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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:31
Serval : le PPLOG sillonne le Mali

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Doté pour la première fois en opération extérieure des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), les escadrons de circulation et de transport (ECT), du bataillon logistique (BATLOG) « Normandie-Provence »de la force Serval, parcourent plus de 1000 kilomètres de routes désertiques dans des conditions météorologiques et  opérationnelles exigeantes lors de chaque mouvement entre Bamako et Gao.

 

Le PPLOG permet d’assurer les missions suivantes : ravitaillements logistiques sur les théâtres d'opération, transport ou évacuation de personnel en condition opérationnelle, maintenance et évacuation de véhicules immobilisés, transport de matériaux pour l’appui à la mobilité, à la contre-mobilité et à l’aide au déploiement d’urgence. « Le PPLOG constitue un atout pour le bataillon logistique, il rend plus mobile le convoi, offrant également, la protection de l’équipage avec sa cabine blindée et son système contre l’onde de choc IED » précise le colonel de Roquefeuil chef de corps du BATLOG Normandie-Provence.

 

Ces camions blindés sont dotés d’un système autonome de chargement. Ils permettent l’emport jusqu’à 16 tonnes en capacité maximale . Ils sont équipés d'un dispositif de protection comprenant une cabine blindée contre les mines et les tirs d'armes de calibre 7,62 mm, il peut également recevoir un poste radio de 4e génération et le système informatisé SITTEL, ainsi qu'un GPS. Sa puissance de 450 CV, ses 8 roues motrices et son double essieu avant directionnel le rendent plus maniable que son prédécesseur, le VTL.

 

Pour marquer ce premier engagement opérationnel au Mali, un des 6 PPLOG, déployés sur le théâtre sera prochainement baptisé « Normandie-Provence » pour souligner cette première évaluation technico-opérationnelle dans des conditions hors normes.

 

Environs 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le PPLOG sillonne le Mali
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Serval : le PPLOG sillonne le Mali
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:45
Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

 

31/12/2013 Cne Karim Djemaï - SIRPA AIR

 

Dimanche 29 décembre 2013, l’armée de l’air a réalisé entre la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy et l’aéroport de Bamako au Mali la première mission opérationnelle de l’avion de transport tactique A400M Atlas.

 

Après avoir décollé à 10H30 de sa base de stationnement, l’A400M a effectué un vol de 6h40, acheminant du fret au profit des militaires français engagés dans l’opération Serval. A son bord, l’appareil emportait 22 tonnes de matériel.

 

Pour mener à bien cette première, une planification stricte et rigoureuse a été réalisée. « Nous avons minutieusement préparé ce vol, afin de pouvoir pallier à toutes les éventualités, ajoute le lieutenant-colonel Creuset, responsable de la mission. Nous avons notamment pu nous entrainer sur le simulateur « Full Flight Simulator », mis en service depuis quelques semaines au centre de formation A400M d’Orléans. »

 

Depuis le 02 août 2013, date de la réception du premier Atlas par l’armée de l’air, les équipages de la Multinational entry into service team (MEST) d’Orléans ont réalisé des vols d’expérimentation et d’entraînement. Cette première mission opérationnelle survient donc cinq mois seulement après l’arrivée de l’A400M dans les forces, et c’est l’exemplaire numéroté MSN8, reçu il y a moins de deux mois, qui l’a réalisée. Cela démontre toute la confiance placée par l’armée de l’air dans cet appareil, ainsi que dans toutes les équipes responsables de sa mise en oeuvre.

 

« S’il s’agit d’une première pour l’A400M, ce n’est pas pour autant une inconnue pour les hommes qui la réalisent, précise le lieutenant-colonel Creuset. Le personnel de la MEST bénéficie d’une expérience riche et variée. Chacun dispose d’un vécu opérationnel permettant d’appréhender ce genre de mission avec professionnalisme et en toute confiance. »

 

Actuellement, deux A400M Atlas sont mis en œuvre par la MEST depuis la base aérienne 123 d’Orléans. Cette première mission opérationnelle illustre dès à présent les capacités de l’appareil et constitue une étape vers sa mise en service opérationnel complète, attendue à la fin de l’année 2014.

 

L’A400M Atlas est l’aéronef indispensable au renouvellement et à la modernisation de la flotte d’avions de transport tactique de l’armée de l’air. Sa montée en puissance accompagne le retrait progressif des C160 Transall et complète la flotte des C130 Hercules. Avion de transport tactique à allonge stratégique, l’A400M Atlas répond aux besoins actuels des forces pour la gestion des crises et des conflits modernes. Il permet aussi à la France de tenir son rôle auprès de ses partenaires étrangers et des différentes organisations internationales.

 

Lien vers le dossier A400M sur le site de l’armée de l’air

Survol du territoire malien par l'Atlas

Survol du territoire malien par l'Atlas

Soute de l'A 400M et son chargement

Soute de l'A 400M et son chargement

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Photos Adc Jean-Luc Brunet

Photos Adc Jean-Luc Brunet

02/01/2014 Cne Karim Djemaï  - SIRPA AIR

 

Dans le cadre de sa rencontre des forces armées engagées dans l’opération Serval au Mali, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est allé à la rencontre des militaires français stationnés à Gao, mardi 31 décembre 2013.

 

Au cours de cette journée, M. Le Drian a effectué le déplacement entre Bamako, capitale du pays, et Gao, au nord-est du pays, à bord de l’avion de transport A400M Atlas. « Tous les ans, j’ai pris l’habitude de venir réveillonner avec les forces en opérations ; il était logique que je sois au Mali, quasiment un an après le déclenchement de l’opération Serval, a déclaré le ministre de la Défense. Effectuer le déplacement entre Gao et Bamako à bord de l’A400M est un symbole fort, à la fois de l’éventail des capacités des forces françaises et de l’importance que revêt l’opération Serval. »

Cette mission opérationnelle de l’A400M au-dessus du Mali fait suite à un vol initial réalisé le 29 décembre 2013 entre Orléans et Bamako. L’A400M avait alors acheminé 22 tonnes de matériel depuis la métropole au profit des militaires français engagés dans Serval ( brève du 31/12).

« L’A400M dispose de capacités tactiques remarquables, notamment en termes d’emport, d’allonge et de manoeuvrabilité, a détaillé le ministre. Avec les deux premiers exemplaires que nous avons réceptionnés, les forces françaises sont entrées dans un cercle vertueux pour le renouvellement de leurs capacités de transport. »

Au cours de son déplacement vers Gao, le ministre de la Défense était accompagné de son homologue malien M. Boubèye Maïga, ainsi que d’une délégation d’élus parlementaires français et de M. Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire.

 

Plus d’informations sur l’A400M sur le site de l’armée de l’air : http://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/l-a400m-atlas-arrive-dans-les-forces

 

Déplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à GaoDéplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à Gao
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
Serval : point de situation du 26 décembre 2013

 

28/12/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 19 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 26 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont environ une dizaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Le 22 décembre 2013, à Bamako, les trois Mirage 2000D du détachement chasse (DETCHASSE) et l’avion ravitailleur C135 ont quitté le Mali pour rejoindre N’Djamena, au Tchad, d’où ils poursuivront leurs missions d’appui à l’opération Serval. Le détachement chasse est arrivé sur l’aéroport de Bamako le 17 janvier 2013, soit seulement 6 jours après le déclenchement de l’opération Serval. Armé dans un premier temps par des Mirage F1 de reconnaissance en provenance de la base aérienne 172 de N’djamena au Tchad, le dispositif  a ensuite été renforcé par 6 Mirage 2000D et 2 ravitailleurs C135. C’est depuis le mois de juin 2013 que le format a été réduit à 3 Mirage 2000D et 1 ravitailleurs C135.

 

Le 23 décembre matin, la compagnie motorisée de la force Epervier, engagée depuis le mois d’octobre au profit de la force Serval, a débuté son désengagement de Kidal en vue rejoindre N’Djamena. Arrivée à Bamako le 8 octobre 2013, cette compagnie, en provenance du Tchad et armée par le 126e RI, avait relevé la compagnie du 2e REI à Kidal. Son déploiement au Mali visait à maintenir un dispositif permettant d’appuyer les forces de la MINUSMA et de l’armée malienne durant la période des élections législatives maliennes.

 

Le 23 décembre s’est achevée une opération planifiée qui aura vu l’engagement, durant plus de trois semaines, de moyens de la force Serval au Nord de Tombouctou. Dans la lignée des opérations précédentes, cette opération, conduite par le GTIA Korrigan et le Groupement aéromobile (GAM), a permis d’intensifier la pression exercée sur les groupes armés dans cette région. Capitalisant sur l’effet de surprise, la force Serval a ainsi manœuvré dans une large zone d’action, mettant en réaction les éléments adverses. C’est dans ce contexte, à l’occasion d’un engagement d’opportunité, que l’engagement de moyens combinés a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes. Un camp d’entraînement terroristes ainsi que deux plots logistiques ont également été découverts au cours de cette opération.

 

Le mardi 24 et le mercredi 25 décembre 2013, les soldats de la force Serval ont fêté Noël. Des festivités et des activités de cohésion ont été organisées à Bamako et à Gao, pour les soldats qui n’étaient pas engagés sur le terrain. 

 

À l’occasion des fêtes de Noël, le Médecin Général des Armées Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées (SSA), s’est rendu au Mali pour partager avec les soldats du théâtre ce moment particulier. Sa visite a débuté par une matinée de présentations des infrastructures médicales de la PfOD de Gao et s’est poursuivie dans l’après-midi par une visite des centres médicaux maliens (Hôpital de GAO notamment). 

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 26 décembre 2013Serval : point de situation du 26 décembre 2013
Serval : point de situation du 26 décembre 2013
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 16 décembre 2013, une trentaine de commandants d’unité et chefs de section du 4e GTIA des forces armées maliennes ont entamé un stage de formation préliminaire au camp d’entraînement de Koulikoro.

 

Dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali, ce stage  de trois semaines a pour but de renforcer les connaissances tactiques et l’aptitude au commandement des officiers de ce GTIA malien, dont la formation débutera dans les semaines à venir. Il s’agira alors du 4e GTIA formé depuis le lancement d’EUTM Mali.

 

Les officiers maliens vont recevoir une formation différenciée, avant d’intégrer graduellement leurs unités respectives. Ce processus de « formation par agrégation progressive » a pour but de permettre aux officiers de rejoindre leur unité après consolidation de leur aptitude. Le programme de ce stage inclut notamment des activités sportives, de l’entraînement au tir, des cours de tactique et des restitutions pratiques sur le terrain.

 

Parallèlement à la formation des cadres du futur GTIA 4, des formateurs maliens sont également en stage auprès de leurs homologues français. L’objectif de cette formation est de leur enseigner la planification et la conduite d’entrainement d’unités jusqu’au niveau du GTIA.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Opération Serval : la DPSD toujours à pied d’oeuvre

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Le 11 janvier dernier, la France déclenchait l’opération Serval au Mali. Son objectif était de porter un coup d’arrêt à l’avancée des groupes djihadistes vers Bamako, notamment au moyen d’un des plus longs raids aéroterrestres de l’histoire militaire française.

 

Durant cette phase dynamique de combat, la DPSD a appuyé la force dès le début de son engagement, par la recherche de renseignements, la sécurisation des unités projetées et le déploiement d’un détachement à Bamako et à Gao. Le dispositif fut complété plus tard par la participation d’un inspecteur à la mission EUTM (L’European union training mission est la mission de formation de l’UE au profit de l’armée malienne).

 

Neuf mois après ce premier déploiement, plus de 3 000 soldats français sont toujours présents sur le sol malien, confrontés à une menace qui s’est transformée sans disparaître complètement. Les groupes armés terroristes évitent le combat de contact mais développent des procédés asymétriques: IED (Improvised explosive device) sur les axes routiers, tirs de roquettes sur les bases, explosion de véhicules suicides à l’entrée des camps militaires. Armée française, forces maliennes et bataillons des Nations Unies sont confrontés ensemble à ces mêmes menaces.

 

Alors que la force se prépare à une transformation de son format et à la régionalisation de sa zone d’action, le Service poursuit ses missions de recherche du renseignement de contreingérence sur diverses thématiques. La protection des forces se traduit, entre autres, par de nombreux audits de sécurité sur les zones d’implantation et l’accompagnement des convois logistiques à travers tout le pays pour l’étude d’environnement des zones de bivouacs.

 

Les renseignements recueillis par le Service et partagés avec nos partenaires constituent dès à présent une base de travail pour la compréhension d’un espace aux frontières de l’Europe qui devient chaque jour davantage un enjeu pour notre sécurité.

 

La mission continue…

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Serval: désengagement des moyens Epervier

 

31/12/2013 Sources : EMA

 

Pour Epervier, le désengagement progressif de l’opération Serval au Mali a marqué une évolution importante du format de la force. Après le retour le 22 décembre de trois Mirage 2000D et d’un avion ravitailleur du groupement air, la compagnie motorisée (COMOTO) du groupement terre a regagné N’djamena le 27 décembre 2013.

 

Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013.

 

A ces éléments de retour au Tchad viennent s’ajouter la cinquantaine de militaires de l’armée de l’air (équipages et mécaniciens) qui ont quitté Bamako à l’occasion du départ des trois Mirage 2000D le 22 décembre.

 

Le retour à N’Djamena des Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui armaient jusqu’alors le groupement air.

 

Désormais, le détachement d’aviation de combat d’Epervier est donc constitué de 3 Mirage 2000, de 3 Rafale et de 2 C135 ravitailleurs.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo EMA

photo EMA

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 26 décembre 2013, 18h00 jusqu’au jeudi 02 janvier 2014, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une cinquantaine de sorties dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et vingt-cinq autres aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les 28 et 29 décembre, une opération, qui a associé le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force SERVAL, a été menée dans la région de Timétrine, à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Grâce à un renseignement d’opportunité, les soldats tchadiens et français ont découvert deux objectifs et ont détruit 5,7 tonnes de nitrate d’ammonium ainsi qu’une quarantaine de grenades. Cet engrais chimique, assez rare dans un pays du Sahel, atteste du démantèlement d’une véritable filière d’explosifs.

 

Cette opération a permis de découvrir la deuxième quantité d’explosifs la plus importante depuis le lancement de l’opération SERVAL. En effet, lors du mandat SERVAL 2, à l’occasion de deux opérations (en juin et en août), un total de 14,6 tonnes de nitrate d’ammonium avait été détruit. Le 29 décembre, les éléments génie du DLA ont procédé à la destruction des deux caches et ont ainsi porté un coup déterminant aux ressources des groupes terroristes.

 

Le 31 décembre, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, accompagné du ministre délégué à l’agroalimentaire, M. Guillaume Garot, de la présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Mme Patricia Adam, et de trois sénateurs, a rendu visite au détachement projeté au Mali.

 

A bord de l’A400M, le ministre et son homologue malien, M. Maïga, se sont rendus à Gao. Après avoir visité les centres opérationnels de la MINUSMA et des FAMa, le ministre a fait le tour de la plateforme Désert avant de faire un point de situation sur les opérations menées actuellement par le GTIA Korrigan. Lors d’une allocution face aux soldats et en présence de son homologue malien, le ministre a souligné l’engagement, le professionnalisme et le courage dont ont fait preuve les militaires de la force Serval tout au long de l’année.

 

Après un repas avec les militaires de Gao, le ministre s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux, à Bamako, où il a pu renouveler ses encouragements et ses vœux pour l’année 2014 puis réveillonner entouré des soldats. « Cette année qui s’achève aura été une année extrêmement dense pour nous tous. C’est une grande satisfaction que de voir aujourd’hui la concrétisation de la mission Serval lancée il y a un an : vous avez su, vous et ceux qui vous ont précédés en terre africaine, vous mobiliser tout de suite et faire progresser l’opération de manière décisive » a déclaré monsieur Le Drian. Avant de quitter le camp Damien Boiteux, le ministre a fait le tour de la position et salué les soldats à leurs postes de combat.

 

2500 soldats composent aujourd’hui la force Serval. Parmi ces soldats, environ 200 sont au contact des forces partenaires de la MINUSMA et des forces armées maliennes. A leurs cotés, ils leur permettent de disposer des moyens de la force, tant aériens que spécialisés ou logistiques, en fonction des besoins des opérations.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Retour sur des événements marquants de 2013 : Janvier – Opération Serval

 23/12/2013 Opérations

 

En 2013, l’actualité de l’armée de l’air a été riche et intense. Opérations, exercices, lien armée/nation, transformations… Retour chaque jour pendant les fêtes sur une actualité marquante de l’année.

 

Le 11 janvier 2013 est déclenchée l’opération Serval au Mali. Objectif : appuyer l’armée malienne face à l’agression  terroriste qui menace l’Afrique de l’ouest. Engagées sous commandement d'un JFACC (joint force air component command - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) situé en métropole, à Lyon, les forces aériennes interviennent dès les premières heures sur le théâtre. Des Mirage 2000D et F1 CR opèrent depuis N’Djamena (Tchad). Ils seront rejoints par les Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier deux jours plus tard, après que ces derniers eurent mené la plus longue mission de bombardement de l’histoire de l’armée de l’air française en temps et en distance.

Lire la suite ici.

2013 aura également vu le 20ème anniversaire du système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales (SCCOA).

Retrouvez une rétrospective complète en janvier !

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 14 décembre 2013, le colonel Alexis Uhrich, chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, a pris le commandement du camp de formation de Koulikoro à la suite du colonel Philippe Testart, chef de corps du 1errégiment d’infanterie.

 

La cérémonie de transfert d’autorité était présidée par le colonel Felix Garcia Cortijo (Espagne), adjoint au général commandant la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Cette cérémonie a achevé un mandat de 4mois marqué par la formation des bataillons Elou et Sigui, soit environ 1 400 militaires maliens.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:10
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre

 

20/12/2013 08:49 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 14 décembre, un véhicule piégé a explosé devant  les locaux de la Banque malienne de solidarité (BMS) causant la mort de deux soldats de la MINUSMA et faisant trois blessés graves parmi la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes. Les unités de la force Serval ont apporté leur soutien aux forces en présence en réalisant l’évacuation sanitaire des trois blessés par Casa Nurse vers le groupement médico-chirurgical (GMC) en engageant  une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) pour contribuer à la sécurisation de la zone.

 

Le 15 décembre a eu lieu le deuxième tour des élections législatives sur tout le territoire malien, marquant la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali.  La sécurisation de ces élections était assurée par les forces de sécurité maliennes, appuyées par les forces de la MINUSMA. Parallèlement à ce dispositif, les unités françaises étaient en mesure de soutenir les forces concourantes avec une Quick Reaction Force (force de réaction rapide) tout en poursuivant leurs missions face aux groupes armées terroristes. L’allègement de la force Serval, qui avait marqué un palier pour couvrir la période des élections législatives, va ainsi pouvoir reprendre progressivement.

 

Le 16 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA s’est installé dans la ville de Kidal. Les soldats tchadiens sont désormais stationnés dans le camp de la MINUSMA, à proximité du gouvernorat. Ces unités ont d’emblée participé aux opérations de sécurisation de Kidal.

 

Le 17 décembre, des investigations ont été menées par une équipe EOD de la force Serval à la suite des cinq explosions entendues la veille à Kidal et qui n’avaient fait aucune victime. Parallèlement à Gao, les EOD du GTIA Korrigan ont neutralisé une roquette de 122mm découverte par les FAMA lors d’une patrouille.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
EU-trained Malian commando units graduate

 

18 December 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Three commando units of the Malian Armed Forces Combined Arms Tactical Groups (GTIAs) have graduated after 10 weeks of training from the European Union Training Mission-Mali (EUTM-Mali).

 

According to EUTM-Mali statement, a fourth Malian commando batallion is due to graduate before the expiry of the training mandate in May next year, although there is already a proposal to extend the mission. The new Malian army units have their own armour, artillery, engineering, logistics, special forces and other operational components.

 

The graduation ceremony took place at the EU-run Koulikoro Military Academy on December 7 and was attended by EUTM-Mali commander General Bruno Guibert and Malian Armed Forces Chief of Staff General Mahamane Toure. The Malian soldiers were trained by 187 military instructor drawn from 18 European countries sharing the various aspects of the training programme.

 

"This instruction is delivered as follows: 2 weeks of basic instruction, during which basic soldier training is reviewed (shooting, topography, basic reflex movements), five weeks of specialized training (infantry, engineering, artillery, armoured squadron, commando, sharp shooters, tactical air control, logistics) and three weeks of combined arms activities with a final battalion-level exercise lasting 3 days," the EUTM-Mali statement said.

 

It said each GTIA is named after an animal: Waraba (lion), Elou (elephant), and Sigui (buffalo). Their light armoured squadrons primarily use BTR-60 armoured personnel carriers, while the artillery batteries are equipped with 122 mm Grad 2M rocket launchers and Croatian 60 mm M57 mortars.

 

IHS Jane’s said the specialised infantry training courses include fighting in built-up areas while the engineering components have been trained in building barriers and clearing explosive ordnance.

 

"Each GTIA includes tactical air control patrols (TACPs) from the air force. A TACP consists of a team leader, radio operator, navigator, and driver. Their primary mission is to locate and transmit the co-ordinates of enemy positions spotted by the air force's Humbert Tetras light reconnaissance aircraft and Mil Mi-24 attack helicopters.

 

"Mobility - a key asset in a country the size of Mali - is primarily provided by ACMAT Light Tactical Vehicles and ACMAT Liaison, Reconnaissance and Support Vehicles, according to EUTM-Mali. The battalions have also been seen with a variety of 4x4 vehicles, including ones armed with 14.5 mm ZPU-2 guns and .50 heavy machine guns," the site said, quoting unnamed EUTM-Mali officers.

 

The EUTM-Mali station now has 560 European servicemen providing various aspects of military training to the Malian army. Its aim is to train the Malian Armed Forces so that they can be able to defend the country and maintain the security gains from the French-led military operation which pushed out Al Qaeda allied Islamic groups which had seized the north of the country following a military coup which deposed the government in April 2012.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:45
Au Mali, pas de nouvelles, bonnes nouvelles: Serval poursuit ses opérations


17.12.20163 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'opération antiterroriste française (Hydre?) au nord de Tombouctou, confirmée du bout des lèvres par l'EMA la semaine dernière, se poursuit en dépit de la bouderie des autorités maliennes qui auraient souhaité en être informées (ça rappelle l'excellent Karzaï qui exige de connaître tout des ops US). Elle se poursuit parce que "l'EMA ne communique pas sur les opérations en cours" m'a-t-on redit lundi après-midi.

François Rihouay, le correspondant d'Ouest-France au Mali, confirmait, toujours lundi, que les opérations ne semblent, en effet, pas terminées au nord de Tombouctou:

rihouay.jpg

Selon lui, l'armée française devrait être en mesure d'en dire plus "jeudi" et de préciser le bilan: ennemis capturés (au moins 8), tués (au moins 19)..., forces engagées..., zone d'action etc...

Des photos récentes (comme celle ci-dessus de soldats du 6e RG. Photos: G. Gesquière) sont à voir ici.

 

Parallèlement à cette opération française, on notera que:
- la situation à Kidal reste délicate: deux casques bleus sénégalais ont été tués samedi lors d'un attentat, des roquettes sont tombées à proximité de la ville lundi soir,
- les Chinois s'installent (voir la photo un peu posée, ci-dessous):

chinois mali.jpg

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:45
[Opération Hydre] Chronique malienne

À côté d’une habitation touareg, le groupe est à l’ arrêt dans l’attente des consignes afin de poursuivre sa progression dans le sable brûlant, sous 40 degrés à l’ombre. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

16/12/2013 16:14 Armée de Terre

 

À découvrir : une journée avec nos marsouins au Mali, pendant l'opération Hydre. Préparation, sécurisation, progression, détection de caches d'armes... partagez avec nous ces moments forts sur le terrain en plein désert.

 

Le reportage photos

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Serval : point de situation du 12 décembre 2013

 

13/12/2013 17:04 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. 40 de ces sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Depuis le 6 décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses missions de sécurisation en menant des  patrouilles dans la région de Gao et dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek. Il s’agit du troisième bataillon malien à être formé par la mission EUTM Mali, après le GTIA Waraba et le GTIA Elou. La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali. Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Le 9 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA appuyé par son détachement de liaison et d’appui (DLA) a mené une patrouille à une trentaine kilomètres au nord-ouest de Tessalit. En tout, trois sections renforcées de véhicules blindés ont pris part à cette mission, soit une vingtaine de véhicules.

 

A quelques jours du second tour des élections législatives, ces opérations, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, contribuent à établir un niveau de sécurité permettant le bon déroulement de ce processus électoral. Les forces de sécurité maliennes assureront la sécurisation de ce scrutin, appuyées par les forces de la MINUSMA et, si besoin, par la force Serval.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

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Serval : point de situation du 12 décembre 2013
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:45
Vente d’armement : Washington dit oui à l’Algérie

 

 

15.12.13 Zine Cherfaoui - elwatan.com

 

Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour les relations militaires entre l’Algérie et les Etats-Unis. Après avoir longtemps opposé une fin de non-recevoir à la vente de matériel militaire à l’Armée nationale populaire (ANP), les responsables américains ont récemment décidé de répondre favorablement, du moins partiellement, au carnet de commandes qui leur a été soumis par le ministère algérien de la Défense.

 

Stuttgart (Allemagne). - L’accord de Washington est néanmoins assorti d’une condition. Les autorités américaines ont, selon une source du Commandement des forces américaines pour l’Afrique (Africom), exigé à ce que le matériel militaire appelé à être vendu à l’ANP ne profite pas ou ne soit cédé à un pays tiers, surtout s’il ne s’agit pas d’un allié des Etats-Unis.

 

Le gouvernement algérien a, d’après la même source, accepté la clause en question. La balle est désormais dans le camp du Congrès américain qui doit statuer en dernier ressort sur le dossier. Mais eu égard au souhait insistant du département d’Etat et du Pentagone de nouer un partenariat militaire de premier plan avec Alger, il est peu probable que les membres du Congrès américain s’opposent à la transaction en cours, surtout lorsque l’on sait que la notion de «raison d’Etat» pèse beaucoup dans la prise de décision politique aux Etats-Unis. Ici, la raison d’Etat pourrait aisément se justifier par la lutte contre le terrorisme, un sujet dont Washington continue à  en faire son principal cheval de bataille. Il structure d’ailleurs sa politique étrangère. Il se trouve que dans ce domaine l’Algérie passe pour être l’un des plus importants remparts contre le fléau du terrorisme en Afrique. Et les Américains ont déclaré à maintes reprises vouloir l’aider. Lors d’une conférence-débat destinée à vulgariser les activités de l’armée américaine en Afrique, organisée vendredi au quartier général de l’Africom à Stuttgart (Allemagne), le commandant-adjoint chargé des opérations au sein du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, le général de corps d’armée Steven Hummer, a révélé que Washington a accepté, entre autres, de vendre des véhicules militaires de type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected). Il s’agit d’une famille de véhicules blindés conçus pour résister aux engins explosifs improvisés (EEI) et aux embuscades. Le général de corps d’armée, Steven Hummer, auquel il n’a pas été facile d’«arracher» l’information s’est refusé à donner davantage de détails sur la nature du matériel demandé par l’Algérie, tout comme cela a été le cas, d’ailleurs, du commandant en chef de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez.

 

Synergies régionales

 

Les deux hauts responsables militaires américains ont, par contre, insisté sur l’idée que l’Africom est disposé à aider tous les pays africains qui en feront expressément la demande, à l’exception de quelques pays, dont l’Erythrée et la Guinée équatoriale. L’offre concerne bien évidemment l’Algérie, un pays que les stratèges de l’Africom ont placé dans la case «Leader régional dans la lutte contre le terrorisme». Bien que, selon les dires des experts militaires américains, la relation entre l’Algérie et l’Africom est relativement «nouvelle» ou «récente» (La coopération avec le Pentagone est plus ancienne, ndlr), il n’empêche que celle-ci a progressé assez rapidement.

 

La coopération sécuritaire entre les deux parties a connu l’un de ses points d’orgue durant l’attaque terroriste menée en janvier dernier par le groupe de Mokhtar Belmokhtar contre le complexe gazier de Tiguentourine, dans le Sud-Est algérien. Une source de l’Africom haut placée a fait savoir, à ce propos, que le gouvernement américain n’a ménagé aucun effort pour aider les services algériens de sécurité à «traiter le problème». «Les Algériens nous ont fait leur demande et nous avons tout accepté. Ne me dites pas de donner des détails car je ne dirai rien de plus», a affirmé notre source.  Comme on peut s’en douter, l’assistance militaire américaine aux pays africains (formation de militaires, professionnalisation des armées, équipement, échange de renseignements, reconnaissance et initiation au contre-terrorisme, à la lutte contre la piraterie, etc.) a une contrepartie. Dans le cas de l’Algérie, Washington aimerait surtout voir nos experts «exporter» leur savoir-faire en matière de lutte contre le terrorisme et participer ainsi à la stabilité du continent. Pour le commandement de l’Africom, «l’Algérie n’a en effet pas besoin d’aide et dispose d’une bonne armée». Et ces atouts, selon la même source, prédestinent l’ANP à jouer un rôle de premier plan dans la promotion et la préservation de la paix sur le continent.

 

Le Département d’état joue cartes sur table

 

Des déclarations des chefs de l’Africom, il ressort aussi que les Américains verraient, par exemple, d’un bon œil une coopération soutenue entre l’Algérie et la Mauritanie dont l’engagement dans la lutte contre AQMI ne souffre aucune équivoque. Pour remporter la guerre contre le terrorisme en Afrique, l’idéal pour le commandant de l’Africom, le général de corps d’armée David M. Rodriguez, il serait judicieux  que les pays de chaque région du continent développent des synergies, surtout que la menace est transnationale. Si la situation au Mali, en Centrafrique et dans le golfe de Guinée particulièrement accapare actuellement l’essentiel du temps des chefs de l’Africom, il apparaît que ceux-ci sont également très soucieux de soigner l’image de leur organisation auprès des opinions africaines qui restent globalement méfiantes vis-à-vis de l’intérêt subit porté par les Etats-Unis à l’Afrique. De ce côté-là, les décideurs à Washington paraissent avoir choisi de jouer cartes sur table avec les journalistes africains qu’ils invitent aussi souvent que possible à Stuttgart. L’Administration américaine ne cache ainsi pas du tout que la création de l’Africom en 2007 (la force est évaluée à près de 4000 hommes) répond, avant tout, à son souci de protéger ses intérêts sur le continent.

 

Grosso modo, le travail de ce nouveau commandement consiste à sécuriser les voies d’accès aux matières premières nécessaires au fonctionnement de l’économie américaine et mondiale. Pour que le business marche et que les économies tournent, il faut en effet un continent stable et que la violence ou le terrorisme soient réduits à des niveaux maîtrisables. Mais en même temps, les Américains insistent sur le fait qu’ils préféreraient n’avoir à jouer qu’un rôle d’appoint et, surtout, que ce soit les Africains qui veillent eux-mêmes à la sécurité de l’Afrique. Bref, pour l’Africom, il faut des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. A l’occasion, le patron de l’Africom — qui doit effectuer une visite en Algérie au début de l’année prochaine — a assuré que les Etats-Unis n’ont pas l’intention de créer de nouvelles bases militaires en Afrique… et encore moins de délocaliser le QG de l’Africom. Ces professions de foi suffiront-elles à mettre en confiance les Africains ? La confiance, voilà une bataille aussi difficile sinon plus difficile que la guerre contre le terrorisme. Et que l’on ne vienne pas nous dire pourquoi !   

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:45
Fin de formation des officiers maliens sur la gestion des munitions

 

13 Décembre 2013 Augustin K. FODOU - Journal du Mali

 

Le Service de Lutte Anti-mines des Nations Unies (UNMAS) a remis hier jeudi 12 décembre aux officiers maliens des attestations à l'issue d'une formation en gestion des munitions.

 

La cérémonie de remise des attestations de formation des chefs de dépôt s'est déroulée dans l’enceinte de l’Etat-major général des armées. Cette formation s’inscrit dans la dynamique de restructuration des Forces de Défense et de Sécurité du Mali (FDSM), initiée par le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants.

 

En collaboration avec les autorités, UNMAS avec l’assistance de la Fondation Suisse de Déminage a mis en place deux modules de formation, l’un pour les magasiniers et l’autre pour les chefs de dépôt. Entre septembre et décembre de cette année, 57 éléments des FDSM ont réussi les épreuves du module magasinier. Parmi eux, 22 officiers ont été sélectionnés pour suivre le module chef de dépôt. Ils seront responsables de la sécurité et de la sûreté des dépôts dont ils auront la charge.

 

Facteur primordial dans la sécurisation du pays

 

En cette période de post-conflit, la gestion efficace des stocks nationaux d’armes et de munition est un facteur primordial dans la sécurisation du pays, dans la lutte contre la prolifération des armes et aussi dans la protection des personnels travaillant à proximité des casernes et des populations riveraines des sites de stockage d’armes.

 

D'après le responsable du Service Anti-mines des Nations Unies au Mali, Charles FRISBY, il est rare de voir un tel appui de la part des autorités nationales. « Sans votre collaboration pleine et entière ce projet de gestion et de sécurisation des stocks n’aurait pas pu voir le jour et rencontrer le succès auquel nous assistons, nous sommes conscients de la tâche à accomplir et nous sommes confiants dans l’avenir de notre projet commun », a-t-il dit.

 

A partir de janvier 2014, UNMAS compte poursuivre les formations et couvrir l’ensemble du spectre des activités relatives à la gestion des stocks, à savoir la réhabilitation d’infrastructures, la mise en place de sites de stockage temporaire, la destruction des munitions obsolètes présentant un danger immédiat pour la sécurité humaine.

 

Rappelons que UNMAS intervient dans les domaines de la formation, de l’évaluation de sites d’armes et de munition, dans la construction et la réhabilitation des dépôts d’armes et de munitions.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui

 

12/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek.

 

La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali.

 

Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Cet exercice avait pour objectif d’évaluer la capacité opérationnelle du bataillon. Le scenario simulait la prise d’une ville de la région par des forces ennemies, à partir de laquelle étaient lancé des  raids menaçant la ville de Koulikoro.

 

Tout au long de l’exercice, les officiers maliens, commandant directement leurs unités, ont dû faire face à de nombreux incidents afin d’éprouver l'efficacité des troupes et leurs capacités de commandement: embuscades, harcèlements ou attaques au moyen d’engins explosifs improvisés (IED).

 

Au cours de ces manœuvres, deux Mirage 2000D déployés à Bamako dans le cadre de l’opération Serval, ont pris part à l'exercice dans le cadre de l'évaluation des équipes de contrôleurs aériens avancés (TACP) du bataillon.

 

Au bilan, le bataillon Sigui a prouvé sa capacité à conduire une manœuvre coordonnée autonome de niveau de groupe tactique interarmes (GTIA), dans le cadre d'une offensive menée par des éléments armés.

 

Le GTIA, commandé par le lieutenant-colonel Sangaré, est constitué de 700 soldats.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : fin de formation du GTIA malien Sigui
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:45
La tour de contrôle du GAM - Crédit ADC Gilles Gesquière

La tour de contrôle du GAM - Crédit ADC Gilles Gesquière

 

12/12/2013 CNE ROSSI - Armée de Terre

 

Avec l’implantation de la force SERVAL sur le camp de Gao, au Mali, une tour de contrôle mobile est venue renforcer les infrastructures de l’aérodrome. Armée par le groupement aéromobile (GAM), elle est responsable de tous les décollages et atterrissages d’avions civils et militaires, et gère aussi l’activité des hélicoptères.

 

À proximité immédiate de la zone de poser hélicoptères, la tour de contrôle mobile de Gao offre une vue imprenable sur la piste d’atterrissage. 24h/24, sept contrôleurs aériens de différents RHC se relaient, en mesure d’autoriser ou interdire les accès à la piste. Par rotations de 4 heures le jour et 7 heures la nuit, ils sont en liaison radio avec les pilotes pour gérer le trafic aérien dans un espace de 36 km de rayon et 900 m de hauteur. Chaque nuit, un balisage est installé manuellement le long des 2,4 km de piste d’atterrissage pour permettre les poser d’assaut.

 

« Lucifer ! Lucifer. J’ai un zébu en bout de piste. Pourriez-vous le faire partir  ?, Un aéronef des nations unies est à l’approche », prévient le major Philippe Nowak, à la radio. « Nous travaillons comme nous le ferions en France. A la  différence que nous gérons beaucoup de vols à vue et peu aux instruments car nous avons des problèmes d’intrusion d’animaux sur la piste. Il faut toujours être vigilant, surtout la nuit », explique-t-il.

 

En cas de mauvaise météo avec des tempêtes de sable ou de fortes pluies, ce sont les radars de l’armée de Terre ou de l’armée de l’air qui sont en mesure de prendre le relais pour un contrôle aux instruments.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
CEMA : Allocution lors du colloque tactique de l’armée de terre

 

11/12/2013  Sources : EMA

 

Colloque tactique de l’armée de terre - Allocution de l’amiral Édouard Guillaud, le 4 décembre 2013

 

Madame la Présidente,

Mesdames et messieurs les élus,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames, messieurs,

Je salue l’initiative de l’armée de terre, et remercie le général Bertrand Ract-Madoux de me donner l’occasion de m’adresser à vous, pour vous donner ma vision des opérations.

 

La Loi de programmation militaire 2014-2019, dont le projet est en cours d’examen, détermine nos capacités futures dans tous les domaines, en termes de format, d’équipement, de préparation opérationnelle et de soutien. La fonction Intervention est l’une des plus dimensionnantes, et la plus affectée par la révision de nos capacités, avec une évolution sensible du contrat opérationnel. Le retour d’expérience et les conclusions que nous en tirons sont donc indispensables.

Chaque opération est d’ailleurs une épreuve de vérité, qui valide tout ou partie de nos choix, et guide notre adaptation. Discerner une tendance profonde, une mutation durable, un dénominateur commun est cependant difficile, et même risqué. L’examen de nos engagements opérationnels récents augure de la diversité de ceux à venir à l’horizon 2025, celui du Livre blanc. J’ai bien dit « augure » et non pas « préfigure » : c’est leur diversité qui est la caractéristique à retenir.

Par l’étendue des missions couvertes, de l’entrée en premier à la stabilisation, par l’ampleur et la variété des moyens et des modes d’action impliqués, de Serval à la MINUSMA en passant par EUTM, notre engagement au Mali peut néanmoins être considéré comme une référence – une référence parmi d’autres, au même titre que l’Afghanistan, la RCI, ou la Libye.

C’est donc une référence pour l’armée de terre, dont la contribution à cette opération aéroterrestre fut et reste majeure, tout comme sa part au succès de nos armes. Elle y aune fois encore payé le prix du sang ; je voudrais à cet égard saluer respectueusement la mémoire des 8 soldats morts pour la France, dans l’exercice de leur mission.

Plus généralement, les opérations au Mali deviennent une référence pour l’ensemble de nos forces, spéciales et conventionnelles : l’action au sol et près du sol s’inscrit dans un cadre interarmées, et dans le cadre multinational d’une coordination étroite avec nos partenaires africains, nord-américains et européens.

C’est dans cette perspective globale que s’inscrit mon propos. Je m’appuierai sur Serval pour dégager des enseignements de portée plus générale, et vous dire ce que je perçois de la nature et du cadre de nos interventions futures.

***

Serval possède 3 caractéristiques majeures, qui sont autant d’éléments favorables.

  • 1ère  caractéristique : la clarté des objectifs, soutenus par une forte détermination politique, et par l’opinion publique nationale et internationale.
  • 2ème caractéristique : le cadre de Serval, opération initialement nationale, déclenchée et commandée par la France, qui a fourni au départ l’essentiel des troupes et, encore maintenant, la quasi-totalité des appuis.
  • 3ème  caractéristique : une excellente connaissance du milieu, dès avant l’engagement, résultat de notre expérience historique de l’Afrique, de nos pré-positionnements, et d’un renseignement orienté sur la zone depuis plusieurs années.

Pour autant, nos succès militaires au Mali ne relèvent ni de la chance, ni du hasard.

Serval a, une fois encore, démontré la capacité de nos armées à se projeter loin du territoire national, et à entrer en premier sur un théâtre. Je veux parler du coup d’arrêt du 11 janvier, porté par nos forces spéciales et nos forces aériennes. Je veux parler du raid aérien du 13, où 4 Rafale partis de métropole ont atterri au Tchad après avoir détruit 16 objectifs dans le Nord du Mali. Je veux parler de la montée en puissance de la composante terrestre qui, dès le 15 janvier, débutait la reconquête du Nord. Je veux enfin parler des OAP sur Gao et Tombouctou.

Serval a aussi démontré la capacité de nos armées à mener des combats exigeants dans des conditions difficiles : élongations logistiques considérables, infrastructures rudimentaires, températures extrêmes, ennemi déterminé – et même fanatisé.

Serval a enfin démontré la cohérence de nos armées, et l’étendue de leur savoir-faire, gages d’initiative et de liberté d’action pour l’autorité politique comme pour le chef militaire.

**

Nos succès au Mali tiennent en fait à la conjonction de facteurs de succès propres aux armées françaises. J’en retiens 6 au niveau stratégique, et 4 au niveau opérationnel.

6 facteurs stratégiques de succès :

  • 1er  facteur : La réactivité de notre processus de décision. Elle tient au lien opérationnel direct entre le chef des armées et le CEMA, et à l’intégration de tous les volets nécessaires à la préparation et à l’exécution d’une mission : relations internationales, renseignement, planification et conduite. Le 11 janvier, le Président de la République décidait d’intervenir sur la base d’un renseignement aussi exact, précis et complet que possible ; l’action se concrétisait 5 heures plus tard, à 4 000 km de Paris.
  • 2ème  facteur : Un dispositif pré-positionné au plus près de nos zones probables d’intervention. Le premier jour, nos Mirage 2000 décollaient de N’Djamena. Les marsouins du 21ème RIMA et les légionnaires du REC rejoignaient Bamako le lendemain, eux aussi à partir du Tchad, renforcés par des éléments de Côte d’Ivoire dans la nuit du 14 au 15 janvier. C’est clair, sans ces points d’appui, nous n’aurions pu, dans ces délais, arrêter l’offensive des GAD à Douentza, et les mettre en déroute : nous aurions dû faire différemment, et nous l’aurions fait plus lentement.
  • 3ème  facteur : La pertinence de nos dispositifs de réaction immédiate, Guépard, Rapace et Tarpon. Pertinence en nature et en volume : j’observe qu’avec 2 300 hommes, la FIRI du Livre blanc représente à peu près l’effectif que nous envisagions de projeter pour le lancement de l’opération.
  • 4ème  facteur : La qualité de la préparation opérationnelle qui permet d’engager, sans délai ni mise en condition préalable, une force complète, de son état-major au combattant de première ligne, sans oublier tous les acteurs du soutien.
  • 5ème  facteur : Un modèle d’armée complet. Harmattan était à dominante aéromaritime avec un engagement décisif du groupe aéromobile depuis la mer ; Serval est aéroterrestre. Harmattan était otanienne, Serval est sous commandement national. Nous la conduisons à ce niveau d’exigence et de responsabilité – en tant que nation-cadre – parce que nous avons les capacités pour le faire. Sans cette palette complète de nos capacités militaires, l’autonomie stratégique est une incantation, pas une réalité.
  • 6ème facteur : la rapidité de l’action – vous diriez sans doute la « fulgurance » – qui a reposé sur une manœuvre audacieuse combinant simultanéité des actions, opportunité tactique, et prise de risque calculée – avec des intervalles assumés. Cette manœuvre a validé dans les faits la finesse du travail de ciblage, avec une identification précise de l’ensemble des centres de gravité ennemis.

**

4 facteurs opérationnels, à présent.

Ils sont tous la conséquence d’une forte culture expéditionnaire, et d’un engagement continu.

  • 1er facteur : la faculté d’adaptation du soldat français.

Le soldat français compose avec les populations, coopère avec les forces locales, et s’adapte aux contraintes du terrain. C’est un atout opérationnel de portée stratégique, en termes de crédibilité et de légitimité. C’est un atout reconnu à l’étranger, en Afrique en particulier.

A l’interopérabilité technique s’est ajoutée l’interopérabilité culturelle. L’engagement quotidien de nos DIO au Sénégal et au Gabon a conditionné la qualité de la préparation des contingents africains en amont.

  • 2ème facteur : la capacité de conjuguer rusticité et haute technologie.

La rusticité est indispensable : nos soldats l’ont éprouvée, sac au dos sous 60°C avec un soutien logistique au plus juste, durant l’offensive dans le Nord, pendant les combats dans les Adrars.

L’apport de la technologie est évident, pour le renseignement, la protection du combattant, la rapidité et la sûreté des mouvements, la précision des feux. Il donne l’ascendant, y compris face à des ennemis asymétriques. L’engagement des composantes aéromobile et aérienne l’a illustré.

La question n’est pas celle du choix entre rusticité et technologie, mais celle d’un équilibre entre la course permanente au raffinement technique, un raffinement au coût de plus en plus prohibitif, et la juste satisfaction du besoin opérationnel, un besoin adapté aux conditions du combat et soutenable d’un point de vue financier. C’est ce que vise le principe de différenciation, pour l’équipement, la préparation opérationnelle et l’engagement des forces.

  • 3ème facteur : la pratique de l’interarmées jusqu’aux niveaux les plus bas.

Forces spéciales et forces conventionnelles, intégration des appuis terrestres et aériens : les exemples sont nombreux. La guerre asymétrique impose d’innover pour surprendre, de surprendre pour déstabiliser, et de conserver l’initiative pour désorganiser en profondeur.

En outre, sur le terrain, l’initiative locale, et donc la décentralisation du commandement sont indispensables. A Pamir, l’engagement terrestre était conduit au niveau du GTIA ; à Serval, au niveau du sous-GTIA, voire de la section renforcée.

  • 4ème et dernier facteur : la maîtrise de la force, qui suppose des feux précis mais aussi, en amont : la mise à disposition du renseignement nécessaire ; et un processus décisionnel réactif, qui s’appuie sur une chaîne de responsabilités et des règles d’engagement adaptées au tempo de la manœuvre. Enfin, cette maîtrise repose sur le facteur humain, c’est-à-dire sur les forces morales de ceux qui sont sur le terrain. Aucun dommage collatéral n’est à déplorer depuis le début de l’opération.

Voilà ce que Serval a démontré des atouts de nos armées.

**

En contrepartie, des fragilités capacitaires ont été confirmées, d’abord au plan matériel.

Certaines disponibilités techniques ont été critiques, pour le Tigre par exemple.

Nos moyens de transport aérien restent sous-dimensionnés : avions de transport stratégique et tactique, hélicoptères de manœuvre. Conséquence : une liberté d’action contrainte, et l’obligation de faire autrement. 61% de la projection a été assurée par voie aérienne, et 53% du fret transporté l’a été par nos partenaires.

Autre fragilité : le volume de notre flotte de ravitaillement en vol, toujours dimensionnant pour l’action de nos chasseurs. Après les premières semaines, nos alliés ont assuré 70% du besoin.

Dernière fragilité matérielle : l’insuffisance des moyens de renseignement aéroporté. 5 ATL2 et 2 drones MALE ne permettent pas d’assurer une permanence dans la longue durée, ce qui est pourtant essentiel dans ce type de conflit. Ici aussi, les concours de nos alliés américain et britannique ont été bienvenus, et parfois décisifs.

Serval a également souligné nos marges de progrès, dans 2 domaines en particulier.

  • L’élaboration du renseignement à fin d’action.

Le terrain a imposé ses contraintes : dilution des moyens, délais de déploiement, difficultés de communication.

Contrairement à l’Afghanistan où nous étions « clients » du renseignement global, Serval, parce que nous sommes en national, nous a montré le caractère stratégique de la boucle « Observation – orientation – décision – action » (OODA), et le chemin à suivre pour la rendre optimale, en fonction du besoin de l’utilisateur. Il s’agit bien de la raccourcir en permanence pour suivre le tempo des opérations, et fournir au bon interlocuteur le bon renseignement, au bon moment.

  • Deuxième axe d’effort : accroître notre agilité et notre mobilité sur le terrain, pour ne pas subir le rythme de l’adversaire : il se déplace vite, et léger.

Avec des moyens comptés et la nécessité de couvrir rapidement des élongations importantes, c’est une adaptation nécessaire, dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Le combat engagé au Mali contre le terrorisme est une mission de longue haleine, et à l’échelle de la région. Les maîtres mots sont mobilité et logistique adaptée. Les engagements conduits dans le cadre de l’OTAN ne peuvent servir de référence dans ce cas : les standards des Balkans ont leurs limites en termes de souplesse et de réactivité.

**

Les opérations au Mali combinent dans la durée des modes d’action différents et complémentaires, en fonction des phases de l’intervention. Tout ou partie de ces scénarios se reproduiront, c’est une certitude.

Je constate que le Livre blanc exprime un niveau d’ambition élevé, celui d’être en mesure d’intervenir seuls si nécessaire, en coalition de préférence, sur toute la gamme des opérations, de la coercition à la « gestion de crise ».

Je constate également que l’instabilité caractérise nos zones d’intérêt prioritaire : le Machrek, la bande sahélo-saharienne, l’Afrique en général, le Proche et le Moyen Orient, le Golfe.

Le plus dur est peut-être à venir : menace NRBC, menace balistique, déni d’accès aux espaces maritimes, aérien et spatial. La Syrie, où nous étions prêts à intervenir en septembre, concentre toutes ces menaces. Le cyberespace est déjà un champ de bataille.

L’adversaire asymétrique reste le plus probable à court et à moyen termes, sous toutes ses formes, de la plus rudimentaire à la plus complexe : l’hybridation des menaces, cet amalgame dangereux entre insurrection, trafics et terrorisme, est déjà une réalité.

Sauf déclenchement d’une crise internationale majeure en Europe, en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient, le déplacement du barycentre des intérêts américains vers l’Asie met les Européens face à leurs responsabilités. Et en Europe, nos capacités militaires nous placent aujourd’hui encore en 1èreposition.

Nous serons donc amenés à commander d’autres interventions de type Serval, exigeant d’entrer en premier et de réduire l’ennemi, avant de passer la main à d’autres.

Dans les opérations de ce type, nous interviendrons en coalition le plus souvent, pour partager l’effort de guerre et pour asseoir leur légitimité. Cette nécessité ne peut que s’amplifier.

Dans certains cas, c’est la coalition qui fera la mission. Mais l’OTAN n’a pas vocation à agir partout, dans tous les volets de la résolution d’une crise, tandis que l’Union européenne peine à prendre toute sa part dans les missions qui relèvent de sa sphère d’intérêt et de ses compétences.

Dans d’autres cas, c’est la mission qui fera la coalition, avec une configuration ad hoc tenant compte de 2 réalités : la réticence croissante de nos partenaires occidentaux à engager la force armée ; l’émergence de nouvelles ambitions internationales.

Dans tous les cas et autant que possible, les coalitions s’appuieront sur les organisations régionales et intègreront les forces armées locales. L’interopérabilité, plus ouverte, plus compliquée, sera un enjeu majeur.

Nos interventions seront toujours interarmées, parce qu’aucune de nos composantes ne dispose en propre de toutes les capacités militaires nécessaires.

L’action au sol restera déterminante, et le rôle de l’armée de terre primordial : demain comme aujourd’hui, c’est au sol que se gagneront les guerres. Serval rappelle qu’il faut être prêt à agir dès le premier jour, et à combattre tout en se déployant. Notre action au sol visera une empreinte optimisée, en volume et dans le temps. La réactivité, la polyvalence, et la mobilité seront les atouts majeurs de nos forces terrestres.

***

En conclusion, quels sont nos défis capacitaires ?

Les réorganisations à venir – et les déflations associées – devront préserver, autant que possible, l’outil de combat qui permet à la France de gagner.

Pour nos armées en général, et pour l’armée de terre en particulier, le défi capacitaire est double.

Il s’agit d’abord d’entretenir les synergies interarmées développées en OPEX, et donc de concevoir la mise en condition des forces dans un cadre interarmées.

Il s’agit ensuite, sur les plans matériel et doctrinal comme dans l’esprit, de penser l’organisation, l’emploi et le soutien des capacités pour être en mesure de fournir des capacités de combat et de soutien immédiatement disponibles, y compris sur des théâtres et dans des conditions de mise en œuvre imprévus et inédits.

Je vous remercie.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:45
French forces kill suspected Islamists in Mali

 

11 December 2013 10:39 GMT BBC Africa

 

The French army has confirmed that it killed 19 people in a clash with suspected Islamists in Mali.

 

A spokesman for the operation said the dead men had been buried in the desert after a gun battle north of Timbuktu.

 

He added that there had been no French casualties.

 

France still has up to 3,000 soldiers in Mali, after intervening in January to oust Islamist and secessionist rebels who had occupied the north of the country.

 

The United Nations Minusma force has also deployed more than 6,000 soldiers and police in the country.

 

Despite some success, pockets of al Qaeda-linked fighters still remain.

 

Ongoing operation

 

''The clash happened during an ongoing operation that began last week,'' Hubert de Quievrecourt, the spokesman for French operations in Mali, told the BBC.

 

He denied reports that the 19 corpses had been left in the sun and spotted by nomads.

 

''Those bodies would not be from our clash. We always bury our corpses where they died,'' he told the BBC.

 

Islamist groups have stepped up their operations in Mali in recent months, attacking UN peacekeepers and killing two French journalists in the northern town of Kidal.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
Mali : dix-neuf jihadistes tués par la force Serval au nord de Tombouctou

 

10/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Ce n'est pas parce que l'actualité brûlante s'est brutalement tournée vers Bangui et la Centrafrique que la force Serval ne poursuit pas son patient travail de ratissage et de coups puissants dans le nord du Mali. Une opération de grande envergure, menée à 200 km au nord-est de Tombouctou, a permis de tuer dix-neuf membres d'un groupe jihadiste, indique l'AFP.

 

« Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou », a indiqué une source militaire française à Bamako. « Les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués. » Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération. Mais ce groupe serait du genre jusqu'au-boutiste.

 

La source militaire française n’a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les « 19 éléments » tués.

 

Ce genre d'opération massive, avec déploiement complet d'un GTIA (groupement tactique interarmes), de forces spéciales, d'hélicoptères et d'avions, est régulière. Mi-octobre, l’armée française, la Minusma et l’armée malienne avaient lancé dans la boucle du Niger au nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1 500 soldats baptisée « Hydre ».

 

Les objectifs de ces opérations sont « de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées » pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l’armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de tuer plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:45
Nord du Mali: 19 jihadistes tués dans une opération de l'armée française

 

10 décembre 2013 18h15 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Dix-neuf membres d'un groupe jihadiste ont été tués mardi lors d'une opération de l'armée française en cours dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, a appris l'AFP de source militaire française à Bamako.

 

Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou, a indiqué cette source, ajoutant que les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués.

 

Nous avons le contrôle de la situation, a affirmé cette source en indiquant qu'aucune victime n'était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération

 

Cette source militaire française n'a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les 19 éléments tués.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la force de l'ONU, la Minusma, contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Ils ont été affaiblis, mais restent néanmoins actifs dans la région.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, ces groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant depuis une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Mi-octobre, l'armée française, la Minusma et l'armée malienne avaient lancé dans le nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1.500 soldats baptisée Hydre.

 

Son objectif était de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées française.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l'armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de neutraliser plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel, selon le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

 

Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 15:00
Information RFI: importante opération de l’armée française dans le nord du Mali

 

10 décembre 2013 à 14:24 Par RFI

 

Au Mali, une importante opération militaire française est menée actuellement au nord de Tombouctou. Les soldats de la force Serval visent des positions d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans cette zone où il reste de nombreux combattants jihadistes.

 

Les soldats français ratissent actuellement une vaste zone située au nord de Tombouctou entre les communes de Bouje-Baya et d'Arouane. Ces deux villages sont situés à 150 et 250 kilomètres au nord de la ville sainte, sur l'axe qui mène à la ville du sel, Taoudeni. « Une région où il y a beaucoup à faire, où il y a beaucoup de mouvements de jihadistes », estime une source sécuritaire locale.

L'opération a été lancée la semaine passée. Une centaine de véhicules et des hélicoptères sont engagés sur le terrain. Une mission à laquelle ne participent pas la Minusma ni l'armée malienne. Des habitants de Tombouctou confirment avoir vu passer des colonnes de blindés français en fin de semaine.

 

→ A (RE)LIRE : Mali : attentat-suicide près d'une position française au Nord

 

Ce week-end, une katiba d'Aqmi a été attaquée. « Les éléments du groupe terroriste se sont battus jusqu'au bout », confie à RFI une source militaire malienne qui ajoute qu’« au moins 19 éléments du mouvement ont été tués, il n'y a ni blessés, ni morts côté français ».

Impossible de dire pour le moment, à quelle katiba du mouvement jihadiste appartiennent ces combattants. « Il pourrait y avoir des membres importants, les identifications sont en cours », explique la source militaire malienne. L'armée française ne commente pas, pour le moment ces informations, un signe, sans doute, que les opérations ne sont pas terminées.

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