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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 16:55
MMP missile - photo Laurent Guichardon - MBDA

MMP missile - photo Laurent Guichardon - MBDA

 

September 14, 2015: Strategy Page

 

In early 2015 a Swedish firm (Saab) agreed to design and produce warheads for the new French MMP (Missile Moyenne Portée) medium-range anti-tank missile (ATGM). Warhead deliveries are scheduled for 2017. This is a big deal for Saab, a Swedish company that is often a competitor when it comes to anti-tank weapons. Saab is often competing with the French manufacturer (MBDA) of MMP for ATGM business. The French military did the math and concluded that it was cheaper (and more effective) to buy certain key MMP components from the ATGM manufacturer with the best reputation. This was obviously cheaper and faster that having MBDA conducting their own research in that area.

 

MMP is a new generation of ATGM similar to the American Javelin or Israeli Spike but developed by a local firm because the French like to manufacture key weapons in France. The MMP will replace the older MILAN family of anti-tank missiles, which were also developed in France. The replacement effort goes back to 2009 when France rejected yet another Milan modernization proposal and in 2010 ordered 260 FGM-148 Javelin missiles from the United States. This purchase was quite a shock for French industry but also an incentive to develop an attractive locally made alternative to Javelin. This led to MMP and the Swedish warhead was seen as an asset, not a liability.

 

The MMP missile itself weights about 15 kg (33 pound), is 1.3 meters (51 inches) long 140mm in diameter. The weight of the firing unit, including tripod and battery, is another 11 kg (24 pounds). The missile can be fired from portable firing posts, vehicles and army aviation platforms (in the future). MMP features a dual-mode seeker incorporating an uncooled thermal and daylight television channel together with inertial reference unit. An uncooled IR seeker is especially useful, because it can be used very quickly, as opposed to cooled seekers like Javelin’s that require some time to become ready. The warhead is a 140mm caliber tandem shaped charge which according to producer is capable to penetrating any modern tank or two meters of concrete. The missile can engage targets 4,000 meters away. MMP also has a two-way datalink which provide fire-and-forget, man-in-the-loop and non-line-of-sight firing modes with either direct or top-attack (flying over a target and sending penetrator through the thin top armor). MMP can also soft-launch (be safely fired from confined spaces like buildings).

 

A heavier 8,000 meter version (called MLP) is in the works for helicopters and vehicles. MLP will replace the current HOT missiles.

 

MMP successfully conducted extensive test firings in early 2015. These included live-firing under various conditions. Some additional tests will take place before the end of 2015. The French Army had no doubt that the MMP effort would succeed and in late 2013 ordered 175 firing posts and 450 missiles, which deliveries beginning in 2017. The entire procurement contract for the French Army is for 2,850 missiles and 400 firing posts. MBDA expects MMP and MLP to be competitive export items.

 

Meanwhile the older (1970s) technology Milan has remained in production, mainly because it can still get the job done if used against lightly armored vehicles and older tanks. India is a major user (building Milan under license) because their likely opponents, until recently, only had tanks that Milan could handle. But now they have an aggressive China massing forces on the border and building much better protected tanks. The basic Milan is a 1.2 meter long, 125mm diameter, 7.1 kg (16 pound) missile. It has a minimum range of 400 meters and maximum range of 2,000 meters. At max range the missile takes about 13 seconds to reach its target. The missile is guided to the target by the operator via a thin wire. The launcher weighs 21 kg (46 pounds). The missile can penetrate about a meter (39 inches) of armor, making it effective against all but the most modern tanks (M-1, Challenger, Leopard 2). Since the 1970s, over 350,000 Milan missiles and 30,000 launchers have been built worldwide. More modern ATGM are wireless and require much less effort on the part of the operator but they are more expensive. Milans are now being phased out in favor of more modern designs although some will remain in service into the 2020s.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 12:55
photo MinDef Fr

photo MinDef Fr


 17/06/2015  DICoD

 

Pour cette 51e édition du Salon du Bourget, le ministère de la Défense a décidé de mettre en avant quelques-uns de ces équipements-phares. Aujourd’hui, focus sur le missile Mistral. Ses missions sont diverses : défense de sites, défense antiaérienne contre les menaces à basse et très basse altitude et très courte portée, autodéfense des bâtiments de la Marine nationale et des hélicoptères.

 

 
---> Fiche technique<---

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 16:55
 [Salon du Bourget] SAMP/T Mamba


15/06/2015  DICoD

 

Pour cette 51e édition du Salon du Bourget, le ministère de la Défense a décidé de mettre en avant quelques-uns de ces équipements-phares. Aujourd’hui, focus sur le SAMP/T Mamba. Rôle : clé de voûte de la défense anti-missile balistique de théâtre. Mission principale : agir comme bulle de protection d’une force terrestre en mouvement et de forces déployées sur le théâtre.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:57
[Paris Air Show] MISTRAL Missile


11 juin 2015 MINDEF Fr


Mistral Missile : Flexibility and operational efficiency

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:57
[Paris Air Show] SAMPT Mamba

11.06.2015MINDEF Fr

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 15:55
La FREMM Aquitaine a tiré son premier MdCN le 19 mai 2015

La FREMM Aquitaine a tiré son premier MdCN le 19 mai 2015

 

20/05/2015 DGA

 

La frégate Aquitaine, tête de série du programme des frégates multi-missions (FREMM), vient de tirer avec succès un Missile de croisière naval (MdCN) le 19 mai 2015, sur les polygones de tir du centre DGA Essais de missiles au large de l’île du Levant. C’est la première fois en Europe qu’un bâtiment de surface tire un missile de croisière. L’Aquitaine a également tiré avec succès le 12 mai son premier missile de type Mer-Mer 40 Exocet.

 

Ces deux tirs de synthèse préparés par l’équipage de la Marine nationale, les équipes de la Direction générale de l’armement (DGA) et les industriels MBDA et DCNS s’inscrivent dans le cadre de la vérification des capacités techniques des FREMM avant l’admission au service actif. C’est un jalon supplémentaire qui a été franchi, après le tir d’un missile antiaérien Aster 15 en 2013 et la mise en service le 13 mars dernier de la torpille légère MU 90 sur le Caïman marine, version navale de l’hélicoptère NH90.

 

Future ossature des bâtiments de combat de la marine, les FREMM sont des bâtiments fortement armés : missiles de croisière navals, missiles antinavires Exocet MM40, missiles antiaériens Aster et torpilles anti-sous-marines MU90. Toutes les FREMM pourront mettre en oeuvre un hélicoptère Caïman marine, ainsi que des forces spéciales et leurs équipements. Six FREMM seront livrées avant mi-2019.

 

Le MdCN est destiné à frapper des objectifs situés dans la profondeur du territoire adverse. Doté d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres, le MdCN est adapté à des missions de destruction d’infrastructures de haute valeur stratégique.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 14:55
photo MBDA

photo MBDA

 

30/04/2015 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

Le 28 avril, les équipes du Ministère de la Défense, de Dassault Aviation et de MBDA ont procédé au premier tir guidé du missile air-air longue portée Meteor à partir du Rafale contre une cible aérienne. Le tir, effectué par un Rafale mis en œuvre depuis le site de Cazaux de DGA Essais en vol, s’est déroulé avec succès dans une zone sécurisée de DGA Essais de missiles (site de Biscarrosse).

 

Dans la continuité des essais de séparation déjà réalisés en 2013 et 2014, il constitue un jalon important dans les travaux d’intégration du missile Meteor au Rafale, réalisés dans le cadre du développement du prochain standard F3-R de l’avion.

 

Equipé d’un statoréacteur et doté du mode « tire et oublie », le missile Meteor est conçu pour la mission de défense aérienne à très longue portée. Grâce aux performances du radar RBE2 à antenne active équipant le Rafale (seul avion européen disposant opérationnellement de ce type de capteur), il sera capable d’intercepter des cibles à  très longues distances, en complément de l’actuel missile MICA utilisé aussi pour le combat ou l’autodéfense.  Les premiers missiles Meteor seront livrés aux forces aériennes françaises à partir de 2018, afin d’équiper l’ensemble des Rafale de l’armée de l’air et de la marine.

 

Fruit d’une coopération entre l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède lancée en 2003, le Meteor est un programme fédérateur qui permet de consolider la base industrielle et technologique de défense européenne dans le secteur des missiles : MBDA-UK, le maître d’œuvre industriel, a pour principaux partenaires industriels MBDA-France, MBDA-Italie, Saab (Suède), Bayern-Chemie (Allemagne) et Inmize (Espagne).

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:50
système SAMP/T - photo DGA

système SAMP/T - photo DGA

 

21/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une bonne nouvelle en cache une mauvaise. Si Varsovie a choisi les Caracal d'Airbus Helicopters (2 milliards d'euros), la Pologne a toutefois sélectionné Raytheon pour sa défense antimissile (4 milliards) au détriment de MBDA et Thales. Clairement, Varsovie a confié à Washington la commande la plus stratégique pour sa défense.

 

C'est officiel cette fois-ci. La Pologne a choisi pour de nouveaux "tests" les Caracal, les hélicoptères multirôles d'Airbus Helicopters, dans le cadre d'un appel d'offres estimé entre 2 et 2,3 milliards d'euros (50 appareils au lieu des 70 fixés par l'appel d'offre), a annoncé mardi le président polonais Bronislaw Komorowski. Une façon originale d'indiquer que le constructeur de Marignane est entré en négociations exclusives avec Varsovie. Et surtout de préciser élégamment que le Caracal a remporté la compétition face aux deux autres hélicoptères en compétition jusqu'ici, le S-70i de l'américain Sikorsky et l'AW149 de l'italo-britannique AgustaWestland.

"Le gouvernement a pris la décision politique de retenir pour tests l'appareil de la société Airbus", a déclaré à la presse Bronislaw Komorowski, à l'issue d'une rencontre avec la Première ministre polonaise, Ewa Kopacz.

Si Airbus Helicopters parvenait in fine à gagner un tel appel d'offre, ce serait la première fois que la Pologne passe une commande significative dans le domaine de l'armement à la France. Historique... Entre 2009 et 2013, la Pologne a par exemple commandé royalement à la France pour un total de 53,6 millions d'euros de matériels militaires. C'est peu et cela dure depuis de très nombreuses années.

La signature du contrat pourrait intervenir "en septembre" et les premiers hélicoptères devraient être livrés "à partir de 2017", a-t-on expliqué de source proche du ministère de la Défense, qui a estimé que la quantité d'hélicoptères pourrait être revue à la hausse. Enfin, Paris a démenti que la décision de Varsovie en faveur des hélicoptères français étaient liée à une promesse française de ne pas livrer les deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie.

 

Les États-Unis choisis pour la défense antimissile

Paris n'a pas toutefois réalisé le grand chelem en perdant en parallèle une compétition dans la défense aérienne (Air defence). Peu d'observateurs estimaient d'ailleurs possible une victoire total de Paris sur Washington. Le président polonais Bronislaw Komorowski a donc annoncé que la Pologne ouvrirait des négociations avec les États-Unis qui visaient également à l'image de la France le grand chelem, pour finaliser l'appel d'offres des missiles."Les États-Unis visaient le grand chelem, ils ont mis une pression politique majeure au cours des derniers mois sur la Pologne", explique-t-on de source proche du ministre de la Défense.

Varsovie, qui avait accéléré cet automne le processus de sélection du fournisseur de son nouveau système de défense antimissile en raison des tensions liées à la situation en Ukraine, s'est donc employé à réaliser un équilibre transatlantique dans un contexte de montée des tensions avec la Russie. La Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, s'est peu à peu rapprochée du reste de l'Europe ces dernières années. Surtout depuis que Barack Obama a réduit le bouclier de défense anti-missiles en Europe de l'Est. Depuis la fin de la Guerre froide, Varsovie entretenait auparavant des liens de défense et de sécurité étroits avec Washington.

 

La très belle offre de MBDA/Thales que Varsovie a refusé

Le ministère de la Défense polonais a précisé pour sa part que Varsovie avait approuvé sa recommandation de passer une commande de missiles Patriot de l'américain Raytheon au détriment d'un consortium tricolore formé par le missilier européen MBDA et Thales (système SAMP/T). Soit un possible contrat de l'ordre de 4 milliards d'euros, ce qui serait le plus gros marché public de l'histoire militaire de la Pologne. Surtout la Pologne a encore choisi les États-Unis, qui a réinvesti l'Europe de l'est avec la crise ukrainienne, pour le contrat le plus stratégique, sa défense antimissile.

"MBDA et Thales avaient une très belle offre qui était en cohérence avec les savoir-faire des deux groupes, regrette-t-on dans l'entourage du ministre. Nous avons le sentiment que cette offre a été sérieusement considérée par la Pologne. Mais il faut savoir d'où vient la Pologne, qui ne peut pas effacer comme cela en deux ans sa relation avec les États-Unis". Une très belle offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise. Bon élève, Eurosam a collé au plus près des demandes de la Pologne.

Ainsi, le GIE proposait le système SAMP/T, un système européen déjà opérationnel dans les pays de l'OTAN, donc compatible avec l'Alliance atlantique. Le SAMP/T bénéficie des dernières technologies, dont la capacité ATBM. En Turquie, faut-il rappeler qu'il est arrivé en deuxième position derrière le système chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) mais devant les américains Lockheed Martin/Raytheon (PAC-3). D'ailleurs, ce sont les Polonais eux-mêmes qui avaient demandé à Eurosam de concourir alors que le GIE n'avait pas été invité à participer en 2013 au dialogue technique.

 

Une offre qui donnait la part belle à l'industrie polonaise

Contrairement à Raytheon, qui a fait le minimum, MBDA et Thales proposaient un partenariat de haut niveau à la Pologne via un transfert de technologies (ToT) très élevé qui concerne aussi bien le missile que les fonctions Commande et Contrôle, les radars, les lanceurs et les communications (développement, production, intégration, tests, maintenance, formation...). Ce qui aurait pu induire des milliers d'emplois à la clé pour Varsovie selon le degré du ToT négocié. Ils proposaient aussi un partenariat sur le long terme avec l'industrie polonaise, notamment la possibilité de rejoindre la feuille de route Aster grâce à la modernisation du système (Aster B1NT).

Concrètement si Eurosam avait gagné le contrat, les industriels français auraient signé des partenariats avec les groupes polonais Bumar PIT Radwar, Mesko et HSW filiales de la holding Polska Grupa Zbrojeniowa (PGZ). Des déclarations d'intention (Letter of Intent) avaient déjà été signées. Thales a déjà une coopération étroite avec Radmor sur les postes de radio PR4G fabriqués en Pologne, ou encore la technologie IFF qui fait l'objet d'une coopération entre Thales et Radwar.

Enfin, les deux partenaires au sein d'Eurosam donnaient, contrairement aux Américains, la maîtrise totale du système. Soit une indépendance opérationnelle de l'armée polonaise. Au-delà, la France proposait un partenariat stratégique avec un choix d'un système européen pour participer à la construction de l'Europe de la défense et ne pas reposer uniquement sur les États-Unis. Raté...

 

Airbus Helicopters remporte la mise

"Nous nous préparons maintenant pour les prochaines étapes de l'appel d'offres, a réagi Airbus Helicopters dans un communiqué. Nous coopérerons étroitement avec les forces armées polonaises, pendant la période des essais, afin de répondre à toutes questions et demandes et démontrer ainsi que le Caracal satisfait à l'ensemble des critères de l'appel d'offres et des besoins opérationnels". Dans le camp français, on s'attend à des recours des deux rivaux. "La procédure a été respectée", a-t-on expliqué.

Mais on explique dans l'entourage du ministre de la Défense, que le choix de Varsovie est "difficilement réversible" même si Airbus Helicopters "n'a pas encore gagné". Pourquoi un tel optimisme? Parce qu'au ministère, on estime que l'annonce a été faite par le président polonais, c'est donc "un peu plus qu'une étape technique", veut-on croire. D'autant que le Caracal a convaincu les Polonais, a-t-on insisté : "ils achètent un matériel dans la perspective d'un engagement militaire. Ils l'ont déjà vu fonctionner, sur le terrain et en exercice".

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 14:30
Simbad - photo Marine Nationale

Simbad - photo Marine Nationale

 

17.04.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Parmi la vingtaine d’entreprises française engagées dans le vaste plan d’équipement des forces armées libanaises financé par l’Arabie saoudite. figure l’entreprise cherbourgeoise CMN qui va livrer trois patrouilleurs de la classe Combattante III.

"Il s’agit de trois Combattante FS 56", confirme-t-on au chantier normand. Ces navires de 56 m de long, capable d’une vitesse de 32 nœuds, seront équipés d’une canon de 76 mm, deux de 20 mm et de deux systèmes Simbad de défense antiaérienne extrêmement simple et léger, configuré pour accueillir chacun deux missiles Mistral 2. "Première livraison de FS 56 dans 2 ans et demi".

En revanche, la toute première livraison d’armes françaises aura lieu lundi prochain. Jean-Yves Le Drian fera le déplacement à Beyrouth, lundi (dimanche il sera en Jordanie), pour assister à l’arrivée d’un lot de missiles antichar Milan prélevés sur les stocks de l’armée française (48 missiles et leurs postes de tir. "Le reste des matériels livrés sera neuf", précise-t-on dans l’entourage du ministre.

Financé par les Saoudiens à hauteur de 3 milliards de dollars, ce plan d’équipement verra l’armée libanaise percevoir 250 blindés (des VAB Mark III, des VBC-90, des VBL et des Sherpa), 24 canons de 155 mm de type Caesar, des mortiers, des missiles sol-air et antichar), 7 hélicoptères Cougar armés, des drones d’observation, des radars de surveillance, des systèmes d’écoute et d’interception… Et les Combattante des CMN.

"Les livraisons s’échelonneront sur 4 ans, la formation des militaires sur 7 ans et le MCO sur 10 !", ajoute une source française.

Effectivement, aux livraisons d’équipements s’ajoute un SAV robuste. La formation technique et opérationnelle des militaires libanais sera effectuée en France et au Liban, avec l’aide de la société DCI certainement. Quant au maintien en condition opérationnelle des armements livrés, il sera effectué par les équipementiers français.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 13:50
MBDA, une entreprise pionnière de l’Europe de défense

 

23 mars 2015 par Jean-Dominique Merchet (Article paru dans L'Opinion des 16/17 mars)

 

Le constructeur de missiles, très intégré, plaide pour que les Etats acceptent la spécialisation de leurs activités industrielles

 

Si une entreprise incarne ce que pourrait être une Europe de la défense, c'est bien le constructeur de missiles MBDA. Avec toutes les ambitions et les limites de cette idée. L'ambition : une société parfaitement intégrée, codétenue par le franco-hispano-allemand Airbus, le britannique BAE Systems et l'italien Finmeccanica, qui est l'un des principaux acteurs mondiaux dans le domaine des missiles, en concurrence avec les américains Raytheon et Lockheed-Martin. Mais une entreprise qui vit, au quotidien, les petites misères de l'Europe. Son PDG, le français Antoine Bouvier, en convient (1). «Chaque pays européen veut garder ses capacités de développement de nouveaux missiles. Cette duplication des moyens rend difficile leur optimisation, contrairement à nos concurrents américains. C'est pour nous un handicap majeur», a-t-il confié lors d'une rencontre avec la presse. Sans compter l'absence de marché unique dans le domaine de l'armement, qui oblige de passer par les procédures d'exportation d'armement pour les échanges au sein même du groupe... Ou la volonté des Etats d'obtenir des retombées de leurs dépenses militaires nationales sur leurs territoires.

 

«Pour MBDA, l'objectif d'une spécialisation [de chaque pays - ndlr] est absolument fondamental. Nous devons organiser la dépendance mutuelle». Un enjeu politique qui dépasse largement les stratégies industrielles. La route est longue, mais les progrès pour modestes qu'ils soient, existent. Notamment avec le Royaume-Uni. En novembre 2010, Paris et Londres signaient les accords de Lancaster House qui posaient les bases d'une coopération entre les deux principales puissances militaires de l'Europe. Quatre ans et demi plus tard, on en voit les premiers fruits industriels au sein de MBDA. L'entreprise est parvenue à créer deux «centres d'excellence» intégrés. Désormais, l'une des pièces importantes du futur missile antichar français MMP, les «actionneurs de gouvernes», sera uniquement produit par MBDA en Angleterre, à Lostock. Dans le même temps, le banc d'essai des missiles britanniques air-sol Brimstone sera made in France, dans l'usine MBDA de Bourges. «Il faut que les Etats s'engagent à une pleine garantie d'accès» pour leur partenaires, y compris pour des marchés à l'exportation, affirme Bernard Bouvier.

 

Toujours dans le cadre d’une coopération franco-britannique, MBDA développe le futur missile anti-navire léger, conçu pour être tiré d'un hélicoptère. En matière de missile, l'Italie est un partenaire important de la France, avec les Aster, des engins sol-air dotés de capacités antimissiles, de la même famille que les Patriot américains. MBDA espère décrocher des contrats en Pologne et en Turquie. Alors que le prochain sommet de l'Otan, qui se tiendra à Varsovie en 2016, doit aborder la question de la défense antimissile, «il est absolument essentiel que l'Europe puisse apporter sa contribution» avec ses missiles, martèle Bernard Bouvier.

 

Le patron de MBDA n'ignore pas que «l'industrie de défense n'est pas une industrie comme les autres. Elle est l'un des piliers d'une stratégie de défense». Et il se réjouit que Bruxelles souhaite «renforcer l'autonomie stratégique» de l'Europe. S'il est toutefois un domaine qui échappe à l'Europe, c'est celui de la dissuasion nucléaire française, dont MBDA est l'un des acteurs de premier plan. L'entreprise développera le futur missile air-sol, successeur de l'actuel ASMPA, qui pourrait entrer en service dans une vingtaine d'années. En collaboration avec l'Onera - un organisme public - MBDA travaille sur des engins plus rapides, dit hypervéloces, et plus furtifs, afin de renforcer leurs «capacités de pénétration». Un domaine qui restera longtemps encore très hexagonal.

 

(1) Antoine Bouvier, le PDG de MBDA, a présenté lundi 16 mars les résultats annuels de son groupe. Du fait des baisses des commandes, son chiffre d'affaires a connu un «point bas» en 2014, à 2,4 milliards d'euros, mais il devrait remonter dès cette année, grâce aux succès à l'exportation. Son carnet de commandes se situe aujourd'hui à 12,6 milliards, soit quatre années d’activité. La rentabilité du groupe est «proche des 10%».

 

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 13:35
China may get Top Radar, Air-to-air Missile technology through Pakistan

 

March 22, 2015 asian-defence.net

 

According to Britain’s Jane’s Defense weekly, China may get through Pakistan the technology in Franch MICA air-to-air missile and RC-400 radar, which the EU bans sales to China. Such technology may constitute a threat to the Mirage 2000-5 fighter jets that Taiwan has got from France.

 

Pakistan is to get the above-mentioned missiles and radar from France for its JF-17 fighter jets. As JF-17 is jointly developed by Pakistan and China, when Pakistan has got the missile and radar, it is quite possible that China will get the technologies in the missile and radar.

 

MICA is as good as US advanced AMRAAM air-to-air missile. It is well-known for its accuracy and controllability. China may obtain its technology through reverse engineering from a MICA missile provided by Pakistan.

 

In developing its J-10 fighter jet, China has reference to the technologies in American F-16 fighter jet as it was able to study in details an F-16 provided by Pakistan.

 

To prevent China from obtaining French weapon technologies with similar approach, the US will strongly oppose French sales of the weapons to Pakistan. For the same reason India, a major buyer of French weapons, will also oppose.

 

To avoid such oppositions, MBDA spokesman denied what he previously told Associated Press about its competition with others to get an order for MICA. French defense ministry, however, told Associated Press, there were no reasons that France should not cooperate with Pakistan though it had not confirmed the existence of such transactions.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:20
Brimstone offer to USA a test case for Europe, says MBDA

 

17 Mar 2015 By: Craig Hoyle - FG

 

European guided weapons specialist MBDA is waiting on a decision from the US government on whether to acquire its Brimstone air-to-surface missile, with the company’s chief executive warning that a rejection of its offer will call into question the openness of Washington’s defence acquisition policy.

Speaking about the company’s inability so far to meet growth targets for its MBDA Inc unit in the USA, Antoine Bouvier says: “The most significant opportunity we could have short-term is the Brimstone, for some US customers.”

A UK-developed weapon capable of striking moving ground targets in all weather conditions from fixed-wing aircraft and unmanned air vehicles, the dual-mode seeker-equipped Brimstone early last year completed a bilateral firing campaign from a General Atomics Aeronautical Systems MQ-9 Reaper in the USA. A potential order for the missile has also been the subject of discussions between British Prime Minister David Cameron and US President Barack Obama, industry sources confirm.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:50
Credits : MBDA

Credits : MBDA

 

March 16, 2015 By Pierre Tran – Defense News

 

PARIS — MBDA expects Britain and France to sign an intergovernmental agreement by the end of the year to allow the legal transfer of technology and production, a key note in cross-border cooperation in a highly sensitive area, said Antoine Bouvier, chairman of the European missile maker.

 

"The intergovernment agreement allows a necessary convergence," Bouvier told journalists Monday as he announced 2014 financial results and set out the major issues for the company.

 

Airbus and BAE Systems each hold 37.5 percent of the company and Finmeccanica the remaining 25 percent.

 

The bilateral agreement reflects four years of detailed, discreet work since the 2010 Lancaster House bilateral treaty, with MBDA taking on the role of "laboratory" for industrial specialization in the defense industry, Bouvier said.

 

Under the specialization, four centers of excellence will be the base for research and development (R&D) and production of subsystems. For example, the Lostock site, near Manchester, has just produced the actuator fin for the Missile Moyenne Portée (MMP), a medium-range weapon to replace the antitank Milan for the French Army, he said. There is also a British center specializing on datalinks.

 

The Bourges factory, in central France, has a test bench for Brimstone, a British missile, he said. Another French site will specialize on weapons controller technology. Those are four of 12 centers of excellence that will handle the work share packages agreed on programs.

 

That specialization concept aims to curb duplication in research and development and production of missiles in Britain and France, which are already close partners in Europe. New programs, notably the Future Anti-Surface Guided Weapon (Heavy), or Anti-Navire Léger, helicopter-borne missile, will be developed and built under that industrial specialization, while current programs will gradually be transferred to that system.

 

That European duplication, which reflects a national insistence on retaining a defense industrial capability, handicaps MBDA as it competes with Lockheed Martin and Raytheon in world markets, Bouvier said. The US companies did not have the overlap of competences commonly found in Europe.

 

The specialization accepted the principle of a certain level of "mutual dependence," he said. That goes beyond R&D and production, and includes a handover of export rights to the partner country and development of capability, which is a strategic issue.

 

That export accord has yet to be fully tested. For instance, would the UK agree if France granted export rights of missiles to Argentina? a defense source asked.

 

The missiles to arm the Rafale and multimission frigate for Egypt gave MBDA one of its biggest foreign sales in years, said Bouvier, who declined to give any details. The company expects a second large export deal this year.

 

MBDA seeks the foreign orders to offset the fall in spending in Europe, with 2014 marking a low point in the company's annual sales, he said.

 

The company posted 2014 sales of €2.4 billion (US $2.5 billion), down from €2.8 billion in the previous year.

 

Orders edged higher to €4.1 billion, with exports accounting for €2.5 billion. The foreign sales exceeded domestic orders as seen in 2013 and 2012. The company booked orders of €4 billion in 2013. The total of €8.1 billion signaled a recovery in future sales, and boosted the total order book to €12.6 billion from €10.8 billion.

 

MBDA hit its target of annual profit of about 10 percent of sales, Bouvier said.

 

Poland and Turkey are two major export prospects with their respective tenders for air defense systems, he said. Italy is expected to sign an agreement this year on the Aster New Technology weapon as the Italian Navy wishes to arm its new multifunction, 4,500-ton frigate. That naval interest compares to the French Army's interest in the Aster, he said.

 

The Aster NT would extend the reach of the current Aster block 1 weapon to hit ballistic missiles with a range of 1,000 kilometers. That compares to the block 1's ability to intercept missiles with a range of 600 kilometers.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
Crédits : MBDA

Crédits : MBDA

 

16/03/2015 France 3 Centre

 

L'industrie de l'armement se porte bien. Le groupe de défense MBDA a annoncé aujourd'hui plus de 4 milliards euros de commande, pour l'année 2014. Une bonne nouvelle pour l'emploi en région Centre-Val de Loire.

 

En 2013, MBDA avait déjà battu tous les records : 4 milliards d'euros de commande, dont plus de la moitié réalisées à l'export (2,2 milliards d'euros). L'année 2014 a été tout aussi réussie pour le missilier, avec 4,1 milliards d'euros de commande collectée, dont plus de 2 milliards d'euros à l'export. Le groupe affiche 12,6 milliards d'euros de commandes cumulées fin 2014, contre 10,8 milliards fin 2013.

 

Bonne nouvelle pour l'emploi

 

Ouverture de marchés vers l'Arabie Saoudite, vente des Rafale à l'Egypte (et donc des missiles qui vont avec), si le groupe de défense a souffert en 2014 de la sanctuarisation des dépenses militaires décidée par le chef de l'Etat, en 2013, la situation du groupe devrait s'améliorer en 2015, avec un rebond de son activité.

200 postes auraient dû être supprimés fin 2015, conséquence du gel des dépenses militaires, avait prévu MBDA. Entreprise de dimension européenne, filiale d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica, MBDA emploie 1.500 personnes sur les sites de Bourges et du Subdray, dans le Cher, et Selles-Saint-Denis, dans le Loir-et-Cher.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
ANL missile - credits : MBDA

ANL missile - credits : MBDA

 

16/03/2015 Vincent Lamigeon – Challenges.fr



Un chiffre d’affaires en berne, mais des prises de commandes record. MBDA, le missilier européen codétenu par Airbus Group,  BAE et Finmeccanica, a présenté ce lundi 16 mars des résultats 2014 contrastés, mais encourageants. Le point négatif, c’est évidemment le chiffre d’affaires : à 2,4 milliards d’euros, il baisse de 14% par rapport à 2013, du fait de la contraction des budgets de défense européens. « Un point bas qui était prévu, et totalement conforme à nos objectifs, assure Antoine Bouvier, PDG du groupe. Le chiffre d'affaires devrait connaître une remontée significative dès 2015 sous l'effet des prises de commandes exceptionnelles enregistrées ces deux dernières années. »

 

Car, et c’est le point positif, MBDA a réussi deux superbes années en termes commerciaux, avec 4,1 milliards d’euros de contrats décrochés en 2014, dont 2,5 milliards à l’export, avec des succès en Inde (missiles air-air ASRAAM sur les antiques Jaguar, Exocet pour le Brésil, et le contrat de missiles Meteor pour les Eurofighter saoudiens, révélé par la Tribune début février). Le carnet de commandes atteint désormais 12,6 milliards d’euros, soit quatre ans de production. Et 2015 a commencé très fort avec la commande de Rafale et de frégates FREMM en Egypte, dont la part MBDA dépasse le milliard d’euros.

 

Le champion européen des missiles, un des trois géants mondiaux du secteur avec les américains Raytheon et Lockheed Martin, est donc en passe de réussir son pari : compenser la baisse des commandes des clients traditionnels (France et Royaume-Uni, notamment) grâce à l’export. « Pour la première fois, la part de notre carnet de commandes hors d’Europe dépasse celle des clients européens », souligne Antoine Bouvier. MBDA estime être à peu près à égalité sur les missiles tactiques avec ses deux rivaux américains, avec une part de marché de 20 à 25%. Et des compétitions majeures sont encore à gagner : système de défense aérienne en Pologne, en Turquie, contrat indien de missiles sol-air SRSAM…

 

L’autre pari du groupe était tout aussi osé : accepter, notamment en France, une baisse des livraisons sur les équipements actuels, pour privilégier les lancements de nouveaux programmes. Là encore, la recette semble efficace : douloureuse au départ (350 millions d’euros de crédits de paiements encaissés en France en 2014, contre 500 millions en 2013), elle a permis de lancer le successeur du Milan, le missile antichar MMP (missile moyenne portée), le missile franco-britannique ANL (anti-navire léger) ou encore le nouvel Aster Block 1NT, un programme franco-italien.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:25
The Giraffe radar is part of the British Army Land Environment Air Picture Provision system.(Photo Lockheed Martin)

The Giraffe radar is part of the British Army Land Environment Air Picture Provision system.(Photo Lockheed Martin)

 

March 17, 2015 By Andrew Chuter – Defense News

 

LONDON — Britain has taken a significant step toward updating its air defenses on the Falkland Islands by kick-starting a competition to supply a key element of a new ground-based system.

 

Defence Ministry officials recently briefed industry on its requirements for a battle management C4I system and have triggered the process toward selecting a contractor to do the work by issuing a pre-qualification questionnaire.

 

An MoD spokesman declined to confirm the system is destined for the Falkland Islands, saying that commenting on deployment details is "inappropriate" at this time.

 

Industry sources, though, said the BMC4I system is scheduled to head to the British overseas territory in the South Atlantic, some 300 miles off the coast of Argentina.

 

Britain and Argentina fought a bloody war over the islands in 1982 and the dispute concerning sovereignty of the territory, known in Buenos Aires as the Malvinas, continues to rumble on diplomatically.

 

Lockheed Martin, Northrop Grumman and Saab were among the companies known to have attended the February briefing by the British MoD.

 

The contract comes in what the British call its B1 funding category, which means the value of the BMC4I deal lays somewhere between £100 million (US $147 million) and £250 million.

 

The command-and-control system will be part of an air defense system that will include a new ground-to-air missile being developed by MBDA and Saab's Giraffe radar, which is already in service with the British military.

 

The MoD spokesman said the BMC4I-based requirement is in the assessment phase with the contract award to go ahead, known here as the main gate decision, by May 2016.

 

He declined to give an in-service date for the system.

 

However, the MoD's Contract Bulletin reports that the winning contractor will have to provide five years of initial support in a contract set to end in 2025.

 

The British Army recently received the last unit of a similar ground-based air defense system from Lockheed Martin, known as Land Environment Air Picture Provision, or LEAPP.

 

The spokesman said LEAPP hadn't been considered because the new requirement involved additional capabilities.

 

"The potential threat posed to our forces from air platforms and their munitions has evolved and the system required must interact with the Future Local Area Air Defence System (FLAADS) (Land) and G-AMB radar system, meaning it needs a solution incorporating additional capabilities (like weapon control) for which LEAPP was not designed," he said.

 

LEAPP achieved full operating capability in December and the spokesman said reliability and functionality of the system is exemplary.

 

Britain awarded missile-maker MBDA a £228 million contract in December to develop the FLAADS (Land) weapon system.

 

The new weapon is destined to replace the long-serving Rapier anti-air missile as part of the Falklands ground-based defenses and in other British Army units by 2020.

 

With an aging Air Force, Argentina poses no threat to the islands, which are guarded by a small force of Royal Air Force Typhoon fighters and ground-based assets.

 

The Argentineans, though, have been trying, so far without success, to modernize a force that consists of Mirage III, Super Entendard and Nesher combat jets.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 20:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

17 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

L'accord de coopération militaire de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni permet au fabricant de missiles MBDA d'entamer la rationalisation de son outil industriel de part et d'autre de la Manche. Grâce à ses exportations en 2014, il affiche un carnet de commandes à 12,6 milliards d'euros, soit l'équivalent de quatre années d'activité.

 

Antoine Bouvier, PDG de MBDA, préfère voir le verre à moitié plein. A l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires 2014, la filiale détenue par Finmeccanica (25%), Airbus Goup (37,5%) et le britannique BAE Systems (37,5%) a enregistré 4,1 milliards d'euros de prises de commandes, en légère hausse par rapport à l'année précédente. De quoi gonfler son carnet de commandes à 12,6 milliards, soit l'équivalent de plus de quatre années d'activités.

Toutefois l'exercice a été marqué par une baisse de chiffre d'affaires de près de 15% à 2,4 milliards d'euros. "C'est un point bas. Cela reflète les coupes budgétaires dans la défense en Europe et des retards sur les prises de commandes à l'export", explique le dirigeant. En France, le groupe a en effet perdu plus que quelques plumes avec la loi de programmation militaire. "En 2014, MBDA a eu 350 millions de crédits de paiement de la part de la France contre 500 millions en 2013", souligne le PDG. Il a alors fallu faire des choix et l’industriel a privilégié ses bureaux d’études plutôt que ses usines. MBDA a donc orienté les crédits de la DGA (direction générale pour l’armement) pour étoffer sa gamme de produits avec les développements de nouveaux missiles dans les domaines du combat terrestre (MMP), des antinavires légers (ANL) tirés depuis des hélicoptères et de croisière navale (MdCN). En échange, il a accepté une diminution significative de commandes de l'Etat français.

 

Faire jeu égal avec Raytheon et Lockheed Martin

Mais au-delà des chiffres, MBDA a consolidé sa dimension européenne. Longtemps, l'absence d'une Europe de la défense a été un handicap pour l'entreprise face à ses grands concurrents américains. "L'industrie de défense en Europe est la seule industrie pour laquelle un groupe européen ou des groupes nationaux ne peuvent pas optimiser leur base industrielle entre les différents pays [où ils sont présents, ndlr]. Chaque pays veut, légitimement, maintenir sur son territoire national l'ensemble des capacités technologiques pour être capable de définir des nouveaux produits. (…) Cette spécificité est un handicap majeur par rapport à nos grands concurrents américains. Ni Raytheon, ni Lockheed Martin n'ont cette contrainte sur le territoire américain", explique Antoine Bouvier. Il devenait donc de plus en plus difficile pour son groupe de faire jeu égal avec ces deux concurrents, chacun des trois détenant aujourd’hui entre 20 et 25% du marché mondial accessible des missiles.

 

Finmeccanica conditionne sa participation

Toutefois la situation évolue favorablement depuis la signature en 2010 du traité de coopération de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni. Conscients qu'ils n'ont plus les moyens de développer chacun de leur côté toute la gamme de missiles, les deux partenaires se partagent les compétences clés évitant une duplication inutile et coûteuse. Sur les douze compétences technologiques identifiées par les Etats et les industriels, quatre ont déjà été partagées. La France développe les compétences en matière de bancs de test et de systèmes embarqués, le Royaume-Uni celles en matière de transmissions de données et d'actuateurs (actionneurs des gouvernes des missiles). Chaque pays est ainsi dépendant de son partenaire. "En 2015, à Bourges, MBDA a un banc de test opérationnel sur le programme 100% britannique Brimstone tandis que notre site anglais de Lostock [dans les environs de Manchester, ndlr] vient de produire le premier actuateur pour le missile 100% français MMP", se félicite Antoine Bouvier.

Toutefois le PDG de MBDA doit également faire avec d'autres contraintes liées cette fois-ci à son actionnariat européen. Finmeccanica a menacé de vendre sa participation si l'Italie ne lançait pas de nouveaux programmes de missiles. De quoi aiguiser l'appétit d'Airbus Group en embuscade pour la racheter tandis que l'actionnaire britannique BAE Systems reste flegmatique. L'Europe de la défense n'est décidément pas un long fleuve tranquille.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:55
Missiles : les trois défis de MBDA pour 2015

MBDA attend beaucoup des campagnes export du Rafale pour sécuriser son plan de charges. (photo Dassault Aviation)

 

17/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit des fondamentaux financiers et économiques solides, MBDA doit lever toute une série de défis pour sécuriser complètement son activité au-delà de 2017.


 

Le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, peut être un patron heureux. Tous les clignotants du missilier européen sont au vert ou presque. Les prises de commandes (4,1 milliards d'euros, contre 4 milliards en 2013), dont celles à l'exportation (2,5 milliards, contre 2,2 milliards en 2013), ont battu de nouveaux records, tandis que la marge opérationnelle est proche des 10%. Seule petite contrariété mais qui était anticipée par la direction de MBDA, le chiffre d'affaires est en forte baisse (14%), glissant de 2,8 milliards d'euros à 2,4 milliards en raison de la contraction des budgets de défense en Europe, notamment en France et Grande-Bretagne.

Pas de panique pour autant, Antoine Bouvier a prévenu que "le chiffre d'affaires en 2015 se rapprocherait de 3 milliards d'euros" (contre 2,8 milliards en 2013 et 3 milliards en 2012). Une remontée logique puisque MBDA a engrangé ces deux dernières années 8 milliards d'euros de prises de commandes. Ce qui gonfle son carnet à 12,6 milliards à fin 2014 (10,8 milliards en 2013 et 9,8 milliards en 2012) grâce à un book-to-bill (ratio entre prises de commande et chiffre d'affaires) de 1,6 en moyenne sur 2013 et 2014. Pour autant, MBDA a du pain sur la planche pour glisser vers un avenir radieux. Et donc pas mal de défis à relever.

 

1/ Le défi permanent de l'exportation

L'exportation reste un défi permanent pour une entreprise 100 % défense comme MBDA. D'autant que le missilier doit faire face ces dernières années à une violente contraction des budget de défense en Europe. Dans l'esprit d'Antoine Bouvier, l'export doit donc prendre le relais et assurer "une dynamique de croissance importante". Il a gagné ce pari en 2013 et en 2014. Et devrait récidiver en 2015. Notamment grâce aux deux contrats signés en février en Égypte pour équiper les 24 Rafale (Mica, Scalp) et FREMM (Aster 15, Exocet) pour un montant de 1,1 milliard d'euros (dont 800 millions pour le contrat Rafale) et à celui en en cours de finalisation pour les corvettes Gowind (entre 300 et 400 millions). "Les contrats Egypte arrivent au bon moment en raison de l'incertitude sur la charge qui pesait en 2016 et 2017", a admis Antoine Bouvier. MBDA obtient en propre 40 % du montant du contrat et le solde est pour la filière (60%).

Le PDG de MBDA compte sur un deuxième grand contrat pour sécuriser complètement son plan de charge. Il a le choix entre les campagnes Rafale les plus prometteuses à plus ou moins court terme (Qatar et Inde) et celles sur la défense aérienne (Pologne, Turquie et Inde). Pour autant, ce sont toutes des campagnes difficiles et loin d'être gagnées en 2015. Soit pour des raisons de glissement de calendrier (Rafale Inde et Qatar, Air Defence en Pologne et Turquie), soit en raison de la perte du contrat (Pologne), ou soit en raison de l'arrêt du programme (Air Defence en Inde). Sur le SR-SAM, qui est une "déception" en 2014,  "notre objectif est de relancer cette campagne en 2015 sur la base du Make In india et de comprendre si ce programme a toujours des bases solides ou de réorienter  nos activités en Inde", a expliqué Antoine Bouvier.

En dehors des grands contrats, MBDA devraient comme chaque année obtenir des plus petits contrats (entre 50 et 200 millions d'euros) comme cela été le cas en 2014 avec le contrat Exocet au Brésil (130 millions d'euros) pour armer les hélicoptères de la marine. Par exemple, MBDA a une trentaine de campagnes plus ou moins actives en Inde.

 

2/ Le défi des programmes domestiques

Après avoir signé les contrats de développement du MMP (Missile moyenne portée), puis des missiles FASGW(H)/ANL (Future Anti Surface Guided Weapon (Heavy)/Anti Navire Léger), MBDA attend encore de la part de la direction générale de l'armement (DGA) la notification du contrat de développement de la modernisation de l'Aster 30, l'Aster 30 block 1NT dans le cadre d'une coopération franco-italienne. Une signature qui devait intervenir en fin d'année et qui a été depuis repoussée de semaine en semaine. Cette incertitude pourrait être liée à l'obtention ou pas du contrat Air Defence en Pologne (Wisla). En tout cas, on reconnait chez MBDA des discussions sur le lancement de ce programme. Dans sa nouvelle évolution, l'Aster 30 verra sa capacité d'interception augmentée pour traiter des missiles d'une portée allant jusqu'à 1.500 km.

C'est aussi le cas pour la modernisation du missile nucléaire ASMPA (air-sol moyenne portée amélioré). Conformément au discours de François Hollande sur la dissuasion nucléaire à istres, MBDA a obtenu de la part de la DGA des programmes d'études amont (PEA) sur la vitesse, "un élément déterminant" pour ce type de missile, la furtivité et les trajectoires de vol en vue de  développer le successeur du missile de la composante nucléaire aéroporté à l'horizon 2050. "C'est un programme qui tire la technologie pour l'ensemble de la filière missilière française", a rappelé Antoine Bouvier. En Grande-Bretagne, MBDA vise la modernisation du missile air-air ASRAAM et des études de faisabilité du programme Spear 3 pour équiper le F-35 d'une bombe planante.

Des contrats attendus par MBDA, qui a d'ailleurs consenti d'importantes réductions de charges de production en contrepartie de la notification de contrats de développement des futurs programmes de missiles. Notamment en France où MBDA a encaissé une baisse de 30 % sur les deux dernières lois de programmation militaire (LPM). Par exemple, MBDA n'a reçu en 2014 que 350 millions d'euros de crédits de paiement de la DGA. Aussi, il serait juste que la France se décide enfin pour la modernisation de l'Aster 30. En outre, en Grande-Bretagne, les experts s'attendent à de nouvelles coupes dans le budget du ministère de la Défense.

 

3/ Le défi de consolider la filière missilière italienne

Depuis l'arrivée du nouvel administrateur délégué et directeur général de Finmeccanica Mauro Moretti, MBDA Italie est entrée dans une période d'incertitude. Aussi bien sur le plan de la charge que sur le volet capitalistique. "Nous attendons du gouvernement italien la consolidation des budgets missiles en Italie, a reconnu Antoine Bouvier. Nous avons besoin d'avoir une visibilité sur le pipeline à venir. Et précisément nous avons besoin de savoir si les hypothèses de travail sont toujours les mêmes". Entre autre, la filiale italienne du missilier européen attend la notification de la modernisation de l'Aster 30. Pour autant, l'Italie cherche à faire des économies dans son budget de la défense, selon de bons observateurs de la filière défense italienne.

Ce qui pourrait pousser Finmeccanica à vendre les 25% qu'il détient dans MBDA. Des expressions d'intérêt, dont Airbus Group, ont déjà été adressées à Mauro Moretti, qui terrifie son entourage. Le président exécutif d'Airbus Group Tom Enders a déclaré fin février qu'il comptait discuter cette année avec Finmeccanica, notamment concernant MBDA, qui a pour actionnaires, outre le groupe italien, Airbus Group (37,5%), le britannique BAE Systems (37,5%). Le groupe italien semble être entré dans une période compliquée. D'autant qu'il y a une volonté de la part de Mauro Moretti de mettre au pas les grands barons de Finmeccanica, notamment dans les filiales.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 13:50
MBDA bat une nouvelle fois son record de commandes à l'export en 2014

MBDA a réussi à engranger environ 4 milliards d'euros de commandes, dont un peu plus de 2 milliards à l'export (Crédits : Roland Pellegrino, ministère de la Défense)

 

13/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le missilier européen a réussi à engranger environ 4 milliards d'euros de commandes, dont un peu plus de 2 milliards à l'export, en 2014.

 

Selon des sources concordantes, le missilier européen MBDA, qui va présenter lundi ses résultats de 2014, a battu à nouveau son record de prises de commandes à l'exportation. Après avoir réussi une belle année en 2013 (4 milliards d'euros, dont 2,2 milliards à l'export), le missilier européen a réédité l'année dernière sa performance commerciale. Et ce en dépit de quelques déceptions de prises de commandes attendues en 2014.

Selon plusieurs sources concordantes, MBDA a réussi à engranger environ 4 milliards d'euros de commandes, dont un peu plus de 2 milliards à l'export, en 2014. Des commandes qui concernent essentiellement des missiles de fabrication britannique. Notamment un contrat signé avec l'Arabie Saoudite, qui va équiper ses Eurofighter de missiles air-air Meteor, dont c'est le premier contrat export. Cette commande est estimée à un plus de 1 milliard d'euros.

 

Un book to bill supérieur à 1

En tout cas, cette performance va à nouveau ravir le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, qui avait fixé pour 2013 un objectif à ses troupes commerciales d'avoir un ratio chiffre d'affaires, prises de commandes (le fameux book to bill) supérieur à 1. Et bingo, le groupe y parvient deux années consécutives alors que le carnet de commandes déclinait inexorablement depuis 2009. Il était même passé en 2012 pour la première fois depuis la création de MBDA en 2001 sous la barre symbolique des 10 milliards d'euros (9,8 milliards). En 2009, le carnet s'élevait à 12 milliards, déjà en net retrait par rapport à 2003 (14,8 milliards).

Seule ombre au tableau, le chiffre d'affaires de MBDA devrait être à la baisse en raison des efforts consentis (réduction des livraisons négociée avec la direction générale de l'armement) par Antoine Bouvier en vue de préserver l'avenir avec le développement de nouveaux programmes : Missile terrestre de nouvelle génération (MMP), Anti Navire Léger (ANL), CAMM, un missile britannique qui répondra aux besoins futurs des marines, forces terrestres et forces aériennes en matière de défense anti-aérienne.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 15:55
MBDA names Jérôme Dufour as Director of Communications

 

05 Mar , 2015 By IDR News Network

 

Jérôme Dufour has been appointed MBDA’s new Director of Communications and will take up his role on 9th March, 2015. He will report directly to Antoine Bouvier, CEO of MBDA, and takes over from Yves Barillé  who has moved to Airbus Helicopters as its new Director of Communications.

 

Aged 46, Jérôme Dufour started his career with Giat Industries in 1993 where he had several roles of an operational nature until, in 2004, he became responsible for the Communications and Public Affairs Directorate of the business which duly became Nexter in 2006. Following this, in 2010, he joined Thales as its Group Director of Communications.

 

On the occasion of Yves Barillé’s  departure, Antoine Bouvier said: “I would like to take this opportunity of warmly thanking Yves for his personal contribution in the construction of the European group MBDA while carrying out the function of Director of Internal Communications as of 2002 and subsequently that of Group Communications Director. During this latter phase, he was instrumental in reinforcing the image of MBDA both within our domestic and export countries.  I wish him every success in his new role at Airbus Helicopters.

 

I am delighted to welcome the arrival of Jérôme Dufour . Thanks to his widely recognised experience as a communications professional as well as his extensive experience in the defence sector with which he has been familiar for many years, Jérôme will allow us to further reinforce the image of the MBDA group, especially as a partner of our domestic countries’ armed forces and as a trusted supplier to our export countries”.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 17:30
The mobile, self-contained coastal defense battery developed jointly by three companies. Photo: MDBA  Read more: http://www.upi.com/Business_News/Security-Industry/2015/02/24/Coastal-defense-system-makes-debut/6131424777159/#ixzz3TKZesgi5

The mobile, self-contained coastal defense battery developed jointly by three companies. Photo: MDBA Read more: http://www.upi.com/Business_News/Security-Industry/2015/02/24/Coastal-defense-system-makes-debut/6131424777159/#ixzz3TKZesgi5


ABU DHABI, United Arab Emirates, Feb. 24 (UPI)

 

A proposed self-contained coastal battery system that fires two types of missiles has been unveiled at an international defense exhibition.

The proposed system is from Siham Al Khaleej Technology of the United Arab Emirates, European missile systems company MBDA, and GEM elettronica of Italy.

The system, displayed at the International Defense Exhibition and Conference in Abu Dhabi, United Arab Emirates.


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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:35
The MBDA Missile Moyenne Portée at Aero India 2015 photo StratPost

The MBDA Missile Moyenne Portée at Aero India 2015 photo StratPost

 

February 26, 2015 Saurabh Joshi – Stratpost.com

 

The four-km range MMP, which stands for Missile Moyenne Portée, or Medium Range Missile, is a new development for the French Army and has only been test-fired for the first time, earlier this month.

 

French arms company MBDA has offered it’s new MMP fifth generation Anti Tank Guided Missile (ATGM) as a base platform for co-development to India’s Defense Research and Development Organization (DRDO).

 

MBDA already supplies the Milan wire-guided ATGM system to the Indian Army.

 

MMP, which stands for Missile Moyenne Portée, or Medium Range Missile, is a new development for the French Army and has only been test-fired for the first time, earlier this month.

 

The offer to co-develop MMP, which was displayed at Aero India 2105, appears to be in competition to a proposal on the US-India Defense Technology and Trade Initiative (DTTI) table to co-develop an advanced version of the Javelin ATGM, manufactured by Raytheon and Lockheed Martin.

 

India also placed on order for the Israeli Rafael Spike ATGM system last October.

 

In comparison to the Milan 2T operated by the Indian Army, of which 4,100 were ordered in 2009, the MMP anti-tank missile system has a longer range of four kilometers and differs significantly in that it is not a wire-guided system.

 

According to MBDA officials who spoke to StratPost, the MMP has an uncooled infra red seeker and three operating modes: fire-and-forget, man -in-the-loop with fibre optic data link and lock-on-after-launch, wherein a third party can designate the target.

 

MBDA’s other proposal for co-development to DRDO, for the Maitri Short Range Surface to Air Missile (SRSAM) system has been in a coma for several years now, especially with the development and orders for the indigenous Akash SRSAM system.

 

At the same time, India also has an ongoing tender being contested for SRSAM systems, for which trials are currently underway and the next stage of which will be held in Israel.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

25 février, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Ca y est! L’Arabie saoudite a procédé au paiement d’une première échéance du contrat géant de près de 3 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros). Avec ce versement, la France va pouvoir procéder, en avril, à la livraison des premiers matériels commandés il y a maintenant quelques mois.

 

Parmi ces différents équipements, on retrouve des VBC-90, des automoteurs d’artillerie CAESAR de 155mm, des missiles anti-chars, des missiles anti-aériens Mistral, des hélicoptères, des patrouilleurs rapides Combattante, etc… On ignore encore pour l’instant comment vont s’échelonner ces livraisons.

 

Il y a moins d’un mois, le Liban a reçu 70 obusiers et des humvee de la part des Américains. Ces dernières années, le Liban a reçu beaucoup d’équipements militaires afin d’accroitre ses capacités face à la situation sécuritaire de la région at à la menace que représente le Hezbollah.

 

Encore faut-il que ce matériel soit bien employé et que l’armée libanaise l’assimile convenablement et en fasse bon usage. On a vu, ces derniers mois, que du bon matériel ne fait pas nécessairement une bonne armée (#Irak)…

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:35
Stalled SR-SAM: Parrikar Briefed Twice In A Month

 

February 21, 2015 by Shiv Aroor - Livefist

 

European missile house MBDA is making a strong effort at the highest levels to give the comatose long-proposed joint Indo-French SR-SAM development programme new life. Top MBDA executives sought time with Defence Minister Manohar Parrikar, meeting him twice in the last one month, to brief him about the SR-SAM (proposed to be called 'Maitri'). Sources say Parrikar heard out the MBDA executives but made no commitment, only saying that the representation would be looked into.

 

 

To be sure, it's a tricky situation for MBDA. The SR-SAM programme was all but sunk last year when the Indian Air Force said the Indian Akash SAM it deployed was sufficient for the short range air defence role, and that it didn't feel the need for a separate SR-SAM. The Akash SAM being a DRDO success means the latter is now perceived to have little or no incentive to partner with MBDA on the SR-SAM, but simply to continue working on the Akash and extend its range and capabilities for an anticipated Mk.2 version that the IAF and Indian Army are reportedly keen on.

 

Anticipating that situation, MBDA opened discussions late last year with DRDO, offering that the proposed SR-SAM, could be, in effect the Akash Mk.2 in terms of capability. The Akash SAM in service sports a range of 25-km, while the proposed SR-SAM is intended to hit targets out to a maximum of 40-km. It isn't clear just yet what the DRDO will choose to do. At any rate, the success of the Akash programme, and a rare public show of satisfaction from the forces gives DRDO more options, though the time factor could be key in a decision going forward.

 

"The aim of this programme, one of several initiatives within the Indo-French strategic dialogue, was to contribute to the development of the Indian defence industry. This would enable India to set up automated production lines for seeker, sub-assembly and full missile production. Despite SR-SAM ticking all the boxes regarding ToT, timescale, capability and equally economics, a decision is still to be made," MBDA officials told me.

 

Other developments:

 

  • The Indian Army's $6 billion VSHORADS programme for 1,000 launchers and 6,000 missiles has just completed a final round of tests in Bengaluru and Dehradun for sighting systems and radar. MBDA's Mistral competes with the Saab RBS 70NG and KBM Igla-S. With field evaluations complete, the three companies have been notified of a meeting with the test team early next month at which point they will be informed about their performance.

 

photo Livefist

photo Livefist

  • MBDA has received an RfP from HAL to supply munitions for the Mistral ATAM system already integrated on the ALH Rudra helicopters being supplied to the Indian Army.
  • The company has also received an RfP on the integration of the Mistral ATAM system on the Light Combat Helicopter.
  • While there's been no word on the PARS 3 LR that's been field evaluated as an air-to-ground weapon for the Rudra against other systems, MBDA has opened preliminary discussions with the Army and DRDO on its new Missile de Moyenne Portée (or Medium Range Missile), successor to the Milan weapon system. The MMP was test-fired for the first time earlier this month.
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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 14:55
Une nouvelle menace : le VBCI T40

 

24 février, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

Enfin ! Le VBCI entre dans la cour des grands, dans la catégorie des véhicules de combat d’infanterie les plus puissants au monde ! En passant d’un canon de 25mm à un 40mm complété par deux missiles anti-char, c’est un nouveau monde qui s’ouvre pour le VBCI et pour toute l’armée française !

 

Au cours du salon IDEX 2015, qui se tient du 22 au 26 février à Abu Dhabi, Nexter expose fièrement un VBCI, couleur sable, équipée de l’impressionnante tourelle T40. Celle-ci est dotée du canon de 40mm de CTA International, utilisant des munitions télescopées, et deux lance-missiles anti-char positionnés de part et d’autre de la tourelle. Ces lanceurs seront armés par des MMP, missiles qui ont effectué leurs premiers tirs réels il y a quelques jours. La tourelle T40 devrait offrir plus de souplesse dans l’usage du feu. Le canon de 40mm est suffisant pour traiter la plupart des véhicules de combat d’infanterie ou des transports de troupes blindés, voire des chars de combat par l’arrière ou les flancs, et les missiles anti-char permettent de détruire les véhicules lourds à distance de sécurité. Les EBRC Jaguar devraient remplacer les AMX-10RC et les ERC-90 Sagaie, armé respectivement d’un canon de 105mm et d’un canon de 90mm.

 

Nexter Systems at İDEX 2015 - photo LB

Nexter Systems at İDEX 2015 - photo LB

Si les VBCI français ne seront probablement pas, à court terme, rééquipés de cette tourelle, cette démonstration de Nexter nous permet de découvrir « en vrai » la tourelle qui équipera les futurs EBRC Jaguar français ainsi que les SCOUT du programme britannique FRES.

 

Avec cette tourelle, et les véhicules qui les porteront, l’armée française disposera enfin d’un véhicule de combat apte au combat de haute intensité, face à une menace lourde. Le pendant français des Bradley américains et BMP 2 russes, tous deux entrés en service dans les années 80 et équipé d’un canon automatique et de missile antichar, aura mis du temps à arriver. Jusque-là, la cavalerie française était contrainte d’entretenir plusieurs type de véhicule : un véhicule canon (AMX-10 RC, ERC -90, AMX-10 P,…) et un véhicule porte missile (VAB HOT, VAB Milan).  Le Jaguar permettra une rationalisation du parc (pratique en cette période de restriction budgétaire) qui s’accompagnera d’une diminution du parc. En 2014, l’armée française aligne environ 256 AMX-10RC, 110 ERC-90 et 140 VAB lance-missile, soit près de 500 véhicules qui seront remplacé par moins de 250 Jaguar. Le matériel qui doit être remplacé accuse un certain âge mais il faudra encore le faire tenir jusqu’à l’arrivée de la relève. Mais quid du matériel des unités prépositionné en Afrique ? La situation sécuritaire dans certaines régions africaines ne risque pas de s’améliorer de sitôt, et l’opération Serval a démontré la nécessité de maintenir des forces prêtes à intervenir rapidement depuis leur camp de base. Mais est-ce que les Jaguars flambant neuf iront s’user sur les pistes africaines ? Les 10RC et Sagaie ont probablement encore de beaux jours devant eux…

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