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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 11:35
Pyongyang tire trois missiles en mer du Japon

 

MOSCOU, 14 août - RIA Novosti

 

Pyongyang a tiré trois missiles à courte portée jeudi en mer du Japon, rapporte la presse internationale, se référant au ministère sud-coréen de la Défense. 

 

"La Corée du Nord a tiré trois missiles à courte portée en direction de la mer du Japon", a indiqué un porte-parole du département militaire, cité par les médias.

 

Les tirs en question ont été effectués depuis la ville de Wonsan (nord-est). 

 

L'AFP précise que missiles ont été lancés peu après l'arrivée du Pape François en Corée du Sud. 

 

Pyongyang effectue régulièrement des frappes similaires. 

 

Début août, la Corée du Nord a condamné la tenue des exercices conjoints de Séoul et Washington en mer du Japon, précisant que ces manœuvres torpillaient les efforts de paix déployés par Pyongyang. 

 

Le régime communiste a même menacé de tirer des missiles stratégiques et tactiques sur la Maison Blanche, le Pentagone, la résidence présidentielle sud-coréenne ainsi que sur les bases militaires des deux pays si les exercices conjoints prévus le 18 août avaient lieu.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:35
La Corée du Nord effectue des tirs de courte portée dans la mer

 

14 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Séoul - La Corée du Nord a effectué jeudi un tir de trois projectiles de courte portée dans la mer, depuis ses côtes est, a annoncé le gouvernement sud-coréen peu après l'arrivée du pape François à Séoul.

 

La Corée du Nord a tiré trois projectiles de courte portée dans la mer de l'Est (ou mer du Japon, a déclaré un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense.

 

Arrivé dans la matinée à Séoul, non loin du 38e parallèle sur lequel a été tracée la frontière entre les deux Corée, le pape François doit lancer un message pour tenter d'aider à la réconciliation entre le sud capitaliste et le nord communiste.

 

Il célèbrera une messe pour la paix et la réconciliation sur la péninsule coréenne en la cathédrale de Myeong-dong à Séoul, le 18 août, au cinquième et dernier jour de sa visite en Corée du Sud.

 

Les autorités de Pyongyang, qui ont refusé que des catholiques nord-coréens viennent rencontrer le pape, garantissent en principe la liberté de culte, inscrite dans la Constitution.

 

Mais selon un récent rapport de la Commission de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme dans l'Etat communiste, les chrétiens pratiquant leur foi en dehors des associations officielles s'exposent à des persécutions.

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 11:35
La Chine critique le livre blanc sur la défense publié par le Japon

 

2014-08-06 xinhua

 

La Chine a critiqué mardi le dernier livre blanc sur la défense publié par le Japon, accusant le pays d'utiliser la soi-disant menace chinoise comme excuse pour accroître son développement militaire.

 

Le gouvernement japonais a approuvé mardi un livre blanc sur la défense pour 2014. Le document explique que le Japon doit renforcer sa capacité de défense afin de faire face à un environnement de sécurité de plus en plus rigoureux dans son voisinage, précisant que les menaces venaient de la République populaire démocratique de Corée, de la Chine et de la Russie.

 

Le document exprime une vive préoccupation concernant le développement militaire de la Chine, l'établissement de la zone d'identification de défense aérienne en mer de Chine orientale, les "rencontres anormalement rapprochées" entre les avions militaires japonais et chinois ainsi que les activités de la partie chinoise en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale.

 

Fermant les yeux sur les faits, le Japon procède à des accusations sans fondement et insiste délibérément sur la menace chinoise, selon un communiqué de presse du ministère chinois de la Défense nationale.

 

"Tout cela constitue une excuse permettant au Japon d'ajuster ses politiques militaires et de sécurité et de renforcer son développement militaire", déclare le ministère tout exprimant sa "forte opposition".

 

"Nous évaluons actuellement les détails du livre blanc et ferons part de nos réactions complémentaires en temps voulu", a-t-il ajouté.

 

Le livre blanc propose que le Japon joue un rôle dominant dans la coopération internationale et régionale en matière de défense, ce qui, d'après des analystes, illustre l'ambition de l'administration Abe de faire du Japon une puissance militaire dans la région.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:35
Le ministre de la Défense promet une réponse «impitoyable» en cas d’attaque nord-coréenne

 

SEOUL, 01 juil. (Yonhap)

 

Le nouveau ministre de la Défense Han Min-koo a promis ce mardi de «répondre de façon impitoyable» contre toute provocation nord-coréenne, demandant aux troupes près de la frontière maritime occidentale de se tenir prêt à contre-attaquer si besoin est.

 

Le ministre s’est rendu aujourd’hui sur les îles Yeonpyeong et Baengnyeong en mer Jaune, à quelques encablures au sud de la Ligne de limite nord, la frontière maritime en mer Jaune.

 

Han, militaire de carrière et ancien chef du Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS), occupe le poste de ministre de la Défense depuis lundi. Il succède à Kim Kwan-jin, qui occupe désormais le poste de conseiller national à la sécurité.

 

«Nos forces armées maintiennent le principe de contre-attaquer non seulement contre l’origine des provocations mais aussi contre les forces qui la soutiennent et ses commandants. Si la Corée du Nord procède à une nouvelle provocation, nous la punirons comme nous l’avons dit à plusieurs reprises», a déclaré le ministre.

 

«Une réponse impitoyable aux provocations ennemies est ce que veut le peuple, et je suis prêt et déterminé à le mettre en pratique.»

 

La frontière maritime en mer Jaune est un lieu d’affrontements fréquents entre les deux Corées. L’île de Yeonpyeong avait essuyé en novembre 2010 un tir d’artillerie nord-coréen, faisant quatre morts, dont deux civils. «L’île est l’une des régions les plus tendues, et c’est ici que se manifeste la belligérance de la Corée du Nord», a affirmé Han, ordonnant aux troupes stationnées sur l’île de se préparer à mener une «contre-attaque immédiate et efficace».

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:35
La Corée du Nord tire deux roquettes à courte portée vers la mer

 

02 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Séoul - La Corée du Nord a tiré deux projectiles à courte portée vers la mer, a indiqué mercredi la Corée du Sud, à la veille de la visite à Séoul du président chinois Xi Jinping, qui a accordé la priorité au Sud sur le Nord pour son voyage sur la péninsule.

 

Il s'agit apparemment de lance-roquettes multiples, d'une portée de 180 km, a précisé un porte-parole du ministère de la Défense.

 

Pyongyang avait déjà procédé à deux salves de tirs de missiles ces derniers jours, façon, selon les analystes, de montrer à la communauté internationale son irritation et sa capacité de nuisance.

 

Ce sera la première fois, depuis presque deux décennies, qu'un président chinois visite la Corée du Sud avant le Nord, une priorité donnée à Séoul qui témoigne selon les analystes de l'agacement de Pékin vis-à-vis de l'imprévisible régime de Pyongyang.

 

Depuis la semaine dernière, le Nord a manifesté son mécontentement et rappelé au monde ses capacités balistiques en effectuant des tirs de missiles vers la mer du Japon.

 

Pékin est l'allié traditionnel du Nord, auquel il fournit une aide économique essentielle à sa survie.

 

Selon un schéma coutumier pour la Corée du Nord, Pyongyang souffle tour à tour le chaud et le froid.

 

Lundi, il avait ainsi annoncé être prêt à suspendre toutes provocations verbales et insultes et appelé à la fin des manoeuvres à tirs réels et autres activités militaires hostiles autour de la ligne de démarcation maritime, en mer Jaune, site de plusieurs accrochages violents dans le passé.

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 18:35
Statement by the Spokesperson of EU High Representative on the DPRK’s ballistic missile launches

 

Brussels, 30 June 2014 Ref EEAS 140630/01

 

" We are deeply concerned about the launch of short range ballistic missiles by the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK) on 29 June 2014. The firing of ballistic missiles constitutes a clear violation of the DPRK’s international obligations as set out in particular under UN Security Council Resolutions 1718 and 1874.

 

We call upon the DPRK to comply fully, unconditionally and without delay with all its obligations under the relevant UN Security Council Resolutions. We also urge the DPRK to refrain from any action that could further increase regional tensions."

Note RP Defense : that Spokesperson is "deeply" concerned by a north-korean missile. But,she/he had nor a thought nor a word for a Foreign Legion NCO who died in Mali for Europe safety. Strange world ....

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:35
La Corée du Nord teste avec succès un missile tactique

 

27 juin 2014 Romandie.com (AFP)

 

Séoul - La Corée du Nord a annoncé vendredi une percée dans ses capacités de défense après le test d'un missile tactique de haute précision répondant à des tirs d'exercice effectués par la Corée du Sud le long de leur frontière.

 

Ce missile de pointe a été développé sous le contrôle personnel (du leader nord-coréen) Kim Jong-Un qui a assisté à l'essai, selon l'agence officielle KCNA.

 

La Corée du Nord n'est pas connue pour détenir un arsenal de missiles tactiques guidés mais l'analyse d'un film de propagande récent suggère qu'elle pourrait avoir fait l'acquisition d'une variante d'un missile de croisière anti-navires de fabrication russe, le KH-35.

 

KCNA n'a pas précisé la date de l'essai du nouveau missile mais l'annonce semble coïncider avec des tirs de trois projectiles à courte portée en mer du Japon (ou mer de l'Est selon les Corées), dont la Corée du Sud a fait état jeudi.

 

Le Rodong Sinmun, organe de presse officiel du parti unique nord-coréen, a publié vendredi des photos du test tactique en présence de Kim Jong-Un selon qui l'engin accroît la force de frappe préventive du pays.

 

Comme il le fait systématiquement dans des termes dramatiques, le régime nord-coréen a fustigé jeudi les exercices à tirs réels réalisés par la Corée du Sud près de leur frontière commune en mer Jaune.

 

Ces exercices constituent une provocation irresponsable, a estimé l'armée citée par KCNA, affirmant que les unités combattantes nord-coréennes se tenaient prêtes à lancer une frappe dévastatrice en représailles. Elles n'attendent que l'ordre du commandement suprême, a-t-elle ajouté.

 

Des experts avancent que le Nord cherche à attiser les tensions sur la péninsule avant la visite attendue du président chinois Xi Jinping en Corée du Sud la semaine prochaine.

 

Pour Yun Duk-Min, spécialiste des questions de sécurité nationale à Séoul, la mise au point d'un missile tactique par Pyongyang représenterait, si elle était avérée, une menace militaire manifeste pour la Corée du Sud et les bases américaines sur le sol sud-coréen.

 

Début mai, des images satellite analysées par l'institut américano-coréen de l'université Johns-Hopkins avaient révélé que Pyongyang avait testé la propulsion d'un ou plusieurs missiles intercontinentaux balistiques (ICBM).

 

La Corée du Nord a récemment multiplié les tirs d'essai de missiles en mer et semble très avancée dans les préparatifs d'un quatrième essai nucléaire sur son principal site d'expérimentation atomique de Punggye-ri.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 06:35
Mer du Japon: la Corée du Nord tire trois missiles à courte portée

 

MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti

 

La Corée du Nord vient de procéder à trois tirs d'essai de missiles à courte portée dans la mer du Japon, rapporte jeudi l'agence sud-coréenne Yonhap.

 

Fin mars dernier, Pyongyang a lancé deux missiles balistiques à moyenne portée qui ont parcouru environ 650 km avant de s'abîmer en mer du Japon. Selon le ministère nippon de la Défense, il s'agirait d'une version du Nodon, missile balistique dont la portée approchait 1.000 km.

 

Les autorités nord-coréennes ont confirmé avoir effectué plusieurs autres tirs de missiles et d'artillerie depuis le début de l'année en réponse aux exercices militaires américano-sud-coréens dans la région.

 

Par ailleurs, Pyongyang a annoncé la préparation d'un nouvel essai nucléaire.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations au sein de la communauté internationale.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:35
Un satellite espion pour mieux observer la Corée du Nord

 

SEOUL, 11 juin (Yonhap)

 

La Corée du Sud va construire un satellite espion utilisant des technologies développées localement pour mieux pouvoir observer la Corée du Nord, a indiqué ce mercredi l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).

 

Le développement du satellite, qui sera capable de récolter des renseignements par imagerie sur la péninsule coréenne et dans la région, débutera l’année prochaine.

 

Cinq satellites seront déployés d’ici 2022, selon la DAPA, pour un budget d’environ 1.000 milliards de wons (983 millions de dollars). Ce projet s’inscrit dans le plan de réforme de la défense 2014-2030, selon lequel le pays doit se doter de cinq satellites d’ici 2022 pour surveiller la Corée du Nord.

 

«En plus de son rôle militaire, le nouveau satellite devrait aider à prédire et à mieux gérer les désastres naturels», a déclaré à des journalistes le porte-parole de la DAPA Baek Yoon-hyung.

 

Le gouvernement a également approuvé aujourd’hui le développement de missiles sol-air de longue portée (L-SAM), utilisant des technologies locales. Le système L-SAM, capable d’intercepter des missiles volant à 40km d’altitude ou plus, protégera le pays des missiles balistiques nord-coréens en phase terminale.

 

Le développement du système devrait s’achever vers 2018 et devrait entrer en production en 2023, selon la DAPA. Le budget alloué à ce projet est de 1.000 milliards de wons.

 

«Le L-SAM devrait grandement accroître la capacité de la Défense balistique et aérienne coréenne (KAMD) en nous donnant un système à plusieurs niveaux», a déclaré Baek.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:35
Drones nord-coréens : Pyongyang nie à nouveau tout en bloc

 

SEOUL, 11 mai (Yonhap)

 

Le gouvernement nord-coréen a une nouvelle fois nié complètement ce dimanche son implication dans le déploiement de trois petits drones qui ont été retrouvés écrasés près de la frontière intercoréenne et a demandé également, encore une fois, l’ouverture d’une enquête conjointe.

 

En se basant sur une analyse de données GPS, le ministère de la Défense de Séoul avait récemment conclu que les drones ont été envoyés de la Corée du Nord. Une équipe d’experts sud-coréens et américains ont déterminé que les points de départ et d’arrivée de ces drones se trouvaient au nord de la frontière, avait dit l’armée du Sud.

 

Un drone a été ramassé à Paju, au nord de Séoul, le 24 mars et un autre sur une île en mer Jaune une semaine plus tard. Le troisième a été trouvé dans une montagne de la côte est le 6 avril. Le régime communiste a toujours nié catégoriquement toute implication dans ces incursions et ce depuis les premiers pas de l’enquête du Sud.

 

«Ils veulent nous forcer à croire aux faux drones», a dit un porte-parole non identifié du groupe d’inspection de la puissante Commission de défense nationale du Nord dans un communiqué de presse relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). «C’est mieux de croire aux fantômes invisibles», a ajouté le communiqué rédigé en anglais.

 

Pyongyang est allé jusqu’à accuser l’administration Park Geun-hye d’avoir monté de toute pièce cette «affaire de drones» pour tenter de se sortir de la crise causée par le naufrage du Sewol du 16 avril dernier. Séoul cherche aussi à «faire plaisir à son maître américain en créant une confrontation» avec Pyongyang, a poursuivi le papier.

 

«Les autorités sud-coréennes doivent accepter sans aucune plainte la proposition faite par la RPDC (République populaire démocratique de Corée) de mener une enquête conjointe sur l’affaire des drones» avant de répandre de fausses rumeurs sur le Nord, a souligné le communiqué.

 

Le lancement d’une enquête conjointe avait déjà été demandé par Pyongyang, le 14 avril, proposition que le gouvernement sud-coréen continue de rejeter.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:35
Ueli Maurer justifie la formation d'officiers nord-coréens à Genève

 

25.04.2014 24heures.ch (ats/Newsnet)

 

Le ministre de la Défense Ueli Maurer a justifié vendredi soir la formation militaire d'officiers nord-coréens à Genève. Cela leur permet de rencontrer des Sud-Coréens, a-t-il dit dans l'émission «10vor10».

 

La Suisse est un pays neutre, idéal pour accueillir de tels cours, a ajouté le conseiller fédéral. «Je trouve que c'est une des meilleures mesures que nous prenons. C'est précisément quand on a des doutes sur la Corée du Nord qu'il faut l'intégrer et non l'exclure», a-t-il déclaré dans l'émission «10vor10» de la télévision alémanique SRF et sur le site Internet de cette dernière.

 

Ces rencontres permettent aux intéressés d'élargir leur horizon et améliorent la compréhension dans cette région, a encore estimé M. Maurer. Jeudi, la RTS avait révélé que huit officiers du régime communiste nord-coréen ont reçu une aide fédérale pour suivre des cours en Suisse. Plus de 150'000 francs ont été débloqués à cet effet depuis 2011.

 

Les officiers ont assisté au cours sur la sécurité internationale du Centre de politique de sécurité de Genève. Deux d'entre eux étudient actuellement dans ce centre.

 

Les participants analysent les enjeux contemporains de la sécurité dans le monde, comme les armes de destruction massive, le terrorisme ou les violations des droits humains. La crise ukrainienne et les révolutions arabes sont aussi étudiées, notamment sous l' "angle du rôle des forces armées ou des perspectives de démocratisation".

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:35
Séoul : la Corée du Nord a envoyé les drones pour espionner

L`Agence pour le développement de la défense (ADD) dévoile aux médias les drones nord-coréens qui ont été récemment retrouvés sur le territoire sud-coréen.

 

SEOUL/DAEJEON, 11 avr. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a déclaré ce vendredi que les trois drones découverts près de la frontière intercoréenne ont été fabriqués et envoyés par la Corée du Nord pour espionner.

 

L'armée a ramassé les trois drones dans différentes zones près de la frontière intercoréenne depuis fin mars, suscitant de fortes inquiétudes sur les failles de la défense aérienne de la Corée du Sud alors qu'un d'entre eux a pris des photos du palais présidentiel et d’installations militaires importantes du pays.

 

Le ministère de la Défense a annoncé officiellement le résultat préliminaire de l'enquête, 18 jours après la découverte du premier drone, en indiquant que Pyongyang est à l’origine de l’infiltration de ces drones en Corée du Sud,

 

Le premier drone a été retrouvé à Paju le 24 mars, juste au sud de la zone démilitarisée séparant les deux Corées, et une autre a été ramassé sur l'île de Baengnyeong durant les exercices de tirs du Nord près de la frontière en mer Jaune le 31 mars. Le 6 avril, l'armée a révélé le troisième drone, similaire aux deux autres drones, qu’une personne a retrouvé dans une montagne à Samcheok, sur la côte est, en octobre 2013.

 

Bien que les trois drones aient été découverts dans des régions différentes, tous sont de couleur bleu ciel, qui rappelle des produits volants dévoilés durant les parades militaires du Nord l'année dernière. Les pièces de ces appareils ont été fabriquées par plusieurs pays, dont la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon, la Chine et la République Tchèque, tandis que les logos des entreprises et numéros de série ont été effacés, a dit le ministère.

 

Les appareils se sont déplacés selon les coordonnés GPS. Les enquêteurs n'ont pas encore fini de décoder les signaux qui pourraient confirmer le fait que le Nord est derrière ces incursions de drones. Pour les analyses supplémentaires, des experts civils d’autres nations se joindront à l'enquête pour examiner les données GPS et moteurs pour obtenir plus de détails sur les technologies de ces drones nord-coréens, a dit le ministère.

 

Ce matin, l'Agence pour le développement de la défense (ADD), située à Daejeon, à environ 160 kilomètres au sud de Séoul, a dévoilé aux médias les drones faisant l’objet d’une enquête. Les drones ont tous été découverts par des résidents locaux en moins d'un mois, soulevant des inquiétudes sur la sécurité alors qu'ils ont volé au-dessus de Séoul et d’installations militaires. Cependant, les officiels et experts militaires disent que ces appareils ne représentent pas une vraie menace pour la sécurité comparativement aux armes conventionnels du Nord, tels que les missiles et artilleries.

 

Si l'implication du Nord est confirmée, le gouvernement sud-coréen déposera une plainte à travers la Commission de l'armistice militaire du Commandement des Nations unies (UNCMAC) qui supervise l'accord d'armistice de la guerre de Corée de 1950-1953, ont fait savoir les officiels de la défense et des affaires étrangères.

 

«Nous pourrions prendre des mesures à travers le Conseil de sécurité des Nations unies ou le Comité paritaire de discipline, mais le résultat de l'enquête doit sortir d'abord», a déclaré le premier vice-ministre des Affaires étrangères Cho Tae-yong. Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin a également indiqué que les drones sont considérés comme une «infiltration» et le gouvernement sud-coréen prendra les mesures nécessaires après que l'enquête en cours aura confirmé leur origine nord-coréenne.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 19:35
Le leader nord-coréen Kim Jong-un

Le leader nord-coréen Kim Jong-un

 

 

SEOUL, 09 avr. (Yonhap)

 

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a été réélu ce mercredi premier président de la Commission de défense nationale, organe le plus puissant en Corée du Nord, a confirmé l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).

 

Cette réélection devrait aider à cimenter davantage son emprise sur le pouvoir. Le choix a été fait durant la première session du nouveau Parlement. Tous les députés et participants ont «éclaté sous un tonnerre d’applaudissements et de "hourras"», a déclaré la KCNA.

 

Son élection est le «grand jubilé de l’histoire de la nation», a indiqué la KCNA dans une dépêche. La nomination parlementaire est largement considérée comme une formalité dans un pays où Kim exerce un pouvoir absolu qu’il a hérité à la mort de son père, Kim Jong-il, en 2011.

 

Plus tôt cette année, le dirigeant Kim Jong-un avait aussi été élu député ainsi que 686 autres candidats. Certains d’entre eux étaient considérés comme des proches de l’oncle défunt du leader, Jang Song-thaek. Les résultats électoraux ont indiqué que Kim était assez confiant pour ne pas se soucier d’un quelconque contrecoup après l’exécution en décembre de Jang, accusé de trahison.

 

Il est également prévu de nommer de nouveaux membres après l’exécution de Jang, ancien vice-président de la Commission. Bien que l’Assemblée ait une connotation symbolique, elle rassemble le gratin du gouvernement, du Parti du travail et de l’armée qui forment l’épine dorsale de la nation communiste. Le Parlement se réunit une ou deux fois par an pour approuver le budget du gouvernement et examiner les politiques importantes de l’Etat.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 07:35
Pentagon Chief's Visit Exposes US-China Divide

US Defense Secretary Chuck Hagel, center, and Chinese Minister of Defense Chang Wanquan, left, review a guard of honor during an April 8 welcome ceremony prior to their meeting at the Chinese Defense Ministry headquarters in Beijing.  DOD photo by Erin A. Kirk-Cuomo

 

Apr. 8, 2014 – Defense News (AFP)

 

BEIJING — Visiting US Defense Secretary Chuck Hagel and Chinese military chiefs traded warnings and rebukes Tuesday as they clashed over Beijing’s territorial disputes with its neighbors, North Korea’s missile program and cyber espionage.

 

Both sides were clearly at odds over a litany of issues, despite Hagel and his counterpart Gen. Chang Wanquan calling for more dialogue between the world’s strongest and largest militaries, with the American coming under hostile questioning from a roomful of People’s Liberation Army officers.

 

One member of the audience told Hagel the United States feared China’s rise and was sowing trouble among its Pacific neighbors to “hamper” Beijing because one day “China will be too big a challenge for the United States to cope with.”

 

The Pentagon chief denied the US was trying to hold China back but the tough questioning contrasted with the deferential reception given to his predecessor Leon Panetta at a similar event two years ago.

 

Hagel faced a blunt reprimand in an earlier meeting with a senior officer, Gen. Fan Changlong, vice-chairman of China’s Central Military Commission, according to an account from the official state news agency Xinhua.

 

Referring to critical comments by Hagel earlier in his Asia trip, Fan said the “Chinese people, including myself, are dissatisfied with such remarks.”

 

Hagel’s press secretary acknowledged the two “shared a very frank exchange of views.”

 

In his speech at the PLA National Defence University, Hagel confronted several disagreements head on, scolding China for its support of North Korea while warning against “coercion” in territorial disputes with its smaller neighbors in the South China Sea and East China Sea.

 

Amid rising tensions between China and Japan as well as the Philippines, Hagel emphasized Washington’s military alliance with Japan and other Asian partners, saying: “Our commitment to allies in the region is unwavering.”

Simmering disputes

 

China and Japan are embroiled in a bitter row over disputed islands administered by Tokyo in the East China Sea, raising concerns of a potential armed clash between the Asian powers.

 

And in the South China Sea, the Philippines is at odds with China over a disputed reef, where Beijing recently tried to block a boat ferrying supplies to Filipino troops in the area. China also has disputes with Vietnam and others in the area.

 

China’s defense minister, Gen. Chang Wanquan, blamed America’s allies — Japan and the Philippines — for the tensions, suggesting Washington needed to restrain its partners.

 

Beijing hoped the United States would keep Tokyo “within bounds and not be permissive” Chang told a joint press conference in the Chinese capital.

 

“China has indisputable sovereignty” over the islands in dispute with Japan, Chang said, calling territorial sovereignty a “core issue” on which “we will make no compromise.”

 

But he suggested China would not take pre-emptive action: “We will not take the initiative to stir up troubles.”

 

Last November Beijing unilaterally declared an air defense identification zone (ADIZ) over the East China Sea, including the disputed islands, prompting condemnation by Washington.

 

Beijing requires aircraft flying through its ADIZ to identify themselves and maintain communication with Chinese authorities, but the zone is not a claim of sovereignty.

 

Hagel said countries have a right to ADIZs but said setting them up without consulting other governments was risky as it could lead to “misunderstandings” and “eventually get to a dangerous conflict.”

 

Hagel also called on China to play a more constructive role on North Korea, saying Beijing risked damaging its image in the world by failing to rein in the regime, which has recently test-fired medium range missiles.

 

“Continuing to support a regime that engages in these provocative and dangerous actions, and oppresses its people, will only hurt China’s international standing,” he said.

 

The discord on Tuesday came after an initially positive tone on Monday, when Chinese naval officers gave Hagel a tour of the country’s new aircraft carrier at a base in Qingdao, a rare move for the normally secretive PLA.

 

Hagel thanked the Chinese for the ship tour and called it a promising step, but another sore point emerged Tuesday as Hagel prodded Beijing to pursue a more open dialogue on cyber espionage.

 

Hagel said the Pentagon had “for the first time ever” recently shared its cyber warfare doctrine with Chinese government officials.

 

“We have urged China to do the same.”

 

The United States has made no secret of its “concerns about Chinese use of networks to perpetrate commercial espionage and intellectual property theft,” Hagel said.

 

The United States, which is investing heavily in a new cyber warfare command of its own, suspects PLA units are behind an increasing number of digital attacks on government and US corporate networks.

 

But China accuses the US of hypocrisy, pointing to revelations of far-reaching electronic espionage by the US National Security Agency, including media reports the spy service hacked into telecoms giant Huawei’s network.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 06:35
South Korea tests missile bringing entire North in range

 

April 8th, 2014 defencetalk.com (AFP)

 

South Korea said Friday it had successfully test-fired a new ballistic missile capable of carrying a one-tonne payload to any part of North Korea.

 

The launch was carried out March 23, just two days before North Korea test fired two medium-range ballistic missiles capable of striking Japan.

 

The announcement of the test is likely to fuel the current tensions on the Korean peninsula which saw the two rivals fire hundreds of live shells into each other’s territorial waters earlier this week.

 

The new South Korean missile, capable of carrying a one-tonne payload up to 500 kilometers (310 miles), was developed under an agreement reached in 2012 with the United States to almost triple the range of the South’s ballistic missile systems.

 

The United States stations 28,500 troops in South Korea and guarantees a nuclear “umbrella” in case of any atomic attack.

 

In return, Seoul accepts limits on its missile capabilities and had previously operated under a range and payload ceiling of 300 kilometers and 500 kilograms (1,100 pounds).

 

Given the ambitions of nuclear-armed North Korea’s own missile program, the South had long argued for the limits to be extended.

 

The 2012 agreement, which was denounced as a provocation by Pyongyang, allows the South to deploy missiles with a maximum range of 800 kilometers.

 

While the maximum payload for that range remains 500 kilograms, the two parameters are inversely linked, so that for shorter ranges corresponding payload increases are allowed.

 

Just one month ago, inter-Korean relations appeared to be enjoying something of a thaw.

 

In February the two rivals had rare, high-level talks, after which they held the first reunion in more than three years for families divided by the 1950-53 Korean War.

 

Even when annual South Korean-US military exercises began at the end of February, the protests from Pyongyang were relatively muted, and there was talk of further high-level meetings and greater cooperation.

 

But the mood soon soured, and recent weeks have seen North Korea conduct a series of rocket and missile tests, culminating last month in the test-firing of the two medium-range ballistic missiles.

 

On Monday, North Korea conducted a live-fire drill along the disputed maritime border. After some shells crossed the boundary, South Korea responded and the two sides fired hundreds of artillery rounds into each other’s waters.

 

North Korean leader Kim Jong-Un warned this week that the situation on the peninsula was “very grave” and vowed to “thoroughly crush” what he called a US-engineered policy of hostility.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:35
MQM-107 reusable target drone

MQM-107 reusable target drone

 

April 5, 2014: Strategy Page

 

As predicted by South Korean intelligence back in 2012 North Korea has developed a UAV based on the American MQM-107 reusable target drone. The MQM-107 was apparently obtained from Syria (which got them from Iran, a regular customer for this UAV in the 1970s when Iran was still a U.S. ally). The MQM-107 is a 664 kg, 5.5 meter (18.1 feet) long UAV with a 3 meter (9.3 feet) wingspan. It has a top speed of 950 kilometers an hour and max altitude of 12,200 meters (40,000 feet). Payload was usually less than 50 kg (110 pounds) and endurance was about two hours. Carrying less fuel allowed for a larger payload. Takeoff was via a rocket booster and landing was via a parachute. The MQM-107 entered service in the late 1970s and about 2,200 were produced until production ceased in 2003. The U.S. Army and Air Force were the biggest users.

 

It was recently discovered that North Korea had also applied its new UAV skills to produce some smaller propeller driven UAVs. These are about half the size of the MQM-107 but are slower and have longer endurance. Two recently crashed on South Korean territory and were recovered.

 

The MQM-107 is pretty basic technology and North Korea added a more efficient engine and modern navigation gear (GPS and the like), as well as several powerful, lightweight sensors to the MQM-107 airframe. The high speed provided by the jet engine enables the new North Korean UAV to quickly enter South Korean air space, take some pictures, and get out before missiles locked on and hit the MQM-107. North Korea is also believed to be developing an attack version of their UAV, another reason for going with a jet powered aircraft. It is the attack version that is most worrisome since it can be sent across the DMZ at low altitude using GPS for guidance to a specific target. The speed, weight of the UAV and 44 kg (100 pounds) of explosives can do a lot of damage.

 

 

The replacement for the MQM-107, in U.S. service, was the $900,000 BQM-167. This is a one ton, single engine aircraft that is 6.1 meters (20 feet) long, with a 3.4 meter (11 foot) wingspan. Max speed is about 1,000 kilometers an hour and the carbon fiber composite airframe can handle 9 g turns. Launched via a rocket from a rail the UAV lands via parachute and can fly automatically or via ground control. Max altitude is 16 kilometers (50,000 feet) and minimum is 16 meters (50 feet).

 

The BQM-167 can stay aloft three hours per sortie. Equipped with GPS the ground based operator usually maneuvers the BQM-167 to provide realistic targets for air force or navy missile carrying aircraft, or U.S. Army Patriot anti-aircraft missiles. Most of the time the UAV is just used to ensure that radar operators can track and precisely locate an aerial target. But sometimes, the missiles themselves are tested, and the UAV is fired on. In some of these situations, the UAV is equipped with countermeasures (like chaff or flares or electronic jammers) and will also maneuver as a manned aircraft would.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 16:35
Secretary of Defense Chuck Hagel and Japanese Minister of Defense Itsunori Onodera photo US DoD

Secretary of Defense Chuck Hagel and Japanese Minister of Defense Itsunori Onodera photo US DoD

 

06.04.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Le secrétaire américain à la défense, Chuck Hagel, a annoncé dimanche 6 avril que les Etats-Unis allaient envoyer au Japon deux navires en plus de ceux déjà présents afin de répondre à la menace nord-coréenne. L'annonce a été faite après la rencontre du secrétaire américain avec son homologue japonais, Itsunori Onodera, à Tokyo.

 

« En réponse aux provocations et aux actions déstabilisatrices de Pyongyang, y compris les lancements récents de missiles en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, je peux annoncer aujourd'hui que les Etats-Unis prévoient de déployer deux navires équipés du système antimissile Aegis supplémentaires au Japon en 2017. Ces mesures vont fortement élever notre capacité à défendre le Japon et le sol américain des menaces de missiles balistiques nord-coréen », a déclaré Chuck Hagel.

 

Ces navires viendront s'ajouter aux cinq navires équipés de système antimissile déjà stationnés au Japon, où les Etats-Unis disposent d'importantes bases et de près de 50 000 militaires. En octobre dernier, les Etats-Unis avaient décidé de déployer un second radar d'alerte au Japon, à Kyoto (ouest), et d'augmenter le nombre de missiles antimissiles basés en Alaska (nord-ouest des Etats-Unis).

 

Ces dernières semaines, la Corée du Nord a multiplié les gestes de provocation, lui ayant valu d'être condamné par l'ONU. Pyongyang a notamment testé en mars deux missiles balistiques de moyenne portée capables de frapper le Japon. D'après la presse, Tokyo a ordonné à son armée de détruire tout missile nord-coréen qui traverserait son espace aérien, et a déployé ses propres navires équipés du système Aegis en mer du Japon (appelée mer de l'Est par les Coréens).

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 16:35
Corée du Nord: petits drones, grandes inquiétudes!

 

le 6 avril 2014 par Jacques N. Godbout  45eNord.ca

 

Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin sud-coréen a déclaré cette semaine que des mesures seront prises pour renforcer la capacité de défense aérienne du pays suite à l’intrusion sur le territoire de drones nord-coréens rudimentaires, certes, mais qui n’augurent rien de bon pour l’avenir.

 

Tout récemment, la Corée du Sud a récupéré deux drones qu’elle croit d’origine nord-coréenne sur son territoire. Les petits drones bleus aux sombres desseins, bien que plutôt rudimentaires, inquiètent tout de même  les responsables sud-coréens, tant civils que militaires.

Un premier avion-robot récupéré à Paju au sud de la Zone démilitarisée le 24 mars et muni d’une caméra aurait survolé et pris de photos de la Maison Bleue, le siège de la présidence sud-coréenne.

Puis, après que les deux Corées se soient tirés dessus en mer Jaune le 31 mars, les Sud-Coréens ont retrouvé un autre drone non identifié, mais fort probablement d’origine nord-coréenne, sur l’île de Baengnyoeng, dont les habitants avaient dû gagner les abris au plus fort des échanges de tirs.

Le drone récupéré  à Paju pesait 15 kilos et était de seulement 2 mètres de long alors que celui de l’île de Baengnyeong était d’un peu moins de 2 mètres de long et pesait 12 kilos, mais le ministre sud-coréen de la Défense a affirmé cette semaine que Pyongyang pourrait à l’avenir développer des drones plus avancés dans le but de mener des attaques.

«Nous sommes en train de prendre des mesures urgentes, vu que les drones soupçonnés de provenir de Corée du Nord pourraient à terme être équipés de bombes», a dit Kim Kwan-jin. «Nous mettrons en place des mesures rapidement, bien que les drones ne posent pas de risque de sécurité sérieux puisqu’ils ne peuvent que prendre des photos, comme celles du service d’images satellite de Google»

Mais les politiques sud-coréens sont encore plus inquiets et outrés que les militaires et ont exhorté l’armée à mettre en place des mesures contre les drones de surveillance et les drones d’attaque. Un député sud-coréen a également demandé au ministre comment des drones «pauvrement conçus et démodés» ont pu franchir la frontière sans être détectés par l’armée.

L’armée envisage donc maintenant d’acquérir des radars de surveillance à basse altitude et des canons antiaériens avancés pour mieux pouvoir détecter les petits aéronefs et les abattre.

«Les radars actuels de l’armée ont des capacités limitées en ce qui concerne la détection de petits aéronefs», a déclaré à ce propos un porte-parole du ministère de la Défense Kim Min-seok, ajoutant «Les experts ont en vue quelques radars fabriqués par des pays développés, nous sommes actuellement en train de négocier leur acquisition.»

Le gouvernement veut également remettre à l’honneur un projet de dirigeable qui avait été abandonné pour raisons techniques et qui avait pour but de surveiller l’armée nord-coréenne près de la frontière maritime occidentale.

Drones, dirigeables, radars, méfiance et provocations semblent devoir faire partie du paysage des deux Corées pour encore bien des années.

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 22:35
Le Japon se dit prêt à réagir à tout nouveau tir de missile balistique nord-coréen

 

05 Avril 2014 Par Marine & Océans (zonebourse.com)

 

Un destroyer de la marine japonaise a reçu l'ordre de détruire tout missile balistique tiré de Corée du Nord, a-t-on appris samedi de source gouvernementale à Tokyo, dix jours après l'essai d'un vecteur nord-coréen Rodong de moyenne portée qui s'est abîmé en mer.

L'instruction a été donnée jeudi par le ministre de la Défense Itsunori Onodera, mais n'a pas été rendue publique pour préserver les négociations entre le Japon et la Corée du Nord, renouées après un gel de plus d'un an.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 22:35
Hyunmoo 2 and Hyunmoo 3 missiles

Hyunmoo 2 and Hyunmoo 3 missiles

 

MOSCOU, 4 avril - RIA Novosti

 

La Corée du sud a effectué en mars un test réussi de son premier missile balistique capable d'atteindre n'importe quelle région de la Corée du Nord, a annoncé vendredi l'agence Yonhap, citant une source au ministère sud-coréen de la Défense.

 

"Le missile a frappé la cible avec une grande précision", a indiqué l'agence.

 

Ce test, qui a réuni des militaires haut placés, dont le ministre de la Défense Kim Kwan-jin, s'est déroulé le 23 mars dans le nord-est du pays, à 100 km de Séoul. Il s'agissait d'un missile ayant une portée de 500 km et une charge d'une tonne. Cette puissance suffirait à détruire toutes les cibles stratégiques en Corée du Nord, y compris les abris souterrains et les silos de missiles.

 

La production en série de cette arme débutera l'année prochaine.

 

A l'heure actuelle, la Corée du sud produit des missiles d'une portée de 180 km (Hyunmu-1) et de 300 km (Hyunmu-2), ces portées étant définies dans un accord signé avec les Etats-Unis. Cependant, selon le quotidien sud-coréen The Chosun Ilbo, une directive adoptée en octobre 2012 autorise Séoul à construire des missiles ayant une portée maximale de 800 km.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:35
L’intrusion des drones pousse Séoul à renforcer sa défense aérienne

 

SEOUL, 04 avr. (Yonhap)

 

Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin a déclaré ce vendredi que des mesures seront prises pour renforcer la capacité de défense aérienne du pays suite à l’intrusion des drones nord-coréens sur le territoire national.

 

Le ministre a affirmé que Pyongyang pourrait à l’avenir développer des drones plus avancés dans le but de mener des attaques, bien que les deux drones équipés d’appareils photos récemment trouvés soient rudimentaires.

 

«Nous sommes en train de prendre des mesures urgentes, vu que les drones soupçonnés de provenir de Corée du Nord pourraient à terme être équipés de bombes», a dit Kim. «Nous mettrons en place des mesures rapidement, bien que les drones ne posent pas de risque de sécurité sérieux puisqu’ils ne peuvent que prendre des photos, comme celles du service d’images satellite de Google.»

 

Le député Shon In-choon du parti Saenuri a exhorté l’armée à mettre en place des mesures non seulement contre les drones de surveillance mais aussi contre les drones d’attaque. Le député de l’Alliance de la nouvelle politique pour la démocratie (ANPD) Park Joo-sun a demandé à Kim comment des drones «pauvrement conçus et démodés» ont pu franchir la frontière sans être détectés par l’armée.

 

L’armée envisage d’acquérir des radars de surveillance à basse altitude et des canons antiaériens avancés pour mieux pouvoir détecter les petits aéronefs et les abattre.

 

«Les radars actuels de l’armée ont des capacités limitées en ce qui concerne la détection de petits aéronefs», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense Kim Min-seok lors d’un point de presse. «Les experts ont en vue quelques radars fabriqués par des pays développés, nous sommes actuellement en train de négocier leur acquisition.»

 

Le gouvernement veut également rouvrir un projet de dirigeable qui avait été abandonné pour raisons techniques, dans le but de surveiller l’armée nord-coréenne près de la frontière maritime occidentale.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:35
source Army Recognition

source Army Recognition

 

04 April 2014 Pacific Sentinel


 

South Korea was reportedly considering purchasing advanced surveillance radar to spot small- sized, low-flying unmanned aerial vehicle (UAV) dispatched from the Democratic People's Republic of Korea (DPRK). The South Korean news agency Yonhap, citing a military official, reported that the military was mulling acquiring the low-altitude surveillance radar from overseas as it failed to detect several unmanned aircrafts deployed by the DPRK recently.

 

The DPRK has flew several pilotless airplanes for the reconnaissance purpose to South Korea, which were spotted by the naked eye in frontline areas, but were depicted as birds on the radar screen due to their small size.

 

The South Korean Army was operating the low-altitude surveillance radars called TPS-830K, but it rarely detected the small, unmanned aircrafts believed to be flown by the DPRK.

 

An official at the Defense Acquisition Program Administration, the country's arms procurement agency, said over phone that he hasn't heard of whether the Joint Chiefs of Staff (JCS) has decided to buy it, noting that the JCS should make a decision to purchase any military devices.

 

The South Korean military came to a tentative conclusion that two drones, discovered in inter-Korean border areas recently, came from the DPRK, according to government sources cited by Yonhap.

 

Read the full story at Army Recognition

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:35
USA: U.S. Commander Outlines Posture to Counter North Korean Threats

 

 

03 April 2014 By Amaani Lyle -American Forces Press Service – Pacific Sentinel

 

WASHINGTON, April 2, 2014 – Readiness is critical to thwarting North Korea’s effort to develop nuclear arms and long-range missiles, the commander of U.S. forces in Korea told the House Armed Services Committee here today.

 

Army Gen. Curtis M. Scaparrotti, who commands United Nations Command and Combined Forces Command in addition to U.S. Forces Korea, said his organizations will work closely with the South Korean military to develop its capabilities and stanch an increasing asymmetric threat on the Korean Peninsula.

 

“We will … combine [communications] systems, an alliance countermissile defense strategy, and a procurement of precision-guided munitions, ballistic missile defense systems and intelligence, surveillance and reconnaissance platforms,” Scaparrotti said.

 

The general noted that North Korea has the fourth-largest military in the world, with more than 70 percent of its ground forces deployed near the Korean Demilitarized Zone. “[North Korea’s] long-range artillery can strike targets in the Seoul metropolitan area, where over 23 million South Koreans and almost 50,000 Americans live,” he said.

 

In addition to violations of multiple U.N. Security Council resolutions, Kim Jong Un’s regime also is aggressively investing in cyberwarfare capabilities, the general reported.

 

“North Korea brings risk to the world’s fastest-growing economic region, which is responsible for 25 percent of the world’s [gross domestic product] and home to our largest trading partners,” Scaparrotti said. “Against this real threat, our nation is committed to the security of South Korea and to our national interests.”

 

The general pledged to transform, sustain and strengthen the alliance, maintain the armistice to deter and defeat aggression, and be ready to fight. Priorities, he added, also include sustaining the force and family readiness and enhancing the United Nations Command, Combined Forces Command and U.S. Forces Korea teams.

 

“An essential part of this is a positive command climate that focuses on the covenant between the leader and the led and our mission together,” he said. “At the core of mission success is the close relationship we share with our South Korean partners; we benefit from an important history forged on many battlefields, shared sacrifices and democratic principles.”

 

Over the past 60 years, the general said, the United States and South Korea have built one of the longest-standing alliances in modern history.

 

“We will continue to ensure strong and effective deterrence posture so that Pyongyang never misjudges our role, commitment or capability to respond as an alliance,” he added.

 

US DoD

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:35
North Korea Sending Message To US With Missile Barrage

 

Apr. 1, 2014 - By DONNA LEINWAND LEGER – Defense News

 

A barrage of artillery fire between North and South Korea across disputed maritime borders on Monday marked an annual show of force by North Korea intent on sending a message to the US as it conducts military exercises nearby.

 

North Korea's missile launches into the Yellow (West) Sea followed by a threat of live-fire drills along the border "was really aimed at our policymakers, Republic of Korea policymakers and Japan," said Bruce Bechtol, a Korea specialist and professor of political science at Angelo State University in Texas.

 

"North Korea is saying, 'You can do all the exercises you want and we have the ability to hit you at a moment's notice,'" Bechtol said.

 

The US and South Korea routinely conduct joint military exercises in the border areas, usually each year in February and March. The most recent exercise began March 27.

 

The North Koreans said they believe the exercises are meant to intimidate them and often react with some show of force, Bechtol said.

 

North Korea fired more than 500 rounds of artillery shells over three hours, forcing some residents of South Korean islands to seek shelter in bunkers, South Korean Defense Ministry spokesman Kim Min-seok said.

 

Last week, North Korea launched Rodong ballistic missiles, which have the range to hit Tokyo or US bases in Okinawa, Japan. Those launches drew condemnation from the United Nations Security Council on Friday.

 

South Korea responded to the rocket launches on Monday by scrambling F-15K fighter jets and lobbing 300 shells into North Korean waters.

 

"This is always a dangerous time of year on the peninsula," said Joel Wit, a senior fellow at the US Korea Institute at Johns Hopkins School of Advanced International Studies. "There's a danger here that it may get worse."

 

Firing rounds into South Korea's territorial water goes beyond North Korea's usual responses. North Korea fired into the water to avoid casualties but still mark its territory and show its willingness to respond with force, Bechtol said.

 

"This is just short of a violent provocation," Bechtol said. "The intention this time is to stir the pot. "

 

North Korea, in a statement published by the state news agency, called the drills necessary self-defense "to cope with the grave situation created by the US hostile policy."

 

The country said it would respond with its own drills, including missiles aimed at "medium and long-rang targets with a variety of striking power," and would consider a fourth nuclear test.

 

North Korea "is fully ready for next-stage steps which the enemy can hardly imagine in case the US considers them as a 'provocation' again," the statement said. "It would not rule out a new form of nuclear test for bolstering up its nuclear deterrence. The US had better ponder over this and stop acting rashly."

 

North and South Korea have skirmished over the disputed sea boundary before. In 2010, a torpedo attack sank a South Korean warship, killing 46 sailors. Later that year, North Korean artillery killed four people living on an island.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 11:35
La Corée du Nord "n'exclut pas" un nouvel essai nucléaire

 

30.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La Corée du Nord "n'exclut pas" de procéder à un quatrième essai nucléaire. Il s'agirait de répondre aux menaces que constituent selon Pyongyang les manoeuvres conjointes entre le Sud et les Etats-Unis, et la condamnation par l'ONU d'un tir de missiles balistiques de moyenne portée effectué cette semaine.

 

Ce nouveau test viserait "à renforcer notre arme de dissuasion nucléaire", a indiqué le ministère des Affaires étrangères, via l'agence officielle KCNA. Pyongyang juge aussi "inacceptable que le conseil de sécurité de l'ONU condamne nos essais défensifs de tirs de missiles (...) tout en ignorant les exercices de guerre nucléaire que conduisent les Etats-Unis et qui ont provoqué nos actions".

 

Le tir de missiles balistiques de moyenne portée effectué cette semaine par Pyongyang - et condamné par l'ONU - entrait dans le cadre des exercices "d'autodéfense" face aux manoeuvres conjointes annuelles conduites par Séoul et Washington depuis plus d'un mois, a ajouté le ministère nord-coréen.

 

"Si les Etats-Unis y voient à nouveau un problème en les qualifiant de 'provocations', nous avons préparé d'autres mesures que nos ennemis auront peine à imaginer", a-t-il précisé.

 

Essais dénoncés, pas de mesures

 

La Corée du Nord avait effectué mercredi un tir d'essai balistique en réponse au sommet de La Haye entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis, qui ont dénoncé une "escalade provocatrice".

 

En violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sanctionnant son programme nucléaire, le régime nord-coréen a lancé deux missiles aux premières heures du jour mercredi. Jeudi, le conseil de sécurité de l'ONU a condamné ces actions, sans cependant prendre de mesures pour l'instant.

 

Pyongyang avait lancé des missiles Scud à courte portée fin février et début mars, pour marquer son opposition aux manoeuvres annuelles réunissant les forces armées américaines stationnées dans le sud de la péninsule et les soldats sud-coréens. Pyongyang a réalisé trois essais nucléaires: en octobre 2006, mai 2009 et février 2013.

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