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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:55
photo SIA Lab

photo SIA Lab

 

Source SIA Lab

 

Le 29 mai 2015, la dix-neuvième session de démonstrations s’est déroulée au SIA Lab, sur le thème « La santé connectée au service des armées »,  en présence d’une vingtaine de représentants du ministère de la Défense.

Les opérations militaires se déroulent dans un cadre de plus en plus numérisé et les processus de santé doivent s’intégrer harmonieusement dans les processus développés en interarmées ou par les armées pilotes du soutien.

Il s’agit, dans ce cadre, de présenter en complément du programme ISSAN, des outils permettant de satisfaire le besoin opérationnel.

 

Trois solutions ont été présentées lors de cette session :

- La société INTERACTION HEALTHCARE a présenté une solution de simulation numérique en santé.  Son application permet d’organiser des sessions de formation autour d’un cas clinique. www.interaction-healthcare.com

- La société AMA a présenté XPERTEYE, une solution de formation et de télé-assistance à partir de lunettes connectées. Cet outil permet au médecin de guider à distance, et par visioconférence, un infirmier portant secours à un blessé sur le terrain. www.advancedmedicalapplication.com

- La société SWID a présenté une suite de solutions logicielles : S-Frag, TMDB et S-Grity, permettant la protection et le marquage des données issues des dossiers médicaux numérisés. SWID peut également garantir l’intégrité des sources de données médicales. www.swid.fr

 

Les présentations actives en direct ont couvert les aspects techniques et opérationnels de chaque solution, suivies de sessions de questions-réponses avec la salle.
Un atelier de réflexion à huis clos a conclu la session et les participants étatiques ont pu échanger sur les avantages et possibilités qu’ils entrevoyaient pour ces quatre solutions, dans le cadre de leurs activités.

La prochaine session de démonstrations, qui se tiendra le jeudi 25 juin, aura pour thème « La cybersécurité ».
Participation réservée aux représentants du ministère de la Défense et uniquement sur invitation.

 

Pour tout renseignement, contactez le SIA Lab et retrouvez les dernières actualités sur notre site internet www.sia-lab.fr.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04.06.2015  Notes d'Analyse Géopolitique - GEM

 

Economie mondiale et sécurité internationale au risque des crises sanitaires

 

L’Afrique de l’Ouest n’en a pas fini avec Ebola. Plus d’un an après avoir été officiellement déclarée par l’OMS, le 25 mars 2014, la chaîne de contamination n’est toujours pas maîtrisée. Le G7 réuni les 7 et 8 juin prochain en Allemagne y consacrera d’ailleurs une partie de ses travaux.

Si le pire n’est pas advenu, les conséquences de cette épidémie se font toujours sentir. Sa très forte médiatisation est certes liée à son importante létalité, les personnes contaminées trouvant la mort dans 50 à 80 % des cas. Mais aussi au risque qu’elle peut faire peser sur la stabilité des pays touchés.

Elle reflète surtout la place accrue des questions sanitaires dans les relations internationales. Et, en creux, la fragilité potentielle de notre monde globalisé.

L’épidémie de fièvre liée au virus Ebola s’est déclarée en Guinée en novembre 2013. Il a cependant fallu attendre mars 2014 pour qu’elle se déclenche, c’est-à-dire que l’on assiste à l’augmentation rapide de son incidence. Elle se propage dès lors au Liberia et en Sierra Leone, puis dans des pays hors de la zone, comme l’Espagne et les États-Unis.

« Cette fièvre hémorragique s’est ainsi muée en véritable crise de santé publique internationale », observe Jessica Some sur le site les-yeux-du-monde.fr (29/12/2014). « Ses implications sociales, humanitaires mais aussi économiques et sécuritaires ont suscité un vif intérêt des médias, des décideurs politiques et de l’opinion internationale, conduisant à des prévisions plus ou moins erronées. »

Le Center for Disease and Prevention américain va en effet jusqu’à prévoir près de 1,4 million de morts en moins d’un an. Au 23 mars 2015, l’OMS recense 24 842 cas, dont 10 299 mortels. Une mortalité certes tragique, mais concentrée lors du pic de l’épidémie, au 2e semestre 2014, lorsque plus de 1 000 nouveaux cas étaient dénombrés chaque semaine.

Et surtout, d’un niveau nettement inférieur au paludisme, par exemple (qui cause entre 1,4 et 3 millions de morts par an), ou même à la grippe (entre 250 000 et 500 000 morts par an).

 

De la santé à la sécurité internationale

Si la crise a pris une telle proportion, c’est en raison de sa diffusion au-delà de son foyer initial, en Afrique de l’Ouest et jusque dans les pays développés, par l’effet des flux migratoires. Soit un scénario catastrophe pour l’OMS, alors même que le virus Ebola est connu et surveillé depuis plus de vingt ans. Il n’est d’ailleurs pas anodin que les États-Unis décident d’envoyer des militaires sur place, et en nombre: 3000 au Liberia, soit autant que l’ensemble des forces françaises mobilisées face à la menace islamiste dans la bande sahélo-saharienne.

Sur son blog Défense en ligne (10/10/2014), Philippe Leymarie, journaliste au Monde diplomatique, propose cette analyse de la position américaine : « Faisant valoir qu’ en Afrique de l’Ouest ‘les hôpitaux, cliniques, centres de traitement sont dépassés, laissant les gens mourir dans la rue’, et que ‘les systèmes de santé publique sont prêts de s’effondrer’, Barack Obama, devant l’assemblée générale de l’ONU, le 25 septembre [2014], avait appelé l’ ensemble du monde à la rescousse, affirmant que ‘seule l’ Amérique a la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes de Daesh’, de ‘battre le rappel mondial contre l’agression russe’, et de ‘contenir et anéantir l’épidémie d’Ebola’.‘

C’est un exemple de ce qui se passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis mondiaux’, avait-il conclu. Un discours aux traditionnels accents hégémoniques, sans doute destiné à convaincre surtout l’opinion américaine (qui avait élu ce président démocrate pour qu’il les tire des mauvais pas internationaux, plutôt que de les y ramener). Mais qui met pour la seconde fois un problème de santé publique au même rang que les grands conflits diplomatiques et militaires du moment. »

La première fois était en 2000, lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU avait évoqué pour la première fois les menaces que pouvait générer le sida en Afrique, « avec des conséquences comme l’affaiblissement des armées nationales dans les pays les plus touchés par la maladie (au risque de ne pouvoir assumer leurs responsabilités en matière de surveillance des frontières, de dissuasion, etc.), ou l’impossibilité pour ces derniers de fournir aux forces internationales les contingents de paix promis. »

 

Quand la peur s’empare des économies…

De son côté, la Banque mondiale a très rapidement analysé les conséquences économiques de l’épidémie. Un premier rapport publié le 8 octobre 2014 fait état d’un risque de perte de croissance compris entre 2,2 et 7,4 milliards de dollars pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest sur l’année 2014.

Outre de moindres rentrées fiscales, une aggravation des déficits publics et une hausse des prix, « la maladie et la mortalité pèsent à la fois sur les systèmes de santé et les outils de production des pays en amoindrissant la force de travail de manière temporaire ou définitive ». Dans sa dernière note (18/05/2015), la Banque mondiale relève que la crise continue « de paralyser les économies de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, malgré la baisse significative du taux de contamination constatée dans ces trois pays ».

Selon ses estimations, « le manque à gagner du fait de l’épidémie se chiffrera en 2015 à 1,6 milliard de revenus pour les trois pays ». Pour y faire face, elle a mobilisé un montant total de 1,62 milliard de dollars à l’appui des efforts de lutte contre l’épidémie et de redressement de l’économie des pays les plus éprouvés par Ebola.

D’autant qu’aux effets, réels, de la maladie s’ajoute la peur de la contagion. Contagion locale bien sûr, mais également crainte d’une propagation insidieuse aux populations et donc aux économies africaines, occidentales et asiatiques. Surnommé « l’indice de la peur », l’indice Vix, qui mesure la volatilité des marchés d’actions aux États-Unis, a bondi de 100 % au plus fort de la crise, en octobre 2014.

La société London Mining, deuxième plus important producteur de minerai de fer de Sierra Leone illustre les effets possibles d’une telle crise: après avoir dû revoir ses prévisions d’extraction à la baisse au mois d’août 2014, le cours de ses actions a chuté de 80 % le 8 octobre à la Bourse de Londres, contraignant son conseil d’administration à demander le placement de la société sous tutelle judiciaire.

Son principal concurrent, le géant ArcelorMittal, a renoncé dans le même temps à un projet d’agrandissement d’une mine exploitée au Liberia, qui devait voir tripler sa production de minerai de fer.

De nombreux secteurs peuvent en effet subir de plein fouet une telle crise: extraction minière et agroalimentaire (en particulier les matières premières agricoles comme le cacao), transport et tourisme.

« Sitôt les premiers cas d’Ebola recensés ailleurs qu’en Afrique, les cours de certaines compagnies aériennes ont reculé en Bourse, rappelle le magazine Valeurs actuelles (30/10/2014). Comme ce fut le cas, le 7 octobre [2014], à la Bourse de Londres après la découverte d’un cas en Espagne, qui s’est traduit par un plongeon de 7 % du cours d’International Airlines Group, la maison mère de British Airways et d’Iberia ; comme le 1er octobre aux États-Unis, avec le recul de plus de 3 % des compagnies aériennes Delta Air Lines et American Airlines ».

Quant au groupe français Bolloré, il a vu ses actions perdre 18 % de leur valeur en un mois, les investisseurs ayant anticipé une baisse du chiffre d’affaires de sa filiale Bolloré Africa Logistics. L’effet domino est donc évident.

Déjà lors des épidémies de Sras et de grippe H1N1, le trafic aérien mondial avait baissé de 2,6 % et même de 32 % pour le trafic vers l’Asie entre avril 2003 et avril 2002!

 

La mobilisation des pays développés

Certaines ONG ont certes critiqué la lenteur de la réaction initiale de la communauté internationale, et en particulier de l’OMS. Ainsi Médecins sans frontières (MSF), dont le rapport Poussés au-delà de nos limites (mars 2015), qui retrace « une année de lutte contre la plus vaste épidémie d’Ebola de l’Histoire », fustige ceux qui ont « ignoré les appels à l’aide et ont réagi avec retard ».

Il est vrai que, sur le terrain, la situation est rapidement critique. « Présente en première ligne dès sa découverte, explique Le Monde (24/03/2015), MSF s’est vite rendu compte que celle-ci était hors norme, avec une multitude de foyers et une extension hors des zones forestières vers les grands centres urbains, favorisée par les mouvements de populations transfrontaliers. »

Il faut attendre le 8 août 2014 pour que l’OMS déclare que l’épidémie en cours est une « urgence internationale ». Critiquée dans le passé pour avoir diffusé des messages d’alerte ayant suscité une mobilisation et des dons « inutiles », il est vrai que l’organisation internationale s’est montrée prudente.

Mais dès lors, la mobilisation des États s’enclenche, et constitue encore aujourd’hui l’une des plus importantes face à un problème sanitaire.

Et ce sont des laboratoires français, britanniques et américains qui travaillent d’arrache-pied à la mise au point de traitements et vaccins contre le virus.

L’usage des fonds de secours reste toujours sujet à caution: des associations comme l’AGT guinéenne estiment que seuls 3 % des dons pour la lutte contre l’épidémie peuvent être tracés jusqu’aux actions de terrain.

Mais la Banque mondiale s’est engagée à créer un nouveau mécanisme de riposte d’urgence aux pandémies, afin que la communauté internationale soit mieux préparée aux situations d’urgence sanitaire.

Il devrait permettre, le cas échéant, d’acheminer plus rapidement les fonds. Nul doute qu’il soit mobilisé à l’avenir.

Dans notre monde globalisé, en matière sanitaire aussi, s’applique la théorie du chaos : le battement d’ailes d’un papillon peut déclencher une tornade à l’autre bout de la planète…

 

 

Pour aller plus loin:

  • « Ebola, une affaire de sécurité nationale », par Philippe Ley- marie, in Défense en ligne, blog hébergé par Le Monde diplomatique, 10/10/2014;
  • « Ebola. Quand la peur s’empare des économies », par Frédéric Paya, in Valeurs actuelles, 30/10/2014 ;
  • « Ebola : géopolitique d’une épidémie », par Jessica Some, les-yeux-du-monde. fr, 29/12/2014.
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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 11:50
Brigadier-général Jean-Robert Bernier, médecin général et commandant du Groupe des Services de santé des Forces canadiennes (MDN)

Brigadier-général Jean-Robert Bernier, médecin général et commandant du Groupe des Services de santé des Forces canadiennes (MDN)

 

2 juin 2015 45eNord.ca

 

Le général Tom Lawson, chef-d’état major de la Défense, a annoncé que le brigadier général Jean-Robert Bernier a été élu unanimement comme président du Comité des chefs des services de santé militaires au sein de l’OTAN (CoMeds).

 

Cette nomination, qui entrera en vigueur en novembre 2015, constituera la première fois où un pays de l’extérieur de l’Europe continentale préside ce comité. Cela reflète la confiance de l’OTAN à l’égard de la direction du Canada et constitue une importante occasion pour le Canada de soutenir l’Alliance et d’avoir une influence positive sur l’état de préparation médicale à l’échelle internationale.

 

Le Comité des chefs des services de santé militaire au sein de l’OTAN (CoMeds) est formé de médecins généraux des pays de l’OTAN, de nombreux pays partenaire à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe et des autorités médicales principales des commandements stratégiques de l’OTAN et de l’effectif militaire international. Il relève du Comité militaire de l’OTAN et est soutenu par de nombreux groupes d’experts et groupes de travail internationaux spécialisés qui s’occupent de tous les secteurs de la santé et des opérations pertinents pour l’Alliance.

 

Le CoMeds est l’autorité de coordination et de consultation la plus élevée pour toutes les questions de santé militaires affectant l’OTAN. Il vise à optimiser la coordination, la normalisation, l’interopérabilité et l’état de préparation des services de santé de ses membres, à améliorer la communication de renseignements pertinents et à formuler des conseils au Comité militaire et à d’autres organes de l’OTAN sur les questions de santé militaire pertinentes pour l’Alliance.

 

Les responsabilités du président consistent à coordonner le travail du Comité, à traiter les capacités médicales stratégiques de l’Alliance et les questions de santé et à représenter le consensus du Comité.

 

Tout pays de l’OTAN peut proposer un candidat, lequel doit être médecin général en poste ou récemment retraité. Les médecins généraux de l’OTAN éliront alors collectivement le président.

 

Le brigadier-général Jean-Robert Bernier a été nommé médecin général, chef du Service de santé royal canadien, commandant du Groupe des Services de santé des Forces canadiennes et médecin honoraire de Sa Majesté la reine en 2012. Il sera transféré à la Première réserve en juin 2015 et promu au grade de major-général afin d’exercer ses fonctions de président pendant un terme de trois ans.

 

L’honorable Jason Kenney, Ministre de la Défense nationale a déclaré : «La nomination de notre médecin général actuel à titre de président du Comité des chefs des services de santé militaires de l’OTAN constitue un honneur et une reconnaissance du Canada à titre de chef de file des services de santé. Cette reconnaissance est directement attribuable à l’excellent travail et au dévouement de notre personnel médical militaire.»

 

Le Général Tom Lawson, Chef d’état-major de la Défense a déclaré :  «Je tiens à exprimer mes sincères félicitations au brigadier-général Bernier pour sa nomination bien méritée à la direction du Comité des chefs des services de santé militaires au sein de l’OTAN. Son expertise et son leadership médical stratégique lui seront utiles pendant qu’il représentera le Canada et les Forces armées canadiennes à titre de dirigeant mondial des services de santé.»

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/06/2015 LTN Facchin - armée de Terre

 

Impliquée dans la lutte contre Ebola, l’armée française a déployé à Conakry un centre de traitement des soignants (CTS) au profit du personnel médical et para médical guinéen.

 

Dans une mission où la santé est le cœur de l’opérationnel, le soutien de l’armée de Terre est indispensable. Ce combat contre un ennemi invisible, implique de nombreux acteurs. En renfort de personnel, le régiment médicalisé gonfle les effectifs du service de santé des armées. Des spécialistes en menace nucléaire, bactériologique et chimique, du 2e régiment de dragons, assurent la biosécurité des militaires ainsi que du centre de traitement des soignants. Enfin, une équipe d’experts en transmission/énergie a recréé l’environnement et la vie numérique des structures françaises.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Ebola : l'ennemi invisible

 

02/06/2015  LTN Facchin - armée de Terre

 

Engagé dans la lutte contre Ebola, la France a déployé en Guinée un centre de traitement des soignants (CTS).

 

Hébergé sur la base aérienne de Conakry, le centre est dédié à la prise en charge du personnel médical et paramédical guinéen victime du virus. Efficient depuis début janvier, le CTS est composé de 130 militaires français issus de divers régiment ou services. Ici à Conakry, l’interaction, l’entraide et la combinaison des savoirs faire de nos armées ont permis la guérison de 16 soignants guinéens.

 

Explications en images.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:55
Transfert d'activités du Val-de-Grâce

 

21/05/2015 Ministère de la Défense / DCSSA

 

Conformément au « modèle 2020 » présenté par le directeur central du service de santé des armées fin 2014, les activités chirurgicales de l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Val-de-Grâce sont progressivement transférées vers les HIA Bégin et Percy afin de créer une Plateforme militaire hospitalière d’Île-de-France (PFMH IDF). Durant cette phase de transfert, une attention particulière est portée aux patients du Val-de-Grâce afin de leur garantir la qualité et la disponibilité des soins qui font la réputation des hôpitaux militaires.

 

Ainsi, dès le 1er juin, le Val-de-Grâce assurera une prise en charge des patients uniquementsurrendez-vous. Lesurgences ne seront plus assurées car le personnel du service médical d’accueil aura été transféré. Les patients pourront être accueillis dans les deux autres HIA parisiens qui assureront ainsi une continuité des soins.

 

Le transfert du personnel et des matériels du Val-de-Grâce conduira, dès le 1er juillet, à une reprise de l’ensemble des activités de chirurgie, de réanimation et d’oncologie sur les deux autres hôpitaux militaires :

    HIA Percy (Clamart) : services de neurochirurgie, chirurgie vasculaire et ORL ;

    HIA Bégin (Saint-Mandé) : services de chirurgie viscérale, urologie et oncologie.

 

L’HIA Val-de-Grâce continuera à assurer, pour ses patients, une activité de consultations chirurgicales programmées dans le domaine des spécialités transférées. Les services de médecine interne, neurologie, ophtalmologie et psychiatrie continueront à accueillir les patients jusqu’à leurs transferts prévus en 2016.

 

À compter du 1er juillet 2015, la radiothérapie et le caisson hyperbare cesseront leurs activités.

 

Ce transfert de compétences de l’HIA Val-de-Grâce permettra de densifier l’offre de soins de la future PFMH IDF afin de remplir la mission au profit des forces armées avec la même efficacité. Il correspond au nouveau modèle hospitalier du service de santé des armées défini dans le cadre du « modèle 2020 », pour répondre aux évolutions du monde de la Défense et de la Santé.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:55
photo EPPA P. Milleliri

photo EPPA P. Milleliri

 

11/05/2015 Service de santé des armées

 

A l’occasion de la journée internationale de l’infirmière, ce mardi 12 mai, nous vous proposons un album photo spécial infirmiers/infirmières du SSA.

 

Les 2800 infirmières et infirmiers diplômés d’Etat du service de santé des armées servent dans les centres médicaux et les hôpitaux des armées en France et en OPEX. Leurs missions sont nombreuses : soins, éducation à la santé, visites d’aptitude, évacuations aériennes… Les infirmiers réservistes sont désormais indispensables à l’accomplissement du contrat opérationnel. Le service de santé des armées forme personnel d’active et de réserve à l’exercice spécifique en milieu militaire.

 

album photo spécial infirmiers/infirmières du SSA.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 3 avril, dans le cadre de la lutte contre Ebola, les sorties de patients du Centre de Traitement de Soignants (CTS) de Conakry en Guinée se succèdent. Huit patients sont ainsi sortis guéris du CTS.

 

Leur prise en charge par les équipes médicales et paramédicales du service de santé des armées (SSA) se caractérise par un suivi individuel de chaque patient. Un traitement antiviral  Favipiravir  et des traitements symptomatiques sont administrés en fonction des résultats des différentes analyses biologiques réalisées par le personnel du laboratoire du CTS. Dès que ces résultats sont connus, ils sont communiqués immédiatement au patient. Le personnel, qui s’occupe aussi de l’aspect psychologique du  processus de guérison, travaille tout en respectant l’important dispositif de sécurité médical du centre.

 

La veille de la sortie d’un patient, un moment de convivialité en musique est organisé à l'espace communautaire, avec d'un côté les patients dont l'état permet cette activité, et de l'autre le personnel médical militaire français rassemblés pour célébrer cette victoire. Le lendemain, c'est à la sortie de la zone rouge que tout le monde se rassemble, pour accueillir les « champions » guéris et leur serrer la main.

 

Depuis le 23 janvier, 37 soignants ont été pris en charge au CTS dont 22 contaminés par le virus Ebola. 6 décès sont à déplorer. 15 patients sont sortis guéris et deviennent alors des ambassadeurs auprès de leurs confrères et de leur entourage pour expliquer les bonnes procédures de biosécurité et pour lutter contre les réticences persistantes.

 

Ce centre engage depuis le 14 janvier plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:55
Blouses blanches en milieu kaki

 

13/04/2015 Mme Boisgelot - armée de Terre

 

Les étudiants de 2e et 3e années de médecine de l’université de Besançon ont participé à une journée de sensibilisation organisée par le 19e régiment du génie et le Centre médical des Armées, le 2 avril dernier.

 

Objectif ? Approcher les difficultés et spécificités de l’exercice de la médecine militaire au combat. Démonstration de secourisme au combat, extraction d’un blessé sous le feu, réalisation des premiers soins, sensibilisation aux risques mines-explosifs et IED… Grâce aux ateliers animés par le 19e régiment du génie, ces étudiants ont découvert le matériel utilisé, les techniques et les procédures, les types de pathologies et de blessures les plus fréquents chez les soldats.

 

Ces étudiants ont aussi bénéficié du retour d’expérience d’un médecin militaire projeté en opération extérieure, bien loin des conditions auxquelles sont confrontés ces étudiants en France. Visites et ateliers se sont succédé tout au long de cette journée : visite du Centre Médical des Armées, du poste de secours, des véhicules sanitaires. Une approche au contact des militaires, fruit d’un partenariat entre l’université de Franche Comté et le service de santé des armées qui devient au fil des ans un rendez-vous incontournable et enrichissant pour tous.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:55
photos EMA

photos EMA

 

08/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 7 avril 2015, la maison des blessés et des familles de l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy a été inaugurée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en présence du général Gratien Maire, Major Général des Armées, représentant le CEMA. Cette structure inédite, qui a mobilisé de nombreuses énergies, est une belle réussite.

 

Partant du constat de la saturation sur Paris des capacités d’hébergement des familles et de l’allongement de la durée d’hospitalisation des blessés, le projet est lancé en 2011.

 

A l’hôpital Percy, les familles au cœur de la reconstruction des blessés

La nouvelle structure apporte aux blessés et à leurs familles de meilleures conditions d’accueil dans la durée. Elle permet aux proches d’assurer une présence régulière, un vrai atout dans le parcours de reconstruction. En facilitant une prise en charge globale et intégrée des blessés de guerre, elle s’inscrit ainsi pleinement dans le projet de transformation « Modèle SSA 2020 ».

 

Le choix du HIA Percy pour l’implantation de cette première maison des blessés tient au fait que cet hôpital est la structure d’accueil principale des blessés rapatriés depuis les théâtres d’opérations. En conséquence, il rassemble l’ensemble des disciplines médico-chirurgicales et de réanimation et propose un secteur de rééducation et de réhabilitation indispensables à la reconstruction des blessés. Enfin, il disposait de l’espace disponible pouvant recevoir cette nouvelle structure.

 

Ainsi, une maison de 1 000m² a été construite par le groupe Vinci SRC. Celle-ci se compose de six studios et de cinq autres logements plus spacieux, pour un total de onze appartements. Tous partagent une zone de vie commune où les différentes familles peuvent se retrouver. A l’intérieur, l’infrastructure a été conçue pour une plus grande autonomie du blessé.

 

D’un coût de 4 millions d’euros, le projet a pu aboutir grâce à l’action conjuguée du ministère de la Défense, dont l’état-major des armées (EMA) et le SSA, bien sûr, mais aussi du secrétariat général de l’administration (SGA), de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), du service de l’infrastructure de la Défense (SID) et de l’inspection générale des armées (IGA). A cet effort s’ajoute celui des associations « Terre fraternité », « Solidarité défense » et « Bleuet de France », ainsi que de « l’Association nationale des femmes de militaires » (ANFEM). Le projet doit aussi beaucoup à l’investissement de l’ensemble du personnel hospitalier de l’HIA Percy, désireux d’apporter aux blessés tout le soutien et l’accompagnement qu’ils méritent.

A l’hôpital Percy, les familles au cœur de la reconstruction des blessés
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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:55
La Maison des blessés et des familles


7 avr. 2015 Ministère de la Défense

 

La Maison des blessés et des familles de l’Hôpital d’instruction des armées Percy offre un nouveau souffle aux militaires blessés en opération et à leurs proches.
Composée de 11 appartements, répondant tous aux normes handicapés, cette maison offre la garantie d’une meilleure prise en charge pour les soldats et leurs proches dans le chemin de la reconstruction.

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 11:55
Sauvetage au combat, l’autre enjeu opérationnel


1 avr. 2015 DICoD

 

#SauvetageAuCombat - Avant de partir en opération extérieure, les unités militaires françaises se préparent systématiquement dans le but d’acquérir les comportements adaptés aux conditions qu’ils vont devoir affronter. Si l’adaptation au terrain est indispensable, d’autres aspects comme la maîtrise du sauvetage au combat sont aujourd’hui incontournables et font pleinement partie des mises en conditions avant projection. Reportage à Castres, à l’occasion de la préparation opérationnelle du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa).

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:50
Le médecin colonel Borgers salue l’étendard. - Photo Daniel Orban – MIL.be

Le médecin colonel Borgers salue l’étendard. - Photo Daniel Orban – MIL.be

 

24/03/2015 Loïc Henry –MIL.be

 

Ce mardi 24 mars 2015 avait lieu une parade de reprise-remise de commandement à l'Hôpital Militaire Reine Astrid de Neder-Over-Heembeek. Le médecin colonel Pierre Neirinckx quitte la tête de l'hôpital pour reprendre la Composante Médicale. Le médecin colonel Guy Borgers lui succède.

 

C'est avec beaucoup d'émotion que le médecin colonel Pierre Neirinckx a commandé ses hommes une dernière fois lors de la parade de reprise-remise de commandement. « Merci de m'avoir toujours suivi et surtout de m'avoir soutenu durant toutes ces années », a-t-il déclaré. Il a ensuite passé en revue les différents pelotons avant de céder la place au médecin colonel Guy Borgers.

 

Ce dernier a salué l'étendard en compagnie du commandant de la Composante Médicale, le médecin général-major Geert Laire. Le médecin colonel Neirinckx est confiant quant à l'avenir de l'hôpital sous la direction du médecin colonel Borgers. « Je vous demande de lui faire confiance. Il est un excellent officier, un excellent médecin et un ami fidèle. Je le soutiendrai dans toutes ses prises d'initiatives. »

 

Le médecin colonel Neirinckx deviendra, quant à lui, commandant de la Composante Médicale. Le médecin général-major Geert Laire lui cèdera officiellement sa place le 22 avril lors de la parade de reprise-remise de commandement.

 

Photo: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.be
Photo: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.bePhoto: Daniel Orban – MIL.be

Photo: Daniel Orban – MIL.be

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:45
photo EMA

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27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis mars 2015, le colonel Hélène est déployée au sein des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), pour une mission de courte durée. Elle s’est engagée il y a 5 ans comme réserviste, et est affectée à l’Inspection du Service de Santé des Armées (ISSA).

 

Dans le civil, le colonel Hélène est pharmacien général inspecteur de la Santé publique à Dijon. Elle vit actuellement sa première expérience outre-mer, et le liseré vert sur le galon témoigne de sa spécialité « pharmacie ».

 

Au camp de Port Bouët d’Abidjan, elle est adjoint conseiller pharmaceutique du directeur médical, et chef de l’unité de distribution des produits de santé : « nous avons entre 1 et 3 mois de stock de médicaments, de la trousse individuelle du combattant, aux traitements antipaludéens, la dotation EBOLA, le lot de projection initiale, le sang ». Sa journée est rythmée par les missions de soutien aux opérations des forces françaises en côte d’ivoire : prévoir et gérer les commandes de médicaments, ravitailler le centre médical et le bloc opératoire, organiser le stockage, préparer des trousses individuelles du combattant.

 

Elle s’est engagée à servir dans la réserve opérationnelle afin de mettre à profit ses compétences et son expertise au service de l’armée, en vue de participer à des missions d’inspections et d’audits dans les hôpitaux interarmées. Le colonel Hélène indique que « la plus-value d’un pharmacien est notamment d’analyser les consommations et permettre une gestion des stocks optimisée et répondant aux besoins des forces, et de pouvoir le cas échéant  conseiller le commandement ». Très fière de son engagement, le colonel est rigoureuse sur la gestion de la pharmacie : mutualiser, organiser rationaliser et formaliser sont ses maitres mots, pour le succès de la mission des FFCI. Signe de la réussite de son intégration parfaite au sein des FFCI, elle participe aux différentes activités du camp, où elle vient de fêter son anniversaire.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:50
photo DCSSA

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27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 9 au 13 février 2015, deux officiers du service de santé des armées (SSA) ont participé à la session de formation semestrielle de l’OTAN visant à renforcer le partage de procédure conjointe dans le domaine de l’évaluation médicale (MEDEVAL Course).

 

Organisé au sein du NATO Centre of Excellence for Military Medicine à Budapest, en Hongrie, cette formation était destinée à une trentaine d’officiers des pays membres et partenaires de l’OTAN et se déroule chaque année à l’automne et au printemps.

 

Le SSA participe au MEDEVAL Course depuis 2010 à raison d’une équipe médicale composée d’un médecin (chirurgien) et de deux élèves-stagiaires (médecin-réanimateur et médecin issu des forces). Pour la session de février 2015, une évolution dans le profil des candidatures a été initiée avec la participation de deux cadres de santé, permettant ainsi une diversification déjà observée chez les partenaires.

 

Pendant ces quatre jours, les Français leurs homologues allemands, américains, anglais, belges, hongrois, luxembourgeois, néerlandais, norvégiens, polonais, suédois et tchèques se sont concentrés sur la sécurité et la stabilité des modules sanitaires engagés en opérations.

 

Cette formation, encadrée par l’OTAN, vise à acquérir des standards communs et certifiés dans le domaine de l’évaluation sanitaire en opération. Adossée au manuel d’évaluation des capacités médicales (MEM), elle fixe un socle de procédures et de pratiques partagé, afin de renforcer l’interopérabilité dans le cadre d’engagement conjoints interalliés.

 

Élément moteur à la mise en place de ce manuel et de cette certification, la France démontre sa volonté de partager les enseignements opérationnels et de mettre en œuvre des processus communs éprouvés. Axé sur l’ouverture, cet investissement s’inscrit dans l’esprit du modèle « SSA 2020 » et contribue à un soutien médical apporté aux armées toujours plus efficient.

 

photos DCSSAphotos DCSSA

photos DCSSA

Repère

Initialement rédigé en 2010 par la France puis amendé par l'ensemble des pays membres de l'OTAN, le MEM ne cesse d’évoluer. Il est aujourd’hui la référence sanitaire et médicale commune à tous les Etats membres de l’Alliance. Son élaboration permet de définir un cadre médical interallié qui rend possible une plus grande interopérabilité des forces et une meilleure efficacité des soins apportés.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA / ECPAD

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27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Déployé au sein du centre de traitement de soignants (CTS) de Conakry en Guinée, le sergent-chef Eric est réserviste à l'hôpital d'instruction des armées (HIA) de Brest. Dans le civil, il est aide-soignant en clinique à Vannes, et parvient à concilier sa vocation médicale auprès de ses patients et son engagement au sein des armées.

 

Le 14 janvier, l'équipe médicale et paramédicale du premier mandat du CTS est arrivée sur la base aérienne de Conakry où le centre venait tout juste d'être construit. Il a fallu tout d’abord organiser le centre. L'acclimatation s'est parfaitement déroulée pour le sergent-chef Eric, fort de ses précédentes missions. Des formations complémentaires lui ont permis de prendre ses marques et d'intégrer les nombreuses procédures, dont celles rigoureuses de la biosécurité. Le sergent-chef Eric s’est assuré du soutien psychologique des patients tout au long de sa mission. Son meilleur souvenir restera la première sortie d’un de ses patients guéris, confit-il avec un sentiment de fierté et de victoire face à la maladie.

 

Eric a fait ses débuts dans l'armée de Terre à 19 ans dans le cadre de son service militaire, en tant que fantassin. Puis il a signé son premier contrat dans l'armée professionnelle, et quelques années plus tard il a rejoint le service de santé en tant qu’auxiliaire sanitaire en régiment. Sa première opération extérieure à ce poste a été en Ex-Yougoslavie, en 1993. Après son retour à la vie civile, le sergent-chef Eric a intégré la réserve opérationnelle en 2006, au sein de l'unité d'intervention de réserve (UIR) du 3e régiment d'infanterie de marine de Vannes (3e RIMa). Pleinement investi, il y consacre 90 jours par an. En 2008, il participe à sa première opération extérieure en tant que réserviste de santé en République centrafricaine (RCA). Aujourd’hui il a rejoint le service de santé des armées au service des urgences de l'HIA de Brest.

 

L'expérience d'Eric démontre qu'il est possible d'allier une carrière dans le civil et un engagement dans la réserve militaire. Ses camarades au CTS n’ont réalisé que très tard qu'il était réserviste. Son intégration s'est faite naturellement et sans distinction. Pour lui, «La confiance entre binômes est indispensable». Ses savoir-faire lui sont utiles sur les plans civil et militaire, et Eric a vite trouvé son équilibre entre sa vie civile et sa fonction de réserviste. Son employeur y a gagné un personnel expérimenté, ouvert sur le monde, garant de valeurs de dépassement de soi et de cohésion. Signe de sa volonté et de l’épanouissement que lui procure le métier de réserviste, le sergent-chef prépare son prochain départ en opérations extérieures, dans quelques mois.

 

Le 2emandat du CTS mobilise depuis le 20 mars, près de 120 militaires français. Rattachés au service de santé des armées (SSA) et au régiment médical de la Valbonne, plus de 70 d'entre eux en sont issus. Le reste du détachement est constitué d’une vingtaine de militaires du 2erégiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, et d’une vingtaine de militaires dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

photo EMA / ECPAD

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

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26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Comme chaque année, l’hôpital médico-chirurgical militaire français (HMC) Bouffard, situé à Djibouti a dressé son bilan d’activités.

 

L’Hôpital Médico-Chirurgical Bouffard est une formation des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) composée de personnel médical du service de santé des armées françaises. Sa mission principale est le soutien santé des membres des FFDj et de leurs familles. L’HMC Bouffard assure également une mission complémentaire de soutien du personnel des Forces Armées djiboutiennes (FAD) et de la gendarmerie locale. Selon les disponibilités, elle soigne aussi la population djiboutienne dans le cadre de l’aide médicale aux populations.

 

Pour l’année 2014, ce sont plus de 7 500 journées d’hospitalisation en médecine, chirurgie et réanimation qui ont été réalisées sur plus de 2 000 patients. Le service des urgences a accueilli, quant à lui, environ 4 400 patients. Enfin, les domaines spécialisés (soins dentaire, chirurgie, ORL, psychiatrie, anesthésie) totalisent près de 10 000 consultations. La majorité des interventions se sont faites au profit des militaires et civils djiboutiens (88% des journées d’hospitalisation et 61% des consultations).

 

Par ailleurs, l’HMC Bouffard contribue à la formation des futurs médecins djiboutiens en les accueillant pour des périodes de stage au sein de ses différents services. L’an passé, 30 externes djiboutiens ont ainsi été formés. En 2016, l’HMC Bouffard sera rétrocédé à l’Etat djiboutien, selon le traité de coopération en matière de défense en vigueur entre la France et Djibouti. Le soutien médical des FAD sera alors pris en compte par le nouvel hôpital militaire djiboutien.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo R. Veron - FFDj

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:30
photo UK MoD

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26 March 2015 Ministry of Defence

 

The Defence Secretary has announced that the UK will provide military training to Syrian moderate opposition forces.

 

As part of a wider package to ensure a robust international response to the threat of violent extremism in the Middle East, the UK will send around 75 military trainers and headquarter staff to provide training in areas such as the use of small arms, infantry tactics and medical skills.

Expected to start in the coming weeks, the US-led programme will train and equip thousands of screened members of the opposition over the next three years to help them defend Syrian communities against ISIL’s brutal attacks before leading offensives themselves.

Alongside the substantial training contribution, the UK will also provide headquarter staff to coordinate and develop the programme. The training will take place in Turkey and in other countries in the region that are members of the anti-ISIL coalition.

Defence Secretary Michael Fallon said:

Britain remains at the forefront of coalition military efforts to support the Iraqi government in their fight against ISIL. This effective and closely coordinated activity in conjunction with Iraqi and Kurdish ground forces has largely stalled the terrorists’ advances.

But ISIL must be defeated in both Iraq and Syria. In Syria, coalition airstrikes have supported the liberation of Kobane and have disrupted ISIL’s logistics and supply lines. However, defeating ISIL ultimately lies with local forces and we are helping to create effective ground forces in Syria, as well as in Iraq, so they can take the fight to ISIL.

As one of the few nations able to offer highly advanced Intelligence, Surveillance and Reconnaissance capabilities the UK has already deployed a number of assets to match coalition requirements. The Defence Secretary also announced today that the UK will be sending two Sentinel aircraft to the region to provide wide area surveillance over Iraq of ISIL activity and to track IED laying activity. These aircraft will join our Tornados and Reaper Remotely Piloted Aircraft which have conducted 194 strikes over Iraq as of 23 March and have continued to gather vital intelligence alongside Rivet Joint.

The UK continues to be the second largest contributor to the coalition airstrike campaign and is playing a leading role the coalition’s counter improvised explosive device (C-IED) training programme as well as the extensive infantry and Heavy Machine Gun skills training packages which together have been delivered to over 1100 members of the Iraqi Forces.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 17:25
Guyane : portrait du caporal Lydia (RMED)

 

25/03/2015 armée de Terre

 

Détachée avec le 1er RI (régiment d’infanterie) pour une mission de 4 mois dans le cadre de l’opération Harpie en Guyane, le caporal Lydia du régiment médical de La Valbonne nous explique sa mission.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo ECPAD

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars, à eu lieu la cérémonie de transfert d'autorité du commandement du Centre de Traitement de Soignants (CTS) à Conakry en Guinée. Le médecin en chef Boutin, chef de corps du régiment médical de la Valbonne, succède ainsi au lieutenant-colonel Lion, chef de corps du 2e régiment de dragons de Fontevraud. La cérémonie s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de France en Guinée, monsieur Bertrand Cochery, et de plusieurs autorités militaires guinéennes, dont le chef état-major de l'armée de l'air.

Les 120 militaires français du 2e mandat du déploiement de l'armée française en Guinée ont rejoint le (CTS) situé sur la base aérienne militaire toute proche. A leur arrivée, le commandant du détachement du premier mandat et le nouveau directeur médical les ont accueillis et leur ont présenté le dispositif du camp ainsi que la mission du CTS. Plusieurs ateliers ont été organisés, dont ceux de techniques d'habillage, de déshabillage, puis d'entrée en zone rouge pour appréhender le port de l'équipement de protection individuelle (EPI). Ces exercices ont été réalisés aux côtés des soignants du premier mandat.

 

Au lendemain du transfert d'autorité, le 2e mandat a pris possession de ses fonctions. Cette journée a été marquée par une entrée d'une patiente en accueil transit. Une première prise en charge a permis de mettre en œuvre les procédés tant pour l'équipe médicale renforcée du régiment médical que pour celle du 2erégiment de dragons, dont le rôle dans cette phase de la procédure est la décontamination du véhicule et des zones de passage de la patiente. Ce même jour, le 6epatient guéris du virus Ebola est sorti du CTS sous les applaudissements et l'émotion de l’équipe du 1er mandat, rassemblée avec ses successeurs pour ce moment intense à la veille de son retour en France.

 

Depuis le 23 janvier, 30 patients ont été pris en charge au CTS, dont 15 personnes contaminées par le virus Ebola. 8 d'entre eux sont sortis guéris, et 5 décès ont été déplorés. Actuellement, 3 patients sont suivis par les équipes soignantes militaires, et 4 personnes non contaminés ont quitté le centre le 22 mars.  Le 24 mars, deux autres patients sortaient guéris.

 

Ce centre engage depuis le 14 janvier près de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et une vingtaine viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une quarantaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo Sangaris - Armée de Terre

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 19 mars, dans le cadre de l’opération Sangaris, le poste médical (ROLE 1) déployé sur la plateforme opérationnelle de Bambari en République centrafricaine, a réalisé une aide médicale à la population au sein de l’hôpital de Bambari.

 

Une fois par semaine, le personnel du ROLE 1 qui accompagne les tirailleurs du GTIA Turco déployés sur Bambari, se rend à l’hôpital de la ville pour aider le personnel soignant à prendre en charge les consultations journalières. Cette intervention permet au personnel médical de la Sangaris d’aller au-devant des besoins de la population, en traitant au plus tôt les maladies épidémiques en Centrafrique. Cette action renforce le service assuré par le personnel soignant centrafricain et les ONG.

 

L’hôpital, situé à la sortie de la ville de Bambari, dispose de quatre grands services : une maternité, un service pédiatrique, deux blocs opératoires et un service de consultation d’urgence. Certaines familles n’hésitent pas à faire plusieurs dizaines de kilomètres pour bénéficier d’une consultation. En moyenne, 40 consultations pédiatriques sont pratiquées par jour, et le paludisme, présent dans la région, vient augmenter le nombre de cas traités au sein de l’hôpital.

 

Cette opération, réalisée en coopération avec le personnel médical centrafricain, s’inscrit parfaitement dans la dynamique de progrès et de reconstruction la ville de Bambari.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

photo Sangaris - Armée de Terrephoto Sangaris - Armée de Terre
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 08:55
photo Marine Nationale

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24 Mars 2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et la frégate Aconit appareillaient de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. L’école d’application des officiers de marine est adossée à cette pour cinq mois de déploiement.

 

Les huit médecins-stagiaires (quatre femmes et quatre hommes) participant à cette mission opérationnelle ont validé leur brevet de médecine navale au centre de formation de médecine navale de l’école du Val-de-Grâce au début de l’année 2015. Ils sont à bord pour s’approprier tous les aspects de la vie embarquée sur un bâtiment de la Marine nnationale, au sein d’un équipage constitué, pendant deux mois, et se préparer à leur future affectation. À ces fins, ils sont suivis par un professeur agrégé du Val-de-Grâce ayant servi dans la Marine ainsi que par les équipes médicales des deux navires afin de mettre en pratique leurs connaissances acquises au cours de plus de neuf années d’études de médecine.

 

Le début de la mission est marqué par la prise en main du matériel de l’hôpital du Dixmude, des embarquements à bord de l’Aconit et du sous-marin nucléaire d’attaque qui accompagne la mission, de l’élaboration des conférences sanitaires en vue des relâches opérationnelles et de la préparation de manœuvres tactiques interarmées organisées à Djibouti.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:55
Le nouveau kit permet une extraction du blessé par la porte principale en position horizontale constante.

Le nouveau kit permet une extraction du blessé par la porte principale en position horizontale constante.

 

23/03/2015 Armée de l'air

 

Vendredi 13 mars 2015, un nouveau kit médical a été testé sur la base aérienne 107 de Villacoublay. Il doit équiper le Falcon 2000, dernier avion de la flotte de l’escadron de transport (ET) 60.

 

Le nouveau kit permet une extraction facilitée du blessé par la porte principale, en position horizontale constante, ce qui n’était pas le cas sur le précédent kit. « Il garantit ainsi une plus grande sécurité dans le chargement et le déchargement du patient », explique le capitaine François, commandant en second de l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/56 « Étampes ».

 

L’ET 60, l’EAS 6/56 et le centre médical des armées de Villacoublay ont ainsi validé son utilisation.

 

Les Falcon sont en alerte 24 heures sur 24. Ils disposent d’une capacité d’évacuation de patients couchés « réa », qui nécessitent une évacuation rapide, dans les 24 heures maximum. Ce nouveau kit médical permettra d’améliorer encore ces interventions d’urgence.

 

Et pour en savoir plus, plongez-vous dans le numéro 679 de mars 2015 d’Air actualités, qui a consacré un dossier aux évacuations aéromédicales.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:45
photo ECPAD

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20/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis deux mois, le personnel médical du service de santé des armées supervise le centre de formation des soignants (CFS) à Manéah en Guinée. Cette formation médicale de lutte contre Ebola va être désormais conduite par l’institut humanitaire Bioforce, qui l’étendra à d’autres épidémies.

 

Le CFS, situé à 40 km du centre de traitements des soignants (CTS) de Conakry, a pour objectif d’apprendre au personnel soignants à se protéger contre toute contamination, et à soigner les malades infectés hospitalisés dans les centres de traitement Ebola (CTE). Chaque session compte 24 stagiaires, médecins, infirmiers ou hygiénistes désignés par la coordination nationale de lutte contre Ébola, provenant de toutes les préfectures de la Guinée.

 

Le CFS bénéficie à ce titre d’un vaste plateau technique reproduisant l’ensemble de l’organisation d’un CTE. L'équipe militaire française supervisait les sept formateurs guinéens et gérait l'administration générale des formations. Leur savoir-faire en matière de gestion des risques sanitaires NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) a contribué au bon fonctionnement du processus médical.

 

Les formateurs du centre sont des médecins du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Donka et de la Croix rouge guinéenne. Ils ont été formés en décembre 2014 par l’équipe de la sécurité civile française, qui a conçu le contenu pédagogique de la formation ainsi que le plateau technique d’entraînement. Cette formation s'est développée ensuite au profit de laborantins et de nouveaux formateurs. Jusqu’ici, 247 médecins, infirmiers, hygiénistes, laborantins préleveurs ont été formés. Six personnels du service de santé guinéen ont également reçu une instruction spécifique pour devenir à leur tour formateur. De retour dans leur région d’origine, ils pourront transmettre ces pratiques acquises au sein du centre.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de cette mission, l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel avec près de 30 prises en charges de patients. 130 militaires, dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées, ainsi qu’une vingtaine de militaires du 2erégiment de Dragons, participent pleinement à cette mission, soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

photo ECPAD

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:45
photos DCSSA et ECPAD

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13/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le médecin K. Fassou, sergent du service de santé des armées guinéen (SSA), travaille depuis quelques semaines au CTS en tant que stagiaire. Arrivé à la fin de sa formation théorique et pratique, pleinement intégré au sein de l'équipe médicale française, il se confie sur cette expérience exceptionnelle partagée avec ses homologues.

 

Tout a commencé lors de sa formation au sein du centre de formation des soignants (CFS) de Manéah, le 8 février dernier, où il a suivi les cours théoriques et pratiques de bio-sécurité, bio-nettoyage, techniques d'habillage et déshabillage...Une phase d'observation au CTS suivie d'un test et le docteur K. Fassou était choisi avec son groupe pour rejoindre le centre.

 

En observation lors des premières entrées en zone rouge, il a rapidement pris ses marques et a su apporter une plus-value concrète en facilitant les échanges entre l'équipe médicale française et les patients, souvent limités à cause de la barrière de la langue. Il intervient également en zone communautaire avec la psychologue lors des séances avec les familles. « Je peux aider à gérer les incompréhensions ».

 

Sa première intervention en qualité de médecin a été la pose d'une sonde urinaire sous le regard avisé d'un médecin français. Quelque jours plus tard, il réalisait avec son équipe et un infirmier français la prise en charge intégrale d'un nouveau patient et les prélèvements nécessaires pour déterminer le diagnostic avec le laboratoire P 3* ; puis il a enchaîné avec la visite d'un patient en hospitalisation.

 

« Le bilan est positif » déclare-t-il avec le sourire. Il souhaite bien sûr que l'épidémie Ebola se termine et que le concept du CTS puisse servir pour d'autres causes. Avec les différents patients traités au CTS, il a étudié les diverses évolutions de la maladie et a pu en tirer des apprentissages tant au niveau clinique que biologique. Il est sincèrement triste de quitter « cette famille » avec qui il a vécu des moments forts en émotion. Dans quelques jours, un autre groupe prendra le relais pour continuer cette collaboration fructueuse.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du CFS, l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel avec plus de 20 prises en charge de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de Dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

 

*Le laboratoire P3 déployé à Conakry est une structure modulaire qui permet de protéger à la fois l'opérateur et les populations environnantes grâce à l’étanchéité de l'enceinte, une mise en dépression des locaux et une filtration de l'air rejeté. Son espace confiné est indispensable aux recherches ou analyses sur des agents pathogènes de classe 3, ici parfaitement adapté au contexte de l'épidémie Ebola.

 

DOSSIER DE PRESSE Ebola (format pdf, 2 MB).

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photos DCSSA et ECPAD

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