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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:45
Visite du groupe politico-militaire de l’Union Européenne

18.02.2014 eutmmali.eu

 

Du 10 au 14 février, les conseillers politiques du Groupe Politico-militaire (PMG) du Conseil politique et sécurité de l’UE (COPS) se sont rendus au Mali pour voir in situ la mission EUTM et son fonctionnement  (organisation, sécurité, conditions de vie, activités).

 

Les membres du PMG  ont choisis le Mali et EUTM pour leur première visite de terrain.

 Le 11 février,  le groupe politico-militaire, s’est rendu à l’état-major d’ EUTM où le général Bruno Guibert, commandant la mission,  leur a présenté l’organisation et les objectifs de la mission européenne d’entrainement avant de rencontrer le bataillon Waraba sur le camp de Kati. Ce bataillon est le 1er formé par la mission européenne d’entrainement. Il a été récemment désengagé après 6 mois de déploiement opérationnel au Nord. Après une présentation par son chef de corps, le lieutenant-colonel Sanogo, les membres du groupe européen ont pu découvrir quelques-uns des principaux équipements du groupement tactique interarmes (GTIA) avant de discuter avec des soldats et des membres de l’état-major de « Waraba » de leur expérience opérationnelle et de l’apport de la formation dispensée par les militaires européens. Au terme de cette visite Les conseillers,  ont salué l’efficacité du bataillon Waraba et le travail accompli par EUTM dans la formation des soldats maliens.

Le 12 février,  la délégation a pu découvrir, sur le camp d’entrainement de la mission à Koulikoro, l’organisation du cycle de formation et observer l’entrainement du bataillon Balanzan, au travers différents ateliers tels que le combat en localité, le tir, ou l’instruction EOD. Ils ont, à cette occasion, rencontré des formateurs européens et des militaires maliens pour échanger ensemble leurs ressentis sur la mission et la formation dispensée. Le PMG s’est également vu présenté la formation au droit humanitaire international (DIH) qui constitue un des aspects essentiels de l’instruction délivrée  aux unités maliennes par EUTM.

 Au cours de ce déplacement sur le sol malien, les conseillers se sont entretenus avec les principales autorités politiques et militaires maliennes dont le ministre de la Défense et des anciens combattants, Souleymane Boubeye Maïga et  le chef d’état-major général des armées, le général Mahamane Touré pour avoir leur  vision sur le rôle de la mission et  les perspectives futures.

Après ces deux jours passés au sein de la mission européenne d’entrainement,  les membres du groupe politico-militaire de l’Union Européenne ont une nouvelle fois salué les militaires européens pour  l’accomplissement de leur mission et les ont également encouragés à poursuivre leur action au profit du Mali.

 

Le PMG prépare et discute les avis du comité politique et sécurité de l’Union Européenne. Le Comité politique et de sécurité dirige la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la Politique de sécurité et de défense commune (PESD) de l’Union Européenne.

Il aide à définir cette politique, entre autres par la préparation des décisions du Conseil sur des sujets de politique étrangère et de sécurité, par l’envoi et le suivi sur le terrain d’opérations et de missions de gestion de crises de l’UE et par le suivi de la situation dans les foyers de crise. Le COPS se réunit au moins deux fois par semaine et s’occupe aussi, sous la responsabilité du Conseil, du contrôle politique et de la direction stratégique des missions civiles et des opérations militaires de l’UE. Les Etats membres sont représentés au COPS au niveau des Ambassadeurs. La préparation technique et de fond ainsi que l’élaboration des décisions du COPS, en particulier en ce qui concerne les missions civiles et les opérations militaires, est assurée par :

1.         le groupe de travail politico-militaire ou « PMG »;

2.         le Comité pour les aspects civils de la gestion de crise ou « CIVCOM »;

3.         le Comité militaire ou « EUMC »;

4.         le groupe de travail du Comité militaire ou « EUMCWG

 

EUTM Mali visite PMG KTC140212 16 300x199 European Union Political Military Group visit

 

EUTM Mali visite PMG KTC.140212 50 300x200 European Union Political Military Group visit

PMG delegation with General Guibert in Koulikoro training camp.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:45
Les défis de la politique de défense du Niger

 

17/02/2014 Par Laurent Touchard *

 

Dans un contexte régional miné par le terrorisme et confronté aux conséquences sociales de la quasi absence de développement économique, le Niger est aujourd'hui confronté à d'immenses défis dont la réussite à pour enjeu le maintien de la paix sur le territoire.  

 

Au cours de l'opération Serval, les troupes françaises et africaines anéantissent l'essentiel du potentiel militaire des islamistes et des jihadistes qui tenaient le Nord-Mali depuis la mi-mai. Pour autant, cette victoire ne signifie pas la fin de l'insécurité au Sahel. En effet, la capacité de nuisance des groupes armés divers est résiliente. Elle se nourrit des moindres problèmes des pays dans lesquels elle survit. Défaut de structures administratives, déshérence(s) de la jeunesse sans avenir, méfiance vis-à-vis d'autorités peu ou pas (ou plus) reconnues, sentiment de rejet de certaines communautés, lenteurs ou inexistence du développement économique, peur des forces de sécurité locales en raison d'exactions commises par le passé, jalousies intercommunautaires et, bien sûr, insécurité...

 

>> Lire aussi : Défense africaine : dernières nouvelles du front

 

Autant de vulnérabilités qui existent au Niger. Certes, leur réalité est parfois sans fondement. Ou du moins, à des degrés divers. Cependant, ce qui importe au final, c'est la perception qu'ont les populations locales : ce qu'elles considèrent comme leur réalité de vie. Quels que soient lesdits efforts, si cette perception est mauvaise, alors les failles deviennent des gouffres. De fait, l'État nigérien livre un difficile combat contre les fragilités du pays. Conscient que l'approche globale est indispensable, en dépit de ressources limitées, le Niger s'applique à promouvoir le développement économique et social sur un territoire en paix. Contexte dont la pérennité tient à la qualité des Forces de défense et de sécurité (FDS) et à la politique qui préside à leur mis en œuvre.

Cette brève étude se propose de présenter cette politique et les défis auxquels elle est confrontée.

 

Tumultes et remous

 

Le Niger se tient aujourd'hui sur des terres sahéliennes où fourmillent les dangers. Ainsi, au Nord, le sud-libyen représente-il une zone dont le gris s'assombrit de plus en plus. De là, les terrobandits rayonnent sur toute la région sahélienne. À l'ouest, au Mali, les ombres d'Aqmi et du Mujao tardent à s'estomper. Au Sud, Boko Haram met à feu et à sang toute une partie du Nigéria. Des périls multiples pour une stabilité péniblement acquise pendant cinquante-quatre ans. Pour ne rien arranger, malgré quelques avancées, les conditions de vie des Nigériens sont mauvaises. Selon la Banque mondiale, le salaire brut moyen est de 31 dollars par mois... Plus de 80 % de la population vit avec moins de deux dollars par jour.

 

>> Lire aussi : Serval a-t-elle piégé les jihadistes en janvier 2013 ?

 

La recrudescence du terrorisme entre 2003 et 2011, le conflit malien en 2012, tarissent l'argent qu'amenaient les activités touristiques. Ces crises accentuent la pauvreté des communautés nomades qui bénéficiaient auparavant de cette ressource. L'arrivée d'environ 200 000 Nigériens qui travaillaient en Libye et contraints à "l'exil chez eux", après la chute de Kaddafi, déséquilibre un peu plus l'économie nationale. Ces civils ne sont pas les seuls à avoir regagné le Niger. Quelques centaines d'hommes qui combattaient au profit du "guide" libyen ont fait de même. Si les plus lourdement équipés ont été désarmés, quelques-uns sont nécessairement passés à travers les mailles du filet. Ils ont rejoint les ex-combattants des rébellions de 1990 et 2007 (jusqu'à 4 000 hommes selon les sources) toujours armés. S'ajoutent des jeunes désabusés. Ceux-ci rêvent de retrouver une fierté qu'ils croient volée par un État qui les mépriserait. Une fierté qu'ils croient volée par des représentants communautaires qui seraient tous plus intéressés par leurs intérêts personnels, achetés à coups de billets et de postes à responsabilités, par l'État qu'ils affrontaient autrefois.

 

L'approche globale de l'État malien

Malgré tout, le risque d'une insurrection nomade est moins prégnant qu'au Mali. Si, au sein des Forces armées nigériennes (FAN) l'intégration de ces nomades est complexe, dans les autres institutions, aussi bien nationales que locales, elle est globalement réussie. Cette philosophie, le Président Mahamadou la met en œuvre avec détermination. Il s'y est attaché aux premiers jours de son mandat, en nommant Brigi Rafini, un Touareg, au poste de  Premier ministre. Il est vrai que la répartition des nomades sur le territoire, bien plus prononcée qu'au Mali, facilite les choses. Les tentations indépendantistes en sont d'autant plus affaiblies que les deux insurrections ont profondément meurtri les populations du Nord, désormais peu enclines à soutenir une éventuelle aventure armée.

L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes

Cela n'est pas un hasard si l'un des grands programmes dans la logique de l'approche globale est justement mené par la Primature. Il s'agit d'en confier la responsabilité à celui qui représente les populations nomades, à savoir Brigi Rafini. Ce programme, la Stratégie de développement et de sécurité (SDS), est lancé le 1er octobre 2012. Axé, comme son nom l'indique, sur le développement et la sécurité, il bénéficie d'un budget non négligeable de 2,6 milliards de dollars sur cinq ans. Grâce à lui, 3 810 agents de police ont été recrutés et six nouvelles unités mobiles de surveillance des frontières (garde nationale) ont été organisées. L'enjeu consiste notamment à restaurer une sécurité totale dans le Nord afin d'y permettre à très long terme le retour des touristes et de la manne financière qu'ils représentent. Un travail de longue haleine, oui. Mais l'avoir entamé, c'est lui donner une chance d'aboutir un jour.

Fort de cet état d'esprit volontaire, le Niger se dote également d'une loi anti-terroriste le 27 janvier 2011. Mais avant cela, après quelques atermoiements au cours de l'année 2010, les autorités acceptent finalement l'implantation de militaires étrangers (nous reviendrons sur la coopération en matière de défense dans un futur billet) dans le pays. Sur ce point plus que sur n'importe quel autre, le Président Mahamadou Issoufou se montre courageux. En autorisant l'installation durable d'Américains et de Français, il prête le flanc à ses détracteurs les plus virulents. Ceux-ci comptent d'une part des représentants politiques qui lui reprochent d'agir de manière non-constitutionnelle. D'autre part, certains militaires considèrent que la souveraineté nationale est bafouée. À leurs critiques se greffe le discours – non sans fondement – de ceux qui redoutent que le Niger paie au prix du sang son engagement contre le terrorisme, devenant une cible toute désignée. Les attentats du 23 mai 2013, à Agadez et à Arlit, confirment leurs craintes.

Face à ces préoccupations, Issoufou se veut pragmatique : sans aide extérieure importante, la souveraineté du Niger n'est qu'un mot. L'exemple du Mali lui donne raison. Par ailleurs, contrairement aux allégations des Zoïles, il ne brade pas non plus la sécurité de son pays, en augmentant les crédits alloués aux FDS.Le poids des dépenses de défense

En 2010, le budget de la défense est d'environ 46 millions de dollars. Un an plus tard, il passe timidement à 50 millions de dollars. Mais, tout change en 2012 ; il bondit à 72 millions de dollars pour 2012-2013. Le 06 mai 2013, une loi rectificative l'augmente encore d'au moins 37 millions de dollars. Il grimpe alors à plus de 100 millions de dollars. Cette somme s'explique par la nécessité de couvrir les frais du déploiement au Mali. Pour 2014, le budget est estimé à... 200 millions de dollars. C'est-à-dire qu'il a quadruplé en l'espace de quatre ans. Ce bond des dépenses s'explique aussi : il permet  l'achat et l'entretien des deux avions d'attaque Su-25, la modernisation et le maintien en bonne condition opérationnelle des forces (acquisition de pièces de rechange, d'équipements divers, de munitions, de carburant). Il permet également la revalorisation des salaires des personnels des FDS...

Même si elle se justifie, il s'agit d'une somme énorme par rapport au budget global d'environ 3,8 milliards de dollars. Pour mémoire, le chiffre d'affaire d'Areva en 2012 est de 9,7 milliards de dollars ; en dollar constant 2014 – avec, toutefois, une dette de 4,5 milliards de dollars à l'été 2013. Mentionner ces chiffres n'est pas anodin : nous le constaterons plus loin. Dans l'immédiat, revenons à ces crédits de défense. Ils représentent autant d'argent que ne reçoivent pas les autres ministères. D'où un déséquilibre qui s'accentue depuis 2012. Cette année-là, il était prévu de consacrer 25 % du budget à l'Éducation, 10 % à la Santé. Évidemment, l'accroissement des crédits de défense l'empêchera.

 

>> Lire aussi : "Oui à une solution politique pour Areva au Niger" (Mohamed Bazoum)

>> Lire aussi : Nucléaire : révélations sur les retombées radioactives de la bombe A française en Afrique

 

Ces dépenses, elles sont indispensables. Certes, elles grèvent le développement économique. Cependant, sans la sécurité, point de développement économique non plus. Or, les menaces pour la paix du Niger sont nombreuses. Nous l'avons évoqué plus haut : terrobandits au Mali et dans le sud de la Libye, Boko Haram au nord du Nigeria, bandits et trafiquants à l'intérieur des frontières,  nomades revenus de Libye après la chute de Kaddafi, ex-rebelles ou héritiers de rebelles de 1990 et 2007... C'est dans cette atmosphère pesante que se déroule la renégociation des accords financiers quant à l'extraction de l'uranium national par la société française Areva (via ses filiales locales).

 

Intérêts et responsabilité géopolitique

Les discussions à propos de la convention d'extraction du minerai commencent en 2013. Elles engageront les partenaires pour dix nouvelles années. Prévue pour le 31 décembre 2013, la signature n'est toujours pas apposée sur le papier un mois plus tard. Elle le sera probablement fin février 2014, non sans mal. Pourquoi la machine des négociations s'est-elle grippée à ce point ? Tout simplement parce qu'Areva refuse de se plier à une loi nigérienne de 2006, selon laquelle les taxes sur le minerai d'uranium augmentent de 5,5 % à 12 %. Omar Hamidou Tchiana, ministre des Mines, explique à Reuters qu'en 2012, les bénéfices de l'uranium ne constituent que 5 % du budget national. Or, le Niger souhaite que ceux-ci augmentent à 20 %. Cet apport contribuerait évidemment beaucoup à financer les dépenses de sécurité.

Areva rejette l'idée de cette taxe, estimant que le coût d'extraction serait alors trop élevé. Elle argue, en outre, qu'elle investit beaucoup dans des projets locaux : développement économique, santé, éducation, à hauteur de 8 millions de dollars annuels. Il n'en reste pas moins qu'à Arlit, en-dehors des installations ultra-sécurisées du groupe, la misère règne. Cela, c'est une des réalités perçues par les Nigériens... De plus, la société est accusée d'utiliser les infrastructures routières sans contribuer à leur coûteux entretien...

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre.

Dès lors, ceux (dont les jihadistes) qui désignent Areva – et par extension, la France - comme le mal absolu ont beau jeu. Areva pollue le sol nigérien tout en exploitant sans vergogne des ressources dont les bénéfices échappent au pays... Le poids financier de l'exploitation repose sur le Niger qui n'en retire rien... La protection des installations, où vivent des Français avec l'air conditionné, saigne l'économie du pays... Le Niger doit payer la guerre qu'il mène à des Musulmans pour que les Français pillent ses richesses... Autant de propos sans nuance, mais qui reposent sur une réalité perçue, trouvant facilement écho auprès d'une population écrasée par la pauvreté. Intérêts économiques privés et responsabilité géopolitique ne feraient-ils pas toujours bon ménage ? Quoi qu'il en soit, l'État français, actionnaire à plus de 80 % d'Areva a finalement pris position sur ce dossier. Par la voix de Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, a été déclaré devant l'Assemblée nationale française que les attentes de Niamey sont "(…) considérées par ce gouvernement (…) comme légitimes." Il était temps.

La signature de la convention d'extraction fin février 2014 devrait enfin remettre les choses en ordre. Cet accord sera d'une importance considérable. Contrairement à ce qu'affirment de nombreux observateurs, l'enjeu n'est pas uniquement la réélection du Président Issoufou en 2016. Le problème est beaucoup plus vaste. Dans tous les cas, il ne s'agit pas de soutenir un Président devant ses électeurs, mais de soutenir le Niger face aux dangers actuels et futurs. De soutenir sa politique de sécurité responsable, dans laquelle s'inscrit la coopération avec la France et les États-Unis. Démarche qui ne se résume pas à l'implantation de bases, à la traque de terrobandits avec la technologie "à distance", ou à la fourniture de 4x4, de GPS et de gilets pare-balles, mais qui passe aussi par le respect de la dignité de cet État, de ses citoyens. D'autant que cette politique de sécurité intelligente peut, de bien des manières, servir d'exemple à suivre pour le Sahel.

 

NB : Une fois n'est pas coutume, j'attire l'attention des lecteurs sur le numéro 5 du magazine Air Combat, à paraître. Vincent Bernard y aborde la question des différents incidents aériens survenus tout au long des années 1970 et 1980 dans le Golfe de Syrte entre d'une part, les Etats-Unis et la France, d'autre part, la Libye. Cette page de l'histoire militaire africaine est relativement oubliée et l'article de notre confrère apporte un éclairage intéressant (et fort compréhensible pour le profane).

 

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
EUTM Mali - photo Bundeswehr

EUTM Mali - photo Bundeswehr

 

15.02.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

La chancelière Angela Merkel a annoncé samedi 15 février que l'Allemagne voulait renforcer sa coopération avec la France dans le domaine de la défense. « J'ai convenu avec le président français François Hollande que nous voulions profiter de ce conseil des ministres franco-allemand pour parler de nouveaux projets communs (...) notamment dans le domaine de la sécurité, en particulier en Afrique », a souligné la chancelière, qui se rendra à Paris, mercredi, avec son gouvernement pour un conseil des ministres franco-allemand.

 

« Plus de convergences sont possibles », notamment dans la coopération militaire au Mali et en République centrafricaine, a ajouté la chancelière dans son podcast hebdomadaire.

 

L'armée allemande participe au Mali à une mission d'instruction de soldats maliens initiée par l'Union européenne. Berlin a décidé au début du mois d'augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires. La Bundeswehr va également fournir un Airbus médicalisé en République centrafricaine en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

La rencontre entre les deux dirigeants européens portera aussi sur le changement climatique et la protection des données personnelles sur Internet.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:50
The Franco-German defence partnership: slowly does it?

 

13th February 2014  – by Vivien Pertusot* - europeangeostrategy.org

 

France, Germany, European Union, flagsHearing German leaders speak about foreign and security policy is music to the ears of the French. They have so often lectured their neighbours for evading the topic that former Defence Minister Thomas de Maizière vented his frustration a few days after becoming Interior Minister: Germany has no lesson to receive from anyone, not even France or the United Kingdom (UK). As true as that may be, there however seems to be a shift in official discourses about the role of foreign and security policy in German politics. The temptation to embrace those first blips on the radar screen is quite acute in France, but caution must prevail. Despite a few successes, cooperation in security and defence is probably the weakest link in the Franco-German couple. As Claudia Major rightly put it, there has been too much pathos and not enough pragmatism. Should there be the possibility to reignite a dormant cooperation, the French government should take German recent declarations and commitments for what they represent: the beginning of a process.

 

Failed hopes

 

For the past few years, the Franco-German relationship has been struggling. The growing disparity in power perception and economic outlooks between the two countries has strained the quality and the depth of the partnership. The width of the bilateral cooperation is impressive, but there should be no mistake; the relevance of the Franco-German relationship for both countries is defined by their partnership on the European Union (EU).

 

Security and defence is often the first domain to feel the blowback, because it has always been the toughest sector to get off the ground. France and Germany have achieved some successes: the creation of EADS – now rebranded Airbus Group – the Eurocopter Tiger, etc. Yet, even those successes have experienced the affects of the Franco-German couple and have only come to fruition thanks to the profound commitment to the partnership ingrained in the two countries’ leadership.

 

It has become cliché to say that the French still view the world as a place where the military instrument is a tool of foreign policy, whereas the Germans wish it away. It has not refrained French administrations to present the partnership as the backbone of L’Europe de la défense. This presidency is no different. Just a few weeks after François Hollande took office, the two armaments directorates were signing a letter of intent to relaunch bilateral military cooperation. Most of the themes discussed have stalled since. Foreign and security cooperation was included in the declaration of the 50th anniversary of the Elysée treaty last year, but the language was conspicuously vague and deferential.

 

The early enthusiasm faded away, yet the French government has not given up on its commitment. In his first press conference of 2014, François Hollande laid out a three-point plan to boost the Franco-German couple on the eve of the Franco-German Council of Ministers on 19 February. The French President argued in favour of more cooperation with Germany on security and defence ‘to act in favour of L’Europe de la défense’, because ‘we must do more than a brigade’; referring here to the Franco-German brigade.

 

Caution is optimism

 

This persistent commitment is welcome, but it is essential not to have blinders on. Recent speeches by German Defence Minister Ursula von der Leyen have rekindled hopes that Germany is changing its tune on foreign and security policy. That she recognises the need for Germany to show that it is a reliable partner to France in African operations undoubtedly warmed French hearts. The possible deployment of the Franco-German brigade to EU Training Mission (EUTM) Mali is another sign of the potential new way forward.

 

However, let us not get carried away. The tone has changed, but Germany still has some way to go for it to show that this is not a one-hit wonder. The Franco-German partnership on security and defence is fraught with difficulties and ideology. It has always been too ambitious for what both countries were ready to commit to. At this stage, it seems that the bilateral cooperation can be revived through military operations. Then, keep the ambitions modest and accept this as the starting point of a new process. The more politics gets in the way with high hopes and flagship projects, the more a healthy relationship based on confidence-building measures will be difficult to achieve.

 

Moreover, France should not put all its eggs in the same basket. The partnership with Germany at a bilateral level as well as a means to revive l’Europe de la défense shall not monopolise the precious little political capital the government is devoting to defence cooperation. Despite the common interests underpinning the Franco-British cooperation, it has been ailing because of a lack of political support; some other partners in the Scandinavian and Baltic countries have shown interest to cooperate with France. All of them may not be natural partners, but they can be willing and they can be able.

 

* Mr. Vivien Pertusot is an Associate Editor of European Geostrategy. He is also the Director of the French Institute for International Relations’ office in Brussels. He writes here in a personal capacity.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février

 

14/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et de ravitaillement et 20 aux missions de renseignement.

 

Lundi 10 février, dans le cadre de la revue stratégique d’EUTM Mali et d’études de planification, le groupe politico-militaire de l’Union Européenne (28 conseillers) a effectué une visite sur Bamako, incluant une visite auprès de la force Serval sur le camp Damien Boiteux. Ils ont pu rencontrer différentes autorités du PCIAT afin de bénéficier de l’expérience française dans la réalisation de l’opération Serval. Ces conseillers ont également mené une série d’entretiens, notamment auprès des autres forces en présence (EUTM Mali et MINUSMA), des autorités maliennes, et des différentes représentations étrangères au Mali (ambassades).

 

Le 7 février 2014 sur la plateforme opérationnelle de Gao a eu lieu le transfert d’autorité au sein du GTIA Désert de la force SERVAL.

 

Le colonel Lionel CATAR, chef de corps du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7e BCA) a succédé au colonel Hervé PIERRE, chef de corps du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (3e RIMa).

 

Durant son mandat de quatre mois, le GT Korrigan aura poursuivi la lutte contre les groupes armées terroristes dans le Nord de la boucle du Niger, en contribuant notamment à la neutralisation d’individus mi-novembre à 200km à l’Ouest de Tessalit et le 23 décembre au Nord de Tombouctou. Il aura également poursuivi l’affaiblissement de leur logistique avec le démantèlement d’un important stock de munitions le 20 novembre dans la région de Gao et la destruction de près de 6 tonnes d’explosif (nitrate d’ammonium) fin décembre à 150 km au Sud-Ouest de Tessalit.

 

Parallèlement, le GT Korrigan aura appuyé les forces armées maliennes et de la MINUSMA dans la sécurisation des élections législatives, qui se sont déroulées sans incident sécuritaire majeur. Ces élections, dont le deuxième tour s’est déroulé le 15 décembre, ont marqué la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali. Le groupement a ensuite contribué à l’allègement de la force Serval, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cet allègement a été accompagné de la manœuvre de réarticulation des détachements de liaison et d’appui (DLA) et des détachements d’appui opérationnel (DAO) en détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO).

 

Le GT Vercors est composé d’un état-major, d’une compagnie de combat du 7e Bataillon de chasseurs alpins (7eBCA), d’un escadron du 4e Régiment de chasseurs (4e RCh), d’une section génie du 2e Régiment étranger de génie (2eREG) et d’un sous-groupement aéro-mobile du 1er Régiment d’hélicoptères de combat  (1er RHC).

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:45
Serval : Acheminement de containers en provenance de Dakar

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Les 4 et 5 février 2014, la force Serval et le Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et Mouvements (CCITTM), ont procédé à l’acheminement de containers de fret en provenance du Sénégal vers Bamako.

 

Plusieurs liaisons ferroviaires sont organisées tous les mois. Les containers sont déchargés au port de Dakar avant d’être transportés par train vers le camp Damien Boiteux à Bamako.

 

Pour assurer le contrôle et la sécurité du convoi routier jusqu’au camp militaire de Bamako, le CCITTM est soutenu par une escorte de militaires appartenant au bataillon logistique « Normandie Provence ».

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Acheminement de containers en provenance de DakarServal : Acheminement de containers en provenance de DakarServal : Acheminement de containers en provenance de Dakar
Serval : Acheminement de containers en provenance de Dakar
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA

 

11/02/2014 Sources : EMA

 

Les 3 et 4 février 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, s’est rendu en République Centrafricaine et au Mali. Ce déplacement avait pour objectif d’inspecter les forces françaises déployées sur ces deux théâtres d’opération et de rencontrer les autorités politiques et militaires locales.

 

En République Centrafricaine, le chef d’état-major des armées s’est rendu auprès des militaires des groupements tactiques interarmes « Amarante » et « Panthère », placés sous les ordres du général Soriano, commandant l’opération Sangaris. Il a également été reçu en audience par madame Samba Panza, chef de l’état de transition.

 

Au Mali, après avoir inspecté le groupement tactique désert à Gao, le CEMA a rejoint le PC de l’opération Serval à Bamako où les travaux actuellement en cours sur le partenariat élargi avec les pays de la bande sahélienne lui ont été présentés.

 

Symboliquement, lors de son dernier déplacement à l’étranger, l’amiral Guillaud a souhaité témoigner de son estime à l’égard de tous les militaires qu’il a eu l’honneur de commander en opérations.

CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
CEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCACEMA : Déplacement de l’amiral Guillaud au Mali et en RCA
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:45
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO

 

13/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 1er février, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO.

 

Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Chacun de ces détachements est composé d’une équipe de commandement, d’éléments du génie, d’infanterie, d’une équipe sanitaire complète, de mécaniciens et de contrôleurs aériens.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAOMali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
Mali : les DLA et DAO fusionnent et deviennent des DLAO
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

L’escouade« carburant » du camp Damien Boiteux est responsable du ravitaillement en carburant de toute la plate-forme opérationnelle de Bamako, ainsi que des convois routiers. Composée d’une dizaine de militaires du 503erégiment du Train (503e RT), elle est sous le commandement du bataillon logistique « Normandie-Provence » de la force Serval.

 

Le service des essences des Armées (SEA) assure la livraison mensuelle de près de50m3 de carburant au profit des détachements stationnés à Bamako. Deux fois par jour, l’escouade carburant se déploie dans l’ensemble du site pour réapprovisionner les groupes électrogènes qui permettent la production d’électricité. Une mission nécessaire pour le bon fonctionnement de l’infirmerie, du mess, ou encore des douches de campagne.

 

Environ2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de BamakoServal : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
Serval : Ravitaillement de la plate-forme opérationnelle de Bamako
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 16:45
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février

 

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

 

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

 

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

 

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

 

Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

 

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

 

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 16:45
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan

 

07/02/2014 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2014, à Koulikoro, les militaires français de la mission EUTM Mali ont achevé un stage de formation au combat en localité au profit des militaires du bataillon Balanza (GTIA 4 malien).

 

Cette formation avait pour objectif de mettre les soldats maliens en situation de combat dans un environnement où civils, militaires et ennemis peuvent être « imbriqués ».

 

Les stagiaires ont appris les techniques et les procédures spécifiques aux engagements dans ce milieu (progression, ouverture d’angles, inspection d’une pièce, etc.). Pour l’occasion, les instructeurs se sont appuyés sur des situations les plus réalistes possibles (rues larges ou étroites, enfilades de maisons, ouvertures de tous types, espaces exigües, etc.). Tous les scénarios ont été élaborés en tenant compte des « individus » ou des situations que les militaires pourraient côtoyer lors de leur déploiement : forces amies et ennemies, civils, ONG (organisation non gouvernementale), journalistes, personnel médical, etc.

 

L’expérience  des formateurs français dans ce type de situation et les infrastructures dont dispose EUTM concourent à dispenser une formation complète par des mises en situations réalistes.

 

Le bataillon « Balanza » est le quatrième bataillon de l’armée maliènne à être formé par les militaires européens d’EUTM Mali. Les bataillons Sigui et Elou sont actuellement déployés à Tessalit et Kidal en sécurisation de ces zones. Le bataillon Waraba est quant à lui en phase de régénération après un déploiement de plusieurs mois au Nord de la boucle du Niger.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers. Une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de la liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
EUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon BalanzanEUTM : Entraînement au combat en localité pour le bataillon Balanzan
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 13:45
Le Niger appelle Paris et Washington à intervenir en Libye

 

6 février 2014  par France 24

 

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, a appelé sur RFI la France et les États-Unis à intervenir militairement sans le sud de la Libye, considéré comme le nouveau bastion des djihadistes chassés du Mali.

 

Pour les Occidentaux et certains pays africains, le sud libyen est indéniablement devenu le nouveau repaire des djihadistes du Sahel. Et ce, depuis que l’intervention française les a chassés du Nord-Mali. Cette situation inquiète particulièrement le Niger voisin, et Niamey estime désormais qu’une intervention militaire s’impose. "Il faut intervenir militairement en Libye, plus précisément dans le sud du pays", a déclaré sans ambages le ministre nigérien de l’Intérieur, Massoudou Hassoumi, mercredi 5 février, sur les ondes de RFI. Et de poursuivre : "Il est tout à fait légitime que la France et les États-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste", et ce, afin d’y assurer "le service après-vente de l’intervention contre Kadhafi".

Depuis la chute du régime du colonel Kadhafi en octobre 2011, après huit mois d’un soulèvement armé appuyé par des frappes aériennes menées par une force multinationale, Tripoli ne parvient toujours pas à rétablir la sécurité dans un pays en proie à l’anarchie et aux violences meurtrières.

 

"Un incubateur des groupes terroristes"

Une situation qui, selon le ministre nigérien, a fait du "sud de la Libye, un incubateur des groupes terroristes". Des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux du directeur du renseignement américain (DNI), James Clapper, qui avait déclaré fin janvier, que l’Afrique subsaharienne était devenue un "incubateur" pour les groupes extrémistes. Il a estimé que la porosité des frontières libyennes et les "quantités massives d’armes en circulation déstabilisent davantage le pays, le Maghreb et la région sahélienne".

"Les gouvernements de la région du Sahel - particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie - courent le risque d’attaques terroristes, essentiellement en représailles à la suite de leur soutien à l’intervention militaire française au Mali en janvier 2013", a-t-il ajouté.

 

Niamey, plateforme logistique pour lutter contre les djihadistes

Si Niamey a essuyé ces derniers mois plusieurs attaques de groupes armés, le nord du pays a également été visé. Des bâtiments d’Areva, présent depuis 40 ans au Niger, ont été pris pour cible. L’appel du ministre nigérien à Paris n’est donc pas anodin.

La France, qui a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, est très présente au Niger. Les deux drones Reaper acquis récemment aux États-Unis sont notamment déployés dans l’ancienne colonie française. Niamey est censée à terme servir de plateforme logistique et de pôle de renseignement dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes.

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:45
La maintenance à SERVAL : un défi permanent !

Le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) du BATLOG Normandie-Provence réalise la réparation d'un VAB. Crédit : Armée de Terre

 

06/02/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Unité élémentaire du bataillon logistique Normandie-Provence dont le corps pilote est le 2ème régiment du matériel, le sous groupement maintenance adapté au théâtre (SGMAT) réalise des prouesses quotidiennes pour soutenir les opérations de la force SERVAL.

 

La mission SGMAT est de remettre en condition opérationnelle les véhicules en panne du GTIA Korrigan et du bataillon logistique afin de garantir la mise à disposition du plus grand nombre de véhicules possible.

 

Au cours d’une opération d’envergure récente, le SGMAT a armé au nord de Tombouctou un point de regroupement des matériels à réparer pour redonner du potentiel à la force déployée. Récemment encore au nord-est de Kidal, le SGMAT a renforcé les troupes françaises insérées avec les armées maliennes et nigériennes afin de leur garantir une plus large liberté d’actions. Pour le désengagement de Kidal, un détachement de 12 mécaniciens a été acheminé par voie aérienne sur pour réparer 7 véhicules afin de permettre à toute la compagnie motorisée de rentrer par la route. Toujours en action, quand ils ne sont pas à la caisse à outil, ils tendent les câbles pour mettre en place des manœuvres de force pour sortir les véhicules ensablés ou enlisés.

 

Totalement intégré dans la manœuvre tactique, le SGMAT évolue dans une atmosphère et un terrain abrasifs avec des variations importantes de température. Les fortes élongations soumettent les équipements et les hommes à très rude épreuve.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
photo Bundeswehr

photo Bundeswehr

 

4 fév 2014 maliactu.net

 

Le gouvernement allemand doit décider mercredi d’augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires, a annoncé mardi la ministre de la Défense Ursula von der Leyen.

 

Le Conseil des ministres doit adopter un texte en ce sens lors de sa réunion hebdomadaire, a-t-elle ajouté lors d’une visite au commandement de l’opération à Schwielowsee, non loin de Berlin.

 

Les détails du déploiement de ces forces supplémentaires dans un pays toujours confronté à l’insécurité un an après le début d’une intervention internationale contre les islamistes armés, seront connus d’ici « deux à trois semaines », a expliqué la ministre.

 

Environ cent soldats allemands sont actuellement déployés sur place, où ils assurent la formation de l’armée malienne dans le cadre d’une mission de l’Union européenne.

 

Mme von der Leyen avait fait savoir fin janvier que l’Allemagne allait accroître son action militaire en Afrique, en particulier en envoyant des instructeurs supplémentaires au Mali et en fournissant un Airbus médicalisé en Centrafrique en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

Alors que les crises se multiplient en Afrique, l’Allemagne « ne peut pas détourner les yeux quand meurtres et viols sont quotidiens, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires », avait argumenté la ministre.

 

Le président de la république Joachim Gauck a fait récemment des déclarations allant dans le même sens, mais sur le fond rien n’a changé: la Bundeswehr est une armée sous contrôle parlementaire, et les députés ont des comptes à rendre à une population majoritairement opposée aux interventions militaires dans les zones de conflit.

 

L’Allemagne, souvent critiquée pour sa réticence, après la Seconde Guerre mondiale, à envoyer des troupes à l’étranger, s’était isolée sur la scène internationale en 2011 en refusant d’intervenir en Libye aux côtés notamment de la France.

 

Actuellement, quelque 5.000 soldats allemands sont déployés à l’étranger, pour la plupart en Afghanistan et au Kosovo.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
La ministre allemande de la défense attendue mercredi à Dakar

 

 

5 Février 2014 atlasinfo.fr

 

La ministre allemande de la défense, Mme von Der Leyen, est attendue mercredi à Dakar dans le cadre de ses déplacements d'inspection des troupes militaires allemandes déployées au Mali, indique la direction de l'information et des relations publiques des armées (DIRPA).

 

Accompagnée d'une importante délégation composée de 6 membres du parlement allemand, des membres de son cabinet ainsi que de journalistes, la ministre allemande sera accueillie par le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine, en compagnie de l'ambassadeur allemand au Sénégal, précise-t-on de même source.

 

Au programme de la visite de Mme Von Der Leyen, figurent des entretiens avec son homologue sénégalais, un point de presse, outre une rencontre avec les coopérants allemands opérant à la Direction du matériel des armées au camp Lemonier.

 

Au terme de sa visite à Dakar, Mme Von Der Leyen devra se rendre jeudi au Mali, indique-t-on de même source.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:55
Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d'état-major des armées

 

04/02/2014 Par Alain Barluet envoyé spécial à Gao (Mali). – LeFigaro.fr

 

 

La base française de l'opération «Serval» à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d'état-major des armées (Cema), l'amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l'opération «Serval», ont atterri non loin de la piste d'aviation, sans faire de victimes. L'alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.

 

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu'ils ne soient utilisés. Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l'amiral Guillaud aux militaires de «Serval». Sa visite s'est poursuivie normalement.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

Arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013. Photo MINUSMA Fred Fath

 

02 février 2014 Par RFI

 

Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.

 

Mopti, la ville où s'est d'abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.

 

Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l'après-midi à Bamako.

 

L'engagement de Ouagadougou

 

Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l'ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.

 

« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.

 

Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

 

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

 

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitationsMali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 19:45
Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Point de situation depuis le jeudi 23 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 30 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les unités de la Force Serval entrent dans une phase de relève. Les personnels appartenant à la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) vont être relevés par ceux de la 27e brigade d’infanteries de montagne (27e BIM), arrivés en ce début de semaine. Le général de brigade Benoit Houssay, commandant la 27e BIM, a pris ses fonctions comme général adjoint de la force Serval.

 

Lundi 27 janvier 2014, une cinquantaine de militaires, appartenant au bataillon logistique Normandie-Provence, a participé au désengagement des derniers VBCI depuis le camp Damien Boiteux de Bamako vers Abidjan en Côte d’Ivoire.

 

Parallèlement, les opérations de la force Serval se poursuivent au Nord de la boucle du Niger.

 

Du 22 au 24 janvier, un détachement de la compagnie génie du GTIA Korrigan (GT-K) a travaillé en coordination avec la force de police de l’ONU (UNPOL) et les forces de sécurité maliennes pour dépolluer des bâtiments ayant été occupé par les groupes armées terroristes en 2013. Ces actions ont permis de mettre à jour différents matériels, de sécuriser ces emprises, et de permettre à la population de réinvestir ces bâtiments.

 

Samedi 25 janvier, le général de brigade Vincent Guionie, ancien général-adjoint de la force Serval,  a été invité à participer à l’inauguration du palais de justice de Gao. Ce bâtiment, endommagé pendant les combats, a été réhabilité grâce au travail des hommes de la plate-forme opérationnelle Désert (PFoD) de Gao. Le GT-K a appuyé la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes pour la sécurisation de cet événement.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014
Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 13:50
Un pilote anglais sur le Rafale français (crédits: Ministère de la Défense)

Un pilote anglais sur le Rafale français (crédits: Ministère de la Défense)

 

31 janvier, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

David Cameron accueille aujourd’hui François Hollande et Jean-Yves Le Drian sur la base de l’armée britannique de Brize Norton, près d’Oxford. La base d’où décollent les avions engagés dans les opérations de transport militaire au Mali et en Centrafrique en soutien des forces françaises engagées. Lancée par les accords de Lancaster House de 2010 et réaffirmée par le précédent sommet de Paris de février 2012, la coopération entre le Royaume-Uni et la France se porte bien. Londres est devenu en quelques années le partenaire défense privilégié de la France.

 

Depuis les trois dernières années, les visites, échanges et exercices entre les deux armées se sont multipliés et les programmes d’armements communs se développent.

 

Sur le plan opérationnel, l’objectif, qui devrait être réaffirmé aujourd’hui est l’établissement d’une force de projection commune, la Common Joint Expeditionnary Force (CJEF), qui doit obtenir sa certification dès 2016. De nombreux exercices sont en cours et une importante étape devrait être franchie avec l’exercice de niveau division Rochambeau en mai prochain.

 

De nombreuses annonces sont attendues sur le plan des programmes, ils concernent tous les secteurs: volet dissuasion, air (recherches communes sur un futur drone de combat UCAS), mer (anti-navire-léger; guerre des mines).

 

Le terrestre n’est pas en reste avec la probable acquisition par la France de drones tactiques Watchkeeper (Thales), afin de remplacer le SDTI Sperwer (Sagem) vieillissant.

 

Les anglais quant à eux s’intéressent de près au VBCI de Nexter et devraient bientôt lancer une campagne d’évaluation. Des rumeurs insistantes font également état d’un fort intérêt britannique pour le canon automoteur d’artillerie Caesar de 155 mm (Nexter). Les deux pays développent également ensemble un nouveau calibre, le CTA 40 mm qui équipera les futurs blindés britanniques et l’EBRC français.

 

Les anglais mettent également en œuvre le drone MALE Reaper que la France utilise depuis Niamey (Niger) pour le théâtre malien depuis peu.

 

De nombreux projets communs qui vont renforcer l’interopérabilité des deux armées. Le Royaume Uni est aussi l’un des très rares soutiens européens indéfectibles dans les récentes opérations menées par Paris (Lybie, Mali, RCA…), à la différence de l’autre grand partenaire, l’Allemagne.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:45
British soldier receives historic field promotion

Rifleman Gigar Das receives his lance corporal's stripe from General Bertrand Ract-Madoux in Mali [Picture: Crown copyright]

 

28 January 2014 Ministry of Defence

 

A soldier has been honoured with the British Army's first promotion in the field since 1953.

 

Rifleman Gigar Das, from 1st Battalion The Rifles (1 RIFLES), was honoured a promotion in the field for his service to Mali while serving as part of the EU Training Team.

The Chief of the General Staff, General Sir Peter Wall, accompanied the head of the French Army, General Bertrand Ract-Madoux, to witness soldiers from 1 RIFLES delivering infantry training to their Malian counterparts.

Both generals were hugely impressed with Rifleman Das as they observed him conducting a lesson in marksmanship principles. Astounded to see that the soldier was a rifleman, the Chief of the General Staff decided to promote him there and then, after briefly consulting with Rifleman Das’s company commander.

Rifleman Gigar Das receives his lance corporal's stripe
General Sir Peter Wall (right) watches as Rifleman Gigar Das receives his lance corporal's stripe from General Bertrand Ract-Madoux [Picture: Crown copyright]

In front of the entire EU training team, Rifleman Das, who has served in the Army for 8 years and deployed on 3 tours of Afghanistan and 1 of Iraq, was presented with his lance corporal’s stripe by the head of the French Army.

On receiving his promotion, Lance Corporal Das said:

I wasn’t expecting anything like this to happen today when I got out of bed this morning. It is extremely unexpected and I couldn’t be more proud of this honour.

The newly-promoted lance corporal’s company commander, Major Sam Cates, said:

I am extremely proud of Lance Corporal Das, this is absolutely no more than he deserves. He has been one of the most outstanding riflemen I have ever had the privilege to command.

He sacrificed the opportunity to attend the last 1 RIFLES [junior non-commissioned officer] cadre to take his place on this operational deployment, and to be recognised in this unique way is some reward for his dedication.

Major Sam Cates congratulates Lance Corporal Gigar Das
Major Sam Cates congratulates the newly-promoted Lance Corporal Gigar Das [Picture: Crown copyright]

Lance Corporal Das’s commanding officer, Lieutenant Colonel Karl Hickman, added:

I was delighted to learn of Lance Corporal Das’s promotion in the field, which he thoroughly deserved for his sterling service in Mali and for his significant operational experience in Iraq, including his notable contribution to the campaign in Afghanistan.

That the Chief of the General Staff should recognise Lance Corporal Das’s exceptional quality in the field shows that, as a thinking rifleman, he follows in the finest traditions of the Rifles, a regiment whose motto is ‘Swift and Bold’.

Lance Corporal Das is normally based at Beachley Barracks in Chepstow.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:45
Le 503e RT au Mali : à fond, sur tous les fronts !

 

28/01/2014 CNE E. ROSSI - Armée de Terre

 

Projeté au Mali depuis plus de deux mois pour grossir les rangs du bataillon logistique de Gao, le 503e régiment du train de Nîmes poursuit son école du désert. Sur ce théâtre d’opération, les conditions opérationnelles sont exigeantes et les élongations à nulles autres pareilles. Zoom sur la mission du 503.

 

« Toujours réalisée dans un contexte d’insécurité, la mission est exaltante car chaque passage dans une mer de sable ou chaque franchissement de dune est un piège à éviter. Le désert est un professeur sévère », affirme le commandant d’unité du sous-groupement logistique de Gao.

 

Au bout de deux mois de présence sur la base de Gao, le sous-groupement logistique n°1 a pris un rythme d’engagement soutenu, effectuant de nombreuses missions avec toujours le même enthousiasme. Il a en charge le ravitaillement du train de combat n°2 des opérations en cours. En décembre dernier, en plus de ses missions de ravitaillement sur Ménaka, Kidal et Tessalit, il a participé à l’opération CONGRE avec le groupement tactique interarmes Korrigan et le groupement aéromobile Hombori, au nord de Tombouctou.

 

Quant au peloton de commandement et logistique et à la cellule du système d’information logistique central-manutention, ils œuvrent sans répit à la montée en puissance des convois et au soutien des unités de la base de Gao, comme notamment la construction du hangar modulable (Bachmann) du groupement aéromobile.

 

Nul doute que face à un milieu naturellement hostile, le professionnalisme et la rigueur du métier des armes sont indispensables au succès de la mission.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 08:45
La France réorganise son dispositif militaire au Sahel autour de quatre bases

 

26 janvier Jean-Dominique Merchet - lopinion.fr

 

Gao, Niamey, N'Djaména et Ouagadougou : face aux terroristes, l'armée française adopte une approche régionale.

 

C'est un immense terrain d'opérations, aussi vaste que l'Europe, mais presque entièrement désertique. Les «groupes armés terroristes» (GAT, selon l'acronyme militaire) qui le parcourent ne connaissent pas les frontières internationales, tracées au cordeau par les anciennes administrations coloniales, au milieu de... rien. Comme ses ennemis, l'armée française, qui est au premier rang dans la guerre contre les djihadistes au Sahel, a décidé de s'abstraire de ces frontières. Dans ce but, le ministère de la Défense réorganise en profondeur son dispositif militaire en Afrique. Cette «régionalisation de la bande sahélienne» est en cours de mise en oeuvre : pas d'annonces mirobolantes mais un travail d'ajustement discret dont voici les grandes lignes.

 

Tout part d'une analyse de la menace : après avoir défait - mais non entièrement supprimé - les GAT dans le nord du Mali au premier semestre 2013, l'armée française et les services de renseignement ont, sans surprise, constaté que ceux-ci s'étaient, pour une part, dispersés dans les Etats voisins. Notamment dans le sud-ouest de la Libye, où s'est constitué un véritable « trou noir sécuritaire» au Fezzan, autour du triangle Oubari-Sebha-Mourzouk. C'est depuis cette base arrière que les djihadistes reviennent vers le Nord Mali - dix-neuf d'entre eux ont été tués au cours d'une opération spéciale en décembre - et le Niger, où une action terroriste importante a récemment été déjouée. Les GAT empruntent un axe de plus de mille kilomètres qui, après la passe de Salvador, suit la frontière entre le Niger et l'Algérie. Les pistes empruntées passent aussi bien sur le territoire algérien que nigérien. La stratégie de la France consiste à couper les djihadistes de leur base arrière en Libye, où il est impossible d'intervenir de manière ouverte.

 

Pour les militaires français, trois Etats de la région forment désormais un unique théâtre : le Mali, le Niger et le Tchad. Leurs trois gouvernements sont impliqués dans la lutte antiterroriste et coopèrent avec la France.

 

Dans la région, la France disposera de quatre bases principales : N'Djaména (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso). A N'Djaména : des avions de combat Rafale et Mirage 2000, appuyés par des ravitailleurs, et des forces terrestres - ainsi que l'état-major qui commandera les opérations au Sahel. A Niamey, des moyens de renseignement, notamment les deux nouveaux drones Reaper achetés aux Etats-Unis et qui seront opérationnels dans les prochains jours. Ces appareils de surveillance pilotés depuis le sol sont colocalisés à Niamey avec ceux de l'US Air Force. Cette base peut également accueillir des avions de combat et de patrouille maritime Atlantique 2, qui servent aussi bien au dessus du désert que de l'océan. A Gao, des forces terrestres, avec un détachement important d'hélicoptères. Enfin, plus discrètement, à Ouagadougou, le groupement des forces spéciales Sabre qui opère dans toute la zone à partir de cette base arrière. A ces quatre bases principales, l'armée française va ajouter des points d'appui, situés plus au nord, c'est-à-dire au plus près des éventuelles zones d'interception des groupes terroristes. Deux d'entre eux ont été choisis : Tessalit, à l'extrême nord du Mali, et Faya-Largeau, dans le nord du Tchad. Un autre est toujours recherché dans le nord-est du Niger, sachant que les forces spéciales sont déjà présentes dans la zone minière d'Arlit (nord-ouest). Ces points d'appui doivent posséder une piste d'aviation, même sommaire, permettant de déposer des véhicules légers ou de mettre en œuvre des hélicoptères. Sans parler du recueil du renseignement, humain ou électronique... Au total, ce dispositif dans la bande sahélienne mobilisera 3000 militaires français de manière permanente, avec des moyens aériens de près de trente aéronefs (avions de combat, de transport, hélicoptères, drones, etc).

 

L'ensemble de ce nouveau dispositif, qui n'a pas reçu de nom de baptême générique, sera appuyé par trois bases arrières en Afrique : Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d'Ivoire) et Libreville (Gabon). Pour compenser la montée en puissance dans la zone sahélienne, les effectifs de Dakar et Libreville, ainsi que ceux de Djibouti, seront revus à la baisse. L'abandon d'Abidjan, un temps envisagé, n'est plus d'actualité, bien au contraire. Son rôle logistique est même considéré comme prioritaire en direction du Sahel. Djibouti, tourné vers un autre théâtre d'opération - notamment la Somalie - verra ses effectifs continuer à décroître. Les relations entre la France et le gouvernement djiboutien ne sont plus ce qu'elles étaient... Un régiment, la 13ème DBLE, a déjà quitté le pays pour s'installer aux Emirats arabes unis.

 

Au total, ce sont environ 6000 militaires français qui resteront présents en Afrique, de manière permanente, dont la moitié au Sahel. C'est beaucoup. Plus en tout cas qu'aucun autre pays occidental. L'idée de se retirer du continent, caressée lors de la rédaction du précédent Livre blanc de la défense (2008), a fait long feu. La France reste, plus que jamais, une puissance militaire africaine permanente, bien au-delà des opérations décidées par François Hollande, Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique.

 

Les Etats-Unis soutiennent globalement ce choix. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Washington fin janvier pour y expliquer le nouveau dispositif au Sahel, mais Washington fournit déjà un soutien militaire et de renseignement aux Français. Les Etats-Unis souhaitent se désengager là où ils le peuvent et voient donc d'un œil relativement favorable les Français prendre en charge la lutte antiterroriste au Sahel. Même attitude de la part des pays européens, ravis de voir Paris faire le travail dans ses anciennes colonies, même s'ils sont prêts à donner, parfois, un petit coup de main.

 

Si tout se fait évidemment avec l'accord des Etats concernés - la France devrait ainsi signer un accord de défense avec le Mali dans les prochaines semaines - reste un problème sérieux : celui de l'Algérie. Jean-Yves Le Drian n'a pas encore pu expliquer en détail à ses interlocuteurs algériens, par exemple le Premier ministre Abdelmalek Sellal, ce que la France faisait dans ce qu'Alger considère volontiers comme son arrière-cour. Voir 3000 militaires français déployés en permanence au sud de l'Algérie pourrait ne pas amuser tout le monde en Algérie, où les relations avec l'ancienne puissance coloniale restent passionnelles. Sur le papier, Alger et Paris combattent les mêmes groupes djihadistes, mais la réalité du terrain et les susceptibilités des uns et des autres ne vont pas jusqu'à une coopération étroite et confiante. L'Algérie pourrait donc rester le point aveugle de cette «régionalisation de la bande sahélienne», mise en place par la France.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le ministre de la défense au Mali

 

27/01/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Le 19 et 20 janvier 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, était en visite officielle à Bamako, dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes.

 

À cette occasion, le ministre s’est rendu à l’ambassade de France, pour inaugurer une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval.

 

Le lendemain sur invitation d’Ibrahim Boubacar Keïta, président de la république du Mali, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force SERVAL a participé à hauteur de deux sections du 40e régiment de transmission (40e RT) et du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) qui ont défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma, dans les rues de Bamako. Un symbole fort qui témoigne des liens solides qui unissent la France et le Mali.

 

Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration d’un Monument aux morts au camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération SERVAL.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes

 

 

27/01/2014 Sources : EMA

 

Le 20 janvier 2014, le général Bruno Guibert, commandant de la mission EUTM, a participé au 53e anniversaire de la création des forces armées maliennes. La cérémonie, présidée par le chef d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keita, s’est tenue à Bamako en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Les militaires français engagés dans l’opération EUTM (68e RAA, 92eRI et 126e RI) accompagnés d’une délégation de l’état-major multinational du camp d’entrainement de Koulikoro, ont défilé aux ordres du colonel Uhrich, aux côtés des forces internationales présentes au Mali (SERVAL et MINUSMA) et de 3000 soldats maliens.

 

Ils ont été applaudis, tout au long de leur parcours sur le Boulevard de l’Indépendance, par une population malienne reconnaissante envers cette mission de l’Union Européenne qui contribue à la remontée en puissance des forces armées maliennes.

 

EUTM regroupe 560 militaires européens (provenant de 23 pays), dont 110 français. Elle assure deux missions : la formation des unités combattantes des forces armées malienne, ainsi que le conseil et l’assistance (Advisory Task Force – ATF) du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
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