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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:20
Small Diameter Bomb II (SDB II)

Small Diameter Bomb II (SDB II)

 

October 29, 2013 defense-update.com

 

Raytheon Company and the U.S. Air Force concluded a series of test flights with the Small Diameter Bomb II (SDB II) culminating in direct hits on targets moving at operationally representative speeds. SDB II can hit targets from a range of more than 40 nautical miles. It has a powerful warhead capable of destroying armored targets, yet keeps collateral damage to a minimum through a small explosive footprint. It is highly accurate and offers warfighters the flexibility to change targets through a datalink that passes inflight updates to the weapon.

 

“These successes are the latest in a series of test flights demonstrating Raytheon’s readiness to progress the SDB II program to the System Verification Review and Milestone C,” said John O’Brien, SDB II program director for Raytheon Missile Systems. “These tests showcase the game-changing capability of Raytheon’s tri-mode seeker to detect, track and engage moving targets in adverse weather.”

 

According to Raytheon, earlier supporting tests were performed in a multitude of different environments and scenarios, key to maturing seeker algorithms and validating the weapon’s aerodynamic performance. “All test flights helped reinforce the system’s capability to satisfy a critical warfighter need.” the announcement said. The Department of Defense has invested more than $700 million in the SDB II program.

 

Under another test program Raytheon, with the US Navy have recently confirmed testing the capability to guide the newest version of the Joint Standoff Weapon (JSOW) C-1 by from an E-2D airborne early warning and control aircraft. The team demonstrated how an F/A-18E/F Super Hornet aircraft, an E-2D Advanced Hawkeye aircraft and the JSOW C-1 can network together for such task.

 

The test was part of the Navy’s Trident Warrior 2013 demonstration in July. During the demonstration, fighters simulated the launch of a JSOW C-1 while the E-2D directed the weapon toward the positively identified target. The E-2D aircraft also received status updates sent from the JSOW C-1.

 

“The success of the Trident Warrior 2013 demonstration proves the feasibility of providing the fleet a means of executing the complete kill chain with carrier-based assets utilizing the F/A-18E/F, JSOW C-1 and E-2D to engage maritime targets at range,” said Cmdr. Errol Campbell, the U.S. Navy’s Precision Strike Weapons program office deputy program manager for the JSOW program.

 

Additionally, the team was able to track and designate a target; simulate the launch of the JSOW; send, receive and acknowledge target updates; and receive bomb hit indication data from the weapon.

 

“This test further verifies the flexibility and seamless plug-and-play connectivity of JSOW C-1′s network-enabled capability,” said Celeste Mohr, JSOW program director for Raytheon Missile Systems. “The test demonstrates the relative ease with which the U.S. Navy can build on the ongoing integration of the JSOW C-1 on the U.S. Navy’s F/A-18 and expand the interoperability and connectivity to a fielded carrier-capable tactical airborne early warning aircraft.”

 

In 2009, the Navy performed a similar demonstration of connectivity and interoperability among sensor platforms, a shooting platform and the JSOW C-1 during the Joint Surface Warfare Joint Capability Technology Demonstration. This demonstration involved a P-3 Orion aircraft’s littoral surveillance radar system and an E-8C Joint Surveillance Target Attack Radar System aircraft.

Australian Super Hornet carrying AGM-154C Joint Standoff Weapon on transit to Woomera Test Range, South Australia. Photo Sqn. Leader Ben Numan, Australian Defence

Australian Super Hornet carrying AGM-154C Joint Standoff Weapon on transit to Woomera Test Range, South Australia. Photo Sqn. Leader Ben Numan, Australian Defence

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 19:55
Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique (vidéo)

24.10.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La coopération franco-britannique, issue du traité de Lancaster House en 2010, trouve des prolongements intéressants en matière d'industrie. C'est le cas du missile anti-navire léger (MBDA) et du système de lutte anti-mines SLAMF (DCNS, Thales Underwater Systems et ECA).

 

 

ANL FASGW [anti-navire léger future air-to-surface guided weapon]

ANL FASGW [anti-navire léger future air-to-surface guided weapon]

Le dossier des drones de combat ou système de combat aérien futur (SCAF ou FCAS en anglais) est lui aussi en cours de décollage. Et ce tournant-là, il serait bon de ne pas le manquer...

 

" La négociation sur le sujet a bien progressé tant au niveau étatique qu'industriel ", a expliqué le 16 octobre le Délégué général à l'armement, Laurent Collet-Bignon, aux sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Dassault et BAE Systems pour la maîtrise d'œuvre et le prototype (chacun a son démonstrateur technologique, nEUROn pour le premier, Taranis pour le second), Safran et Rolls-Royce pour la motorisation, Thales et Selex UK (transmission, radar, guerre électronique) " ont tous, dans leur domaine respectif, atteint un consensus basé sur la compétence industrielle ", a rapporté le DGA.

Il s'agit d'un drone de combat, appelé à remplir des missions de reconnaissance, de frappe et de bombardement. Pas encore de combat aérien, dirons-nous pour rassurer les aviateurs (mais bon...). Il sera furtif et quasiment autonome (décollage, vol, atterrissage). Le pilote ne devrait donc pas bénéficier d'un joystick (à la différence des Reaper) mais validera certaines phases, notamment le largage des bombes...

 

" Il faut accepter les dépendances mutuelles "

 

Un contrat de développement doit être notifié en 2014. Il concernera des travaux technologiques, de design et de simulation.

" Ce projet peut s'interpréter comme une suite du démonstrateur nEUROn avec la recherche d'une optimisation d'ensemble et d'un élargissement de la maîtrise d'œuvre à deux nations, puis une ouverture aux autres partenaires en fonction de savoir-faire ", a prolongé Laurent Collet-Bignon. " Il faut accepter les dépendances mutuelles. " Pour être tout à fait honnête, le DGA a aussitôt ajouté " mais on ne peut les avoir qu'avec des pays ayant les mêmes ambitions, comme le Royaume-Uni ".

 

 

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Rappelons que nEUROn, le démonstrateur de Dassault est le fruit d'une collaboration avec Thales, Saab (Suède), Alenia (Italie, filiale de Finmeccanica), Casa (Espagne, filiale d'EADS), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse).

Le montage industriel est hautement politique et le reste quand il s'agit de travailler avec des partenaires britanniques : " Il ne me semble pas opportun d'afficher ce sujet comme une proposition commune franco-britannique pour le futur avion de combat européen, ce qui serait le meilleur moyen de faire fuir les Britanniques. " Il faudra également attendre les prochaines élections générales britanniques, en mai 2015...

Mais le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a assuré en juin lors du salon du Bourget : " Les drones de combat, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse. Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas. "

Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique (vidéo)

Sous peine de louper un nouveau virage capital, comme celui des drones MALE (moyenne altitude longue endurance) fin 90-début 2000. Les deux premiers MQ-9 Reaper de l'Américain General Atomics, sur les douze commandés par la France, s'apprêtent d'ailleurs à atterrir à Niamey au Niger.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 12:40
Echec d'un tir d'essai du missile Boulava: les raisons établies (Défense)

MOSCOU, 24 octobre - RIA Novosti

 

Les raisons de l'échec d'un tir d'essai du missile balistique intercontinental Boulava survenu lors des tests du sous-marin nucléaire Alexandre Nevski sont identifiées, et les travaux de réparation sont en cours, a déclaré à RIA Novosti Oleg Botchkarev, vice-président de la Commission de l'industrie militaire de Russie.

 

"Aujourd'hui, nous travaillons sur la réparation des défauts constatés. L'essentiel, c'est que nous sommes conscients de la nature de la déficience commise et de ses conséquences", a indiqué le responsable lors du salon Interpolitex-2013.

 

M.Botchkarev s'est toutefois abstenu d'expliciter les détails de l'échec, se contentant d'indiquer que des problèmes techniques de ce genre étaient fréquents lors du développement d'armes modernes.

 

Evoquant le sous-marin nucléaire Alexandre Nevski, le responsable a précisé qu'un travail laborieux était en cours et que ce bâtiment serait adopté par la Marine comme prévu.

 

Le missile R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN SS-NX-30, dénomination internationale RSM-56) doit devenir l'arme principale des forces stratégiques navales russes. Le Boulava est un missile à trois étages à propergol solide destiné à équiper les sous-marins. D'une portée de 8.000 km, il peut être équipé de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kt et à trajectoire indépendante.

 

Capables de tirer des missiles balistiques intercontinentaux Boulava, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) Alexandre Nevski et Vladimir Monomakh (projet 955 Boreï) constitueront la base des Forces navales stratégiques russes après la mise au rebut des sous-marins de classes Akoula (Typhoon selon le code de l'OTAN), Kalmar et Mourena (Delta-3 et Delta-4 selon l'OTAN) en 2018. Le premier sous-marin de la série, Iouri Dolgorouki, a été remis à la Marine russe en janvier dernier.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : le missile tactique de MBDA est enfin sur orbite

3000 MMP devraient à terme équiper l'armée de terre française

 

23/10/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Sans un programme de missile tactique dans sa gamme, MBDA aurait perdu son statut de missilier global. Avec le lancement du MMP, l'industriel peut aussi reconquérir un segment représentant 15 % à 20 % du marché mondial des missiles où il était absent depuis la fin de carrière du Milan, l'un de ses best-sellers à l'exportation.

 

Selon nos informations, un récent comité ministériel d'investissement (CMI) a donné son feu vert pour le lancement du missile moyenne portée (MMP), qui équipera l'armée de terre (3.000 unités). Une  tranche ferme de 1.500 missiles était en cours de discussion à la fin de l'été entre MBDA et la direction générale de l'armement (DGA), les 1.500 missiles autres devant être confirmés dans les années suivantes.

Et comme l'avait dit mi-septembre à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, le MMP, successeur du best-seller du missile léger antichar Milan, "revient de très loin" (...)"un premier choix avait été fait en juillet 2009 d'acquérir un nombre heureusement limité de Javelin (missile américain, ndlr) dans une approche d'urgence opérationnelle".

Et il avait indiqué à cette occasion que "l'objectif est d'avoir une signature puis une notification avant la fin de l'année, ce qui est nécessaire pour une mise en service en 2017 dans le cadre du retrait du Milan". Pour autant, au sein de MBDA, on reste très prudent tant que le contrat n'est pas signé et n'a pas terminé son circuit administratif dans les méandres de Bercy. Et pour cause. Car déjà au cœur de l'été 2011, MBDA avait crû avoir décroché le jackpot...

 

Un accord de principe en 2011

Avant la trêve estivale, le dernier CMI avait approuvé en juillet 2011 toute une série d'investissements dans de nouveaux programmes de missiles (ANL et MMP) et la modernisation de certains grands programmes (Exocet et Aster) de MBDA. Soit un chiffre d'affaires estimé à l'époque entre 600 et 650 millions par an pendant une dizaine d'années. Mais la signature de ces contrats n'est jamais venue, la faute à l'alternance politique et à la rédaction d'un nouveau Livre blanc.

"Sur la base de ces décisions de principe, a expliqué Antoine Bouvier, les industriels que nous sommes avions alors travaillé en autofinancement, pris des risques sur ces trois programmes (MMP, ANL - Antinavire Léger, Aster Block 1 NT, ndlr) et défini le cadrage de l'activité et des effectifs de MBDA en jouant gagnant sur l'ensemble de ces nouveaux programmes, ce qui était une hypothèse audacieuse".

Mais, pour MBDA, l'exercice de l'année 2011 s'est toutefois traduit par une réduction des budgets de la filière missiles.

 

Autofinancement de MBDA

En dépit de toutes les incertitudes autour de ce programme, MBDA a toujours continué de travailler avec les mêmes équipes sur le programme MMP "sans contrat depuis le début de l'année 2010", a rappelé Antoine Bouvier. Pourquoi ? Parce que MBDA était "confiant" à la fois "dans la qualité du produit, le travail que nous avions fourni pour l'adapter aux besoins de l'armée de terre et l'attractivité de notre proposition commerciale", a-t-il précisé. À Bourges, cet été, le ministre a salué la prise de risque de MBDA.

Effectivement MBDA revient de loin. En 2009, la DGA avait retoqué le projet Milan ER, pas assez performant, et à choisir en 2010 le missile américain Javelin pour un achat limité (un lot de 300) destiné à équiper les troupes françaises en Afghanistan. Cette décision a été un électrochoc pour MBDA, qui a réagi dès septembre 2009 en décidant "de mettre des équipes de très haut niveau et les ressources financières nécessaires à la poursuite du développement d'un produit maison, sans recevoir alors le moindre encouragement de l'administration française".

 

MBDA a pris 75 % des coûts de développement

"Notre investissement et notre prise de risques ont été récompensés puisque ce produit correspond à celui dont l'armée de terre a besoin en termes de performances et de calendrier et que la DGA trouve attractive la proposition commerciale que MBDA lui a faite", a estimé Antoine Bouvier. MBDA a proposé, sur la base d'une commande française de 3.000 missiles, de prendre à sa charge 75 % des coûts de développement estimés entre 200 et 250 millions d'euros, "une proposition exceptionnelle compte tenu des contraintes auxquelles nous devons faire face", selon le PDG de MBDA.

Et de rappeler que les coûts de développement des missiles américain Javelin et israélien Spike ont été supportés à 100 % par le contribuable américain et le contribuable israélien. Ce qui n'est pas le cas du MMP.

Pourquoi un tel acharnement à sauver ce programme ? Le missilier ne pouvait pas se résoudre à ce que ce secteur du combat terrestre devienne un marché exclusivement américain (Javelin) ou israélien (Spike). D'autant plus que le Milan a longtemps été le leader mondial (plus de 20 % de parts de marché) de ce segment qui  représente entre 15 % et 20 % du marché des missiles. Enfin, si MBDA a pris la décision d'autofinancer significativement ce programme, c'est aussi pour rester l'un des rares missiliers globaux.

 

Une coopération franco-britannique ?

Selon Antoine Bouvier, l'actuateur (dispositif permettant de réguler le débit et la pression d'un fluide) du MMP devrait être britannique et le calculateur embarqué du Spear Capability 3 devrait être français.

"Nous attendons encore le feu vert de l'administration française pour transférer à Stevenage les actuateurs qui sont actuellement produits à Bourges", avait-il expliqué à l'Assemblée nationale. Et de préciser que "les activités ne seront évidemment transférées qu'au fur et à mesure du financement des programmes".

Pour Antoine, Bouvier, l'objectif est bien de revenir à une perspective européenne et le MMP est, à cet égard, un bon véhicule non seulement pour la France et l'exportation mais également pour nos partenaires européens.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 17:30
Block II Harpoon missile

Block II Harpoon missile

October 16, 2013 defense-aerospace.com

(Source: The Defense Security Cooperation Agency; issued October 15, 2013)

Saudi Arabia - Various Munitions and Support



WASHINGTON --- The Defense Security Cooperation Agency notified Congress on Oct. 11 of a possible Foreign Military Sale to Saudi Arabia of various munitions and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $6.8 billion.

The Government of Saudi Arabia has requested a possible sale of 650 AGM-84H Standoff Land Attack Missiles-Expanded Response (SLAM-ER), 973 AGM-154C Joint Stand Off Weapons (JSOW), 400 AGM-84L Harpoon Block II missiles, 1000 GBU-39/B Small Diameter Bombs (SDB), 40 CATM-84H Captive Air Training Missiles (CATM), 20 ATM-84H SLAM-ER Telemetry Missiles, 4 Dummy Air Training Missiles, 60 AWW-13 Data Link pods, 10 JSOW CATMs, 40 Harpoon CATMs, 20 ATM-84L Harpoon Exercise Missiles, 36 SDB Captive Flight and Load Build trainers, containers, mission planning, integration support and testing, munitions storage security and training, weapon operational flight program software development, transportation, tools and test equipment, support equipment, spare and repair parts, publications and technical documentation, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor engineering and logistics support services, and other related elements of logistics support. The estimated total cost is $ 6.8 billion.

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country that has been and continues to be an important force for political stability in the Middle East.

This proposed sale will improve Saudi Arabia's capability to meet current and future regional threats. These munitions will strengthen the effectiveness and interoperability of the air force of a potential coalition partner, enhancing the coalition operation.

In December 2011, Saudi Arabia signed a letter of offer and acceptance (LOA) to purchase 84 new and 70 refurbished F-15SA multi-role fighter aircraft and associated weapons. The armaments in this request are separate and distinct from those in the F-15SA LOA, but are intended for that platform. (Emphasis added—Ed.)

Saudi Arabia will have no difficulty absorbing these weapons into its armed forces.

The proposed sale of these weapon systems will not alter the basic military balance in the region.

The principal contractors will be The Boeing Company in St. Louis, Missouri; Raytheon in Indianapolis, Indiana; and Raytheon in Tucson, Arizona. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

Implementation of this sale will require the assignment of approximately 2-4 additional U.S. Government or contractor representatives to Saudi Arabia. The actual number and duration will be determined in joint negotiations as the program proceeds through the development, production, and equipment installation phases.

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

An F-16C releases an AGM-154 JSOW

An F-16C releases an AGM-154 JSOW

October 16, 2013 defense-aerospace.com

(Source: The Defense Security Cooperation Agency; issued October 15, 2013)

 

United Arab Emirates (UAE) - Various Munitions and Support

 

WASHINGTON --- The Defense Security Cooperation Agency notified Congress Oct. 11 of a possible Foreign Military Sale to the United Arab Emirates of various munitions and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $4.0 billion.

 

The Government of the United Arab Emirates has requested a possible sale of 5000 GBU-39/B Small Diameter Bombs (SDB) with BRU-61 carriage systems, 8 SDB Guided Test Vehicles for aircraft integration, 16 SDB Captive Flight and Load Build trainers, 1200 AGM-154C Joint Stand Off Weapon (JSOW), 10 JSOW CATMs, 300 AGM-84H Standoff Land Attack Missiles-Expanded Response (SLAM-ER), 40 CATM-84H Captive Air Training Missiles, 20 ATM-84H SLAM-ER Telemetry Missiles, 4 Dummy Air Training Missiles, 30 AWW-13 Data Link pods, containers, munitions storage security and training, mission planning, transportation, tools and test equipment, integration support and testing, weapon operational flight program software development, support equipment, spare and repair parts, publications and technical documentation, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor engineering and logistics support services, and other related elements of logistics support. The estimated cost is $4.0 billion.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country that has been and continues to be an important force for political stability and economic progress in the Middle East. The UAE continues host-nation support of vital U.S. forces stationed at Al Dhafra Air Base and plays a vital role in supporting U.S. regional interests.

 

The sale of these munitions is in support of the UAE’s fleet of F-16s. (Emphasis added-Ed.)

 

This proposed sale will improve the UAE’s military readiness and capabilities to meet current and future regional threats, reduce the dependence on U.S. forces in the region, and enhance any coalition operations the U.S. may undertake. The UAE will have no difficulty absorbing these munitions into its armed forces.

 

The proposed sale of these weapon systems will not alter the basic military balance in the region.

 

The principal contractors will be The Boeing Company in St. Louis, Missouri; Raytheon in Indianapolis, Indiana; and Raytheon in Tucson, Arizona. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale may require the assignment of approximately 2-4 U.S. Government or contractor representatives to the UAE. The actual number and duration to support the program will be determined in joint negotiations as the program proceeds through the development, production and equipment installation phases. Additionally, the proposed sale will require multiple trips to UAE during the life of the program for program and technical reviews.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:50
NATO’s Mounting Opposition to Turkey’s Chinese Missile System

October 16, 2013 By  Zachary Keck - thediplomat.com

 

NATO member states are strongly opposed to Turkey’s decision to purchase a Chinese-built missile defense system, with one NATO official calling the missile system a “virus,” according to a report in the Turkish newspaper, the Hurriyet Daily News.

“NATO’s own command and control system that ‘mashes’ input from allied networks is far more important than a Chinese air defense system in Turkey,” an unnamed defense attaché from a NATO member state was quoted as saying by Hurriyet Daily News. “There is no place for China within this critical system. We would not wish to see a virus in a complex system.”

An unnamed NATO ambassador in Ankara, Turkey’s capital city was even blunter, telling Hurriyet: “I have no idea why the Turks do not see the simple fact that the alliance’s security threat perception in the next 20 years is based on China. Air and missile defense will be the top defense issue in the foreseeable future, with China being under the magnifier.”

As previously reported, Turkey is likely to purchase the Chinese-built air and missile defense system over competitors from the U.S., EU and Russia. Although many worried that this was a signal that Turkey is “abandoning” the West for China, Aaron Stein, the nonproliferation program manager at the Istanbul-based Center for Economics and Foreign Policy Studies, told The Diplomat that Turkey’s main rationale for purchasing the Chinese system was Beijing’s willingness to co-produce the systems and transfer technology. Other reports suggest that cost was also a crucial factor in Turkey’s decision.

The Hurriyet article suggests that the main concern among NATO officials with Anakara’s purchase of the HQ-9 missile system is the lack of interoperability. In particular, the NATO officials interviewed expressed concern about integrating the HQ-9 with NATO’s Identify Friend or Foe (IFF) system, which operates on “Mode 5,” a code that enables the system to distinguish between friendly and adversary aircraft.

An unnamed U.S. defense official was quoted in the article as saying: “To make the Chinese system NATO-operable, the Turks would require Mode 5 codes and I see no reason why the [U.S.] National Security Agency should give a nod to this crazy idea.”

This is not the first time U.S. or NATO officials have expressed concern with Turkey’s decision to go with the Chinese missile defense system. Last week, for instance, NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen told Turkey that the system must be compatible with other NATO systems.

“What is important for us is that the system acquired by the individual country … must be able to work and operate with the systems in other countries. I expect that Turkey will also comply with that,” Reuters quoted Rasmussen as saying.

The U.S. Ambassador to Turkey, Francis J. Ricciardone, similarly stated, “This is not a NATO system. China is not a member of NATO. This is one of the issues,” the U.S. has with the decision.

Meanwhile, State Department spokeswomen, Jen Psaki, expressed concerns with the fact that the Chinese company involved in the deal has repeatedly been sanctioned by the U.S. for its deals with countries like Iran, Pakistan and North Korea.

“The main concern here was that the Turkish government was having contract discussions with a U.S.-sanctioned company for a missile defense system that was not operable with NATO systems,” Psaki said.

Turkish officials have said that the deal is not final while largely dismissing all stated concerns.

Turkish Defense Minister İsmet Yilmaz has previously said that purchasing the Chinese missile defense system will not harm ties with the U.S. The Hurriyet article quoted Yilmaz as saying that he sees no problems with integrating the system.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:50
200 More STARStreak Missiles For British Army

15/10/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

The Ministry of Defence has contracted Thales to supply the UK Armed Forces with 200 additional STARStreak surface-to-air missiles, it's been confirmed.

 

The British Army has been a STARStreak MANPADS (Man-portable air-defence system) user since 1997.

 

A prime element of the UK's GBAD (Ground-Based Air Defence) capability, STARStreak missiles formed part of the London 2012 Olympic Games' security shield. Deployed by the British Army, their involvement was considered paramount in helping deter would-be terrorists from targeting the event.

 

To date, some 7,000 missiles have been produced in numerous versions but, so far, none have been launched operationally. Four feet seven inches long, the missiles are equipped with a trio of explosive sub-munitions and reach a maximum velocity of Mach 3.5 when in flight.

 

British Army STARStreaks

 

Currently, the British Army has around 150 STARStreak missile launchers in service, while South Africa has eight and, last year, the Royal Thai Army became the weapon's newest customer.

 

News of the 2013 British Army STARStreak missiles order was delivered by David Cameron, Prime Minister, at the recent Northern Ireland Investment Conference. It represents one component of the Force 2020 project - an ongoing British Army equipment review programme.

 

200 STARStreaks Order

 

‘Not only will this contract sustain jobs at our facilities in Northern Ireland, but it also demonstrates very clearly to our export customers the ongoing importance and trust that the UK MoD places in the STARStreak system and our design, manufacturing and support capabilities", said Thales Managing Director, David Beatty, in the firm's 200 STARStreaks order press release.

 

"We saw during the Olympics last year how important our air defence capability is", added Philip Dunne MP, the Minister for Defence Equipment, Support and Technology. "This contract for 200 extra STARStreak missiles will not only provide our Armed Forces with a highly capable weapon, but it also secures hundreds of highly skilled defence jobs in Northern Ireland and should provide confidence to the export markets of the STARStreak system."

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:35
Un lanceur THAAD [Terminal High Altitude Area Defense](US Missile Defense Agency)

Un lanceur THAAD [Terminal High Altitude Area Defense](US Missile Defense Agency)

16/10/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

 

L’armée sud-coréenne envisage d’acquérir le système de défense antimissile à haute altitude THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) pour renforcer la capacité d’interception de son système KAMD (Korea’s Air and Missile Defense), a fait savoir  une source militaire, rapporte l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

 

Les Sud-Coréens écarteraient ainsi la possibilité d’acheter des missiles SM-3 (Standard Missile) pour les installer sur des destroyers Aegis. «Nous envisageons d’établir un système de défense antimissile multicouches mais le SM-3 ne fait pas l’objet d’un examen», a déclaré la source sous couvert d’anonymat selon ce que rapporte l’agence sud-coréenne.

 

Le système de défense antimissile compte trois phases: phase ascendante, phase intermédiaire et phase terminale.

 

En service depuis 2008, le Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) de Lockheed Martin Space Systems est un système de missiles antibalistiques conçu pour détruire les missiles balistiques de portées moyenne ou intermédiaire dans leur dernière phase d’approche en s’écrasant contre eux (hit-to-kill).

 

Le missile ne transporte aucune ogive, c’est seulement son énergie cinétique qui sert à détruire.

 

Le THAAD est conçu, construit et monté par Lockheed Martin Space Systems .

 

Le ministère de la Défense a d’ailleurs souligné que «le missile SM-3 et les intercepteurs basés à terre (GBI:Ground-Based Interceptor) sont des systèmes d’interception de la phase intermédiaire et capables d’intercepter des missiles dans l’espace exo-atmosphérique» alors que les THAAD et PAC-3 (Patriot Advanced Capability) sont destinés à intercepter des missiles dans leur phase terminale.

 

Selon le rapport du ministère, écrit l’agence sud-coréenne, le système THAAD est donc mieux adapté au système de défense antimissile de couche basse de la phase terminale du KAMD que l’armée coréenne vise à construire que le SM-3.

 

Quant au système PAC-3, sa capacité d’interception a été remise en question au sein de l’armée.

 

«L’altitude d’interception du système PAC-3 est inférieure à 30 km, ce qui permet une seule chance d’intercepter des missiles et pourrait engendrer des dégâts en cas d’interception de missiles portant une ogive nucléaire ou des armes chimiques», a expliqué un responsable de l’armée sud-coréenne, soulignant que, en revanche, comme l’altitude d’interception du système THAAD se situe entre 40 et 150 km, il est possible de profiter de deux occasions d’interception en le déployant avec le système PAC-3 et de réduire les dégâts lors de l’interception de missiles dans la couche haute».

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:30
Royal Navy of Oman (RNO) new Khareef Class corvette Al Shamikh seen during its sea trials on the summer of 2013. Photo: BAE Systems

Royal Navy of Oman (RNO) new Khareef Class corvette Al Shamikh seen during its sea trials on the summer of 2013. Photo: BAE Systems

October 15, 2013 by
 

The Royal Navy of Oman (RNO) has recently accepted a new corvette – Al Shamikh – the lead ship of Khareef class. The 99 meter corvette has a displacement of 2,660 ton. It was constructed by BAE Systems at Portsmouth, UK and is designated ‘Ocean Patrol Vessel’ (OPV). Al Shamikh was launched in 2009 and accepted by the Royal Oman Navy in the UK June this year. Work at Portsmouth continues on the other two vessels of the class – Al Rahmani and Al Rasikh.

 

VL MICA missile launched on a test firing. The recent test launch from the RNO Al Shamikh was the first operational test launch for the new corvette. Photo: MBDA by Michel Hans

VL MICA missile launched on a test firing. The recent test launch from the RNO Al Shamikh was the first operational test launch for the new corvette. Photo: MBDA by Michel Hans

As part of the sea trials that followed the vessel conducted an operational naval firing of its VL MICA anti-air missile. Al Shamikh is the first deployment of the MICA VL Marine (MICA VL M) missile system, developed by MBDA. The live firing took place at the French MoD’s test range off the coast of the Ile du Levant in the Mediterranean Sea under the supervision and control of the French DGA – EM (Direction Générale de l’Armement – Essais de Missiles).

According to MBDA the VL MICA missile successfully intercepted and destroyed at very low altitude the target which was simulating a sea skimming anti-ship missile. “The success of this firing is evidence of the operational capability of the RNO with its new vessel and weapon system.” the announcement added.

VL MICA is the latest generation of air defence systems and deploys the MICA missile vertically launched from a canister which serves for both storage and launch purposes.  In its naval version, VL MICA provides both area air defence as well as self-defence of the host vessel. MICA fire-and-forget missiles can be equipped with either IR or radar seekers and are capable of dealing with the full range of airborne threats as well as saturating attacks.

Worldwide to date, 12 armed forces have selected the MICA missile.

 
The new Omani corvette Al Shamikh arrives at Royal Navy of Oman (RNO) Said bin Sultan Naval Base. Photo: BAE Systems

The new Omani corvette Al Shamikh arrives at Royal Navy of Oman (RNO) Said bin Sultan Naval Base. Photo: BAE Systems

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:20
Liquidmetal Missile Canard Targeted for Future LM EAPS Test Flight

 

Oct 15, 2013 ASDNews Source : Liquidmetal Technologies

 

Liquidmetal® Technologies, Inc. (OTCQB: LQMT), the leading developer of amorphous alloys, has delivered missile canards that are being fitted for a future test of Lockheed Martin’s [NYSE: LMT] EAPS (Extended Area Protection and Survivability) missile.

 

The EAPS missile is an advanced performance, highly affordable hit-to-kill missile interceptor designed to defeat Rocket, Artillery and Mortar (RAM) targets with significantly reduced probabilities for collateral damage. Working in collaboration with Lockheed Martin’s advanced design team, Liquidmetal’s unique alloy and processing methods are yielding parts with remarkable dimensional consistency and precision at an unmatched level of affordability in comparison to any other precision fabrication method.

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:35
L'armée envisage d'acquérir le THAAD pour renforcer sa capacité de défense antimissile

SEOUL, 15 oct. (Yonhap)

 

L'armée envisage d'acquérir le système de défense antimissile à haute altitude THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) pour renforcer la capacité d'interception de son système KAMD (Korea’s Air and Missile Defense), a fait savoir ce mardi une source militaire, écartant la possibilité d’achat de missiles SM-3 (Standard Missile) pour les installer sur des destroyers Aegis.

«Nous envisageons d'établir un système de défense antimissile multicouches mais le SM-3 ne fait pas l'objet d’un examen», a déclaré la source sous couvert d'anonymat.

Dans un rapport soumis hier au député du Parti Saenuri, Yoo Seong-min, le ministère de la Défense a déclaré que «le missile SM-3 et les intercepteurs basés à terre (GBI : Ground-Based Interceptor) sont des systèmes d'interception de la phase intermédiaire et capables d'intercepter des missiles dans l'espace exo-atmosphérique alors que les THAAD et PAC-3 (Patriot Advanced Capability) sont des systèmes destinés à intercepter des missiles dans les couches haute et basse de la phase terminale qui se diffèrent des SM-3 et GBI en termes d'interopérabilité et de performance».

Selon le rapport du ministère, le système THAAD est plus adapté au système de défense antimissile de couche basse de la phase terminale KAMD que l’armée coréenne vise à construire que le SM-3. Le système de défense antimissile compte trois phases : phase ascendante, phase intermédiaire et phase terminale.

Séoul cherche à améliorer son système de défense antimissile à celui de PAC-3 en innovant l'actuel PAC-2 mais la capacité d'interception du système PAC-3 a été remise en question au sein de l'armée.

«L'altitude d'interception du système PAC-3 est inférieure à 30 km, ce qui permet une seule chance d'intercepter des missiles et pourrait engendrer des dégâts en cas d'interception de missiles portant une ogive nucléaire ou des armes chimiques», a expliqué un officiel de l'armée. «Concernant le système THAAD, comme son altitude d'interception se situe entre 40 et 150 km, il est possible de profiter de deux occasions d'interception en le déployant avec le système PAC-3 et de réduire les dégâts lors de l’interception de missiles dans la couche haute», a-t-il ajouté.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:20
AGM-86B Air Launched Cruise Missile

AGM-86B Air Launched Cruise Missile

Oct. 15, 2013 by Jon Hemmerdinger – FG

 

Washington DC - The US Air Force (USAF) is moving forward with the development of a nuclear-capable long-range standoff (LRSO) missiles, announcing it is conducting market research to identity companies that could help build the weapons.

 

The government has invited interested industry members to attend an “industry day” on 31 October to provide feedback on the USAF’s LRSO acquisition strategy, according to a request for sources posted on FedBizOpps.gov.

 

With feedback from industry, the USAF is expected to craft an acquisition strategy, which it will then present to the Pentagon for approval.

 

LRSO weapons are classified “special access” by the government, meaning industry members must have top secret security clearance to be involved in the project.

 

The weapons, which will replace the USAF’s current air-launched cruise missiles (ALCM), will be able to penetrate and survive integrated air defence systems and “prosecute strategic targets in support of the Air Force's global attack capability and strategic deterrence core function”, according to the Pentagon’s budget justification documents.

 

The Boeing AGM-86 family of ALCMs have been operational since 1986. They are winged missiles powered by a Williams F107 turbofan engine. They are typically launched from Boeing B-52 aircraft and use GPS receivers to strike targets, according to the USAF’s website

 

After being launched, wings, tail surfaces and the engine inlet deploy from the weapon.

 

ALCMs can fly complex routes over terrain using a “terrain contour-matching guidance system,” says the USAF.

 

USAF budget justification documents show that more than $600 million was requested over the next five years to begin development of the LRSO missile.

 

The USAF documents describe the LRSO as being capable of penetrating into airspace protected by an integrated air defence system from a "significant" stand off range.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:50
UK soldiers man a Starstreak missile deployment system during an exercise. Photo UK MoD

UK soldiers man a Starstreak missile deployment system during an exercise. Photo UK MoD

 

 

15 October 2013 army-technology.com

 

The UK Ministry of Defence (MoD) has awarded a multi-million pound contract to Thales UK for delivery of additional STARStreak short-range surface-to-air missile systems.

 

Announced by the UK Prime Minister David Cameron in a speech to the Northern Ireland Investment Conference in Belfast, the contract covers supply of additional 200 STARStreak missiles, which represent a critical component of the UK's ground based air defence (GBAD) capability.

 

UK Defence Equipment, Support and Technology minister Philip Dunne said: ''This contract for 200 extra STARStreak missiles will not only provide our armed forces with a highly capable weapon, but it also secures hundreds of highly skilled defence jobs in Northern Ireland and should provide confidence to the export markets of the STARStreak system.'

 

Thales managing director David Beatty said: ''It demonstrates very clearly to our export customers the ongoing importance and trust that the UK MOD places in the STARStreak system and our design, manufacturing and support capabilities.'

"It secures hundreds of highly skilled defence jobs in Northern Ireland."

 

Expected to sustain 475 jobs at the Thales' facilities in Northern Ireland, the unspecified contract will increase MoD's STARStreak stocks as part of the government's transformation agenda for the armed forces to equip both the regular and reserve forces with the missiles.

 

Fired from the shoulder, from a lightweight multiple launcher or from the Stormer armoured vehicle, the STARStreak is a high velocity missile (HVM), designed to counter threats ranging from very high performance, low-flying fighter aircraft and fast strikes by attack helicopters.

 

The missile system, along with its air defence alerting device, was used by the UK Army to ensure a safe and secure 2012 London Olympic Games.

 

Deliveries under the contract are scheduled to complete by June 2014.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:40
Russie: tir d'essai réussi d'un missile intercontinental Topol

MOSCOU, 10 octobre - RIA Novosti

 

Les Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) ont effectué jeudi soir un tir d'essai réussi d'un missile balistique intercontinental Topol depuis le polygone de Kapoustine Iar, dans la région d'Astrakhan, a annoncé le ministère russe de la Défense.

 

"Une unité des Troupes balistiques stratégiques a effectué jeudi, à 17h39 heure de Moscou, un tir d'entraînement d'un missile balistique intercontinental RS-12M Topol depuis le polygone de Kapoustine Iar dans le cadre des essais de nouveaux armements", a indiqué le ministère sur son site internet.

 

Le tir était également destiné à tester les performances des missiles balistiques intercontinentaux livrés à l'armée il y a 25 ans.

 

"L'ogive d'entraînement du missile a détruit sa cible sur le polygone de Sary-Chagan, au Kazakhstan", selon le communiqué.

 

Le missile RS-12M Topol  (code OTAN: SS-25 Sickle) a une portée de plus de 10.000 kilomètres et une masse au décollage de 45,1 tonnes. Il peut être équipé d'une ogive nucléaire de 550 kilotonnes. D'une grande manœuvrabilité et facile à manier, ce missile peut être lancé à l'aide de rampes mobiles et stationnaires.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:55
Conférence « De la dissuasion à la prolifération : enjeux stratégiques d’une guerre impensable »

09.10.2013 ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

De la dissuasion à la prolifération : enjeux stratégiques d’une guerre impensable

 

Philippe WODKDA-GALLIEN
Membre de l’Institut Français d’Analyse Stratégique
Auteur du « Dictionnaire de la Dissuasion » (Marines Editions)

&

Valéry ROUSSET
Industriel, enseignant, et consultant sur les relations entre stratégie et technologie

 

Jeudi 24 octobre 2013
19h30 à 21h00

Ecole militaire
Amphithéâtre Desvallières

 

La conférence se déroulera en deux temps :

1. La place de la dissuasion nucléaire dans la politique de défense de la France, la complémentarité des composantes – océanique et aéroportées au service de la stratégie française de dissuasion, la construction du consensus politique, les enjeux technologiques dans un contexte nouveau de réarmement stratégique à travers le monde. Son analyse puisera aussi dans l’histoire des programmes nucléaires de la guerre froide.

2. La prolifération des missiles balistiques semblait passée au second plan dans la « guerre contre le terrorisme » ; les crises récentes autour de la Méditerranée, mais aussi une course aux armements relancée au Moyen-Orient ou en Asie, ont suscité un regain de cette la prolifération, davantage au plan qualitatif que quantitatif, mais qui n’en porte pas moins un risque, sinon une menace, sur la prétendue supériorité conventionnelle des armées occidentales.
___

Philippe WODKA-GALLIEN est membre de l’Institut Français d’Analyse Stratégique, think tank implanté à l’Ecole militaire. Depuis de nombreuses années, il se passionne pour les questions internationales et de défense. Auditeur de la 47ème session nationale de l’IHEDN – session Armement Economie de la Défense – 2010- 2011, son expertise s’appuie sur un parcours de plus 20 ans dans l’industrie de défense, où il est actuellement responsable relations presse. Il anime Les Chroniques de la dissuasion dans la revue Défense et contribue par plusieurs articles à la Revue Défense Nationale. On lui doit Le Dictionnaire de la Dissuasion (Marines Editions).

Valéry ROUSSET est industriel, enseignant, et consultant sur les relations entre stratégie et technologie depuis plus de vingt ans. Son parcours, essentiellement tourné vers l’international, l’a conduit à intervenir sur les missiles, les drones, les capteurs aéroportés et spatiaux, et depuis le tournant du siècle sur les systèmes de commandement et de renseignement nationaux et alliés. Très impliqué auprès du Ministère de la défense sur la prolifération dans l’après-guerre du Golfe, Valéry Rousset a formé une partie des inspecteurs du désarmement irakien, des interprètes d’images, ou des analystes de renseignement multi-sources. Publiant régulièrement dans la presse spécialisée du monde de l’armement, il est également l’auteur de « La Guerre à Ciel Ouvert : Irak 1991 » (ADDIM, 1996, épuisé).


Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

- See more at: http://www.anaj-ihedn.org/conference-de-la-dissuasion-a-la-proliferation-enjeux-strategiques-dune-guerre-impensable/#sthash.85kJ2BPT.dpuf
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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
MBDA's Sea Ceptor Air Defence System Selected for RNZN's ANZAC Frigate Upgrade

Oct 9, 2013 ASDNews Source : MBDA

 

The New Zealand MoD has confirmed its preferred tenderers for the Royal New Zealand Navy’s (RNZN) ANZAC Frigate Systems Upgrade project to include MBDA as the provider of Sea Ceptor for the Local Area Air Defence (LAAD) system; subject to the New Zealand (NZ) Government’s final approval to proceed. Sea Ceptor will equip frigates HMNZ Te Kaha and Te Mana with the latest generation naval air defence system capable of protecting not only the host ship but also combined joint allied forces in the vicinity.

 

Following a meeting in Wellington on 4th October 2013, Mr Des Ashton, the NZ MoD Deputy Secretary of Defence (Acquisition), said: “The primary objective of the ANZAC Frigate Systems Upgrade project is to restore the ship’s combat capability and utility to a comparative level to that of a current generation, new release Combat System.  This is required to counter the combined challenges of an increased level of threat sophistication coupled with obsolescence of some of the current systems.  We also want to leverage off advances in technology over the past 20 years and incorporate additional functionality and performance through the selection of modern Combat System Elements.  The LAAD Sea Ceptor system is a key component of the overall project ensuring that crucial constituents of the RNZN fleet are best equipped to respond to the emerging threats and protect not only the frigates themselves but also high value units in company.”

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:30
Les États-Unis suspendent une partie importante de leur aide à l'Égypte

09/10/2013 lefigaro.fr (AFP)

 

Les Etats-Unis ont annoncé aujourd'hui qu'ils "recalibraient" leur aide à l'Egypte en suspendant leur livraison de gros matériels militaires et une partie de leur aide financière en représailles à la sanglante répression contre les partisans du président déchu Mohammed Morsi.

 

Washington va geler sa fourniture de gros matériels "militaires et son assistance financière au gouvernement en attendant des progrès crédibles vers un gouvernement civil démocratiquement élu", a indiqué la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, dans un communiqué. Le gel de l'aide militaire américaine - qui représente 1,3 milliard de dollars chaque année, auxquels s'ajoutent 250 millions d'aide économique - concerne notamment la livraison d'hélicoptères Apache, de missiles Harpoon et de pièces pour des chars d'assaut A1/M1, ont précisé des responsables américains. Ce gel n'a pas vocation a être permanent, ont-ils ajouté, sans donner de chiffres précis sur le montant de l'aide gelée, se contentant de souligner que ces armements valaient "des centaines de millions de dollars".

 

Depuis le 3 juillet et la destitution du président Mohammed Morsi, et la répression qui a suivi, l'administration du président Barack Obama est sous pression pour réduire l'aide versée chaque année au Caire. A la mi-août, Washington avait déjà annulé des exercices militaires conjoints avec l'Egypte et reporté la livraison de quatre avions de combat F-16 à l'armée égyptienne. Les Etats-Unis n'ont jamais qualifié le renversement de Morsi de "coup d'Etat"  -ce qui les aurait légalement contraint à mettre fin à leur aide -, mais ils ont condamné une répression "lamentable", réclamé la levée de l'état d'urgence et des élections démocratiques en 2014.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 16:45
The Denel Umkhonoto surface to air missile

The Denel Umkhonoto surface to air missile

 

 

09 October 2013 by defenceWeb

 

Denel has successfully tested the land-based version of its Umkhonto surface-to-air (SAM) missile at the Denel Overberg Test Range, where the weapon destroyed targets at a range of 20 km.

 

The live fire exercises, carried out between October 1 and 3, were the first with the land-based version of Denel Dynamics’ naval Umkhonto SAM. Denel said that observers from nine countries joined officials from the Ministry of Defence, Armscor and the SANDF to witness the firing.

 

During the demonstration three missiles successfully destroyed low-cost aerial target systems (LOCATS – provided by the South African Army), two at 15 km range and one at 20 km. The targets were launched from Denel’s range at the southern tip of Africa and flew out to sea before turning inshore on an elliptical track. The successful ground-based firing tests proved that the range of the Umkhonto has now been extended to 20 km while the physical dimensions of the missile remain unchanged, Denel said.

 

The targets were engaged by the Umkhonto missiles in their lock-on-after-launch mode. The Reutech Radar Systems new RSR-320 dual-band 3D radar provided mid-course guidance updates to get the missiles within range of their infrared seekers.

 

The Umkhonto SAM system was developed by Denel Dynamics for the SA Navy’s Meko A200 class frigates, and is in service in both Block 1 and Block 2 versions. The Block 2, with a range of 15 km, is also used by the Finnish Navy aboard its Hamina class corvettes and Hämeenmaa class mine layers. The Block 2 variant features a 3 km greater range and a seeker aimed at processing cluttered environments, especially in look-down mode. The Umkhonto has reportedly been selected by Algeria for use on its Meko frigates.

 

Denel said the newly-developed ground-based launcher now provides an alternative that can also be used by the SA Army for Phase 2 of its Ground-based Air Defence System (GBADS) – a project that is also managed by Denel, the company said. The RSR-320 radar could also be used for GBADS Phase 2.

 

The RSR-320 radar was developed from the 2D Thutlwa ESR 220 radar, currently in service with the South African Army, and designed as a missile guidance radar, according to IHS Janes.

 

Riaz Saloojee, the Group Chief Executive Officer of Denel said the successful testing of the recently modified Umkhonto missile demonstrated the company’s global leadership in the development and manufacturing of guided weapons. This was the first time an integrated air defence system developed entirely in South Africa was demonstrated.

 

“Our local defence industry can develop products that are comparable and better than what is available in the rest of the world,” said Saloojee. “This contributes to the strategic capabilities of the SANDF and strengthens the high-technology proficiencies of the defence sector.”

 

Denel Dynamics is developing a longer range Umkhonto variant with a range exceeding 20 km, as well as a radar-guided version.

 

In collaboration with Brazilian partners Denel is also developing and testing its new generation air-to-air missile, the A-Darter.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:35
Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

Chinese S-300 (HongQi 9 [HQ-9]) launcher during China's 60th anniversary parade, 2009. photo Jian Kang

08/10/2013 Chine Nouvelle (Xinhua) - Xu Yongchun

 

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a répondu mardi aux préoccupations de l'OTAN et des Etats-Unis concernant la décision de la Turquie de co-produire un système de défense antimissile avec une société chinoise, qualifiant de "normal" cet accord militaire entre la Chine et la Turquie.

 

Le 26 septembre, le ministre turc de la Défense Ismet Yilmaz a annoncé la décision de la Turquie d'accorder ce contrat à la société China Precision Machinery Import and Export Corp.

 

Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a indiqué lundi qu'il espérait que la Turquie choisirait un système compatible avec ceux de ses alliés.

 

Les Etats-Unis ont exprimé à la Turquie leurs sérieuses préoccupations, avertissant le pays que le système de défense antimissile chinois ne fonctionnerait pas avec le système de l'OTAN.

 

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a souligné que les préoccupations des pays occidentaux étaient déraisonnables et inutiles.

 

Elle a espéré que les parties concernées considéreraient cet accord militaire entre la Chine et la Turquie d'un point de vue objectif et ne politiseraient pas la question de la concurrence commerciale.

 

Le gouvernement chinois a toujours adopté une attitude prudente et responsable à l'égard de la coopération militaire avec d'autres pays, a-t-elle ajouté.

 

La Chine a toujours strictement respecté les principes consistant à ne pas compromettre la paix et la stabilité régionales et mondiales, à ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays, et a strictement rempli ses obligations internationales, a souligné Mme Hua.

 

Le système de défense anti-aérienne chinois FD-2000 l'a emporté sur le système américain Patriot, le système russe S-400 Triumph et le système franco-italien Eurosan Samp-T, selon les rapports des médias.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:30
La Russie renforce la défense antiaérienne iranienne

MOSCOU, 8 octobre - RIA Novosti

 

Moscou et Téhéran se sont entendus sur la livraison de systèmes sol-air russes à l’Iran, écrit le 8 octobre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Téhéran devrait probablement renoncer à réclamer ses 4,2 milliards de dollars d'indemnisation à la Russie, suite à la rupture du contrat pour la fourniture de systèmes antiaériens à l'Iran en 2010-2012. Moscou de son côté s'activerait dans les négociations sur le renouvellement du contrat sur les missiles sol-air S-300, selon les sources militaro-diplomatiques.

 

L'ambassade d'Iran à Moscou n'a ni confirmé ni démenti cette annonce, même si la presse a amplement ralyé hier la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Marzieh Afkham : "Conformément au principe d’amitié entre l’Iran et la Russie, les responsables et les experts des deux pays discutent pour que la partie russe tienne ses engagements internationaux et qu’on arrive à un résultat au sujet des missiles S-300".

 

La Russie et l'Iran avaient signé un contrat de 800 millions de dollars pour la fourniture de cinq divisions de S-300PMU-1 en 2007. Ce contrat n'a jamais été honoré et en 2010, quand le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté des sanctions contre l'Iran interdisant de lui fournir des armes offensives, le président russe de l'époque Dmitri Medvedev l’avait même annulé. La Russie a retourné à Téhéran son avance de 167 millions de dollars mais Téhéran a exigé de Moscou plus de 4 milliards de dollars de pénalités.

 

La communauté d'experts estime que dans l'éventualité d'une aggravation du conflit syrien la Russie ne tardera pas à fournir des systèmes de défense antiaérienne modernes à l'Iran. "Moscou devait tenir ses engagements envers l'Iran en matière de coopération militaro-technique mais la pression de Washington n'a pas permis de fournir à Téhéran ces systèmes défensifs S-300. J'espère que cette erreur sera réparée. Si la Russie renforce le potentiel militaire de l'Iran elle contribuera ainsi à stopper la guerre au Grand Moyen-Orient", estime Leonid Ivachov, président de l'Académie russe des problèmes géopolitiques.

 

Le général Iouri Netkatchev, expert militaire, est également de cet avis. "Ce n'est pas un secret : l'Iran apporte son aide à la Syrie et les gardiens de la Révolution islamique combattent du côté des troupes gouvernementales de Bachar al-Assad. La Russie soutient également Assad et il faut renforcer ce soutien", déclare-t-il. Netkatchev attire l'attention sur le communiqué des renseignements allemands révélant que l'accord militaire conclu en novembre 2012 entre la Syrie et l'Iran permet à Damas de "déployer, sur le territoire iranien sécurisé, une partie de son armée de l'air et de l'utiliser si besoin". De cette manière, le déploiement prochainement des systèmes Antey-2500 en Iran renforcerait aussi l'armée de l'air syrienne, affirme le général.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:30
Le système Crotale

Le système Crotale

05/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon nos informations, le groupe d'électronique a terminé les négociations avec le ministère de la Défense saoudien (Moda). Au total, le contrat s'élèverait à 4 milliards d'euros, dont 2,5 milliards pour la première tranche. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'envole dimanche pour Ryad.

 

Le patron de Thales est actuellement dans les starting-blocks. A tout moment, Jean-Bernard Lévy peut effectivement s'envoler vers Ryad pour signer un mégacontrat de 2,5 milliards d'euros (Mark 3) en vue de renouveler le système de défense aérienne Crotale (Air defence) du royaume, fourni par le groupe d'électronique.

La négociation est terminée depuis début septembre entre d'un côté Thales et la société ODAS, qui représente dans le royaume les intérêts des grand industriels de l'armement français, et le ministère de la défense saoudien (Moda), selon des sources concordantes.

 

Il y a encore un "mais"

Le cabinet du roi a également donné son autorisation à la signature de ce contrat, selon nos informations. Fin août, La Tribune révélait que les discussions s'étaient accélérées. Mais parce qu'il y a un encore un "mais", il "ne" manque plus que la signature en bas du contrat du ministre de la Défense saoudien, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, qui est également depuis juin 2012, le prince héritier de la dynastie saoudienne. "Il peut signer demain, dans une semaine, dans un mois...", expliquait-on déjà à La Tribune mi-septembre.

D'où une attente difficile, voire une certaine fébrilité au sein de Thales. D'autant que selon nos informations, le contrat s'élèverait au total à environ 4 milliards d'euros, une deuxième phase étant évaluée jusqu'à 1,5 milliard d'euros. "Les discussions ont déjà commencé", assure-t-on à la Tribune. Thales avait déjà signé en début d'année en Arabie Saoudite un contrat de support des missiles de défense aérienne Crotale (Oasis 8).

 

Visite de Le Drian à Ryad, contrat pour MBDA

En attendant peut-être une visite de François Hollande en fin d'année, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera lundi à Ryad pour rencontrer les principaux responsables du royaume en matière de sécurité et de défense. Il verra d'abord le prince Mitaeb bin Abdullah, patron de la Garde nationale, qui est l'armée privée du roi, pour le remercier d'avoir accordé un contrat de VL-Mica à MBDA, selon des sources concordantes. Une bonne nouvelle pour le missilier après son échec en Turquie.

Puis, Jean-Yves Le Drian rencontrera en compagnie peut-être du patron d'ODAS, l'amiral Oudot de Dainville, le prince Salmane pour le remercier également du contrat LEX (Life Extension Sawari 1). Cette commande très légèrement supérieure à 1 milliard d'euros porte sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I).

 

Mark 3, une autre bonne nouvelle ?

Enfin, le ministre poussera bien sûr le dossier Mark 3 de Thales qui propose une modernisation du parc saoudien à base de Crotale NG. Un contrat qui a fait l'objet d'une terrible guerre franco-française entre MBDA, qui souhaitait un partenariat avec Thales, mais ce dernier n'en voulait pas. Cette guerre contre-productive entre deux groupes tricolores en Arabie saoudite avait provoqué l'été dernier un branle-bas de combat au sein du ministère de la Défense.

Et le dossier était même remonté jusqu'à Matignon. Selon des sources concordantes, une réunion interministérielle avait finalement tranché fin juillet en faveur de l'offre de Thales. Depuis 1984, Thales fait son beurre en engrangeant toute une série de contrats pour le support et la rénovation des systèmes Crotale/Shahine à l'image du contrat Shola 2 (197 millions d'euros). "Peut-être y aura-t-il une annonce lors de la visite du ministre ?", s'interroge-t-on à Paris. A suivre..

 

MBDA sur le bord de la route

MBDA, qui peut aujourd'hui se consoler avec un contrat signé avec la Garde nationale (150 millions d'euros pour la première tranche, plus de 500 millions au total), avait donc interdiction de marcher sur les plates-bandes de Thales en Arabie Saoudite. Et ce malgré l'implication personnelle du PDG du missilier, Antoine Bouvier, qui a défendu son offre qu'il considérait comme représentant le mieux les intérêts de l'équipe France... et de son groupe. Car l'offre de MBDA tenait la route. Le missilier avait proposé auprès de Ryad ses missiles VL Mica et Aster ainsi que la modernisation des Crotale, sous la maîtrise d'oeuvre de Thales.

Mais récemment encore, le missilier avait obtenu du bout des lèvres l'autorisation de Paris de présenter à l'Arabie saoudite, le système Aster.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 12:30
Sequence de tir du SAMP/T - Mamba

Sequence de tir du SAMP/T - Mamba

04/10/2013, Michel Cabirol – Latribune.fr

 

La Turquie pourrait revenir sur son choix d'un groupe chinois pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique. Ce qui pourrait profiter au consortium Eurosam (MBDA et Thales)

 

Ça tangue à Ankara. Après le choix d'un groupe chinois, CPMIEC (China Precision Machinery Export-Import Corporation), pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique (T-Loramids), la Turquie est en train de se rendre compte qu'elle n'a peut-être pas fait le bon choix. Et de rétropédaler. "Le choix n'est pas définitif, a récemment assuré le président turc, Abdullah Gul, qui a été cité par le Hurriyet Daily News. Il y a une liste de candidats sélectionnés et la Chine est sortie première". En clair, cela veut dire que la Turquie est toujours en phase d'évaluation. Et entre Ankara et différentes capitales concernées, il y aurait actuellement des échanges à haut niveau et une intense activité diplomatique.

Les Chinois ont proposé à Ankara un prix très compétitif (3 milliards de dollars) pour la fourniture de son système FD2000 par rapport à ses deux autres concurrents, le groupe américain Raytheon (Patriot) et Eurosam (MBDA et Thales), qui propose le SAMP/T Aster 30. Ces deux derniers évaluent le contrat autour de 4 milliards de dollars. Pékin a proposé de produire ce système en Turquie avec un très large transfert de technologies. Ce qui a été également décisif pour Ankara, qui souhaite à terme disposer d'une industrie d'armement de hautes technologies.

 

Pas interopérable avec le système OTAN

L'offre de CPMIEC avait été en outre jugée jusqu'ici conforme par le ministère de la Défense turc par rapport à toutes ses exigences. D'autant que le tir d'évaluation par la DGA turque (SSM ou sous-secrétariat à l'industrie de la défense) d'un missile chinois s'est bien passée, selon nos informations. Enfin, selon des sources concordantes, les Chinois ont proposé d'aider la Turquie de l'aider à devenir une grande puissance spatiale. Là aussi, cette proposition ne pouvait pas laisser les Turcs indifférents.

Mais le système chinois FD2000 n'est visiblement pas interopérable avec ceux de l'OTAN. Car la Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense aérienne avec les systèmes de l'Otan, et principalement certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami et du système de l'adversaire ("Identify Friend and Foe system"). Elles sont ultra-secrètes et ne peuvent être installées dans aucun système chinois. Ce qui n'est pas vraiment une surprise. Surtout cette exigence était dans les spécifications demandées dans l'appel d'offre.

 

MBDA et Thales en embuscade

Pourtant ni l'OTAN, ni le SSM turc ne se sont réellement manifestés sur ce point pourtant clé pour mettre hors-jeu CPMIEC. Pourquoi ? "Ils n'ont pas jugé bon de le faire et ont été, après comme tout le monde, surpris par le choix turc, explique un connaisseur du dossier. Et ce choix démontre toute l'exaspération du Premier ministre turc vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Europe. Les Turcs se sentent humiliés d'être toujours laissés de côté dans les décisions régionales".

Et si Ankara disqualifiait finalement CPMIEC, cela pourrait peut être profiter à Eurosam (MBDA et Thales), qui sont arrivés derrière le groupe chinois mais devant Raytheon, selon nos informations. Un appel d'offres sur lequel les équipes italiennes et françaises de MBDA et Thales se sont beaucoup battues. "On y croyait", explique-t-on à La Tribune.

 

La Turquie est dans l'OTAN

"Nous devons regarder les conditions (de l'appel d'offre, ndlr) mais il n'y a aucun doute que la Turquie est principalement dans l'OTAN", a rappelé le président turc à des journalistes à bord d'un avion revenant en Turquie et en provenance des États-Unis.

Ces conditions "sont multidimensionnelles, il y a des dimensions techniques et économiques et il y a une dimension d'alliance. Elles sont en train d'être évaluées. La Turquie a besoin d'un système de défense", a expliqué Abdullah Gul. La Turquie n'est pour le moment dotée d'aucun système de défense aérienne de longue portée.

 

CPMIEC sous le coup de sanctions américaines

En outre, CPMIEC est sous le coup de sanctions américaines pour ne pas avoir respecté le "Nonproliferation Act" avec l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord. Les Etats-Unis ont fait part à la Turquie de leurs "sérieuses préoccupations" à propos de la décision d'Ankara d'acquérir un système de défense antimissile à une société chinoise visée par des sanctions américaines, a tonné samedi le Pentagone.

"Nous avons transmis au gouvernement turc nos sérieuses préoccupations au sujet des pourparlers qu'il mène avec une société sanctionnée par les Etats-Unis pour un système de défense antimissile qui ne sera pas compatible avec les systèmes de l'OTAN", avait déclaré samedi dernier une porte-parole du département de la Défense.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:35
Défense antimissile: le Japon sera muni d'un 2e radar US

WASHINGTON, 3 octobre - RIA Novosti

 

Le Japon sera équipé d'un second radar du système américain de défense antimissile dans la préfecture de Kyoto, a annoncé jeudi à Washington le chef du Pentagone Chuck Hagel à l'issue d'entretiens des ministres américain et nippon de la Défense et des Affaires étrangères.

 

"La défense antimissile est prioritaire compte tenu de la menace que les missiles balistiques nord-coréens présentent pour nos pays, la région et le monde entier. Nous avons annoncé aujourd'hui que nous allions installer un second radar dans la préfecture de Kyoto. Il renforcera le potentiel des Etats-Unis et du Japon", a indiqué M.Hagel.

 

Le ministre américain de la Défense a annoncé l'intention de Washington de renforcer le système de défense antimissile d'ici 2017 afin de contrer la menace balistique nord-coréenne. Les Etats-Unis envisagent notamment de déployer 14 missiles-intercepteurs supplémentaires en Alaska où ils disposeront ainsi de 44 missiles.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:55
Défense : trois nouveaux contrats export dans l'escarcelle de MBDA

Le missile de défense aérien SAMP/T de MBDA, un des fers de lance à l'export

 

03/10/2013 Michel Cabirol –LaTribune.fr

 

Le missilier européen a engrangé une nouvelle commande en Arabie Saoudite d'un peu plus de 150 millions d'euros. MBDA va signer d'ici peu un contrat export en Malaisie d'un peu moins de 100 millions d'euros. Enfin, les corvettes du Vietnam s'équiperont de missiles MBDA.

 

Pour MBDA, la bataille de l'export est devenue une question de survie non pas pour le groupe en tant que tel mais pour rester un acteur global sur l'ensemble de la gamme missile. Car, comme le confirme le PDG du missilier européen (37,5 % BAE Systems, 37,5 % EADS et 25 % l'italien Finmeccanica) Antoine Bouvier, "l'équilibre" de MBDA "dépend des exportations". "Lorsque j'ai en face de moi les personnels, les cadres et les organisations syndicales, lorsque je présente au CCE (comité central d'entreprise, ndlr) la situation de la charge et leur explique que notre équilibre dépend des exportations, croyez bien que tous les responsables de l'entreprise sont profondément affectés et impliqués", a-t-il expliqué aux députés de la commission défense de l'Assemblée nationale.

Trois contrats, certes modestes, vont redonner un peu le sourire à Antoine Bouvier. Et conforter surtout le travail de fond des équipes commerciales du missilier à l'export. Pour trois raisons. D'une part parce que MBDA s'est battu comme un chien pour les obtenir dans deux pays référents (Arabie Saoudite et Malaisie) et dans un nouveau pays pour l'industrie d'armement française (Vietnam).

Enfin, ce sont trois contrats qui vont entraîner de nouvelles tranches de commandes à venir. En Arabie Saoudite, MBDA va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah, selon des sources concordantes. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA. A terme, le missilier table sur plus de 500 millions d'euros de commandes au total.

 

MBDA gagne en Malaisie et... au Vietnam

MBDA est en attente d'une notification (LOA, ou Letter of Approval) d'un contrat portant sur les installations de tir de missiles sur les six corvettes de type Gowind, dont le design a été vendu par DCNS. Le montant de cette commande est évalué à un peu moins de 100 millions d'euros. Mais qui dit installations de tir dit commandes futures de missiles. MBDA devrait ainsi vendre des missiles surface-air VL Mica, et l'anti-navire, Exocet block 3. La future commande est estimée entre 300 et 400 millions d'euros. Une belle victoire face au concurrent américain Raytheon qui présentait le ESSM (Evolved Sea Sparrow Missile).

Selon nos informations, MBDA va également équiper avec du VL Mica et de l'Exocet les deux corvettes néerlandaises du chantier naval Damen achetées par le Vietnam (+ deux en option). Un nouveau très joli coup pour MBDA.

Outre ces trois contrats, MBDA, qui n'annonce jamais la signature de ces contrats à l'export en raison de la discrétion de ces clients, a engrangé, selon La Tribune, quelques beaux contrats, qui iront grossir les prises de commandes de 2013. Et peut-être même dépassé le record de 2012 (1,5 milliard d'euros). Surtout si le missilier parvient à décrocher enfin un des mégacontrats sur lequel il est en compétition, notamment grâce aux avions de combat (Rafale notamment, mais aussi Eurofighter et Gripen, voire Tornado).

 

L'Arabie Saoudite, bon client du missilier

Des commandes qui viennent d'Arabie Saoudite, dont une via BAE Systems, qui a signé un contrat évalué à 3 à 4 milliards de livres avec Ryad pour l'armement de ses vieux avions de combat Tornado. Le groupe britannique a choisi MBDA, qui fournira à l'armée de l'air saoudienne le missile air-sol britannique le Dual-Mode Brimstone, fabriqué pour la Royal Air Force. En outre, MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow. Soit environ une commande évaluée pour MBDA à 500 millions d'euros.

Enfin, MBDA participera au contrat d'Etat à Etat (LEX ou Life Extension Sawari 1) de plus d'un milliard d'euros portant sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de la classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I). MBDA va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée de MBDA Simbad-RC (un peu plus de 40 millions d'euros), deuxième client de ce nouveau produit, qui n'équipe même pas l'armée française, et notamment les BPC.

 

Singapour et l'Inde choisissent MBDA

Singapour, client très exigeant mais référent, a choisi MBDA. C'est une très bonne nouvelle pour le groupe. La cité Etat  va prochainement investir dans des missiles Aster 30 pour remplacer son actuel équipement américain vieillissant, a annoncé mi-septembre le ministre de la Défense singapourien, Dr Ng Eng Hen. Il n'a révélé ni le coût du système, ni le nombre de missiles, ni la date précise à laquelle Singapour fera cet investissement.

L'Inde a également sélectionné MBDA. Selon un communiqué publié lors de la visite de François Hollande en février dernier du Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's, New Delhi a annoncé avoir "conclu des négociations sur le missile SRSAM (Short Range Surface to Air Missile, un missile sol-air de nouvelle génération), qui, une fois approuvé par le gouvernement, sera co-développé et co-produit en Inde". Un contrat de l'ordre de 6 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros), selon l'agence de presse indienne PTI.

MBDA attend depuis des années ce très beau contrat, qui devrait gonfler, selon nos informations, son carnet de commandes à hauteur de 1,8 milliard d'euros, en vue de co-développer et co-fabriquer avec Bharat Dynamics Limited ce missile sol-air de nouvelle génération.

 

Trois gros échecs

MBDA a pourtant connu trois gros échecs même s'il  n'en a pas à rougir, les raisons n'étant pas imputable au missilier. L'un à Oman au printemps dernier, où il était pourtant donné comme favori. Le sultanat va finalement acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman, qui n'a pas encore signé ce contrat, était pourtant sur le point de choisir le missilier européen MBDA mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américain.

"Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, a expliqué Antoine Bouvier aux députés, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France : croyez bien que l'ensemble du personnel de l'entreprise a accusé le coup ! Mais il est de la responsabilité des dirigeants de surmonter le plus rapidement possible les déceptions pour aller de l'avant".

C'est le cas aussi en Turquie même si les deux concurrents américains et européens tentent de faire revenir la Turquie sur son choix fin septembre de prendre un groupe chinois. Pourtant membre de l'OTAN, Ankara a choisi CPMIEC pour la fourniture d'un système de défense aérienne stratégique. Un contrat évalué à 4 milliards de dollars. Ce qui a constitué une énorme gifle pour les américains Raytheon et Lockheed Martin ainsi que les français MBDA et Thales.

Enfin, Paris a préféré Thales à MBDA pour fournir à l'Arabie saoudite un nouveau système de défense aérien, un contrat estimé au total à environ 4 milliards d'euros. Le groupe d'électronique propose une modernisation du parc saoudien à base de Crotale NG.

 

Un carnet de commandes en baisse depuis 2009

Signe inquiétant, le carnet de commandes de MBDA baisse inexorablement depuis 2009. Fin 2012, il est même passé pour la première fois depuis la création de MBDA en 2001 sous la barre symbolique des 10 milliards d'euros (9,8 milliards). Soit un peu plus de trois ans d'activité - pour un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros en 2012 stable par rapport à 2001 (3 milliards). En 2009, le carnet s'élevait à 12 milliards, déjà en net retrait par rapport à 2003 (14,8 milliards).

En 2013, MBDA vise au moins trois milliards d'euros de prises de commandes, a prudemment estimé Franck le Rebeller. Antoine Bouvier insiste pour atteindre un ratio chiffre d'affaires, prises de commandes supérieur à 1. Il faut compenser 2011 et 2012 , années où les prises de commandes ont été inférieures au chiffre d'affaires, a-t-il expliqué. C'était aussi le cas en 2010.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:35
Hyeonmu missiles - source patriotdaily-com

Hyeonmu missiles - source patriotdaily-com

01.10.2013 journal-aviation.com

 

SEOUL, 1er octobre (Reuters) - L'armée sud-coréenne a exposé mardi deux nouveaux types de missiles conçus pour être utilisés contre l'artillerie et les vecteurs à longue portée de sa voisine du Nord.

 

Les modèles Hyeonmu-2 et Hyeonmu-3, dont la portée est respectivement de 300 et 1.000 km, ont été montrés en public dans le cadre d'un défilé militaire assez inhabituel.

 

Les deux missiles, qui ont d'ores et déjà été déployés, avaient été dévoilés en février, après le troisième essai nucléaire de Pyongyang.

 

"Nous devons construire un système de dissuasion fort contre le Nord jusqu'à ce qu'il renonce à son arsenal nucléaire et qu'il fasse le bon choix pour son peuple comme pour la paix de la péninsule coréenne", a déclaré la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, lors de ce défilé qui marquait le 65 anniversaire de l'armée nationale.

 

Organisé sur une base aérienne au sud de Séoul, il s'est déroulé en présence du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel. La veille, sur la frontière entre le Nord et le Sud, il avait indiqué que les Etats-Unis n'envisageaient aucune réduction de leur contingent en Corée du Sud, qui compte 28.500 hommes. (Jack Kim, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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