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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:54
Tasex : le 68e RAA teste ses missiles MISTRAL



04/02/2014 ASP. Maude FOUQUET - Armée de Terre

 

Du 20 au 23 janvier 2014, le détachement sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique a effectué une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL, depuis l’île du Levant, au large des côtes varoises. Cet exercice a marqué la fin de la mise en condition avant projection du module défense sol-air à très courte portée.

 

« Les séquences de tirs étaient très satisfaisantes. 12 tirs ont été effectués avec 100% de réussite »,  a déclaré le directeur de tir du bureau appui feu, lors de l’analyse après action, avant d’ajouter : « de l’opérateur NC 1 chargé de coordonner les feux dans la troisième dimension au chef de pièce, chacun a parfaitement rempli son rôle ». Pendant ces trois jours, 77 militaires étaient répartis en deux sections de 6 pièces MISTRAL. Deux opérateurs NC1 et une section de commandement complétaient le dispositif. Pour chaque missile, la fenêtre de tir était courte - moins de 14 secondes - tandis que les cibles pouvaient s’étendre sur un rayon de 7 kilomètres. 

Cet exercice marque la fin de long mois d’entraînement pour le module DSA, qui a été jugé « apte à la projection » par le centre de contrôle de l’artillerie, et qui partira prochainement à Djibouti.

 

>> 68e régiment d'artillerie d'Afrique

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:55
Défense : la France a exporté pour 6,3 milliards d'euros d'armes en 2013

C'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France en 2013 avec 1,8 milliard d'euros de commandes, soit plus du quart du montant des contrats engrangés (6,3 milliards d'euros)

 

29/01/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), les industriels de la défense tricolores ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013. Ils ont exporté l'année dernière au moins 6,3 milliards d'euros de ventes de systèmes d'armes.

 

C'est une bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolores. Après une année difficile en 2012 en matière d'exportations (4,8 milliards d'euros de commandes), ils ont réussi à augmenter de 31 % leurs prises de commandes en 2013 pour atteindre au moins 6,3 milliards d'euros de ventes fermes de systèmes d'armes. Un chiffre qui reste encore à affiner mais il serait fiable à 95 %, assure-t-on au ministère de la Défense. Avec ce chiffre, la France réalise plutôt un bon cru, proche de celui de 2011 (6,5 milliards), et reste encore bien calé à la quatrième place devant Israël, le rival le plus dangereux pour la France... mais derrière les Etats-Unis, la Russie et la Grande-Bretagne. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit annoncer ce chiffre ce jeudi à Brest lors de la cérémonie de la remise de la frégate multimissions (FREMM) Mohammed VI au Maroc.

 

Un niveau d'exportations rassurant, estime le ministère de la Défense, car les industriels ont réussi à signer en 2013 huit contrats supérieurs à 200 millions d'euros (contre trois en 2012). "C'est un retour significatif de grands contrats comme le contrat LEX signé en Arabie Saoudite", explique-t-on à l'Hôtel de Brienne. Mais pas encore de mégacontrat ou de "jumbo deal" signé, qui donnerait une réelle bouffée d'oxygène à l'industrie d'armement tricolore, notamment à la filière aéronautique avec le Rafale. Toutefois, le socle des exportations françaises - les contrats de moins de 200 millions d'euros - est en croissance de 7 %. "Un total significatif", estime le ministère. En tête des industriels tricolores à l'export, MBDA et Thales, qui ont glané respectivement chacun 1,5 milliard de prises de commandes.

 

L'Arabie Saoudite à nouveau bon client de la France

 

Comme au bon vieux temps - mais pas si lointain finalement après la parenthèse du quinquennat Sarkozy -, c'est l'Arabie Saoudite qui a été le meilleur client de la France avec 1,8 milliard d'euros de commandes. Soit plus du quart du montant des contrats engrangés en 2013 (28 %) même si la France pouvait espérer plus avec le programme Mark 3 (4 milliards d'euros pour Thales). C'est évidemment le programme LEX (Life Extension) portant sur la modernisation des frégates saoudiennes Sawari I qui pèse lourd dans la balance (570 millions d'euros de parts françaises pour un contrat évalué à 1,15 milliard).

 

Par ailleurs, les missiliers MBDA, Sagem (groupe Safran) et Thales ont engrangé toute une série de contrats portant sur l'équipement des différentes forces saoudiennes. MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow, dont la fabrication est en partie en France. Il va va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA. A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

Le missilier participe aussi au contrat LEX et va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros). Par aileurs, Sagem a placé sa bombe AASM sous les Tornado saoudiens et Thales avait signé en début d'année un nouveau contrat de support (OASIS 8) des missiles de défense aérienne Crotale (de l'ordre de 140 millions d'euros).

 

Singapour deuxième client de la France

 

En dépit de l'échec de DCNS à Singapour qui a choisi le rival allemand ThyssenKrupp Marine System pour l'achat de deux deux sous-marins (1,8 milliard d'euros), l'Ile-Etat se classe au deuxième rang des clients des industriels français. Deux contrats ont été signés, l'un portant sur la vente de six avions ravitailleurs MRTT (la part française s'élève à un tiers du contrat sur ce type d'appareils), l'autre sur des missiles Aster 30 (MBDA).

 

Par région, c'est évidemment le Moyen-Orient qui arrive en tête des meilleurs clients de l'industrie française en absorbant 40 % des exportations tricolores. Outre l'Arabie Saoudite, Paris a également fait son retour aux Emirats Arabes Unis (EAU). Thales y a vendu 17 radars Ground Master 200, un radar de défense aérienne base couche, 3D tactique multi-missions à moyenne portée (200 kilomètres), pour un montant estimé à environ 250 millions d'euros (part française : moins de 200 millions d'euros). Il est notamment fabriqué à Limours (Essonne) et à Ymare, près de Rouen (Seine-Maritime). Le contrat de deux satellites espions (Falcon Eye) devrait être mis en vigueur en 2014 (700 millions d'euros).

 

Derrière le Moyen-Orient, viennent l'Asie du Sud-Est (16 %), dont Singapour et la Malaisie, l'Afrique du Nord (11 %), notamment le Maroc, et l'Amérique latine (11 %), dont notamment le Brésil (vente d'un satellite dual de télécoms pour environ 400 millions de dollars lancement compris) et en Bolivie (six hélicoptères SuperPuma pour 150 millions d'euros). En Amérique Latine, Paris reprend pied également au Pérou et Colombie.

 

Les missiles, première filière exportatrice

 

En 2013, les missiles français ont eu beaucoup de succès à l'export. MBDA mais aussi Thales et Safran (bombes AASM) se sont partagés plusieurs commandes, principalement en Arabie Saoudite pour les trois missiliers.

 

Puis viennent les constructeurs de satellites (Airbus Space Systems et Thales Alenia Space) avec la filière de satellites d'observation Helios et Pléiades et de télécoms militaires (Brésil). Soit selon le ministère de la défense un huitième des prises de commandes en 2013 (environ 800 millions d'euros). Soit quatre fois plus qu'en 2012. Les hélicoptères avec Airbus Helicopters ont également été à l'honneur notamment avec des contrats en Bolivie (150 millions) et en Ouzbékistan (10 Fennec et 6 Cougar), selon le ministère.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:30
Oman confie sa défense aérienne à l'américain Raytheon

 

21/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Raytheon équipera le sultanat d'un système de défense aérienne NASAMS (lanceur fixes) et SLAMRAAM (lanceurs mobiles). Un contrat estimé par les diplomates américains à 2,1 milliards de dollars mais qui était promis au missilier européen MBDA.
 

Les Etats-Unis ont gagné. Par la force. Entre Paris et Washington, le sultan d'Oman, Qabous bin Saïd, a choisi... le plus puissant. Et c'est donc Raytheon qui équipera le sultanat d'un système de défense aérienne NASAMS (National Advanced Surface-to-Air Missile System), un lanceur fixe armé par des missiles AMRAAM, un contrat de 1,28 milliard de dollars, selon Raytheon. Hasard ou pas de calendrier, Oman a signé le contrat avec Raytheon la veille d'un déplacement ce mardi de la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq à Mascate. Ce qui manque un peu de tact d'autant que c'est la première visite d'un membre du gouvernement français depuis bien longtemps à Mascate.

Le contrat a été paraphé lundi entre le ministre des Affaires de défense, Sayyid Badr bin Saud bin Harib al-Busaidi, et le Dr Thomas A. Kennedy, qui sera PDG de Raytheon à compter du 31 mars 2014. Pourtant, initialement il était promis à MBDA... "Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, a expliqué Antoine Bouvier aux députés, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France", avait expliqué cet automne à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

 

La puissance de feu américaine

En mai dernier lors d'une visite à Mascate, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, avait fini le travail en forçant la main des Omanais contraints de choisir un système de défense aérienne américain. La puissance américaine avait eu raison de MBDA, qui avait de bonnes références dans ce pays du Golfe mais qui s'est fait souffler le contrat par Raytheon, bien appuyé par la puissance de feu de l'administration américaine. "En janvier 2013, les Omanais ont décidé d'acheter un système de défense sol-air fabriqué par Raytheon... ce pour quoi le secrétaire (d'État) faisait campagne lorsqu'il était au Sénat", a indiqué un haut responsable du département d'État.

Dans un communiqué commun publié au terme de la visite de John Kerry, les deux pays avaient indiqué que "les négociations finales sur l'achat du système sont en cours avec Raytheon et une conclusion définitive du contrat est attendue après un accord sur les aspects techniques du système (...) et d'autres questions annexes".

 

Manurhin à Oman

En revanche, le fabricant de machines de munitions Manurhin basé à Mulhouse (Haut-Rhin) avait annoncé en décembre avoir décroché le plus important contrat de son histoire, de plus de 60 millions d'euros, pour construire une usine dans le sultanat d'Oman. Manurhin participera à hauteur de "60 à 80 millions d'euros" à la création d'une usine de fabrication de cartouches dans le sultanat d'Oman qui sera opérationnelle dans trois ans, a annoncé le président du conseil de surveillance, Rémy Thannberger.

Il porte à près de 200 millions d'euros le carnet de commandes de Manurhin, soit l'équivalent de plus de six ans d'activité, selon 'entreprise alsacienne. Manurhin, qui emploie 130 salariés, réalisera un chiffre d'affaires de 30 à 35 millions d'euros cette année 2013, soit le double de 2012 (17 millions d'euros), a relevé Remy Thannberger.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:50
Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

 

01/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des projets militaires conjoints, notamment concernant un drone de combat et un missile anti-navire.

 

Une belle partie de bras de fer en coulisse. Si le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont finalement entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des programmes militaires conjoints, les négociations ont été très, très rudes entre le ministère de la Défense et le MoD britannique pour parvenir à un accord équilibré.

 

Car au départ, les Français qui étaient prêts à lancer le programme de missiles anti-navire léger (ANL) pourtant pas prioritaire dans les forces françaises, attendaient donc des contreparties britanniques... qui ne venaient pas. Paris visait une participation britannique sur le futur drone de combat (FCAS) franco-britannique, et/ou une évolution du missile Aster (DAMB). Ce sera finalement le drone de combat.

 

Au final, ces accords, matérialisés par la signature d'une série de lettres d'intention sur la base militaire aérienne de Brize Norton située à proximité d'Oxford (centre de l'Angleterre), sont destinés à effectuer des économies dans les dépenses de défense en développant une mutualisation de moyens militaires. Une politique de petits pas. Certains industriels attendaient plutôt des contrats que des Memorandum of Understanding (arrangement cadre).

 

145 millions d'euros pour une étude de faisabilité du FCAS

 

Sur le FCAS, la France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 120 millions de livres (145 millions d'euros) sur ce programme qui durera deux ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation. Cette nouvelle étape confirme la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

 

"Nous allons rester à la pointe des technologies de défense en investissant 120 millions de livres ensemble dans la phase de faisabilité d'un engin de combat sans pilote", a estimé David Cameron. Dassault Aviation a salué dans un communiqué "une avancée majeure pour le système de combat aérien futur" et "une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique".

 

Une nouvelle étape pour le missile ANL

 

La France et la Grande-Bretagne ont également avancé sur le dossier d'ANL. Un Memorandum of Understanding (arrangement cadre) permet le lancement de la phase de développement et de production du missile ANL. Soit une commande commune pour près de 500 millions de livres (un peu plus de 600 millions d'euros) d'ANL destinés à équiper les hélicoptères des marines des deux pays.

 

Ce missile apporte aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer. "Ce développement commun sera décisif pour engager la consolidation de l'industrie missilière franco-britannique sous l'égide de MBDA et de ses sous-traitants", a estimé vendredi dans un communiqué le ministère de la Défense. L'ANL est développé par le missilier européen MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems (37,5 %), d'Airbus Group (37,5 %) et de l'italien Finmeccanica (25 %).

 

Lancement d'un programme commun de chasseurs de mines

 

Un contrat de 10 millions de livres (12 millions d'euros) a également été conclu pour développer en commun des véhicules sous-marins détecteurs de mines. Un MoU permet de lancer le développement d'un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins. Ce système s'inscrit dans le projet de coopération dans la guerre des mines "Maritime Mine Counter Measures (MMCM)". Outre les enjeux opérationnels du programme, ce projet permettra le développement des savoir-faire industriels en matière de détection sous-marine et de robotique.

 

Des arrangements techniques ont également été conclus afin que les pilotes et ingénieurs de la RAF puissent acquérir une expérience sur les A400M et que les pilotes français en fassent de même sur les A330 Voyager. La France a également accepté d'échanger des créneaux de livraison concernant deux A400M afin que les Britanniques les obtiennent plus tôt. David Cameron a également indiqué qu'un accord avait été trouvé pour tester les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) du français Nexter, actuellement déployés par l'armée française au Mali et en Centrafrique.

 

Le prolongement de Lancaster House

 

Ces accords sont le prolongement des deux traités de Lancaster House conclus en novembre 2010 lors d'un sommet franco-britannique entre Nicolas Sarkozy et David Cameron qui tiennent leur nom du manoir du centre de Londres où ils ont été signés. Le premier traité prévoyait que les deux pays puissent simuler le fonctionnement de leur arsenal nucléaire dans une installation commune près de Dijon, en Bourgogne. Un centre de recherche, installé à Aldermaston (centre de l'Angleterre) doit en parallèle permettre aux spécialistes des deux pays de travailler ensemble et partager leurs connaissances techniques et scientifiques. Les responsables franco-britanniques se sont engagés vendredi sur son financement.

 

Le second traité prévoyait la création d'une force militaire conjointe non permanente mais mobilisable pour des opérations extérieures bilatérales ou sous les couleurs de l'Otan, de l'ONU ou de l'Union européenne (UE). C'est ce qu'ont fait les deux ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond. Ils se sont engagés à poursuivre la mise en œuvre d'une force interarmée de 10.000 hommes dont la constitution devrait être effective en 2016.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:30
Missile antimissile : François Hollande porte les espoirs de MBDA et Thales en Turquie

En Turquie, MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales)

 

26/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Chef de l'Etat en visite officielle en Turquie à partir de lundi va défendre l'offre franco-italienne de MBDA et Thales pour la vente d'un système de défense aérienne de longue portée. .

 

En voyage officiel de deux jours à partir de lundi en Turquie, François Hollande va tenter de relancer la proposition franco-italienne (MBDA France, MBDA Italie et Thales) dans le cadre du programme T-Loramids, un système de défense aérienne de longue portée (missile anti-missile) pour le moment promis aux Chinois. Le président français, qui sera notamment accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, rencontrera deux fois son homologue Abdullah Gül lundi à Ankara et mardi à Istanbul et aura également un tête-à-tête lundi avec le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.

 

Pourtant l'affaire apparaît mal engagée. A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de missiles anti-aériens. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

Des Chinois mieux-disants

 

Pourquoi les Turcs ont-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également. De leurs côtés, le GIE Eurosam (MBDA et Thales) et les américains Lockheed Martin/Raytheon avaient fait des propositions d'environ 4 milliards de dollars. Mais si Ankara disqualifiait finalement CPMIEC, cela pourrait profiter à Eurosam,arrivé derrière le groupe chinois mais devant les américains. MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales). Ils ont également depuis le choix d'Ankara retravaillé leur dossier industriel avec des transferts de technologies tandis que Paris et Rome ont redoublé d'efforts pour faire évoluer la décision d'Ankara.

 

Qu'est-ce qui pourrait faire dérailler le processus entre les Turcs et les Chinois ? Les Etats-Unis, furieux de la décision turque. Washington a beaucoup pesé sur Ankara en menaçant les entreprises turques d'un point de vue financier. Sans compter les pressions diplomatiques sur les Turcs. Car les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au coeur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et ne peuvent pas être installées sur un système chinois.

 

Un cheval de Troie chinois ?

 

Cette offre chinoise n'est pas non plus innocente. Pékin cherche à affaiblir l'OTAN et son offre serait un véritable cheval de Troie qui pénétrerait les systèmes de l'Alliance. Beaucoup d'observateurs assurent que l'OTAN serait directement menacée dans ses fondements via l'article 5 qui veut que les pays de l'OTAN soient solidaires en cas d'attaque d'un des membres. Mais si une zone est protégée par un système chinois, aucun avion OTAN ne pourra la survoler car il sera hors de question de donner les codes amis/ennemis (IFF) aux Chinois.

 

Enfin, CPMIEC est sous le coup de sanctions américaines pour ne pas avoir respecté le "Nonproliferation Act" avec l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord."Nous avons transmis au gouvernement turc nos sérieuses préoccupations au sujet des pourparlers qu'il mène avec une société sanctionnée par les Etats-Unis pour un système de défense antimissile qui ne sera pas compatible avec les systèmes de l'OTAN", avait déclaré en octobre une porte-parole du département de la Défense.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 11:55
Le Rafale emporte du lourd !

 

26 janvier 2014 Aerobuzz.fr

 

Le Rafale a effectué avec succès ses premiers vols d’essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres.

En démultipliant les capacités de ses 14 points d’emport dont 8 sous voilure, le Rafale est, selon Dassault Aviation, le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse. « Sa capacité à être omnirôle doit répondre aux besoins de pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens. 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. », affirme le constructeur.

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Ainsi armé, le Rafale emporte 1,5 fois sa propre masse. - Dassault Aviation

Cette nouvelle configuration, inégalée par sa polyvalence et la puissance de feu qu’elle représente, a été rendue possible grâce à l’architecture ouverte de l’avion conçue, dès l’origine, pour remplir l’ensemble des missions dévolues jusqu’alors à 7 types d’avions différents en France.

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Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement. - Dassault Aviation

Cette nouvelle évolution, qui allie grande autonomie et polyvalence du système d’armes, démontre la puissance et la supériorité opérationnelle du Rafale qui dispose déjà d’un éventail inédit de configurations, parmi lesquelles une capacité unique de frappe dans la profondeur, avec 2 missiles de croisière Scalp et 3 réservoirs de 2 000 litres, utilisée par les armées françaises lors de l’opération Harmattan en Libye en 2011.

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Le Rafale armé de 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres. - Dassault Aviation

Les premiers vols d’essais effectué récemment dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres, ont semble-t-il donné satisfaction au constructeur.

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Ainsi armés, 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. - Dassault Aviation

Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:55
DCNS et la Marine nationale simulent avec succès l’embarquement de missiles de croisière navals sur FREMM Normandie

 

10/01/2014 DCNS

 

Les équipes de DCNS poursuivent leurs travaux sur la FREMM Normandie, troisième de série, actuellement en bassin sur le site DCNS de Lorient. En décembre 2013, l’équipage de la Marine nationale du navire a notamment procédé, avec l’appui des équipes de DCNS, à l’embarquement d’une maquette de missile de croisière naval. A terme, la mise en œuvre de ces missiles donnera aux FREMM la capacité inédite pour une frégate d’une marine européenne de neutraliser une cible située à plusieurs centaines de kilomètres.

 

L’embarquement de cette maquette de missile a été mené à la demande de la Direction Générale de l’Armement (DGA) par l’équipage de la FREMM Normandie, avec l’assistance technique des équipes de DCNS et MBDA, le fournisseur des munitions et des installations de tir. Ces essais ont permis de vérifier la capacité des équipages à embarquer en sécurité des missiles de croisière navals à bord des FREMM.

 

« Des discussions sont en cours avec l’Etat pour l’organisation d’un tir du Missile de Croisière Naval, qui pourrait avoir lieu dès la fin 2014. Il marquerait une étape importante du programme FREMM » rappelle Anne Bianchi, Directrice des programmes FREMM au sein de DCNS. « Grâce à l’investissement des collaborateurs de DCNS, les FREMM constituent des navires de référence, avec les systèmes les plus performants qui soient ».

 

La possibilité de mettre en œuvre des missiles de croisière navals fera des FREMM les premiers bâtiments de surface d’Europe dotés de la capacité de neutraliser des cibles situées en profondeur dans les terres, à plusieurs centaines de kilomètres. Cette performance inédite est permise grâce au système de combat polyvalent de la FREMM qui offre également des capacités inégalées d’intervention dans de multiples situations, en particulier en matière de lutte anti-sous-marine.

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 13:50
Photo J Gietl

Photo J Gietl

 

16.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Un Eurofighter d’essai, IPA7, a emporté deux missiles de croisière Taurus KEPD 350 sous voilure pour un vol d’essai le 15 janvier. L’avion a décollé depuis le site de Manching, près de Munich en Allemagne afin notamment de réaliser des essais sur l’aérodynamique de cet équipement.

 

Le missile de croisière Taurus est développé par une co-entreprise entre MBDA Deutschland et Saab Dynamics. Pesant 1,4 tonne et mesurant cinq mètres de longueur, sa portée dépasse les 500 kilomètres selon MBDA. Il équipe déjà les Tornado allemands et les EF-18 espagnols.

 

Le consortium européen mène en parallèle des essais d’intégration du missile de croisière Storm Shadow (SCALP) sur l’avion d’essai IPA2 en Sardaigne.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:50
Missiles: MBDA très, très tenté par un contrat en Pologne

Thales propose dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (

 

15/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Pologne veut moderniser sa défense aérienne. Elle a sélectionné cinq candidats, dont le missilier européen MBDA présent dans trois offres différentes.

 

 

La Pologne a choisi cinq candidats pour négocier avec eux l'achat de systèmes de défense aérienne dont elle veut équiper son armée, a indiqué mercredi le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak. Le groupe d'électronique Thales, le consortium germano-italo-américain MEADS, l'américain Raytheon, le gouvernement d'Israël et le missilier européen MBDA associé à la holding polonaise d'armements PHO (Polish Defense Holding (PHO), ex-Buma), "ont été choisis parmi les fournisseurs potentiels pour poursuivre les négociations", a précisé le ministre à la presse.

Thales propose dans le cadre du GIE Eurosam (MBDA 66 %, Thales 33 %) le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (radar Arabel de Thales). Une offre soutenue par la France et l'Italie. MBDA (via MBDA Allemagne et MBDA Italie) est également dans le consortium international MEADS (Medium Extended Air Defense System), emmené par le groupe américain Lockheed Martin et soutenu par les États-Unis, l'Allemagne et l'Italie.

Enfin, le missilier propose des missiles Aster 30 dans le cadre de sa coopération avec PHO, qui fournira le radar. Trois chances sur cinq de gagner pour MBDA... En face de ces trois offres : Raytheon, associé au groupe norvégien Kongsberg (système NASAMS et missiles AMRAAM), et le  groupe israélien Rafael (Spyder-MR ADS), soutenu par le gouvernement israélien.

 

L'un des trois grands contrats visés par la France

C'est l'une des trois grandes campagnes actuelles en Pologne que lorgnent les groupes d'armement français avec les hélicoptères (Airbus Helicopters) et les sous-marins (DCNS). Selon nos informations, la Pologne prévoirait de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). "Nous souhaitons obtenir à travers cet investissement un renforcement de notre potentiel défensif mais aussi créer des emplois et apporter un gain à la recherche" en Pologne, a expliqué le ministre.

La Pologne est engagée dans un vaste programme de modernisation de ses forces armées. Elle entend dépenser à cette fin 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années. Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, n'a rien sacrifié de son budget Défense à la crise. En vertu d'une loi de 2001, ce budget reste fixé à 1,95 % du PIB. Cette année, il s'élève à 32 milliards de zlotys (7,7 milliards d'euros), dont plus du quart est consacré à la modernisation.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Création d’une chaire « Economie de défense »

 

15 janvier Aerobuzz.fr

 

L’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) vient de se doter d’une nouvelle chaire sur le thème de l’économie de Défense. Portée par MBDA, Safran, Thales et Renault Trucks, elle vise à éclairer le plus largement et objectivement possible les impacts économiques des décisions politiques en matière de défense (coût des conflits, lancements de programmes, soutien aux filières industrielles, choix ou non de coopérations internationales, etc.). Elle s’intéressera tout particulièrement à certaines caractéristiques clés de l’écosystème Défense : l’emploi, l’innovation, les modes de financement, la compétitivité, les complémentarités duales, les exportations. Elle constituera une passerelle entre le monde académique et la Défense en diffusant une connaissance objective et indépendante sur l’impact de la défense dans notre économie. Elle vise aussi à attirer vers le domaine de l’économie de défense des jeunes chercheurs de talent et à animer un réseau académique et scientifique dans ce domaine.

 

Jean Belin, titulaire de la chaire et maître de conférences à l’université Bordeaux 4, précise que « la chaire "Économie de défense" a le triple objectif d’augmenter la production de recherches universitaires en économie de défense, de fédérer et de diffuser la pensée économique de défense et enfin de former et d’éclairer les décideurs publics et privés. »

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:00
Lancement du nouveau standard du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

10/01/2014 DGA

 

A l’occasion de la visite du site Dassault Aviation de Mérignac, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d’intégration d’un nouveau standard du Rafale, dit « standard F3R ». Les négociations avaient été finalisées avec la direction générale de l’armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l’ensemble du secteur industriel de l’aviation de combat.

 

« C’est un signal très clair de notre volonté d’investir sur le Rafale, et sur tout un secteur stratégique, celui de l’aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial », a indiqué Jean-Yves Le Drian. « C’est également la garantie de disposer sur le long terme d’une ligne de produits qui répondront aux exigences de l’export. » a-t-il ajouté.

 

La logique de conduite du programme Rafale s’appuie sur des développements continus permettant d’adapter les appareils par standards successifs à l’évolution du besoin. Ce nouveau standard repose en particulier sur la prise en compte de l’intégration du missile longue portée Meteor et de la nacelle de désignation laser nouvelle génération PDL NG, mais également sur des évolutions nécessaires pour faire face à l’évolution de l’environnement à l’horizon 2018 (améliorations du système d’armement et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra…).

 

L’ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles renforce le caractère omnirôle du Rafale. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine françaises.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué « M » pour la marine, 42 biplace « B » et 45 monoplace « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali.

 

Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 14:40
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

10.01.2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a signé un chèque d'environ 1 milliard d'euros pour améliorer les performances du Rafale. L'avion de combat de Dassault Aviation sera équipé du missile air-air Meteor et d'une nouvelle nacelle de désignation laser (Pod).

En dépit du dernier échec du Rafale au Brésil, la France croit toujours aux chances de l'avion de combat de Dassault Aviation à l'export. Et continue de l'améliorer. A l'occasion de la visite du site de Mérignac de Dassault Aviation, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d'intégration d'un nouveau standard du Rafale dit F3R, comme il l'avait annoncé en novembre dans une interview à "La Tribune". Les négociations ont été finalisées avec la direction générale de l'armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, "environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l'ensemble du secteur industriel de l'aviation de combat", a expliqué le ministère de la Défense.

"C'est un signal très clair de notre volonté d'investir sur le Rafale et sur tout un secteur stratégique, celui de l'aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial", a indiqué Jean-Yves Le Drian. "C'est également la garantie de disposer sur le long terme d'une ligne de produits qui répondront aux exigences de l'export", a-t-il précisé. C'est clair, l'actuel gouvernement ne lâche pas ce fleuron de l'industrie nationale. Les meilleurs espoirs de vente du Rafale restent le Qatar et l'Inde. A moyenne échéance, les Emirats Arabes Unis et la Malaisie.

 

Le missile Meteor à bord du Rafale

Comme pour tous les précédents avions de combat français, le programme Rafale s'appuie sur des développements continus permettant d'adapter l'appareil par standards successifs à l'évolution du besoin. Ce nouveau standard repose notamment sur l'intégration du missile air-air longue portée Meteor (MBDA) et de la nacelle (ou Pod) de désignation laser nouvelle génération PDL NG, développée par Thales et dont le contrat a également été notifié le 30 décembre pour un montant de 119 millions d'euros. Le missile Meteor "très performant sera d'une efficacité maximale grâce au radar dit à antenne active qui équipe les Rafale livrés en série depuis mi-2013", a expliqué Dassault Aviation dans son communiqué.

La qualification du PDL NG est attendue "mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale", a précisé la DGA dans un communiqué séparé. Ce POD sera utilisé principalement pour la mise en œuvre des frappes air-sol, de jour comme de nuit. Développé par Thales Optronique, il vise à disposer de moyens adaptés pour la recherche et l'identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision. Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

 

Des évolutions qui renforcent sa polyvalence

Le standard F3-R du Rafale permet également des améliorations nécessaires pour faire face à l'évolution de l'environnement à l'horizon 2018 : améliorations du système d'armement à l'image de la bombe AASM (Armement Air Sol Modulaire) de Safran, et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra... La version à guidage terminal laser des bombes AASM est particulièrement adaptée aux cibles mobiles. Cette famille d'armements à guidage principal GPS et propulseur additionnel a notamment permis au Rafale, pendant les opérations en Libye (2011), de détruire des objectifs à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, avec une précision métrique.

L'ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles "renforce le caractère omnirôle du Rafale", a expliqué le ministère. En clair, sa polyvalence. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l'attaque au sol et la défense aérienne. Le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d'objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. "C'est aussi le premier appareil conçu dès l'origine pour opérer aussi bien à partir d'une base terrestre que depuis un porte-avions", a également rappelé le ministère.

 

180 Rafale commandés

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué "M" pour la marine, 42 biplace "B" et 45 monoplace "C" pour l'armée de l'air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali. Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation (maître d'œuvre), Thales (électronique), Safran (motoriste) et MBDA (missilier). Au total, 500 entreprises françaises sont associées au programme Rafale.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:56
MBDA-built MdCN missile

MBDA-built MdCN missile

 

10 January 2014 naval-technology.com

 

DCNS has tested loading of a model of the Missile de Croisière Naval (MdCN) naval cruise missile in cooperation with the French Navy crew of the third Frégate Européen multi-mission (FREMM)-class frigate Normandie.

 

During the loading trials, conducted at the company's dockyard in Lorient, Brittany, France, the DCNS technicians and French Navy crew demonstrated the loading of a model of the MdCN naval cruise missile.

 

The crew's ability to safely load the cruise missiles of board the FREMM frigates has also been demonstrated as part of the trial.

 

DCNS FREMM programme manager Anne Bianchi said: "Talks are ongoing with government services to set up a first firing of the MdCN from the ship, which could take place as early as this year."

 

MBDA received a contract from the DGA in 2006 for the supply of 200 MdCN naval missiles for installation on to the French Navy's Frégate Européen multi-mission (FREMM) ships and its Barracuda nuclear-powered attack submarines by 2014 and 2017 respectively.

 

The naval variant of the Storm Shadow / SCALP air-launched cruise missile system is being developed in two configurations; the first being a vertical launch from the FREMM vessels using the compact A70 vertical launcher, while the other is a submarine configuration, where the weapon can be launched through torpedo tubes.

 

The MdCN missile, capable of destroying infrastructure targets of high strategic value, underwent its first in-flight test from a vertical launcher in May 2010, while the first submarine trial was conducted successfully in June 2011.

 

The loading trial has been conducted at request of the French Direction Générale de l'Armement's (DGA), with the assistance of MBDA, the developer and supplier of the missile as well as the launcher installation

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 06:55
Armement : 1 milliard pour faire évoluer le Rafale

 

10/01 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Jean-Yves Le Drian officialise aujourd'hui un contrat de modernisation de l'avion.

 

Le Rafale continue de se moderniser par évolution successive. En visite ce matin dans l'usine Dassault de Mérignac, près de Bordeaux, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va officialiser un contrat de développement d'un nouveau standard de l'avion de combat. Ce contrat, de 1 milliard d'euros selon nos informations, a été notifié par la DGA à l'avionneur le 30 décembre, mais n'avait pas encore été rendu public.

Baptisé « F3 R », le futur standard marque une étape importante pour le Rafale, destinée évidemment à renforcer ses capacités opérationnelles pour l'armée française mais aussi ses attraits à l'international. Les trois principales évolutions portent sur l'intégration du futur missile air-air longue portée Meteor, de la nacelle de désignation laser de nouvelle génération, et de la version à guidage laser de l'armement air-sol modulaire (AASM).

 

Regards vers l'Inde

 

Les premiers Rafale équipés de ces nouveaux armements sont attendus en 2018. De quoi occuper les bureaux d'études de Dassault, mais aussi de ses principaux partenaires, Thales, MBDA ou Sagem (Safran). Thales devrait se voir confier prochainement une nouvelle tranche d'un peu plus de 100 millions d'euros pour continuer ses travaux sur sa future nacelle. Au total, 500 entreprises participent à la fabrication du Rafale, selon l'avionneur.

Avec le contrat F3 R, les prises de commandes militaires de Dassault vont grimper en flèche. Sur les neuf premiers mois de 2013, elles ont baissé de 58 %, à 230 millions d'euros. A titre de comparaison, l'avionneur a vendu pour près de 2 milliards d'avions d'affaires Falcon sur cette période.

La suite normale, c'est un standard « F4 », attendu vers 2025 ( « Les Echos » du 17 juin ). A plus court terme, c'est du côté de l'exportation que les regards restent braqués. En Inde précisément, où Dassault espère parapher l'architecture générale du contrat avant les élections du printemps.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:50
Saab to integrate Meteor missiles onto Gripen E fighters

 

LINKOPING, Sweden, Dec. 18 (UPI)

 

Saab of Sweden is integrating MBDA's Meteor missile system on Gripen E fighter aircraft under a contract from the Swedish Defense Materiel Administration.

 

The order from FMV for integration of the beyond-line-of-sight, air-to-air weapon system is worth nearly $29.3 million.

 

Saab said the order is in addition to an FMV contract issued in February for development and modification of the Gripen E, a multi-role fighter produced by Saab.

 

"The additional order secures the implementation of integration of the weapon system Meteor for Gripen E," said Ulf Nilsson, head of Saab's Gripen product unit. "It also confirms Gripen's position as the leading fighter system with a flexible design that offers great possibilities to integrate new capabilities."

 

Meteor, manufactured by France-based MBDA, was developed under a collaborative project involving Sweden, France, Italy, Spain, Germany and Britain. At the end of June 2013 Saab, in cooperation with FMV, conducted the first test firing of the serial production configuration of Meteor.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:35
Avions de combat : 38 MiG-21 se sont crashés en Inde en dix ans

Le Rafale devrait remplacer une grande partie de la vieillle flotte de MiG-21 encore en service dans l'armée de l'air indienne

 

17/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Alors que l'armée de l'air indienne subit une forte attrition de sa flotte de MiG-21, Dassault Aviation tente de boucler toutes les négociations pour mettre dans les mains de New Delhi un contrat prêt à être signé vers mars 2014.

 

Durant les dix dernières années entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force ou IAF), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21, a révélé mardi le ministère de la défense indien. Des pertes assez fréquentes en Inde. L'IAF dispose encore d'une flotte de 254 MiG-21 en service, qui vont progressivement être retirés des bases aériennes, notamment les MiG-21 T-77. Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963.

La semaine dernière, la base aérienne de Kalaikunda a retiré du service trois vieux MiG-27 T-77 en présence du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne, N.A.K. Browne. Ce dernier avait estimé que cet "événement" marquait une nouvelle page dans l'histoire de l'IAF après "presque cinq décennies de service opérationnel remarquable rendu par cet avion de combat  iconique". La flotte de MiG-21 T-77 a volé en moyenne 9.000 heures par an.

 

Et le Rafale ?

Selon le ministère de la défense, "aujourd'hui, tandis que nous avons des Sukhoï 30 et sommes impatients d'accueillir le Rafale, les MiG-21 (toutes les versions) continuent à fièrement contribuer à la force opérationnelle de l'IAF". Dassault Aviation négocie depuis janvier 2012 la vente de 126 Rafale à New Delhi.

Le ministère a rappelé ce mardi que le remplacement de la flotte par une nouvelle génération d'avions de combat dépendait de la sécurité nationale et des objectifs stratégiques ainsi que des exigences opérationnelles des forces armées.

Selon nos informations, toutes les équipes de négociations sous le leadership de Dassault Aviation, qui planchent sur l'ensemble des transferts de technologies (ToT), mettent depuis ces deux derniers mois les bouchées doubles pour terminer le plus vite possible la rédaction de tous les contrats. Objectif du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier : terminer la négociation vers mars 2014 pour que le contrat soit "signable" avant les élections législatives indiennes prévues en mai. Ce qui ne veut pas dire que le contrat sera signé dans la foulée.

 

Deux ans d'attente pour MBDA

MBDA est par exemple en attente de signer le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé avec le DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit avec l'industriel indien Bharat Dynamics Limited, depuis deux ans que les négociations sont terminées, en décembre 2011 exactement. Aujourd'hui, certains industriels du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) comptent désormais sur un contrat pour la fourniture de 126 Rafale à l'armée de l'air indienne en 2015, selon des sources concordantes. Peut-être fin 2014 sans trop y croire.

Un contrat, pour être notifié, doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:30
Guerre entre Thales et MBDA/EADS en Arabie Saoudite : bientôt le dénouement ?

Thales, avec le soutien de l'Elysée, vise la signature d'un contrat d'un montant total de 4 milliards d'euros en Arabie Saoudite tandis que MBDA et EADS tentent désespérément de gripper le processus

 

11/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la possible visite de François Hollande en Arabie Saoudite les 29 et 30 décembre, la tension est montée d'un cran chez Thales et le couple MBDA/EADS. En jeu, la signature d'un contrat de 4 milliards d'euros qui est promis au groupe d'électronique mais toujours convoité par le missilier européen.

 

La tension monte, monte…   Avec la visite prévue mais pas encore définitivement inscrite à l'agenda de François Hollande les 29 et 30 décembre en Arabie Saoudite - des dates de back-up sont aussi programmées en janvier et février -, Thales et le missilier MBDA, soutenu par EADS, sont à cran. Pour les mêmes raisons mais avec des intérêts diamétralement opposés.

 

Les deux groupes sont engagés dans une guerre fratricide dans le cadre de la signature d'un méga-contrat appelé Mark 3 en Arabie Saoudite portant sur la vente d'un système de défense aérien (Air Defence) de courte portée.

 

Un contrat de 4 milliards d'euros

 

En clair, Thales, avec le soutien exclusif de l'Elysée, vise la signature de ce contrat d'un montant total de 4 milliards d'euros, dont une première tranche est estimée à 2,5 milliards… tandis que MBDA et EADS tentent désespérément de gripper le processus. "En contradiction avec les instructions de l'Elysée, constate-t-on chez Thales. Plus EADS fera des manœuvres de dernière minute, plus cela le fragilisera". Sous-entendu auprès de l'Elysée.

 

Au sein du groupe européen, on estime que les Saoudiens ne veulent pas des Crotale NG proposés par le groupe d'électronique pour renouveler complètement le parc saoudien équipé de missiles de défense aérienne fabriqués par Thales. "Si Ryad en voulait, ils auraient signé depuis longtemps", explique-t-on au sein du groupe européen. MBDA avait quant à lui proposé à Thales de mettre dans l'offre pour Ryad ses missiles VL Mica et Aster, la modernisation des Crotale restant sous la maîtrise d'œuvre du groupe électronique. Une proposition rapidement rejetée par Thales.

 

Une visite de François Hollande pour remercier le roi Abdallah

 

La visite de François Hollande, si elle se confirme dans les prochains jours, pourrait bien alors être l'occasion d'un remerciement du président français au roi Abdallah pour ce contrat, selon des sources concordantes. Thales est en attente depuis la fin de l'été de ce contrat approuvé par le roi et toujours en attente de la signature du prince héritier Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, ministre de la Défense.

 

A l'approche de la visite présidentielle, la tension est donc montée d'un cran. Thales estime que la direction générale de l'armement (DGA) ne joue pas le jeu. Pourquoi ? L'électronicien soupçonne la DGA de ne pas le soutenir pour ne garder qu'un missilier en France, MBDA. Car avec Mark 3, Thales est à nouveau prêt à investir dans les systèmes de missiles et est prêt à développer une nouvelle génération de missile de défense aérienne de courte portée, confirme-t-on chez Thales. Ce qui va à l'encontre de la stratégie de la DGA de ne garder qu'un missilier en France. Mais de là à sacrifier un contrat de 4 milliards d'euros…

 

Thales parano ?

 

D'ailleurs à la DGA, on estime que Thales est "parano". "Le groupe voit des ennemis partout et il existe une certaine lassitude chez eux car le contrat est imminent depuis cinq ans", analyse-t-on pour expliquer la nervosité de Thales où pourtant certains restent très confiants sur la conclusion de ce contrat.

 

D'autres expliquent le retard de la signature par un lobbying américain de dernière minute. Mais comme on le rappelle à Paris, c'est "le seul contrat signable à tout moment, le roi en a donné l'ordre et le budget est prêt", souligne une source proche du dossier. Inch allah.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:55
French DGA orders initial MMP missiles from MBDA

 

 

9 December 2013 army-technology.com

 

MBDA has received a contract from the French Defence Procurement Agency (DGA) for production and delivery of Missile Moyenne Portée (MMP) medium-range missile to the French Army.

 

The contract will see the company will manufacture a total of 400 launchers and 2,850 missiles. The value of the deal has not been disclosed.

 

The missiles delivered under the contract are expected to replace the army's existing MILAN wire-guided anti-tank system from 2017, and will be employed by both front-line combat units and Special Forces.

 

MBDA CEO Antoine Bouvier said the contract will contribute to maintaining important skills in the French missile sector with its numerous sub-contractors, including Sagem for MMP.

 

"Calling on its 40 years of experience in the ground combat missile domain, MBDA has conceived a new generation missile, which combines all the requirements expressed by the French Army and highlighted by the unique operational experiences gained from its activities in Afghanistan, as well as in Africa and Asia," Bouvier said.

 

''I am confident in the export potential of this new programme, which in the next ten years should represent several times the size of the order concluded with France.''

 

Under development by MBDA Systems since 2009, the MMP is a lightweight, next-generation surface attack missile system designed for destruction of both stationary and moving ground targets, including tanks, armoured and non-armoured vehicles and infrastructures with minimum collateral damage.

 

The man portable missile can be fired from portable firing posts, battlefield vehicles and army aviation platforms, and feature both fire and forget, and man in the loop capabilities, which enable the operators to immediately move to another position after firing, and accurately neutralise various types of targets encountered on all theaters of operation, respectively.

 

An initial batch comprising 175 launchers and 450 missiles will be handed over to the French Army by 2019, while delivery of remaining units remains undisclosed.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:55
MBDA estime le potentiel de vente à environ 300.000 MMP sur toute la durée de vie du missile

MBDA estime le potentiel de vente à environ 300.000 MMP sur toute la durée de vie du missile

 

 

06/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le PDG du missilier européen Antoine Bouvier vise la vente de 9.000 à 12.000 Missiles Moyenne Portée (MMP) en dix ans, dont environ 2.850 à la France. Sur toute la durée de sa vie, MBDA compte en livrer 300.000.

 

Le Missile moyenne portée (MMP) pourrait marcher sur les traces du succès à l'exportation du missile léger antichar Milan, son prédécesseur. Le PDG du missilier européen, Antoine Bouvier, y compte d'ailleurs fermement. "Nous comptons vendre entre 9.000 et 12.000 MMP en dix ans", annonce-t-il à La Tribune. En tenant compte bien sûr de la commande française, soit 2.850 exemplaires, dont 450 sur la période 2014-2019. Il se base sur un effet de levier de trois à quatre par rapport à la commande française.

 

Au-delà, le MMP, qui doit également remplacer le missile antichar Eryx, vise le marché de renouvellement du Milan, qui s'est vendu à plus de 350.000 exemplaires achetés depuis 1974 par 43 pays. L'Eryx s'est quant à lui vendu à plus de 50.000 exemplaires à huit clients. "Nous estimons le potentiel de vente du MMP à environ 300.000 exemplaires" sur toute la durée de la vie de ce programme, précise Antoine Bouvier.

 

Un contrat de 400 millions d'euros

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié mardi à MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP d'un montant de 400 millions d'euros, selon un communiqué de la DGA publié jeudi.

 

Ce programme participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9.000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:55
Défense : l'armée de Terre obtient enfin son nouveau missile tactique

 

05/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le programme du « Missile moyenne portée » (MMP) à MBDA. Un soulagement pour le missilier qui a pris des risques financiers importants pour lancer ce programme.

 

L'armée de Terre a enfin son prochain missile tactique. C'est aussi un soulagement pour le missilier MBDA, qui a pris pas mal de risques pour lancer ce programme important pour sa stratégie visant à couvrir tout le spectre de la trame missiles. Conformément à la décision prise par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, la direction générale de l'armement (DGA) a notifié mardi à MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée) d'un montant de 400 millions d'euros, selon un communiqué de la DGA publié ce jeudi.

 

Le missilier, qui autofinance depuis 2010 le développement du MMP, avait proposé sur la base d'une commande française de 3.000 missiles, de prendre à sa charge 75 % des coûts R&D (Recherche et développement) estimés entre 200 et 250 millions d'euros. Ce projet constitue l'un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l'armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire (LPM). Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d'arme Milan à compter de 2017. Il équipera les unités de combat de l'armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.

 

Un marché de 2.850 missiles

 

Le parc cible, selon la DGA, comprend "400 postes de tir et 2.850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019", a précisé la DGA. Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept "tire et oublie". Il permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l'ensemble des théâtres d'opérations avec une grande précision, "tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir".

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l'exportation comme le Milan l'a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9.000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 14:00
La DGA notifie le programme du « Missile moyenne portée » (MMP)

 

 

05/12/2013 Direction générale de l’armement (DGA)

 

Conformément à la décision prise par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, la Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 3 décembre à la société MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée).

 

Ce programme constitue l’un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l’armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire. Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d’arme MILAN à compter de 2017. Il équipera les unités de combat au contact de l’armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.

 

Le parc cible comprend 400 postes de tir et 2850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019.

 

Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept « tire et oublie » avec la capacité de l’« homme dans la boucle ».  Il permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir.

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l’exportation comme le MILAN l’a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:55
Le "missile moyenne portée", futur remplaçant du Milan, c'est (bien) parti!

 

05.12.2013 par P. Chapleau - lignes de Défense

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 3 décembre à la société MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée) appelé à remplacer les Milan. Le parc cible comprendra 400 postes de tir et 2850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019.

Un peu de doc en cliquant ici.

Dans un communiqué, la Dicod précise que

"ce programme constitue l'un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l'armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire. Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d'arme Milan à compter de 2017. Il équipera les unités de combat au contact de l'armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.
Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept "tire et oublie" (fire and forget), qui permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l'ensemble des théâtres d'opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l'exportation comme le MILAN l'a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge. "

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:50
Delivery of 400th Typhoon aircraft

 

Dec 4, 2013 ASDNews Source : BAE Systems PLC

 

The 400th Eurofighter Typhoon, the world’s leading swing role fighter jet, has been delivered to its worldwide customer base

 

The delivery

The German Air Force has today taken delivery of the 400th aircraft during special ceremony at Cassidian’s Military Air Systems Center in Manching, Southern Germany. It was built by the Eurofighter consortium, which includes us.

 

Demonstrating high operational effectiveness

In the past 10 years the global Eurofighter Typhoon fleet has demonstrated its high operational effectiveness in international missions and trainings and accumulated more than 210,000 flying hours. Several developments such as the Phase 1 Enhancement, the integration of the METEOR air-to-air missile, the new electronic radar (E-Scan) and additional weaponry increase the capabilities of the Eurofighter Typhoon and secure the future of this modern combat aircraft in the next decades.

 

In the hundreds

The delivery of the very first Eurofighter Typhoon to the Royal Air Force in the United Kingdom took place end of 2003. The 100th Eurofighter was delivered also to the Royal Air Force in September 2006. The 200th aircraft was handed over in November 2009 to the German Air Force. The 300th aircraft was delivered to the Spanish Air Force in November 2011.

 

In attendance

At the ceremony, the State Secretary of the German Ministry of Defence, Christian Schmidt, received the aircraft with the markings ‘31+06’. The event was witnessed by several high ranking representatives from politics and industry including: the Bavarian Minister for Economic Affairs, Media, Energy and Technology, Ilse Aigner; the Chief Executive Officer of Cassidian, Bernhard Gerwert, and representatives from the British, Spanish and Italian Eurofighter Partner companies.

 

A historic milestone

Alberto Gutierrez, Chief Executive Officer of Eurofighter Jagdflugzeug GmbH, said: “The delivery of the 400th Eurofighter Typhoon marks a historic milestone in Europe’s largest defence programme. Now we must focus much more strongly on export campaigns in order to win new contracts and new customers for this outstanding aircraft. Right now, especially in these difficult times in the defence industry, it is more important than ever that we stand up and be counted. That is what today is all about.”

 

A reliable backbone of many Air Forces

The General Manager of NATO Eurofighter and Tornado Management Agency  (NETMA), Jesus Pinillos, added: "Eurofighter Typhoon secures the airspace of six nations 24 hours a day, seven days a week even under extreme arctic weather conditions on the Falkland Islands. The aircraft has proven itself as a reliable backbone of the Air Forces in Germany, Italy, Spain, and in the UK as well as in Austria and Saudi Arabia. The reliability of the Eurofighter Typhoon in its global missions has surpassed expectations."

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 13:35
MBDA ne signera pas le mégacontrat SRSAM en Inde en 2013

Le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, est actuellement dans les mains du Bercy indien

 

03/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, MBDA ne signera pas en 2013 le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited. Un contrat estimé à 1,8 milliard d'euros pour MBDA


 

Encore raté. MBDA ne signera pas en 2013 le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited, selon des sources concordantes. Deux ans que les négociations sont pourtant terminées, depuis décembre 2011 exactement. 

Le contrat n'est pas encore notifié. Il doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier Ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Il est actuellement dans les mains du Bercy indien.

 

Un contrat de 1,8 milliard d'euros pour MBDA

En février dernier, lors de la visite de François Hollande, New Delhi avait annoncé avoir "conclu des négociations sur le missile SRSAM". Un contrat de l'ordre de 6 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros), dont 1,8 milliard reviendra à MBDA, qui attend depuis des années ce très beau contrat. En tant que sous-traitant de MBDA, Thales gonflera son carnet de commandes d'environ 400 millions d'euros. Selon nos informations, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sera en Inde en janvier, quelques mois avant la tenue des élections législatives.

Le programme SRSAM s'appuie sur le travail effectué par le DRDO (Défense recherche et développement organisation) et sur un transfert de technologies de MBDA pour combler les lacunes de l'industrie indienne. A terme, il est prévu la production d'environ 2.000 missiles SRSAM  par Bharat Dynamics Limited. Ce système de défense anti-aérienne répondra aux besoins de l'armée de l'Air et de la Marine.

En Inde, le missilier a également bon espoir de vendre des missiles air-air Asraam en vue d'armer les vieux Jaguar de l'armée de l'air indienne et d'équiper les Rafale indiens.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:55
Premier tir MM40 de la FDA Forbin


28.11.2013 Marine Nationale

La frégate de défense aérienne Forbin a réalisé son premier tir MM40 au sein du Zonex Méditerranée, avec le concours d’un Atlantique 2 de la 23F, du CROSS La Garde et de la chaîne sémaphorique pour le blanchiment de la zone. Le missile a été suivi par les senseurs du bord et ceux de l’ATL2 durant toute sa phase de vol. Il a ensuite atteint à la seconde près la cible désignée.
© Marine nationale

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