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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 07:35
Vietnam to Buy 3D Search Radar ST68UM of Ukraine

Mobile 3D search radar ST68UM (36D6-M) for the S-300PMU of Vietnam shipped in the port of Saigon, Ho Chi Minh City (photos : Giaoduc, Militaryphotos)

 

Mar. 10, 2014 Defense Studies

(GDVN) - Mobile 3D search radar ST68UM (36D6-M) for the S-300PMU of Vietnam shipped at the port of Saigon, Ho Chi Minh City.


 


Recent Chinese media repeatedly reported on the construction of modernization of Vietnam Army, while providing much appreciated, commentary, communication, confirmed that Vietnam is focusing on customs modernization, Air Force for the South China Sea. Here is some new information Chinese media propaganda:
 


Sheet "Hoan Cau" China February 28 posts that Vietnam Defense Force purchased a 3D search radar ST68UM cell types (36D6-M) of Ukraine for surface to air missiles S-300PMU, recently dismantled in the port of Saigon, Ho Chi Minh City.
 


Also, according to Chinese media, and particularly interested in the relationship between Vietnam and the major countries, including Vietnam-Russia relations, Vietnamese-American, Vietnamese-Japanese, Vietnamese-Indian ... Because This relationship involves many factors both political, military, security, and economic strategy ...

 


The Chinese press has expressed concern to the visit of the American leaders, Russia, Japan ... to Vietnam, including Cam Ranh Bay visit of U.S. Secretary of Defense (June 3, 2012) and Defense Minister of Japan (September 17, 2013), and focus attention on the Cam Ranh military port in Vietnam.

(Giaoduc)

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 12:20
Tomahawk, le missile qui joue les drones

 

07/03/2014 Par Julien Bergounhoux - industrie-techno.com


 

Il nage, s'élance comme une fusée puis vole comme un avion. Il est contrôlé à distance, fait de la reconnaissance, prend des photos, et peut suivre des cibles en mouvement, ou même changer de cible ou de mission en cours de vol. Un drone ? Non, un missile de croisière, le nouveau Tomahawk.

 

Le missile de croisière Tomahawk, développé à l'origine dans les années 1970 par General Dynamics et désormais fabriqué par Raytheon, s'est vu fortement modernisé au fil des ans. Dernière évolution en date : une nouvelle ogive multi-missions, la possibilité de trouver ses propres cibles et de les suivre en mouvement grâce à un nouveau système de guidage, mais aussi d'effectuer des missions variées en plus de sa mission destructrice première, par exemple de la reconnaissance visuelle avec prise de photo.

Cette modernisation intervient sur le Tomahawk Block IV, un missile polyvalent capable d'être lancé depuis un sous-marin, de sortir de l'eau à l'aide d'une fusée, puis de déployer de petites ailes et de voler à l'aide d'un turboréacteur (pouvant atteindre une vitesse maximale de à 890 km/h) sur plus de 1 600 km avant d'atteindre sa cible. Cette version était déjà capable de changer de cible en cours de vol, et avait vu son coût réduit de moitié par rapport au précédent Block III, lui permettant d'être plus souvent déployé.

Les efforts de Raytheon en collaboration avec la Navy américaine se concentrent sur ses capacités de communication, afin de lui permettre entre autres d'atteindre des cibles en mouvement et d'ignorer les conditions climatiques qui pourraient autrement entraver sa mission. Cela passe par une mise en réseau, qui confère à un opérateur la possibilité d'accéder à des données issues de n'importe quelle source (satellites, drones, soldats, navires, etc.) pour le mener à sa cible, et de changer de cible à la volée si besoin. Le missile est de plus équipé d'un système de navigation visuel appelé "Digital Scene Matching and Correlation", d'un GPS antibrouillage et de capteurs de mesure inertielle au cas où il se retrouve coupé de tout contact électronique.

Ces améliorations lui apportent une flexibilité inégalée, sur laquelle compte Raytheon pour que le Tomahawk reste l'arme de choix de la Marine de guerre américaine, qui en a reçu plus de 3000 depuis l'introduction du Block IV en 2004, et dont un grand nombre de ses navires sont équipés.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:30
Le Koweït acquiert des batteries de missiles Patriot supplémentaires

 

03/03/2014 Romain Guillot - journal-aviation.com

 

Raytheon a confirmé l’annonce du Pentagone du 28 février concernant l’acquisition par le Koweït de deux batteries de missiles de défense antiaérienne Patriot supplémentaires.

 

Le contrat, qui comprend des équipements de rechange, est estimé à 655 millions de dollars.

 

À l’instar des kits de modification contractualisés à la fin de l’année dernière, le nouveau contrat koweïtien concerne la version PAC-3 (Patriot Advanced Capability-3).

 

Les livraisons s’étalent jusqu’en avril 2018.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:35
Les missiles de croisière chinois : facteur clé de la situation régionale

 

 

05.04.2014 Vassili Kachine - La Voix de la Russie

 

Selon le centre d'étude américain Project 2049 Institute, la Chine développe actuellement les missiles de croisière les « plus précis » menaçant les cibles dans de nombreux pays d'Asie-Pacifique, le Japon compris.

 

Le nombre de ses missiles CJ-10 basés au sol peut atteindre 500. Si les estimations sont justes, les missiles de croisière chinois se transforment en un facteur clé de la situation militaire dans la région.

 

L'interception de ces missiles présente des difficultés à cause de leur trajectoire imprévisble. Seul un nombre réduit de missiles sera abattu par la défense anti-aérienne si une attaque est lancée avec l'utilisation simultanée de plusieurs dizaines, voire centaines de missiles de croisière. Les dégâts pour l'infrastructure seront alors immenses.

 

Les voisins de la Chine qui possèdent l'arme nucléaire doivent tenir compte du fait que la Chine est en mesure de porter des frappes de missile ciblées. Pour l'Inde cela dicte la nécessité de déployer ses missiles balistiques peu nombreux dans le sud de la péninsule indienne en augmentant leur portée, ainsi que d'accroître les investissement dans les forces stratégiques nucléaires navales. Les deux mesures étant onéreuses. Si le Japon décide de se doter de l'arme nucléaire les Chinois auront un istrument efficace pour porter une frappe non nucléaire désarmante.

 

Les destroyers chinois de la classe 052D, actuellement en construction, seront des vecteurs impotants des missiles de croisière. Ils pourront embarquer des missiles mer-air, anti-sous-marins, anti-navires et de croisière de type différent. Tous ces missiles pourront également être installés sur les sous-marins. En général, la Chine se hisse à la deuxième place derrière les Etats-Unis en ce qui concerne le nombre de missiles de croisière déployés et la diversité de leurs vecteurs. Notons que les forces américaines sont dispersées de par le monde, tandis que les missiles chinois sont concentrés sur le territoire de Chine sous le commandement uni.

 

La capacité de porter des ogives nucléaires est la question la plus importante. Une telle possibilité existe en puissance. Les missiles de croisière chinois sont construits sur la base des missiles soviétiques X-55. Les Chinois en ont acheté une certaine quantité à l'Ukraine au début des années 2000. Les X-55 étaient capables de porter l'arme nucléaire.

 

Certaines études attribuent une telle capactié aux missiles chinois CJ-10, mais les preuves concrètes d'utilisation sur ces missiles des ogives nucléaires n'existent pas. Il est peu probable que cela soit passé inaperçu pour la reconnaissance spatiale américaine. On peut supposer qu'un tel réarmement aura lieu dans l'avenir lors du déploiement de nouveaux types de missiles, d' une plus grande portée et d'une signature radar inférieure, ainsi qu'après l'apparition dans les forces aériennes chinoises de nouveaux bombardiers ayant un plus grand rayon d'action et la possibilité de se ravitailler en vol.

 

La domination militaire chinoise dans la région, qui commence déjà à s'esquissser, sera, en l'occurrence, incontestable et la compétition militaire avec la Chine sera dénuée de perspectives pour les autres pays de la région.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:20
Missile Defense Agency FY15 Budget Overview

March 5, 2014 defense-aerospace.com

(Source: Missile Defense Agency; issued March 4, 2014)

 

Missile Defense Agency (MDA) Fiscal Year 2015 Budget Overview



The Missile Defense Agency (MDA) is requesting $7.459 billion in FY 2015 to develop and deploy interceptors, sensors, and command and control, battle management and communications (C2BMC) systems that constitute the Ballistic Missile Defense System (BMDS) to provide U.S. homeland defense and regional missile defense for deployed forces, allies, and friends.

The Agency is requesting a total of $37.575 billion from FY 2015 to FY 2019, the period of the Future Years Defense Program (FYDP).

The budget protects previously established homeland and regional defense priorities. For Homeland Defense, in response to recent threat developments, the Department increased the planned number of fielded Ground Based Interceptors (GBIs) by 14. MDA will maintain our commitment to build out homeland defenses to 44 GBIs by 2017. In addition we will execute a return to intercept flight test in the third quarter 2014. The focus of the test will be on Ground-based Midcourse Defense (GMD) system reliability and GBI performance.

Last year MDA began refurbishment of Missile Field 1 at Fort Greely, Alaska (FGA) to develop silo capacity to support emplacement of additional GBIs. We continue to emplace GBIs in Missile Field 2 (MF2), conduct GBI component testing, and refurbish currently deployed GBIs to test and improve their reliability.

MDA will continue to acquire GBIs to support GMD operations, testing, and spares and emplace GBIs in MF2 as we progress towards 44 by the end of 2017. MDA continues to fund operations and sustainment of the GMD weapon system with Operation and Maintenance, Defense-Wide funds.

MDA will take additional steps to keep pace with the threats to the U.S. homeland. We have requested $99.5 million to initiate the redesign of the Exoatmospheric Kill Vehicle (EKV) for GMD. The redesigned EKV will be built with a modular, open architecture and designed with common interfaces and standards, making upgrades easier and broadening our vendor and supplier base.

The redesigned EKV will increase performance to address the evolving threat; improve reliability, availability, maintainability, testability and producibility; and increase in-flight communications to improve usage of off-board sensors information and situational awareness to combatant commanders for enabling new tactics such as shoot-assess-shoot.

The budget also requests $79.5 million to begin development of a Long Range Discrimination Radar (LRDR). The new LRDR is a mid-course tracking radar that will provide persistent sensor coverage and improve discrimination capabilities against threats to the homeland from the Pacific theater. This new radar also will give the Sea-Based X-band (SBX) radar more geographic deployment flexibility for contingency and test use.

We are also requesting $122 million for Discrimination Improvements for Homeland Defense (DIHD). This investment will develop and field an integrated set of Element capabilities to improve BMDS engagement reliability, lethality, and discrimination. The combined effects of these investments will be a deployed BMDS architecture more capable of discriminating and killing a reentry vehicle with a high degree of confidence that will dramatically improve BMD System capability and Warfighter shot doctrine while preserving inventory.

For Regional Missile Defense, MDA will continue to focus on threats from Asia-Pacific and the Middle East as we continue to support the European Phased Adaptive Approach (EPAA) to protect our European NATO allies and deployed forces from ballistic missile attacks. The Department met its objectives for EPAA Phase 1 by deploying Aegis Ballistic Missile Defense (BMD) ships in the Mediterranean Sea, a land-based radar in Turkey, and Command, Control, Battle Management, and Communications system node at Ramstein Air Force Base in Germany in 2011.

The next two EPAA phases (Phases 2 and 3) include additional Aegis BMD ships (2014-2015) and Aegis Ashore in Romania in 2015 and in Poland in 2018. Aegis Ashore will be capable of launching Standard Missile-3 (SM-3) Block IA, IB, and IIA (delivery in 2018) variants.

Our goal in EPAA Phase 2 is to provide robust capability against Short Range Ballistic Missiles (SRBMs) and Medium Range Ballistic Missiles (MRBMs) by ensuring the system provides multiple opportunities to engage each threat missile in flight. The architecture includes the deployment of the Aegis BMD 4.0 and 5.0 weapon systems with SM-3 Block IBs at sea and at an Aegis Ashore site in Romania. The Romania site is on schedule to be available in 2015.

In support of EPAA Phase 3, the SM-3 Block IIA, which we are co-developing with the Japanese government, and an upgraded version of the Aegis Weapons System are on schedule for deployment in 2018 at the Aegis Ashore sites in Poland and Romania and at sea. The upgraded Aegis Weapons System combined with the faster, longer reaching SM-3 IIA will provide capability to counter more sophisticated threats when compared to the SM-3 IA and IB and will extend coverage to NATO allies in Europe threatened by longer range ballistic missiles.

The MDA is requesting $435 million to procure 30 Aegis SM-3 Block IB missiles in FY 2015, for a total of 332 SM-3 Block IB missiles. MDA requests $68.9 million for advance procurement for four long lead items associated with the FY 2016 SM-3 Block IB missile buy to ensure timely delivery to the Combatant Commander. These items include: 1) MK 104 Dual Thrust Rocket Motor, 2) MK 72 Boosters, 3) Integrated Dewar Assemblies and 4) Circuit Card assemblies.

For FY 2015, the MDA is requesting $464 million for THAAD procurement, which includes the purchase of 31 THAAD interceptors. This puts us on a path for an additional THAAD battery, based on warfighter demand and operational need. We will continue to enhance THAAD’s ability to operate through post-intercept debris, enable launch of THAAD’s interceptors using sensor data provided by other BMDS sensors, and maintain capability against current and evolving threats.

We will also deploy a second forward-based X-band AN/TPY-2 radar in Japan, improving homeland and regional defense capabilities and increasing our global operational AN/TPY-2 radar posture, and we will build and improve the C2BMC infrastructure at fielded sites.

In addition to continuing the enhancement of global BMD survivable communications and support for operations and sustainment of C2BMC at fielded sites, in FY 2015 we will integrate Overhead Persistent Infrared data into C2BMC to support cueing of BMD sensors worldwide. We will also improve sensor data integration and battle management in C2BMC to support Aegis BMD cueing and launch-on and engage-on remote capability.

We are developing fiscally sustainable advanced BMD technologies that can be integrated into the BMDS to adapt to threat changes. Our investments are focused on technology that brings upgradeable capability to the warfighter. Our advanced technology investments are determined by systems engineering, which permits us to evaluate and determine which emerging technical solutions will best address gaps in the BMDS and enhance overall BMDS capability and performance. The goals of our investments are to deploy a future BMDS architecture more capable of discriminating and intercepting the reentry vehicle with a high degree of confidence, and to allow warfighters to dramatically improve their shot doctrine.

This budget continues MDA’s longstanding commitment in support of Israeli defensive efforts to include the development of the David’s Sling Weapon System (DSWS), Upper Tier Interceptor (UTI), Arrow Weapon System Improvements, and procurement of the Iron Dome Weapon System (IDWS). MDA is working with the Israel Missile Defense Organization (IMDO) on these programs to include the delivery of Iron Dome batteries and interceptors and long lead item procurements for (DSWS) and (UTI).

Working collaboratively with independent testers and the Services, MDA follows an Integrated Master Test Plan and continues a flight test program using operationally realistic conditions to demonstrate BMD capabilities against current and emerging threats. Robust testing demonstrates BMDS capability while further enhancing war fighter confidence in the performance of the BMDS.

The FY 2015 budget balances capabilities and risks to: deter aggression, protect the interests of the United States and its allies, respond to warfighter requirements, and pursue cost- and operationally-effective capabilities against future threats. To advance the Administration’s missile defense priorities, the FY 2015 MDA’s request for BMD programs is $7.459 billion.


Click here for the FY2015 Appropriations Summary (1 PDF page)

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:55
MMP - photo MBDA

MMP - photo MBDA

 

05 March 2014 by defenceWeb

 

The global market for shoulder-launched anti-tank missiles and rocket propelled grenades (RPGs) will grow at a compound annual growth rate of 6.03% to reach $3.2 billion by the end of 2020, according to a new report.

 

Due to economic downturn, major countries like the U.S. and U.K. are witnessing economic difficulties, according to the report entitled, "Shoulder Fired Anti-Tank, Anti-Aircraft Short Range Missiles and RPG Market - Global Forecasts and Analysis to 2014 - 2020". The US has witnessed budget cuts in the recent past and it is likely to continue in the near future - it has announced a budget cut of $178 billion for 2011-2015. Brazil, India, South Korea, China, and Japan are the new leaders in their region, due to their defence spending and their current national security situation.

 

Key players like Raytheon, Rafael Advanced Defense Systems Ltd, Raytheon Company Alliant Techsystems (ATK), MBDA, and Lockheed Martin play a major role in the industry.

 

Late last year Forecast International predicted that manufacturers will produce 200 000 anti-armour missiles worth $9.7 billion through 2022. The company said that combat operations in Iraq, Afghanistan, and elsewhere have spurred anti-armour purchases by the U.S. and other militaries. Ironically, these missiles are not engaging tanks, but rather a host of other target types – from terrorist hideouts to unarmoured pickup trucks. Established market players have benefitted from this evolving trend, according to Forecast International.

 

"U.S. and Israeli firms still have the largest share of the anti-armour missile market," said Larry Dickerson, Forecast International's senior missile analyst. During this period, "Lockheed Martin, Raytheon and Rafael will earn $2.8 billion selling anti-armour missiles to customers worldwide," Dickerson said.

 

The market positions of these manufacturers have become increasingly intertwined. For example, Lockheed Martin has cooperated with Raytheon in the development and production – and marketing – of the FGM-148 Javelin man-portable anti armour missile system. The Javelin is the U.S. Department of Defence's standard man-portable anti-tank guided weapon, and nearly a dozen nations employ it.

 

Meanwhile, new systems are emerging overseas. "Europe is working on next-generation systems to win back the market share it once had," Dickerson said. These include the Missile Moyenne Portee (MMP) and the Missile Longue Portee (MLP), which will replace MILAN and HOT, respectively.

 

For its part, Rafael Advanced Defence Systems is Israel's leading anti-armour missile manufacturer. Against most expectations, Israel has slowly secured export production contracts for its anti-armour missiles and from an area once thought to present few opportunities – Europe. Rafael can count seven European countries as customers of its family of SPIKE anti-armour missiles, providing a stable production base for the company, according to Forecast International.

 

Companies are also working on new lightweight missiles that can perform various missions and demonstrate the blurring between different markets. "Missiles are slowly evolving, becoming more than just a weapon for use against tanks or aircraft or bunkers," Dickerson said. "Eventually, the anti-tank missile market will cease to be an independent entity, becoming submerged in a larger strike weapons market."

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 15:35
Un missile nord-coréen a failli toucher un avion de ligne chinois

 

 

05/03/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Selon le ministère de la défense sud-coréen, un avion de China Southern transportant 220 passagers, qui venait de décoller de Tokyo est passé, ce mardi, sur la trajectoire d’un missile lancé sept minutes plus tôt par la Corée du Nord. Il aurait pu le toucher selon Seoul en redescendant.

 

 

Cela aurait pu être une terrible catastrophe avec de lourdes conséquences diplomatiques. Selon le ministère de la défense sud-coréen, un avion de China Southern (transportant 220 passagers est passé, ce mardi, sur la trajectoire d'une roquette lancée sept minutes plus tôt par la Corée du Nord. Il s'agit d'un d'un Airbus A321 selon l'agence Yonhap.

 

Le missile aurait pu toucher l'avion

 Après avoir décollé de l'aéroport de Tokyo Narita, l'avion CZ 628 de la compagnie chinoise volait en direction de Shenyang en Chine, quand la Corée du Nord a lancé une roquette à 16h17 (heure locale), a déclaré à Bloomberg, Kim Min Seok, porte-parole du ministre de la défense de la Corée du sud. L'avion qui volait à une altitude de 10 kilomètres (32,800 pieds) à 16h24 traversa la trajectoire du missile qui a atteint une altitude de 20 kilomètres, selon Kim Min Seok. "En redescendant, la  roquette aurait pu toucher l'avion", a-t-elle dit. "La Corée du Nord n'a donné aucun avertissement. C'était un acte inattendu et immoral à l'encontre des règles internationales", a-t-elle ajouté.

 

Sept missiles tirés mardi

La Corée du Nord a tiré mardi sept roquettes de faible portée dans la mer, dont quatre ont volé plus de 150 kilomètres, suffisant pour atteindre Seoul. "Les tirs ont atteint leurs cibles au-delà de la côte orientale", a indiqué l'agence officielle nord Korean News Agency, citant un porte-parole de la défense nord-coréenne.

Toutes les troupes nord-coréennes sont en "alerte spéciale" en réponse aux manœuvres militaires que mènent chaque année les Etats-Unis et la Corée du Sud et qui ont débuté le 25 février, a déclaré ce mercredi Kim Kwang Woo, le ministre de la défense sud-coréenne. La Corée du Nord demande chaque année l'annulation de ces manoeuvres.

 

Discussions à haut niveau

Le lancement de missiles a commencé le 21 février, alors que les relations entre Séoul et Pyongyang sont entrées dans un calme relatif. En témoigne les discussions entamées mi-février entre deux délégations des deux Corée, les premières depuis 2007. Ils ont notamment abordé la reprise du programme des réunions des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953). Le 23 février des dizaines de Sud-Coréens, la plupart très âgés ont traversé la frontière pour retrouver en Corée du Nord des proches dont ils sont séparés depuis la fin de la guerre (1950-1953). Ces réunions de famille étaient les premières depuis 2010 La Corée du Nord a donné son accord alors qu'elle exigeait au préalable l'annulation des exercices militaires.

Les premières réunions datent de 1985. Elles avaient ensuite été suspendues pendant quinze ans. Un sommet intercoréen historique en 2000 a permis leur reprise. Le programme a de nouveau été interrompu en 2010 après le bombardement par la Corée du Nord d'une île sud-coréenne située sur leur frontière maritime, contestée par Pyongyang.

 Pyongyang possède des centaines de missiles de courte portée et a développé et testé - avec un succès mitigé - des missiles de moyenne portée. Le Nord affirme posséder un missile intercontinental, mais les experts en doutent. Le Nord continue de construire un pas de tir pour des missiles à long rayon d'action a précisé ce mercredi Kim Kwang Woo, le ministre de la défense sud-coréenne.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:56
Recherche amont : les quatre orientations majeures du ministère de la Défense

la cybersécurité est l'une des orientations majeures du minsitère de la Défense en matière de recherche amont

 

05/03/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian va dévoiler jeudi sa politique en matière de recherche et Technologies (R&T) au cours de l'actuelle loi de programmation militaire (2014-2019). La dissuasion, l'aéronautique de combat, les missiles et la cybersécurité sont ses priorités.

 

 

850 millions d'euros. C'est le montant annuel consacré par la France à la Recherche & technologies (R&T) dans le domaine de la défense. Soit un plus que les budgets R&T réunis de l'Allemagne (418 millions d'euros) et de la Grande-Bretagne (400 millions) et dix fois plus que celui de la Pologne (85,4 millions d'euros), selon les chiffres de 2012 de l'Agence européenne de défense (AED). Quant aux Pays-Bas (70,7 millions), l'Espagne (63,4 millions), l'Italie (60 millions) et la Suède 23,4 millions), ils sont très loin derrière l'effort de la France en matière de R&T. Sur ces 850 millions d'euros, 110 millions proviennent du budget de l'Onera et 15 millions de l'Institut franco-allemand Saint-Louis (ISL).

Un effort budgétaire que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui va présenter jeudi à l'occasion des Thales InovvDays sa politique de R&T, a souhaité maintenir dans l'actuelle loi de programmation militaire (LPM). Soit 4,5 milliards d'euros sur la période 2014-2019 pour préparer l'avenir. "Nous avons sanctuarisé le budget annuel de la recherche amont à 750 millions d'euros, avait-il expliqué en novembre dernier à La Tribune. Ce budget ne bougera pas. La cyberdéfense est l'une des inflexions nouvelles que j'ai souhaité privilégier dans le cadre de la loi de programmation militaire. Pas question de laisser sur la route certaines de nos compétences. Aussi, il est important d'en maintenir sur l'ensemble du spectre, que ce soit dans le nucléaire, l'aéronautique, le naval et le spatial".

 

La dissuasion engloutit un quart du budget R&T

C'est clair, net et précis. La France entend poursuivre la préparation du renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire française (sous-marine et aéroportée). "L'effort de R&T reste fondamental" dans ce domaine, juge-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian. Pour préparer les nouvelles armes de la dissuasion de demain à l'horizon de 20 ans au minimum, le ministère de la Défense prévoit de consacrer une somme de 1,2 milliard d'euros sur la durée de la LPM. Soit près d'un quart des 4,5 milliards d'euros consacrés à la R&T par le ministère.

Une enveloppe budgétaire qui permet de confier dès à présent aux industriels des programmes de recherche sur les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de troisième génération et les missiles stratégiques. "Le début des recherches sur ces thèmes, c'est maintenant", précise-t-on au ministère de la Défense. Les industriels concernés profiteront également de 600 millions d'euros annuels que consacre le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) aux applications nucléaires.

 

La France veut rester leader dans l'aviation de combat

Dans l'aéronautique de combat, les jalons ont également déjà été mis en place... dans le cadre d'une coopération franco-britannique réactualisée fin janvier avec les accords de Brize Norton. Paris et Londres se sont engagés à lancer des études sur le futur drone de combat (FCAS), pour lequel les deux pays se sont engagés à co-financer une étude de faisabilité sur deux ans d'un coût total de 120 millions de livres (145 millions d'euros) partagés équitablement entre les deux nations.

Paris souhaite également développer les technologies visant à préparer les évolutions du système d'armes Rafale, notamment en matière de radar, et va poursuivre les travaux sur le démonstrateur Neuron (un programme européen sous maîtrise d'oeuvre Dassault Aviation) en 2014 et 2015. "Le choix est clair et stratégique d'investir dans le domaine technologique dans l'aéronautique militaire", explique-t-on au sein du ministère de la Défense. Pour maintenir les compétences et lancer de nouveaux PEA (programmes d'études amont), le ministère de la Défense consacrera une somme de 875 millions d'euros sur six ans.

 

Les missiles, secteur de souveraineté nationale

Jean-Yves le Drian a également les idées bien arrêtées sur la filière missilière. Pas question d'abandonner les compétences de MBDA dans ce domaine où l'industriel couvre toute la trame missilière. Dans cette optique, le ministère va accompagner l'initiative "One complexe weapon sector", poursuivre la préparation du successeur du missile air-air MICA et la rénovation du missile de croisière Scalp, et, enfin, lancer des projets sur les futurs missiles de longue portée. Le ministère consacrera 333 millions d'euros entre 2014-2019.

Enfin, Jean-Yves Le Drian confortera la montée en puissance de la cyberdéfense en accentuant l'effort de développement des moyens techniques en coordination avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Le ministère va également faire un effort sur des programmes d'outils de lutte informatique défensive. Une enveloppe de 150 millions d'euros est prévue entre 2014-2019.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:40
source Libértion.fr

source Libértion.fr

 

05.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Les forces russes ont pris le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée, bloquant dans l'une d'elles le bâtiment abritant les missiles, ont indiqué mercredi des sources militaires ukrainiennes. Dans les deux cas, l'opération s'est déroulée sans échanges de tirs.

 

Cette nouvelle manoeuvre constitue une montée d'un cran dans la confrontation entre les forces russes et ukrainiennes sur la péninsule majoritairement russophone de Crimée. Dans la plupart des cas jusqu'à présent, les soldats russes encerclaient les bases ukrainiennes, sans y rentrer.

 

A Fiolent, des membres des forces russes et des manifestants pro-russes ont pénétré dans la base, située près du port de Sébastopol qui abrite la flotte russe de la mer Noire, a indiqué un porte-parole en Crimée du ministère ukrainien de la Défense, Volodymyr Bova.

 

"Les soldats russes sont sur le territoire de l'unité, mais ils ne font que bloquer la partie où se trouvent les missiles", a-t-il expliqué. "Il y a bien des missiles, mais ils sont désarmés", a-t-il précisé.

 

Sous contrôle ukrainien

 

A Evpatoria, les forces russes ont pénétré dans la base A4519, prise d'assaut mardi soir par des soldats et des manifestants pro-russes, mais d'où les missiles et matériel stratégique avaient été évacués.

 

Le poste de commandement et le centre de contrôle de la base restent sous contrôle ukrainien, a précisé un porte-parole de l'armée, Olexiï Mazepa.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:40
Crimée : ralliement de 3 régiments de défense anti-aérienne

 

04.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Trois régiments de défense anti-aérienne des forces armées d'Ukraine sont passés dans le camp du gouvernement de la République autonome de Crimée, a communiqué un porte-parole du gouvernement.

 

« Au total plus de 700 soldats et officiers se sont déclarés disposés à défendre la population de la Crimée. Les unités s'étant rangées du côté du gouvernement de Crimée sont dotées de plus de 20 systèmes de missiles Bouk et de plus de 30 systèmes S-300PS », a déclaré le porte-parole.

 

Il a été annoncé que les militaires des 50e, 55e et 147e régiments de défense anti-aérienne déployés à Eupatoria, Théodosie et au cap Fiolent avaient rallié le camp du « peuple de Crimée »

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:35
Ministre de la Défense : «Possibilité de tirs additionnels et d’essai nucléaire au Nord»

 

SEOUL, 05 mars (Yonhap)

 

Le ministre de la Défense, Kim Kwan-jin, a analysé ce mercredi les récents tirs de missiles nord-coréens en disant que «c’était complètement différent des tirs fractionnels effectués dans le passé», lors d’une réunion parlementaire sur la situation de la sécurité cet après-midi.

 

Le ministre a expliqué qu’«il s’agissait de provocations dans le cadre d’une manifestation de force afin de mettre intentionnellement plus de tensions dans cette période d’exercices militaires conjoints coréano-américains Key Resolve au Sud».

 

En référence au diagnostic sur l’éventualité de provocations militaires nord-coréennes entre janvier et mars qui avait été donné juste après l’exécution de Jang Song-thaek, l’oncle du jeune leader nord-coréen, le ministre de la Défense a noté qu’«il sera possible de voir plus de provocations militaires nord-coréennes à tout moment et on n’exclut pas la possibilité de tirs additionnels de missiles à longue portée et d’essai nucléaire».

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:20
Les Etats-Unis poursuivent le développement de la technologie contre les missiles balistiques

 

 

2014-03-05 xinhua

 

Les Etats-Unis continueront de développer les technologies et les équipements contre la menace croissante présentée par les missiles balistiques à travers le monde, a indiqué mardi un haut officier américain de défense.

 

Outre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et l'Iran, un nombre croissant de pays procèdent à des essais de missiles balistiques, a indiqué le vice-amiral de la Marine James Syring, directeur de l'Agence de défense antimissiles au ministère de américain la Défense.

 

"Et la capacité de ces missiles balistiques augmente elle aussi", a-t-il indiqué à la conférence sur les technologies et les exigences de défense, avant d'ajouter que son agence avait informé le Congrès des menaces auxquelles font face les Etats-Unis.

 

La démonstration par la RPDC de sa capacité à mettre une charge utile dans l'espace "compte pour quelque chose" et elle continue de se développer, a-t-il souligné.

 

L'examen préalable du budget fait par le secrétaire à la Défense Chuck Hagel soutiendra le renforcement de la défense du territoire, a-t-il rappelé.

 

Cela inclut le déploiement de 14 autres intercepteurs à Fort Greeley, en Alaska, qui seront mis en service d'ici fin 2017.

 

Il a ajouté que son agence envisageait également de déployer un radar supplémentaire dans la base de défense aérienne Kyogamisaki, au Japon.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:40
Crimée: 22.000 militaires ukrainiens ont fait défection (Poutine)

 

MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti

 

22.000 militaires ukrainiens et plusieurs dizaines de systèmes de missiles sol-air S-300 sont passés sous l'autorité du gouvernement de la république autonome de Crimée, a annoncé mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

"Il semble qu'on souhaite reproduire le scénario de Kiev en Crimée et qu'on puisse y organiser une série d'attaques terroristes. Cela inquiète beaucoup les habitants de Crimée. Ils ont donc créé des comités d'autodéfense et ont pris le commandement des unités militaires locales (…). Plusieurs dizaines de systèmes de missiles S-300 et d'autres armes, ainsi que 22.000 militaires sont passés sous l'autorité des Criméens. Dieu merci, cela s'est passé sans coup férir et c'est le peuple de Crimée qui contrôle tout", a indiqué M.Poutine lors d'une conférence de presse.

Suite au changement de pouvoir à Kiev où la Rada suprême a destitué le président du pays, le Conseil suprême de Crimée a décidé fin février de tenir un référendum sur l'élargissement des pouvoirs de la république autonome ukrainienne de Crimée. Initialement fixée au 25 mai, la date du référendum a ensuite été avancée au 30 mars.

Le premier ministre criméen Sergueï Aksenov a adressé une demande d'aide au président russe Vladimir Poutine. 

Le représentant de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a annoncé que le président Poutine avait en outre reçu une lettre de Viktor Ianoukovitch, que la Russie considère comme le président légitime de l'Ukraine. M.Tchourkine a présenté une photocopie de la lettre où M.Ianoukovitch demande d'envoyer des troupes russes en Ukraine pour protéger les civils.

Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine en vue de régler la situation dans ce pays. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine a plus tard expliqué que l'adoption de la résolution ne signifiait pas le recours immédiat à la force. Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a précisé que M.Poutine n'avait pas pris de décision sur l'utilisation des Forces armées russes à l'étranger.

Région peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire était effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:51
La Russie teste avec succès un missile intercontinental

 

04.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La Russie a procédé mardi avec succès au tir d'essai d'un missile intercontinental au plus fort des tensions suscitées par la crise ukrainienne. Par ailleurs, l'armée ukrainienne affirme avoir repoussé à mains nues une attaque de fusiliers marins russes dans le port de Sébastopol, en Crimée.

 

Les Forces des fusées stratégiques de la Fédération de Russie ont lancé un missile Topol RS-12M de la région d'Astrakan, sur le littoral de la Caspienne. L'ogive non armée a atteint sa cible qui se trouvait au Kazakhstan, a rapporté l'agence de presse russe RIA, citant un porte-parole du ministère russe de la Défense.

 

En Crimée, l'armée ukrainienne a pour sa part affirmé avoir repoussé à mains nues une attaque de fusiliers marins russes armés qui avaient tenté de prendre d'assaut un navire mouillant à Sébastopol.

 

"Les hommes armés ont approché en remorqueur le navire Slavoutitch, il y a eu une tentative de monter à bord du bateau, de capturer les marins et de se saisir de leurs armes", a précisé le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.

Navires bloqués

 

"Le navire a été attaqué par des militaires en uniforme de fusiliers marins russes venus d'un navire russe", a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère. Les marins "en sont venus aux mains et l'attaque a été repoussée", a encore précisé ce porte-parole.

 

Les bateaux russes continuent de bloquer les navires ukrainiens à Sébastopol, selon le ministère ukrainien. Mais il était impossible mardi de vérifier cette information de source indépendante.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:35
La Corée du Nord tire encore 2 autres missiles balistiques

 

3 mars 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La Corée du Nord a tiré encore une fois deux missiles balistiques, mais d’une portée de 500 km en direction de la mer de l’Est, a indiqué ce lundi matin un haut responsable du gouvernement de Séoul, rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap.

 

Selon Séoul, «la Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques à courte portée à partir de 6h19, à 10 minutes d’intervalle, à Wonsan et Anbyon, dans la province du Kangwon. Ces missiles ont parcouru plus de 500 km, selon une analyse.»

Les autorités militaires sud-coréennes estiment que les missiles seraient des Scud-C étant donné les distances parcourues.

La Corée du Nord avait tiré le 27 février dernier quatre missiles balistiques Scud qui avaient atteint une altitude de 60-70 km et parcouru 220 km.

Le ministère de la Défense sud-coréen a évalué que le tir de missiles de la Corée du Nord était une «provocation intentionnelle» et qu’il s’agissait bien de missiles Scud «étant donné leur trajectoire et leur vitesse».

Même s’il ne s’agit que de provocation, «Les missiles Scud que la Corée du Nord a tirés sont très menaçants car la portée couvre la péninsule coréenne», avait alors souligné la Défense sud-coréenne.

Alors que la Corée du Sud et les États-Unis mènent actuellement leurs exercices militaires conjoints, que la Corée du Nord a dénoncés comme étant une répétition à l’invasion du Nord, Pyongyang ne pouvait certes pas rester les bras croisés, mais on avait compris avec les quatre premiers la semaine dernière…

Un navire de patrouille nord-coréen avait aussi franchi la frontière maritime occidentale à plusieurs reprises entre les deux Corées au premier jour des exercices conjoints dans la nuit du 24 au 25 février.

Selon les autorités militaires sud-coréennes, ce deuxième tir de missiles balistiques par les Nord-Coréens vise bien à provoquer une certaine tension entre le Nord et le Sud, alors que se déroulent les exercices conjoints Key Resolve et Foal Eagle entre la Corée du Sud et les États-Unis.

Les Sud-Coréens poussent encore plus loin leur interprétation de cet acte de provocation, un responsable du gouvernement cité par l’agence sud-coréenne notant que «si la Corée du Nord a ajusté l’angle de tir vers le nord-est, au large de la ville côtière de Wonsan, cela signifierait une provocation modérée».

La Corée du Nord dispose de 700 missiles de type Scud-C d’une portée de plus de 500 km et de Scud-B pouvant parcourir plus de 300 km. Pyongyang a aussi récemment déployé des missiles Scud-ER, une version améliorée du Scud-D ayant une portée de plus de 700 km.

C’est simple, à défaut de s’exprimer avec des mots, le pays de Kim-jong-un s’exprime avec des missiles!

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:30
Défense anti-missiles : pourquoi MBDA et Thales peuvent espérer en Turquie

Les industriels MBDA et Thales sur le pied de guerre pour supplanter les Chinois dans la défense aérienne en Turquie

 

28/02/2014 Michel Cabirol, à Ankara - LaTribune.fr

 

En dépit du choix d'un industriel chinois pour fournir un système de défense aérienne de longue portée à la Turquie, les deux industriels français MBDA et Thales peuvent encore espérer être appelés par le ministère de la Défense turc pour remplacer CPMIEC.

 

La France a fait le job en Turquie. Et plutôt bien, même si les industriels - le missilier MBDA et le radariste Thales dans le cadre du GIE Eurosam - ne sont pas encore en première ligne pour négocier un contrat de l'ordre de 3 à 4 milliards de dollars - selon les groupes concurrents - portant sur un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence). Toutefois, lors du séminaire d'armement franco-turc organisé jeudi à Ankara, le programme T-Loramids pour le moment encore promis aux Chinois, était bien dans tous les esprits de la délégation française.

Une délégation très, très prudente dans toutes les déclarations officielles pour ne pas froisser les Turcs, eux-mêmes très embêtés finalement par leur choix initial. "Nous respectons le choix qui a été fait", a expliqué le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présent jeudi à Ankara. "Nous clarifions et améliorons notre offre dans le respect de la négociation avec le SSM (secrétariat d'Etat turc aux Industries de défense, ndlr)", a-t-il toutefois précisé lors d'une conférence de presse organisé par le GIFAS.

 

Comment sortir la tête haute ?

"En Turquie, tout le monde est arrivé à la conclusion qu'il faut arrêter la négociation avec les Chinois mais personne ne sait encore comment faire. C'est toute la question aujourd'hui", explique un bon connaisseur du dossier. Un rétropédalage entamé officiellement de façon récente. "Il existe certains points de risques (dans les discussions avec les Chinois) mais pour l'instant ce n'est pas au niveau de nous apporter de gros blocages", avait indiqué le 17 février le secrétaire d'Etat turc aux Industries de défense (SSM), Murad Bayar, dans un entretien au journal "Hürriyet".

Il faut également préserver le soldat Bayar en trouvant une solution pour qu'il sorte la tête haute de ce micmac. D'où un appel du pied vers Pékin, l'un des principaux partenaires de l'industrie turque, qui viendrait à la rescousse du ministère de la défense turc, selon des sources concordantes. A suivre.

 

Eurosam en embuscade

Interrogé si les autorités turques n'étaient pas "entièrement convaincues" des capacités de cet armement, Murad Bayar avait répondu : "Nous pouvons effectivement le dire. Si nous constatons que le projet ne peut continuer avec la Chine alors nous prendrons en considération la deuxième offre", en l'occurrence celle faite par la société franco-italienne Eurosam. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant les américains, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). A ce jour, il n'existe aucune négociation officielle entre la Turquie et Eurosam puisque CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) reste toujours le premier choix des Turcs ("prefer bidder").

Mais Ankara s'est laissé une issue au cas où la négociation avec les Chinois échoueraient, en demandant fin janvier aux français et aux américains de proroger leur offre de trois mois, soit jusqu'à fin avril - un deuxième et dernier report. Ce qui en soi est habituel dans ce genre d'appel d'offre."Cela faisait partie de l'accord entre les Turcs et les groupes sélectionnés pour l'appel d'offre, c'est automatique", confirme-t-on à "La Tribune".

 

Amélioration de l'offre de MBDA et Thales

Du coup, mi-février les deux groupes - MBDA et Thales - ont affiné leur offre notamment au niveau des prix (à la baisse) et des contreparties industrielles (à la hausse) pour les groupes turcs, notamment Roketsan (le MBDA turc) et Aselsan (le Thales turc) ainsi qu'un tissu de sous-traitants locaux. MBDA et Thales étaient lors du choix fait par le SSM plus cher d'environ un milliard de dollars face à une offre chinoise très (trop ?) compétitive. En outre, le SSM est considéré comme un négociateur très redoutable et qui est craint par la plupart des groupes d'armement internationaux. "C'est simple avec eux, à la fin de la négociation vous n'avez plus de marges", ironise un industriel.

La Turquie peut-elle finalement casser l'appel d'offre ? Certains estiment la menace potentielle.  D'autres au contraire notent qu'Ankara a un besoin urgent de ce système de défense aérienne qui sera installé proche de la frontière syrienne. Au final, c'est bel et bien le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aura le dernier mot en dépit de ses actuels déboires politiques. C'est lui et lui seul qui a souhaité un rapprochement stratégique avec la Chine.

 

La danse du ventre de la France

Outre l'organisation du séminaire armements franco-turc à Ankara, une délégation d'une soixantaine d'entreprises françaises membres du GIFAS (Groupement des industriels français de l'aéronautique et du spatial) est venue trois jours en Turquie (Istanbul, Ankara, Izmir et Eskisehir) pour chercher des coopérations avec des sociétés turques dans le domaine de l'aéronautique et du spatial. "La France et la Turquie partagent la même ambition de développer et de soutenir sur le long terme leur propre industrie nationale de défense", qui "fabrique leurs  propres équipements militaires", a expliqué le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon lors du séminaire franco-turc. Et de proposer "une nouvelle étape dans les relations" entre Paris et Ankara sur la base du principe "gagnant-gagnant".

"Cela fait sens que les industriels français et turcs se réunissent et étudient les opportunités pour coopérer à l'exportation ou équiper leurs propres forces armées", a-t-il expliqué. D'autant que le président du GIFAS, Marwan Lahoud, estime que la Turquie et l'industrie turque sont très matures aujourd'hui pour des coopérations de haut niveau et développer leur propre industrie aéronautique. "Le pays possède une activité industrielle assez intense et ambitionne de devenir une grande puissance aéronautique", a-t-il confirmé. Et donc les industriels français sont prêts à donner une "nouvelle impulsion" à la coopération franco-turque, a souligné Marwan Lahoud. Une coopération franco-turque toujours à la merci de la question arménienne, un chiffon rouge pour Ankara et la rue turque.

 

Pourquoi CPMIEC avait été sélectionné

A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de défense aérienne. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

Pourquoi les Turcs avaient-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également par rapport aux concurrents américains (Lockheed Martin/Raytheon) et européens (Eurosam). Mais aussi en faveur du rapprochement avec la Chine voulu et assumé par le Premier ministre turc, rappelle un bon observateur de la politique turque.

Les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au cœur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et qui ne peuvent pas être bien sûr installées sur un système chinois.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:55
2014, année de la dissuasion ?

 

18/02/2014 1 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Année d'anniversaires (50 ans des Forces aériennes stratégiques, 40 ans de la Force aéronavale nucléaire…), 2014 pourrait aussi être celle d'un certain renouveau pour la dissuasion nucléaire française. Malgré le contexte budgétaire délicat, la Direction générale de l'armement prévoit en effet d'honorer les engagements présidentiels de maintien des deux composantes (navale et aéroportée) en signant cette année deux contrats majeurs pour la modernisation des systèmes nucléaires français.

 

"La rénovation à mi-vie du missile ASMP-A devrait être notifiée courant 2014", a indiqué ce matin Laurent Collet-Billon, patron de la DGA, à l'occasion d'une conférence de presse. "Le lancement du missile balistique stratégique au standard M51.3 est également prévu cette année", a-t-il ajouté.Ces deux programmes de développement, qui seront respectivement attribués à Airbus Defence & Space et à MBDA, en partenariat avec le CEA, doivent aboutir à des mises en service opérationnel à l'horizon 2023-2024.

 

Pour l'ASMP-A rénové, il s'agit d'allonger la durée de vie de la cinquantaine de missiles "bons de guerre" livrés entre 2009 et 2012 aux forces, en remplaçant certains de leurs composants "périssables" (pyrotechnie, carburant, etc.) tout en s'assurant de la bonne tenue dans le temps de la tête nucléaire aéroportée (TNA) dont ils sont équipés. Des améliorations de performances mineures pourraient être considérées, si les budgets sont au rendez-vous. Ce missile devrait uniquement être intégré sur les Rafale au futur standard F4.

 

Même si aucun détail ne filtre quant au contenu exact de l'opération, le M51.3 devrait en revanche introduire quelques améliorations capacitaires notables notamment au niveau de sa "partie haute", qui pourrait être améliorée pour offrir une précision terminale et une portée accrues. Missile de compromis, le M51 se différencie de son prédécesseur le M45 (toujours en service sur deux SNLE français) par un premier et deuxième étages rénovés, mais conserve une "partie haute" relativement similaire à son prédécesseur. Ce qui explique le faible nombre de tirs d'essais (cinq seulement) qui ont été nécessaires pour mettre en service le nouvel engin, actuellement opérationnel dans sa version M51.1.

 

La version M51.2 introduira dans quelques années la nouvelle tête TNO (tête nucléaire océanique) développée par la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Ce n'est qu'avec le futur programme M51.3 que le missile deviendra enfin le "M5" qui avait été imaginé à l'origine, mais dont les ambitions avaient été revues à la baisse pour raisons budgétaires.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:20
Ducommun Receives Contract from Raytheon for TOW Missiles

 

 

Feb 18, 2014 ASDNews Source : Ducommun Incorporated

 

Ducommun Incorporated (NYSE: DCO) (“Ducommun” or the “Company”) has received a follow-on award from Raytheon Company (NYSE: RTN) to continue providing complex wiring harnesses and printed circuit card assemblies for the TOW (tube-launched, optically-tracked, wireless-guided) weapon system. The contract extends the Company’s support of the program through 2014, with production taking place at Ducommun’s facilities in Berryville, Ark. and Tulsa, Okla.

 

"We’re very proud to support this enduring program and provide our troops with the ruggedized electronics behind Raytheon’s next-generation TOW weapon system," said Anthony J. Reardon, chairman and chief executive officer of Ducommun. “We have a longstanding relationship with Raytheon on the TOW program and look forward to serving them for many years to come.”

 

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:50
Crédits MBDA

Crédits MBDA

 

17/02/2014 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Le chiffre a de quoi rendre jaloux les militaires français : alors que l'actuelle loi de programmation militaire ne prévoit de moderniser que 100 missiles de croisière Scalp-EG, le ministère de la défense allemand a notifié en fin d'année dernière un contrat d'un montant indéterminé pour rénover pas moins de 300 KEPD 350 Taurus, des armements longue portée de la même catégorie et qui sont actuellement mis en oeuvre par les Tornado de la Luftwaffe.

 

Ce programme d'extension de durée de vie prévoit non seulement le remplacement de composants périssables (pyrotechnie, carburant…) mais aussi l'intégration d'une nouvelle architecture GPS et la "modernisation de l'environnement de développement logiciel", selon nos informations. Le chantier de cette "grande révision" sera mené sur le site MBDA Allemagne de Schrobenhausen, à une cadence d'environ 75 exemplaires par an jusqu'en 2020.

 

Taurus Systems GmbH, consortium en charge du KEPD 350, est une société conjointe entre Saab Bofors et MBDA Allemagne. Elle a récemment décroché une belle victoire à l'export en s'imposant face au JASSM américain pour équiper les F-15K de la force aérienne sud-coréenne. Le missile est également intégré sur les EF-18 espagnols.

 

En France, les projets de rénovation à mi-vie des Scalp-EG emportés par les Rafale et Mirage 2000D sont flous. L'intention de principe reste de sécuriser un programme commun avec le Royaume-Uni (qui utilise cet armement sous l'appelation Storm Shadow sur Tornado GR4) au titre d'un projet baptisé SSCEP, pour Scalp/Storm Shadow Common Enhancement Program. La déclaration commune issue du sommet franco-britannique qui s'est tenu fin janvier prévoit que les deux pays s'accordent sur "un mémorandum d'entente" au début de cet été.

 

L'environnement budgétaire contraint devrait limiter ce chantier à un "simple" allongement de la durée de vie des missiles, sans amélioration capacitaire notable. Sur les quelque 500 Scalp-EG initialement livrés à la France, seuls 100 seront donc ainsi rallongés puisque l'actuelle loi de programmation militaire ne prévoit de disposer que de 250 missiles de croisière à l'horizon 2020. Chiffre incluant les 150 missiles de croisière navals (MdCN) destinés à équiper Fremm et sous-marins Barracuda.

 

La situation est pour le moins paradoxale : l'Allemagne, qui devrait disposer en 2020-2025 de trois fois plus de missiles de croisière aéroportés que la France, n'a jamais fait usage d'un tel armement en opérations. Les avions de l'armée de l'Air et de la Marine ont quant à eux tiré quinze Scalp-EG au cours de l'opération Harmattan, en Libye, tandis que plusieurs dizaines de Storm Shadow étaient largués par les Tornado de la Royal Air Force.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 13:20
AGM-176 Griffin missiles - photo Raytheon

AGM-176 Griffin missiles - photo Raytheon

 

February 18, 2014: Strategy Page

 

It was recently announced that 2,000 of the AGM-176 Griffin missiles had been produced so far. Since entering service in 2010 the Griffin has been pitched as a replacement for Hellfire. But only SOCOM (Special Operations Command) and the CIA have bought many, and in much smaller quantities than Hellfire, which weighs three times as much as Griffin. The U.S. Army remains the main user of Hellfire but because of frequent use on helicopter gunships. Because of the growing use of larger UAVs (like Predator and Reaper), the air force and CIA have become heavy users as well.

 

It was believed that smaller missiles would become popular because more could be carried and these (like 70mm guided rockets and Griffin) weapons contain even less explosives (limiting casualties to nearby civilians). But Hellfire remains the missile with the track record that you can always depend on and the smaller missiles just never caught on.

 

In service since 1984, the American AGM-114 Hellfire missile has not only proved enormously useful in the war on terror, it has also defeated numerous efforts to replace it with something better. It didn’t help that an improved Hellfire, Hellfire II, appeared in 1994 and over 30,000 have been produced so far. These have been the most frequently used American missiles for over a decade, with over 16,000 fired in training or (mostly) combat since 2001. A growing number of these Hellfires are for foreign customers. Hellfire missiles cost about $100,000 each depending on warhead and guidance system options. Britain produces a Hellfire variant, called Brimstone which is unique mainly in that it can be fire from jets. This version has become very popular as well.

 

Hellfire was originally designed for use by helicopter gunships against masses of Cold War era Russian tanks. That never happened, except in Kuwait during the 1991 war against Russian tanks owned by Iraq. Hellfire was quite successful in Kuwait. With the end of the Cold War the Hellfire seemed destined for the history books, as just another missile that worked but never distinguished itself. This all changed in 2002 when the CIA first used a Hellfire fired from a Predator UAV to kill a hard-to-find terrorist. The U.S. Air Force wasn’t really interested in this sort of thing and the CIA used its own money and authority to buy Predator UAVs and arm them with Hellfires. It quickly became apparent that the air force was wrong about UAVs and, well, the Hellfire was an army weapon used on helicopters and the air force never considered such a combination of UAV and missile useful for anything. The army soon found that Hellfire was an excellent weapon for supporting troops in urban areas or when going after terrorists anywhere.

 

The CIA was also the first to use smaller missiles like the Griffin on UAVs. This enabled targets to be destroyed with less risk to nearby civilians. The Griffin was created as an alternative to the Hellfire II, which weighs 48.2 kg (106 pounds) and carries a 9 kg (20 pound) warhead and has a range of 8,000 meters. In contrast, the Griffin weighs only 16 kg (35 pounds), with a 5.9 kg (13 pound) warhead which is larger, in proportion to its size, than the one carried by the larger Hellfire missile. Griffin has a pop-out wings, allowing it to glide, and thus has a longer range (15 kilometers) than Hellfire but takes much longer to reach the target. UAVs can carry more of the smaller missiles, typically two of them in place of one Hellfire.

 

Even before Griffin hit the market there were several firms offering 70mm rockets reconfigured as guided missiles. The result was basically a 13.6 kg (30 pound) missile with a laser seeker, a 2.7 kg (six pound) warhead and a range of about six kilometers. The U.S. Marines have adopted these for use on their helicopters and the results have been satisfactory. What won the marines over was price, as the marines are always short of cash. Several European and Israeli manufacturers came up with similar smaller missiles, but none really proved all that superior to old reliable; the Hellfire.

 

All these weapons use laser designators on an aircraft, or with troops on the ground for guidance. The laser is pointed at the target and the laser seeker in the front of the missile homes on the reflected laser light. This system enables the missile to hit within a meter or so (2-10 feet) of the aiming point. On the downside fog and clouds distorts the laser and makes it unreliable.

Hellfire II missile

Hellfire II missile

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:50
Brimstone missile picture MBDA

Brimstone missile picture MBDA

 

February 14, 2014 Peter Westmacott * - defenseone.com

 

During the Second World War, the U.S. gave Britain some aging destroyers in exchange for the use of British bases overseas. When the first American ships arrived, Winston Churchill went to inspect them, along with Franklin Roosevelt’s right-hand man, Harry Hopkins. When he saw the ships, Churchill muttered under his breath: “Cheap and nasty.”

Hopkins heard him and, somewhat taken aback, asked what he meant. “Cheap for us,” the prime minister said. “And nasty for them!”

Destroyers for Bases was soon succeeded by the much broader and more effective Lend Lease program. Since then, we have shared intelligence, equipment and expertise more and more closely.

At a test facility in California, the U.S. military has just finished testing a British-designed missile, the Dual-Mode Brimstone. The tests successfully proved that the Brimstone is compatible with one of America’s main unmanned aerial vehicles, the Reaper, and is a more accurate weapon than anything comparable on the market.

It makes sense to buy equipment that your allies have already developed, rather than invest millions or billions of dollars of taxpayers’ money to duplicate what’s already available. This more cost-effective approach to procurement is especially important when budgets are tight.  I’m tempted to say it’s not rocket science—but in this case that’s not strictly true!

It’s an approach that’s worked well for the United Kingdom. For example, we have invested in C-17 transport aircraft, made in the U.S. by Boeing, in Boeing’s Chinook and Apache helicopters, and of course in Lockheed Martin’s F-35. I hope the U.S. will consider doing likewise with the Brimstone, and with other world-class products like BAE’s Hawk trainer jet.

Defense cooperation of a slightly different sort was on the agenda when I spoke recently at the Center for Strategic and International Studies in Washington, D.C. The panellists came at the issue from different angles, but they all shared a determination that the U.S. and its allies should work more closely together, both on and off the battlefield.

As you might expect, Britain and America lead the way. We have cooperated for decades to improve the effectiveness of our nuclear deterrents. The intelligence we share proves it’s worth every day in military operations and in our efforts against terrorism. And we are planning to take our cooperation even further.

In November 2013, for example, the U.K. received its first U.S.-built Rivet Joint surveillance aircraft. Eventually, we will run three; the United States will run 17. All 20 have been built to a common standard, so they can be used interchangeably to provide support to British and American troops whenever they operate together. We will also share training, maintenance and facilities.

New technology is changing the face of warfare. In the future, air missions will increasingly be remotely piloted, and battles will increasingly have a space or cyber component. With these emerging technologies, we have a golden opportunity to build cooperation into our strategies right from the beginning—an opportunity we should be sure to take.

We look forward to September, when the U.K. will host the 2014 NATO Summit in South Wales. Cooperation between NATO nations—including, of course, its European members—is in everyone’s best interests.  We’ll make sure it’s at the top of the agenda in September.

 

* Peter Westmacott is the British Ambassador to the United States. Full Bio

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:30
Iran Tests Long-Range Ballistic Missiles

 

February 14, 2014 By Ankit Panda

 

The Iranian military successfully tested two new indigenous long-range missiles.

 

The Iranian military successfully tested two new indigenous long-range missiles, including a surface-to-surface missile and an air-to-surface missile, according to its defense minister. The tests come ahead of renewed talks between the P5+1 group of nations and Iran on a permanent deal to curb the latter’s nuclear program. The talks are scheduled to take place in Vienna beginning February 18. Iran and the P5+1 concluded an interim deal in November which was implemented in late January 2014 and is currently ongoing.

According to Brigadier General Hossein Dehqan, one of the missiles tested was a long-range ballistic missile with radar evasion capabilities. “The new generation of long-range ground-to-ground ballistic missile with a fragmentation warhead and the laser-guided air-to-surface and surface-to-surface missile dubbed Bina (Insightful) have been successfully test-fired,” he said. According to Dehqan, “the Bina missile is capable of striking important targets such as bridges, tanks and enemy command centers with great precision.”

Assertions from Iranian military commanders and officials generally exaggerate its military capabilities. Likely Iranian targets in the region – namely Israel and U.S. bases in the Middle East – were already covered by Iran’s existing arsenal of Shabab 3 and Ghadir missiles. The previous generation of long-range Iranian surface-to-surface missiles had a range of up to 2,000 km.

According to Reuters, “the decision to carry out the test may be a sign of Iran’s political infighting.” Iranian President Hassan Rouhani has faced criticism from hardline and conservative Iranian lawmakers for easing up on military displays; he allegedly initially opted to cancel this very exercise but later acquiesced under pressure from lawmakers.

In response to the tests, a U.S. Defense Department spokesman Admiral John Kirby said ”Iran’s missile program continues to pose a dangerous threat to region, and is an issue we monitor closely.” The Pentagon spokesman also highlighted Iran’s obligations under U.N. Security Council Resolution 1929. Under that resolution, Iran is prohibited from pursuing the development of missiles or missile technology that could be used for the delivery of nuclear weapons.

The missile tests come a day after a senior Iranian naval officer said that Iran would send its warships toward U.S. maritime borders. ”Iran’s military fleet is approaching the United States’ maritime borders, and this move has a message,” according to Admiral Afshin Rezayee Haddad. U.S. officials said the announcement did not carry much weight and was essentially an empty threat. ”It’s important to understand that, at this point, we have an announcement not a deployment. They’ve stated this aspiration before,” said one anonymous U.S. defense official.

Taken together, these incidents highlight a lack of domestic consensus within the Islamic republic on how it should present itself to the world. While Iran remains engaged in high-stakes negotiations with world powers, it continues to give the United States and regional rivals reasons to remain vigilant. So far, P5+1 nuclear negotiators haven’t commented or linked these tests and other military displays to the progress of the nuclear talks. This could change in the future.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:55
Photos Armée de Terre

Photos Armée de Terre

 

13/02/2014 CNE ROSSI - Armée de Terre

 

Les feux indirects impliquent que la personne qui désigne la cible soit différente de celle qui tire. C’est un appui interarmées dont l’emploi est soumis à la décision du chef tactique.

 

Dans l’armée de Terre, c’est l’artillerie sol-sol qui incarne la fonction appui feu. Pour produire un effet sur le terrain, celle-ci dispose d’un panel de moyens, employés selon l’effet à obtenir : éclairement, aveuglement, neutralisation, destruction, etc.

 

« Les moyens sont répartis en fonction des besoins », précise le lieutenant-colonel Jean-Marie Delion, officier traitant feux 3D du CDEF. Ces trois types de moyens sont : le mortier de 120 mm avec une portée de 8 km, les canons de 155 mm du TRF1et de l’AUF1 d’une portée de 28 km ou encore celui du Caesar d’une portée de 38 km, et enfin, le lance-roquettes unitaire (LRU).

 

Ce nouvel équipement, avec une portée de 80 km et une précision métrique, sera livré courant 2014.

 

La coordination est indispensable pour la gestion des feux et des intervenants 3D dans la zone d’action. L’organisation de l’espace aérien répond à la double obligation de conserver la liberté d’emploi de tous les moyens feux tout en assurant la sécurité des vecteurs évoluant dans la 3D. « Si un hélicoptère de manœuvre intervient pour une évacuation sanitaire et l’extraction d’un blessé, le spécialiste artillerie interdit temporairement tout tir indirect, souligne le LCL Delion. Il y a un responsable de la gestion de la 3D à chaque niveau. »

 

Pour neutraliser les aéronefs ennemis, la défense surface air prend le relais pour la défense aérienne. Sous l’autorité du commandant de la force, l’Air Defence Commander suit les mouvements aériens dans la zone des combats et centralise l’engagement des feux antiaériens. Située au niveau interarmées, cette autorité coordonne le tir des frégates de défense aérienne de la marine, des aéronefs et unités sol-air de l’armée de l’air, et des Mistral de l’armée de Terre.

Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
Appui au contact : Les feux indirects
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 21:55
Exercice - Dead scorpion

 

12/02/2014 ASP M. FOUQUET Actu Terre

 

Dans le cadre de leurs futures projections en opération extérieure au Mali et en RCA, le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau et le 54e régiment d’artillerie (54e RA) d’Hyères, ont participé à l’exercice Dead scorpion, du 4 au 6 février 2014.

 

En posture de défense,  dans la région de Tarbes, les artilleurs du 54e RA ont pu parfaire leurs connaissances tactiques et techniques sur les hélicoptères de combat Tigre et Gazelle.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 18:54
Tasex : le 68e RAA teste ses missiles MISTRAL



04/02/2014 ASP. Maude FOUQUET - Armée de Terre

 

Du 20 au 23 janvier 2014, le détachement sol-air du 68e régiment d’artillerie d’Afrique a effectué une campagne de tirs réels de missiles MISTRAL, depuis l’île du Levant, au large des côtes varoises. Cet exercice a marqué la fin de la mise en condition avant projection du module défense sol-air à très courte portée.

 

« Les séquences de tirs étaient très satisfaisantes. 12 tirs ont été effectués avec 100% de réussite »,  a déclaré le directeur de tir du bureau appui feu, lors de l’analyse après action, avant d’ajouter : « de l’opérateur NC 1 chargé de coordonner les feux dans la troisième dimension au chef de pièce, chacun a parfaitement rempli son rôle ». Pendant ces trois jours, 77 militaires étaient répartis en deux sections de 6 pièces MISTRAL. Deux opérateurs NC1 et une section de commandement complétaient le dispositif. Pour chaque missile, la fenêtre de tir était courte - moins de 14 secondes - tandis que les cibles pouvaient s’étendre sur un rayon de 7 kilomètres. 

Cet exercice marque la fin de long mois d’entraînement pour le module DSA, qui a été jugé « apte à la projection » par le centre de contrôle de l’artillerie, et qui partira prochainement à Djibouti.

 

>> 68e régiment d'artillerie d'Afrique

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