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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
Moscou promet de protéger l'Europe contre les missiles venant du sud

MOSCOU, 23 mai - RIA Novosti

 

La Russie protégera l'Europe contre les missiles venant du sud, a annoncé jeudi le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov lors d'une conférence internationale sur la sécurité européenne à Moscou.

 

"La Russie ne laissera aucun missile traverser son territoire pour frapper la Finlande ou un autre Etat", a indiqué M.Antonov.

 

"La Russie n'a pas l'intention de tolérer des activités militaires au-dessus de son territoire ni de permettre aux débris de ces missiles de tomber sur le sol russe", a ajouté le vice-ministre.

 

Tous les missiles tirés vers la Russie seront "sans aucun doute" abattus, selon lui.

 

C'est la raison pour laquelle Moscou a proposé aux pays occidentaux de coopérer dans la création d'un bouclier antimissile unique, a expliqué M.Antonov.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:30
 Raytheon SLAMRAAM

Raytheon SLAMRAAM

24/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le sultanat va acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman était pourtant sur le point de choisir le missilier européen MBDA mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américaine

 

MBDA s'était fait une raison depuis la fin 2012... mais en l'absence d'informations sur un éventuel contrat signé entre les Etats-Unis et le sultanat d'Oman, il subsistait un maigre, très maigre espoir, qui s'est définitivement envolé avec la visite du secrétaire d'Etat américain à Mascate. John Kerry a discuté mercredi avec les responsables omanais d'un contrat de vente du système de défense aérien SLAMRAAD de 2,1 milliards de dollars, dont les détails techniques restent à finaliser. La puissance américaine a donc eu raison de MBDA, qui s'est fait souffler le contrat par Raytheon, bien appuyé par la puissance de feu de l'administration américaine. "En janvier les Omanais ont décidé d'acheter un système de défense sol-air fabriqué par Raytheon... ce pour quoi le secrétaire (d'État) faisait campagne lorsqu'il était au Sénat", a indiqué un haut responsable du département d'État. C'est d'ailleurs l'une des grandes inquiétudes des responsables français de la défense, qui craignent l'agressivité des américains à l'exportation, notamment dans la région du Golfe.

 

MBDA, une longue tradition de coopération avec Oman

 

Car à Oman, MBDA a vu filer un contrat presque finalisé. Le missilier européen, qui a déjà fourni la Marine royale et la garde royale de VL-Mica, comptait également équiper l'armée de l'air omanaise de système Air defence de courte portée pour un contat beaucoup moins élevé que celui qui sera signé avec Raytheon. En 2007, Oman avait commandé des systèmes de missiles Exocet et VL Mica à MBDA pour équiper alors ses trois nouveaux OPV (Offshore Patrol Vessels) "Khareef". Un nouveau contrat qui s'inscrivait dans le cadre d'une longue coopération avec les Omanais. A l'époque, le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, avait estimé que "ce contrat important confirme bien le rôle que joue MBDA auprès d'Oman , en tant que solide partenaire pour la fourniture de solutions de dernière génération, à des prix modérés. L'Exocet comme le VL Mica vont doter la marine royale d'Oman de la supériorité voulue, tant sur son littoral qu'en haute mer", selon un communiqué du missilier. MBDA précisait travailler depuis longtemps avec le sultanat d'Oman et avait déjà livré à l'armée omanaise des systèmes terrestres de défense anti-aérienne Mistral pour l'armée de terre royale, un système Milan anti-blindage pour la Garde et l'armée de terre, le système de défense anti-aérienne Rapier pour l'armée de l'air et le système de missiles Exocet pour la marine royale. Enfin, plus récemment, MBDA a fourni la Garde royale de VL Mica.

 

Une lettre d'intention bientôt signée

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué, lors d'un entretien avec le ministre omanais chargé de la Défense, Sayyed Badr al-Boussaïdi, que les Etats-Unis étaient "heureux" du contrat et "très reconnaissants pour la confiance placée dans Raytheon", le fabricant américain du système de défense. Les détails du contrat sont toujours en discussion et une lettre d'intention doit être signée "bientôt, mais ils sont en train de finaliser les détails techniques", a déclaré une porte-parole du département d'Etat, qui a requis l'anonymat. Le sultanat d'Oman avait décidé en janvier d'acheter un système de défense sol-air fabriqué par Raytheon, avaient indiqué des responsables américains. John Kerry avait fermement soutenu la candidature de cette société du Massachusetts, l'État dont il était un élu avant de devenir le nouveau chef de la diplomatie le 1er janvier. "L'un des objectifs est de faire avancer les intérêts commerciaux américains, de démontrer à Oman que ceux-ci sont importants pour cette administration", avait indiqué un responsable américain. "Oman a aussi récemment reçu une seconde tranche de F-16 (avion de combat américain) donc c'est une manière de poursuivre notre relation dans le secteur de la défense et cela aura des avantages en termes d'interopérabilité", selon le responsable. Selon les responsables américains, le contrat pour l'achat de 12 F-16 a été conclu en 2011 et la livraison est prévue en 2014.

 

Dans un communiqué commun publié au terme de la visite de John Kerry, les deux pays indiquent cependant que "les négociations finales sur l'achat du système sont en cours avec Raytheon et une conclusion définitive du contrat est attendue après un accord sur les aspects techniques du système (...) et d'autres questions annexes". "Nous avons besoin de ce système de défense, qui s'adapte aussi à la stratégie de défense des autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)", a déclaré M. Boussaïdi lors de l'entretien avec John Kerry en présence d'un haut responsable de Raytheon, Ken Gordon. "Les discussions sont en cours en ce moment, et nous en sommes aux étapes techniques, mais nous espérons passer à la discussion finale et signer un contrat", a ajouté le ministre omanais. Des diplomates ont affirmé que le montant du contrat s'élèverait à quelque 2,1 milliards de dollars.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:55
Assemblage d’un missile Exocet. Photo MBDA

Assemblage d’un missile Exocet. Photo MBDA

19 mai 2013 Par Olivier Fourt  -Lignes de défense

 

Dans la Chronique Défense de ce dimanche 19 mai, Olivier Fourt nous conduit aujourd’hui dans le centre de la France, à la découverte de l’usine dans laquelle sont fabriqués les célèbres missiles Exocet. Pour la première fois, une radio a été autorisée à effectuer un reportage sur le site de la chaine d’assemblage. Une zone placée sous haute surveillance où ces missiles antinavires très perfectionnés sont l’objet de toutes les attentions.

L’usine ou naissent les missiles « Exocet »
(02:59)
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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:35
Inde: test réussi pour un missile naval BrahMos

NEW DELHI, 22 mai - RIA Novosti

 

L'Inde a testé mercredi avec succès son missile de croisière naval BrahMos lancé pour la première fois depuis la frégate Tarkash, construite en Russie, a annoncé à RIA Novosti une source au sein du ministère indien de la Défense.

 

"Le missile a effectué une manœuvre suivant la trajectoire fixée et a détruit sa cible", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, des missiles BrahMos équiperont les trois frégates construites en Russie en vertu du contrat de 2006: le Tarkash, le Teg et le Trikand. Les deux premiers navires sont déjà en service, le Trikand doit bientôt arriver en Inde de Kaliningrad (enclave russe sur la Baltique).

 

Les premiers missiles de cette classe ont été livrés aux forces armées indiennes en 2005.

 

Ils sont fabriqués par la coentreprise russo-indienne BrahMos fondée en 1998. La société tient son nom des premières syllabes du fleuve indien Brahmapoutre et de la rivière russe Moskova.

 

Il s'agit d'un missile supersonique à propergol solide pesant 2,55 tonnes. Long de 8,3 mètres, il a un diamètre de 0,67 mètre. Doté d'une ogive de 200 à 300 kg, le BrahMos est capable de neutraliser les cibles à une distance de 290 km.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:35
photo  Rafael

photo Rafael

21 mai 2013. Guysen News International

 

La Corée du Sud a déployé des dizaines de lance-missiles antichars israéliens de type Spike, (dits missiles Tamouz en Israël) achetés à la compagnie sécuritaire Rafael, à la frontière nord-coréenne, indique un responsable militaire sud-coréen officiel cité par l’agence Yonhap. Ces missiles chargés de protéger la frontière, ont été déployés dans les îles de Baengnyeong et de Yeonpyeong. Ils peuvent toucher l’artillerie du littoral nord-coréen. « Des dizaines de missiles peuvent détruire les infrastructures souterraines de Pyongyang et toucher des cibles mobiles », a ajouté ce responsable militaire.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:35
Israeli Spike missiles deployed

2013-05-19 By Jun Ji-hye - koreatimes.co.kr

 

South Korea has deployed Israeli-built anti-tank missiles able to incapacitate North Korean coastal artillery near the western sea border, a military official said Sunday.

 

"We recently have placed dozens of Spike missiles and their launchers on Baengnyeong and Yeonpyeong islands," an official of the Joint Chiefs of Staff (JCS) said. “They can destroy the enemy’s underground facilities in the case of an attack. They are also capable of seeking and striking moving targets.”

 

The warhead is equipped with a camera so soldiers using the launchers can monitor video images while aiming; or they can input coordinates in advance, according to the official.

 

The satellite-guided Spike missile has a range of 20 kilometers ㅡ Yeonpyeong is located just 11 kilometers from North Korea.

 

The military initially planned to station the GPS-guided missile during the second half of 2012, but experienced a six-month delay because test-firing conducted in Israel from October last year to January this year saw malfunctions.

 

It made the deployment decision in March after all three successful tests. 

 

On Saturday, Pyongyang launched three short-range guided missiles into the sea off the east coast ㅡ two in the morning and one in the afternoon.

 

In November 2010, when the North shelled Yeonpyeong, killing four South Koreans, the military failed to hit the enemy artillery precisely because it was mostly hidden in tunnels or caves.

 

The missile is produced by Israel’s Rafael Advance Defense System and capable of neutralizing enemy strongholds, and is expected to prevent the recurrence of such an incident.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:20
Raytheon's newest Standard Missile-3 takes out complex, separating short-range ballistic missile target

 

May 16, 2013 ASDNews Source : Raytheon Corporation

 

A Raytheon Company (NYSE: RTN) Standard Missile-3 Block IB fired from the USS Lake Erie destroyed a complex, separating short-range ballistic missile target with a sophisticated separating mock warhead.

 

Despite stressing conditions designed to challenge the missile's discrimination capabilities, the SM-3 successfully engaged the target using the sheer kinetic force of a massive collision in space.

 

"Combatant commanders around the globe echo the desire for more SM-3s in the fleet, because their confidence in the defensive capabilities of the missile is extraordinarily high," said Dr. Taylor Lawrence, Raytheon Missile Systems president. "Today was the third successful test of Raytheon's next-generation SM-3, and it should give us all great assurance in our nation's ability to take on a wide range of ballistic missile threats."

 

The test marks the 23rd successful intercept for the SM-3 program, a critical piece of the United States' Phased Adaptive Approach for missile defense. Assessment data gained during this test will be used to support an upcoming SM-3 Block IB production decision.

 

"Previous tests of the Raytheon SM-3 Block IB proved the weapon against a unitary target and a separating target with a complex debris scene," said Mitch Stevison, Raytheon Missile Systems' SM-3 program director. "This flight test continues to prove the robustness of the missile's discrimination capabilities against threats that are representative of what we'd see in wartime conditions."

 

The SM-3 is a defensive weapon used by the U.S. and Japan to destroy short- to intermediate-range ballistic missiles. Based on the highly successful SM-3 Block IA currently deployed around the world, the SM-3 Block IB incorporates an enhanced two-color infrared seeker and the Throttleable Divert and Attitude Control System, a mechanism that propels the missile toward incoming targets.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 10:55
Qu'est-il arrivé au missile M-51 ?

22 Mai 2013 Jean-Dominique Merchet

 

En haut lieu, on juge cet échec "embêtant", mais pas plus.

 

L'échec du tir de validation d'un missile stratégique M51, le 5 mai au large de Penmac'h (Finistère), depuis le sous-marin Le Vigilant est "embêtant", reconnait-on dans les hautes sphères de la Défense. "Embêtant", mais pas plus, car on assure qu'il ne s'agit pas d'un problème systèmique, qui remettrait en cause la technologie même du missile ou de son lanceur.

La commission chargée d'analyser les causes de cet échec n'a pas encore rendu ses conclusions, qui devraient, pour une bonne part, rester classifiées.  Elle a besoin d'environ deux mois de travail, mais des éléments jugés plutôt rassurants ont déjà été communiqués aux autorités concernées. "On ne sait pas ce qu'il s'est passé, mais on sait déjà ce qu'il ne s'est pas passé" explique-t-on ainsi dans ces cercles.

 

Essayons de comprendre. Le tir s'est déroulé de manière nominale. Le SNLE Le Vigilant est venu à son immersion de lancement, proche de la surface, et a réduit sa vitesse au minimum pour éviter l'effet de cisaillement à la sortie du tube. Le missile de 56 tonnes est ejecté par un système de chasse (de l'eau vaporisée sous l'engin) et allume son réacteur juste avant d'atteindre la surface. Dès son lancement, le missile est entièrement autonome et le sous-marin n'a plus aucun contrôle sur lui.

"Moins de cinquante secondes" après le tir, le missile s'est "autodétruit", selon le mot employé par le ministère de la Défense. Dans la dissuasion nucléaire, chaque mot compte : "autodétruit" ne signifie pas qu'il a été explosé en vol pour une cause inconnue, mais que le missile a activé son propre système d'autodestruction. Nous nous le sommes fait préciser : "on sait que ça, au moins, ça a marché..." reconnait une source bien informée.

Pourquoi le missile a-t-il pris cette décision de s'autodétruire ? C'est la question que la commission d'enquête doit résoudre. Il existe, globalement, deux possibilités. Soit la décision est irrationnelle, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un bug informatique. Soit elle est rationnelle, parce que le missile déviait de sa trajectoire programmée, pour une raison inconnue (panne d'un système de navigation). Saura-t-on un jour ? Les paris sont ouverts.

 

Ces tirs de missile stratégiques sont relativement rares. Il s'agissait du sixième tir d'un M51 depuis 2006, les cinq premiers s'étant déroulé avec succès et quatre d'entre eux étaient consacrés à la validation de ce nouvel engin. Ensuite, chaque SNLE tire un missile à la sortie de son grand carénage - ce qui globalement, pour les 4 SNLE, signifie environ un tir tous les deux ans. Les lancements se font toujours depuis le sud Finistère au large de Penmac'h. La législation internationale oblige la France à annoncer un creneau de date pour ses tirs d'essais, afin de ne pas perturber la circulation aérienne au dessus de l'Atlantique, via les Notam (Notice to Airmen). Les tirs se font en direction de la Guyane française et du Brésil. Quelques lancements, effectués depuis le sol au centre d'essais des Landes, ont eu lieu plus au nord, en direction du Canada, afin d'éviter le survol du nord-ouest de l'Espagne. Mais des élus canadiens ont protestés... Les vols durent environ 20 minutes, le temps de parcourir plusieurs milliers de kilomètres.  Quand tout va bien.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 06:35
North Korea Launches Sixth Projectile in Three Days

21 May 2013 By Joshua Lipes (RFA) – Pacific Sentinel

 

North Korea fired two projectiles into the ocean Monday, according to South Korean officials, defying warnings from the United Nations to refrain from escalating regional tensions after a series of launches over the weekend.

 

The South’s Joint Chiefs of Staff (JCS) confirmed the firings from two locations on North Korea’s east coast, Agence France-Presse reported, adding that it was unclear whether the tests involved guided missiles or rockets from multiple launchers.

 

“North Korea launched two projectiles on Monday—one in the morning and the other in the afternoon," a JCS spokesman said, speaking on condition of anonymity.

 

Monday’s launches were the sixth by North Korea in three days, after firing three missiles on Saturday and one on Sunday, all of which fell into the Sea of Japan—also known as the East Sea.

 

Some reports referred to the launched projectiles as missiles.

 

The two projectiles fired on Monday followed similar trajectories as the four previous launches over the weekend, officials at both the JCS and South Korean Defense Ministry said.

 

The weekend launches had drawn condemnation from United Nations Secretary General Ban Ki-moon, who warned Sunday of a “dangerous escalation” on the Korean Peninsula and urged Pyongyang to refrain from further actions.

 

Ban called for North Korea to return to negotiations in order to lower tensions in the region, which he said had heightened the risk of dangerous miscalculation.

 

South’s reaction

 

South Korea on Monday urged North Korea to stop firing missiles, saying that the launchings were raising tensions, regardless of whether they were intended to test new weapons or to demonstrate Pyongyang’s firepower.

 

The North's state-run Korean Central News Agency (KCNA) on Monday quoted an information bulletin by Pyongyang’s Secretariat of the Committee for the Peaceful Reunification of Korea which angrily responded to criticism of what it called a “regular military exercise to bolster up the country's defense capability.”

 

It dismissed calls to end its launches as “another unpardonable challenge to [North Korea] and an undisguised provocation driving the situation on the Korean Peninsula to an extreme phase.”

 

North Korea has accused South Korea and the U.S. of escalating tensions on the peninsula following a series of small- and large-scale joint military drills in recent months which have featured nuclear-capable B2 stealth bombers and the nuclear-powered aircraft carrier USS Nimitz.

 

Routine launch?

 

Test launches of short-range missiles by North Korea are fairly routine. The North last launched two such missiles into the sea in March.

 

Andrei Lankov, a North Korea expert at Kookmin University in Seoul, told RFA’s Korean Service that the recent launches were “nothing unusual.”

 

“The North Koreans have done it many times in the past, and are likely to do it again and again,” he said.

 

“Like any military force, the North Korean armed forces need to test their weapons and train their soldiers.”

 

He said that short-range missiles with conventional warheads “do not constitute any significant threat” and that the tests were likely not an attempt to draw attention from Washington or Seoul.

 

“If they need more tension, they are likely to resort to their old tactics of tension-building: bellicose rhetoric and, perhaps, long-range missile launches and nuclear tests,” Lankov said.

 

“Frankly, this seems to be much ado about nothing.”

 

Pyongyang launched a long-range rocket in December and conducted its third nuclear test in February.

 

Both tests were in violation of international sanctions that ban North Korea from developing missile or nuclear technology, prompting the U.N. Security Council to adopt even tougher measures against the country in March.

 

Pyongyang began issuing vitriolic war rhetoric after the new sanctions were imposed, raising ominous prospects of a nuclear conflict on the Korean peninsula.

 

Earlier launches

 

North Korea has launched five long-range missiles or rockets over the past seven years and last December placed a satellite in orbit.

 

Pyongyang claimed the satellite was part of peaceful research, but critics said the launch amounted to a banned ballistic missile test that marked a major advance for the North's illicit nuclear weapons program.

 

Following Monday’s launches, Chinese Foreign Ministry spokesman Hong Lei called for the full implementation of relevant U.N. Security Council resolutions against its ally North Korea and called for dialogue in order to maintain peace and stability on the peninsula.

 

Russian Foreign Minister Sergey Lavrov said at a news conference on Monday that North Korea had not “formally” breached any U.N. Security Council resolutions by test-firing short-range missiles over the last few days.

 

But he urged calm for the region and called for the resumption of aid-for-disarmament talks between the two Koreas, United States, China, Russia and Japan.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 11:40
Moscou se dote du premier ABM numérique

MOSCOU, 15 mai - RIA Novosti

 

La Russie disposera prochainement du premier système numérique de défense antimissile (ABM). Il regroupera les missiles sol-air actuels (S-300, S-400), les radars et les systèmes de contrôle en un réseau commun à haut débit, écrit le quotidien Izvestia du 15 mai 2013.

 

Selon une source de l'état-major de la défense aérospatiale, la première "zone positionnelle intégrée" du nouveau système sera déployée à l’automne 2013 dans la région de Moscou.

 

Cette nouvelle configuration de l’ABM est basée sur le "système de contrôle automatisé de l'armement de l'armée de l'air et de la défense aérospatiale" conçu par la société Almaz Anteï.

 

"Les missiles sol-air et intercepteurs ainsi que les systèmes mobiles d'ABM et les radars seront connectés au centre commun de contrôle. Par la suite, tous les nouveaux systèmes antimissiles - tels que les S-500 – et les nouveaux radars seront intégrés à ce système", explique la source.

 

Selon elle, le système de contrôle automatisé regroupera les informations de tous les radars, des avions-radars de détection avancée et des moyens de détection spatiale. La liaison et l'échange d'informations seront assurés par les systèmes mobiles de transmission sans fil à haut débit de la société Mikran, basée à Tomsk.

 

Alexandre Konovalov, président de l'Institut des estimations stratégiques, explique que la mise en place d'un système de contrôle de l'ABM à haut débit permettrait à l'armée d'améliorer considérablement les capacités actuelles des armements russes.

 

"Le système d'information de tout système offensif est la clé de son succès. C'est pourquoi cette avancée est cruciale pour les forces armées russes. Ce n'est pas un hasard si la première zone positionnelle est déployée dans la région de Moscou. C'est le seul endroit en Russie où se trouvent les tous nouveaux missiles antiaériens S-400", explique Konovalov.

 

Toutefois, il souligne qu'avant de mettre en place un système global de défense antimissile sur l'ensemble du territoire russe, il faudra au moins achever la création de missiles sol-air performants.

 

"A l'heure actuelle la Russie dispose déjà de tels missiles mais ils ont de nombreuses failles. Notamment, il n'existe pas de couverture radar commune sur tout le territoire du pays", relève l'expert.

 

Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, note à son tour que l'armée tente depuis les années 1950 de mettre en place un système de défense antiaérienne et antimissile commun mais, à chaque fois, sa mise en œuvre butait sur l'imperfection des canaux de transmission des informations des radars et des systèmes ABM vers les points de commandement.

 

"Les systèmes n'ont jamais été capables de traiter la grande quantité d'informations générées par les nombreux éléments qui lui étaient reliés. Dans les conditions actuelles ce problème est pratiquement résolu. Hélas, quant à la pertinence de la protection contre une attaque aérospatiale, elle ne fait que croître d'année en année", remarque Kornev.

 

Les premiers essais, concernant seulement certains éléments du système de contrôle automatisé se sont déroulés en 2012. Ceux du système complet sont prévus pour juin-juillet sur un polygone spécial. Ensuite, une zone expérimentale sera déployée dans la région de Moscou où sera testé à moindre échelle le fonctionnement de l'ensemble du système pour identifier les défauts éventuels associés à l'échange de données entre le point de commandement et la défense aérospatiale.

 

Le système de défense antiaérienne de Moscou S-25 Berkout a été installé dans les années 1950 afin de protéger la capitale contre l'aviation et les missiles. Plus tard le Berkout a été complété par le système A-35 avec des antimissiles nucléaires – destinés à exploser sur la trajectoire du missile ennemi pour le faire dévier ou le détruire.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 12:35
Missiles: la Corée du Nord possèderait deux fois plus de lanceurs (rapport)

SEOUL, 17 mai 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

La Corée du Nord possèderait deux fois plus de lanceurs mobiles de missiles qu'estimé jusqu'à présent par le renseignement sud-coréen, révèle un rapport militaire publié vendredi par l'agence de presse Yonhap.

 

Pyongyang aurait ainsi 50 lanceurs de missiles de moyenne portée et 150 lanceurs de missiles de courte portée, et non pas 94 au total comme le pensait Séoul, croit savoir le Korea Institute for Defense Analyses (KIDA).

 

Selon cet organisme d'Etat, le Pentagone dispose des mêmes informations.

 

Un responsable de la défense américaine a indiqué début mai que le Nord avait retiré deux missiles de son site de lancement sur la côte est du pays dans un contexte de décrue des tensions sur la péninsule.

 

Tokyo et Séoul avaient accru leur défense antimissiles tandis que l'armée américaine avait déployé deux destroyers équipés d'armes antimissiles et de puissants radars pour contrer un possible lancement.

 

La péninsule coréenne a connu une de ses pires crises depuis plusieurs années, déclenchée par le tir réussi d'une fusée nord-coréenne en décembre et un 3e essai nucléaire en février auxquels la communauté internationale a répliqué par de nouvelles sanctions, entraînant la colère de Pyongyang.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:55
"L'échec du 6ème tir d'essai du missile balistique stratégique français M51 ne remet pas en cause la dissuasion" (Ministère français de la Défense).

17 Mai 2013 Par Marine & Océans

 

Le 16 mai dernier, lors de son point presse hebdomadaire, le ministère français de la Défense est revenu sur le contexte et les conséquences de l'échec, le 5 mai, du sixième tir d'essai du nouveau missile balistique stratégique M51 depuis le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) Le Vigilant.

 

« La Direction générale de l'armement (DGA) et la Marine nationale, a rappelé le ministère, ont entrepris, le dimanche 5 mai 2013, le sixième tir d'essai d'un missile balistique stratégique M51 (dépourvu de charge nucléaire), à partir du sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) Le Vigilant depuis la Baie d'Audierne (Finistère). Après quelques dizaines de secondes de vol, pendant une des phases propulsées, le missile a détecté une anomalie et s'est « autodétruit » conformément aux procédures. Cette destruction n'a eu de conséquences ni pour la population, ni pour le sous-marin, ni pour son équipage ».

 

Les résultats de l'enquête resteront confidentiels

 

« Le ministère de la Défense a communiqué dès la survenue de l'incident. La préfecture maritime de Brest a déployé immédiatement un dispositif pour rechercher et récupérer les débris du missile et pour assurer la sécurité nautique de la zone (plusieurs navires de la marine, un bâtiment affrété par la DGA dédié à la récupération, des robots sous-marins, des plongeurs et des aéronefs). A la demande du ministre, une commission d'enquête a été mise en place dès le 7 mai par le Délégué général pour l'armement. Elle communiquera ses conclusions aux autorités au plus tôt après un travail minutieux d'analyse. En raison du secret de la Défense nationale qui couvre les activités opérationnelles et les essais des systèmes d'armes de la dissuasion, les résultats de cette enquête resteront vraisemblablement confidentiels ».

 

Cinq tirs d'essai réussis

 

« Le tir du 5 mai, poursuit le ministère, faisait partie de l'ensemble du processus permettant de remettre Le Vigilant dans le cycle opérationnel après son adaptation au M51, débutée en 2011. Cette opération complexe, programmée à l'occasion des grands carénages, comprend l'adaptation au M51 et l'installation d'un nouveau système de combat et d'un nouveau système de navigation. L'échec du 5 mai ne remet pas pour autant en cause la dissuasion : 5 tirs de M51 réussis et l'expérience d'une vingtaine d'années de tirs et de validations depuis les SNLE-NG permettent d'avoir confiance dans le système en service et de relativiser les conséquences de cet incident. Pour mémoire, le Livre blanc a réaffirmé que la dissuasion nucléaire était l'ultime garantie de la souveraineté de la France. Le président de la République a souhaité maintenir au niveau de stricte suffisance ses deux composantes, la composante océanique et la composante aérienne ».

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:40
Défense : la Russie a conçu un missile antichar autoguidé

MOSCOU, 16 mai - RIA Novosti

 

Le bureau d'étude de Toula a conçu une nouvelle version du missile antichar Kornet, capable d'anéantir des cibles en régime automatique comme l'américain Javelin et l'israélien Spike, écrit le quotidien Izvestia du 16 mai 2013.

 

Jusqu'à présent, les missiles russes devaient être guidés manuellement vers leur cible. Le nouveau système fonctionne sur le principe " tire et oublie" (fire and forget), mais l'opérateur pourra modifier la trajectoire du projectile si besoin.

 

Le ministère de la Défense russe reste sceptique quant à cette nouveauté : il estime que sa construction et ses performances sont obsolètes.

 

"Le missile n'est pas autoguidé en vol comme celui des Américains mais il est contrôlé à partir du système de lancement. Autrement dit, ce n'est pas une troisième génération de missile antichar mais "2+". Le fait que la commande ne soit pas lancée par l'opérateur mais par le lance-missile ne change rien. Détruisez le lance-missile et le missile tombera", explique un officier de l'armée de terre proche du dossier.

 

Cependant, les constructeurs expliquent qu'ils ont sciemment installé le système de guidage sur le lance-missile et non pas sur le missile.

 

"Trois chars passent. Vous en abattez un. Il est en feu et devient une puissante source de chaleur. Par conséquent, tous les autres missiles à ogive thermique, comme Javelin, réagiront à cette puissante source de chaleur. Et l'opérateur ne pourra plus corriger la visée du missile. Or notre système frappe précisément sur la marque placée par l'opérateur", explique un ingénieur.

 

De plus, le système d'autoguidage situé dans l'ogive du missile représente pratiquement 90% de son prix et "périt" avec le missile. Or le système de guidage du Kornet reste dans le lance-missile.

 

Par conséquent, la version russe est meilleur marché que les missiles américain ou israélien.

 

"Ces derniers coûtent près de 120 000 dollars pièce alors que les russes sont 6 à 7 fois plus économiques", souligne-t-il.

 

Il ajoute que le nouveau missile peut abattre non seulement des chars et des véhicules blindés mais aussi des hélicoptères et des avions volant à plusieurs centaines de mètres d'altitude. Les missiles existent également dans une version portative et peuvent ainsi être installés sur des véhicules blindés.

 

Viatcheslav Tselouïko, expert militaire indépendant, note que les concepteurs occidentaux mettent aujourd'hui au point leurs missiles avec des ogives autoguidées équipées de systèmes de contrôle à distance.

 

"L'expérience irakienne, libanaise et afghane montre qu'on tire plus souvent avec les missiles antichars sur les bâtiments, les positions renforcées et les refuges que sur les chars. L'ogive autoguidée est inutile pour ce genre de cibles : elle ne les voit pas. Pour cette raison Javelin et Spike ont été dotés d'une visée multiple afin que l'opérateur puisse librement choisir et atteindre toute cible indépendamment du fonctionnement de l'ogive autoguidée", déclare Tselouïko.

 

Le rédacteur en chef du site Otvaga-2004, Vitali Moïsseev, pense que le Kornet pourrait devenir une arme de transition avant l'apparition de missiles antichars autoguidés.

 

"Il faut indéniablement doter les troupes de nouveaux missiles. Ce serait une version de transition avant un missile de troisième génération à part entière. Pour l'instant il remplacera les missiles obsolètes de deuxième génération Metis, Fagot et Kornet", remarque-t-il.

 

Le premier missile antichar de troisième génération a été l'américain Javelin, conçu au début des années 1990 et mis en service dans les forces américaines en 1996. Il a été activement utilisé par les troupes américaines en Irak et actuellement en Afghanistan. Plus de 10 pays, dont la Géorgie, en disposent.

 

Le nouveau Kornet est aujourd'hui en phase d'essais, qui devraient s'achever fin 2013.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:30
Moscou pousse son avantage sur le dossier syrien

14/05/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

L'intransigeance de Vladimir Poutine, qui envisage de fournir des missiles sol-air à Damas, en fait un acteur clé de la crise.

 

 

Après l'Américain John Kerry et le Britannique David Cameron, le premier ministre israélien a fait le voyage à Moscou mardi pour tenter d'infléchir la politique russe vis-à-vis de la Syrie. Au président Vladimir Poutine, qui l'a reçu dans sa datcha de Sotchi, Benyamin Nétanyahou était venu demander qu'il renonce à livrer des missiles sol-air S-300 au régime de Bachar el-Assad. Ces armes sophistiquées, d'une portée de 200 kilomètres, sorte d'équivalent russe du Patriot américain, sont capables d'intercepter en vol des missiles téléguidés ou des avions. Elles ont fait l'objet d'un contrat de 900 millions de dollars signé en 2010 entre Moscou et Damas.

 

Leur installation en Syrie aurait un impact sur le rapport de forces entre le régime et les rebelles, en privant Israël de sa supériorité aérienne dans la région. Elle contrecarrerait les velléités des Américains et de leurs alliés de mener des frappes aériennes contre les forces du régime s'ils le décidaient, aussi bien que d'instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie ou d'intervenir pour sécuriser ou démanteler les stocks d'armes chimiques. Ce sont sans doute toutes les raisons pour lesquelles le Kremlin, qui a dégainé plusieurs fois son veto pour empêcher l'adoption de résolutions contraignantes du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, pousse la livraison des missiles.

 

L'inaction des États-Unis

 

Les S-300, outre qu'ils rapportent de l'argent à l'État, sont un moyen pour les dirigeants russes de s'opposer aux États-Unis et de revenir sur la scène internationale. Un levier dont ils ont déjà usé par le passé, en menaçant un temps d'équiper Téhéran de missiles sol-air pour contraindre Washington à abandonner son projet de bouclier antimissile en Europe.

 

En protégeant Bachar el-Assad depuis le début de la guerre, Vladimir Poutine a contraint les puissances qui cherchent à rétablir la paix en Syrie à visiter Moscou. Washington, Londres, Tel-Aviv… Même le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a programmé son voyage dans la capitale russe. En moins de deux ans, en s'opposant aux tentatives occidentales d'imposer une action unie pour stopper la guerre, Moscou s'est imposé comme une étape incontournable sur les grands dossiers d'actualité. Le Kremlin s'est même associé à la Maison-Blanche pour proposer, la semaine dernière, l'organisation d'une conférence internationale sur la Syrie.

 

L'inaction des États-Unis vis-à-vis d'une guerre civile qui a fait 80.000 morts en deux ans a entraîné un vide politique sur le dossier. Celui-ci a été prestement rempli par Vladimir Poutine et son ministre des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, qui ont ainsi gagné en prestige sur la scène politique intérieure. Les experts russes doutent cependant que Moscou ait une réelle influence sur le régime syrien. «Le Kremlin prend ses désirs pour des réalités», commente l'un d'entre eux dans le journal Kommersant.

 

Si Moscou ne renonce pas, Israël sera tentée de détruire les missiles

 

Vladimir Poutine et Benyamin Nétanyahou n'ont pas rendu public le résultat de leurs discussions concernant les S-300. Le président russe s'est contenté d'affirmer qu'il fallait «éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation». À Moscou, le secrétaire d'État américain, John Kerry, avait estimé que les livraisons de missiles étaient «potentiellement déstabilisatrices» pour la région. Nul doute que, vues du Kremlin, les récentes frappes aériennes israéliennes visant à empêcher le transfert d'armes sophistiquées au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar l'étaient tout autant. Elles pourraient cependant se reproduire. Si Moscou ne renonce pas à fournir les quatre batteries de missiles S-300, l'aviation israélienne sera tentée de les détruire avant qu'elles ne soient installées. Comme souvent, les ballets diplomatiques et les bras de fer entre puissances se jouent très loin des intérêts des Syriens…

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:40
Poutine évoque l'avenir des Troupes de missiles stratégiques

SOTCHI, 16 mai - RIA Novosti

 

Le président russe Vladimir Poutine a évoqué lors d'une réunion avec les responsables du ministère de la Défense le développement des Troupes russes de missiles stratégiques (RVSN), a annoncé jeudi le porte-parole du chef de l'Etat, Dmitri Peskov.

 

"Vladimir Poutine a poursuivi une série de réunions avec les responsables du ministère de la Défense et de l'état-major général. Lors de la réunion qui s'est déroulée mercredi soir, l'état et les principales options en vue du développement des Troupes russes de missiles stratégiques ont été évoqués", a indiqué le porte-parole.

 

Selon lui, de hauts responsables du ministère de la Défense et le commandement des RVSN ont pris part à la réunion.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:20
photo MBDA

photo MBDA

May 16, 2013 ASDNews Source : MBDA

 

MBDA, Europe’s leading missile manufacturer, and Lockheed Martin [NYSE: LMT], manufacturer of the MK 41 Vertical Launch System (VLS), have entered into a Memorandum of Understanding (MoU).  Under the terms of this MoU both companies agree to jointly explore the market for the integration of MBDA naval missile systems into Lockheed Martin launching systems, plan for all necessary common developments and, more broadly, pursue mutually beneficial opportunities.

 

Specifically, the two companies intend to work together to assess potential business opportunities with respect to potential sales of Lockheed Martin’s MK 41 Vertical Launch System (VLS) and Extensible Launching System (ExLS) and MDBA’s Air Defence and Anti-Ship missiles systems, starting with MBDA’s Sea Ceptor, using the CAMM missile.

 

Lockheed Martin and MBDA plan to jointly demonstrate the launch of a CAMM missile from a Lockheed Martin MK 41 Vertical Launch System later in 2013.

 

Commenting on that event, the CEO of MBDA Antoine Bouvier said:  “Possessing the broadest range of naval missiles available on the market, there is a strong logic for MBDA to join forces with Lockheed Martin whose vertical launch systems have a strong presence in the naval market.  Working in concert, we will be able to offer greater choice to naval customers around the globe providing them with solutions optimized to their exact needs, which has always been MBDA’s priority.”

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:20
Le missile Sea Ceptor au coeur de la coopération de l'alliance entre MBDA et Lockheed Martin - Crédits MBDA

Le missile Sea Ceptor au coeur de la coopération de l'alliance entre MBDA et Lockheed Martin - Crédits MBDA

15/05/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Le missilier européen s'allie avec le leader mondial de la défense Lockheed Martin, jusqu'ici partenaire de Raytheon. Lockheed Martin ne lançait jusqu'à présent que des missiles fabriqués par le numéro un mondial des missiles Raytheon.

 

Le missilier MBDA a finement joué aux Etats-Unis en dépit de ses difficultés persistantes à percer jusqu'à présent sur le plan commercial. La pénétration du marché américain, où MBDA espère notamment vendre son missile air-sol Brimstone, s'est révélée plus difficile que prévu, avait reconnu en mars dernier son PDG, Antoine Bouvier, lors de la présentation des résultats du groupe. Au-delà de ce contexte compliqué, le premier fabricant de missiles européens et le géant américain de l'armement Lockheed Martin ont annoncé mercredi un accord - un memorandum of understanding (MoU) - pour coopérer sur le marché des missiles navals.

 

Cet accord vise à intégrer les missiles de MBDA sur les lanceurs verticaux (VLS) de Lockheed Martin, notamment sur le MK 41 au standard OTAN, et "plus généralement, explorer toutes les opportunités mutuellement bénéfiques", selon un communiqué conjoint des deux sociétés. Notamment en lui ouvrant le marché des plates-formes navales anglo-saxonnes, notamment britanniques, et sur les marchés à l'export. Ce rapprochement donne en contrepartie à Lockheed Martin l'accès à la clientèle de MBDA (qui équipe 24 marines nationales) et à sa gamme complète de missiles navals : surface-air, anti-navires et missiles de croisière.

 

Divorce consommé entre Loockheed Martin et Raytheon

 

Un très joli coup pour MBDA, qui s'allie avec le leader mondial de la défense Lockheed Martin (36,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 28 milliards d'euros), jusqu'ici partenaire fidèle du missilier américain Raytheon. Lockheed Martin ne lançait jusqu'à présent que des missiles fabriqués par le numéro un mondial des missiles. Avec l'alliance Lockheed/MBDA, le divorce semble donc consommé entre les deux groupes américains. Pourquoi ce divorce ? Parce que Raytheon est en train de développer lui même un lanceur, ce qui, pour Lockheed Martin, constitue un coup de canif à leur contrat de mariage. Et MBDA a rafflé la mise, en séduisant Lockheed Martin, qui avait besoin d'un missilier pour continuer à vendre ses lanceurs verticaux. Un mariage gagnant-gagnant qui sera un rude concurrent pour Raytheon.

 

Et ce, d'autant que MBDA compte énormément sur le prochain missile britannique CAMM (Common Anti-air Modular Missile), dont la version navale Sea Ceptor devrait remplacer à terme le missile surface-air Sea Wolf en service depuis 1979 dans la Royal Navy. Les deux groupes feront une démonstration de lancement du missile en utilisant le système de lancement vertical Mk 41 de Lockheed Martin au cours de l'année. Un missile en avance de développement sur celui de Raytheon, qui doit lancer l'ESSM block 2 (Evolved SeaSparrow Missile) pour rester compétitif. La coopération pourrait également concerner à l'avenir l'intégration de l'Exocet block 3 de MBDA, tiré jusqu'ici en oblique, sur un lanceur vertical de Lockheed Martin.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 16:20
Missile Men Lose Their Mojo

May 14, 2013: Strategy Page

 

The U.S. Air Force recently had still more serious problems with the troops who handle, and operate, its nuclear weapons. This time 17 officers were relieved from ICBM launch duty. This suspension is only supposed to last for two months or so, assuming that training and attitude problems can be fixed. There is some doubt that these problems can be fixed.

 

These 17 officers are among the ones who actually launch ICBMs. Two of them are in charge of ten silos, each containing an ICBM. The two officers monitor the readiness of those missiles and, if they receive orders, both have to agree to launch their missiles. Each pair of launch officers is in a separate underground bunker and five of these bunkers are in the same area, each with ten nearby ICBM silos. Each pair of launch officers can, if need be, take over control of another launch control team’s missiles if that launch team’s bunker is destroyed or put out of action.

 

The 17 launch control officers were suspended because a surprise inspection revealed that they did not know all the details of their jobs they were supposed to know. There was apparently a breakdown in training and leadership in their squadron (which controls 50 silos) and wing (which controls three squadrons). Air force leaderships also believes that there is still an attitude problem among those who maintain and operate the ICBMs.

 

Problems with training, leadership and attitude among troops who handle and operate nuclear weapons were first noted in the 1990s, after the Cold War ended. The problems have been getting more and more attention in the last decade. Back in 2009 it became obvious that the situation was getting worse. That’s because twice that year the air force had to relieve the commander of a combat wing. One was a B-52 bomber wing while the other was a Minuteman ICBM wing.  In the case of the ICBM wing two other senior officers were also relieved (one of them the guy in charge of the Wing Maintenance Squadron.) In both cases, the reason was "loss of confidence in his ability to command". That's milspeak for "too many little things have gone wrong and you are making your bosses nervous."

 

In the case of the dismissed missile Wing commander there had been two accidents with the large trailers that move the missiles. A vehicle accident is normally not grounds for removing a Wing commander but in this case it was just one of many problems. Two missile wings also failed their Nuclear Safety Inspection. There were also incidents of misconduct by members of the Wing that lost its commander. Too many problems and the commander becomes a problem.

 

In 2009 many nuclear weapons units were having problems with the two week long Nuclear Safety Inspections that take place every 18 months. Because of the embarrassing problems with nuclear weapons security over the previous three years, these inspections had become stricter. Scary inspections have become fashionable again, and commanders who don't get with the program are headed for early retirement.

 

These inspections are not unique or a surprise. All of the Missile Wings have been based where they are for over four decades. The word comes down the chain of command about what is expected, and if anyone screws up, officers (or, more rarely, NCOs) are relieved and careers are ruined. Heads did not roll in 2009 just for specific inspection failures. The word from on-high was that the units handling nuclear weapons had to be over-the-top fanatic about nuclear safety and security. This was a switch from then current practices. By 2009 the attitude was that if there is a pattern of failure, the commander gets relieved and life goes on. But this alone was not fixing the problems.

 

This persistent problem resulted in the return of the old SAC (Strategic Air Command) attitude. This is one of those rare cases where it is recognized that the Good Old Days were better, or in this case, meaner, tougher, more effective and safer. In 2009 that led to the establishment of the Global Strike Command (GSC). This outfit would, as SAC once did, control all air force nuclear weapons and delivery systems (ICBMs and heavy bombers.) This came sixteen years of trying to do without SAC.

 

In 1992 SAC, which had control of air force nuclear bombers and missiles since 1946, was disbanded and the ICBMs, and their crews, were transferred to the new Space Command. SAC had long been the butt of many jokes, for being uptight and fanatical about security, discipline and the myriad details for handling nukes. Everyone tolerated this because, after all, SAC had charge of all those nukes, heavy bombers and ICBMs. When Space Command took over, they eased up on the tight discipline and strictness about procedure that had been the hallmark of SAC for decades. The old timers complained, but many of the young troops liked the new, looser, attitudes.

 

Officers operating the ICBMs were no longer career "missileers", but Space Command people. Time that used to be spent on studying nuclear weapons security and missile maintenance issues, was now devoted to subjects of more concern to Space Command (satellites and communications, for example). Standards fell, efficiency slipped. Then in 2005, the missile crews lost their Missile Badge, and had it replaced with a generic Space Command badge.

 

Then, in 2007, there was much angst when it was discovered that six nuclear cruise missiles had accidentally been mounted on a B-52 and flown halfway across the country. How could this happen? The old timers knew. While many of these older officers and NCOs were pleased when SAC went away early in their careers, they knew that it was that act, and the subsequent "loosening up", that led to the lax attitudes that put those six nukes on that B-52. All this was part of a major, post-Cold War reorganization of the USAF. It was the beginning of the end of a decades old tradition of handling nuclear weapons safely and securely.

 

In 2008, the air force brass reinstated the Missile Badge, for any missile crew member who belonged to a missile crew that was certified CMR (passed some strenuous inspections to be declared Combat Mission Ready). The badge had been used for decades, until 2005, when it was withdrawn and replaced by the generic "Space Wings" of the USAF Space Command, which took control of the ICBMs in 1993. SAC, it turns out, has been coming back quietly for quite some time, both for the bomber units, as well as the missile ones.

 

But as the recent failures indicate, not everyone has gotten with the program. Among the new SAC people there were many who were still “Space Command” at heart. This is attributed to the fact that with the end of the Cold War in 1991 the strategic nuclear weapons were no longer as crucial as they had been since the late 1940s. For decades the United States and Russia (as the Soviet Union) each had thousands of nuclear armed ballistic missiles (and a few hundred bombers) aimed at each other. That got the attention of people in SAC and encouraged everyone to concentrate. After 1991, the incentive was no longer there and it is still not there. But when you are handling nukes, the old SAC fanaticism is still the best way to go.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:40
L'ABM américain impuissant face à Iskander

MOSCOU, 13 mai - RIA Novosti

 

Selon une source du ministère russe de la Défense, les missiles opérationnels et stratégiques Iskander-M, équipés de systèmes de guerre électronique, seront mis en service cet été, écrit le quotidien Izvestia du 13 mai 2013.

 

Cette technologie permet à Iskander d’être invisible pour les systèmes antimissiles (ABM) américains Patriot et Aegis, ainsi que pour l'israélien Arrow.

 

"Ces nouveaux missiles Iskander seront envoyés dans les brigades des districts militaires Ouest et Sud. Je ne peux pas parler de leur nombre et de leurs caractéristiques techniques mais on ne prévoit pas de remplacer tous les missiles Iskander", explique la source.

 

Le nouveau système de guerre électronique permet de protéger les missiles pendant leur phase finale de vol. Il brouille tous les radars d'observation ou de tir de la défense antiaérienne et antimissile grâce à des leurres.

 

Un officier participant au projet a expliqué que ce système est incapable de brouiller complètement les systèmes de défense antiaérienne et antimissile de l'ennemi, mais que ce n'est pas le but. Il suffit de perturber temporairement leur travail afin de permettre au missile de passer la zone dangereuse.

 

"Evidemment, les capacités de détection de la défense antimissile et antiaérienne moderne sont très élevées, elle trie rapidement les leurres et traversent le brouillage. Mais dans tous les cas cela demandera du temps - qui sera suffisant pour permettre au missile Iskander d'atteindre son objectif", a-t-il déclaré.

 

Le bureau d'étude qui a conçu et produit les missiles Iskander s'est refusé à tout commentaire.

 

L'expert indépendant en conflits armés Viatcheslav Tselouïko a déclaré que ces missiles étaient une réponse appropriée à l'éventuel déploiement de l'ABM américain en Europe.

 

"Les radars et les missiles d'interception stationnés en Europe sont vulnérables pour l'aviation et les missiles opérationnels et tactiques. C'est pourquoi les Américains couvriront les sites de l'ABM européen de systèmes zonaux de défense antimissile avec des Patriot. Or les missiles Iskander seront équipés de systèmes de guerre électronique leur permettant d'atteindre leur cible", a déclaré Tselouïko. Il a précisé que les missiles modernisés ne seront pas nécessaires dans les conflits locaux ou dans la lutte anti-rébellion.

 

"Les systèmes tels que Patriot et Arrow sont trop coûteux et sont seulement mis à disposition de certains pays riches. Iskander a besoin d'une cible "high-tech", d'un ennemi très moderne. Tirer sur des sites non protégés reviendrait à tirer sur une mouche au bazooka", affirme l'expert.

 

Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, pense qu’équiper un grand nombre de missiles Iskander en systèmes de guerre électronique est inutile.

 

"C’est un progrès. Mais on ne voudrait pas que ce genre de nouvelles cache les problèmes de la production en série problématique des Iskanders et l'éventuel retard dans les délais de réarmement des brigades de missiles", déclare Kornev.

 

Le missile opérationnel et tactique Iskander, conçu à la fin des années 1980-début des années 1990 pour remplacer les Totchka et Totchka-M, a été mis en service en 2006. Les forces armées russes disposent actuellement d'environ 200 systèmes Totchka-M et Iskander. Le missile est capable d'atteindre des cibles jusqu'à 400 km avec une ogive explosive, à têtes multiples ou thermobarique.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:50
photo UK MoD

photo UK MoD

14/05/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

BAE Systems a signé un nouveau contrat évalué à 3 à 4 milliards de livres avec Ryad pour l'armement de ses vieux avions de combat Tornado. Le groupe britannique fait monter à bord de ces appareils MBDA (missiles Brimstone, Storm Shadow), Safran (bombe guidée AASM) et Diehl BGT Defence (IRIS-T).

 

C'est une bonne nouvelle pour MBDA et Sagem (groupe Safran) qui vont équiper les avions de combat saoudiens Tornado dans le cadre de la troisième tranche de modernisation du programme TSP (Tornado Sustainment Programme) négociée par BAE Systems avec Ryad, selon des sources concordantes. Cette tranche concerne l'armement tactique des avions de combat saoudien Tornado, à l'exception d'un lot complémentaire de missiles de croisière. Le missilier européen, toujours en attente d'un contrat majeur notamment en Inde (le missile sol-air SRSAM ou armement du Rafale) fournira à l'armée de l'air saoudienne le missile air-sol britannique le Dual-Mode Brimstone, fabriqué pour la Royal Air Force. Il est équipé d'un guidage laser et d'un radar millimétrique, ceci afin de le rendre plus efficace contre des cibles mobiles. Pour le moment, il n'est intégré que sur Tornado GR4 et a été utilisé en Irak (opération Telic), en Afghanistan (opération Herrick) et en Libye. En outre, MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow. Soit environ une commande évaluée pour MBDA à 500 millions d'euros.

AASM à guidage terminal laser - DGA Essais en vol

AASM à guidage terminal laser - DGA Essais en vol

Des missiles pour Dhiel BGT Defence

 

La filiale défense de Safran, Sagem, livrera quant à elle la bombe guidée laser AASM (Armement air-sol modulaire), qui permet de détruire des cibles statiques ou mobiles (chars, navires...) avec une précision inférieure à un mètre. Pour cette commande, Sagem n'est pas passé par MBDA, avec qui pourtant elle est liée commercialement sur la vente de ces missiles. La Direction générale de l'armement (DGA) a prononcé la qualification de l'AASM en version à guidage terminal laser le 3 avril 2013. L'AASM est constitué d'un kit de guidage et d'un kit d'augmentation de portée se montant sur des corps de bombe standard. Cet ensemble permet de tirer à distance de sécurité de la cible (plus de 50 km) hors de portée des défenses sol-air adverses, dans toutes les conditions météorologiques, de jour comme de nuit. La DGA a commandé 380 exemplaires de l'AASM laser à Sagem. Enfin, l'Arabie saoudite a commandé des missiles air-air courte portée à guidage infrarouge IRIS-T à Diehl BGT Defence. Au total, le contrat devrait s'élever pour BAE Systems entre 3 et 4 milliards de livres (3,5 et 4,7 milliards d'euros).

 

Une série de contrats lucratifs

 

Cette nouvelle commande a été conclue dans le cadre de l'accord général baptisé Saudi British defence Cooperation Programme, qui lie les deux capitales Londres et Ryad depuis le 21 décembre 2005. Depuis la signature de ce partenariat, BAE Systems a signé de nombreux contrats. En septembre 2006, le groupe britannique a modernisé à mi-vie les Tornado (2,5 milliards de livres, 2,94 milliards d'euros), livré pour 1 milliard de livres d'armement (1,17 milliard d'euros) d'armement (TSP) à l'été 2009, signé un contrat de support (Salam Support Solutions) pour 500 millions de livres (590 millions d'euros) à l'automne 2009, avec une extension de 6 mois, trois ans plus tard. En outre, BAE Systems a vendu des avions d'entraînement Hawk AJT et des Pilatus PC-21 pour 1,6 milliard de livres (1,88 milliard d'euros) en mai 2012, et surtout dans le cadre du contrat Al Salam (la paix) a obtenu une commande de 72 Typhoon (4,5 milliards de livres, 5,3 milliards d'euros, en septembre 2007. Ces Tornado devraient voler jusqu'en 2020-2025.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:35
Bouclier américain: Séoul s'abstient de participer (agence)

SEOUL, 9 mai - RIA Novosti

 

La Corée du Sud ne participera pas au bouclier antimissile américain, possédant son propre programme de protection contre d'éventuelles attaques de missiles nord-coréens, a annoncé le porte-parole du ministère de la Défense Kim Min-Seok, cité jeudi par l'agence Yonhap.

"La Corée du Sud possède son propre système de défense antimissile le mieux adapté à parer les menaces croissantes en provenance de la Corée du Nord", a déclaré le porte-parole.

Selon lui, les militaires sud-coréens ne coopèrent avec leurs collègues américains dans le domaine du boucler antimissile que pour échanger des renseignements.

En mars, le chef du Pentagone Chuck Hagel a déclaré que les Etats-Unis entendaient renforcer d'ici 2017 leur bouclier antimissile suite aux menaces proférées par Pyongyang. Le Pentagone a l'intention de déployer en Alaska 14 missiles intercepteurs supplémentaires, portant ainsi leur nombre total à 44, et d'installer un radar de plus au Japon.

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 18:55
M51 : les causes de l'échec du tir de validation du missile identifiées

12/05/2013 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

La commission d'enquête remettra lundi ses premières conclusions à Jean-Yves Le Drian, qui les fera connaître mardi à l'Assemblée et au Sénat.

 

 

Les membres de la commission d'enquête qui investigue depuis une semaine sur les causes de l'explosion d'un missile stratégique M51 tiré au large de la Bretagne par le sous-marin lanceur d'engins Le Vigilant le 5 mai dernier sont parvenus à de premières conclusions. Cette commission, dont la composition est secrète à ce jour, a fait savoir en privé, sans donner de détails, que l'accident ne serait pas d'une gravité extrême, en ce sens qu'il ne remettrait pas en cause la structure même du programme.

Les conclusions initiales de cette enquête seront remises au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ce lundi 13 mai au matin. Ce dernier aurait choisi de reprendre la main sur ce dossier en communiquant en personne sur l'accident. Selon nos informations, il aurait décidé de le faire devant la représentation nationale, le 14 mai, successivement devant les commissions spécialisées de l'Assemblée nationale et du Sénat. Une autre communication a été annoncée le jeudi 16 mai, lors du point de presse hebdomadaire du ministère.

Discrétion

Une semaine après l'échec de ce tir de validation du M51, le ministère de la Défense demeure à ce stade d'une exemplaire discrétion. La seule communication officielle sur le ratage demeure le squelettique communiqué de la Dicod, publié quelques minutes après l'officialisation de l'échec. En visite le 10 mai à Penmarc'h, petit port du pays bigouden au large duquel le missile s'est abîmé en mer après son explosion, Jean-Yves Le Drian s'est refusé à tout commentaire sur l'accident.

On sait que les recherches de débris entamées par des moyens maritimes lourds au large de Penmarc'h se déroulent par des fonds allant jusqu'à 120 mètres, dans la zone interdite à la navigation que nos lecteurs pourront découvrir à la page 3 de cet avis émis par la préfecture maritime de l'Atlantique, à Brest. Les recherches ne sont pas favorisées par une météo maussade, qui pourrait s'aggraver mardi. Elles auraient cependant déjà permis de remonter plusieurs débris du missile M51. Les navires concernés sont l'aviso Premier-Maître L'Her, qui assure la police de la zone, les chasseurs de mines Cassiopée et Aigle, les bâtiments hydrographiques Borda, Laplace et Altaïr, le bâtiment de soutien et d'assistance à la dépollution Argonaute, ainsi que le Jif Xplorer, navire appartenant à la Direction générale de l'armement.

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 18:40
Un programme de création d’armes hypersoniques mis en oeuvre en Russie

12.05.2013 Oleg Nekhaï  - La Voix de la Russie

 

En tout une soixantaine d’entreprises participent à son élaboration. Les travaux sur la mise en œuvre des missiles hypersoniques étaient menés encore à l’époque soviétique. Depuis 2009, ces travaux de R&D ont repris à la demande du ministère russe de la Défense.

 

Il s'agit d'un programme global visant à créer un complexe d’armes hypersoniques en Russie. C’est la corporation « Missiles tactiques » qui sera en charge de ce projet. Les armes hypersoniques ne sont pas une conception fondamentalement nouvelle. Des progrès considérables étaient réalisés dans ce domaine au cours du siècle dernier.

 

« À l'époque soviétique, il y avait des projets très réussis, mais il faut comprendre que le temps a passé », analyse Viktor Litovkine, chef d’édition de la Revue militaire indépendante. « Ces projets sont restés sur papier à cause du manque de moyens. Et puis, il n’y avait pas de nécessité de mettre en œuvre ces projets. Mais maintenant, si ces armes sont développées dans les pays occidentaux, nous ne pouvons pas rester à l'écart, car dans certaines circonstances, ces armes peuvent être dirigées contre nous. Nous devons donc créer quelque chose qui nous est propre, en utilisant l'expérience des années 1990. 20 ans se sont écoulés, de nouveaux matériaux ont été créés et des logiciels informatiques plus performants. Nous tiendrons compte de tout cela ».

 

Selon les experts, les missiles hypersoniques peuvent développer une vitesse 10 fois ou plus supérieure à celle du son (1200 km/h). Une telle arme est créée non pas pour la défense antimissile, mais pour surmonter cette défense, souligne le directeur adjoint de l'Institut d'analyse politique et militaire Alexandre Kramtchikhine.

 

« C’est une arme de frappe, et non pas un missile anti-aérien ou un missile antimissile. Son avantage, c’est sa vitesse. Si cette arme est créée, il est peu probable que quelqu'un puisse vérifier de quelles armes elle est équipée. Même si grâce à la vitesse élevée cette arme possède l’énergie cinétique, en visant la cible grâce à cette énergie ».

 

Les Etats-Unis sont en train d’élaborer les armes hypersoniques, ce qui ouvre pour les forces armées américaines la perspective de création d’un missile multifonctionnel d’ici 2015-2018. La Russie n’a pas l’intention de se lancer dans une compétition avec les Etats-Unis pour créer des armes similaires avant cette date.

 

« Ce n’est pas certain que les Etats-Unis puissent se doter d’armes hypersoniques vers 2015 », analyse Viktor Litovkine. « Des armes distinctes ne jouent aucun rôle sur le champ de bataille. Ainsi, un avion sans ce genre de missiles possède un potentiel inférieur par rapport à un avion équipé avec un tel missile. Même chose pour un missile sans porteur, surtout s’il est impossible de le lancer depuis un bombardier de longue portée ou un sous-marin. L’armement doit être complet, équipé d’un système de contrôle et de ciblage. C’est pourquoi nous envisageons de créer nos propres systèmes d’armement hypersonique ».

 

Les spécialistes russes sont donc confrontés à une tâche compliquée. Mais ce programme de réalisation d’objectifs fonctionnera sur plusieurs fronts. Les élaborations technologiques dans ce domaine permettent de créer des systèmes d’armement avec des propriétés fondamentalement nouvelles propriétés.

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 07:35
India Opens Gun, Missile Competition to Domestic Firms

May. 12, 2013 By VIVEK RAGHUVANSHI – Defense News

 

NEW DELHI — India’s Ministry of Defence has floated a competition for gun/missile systems for the Army. And in a first for the MoD, it is asking domestic companies to participate along with overseas firms.

 

The domestic defense companies that have been invited to participate in the US $1.6 billion tender have not produced the full gun/missile system, and only by teaming with overseas defense majors would these companies be able to fulfill the demand, private-sector executives here said.

 

An MoD official said the private companies that have been given the tender already have demonstrated their ability to integrate heavy weapon systems, including Akash missile systems and Pinaka multibarrel rocket launchers.

 

Defense analysts said the step will lead to more tie-ups between overseas firms and Indian companies.

 

“This will encourage foreign companies to have genuine collaborations with Indian companies and will lead to more intense partnerships,” said retired Indian Army Col. K.V. Kuber, with New Delhi-based Sugosha Consultancy Services.

 

“This is the way forward to develop the Indian industry. The type of industrial participation ensuing from offsets is not a very strong arrangement and is limited to the appetite of the foreign [original equipment manufacturers] at whose mercy the Indian partners live on,” Kuber said.

 

An executive with the Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry said the big-ticket offer to domestic defense companies will enable the Indian industry to chalk out its long-term strategy as it competes in future large defense projects.

 

The competition for the purchase of five regiments —104 systems — of gun/missile systems would replace aging Russian-made Kvadrat systems in the Indian Army.

 

The domestic companies that received the tender include state-owned Bharat Electronics, Larsen & Toubro (L&T), Tata Power SED, Punj Lloyd, Bharat Forge and ICOMM. No executive from any of the companies would say whether they have the system or how they will produce it.

 

Rahul Chaudhry, CEO of Tata Power SED, said his company is negotiating with a Western defense company, which he would not identify.

 

Mukesh Bhargava, head of the international defense and aerospace business of L&T, said it is also in the process of teaming up with overseas defense companies but refused to elaborate.

 

The foreign competitors receiving the tender are Rosoboronexport of Russia, Bumar of Poland, General Dynamics of the US, Thales of France, Doosan Group of South Korea, Israel Aerospace Industries and Elta of Israel.

 

The Indian Army wants to procure 4,928 missiles and 172,260 rounds of ammunition under full maintenance technology transfer.

 

The selected vendor will have to transfer technology for maintenance and lifetime support of the Self-Propelled Air Defence Gun Missile System, along with the missiles and gun ammunition, to state-owned Bharat Dynamics. The maintenance of the guns and ammunition will be done by the state-owned Ordnance Factories Board.

 

An executive with one of the defense companies competing said it will ask the government to make changes so that the selected vendor will be authorized to carry out the maintenance work.

 

The MoD official said the government wants the Indian private-sector companies to participate even in production and maintenance of the systems but declined to say if it will allow domestic companies to carry out the maintenance work.

 

The proposed weapon system would be a mix of guns and missiles mounted on one or separate high-mobility vehicles. The tender requires that the gun and the missile should be able to engage aerial targets with and without the use of a fire-control radar. The gun should have a range of 2,500 meters and the missile should have a range of six kilometers. The radar should be capable of 360 degrees surveil­lance, target detection, acquisition and tracking.

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 11:40
Missiles S-400: la Russie construit deux usines supplémentaires (Poutine)

MOSCOU, 25 avril - RIA Novosti

 

Les missiles sol-air russes S-400 sont si demandés sur le marché mondial que la Russie a lancé la construction de deux usines supplémentaires, a annoncé jeudi le président russe Vladimir Poutine lors de sa traditionnelle séance de questions-réponses en direct avec la population.

 

"Nous avons lancé la construction de deux nouvelles usines de production de missiles sol-air S-400. Ces missiles se vendent comme des petits pains auprès de nos clients dans le monde entier. Nous n'arrivons même pas à satisfaire cette demande", a indiqué le président.

 

Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques.

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