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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:45
Photo MINUSMA Marco Dormino

Photo MINUSMA Marco Dormino

 

19 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Ndjamena (Tchad) - Le Tchad a dénoncé vendredi le traitement discriminatoire réservé à ses troupes au Mali, accusant la Mission de l'ONU (Minusma) de les utiliser comme bouclier, après la mort de dix de ses soldats en trois semaines dans le nord du pays.

 

Au Mali, des responsables du contingent tchadien ont exprimé les mêmes doléances, accusant la force de l'ONU de les traiter comme du bétail pour les jihadistes.

 

Le gouvernement tchadien constate avec regret que son contingent continue à garder ses positions au nord Mali et ne bénéficie d'aucune relève. Pire, notre contingent éprouve des difficultés énormes pour assurer sa logistique, sa mobilité et son alimentation, affirme-t-il dans un communiqué.

 

Selon le gouvernement, le contingent tchadien est utilisé comme bouclier aux autres forces de la Misnusma, positionnées plus en retrait.

 

Nous en avons marre ! La Minusma considère nos troupes comme du bétail pour les jihadistes. Ils nous considèrent vraiment comme des +moutons à sacrifier+. A Aguelhok, nos troupes dorment souvent dans leurs voitures, a déclaré au Mali un officier tchadien devant deux journalistes, dont celui de l'AFP.

 

A la date du 24 août, il n'y avait même pas une radio à Aguelhok pour communiquer avec les autres localités. C'est grave. Nous nous demandons si c'est parce que nous sommes des noirs que nous n'avons pas droit aux mêmes mesures de protection que les autres troupes, a ajouté cet officier.

 

Un autre officier tchadien a dénoncé une grande défaillance dans la chaîne de commandement de la Minusma.

 

Même la manière d'annoncer la mort des Tchadiens est différente de l'annonce des autres morts, a-t-il estimé, affirmant que les blessés de la dernière attaque jeudi avaient été trimbalés entre Aguelhok et Tessalit sans aucune coordination.

 

Le dernier mot reviendra à Ndjaména, mais si ça continue, nous allons plier bagages, a prévenu cet officier.

 

Dénonçant une situation de précarité et de discrimination, le gouvernement tchadien interpelle les responsables de la Minusma et les invite à un traitement juste et équitable de tous les contingents mobilisés dans cette opération.

 

Un délai d'une semaine est accordé à la Minusma pour opérer les relèves nécessaires et mettre à la disposition du contingent tchadien tous les moyens destinés à l'accomplissement de sa mission, selon le communiqué.

 

Passé ce délai, le Tchad se réserve le droit de prendre les mesures qui s'imposent, prévient-il, sans toutefois préciser de quelles mesures il s'agit.

 

Cinq soldats tchadiens de la Minusma ont été tués jeudi par l'explosion d'un engin improvisé au passage de leur véhicule dans le nord du Mali.

 

Un autre avait déjà été tué et quatre blessés par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule le 14 septembre dans la même zone d'Aguelhok, près de la frontière algérienne, moins de deux semaines après une attaque toute proche qui avait tué quatre Casques bleus tchadiens.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré vendredi outré, appelant les groupes armés maliens réunis à Alger à collaborer avec la Minusma dans la prévention de ces attaques lâches, conformément à leur engagement du 16 septembre.

 

Le Tchad est en première ligne dans la lutte contre les groupes islamistes armés du Nord Mali depuis son engagement en janvier 2013, d'abord aux côtés de la force française Serval puis au sein de la force onusienne.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:45
Mali: un soldat tchadien de l'ONU tué et quatre blessés par une mine

 

15 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - Un soldat tchadien de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a été tué et quatre blessés dimanche par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule dans le nord du pays, ont annoncé l'ONU et des sources militaires dans la région.

 

Nous avons perdu un élément quand notre véhicule a sauté sur une mine près d'Aguelhoc (nord-est, près de la frontière algérienne, NDLR). Il y a aussi des blessés. C'est un bilan provisoire, a déclaré à l'AFP un militaire tchadien de la Minusma.

 

L'explosion a fait un mort et quatre blessés parmi les Casques bleus, a précisé l'ONU, dimanche soir à New York.

 

Dans un communiqué, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a condamné cette attaque avec la plus grande fermeté. Il a rappelé qu'une précédente attaque dans la région de Kidal (nord-est) le 2 septembre avait tué quatre Casques bleus tchadiens de la Minusma.

 

Ces attaques n'affecteront pas la détermination des Nations unies à soutenir le peuple malien dans sa recherche de la paix, souligne le communiqué de l'ONU.

 

Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité a également condamné l'attaque dimanche et a appelé le gouvernement malien à enquêter rapidement et à poursuivre les responsables en justice.

 

Une source militaire malienne basée à Gao, la principale ville du nord du pays, a souligné le perfectionnement de la stratégie du combat par les mines mise en oeuvre par les jihadistes.

 

Ils ont tout un circuit d'approvisionnement de mines dans toute la région, et il s'informent sur les axes routiers qu'empruntent les véhicules de la Minusma pour mener des opérations, a ajouté cette source sous le couvert de l'anonymat.

 

Trois groupes jihadistes - Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mujao - ont contrôlé pendant près de dix mois le nord du Mali, d'où ils ont été en grande partie chassés par une intervention internationale en janvier 2013 initiée par la France.

 

Des attaques, visant en particulier les troupes étrangères, continuent néanmoins à se produire dans cette partie du pays.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Les EFS mènent trois DIO simultanés au Niger

 

18/07/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 26 juin 2014, trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus au camp de Ouallam, situé au Niger, à 100 kilomètres au nord de Niamey et à 80 kilomètres de la frontière malienne pour effectuer des actions de formation au profit du bataillon nigérien, avant son engagement au sein de la MINUSMA.

 

Durant cette semaine de stage, une quarantaine d’artilleurs nigériens ont reçu une instruction en topographie, sur les munitions, le pointage, l’instruction au tir et l’entretien des matériels.

 

Près de 80 spécialistes de la lutte contre les IED (Engins explosifs improvisés) ont été sensibilisés et formés à l’identification, aux techniques de balisage, de marquage et à l’ouverture d’itinéraire.

 

Enfin, une dizaine d’OMB (Orienteur - Marqueur – Baliseur) ont acquis les savoir-faire nécessaires au guidage et poser d’hélicoptère en terrain sommaire.

 

Ainsi, environ 130 militaires nigériens ont pu, grâce aux soldats français, améliorer leurs savoir-faire et leur préparation opérationnelle avant d’être intégrés à la MINUSMA.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 16:45
Transall starting for last time - Pictures Bundeswehr

Transall starting for last time - Pictures Bundeswehr

 

8 July - Norbert Thomas - News & Press updates / EATC

 

By the end of 30 June 2014, the German aircraft C-160 Transall were dissolved from the United Nations operational use at MINUSMA mission.

 

Consequently on 03 July, technicians and pilots went on their trip home – with their three C-160 Transall arriving at their home bases the day after. Now the aircraft returned also back to EATC operational control: one year ago the EATC had given the operational authority back to the nation, thus allowing a more precise use by the tactical mission leader in the theatre abroad.

 

For the time being the use of the German C-160 Transall came to an end, although they can be ordered back to their logistic hub in Dakar within 72 hours. A return of the machines in the field of use may be requested by the UN at any time - although this is only to be expected when the military situations changes importantly: After an evaluation of the use of forces in MINUSMA, the United Nations had announced in recent weeks that there was - so far - no further need for the use of the German C-160 Transall.

 

Since the start of the assignment under the mandate of the United Nations on 01 July 2013, the German soldiers operated 1.050 flying hours, carried 4.500 passengers and approximately 520 tons of material to and from Mali in more than 470 support flights.

Last Transalls at Dakar

Last Transalls at Dakar

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Serval : point de situation du 10 juillet

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Les effectifs de la force Serval sont de l’ordre de 1 600 soldats et le dispositif français reste inchangé. Les effectifs de la MINUSMA (ONU) sont de plus de 8 000 hommes. Ceux des forces armées maliennes sont de plus de 7 000 hommes.

 

Dans le domaine des opérations aériennes, la semaine a été marquée par une soixantaine de sorties air, dont une vingtaine de missions réalisées par les avions de chasse, autant de missions de ravitaillement et de renseignement, et autant de missions de transport.

 

Du 2 au 7 juillet 2014, le sous-groupement infanterie du groupement tactique Dio (GT-Dio) de la force Serval a conduit une mission de reconnaissance et de contrôle de zone sur la rive Est du fleuve Niger au nord de Gao. Le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) était composé de 3 sections de la compagnie d’infanterie du GT-Dio, de la section d’aide à l’engagement débarqué, d’un groupe génie et de la section environnement opérationnel. Dans un premier temps, la mission du SGTIA était de reconnaître des itinéraires et de trouver un accès jusqu’à la ville d’El Farat au nord de Gao. Appuyé par un élément du génie, la compagnie d’infanterie a aussi pu déterminer les accès à différents villages, entre Kokorum au sud et Forgho Sonrhai au nord. Précédé de la section environnement opérationnel dont la mission était d’évaluer et de favoriser l’acceptation de la force par la population, le sous-groupement s’est ensuite rendu au contact de celle-ci afin d’évaluer la situation sécuritaire dans la zone et de réaffirmer sa présence dans le nord de la région de Gao.

 

Parallèlement, les DLAO des forces françaises continuent d’accompagner les formations de l’armée malienne et de la MINUSMA. Le 3 juillet, le DLAO5 a ainsi appuyé une section du bataillon tchadien de la MINUSMA dans une mission de reconnaissance à l’ouest de Tessalit. Le DLAO4 a effectué des missions de reconnaissance en appui du bataillon burkinabé dans la région de Tombouctou dans la période de 3 au 7 juillet. Enfin le DLAO 1 a réalisé une mission d’assistance médicale aux populations à Amache, à proximité de Tessalit, le 4 juillet.

Serval : point de situation du 10 juilletServal : point de situation du 10 juillet
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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:50
Le MGA s’entretient avec la ministre de la défense suédois

 

30/06/2014 Sources : EMA

 

Le 26 juin 2014, le Général d’armée aérienne Gratien Maire, major-général des armées (MGA), a reçu la ministre suédoise de la défense, madame Karin Enström.

 

Le général Maire a conduit cet entretien au nom du CEMA qui effectuait un déplacement en Afrique. A cette occasion, le MGA et madame Enström ont plus particulièrement évoqué la coopération militaire franco-suédoise dans le cadre d’engagements conjoints au sein de l’OTAN et de l’UE. En outre, les deux autorités sont revenues sur la montée en puissance du prochain Groupement Tactique de l’Union Européenne (GTUE), dont la Suède sera nation-cadre au premier semestre 2015. En cas de déploiement, ce GTUE opérerait depuis le Mont-Valérien.

 

Le général Maire et madame Enström ont ensuite fait le point sur les grands enjeux sécuritaires actuels, notamment la crise ukrainienne et la situation centrafricaine, avant d’évoquer la région du Sahel, qui constitue un sujet d’intérêt partagé. A l’occasion de cette rencontre et dans un contexte budgétaire communément contraints, les deux autorités ont pu échanger sur les réformes engagées dans le cadre du projet « cap 2020 ».

 

Enfin, le MGA et madame Enström ont salué les récentes coopérations opérationnelles franco-suédoises. Ils ont ainsi souligné l’engagement des forces suédoises qui, avec leur C17, ont soutenu les militaires français lors du déclenchement de l’opération Serval. Les deux autorités ont également évoqué le déploiement, début 2015, de 250 militaires suédois en RCA dans le cadre de la future MINUSMA.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:45
Mali: l’ONU veut déployer des drones

 

19 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des drones de surveillance devraient être utilisés par les Nations Unies dans le nord du Mali.

 

Le Conseil de Sécurité n'a pas encore voté et confirmé la décision, mais Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré que ces drones contribueraient grandement à la protection des civils et des soldats.

 

Environ 8000 Casques Bleus ont été déployés pour aider à stabiliser la région, après que les troupes françaises et africaines aient évincé les militants islamistes des principales villes en 2013. Les rebelles séparatistes Touaregs et les militants d’Al-Qaïda restent actifs dans le nord.

 

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré que le gouvernement souhaitait la mise en service des drones "dès que possible".

 

Après avoir combattu dans la région de Kidal, en mai, trois groupes rebelles Touaregs ont accepté un cessez-le feu avec le gouvernement du Mali. M. Ladsous a souligné l'importance des pourparlers de paix pour la stabilité et le besoin urgent de sécuriser la région de Kidal.

 

"Un processus politique réussi est essentiel", a-t-il affirmé. Malgré des "débuts prometteurs" il y a un an, "le gouvernement et les groupes armés ont fait peu de progrès vers un véritable dialogue de fond. "

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:45
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 60 sorties, dont une trentaine dédiées aux missions de transport. Une quinzaine ont été effectuées par les avions de chasse et autant au profit de missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les tensions au Nord du pays ces derniers jours ont coïncidé avec la période de relève planifiée de la force. Dans ce contexte, l’équivalent d’une compagnie de la force Licorne (en provenance du 2e RIMa et du RICM) a été projetée temporairement au Mali, afin de permettre le déroulement normal de ces relèves. La relève entre les mandats Serval 3 et Serval 4 s’est ainsi effectuée conformément à la planification le 26 mai. Le GT-Vercors, armé par la 27e BIM, a cédé la place à Gao au GT-Dio, armé principalement par la 2e BB.

 

Parallèlement, la mission de la force Serval s’est poursuivie avec des missions de reconnaissance d’axe sur les axes logistiques et des missions en appui de la MINUSMA et des forces armées maliennes.

 

Le groupement tactique interarmes (GTIA) Désert « Dio » a conduit sa première opération dans la région d’Almoustarat. La compagnie était composée de trois sections de combat, d’un FAC (contrôleur aérien avancé), d’une équipe DRAC, d’une équipe des actions civilo-militaires, d’un groupe du génie et de l’équipe de commandement avec des moyens logistiques de dépannage et de ravitaillement. La compagnie a participé au contrôle de zone de la région d’Almoustarat en réalisant des patrouilles avec les FAMA. Elle a également mené des instructions sur  le génie, le combat, le secourisme au combat et la mécanique au profit des FAMA du GTIA Waraba.

 

Après avoir effectué les différentes relèves sur leurs emprises, les DLAO ont également repris leurs missions. La reprise des contrôles de zone et l’instruction ont été les activités majeures de ces nouveaux détachements. Le 28 mai, le DLAO 4 a effectué une patrouille avec le bataillon Burkinabé aux abords de la ville de Tombouctou. Le lendemain, il a découvert avec les FAMA un site de lancement de roquette avec une roquette de 122 mm et son dispositif de mise à feu. Ce dispositif a été découvert à environ 17 km au nord Est de la ville de Tombouctou. Le 29 mai, le DLAO 3 a appuyé une patrouille des FAMa et de la MINUSMA dans la région d’Ansongo.

 

La lutte contre les groupes terroristes s’inscrit désormais dans une logique régionale. Dans cette optique, la bascule du poste de commandement des opérations se fera dans les semaines à venir, lorsque les conditions seront jugées plus favorables pour engager un mouvement d’une telle ampleur.

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
Serval : point de situation du jeudi 5 juin 2014
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:45
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè

 

28/05/2014 Sources : EMA

 

Du 5 au 7 mai 2014, l’équipe TACP (Tactical air control party) du détachement de liaison et d’assistance opérationnelle (DLAO) n°4 basé à Tombouctou a mené une instruction sur la création d’une zone de poser d’hélicoptère (ZPH) au profit du bataillon burkinabè de la MINUSMA.

 

Appuyé par le FAC (Forward Air Controller) de l’équipe TACP, le chef de mission burkinabè a étudié la cartographie et pris en compte les différents facteurs environnementaux et tactiques afin de déterminer la zone la plus propice au décollage et à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre.

 

Une fois la ZPH balisée et sécurisée, un hélicoptère MI-8 de la MINUSMA s’est annoncé par radio pour la validation pratique de la zone. L’échange radio en anglais entre le chef de section burkinabè et le pilote s’est parfaitement déroulé, sous l’expertise du FAC du DLAO 4. L’hélicoptère a pu se poser et redécoller sans difficulté.

 

Le désert malien est connu pour ses élongations et la mauvaise praticabilité de ses pistes. Savoir créer une ZPH de circonstance est donc nécessaire, notamment en cas d’urgence médicale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent la mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabèMali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
Mali : Instruction TACP au profit du bataillon burkinabè
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : Formation d’un second bataillon burkinabé pour la MINUSMA

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 23 mars au 5 avril 2014, au camp de Loumbila près de Ouagadougou, les éléments français au Sénégal (EFS) ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, une action d’instruction auprès d’une trentaine de militaires burkinabés.

 

Cette formation, centrée sur le domaine du commandement tactique des opérations d’un bataillon de soutien de la paix engagé sous mandat de l’ONU, avait pour objectif de préparer l’engagement opérationnel de l’état-major du second bataillon burkinabé qui sera déployé, dès juillet prochain, au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

Après une remise à niveau théorique sur les procédures et les techniques de travail d’un centre opérations, les stagiaires ont élaboré, à partir d’un thème tactique basé sur la situation au Mali, un concept d’opération qu’ils ont conduit lors d’un exercice de restitution synthèse de quatre jours.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Serval : point de situation du jeudi 17 avril

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 10 avril, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées a rencontré les unités de la force Serval sur les sites de Gao et d’Ansongo. A cette occasion, il a pu prendre contact avec les forces partenaires en présence du chef d’état-major général des Armées (CEMGA) malien.

 

Samedi 12 avril, alors que le DLAO 1 appuyait une section du GTIA malien « SIGUI » pour débuter un contrôle d’axes routiers sur 6 km à l’Est de Tessalit, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a explosé sur un engin explosif improvisé occasionnant un blessé léger au sein de la force Serval. Le blessé a été évacué à Gao pour examens complémentaires.

 

Le lendemain, durant les opérations d’évacuation du VAB du DLAO 1, un second engin explosif a été détecté sur l’axe, à 150 mètres du premier. Il a été détruit par l’équipe EOD du DLAO.

 

Au cours des mois de mars et d’avril, des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone ont été conduites dans la région de l’Adrar des Ifoghas aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA. Ces opérations permettent d’entraver la liberté de mouvement des groupes armés logistiques, de perturber leur logistique et de permettre aux FAMA de prendre pied dans cette zone.

 

Ce type d’action se poursuit en permanence : les DLAO, en soutien de la MINUSMA et des FAMA, ont participé à une dizaine d’opérations cette semaine. Le 14 avril, par exemple, une section du GTIA malien « ELOU », appuyée par le DLAO 2, a effectué une patrouille de reconnaissance de l’axe Kidal-Aguelhok sur une distance de 20 km.

 

Le 16 avril, le général de brigade Benoit HOUSSAY, général adjoint opérations (GAO) a rencontré le général TOURE, le CEMGA malien pour faire un point de situation sur les opérations en cours et aborder les projets d’évolution du dispositif des forces armées maliennes dans le Nord Mali.

 

Le 15 avril 2014, le Conseil de l’Union européenne a décidé de prolonger de deux années le mandat d’EUTM Mali (jusqu’au 18 mai 2016) et de créer une mission civile PSDC, dite EUCAP Sahel Mali, de soutien aux forces de sécurité intérieure du Mali.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
Serval : point de situation du jeudi 17 avrilServal : point de situation du jeudi 17 avril
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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:45
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Du 15 février au 21 mars 2014, les instructeurs des éléments français au Sénégal ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, trois actions d’instruction auprès de militaires nigériens, sénégalais et béninois.

 

Niger

 

Du 15 février au 7 mars 2014, sept instructeurs des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus à Tondibiah, au nord de Niamey, pour réaliser un stage de tir au combat au profit de 50 élèves officiers d’active (EOA) de l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN).

 

L’objectif de ce stage était de former les tireurs à la maîtrise de leur arme en toute circonstance et de les entrainer au tir de combat de 5 à 15 mètres et de 25 à 200 mètres.

 

La cérémonie de remise des diplômes clôturant le stage a été présidé par le colonel-major, commandant la formation des FAN. Ce dernier a rappelé le très grand intérêt que porte le Niger au soutien des EFS dans le cadre de la formation initiale de ses jeunes officiers.

 

Sénégal

 

Du 24 février au 7 mars, un détachement d’instruction opérationnelle  des EFS, s’est rendu au centre d’entraînement tactique n° 2 (CET 2) de Dodji. Dans un cadre semi-désertique, cette action de formation avait pour objectif de procéder à la mise en condition avant projection (MCP) du centre opération (CO) d’un bataillon sénégalais appelé à relever un bataillon actuellement déployé au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce stage a permis de préparer les stagiaires sénégalais de manière réaliste à leur engagement sur le théâtre malien.

 

Durant cette formation, les stagiaires ont reçu la visite chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise. Ce bataillon sénégalais rejoindra, début avril, Sévaré ou Kidal en République du Mali pour une mission d’un an.

 

Bénin

 

Du 8 au 21 mars 2014, un détachement  d’assistance opérationnelle (DAO) « feux  dans la profondeur » (FDP) des EFS s’est rendu au Bénin pour conduire une action de formation dans le domaine de l’artillerie. Cette mission de coopération, qui  s’est déroulée à Kana, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Porto Novo, consistait à former une section de mortiers lourds du 1er bataillon d’artillerie mixte des forces armées béninoises (FAB).

 

La première semaine a été dédiée aux savoir-faire artillerie spécifiques et la deuxième à la manœuvre de la section mortier. Un exercice de synthèse a concrétisé ces deux semaines de formation.

 

Lors de l’exercice de synthèse, la présence d’un représentant du chef d’état-major de l’armée de terre des FAB et de l’attaché de défense a montré toute l’importance donnée par le Bénin à cette nouvelle formation artillerie.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:45
photo EMA (Archives Mars 2013)

photo EMA (Archives Mars 2013)

 

 

08-04-2014 par RFI

 

Des tirs de roquettes ont touché la ville de Kidal au Mali, lundi. Une attaque attribuée aux islamistes qui ont occupé le nord du pays pendant plusieurs mois en 2012, avant d'en être chassés par une coalition internationale dirigée par la France. Ils sont néanmoins toujours actifs dans cette vaste région où ils commettent à intervalles réguliers des attaques, dont certaines sont meurtrières.

 

Il semble que la nouvelle stratégie des islamistes soit d’attaquer à la roquette les villes du nord du Mali. Cela inquiète les observateurs et acteurs sur le terrain. Récemment, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pris la parole pour évoquer les craintes : « La situation au nord du Mali se dégrade ».

 

Plusieurs services de sécurité de la région sont formels : il semble bien que pour acheminer armes et combattants, les jihadistes soient parvenus à ouvrir un couloir efficace entre la Libye en crise et le nord du Mali.

 

En face sur le terrain, l’armée française est en réalité la seule force qui fait vraiment le poids. La Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, n’a pour le moment mobilisé que la moitié des unités combattantes qu’il faut. Et ce qui manque le plus à ses troupes, ce sont des moyens militaires de combat, surtout des hélicoptères.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 07:45
photo Netherlands MoD

photo Netherlands MoD

 

28/03/2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La ministre néerlandaise de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert a annoncé ce 28 mars l’envoi de trois hélicoptères CH-47 Chinook au Mali. Ils opèreront au profit de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) pour des missions de transport tactique, et plus particulièrement pour effectuer des évacuations sanitaires. Un contingent de 70 militaires supplémentaires devrait être déployé, l’unité devrait être opérationnelle d’ici octobre 2014.

 

Cette décision est justifiée par le fait que la MINUSMA ne dispose actuellement que de trois hélicoptères civils loués, qui ne peuvent intervenir en situation de combat. Le rapport publié par les Pays-Bas fait également état de bombardements « indirects » à Gao et dans les environs, dont deux tirs de roquettes en direction de l’aéroport au début du mois de mars. « Il n’y a pour l’instant eu ni victime ni dommages sérieux, mais la fréquence de ces bombardements pourrait augmenter », précise le document, justifiant ainsi en partie l’envoi de moyens supplémentaires.

 

C’est le second renfort héliporté fourni par les Pays-Bas en peu de temps. Le gouvernement avait décidé en novembre 2013 d’envoyer quatre hélicoptères AH-64D Apache, des drones de surveillances ainsi que 380 militaires au Mali, pour des missions de renseignement et de protection des troupes au sol.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:45
Sovereign Global France et Africom "épaule contre épaule" pour former les Tchadiens


24.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

J'ai parlé, il y a quelques semaine, du contrat tchadien de Sovereign Global France (SGF) qui forme à Loumia (sud de N'Djamena) un contingent de 1 425 hommes. Ces soldats sont destiné à rejoindre, dans le courant de l'été prochain, la Mission Intégrée des Nations Unies au Mali (cliquer ici pour lire la fiche consacrée à ce programme sur le site de SGF).

Ce programme de préparation à l’engagement mobilise une trentaine de personnes qui, depuis septembre 2013 et jusqu'en juillet 2014, apportent aux Tchadiens un appui d’état-major, d’équipement et d’instruction opérationnelle.

Jusqu'au 25 mars et depuis quatre semaines, un détachement de l’US Army déployé par l'AFRICOM mène une action de formation complémentaire à celle de SGF (photo SGF ci-dessous).

sgf.jpg

Une soixantaine de soldats US de la 2e brigade de la 1ere division d'infanterie et quelques Rangers dispensent une formation individuelle aux Tchadiens. Selon un communiqué de la Présidence tchadienne, ces Américains ont reçu, jeudi dernier à Loumia, la visite d'une délégation du Congrès US, dirigée par Robert Wittman, et venue discuter de la coopération militaire avec le Tchad.

A noter que d'autres militaires US du 52e Ordnance Group sont récemment intervenus au centre de formation au déminage humanitaire de N'Djamena (photo US Army ci-dessous).

déminage.jpg

Intervenant dans le cadre du soutien américain aux armées africaines engagées dans les opérations de maintien de la paix, "ce groupe d’instructeurs oeuvre au quotidien aux côtés de ceux de SGF dans un climat d’excellente coopération et de parfaite cohérence, à la plus grande satisfaction des autorités tchadiennes", selon SGF.

 

Note RP Defense : Sovereign Global and AFRICOM: a successful cooperation

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:50
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

Brussels, 17 March 2014 FOREIGN AFFAIRS Council meeting

 

The Council adopted the following conclusions:

 

"1 The European Union (EU) remains deeply concerned by the crisis in the Sahel region. It reiterates its determination to support partners in addressing the region's key security and development challenges.

 

2. The Council welcomes the progress made in implementing the EU Strategy for Security and Development in the Sahel and encourages its enhanced implementation in coordination with the EU Special Representative (EUSR) for the Sahel. The objectives of the EU Strategy in the fields of security, peace-building, conflict prevention, countering radicalisation and development remain valid and the link between security and development will remain at the heart of EU policies and operations in the region. Responding in a dynamic manner to the evolution of the situation in the region is key to ensure the efficacy of the EU comprehensive approach. In this context, the Council invites the EEAS, the EUSR for the Sahel and the Commission to develop a new regional action plan covering the next steps of implementation of the Sahel Strategy.

 

3. The Council invites the EEAS, the EUSR for the Sahel and the Commission to extend the implementation of the Strategy to Burkina Faso and Chad while intensifying relevant activities in Mali, Mauritania and Niger. Political dialogue on conflict prevention and security issues in the Sahel region will be stepped up also in relevant West Africa n and neighbouring countries including Senegal, Nigeria and Cameroon as well as countries of the Maghreb.

 

4. International support to the Sahel region needs to be accompanied by sustained efforts to find a lasting solution to the roots of the ongoing crises in the north of Mali and the wider region. Security and development in the Sahel region is also strongly linked to stability in Libya. In Mali, the EU fully supports the work of the United Nations stabilisation mission MINUSMA to help create conditions conducive to the full restoration of State authority, order and security in the north of Mali. The EU strongly urges all Malian parties to begin credible and inclusive consultations open to all communities and to all non-terrorist armed groups of northern Mali with the aim of achieving broadly founded and lasting peace through a sustainable political solution. The EU will also continue to support the implementation of the plan for the sustainable recovery of Mali.

 

5. In line with the humanitarian principles of independence, neutrality, impartiality and humanity, the EU will also continue to provide humanitarian aid to the most vulnerable people, on the basis of needs, especially this coming months to ensure a coordinated and effective response to the current food crisis in the Sahel region and to link relief, rehabilitation, and development wherever conditions allow it. In that perspective, the EU will continue to foster resilience building and relevant coordination efforts by Western Africa regional organisations and partners in the framework of the Global Alliance for Resilience Initiative (AGIR).

 

6. With regard to development in the Sahel, the EU will continue to support sustainable and inclusive socio-economic development and regional integration, drawing lessons from the past. The Council commends the progress made towards the implementation of an Economic Partnership Agreement between the EU and West Africa. The EU will provide specific support to regional infrastructures that bring the periphery closer to the centre, sustainable social services especially health and education, and sustainable agriculture, food and nutrition security. The EU will encourage in particular local and national development policies addressing the specific socioeconomic and human security needs of border areas as a way to improve territorial control and state authority throughout territories. Due attention will be paid to trading, trafficking and migratory flows including return and readmission and the synergies between migration and development. The EU will continue to promote democracy, human rights, decentralisation policies, good governance including an independent and fair justice system at local and regional levels, and it will encourage the fight against corruption as well as counter-radicalisation projects as a means of conflict prevention, building on local and national initiatives where possible. The EU will continue to implement joint programming within the Sahel countries in order to further increase the effectiveness of EU development cooperation.

 

7. In the field of security, the EU will continue to provide support to national and regional endeavours related to security sector reform and integrated border management and to national efforts in the fight against terrorism and organised crime, including smuggling of migrants and trafficking of human beings, notably through the ongoing CSDP missions in Libya, Mali and Niger as well as the future civilian mission in Mali. The EU will promote synergies between those missions while integrating lessons learnt from previous missions. The EU welcomes the efforts of the African Union and other regional actors to promote enhanced coordination in the field of intelligence and counter-terrorism as well as optimal allocation of national assets and capacities.

 

8. The primary responsibility and ownership for peace, security and development is with the governments of the Sahelian region. Regional and international coordination is key to ensure the effectiveness of international efforts in support to local and regional endeavours and the EU will work in close cooperation with regional organisations and national governments in the Sahel to ensure a broadly rooted implementation of the EU Sahel Strategy. The EU welcomes the decision taken by the Heads of States of Mauritania, Mali, Niger, Chad and Burkina Faso in Nouakchott on 16 February 2014 to establish a permanent framework for their own regional coordination efforts. The EU also welcomes the conclusions of the international high level meeting on the Sahel held in Brussels on 6 February 2014, in particular the recognition that the international coordination platform for the Sahel should constitute the overall coordination mechanism for all existing strategies in the region, including the UN integrated strategy for the Sahel. The EU reaffirms its will to contribute actively together with the Economic Community of West African States (ECOWAS) and others to the work of the United Nations and the African Union Commission in support to this platform."

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:45
Sénégal : DIO au profit des forces togolaises

 

17/03/2014 Opérations

 

Du 8 au 22 février 2014 à Lomé au Togo, les éléments français au Sénégal (EFS) ont conduit trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit d’une soixantaine de militaires des forces togolaises.

 

Les EFS ont participé à la mise en condition opérationnelle d’un bataillon togolais qui doit rejoindre le Mali dans le cadre de la MINUSMA. Elles ont conduit 3 DIO dans les domaines spécifiques du combat du génie, de l’artillerie et du guidage aérien.

 

Le premier DIO, dirigé par le détachement du génie, avait pour objectif de sensibiliser les stagiaires au savoir-faire en matière de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED) : emploi du détecteur magnétique, méthodes de sondage du terrain et identification des munitions. Au cours de cette instruction, les élèves ont également été initiés au secourisme de combat par l’auxiliaire sanitaire du détachement.

 

Un deuxième DIO, organisé par les commandos de l’air, était consacré à la qualification d’« Orienteur-Marqueur-Baliseur ». Les cours théoriques sur le guidage d’aéronefs en terrain non reconnu ont été complétés par des exercices pratiques réalisés avec l’appui d’un hélicoptère MI8 de l’armée de l’air togolaise.

 

Le troisième DIO était consacré à l’instruction de la section mortier et des observateurs de l’avant du bataillon. Après une phase théorique de révision sur la topographie et l’instruction sur le tir, les artilleurs togolais ont travaillé la mise en batterie et le pointage de leurs pièces. La formation a été validée par une campagne de tir sur le camp de Kara situé à 8 heures de route de Lomé.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Servalen janvier 2013.

Sénégal : DIO au profit des forces togolaises
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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:45
Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées

 

 

04/03/2014 Sources : EMA

 

Le 27 février 2014, dans le cadre de sa prise de fonction, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu au Mali pour y rencontrer les soldats français déployés en opération.

 

La première étape de cette visite a été consacrée aux instructeurs de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM). Sur le camp de Koulikoro, le CEMA a ainsi pu prendre la mesure de la coopération qui s’est développée entre les différentes nationalités représentées au sein de la mission EUTM et les forces armées maliennes, bien décidées à profiter de l’instruction dispensée pour renforcer leur capacité opérationnelle.

 

Plus tard, devant les soldats de la force Serval stationnés sur le camp Boiteux à Bamako, le général d’armée de Villiers a rappelé l’importance des opérations en cours, tout en soulignant la nécessité d’en prolonger les effets en renforçant la sécurité de la bande sahélo-saharienne. Dans son adresse aux troupes, il a par ailleurs tenu a saluer le travail accompli depuis les premiers jours de l’opération: « le combat mené ici au Mali est difficile, mais c’est un combat à la mesure du soldat français : un soldat professionnel, aguerri, qui maîtrise tous les savoir-faire ».Mais au-delà du discours, il a surtout souhaité aller à la rencontre des hommes et des femmes de Serval pour qu’ils lui livrent directement leur appréciation du terrain.

 

Le CEMA a terminé sa visite à Bamako en rencontrant l’ambassadeur de France, les autorités maliennes ainsi que celles de la MINUSMA, avant de rejoindre dans la soirée la force Sangaris déployée en République Centrafricaine.

 

Les militaires français actuellement présents sur le sol malien poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées
Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des arméesMali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées
Mali : visite du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:45
Serval : Actions civilo-militaires à Tessalit

 

28.02.2014 EMA / ECPAD

 

Le 9 février 2014, les soldats du détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit ont appuyé une action de coopération civilo-militaire (CIMIC) dans la ville.

Ce genre d’action s’inscrit dans le cadre d’une normalisation et d’une relance du développement dans la région du nord du Mali. Les équipes CIMIC de Serval et le DLAO agissent en soutien de la MINUSMA pour la mise en œuvre de ce volet développement.

 

Reportage photos

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Serval : point de situation du jeudi 27 février

 

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ soixante-cinq sorties, dont une vingtaine effectuées par les avions de chasse. Trente sorties ont été dédiées aux missions de transport et quinze aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Les opérations au sol se poursuivent également avec près d’une trentaine de patrouilles exécutées par le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors dans la région de Gao élargie et des opérations de contrôle de zone dans la région de Bourem.

 

Les détachements de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) poursuivent également leurs missions d’appui des FAMA et de la MINUSMA : des patrouilles ont été organisées dans les régions de Tombouctou, de Kidal et d’Ansongo.

 

Le jeudi 20 février, dans la région de Tessalit, des tirs d’armes légères (7,62 mm) ont visé une patrouille d’hélicoptères en mission de reconnaissance. La Gazelle qui a été ciblée par ces tirs n’a pas subi de dommage matériel important et a pu se poser sans heurt en fin de mission. Son chef de bord blessé à la main, a rapidement été pris en compte par le service de santé des armées avant d’être évacué et opéré le jour même sur Gao. Son état est aujourd’hui stable. Le militaire a été rapatrié en France dès le lendemain.

 

Le mercredi 26 février, les EOD (Explosive Ordonance Disposal) du DLAO 2 sont intervenus près de l’aéroport de Kidal suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule d’une ONG.

 

Enfin, le jeudi 27 février, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, est venu inspecter le camp Damien Boiteux à Bamako. Il s’agissait d’une première étape dans ses inspections des différents théâtres d’opérations. Il s’agissait aussi de rencontrer les troupes françaises déployées en Afrique et les différents partenaires politiques et militaires de la région. Le CEMA a ensuite rejoint dans la soirée la force Sangaris stationnée en République Centrafricaine.

 

Le GTIA Vercors, basé sur la plateforme opérationnelle Désert (PFOD) de Gao,  approfondit la connaissance de sa zone des opérations.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du jeudi 27 févrierServal : point de situation du jeudi 27 février
Serval : point de situation du jeudi 27 février
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

Arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013. Photo MINUSMA Fred Fath

 

02 février 2014 Par RFI

 

Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.

 

Mopti, la ville où s'est d'abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.

 

Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l'après-midi à Bamako.

 

L'engagement de Ouagadougou

 

Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l'ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.

 

« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.

 

Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 19:45
Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Point de situation depuis le jeudi 23 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 30 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les unités de la Force Serval entrent dans une phase de relève. Les personnels appartenant à la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) vont être relevés par ceux de la 27e brigade d’infanteries de montagne (27e BIM), arrivés en ce début de semaine. Le général de brigade Benoit Houssay, commandant la 27e BIM, a pris ses fonctions comme général adjoint de la force Serval.

 

Lundi 27 janvier 2014, une cinquantaine de militaires, appartenant au bataillon logistique Normandie-Provence, a participé au désengagement des derniers VBCI depuis le camp Damien Boiteux de Bamako vers Abidjan en Côte d’Ivoire.

 

Parallèlement, les opérations de la force Serval se poursuivent au Nord de la boucle du Niger.

 

Du 22 au 24 janvier, un détachement de la compagnie génie du GTIA Korrigan (GT-K) a travaillé en coordination avec la force de police de l’ONU (UNPOL) et les forces de sécurité maliennes pour dépolluer des bâtiments ayant été occupé par les groupes armées terroristes en 2013. Ces actions ont permis de mettre à jour différents matériels, de sécuriser ces emprises, et de permettre à la population de réinvestir ces bâtiments.

 

Samedi 25 janvier, le général de brigade Vincent Guionie, ancien général-adjoint de la force Serval,  a été invité à participer à l’inauguration du palais de justice de Gao. Ce bâtiment, endommagé pendant les combats, a été réhabilité grâce au travail des hommes de la plate-forme opérationnelle Désert (PFoD) de Gao. Le GT-K a appuyé la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes pour la sécurisation de cet événement.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014
Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 18 janvier 2014, la force Licorne a conduit un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit de militaires ivoiriens qui seront projetés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce DIO avait pour objectifs de renforcer les savoir-faire des cadres d’une compagnie ivoirienne bientôt engagé au sein de la MINUSMA au Mali. Les militaires français leur ont rappelé les fondamentaux en matière de formation et d’escorte de convoi, ainsi que les différentes mesures de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED). Un complément de formation sur le contrôle de foule et la défense des emprises leur a par ailleurs été dispensé. Le DIO s’est conclu par un rallye synthèse visant à restituer les enseignements et recevoir les derniers conseils des instructeurs de la force Licorne.

 

Cette formation complémentaire a été conduite par les cadres de l’escadron « Alpha » armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, au profit d’une douzaine de cadres d’une compagnie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Cette compagnie, composée de 170 soldats et basée à Bingerville, a été créée pour être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. La formation initiale de cette unité (missions de protection, instructions au tir, au contrôle de foule, au sauvetage au combat) avait été effectuée par le mandat 31 de la force Licorne (armé par le 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC) d’Orange).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriensCôte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : la Bosnie-Herzégovine annonce l’envoi d’effectifs pour la MINUSMA

 

6 jan. 2014 operationspaix.net

 

Le Courrier des Balkans a rapporté aujourd’hui que la Bosnie-Herzégovine enverra sous peu des soldats au Mali dans le cadre de la MINUSMA. « Nous avons décidé de participer à la mission de paix des Nations Unies au Mali », a déclaré récemment le ministre bosnien de la Défense, Zekerijah Osmic. « Nos premiers hommes partiront début 2014, une fois la préparation nécessaire terminée. L’ordre de déploiement officiel sera donné par le ministre de la Défense, après avoir obtenu l’aval de la Présidence de Bosnie-Herzégovine ». « La participation de l’armée à ces missions de paix démontre à la communauté internationale que la Bosnie-Herzégovine est un partenaire fiable et que le pays contribue au maintien de la sécurité internationale. Notre pays à bonne réputation, notamment grâce à notre participation à ces missions », a estimé pour sa part le chef de l’Armée bosnienne, Anto Jelec, en faisant référence à la participation des soldats bosniens en Afghanistan et en RDC. (Source : le Courrier des Balkans)

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo EMA

photo EMA

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 26 décembre 2013, 18h00 jusqu’au jeudi 02 janvier 2014, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une cinquantaine de sorties dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et vingt-cinq autres aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les 28 et 29 décembre, une opération, qui a associé le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force SERVAL, a été menée dans la région de Timétrine, à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Grâce à un renseignement d’opportunité, les soldats tchadiens et français ont découvert deux objectifs et ont détruit 5,7 tonnes de nitrate d’ammonium ainsi qu’une quarantaine de grenades. Cet engrais chimique, assez rare dans un pays du Sahel, atteste du démantèlement d’une véritable filière d’explosifs.

 

Cette opération a permis de découvrir la deuxième quantité d’explosifs la plus importante depuis le lancement de l’opération SERVAL. En effet, lors du mandat SERVAL 2, à l’occasion de deux opérations (en juin et en août), un total de 14,6 tonnes de nitrate d’ammonium avait été détruit. Le 29 décembre, les éléments génie du DLA ont procédé à la destruction des deux caches et ont ainsi porté un coup déterminant aux ressources des groupes terroristes.

 

Le 31 décembre, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, accompagné du ministre délégué à l’agroalimentaire, M. Guillaume Garot, de la présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Mme Patricia Adam, et de trois sénateurs, a rendu visite au détachement projeté au Mali.

 

A bord de l’A400M, le ministre et son homologue malien, M. Maïga, se sont rendus à Gao. Après avoir visité les centres opérationnels de la MINUSMA et des FAMa, le ministre a fait le tour de la plateforme Désert avant de faire un point de situation sur les opérations menées actuellement par le GTIA Korrigan. Lors d’une allocution face aux soldats et en présence de son homologue malien, le ministre a souligné l’engagement, le professionnalisme et le courage dont ont fait preuve les militaires de la force Serval tout au long de l’année.

 

Après un repas avec les militaires de Gao, le ministre s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux, à Bamako, où il a pu renouveler ses encouragements et ses vœux pour l’année 2014 puis réveillonner entouré des soldats. « Cette année qui s’achève aura été une année extrêmement dense pour nous tous. C’est une grande satisfaction que de voir aujourd’hui la concrétisation de la mission Serval lancée il y a un an : vous avez su, vous et ceux qui vous ont précédés en terre africaine, vous mobiliser tout de suite et faire progresser l’opération de manière décisive » a déclaré monsieur Le Drian. Avant de quitter le camp Damien Boiteux, le ministre a fait le tour de la position et salué les soldats à leurs postes de combat.

 

2500 soldats composent aujourd’hui la force Serval. Parmi ces soldats, environ 200 sont au contact des forces partenaires de la MINUSMA et des forces armées maliennes. A leurs cotés, ils leur permettent de disposer des moyens de la force, tant aériens que spécialisés ou logistiques, en fonction des besoins des opérations.

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