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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:50
photo  JF. d'Arcangues - ECPAD

photo JF. d'Arcangues - ECPAD

 

25/04/2014 Opérations

 

Depuis cinq ans, le 4ème Régiment de Chasseurs, le Centre médical des armées (CMA) de Gap et le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Briançon organisent une formation d'adaptation destinée aux auxiliaires-sanitaires et aux personnels médicaux des Troupes de montagne. Pour la deuxième année consécutive, un groupe d'Alpini italiens (l'équivalent de nos chasseurs alpins) se sont joints à l'exercice. Objectif : mieux appréhender les techniques de secours en montagne, applicables aussi bien aux détachements sur le territoire national qu'en opérations extérieures.

 

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:45
FFDj : exercice MEDICHOS

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Les 24 et 25 mars 2014, un exercice  de médicalisation a été réalisé au profit du personnel de santé des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de l’escadron blindé du 5erégiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), sur le site du centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) de Djibouti.

 

L’exercice de « MEDICalisation milieu HOStile » (MEDICHOS), avait pour objectif d’évaluer et de perfectionner le personnel médical des FFDj sur les techniques de prise en charge des blessés en situation tactique hostile (embuscades, prises à partie…). L’escadron blindé du 5e RIAOM, dans lequel les équipes médicales étaient insérées, a également tiré parti de cet exercice pour consolider la formation de ses équipages.

 

Durant la manœuvre, les militaires ont été confrontés à plusieurs incidents simulés, auxquels ils ont du répondre en restituant les savoir-faire du SC1 (secourisme au combat de niveau 1) : extraction du blessé sous les feux, diffusion de l’alerte, premiers gestes de secours et soutien du blessé jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale. Une EVASAN (évacuation sanitaire) par hélicoptère Puma a également été réalisée le dernier jour, afin de dérouler en réel toutes les étapes de la prise en charge d’un blessé.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:40
Ratnik warrior military equipment to inform medics about the wound

 

April 07, 2014 by Rostec

 

Special sensors in soldiers’ equipment will transmit information to military medics

 

In Russia, the Warrior (Ratnik) military equipment is in the final stages of state testing. The next-generation equipment is outfitted with a system to register the physiological state of soldiers, with special sensors transmitting information to military medics.

 

According to Izvestia, the St. Petersburg Military Medical Academy named for Kirov (VMA) over the next two years will undergo an experimental modernization that includes a system to monitor soldiers’ vital functions and “to determine the physiological parameters of the wounded and assessing the severity of their injuries.”

 

The creators of the Warrior equipment (the Central Research Institute of Precision Engineering, part of the state corporation Rostec) confirmed to Izvestia that a health monitoring system was already being developed. The monitoring system is expected to be included in the next version of the Warrior equipment.

 

The upgraded Warrior equipment will include body sensors that every minute will record parameters such as heart rate, respiratory rate, blood-oxygen saturation indicators, and microvascular blood filling. The system will store and analyze these figures, and any deviation from the norm will trigger an alarm in the medical service. This technology draws on the already-developed Sagittarius (Strelets) system of intelligence, control, and communication. All information is automatically saved on a flash drive that stores medical history.

 

Soldiers in the medical unit will have access to all indicators on the condition of the wounded. Based on the severity of the injuries, the state of a wounded soldier will be assessed on a scale of 0 to 5. The medical company will use the data to prioritize the evacuation of the wounded and to identify the best possible ways to reach them based on their GPS coordinates.

 

The Ratnik warrior military equipment includes body armor, GLONASS-GPS navigation, the Sagittarius (Strelets) control system, a communicator, and an automatic weapon with night and thermal vision. The helmet is equipped to withstand a shot from a pistol at a distance of 10 m and has a thermal camera and video module for sniping. The Warrior equipment also includes food, water filters, medical supplies, a tent, and a sleeping bag. In total, the equipment weighs up to 20 kg.

 

The Ratnik warrior equipment was first introduced in 2011 and is expected to be formally adopted in the summer of 2014. This year’s state defense order includes the supply of tens of thousands of sets of the combat equipment for ground, airborne, and naval troops.

 

The Warrior equipment is produced at the Central Research Institute of Precision Engineering (TSNII TochMash), which was founded in 1944 and is now part of Rostec. The enterprise focuses on the development and manufacture of small arms and ammunition, military equipment, artillery systems, optoelectronic devices, sporting and hunting ammunition, sealed containers for transportation and storage, and firearm simulators.

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 13:35
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire

 

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Les 12 et 14 mars, à Kaboul, ont eu lieu les deux cérémonies de passation de commandement dans le cadre des relèves du détachement Epidote et de l’hôpital militaire de KAIA.

 

Le 12 mars, le colonel Philippe Vervaeke, a transmis le commandement du détachement Epidote au colonel Philippe Sagon. Au cours du 33e mandat, tout en accompagnant la formation du dernier Kandak (bataillon afghan) à l’Armor Branch School (ABS), le détachement du colonel Vervaeke s’est ré-organisé conformément à la planification opérationnelle de désengagement du théâtre afghan. Il a ainsi planifié et conduit son regroupement sur l’aéroport international de Kaboul depuis le camp américain PHOENIX en février 2014. Au terme du 33e mandat de la mission Epidote, ce sont plus de 2100 militaires afghans qui ont été formés par l’armée française.

 

Le 14 mars, le médecin-en-chef Puidupin a transmis le commandement de l’hôpital militaire français de Kaboul au médecin-en-chef Merat. Durant son mandat, l’équipe médicale du médecin-en-chef Puidupin aura conduit la transition de l’hôpital d’un niveau de ROLE 3 (traitement de toutes les pathologies et traumatismes) à un niveau de ROLE 2+ (uniquement chirurgie viscérale, orthopédique et anesthésie/réanimation) au profit de la FIAS. Cette transition s’est effectuée, là encore, conformément à la planification des désengagements militaires de la France en Afghanistan.

 

Actuellement, une cinquantaine de militaires français poursuivent la formation des cadres militaires afghans (mandat EPIDOTE 34). L’équipe médicale de l’hôpital se compose elle aussi d’une cinquantaine de médecins et infirmiers, parmi laquelle une vingtaine de militaires des services de santé d’autres nationalités de la coalition (hongroises, tchèques, bulgares).

Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
Afghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaireAfghanistan : transferts d’autorités à EPIDOTE et à l’hôpital militaire
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 08:20
Leidos Awarded Contract By Naval Medical Logistics Command

 

 

Mar 10, 2014 ASDNews Source : Leidos

 

Company to Provide Research and Development Services for the Behavioral Sciences and Epidemiology Department

 

Leidos (NYSE: LDOS), a national security, health and engineering solutions company, was awarded a prime contract, Behavioral Epidemiology Assessment Research (BEAR), by the Naval Medical Logistics Command to provide research services for multiple behavioral health and epidemiology projects that support the Naval Health Research Center's (NHRC) Behavioral Sciences and Epidemiology Department. The single-award cost-plus fixed-fee (CPFF) contract has a one-year base period of performance, four one-year options and a total contract value of approximately $7.3 million, if all options are exercised. Work will be performed primarily in San Diego, Calif.

 

The NHRC's Behavioral Sciences and Epidemiology Department is dedicated to the study of behavioral trends that impact warfighter readiness. The department examines operationally relevant issues affecting personnel such as combat and operational stress, posttraumatic stress, misconduct, substance use, suicide and career-span health and wellness issues. Under this contract, Leidos will conduct behavioral and epidemiological investigations that address these and other deployment-related health issues. Specific examples of these studies may include determining factors related to the onset of mental disorders in military personnel; mental health surveillance of combat-deployed personnel; assessing the effects of adverse lifestyle behaviors on health, performance, and healthcare costs; and investigating the effects of acute stress on military personnel.

 

"Finding ways to improve the health and wellness of our military personnel and their families is important to the Nation, which means it's important to Leidos," said Steve Comber, President of Leidos Health.  "We are pleased to continue our support of NHRC to help ensure our military is prepared to perform every mission."

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 12:45
Dans la peau d’un chirurgien de la Force Epervier

 

10/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 15 décembre 2013, le médecin en chef Pierre Mathieu est détaché à l’antenne chirurgicale aérotransportable de la Force Epervier au Tchad.

 

Chirurgien thoracique et vasculaire à l’hôpital d’instruction des armées Laveran à Marseille, il est présent pour trois mois à N’Djaména. « Outre ma présence pour apporter des soins aux militaires français, ma mission est d’aider la population tchadienne par le biais de l’assistance médicale à la population (consultations, opérations chirurgicales et délivrance de médicaments). »

 

Aujourd’hui, le médecin en chef Pierre Mathieu effectue une opération de la thyroïde suivi d’une hernie inguinale. Deux opérations qu’il a l’habitude de pratiquer depuis son arrivée à N’Djaména, mais chaque geste, chaque patient est unique, ce qui rend le métier palpitant. « Depuis que je suis arrivé à N’Djaména, j’ai effectué cent quatre-vingt opérations. Je retrouve des pathologies bénignes mais à des stades beaucoup plus avancés qu’en France : thyroïdes, hernies inguinales, … Les patients viennent ici car ils ont très rarement accès aux soins en temps normal. »

 

Le bloc opératoire est composée de deux chirurgiens, d’un médecin anesthésiste, d’un infirmier de bloc, d’un manipulateur radio, d’un logisticien, de deux infirmiers anesthésistes et deux infirmiers de soins généraux. Il y a un vrai travail d’équipe entre les médecins et les infirmiers, l’espace d’un instant les grades s’effacent pour laisser place à notre objectif commun : « sauver des vies ». Six opérations chirurgicales en moyenne sont effectuées chaque jour.

 

Après les opérations, le médecin en chef Pierre Mathieu visite ses patients pour observer leurs états de santé : «  Les patients tchadiens que nous soignons ici comptent vraiment sur nous ». A 19h00, il quitte l’antenne chirurgicale aérotransportable, avant une nouvelle journée intense et ponctuée d’imprévus.

Dans la peau d’un chirurgien de la Force Epervier
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:45
Mali : l’Unité de distribution en produits de santé

 

06/03/2014 Sources : EMA

 

Du 28 février au 5 mars 2014, plus d’une demi-tonne de médicaments et de matériels médicaux stériles a été acheminée depuis la France vers le camp Damien Boiteux à Bamako. Ces médicaments et ces produits stériles seront redistribués dans les différents postes médicaux de la force Serval.

 

L’UDPS travaille en partenariat avec la Direction des approvisionnements en produits de santé des Armées (DAPSA), qui est basée au nord d’Orléans. Elle assure la livraison des médicaments en France et à l’étranger.

 

Au Mali, la pharmacie gère les stocks, réalise les commandes et approvisionne les différentes entités militaires basées sur le théâtre (Gao, Ansongo, Kidal, Tessalit…). La pharmacie du camp Damien Boiteux possède un stock qui lui permet de fonctionner au minimum deux mois de façon autonome. Certains produits, tels que les poches de sang, sont en revanche rapidement périssables et doivent être changés toutes les trois semaines.

 

Les militaires français déployés sur le sol malien poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : l’Unité de distribution en produits de santéMali : l’Unité de distribution en produits de santé
Mali : l’Unité de distribution en produits de santé
Mali : l’Unité de distribution en produits de santéMali : l’Unité de distribution en produits de santé
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 16:55
Voir un ange en plein vol

La convoyeuse de l'air lors d'un exercice international à Saragosse, en Espagne

 

07/03/2014 Adjudant Jean-Laurent Nijean - Air actualités n°667 Décembre/janvier 2014

 

Escale à l’escadrille aérosanitaire 6/560 «Étampes» à la rencontre du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air. Son parcours exemplaire est jalonné de missions de rapatriement et d’évacuation sanitaire au sein des équipages d’aéronefs de transport.

 

«Je ne sens plus mes jambes… Ma douleur n’est plus qu’un lointain souvenir… J’ai l’impression de vivre au ralenti, comme dans du coton… ». Telles sont les pensées du caporal-chef D., combattant des forces spéciales, allongé sous perfusion dans un appareil médicalisé de l’armée de l’air. Ses souvenirs affluent de nouveau. Quelques heures plus tôt, blessé en opérations à quelque 3 000 kilomètres de là, il a été rapatrié à bord d’un Falcon de l’escadron de transport, d’entraînement et de calibration 65 « Gaël ». Il ouvre enfin les yeux et tombe sur le sourire du capitaine Sophie Latil, convoyeuse de l’air à l’escadrille aérosanitaire (EAS) 6/560 «Étampes» de la base aérienne 107 de Villacoublay. «Un ange», pense-t-il. Elle lui murmure un petit mot réconfortant puis il se rendort, rassuré.

 

Après avoir obtenu son diplôme d’État à l’école d’infirmières de la Croix-Rouge, Sophie fait ses premières armes à l’hôpital Saint-Roch de Nice. Elle cumule de l’expérience, notamment en réanimation et aux urgences. «À Saint-Roch, j’avais un rythme soutenu. Avec une moyenne d’une trentaine de patients par jour, c’était un véritable marathon, se remémore-t-elle. Nous assistions à des cas difficiles. J’ai souvent côtoyé la souffrance humaine.» En effet, lors de son premier stage en chirurgie orthopédique, elle se retrouve face à la dure réalité de la mort. Très vite, elle prend conscience de tout ce qui gravite autour du décès : l’impact psychologique, la famille, les amis proches… La jeune infirmière a su surmonter cette difficulté. «On se forge un caractère après les visions d’horreur des blocs opératoires. Cependant, ce premier jour, je n’avais ni recul, ni expérience», se souvient-elle.

 

Un jour, une amie d’une autre promotion d’infirmières l’informe sur un recrutement de convoyeuses de l’air organisé par le bureau air information (BAI) de Nice : « Je suis trop âgée pour faire ce métier. En revanche, toi qui es dynamique et qui as envie de voir le monde, je suis sûre que ça te conviendra.» Piquée dans sa curiosité, elle commence à se documenter. Elle consulte un article d’Air actualités qui venait d’être rédigé sur la spécialité. Elle dévore également des livres relatant les épopées de convoyeuses de l’air telles que Marie-Thérèse Palu, qui organisa le premier recrutement, Valérie de la Renaudie, auteure de Sur les routes du ciel, ou encore Geneviève de Galard, alias « l’ange de Dien Bien Phu » qui fut la seule femme présente lors de cette célèbre bataille. «Nous ne sommes plus à l’époque de l’Indochine, mais cela me faisait quand même voyager», avoue-t-elle. Le 17 juin 2002, son rêve se concrétise lorsqu’elle intègre l’armée de l’air. «À mon arrivée, j’ai reçu un tel accueil ! J’étais subjuguée, s’exclame-t-elle. Je trouvais le milieu hospitalier impersonnel. Le changement fut radical.» Après une formation intense où, avide de connaissances, elle se découvre une réelle passion pour l’environnement aéronautique, elle est « lâchée ». Elle assure dès lors seule les missions qui lui sont confiées. Elle ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. À l’instar du métier de pilote, une remise en question régulière est de mise. Les stages aéronautiques et médicaux se succèdent, ainsi que des contrôles périodiques en vol comme au sol. Depuis son affectation au sein de l’escadrille, le capitaine Sophie Latil a mené de nombreuses missions qui l’ont conduite partout dans le monde, à bord de différents aéronefs.

 

«À chaque mission, je sors ma trousse sanitaire, souligne-t-elle, espiègle. Celle qui m’a le plus marquée est indéniablement Haïti.» Lors du tremblement de terre survenu le 12 janvier 2010, elle est détachée pendant un mois au sein d’une équipe de quatre convoyeuses de l’air. «C’était une expérience formidable. Une aventure humaine qui m’a permis de réaliser pourquoi nous faisons ce métier.»

 

Aujourd’hui, la lueur de passion qui s’allume dans ses yeux a la même vigueur que celle des débuts. Ayant acquis le niveau d’instructeur, elle transmet aux jeunes infirmiers convoyeurs de l’air la fibre du métier. En parallèle, et malgré ses responsabilités accrues, elle poursuit ses aventures sur les routes du ciel.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:55
Vidéo - Une infirmière dans le ciel de Gao

 

05/03/2014 Communauté Défense

 

Maillon indispensable de la chaine des secours en opération extérieure, le CASA « Nurse » est l’avion utilisé pour le transport des blessés. A son bord, des infirmières convoyeuses font partie de la chaine santé.

 

Portrait de l'adjudant Marion, en poste sur le CASA « Nurse » de Gao au Mali en décembre 2013,  qui  vit son engagement comme une passion.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 21:50
EATC Aeromedical Evacuation Control Center

source AECC, Norbert Thomas - eatc-mil.com
 

Ambulance in the Sky

 

Beside the two branches “Tasking” and “Mission Control”, a third entity is part of the EATC`s Operational Division: the Aeromedical Evacuation Control Center - or short: AECC.

This center, staffed by doctors (flight surgeons) coming out of the different EATC Participating Nations, is responsible for the coordination and the supervision of the evacuation of injured personnel from anywhere in the world to his home country or to a place where better medical care is available. In 2012, the EATC AECC supervised the transport of 1155 casualties. The reasons to perform Aeromedical Evacuation (AE) can go from battle injury (4% of the performed evacuations in 2012) to a simple disease (28% of the performed evacuations in 2012).

 

overview graph

 

The scope of the AECC is to provide synergistic effects by repatriating patients in cross-national flights. So at the beginning of July a French paratrooper with a broken ankle could be repatriated from eastern Germany on board of a German airplane, with a German pilot and a German loadmaster. Only one French nurse took part in the flight.

The above table displays in red numbers the percentage of patients from the four EATC-nations repatriated on a cross-national flight proving the outstanding synergistic effects and new potential arising from the cooperation.


World-wide engagement

 

But the EATC AECC not only coordinates evacuations of patients coming out of the five EATC-nations. In April 2013 e.g., a German Airbus A310MRTT of the Special Air Mission Wing MoD with AE equipment on board started towards Amman (Jordan), where injured Syrian people have been gathered in several hospitals in order to prepare them for better medical treatment in Germany.

With the patients on board, the Airbus departed from Amman back to Germany. In order to release patients to German hospitals the aircraft landed at the airports of Stuttgart, Cologne, Hamburg and Berlin. Another C-160 was provided to fly additional patients from Cologne to Wittmund.

So the EATC AECC has to deal with evacuations all over the world, what can explain why the strategic AE is a worldwide challenge.

In order to provide the best service to the injured customer, the EATC AECC can task the assets coming out of the different EATC Partner nations. Depending of the type of injury, a PTU (patient transport unit for high care) or a simple stretcher can be used for the evacuation.

PTU’s are available in the Belgian Embraer ERJ-135 and ERJ-145, in the French Falcon DA 900 and the German Airbus A310, A319 and Transall.

Simple stretcher can be installed in the Belgian C130, the Belgian, French and German Airbus A330, A310 and A319, in the French Falcon DA 900 and the German Transall C-160.

 

world map with AECC engagement

 

Service for the patients

 

MedEvac aircraft in AECC use remain part of the EATC assigned national air transport wings within the EATC Participating Nations - although the specific asset is being conducted by EATC.

Additional national aircrafts (e.g. the German Airbus A319 CJ or the French KC 135), which are also accessible on AECC request, complete a MedEvac fleet that is capable of nearly every emergency situation. The availability for a national aircraft is normally granted, as long as there is no national urgent caveat.

Meanwhile some of the aircraft in AECC use for MedEvac purposes are placed in a - more or less - steady changing process, e.g. older tactical acting Transall are being replaced in future by the also tactical used A400M, featuring more range capacity and velocity. Other aircraft like e.g. the German Airbus A 310 MRTT remain “state of the art” in Aeromedical Evacuation and will stay in service for at least another decade.

 

Pictures: AECC, Luftwaffe

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:30
Jordanie : le détachement Tamour quitte Za’atari

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le 27 novembre 2013, une cérémonie officielle a été organisée au camp de Za’atari en Jordanie.

 

Cette cérémonie a marqué la fin du mandat de l’opération TAMOUR, décidée en août 2012 par le président de la République, en plein accord avec les autorités jordaniennes, afin de répondre à une situation humanitaire d’urgence.

 

Au cours de cette cérémonie, un détachement de l’ambassade de France en Jordanie, le représentant du chef de la police jordanienne, le représentant du directeur de la gendarmerie, le chef de l’hôpital militaire marocain et le directeur du haut-commissariat aux réfugiés (HCR) pour le camp de Za’atari ont assisté à la descente du drapeau français du mât des couleurs. A l’issue, le colonel Jean Devuns, le chef du détachement Tamour, a transmis les clés de l’emprise française aux autorités jordaniennes.

 

Aujourd’hui, les capacités médicales civiles et militaires présentes sur le camp suffisent à absorber l’ensemble des besoins des réfugiés. Cette évolution a rendu marginale la présence d’un GM composé de militaires. Son désengagement a donc été décidé. L’ensemble des 80 militaires issus des trois armées et du service de santé des armées composant la mission terminent le conditionnement d’un peu plus d’une douzaine de conteneurs, du matériel et quelques véhicules pour un retour en France imminent.

 

D’août 2012 à décembre 2013, le groupement médical a réalisé 350 interventions chirurgicales lourdes, 22 000 consultations au profit des réfugiés et des victimes des combats en Syrie. 38 000 enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés contre la rougeole.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 17:55
La Défense réforme son service de santé pour le rapprocher du service public

 

25 nov. 2013, Leparisien.fr

 

Le ministère de la Défense a présenté lundi la réforme du Service de santé des armées (SSA) à l'horizon 2020, un projet axé sur un rapprochement avec le service public de santé dans un contexte de fortes contraintes financières.

 

Evoquant la nécessité "de redresser les finances de l'Etat", le ministre, Jean-Yves Le Drian, a rappelé qu'il avait fixé deux principes au projet de réforme.

 

"Un principe de réalité", "l'adéquation des objectifs que l'on se donne aux moyens dont on dispose", a-t-il dit, et "un principe de territorialité, la répartition de l'offre de soin de façon équilibrée sur l'ensemble du territoire".

 

Le projet "SSA 2020" marque "une étape décisive dans la relation entre le Service de santé des armées et le service public de santé", a-t-il affirmé devant 600 médecins et infirmiers réunis à l'Ecole militaire à Paris.

 

Le SSA devra ainsi s'ouvrir au service public de santé, en créant notamment des "partenariats" entre les hôpitaux militaires et les hôpitaux publics, pour réduire les coûts, tout en maintenant un haut niveau de soins, en particulier dans les domaines qui relèvent le plus de la médecine militaire.

 

Il devra s'ouvrir à d'autres départements ministériels, notamment au ministère de l'Intérieur, pour la prise en charge des blessés graves.

 

Des militaires blessés en opération pourront par exemple à terme être pris en charge par des hôpitaux publics, notamment pour la rééducation. Les établissements du SSA devront améliorer leur gestion et réaliser "des économies de fonctionnement". Les hôpitaux militaires devront en particulier s'ouvrir plus largement à la population civile pour renforcer l'offre de soins nationale.

 

M. Le Drian a par ailleurs confirmé le maintien des neuf hôpitaux d'instruction des armées dont chacun a "toute sa place" dans le réseau du SSA. Il a également annoncé que les écoles de praticiens et paramédicaux des armées (PPA) seraient regroupées à Bron (Rhône).

 

Le Service de santé des armées compte 16.000 personnes, dont 30% de civils, 1.825 médecins et 176 pharmaciens. Ses ressources s'élèvent, selon la défense, "à 1.482 millions d'euros", dont 63% de crédits budgétaires et 37% de recettes liées notamment à son activité hospitalière.

 

Le SSA compte 55 centres médicaux des armées (CMA), 14 centres médicaux interarmées (CMIA outre mer) et neuf hôpitaux d'instruction des armées (HIA) : le Val-de-Grâce à Paris, Begin à Saint-Mandé, Percy à Clamart, Legouest à Metz, Clermont-Tonnerre à Brest, Desgenettes à Lyon, Robert-Picqué à Bordeaux, Laveran à Marseille et Sainte-Anne à Toulon.

 

Début 2013, la Cour des comptes avait salué les efforts réalisés par le SSA pour réduire le déficit de ces neuf établissements, qu'elle avait estimé en 2010 "de l'ordre de 280 millions d'euros par an".

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:55
La médecine militaire se réforme : le projet « SSA 2020 » présenté à Paris

 

26/11/2013 Actualité

 

Le service de santé des armées a présenté à son personnel son projet de réforme à l’amphithéâtre Foch de l’École militaire le lundi 25 novembre. Devant 400 ressortissants du service, le médecin général Jean-Marc Debonne, directeur central, a exposé le projet « SSA 2020 ». En clôture de cette présentation, le ministre de la Défense s’est exprimé devant les participants.

 

Le directeur central du service de santé des armées (SSA), le médecin général Jean-Marc Debonne, a présenté a son personnel le projet de réforme du service, le 25 novembre à L’École militaire (Paris). Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est exprimé en clôture de cette présentation du projet « SSA 2020 ». « Je veux enfin vous témoigner de ma reconnaissance pour l’engagement qui est le vôtre, a déclaré le ministre. J’ai très souvent l’occasion de rencontrer des membres du SSA à l’occasion de mes déplacements dans les forces. J’en ai conçu une légitime fierté pour ce qu’est le service de santé des armées et j’ai toute confiance dans le médecin général Debonne et le projet qu’il a élaboré pour conduire cette transformation, qui est fondamentale dans le contexte. C’est une mission évidemment complexe, mais au cours de l’année qui vient de s’écouler, vous avez montré  que vous aviez toutes les qualités pour la mener à bien. »

 

Centré sur l’opérationnel, ce modèle est conforme aux ambitions stratégiques de la France, particulièrement en ce qui concerne la capacité des armées à entrer en premier sur un théâtre d’opérations et à s’adapter à la multiplicité des formes d’engagements auxquelles elles peuvent être confrontées. Le projet repose sur cinq principes majeurs :

 

    la concentration sur la mission, associée à la densification des moyens, avec un recentrage des activités ;

    l’ouverture au service public de santé, nécessaire à la performance technique et à l’efficience économique du service ;

    les coopérations internationales, respectant trois principes : complémentarité, réciprocité, culture commune ;

    la promotion du service dans le champ interministériel, reposant sur des collaborations renforcées, sans concurrence ni mobilisation de nouvelles compétences, tout en restant centré sur le cœur du métier du service de santé des armées ;

    la simplification visant à réformer la gouvernance, simplifier les organisations, alléger les échelons de commandement.

 

Projet de service SSA 2020 - version courte

Projet de service SSA 2020

Notice explicative du projet SSA 2020

 

La médecine militaire se réforme : le projet « SSA 2020 » présenté à Paris
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Évacuation de  blessés de la zone hostile à bord d'un Véhicule léger de reconnaissance et d'appui (VLRA)  - R. Connan DICOD

Évacuation de blessés de la zone hostile à bord d'un Véhicule léger de reconnaissance et d'appui (VLRA) - R. Connan DICOD

 

13/11/2013 L. Picard / R.Connan  -  DICOD

 

Dans le cadre de leur préparation opérationnelle, des médecins et des infirmiers militaires participent à un stage de médicalisation en milieu hostile,  le « Médichos ». Les 17 et 18 octobre 2013, à Lorient, une dizaine d'entre eux ont suivi cette formation encadrée par les fusiliers commandos.

 

Reportage photos

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 11 octobre 2013, la nouvelle équipe médicale du Rôle 3 de l’hôpital militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) se sont exercées à la mise en œuvre du plan Mascal (Mass Casualty).

 

Le plan MASCAL est une procédure déclenchée pour faire face à un afflux massif ou saturant de blessés. Sa mise en œuvre relève de la responsabilité du médecin-chef du Rôle (2 ou 3). Il prend en compte non seulement le nombre de victimes annoncé, mais également la gravité ou la catégorisation des blessés.

 

17h30 - l’exercice a été déclenché par le médecin-chef du Rôle 3. Quatre blessés dont deux graves sont attendus de façons imminentes. L’ensemble des quatre-vingt dix membres de l’hôpital militaire est mobilisé.

17h40 - briefing. Le médecin chef informe le médecin urgentiste et les brancardiers des cas attendus.

17h48 - arrivée des blessés. Ceux dont le pronostic vital n’est pas en jeu sont immédiatement orientés dans un box, afin de libérer la place.

Dès l’arrivée des blessés graves, le médecin urgentiste prend connaissance des informations inscrites sur la fiche médicale rédigé par le groupe médical de l’avant. Après une analyse rapide, les deux blessés sont orientés vers un box d’urgence.

 

17h53 - les radiographies sont faites. Un premier blessé, pris en charge par une équipe constituée de personnels Tchèques, Hongrois et des Bulgares part au bloc à 18h05.

18h08 - le pronostic vital du deuxième blessé est en jeu. Avant le départ au bloc, le patient est transféré vers le scanner.

18h09 - Le transfert sur la paillasse est une action délicate. Tout en prenant en compte les multiples lésions du patient, l’équipe doit apporter une attention particulière aux tubulures de perfusions et aux câbles du monitoring cardiaque.

18h15 - « Fin d’exercice ». Il faut reconditionner au plus vite le matériel pour être prêt, cette fois-ci, à faire face à une situation réelle.

 

Durant tout le déroulement de l’exercice, bloc-notes à la main et  un œil sur sa montre, un chirurgien-dentiste du Rôle 3 a tenu la « main courante » afin d’établir un compte rendu. Cette tâche est généralement remplie par un personnel de l’équipe, mais à l’occasion de cet exercice le dentiste, qui n’est pas sollicité dans sa spécialité, a permis à l’équipe de se concentrer sur les gestes et non sur la procédure.

 

Debriefing d’exercice - l’appréciation de situation est revenue au médecin-chef et aux différents chefs d’équipe qui évaluent la réactivité de l’équipe et les éventuels points perfectibles. Au final, l’ensemble des victimes a été pris en charge de manière adaptée et le bilan est positif. L’avis du médecin chef est bon : « L’ensemble du personnel a été très réactif, et même si quelques détails ont été revus à la fin de l’exercice, chacun a su trouver sa place et connaissait son rôle. Le déclenchement d’un tel plan n’est évidemment pas à souhaiter, mais nous sommes prêts si cela devait arriver ».

 

Le ROLE 3 de Kaboul est une structure multinationale sous direction française. Elle se compose de 111 personnes : 93 militaires français, 11 Tchèques, 5 Bulgares et 2 Hongrois. Cet hôpital médico-chirurgical est capable de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Ses missions sont en priorité le soutien aux forces de la FIAS (Force Internationale d’Assistance et de Sécurité). Il peut également  prendre en charge des  personnels des forces armées et de la police afghane. Il assure également le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que par tradition du service de santé des armées (SSA), l’aide à la population locale.

Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:35
Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie

02/10/2013 17:12 International

 

L’adjudant Gaëlle, 29 ans et le sergent-chef Vicky, 26 ans sont déployées sur le théâtre afghan depuis le mois de juillet 2013 à l’hôpital militaire de Kaboul (Rôle 3) pour une durée de 3 mois. Elles sont manipulatrices en électroradiologie, plus communément appelées « manip radio ». L’adjudant Gaëlle est affecté à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Bégin à Saint-Mandé depuis 2006 et le sergent-chef Vicky à l’HIA Legouest à Metz depuis 2008.

 

Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie

 

 « Ici, nous travaillons principalement avec les urgences et la réanimation de l’hôpital, mais pas uniquement. Nous travaillons aussi au profit des médecins du service des consultations et d’hospitalisation » explique l’adjudant Gaëlle.

 

Comme tous les matins, les deux « manip radios » débutent leur journée par un passage à « la réa » de l’hôpital, comme elles l’appellent. Elles viennent se renseigner auprès des réanimateurs sur le besoin d’imagerie pour le suivi des patients hospitalisés. « C’est dans ce service que sont traités les cas les plus graves ou les plus instables. Nous nous tenons toujours à la disposition des médecins de la réanimation et nous nous adaptons à leur planning, car il est plus facile pour nous d’ajuster notre emploi du temps que l’inverse », déclare Gaëlle.

 

Après la réanimation, direction le WARD (la « salle » ou secteur d’hospitalisation dans le jargon hospitalier). Les « manip radios », sont régulièrement sollicitées par les médecins  pour des compléments d’imagerie pour le suivi en pré ou post-opératoire (contrôle de réduction de fracture, radiographie pulmonaire …). Elles peuvent ainsi planifier et prioriser certains examens.

 

Mardi 20 août 2013, lors de son passage au WARD, le chirurgien maxillo-facial demande son aide à Gaëlle. Ce matin, il réalise une trachéotomie qui permettra à son patient de mieux respirer. La mission de Gaëlle consiste à effectuer, à la fin de l’intervention, dans le bloc opératoire, une radiographie pour vérifier la bonne position de la « trach » (dispositif d’aide à la respiration implanté à la base du cou). A cet effet, elle utilise un appareil mobile de radiologie appelé « mobylett ». « C’est ça notre travail, nous permettons aux chirurgiens de visualiser ce qu’ils ne voient pas de l’extérieur. Ils peuvent ainsi vérifier que le patient n’aura pas de complications ultérieures et ce avant même qu’il ne  retourne en chambre. Je me sens utile tous les jours », ajoute Gaëlle.

 

Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie

 

La journée d’une « manip radio » est ensuite rythmée par les demandes des consultations externes et des urgences. Les demandes médicales sont traitées par l’imagerie la mieux adaptée ; radiographie standard ou scanner. «Si on a besoin de nous dans l’urgence, nous sommes toujours disponible », ajoute Gaëlle. Le nombre et la nature des imageries sont variables selon l’activité quotidienne (jusqu’à 12 imageries conventionnelles et 3 à 7 scanners par jour, les deux-tiers concernent l’orthopédie, le tiers restant, des pathologies plus variées pulmonaire, digestive ou neurologique). Les patients sont aussi bien des membres de la coalition que des Afghans.

 

Les « manip radio » travaillent par cycle d’astreinte de 24 heures qui débute chaque jour à 14H00. Sur l’activité régulière, elles se relaient, ce qui leur permet de se reposer. Les urgences sont cependant susceptibles de bousculer cette routine à tout moment. Elles restent donc joignables jour et nuit pour répondre éventuellement à un afflux de patients, mais aussi pour partager leur domaine de compétence.

 

Le hasard fait souvent que Vicky est appelée la nuit. Elle se souvient, «  le 25 juillet 2013, à 3 heures du matin, j’ai été appelé par les urgences. Ce soir-là, un patient avait été victime d’une chute d’environ 3 étages. A l’arrivée au ROLE 3, un patient est toujours considéré comme un polytraumatisé. Nous réalisons donc systématiquement une radio du thorax et du bassin en complément de l’examen clinique. Ces examens, complétés le plus souvent par un scanner, nous permettent ainsi de déterminer si le patient doit immédiatement aller au bloc ou non ».

 

Vicky rajoute, « ce qui est particulièrement intéressant dans cet hôpital à Kaboul, c’est le travail en équipe. Il existe une vraie entraide ; c’est un excellent modèle de cohésion ! Ici, nous travaillons avec tous les médecins. Chacun est spécialisé dans un domaine bien particulier ; la neurologie, l’orthopédie, le viscéral. Nous discutons beaucoup avec eux, ce qui nous permet d’apprendre chaque jour. C’est un formidable retour d’expérience qui sera un plus pour nous et pour nos services une fois retournées en France ».

Afghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologieAfghanistan : dans la peau de deux manipulatrices en électroradiologie
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:20
Minutes, Lives Saved Using Litter Assist in Mine-Resistant Ambulances

Oct 1, 2013 ASDNews Source : US Army

 

The terrain in Afghanistan is tough.

 

Drivers face roads that wind down treacherous hillsides with hairpin turn after hairpin turn, sandy valleys between tree-spotted ranges, snow-chilled mountains and plains, mud from snowmelt, narrow passes filled with boulders, and rivers, and more mud. Add in extremes of temperature, the danger of flash flooding and earthquakes, and the expectation of unexploded land mines and improvised explosive devices. Add in sniper gunfire, heavy artillery, and wounded warriors.

 

How can the U.S. military safely evacuate its casualties without endangering the rescuers?

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 22:47
Afghanistan : déclenchement du plan MASCAL

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 10 septembre 2013, en fin d’après-midi, les équipes médicales de l’hôpital militaire de l’aéroport international de Kaboul (Rôle 3 KAIA) ont déclenché le plan MASCAL (mass casualties) suite à l’explosion d’un IED (improvised explosive device) au passage d’un bus faisant plusieurs victimes civiles.

 

Le médecin-chef du Rôle 3 de KAIA a été prévenu de l’arrivée imminente de blessés civils suite à une demande de coopération émanant du Rôle 2 américain situé près de Ghazni, au Sud-Ouest de Kaboul, où la prise en charge a débuté.

 

Rapidement, l’équipe médicale a été informée du nombre de victimes, du degré de gravité des blessures ainsi que des soins qui ont déjà été administrés par le Rôle 2 américain. Après concertation avec l’anesthésiste-réanimateur de garde, le médecin-chef de l’hôpital a décidé de déclencher le plan MASCAL qui prévoit le rappel de tout le personnel de l’hôpital pour faire face à un afflux saturant de blessés.

 

Très rapidement, le personnel médical a regagné son poste, préparant et vérifiant son matériel. Peu de temps après, deux hélicoptères Black Hawks transportant chacun trois blessés se sont posés sur l’aéroport, à moins de 200 mètres de l’entrée des urgences où le chirurgien viscéral et le réanimateur ont effectué, ce que les médecins appellent, le triage des blessés. Les différentes équipes médicales (française, tchèque, américaine et allemande) ont ensuite rapidement évalué la gravité des blessures des différents patients et par conséquent l’ordre de passage au bloc opératoire. Une heure et demie plus tard, deux patients étaient opérés au bloc chirurgical, un autre était placé en réanimation pour être opéré dès que possible et deux autres étaient hospitalisés. Le sixième est décédé peu de temps après son arrivée au Rôle 3.

 

Le plan MASCAL est une procédure mise en application pour faire face à un afflux massif ou saturant de blessés. Son déclenchement relève de la responsabilité du médecin-chef du Rôle (2 ou 3). Il prend en compte non seulement le nombre de victimes annoncé mais également la gravité ou la catégorisation des blessés.

 

Le Rôle 3 de Kaboul est une structure multinationale sous commandement français qui se compose d’une centaine de personnes. Environ 90 militaires français arment cet hôpital, la majorité appartenant au Service de santé des armées (SSA). Cet  hôpital médico-chirurgical est capable de déployer simultanément 3 équipes chirurgicales. Ses missions sont en priorité le soutien aux forces de la FIAS (Force Internationale d’Assistance et de Sécurité), mais il peut également  accueillir du personnel des forces armées et de la police afghane. Il assure également le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que l’aide à la population locale.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : déclenchement du plan MASCAL
Afghanistan : déclenchement du plan MASCAL
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 11:50
scanner intégré Ingenuity CT de Philips

scanner intégré Ingenuity CT de Philips

Munich,  06 septembre 2013 EADS

 

Cassidian intègre le scanner mobile unique de Philips, qui offre une excellente réduction des artefacts métalliques, dans sa gamme complète d’hôpitaux mobiles

 

Cassidian est sur le point d’étendre sa vaste gamme d’hôpitaux mobiles. Grâce à sa coopération avec Philips Healthcare, Cassidian est désormais en mesure de proposer le seul scanner haute performance mobile capable de réaliser des examens tomodensitométriques (TDM) rapides à faible dose avec des images de haute qualité, tout en garantissant la meilleure réduction des artefacts métalliques actuellement disponible. Le scanner intégré "Ingenuity CT" de Philips permet d’effectuer un diagnostic en toute sécurité, y compris en présence de blessures par balle ou d’implants métalliques, qui provoquent habituellement sur les images des artefacts empêchant d’établir un diagnostic fiable.

 

Cassidian a conçu, fabriqué et mis en service un programme baptisé TransHospital pour les organisations de défense, de maintien de la paix et de secours. Ce système, composé de tentes et conteneurs, inclut un vaste éventail de services médicaux allant des stations initiales de premiers soins aux hôpitaux complets, ainsi que les infrastructures et installations de soutien telles qu’alimentation électrique, cuisine, sanitaires et équipements de communication. Cassidian est actuellement le seul fournisseur à avoir intégré 35 fonctions médicales spécialisées, scanner Philips compris, dans des conteneurs.

 

Jusqu’ici, Cassidian a livré des systèmes d’hôpitaux complets aux armées de Terre, de l’Air et à la Marine allemandes ainsi qu’à la Marine de Singapour, aux forces aériennes espagnoles et à l’armée slovène – soit un total de plus de 500 modules TransHospital. Pour le compte de l’armée américaine, Cassidian a développé le concept « Future Combat Support Hospital », un hôpital extrêmement mobile, rapidement opérationnel et entièrement intégré pour une utilisation prolongée dans les conditions les plus variées.

 

A propos de CASSIDIAN

Cassidian, la division de défense d’EADS, est un leader mondial en matière de solutions de défense et de sécurité. L’entreprise fournit des systèmes de défense sophistiqués pour l’ensemble de la chaîne fonctionnelle: des capteurs aux avions de combat et drones en passant par les systèmes de commandement. Dans le domaine de la sécurité, Cassidian équipe ses clients dans le monde entier de systèmes de surveillance des frontières, solutions de cyber sécurité et de communication sécurisée. En 2012, Cassidian a réalisé un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros avec un effectif de quelque 23 000 employés.

CASSIDIAN – Defending World Security

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 11:45
Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

 

06/07/2013 Sources : EMA

 

Le 2 juillet 2013, l’avion Casa médicalisé stationné sur l’aéroport de Gao est intervenu au profit d’un militaire français souffrant d’une appendicite sur le camp de Tessalit. L’équipage du « Casa nurse » revient sur cette évacuation sanitaire.

 

« J’ai été contacté à 13h40 par le PECC (Patient Evacuation Coordination Cell) pour une demande d’évacuation sanitaire à Tessalit. Il s’agissait d’aller récupérer un patient souffrant d’une appendicite aigue. 30 minutes plus tard nous avons décollé de Gao, emmenant pour l’occasion du fret destiné aux soldats installés dans le nord du Mali ». Le « Casa nurse » profite en effet de ses missions ponctuelles pour acheminer du matériel, rationalisant ainsi les flux logistiques caractérisés par des élongations importantes entre les différentes emprises de Serval.

 

Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

« Après 1h25 de vol, nous avons atterri à Tessalit, dans l’Adrar des Ifoghas. Nous avons immédiatement pris en charge le patient qui était en bon état général, avec un peu de température mais une bonne tension, un bon pouls et une bonne tolérance à la douleur ».

Une fois le patient installé le plus confortablement possible sur sa couchette, « ce qui dans l’avion n’est finalement pas une évidence » avoue le médecin, l’équipe médicale composée de ce dernier, d’un infirmier et d’une convoyeuse de l’air, assure une surveillance et un relevé des paramètres de l’état du malade. Dans ce cas précis toutes les 30 minutes, un diagnostic est réalisé.

Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

« La plus-value du « Casa nurse » est d’apporter le maximum de confort possible à l’évacuation sanitaire. Mais surtout, sur le plan médical, cela nous permet de bien surveiller le patient et éventuellement d’ajouter un traitement à la douleur si cela s’avère nécessaire » précise le médecin principal Isabelle.

Opération Serval : intervention du Casa "Nurse"

A 17h30, l’avion a atterri à l’aéroport de Gao, soit un peu moins de 4 heures après le déclenchement de l’intervention : « Le fait de gagner des délais au départ est très important car cela conditionne l’arrivée du patient au bloc opératoire. Plus nous partons rapidement et plus nous sommes utiles et efficaces. Le contrat est d’être prêt en moins d’une heure, donc un départ en 30 minutes c’est plutôt bien » note le médecin Isabelle avant de conclure : « Je suis allée voir le patient ce matin, il va très bien. L’opération réalisée à l’antenne chirurgical avancée (ACA) une heure après l’atterrissage s’est parfaitement déroulée. Un peu triste de laisser ses camarades derrière lui mais en bonne santé, il prépare désormais son retour en France dans les jours à venir ».

 

Seul avion médicalisé de ce type déployé sur un théâtre d’opérations, le « Casa Nurse » de Gao a effectué 18 missions médicales depuis le 20 mai, dont 4 en moins d’une heure. A l’équipe médicale s’ajoute un pilote, un co-pilote, un mécanicien navigant et un mécanicien.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 05:30
TAMOUR_PASSATION DE COMMANDEMENT

TAMOUR_PASSATION DE COMMANDEMENT

Campagne de vaccination

 

26/05/2013 Sources : EMA

 

Le 26 mai 2013, le colonel Bertrand Darras a pris le commandement de l’opération Tamour lors d’une cérémonie de transfert d’autorité sur le camp de Za’taari, en Jordanie. Il succède au colonel Patrice Dumont Saint Priest, qui a commandé le 4èmemandat de l’opération depuis le 19 mars 2013.

 

Depuis mars 2013, avec l’évolution de la situation générale et des besoins, le Groupement médical (GM) a adapté son offre de soins et se concentre sur le soutien médical dont les réfugiés présents sur le camp ont le plus besoin.

Campagne de vaccination

Campagne de vaccination

Le GM a mené, pendant son quatrième mandat, une campagne de vaccination du 13 au 25 avril 2013, en coordination avec le Haut Commissariat des Réfugiés des Nations Unies (UNHCR) et l’UNICEF, sous l’égide du ministère de la santé jordanien. Cette campagne avait pour objectif de limiter le risque d’émergence d’une épidémie de rougeole et de poliomyélite à grande échelle parmi les réfugiés.

Un médecin recoud le pied d'un enfant

Un médecin recoud le pied d'un enfant

Enfin, le GM a pris en charge de nombreuses urgences telles que des brûlures, fractures, arrêts cardiaques ou encore des hémorragies.

 

En accord avec les autorités jordaniennes, la France avait projeté en août 2012 un groupement médico-chirurgical (GMC) sur le camp de Za’taari, afin d’apporter une aide médicale d’urgence aux victimes des combats en Syrie et en soutien sanitaire aux réfugiés.

Intervention de l'hôpital militaire français et marocain sur un nouveau né

Intervention de l'hôpital militaire français et marocain sur un nouveau né

Le GM reste composé d’une centaine de militaires issus des trois armées et du service de santé des armées (SSA). Les médecins et infirmiers militaires arment le GM, les autres assurent la protection et le soutien des installations françaises. L’opération Tamour a permis la réalisation de plus de 300 opérations chirurgicales, près de 12 000 consultations et près de 40 000 vaccinations.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:45
photo Marine nationale

photo Marine nationale

23/04/2013 Direction DCSSA - Service de santé des armées

 

Les médecins stagiaires de la Mission Jeanne d’Arc et les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), aidés des Forces Armées Djiboutiennes (FAD), ont mené du 8 au 11 avril dernier un grand exercice amphibie baptisé Tonnerre d’acier à Djibouti.

 

Cet exercice consistait à sécuriser une zone par une manœuvre amphibie et aéroterrestre, en vue de l’évacuation une trentaine de personnes. L’intervention a mobilisé près de 1200 personnes, dont une centaine de l’école navale, qui opérait aux côtés du Groupe Tactique Embarqué (GTE). Les médecins stagiaires de la Mission Jeanne d’Arc étaient chargés de garantir la sécurité de la manœuvre. Cet exercice était aussi l’occasion, pour eux, de perfectionner leurs connaissances de l’interarmées.

Mission Jeanne d’Arc : exercice amphibie pour les médecins stagiaires

Les médecins stagiaires ont joué un rôle-clé tout au long de la chaîne médicale : héliportage, prise en charge et transport en ambulance des blessés jusqu’à l’hôpital médico-chirurgical. Durant l’exercice, les interventions des jeunes médecins, confrontés à des conditions particulièrement difficiles, ont été nécessaires au bon déroulement de l’exercice dans des conditions de sécurité optimales. Leurs efforts pour prévenir les coups de chaleur et leurs actions sur le terrain ont été un véritable atout.

Mission Jeanne d’Arc : exercice amphibie pour les médecins stagiaires

Maillons indispensables dans la chaîne de décision, les médecins stagiaires ont ainsi pu appréhender en situation réelle le rôle essentiel du médecin en tant qu’expert-conseiller du commandement.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:16
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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:50
France-Allemagne : stimuler à la simulation

 

 

08/02/2013 DCSSA

 

La Direction  centrale du service de santé des armées (DCSSA) a mandaté deux personnes afin d’évaluer les adaptations potentiellement nécessaires pour envisager des partages de formation entre les services de santé des armées français et allemand.

 

Le médecin en chef David Lacassagne, conseiller santé de l’État-Major France de la Brigade franco-allemande (BFA), et l’infirmier de classe supérieure Jean-François Ringeval, référent pédagogique en simulation du Centre d’instruction aux techniques de réanimation de l’avant (CITeRA) de l’École du Val-de-Grâce ont été identifié pour cette mission.

 

Cette mission d’observation pédagogique d’un stage de préparation opérationnel pour médecin de role 1  dans le cadre  de la coopération Service  de santé des armées (SSA) franco-allemande a permis l’immersion durant une semaine fin janvier de nos personnels…en langue allemande ! Ce stage de formation complémentaire à la préparation aux opérations extérieures pour médecin de l’avant réalisé à l’hôpital militaire de Hambourg, est  unique dans l’armée allemande : il accepte pour cette session cinq stagiaires, soit le maximum envisageable par leur cahier des charges. En effet, moins de vingt médecins par an sont projetés en opérations extérieures.

 

Dispensée par l’équipe pédagogique pluridisciplinaire de l'hôpital de l’armée de Terre de Hambourg, dirigée par le médecin en chef (OBA) B-R Vorwek et supervisée par le médecin général J. Hoitz, médecin-chef de  cet hôpital militaire, cette formation en est la 16e  édition. L’articulation des cours s’appuie sur des thématiques identiques à la préparation opérationnelle française : la physiopathologie du blessé de guerre, la méthodologie d’évaluation du blessé de guerre, le triage, l’anesthésie en pré-hospitalier ou la prise en charge du polytraumatisé. Nos confrères allemands s’appuient énormément sur le retour d’expérience.

 

Il existe des points de convergence ou des différences dans la manière d’appréhender l’apprentissage tant dans les protocoles propres à chaque protagoniste et une approche différente de la simulation. Ce centre allemand de simulation, certifié ISO 9001, dispose de personnes diplômées en simulation. Lors de ce stage, l’accompagnement et l’accueil des stagiaires a été fortement appréciés par les deux émissaires français.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 18:00
La Medevac, une fonction particulière au sein d’EATC

Pour la France, EATC n’intervient pas encore. « Mais on pourra le faire dans l’avenir, c’est en mouvement et je suis prudemment optimiste. » explique Jochen Both. Les Pays-Bas assurent, pour l’instant, leurs Medevac avec des avions civils ou en recourant aux moyens britanniques. Le problème n’est pas vraiment l’évacuation. « Chaque État fait toujours le maximum quand un de ses nationaux est atteint. » Mais c’est une question très sensible. « Si on peut utiliser la même plateforme, les mêmes chirurgiens, le même avion, ce serait parfait. »

 

Le Dossier :

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