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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 12:45
Mali : mission de reconnaissance à l’est de Gao

 

26/06/2014 Sources : EMA

 

Le 11 juin 2014, un détachement du groupement tactique (GT) Dio, de la force Serval, a effectué une mission de reconnaissance dans la région de Djebok, ville située au sud-est de Gao.

 

Composé d’une section d’infanterie, d’un peloton sur blindé ERC90-Sagaie et d’une équipe FAC (forward air controller), le détachement est allé au contact de la population pour manifester la présence de la force Serval et affirmer la volonté française de lutter contre les groupes armés terroristes. Le chef d’élément a pu rencontrer les autorités locales et recueillir leur perception de la situation sécuritaire à Djebok et dans ses alentours.

 

Environ 1 600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA. 

Mali : mission de reconnaissance à l’est de Gao
Mali : mission de reconnaissance à l’est de Gao
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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 11:45
Visite du ministre espagnol de la Défense

 

23 juin 2014 par eutmmali.eu

 

Le ministre espagnol de la Défense, Pedro Morenés Eulate, est arrivé lundi, 16 juin 2014, au Mali, dans le cadre d’une tournée qui l’a amené dans plusieurs pays africains, où sont déployées  les troupes espagnoles.

 

Le ministre de la Défense, accompagné par le chef de la Défense (JEMAD), l’amiral Fernando Garcia Sanchez, et d’une délégation composée d’autorités militaires, est arrivé  vers 11.00 heure locale à l’aéroport international Bamako-Sénou. Il a été accueilli par l’ambassadeur d’Espagne au Mali, Jose Maria Matres Manso, et par le chef de la mission EUTM Mali, le général Marc Rudkiewicz, accompagné de son adjoint, le colonel espagnol José Luis Molina Pineda de las Infantas. Par la suite, le ministre a rencontré le Président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Kéita.

 

Les membres de la délégation espagnole se sont aussi rendus au camp d’entrainement de la mission EUTM à Koulikoro, où ils ont déjeuné avec les militaires  espagnols déployés sur place. A son retour à Bamako, le ministre a été reçu par son homologue malien, le colonel-major (R) Bah N’Daw.

 

L’Espagne est fortement impliquée dans l’EUTM, avec près de 120 de militaires travaillant au quartier général de la mission et au camp d’entrainement à Koulikoro, où ils remplissent des fonctions de formateurs dans différents domaines comme l’appui feu et les opérations commando. Ils participent également au niveau de la protection de la force.

 

Avec le contingent espagnol de Koulikoro

Avec le contingent espagnol de Koulikoro

 

Visit of the Spanish Minister of Defense

 

The Spanish Minister of Defense, Pedro Morenés Eulate, arrived on Monday 16 June 2014 in Mali as part of a tour that took him to several African countries where Spanish troops are deployed.

 

The Minister of Defense, accompanied by the Chief of Defense (JEMAD), Admiral Fernando Garcia Sanchez and a delegation of military authorities, landed at 11.00 local time at Bamako-Sénou International Airport. The minister was received by the Ambassador of Spain in Mali, José Maria Manso Matres, and the Mission Commander  of EUTM Mali, General Marc Rudkiewicz who was accompanied by his deputy, the Spanish Colonel José Luis Molina Pineda de las Infantas. Subsequently, the Minister met the President of the Republic of Mali, Ibrahim Boubacar Keita.

 

Members of the Spanish delegation also visited the EUTM  training camp in Koulikoro, where they had lunch with the Spanish soldiers deployed there. On his return to Bamako, the Minister was received by his Malian counterpart, Colonel-Major (ret)  Bah N’Daw.

 

Spain is strongly involved in the EUTM with nearly 120 military personnel working at both the headquarters of the mission in Bamako as well as at its training camp in Koulikoro, where they fulfill instructor functions in various fields such as fire support and commando operations. They also participate in the force protection.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:45
Cérémonie de fin de formation au franchissement (EUTM Mali)

 

18 juin 2014 par eutmmali.eu

 

La cérémonie de fin de formation au franchissement pour la section de militaires maliens du 26e Bataillon de Travaux de Génie a eu lieu le 13 juin 2014 à Bapho.

 

Après avoir commencé il y a 13 semaines, le 3 mars, les entraineurs européens ainsi que les soldats maliens considèrent la formation comme une réussite significative pour les forces armées maliennes. Les militaires maliens de la section du génie ont démontré leur savoir-faire et leurs capacités pendant un exercice final de deux jours, le 10 et 11 juin, avec des «  résultats très satisfaisants », selon le chef de corps de  26e BTG, le lieutenant-colonel Dembele.

 

Pendant la cérémonie, qui a été présidée par le chef d’état-major général des armées, le général Mahamane Touré, accompagné par le colonel-major Nana Traoré, directeur du Génie, et le général-commandant de l’EUTM Mali, les stagiaires maliens ont reçu un diplôme qui sanctionne les connaissances acquises dans le domaine du franchissement. A partir de ce jour-là, les forces armées maliennes ont fait un premier et très important pas, en se dotant d’une capacité de faciliter l’engagement des troupes par le franchissement de coupures  humides, avec la mise en œuvre d’un pont flottant.

 

Closing ceremony of the Combat River Crossing Training

 

On the 13th of June 2014 the closing ceremony of the Combat River Crossing Training (CRCT) for a Malian platoon from the 26th Engineers Battalion, took place in Bapho.

 

Started 13 weeks ago, on March 3rd, the training was considered by both European instructors and Malian trainees as a significant achievement for the Malian Armed Forces. Malian engineers proved their skills and capabilities during a two days final exercise, on 10 and 11 June, with “very good results” according to the battalion commander, Lieutenant-Colonel Dembele.

 

During the ceremony chaired by general Mahamane Touré, the Malian Chief of General Staff, together with colonel-major Nana Traoré , Engineers Director, and the EUTM Mali Mission Commander, the Malian trainees were awarded with a diploma, which certifies the technical abilities acquired in the domain of combat river crossing. The MaAF have made a first and very important step to furnish themselves with a river crossing capability through the deployment of a pontoon bridge.

Cérémonie de fin de formation au franchissement (EUTM Mali)Cérémonie de fin de formation au franchissement (EUTM Mali)
Cérémonie de fin de formation au franchissement (EUTM Mali)
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 12:45
Serval : convoi logistique entre Gao et Tessalit

 

Du 7 au 12 juin 2014, un convoi de la force Serval, composé d’une quarantaine de véhicules blindés et de transport, a parcouru près de 600 kms depuis Gao jusqu’à Tessalit, dans le nord du Mali, en passant par Kidal, afin de ravitailler les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) en carburant et en vivres.
Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

 

Reportage photos
 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
Mali : Quatre militaires français décorés

 

20 juin 2014 maliactu.net

 

La salle de conférence du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants a servi de cadre, hier jeudi 19 juin 2014, à la cérémonie de remise de décorations à 4 militaires de la Coopération française en fin de mission dans notre pays. L’ouverture de la cérémonie était présidée par le secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de brigade Yacouba Sidibé. On notait aussi la présence de l’Ambassadeur de France au Mali, de l’Inspecteur Général des armées et services, du Chef d’état-major général des armées et plusieurs autres officiers des armées du Mali et de la France.

 

Rappelons que le Mali a vécu une période assez douloureuse marquée par une double crise politico-sécuritaire et la remise en cause de son unité nationale et de sa cohésion sociale. Dans ces moments qui ont été extrêmement éprouvants pour notre pays, la France n’a ménagé aucun effort pour voler au secours du Mali. Aussi, le peuple malien tout entier a tenu à signifier à la France et à son armée toute sa gratitude et sa vive reconnaissance. C’est justement dans le cadre de cette reconnaissance pour service rendu que l’État du Mali, à travers son Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, procède aujourd’hui à la décoration de quatre militaires français en fin de mission au Mali.

 

Les récipiendaires sont : le Lieutenant-colonel Jacquot Alain Coopérant, Ema ; le Lieutenant-colonel Leroy Franck, Coopérant Dem ; l’Adjudant-chef Saulnier Michel, Coopérant Dem et l’Adjudant Quemener Jerôme, Coopérant Ema.

 

Le Général de brigade Yacouba Sidibé, secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, a indiqué dans son discours d’ouverture que « cette cérémonie de décoration est un témoignage de la reconnaissance des services rendus au Mali, non seulement par les récipiendaires, mais aussi et surtout par leur pays la France. Elle m’offre l’heureuse occasion de leur transmettre la Sympathie et la reconnaissance du Gouvernement et de l’ensemble des Forces de défense et de sécurité du Mali ».

 

Par ailleurs, le Général Sidibé a déclaré que « c’est par vos conseils en tous genres, que nos écoles en particulier et notre outil de défense nationale en général, ont bénéficié du savoir-faire qui a permis de renforcer les capacités des Forces Armées Maliennes (Fama) en matière sécuritaire et de défense ».

 

Quant à Monsieur Gilles Huberson, Ambassadeur de la France au Mali, il dira que « ces officiers et sous-officiers ont reçu les honneurs et ils partiront avec des souvenirs des moments passés à Bamako et ils seront dans l’avenir les Ambassadeurs du Mali en France ». Ensuite il a parlé de la fraternité d’armes qui existe entre les deux pays et aussi de la coopération bilatérale qui unit nos deux pays et dans lequel domaine beaucoup a été fait.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:45
Mali: mise en place d’un Mirage 2000 D

 

23/06/2014 Sources : EMA

 

Le 22 juin 2014, un avion Mirage 2000D a rejoint le détachement air en mission dans la bande « Sahélo – Saharienne » (BSS), en remplacement de celui qui s’était abîmé le 9 juin dernier sur le territoire nigérien.

 

Le 9 juin dernier, un avion du même type s’était abimé en rentrant de mission. L’équipage, contraint à l’éjection avait pu être récupéré sain et sauf. Une mission de récupération des débris a permis de procéder au relevage de l’épave.

 

La mise en place de ce nouvel avion ainsi que d’un équipage de l’escadron 1-3 Navarre de Nancy redonne au détachement chasse, composé de trois Mirage 2000 et de trois Rafale équipages, sa pleine capacité opérationnelle.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:45
Mali: l’ONU veut déployer des drones

 

19 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des drones de surveillance devraient être utilisés par les Nations Unies dans le nord du Mali.

 

Le Conseil de Sécurité n'a pas encore voté et confirmé la décision, mais Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré que ces drones contribueraient grandement à la protection des civils et des soldats.

 

Environ 8000 Casques Bleus ont été déployés pour aider à stabiliser la région, après que les troupes françaises et africaines aient évincé les militants islamistes des principales villes en 2013. Les rebelles séparatistes Touaregs et les militants d’Al-Qaïda restent actifs dans le nord.

 

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré que le gouvernement souhaitait la mise en service des drones "dès que possible".

 

Après avoir combattu dans la région de Kidal, en mai, trois groupes rebelles Touaregs ont accepté un cessez-le feu avec le gouvernement du Mali. M. Ladsous a souligné l'importance des pourparlers de paix pour la stabilité et le besoin urgent de sécuriser la région de Kidal.

 

"Un processus politique réussi est essentiel", a-t-il affirmé. Malgré des "débuts prometteurs" il y a un an, "le gouvernement et les groupes armés ont fait peu de progrès vers un véritable dialogue de fond. "

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du 19 juin 2014

 

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

La semaine a été marquée environ 60 sorties aérienne, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, 10 missions de ravitaillement et de renseignement, et 30 missions de transport. Le dispositif français reste inchangé avec deux points d’appui principaux à Gao et Bamako, et quatre plots avancés à Tessalit, Kidal, Tombouctou et Ansongo.

 

Du 11 au 13 juin, le GTD DIO a mené une opération de surveillance et de contrôle du grand Gao et de la région d’Almoustarat - Djebok. Cette opération a permis d’affirmer la présence de la force Serval dans la région sud de Gao. Divers contacts ont été pris avec la population et les forces en présence.

 

Du 6 au 14 juin, le convoi du nouveau bataillon logistique Salamandre (BATLOG Salamandre) a effectué sa première boucle avant de ravitailler des emprises des DLAO dans le Nord. Ce premier convoi a permis aux soldats du BATLOG de se confronter aux dures réalités des pistes sablonneuses et rocailleuses du Mali. Malgré les difficultés mécaniques imputées au terrain et grâce aux efforts déployés par les diverses équipes du BATLOG, le convoi a pu mener à bien sa mission et apporter le matériel nécessaire à l’ensemble des détachements de la force sur les emprises de Gao, Kidal et Tessalit.

 

Le 18 juin 2014, deux hélicoptères Caracal et un hélicoptère Puma de l’armée de l’air ont été acheminés sur la base aérienne de N’Djamena par gros porteur Antonov 124. Ces hélicoptères appartiennent à l’escadron 1/67 (EH 167) « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux. Dans le cadre des relèves, ils sont déployés pour un mandat de 4 mois au sein de la Force Epervier. Un deuxième hélicoptère Puma, complètera prochainement ce dispositif. Intégrés au groupement Air de la force Epervier, les équipages et les machines du « Pyrénées », ils reprendront les missions d’évacuation sanitaire (EVASAN), de sauvetage aéroterrestre (SATER) et de soutien et d’appui aux forces déployées sur le théâtre. Ils participeront également aux deux missions permanentes du dispositif Epervier: la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, le soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

Serval : point de situation du 19 juin 2014
Serval : point de situation du 19 juin 2014Serval : point de situation du 19 juin 2014
Serval : point de situation du 19 juin 2014
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

19.06.2014 par Jean-François Fiorina - notes-geopolitiques.com

 

 Mali, Tchad, RCA… Constitution d’un nouvel « arc de crises »

 

L’organisation d’Eurosatory 2014, le « salon mondial de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres », du 16 au 20 juin à Paris, fournit l’occasion de s’intéresser aux opérations militaires françaises du moment. Où il apparaît qu’entre Serval au Mali, depuis janvier 2013, et Sangaris en République centrafricaine, au mois de décembre de la même année, l’armée de Terre semble suivre la dynamique territoriale d’un « arc de crise » africain.

Si l’Afrique recèle un formidable potentiel de développement (cf. note CLES n°102, 28/03/2013), le continent reste déchiré par de profondes fractures géopolitiques. Fractures que l’africaniste Bernard Lugan trace à grands traits dans un récent numéro spécial de L’Afrique réelle : « De la zone nigéro-tchadienne jusqu’au Kivu, les deux principaux couloirs de communication de l’Afrique, – celui du Sahel qui met en contact le monde du désert avec celui des savanes et celui du rift africain -, sont menacés par une chaîne de conflits ».

Mali, Niger, Tchad, mais aussi Nigéria, Soudan du Sud, Centrafrique… les « points chauds » se multiplient, depuis les confins du Sahara et du Sahel jusqu’au coeur de l’Afrique centrale, au sein du vaste espace constitué par les 28 pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD).

S’intéresser à la déstabilisation de la zone comprise entre le Sahara et le Sahel suppose d’élargir la focale à un ensemble encore plus vaste. Comme le rappelle Bernard Lugan : « Après la région saharo-sahélienne, une nouvelle ligne de fracture s’est en effet ouverte en Afrique centrale. Elle court depuis le Nigeria à l’Ouest jusqu’à la région du Kivu à l’Est, touchant le nord du Cameroun, les deux Soudan et la RCA« .

 

Un espace de défaillance étatique

Le premier constat qui s’impose est celui d’une faillite de la construction étatique, illustrée par la dynamique des forces centrifuges qui conduisent à des sécessions de fait. En 2011, le Soudan du Sud obtient son indépendance après de nombreuses années de luttes. En 2012, le nord du Mali tombe aux mains de rebelles touaregs (MNLA) alliés à des mouvements islamistes armés (Aqmi, Ançar Dine, Mujao). Dans le nord du Nigéria, les différents États fédérés adoptent les uns après les autres la Charia, ce qui les soustrait en grande partie au droit commun de l’État central.

De nombreux espaces de l’Afrique saharo-sahélienne basculent également dans la catégorie des « zones grises ». Ainsi, toujours au nord du Nigéria, en va-til des espaces où la secte Boko Haram est la plus active, ou encore des espaces sahariens situés aux confins du Mali, du Niger et de l’Algérie. La liste des groupes armés actifs en ces lieux est longue : Ansar Dine, Al Qaida au Maghreb islamique… Avec pour point commun des modes d’action mixant terrorisme et grand banditisme, qui conduisent à la contestation de la réalité d’un État de droit : enlèvements et demandes de rançons, enrôlement de la population, trafics en tous genres…

Comment expliquer cette décomposition ? Le cas de la Centrafrique est particulièrement éclairant. D’après les auteurs de l’ouvrage Centrafrique, pourquoi la guerre ?, édité chez Lavauzelle avec le concours scientifique du Centre de Recherches des Ecoles de Coëtquidan, « l’histoire contemporaine de la RCA, de 1960 à 2012, est résumée dans l’alternance des cycles ethno-politiques qui donnèrent tour à tour le pouvoir à des populations originaires des trois grandes régions du pays« .

Comme à peu près partout en Afrique, les frontières issues de la colonisation ont été tracées sans tenir compte des peuples, biaisant à la racine la notion même de représentativité – et donc de légitimité – des instances politiques. De plus, certains espaces transfrontaliers sont des zones grises « naturelles », de déstabilisation chronique, comme le « triangle de la mort » entre Centrafrique, Cameroun et Tchad, où Thomas Flichy de la Neuville, qui a dirigé la publication de l’ouvrage précité, rappelle l’ancienneté des exactions des « coupeurs de routes« .

L’impact économique de cette défaillance étatique est considérable (cf. note CLES n°123, La « guerre civile » centrafricaine, 30/01/2014). Pour Flichy de la Neuville, « la guerre qui secoue actuellement la RCA empêche l’exploitation des ressources souterraines du pays » : or, diamants (13 % des emplois locaux), pétrole (dans les régions de Dobo Doseo et Salamat), uranium.

 

Une extension des affrontements ethno-religieux

La plupart des conflits du moment voient la prégnance des facteurs ethniques. Au Nigéria, Bernard Lugan estime que tout le nord du pays est devenu une immense zone grise en raison des apparentements ethniques transfrontaliers. Les peuples haoussas, fulanis et kanouris s’entraident ou s’opposent au mépris des frontières étatiques. Ces affrontements ethniques pourraient conduire, par emboîtement d’échelles, à une totale fragmentation de la région.

Lugan rappelle que c’est ce processus qui a été observé au Soudan : « A une guerre raciale entre ‘Arabes’ nordistes et ‘Noirs’ sudistes, succéda en effet une guerre ethnique entre les deux principales ethnies nilotiques du Soudan du Sud« , rendant ce nouvel État pratiquement ingouvernable.

Mais les conflits de la région sont également de plus en plus de nature religieuse. La religion ne contribue-t-elle pas à « sanctifier » d’anciennes lignes de fractures ? Bernard Lugan rappelle ainsi que toute la bande sahélienne est marquée depuis le XVIIIe siècle par une expansion de l’islam, venu du Nord, en direction du Sud, où résident des populations d’ethnies distinctes et de tradition animiste. Aux époques médiévale et moderne, les musulmans accomplissent régulièrement des razzias de bétail mais aussi d’esclaves au sud du Sahel.

À l’époque coloniale, ces populations du Sud se convertissent en masse à la religion de leurs « protecteurs » européens : le christianisme. Lugan souligne l’importance de ce prolongement de l’ethnique vers le religieux pour le Nigéria : « Les fondamentalistes musulmans qui contrôlent le nord du Nigéria cherchent à exacerber la fracture entre le Nord et le Sud ; et cela afin d’imposer l’indépendance du Nord qui deviendrait ainsi un État théocratique« . Les Fulanis n’appellent- ils pas à la résurgence du califat Sokoto ?

L’action de la Seleka en Centrafrique relève du même processus : « Le conflit ethnique de RCA est donc peu à peu devenu religieux, engerbant en quelque sorte les composantes ethniques régionales avec tous les risques internationaux qu’une telle évolution implique« . Ainsi, au départ simple « coalition de plusieurs tribus nordistes, dont les Gula et les Runga, le Seleka fut rejoint par des pillards venus tant du Tchad que du Soudan« .

 

L’apparition d’un nouvel « arc de crises »

Cet incendie parti de l’Afrique saharo-sahélienne et qui est en train d’embraser plus largement l’Afrique centrale est au coeur d’un nouvel arc de crises. Les logiques à l’oeuvre ne sont pas strictement locales. En effet, plusieurs acteurs extérieurs à la région contribuent à y accentuer les facteurs de tension. En premier lieu, on doit mentionner ce que les auteurs de Centrafrique, pourquoi la guerre ? appellent « la cannibalisation de l’islam national par l’islam transnational« .

En effet, on assiste à une pénétration sur les marges sud du Sahara de mouvements armés qui associent la pratique traditionnelle du pillage à une logique d’islamisation radicale plus récente. Comme l’écrit Didier Giorgini dans la revue de géopolitique Conflits (n°1), « certains islamistes considèrent la lutte contre les chrétiens en Afrique comme une sorte de conflit à échelle réduite de ce que serait à l’échelle du monde la lutte Islam-Occident, une sorte de ‘conflit périphérique’ ou de conflit limité à défaut d’avoir la possibilité d’étendre leur champ d’action à toute la planète« .

Les victimes sont donc essentiellement les populations chrétiennes, comme au Nigéria, ou encore les musulmans relevant de l’ »islam des terroirs » (Omar Saghi). En effet, l’islam sahélien conserve des pratiques traditionnelles jugées scandaleuses pour les rigoristes wahhabites et autres salafistes, chaque partie s’accusant mutuellement d’activisme prosélyte. C’est ce qui explique, notamment, la campagne de destruction des mausolées de Tombouctou, lors de son occupation par les islamistes en 2012-2013.

S’ajoutent enfin les interventions des puissances étrangères. Celles menées par les États occidentaux sous mandat de l’ONU se font certes au nom de grands principes, mais viennent souvent se briser sur l’écueil de la complexité ethnoreligieuse. Comme le rappelle Didier Giorgini s’agissant de la RCA, « l’intervention française après le 5 décembre 2013 est accusée sur le terrain d’être, au choix, favorable aux musulmans ou aux chrétiens » : en mécontentant tous les acteurs du conflit, elle contribue involontairement à ralentir sa résolution.

Une situation d’autant plus délicate que, selon Flichy de la Neuville, les « puissances occidentales et émergentes » sont « concurrentes en Centrafrique« , comme le Canada, le Maroc et bien sûr la Chine – qui y finance logements sociaux et hôpitaux. Tandis qu’ici comme ailleurs, certaines pétromonarchies du Golfe soutiennent en sous-main les milices musulmanes…

Ce qui se passe en Centrafrique peut-il être élargi aux autres pays de la région ? Bernard Lugan invite à s’intéresser tout particulièrement au Tchad. Le « verrou tchadien » est en effet à l’articulation de zones de déstabilisation qui affectent aujourd’hui le Niger, la Libye, le Soudan du sud, le Nigéria et la Centrafrique. Le cas de cette dernière n’est peut-être que l’annonce d’un nouveau paradigme, l’ensemble de la région étant soumis au risque d’un terrible effet de dominos.

Lugan prévient que, « désormais, la priorité est d’éviter que l’anarchie centrafricaine ne se traduise par une contagion régionale« . C’est tout le sens de l’engagement des forces françaises sur place. Un engagement qui exige certes des moyens et de la détermination, mais plus encore peut-être du doigté et une certaine forme d’humilité. Il ne faudrait pas en effet apparaître comme l’ancienne puissance coloniale au moment précis où la construction coloniale se dissout devant le retour des structures politiques spécifiquement africaines. Une dynamique que nous avons insuffisamment mesuré au Mali, et que nous serions peu fondés à combattre, alors même qu’ici aussi, les vieilles structures historiques ressurgissent derrière une construction européenne jugée trop artificielle…

 

Pour aller plus loin :

  • Les guerres d’Afrique : des origines à nos jours, par Bernard Lugan, éditions du Rocher, 403 p., 32 € ;
  • L’arc de crise de l’Afrique centrale, in L’Afrique réelle n°53, revue mensuelle par Internet, 05/2014, http://bernardlugan.blogspot.fr/ ;
  • Centrafrique, pourquoi la guerre ?, dirigé par Thomas Flichy de la Neuville, éditions Lavauzelle, 110 p., 12,80 € ; Géopolitique de l’Afrique, par Philippe Hugon, éditions Armand Colin, 128 p., 9,80 €.
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 20:06
Daher et ses Antonov 12 au secours de Serval en manque de Transall

 

18.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le salon Euro-Satory est souvent l'occasion de découvrir des prestations effectuées par des entreprises silencieuses jusqu'alors et qui en font la promotion à cette occasion (et ainsi de découvrir les difficultés et carences de nos forces. J'en donnerai sous peu un ou deux autres exemples).

 

Exemple avec Daher qui a déjà contribué au désengagement français d'Afghanistan.

 

Cette fois, l'entreprise soutient l'armée française au Mali.

Dans un communiqué de ce 18 juin, Daher explique que "l'OPEX Serval au Mali a contraint les forces armées françaises à libérer les C160 utilisés habituellement pour le fret, pour les consacrer à des missions plus tactiques. Le commandement a décidé d’utiliser un vecteur aérien affrété et choisi DAHER, pour effectuer cette prestation." On pourrait commenter la "libération" des Transall mais au diable la mesquinerie !

Et Daher de poursuivre: "Depuis avril 2013, DAHER effectue environ 4 vols par semaine sur le territoire malien, participant ainsi activement au transport de fret au profit de l’opération Serval. Dans le cadre de l’opération Serval, DAHER organise et pilote le transport de matériels des forces françaises au Mali en affrétant notamment des moyens privés (Antonov 12) en complément des vecteurs aériens du Ministère de la Défense français. "

 

Preuve à l'appui avec cette vidéo.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:45
Mali – France : signature de l’accord de défense avant le 14 juillet

 

17.06.2014 maliactu.net

 

Des sources diplomatiques révèlent que l’accord de défense devrait être signé entre les autorités maliennes et françaises d’ici le 14 juillet 2014, date de la célébration de la fête nationale en France.

 

La signature de ce fameux document de coopération militaire entre les deux pays a été maintes fois reportée. Selon les autorités, cet accord doit permettre de donner un cadre juridique à la présence française au Mali après l’opération Serval qui devait s’achever à la fin du mois de mai. Les autorités avaient dû surseoir à leur agenda à cause de la nouvelle montée de tension au nord du Mali.

Après la conclusion de cet accord, Serval va être remplacée par une nouvelle opération plus élargie sur le terrain. Elle concernera, cette fois-ci, outre le Mali qui devrait abriter un millier de soldats français, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, où les militaires français sont présents depuis des années. Au total, 3000 hommes vont être engagés pour cette nouvelle opération axée sur la lutte contre le terrorisme et l’éradication des groupes djihadistes.

 

Des reports récurrents

Initialement prévue pour le 20 janvier 2014, des manifestations d’hostilité à sa signature ont été enregistrées à travers l’opinion nationale. Elle avait été reportée par la suite à une date ultérieure avant d’être mise sur la table au mois de mai. L’ex ministre de la défense, Soumeylou Boubeye Maïga, déclarait avec conviction au début du mois précédent que l’entente sera conclue « d’ici la fin de ce mois de mai ».

Les évènements de Kidal qui ont débuté vers la moitié du mois de mai ont causé, encore une fois, un autre report de la signature de l’accord militaire. Ce, alors que l’agenda du ministre français de la défense était déjà établi. Il devait se rendre à Bamako, à la fin du mois de mai, pour la signature de l’accord historique de défense avec le Mali.

Ces dits évènements ont considérablement contribué à tenir l’image de la France aux yeux de l’opinion malienne. Même si une grande frange gardait une position de méfiance, c’est désormais les maliens en général qui ont adopté une posture hostile à la France et à ses activités au Mali.

 

Un accord polémique

Depuis la première annonce, des voix se sont levées au Mali pour dénoncer un tel accord entre le Mali et la France. La date initialement prévue pour sa signature a été la première polémique qui a causé son report. Le 20 janvier étant la date où le dernier soldat français a quitté le sol malien, beaucoup de nationalistes voyaient en cela une provocation qu’ils interprétaient comme un retour à la colonisation.

Au-delà de cette date, un certain nombre de maliens croient que l’accord cache le calendrier secret de l’opération française au Mali. Les détracteurs à cette intervention défendaient que la France ne pouvait fournir, sans arrière-pensée, autant d’effort dans une guerre qui n’est pas la sienne. L’ambiguïté de la position française par rapport aux rebelles du nord du Mali est venue renforcer le nombre de partisans de cette thèse du complot.

Autre accusation, la France est soupçonnée de vouloir maintenir une présence militaire permanente au Mali à travers une clause dans l’accord qui lui permettrait l’installation d’une base militaire permanente dans une localité du nord du Mali.

 

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 11:45
Un Transal C160 transportant un hélicoptère Tigre

 

Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 4 juin 2014, à 10h 17, un avion Transal C160 transportant un hélicoptère Tigre se pose sur le tarmac de l’aéroport de Bamako.


Dans le cadre de la réorganisation des moyens aéromobiles de la force Serval et de la cinématique de relève des matériels, ce Tigre va être mis en condition pour rentrer en France par voie aérienne.

 

Reportage photos

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014

 

13/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 9 juin, un Mirage 2000D de retour de mission s’est écrasé dans une zone semi-désertique à mi-chemin entre Gao et Niamey. Suite à une panne technique, l’équipage s’est éjecté, avant d’être récupéré sain et sauf. La zone du crash est depuis sécurisée en coopération avec les autorités nigériennes. Comme pour tout accident d’aéronef, l’objectif est dorénavant le relevage de l’épave.

 

Le 6 juin, lors d’une mission de contrôle de zone dans la région d’Almoustarat, au Nord de Gao, et sur renseignement de la population, des éléments de la force Serval ont découvert une importante cache d’armes. 11 roquettes de 122 mm ont ainsi pu être récupérées dans un puits avant d’être détruites.

 

Parallèlement, les missions des détachements de liaison et d’appui (DLAO) se poursuivent. Le 9 juin, à Tessalit, des séances d’entraînement ont été assurées au profit du bataillon SIGUI des forces armées maliennes. Les entraînements ont principalement porté sur les savoir-faire basiques tels que le déplacement, l’orientation, et la transmission d’un message.

 

Le 11 juin, la force Serval a apporté son appui à la MINUSMA suite à l’attaque suicide qui a visé son camp à Aguelhock et qui a fait 4 morts dans les rangs du bataillon tchadien. Le GTD Dio a assuré l’évacuation sanitaire d’une partie des blessés, qui ont été pris en charge par les structures médicales de Kidal et de Gao de la force Serval.

 

Enfin, les 8 et 9 juin ont été marquées par la visite du général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), auprès des militaires de l’armée de Terre déployés au Mali. Le CEMAT est arrivé le 8 juin à Bamako où un point des opérations lui a été présenté par le COMANFOR et les personnels du poste de commandement. En fin de soirée, il s’est adressé à l’ensemble des personnels de Bamako. Sa visite s’est poursuivie le lendemain par des déplacements à Tombouctou puis Tessalit pour y rencontrer les détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO). En fin de journée, il a été accueilli sur la PFOd de GAO où il a pu rencontrer l’ensemble des détachements.

Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 12 juin 2014
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:45
Armée Malienne - photo EUTM Mali

Armée Malienne - photo EUTM Mali

 

 

11/06/2014 Par Laurent Touchard - Blog défense / Jeuneafrique.com

 

Deux ans après les événements qui se sont déroulés dans le Nord du Mali, de son invasion par les jihadistes à sa reconquête par les troupes franco-africaines, où en sont les Forces armées maliennes (Fama) dans leur reconstruction ? Éléments de réponse.

 

Voici un peu plus de deux ans, les 4x4 armés des rebelles du MNLA, des islamistes d'Ansar Eddine, des jihadistes d'Aqmi et du Mujao, fonçaient dans le désert malien. Les insurgés s'emparaient du nord du pays. En dépit d'efforts et d'actes d'héroïsme, les forces gouvernementales s'effondraient. Un an plus tard, en janvier 2013, commençait la reconquête à laquelle participaient moins de 3 000 soldats nationaux vaguement aptes au combat. Tout – ou presque – était à reconstruire pour l'EUTM Mali, programme d'instruction décidé par l'Europe au profit des Forces armées maliennes (Fama).

 

Suite de l’article

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 19:45
Mali imposes national military service amid separatist tensions

 

06 June 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Mali is to introduce compulsory national service for men and women aged 18 to 35, the government announced, after clashes between northern Tuareg separatists and the army last month.

 

A communique issued following Wednesday's cabinet meeting said President Ibrahim Boubacar Keita's government had taken the decision to impose six-month national service "to develop a feeling of patriotism and the instinct for national defence".

 

"The legislative texts will be adopted by the end of the year so the scheme can start from 2015," Mahamar Mohamed El Moctar, chief of staff at the Youth Ministry, told Reuters on Thursday.

 

"As well as the military aspect, it will involve training in handling weapons and fostering in our youth a sense of citizenship, of civic spirit, of the nation and the homeland," he said, adding that national service would be compulsory for both men and women.

 

Mali's army suffered an embarrassing defeat at the hands of Tuareg separatists last month after it attempted to seize their stronghold of Kidal. The army was quickly overrun by rebel forces as U.N. and French peacekeepers declined to intervene.

 

Popular faith in the army had already been shaken by the ease with which it was overrun in early 2012 by a coalition of Tuareg separatists and Islamist militants who seized the northern two thirds of Mali.

 

A series of student protests in recent months have created frustration at what some critics have called a lack of patriotism among youth, in the wake of last year's French-led war to liberate northern Mali from the Islamists.

 

"Our priority is not to prepare for war, as one might think in the current context, but to create a new citizen," Soubounou Djibril, secretary-general at the Youth Ministry, said of the national service plan.

 

Keita, elected by a landslide in August 2013, earned a reputation for toughness in crushing student protests as prime minister in the 1990s. He has promised to restore a sense of national pride in the landlocked former French colony.

 

Mali last had national service from 1983 to 1991.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:45
Mali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-Dio

 

05/06/2014 Sources : EMA

 

Le 29 mai 2014, sur la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, au Mali, la section transmission du groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Dio » de la force Serval a effectué un exercice de déploiement du poste de commandement tactique (PCTAC) afin d’en étudier la configuration générale.

 

Le PCTAC est généralement déployé lors des opérations nécessitant un poste de commandement avancé sur le terrain. Il est composé du chef de corps du GTIA, du chef des opérations, des cellules conduite des opérations, renseignement et logistique, du détachement de liaison du génie, du contrôleur tactique Air (CTA), de la section transmission et d’éléments chargés d'assurer sa protection.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-DioMali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-Dio
Mali : exercice de déploiement du PCTAC du GT-Dio
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une trentaine dédiées aux missions de transport. Une quinzaine ont été effectuées par les avions de chasse et autant au profit de missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les tensions au Nord du pays ces derniers jours ont coïncidé avec la période de relève planifiée de la force. Dans ce contexte, l’équivalent d’une compagnie de la force Licorne (en provenance du 2e RIMa et du RICM) a été projetée temporairement au Mali, afin de permettre le déroulement normal de ces relèves. La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est ainsi effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e BIM, a cédé la place à Gao au GT-Dio, armé principalement par la 2e BB.

 

Parallèlement, la mission de la force Serval s’est poursuivie avec des missions de reconnaissance d’axe sur les axes logistiques et des missions en appui de la MINUSMA et des forces armées maliennes.

 

Le groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Dio » a conduit sa première opération dans la région d’Almoustarat. La compagnie était composée de trois sections de combat, d’un FAC (contrôleur aérien avancé), d’une équipe DRAC, d’une équipe des actions civilo-militaires, d’un groupe du génie et de l’équipe de commandement avec des moyens logistiques de dépannage et de ravitaillement. La compagnie a participé au contrôle de zone de la région d’Almoustarat en réalisant des patrouilles avec les FAMA. Elle a également mené des instructions sur  le génie, le combat, le secourisme au combat et la mécanique au profit des FAMA du GTIA Waraba.

 

Après avoir effectué les différentes relèves sur leurs emprises, les DLAO ont également repris leurs missions. La reprise des contrôles de zone et l’instruction ont été les activités majeures de ces nouveaux détachements. Le 28 mai, le DLAO 4 a effectué une patrouille avec le bataillon Burkinabé aux abords de la ville de Tombouctou. Le lendemain, il a découvert avec les FAMA un site de lancement de roquette avec une roquette de 122 mm et son dispositif de mise à feu. Ce dispositif a été découvert à environ 17 km au nord Est de la ville de Tombouctou. Le 29 mai, le DLAO 3 a appuyé une patrouille des FAMa et de la MINUSMA dans la région d’Ansongo.

 

La lutte contre les groupes terroristes s’inscrit désormais dans une logique régionale. Dans cette optique, la bascule du poste de commandement des opérations se fera dans les semaines à venir, lorsque les conditions seront jugées plus favorables pour engager un mouvement d’une telle ampleur.

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 10:45
Mali : transfert d’autorité du BATLOG Serval

 

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Le 2 juin 2014, le colonel Olivier Vialade, chef de corps du 4ème régiment du matériel, a pris le commandement du bataillon logistique – BATLOG - de la force Serval à la suite du colonel Eric Renaut, chef de corps du 503ème régiment du train.

 

Composé d’une dizaine d’entités spécialisées, le bataillon logistique assure tout le soutien de la force Serval, de la maintenance des véhicules au ravitaillement en carburant, en passant par le soutien de l’homme, l’approvisionnement en eau sanitaire, le dépôt de munitions ou le service de santé.

 

Le bataillon Camargue a assuré une trentaine de convois au profit de Serval pendant son mandat soit près de 1 400 000 km parcourus. Le bataillon prend désormais le nom de bataillon logistique Salamandre.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : transfert d’autorité du BATLOG Serval
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:45
Accord de défense avec la France : Bientôt la signature

 

5 juin 2014 maliactu.net

 

Le point presse du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication a été aussi l’occasion pour Mahamadou Camara d’annoncer aux hommes de médias que l’accord de coopération militaire avec la France sera signé dans les prochaines semaines.

 

Selon lui, cet accord va beaucoup aider notre pays dans le domaine militaire, et non le contraire, pour la simple raison que « le chef de l’Etat est très pointilleux sur la question de souveraineté nationale ».

 

Cet accord, s’il venait à être signé, pourrait sûrement détendre un tant soit peu le climat sombre entre les autorités maliennes et françaises, suite aux derniers évènements survenus à Kidal.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:45
Serval : point de situation du mercredi 28 mai

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 65 sorties, dont une quarantaine dédiées aux missions de transport. Une dizaine de sorties ont été réalisées par les avions de chasse et une quinzaine de sorties ont été dédiées aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

A Kidal, la journée du 21 mai a été marquée par des combats entre des unités des forces armées maliennes (FAMa) et les groupes armés touaregs.

 

Pour les forces françaises, ces évènements ont conduit au report de la bascule du PC de Serval vers N’Djamena. Par ailleurs, afin de faciliter les actions de relève de la force Serval qui étaient en cours, un détachement de la force Licorne en provenance d’Abidjan a été déployé au Mali.

 

La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, a cédé la place à Gao au nouveau GT-DIO, armé principalement par la 2e Brigade Blindée.

 

Le GT-DIO tire son nom du Général Louis Dio qui a été le 1er chef de corps du Régiment de marche du Tchad, créé en 1943. Il était présent sur les rangs lors du serment de Koufra prononcé par le Maréchal Leclerc.

 

Le 7e BCA et le 4e RCH, qui armaient les compagnies de combat du GT Vercors, ont été respectivement relevées par le RMT et le 12e RC.

 

Les cinq DLAO ont eux aussi effectué leur relève sur leur site respectif : à Tessalit, le DLAO 1 armé par la 27e BIM a été relevé par le 40e RA, et le DLAO 5 armé par le CPA a été relevé par le CPA 30 et des renforts ; à Kidal, le DLAO 2 armé par GCM de la 27e BIM a été relevé par le 1er RI ; à Ansongo le DLAO 3 armé par la 27e BIM a été relevé par le 1er REC ; enfin à Tombouctou le DLAO 4 armé par le 1er RA et le 4e RD a été relevé par le 16e BC.

 

Les éléments d’appui ont également été relevés. Le 2e REG a ainsi cédé sa place au 13e RG.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 maiServal : point de situation du mercredi 28 mai
Serval : point de situation du mercredi 28 mai
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:45
La France va-t-elle caler à Kidal?

 

26 mai 2014 - JDD

 

AUTOUR DU MONDE - Les accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 étaient clairs. C’est à Kidal qu’auraient dû être cantonnés avec leurs armes les combattants touareg du MNLA, en attendant qu’un compromis soit trouvé avec le gouvernement de Bamako sur le degré d’autonomie accordé à cette vaste étendue du nord, aux frontières du Niger et de l’Algérie. Mercredi, après plusieurs jours d’affrontements, le MNLA s’est emparé de la ville. Il y a eu des morts et des prisonniers.

 

En apprenant la nouvelle dans l’avion qui le ramenait d’Alger, Jean-Yves Le Drian a lu sur son téléphone portable l’e-mail que lui envoyait son directeur de cabinet : "IBK nous a dupés." Une formule raccourcie pour rappeler que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avait juré de ne pas lancer d’offensive sur Kidal et qu’il avait assuré par la suite n’avoir agi qu’en état de légitime défense face au MNLA. Un discours à l’identique de celui des rebelles touareg, qui prétextaient s’être mobilisés dans le seul but de se défendre face aux 1.500 hommes de troupes envoyés par Bamako.

 

"IBK n’aurait jamais dû lancer ses hommes si loin de leur base sur un terrain qu’ils ne connaissent pas pour y affronter des groupes qui s’y battent depuis des générations!", souligne un officiel français proche du dossier. À Paris, on tire de cet épisode deux leçons : la première, c’est qu’il va falloir rester encore un peu plus longtemps. Pas tellement en effectifs, car il ne reste que 1.000 soldats français au Mali sur les 4.500 engagés au plus fort de l’opération Serval. Mais le commandement de la lutte contreterroriste qui devait être déployé à N’Djamena ces jours-ci devra attendre "quelques semaines" que la situation se calme au Mali. Raison pour laquelle la France a salué l’initiative de médiation du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un cessez-le-feu entre le pouvoir malien et le MNLA à Kidal.

 

"La mission de la France au Mali est quasiment accomplie"

 

Le président de l’Union africaine avait reçu il y a quinze jours à Nouakchott le ministre français de la Défense et, plus récemment, à Kidal, la France s’est activée grâce à l’appui décisif et des plus discrets de l’ambassadeur français à Bamako, Gilles Huberson, un ancien officier spécialiste du terrorisme. Un diplomate-officier dans la crise Pourquoi pas davantage de visibilité pour la France? "Parce que notre mission au Mali est quasiment accomplie, répond-on au ministère de la Défense. Nous ne sommes plus sur place que pour faire du contre-terrorisme." La deuxième leçon, c’est qu’une solution politique doit désormais devenir la priorité.

 

Jean-Yves Le Drian a été ravi d’apprendre à Alger que les diplomates et militaires algériens souhaitaient rapidement inviter les parties à venir dialoguer. "Mais pas ceux qui refusent l’intégrité du Mali ou les partisans du terrorisme", souligne un ministre algérien au JDD. Il faut faire vite. D’autres foyers brûlent : la Centrafrique, où les ex-Séléka n’ont pas dit leur dernier mot, et la Libye, où la traque lancée contre Mokhtar Belmokhtar par les Français et les Américains continue. Kidal était jusqu’à présent un abcès de fixation. Son éruption doit être soignée sous peine de gangrener l’un des rares succès de la politique étrangère de François Hollande.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 17:45
Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

Photos SGC K. Congini - Armée de l'Air

 

27/05/2014 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2014, un hélicoptère Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) a rejoint la flotte aéromobile des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Engagé dans l’opération Serval, au Mali, l’aéronef a été relevé début mai par un hélicoptère Cougar nouvelle génération.

 

Son convoyage a été assuré par le C160 Transall de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac depuis Gao au Mali, vers la base de Djibouti. Ce transfert a été réalisé dans le cadre de la relève opérationnelle et selon la logique de bascule d’efforts qui prévaut entre les forces françaises déployées en Afrique. Les FFDj mettent actuellement deux de leurs hélicoptères Puma à disposition de l’opération Sangaris, en République centrafricaine.

 

Pour convoyer par avion cet hélicoptère de près de 5 tonnes, les mécaniciens du peloton de soutien du DETALAT des FFDj ont procédés au démontage minutieux de l’aéronef. La poutre de queue, le MRP (Moyeu Rotor Principal) et la cellule (habitacle et soute) ont été démontées puis chargées, une à une, dans la soute du Transall. Les points sensibles de l’hélicoptère, barque (partie inférieure du Puma) et moteurs notamment, ont fait l’objet d’une attention rigoureuse, car ils ne doivent pas toucher la structure de l’avion pendant le chargement, au risque d’endommager l’un ou l’autre, voire les deux aéronefs.

 

A leurs côtés dans cette manœuvre délicate, les mécaniciens navigants de l’escadron de transport ont apporté leur soutien et leurs savoir-faire sur le chargement et la répartition des parties de l’hélicoptère dans la soute du C160.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à DjiboutiFFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
FFDj : convoyage d’un hélicoptère de Gao à Djibouti
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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:47
Mali: « une cinquantaine » de soldats tués lors des combats à Kidal (ministre de la Défense)

 

25.05.2014 maliactu.net

 

Les forces maliennes ont enregistré dans leurs rangs « une cinquantaine de morts » lors des récents combats à Kidal (extrême nord-est) contre les groupes armés, qui contrôlent la ville depuis quatre jours, a indiqué dimanche soir le ministre malien de la Défense.

 

« Du point de vue du bilan » des affrontements des 17 et 21 mai, « nous avons une cinquantaine de morts, malheureusement, et une quarantaine de blessés – 48 blessés. De l’autre côté, on ne connaît pas leur bilan, on sait qu’eux aussi ont eu des pertes », a déclaré le ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, sur la télévision publique ORTM captée à Dakar.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 11:45
Serval : point de situation du 21 mai

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont une trentaine dédiée aux missions de transport. Une quinzaine de sorties ont été effectuées par les avions de chasse et une quinzaine ont été dédiées aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Vendredi 16 mai, une délégation européenne, accompagnée par madame Annick Girardin, Secrétaire d’Etat chargé du Développement et à la Francophonie, s’est rendue à Tombouctou, en présence du Premier ministre malien et du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, M. Bert Koenders. De retour à Bamako, Mme Girardin s’est rendue au PCIAT Serval où elle s’est entretenue avec le général d’armée Marc Foucaud, commandant les forces Serval et Epervier.

 

A Kidal, la visite du Premier ministre malien Moussa Mara les 17 et 18 mai a provoqué des manifestations puis des affrontements armés dans la ville, principalement autour du gouvernorat. Dans la phase de préparation de cette visite, la force Serval était engagée dans une mission visant à empêcher toute action des groupes armés terroristes qui auraient pu chercher à se rapprocher de Kidal. En revanche, la sécurisation de la ville relevait comme d’habitude des forces de sécurité maliennes, appuyées par la MINUSMA.

 

La force Serval est également intervenue, à la demande des autorités maliennes, pour fournir une escorte armée à l’hélicoptère de la MINUSMA transportant le Premier ministre malien et de sa délégation. Cette escorte a été assurée le samedi 17 matin, par un hélicoptère Tigre, depuis Gao jusqu’au camp de la MINUSMA, situé aux sorties Sud Est de la ville de Kidal. Plus tard dans la soirée, les forces françaises ont de nouveau été sollicitées par le gouvernement malien qui leur a demandé de garantir la sécurité du Premier ministre et de sa délégation. Le 18 mai dans la matinée, la force a de nouveau escorté l’hélicoptère transportant la délégation officielle malienne sur son trajet retour vers Gao.

 

Au regard des circonstances, la bascule du PC de Serval vers N’Djamena, qui était planifiée fin mai, a été reportée. Par ailleurs, afin de faciliter les actions de relève de la force Serval qui débuteront dans les jours à venir, un détachement d’une centaine de militaires de la force Licorne a été déployé au Mali.

 

Le 21 mai, MM. les députés Lellouche et Loncle de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, accompagnés de M. Farcot, premier conseiller et M. Ferrari du service de coopération de l’ambassade de France au Mali, se sont rendus sur la Plateforme opérationnelle Désert (PfOD) de Gao, afin de s’entretenir sur la situation sécuritaire au Mali et rencontrer les militaires de la PfOD.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du 21 mai
Serval : point de situation du 21 mai
Serval : point de situation du 21 mai
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