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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 21:45
Mali : le ministre de la défense rend visite aux troupes françaises et internationales

24/09/2013 Sources : EMA

 

Les 22 et 23 septembre 2013, monsieur Jean-Yves Le Drian s’est rendu au Mali, afin de rencontrer les militaires de la brigade Serval basés à Gao, puis le détachement de la mission européenne de formation de l’armée malienne, EUTM Mali, basé à Koulikoro.

 

Répondant à une invitation des autorités maliennes lancée à l’occasion de la fête nationale du Mali, le ministre de la défense a profité de sa présence dans le pays pour aller plus longuement à la rencontre des autorités des forces armées maliennes et de la MINUSMA.

 

Le ministre, accompagné du général de division Foucaud, commandant l’opération Serval, a reçu un point de situation sur les opérations en cours ainsi que sur la situation sécuritaire dans la zone d’opération de la brigade Serval. Il s’est ensuite entretenu avec les autorités militaires de l’armée malienne, d’une part et avec celles de la MINUSMA, d’autre part. Dans son discours de fin de visite, le ministre s’est adressé aux militaires français, ainsi qu’aux autorités maliennes et africaines pour rappeler que la mission des troupes françaises au Mali était de participer à la sécurisation du pays dans la durée, en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et la reconstruction de l'armée malienne. En conclusion, il a annoncé qu’un contingent d’un millier de soldats français resterait au Mali pour accompagner la reconstruction de ce pays.

 

Sur le camp de Koulikoro, deuxième étape de la visite du ministre, M. Jean Yves Le Drian a rencontré les instructeurs français et européens de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). Après avoir achevé la formation du bataillon Elou, ces derniers sont dès à présent engagés dans un nouveau cycle d’instruction. Avec les officiers qui en formeront l’ossature, ils préparent la formation du 3e bataillon qui débutera à la fin du mois. Dans un discours qu’il a prononcé en présence de tous les instructeurs européens, le ministre a souligné le succès européen de cette mission au service de la paix, rappelant qu' « il ne pouvait y avoir de rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali sans le rétablissement de sa capacité militaire ».

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien au titre de Serval et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA. Enfin, près de 110 militaires français participent à la mission européenne de formation de l’armée malienne, EUTM Mali.

Mali : le ministre de la défense rend visite aux troupes françaises et internationalesMali : le ministre de la défense rend visite aux troupes françaises et internationales
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:45
Mali: rien ne sera de trop pour permettre à l’armée d’assurer ses missions

23/09/2013 45enord.ca (AFP)

 

Le Mali consentira des sacrifices pour que son armée, sous-équipée et mise à rude épreuve en 2012 par des groupes islamistes dans le Nord, puisse assurer ses missions, a déclaré dimanche son président Ibrahim Boubacar Keïta, jurant que rien ne sera de trop pour cet objectif.

 

Le Mali a besoin d’une armée mieux équipée, une armée à hauteur de souhait, une armée formée pour les missions auxquelles elle va être appelée, a déclaré M. Keïta à la télévision publique malienne ORTM, s’exprimant après la célébration officielle du 53e anniversaire de l’indépendance du pays.

 

Je fais de cela une priorité absolue: que les forces armées du Mali soient dans les conditions dignes des forces armées et pour cela, des sacrifices [...] seront consentis. C’est le devoir de la Nation, c’est ma mission, et je l’assumerai, a-t-il dit.

 

M. Keïta avait auparavant assisté à la cérémonie de prise d’armes, marquée par un défilé militaire qui, a-t-il indiqué, lui a inspiré un sentiment de bonheur, de fierté mais aussi un sentiment de l’urgence de certaines bonnes décisions à prendre.

 

Il a rendu hommage à tous les membres des forces de défense et de sécurité du Mali, saluant particulièrement tous ceux-là qui servent le pays dans des conditions dont vous n’avez pas idée, ceux qui sont aujourd’hui dans le Nord.

 

Pour eux, rien ne sera de trop. J’en prends l’engagement solennel ici, aujourd’hui, et cela sera fait dans les meilleurs délais +inch’Allah+ [si Dieu le veut], a-t-il poursuivi.

 

Le Mali a connu 18 mois de crise politico-militaire, dont l’épilogue a été l’élection présidentielle de juillet-août remportée par Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Les soubresauts avaient débuté avec une offensive lancée en janvier 2012 dans le Nord par des rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui ont pris le contrôle des deux tiers du pays peu après un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012.

 

En janvier 2013, la France s’est engagée militairement au Mali contre les groupes jihadistes, chassés du Nord avec l’aide du Tchad et de troupes d’autres pays africains.

 

Sous-équipée, l’armée malienne avait connu une débâcle face à ses adversaires, particulièrement des jihadistes dotés d’armes lourdes venant de Libye. Elle a redressé la tête avec l’appui des troupes alliées.

 

Depuis avril 2013, elle bénéficie d’une formation d’instructeurs européens, mission d’un mandat initial de 15 mois expirant en mars 2014.

 

Le 17 septembre, le commandant de la mission, le général Bruno Guibert, a souhaité sa prolongation d’un an afin de permettre au Mali d’être pleinement capable d’assurer sa sécurité face à la menace jihadiste.

 

La prise d’armes pour le 53e anniversaire de l’indépendance du Mali s’est déroulée en présence du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui représentait son pays.

 

M. Le Drian doit visiter lundi le camp des instructeurs européens, situé à Koulikoro (environ 60 km au nord de Bamako).

 

Dimanche après le défilé, il s’est rendu à Gao (nord-est), principal point d’ancrage des forces françaises de l’opération Serval (quelque 3.200 militaires français sont encore présents au Mali).

 

Dans la ville, il a rencontré des responsables de force de l’ONU Minusma, de l’armée malienne, assurant que la France restera au côté du Mali le temps qu’il faudra.

 

Sur le terrain, nos troupes continuent à découvrir des caches d’armes, de munitions. Ce qui prouve que les jihadistes ont un arsenal important, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
A Gao, Jean-Yves Le Drian confirme le maintien d’un millier de soldats français au Mali

23 septembre 2013 Par RFI

 

Jean Yves Le Drian, le ministre français de la Défense est au Mali. Il était à Gao, la grande ville du Nord, où il a rencontré une délégation de la Misma, la force des Nations Unies. Il a confirmé que la France gardera, à terme, un millier de soldats au Mali.

 

Dans le camp militaire français de Gao, les troupes françaises sont au garde à vous, face au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tandis que résonne l’hymne national de leur pays.

 

C’est la troisième fois qu’il vient ici à Gao, pour voir ces troupes. Messages de félicitations, et de vigilance, également : on continue en effet toujours à découvrir des caches d’armes, de munitions, appartenant aux jihadistes. C’est pourquoi, désormais, la France aura trois missions principales sur le terrain.

 

La France se donne trois missions au Mali

 

«D’abord, faire en sorte que la Minusma se développe, s’installe, soit soutenue, soit respectée, soit reconnue et accomplisse sa mission», pose Jean-Yves Le Drian. « Deuxièmement, il nous faudra continuer à aider les forces maliennes à se reconstruire. Puis, troisièmement, nous, vous, vos successeurs, devront continuer à assurer cette garantie de sécurité que vous représentez. Et donc, nous garderons au Mali un millier de soldats, sur la durée... », a-t-il confirmé. 

 

(RE)LIRE : Les défis d’IBK à la tête du Mali

 

Ce lundi Jean-Yves Le Drian se rend à Koulikoro, à cinquante kilomètres de Bamako, où des instructeurs européens organisent des cycles de formation à l’intention des militaires maliens.

 

La veille, lors des célébrations du 53e anniversaire de l’indépendance du Mali, Ibrahim Boubacar Traoré avait cité, parmi ses priorités, la nécessité de rebâtir une véritable armée malienne. « Nous avons besoin d'une armée mieux équipée », a-t-il notamment déclaré lors d’une intervention télévisée.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 18:45
Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013

20/09/2013 18:32 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 12 septembre 18h00 jusqu’au jeudi 19 septembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 80 sorties, dont 40 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport, une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA. Parallèlement, des mouvements de relèves des unités de la brigade, engagées depuis environ 4 mois sur le théâtre, ont débutés.

 

L’opération Dragon menée par la force Serval depuis le 31 août 2013 s’est achevée le 15 septembre. L’opération qui visait à sécuriser l’axe Tessalit-Gao a engagé 400 militaires de la force Serval, environ 150 militaires nigériens et sénégalais de la MINUSMA ainsi que des gendarmes maliens. Après avoir découvert un véhicule suicide le 8 septembre, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) agissant à l’Ouest de Tabankort a localisé le 10 septembre un camion abandonné. Piégé, ce véhicule a été neutralisé grâce à l’intervention d’une équipe EOD.

 

Le 13 septembre, les opérations se sont recentrées sur la région d’Almoustarat et au Nord de Bourem. Dans la matinée du 14 septembre, au Sud d’Almoustarat, une patrouille d’hélicoptères constituée d’un Tigre et d’une Gazelle a détecté une activité suspecte de deux pick-up à une quinzaine de km de la Transaharienne. Au passage de la patrouille, les véhicules ont stoppé leur progression, tentant de se cacher sous les arbres A leur passage, des individus ont pris la fuite et se sont cachés sous les arbres. Une patrouille de deux avions Rafale a été engagée pour préciser le renseignement, en mesure d’apporter un appui aérien. Peu avant midi, un peloton constitué d’une centaine de militaire de la force Serval sur VAB et VBL a été envoyé en reconnaissance sur la position. Il a été immédiatement pris à partie par des tirs nourris. Les légionnaires ont riposté et au terme d’un accrochage de près de 30 minutes, ils ont capturé trois adversaires, dont un blessé. Ce dernier est décédé des suites de ses blessures malgré les soins prodigués par le médecin de l’unité. L’escadron a ensuite bouclé le secteur et saisi un pick-up piégé, de l’armement, plusieurs milliers de cartouches, du matériel de communication et du matériel médical.

 

A l’issue de cette opération l’ensemble des unités a rejoint Gao. Dragon a permis d’affaiblir le potentiel des groupes terroristes et de démontrer la constance dans l’engagement des forces françaises et africaines dans la zone.

 

Du 1er au 15 septembre, la force Serval a entamé l’allègement de son dispositif avec le départ du SGTIA blindé de Tessalit. Conformément aux décisions du Président de la République, le dispositif militaire français est allégé, tout en conservant la capacité d’appuyer les forces de la MINUSMA et des FAMA. Après le départ d’une centaine de légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) avec une vingtaine de véhicules incluant des AMX10RC et des VBL, la plate-forme de Tessalit compte désormais une centaine de soldats de la force Serval.

 

Les 12 et 13 septembre 2013, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), a rendu visite aux militaires de l’armée de Terre déployés au Mali à Gao, Kidal et Bamako.

 

Le 14 septembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Elou, « les éléphants » en langue tamashek. Cette cérémonie, présidée par le général Dembele, chef d’état-major général des armées du Mali et par le général Guibert, commandant la Mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali), a été marquée par la présence de Monsieur Maïga, Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali et de Monsieur Zink, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Mali.  Le GTIA Elou a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre de la Mission européenne d’entraînement au Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 10 au 12 septembre dans la région de Koulikoro. Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1ère Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

 

Le 19 septembre 2013, s’est déroulé la cérémonie d’investiture du Président malien, monsieur Ibrahim Boubacar Keïta en présence du Président de la République française, Monsieur François Hollande. Avec le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian et le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, le Président Hollande s’est rendu avec son homologue malien auprès des soldats français stationnés à Bamako. Lors de son allocution devant les militaires de la force Serval, le Président a salué la mémoire de ceux qui sont tombés au Mali depuis le 11 janvier 2013. Il a ensuite exprimé sa fierté devant la mission accomplie par la force Serval dans la mise en œuvre et dans la conduite de sa mission : « Vous avez chassé les terroristes, ramené l’intégrité malienne. Vous avez permis le succès de l’élection présidentielle ». Le Président a ensuite fait un point sur les effectifs : « Vous êtes encore plus de 3000 et serez environ 2000 en novembre prochain. Selon les directives qui vous seront données, vous veillerez à ce que le scrutin des élections législatives se tienne dans les meilleures conditions. Vous serez 1000 hommes d’ici la fin du mois de janvier. Si nécessaire les forces françaises resteront présentes autour du Mali pour aider les forces africaines à juguler toute menace, parce que c’est d’abord et surtout aux Africains d’assurer leur propre sécurité. »

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013
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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 17:45
Mali : le soutien logistique de la Minusma confié à une société américaine ?

18/09/2013 Par Jeune Afrique

 

Les Français enragent. Malgré leur engagement militaire et financier au Mali, le marché très convoité du soutien logistique de la Minusma est en train de leur passer sous le nez.

 

C'est la rentrée et Paris fait grise mine. De bonne source, c'est la société américaine Supreme Group, dont le siège est à Dubaï, qui serait sur le point d'être retenue par la division "Procurement" des Nations unies pour ravitailler les quelque 12 000 Casques bleus en cours de déploiement au Mali. Plusieurs entreprises françaises sont en lice, mais leur concurrente américaine a déjà fourni des prestations aux Casques bleus dépêchés dans les Balkans, au Moyen-Orient, dans la Corne de l'Afrique, au Tchad et en Côte d'Ivoire.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

18 septembre 2013 Par RFI

 

Des soldats tchadiens de la force de l’ONU, déployés à Tessalit, au nord du Mali, ne sont pas contents et le font savoir. Selon les informations obtenues par RFI, environ 160 hommes auraient déserté lundi 16 septembre le camp militaire d'Amachach près de Tessalit avec armes et bagages. Ils ont pris la direction de la ville de Gao où sont arrivés des hauts gradés de l'armée tchadienne.

 

Suite de l’article

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:45
Des Casques bleus au compte-goutte pour la MINUSMA

17.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La contribution de la Suède à la mission des Nations unies au Mali va être réduite à cinq soldats contre 70 initialement prévus.

 

Selon la ministre de la Défense Karin Enström, "il est apparu après coup que les pistes d’atterrissage et de décollage dans plusieurs endroits du Nord-Mali sont en trop mauvais état".

 

Le contingent suédois devait comprendre un avion C-130 Hercules, son équipage, une unité chargée de la sécurité de l'avion et une unité de soutien. Ce contingent pouvait être temporairement renforcé de sorte que la contribution suédoise aurait pu atteindre le nombre de 160 personnes.

 

Voilà que n'arrangera pas la comptabilité (humaine) de la MINUSMA dont les effectifs sont loin d'atteindre les 12 640 militaires et policiers prévus.

 

La MINUSMA sur son site reste d'ailleurs très discrète sur ses effectifs; elle se contente, depuis plusieurs mois d'un laconique "la liste des pays contributeurs en effectifs militaires et personnel de police sera postée ici prochainement."

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 16:45
Escale d'unTransall C160 de la force Serval sur l’aéroport de Gao

16.09.2013 Crédit : EMA/armée de Terre

 

10 septembre 2013, un avion Transall C160 de la force Serval fait escale sur l’aéroport de Gao. L’équipage de cet avion de transport tactique assure la livraison hebdomadaire du ravitaillement de la plateforme opérationnelle de Gao. Il transporte des pièces de rechange, du courrier, de l’eau, des rations…


Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Le reportage photos


 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:45
Mali army, rebels clash for first time since peace deal

12 September 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Three Malian soldiers were wounded in clashes with separatist Tuareg rebels on Wednesday, the army said, the first clashes since the two sides signed a ceasefire deal in June.

 

The fighting took place near the western town of Lere and comes a week after President Ibrahim Boubacar Keita was sworn in, highlighting simmering tensions as he seeks to secure an end cycles of uprisings by northern rebels.

 

Last year's rebellion triggered a coup and was then hijacked by better-armed al Qaeda-linked Islamists, who seized northern Mali. France sent thousands of soldiers to its former colony in January to halt the Islamists' march southward.

 

A United Nations peacekeeping mission is now rolling out to ensure stability as French troops gradually withdraw.

 

"An army patrol came across some gunmen in four-wheel drives. They refused to follow the army's orders and opened fire on the troops," said army spokesman Captain Modibo Naman Traore.

 

Traore said three soldiers were wounded.

 

Attaye Ag Mohamed, one of the founders of the Tuareg-led MNLA rebellion, accused the army of starting the fighting by surrounding their position. He did not give any toll.

 

According to the ceasefire deal signed to allow elections to take place in July and August, Keita has 60 days from the naming of his government last Sunday to start talks over a final deal with the rebels.

 

Keita has promised national reconciliation but will be under pressure from southern Malians not to make major concessions to the Tuareg, whom many blame for sparking their country's collapse last year.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 20:22
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013

12/09/2013 20:57 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 septembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 septembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 90 sorties, dont 50 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport, une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA.


Succédant à l’opération Centaure qui a vu le Groupement Désert engagé dans les « Ifoghas » du 22 juillet au 21 août, l’opération Dragon a débuté le 31 août 2013 et va s’achever dans les jours à venir. Conduite entre Gao et Aguelhok, cette opération a engagé 400 militaires de la force Serval, principalement répartis entre un sous groupement tactique inter-armes (SGTIA) Infanterie, un SGTIA blindé et leurs soutiens ; environ 150 militaires nigériens et sénégalais de la MINUSMA ainsi que des gendarmes maliens. L’opération visait à sécuriser l’axe Tessalit-Gao, en vue du passage d’un important convoi logistique vers Gao, ainsi qu’à poursuivre le travail de contrôle de zones et d'exploitation de renseignements. Le SGTIA Infanterie a fouillé plusieurs objectifs et découvert dès le 1er septembre, de l’armement, des munitions et divers matériels.

 

Le SGTIA blindé, engagé dans une zone située à l’ouest de Tabenkort, vers Mediadilet, a quant à lui découvert une nouvelle zone dans laquelle se trouvait des postes de combat valorisés.

 

Son travail d'investigation lui a permis de retrouver des munitions, des réserves d'eau et d'essence ainsi que des équipements.

 

Enfin, le 7 septembre, les légionnaires du SGTIA blindé ont découvert un véhicule piégé contenant de l'explosif en grande quantité et des systèmes de mise à feu et de piégeage. Face à l'importance de la menace, une équipe de démineurs a été héliportée depuis Gao pour réaliser sa destruction.

 

Du 4 au 11 septembre, le déploiement d’une compagnie du BATNIGER de la MINUSMA, appuyé par son DLA, a permis la sécurisation du tronçon Sud de la « trans-saharienne » a l’approche d’un mouvement logistique d’allègement de la force à Tessalit.

 

La force Serval a par ailleurs conduit plusieurs actions civilo-militaires. Le 6 septembre, la force a remis 5 tonnes de farine de blé au profit de 5 associations de femmes en situation de grande précarité. Le 7 septembre, ce sont des moulins à mil qui ont été donnés à l’association des anciens combattants, veuves et victimes de guerre de Gao. Le 10 septembre, c’est une passerelle reliant les deux rives d’un quartier pauvre de Gao que les sapeurs de la force ont livré à la population.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
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Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:45
Soutien logistique de la MINUSMA: Supreme Group s'impose

12.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Une partie du contrat de soutien des casques bleus de la MINUSMA n'a finalement pas été attribué à un groupe d'entreprises françaises mais à Supreme Group, entreprise déjà présente au Mali. Une porte-parole de l'entreprise américaine à Dubaï me l'a confirmé, sans entrer dans les détails du marché puisqu'un communiqué de presse doit encore être avalisé par l'Onu. Ce n'est donc ni PAE ni le groupement d'entreprises françaises qui décrochent ce marché.

 

Supreme Group, entreprise fondée aux Etats-Unis mais dont le siège est aux EAU, a déjà fourni des prestations logistiques aux contingents onusiens de Macédoine, Bosnie, Mozambique, Kosovo, Croatie, Liban, Ethiopie, Tchad, Sud Soudan, Syrie, Soudan, Liberia, Côte d’Ivoire et Somalie.

 

minusma.jpg

 

Revers pour la France. La décision onusienne met un terme au projet de LoA française. Cette "letter of assist" aurait permis à des entreprises françaises, via l'Etat français qui les aurait rétribué avant de se faire rembourser par l'Onu, de fournir des prestations logistiques au profit de la MINUSMA (photo EMA ci-dessus prise à Gao montrant des casques bleus nigériens). C'était une bonne occasion de faire du business, et il n'y a pas à en rougir, mais elle nous échappe.

Comme je l'avais expliqué dans plusieurs posts au printemps (lire ici et ici), France Expertise International (organisation résolument rétive à fournir des détails sur ses activités) devait être l’organisme chargé de la mise en œuvre de cette "LoA", en articulation avec Thales, tête de file d'un groupe d'entreprises françaises spécialisées.

Or les Etats-Unis (alliés stratégiques mais concurrents économiques) ont aussi émis une LoA. Par ailleurs, leurs entreprises nationales présentes en Afrique (je renvoie aux nombreux posts que j'ai consacrés aux activités des entreprises US en Afrique) ont une bonne connaissance des arcanes des opérations onusiennes de maintien de la paix. La concurrence s'annonçait rude.

Or (bis), la frilosité et les retards français n'ont guère contribué à imposer une solution tricolore. "Trop de temps aura en effet été nécessaire pour organiser la réponse française, au point que celle-ci n’est à présent plus compatible avec le calendrier de déploiement des forces de l’ONU", estime un bon acteur/observateur français.

C'est donc l'expérience et la réactivité qui ont prévalu et qui ont fait que Supreme Group a été retenu.

Il nous reste quelques miettes: Losberger a fourni un camp de toile pour loger une centaine de casques bleus (une commande de Supreme Group, toutefois) et des sociétés françaises interviendront dans le domaine du transport et de la fourniture de carburant, par exemple.

 

A noter. La division "Procurement" de l'Onu a lancé plusieurs autres appels d'offres au profit de la MINUSMA (transport aérien, télécommunications). Cliquer ici pour les voir.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:45
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013

06/09/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 29 août 18h00 jusqu’au jeudi 5 septembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 80 sorties, dont 50 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport, une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, tout en réarticulant son dispositif.

 

Ainsi, du 27 août au 2 septembre, un sous-groupement tactique a conduit une opération de contrôle de zone entre Bourem et Almoustarat. Cette opération, pour laquelle environ 170 militaires de la force Serval étaient engagés, faisait suite à une précédente action conduite quelques jours auparavant dans une zone voisine et visait à maintenir la pression sur les groupes terroristes dans la région. Située à la croisée des axes longeant le Niger et de la piste reliant Gao à Tessalit, cette région est rendue particulièrement difficile par la saison des pluies. Les alternances d’orages violents et de périodes de grandes chaleurs créent des zones marécageuses temporaires. Chaque déplacement apporte alors son lot de surprises, les parties impraticables de la piste pouvant changer très vite. Il est donc important pour Serval de bien connaitre la piste et ses contournements possibles, car cet axe est aussi l’axe logistique pour tout le dispositif Nord de la Force. Par ailleurs, durant l’opération, une aide médicale à la population (AMP) à été organisée au profit des habitants de la région d’Almoustarat par la Section Environnement Opérationnelle (SEO) de la force.

 

La SEO est un élément d’appui chargé d’informer la population sur la mission de Serval et de recueillir toute information contribuant à la protection de la Force. Cet élément est articulé autour d’une équipe de commandement, insérée au sein du PC tactique du GTIA désert.

 

Le 2 septembre 2013, la brigade SERVAL a remis une motopompe à la coopérative des planteurs et maraîchers de Gao. A la suite d’une demande de l’administration malienne, le détachement des actions sur les perceptions et l’environnement opérationnel (APEO) de SERVAL a étudié le projet de remplacement d’une motopompe en panne pour la coopérative maraîchère. Ce jardin, qui rassemble 300 ouvriers et leurs familles, permet de fournir en fruits et légumes tous les marchés de Gao et de sa périphérie. Le financement d’une nouvelle motopompe a été accueilli avec enthousiasme par la population. Cet appareil permet de fournir en eau 7 hectares de cultures. Il s'agit d'un renouveau symbolique, car la coopérative avait subi le vol et la destruction de la majorité de ses matériels par les groupes armés terroristes.

 

Le même jour à l’état-major de la MINUSMA à Gao, l’équipe opérationnelle de déminage (EOD) du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD) de la brigade Serval a réalisé une séance de sensibilisation aux engins explosifs improvisés (IED) au profit d’une cinquantaine de cadres et militaires du bataillon nigérien de la MINUSMA. L’instruction, qui s’appuyait à la fois sur une formation théorique sur la reconnaissance et la conduite à tenir en cas de découverte d’IED et sur une restitution pratique, contribue à la montée en puissance de la MINUSMA sur le terrain.

 

Enfin, le 4 septembre, le général Marc Foucaud, commandant de la force Serval, a assisté à la prestation de serment du nouveau président Malien, M. Ibrahim Boubakar Keïta, élu le 11 août dernier à l’issue d’un scrutin à deux tours dont la communauté internationale a salué l’organisation. La force Serval avait participé à la sécurisation de cette élection en appui de la MINUSMA, elle-même en soutien des forces de sécurité maliennes.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
Opération Serval : point de situation du 5 septembre 2013
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 07:45
Opération Serval : point de situation du jeudi 15 août 2013

15.08.20132 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 8 août 18h00 jusqu’à ce jour, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une quarantaine de sorties : une dizaine dédiées aux misions de ravitaillement, une dizaine de missions de transport et une vingtaine à des missions de renseignement ou d’appui de type CAS. Au sol, la force Serval a poursuivi les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux autorités maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du second tour de l’élection présidentielle.

 

Ainsi, le 8 août, sur indications de la population locale, les équipes génie ont pu neutraliser plusieurs IED dans les régions d’Almoustarat et d’Aguelokh tandis que le SGTIA blindé de tessalit mettait à jopur plusieurs caches, au Sud du massif des Ifoghas, et contenant environ 2 tonnes d’engrais permettant la fabrication d’explosif.

 

Le 11 août a eu lieu le transfert d’autorité entre le général Grégoire de Saint Quentin et le général de division Marc Foucaud. Après 7 mois jour pour jour passés à la tête de la Force Serval constituée au plus fort du mandat de 4500 hommes, le général de Saint Quentin a quitté le Mali avec la fierté du devoir accompli : « c’est un beau jour pour partir surtout quand on sait que le Mali aura bientôt son président ».

 

Le même jour, les Maliens étaient appelés à choisir entre les deux candidats à la présidentielle vainqueurs du premier tour organisé deux semaines plus tôt. Pour sécuriser ce vote, les troupes avaient été précédemment déployées sur toute la zone de responsabilité de la brigade Serval, y compris dans les villes de Kidal et de Gao, en appui des forces armées maliennes et de la MINUSMA.  Elles ont essentiellement effectué des patrouilles en ville à la rencontre de la population et procédé à des vérifications de non-pollution des bureaux de vote.

 

A Kidal, un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) de la force Serval a participé en amont à la sécurisation de la ville. Une section du génie  a renforcé les postes de filtrage tenus par la MINUSMA en y disposant des bastion wall et des barbelés. Une équipe drone de reconnaissance au contact (DRAC) a également été déployée pour conduire des missions de reconnaissance autour des bureaux de vote et observer les mouvements de la population. Enfin, deux équipes cynophiles ont effectué des fouilles aux abords des bureaux de vote de la ville.

 

A Gao et ses alentours, la force Serval a effectué des patrouilles de surveillance  appuyées par une équipe DRAC chargée de conduire des reconnaissances au-dessus de la ville et par les hélicoptères Gazelle du groupement aéromobile (GAM). Dans la ville, les FAMA avaient déployé tout un dispositif de check points tandis que les militaires de la MINUSMA conduisaient eux aussi des patrouilles de surveillance.

 

Le 12 août à Gao, en présence de monsieur Osler, chef local du volet civil de la MINUSMA, la brigade Serval a inauguré un puits dans un des quartiers les plus pauvres de la ville. Il a été  réalisé par les entrepreneurs locaux grâce à la contribution de la force française. Le dispositif de sécurisation de la zone était armé conjointement par des forces de sécurité maliennes et des soldats de la force Serval.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Opération Serval : point de situation du jeudi 15 août 2013
Opération Serval : point de situation du jeudi 15 août 2013
Opération Serval : point de situation du jeudi 15 août 2013
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 19:03
Opération Serval : point de situation du 25 juillet 2013

25/07/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 18 juillet18h00 jusqu’au 25 juillet 18h00.

 

Opération Serval : point de situation du 25 juillet 2013

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties. Une trentaine a été dédiée à l’appui feu des opérations terrestres, une vingtaine était consacrée aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations dans la boucle du Niger et au Nord du pays.

 

Le soutien de la force Serval à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du processus électoral se poursuit. Ce soutien se traduit notamment par l’appui apporté par les  détachements de liaison et d’appui (DLA) à l’ensemble des bataillons de la MINUSMA dans le pays. Dans ce cadre, les DLA ont participé cette semaine, en soutien des bataillons de la MINUSMA, à la distribution des cartes « NINA » dans les régions de Ménaka, Douentza, Goundam et de Tessalit.

 

Opération Serval : point de situation du 25 juillet 2013

A Kidal, le retour progressif de l’administration malienne permet aux autorités locales maliennes la préparation du scrutin électoral. Les sous-groupement tactique interames français (SGITA) et les DLA appuient la MINUSMA dans sa mission de sécurisation des élections et participent notamment aux patrouilles sécuritaires mixtes conduites par la MINUSMA et les forces armées maliennes dans la ville.

 

Dans le cadre de la sécurisation des élections présidentielles dont le premier tour aura lieu dimanche 28 juillet, le centre malien de coordination nationale se mettra en place vendredi 26 et restera actif jusqu’à la proclamation des résultats. Il regroupera différents responsables des forces de sécurité maliennes, ainsi que des officiers de liaisons de la MINUSMA et de la force Serval. Au niveau régional, ce centre dispose de relais grâce aux centres de coordination régionaux placés aux ordres des gouverneurs.

 

Opération Serval : point de situation du 25 juillet 2013

Parallèlement au soutien apporté à la MINUSMA et aux forces maliennes, les opérations de sécurisation de la zone se poursuivent et la force maintient un rythme opérationnel significatif afin de maintenir l’affaiblissement des groupes terroristes. Le 23 juillet, au cours d’une opération dans le Nord-Est du pays, un véhicule de l’avant blindé a été victime d’une explosion à une soixantaine de kilomètres au Nord de Gao, blessant très légèrement deux soldats. L’opération se poursuit et les deux militaires devraient pouvoir retrouver leur section dans la semaine.

 

Le 19 juillet à Gao, le premier puits restauré grâce aux actions de la force Serval a été inauguré dans le quartier du Château, en présence des autorités locales de la cité des Asquias et du général Kolodziej, commandant la brigade Serval.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

13/07/2013 Sources : EMA

 

Depuis le1er juillet 2013, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris le relais de la MISMA. La force Serval a maintenu ses 7 détachements de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA.

 

Depuis deux mois, un DLA est déployé auprès de la Force Armée Tchadienne d’Intervention au Mali (FATIM) basé à Tessalit. Composé d’une vingtaine de militaires français appartenant principalement aux commandos parachutistes de l’Air (CPA 30), le DLA poursuit ses missions aux côtés du bataillon Tchadien dans le nord du Mali.

 

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Leur mission est de contribuer à la bonne coordination entre les forces françaises et celles de la MINUSMA opérant dans une même zone. Ils sont également en mesure de mettre en place un appui au profit des forces africaines dans différents domaines : renseignement, logistique, appui feu, et appuis spécialisés éventuellement.

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Le DLA FATIM est composé d’une équipe commandement et logistique, d’une équipe opérationnelle de déminage (EOD), d’une équipe de guidage aérien, d’une équipe médicale et d’un élément de liaison et de contact. Ils sont donc en mesure de délivrer et de coordonner les appuis feux au profit du bataillon Tchadien de la MINUSMA et de fournir un appui spécialisé avec une équipe de démineurs composée d’un spécialiste cynophile et de son chien.

Mali : Le DLA de Tessalit poursuit ses missions

Ainsi, les commandos de l’armée de l’air du CPA 30 mènent régulièrement des patrouilles conjointes dans Tessalit et ses alentours ainsi que des opérations de fouille en coordination avec les prévôts tchadiens. Ensemble, ils participent aussi à la garde de la plateforme militaire de Tessalit.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:45
Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

19/07/2013 Sources : EMA

 

Le 16 juillet 2013, une dizaine de militaires du détachement de liaison et d’appui (DLA) insérée auprès du bataillon togolais de la MINUSMA a appuyé ce bataillon dans une mission de contrôle de zone et procédé à la mise en place d’un check point itinérant dans la ville de Boni située à plus de 70 km du camp militaire de Douentza, au Mali.

 

Cette mission avait pour objectif d’affirmer la présence du bataillon togolais dans sa zone de responsabilité, périmètre regroupant les villes de Koro, Gossi et Douentza, et de développer les liens étroits qu’il tisse avec la population de cette région.

 

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

A cette occasion, le bataillon togolais comprenait une section d’infanterie, deux véhicules de type Pick up et un camion (d’allègement) transportant les pièces nécessaires à l’installation d’un dispositif de check point. Ils étaient accompagnés d’un gendarme malien ainsi qu’un militaire malien en charge de la traduction des échanges entre togolais et civils maliens.

Avant d’installer le check point sur l’axe principal de Boni, les militaires togolais ont rapidement pris possession des lieux et sécurisé les abords du village.

Ils ont ensuite installé des éléments de signalisation afin de matérialiser la présence du point de contrôle. Des binômes se sont ensuite déployés sur le check point assurant respectivement le filtrage, la fouille et le contrôle des véhicules et autres éléments motorisés.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Le rôle du DLA français auprès du bataillon togolais est d’être aux côtés du le bataillon dans ses actions et d’assurer la liaison avec la force Serval. Les DLA mis en place auprès des bataillons de la MINUSMA permettent une coordination tactique des forces engagées dans une même zone. Ils permettent également de mettre en place des appuis au profit des forces africaines dans différents domaines : commandement, renseignement, logistique, appui feu et appuis spécialisés.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Sept DLA sont actuellement déployés sur le théâtre malien, soit plus d’une centaine de militaires français. Cinq d’entre eux sont aux côtés des bataillons de la M INUSMA.Ils opèrent auprès des Burkinabés à Tombouctou, des Nigériens à Menaka, des Tchadiens à Tessalit, des Sénégalais à Kidal et des Togolais à Douentza. Un détachement est quant à lui inséré à l’état-major de la MINUSMA à Bamako et un autre auprès du bataillon logistique (BATLOG) de la MINUSMA.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Le bataillon togolais est composé de près de 1000 militaires. Environ 850 soldats sont actuellement déployés à Douentza depuis la fin du mois avril 2013. Depuis leur déploiement, les militaires du bataillon ont effectué plus de 500 patrouilles dans et en dehors de la ville.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents relevant désormais de la MINUSMA.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:45
Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

19/07/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 15 juillet 2013, un convoi en partance de Bamako, composé d’une centaine de véhicules – dont une quarantaine de véhicules civils  pour le transport des vivres – et 175 militaires, a traversé une grande partie du Mali pour se rendre à Gao afin d’y acheminer des vivres, du carburant et des pièces mécaniques de maintenance aux détachements de liaison et d’appui (DLA) français insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA.

 

Ce convoi, le plus volumineux depuis le début de l’opération Serval, a été armé par le bataillon logistique de la force Serval implanté à Bamako. Il répondait à deux objectifs principaux : le premier, était de permettre le ravitaillement en nourriture, en eau, en carburant et en pièces mécaniques de maintenance, des DLA français insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA déployés sur les villes de Douentza, Tombouctou et Gao. Le second consistait à acheminer vers la plateforme de Gao des vivres et une trentaine de véhicules dont 5 AMX 10 RC transportés sur porte engins blindés (PEB).

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Après une journée de route, le convoi fait sa première halte aux abords de la ville de San, située à près de 600 km de Gao, sa destination finale. Pour passer la nuit en sûreté, un système défensif sommaire a été mis en place pour sécuriser les hommes, les véhicules et le matériel qu’ils transportent.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Le lendemain, le convoi fait un arrêt au niveau de l’aéroport de Sévaré / Mopti où 25 000 litres de gasoil ont été distribués aux différents véhicules pour leur permettre de reprendre leur route vers Gao. La dégradation du réseau routier était de plus en plus palpable, ce qui n’a cependant pas empêché le convoi d’arriver – à la nuit – aux portes de la ville de Douentza. A peine arrivés, les 15 véhicules qui doivent rejoindre Tombouctou se dirigent rapidement vers les citernes pour refaire le plein de leurs réservoirs. Le lendemain ils iront acheminer les vivres, l’eau et les pièces mécaniques pour ce DLA.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Tôt le lendemain matin, les 15 véhicules s’élancent sur la portion la plus incertaine du trajet. En effet depuis le début de la saison des pluies aucun convoi n’est passé par là et personne ne connaît l’état de la route sur les 200 km restant à parcourir. Une tempête de sable, tant redoutée dans le désert, s’est ensuite abattue sur le convoi, qui a dû très rapidement s’immobiliser pour la laisser passer. Peu après, le convoi a essuyé un déluge de pluie.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

A l’approche de Tombouctou, la traversée du fleuve Niger s’est effectuée sans encombre en empruntant les barges utilisées par la population locale. Le convoi est enfin arrivé à l’aéroport de Tombouctou, là où le camp du bataillon burkinabé de la MINUSMA est abrité, et au sein duquel 24 militaires français insérés composent le DLA burkinabé.

Le retour vers Douentza s’est fait sans encombre le lendemain, où le convoi devait arriver avant le 14 juillet pour célébrer la fête nationale.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Après trois jours passés à Douentza, le convoi a repris sa route le lundi 15 juillet 2013 en direction de Gao à 400 km, dernière portion de l’itinéraire. Le trajet s’est bien déroulé. Les 16 et 17 juillet, l’ensemble de la cargaison a été déchargée. Le convoi a ensuite repris le chemin du retour pour une arrivée à Bamako le 20 juillet dans la soirée.

Au bilan, ce défi logistique a été relevé avec succès : il a permis l’acheminement de près de 800 tonnes de fret, 175 militaires et une centaine de véhicules sur plus de 1650 km en 6 jours et a consommé plus de 60 000 litres de carburant.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:45
Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

18/07/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 11 juillet 18h00 jusqu’au 18 juillet 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties. Une trentaine de sorties ont été dédiées à l’appui feu des opérations terrestres, et autant aux missions de transport. Une vingtaine a été consacrée aux missions de ravitaillement et aux missions ISR.

 

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Au sol,la force Serval poursuit les opérations dans la boucle du Niger, et au Nord du pays, tout en assurant la poursuite des relèves.

 

Au Nord, dans la région de Tessalit, 180 militaires de la force Serval ont mené l’opération Croix du Sud du 7 au 12 juillet, dans la vallée de Terz. Le détachement, constitué de deux pelotons blindés sur AMX 10 RC et d’une section d’infanterie, était appuyé par une section génie, une section appui mortier et un train de combat. Des gendarmes maliens étaient également insérés dans ce dispositif. L’opération Croix du Sud avait pour objectif de fouiller la vallée de Terz afin de vérifier qu’il n’y ait pas de nouvelles caches d’armes installées depuis la précédente opération de fouilles. Tout au long de l’opération, un appui renseignement a été effectué par des avions de chasse Rafale et de patrouille maritime Atlantique 2. Les deux premiers jours, les militaires ont mené un raid blindé depuis Tessalit pour rejoindre leur premier objectif, la sortie Est de la vallée de l’Amettetai. Ils ont ensuite mené durant les quatre jours suivants une reconnaissance et des opérations de fouille dans le secteur d’Aul et dans la vallée de Terz. Ils ont inspecté et fouillé les nombreux puits qui s’y trouvent. Au bilan, les militaires de la force Serval n’ont trouvé aucune trace récente indiquant le passage de groupes terroristes. La découverte et la fouille d’anciennes caches a permis de trouver du matériel permettant la confection de deux IED, plus de 350 cartouches de petits calibre, près de 150obus de 20 mm, près de 400 obus de 23 mm et une quinzaine de roquettes de différents types.

 

Le 9 juillet 2013, Monsieur Bert Koenders, chef de la mission de la MINUSMA et représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, a rendu visite aux militaires de la Force Serval et de la MINUSMA déployés sur l’aéroport de Gao. Cette visite avait pour objectif d’effectuer un point de situation avec les forces de la MINUSMA, en cours de déploiement à Gao. Il souhaitait par ailleurs connaître l’appréciation de la situation par  la force Serval tant sur le plan sécuritaire que sur l’environnement humain des opérations.

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Du 10 au 15 juillet 2013, un convoi armé par près de 180 militaires du bataillon logistique et composé d’une centaine de véhicules – dont une quarantaine de véhicules civils  pour le transport des vivres – a assuré le ravitaillement depuis Bamako des détachements de liaison et d’appui (DLA)français insérés au sein des bataillons de la MINUSMA à Tombouctou et à Gao. Après1650 km de trajet, les 800 tonnes de fret ont pu être livrées. Ce convoi, le plus important entre Bamako et Gao depuis le début de l’opération, a permis d’acheminer une grande quantité de fret composé de vivres, de carburant et de pièces mécaniques, avant que la saison des pluies ne s’intensifie et ne perturbe plus encore le trafic sur les itinéraires.

 

Le 12 juillet 2013, le colonel David Cruzille, chef de corps du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) a pris le commandement du groupement aéromobile (GAM), sur l’aéroport de Gao. Il succède au colonel Frédéric Barbry, chef de corps du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC), qui a commandé le mandat 2 du GAM depuis le 7avril 2013. La cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, qui a félicité les 250 militaires de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) qui arment le GAM.

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Le 14 juillet, pendant que les troupes maliennes et de la MINUSMA défilaient à Paris,la cérémonie de la fête nationale a été présidée par le général de Saint-Quentin, commandant de la force Serval, en présence de l’ambassadeur de France et des attachés de défense étrangers, sur le site de l’aéroport de Bamako. Etaient également présents, des représentants de la MINUSMA et de l’EUTM ainsi que des autorités militaires maliennes.  A Gao, la cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, et regroupait les unités présentes sur la zone. Le général s’est également rendu auprès des militaires déployés à Kidal et à Tessalit. A Douentza, une cérémonie a eu lieu sur le camp militaire togolais où sont présents les éléments français du détachement de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein du bataillon togolais.

 

Depuis le 15 juillet et pendant une semaine, un détachement de l’armée malienne, appuyé par le bataillon nigérien de la MINUSMA, accompagné de son DLA français a quitté Ménaka pour une opération de nomadisation dans l’Est de cette ville, avec pour objectif d’appuyer les FAMA dans la distribution de cartes électorales aux populations. Ils ont ainsi visité les villages situés sur la route entre Ménaka et Anderanboukan, avant de se diriger vers Inekar.

 

Le 16 juillet, une vingtaine de militaires de la brigade Serval et un gendarme des forces de sécurité malienne ont participé à une opération de fouille d’une cache d’armes supposée dans la ville de Gao. L’élément d’intervention était composé d’une équipe du détachement de recherche dans la profondeur (DRP), d’un groupe de fouille opérationnelle spécialisée (FOS), d’une équipe cynophile et enfin d’une équipe Weapon Intelligence Team (WIT). Une section du GTIA Désert était en appui aux abords immédiats de la zone. Cette opération a permis à tous de roder les procédures en zone urbaine et de montrer à la population de Gao que les opérations de sécurisation se poursuivent.

 

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Le 17 juillet 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  le colonel Philippe Testart, chef de corps du1er régiment d’infanterie (1er RI), a pris le commandement du contingent français de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2erégiment d’infanterie de marine (2e RIMa). La cérémonie, présidée par le colonel italien Stefano Di Sarra, adjoint au général commandant l’EUTM Mali, faisait suite à la relève de la centaine de soldats français de la compagnie de protection de la force par le contingent« hispano-bénéluxois », effective depuis le samedi 13 juillet.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 22:45
Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

11/07/2013 21:01 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 4 juillet 18h00 jusqu’au 12 juillet 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, principalement consacrées à l’appui feu des opérations terrestres avec 25 sorties des Mirage 2000 D stationnés à Bamako ou des Rafale depuis N’Djamena au Tchad. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de ravitaillement et de renseignement et 25 autres consacrées aux missions de transport. Cette semaine, 3 C160 ont quitté le théâtre pour rentrer en France.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, dans le Nord du pays, et a produit pendant deux semaines un effort particulier dans la région à l’Est de Gao.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Déclenchée le 24 juin, l’opération Netero a duré plus de deux semaines, durant lesquels ont été engagés 3 compagnies du GTIA Désert, appuyées par les hélicoptères du GAM ; des éléments génie de fouille opérationnelle, des moyens de renseignements, DRAC, Harfang, un ATL2 et des patrouilles de Mirage 2000D. Pendant cette opération, les trois sous-groupements ont alterné opérations centralisées au niveau du GTIA et décentralisées au niveau compagnie voire section, en privilégiant l’approche indirecte de la zone des objectifs, la durée particulièrement longue du déploiement et  la mobilité des troupes. Ainsi, les renseignements collectés sur le terrain ont permis d’affiner la connaissance des groupes terroristes et de leurs modes d’actions. Les saisies de matériels réalisées (armements, munitions, matériels logistiques, pick up) contribuent à réduire leur potentiel. La durée de l’opération a également permis aux forces maliennes ainsi qu’à celles de la MINUSMA de marquer leurs présence dans la région et de renforcer des liens avec la population.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Le 06 juillet à Koulikoro a débuté la formation de 700 militaires maliens. Ce dernier, à l’instar du bataillon Waraba, va recevoir une formation complémentaire et adaptée (combat, lutte contre IED, secourisme de combat, …) de 10 semaines dispensée par la mission européenne EUTM et prenant en compte les retours d’expérience du GTIA Waraba. L’objectif de cette mission, inscrite dans la résolution 2085 du CSNU, est de conférer aux forces maliennes les moyens de garantir l’intégrité territoriale du Mali. 110 militaires français (30 instructeurs et 80 conseillers) participent directement à la formation de l’armée malienne. Une centaine d’autres arme la protection de l’emprise de Kouliko.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Le 6 juillet, environ 200 membres des forces de sécurité maliennes qui étaient stationnées à Anefis depuis le 5 juin se sont déployés à Kidal, conformément à l’accord signé le 18 juin entre les autorités maliennes de transition et les groupes armés touaregs du MNLA et du HCUA. Les forces béninoises, togolaises et sénégalaises  de la MINUSMA qui se sont progressivement déployées à Kidal depuis le 29 juin, ont accompagné le déploiement des forces de sécurité maliennes dans la ville. Les éléments de la force Serval stationnés à Kidal sont en mesure, si nécessaire, de faciliter la liaison entre les forces de sécurité maliennes, les éléments de la MINUSMA, et ceux du MNLA.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Il y a 6 mois, la France intervenait au Mali, à la demande du Président malien, pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Par la rapidité et la brutalité de son intervention, la France a stoppé l’avancée des terroristes qui menaçait la population malienne et tout son territoire. Malgré la difficulté du terrain, l’étendue du pays, les nombreuses opérations menées de manière conjointe avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, devenue MINUSMA et avec l’appui de plusieurs nations alliées, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes, d’affaiblir leur potentiel logistique en les privant de ressources essentielles et de réinstaller un niveau sécuritaire propice au retour des institutions et de l’administration malienne dans tout le pays.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : Ugly Aftermath And Uncertain Future

July 11, 2013: Strategy Page

 

For the last five months American MQ-9 UAVs could be seen regularly over northern Mali. Some days there is one up there all day, most of the time it’s only for about half the day. The video is analyzed by U.S. and French intelligence and used by the French to coordinate operations against the remaining Islamic terrorists in northern Mali. The American UAVs have been operating from an airbase in neighboring Niger, where two MQ-9s are currently stationed.

 

France believes that a third of the 2,000 Islamic terrorists in northern Mali at the beginning of the year have been killed and most of the survivors (less the hundred or so who surrendered or were captured) have fled Mali. That leaves several hundred, most of them Tuareg or black African, still in Mali, Most are hiding but some are in the larger towns and cities carrying out attacks. Many (up to half) of the terrorists who fled went to neighboring Niger, where a weak government and a very poor population (whose cooperation can be bought) has provided opportunities for new terrorist bases to be established. As with Mali, most of the 16 million Niger population lives in the south, where there is more water. The north is mostly desert. A fifth of the population are Arab, Tuareg and similar minorities. Over 90 percent of the population is Moslem and about eight percent are slaves. The U.S., France (and other European nations) are helping the Niger government to deal with the Islamic terrorists. That will not produce a quick fix and it may take a year (and probably much longer) to clear the Islamic terrorists out of Niger.

 

Mali’s fundamental problem (and the source of the discontent that triggered the Tuareg uprising in the north and the army coup in the south last year) is widespread corruption and the chilling effect this has on the economy. Despite billions of dollars’ worth of mineral exports, the country is very poor. The money the government gets from the mineral exports is largely stolen by politicians. Economic growth is stifled by the corruption, which makes it very difficult for entrepreneurs to start new businesses or expand existing ones. The result is that a third of the population is hungry and gets by with the help of foreign aid. In the north over two thirds of the population is short of food, and much else. Most of the people in the north are Tuareg and they blame corrupt southern (black African) officials for the poverty and high unemployment in the north. That is only partially true because the north has always been very poor and the Tuareg leaders also tend to be corrupt when it comes to handling government matters.  The July 28 presidential election is expected to put another corrupt politician into office. The search for a cure for the corruption has so far been unsuccessful. There are also doubts that the government can even properly organize the July 28th election.

 

The fragile economy in Timbuktu was devastated by the nine months of Islamic radical rule. Most of the Mali government employees were driven out and their workplaces looted and trashed. Worse, the tourism activity, which was the basis of the local economy, was largely destroyed. This included the destruction of many tourist attractions and the disappearance of many Arab and other foreign businessmen who made the tourism business work. Replacing key people and restoring infrastructure will take years. In the meantime most of the 55,000 population will have to get by on foreign aid.

 

July 9, 2013: In the north (Kidal) two civilians were wounded by unidentified gunmen.

 

July 8, 2013: In Kidal anti-government demonstrations over the weekend left two peacekeepers and a French soldier wounded. The demonstrations throw lots of rockets at the troops.

 

July 6, 2013: The government ended the six month old state of emergency. This means it is now legal for crowds to assemble and demonstrations to take place. The security forces must now follow all legal procedures when making arrests and holding people in custody.

 

July 5, 2013: After arriving on the outskirts a month ago 200 Malian army soldiers finally moved into the northeastern town of Kidal. Tuareg MNLA fighters moved out, or at least aside, in accordance with the June 18 peace deal with Mali. The MNLA had controlled Kidal since March 2012 as they tried to establish a role in governing the largely Tuareg north. MNLA were forced out of Kidal by Islamic terrorists for nine months and regained control in January 2013. French and Chadian troops have been in Kidal for over six months and have been joined by some other African peacekeepers to replace the Chad force (which returned home). The MNLA controlled security in the city and this produced growing complaints that MNLA gunmen were attacking blacks in the north and trying to force them to leave. The government accused the MNLA of ethnic cleansing, as northern Mali is predominately Tuareg and Arab. Because over 90 percent of Malians are black Africans, Tuaregs have always been touchy about blacks moving north to settle or, worse, to run the government. Partly this was because some Tuaregs and Arabs in the north still kept black slaves. Now a lot of those slaves find themselves free after their masters fled, along with several thousand Tuareg, during the French liberation of the north. Groups like al Qaeda are OK with this slavery, as it is commonly discussed in Moslem scripture and the Koran. The slaves, despite being Moslem, generally do not agree with this attitude.

 

MNLA means (in French) “Liberation Army of Azawad”. That is the Tuareg term for their homeland in northern Mali and until the June 18 agreement its capital was Kidal. The Mali government was upset that MNLA men controlled most of the rural (and very thinly populated) areas in the north. Mali accuses France of letting this happen, but the French only had an informal deal with MNLA in which the Tuareg would not fire on the incoming troops and would provide information on where the Islamic terrorists were.  France pressured Mali to make some kind of political settlement with MNLA and that eventually led to the June 18 deal. Many in the Mali Army still want the Tuareg rebel group crushed.  The Mali government is also angry over the extent to which so many Arabs and Tuaregs in the north cooperated with the Islamic radicals in establishing a new government. Many Tuareg still want independence, or at least a lot of autonomy in the north. Anti-Mali demonstrations accompanied the entrance of Mali troops into Kidal and will continue. Whatever the Mali government may want, the situation in the north, and with the Tuareg, is fundamentally changed. The Tuareg have tasted power and seen how weak the southerners really are.

 

The only large town the MNLA controlled was Kidal. It was thought unlikely that the Mali soldiers and police could handle the MNLA gunmen alone, so the concentration of security forces near Kidal last month was initially seen more as a bargaining tactic than as a real threat to the MNLA. Negotiations with the MNLA did not go well at first because the rebels were insisted on an autonomy agreement first and the French and African peacekeepers were unwilling to shut down the MNLA for the Mali government. The Mali Army is seen as more of a threat to an elected Mali government than to the Tuareg rebels. The Mali troops had spent over a month moving up several hundred kilometers of road to Kidal and planning an assault that never came. The MNLA seemed to sense that they had been outmaneuvered and retreated from some checkpoints outside Kidal but maintained enough fighters in the city to keep the Mali soldiers from entering until the MNLA and the Mali government could work out a deal.

 

July 1, 2013: The UN peacekeeping force took control of peacekeeping operations in Mali. The UN force currently has 6,300 African peacekeepers although the ultimate size of the force will be over 12,000. There are still 3,200 French troops in Mali along with several thousand Mali soldiers.  The UN force is officially known as MINUSMA (Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali).

 

June 26, 2013: Captain Amadou Haya Sanogo, who led the army coup in March 2012, apologized for his actions and promised to help repair the damage.

 

June 24, 2013: Some 200 peacekeepers from Benin arrived in Kidal to help maintain order.

 

June 18, 2013: The government and the Tuareg rebels (the MNLA) signed a peace deal. The MNLA will allow Mali troops and police to enter Kidal and any other MNLA occupied area in the north and will surrender its heavy weapons. In reality the MNLA members will keep most of their weapons but will have to surrender stuff like mortars, heavy machine-guns and large stocks of ammo. The government will not try to punish any MNLA members and will negotiate more autonomy for the Tuareg north. Many Tuareg believe the MNLA gave up too much and do not trust the Mali government.

 

June 16, 2013: Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) admitted that it had lost two of its senior leaders (Abdelhamid Abou Zeid and Abdallah Al Chinguetti) to French forces earlier this year (February and March). AQIM kept insisting that these two leaders were still alive.

 

June 9, 2013: French forces captured a terrorist base in the north (in a town on the Niger River near Gao). This one contained five tons of explosives and a workshop for producing suicide bomb vests and roadside bombs.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 22:45
Tessalit : focus sur les missions du DLA auprès de la MINUSMA

10 juillet 2013 par EQUIPE COM SERVAL

 

Alors que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris le relais de la MISMA depuis le 1er juillet, la force Serval conserve ses 7 détachements de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA. Le DLA détaché auprès de la Force Armée Tchadienne d’Intervention au Mali (FATIM) basé à Tessalit est composé principalement de militaires du Commando Parachutistes de l’Air (CPA 30) de Bordeaux. Déployé depuis bientôt deux mois, il poursuit ses missions aux côtés du bataillon Tchadien dans le nord du Mali.

 

Le lieutenant-colonel Jacky, chef du DLA FATIM, nous précise les missions de ce détachement : «Notre DLA est composé de 24 militaires. Nous sommes ici pour appuyer et conseiller au plus près le bataillon Tchadien. Pour cela, nous sommes organisés de la manière suivante : une équipe commandement et logistique, une équipe opérationnelle de déminage (EOD), un groupe d’appui aérien, une équipe médicale et un élément de liaison et de contact ».

Tessalit : focus sur les missions du DLA auprès de la MINUSMA

Hormis sa fonction de conseiller auprès du bataillon appuyé et son rôle de coordinateur au niveau tactique concernant les actions des forces concourantes (Force Serval, FAMA) dans la zone de responsabilité, le DLA FATIM de Tessalit possède quelques particularités. « Nous avons deux missions spécifiques. Premièrement, nous sommes en mesure de coordonner les appuis feux au profit du bataillon Tchadien de la MINUSMA. Ensuite, nous pouvons aussi fournir un appui spécialisé avec notre équipe de démineurs composée d’un spécialiste Cynophile et de son chien » précise le lieutenant-colonel Jacky.

 

Arrivés dans un moment de transition pour la FATIM, les commandos de l’armée de l’air du CPA 30 mènent régulièrement des patrouilles conjointes dans Tessalit et ses alentours ainsi que des opérations de fouille en coordination avec les prévôts tchadiens. Ensemble, ils participent aussi à la garde de la plateforme militaire de Tessalit.

Tessalit : focus sur les missions du DLA auprès de la MINUSMA

« Nous n’effectuons aucune action de manière autonome, ce n’est pas notre mission ici. Jusqu’à présent, l’initiative a été partagée et il faut mettre en avant la bonne volonté des Tchadiens qui, rappelons-le, étaient présents bien avant nous dans la zone. Au quotidien, le binomage fonctionne parfaitement » conclut le chef du DLA FATIM.

 

Dans le cadre de la montée en puissance de la MINUSMA, la mission de la FATIM devrait évoluer. Le DLA reste à sa disposition et continuera à mettre en œuvre ses capacités spécifiques tant que cela sera nécessaire.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : transfert de la MISMA à la MINUSMA

05/07/2013 Sources : EMA

 

Le 1er  juillet 2013, la cérémonie de transfert d’autorité entre les forces de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) s’est déroulée à Bamako.

 

C’est au cours d’une cérémonie présidée par le Ministre malien de la Défense que les unités militaires et de police de la MISMA ont symboliquement échangé leur béret pour porter le béret bleu des Nations Unies.

 

Placée sous l’autorité de M. Bert Koenders, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la mission, ainsi que du général rwandais Kazura, la MINUSMA a notamment pour mission de contribuer à stabiliser le pays et d’accompagner les autorités maliennes dans le processus de transition politique. Ceci inclut l’appui de la mise en œuvre de l’accord intérimaire signé à Ouagadougou le 18 juin ainsi que l’appui à l’organisation et à la conduite d’élections présidentielles et législatives.

 

Comme l’a décidé le Conseil de sécurité, dans sa résolution 2100 du 25 avril 2013, la MINUSMA comptera au maximum 11200 militaires et 1440 policiers ainsi qu’une structure civile adéquate. La montée en puissance de la MINUSMA se poursuivra au cours des prochains mois.

 

Mali : transfert de la MISMA à la MINUSMA

La MINUSMA compte aujourd’hui près de 6200 casques bleus d’ores et déjà déployés au Mali, y compris dans toutes les grandes villes du Nord, de Tombouctou à Tessalit.

 

La France participe à la MINUSMA à hauteur d’une quinzaine de militaires déployés dans son état-major, dont le général Vianney Pillet assure la fonction de chef d’état-major.

 

La force Serval a mis en place des détachements de liaison et d’appui au sein de ces bataillons. Ils sont sous commandement français et ont pour mission de veiller à la coordination tactique des forces engagées dans une même zone. Ils appuient également les forces africaines dans le domaine du commandement, de la logistique, du renseignement, des appuis feux.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains relevant désormais de la MINUSMA.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 07:45
Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013

04/07/2013 21:06 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 27 juin 18h00 jusqu’au 4 juillet 18h00

 

Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, principalement consacrées à l’appui feu des opérations terrestres avec 40 sorties des Mirage 2000 D stationnés à Bamako ou des Rafale depuis N’Djamena au Tchad. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de ravitaillement et de renseignement et 30 autres consacrées aux missions de transport

Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013

Au sol, la force Serval poursuit les opérations dans la boucle du Niger et dans le Nord du pays, principalement dans la région Est de Gao et dans les environs de Tessalit. Le 28 juin, la force a réalisé un chantier d’aide à la population dans la ville de Tessalit en réparant une pompe à eau. Les militaires français accomplissent ces missions de reconnaissance et de sécurisation dans des conditions météorologiques très contraignantes : les tempêtes de sable réduisent considérablement la visibilité. Par ailleurs, des orages violents rendent impraticables certaines pistes : les itinéraires sont inondés ou coupés par des « waddis » (rivières éphémères créées par les pluies). En outre, la température est très élevée et atteint régulièrement 60°C dans les VAB.

 

Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013
Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013

Le 1er juillet, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris le relais de la MISMA, conformément à la résolution 2 100 adoptée par les Nations Unies le 25 avril 2013. La cérémonie de transfert d’autorité donnant les pleines prérogatives à la mission de l’ONU et mettant fin à la MISMA s’est déroulée à Bamako. Cette étape confirme le soutien de la communauté internationale à la stabilisation du Mali.

Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013

L’état-major de la MINUSMA est stationné à Bamako. Il est commandé par le général rwandais Jean-Bosco Kazura. Son chef d’état-major, le général français Vianney Pillet compte parmi la dizaine de français déjà insérés au sein de cet état-major. La MINUSMA représente actuellement une vingtaine de contingents africains déployés sur l’ensemble du territoire soit près de 6200 soldats répartis dans l’ensemble du Mali. Elle a pour mission de contribuer à stabiliser le pays et d’accompagner les autorités maliennes dans le processus de transition politique. Ceci inclut l’appui de la mise en œuvre de l’accord intérimaire signé à Ouagadougou le 18 juin ainsi que l’appui à l’organisation et à la conduite d’élections présidentielles et législatives. A terme, la MINUSMA doit comprendre près de 12000 militaires.

Opération Serval : point de situation du 4 juillet 2013

La force Serval conserve ses 7 détachements de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA. Ils contribuent à la bonne coordination entre les forces françaises et celles de la MINUSMA opérant dans une même zone, mais sont également en mesure de mettre en place un appui au profit des forces africaines dans différents domaines : renseignement, logistique, appui feu, et appuis spécialisés éventuellement.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 12:45
La mission de stabilisation de l'ONU en place au Mali

01.07.2013 Romandie.com (ats)

 

La nouvelle mission de paix de l'ONU au Mali, la MINUSMA, a officiellement été mise en place lundi. Elle aura la difficile mission d'assurer la sécurité et la stabilité de ce pays en crise où doit avoir lieu une élection présidentielle à risques dans tout juste quatre semaines.

 

Lors d'une cérémonie à Bamako marquant la mise en place de la MINUSMA, le représentant de l'ONU au Mali, Bert Koenders, a tenu à remercier "pour le travail accompli" les 6300 soldats de la force africaine (MISMA) présents dans le pays et désormais intégrés à la mission de l'ONU.

La mission de stabilisation de l'ONU en place au Mali

"Notre mandat est la sécurisation des grandes agglomérations du Nord, la protection des civils" et de leurs droits, mais aussi "la médiation politique", a aussi précisé M. Koenders.

 

Ministres présents sur place

 

Les ministres maliens de la Défense et des Affaires étrangères, Yamoussa Camara et Tiéman Hubert Coulibaly, ont assisté à cette cérémonie, ainsi que le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, et le représentant de l'Union africaine (UA) au Mali, Pierre Buyoya, ancien chef de la MISMA.

 

Après la cérémonie, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a reçu les dirigeants de la MISMA et de le MINUSMA. Il a évoqué le scrutin présidentiel à venir, reconnaissant que "ces élections ne seront pas parfaites".

 

Commandée par un Rwandais, la MINUSMA devrait être constituée d'ici fin décembre de quelque 12 600 hommes au total (militaires et policiers) et devra assurer la sécurité du Mali, en particulier de sa vaste partie nord, soit les deux-tiers du pays.

 

Election attendue

 

A la faveur d'un coup d'Etat militaire à Bamako le 22 mars 2012, cette région et ses principales villes, Gao, Tombouctou et Kidal, ont été occupées les mois suivants par des groupes jihadistes et criminels liés à Al-Qaïda qui y ont commis de nombreuses exactions.

 

Ils en ont en partie été chassés par l'intervention de l'armée française qui a débuté le 11 janvier et se poursuit aujourd'hui.

 

La MINUSMA et l'armée malienne pourront elles encore compter pendant un temps sur les 3200 soldats français toujours présents au Mali - au plus fort de l'intervention française ils étaient 4500 - qui, selon Paris, vont progressivement diminuer pour n'être plus qu'un millier à la fin de l'année. Le premier tour de la présidentielle est prévu le 28 juillet.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 16:45
Au Mali, la MISMA coiffe le béret bleu de la MINUSMA

01.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le transfert d’autorité entre les forces de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a eu lieu ce matin au cours d’une cérémonie à Bamako, marquant ainsi le lancement officiel des opérations des Casques bleus au Mali. Un cérémonie à la fraîche (8h, avec quelques gouttes de pluie), sobre, où chacun a évoté de parler des élections à venir (photo: MINUSMA/Blagoje Grujic).

Selon Hervé Ladsous, le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, "le mandat de la Minusma ne comprend pas de tâches d’imposition de la paix. Il ne comprend pas davantage de missions antiterroristes. Pour autant, c’est un mandat robuste, qui permet la protection des civils".

Pour voir d'autres photos de la cérémonie de ce matin, cliquer ici.

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