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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:55
Djihadisme: la guerre froide des services secrets

 

21/01/2015 Par Eric Pelletier , Pascal Ceaux, Vincent Hugeux – L’Express.fr

 

A l'heure où ils doivent lutter contre les réseaux islamistes, les spécialistes français de l'antiterrorisme sont confrontés à un problème majeur: les échanges d'informations avec certains pays sont devenus difficiles, voire impossibles. Décryptage.

 

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 07:45
Libye: après les milices, l’armée annonce un cessez-le-feu

 

18-01-2015 par RFI

 

En Libye, deux jours après l’annonce d’un cessez-le-feu par la coalition de milices Aube de la Libye, proche du Parlement sortant de Tripoli, l’armée libyenne, qui soutient le Parlement de Tobrouk et l'opération Dignité de Khalifa Haftar, a annoncé à son tour dimanche un cessez-le-feu. Ces déclarations ont lieu tandis que les négociations de Genève entamées la semaine dernière doivent se poursuivre dans les prochains jours.

 

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Contre les djihadistes, la Libye veut de l'aide

 

 

12.01.2015 BBC Afrique

 

Le gouvernement libyen se plaint d'être abandonné tout seul à combattre les djihadistes à l'intérieur de ses frontières.

 

L'exécutif à Tripoli exhorte alors la communauté internationale à lui venir au secours.

Dans un entretien à l'Agence France Presse, le Premier ministre Abdallah Al-Thenni souligne que son pays ne reçoit aucune aide, tandis qu'il y a une offensive internationale contre les djihadistes en Syrie et en Irak.

La Libye est en proie à un chaos alimenté par des factions hostiles depuis la chute du colonel Kadhafi en octobre 2011.

La Libye est dirigée par deux gouvernements qui se disputent le pouvoir à distance.

L’équipe reconnue par la communauté internationale et chapeautée par Abdallah Al-Thenni siège à Al-Baïda dans l'est du pays.

L'autre gouvernement, proche des miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye), contrôle Tripoli, la capitale.

"Nous craignons une infiltration en Libye des membres de l'Etat islamique si l'étau se resserre autour d'eux en Syrie et en Irak," a déclaré le Premier ministre Thenni.

La campagne de l'Otan qui a conduit à la chute de Kadhafi a été emmenée par la France.

Mais récemment, le président François Hollande a écarté l'idée d'une intervention militaire de son pays en France.

"La France n'interviendra pas en Libye parce que c'est à la communauté internationale de prendre ses responsabilités," commente le Premier ministre libyen.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:45
Libyan Air Force receives four new Su-27 fighter jets

 

7 January 2015 airforce-technology.com

 

The Libyan Air Force has reportedly taken delivery of four new Russian-made Su-27 Flanker fighter aircraft from an undisclosed country.

 

An unnamed Libyan official was quoted by official pro HoR LANA news agency as saying that informed military sources in the Libyan National Army (LNA) confirmed on 5 January that four new Sukhoi fighter jets effectively joined the squadrons of the Libyan Air Force.

 

The aircraft are capable of covering a distance of 3,530km with a maximum speed of 2,500kph. It is also claimed they are capable of staying airborne for a long duration, and can manoeuvre and re-attack up to three times.

 

They are expected to augment LNA's capabilities in the fight against extremist and terrorist militias across the country.

 

As Libya is not listed as an official buyer of the Sukhoi Su-27, it is believed to have acquired second-hand or refurbished fighters from other countries.

 

However, the LNA did not disclose whether the jets were new, or loaned from neighbouring states or allies, or an addition of upgraded old aircraft to the existing Air Force squadrons.

 

Meanwhile, Libya Herald reported that there is no independent confirmation of the delivery of the fighters.

 

The delivery comes as the Libyan Armed Forces pledge to intensify airstrikes on all vital infrastructure in the city of Misrata.

 

General Khalifa Haftar spokesman colonel Mohamed Hejazy was quoted by the Financial Times as saying: "Misurata's ports are used to transfer terrorist and extremist elements, whether Libyan or foreign.

 

"Misurata is the most dangerous threat to the Libyan state today.

 

"Therefore, all institutions in Misurata, whether its ports or airport, constitute threats against Libyans."

 

According to Libya Herald, the Libyan Air Force already threatened to shoot down any Sudanese or Turkish Military or civilian aircraft that enters its airspace.

 

This warning came a day after bombing a Greek-operated oil tanker, killing two crew members.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 11:45
Le président tchadien appelle l’OTAN à intervenir à nouveau en Libye

 

17.12.2014 Par Nathalie Guibert (envoyée spéciale à Dakar, Sénégal) - Le Monde.fr

 

Pour le président du Tchad Idriss Déby Itno, « toutes les difficultés » sécuritaires de la région saharo-sahélienne, victime du djihadisme et des mouvements criminels, « sont nées en 2011 » de l’intervention militaire occidentale, et il faut désormais intervenir en Libye.

 

« Nos amis européens et occidentaux ne nous ont pas demandé quand ils ont attaqué la Libye. Non plus quand ils ont divisé le Soudan en deux », a lancé le chef de l’Etat tchadien à Dakar, mardi 16 décembre, en clôture du premier Forum international pour la paix et la sécurité en Afrique. Cette rencontre, lancée à l’initiative de la France et du Sénégal, a réuni experts, militaires, diplomates et chefs d’Etat pendant deux jours.

 

Répondant au président sénégalais Macky Sall, qui avait jugé quelques minutes plus tôt qu’en Libye « le travail [était] inachevé », M. Déby a rétorqué : « Le travail a été achevé ! La destruction de la Libye ! L’assassinat de Kadhafi. Ce qui n’a pas eu lieu, c’est le service après-vente. »

 

« La solution est entre les mains de l’OTAN »

 

Dans la grande salle de l’hôtel King Fahd de Dakar, bondée, le discours est allé droit aux oreilles d’un homme assis au premier rang : Gérard Longuet, ancien ministre de la défense français, qui a exécuté la décision du président Nicolas Sarkozy en lançant les Rafale contre les rebelles en Libye en 2011.

 

Mais le président tchadien, précieux allié de la France dans ses opérations militaires antiterroristes au Mali depuis deux ans, s’est gardé de charger directement Paris. Il en appelle à l’OTAN : « La solution est entre les mains de l’OTAN, qui a créé le désordre. Les Nations unies, qui ont donné le quitus, sont responsables aussi », a-t-il ajouté. M. Déby a exclu tout dialogue avec des « intégristes » – les groupes armés islamistes libyens –, et répété : « Il n’y a que l’OTAN qui ait les moyens nécessaires. Si on veut résoudre les problèmes du Sahara, il faut intervenir en Libye. »

 

La France a été plus directement critiquée par son homologue, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. Lui a condamné le versement de rançons dans les affaires d’otages : « Il faut éviter le laxisme envers les preneurs d’otages. Il faut éviter de payer des rançons qui leur donnent encore plus de moyens d’exister. C’est encourager le terrorisme », a-t-il déclaré.

 

Les participants au Forum de Dakar ont déclaré à l’issue de deux jours d’échange vouloir unir leurs moyens pour attaquer le problème du terrorisme en Afrique.

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 16:45
Islamic State setting up Libya training camps, US says

 

4 December 2014 BBC Africa

 

Islamic State militants have set up training camps in eastern Libya, the head of the US Africa command says.

 

Gen David Rodriguez said there could be "a couple of hundred'' IS fighters undergoing training at the sites. He said the camps were at a very early stage, but the US was watching them "carefully to see how it develops". Libya has been in turmoil since Muammar Gaddafi was overthrown in 2011, with various tribes, militias and political factions fighting for power. Several Islamist groups are competing for power in the east of the country, with some militants recently declaring allegiance to IS.

 

Syria connection

 

Speaking in Washington on Wednesday, Gen Rodriguez said it was not yet clear how closely aligned the trainees were with IS. "It's mainly about people coming for training and logistics support right now, for training sites," he said. "Right now it's just small and very nascent and we just have to see how it goes." Correspondents say that in the aftermath of the revolution that ousted Gaddafi, many rebel fighters left to fight with militant groups in Syria, and some are believed to have returned home. The elected government has lost Libya's three main cities amid the political crisis. Benghazi, the country's second city, is in the hands of Islamist fighters, and the internationally recognised parliament is now based in the coastal town of Tobruk in the east. The US has been leading an international coalition conducting air strikes against IS in Iraq and Syria in recent months.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 08:45
Libya: This Could End Very Badly

 

November 15, 2014: Strategy Page

 

Despite the continued fighting in the east and attacks on some oil fields, oil shipments have continued. There have been some interruptions recently, but the national oil company has managed to cope and is still on schedule to get oil shipments up to a million barrels a day by the end of the year. That goal is threated by undisciplined factions technically allied with the Tripoli government who continue to fight over control of oil facilities even though this is counterproductive (these factions have no way to selling any oil they seize). Oil shipments peaked at 800,000 barrels a day in September but have since dropped to 500,000 a day. Pre-2011 shipments were three time that.

 

The battle for Benghazi continues. For over a month there has been heavy fighting as some Islamic terror groups refuse to leave the city and fight to the death. The pro-government forces of general Hiftar are using artillery, air power and armored vehicles to methodically kill the remaining Islamic terrorists in the city. A month of this sort of thing has created several thousand casualties, including over 400 dead. One the major side effects of all this fighting was the disruption of the normal activities in the city. As the largest city in Eastern Libya, Benghazi contained essential administrative and logistical (warehouses with key items like medical supplies) operations. The disruption caused by the fighting created shortages of medical supplies and interrupted administrative support for many oil facilities in the east. Everyone concerned had to scramble to make alternate arrangements.

 

In the southeast the army has another problem with the growing number of Islamic terrorist camps being set up in southwest Libya (where the borders of Libya, Algeria and Niger meet). Algeria and Niger are hard pressed to prevent all illegal crossings. As many Islamic terrorists are caught doing so, many more make it through. Malian Islamic terrorists from bases in southern Libya are now regularly moving south to carry out operations in northern Mali. All this is possible because of the Libyan civil war. That conflict is mainly up north along the coast and no one bothers with Islamic terrorists who only kill across the border in Mali. There is a similar problem in Afghanistan with Islamic terrorists operations from several sanctuary areas in neighboring Pakistan and Iran. French and American intelligence know a lot about all the illegal activity in southern Libya. UAVs and satellites reveal details of Islamic terrorist camps and convoys sneaking across the southern borders. Local spies and informants are used to obtain more detailed information and from that it is known that most of the armed men in the south are more intent on making money (usually smuggling guns, drugs or people) than Islamic terrorism. The big problem in southern Libya is that there is no law, aside from what little local tribal elders will hand out concerning tribal matters. The Libyan government has some security forces down there, but they are largely confined to the few towns in the desert area. The Tobruk government says it will deal with the lawless south as soon as it deals with a rival Islamic terrorist backed government in Tripoli.

 

Libya continues to come apart as a nation. The Tripoli and Tobruk governments have agreed to not interfere with oil operations, but the Tripoli government does not control all the Islamic terrorist groups that are technically under its command. Despite that there is a general understanding that the oil income, which the Tobruk government largely controls, buys essentials (like food) that will continue to be distributed to all Libyans. So far that seems to be working. This is what always mattered most because the oil money pays for everything. The cash from oil sales is going into the Central Bank, which tends to answer to the Tobruk parliament because that is the one with international recognition and that provides access to the international banking system. The various factions are pressuring the Central Bank and courts to favor them but it is the international community that controls the ability of Libya to buy essential (most of the food and everything else) needed to keep Libyans alive recognizes the Tobruck officials. That internationally recognized government set up shop in the small port city of Tobruk (1,600 kilometers east of Tripoli) after encountering hostility from militias loyal to the pre-June government. Many other government offices moved as well and are finding space where they can. The rebel governments in Tripoli and the Tobruk are fighting over who controls more than $100 billion held by the Central Bank. A lot of that cash is overseas and since Tobruk has international and UN support the Tripoli rebels are having a hard time maintaining control of any oil income. If the Tripoli government tries to sell oil on the black market they will have most of the world going after them with bank account shutdowns and seizure of the tankers they use (either in port or on the high seas). In the end, it’s the oil money that will bring peace, or abject poverty for all. The government is running out of cash and credit. Another year or two of this and life gets very miserable for Libyans. The UN speaks of Libya has sliding into a state of anarchy. No one is willing to intervene militarily and the UN has constant problems with gangsters and Islamic terrorists attacking air efforts. This could end very badly.

 

The Tripoli government has support from Turkey, Sudan and Qatar while the Tobruk government has most of the world recognizing it, along with most of the Islamic world. This is especially true with neighboring Egypt and most of the Arab oil states. Egypt has proclaimed that it will not intervene militarily. While that is the official position Egypt is apparently providing substantial, and secret, support to the Hiftar forces. This comes in the form of air support, weapons and other military supplies and even some Egyptian special operations troops. A major concern of the Egyptians is the movement of weapons and Islamic terrorists into Egypt and there are a lot more Egyptian troops and police on the Libyan border in the past few months. What the Egyptians need is pro-Egypt forces controlling the Libyan side of the frontier. Thus the support for the Hiftar coalition, which arose in Eastern Libya as a coalition of Libyan Army units, tribal militias and anti-Islamic terrorist groups. Hiftar is now officially part of the Tobruk government armed forces.

 

Most Libyans are fed up with the continuing violence. The 2011 rebellion against Kadaffi left over 30,000 dead but the infighting since then has killed nearly as many. Most major factions agree on peace but Islamic terrorist groups in Tripoli and Benghazi, aided by tribal factions that want more power and money, continue to fight.

 

November 14, 2014: Hiftar forces in Benghazi handed over nine Turks they had arrested in Benghazi two weeks ago. The Hiftar forces determined that the Turks were innocent of any crimes and were just in the wrong place at the wrong time. The Tobruk government was in the process of turning the Turks over to the Turkish government via the UN.

 

November 13, 2014: In Tripoli two car bombs went off near Egyptian and United Arab Emirates embassies. There were apparently no casualties. The embassies were boarded up and closed earlier this year.

 

November 12, 2014: In Tobruk two car bombs went off near the Oil Institute, killing three and wounding more than twenty. Another large explosion occurred at an air base near the eastern city of Bayda (controlled by the Tobruk government). This has disrupted commercial flights that now operate from that air base.

 

November 9, 2014: In the east (Shahat) a bomb went off in the town near where the UN was hosting talks with officials from the Tobruk government. There were no injuries. In the west (Tripoli) a group of gunmen attacked a bank and stole $1.3 million.

 

November 6, 2014: In Tripoli the constitutional court declared invalid the June 25th vote that elected the parliament that currently operates in Tobruk. The Tobruk government rejected this and accused the judges of succumbing to pressure from Islamic terrorist militias that control Tripoli and often use intimidation to get their way.

 

November 5, 2014: Britain has begun flying home nearly 300 Libyan officer trainees before their 24 week training was completed. Five of the Libyans did not leave as they are being held on rape charges. Three of these Libyans are charged with raping women and two of raping a man. The Libyans had arrived in June and within a month locals were complaining of Libyans coming into nearby communities and behaving badly. This was not supposed to happen as the Libyans were selected to receive combat and leadership training so they could better train and command troops back in Libya. British authorities were surprised by the bad behavior and responded by ordering the Libyans restricted to the 80 hectare (200 acre) base where they lived and trained. In August this led to a mutiny among some of the Libyans after British officers in charge of the training put three of the trainees under guard after police picked them up for being off base without permission. Then twenty other trainees went and threatened the British soldier guarding the three Libyan trainees. The British guard let the three go free rather than risk violence. Senior officers were uncertain about how to handle this insubordination. The situation went downhill from there. The Libyans were not only undisciplined but also unreliable. They would agree to certain conditions (as in how they behaved towards civilians on and off the base, especially women) and then ignore those agreements. When confronted they would plead ignorance of British customs and refused to accept responsibility. The Libyans also constantly fought among themselves. Although depicting themselves as devout Moslems many of them would go to the village, get drunk and commit crimes. Some blamed the British for making alcohol too easy to obtain. The British tried to cope with all this by stationing hundreds of armed soldiers in nearby communities and on the base to prevent the Libyans from getting out of hand. This did not work either. At least twenty of the Libyans tried to apply for political asylum. This was denied after the rape incidents in late October and the decision was made to send all the Libyans home. The five in jail will face trial early next year. Not all the trainees misbehaved and some of them were hastily given a graduation ceremony even though the training was a few weeks short of completion. This group of Libyans, selected from many pro-government factions, gave Britons an up-close exposure to the kind of thinking and behavior that is tearing Libya apart.

 

November 3, 2014: In Benghazi an RPG fired from a high rise building (apparently by an Islamic terrorist) hit a ship in the government controlled port area and caused a fire on board.                                                     

 

November 1, 2014:  The pro-government Labraq airport east of Benghazi has been temporarily closed until security forces can shut down the groups who have been firing rockets into the airport area.

The Hiftar forces also say they have proof that Qatar was sending weapons and military equipment to Islamic terrorist groups in Libya. The proof comes in the form of an aircraft from Qatar that landed in an airport controlled by Hiftar forces and was seized and searched.        

 

October 31, 2014: Pro-government forces claim to control 80 percent of Benghazi but the remaining Islamic terrorists are fighting to the death and will require another few weeks of effort to clear out. Meanwhile many of the Islamic terrorists who quickly got out of the city when the offensive began over a month ago have set up operations outside the city and throughout eastern Libya. These groups will have to be taken down one at a time.

 

October 25, 2014: Libya has asked for foreign assistance in destroying its remaining stockpile of raw materials for making nerve gas. Although facilities for the destruction of this stuff have been built in Libya and Libyans trained to do it, the chaos in Libya since the Kaddafi government was overthrown in 2011 have prevented the work from being done. So the Libyans are asking for the 850 tons of chemicals to be shipped out and destroyed overseas as was recently done with a similar Syrian stockpile.

 

October 24, 2014: In the east (Benghazi) pro-government forces seized the largest Islamic terrorist base in the city.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 17:45
Statement by High Representative/Vice-President Federica Mogherini on latest attacks in Libya

 

Brussels , 10/11/2014 - Statement by HR/VP ref 141110_01

 

"The series of explosions that went off in the city of Sahatta, yesterday where UNSRSG Bernardino Leon was meeting key Libyan interlocutors are heinous acts and can only prevent Libya from reaching a peaceful settlement to the conflict.

These attacks undermine the dialogue process.  In the interest of the Libyan people, I call upon all parties to refrain from such destructive acts and to participate in the UN led dialogue process.

The European Union continues to believe that dialogue, in whatever shape or form, remains crucial and that the solution of the crisis requires a political settlement. We fully back the efforts of the Special Representative of the UN Secretary General, Bernardino Leon and I reaffirm EU's commitment to work alongside the UN".

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 17:45
Barkhane : les forces françaises ont détruit un convoi de véhicules armés d’AQMI au nord du Niger

 

10 Octobre 2014 Elysee

 

Les groupes armés terroristes qui tentent de déstabiliser les Etats du Sahel et le Mali en particulier ont conduit récemment des attaques meurtrières contre les unités de la mission des Nations Unies au nord du Mali. Au moment où, à Alger, les négociations pour un accord de paix au Mali et une réconciliation durable dans ce pays vont reprendre, ils menacent la paix et la sécurité de l’ensemble de la région.

 

C’est pourquoi le Président de la République a demandé aux forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, de poursuivre la traque des groupes armés terroristes responsables de ces attaques.

 

Dans ce cadre, et en coopération avec les autorités nigériennes, les forces armées françaises ont de nouveau intercepté et détruit la nuit dernière au nord du Niger un convoi de véhicules armés d’AQMI qui transportait des armes de la Libye vers le Mali. L’intervention a permis de saisir une importante quantité d’armes et de neutraliser les convoyeurs dont une partie a été capturée.

 

Le Président de la République réaffirme la détermination de la France à assumer toutes ses responsabilités dans la lutte contre les groupes armés terroristes qui menacent la paix et la sécurité, en Afrique comme au Moyen-Orient.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:45
source BBC Africa July 2014

source BBC Africa July 2014

 

8 Octobre 2014 Par : SADEK BELHOCINE - lemidi-dz.com

 

Un groupe criminel, composé de vingt personnes de nationalités étrangères (12 Soudanais et 8 Tchadiens), a été arrêté près de la frontière algéro-nigérienne.

 

Une opération "Tiguentourine bis" était-elle dans la feuille de route de ce groupe ? Il reste que ce groupe "multinational" avait des visées malveillantes. Sa composante et sa logistique sont révélatrices de son projet.

 

Les tentatives d’infiltrations des terroristes à partir du territoire libyen se multiplient. Des groupes armés ou ceux versés dans le trafic en tous genres sont neutralisés par les éléments de l’Armée nationale populaire au niveau des frontières avec ce pays. Les mailles du filet dressé par les services de sécurité le long des frontières avec la Tunisie et la Libye se sont avérés très serrées pour permettre le passage et l’infiltration aux groupes armés ou des narcotrafiquants en territoire algérien.

 

Les groupes armés ou ceux versés dans le trafic et le crime organisé ont jeté leur dévolu sur des points de la frontière situés plus au sud-est de l’Algérie c’est à dire les frontières avec le Niger où la situation sécuritaire était redevenue « calme » après le rapt des employés de Ereva, compagnie française exploitant les mines d’uranium dans ce pays. Une tentative d’infiltration opérée à partir des frontières nigériennes a échoué grâce à la vigilance des éléments de l’ANP stationnés dans cette région.

 

L’armée algérienne annonce, lundi 6 octobre, avoir arrêté « un groupe criminel composé de vingt personnes de nationalités étrangères (12 Soudanais et 8 Tchadiens) dans la zone de Tiririne » près des frontières algéro-nigériennes. Cette opération, qui s’inscrit « dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le crime organisé », a « permis de saisir deux véhicules tout-terrains et six motos », précise le communiqué du ministère de la Défense nationale. Quelques jours plus tôt, lundi 28 septembre, le ministère de la Défense avait annoncé l’arrestation de 35 personnes de nationalité algérienne et 7 autres de nationalité malienne à Bordj Badji Mokhtar, près de la frontière malienne.

 

Les groupes d’individus arrêtés ont été qualifiés par l’ANP de groupes « criminels » que l’on peut comprendre des groupes prêts à tout sachant la connexion qui existe entre groupes terroristes et narcotrafiquants quand ce n’est pas un même groupe qui s’autofinance en liant les deux activités criminelles. Est-ce une tentative d’infiltration d’éléments du Daech ? Il est trop tôt pour le dire ! La composante du groupe arrêté dans la zone de Tiririne et la logistique qu’ils ont utilisée pour tenter de passer les frontières du groupe arrêté dans la zone de Tiririne permet de le penser.

 

Comme il est permis de penser que le Niger « abrite » des bases arrières de groupes armés en veille et qui n’ont pas encore prêté allégeance à la nébuleuse Daech qui déploie ses tentacules à travers les pays subsahariens et en Lybie, pays devenu incontrôlable où les institutions sont en faillite et où règnent en maître les milices de divers horizons idéologiques. Il est aussi permis de penser que le groupe projetait de perpétrer des actions malveillantes en territoire algérien, une opération à forte résonance médiatique, type Tiguentourine pour « crédibiliser » l’implantation de ce mouvement en Algérie.

 

Ce qui se passe en Libye le confirme. Selon plusieurs médias libyens, des terroristes des groupes armés basés dans la ville libyenne de Derna, dont Ansar Charia (Tunisie) ont fait, avant-hier lundi, une démonstration de force à travers un défilé militaire couronné par l’allégeance à l’Etat Islamique (EI) ou Daech, rapportent plusieurs médias libyens.

 

Les partisans d’Ansar Charia, ainsi que ceux des autres groupes armés de la nébuleuse terroriste, se sont rassemblés, lundi, à la place Sahaba, à Derna, pour annoncer leur ralliement à Daech. Cette annonce a été faite au terme d’un défilé militaire et d’un cortège de véhicules portant le logo « Police de l’islam », l’objectif étant de montrer la force des milices islamistes armées et d’impressionner les habitants.

 

Selon ces mêmes médias, la ville côtière de Derna compte plusieurs camps d’entraînement des djihadistes, qui sont ensuite envoyés en Irak, Syrie et vers d’autres fronts du djihad. Le Tunisien Seifallah Ben Hassin, alias Abou Iyadh, chef de l’organisation terroriste Ansar Charia, ainsi que d’autres individus recherchés pour des attentats et des assassinats en Tunisie, se trouvent actuellement à Derna.

 

Il faut savoir que selon diverses sources, plus de 3.000 soldats supplémentaires auraient été dépêchés au niveau des frontières avec la Tunisie et la Libye, suite aux informations faisant état de projets d’attaques terroristes contre des cibles stratégiques du pays, notamment les champs pétroliers dans le Grand Sud algérien.

 

Est-ce pour desserrer la pression sur le « front » de la frontière algérotunisienne que ce groupe a tenté de s’infiltrer en territoire algérien ? Est-ce une tentative de diversion à la faveur d’une opération en territoire algérien pour attirer plus de soldats de l’ANP dans la zone frontalière algéro-nigérienne et donner ainsi un répit aux djihadistes dans les monts tunisiens qui longent la frontière algérienne, traqués par l’armée tunisienne ? Toutes les suppositions sont permises à la lumière de la décision du Daech de s’attaquer aux citoyens de tous les pays qui ont formé la coalition internationale mise en place pour combattre le Daech en Irak et en Syrie.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:45
Nord Niger: entre ops discrètes et recherche d'un site pour une base temporaire

 

03.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

La France est toujours en train de rechercher un site dans le nord du Niger pour y installer une base temporaire. Selon l'EMA, trois ou quatre sites sont à l'étude, au nord d'Agadez, dans une zone périlleuse, où malfrats et terroristes cohabitent avec bonheur. Un bonheur presque total, puisque les FS françaises y sèmeraient parfois la pagaille...

Pour en revenir à la base temporaire qui pourrait accueillir jusqu'à un sous-GTIA, on parle de Madama et de Dirkou (ville à laquelle j'ai consacré un post il y a quelques jours), deux villes à une heure de vol l'une de l'autre. Dirkou, difficile d'accès mais située dans une zone aurifère, a été la cible de djihadistes qui ont attaqué les orpailleurs locaux.

Que cherche-t-on? De l'eau certes, mais aussi des voies de communication, une piste d'atterrissage aussi potable que l'eau, une proximité avec les zones grises de Libye. Parce que l'idée, c'est bien d'aller des données des coups de pied dans la fourmilière djihadiste sahélienne et de perturber les trafics du côté de la passe de Salvador.

Le projet est officiellement franco-nigérien; mais les cousins d'outre-Atlantique sont aussi de la partie, même si, comme le répète l'EMA, c'est bien la France qui porte l'effort dans la BSS (bande sahélo-saharienne). Reste que le défi logistique est important: les FOB du Nord-Niger seront à 500km d'Agadez et les pistes qui y mènent sont à peine carrossables. Dirkou/Madama (au nord): c'est 350 km et au moins deux jours de route! Voir ici l'appel d'offres US pour du transport routier vers Dirkou.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:45
L'armée française monte un poste avancé aux portes de la Libye

 

3/10/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

En complétant son déploiement dans le nord du Niger avec l'aménagement de la base de Madama, Paris renforce son opération « Barkhane » au Sahel.


Après quelques hésitations, la France a décidé d'implanter une base avancée à Madama, dans le nord-est du Niger, à 200 kilomètres de la Libye, havre pour les groupes terroristes et les trafiquants. Ce déploiement vient compléter une ligne de «points d'appui» installés dans les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) sur laquelle est déployée l'opération «Barkhane» qui a succédé à «Serval» le 1er août dernier:  Tessalit au Mali, Atar en Mauritanie, et Faya au Tchad.

 

Qualifié de «temporaire», le nouveau poste avancé jouera un rôle important dans la lutte contre la menace djihadiste dans laquelle sont engagés les 3000 militaires français du dispositif «Barkhane», commandé depuis N'Djamena. La base est en effet située à proximité de l'«autoroute» du terrorisme et de la contrebande qui, via la passe de Salvador, sert à tous les trafics - hommes, drogues, et armes - entre la Libye et les pays de la bande sahélo-saharienne. «Nous sommes sur la frontière», confie-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense, sans préciser si les forces françaises sont amenées à fouler le sol de la Libye.

 

Depuis leur sanctuaire, dans le sud d'un pays livré au chaos, les groupes islamistes transitent le long de la frontière algérienne ou empruntent des chemins plus à l'est. En visite à Paris, cette semaine, le chef d'état-major de l'armée nigérienne, le général Seyni Garba, a fait part aux généraux français de l'extrême difficulté à contrôler un espace aussi vaste. Au mois de septembre, les forces de «Barkhane» ont mené des reconnaissances dans cette région afin de déterminer l'implantation du «poste avancé» français. Le choix s'est porté sur Madama - site d'un ancien fort colonial français -, qui est en cours d'aménagement. Les «points d'appui avancés» de la BSS sont généralement censés accueillir un effectif de quelques dizaines d'hommes qui peut s'étoffer si besoin. À partir de là, «nous aurons à rejoindre les grands points de transit susceptibles d'être empruntés par les terroristes», a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées (EMA).

 

Jean-Yves Le Drian, depuis quelque temps déjà, alerte sur la menace représentée par le Sud libyen en soulignant le risque de «connexions» entre le front djihadiste du Sahel et celui du Proche-Orient. L'allégeance à Daech du groupe qui a exécuté l'otage français Hervé Gourdel en Kabylie donne corps à cette menace. Mais pour de multiples raisons, agir reste un casse-tête. Chacun des pays voisins soutient des groupes différents et a des intérêts divergents en Libye. Une intervention militaire, exclue à ce stade par les puissances occidentales, risquerait de déstabiliser la région tout entière. Le ministre de la Défense était jeudi à Washington pour sensibiliser davantage les dirigeants américains aux enjeux du dossier libyen. C'est qu'au Sahel, à la différence de l'Irak, les Français sont en première ligne même si les États-Unis fournissent leur aide (drones, ravitailleurs, transport…). Par ailleurs, l'affaire Gourdel a souligné le caractère essentiel des contacts avec l'Algérie. «Nous sommes en phase d'accroissement de la coopération avec les Algériens, qui sont en guerre avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), relate une bonne source. Leur mot d'ordre est “on collabore”, même si c'est sans enthousiasme…»

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 11:45
Algérie:Cinq "criminels" abattus et quatre autres blessés près de la frontière avec le Niger (Défense)

 

3 octobre 2014 maghrebemergent.com (APS)

 

Les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) ont abattu jeudi, près des frontières algéro-nigériennes, cinq criminels et blessé quatre autres, tous de nationalités étrangères, a indiqué vendredi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

"Lors d'une embuscade dressée par les éléments des forces de l'ANP, relevant du secteur opérationnel d'In Guezzam /6ème région militaire, jeudi à 20H00, dans la zone de Tiririne près des frontières algéro-nigériennes, cinq criminels ont été abattus et quatre autres ont été blessés, dont un de nationalité libyenne", a précisé la même source.

"L'identification des criminels, mis hors d'état de nuire ainsi que les blessés, tous de nationalités étrangères, est en cours et une enquête a été ouverte", a encore précisé le ministère.

Au cours de cette opération, deux véhicules de type 4X4 utilisés par ces criminels, ont été détruits, a ajouté la même source.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:30
photo MinDef FR

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16-09-2014 Par Alexandre Buccianti correspondant au Caire -  RFI

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a effectué une visite de deux jours en Egypte au cours de laquelle il s’est longuement entretenu avec son homologue égyptien le général Sedki Sobhi. Mardi, Jean-Yves Le Drian a été reçu par le président Abdel Fattah al-Sissi. C’est la première visite d’un ministre français de la Défense en Egypte depuis la chute de l’ex-président Moubarak.

 

La visite de Jean-Yves Le Drian n’aura pas permis de lever les réserves égyptiennes sur la coalition internationale contre le mouvement de l’Etat islamique. Principale cause de défiance égyptienne, la position de la coalition sur la Syrie qui considère le régime Assad et l’Etat islamique comme des mouvements terroristes d’égale importance.

 

Le Drian a par contre trouvé des oreilles plus réceptives sur le chaos en Libye considéré par Paris et Le Caire comme une menace directe à leur sécurité. Le ministre français a souhaité que l’ONU parvienne à élaborer une feuille de route pour restaurer l’ordre en Libye.

 

Le Caire comme Paris reconnaissent le gouvernement réfugié à Tobrouk comme seul pouvoir légal. Pour ce qui est des relations bilatérales, Le Drian a souligné la confiance et la coopération qui règnent entre les deux parties sur les questions d’armement. L’Egypte a récemment commandé quatre corvettes à la France pour une valeur de 900 millions d’euros. Le Caire a aussi acheté des blindés légers Renault pour la police et l’armée.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:58
photo MinDef FR

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16/09/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

En voyage aux Émirats arabes unis et en Égypte, le ministre de la Défense n'a qu'un seul pays en tête : la Libye, où les djihadistes prolifèrent.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a assisté lundi matin aux "premiers" (à tout le moins, telle est la version officielle) décollages de Rafale pour des vols de reconnaissance au-dessus de l'Irak, afin de les médiatiser avant l'ouverture de la conférence de Paris au ministère des Affaires étrangères. Ces décollages de la base d'al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, n'ont pas de signification opérationnelle particulière mais leur annonce peu après 7 heures a permis une opération de communication politique et diplomatique supplémentaire.

L'état-major des armées a pour sa part détaillé l'opération en fin de journée. La France dispose à al-Dhafra de six Rafale, d'un avion ravitailleur Boeing C-135 et d'un avion de reconnaissance Atlantique de la marine nationale. Le dispositif demeure donc des plus modestes. C'est d'ailleurs celui qui est présent en permanence aux Émirats en vertu des accords avec ce pays. Aucun renfort n'a été mis en place à ce jour.

 

Spirale de la défaite

La visite de Le Drian aux Émirats arabes unis, puis au Caire lundi soir, n'est pas seulement consacrée au problème de l'État islamique et du terrorisme sur le territoire syro-irakien. En réalité, le ministre de la Défense est actuellement très préoccupé par un autre problème : celui de la Libye. Il l'avait évoqué la semaine dernière dans un discours remarqué. On insiste dans son entourage sur la nécessité de bloquer le développement d'un sanctuaire djihadiste au sud de la Libye, déjà installé mais encore embryonnaire : "du Waziristan (ouest du Pakistan) au golfe de Guinée, les djihadistes forment une série de taches sur la carte. Ils échangent et se parlent. Des spécialistes en explosifs naviguent d'une zone à l'autre. Nous n'en sommes pas là encore, mais notre rôle est de les réduire, de les isoler les uns des autres, de nous renforcer sur leurs points faibles et de les faire entrer dans la spirale de la défaite. C'est bien pour cela que nous nous intéressons à la Libye !" À ce jour, ce pays qui a sombré dans l'anarchie est utilisé par les djihadistes comme base arrière, pour se consolider après les opérations au Niger, au Mali ou encore en Algérie.

 

Demande d'assistance

À deux reprises entre le 18 et le 25 août derniers, un événement considérable s'est produit : sans en avoir informé leurs alliés occidentaux, et notamment pas les Américains, les armées de l'air des Émirats et de l'Égypte ont conjointement lancé des raids secrets contre la Libye.

Les services de renseignements américains et français, pour ne citer qu'eux, n'ont pas manqué une miette de ces épisodes. Ils ont notamment assisté avec un certain étonnement au décollage des appareils des Émirats, à leurs ravitaillements en vol et au succès de leurs missions. À Paris, on se dit convaincu que ces deux pays seraient disposés à prêter main forte à la France pour sécuriser le sud de la Libye, qui inquiète tous ses voisins. Voyageur inlassable dans cette partie du monde, le ministre de la Défense a insisté auprès du chef de l'État François Hollande sur l'attention qu'il faut porter aux alertes lancées par les autorités frontalières de la Libye et singulièrement celles du Tchad, de la Tunisie et de l'Algérie. Il devait s'entretenir précisément de cette situation lundi soir avec le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'État égyptien.

Charles de Gaulle expliquait dans Mémoires de guerre à propos de son départ pour l'armée du Levant en 1929 : "Vers l'Orient compliqué, je volais avec des idées simples." Il ajoutait : "Je savais qu'au milieu de facteurs enchevêtrés une partie essentielle s'y jouait. Il fallait donc en être." Depuis 85 ans, les choses ont-elles changé ? De ce point de vue, pas vraiment !

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:45
Battle for Benghazi could break up Libya

 

10 September 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Fighting in Benghazi could break up Libya.Pro-government Libyan forces, already reeling from the fall of the capital, are fighting to prevent Islamist militants from seizing the eastern city of Benghazi and splitting the North African country into three warring parts.

 

Three weeks after losing Tripoli to a different militia, the army now faces an offensive in Libya's second-largest city from the Islamists of Ansar al-Sharia, which has overrun special forces bases and is attacking Benghazi airport.

 

Losing the port city would not only leave the government looking impotent and irrelevant. It would also increase the risk of the country crumbling into de facto autonomous regions: the militants demand Islamist rule, while other armed groups want greater powers for the eastern region they call by its ancient name of Cyrenaica.

 

Rebel factions that united in 2011 in an uprising to smash the 42-year-rule of autocrat Muammar Gaddafi have turned their guns on one another, plunging Libya into chaos as they fight for power, oil, and cash from the $47 billion state budget.

 

Instead of the stable democracy Western powers had hoped to help create by backing the rebel uprising, Libya might be heading towards civil war, inviting comparisons with strife-torn countries such as Somalia, Yemen or South Sudan.

 

The fall of Benghazi would allow the Islamists to attack pro-government bases to the east, potentially threatening Bayda -- the seat of the constitutional assembly -- and Tobruk, where the government and elected parliament are holed up after losing Tripoli to a militia from Misrata called Operation Dawn.

 

Radical Islamists already control the coastal town of Derna, located halfway between Benghazi and Tobruk.

 

The central government is now only running a rump state of less than a third of the country, said Mattia Toaldo, policy fellow at the European Council on Foreign Relations. "Between Dawn and Ansar al-Sharia, they control a large portion that extends from Benghazi to the border with Tunisia," he said.

 

DIVIDED COUNTRY

 

The conflict risks drawing in regional powers such as Egypt and the United Arab Emirates worried about Libya turning into a safe haven for radical Islamists. The two countries bombed Misrata positions in Tripoli last month, U.S. officials have said, though it did not stop the fall of the capital.

 

Libya's competing parts already treat each other like different entities - the new rulers in Tripoli have set up a rival parliament and government, while seizing at least four ministries and state television.

 

There are almost no flights any more connecting western airports under Misrata control and eastern ones held by the government.

 

For their survival, the uprooted parliament and the army forces in Benghazi have allied themselves with retired general Khalifa Haftar, whom the government had previously accused of trying to stage a coup.

 

With the army and police existing mainly on paper, parliament needs Haftar, who commands air bases in the east, to confront Ansar al-Sharia and the Misrata-led armed factions. But his firepower has not stopped an Islamist advance in Benghazi.

 

Analysts say even more worrying for the government are signs of tentative ties between its two main enemies, as Ansar al-Sharia has offered to cooperate with Operation Dawn. The Misrata-led force has not responded to the offer, but some of its supporters are backing the Islamists on social media.

 

Members of Ansar al-Sharia, blamed by Washington for an assault on the U.S. consulate in Benghazi during which the U.S. ambassador was killed in September 2012, have appeared in Tripoli since the Misrata victory, pictures on Facebook show.

 

MEDIATION BID

 

Both the Misrata forces and some Islamist fighters in Benghazi frame themselves as revolutionary forces fighting what they call elements of the Gaddafi regime.

 

They point out that Haftar was a top Gaddafi general before falling out with the former strongman. And some fighters from a militia allied to him from the western region of Zintan used to be part of Gaddafi's security forces.

 

"We need to get rid of the Gaddafi forces still in control," said a commentator justifying the Tripoli assault, on a television station controlled by Misrata.

 

For their part, Haftar and the Zintanis see their battle as an attempt to prevent Libya falling into the hands of Islamists.

 

The United Nations is trying to bring the new Tripoli rulers and elected lawmakers to the negotiating table.

 

But Dirk Vandewalle, author of "A Modern History of Libya", said any coalition between the Misrata and Islamist forces would probably be tactical, aimed at getting rid of the government, as they did when united during the Gaddafi uprising.

 

"Virtually all cooperation we are now witnessing between certain groups of militias is essentially tactical and temporary," he said.

 

That would increase the likelihood of Libya breaking up into fiefdoms run by competing factions -- a Misrata-led one in the west, an Islamist-dominated east and a powerless rump government in the far-east.

 

Encouraged by the Tripoli takeover, other armed groups might emerge or split from the main armed groups, which would make it difficult to identify national leaders for any foreign-led mediation.

 

"I am not optimistic about any mediation efforts," said a Western ambassador to Libya.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 20:45
Jean-Yves Le Drian au Figaro : «Nous devons agir en Libye»

 

08/09/2014 Par Le Figaro.fr

 

Dans une interview exclusive accordée au Figaro, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'inquiète de «la dégradation de la situation sécuritaire en Libye» et dessine les contours d'une intervention de la France dans cette région.

 

Découvrez des extraits de cet entretien sur Le Figaro.fr et l'intégralité de l'interview dès 22h pour les abonnés ou demain dans l'édition du Figaro du mardi 9 septembre.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:45
Libye : appel à l'intervention étrangère

 

13 août, 2014 – BBC Afrique

 

Le parlement de la Libye a voté en faveur d'une intervention étrangère pour protéger les civils pris au piège dans les combats meurtriers entre milices rivales.

Les députés se sont réunis à Tobrouk dans l'est du pays à cause de la violence à Tripoli et à Benghazi, et 111 députés sur 124 ont voté pour l'appel.

Ni l'ONU, ni aucune autre puissance étrangère n'a pour le moment de plans d'intervention

 

Suite de l’article

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:45
Final Inspections

 

8/12/2014 Strategy Page

 

Crew members conduct final inspections on a U.S. Marine Corps MV-22B Osprey tiltrotor aircraft assigned to Special Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response July 26, 2014, before it takes off from Naval Air Station Sigonella, Italy, to provide support to a military-assisted departure from the U.S. Embassy in Tripoli, Libya. The U.S. Department of Defense, at the request of the U.S. Department of State, authorized U.S. Service members to support in the evacuation of U.S. Embassy personnel from Libya. (DoD photo by 1st Lt. Maida Kalic, U.S. Marine Corps)

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:45
Khrizantema-S photo RIA Novosti. Vitaly Belousov

Khrizantema-S photo RIA Novosti. Vitaly Belousov

 

JOUKOVSKI (région de Moscou), 13 août - RIA Novosti

 

La réalisation du contrat prévoyant la livraison à la Libye de missiles antichar russes Khrizantema-S touche à sa phase finale, a annoncé mercredi à RIA Novosti Gueorgui Kouzyk, responsable du bureau d'études KBM.

 

"Il y a avait des problèmes politiques sérieux (…) en Libye. Le calendrier d'exécution a été officiellement modifié. Mais à l'heure actuelle, le contrat est en phase finale de l'exécution",  a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Le contrat en question a été signé avant la guerre civile libyenne qui a débuté au printemps 2011. Après la chute de Mouammar Kadhafi, le pays a plongé dans le chaos, devenant le théâtre d'affrontements entre bandes armées.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 12:45
L’Algérie n’interviendra pas en Libye

 

8 août 2014 45eNord.ca (AFP)

 

L’Algérie exclut d’intervenir militairement en Libye voisine pour aider à rétablir l’ordre alors que les combats entre milices rivales y font rage dans un climat de profondes divergences politiques, a assuré jeudi le Premier ministre Abdelmalek Sellal.

 

Il faut parvenir à créer un consensus pour mettre en place un gouvernement et des institutions capables de diriger le pays mais aller avec nos forces pour rétablir la situation n’est pas une solution et ne peut constituer une solution, a déclaré M. Sellal à l’agence APS.

 

La question d’une intervention de l’armée algérienne en Libye ou en Tunisie, également en proie à des violences, est souvent évoquée par des journaux locaux, mais M. Sellal a souligné que la Constitution interdit à nos troupes de traverser les frontières.

 

Notre vision est claire sur cette affaire nous n’acceptons pas d’interventions étrangères à nos frontières, nous privilégions un règlement régional, a insisté M. Sellal, observant cependant que la situation reste très difficile en Libye qui ne dispose ni d’une armée ni d’une police pour rétablir l’ordre.

 

Alger, qui partage une longue frontière avec la Libye, avait soutenu jusqu’au bout Mouammar Kadhafi face à la rébellion qui a fini par le destituer, mettant en garde contre les risques que la chute du régime allait impliquer.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 14:45
Situation en Lybie - (Sénat)

 

source Sénat
 

Question écrite n° 10383 de M. Roland Povinelli (Bouches-du-Rhône - SOC) publiée dans le JO Sénat du 13/02/2014 - page 368

 

M. Roland Povinelli attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la situation en Lybie. À quelques jours de sa passation de pouvoirs, le chef d'état-major des armées (CEMA), M. Édouard Guillaud, a fait part de sa crainte quant à la situation dans le sud de la Libye, et ce, trois ans après le lancement des opérations sous l'égide de l'ONU (dont l'opération Harmattan menée par la France) pour protéger les civils libyens des attaques du régime de Kadhafi. Beaucoup craignent qu'une nouvelle opération occidentale (à l'instar d'Harmattan en 2011) ne donne lieu à l'émergence d'un front uni des différents acteurs contre les troupes internationales. Face à cette question, il lui demande de préciser la position du Gouvernement.

 

Réponse du Ministère de la défense publiée dans le JO Sénat du 07/08/2014 - page 1881

 

La situation de la Libye, ainsi que celle de tous les États de la zone sahélienne, sur lesquels pèse la menace d'agissements de groupes terroristes ou de mouvements criminels et du développement de multiples trafics, est suivie avec la plus grande attention par notre pays. Dans cet environnement instable, la France s'emploie pour sa part à renforcer, dans un cadre bilatéral et multinational, les capacités de ces États à exercer leur souveraineté et donc à contrôler leurs frontières. Des actions concrètes prenant la forme d'exercices d'entraînement, de programmes de formation et d'accompagnement des forces de défense et de sécurité de pays tels le Tchad et le Mali, avec lesquels la France dispose d'accords de coopération, sont ainsi conduites par nos militaires. Dans le même temps, la France s'efforce de démanteler les réseaux terroristes qui constituent un danger direct pour ses intérêts dans cette partie du monde. Pour autant, à ce jour, aucune nouvelle opération militaire d'envergure n'est envisagée sur le territoire libyen.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 12:35
OEF : la frégate Courbet rejoint l'opération Enduring Freedom

 

08/08/2014 Sources : EMA

 

Le 3 août 2014, la frégate de type La Fayette (FLF) Courbet a rejoint la Task Force150, volet maritime de l’opération de contre-terrorisme Enduring Freedom (OEF).

 

Alors qu’elle naviguait vers le canal de Suez, la frégate Courbet a été déroutée dans la nuit du 29 au 30 juillet pour être engagée dans l’évacuation de ressortissants européens souhaitant quitter la Libye.

 

Tripoli connaissant de violents affrontements entre troupes rivales, les autorités européennes ont demandé à leurs expatriés de quitter le territoire. Du fait du blocage des voies aériennes et routières en direction de la Tunisie voisine, les armées, sur demande du ministère des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), ont décidé de dépêcher deux frégates pour évacuer les ressortissants de la capitale libyenne.

 

Via les embarcations du Courbet, et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm, ainsi que celles du détachement commando marine, une cinquantaine de citoyens européens ont pu quitter le sol libyen. Une fois au large, tous les ressortissants ont pris place à bord du Montcalm pour faire route vers Toulon, où ils ont été pris en charge par les équipes du MINAEDI.

 

La frégate a ensuite repris la mer vers sa zone de patrouille et a franchi, dans la nuit du 2 au 3 août, le canal de Suez.

 

En entrant en mer Rouge, le bâtiment a intégré le dispositif de présence multinational mis en place suite aux résolutions 1368 et 1373 du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), adoptées au lendemain des évènements meurtriers du 11 septembre 2001.

 

Le Courbet aura ainsi pour tâche de poursuivre l’effort de sécurisation de cette zone d’intérêt stratégique majeur.

 

La TF 150 opère sur une vaste zone allant de la mer Rouge au golfe d’Oman en passant par le Golfe d’Aden et la mer d’Arabie. La France y déploie régulièrement ses bâtiments aux côtés de la coalition, assurant ainsi une présence engagée dans la lutte contre la piraterie et les trafics liés au terrorisme.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 07:45
Libye : évacuation de ressortissants dans la nuit du 29 au 30 juillet 2014 (màj)

 

30/07/2014 Sources : EMA

 

Le 27 juillet 2014, compte-tenu de la situation en Libye, le gouvernement français a demandé à l’ensemble de ses ressortissants de quitter ce pays.

 

Dans le même temps, il a demandé au chef d’état-major des armées, le général d’armée Pierre de Villiers, de planifier et de conduire une opération visant à permettre aux ressortissants français encore présents sur zone, ainsi qu’à d’autres ressortissants, de pouvoir quitter le pays en sécurité.

 

Dans ce cadre, le centre de planification et de conduite des opérations (EMA/CPCO) a ordonné le déploiement de la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm et de la frégate de type La Fayette (FLF) Courbet au large des côtes libyennes, à hauteur de Tripoli. Placée sous le contrôle opérationnel du commandant en chef Méditerranée (CECMED), le vice-amiral d’escadre Yves Joly, une opération a été conduite dans la nuit du 29 au 30 juillet. Elle a permis l’évacuation en sécurité de 47 personnes, dont une majorité de Français.

 

Cette opération a été conduite en liaison avec nos alliés américains.

 

Le ministère des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), responsable de la sécurité des Français à l’étranger, a assuré la supervision de cette mission d’aide au départ de ressortissants français, depuis le territoire libyen, jusqu’à leur prise en charge sur le territoire national.

 

L’opération s’est déroulée en trois temps.

 

Le premier temps a consisté à prépositionner un dispositif maritime au large du port de Tripoli. La FASM Montcalm a ainsi appareillé de Toulon le lundi 28 juillet au soir, emportant à son bord une équipe de la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères (MINAEDI), chargée de la coordination des opérations en lien avec l’ambassade de France en Libye. La frégate a été rejointe en mer par la FLF Courbet. Les deux frégates françaises se sont placées à proximité du port de Tripoli dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30.

 

Le deuxième temps des opérations a été marqué par les opérations d’extraction des ressortissants depuis le sol libyen. Après avoir mis à terre des éléments de sécurisation, les deux frégates ont engagé leurs embarcations rapides afin de permettre l’embarquement en six rotations de l’ensemble des bénéficiaires de l’évacuation. Ces derniers ont été accueillis par les équipages des deux frégates, avant d’être regroupés sur la FASM Montcalm. A bord, des équipes ont été spécialement dédiées pour faciliter leur quotidien au cours de leur transit vers la France.

 

La FASM Montcalm a ensuite mis le cap sur Toulon où les ressortissants seront pris en charge dans les jours à venir par les équipes du MINAEDI. Il s’agit du troisième temps de cette opération, qui est actuellement toujours en cours.

 

Cette mission reposait sur le schéma type d’une opération d’évacuation de ressortissants. Il s’agit d’opérations de sécurité visant à protéger les ressortissants résidant à l’étranger, en assurant leur évacuation depuis une zone présentant une menace pouvant mettre en danger leur sécurité. Ces opérations font l’objet d’entraînements réguliers des forces armées. La décision d’évacuer les ressortissants est du ressort du ministère des affaires étrangères et du développement international (MINAEDI), responsable de la sécurité des Français à l’étranger.

Libye : évacuation de ressortissants dans la nuit du 29 au 30 juillet 2014 (màj)Libye : évacuation de ressortissants dans la nuit du 29 au 30 juillet 2014 (màj)
Libye : évacuation de ressortissants dans la nuit du 29 au 30 juillet 2014 (màj)
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 06:45
En Libye et en Tunisie, l’Algérie s’en va en guerre?

 

01.08.2014 secretdifa3.com

 

Déjà impliquée, parfois directement, dans le conflit libyen et dans la lutte anti-terroriste en Tunisien, l’Algérie semble “enfin” vouloir assumer un semblant de rôle de puissance régionale, en envoyant des troupes et en se préparant activement au nouveau concept de guerre anti-insurrectionnelle qui a été inauguré en Syrie et en Irak sans succès décisif pour le moment.

 

Les guérillas dites Asiatiques ne sont plus et pourtant la stratégie qu’adoptent les djihadistes en Libye et au Levant semble encore inspirée de faits d’armes orientaux, un mélange d’offensive du Têt et de la stratégie d’encerclement des villes par les Maoïstes en profitant d’un énorme réservoir d’armes, préalablement trouvé sur place ou pris à l’ennemi. Alliant à la fois la rapidité et puissance de feu, la stratégie Daachiste et celle d’Ansar Al Sharia, accorde aussi une large place à l’effet psychologique de l’expansion territoriale.

 

Les deux articles (dont un est le fait d’un auteur de Secretdifa3) permettent d’avoir une idée sur ce qui se passera probablement très prochainement aux frontières Est de l’Algérie. Comme quoi les bruits de bottes ne sont peut-être pas une vue de l’esprit.

 

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