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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:35
Afghanistan : le désengagement de KAIA et du DETAIR de Douchanbé s’achève

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 11 décembre 2014, le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant l’aéroport international de Kaboul (COMKAIA), et le docteur Rasuli, directeur de l’aéroport civil de Kaboul, ont cosigné le protocole de finalisation de la formation du personnel civil de l’aéroport, en présence des deux dernières promotions de contrôleurs aériens et de pompiers et du Major General Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque, le futur COMKAIA.

 

Cette signature marque une étape importante dans le processus de transfert de responsabilité de l’aéroport de Kaboul à l’aviation civile afghane. Ce transfert progressif de l’aéroport aux autorités afghanes, l’une des missions principales du COMKAIA depuis fin 2012 et qui doit s’étendre jusqu’en 2015, constitue un enjeu majeur pour l’Afghanistan.

 

 En parallèle, le DETAIR de Douchanbé, dissous officiellement le 30 novembre dernier, a profité de la dernière voie aérienne militaire (VAM) provenant de France pour organiser une action au profit de populations défavorisées du Tadjikistan.Ainsi les bases aériennes de Luxeuil, Nancy et Orléans ont réalisé une collecte de jouets, de vêtements et de matériels scolaires au début du mois de novembre. Une distribution a eu lieu dans l’école du village aux environs de Toursounzadé à quelques kilomètres à l’Ouest de Douchanbé.

 

Cette dernière action civilo-militaire du DETAIR de Douchanbé aura été l’occasion de remercier la population tadjike pour l’excellent accueil qu’elle a réservé aux forces françaises tout au long de ces 13 années de coopération avec le Tadjikistan.

 

L’engagement français en Afghanistan prendra fin le 31 décembre 2014 avec le transfert de la mission de commandement de l’Aéroport et de KAIA au contingent turc. Fin 2014, près de 170 personnels afghans auront été formés par la coalition, en particulier depuis le 1eroctobre 2012 sous le commandement français de l’aéroport.

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 17:35
Afghanistan : fin de mission pour 56 militaires Français

 

12/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 décembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), le désengagement de l’armée française en Afghanistan s’est poursuivi avec le départ de 56 militaires français de l’opération Pamir.

 

Le désengagement de l’opération Pamir s’est accéléré ce samedi avec le départ d’un quart du contingent français encore présent en Afghanistan. Appartenant aux derniers éléments de Douchanbé, au détachement Epidote et aux éléments du soutien, ils ont finalement rejoint la France.

 

Constituée dorénavant d’environ 150 militaires, la force Pamir est maintenant concentrée sur le commandement de la base militaire de KAIA Nord et de l’aéroport, ainsi que sur les fonctions logistiques, qui permettent de finaliser les opérations de désengagement.

 

L’engagement français en Afghanistan prendra fin le 31 décembre 2014 avec le transfert de la mission de commandement de l’Aéroport et de KAIA au contingent turc. Plusieurs cérémonies marqueront cet évènement, notamment le transfert de responsabilité du commandement de KAIA entre le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, actuel commandant de KAIA, et son successeur, le Major General Mehmet Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque ; ou encore la dissolution de la force Pamir, l’inauguration d’un mémorial sur l’aéroport et une cérémonie du souvenir au monument aux morts de la force Pamir situé à l’ambassade de France.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 12:35
Afghanistan : dissolution du détachement Epidote

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 1er décembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), a eu lieu la cérémonie de dissolution du détachement EPIDOTE présidée par le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la Force PAMIR. L’occasion de faire le bilan d’une des plus longues missions opérationnelles menées par les armées françaises en Afghanistan.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission EPIDOTE la montée en puissance de l’armée nationale afghane (ANA), en assurant la formation et le conseil des militaires afghans dans les écoles de formation d’officiers.

 

Dans un environnement social très marqué par trente-cinq années de guerre, et dans un système culturel compliqué hérité d’une histoire millénaire, le détachement d’instruction opérationnelle EPIDOTE a, au cours de ses trente-cinq mandats successifs et durant douze années, contribué à la formation générale, tous niveaux confondus, de plus de vingt mille officiers de l’armée afghane.

 

EPIDOTE a, en outre, formé sept bataillons de mêlée, a instruit plus de quatre mille militaires du rang, plus de mille officiers et autant de sous-officiers spécialisés dans des domaines aussi variés que la gestion des ressources humaines, les finances, le renseignement ou le combat blindé.

 

Après plus 10 ans de formation et de mentoring, la mission Epidote s’arrête, les troupes françaises se retirant d’Afghanistan. Ce retrait n’a été possible que parce que les écoles de formation afghanes sont devenues autonomes en termes d’instruction.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014. Le désengagement de la France en Afghanistan sera marqué par le transfert des responsabilités du commandement de l’aéroport Militaire de Kaboul de la France à la Turquie.

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:35
Afghanistan : Arrivée du Major General Bakir à KAIA

 

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 23 novembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), a débuté la passation de suite entre le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, actuel commandant de KAIA, et son futur successeur, le Major General Mehmet Cahit Bakir de l’armée de l’Air turque.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette mission consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise.

 

A l’issue d’une période de transition d’environ un mois, qui permettra à l’armée turque de prendre en compte la mission, une cérémonie prévue le 31 décembre 2014 marquera le transfert de responsabilité entre les deux nations. Le désengagement de la France en Afghanistan sera alors effectif, concomitamment avec la fin de la mission de l’ISAF.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:35
Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Depuis le mois de juillet 2014, le sergent Charlotte, 27 ans, est en mission au sein de l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal – Neutralisation de matériels explosifs) sur la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), en Afghanistan.

 

Affectée sur la base aérienne 701 (BA 701) de Salon de Provence depuis 2012, elle occupe la fonction d’opérateur artificier-démineur au sein du GRIN, le Groupe d’Intervention NEDEx (Neutralisation, Enlèvement et Destruction des Explosifs). Le sergent Charlotte s’est engagée en 2009 au sein de l’armée de l’Air dans la spécialité « armurier-artificier ». Après avoir suivi sa formation militaire et de spécialité, elle a été affectée au sein de l’escadron de défense Sol-Air de Mont de Marsan pendant deux ans avant de suivre une formation de démineur et de rejoindre son affectation actuelle.

 

Elle effectue ainsi sa première opération extérieure. Déployée en Afghanistan pour une durée d’environ six mois, elle œuvre en tant qu’équipier EOD au sein du force protection group de KAIA. Dans cet environnement international, elle forme l’EOD Team avec six autres militaires français. Ces spécialistes en explosifs sont les seuls à intervenir sur la partie militaire de l’aéroport de Kaboul. Ils peuvent aussi se déplacer sur les autres camps se situant à proximité si nécessaire. « Nous sommes organisés en trois équipes de deux personnes afin qu’à chaque instant une équipe soit prête à intervenir sur la base.Chaque jour, nous avons une permanence différente : immédiate, 5 minutes et 15 minutes. ».

 

A KAIA, le quotidien du sergent Charlotte est de protéger 5 000 personnes d’une quarantaine de nationalités différentes se trouvant sur le site. Pour cela, elle intervient sur les engins explosifs, piégés ou non, et les munitions, tirées ou non, retrouvées sur le site. « Mes missions sont les mêmes qu’en France sauf que sur un théâtre comme celui-ci, il y a plus de chance pour qu’une alerte de colis piégé ou de véhicule suspect soit réelle. Le risque est beaucoup plus important notamment en cas d’intervention sur les roquettes. ».

 

Dès qu’une alerte est donnée par le centre des opérations de KAIA (KANOC), le sergent Charlotte et son équipier prennent les consignes, s’équipent rapidement et rejoignent l’ACTROS, camion équipé pour intervenir en tout lieu et sur tout objet suspect. Sur place, la zone potentiellement dangereuse est sécurisée par l’international military police et par les militaires jordaniens qui assurent la sécurité terrestre du camp. L’équipe IED analyse la situation et utilisent le moyen le plus adapté pour détruire l’élément dangereux. Dans le même temps l’équipe d’alerte arrive après 5 minutes pour prendre la permanence. « Nous pouvons intervenir dans chaque coin de la base mais le plus souvent nous sommes appelés aux portes d’accès à la base, lorsque que l’équipe EOD Dog a détecté une suspicion d’explosif dans un véhicule souhaitant accéder au site. ».

 

Quand le sergent n’est pas d’alerte immédiate, elle a en charge la destruction des engins explosifs et munitions retrouvées sur le site. Elle peut aussi participer à des exercices avec l’équipe EOD Dog et le groupe Force Protection de KAIA, et fouiller les lieux concernés par des visites d’autorités ou des événements afin de vérifier qu’il n’y a pas d’objets suspects.

 

Après « cette expérience enrichissante » de plusieurs mois, intégrée dans un milieu interarmées et international, le sergent Charlotte retournera dans son affectation pour intervenir et protéger la zone Sud-Est de la France dans son domaine de compétence.

Afghanistan : dans la peau d’un opérateur artificierAfghanistan : dans la peau d’un opérateur artificier
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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 11:35
Afghanistan : Focus sur le KANOC, centre des opérations de KAIA

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Parmi les 250 militaires français présents en Afghanistan et au Tadjikistan, huit travaillent au sein du KAIA North Operations Center (KANOC) qui regroupe des militaires de treize autres nationalités.

 

Le KANOC est le centre des opérations de la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA). Sa mission est d’assurer en permanence la protection des 5 000 personnes présentes sur KAIA, et de garantir le bon fonctionnement de l’aéroport international de Kaboul. Il est pour cela organisé en quatre pôles :

 

AIR OPS (opérations aériennes) qui assure la gestion du parking militaire des avions de la coalition et gère les situations d’urgence de l’ensemble de l’aéroport (civil et militaire). En 2013, ce dernier a pris en charge 7 000 mouvements par mois, dont 4 800 étaient des aéronefs de la coalition. Au total, AIR OPS a assuré l’accueil de 18 000 passagers et 5 600 tonnes de fret par mois sur la plate-forme aéronautique militaire.

 

GROUND OPS (opérations terrestres) qui a pour rôle d’assurer la protection des militaires sur le camp de KAIA et aux portes d’entrée du site. Ce pôle initie et coordonne les actions de sécurité. Par exemple, en cas de véhicule suspect, GROUND OPS fait intervenir l’équipe EOD (Explosive Ordnance Disposal) et demande la mise en place d’une zone de sécurité par la police militaire internationale. Trois militaires français se relaient 24h/24 pour occuper, dans ce pôle, les fonctions de watchkeeper. Ils ont pour mission de gérer les demandes d’accès sur le camp et de suivre la main courante répertoriant l’ensemble des évènements d’une journée. En cas de danger, le watchkeeper lance l’alerte en activant la Giant Voice : ce système de hauts parleurs prévient l’ensemble du personnel sur le camp de la nature de l’incident et de la conduite à tenir afin que le personnel puisse se mettre à l’abri.

 

CCTV (Close Circuit TV) : les opérateurs CCTV assurent la surveillance vidéo du camp et de ses alentours à l’aide d’une quarantaine de caméras. Ainsi, en cas d’évènement suspect, les autorités présentes au KANOC peuvent suivre l’évolution des opérations et réagir au plus vite.

 

CRAM (Counter Rocket Artillery Motor) : ce système americain est capable de detecter et d’analyser des tirs de roquettes. L’alerte est alors donnée automatiquement à l’ensemble de KAIA. Les points d’origine et d’impacts des roquettes sont donnés à GROUND OPS pour qu’il puisse gérer l’attaque.

 

Le KANOC est dirigé par un officier supérieur français : le KANOC director. Son rôle est de coordonner les différents services de ce centre des opérations, de faire l’interface entre son équipe et les autorités de KAIA et de conseiller le commandement sur les mesures à prendre en cas d’attaque.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont 75 militaires français.

Afghanistan : Focus sur le KANOC, centre des opérations de KAIAAfghanistan : Focus sur le KANOC, centre des opérations de KAIA
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 11:35
Afghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autorité

 

16/09/2014 Sources : EMA

 

Le 13 septembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), le colonel Philippe Sagon a quitté le commandement du détachement Epidote, après un mandat de cinq mois. Le colonel Thierry Casanova lui succède dans les mêmes fonctions. La cérémonie de transfert d’autorité a été présidée par le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la zone militaire de KAIA et la force Pamir.

 

Au cours du 34e mandat de la mission Epidote, quarante-trois mentors français ont accompagné la montée en puissance de cinq écoles de l’armée nationale afghane (ANA), et conseillé l’adjoint génie du chef d’état-major afghan. Au cours de cette année, trois de ces écoles ont été reconnues autonomes par l’OTAN : Intelligence Training-Center, école du renseignement en juin, Armor Branch School, école des blindés en août et Combat Support School, école du soutien et de la logistique en septembre.

 

Le détachement Epidote 34 a donc été réorganisé conformément à la planification opérationnelle de désengagement du théâtre afghan, avec le départ des militaires français qui assurait un rôle de conseiller au sein de ces établissements de formation.

 

Les quatorze militaires du détachement Epidote 35 assureront un mentorat de haut niveau auprès du Command and Staff College, école d’enseignement militaire supérieur, et du National Military Academy of Afghanistan, académie militaire de formation initiale des jeunes officiers des forces afghanes, jusqu’au début du mois de décembre 2014, période à laquelle la mission Epidote s’achèvera.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission Epidote, la montée en puissance de l’armée nationale afghane. Après avoir initialement assurée elle-même la formation des militaires afghans, elle leur a restitué ces prérogatives en maintenant des conseillers techniques. A la fin du 34è mandat, ce sont plus de 21 000 militaires afghans qui auront été formés par l’armée française. A l’issue du 35è mandat et de la fermeture de la mission Epidote, l’engagement de la France auprès du peuple afghan évoluera dans le cadre du traité d’amitié et de coopération franco-afghan signé le 27 janvier 2012. La mission défense de l’ambassade de France reprendra alors le flambeau sous une forme plus classique de coopération.

Afghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autoritéAfghanistan : Epidote – Dernier transfert d’autorité
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:35
Afghanistan : Focus sur les gendarmes français à Kaboul

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Parmi les 250 militaires français présents en Afghanistan et au Tadjikistan, dix-sept gendarmes sont en mission dans deux unités différentes sur la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA).

 

Quinze gendarmes de l’air et un maitre-chien de l’armée de l’air forment la police militaire internationale (IMP – international military police) de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), en coopération avec des militaires jordaniens, macédoniens et américains.

 

Intégrés à la force protection et dirigés par un commandant français de la gendarmerie de l’air, leur mission est de garantir la sécurité des 5 000 personnes présentes dans ce milieu international. Ils peuvent également conduire des investigations de toute nature, ou intervenir et assurer la sécurisation d’événements de grande ampleur comme lors des cérémonies ou de l’accueil d’autorités.

 

Ils se doivent de faire appliquer les différentes réglementations comme celles dédiées au port de l’uniforme, à la détention ou consommation illicite d’alcool (interdit à KAIA), à l’application des règles de sécurité routière, au transport de fret dans les avions militaires,…. En cas de tensions aux portes d’accès à la base, ils interviennent en soutien de l’équipe jordanienne en charge de la protection du site. Ils constituent donc un véritable peloton de surveillance et d’intervention lors d’une attaque de roquette, découverte de véhicules et colis suspects.

 

Deux IMP renforcent l’équipe de protection du commandant de KAIA en qualité de conducteur d’autorité, et deux autres sont présents quotidiennement au terminal militaire pour vérifier les bagages et les militaires projetés par voie aérienne sur différentes destinations dans le pays ou à l’étranger.

 

Ils ont avant tout un rôle de prévention, d’écoute et d’accompagnement afin que chaque nation puisse cohabiter dans les meilleures conditions sur cette emprise restreinte. Pour cela, ils travaillent en étroite collaboration avec les polices militaires des différentes nations se trouvant sur KAIA.

 

Deux autres gendarmes, issus de la gendarmerie départementale, arment le détachement prévôtal d’Afghanistan.

 

Habilités en qualité d’officier de police judiciaire des forces armées (OPJFA) par le procureur général de la Cour d’appel de Paris, ils sont détachés pour une période de 4 à 6 mois aux côtés des forces françaises à Kaboul. Leur mission prioritaire consiste à effectuer des enquêtes judiciaires sur tous les crimes, délits et contraventions commis par les membres des forces armées françaises ou à leur encontre. Ils exercent en outre des missions de police générale visant notamment à prévenir les incidents et les troubles à l’ordre public. Ils appuient également la force dans les domaines du contentieux en cas d’accident de la circulation impliquant un militaire français, des opérations d’état-civil ou encore des demandes de vote par procuration. Enfin, ils concourent au recueil du renseignement utile à la protection des militaires français sur le territoire.

 

Avant d’être répressifs, ces gendarmes ont principalement un rôle préventif pour les forces françaises à Kaboul. Ils assument par ailleurs un rôle de conseil auprès du commandement dans les domaines relevant de leur compétence.

 

Professionnels, flexibles et réactifs, qu’ils soient affectés au sein du détachement prévôtal ou de l’international military police, ils travaillent en étroite collaboration avec l’état-major de la force et ont pour rôle de prévenir, écouter et accompagner la population de KAIA chacun à son niveau. Les dix-sept gendarmes français à Kaboul assureront leurs missions jusqu’au départ des forces françaises en fin d’année 2014.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:35
Afghanistan : Renforcement de la sécurité autour de KAIA

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 28 août 2014, au sein de l’état-major de la 111e Division Capitale à Kaboul, le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la partie militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), et le général Kadam Shah, commandant la 111eDivision Capitale, ont signé un accord permettant de renforcer la sécurité autour de l’aéroport.

 

Cet accord permet la mise en place de caméras de surveillance supplémentaires dans des zones sensibles se trouvant à proximité de l’aéroport. Cette vidéosurveillance viendra renforcer la protection de KAIA vis-à-vis des attaques par roquettes ou IED (Improvised Explosive Device) perpétrées par les insurgés. Les informations obtenues par ces caméras seront partagées avec la 111eDivision Capitale et les autres unités des forces de sécurité afghanes afin de garantir une meilleure sécurité à Kaboul.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de la force multinationale en Afghanistan (ISAF) implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise.

 

Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014. Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont 75 français.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 250 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 06:35
Afghanistan : le général Taprest a quitté Kaboul

 

21/07/2014 Sources : EMA

 

Le 19 juillet 2014, le général de division aérienne Olivier Taprest a quitté le commandement de la zone militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) et du contingent national français en Afghanistan. Le général de brigade aérienne Philippe Lavigne lui succède dans les mêmes fonctions. La cérémonie de transfert d’autorité a été présidée par le général de corps aérien Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes (COMDAOA).

 

Le général Taprest commandait l’aéroport militaire de Kaboul depuis août 2013. Son action a permis de mener à bien les opérations aériennes, le soutien et la protection des 5 000 personnes qui servent à KAIA. Il a particulièrement veillé à assurer la formations du personnel afghan au contrôle aérien, à la sécurité incendie ou à la météorologie, permettant ainsi d’envisager la transition, dans un futur proche, de la gestion de l’aéroport aux autorités afghanes. Chargé de conduire le désengagement de la Force PAMIR, tout en maintenant notamment les actions de mentorat au profit de l’armée afghane, il a notamment organisé le regroupement de l’ensemble des militaires français sur l’aéroport international de Kaboul.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 250 militaires jusqu’à la fin de l’année 2014.

Afghanistan : le général Taprest a quitté Kaboul
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 07:50
Afghanistan : fermeture du laboratoire européen contre-IED de KAIA

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Le 23 juillet 2014, le laboratoire européen d’exploitation technique des engins explosifs improvisés (IED), le MNTEL (Multi National Theater Exploitation Laboratory), situé sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), et commandé par la France, a mis fin à ses activités.

 

Le projet de laboratoire a été initié en 2010 par l’Agence Européenne de Défense (AED) afin de faire face à la multiplication des bombes artisanales frappant les soldats de la coalition, les forces afghanes et les civils. Déployé à titre expérimental au service de la force multinationale en Afghanistan (ISAF), il a été installé sur le camp de Warehouse en 2011, avant d’être transféré sur KAIA en mars 2013. Il est le résultat d’une coopération multinationale associant 9 nations (Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Suède, France). Il est commandé par la France depuis sa création, et comptait, avant sa fermeture, 5 militaires français parmi la quinzaine de militaires européens qui l’armaient.

 

Grace à son expertise en explosifs, électronique, chimique et forensique, ce laboratoire se chargeait de l’analyse et l’investigation des différents composants relatifs aux IED au profit de l’ISAF et des forces de sécurité afghanes (Afghan National Security Forces, ANSF).

Au travers de l’analyse des IED, la mission principale du laboratoire était d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement et de l’évolution des IED, afin de permettre l’adaptation des règles comportementales sécuritaires des forces de la coalition.

Le laboratoire était pleinement intégré à la Task-Force PALADIN, tête de chaîne de la lutte contre-IED en Afghanistan. Sa zone d’action s’étendait sur l’ensemble de la région de commandement-capitale (RC-C - Kaboul et sa périphérie).

Au terme de cette mission, les matériels du laboratoire ont été restitués aux nations qui les avaient mis à disposition. Ceux qui appartiennent à l’AED ont été transférés aux Pays-Bas.

Depuis le 1er  juillet 2014, l’évaluation de la dangerosité des composants d’IED a été transférée à l’équipe française EOD (Explosive Ordnance Disposal) de KAIA. L’exploitation technique est réalisée, dans un second temps, à la base aérienne de Bagram, vers laquelle les composants sont transférés par voie aérienne.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 250 militaires qui poursuivent la mission de l’ISAF jusqu’à la fin de l’année 2014.

Afghanistan : fermeture du laboratoire européen contre-IED de KAIA
Afghanistan : fermeture du laboratoire européen contre-IED de KAIA
Afghanistan : fermeture du laboratoire européen contre-IED de KAIA
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:35
photo Ahmad Mukhtar

photo Ahmad Mukhtar

 

17 juillet 2014 par Nicolas Laffont - 45e Nord.ca

 

Des explosions et des échanges de tirs étaient entendus jeudi à l’aéroport de Kaboul en proie à une attaque d’insurgés.

 

L’attaque a été revendiquée par un porte-parole des talibans, qui a précisé à des journalistes locaux que la cible principale était la partie militaire de l’aéroport. KAIA (le nom de l’aéroport de Kaboul) est en effet divisé en deux, KAIA sud (civil) et KAIA nord (militaire).

 

Selon le ministère de l’Intérieur, qui a confirmé l’attaque, «les assaillants ont pris un bâtiment en construction à Qasaba, au nord de l’aéroport de Kaboul» [vers 04h30 locales jeudi matin (mercredi soir 20h00, Montréal)] et ont ouvert le feu avec des armes automatiques et des lance-roquettes RPG.

 

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:35
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent mongol

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 19 juin 2014, à Kaboul, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international (KAIA), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du contingent mongol.

 

Rattaché au service « Air Operations Group » de KAIA, ce contingent constitué d’une soixantaine de soldats participe à la préparation et à la conduite de l’activité aérienne ainsi qu’à la gestion de la plate-forme aéronautique militaire de l’aéroport international de KAIA.

 

Une dizaine de militaires français prend également part aux missions du service « Air Operations Group » : sécurité incendie, contrôle du trafic aérien, météorologie, accueil des aéronefs militaires, etc.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à assurer l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à fournir le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA prépare le transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont environ 75 Français.

Afghanistan : transfert d’autorité du contingent mongol
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent mongol
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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:35
Afghanistan : transfert d’autorité de l’hôpital médico-chirurgical de KAIA

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Le 30 juin 2014, à Kaboul, a eu lieu le transfert d’autorité de l’hôpital médico-chirurgical (HMC) de KAIA (Kaboul International Airport) du service de santé des armées à la Task Force 31 de l’armée américaine. Ce transfert s’inscrit dans la poursuite du désengagement des forces françaises d’Afghanistan.

 

La cérémonie, présidée par le général Joseph Anderson, commandant l’état-major opératif de l’International Security Assistance Force (ISAF), s’est déroulée en présence du médecin général inspecteur Patrick Godart, directeur central adjoint du service de santé des armées, du médecin en chef Stéphane Merat, et du général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de KAIA et les forces françaises en Afghanistan.

 

L’hôpital médico-chirurgical (HMC), mis en service le 8 juillet 2009, est le premier hôpital construit par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) sur un théâtre d’opération. Cette structure internationale dans laquelle ont œuvré des militaires de diverses nationalités était sous la responsabilité de la France depuis le 18 mars 2010.

 

Le HMC assure une mission de soutien santé (urgences, chirurgie viscérale et orthopédique, scanner…) ainsi que des missions d’évacuation médicale (MEDEVAC) internes à l’aéroport. Ses équipements de très grande qualité sont du niveau de ceux d’un hôpital européen. La chaîne d’évacuation et de prise en compte des soldats blessés de la coalition est optimisée, de la prise en charge sur la zone d’opération jusqu’aux soins apportés par le personnel soignant de l’hôpital, avant leur éventuelle évacuation vers leur pays d’origine.

 

90 militaires de la Task Force 31 Medical assureront désormais les missions de cet hôpital.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:35
Afghanistan : transfert de gouvernance de l’aéroport de KAIA aux autorités afghanes

 

 

12/06/2014 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2014, le docteur Rassouli, Président de l’aéroport civil de Kaboul, et le général de division Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul (COMKAIA), ont cosigné une attestation marquant la finalisation de la formation des techniciens afghans dans le domaine des communications, des systèmes de surveillances et d’aide à la navigation aérienne.

 

Cette signature marque une étape importante dans le processus de transfert de responsabilité de l’aéroport de Kaboul à l’aviation civile afghane, transfert qui constitue l’une des missions principales du COMKAIA. Ce processus devrait se poursuivre à l’automne 2014 par une prise en compte par les autorités afghanes de la météorologie et de la sécurité aérienne.

 

Le transfert progressif de l’aéroport aux autorités afghanes s’étendra jusqu’en 2015, notamment en ce qui concerne les services du contrôle aérien et de secours plateforme.

 

Fin 2014, une centaine de personnels afghans auront été formés par la coalition, en particulier depuis le 1er octobre 2012, sous le commandement français de l’aéroport. Néanmoins, pour prendre en charge la responsabilité complète de l’aéroport de la capitale, l’aviation civile afghane devra recourir à l’externalisation de certaines prestations comme la supervision du personnel formé par la coalition, la maintenance des matériels, ou encore l’entretien des pistes.

 

Cette transition par paliers constitue un enjeu à la fois pour l’Afghanistan, qui doit recouvrer son autonomie dans ce domaine et pour la communauté internationale, qui doit réussir ce transfert en parallèle de son désengagement.

 

350 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:35
Afghanistan : transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Le 10 mai 2014, à Kaboul, le général de division aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international (KAIA), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité du contingent jordanien.

 

Rattachés au service de la force protection de KAIA, quelque 300 jordaniens sont en charge d’assurer la protection au sein de la base et à proximité de l’aéroport. Equipés de véhicules blindés, ils gardent notamment toutes les portes d’entrée du site et assurent le contrôle des accès.

 

Une quarantaine de militaires français participe à la mission de protection du camp.

 

L’objectif de la force protection est d’assurer la protection des militaires et de garantir un niveau de sécurité permettant de mener les opérations aériennes et terrestres depuis l’emprise de KAIA. Il s’agit d’une mission au spectre large, dont le succès repose sur la maîtrise de l’ensemble des facteurs pouvant avoir un impact sur la sécurité des hommes ou des infrastructures de l’aéroport.

 

La France s’est engagée à assurer le commandement de KAIA jusqu’au 31 décembre 2014. Cette fonction consiste à commander l’activité aérienne de l’aéroport civil et militaire, à garantir la protection de l’emprise de l’ISAF implantée sur l’aéroport international, et à diriger le soutien nécessaire aux 5 000 civils et militaires de la coalition stationnés sur cette emprise. Parallèlement, le commandant de KAIA concourt au transfert de responsabilité de l’aéroport civil aux autorités afghanes, dont l’échéance est elle aussi fixée au 31 décembre 2014.

 

Pour remplir sa mission, le général commandant l’aéroport dispose de près de 750 militaires et civils de 18 nationalités différentes, dont environ 75 français.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 19:35
Afghanistan : exercice EOD

 

06.05.2014 Crédit : EMA / ECPAD

 

Le 11 avril 2014, à 09 h 30, au marché afghan de l’aéroport international de Kaboul (KAIA), fin d’exercice pour Mugshot, chien spécialisé en recherche d’explosifs, son maître et deux militaires français de l’équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal).

Cet exercice a permis de vérifier la coordination des différents services intervenant dans le cadre d’une menace EEI (Engins Explosifs Improvisés) au sein du camp de KAIA, où sont installés les 350 militaires français engagés en Afghanistan jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014.

 

Reportage photos

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:35
Afghanistan : Inspection des armées

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Du 10 au 14 février 2014, le général de division Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), s’est rendu en Afghanistan à la rencontre des militaires français.

 

Lors de ce séjour à Kaboul, il s’est également rendu à  l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA (Kaboul International Airport) où il a rencontré l’équipe médicale. Composée d’une centaine de personnes dont plus de 90 français, celle-ci est capable  de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Elle assure trois missions : le soutien à la Force Internationale d’Assistance de Sécurité (FIAS) ; la prise en charge de personnels des forces armées et de la police afghane ; le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que l’aide à la population locale.

 

Le général Pinel a également participé à de nombreuses tables rondes avec les différentes catégories de personnel de la force Pamir à KAIA, dont la cinquantaine de militaires du détachement Epidote. Ces derniers, œuvrent au sein de différentes écoles (l’école de guerre ; l’école de la logistique, des finances et des ressources humaines ; l’école des blindés ; l’école du renseignement ou l’école de formation initiale des officiers). Il a par ailleurs eu l’occasion de s’entretenir avec l’ambassadeur de France.

 

Il s’est également rendu sur le futur site de l’université de Défense afghane, encore en construction, à Qargah. Cette université s’agrandira avec plusieurs écoles afghanes qui se créeront ou déménageront, dans les années à venir.

 

Enfin, le 11 février, le général de division Pinel s’est rendu à Douchanbé, au Tadjikistan, auprès des militaires qui y sont déployés dans le cadre des accords de coopération. Des sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) y réalisent des travaux de rénovation des  pistes de l’aéroport.

 

Le général Pinel a conclu sa visite en félicitant l’ensemble des militaires constituant la Force Pamir : «  Vous n’avez pas à rougir de ce que vous faites aujourd’hui, car vous le faites avec professionnalisme. Votre mission est aussi importante que celle que vos camarades accomplissent actuellement en Afrique. Dans les mois à venir, il s’agit de  continuer sur cette voie… »

 

L’objectif de cette visite était de pouvoir se faire une idée plus précise du rôle de la Force Pamir dans un contexte de désengagement de la coalition, à quelques mois de la fin de la mission de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité (FIAS), fin 2014. L’intérêt d’une telle visite a également permis de sonder le moral des militaires engagés sur le théâtre.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Inspection des armées
Afghanistan : Inspection des armées
Afghanistan : Inspection des armées
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Afghanistan : Inspection des armées
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:35
Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Le 7 février 2014, l’ensemble du détachement Epidote a quitté le camp américain Phoenix pour rejoindre l’aéroport international de Kaboul (KAIA).

 

Après une dernière levée des couleurs, le colonel Philippe Vervaeke, commandant du détachement Epidote, et le colonel américain Mac Emore ont échangé une poignée de main, marquant le départ définitif des militaires français du camp Phoenix. Ces derniers ont emporté la plaque portant l’inscription « quartier Lafayette », en souvenir du lieu que le détachement occupait depuis 2002.

 

Ce regroupement des éléments français de la Force Pamir sur l’aéroport international de Kaboul, commandé par le général de division aérienne Olivier Taprest, marque une étape supplémentaire dans le cadre du désengagement de l’armée française en Afghanistan.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)
Afghanistan : Regroupement du détachement Epidote à l’aéroport international de Kaboul (KAIA)
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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 22:35
Afghanistan: adaptation de la Force PAMIR

En ce début d’année 2014, avec moins de 500 militaires, la Force PAMIR est en phase d’adaptation. La mission de mentorat d’unité opérationnelle afghane par EPIDOTE est terminée et l’hôpital militaire de campagne de KAIA voit sa structure évoluer de rôle 3 à rôle 2+.

 

16/01/2014 Sources : EMA

 

Le début de l’année 2014 est marqué par la fin de la participation française à la mission de mentorat d’unités opérationnelles afghanes (EPIDOTE) et la réduction des capacités de l’hôpital militaire de campagne de KAIA.

 

Les militaires français ont achevé leur mission de mentorat du Kandac (bataillon) n°4 de la Mobile Strike Force afghane le 9 janvier dernier. Une vingtaine des 60 militaires français que constituait le détachement EPIDOTE, présent depuis 2002, continueront à assister les instructeurs afghans et les cadres dans les domaines du commandement, de la tactique et du tir.

 

Parallèlement, l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA a changé de configuration suite au départ de certains spécialistes, en particulier dans les domaines de la neuro-chirurgie, de l’ORL et de l’ophtalmologie. Ces domaines, nécessaires dans un hôpital de l’arrière (rôle 3) pour la prise en charge des blessés de guerre, ne se justifiaient plus. Depuis le 15 janvier, l’hôpital militaire de campagne est armé par 60 médecins et infirmiers militaires français avec des capacités opératoires, de réanimation et d’hospitalisation réduites.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan: adaptation de la Force PAMIRAfghanistan: adaptation de la Force PAMIR
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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:35
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »

 

 

25/11/2013 Sources : EMA

 

Parmi les 500 militaires français présents en Afghanistan, près de 80 sont employés au sein des services de l’aéroport militaire international de Kaboul (KAIA), commandé par le général de brigade aérienne Olivier Taprest. Dirigé par un officier français de l’armée de l’air, le Combined Air Terminal Operations (CATO) est un service de transit aérien multinational dont le commandement de l’aéroport ne peut se passer.

 

Le CATO est un service qui opère dans le périmètre militaire de l’aéroport de KAIA. Sa mission est de prendre en charge les passagers civils et militaires, ainsi que le fret de la force, au départ et à l’arrivée des vols. Le CATO a en charge trois secteurs : le contrôle opérationnel, la gestion du fret, le transbordement au sein de l’aérogare.

 

    Le contrôle opérationnel pour lequel il fait la liaison entre les opérations militaires de l’aéroport d’un côté, les spécialistes cargo et l’aérogare passagers de l’autre. Il veille à coordonner les informations qu’il reçoit des deux parties. Cinq personnes, dont un Français, y travaillent en permanence.

    La gestion du fret avec les spécialistes cargo (CATO Cargo). Composée de dix-sept spécialistes européens, dont un Français, l’équipe travaille sur les parkings et taxiways de l’aéroport pour peser, charger et décharger le fret des avions civils et militaires de l’ISAF. A l’équipe de spécialistes s’ajoute huit Afghans en formation permanente. Ces derniers seront amenés, à agir de façon autonome, dans la logique de transition du fonctionnement de l’aéroport.

    Le transbordement au sein de l’aérogare passagers. L’aérogare est le point d’entrée et de sortie du théâtre pour une grande partie du personnel de toutes les nations travaillant au service de l’ISAF. Une équipe multinationale est en charge du transbordement des passagers et de l’enregistrement comme le ferait un aéroport civil. Au total, 650 passagers par jour transitent par l’aérogare et sont ainsi pris en charge.

 

Le CATO est dirigé par un officier français, intégré au sein de l’ISAF. Son rôle est de coordonner l’ensemble des secteurs d’action du CATO, en tant qu’officier de liaison transit. Dès qu’un avion est sur zone, il doit également faire l’interface entre l’équipage et les autorités aéroportuaires.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
Afghanistan : focus sur le « Combined Air Terminal Operations »
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 11 octobre 2013, la nouvelle équipe médicale du Rôle 3 de l’hôpital militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) se sont exercées à la mise en œuvre du plan Mascal (Mass Casualty).

 

Le plan MASCAL est une procédure déclenchée pour faire face à un afflux massif ou saturant de blessés. Sa mise en œuvre relève de la responsabilité du médecin-chef du Rôle (2 ou 3). Il prend en compte non seulement le nombre de victimes annoncé, mais également la gravité ou la catégorisation des blessés.

 

17h30 - l’exercice a été déclenché par le médecin-chef du Rôle 3. Quatre blessés dont deux graves sont attendus de façons imminentes. L’ensemble des quatre-vingt dix membres de l’hôpital militaire est mobilisé.

17h40 - briefing. Le médecin chef informe le médecin urgentiste et les brancardiers des cas attendus.

17h48 - arrivée des blessés. Ceux dont le pronostic vital n’est pas en jeu sont immédiatement orientés dans un box, afin de libérer la place.

Dès l’arrivée des blessés graves, le médecin urgentiste prend connaissance des informations inscrites sur la fiche médicale rédigé par le groupe médical de l’avant. Après une analyse rapide, les deux blessés sont orientés vers un box d’urgence.

 

17h53 - les radiographies sont faites. Un premier blessé, pris en charge par une équipe constituée de personnels Tchèques, Hongrois et des Bulgares part au bloc à 18h05.

18h08 - le pronostic vital du deuxième blessé est en jeu. Avant le départ au bloc, le patient est transféré vers le scanner.

18h09 - Le transfert sur la paillasse est une action délicate. Tout en prenant en compte les multiples lésions du patient, l’équipe doit apporter une attention particulière aux tubulures de perfusions et aux câbles du monitoring cardiaque.

18h15 - « Fin d’exercice ». Il faut reconditionner au plus vite le matériel pour être prêt, cette fois-ci, à faire face à une situation réelle.

 

Durant tout le déroulement de l’exercice, bloc-notes à la main et  un œil sur sa montre, un chirurgien-dentiste du Rôle 3 a tenu la « main courante » afin d’établir un compte rendu. Cette tâche est généralement remplie par un personnel de l’équipe, mais à l’occasion de cet exercice le dentiste, qui n’est pas sollicité dans sa spécialité, a permis à l’équipe de se concentrer sur les gestes et non sur la procédure.

 

Debriefing d’exercice - l’appréciation de situation est revenue au médecin-chef et aux différents chefs d’équipe qui évaluent la réactivité de l’équipe et les éventuels points perfectibles. Au final, l’ensemble des victimes a été pris en charge de manière adaptée et le bilan est positif. L’avis du médecin chef est bon : « L’ensemble du personnel a été très réactif, et même si quelques détails ont été revus à la fin de l’exercice, chacun a su trouver sa place et connaissait son rôle. Le déclenchement d’un tel plan n’est évidemment pas à souhaiter, mais nous sommes prêts si cela devait arriver ».

 

Le ROLE 3 de Kaboul est une structure multinationale sous direction française. Elle se compose de 111 personnes : 93 militaires français, 11 Tchèques, 5 Bulgares et 2 Hongrois. Cet hôpital médico-chirurgical est capable de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Ses missions sont en priorité le soutien aux forces de la FIAS (Force Internationale d’Assistance et de Sécurité). Il peut également  prendre en charge des  personnels des forces armées et de la police afghane. Il assure également le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que par tradition du service de santé des armées (SSA), l’aide à la population locale.

Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:35
Afghanistan : dans la peau d’un officier sécurité des vols à Kaboul.

24/09/2013 Sources : EMA

 

Le commandant Jean-Philippe, 38 ans est déployé en Afghanistan depuis le mois d’août 2013 pour une durée de 6 mois. Il occupe le poste d’officier sécurité des vols (airfield safety manager) sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA).

 

Affecté à Luxeuil sur la base aérienne 116 depuis 2010, il exerce la fonction de commandant de l’escadron des services de la circulation aérienne depuis 2012. Entré en service en 1998 en qualité de sous-officier, il réussit le concours de l’école militaire de l’air en 2002. Devenu officier, il a choisi de poursuivre sa carrière dans le contrôle aérien.

 

A KAIA, il est le conseiller du général de brigade aérienne Olivier Taprest, commandant l’aéroport international de Kaboul, pour la sécurité de l’aéroport et la mise aux normes OACI (organisation de l’aviation civile internationale). « Je m’occupe notamment de l’accompagnement du personnel de l’aéroport pour tout ce qui relève de la gestion de la sécurité. ». Pour remplir ses missions, il dirige une équipe qui assure la sécurité aéroportuaire 24h/24. « Nous sommes dix, dont six civils de l’OTAN qui sont officiers de sécurité des vols, issus de différentes nationalités (2 portugais, 1 Bulgare, 1 Hongrois, 1 allemand et 1 belge). Ils ont tous une grande expérience dans ce domaine, parce qu’ils sont d’anciens militaires, personnel navigant ou contrôleurs aériens. Il y a aussi  un officier de liaison Mongol qui s’occupe de la sécurité des accès et trois militaires portugais chargés des cours au profit des stagiaires afghans futurs officiers de sécurité des vols.» ajoute Jean-Philippe.

 

« Mes journées sont chaque fois différentes, il n’y a jamais de routine. Je suis au contact de beaucoup de personnes, les militaires de l’ISAF, mais surtout les Afghans de la partie civile ».

 

Ses missions sont diverses, il s’occupe notamment de la sécurité des aéronefs et des passagers, à travers la vérification de la conformité des compagnies. « Dernièrement, en lien avec la partie civile afghane de l’aéroport, nous avons alerté une compagnie aérienne sur le danger que l’un de ses avions courrait. Mon rôle ici était d’évaluer la situation et de conseiller l’autorité de l’aéroport sur la pertinence d’un redécollage. L’avion n’a pas décollé ! ».

 

Jean-Philippe et son équipe gèrent également la sécurité de l’accès à la plateforme aéronautique. Ils sont responsables notamment de la délivrance des autorisations pour les permis de conduire et  pour les accès des ayants-droits à la piste. Ils réalisent aussi la surveillance journalière de l’état de la plateforme aéronautique (pistes, taxiways, moyens de navigation…).

 

Plus qu’un rôle de contrôle, Jean-Philippe est là pour conseiller et accompagner toutes les  opérations aéroportuaires militaires, mais aussi civiles, sur un aéroport qui devra, à termes, être conforme aux exigences OACI. « 90% de mon travail est réalisé au profit de la partie civile de l’aéroport. Nous accompagnons les Afghans pour qu’à termes, ils acquièrent leur autonomie dans cette partie-là. Aujourd’hui, j’ai plus un rôle de conseil que de formateur ». Jean-Philippe aiguille, recommande, suggère mais n’impose jamais. Il est là pour faire prendre conscience de l’importance de la sécurité sur un aéroport et des risques liés à un manque  ou une absence de contrôle. Comme il le dit : « c’est un gros travail de promotion. Je dois montrer aux Afghans la nécessité et l’importance de faire remonter les informations quand il y a des incidents ».

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