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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:35
Séoul, Tokyo et Washington reprendront leurs pourparlers sur la défense à la mi-avril

 

2014-03-28 xinhua

 

Trois délégations d'officiels haut gradés des armées sud-coréenne, japonaise et américaine tiendront des pourparlers à Washington le mois prochain pour discuter de la coordination de la défense contre les menaces nucléaires et de lancements de missiles émanant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

 

Le colonel Wi Wong-seop, vice-porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense, a annoncé lors d'un point de presse que le sixième cycle de pourparlers trilatéraux sur la défense entre les trois alliés, d'une durée de deux jours allait démarrer le 17 avril à Washington.

 

M. Wi a indiqué que pendant le dialogue annuel sur la coopération sécuritaire, les délégations des trois alliés allaient discuter de la façon de coopérer face aux menaces nucléaires et de lancements de missiles émanant de la RPDC, ainsi que face à des menaces non-militaires comme les opérations humanitaires ou post-catastrophes.

 

Le dialogue de défense a été enclenché en 2008 pour permettre aux trois nations de se coordonner  sur les questions de sécurité.

 

Le sixième cycle de pourparlers fait suite au sommet trilatéral entre la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le Premier ministre japonais Shinzo Abe sous l'arbitrage du président américain Barack Obama.

 

Pendant ce sommet qui s'est tenu en marge du Sommet sur la sécurité nucléaire cette semaine aux Pays-Bas, les trois chefs d'Etat se sont mis d'accord pour organiser des pourparlers tripartites entre leurs plus hauts émissaires sur les questions nucléaires qui avaient représenté les pourparlers à six suspendus depuis longtemps, en insistant sur le besoin de tenir un dialogue sur la défense entre hauts officiels.

 

La péninsule coréenne a connu une escalade des tensions depuis que la RPDC a lancé mercredi matin deux missiles à longue portée, vraisemblablement des Rodong capables de transporter des ogives nucléaires.

 

Ces missiles, qui ont parcouru une distance de 650 kilomètres, ont fini leur course dans les eaux qui font partie de la zone d'identification japonaise de défense aérienne. Il s'agissait du premier lancement de ce type de missiles depuis environ 5 ans, et du premier lancement depuis des lanceurs mobiles.

 

La RPDC avait auparavant orchestré une série de tirs de missiles à courte portée et d'obus au cours des dernières semaines, ce qui semblerait être une réaction aux exercices militaires annuels conjoints entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 19:50
Statement by the Spokesperson of EU High Representative Catherine Ashton on the DPRK’s Ballistic Missile launches

 

Brussels, 28 March 2014 140328/03

 

The spokesperson of Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission, issued the following statement today :

 

" The High Representative is deeply concerned about the destabilising actions undertaken by the DPRK on 26th March 2014, following the rocket launches over the course of the last three weeks. This week's missile firings represent a clear violation of the DPRK’s international obligations as set out in particular under UN Security Council Resolution 1718 and 1874.

The High Representative calls upon the DPRK to comply fully, unconditionally and without delay with its obligations under relevant UN Security Council Resolutions, its IAEA Comprehensive Safeguards Agreement under the NPT, and its commitments towards denuclearisation under the 2005 Joint Statement of the Six Party Talks. She also urges DPRK to refrain from any action that could further increase regional tensions.

The EU is ready to continue working with its international partners, with a view to contributing to the pursuit of lasting peace and stability on the Korean Peninsula."

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:35
Tir de missiles nord-coréens photo KCNA

Tir de missiles nord-coréens photo KCNA

 

28 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) - Les 15 membres du Conseil de sécurité ont condamné jeudi comme étant une violation des résolutions de l'ONU les récents tirs de missiles balistiques nord-coréens, sans cependant prendre de mesures pour l'instant.

 

Les membres du Conseil vont se consulter sur une réponse appropriée à cette violation, a précisé à la presse la présidente du Conseil, l'ambassadrice luxembourgeoise Sylvie Lucas, à l'issue d'une heure de consultations à huis clos.

 

Cette réponse devrait être donnée rapidement, a-t-elle précisé.

 

Le Conseil n'a pas publié de prise de position formelle ni annoncé de nouvelle réunion.

 

Se référant aux lancements de missiles balistiques nord-coréens, Mme Lucas a indiqué que les membres du Conseil ont condamné ces tirs comme étant une violation des résolutions du Conseil de sécurité.

 

Cette condamnation a été unanime, a précisé Mme Lucas, qui a lu devant la presse une déclaration entérinée par tous les pays membres pour résumer les consultations.

 

Au cours des consultations, les Etats-Unis, qui avaient demandé cette réunion d'urgence, ont plaidé pour une réponse ferme et rapide du Conseil à ce lancement de deux missiles balistiques, selon des diplomates présents.

 

La Corée du Sud et la France ont également demandé une réaction du Conseil, l'ambassadeur sud-coréen Oh Joon faisant valoir que l'inaction mènerait à de nouvelles provocations de Pyongyang. Le Conseil doit lancer un avertissement clair à la Corée du Nord, a-t-il affirmé, toujours selon des diplomates.

 

Mais la Chine, alliée traditionnelle de Pyongyang, s'est montrée beaucoup plus prudente, estimant que la réaction du Conseil devrait être proportionnelle aux actions du régime nord-coréen.

 

Pour Pékin la priorité est la reprise des négociations à six (les deux Corées, la Russie, le Japon, la Chine et les Etats-Unis), interrompues fin 2008. Ces négociations visent à obtenir l'arrêt du programme nucléaire nord-coréen en échange d'une aide économique.

 

La Corée du Nord a effectué mercredi un tir d'essai balistique en réponse au sommet de La Haye entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Ces derniers ont dénoncé une escalade provocatrice.

 

 

Musudan and the Rodong-B missile

Musudan and the Rodong-B missile

Pyongyang avait auparavant lancé plusieurs missiles à courte portée, de type Scud, en guise de réponse à des manoeuvres militaires américano-sud-coréennes.

 

Plusieurs résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2006 interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique. La Corée du Nord subit déjà toute une série de sanctions internationales à la suite de ses essais balistiques ou nucléaires.

 

Le dernier essai présumé de missile balistique de type Rodong par Pyongyang remonte à juillet 2009. Le Conseil de sécurité avait alors réagi par une condamnation et une mise en garde mais sans imposer de nouvelles sanctions.

 

La dernière volée de sanctions prises par l'ONU date de mars 2013, en réponse au troisième essai nucléaire nord-coréen.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:35
Musudan and the Rodong-B

Musudan and the Rodong-B

 

27.03.2014 Par Edouard Pflimlin
 

Le Conseil de sécurité de l'ONU tient des consultations, jeudi 27 mars après-midi, sur les récents tirs de missiles par la Corée du Nord, a annoncé mercredi 26 mars la mission luxembourgeoise auprès de l'ONU. Pyongyang a procédé mercredi matin à des tirs d'essai balistiques en réponse au sommet de La Haye (Pays-Bas) entre le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis, qui ont dénoncé une "escalade provocatrice".

 

Que sait-on du programme de missiles nord-coréens ?

En violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sanctionnant son programme nucléaire, le régime nord-coréen a lancé deux missiles qui sont apparemment des variantes de missiles Rodong (épelés "Nodong" en Corée du Sud), considérés comme des missiles à moyenne portée avec un maximum allant de 1 000 à 1 500 kilomètres. Lors des quatre dernières semaines, la Corée du Nord a également procédé à de nombreux lancements de missiles Scud de courte portée et de fusées, alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud organisaient leurs exercices militaires conjoints annuels. Le dernier essai présumé de missile Rodong par Pyongyang remontait à juillet 2009.

« Pyongyang est soupçonné d'avoir lancé des missiles pour protester contre la pression internationale pour la dénucléarisation exprimée lors du Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye (Pays-Bas) et contre les exercices militaires conjoints en cours entre Séoul et Washington, ainsi que pour montrer la capacité de ses missiles balistiques », selon le Korea Times.

« Le lancement a également eu lieu le jour même où la Corée du Sud commémore le quatrième anniversaire du naufrage de la corvette Cheonan, qui avait été touchée par une torpille nord-coréenne en mer Occidentale, une zone de forte tension. Pyongyang nie toujours son implication dans l'incident qui a tué 46 marins. », ajoute le quotidien sud-coréen.

 

Comment ce programme de missiles s'est-il étendu ?

Ces tirs montrent aussi l'étendue du programme de missiles nord-coréens. Pyongyang dispose en effet de plusieurs centaines de missiles, essentiellement à courte et moyenne portée, qu'elle a acquis et développés depuis une trentaine d'années.

Le programme d'acquisition et de développement de missiles de la Corée du Nord aurait commencé vers 1975, selon l'IISS (International Institute for Strategic Studies) de Londres. A partir de cette date, Pyongyang a notamment importé d'Union soviétique des missiles Scud-B à courte portée et a développé à partir de cette technologie ses propres missiles, Hwasong-5 et Hwasong-6, en accroissant leur portée à respectivement 300 et 500 kilomètres.

Ces missiles peuvent frapper des cibles dans toute la péninsule coréenne – un objectif tactiquement utile pour les dirigeants communistes, mais qui ne remplit pas un des objectifs stratégiques : pouvoir frapper des cibles au Japon, bases américaines comprises.

Aussi, la Corée du Nord a décidé d'importer des missiles, probablement de Russie, pour développer à partir de 1988 le Rodong. Il a été testé à partir de 1993. Donnant satisfaction, il a commencé à être exporté à partir de la deuxième moitié des annés 1990, notamment en Iran et au Pakistan – respectivement renommés Shahab-3 et Ghauri.

La Corée du Nord est ainsi devenue un Etat proliférant, accroissant l'instabilité de la planète. La portée de ce missile est de 900 kilomètres. Il peut toucher une partie des bases japonaises et américaines au Japon ou des objectifs civils. Mais le missile n'a été testé que sur 500 kilomètres. En 2010, Pyonyang a présenté une nouvelle version améliorée, le Nodong-2010, qui pourrait théoriquement atteindre 1 600 kilomètres et toucher Okinawa, dans le sud de l'archipel.

Mais Pyongyang cherche aussi à se doter de missiles intercontinentaux depuis la fin des années 1980. Le missile Taepodong-1 a été testé le 31 août 1998, provoquant un choc, notamment au Japon, le missile passant au-dessus du territoire.

 

Quelle portée peuvent avoir ces missiles ?

 

4 questions pour comprendre le programme de missiles de la Corée du Nord

Sous la pression internationale, Pyongyang accepta, quelques mois plus tard, en 1999, un moratoire sur les tests de missiles à longue portée, en échange de la levée des sanctions économiques instaurées par les Etats-Unis, moratoire auquel elle mit fin en 2006. Depuis, le Taepodong-1 n'a pas été testé. Reconnaissant ses limites opérationnelles, les ingénieurs nord-coréens ont planché sur une nouvelle version, le Taepodong-2, à partir des années 1990. Il a été testé pour la première fois en 2006. Mais le test de ce missile dont la portée serait d'au moins 4 000 kilomètres a échoué.

Un autre missile, le Unha-2 – dont on ne sait pas s'il est une réplique du Taepodong-2 ou s'il s'agit d'un nouveau système – a été lancé en 2009. Ce fut également un échec. Mais selon l'IISS, son développement pourrait servir soit au lancement de petits satellites, soit comme missile à longue portée, entre 6 500 et 10 000 kilomètres. Un autre missile à plus courte portée (2 400 ou 4 000 kilomètres, selon les sources), le Musudan, n'a pas encore été testé et est en cours de développement. Enfin, le Unha-3 a été testé, le 12 décembre 2012, avec succès. Il pourrait atteindre, théoriquement, jusqu'à 10 000 kilomètres de portée, atteignant ainsi largement l'intérieur des Etats-Unis ou l'Europe de l'Ouest.

La portée de ces missiles serait donc, pour certains, considérable, mais elle n'est pas confirmée tant le programme est opaque et l'industrie nord-coréenne technologiquement peu avancée. Par ailleurs, certains systèmes sont difficilement détectables, étant installés sur des rampes mobiles. La Corée du Nord disposerait de 200 rampes mobiles de lancement de missiles balistiques, soit le double de ce qui avait été estimé auparavant par les experts sud-coréens, selon l'agence Yonhap, se référant à l'Institut coréen de recherche aérospatiale.

Sur ces 200 rampes, 100 sont destinées aux missiles courte portée Scud, 50 pour les missiles de moyenne portée Rodong, et 50 pour les missiles de moyenne portée Musudan. Selon les experts militaires, ces rampes de lancement sont déployées dans des régions permettant de frapper les bases sud-coréennes et américaines situées dans le sud de la péninsule coréenne.

 

Quelles sont les conséquences régionales ?

Cet arsenal est d'autant plus inquiétant que Pyongyang développe un programme nucléaire militaire et qu'elle pourrait, dans un avenir peu clair, doter ses missiles balistiques d'ogives nucléaires. Elle a déjà réalisé trois tests nucléaires en 2006, 2009 et 2013.

Par ailleurs, le face-à-face militaire entre Nord et Sud de la péninsule coréenne est impressionnant, ce qui ne va pas dans le sens d'un apaisement des tensions. Alors que Pyongyang a l'avantage quantitatif, mais dispose de matériels souvent obsolètes, Séoul déploie des forces beaucoup plus modernes, appuyées par un contingent militaire américain de 22 000 hommes. Et la Corée du Sud ne cesse de moderniser ses forces. Ainsi, elle devrait acheter prochainement quarante avions de combat furtif F-35 aux Etats-Unis, creusant encore l'écart qualitatif avec sa rivale du nord.

Face à ces menaces, la Corée du Sud, mais aussi le Japon, cherchent à se protéger en développant un programme de défense antimissile.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 19:35
Corée du Nord: de faux bunkers sud-coréens dans une manœuvre militaire

 

SEOUL, 27 mars - RIA Novosti

 

La Corée du Nord a mené des exercices militaires en utilisant comme cibles de faux bunkers sud-coréens, rapporte jeudi l'agence de presse Yonhap.

 

"L'armée nord-coréenne a ouvertement procédé à des exercices avec des cibles très spécifiques pour des attaques et infiltrations surprises contre des postes du Sud", a indiqué l'agence citant une source désireuse de garder l'anonymat.

 

Ces dernières semaines, le régime de Pyongyang poursuit la démonstration de sa puissance militaire sur fond d'exercices conjoints américano-sud-coréens Key Resolve et Foal Eagle.

 

Mercredi, la Corée du Nord a procédé au tir de deux missiles balistiques de moyenne portée qui sont tombés en mer après avoir volé 600 kilomètres. Auparavant, les militaires nord-coréens avaient lancé des dizaines de missiles de courte portée.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:35
La Corée du Nord tire deux nouveaux missiles

 

26.03.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

La Corée du Nord a procédé mercredi matin aux tirs de deux missiles balistiques de type Nodong, après, déjà, une série de lancements tests de missiles à courte-portée et de fusées qui se sont produits ces dernières semaines.

 

Cette nouvelle bravade intervient après la rencontre entre Séoul et Tokyo à La Haye, mardi 25 mars, organisée par Barack Obama pour tenter de rabibocher la Corée du Sud et le Japon. Le président américain a à cette occasion promis son « soutien inconditionnel » à ces deux capitales face à la menace nord-coréenne.

 

NOUVELLE PROVOCATION

 

Les deux missiles, tirés aux premières heures du jour mercredi, ont poursuivi une trajectoire de 650 kilomètres avant de tomber dans la mer du Japon, a précisé un porte-parole du ministère de la défense à Séoul.

 

Il indique que les missiles sont apparemment des variantes de missiles Nodong, considérés comme des missiles à moyenne portée avec un maximum allant de 1 000 à 1 500 kilomètres.

 

Le dernier essai présumé de missile Nodong par Pyonyang remonte à juillet 2009. Une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu interdit pourtant à la Corée du Nord de procéder à quelque essai de missiles balistiques que ce soit.

 

Cette interdiction a été bravée à plusieurs reprises en un mois. Pyongyang avait notamment tiré des missiles Scud de courte portée et de fusées alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud organisaient leurs exercices militaires conjoints annuels.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 07:35
Corée du Nord: deux nouveaux missiles balistiques , d’une portée jusqu’à 1.500 km cette fois

 

26 mars 2014 45eNord.ca (AFP)

 

La Corée du Nord a lancé tôt mercredi deux missiles balistiques de type Nodong vers la mer, après une série de lancements tests de missiles à courte-portée et de fusées ces dernières semaines, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.

 

Pyongyang a procédé à ces essais de missiles alors que le président américain Barack Obama venait d’organiser une rencontre pour rabibocher Séoul et Tokyo à La Haye, mardi, en marge du sommet nucléaire. Il avait à cette occasion promis son «soutien inconditionnel» à ces deux capitales face à la menace nord-coréenne.

Les tirs de lancement de ces deux missiles ont eu lieu aux première heures du jour mercredi et ont poursuivi une trajectoire de 650 kilomètres avant de tomber dans la mer du Japon, a précisé un porte-parole du ministère de la Défense à l’AFP à) Séoul.

Il a indiqué que les missiles sont apparemment des variantes de missiles Nodong, considérés comme des missiles à moyenne portée avec un maximum allant de 1.000 à 1.500 kilomètres.

Une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu interdit à la Corée du Nord de procéder à quelque essai de missiles balistiques que ce soit.

Lors des quatre dernières semaines la Corée du nord a procédé à de nombreux lancements de missiles Scud de courte portée et de fusées alors que les États-Unis et la Corée du Sud organisaient leurs exercices militaires conjoints annuels.

La Corée du sud a condamné les lancements de Scud comme une «dangereuse provocation», mais tant Séoul que Washington ont renoncé à demander des sanctions de l’Onu, étant donnée la faible portée de ces missiles et l’apaisement récent des tensions entre les deux Corées.

S’il se confirmait que les missiles lancés mercredi sont des Nodong, les réactions pourraient être plus virulentes, selon les observateurs.

Le dernier essai présumé de missile Nodong par Pyonyang remonte à juillet 2009.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:35
Ssang Yong 2013 photo USPACOM

Ssang Yong 2013 photo USPACOM

 

20 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SEOUL - Plus de 10.000 soldats américains participeront la semaine prochaine à un exercice de débarquement en Corée du Sud, dans le cadre de manoeuvres annuelles auxquelles le Nord a répondu par des tirs de missiles, a annoncé l'armée US.

 

Le Japon et le régime nord-coréen sont de leur côté convenus jeudi de relancer des discussions au niveau gouvernemental suspendues en 2012.

 

Les exercices de débarquement amphibie américano-sud-coréens, baptisés Ssang Yong (Dragons jumeaux), comptent parmi les plus ambitieux jamais réalisés par les deux alliés, selon la presse locale.

 

Ils se tiendront entre le 27 mars et le 7 avril sur la côte sud-est de la Corée du Sud et mobiliseront 7.500 soldats d'infanterie de marine, 2.000 membres des forces navales, a précisé un porte-parole de l'armée américaine à l'AFP.

 

Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, 4.500 soldats sud-coréens y prendront part.

 

Ssang Yong 14 est un exercice annuel conjoint réalisé par les forces d'infanterie et de marine avec la ROK (République de Corée, Corée du Sud) afin de renforcer l'interopérabilité et les relations de travail des deux armées, a souligné l'armée US dans un communiqué.

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis, qui maintiennent 28.500 soldats en permanence sur le territoire sud-coréen, ont lancé le 24 février leurs manoeuvres annuelles conjointes qui doivent durer jusqu'à la mi-avril.

 

Dans une apparente démonstration de force destinée à manifester son mécontentement, la Corée du Nord, qui voit dans ces exercices une répétition générale à l'invasion de son territoire, a effectué de multiples tirs de missiles ces dernières semaines.

 

Et la puissante Commission nord-coréenne de défense nationale a menacé de faire une nouvelle démonstration de sa force de dissuasion nucléaire.

 

De telles déclarations, selon les analystes, augurent de possibles préparatifs en vue d'un quatrième essai nucléaire, après ceux réalisés en 2006, 2009 et en février dernier.

 

Après des mois de fortes tensions à l'hiver 2012 et au printemps 2013, les relations entre Séoul et Pyongyang sont néanmoins entrées dans une phase de calme relatif, qui s'est traduit le mois dernier par la réunion de familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953), les premières depuis trois ans.

 

La Corée du Nord a également repris langue avec le Japon, ancienne puissance coloniale dont la présence brutale entre 1910 et 1945 sur la péninsule coréenne continue de générer des frictions entre Tokyo d'un côté, Séoul et Pyongyang de l'autre.

 

Des diplomates japonais et nord-coréens se sont mis d'accord pour prendre les dispositions en vue d'une reprise des consultations au niveau des gouvernements, a déclaré à l'AFP une responsable du ministère japonais des Affaires étrangères.

 

Les deux pays n'entretiennent pas de relations diplomatiques. Tokyo insiste pour que soit résolue la question des enlèvements de citoyens japonais par la Corée du Nord durant la Guerre froide, que Pyongyang forçait ensuite à enseigner la langue et la culture nippones à ses espions.

 

De son côté, Pyongyang estime que le Japon doit encore des compensations et des excuses pour son occupation de la péninsule coréenne.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:35
La crise ukrainienne vue de Corée

 

 

19-03-2014 par Frédéric Ojardias - RFI

 

La presse sud-coréenne s’inquiète ce mercredi matin des conséquences du conflit en Crimée sur le programme nucléaire nord-coréen. Selon plusieurs commentateurs, le conflit entre la Russie et l’Ukraine est suivi de très près par le régime nord-coréen, qui se voit conforté dans son intention de ne pas renoncer à son programme nucléaire.

Il faut rappeler que l’Ukraine, ancienne république soviétique, possédait le troisième stock d’armements atomiques au monde quand elle appartenait à l’URSS. Kiev a accepté d’y renoncer en 1994, après son indépendance, en échange de garanties de sécurité de la part des cinq puissances nucléaires officielles, dont les Etats-Unis et la Russie… Puissances qui ont alors promis de respecter son intégrité territoriale.

 

Dénucléarisation de l'Ukraine

Mais ces promesses n’ont pas été tenues. Et Kiev se retrouve impuissante face à l’annexion de sa province de Crimée par la Russie. Selon plusieurs analystes sud-coréens, cette annexion n’aurait pas eu lieu si l’Ukraine possédait toujours l’arme atomique et c’est très certainement ce même raisonnement que tiennent les cercles dirigeants en Corée du Nord en ce moment.

Le « dirigeant suprême » Kim Jong-un, se voit ainsi conforté dans ses ambitions de développer les armes atomiques.

Le quotidien Korea Herald rappelle que la dénucléarisation ukrainienne était même autrefois citée en exemple dans la recherche d’une solution pacifique au problème nucléaire nord-coréen. « La Corée du Nord doit être en train d’observer la crise ukrainienne avec un sourire de satisfaction », conclut un éditorialiste du journal Joogang Ilbo.

 

Le programme nucléaire nord-coréen, synonyme de lourdes sanctions

Un rapport des Nations unies, publié la semaine dernière, affirme que le régime a mis au point diverses solutions pour contourner l’embargo et continuer à acheter à l’étranger les composants nécessaires pour ses programmes nucléaires et balistiques.

Pyongyang estime que la bombe est à la fois cruciale pour assurer la survie de ses dirigeants et qu’elle est aussi très utile comme carte de négociation pour obtenir des concessions financières.

Une professeur sud-coréenne, Kim Hyo-jin, souligne que l’Ukraine a récemment reçu des offres importantes d’assistance de la part de la Russie et de l’Occident, qui tentent de s’attirer ses faveurs… Selon elle, plutôt que de s’ouvrir, « le régime va conclure que renforcer sa répression interne et accroître la valeur [géostratégique] de son arsenal nucléaire est la meilleure voie possible ».

 

Conséquences sur les relations entre Moscou et Séoul

La Corée du Sud se trouve en position difficile : elle est un allié des Etats-Unis et va donc se voir obligée de rejoindre les sanctions décidées par Washington contre Moscou alors que la présidente sud-coréenne Park Geun-hye cherchait au contraire à renforcer ses liens avec la Russie. Notamment pour mieux faire pression sur l’adversaire nord-coréeen.

Park Geun-hye avait même lancé un grand projet de rapprochement avec la Chine et la Russie dans le but de promouvoir la stabilité sur la péninsule. Des ambitions mises à mal par les récentes actions russes en Crimée.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:45
Navy Seals board rogue Libya oil tanker Morning Glory

 

17 March 2014 BBC Africa

 

The US has taken control of a tanker full of oil loaded from a rebel-held port in Libya, the Pentagon says.

The raid by Navy Seals took place in international waters south of Cyprus, said Rear Adm John Kirby.

The Morning Glory's evasion of a naval blockade at the eastern port of Sidra prompted Libya's parliament to sack Prime Minister Ali Zeidan last week.

The oil terminal has been under the control of militia wanting autonomy for eastern Libya since July 2013.

Meanwhile, there has been a deadly attack on the barracks in the main eastern city of Benghazi.

This was their first attempt to export oil from rebel-held areas. It is not clear where the tanker was headed.

Adm Kirby said the operation had been authorised by President Barack Obama and that no-one had been hurt.

"The Morning Glory is carrying a cargo of oil owned by the Libyan government National Oil Company. The ship and its cargo were illicitly obtained," he said, adding that it would now be returned to a Libyan port.

The vessel was flagged in North Korea but officials in Pyongyang said it had been deregistered because of the incident.

It was said to have been operated by an Egyptian company.

The BBC's Rana Jawad in Tripoli says the US move is likely to act as a deterrent to any further attempts to illicitly buy oil from the rebel-controlled ports.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 11:09
La marine américaine a abordé le pétrolier contrebandier libyen

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les forces spéciales de la marine américaine ont pris le contrôle du pétrolier transportant du brut acheté illégalement aux rebelles libyens qui occupent les terminaux pétroliers de l'est, a annoncé lundi le Pentagone.

 

Personne n'a été blessé lorsque les forces américaines, à la demande à la fois des gouvernements libyen et chypriote, ont abordé et pris le contrôle du pétrolier Morning Glory, un navire qui avait été capturé un peu plus tôt ce mois-ci par trois Libyens armés, a déclaré dans un communiqué le responsable du service de presse du Pentagone, l'amiral John Kirby.

 

L'opération a été approuvée par le président Barack Obama et a eu lieu peu après 02h00 GMT lundi, dans les eaux internationales au sud-est de Chypre, précise le communiqué.

 

Le Morning Glory transporte une cargaison de pétrole qui appartient à la compagnie d'Etat lybienne Compagnie pétrolière nationale. Le navire et sa cargaison avaient été obtenus illégalement dans le port d'al-Sedra, ajoute le Pentagone.

 

Le navire, piloté par un équipage de la marine américaine, va bientôt être acheminé vers un port de Lybie.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 19:35
La Corée du Nord tire vers la mer 25 missiles à courte portée

 

16 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SEOUL - La Corée du Nord a procédé dimanche à des tirs d'essai de 25 missiles à courte portée, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense, nouveau signe de mauvaise humeur de Pyongyang alors que des manoeuvres conjointes américano-sud-coréennes se poursuivent.

 

Les missiles ont été tirés de la côte orientale nord-coréenne vers la mer du Japon et ont traversé quelque 70 km, a ajouté le porte-parole du ministère.

 

Selon le ministère, 10 missiles ont d'abord été tirés à 18H20 (09H20 GMT), huit autres à 20H03, puis sept autres à 21H30.

 

Notre armée maintient sa vigilance quant à d'éventuelles provocations de la Corée du Nord, a-t-il dit.

 

Depuis fin février, Pyongyang a procédé à plusieurs tirs de missiles, de courte portée.

 

Ces tirs ne devraient cependant pas provoquer une brusque montée des tensions sur la péninsule coréenne, les experts estimant que ces gestes visent surtout à souligner l'exaspération de Pyongyang envers les manoeuvres militaires des Etats-Unis et de la Corée du Sud.

 

Ces manoeuvres, annuelles, ont débuté le 25 février et se poursuivent jusqu'en avril.

 

Après des mois de fortes tensions à l'hiver 2012 et au printemps 2013, les relations entre Séoul et Pyongyang sont entrées dans une phase de calme relatif, qui s'est traduit le mois dernier par la réunion de familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953), les premières depuis trois ans.

 

Séoul a toutefois qualifié les tirs de dimanche de provocation irréfléchie alors que Washington a fermement invité la Corée du Nord à stopper immédiatement ce type d'activité, estimant qu'elle risquait d'attiser les tensions dans la région.

 

Pyongyang a répliqué que ses tirs de missiles revêtaient un caractère d'auto-défense justifié.

 

Les tirs interviennent cependant deux jours après que la Commission nord-coréenne de défense nationale a menacé de faire une nouvelle démonstration de sa force de dissuasion nucléaire.

 

De telles déclarations, selon les analystes, augurent de possibles préparatifs en vue d'un quatrième essai nucléaire nord-coréen, après ceux réalisés en 2006, 2009 et en février dernier.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 08:35
Pyongyang contourne les nombreuses sanctions de l'Onu

 

 

MOSCOU, 13 mars - RIA Novosti

 

La Corée du Nord parvient à contourner les nombreuses sanctions de la communauté internationale et emploie tous les moyens pour trouver de l'argent: les ambassades et les diplomates nord-coréens, ou même les trafiquants d'armes et d'alcool, écrit jeudi 13 mars le quotidien Novye Izvestia.

Un groupe de huit experts de l'Onu a publié son rapport annuel sur la mise en œuvre des sanctions contre la Corée du Nord, imposées par les Nations unies suite aux essais nucléaires et aux lancements de missiles par Pyongyang. Les résultats de l'étude montrent que des gens très ingénieux travaillent en Corée du Nord, qui ont élaboré et trouvé de nombreux moyens pour contourner ces sanctions.

Les ambassades nord-coréennes à Singapour et à Cuba sont notamment soupçonnées d'avoir organisé un trafic de pièces détachées et d'équipements balistiques, retrouvés dans les soutes du navire nord-coréen Сhong Chon Gang interpelé après le passage du canal de Panama en juillet 2013. Au cours de la perquisition des containers avec deux chasseurs MiG-21 cachés sous un tas de sacs de sucre ont été retrouvés à bord du navire.

Les autorités cubaines ont reconnu avoir envoyé leur propre matériel militaire "obsolète" pour une opération de maintenance en Corée du Nord. Après celle-ci le matériel devait revenir sur l'île. Et il est bien revenu, avec en sus des pièces détachées de missile. L'enquête sur cette affaire a mené les experts de l'Onu jusqu'à la compagnie maritime Chinpo Shipping, liée avec l'ambassade nord-coréenne à Singapour. Les auteurs du rapport affirment que Pyongyang vend des armes à la Birmanie, l’Erythrée, la Tanzanie, l’Ethiopie, la Somalie et l’Iran. Mais aucune preuve tangible contre la Corée du Nord pouvant servir d'argument à de nouvelles sanctions n'a été trouvée.

Les auteurs de l'étude soulignent que la Corée du Nord entreprend d'énormes efforts pour voiler l'appartenance nationale de sa flotte commerciale. Les navires changent souvent de pavillon et de nom. La plupart appartiennent à des petites compagnies de navigation étrangères, qui possèdent rarement plus de 5 navires. Un tel éparpillement permet de minimiser les conséquences de confiscation des biens d'une ou de plusieurs compagnies de ce genre.

Les sanctions de l'Onu interdisent à la Corée du Nord d'acheter ou de recevoir des marchandises liées avec un programme nucléaire ou balistique. Plusieurs produits de luxe sont également interdits à l'importation. Cela n'a pas empêché le dirigeant Kim Jong-un de surpasser dès la première année de sa présidence son père, amateur de bon vins et d'objets de luxe. D'après le rapport de la Commission d'enquête des Nations Unies sur les droits de l'homme en RPDC, les dépenses de Pyongyang pour les produits de luxe s'élevaient en 2012 à 645,8 millions de dollars, tandis que Kim Jong-il dépensait à ces fins en moyenne 330 millions de dollars par an.

Un réfugié nord-coréen a déclaré aux membres de la Commission de l'Onu que Pyongyang trouve l'argent pour acheter des produits de luxe grâce au trafic d'alcool dans les pays musulmans et le trafic d'ivoire d'Afrique vers la Chine.

Les économistes nord-coréens font également preuve d'ingéniosité. Ils ont élaboré des méthodes d'achat de produits interdits très astucieuses et très difficile à suivre. Prenons l'exemple de l'achat d'un nouvel avion en 2012 par la compagnie Air Koryo, qui montre comment Pyongyang cherche à brouiller les pistes. Bien que l'aviation civile ne soit pas frappée par des sanctions, l'avion de ligne a été payé en suivant un schéma très complexe : 109 versements ont été effectués par le biais de huit sociétés enregistrées à Hong Kong. Ces sociétés affirmaient qu'elles étaient des partenaires commerciaux de la compagnie aérienne et qu'elles transféraient des sommes d'argent dû.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 15:35
Un missile nord-coréen a failli toucher un avion de ligne chinois

 

 

05/03/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Selon le ministère de la défense sud-coréen, un avion de China Southern transportant 220 passagers, qui venait de décoller de Tokyo est passé, ce mardi, sur la trajectoire d’un missile lancé sept minutes plus tôt par la Corée du Nord. Il aurait pu le toucher selon Seoul en redescendant.

 

 

Cela aurait pu être une terrible catastrophe avec de lourdes conséquences diplomatiques. Selon le ministère de la défense sud-coréen, un avion de China Southern (transportant 220 passagers est passé, ce mardi, sur la trajectoire d'une roquette lancée sept minutes plus tôt par la Corée du Nord. Il s'agit d'un d'un Airbus A321 selon l'agence Yonhap.

 

Le missile aurait pu toucher l'avion

 Après avoir décollé de l'aéroport de Tokyo Narita, l'avion CZ 628 de la compagnie chinoise volait en direction de Shenyang en Chine, quand la Corée du Nord a lancé une roquette à 16h17 (heure locale), a déclaré à Bloomberg, Kim Min Seok, porte-parole du ministre de la défense de la Corée du sud. L'avion qui volait à une altitude de 10 kilomètres (32,800 pieds) à 16h24 traversa la trajectoire du missile qui a atteint une altitude de 20 kilomètres, selon Kim Min Seok. "En redescendant, la  roquette aurait pu toucher l'avion", a-t-elle dit. "La Corée du Nord n'a donné aucun avertissement. C'était un acte inattendu et immoral à l'encontre des règles internationales", a-t-elle ajouté.

 

Sept missiles tirés mardi

La Corée du Nord a tiré mardi sept roquettes de faible portée dans la mer, dont quatre ont volé plus de 150 kilomètres, suffisant pour atteindre Seoul. "Les tirs ont atteint leurs cibles au-delà de la côte orientale", a indiqué l'agence officielle nord Korean News Agency, citant un porte-parole de la défense nord-coréenne.

Toutes les troupes nord-coréennes sont en "alerte spéciale" en réponse aux manœuvres militaires que mènent chaque année les Etats-Unis et la Corée du Sud et qui ont débuté le 25 février, a déclaré ce mercredi Kim Kwang Woo, le ministre de la défense sud-coréenne. La Corée du Nord demande chaque année l'annulation de ces manoeuvres.

 

Discussions à haut niveau

Le lancement de missiles a commencé le 21 février, alors que les relations entre Séoul et Pyongyang sont entrées dans un calme relatif. En témoigne les discussions entamées mi-février entre deux délégations des deux Corée, les premières depuis 2007. Ils ont notamment abordé la reprise du programme des réunions des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953). Le 23 février des dizaines de Sud-Coréens, la plupart très âgés ont traversé la frontière pour retrouver en Corée du Nord des proches dont ils sont séparés depuis la fin de la guerre (1950-1953). Ces réunions de famille étaient les premières depuis 2010 La Corée du Nord a donné son accord alors qu'elle exigeait au préalable l'annulation des exercices militaires.

Les premières réunions datent de 1985. Elles avaient ensuite été suspendues pendant quinze ans. Un sommet intercoréen historique en 2000 a permis leur reprise. Le programme a de nouveau été interrompu en 2010 après le bombardement par la Corée du Nord d'une île sud-coréenne située sur leur frontière maritime, contestée par Pyongyang.

 Pyongyang possède des centaines de missiles de courte portée et a développé et testé - avec un succès mitigé - des missiles de moyenne portée. Le Nord affirme posséder un missile intercontinental, mais les experts en doutent. Le Nord continue de construire un pas de tir pour des missiles à long rayon d'action a précisé ce mercredi Kim Kwang Woo, le ministre de la défense sud-coréenne.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:35
Ministre de la Défense : «Possibilité de tirs additionnels et d’essai nucléaire au Nord»

 

SEOUL, 05 mars (Yonhap)

 

Le ministre de la Défense, Kim Kwan-jin, a analysé ce mercredi les récents tirs de missiles nord-coréens en disant que «c’était complètement différent des tirs fractionnels effectués dans le passé», lors d’une réunion parlementaire sur la situation de la sécurité cet après-midi.

 

Le ministre a expliqué qu’«il s’agissait de provocations dans le cadre d’une manifestation de force afin de mettre intentionnellement plus de tensions dans cette période d’exercices militaires conjoints coréano-américains Key Resolve au Sud».

 

En référence au diagnostic sur l’éventualité de provocations militaires nord-coréennes entre janvier et mars qui avait été donné juste après l’exécution de Jang Song-thaek, l’oncle du jeune leader nord-coréen, le ministre de la Défense a noté qu’«il sera possible de voir plus de provocations militaires nord-coréennes à tout moment et on n’exclut pas la possibilité de tirs additionnels de missiles à longue portée et d’essai nucléaire».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:35
La Corée du Nord tire encore 2 autres missiles balistiques

 

3 mars 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La Corée du Nord a tiré encore une fois deux missiles balistiques, mais d’une portée de 500 km en direction de la mer de l’Est, a indiqué ce lundi matin un haut responsable du gouvernement de Séoul, rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap.

 

Selon Séoul, «la Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques à courte portée à partir de 6h19, à 10 minutes d’intervalle, à Wonsan et Anbyon, dans la province du Kangwon. Ces missiles ont parcouru plus de 500 km, selon une analyse.»

Les autorités militaires sud-coréennes estiment que les missiles seraient des Scud-C étant donné les distances parcourues.

La Corée du Nord avait tiré le 27 février dernier quatre missiles balistiques Scud qui avaient atteint une altitude de 60-70 km et parcouru 220 km.

Le ministère de la Défense sud-coréen a évalué que le tir de missiles de la Corée du Nord était une «provocation intentionnelle» et qu’il s’agissait bien de missiles Scud «étant donné leur trajectoire et leur vitesse».

Même s’il ne s’agit que de provocation, «Les missiles Scud que la Corée du Nord a tirés sont très menaçants car la portée couvre la péninsule coréenne», avait alors souligné la Défense sud-coréenne.

Alors que la Corée du Sud et les États-Unis mènent actuellement leurs exercices militaires conjoints, que la Corée du Nord a dénoncés comme étant une répétition à l’invasion du Nord, Pyongyang ne pouvait certes pas rester les bras croisés, mais on avait compris avec les quatre premiers la semaine dernière…

Un navire de patrouille nord-coréen avait aussi franchi la frontière maritime occidentale à plusieurs reprises entre les deux Corées au premier jour des exercices conjoints dans la nuit du 24 au 25 février.

Selon les autorités militaires sud-coréennes, ce deuxième tir de missiles balistiques par les Nord-Coréens vise bien à provoquer une certaine tension entre le Nord et le Sud, alors que se déroulent les exercices conjoints Key Resolve et Foal Eagle entre la Corée du Sud et les États-Unis.

Les Sud-Coréens poussent encore plus loin leur interprétation de cet acte de provocation, un responsable du gouvernement cité par l’agence sud-coréenne notant que «si la Corée du Nord a ajusté l’angle de tir vers le nord-est, au large de la ville côtière de Wonsan, cela signifierait une provocation modérée».

La Corée du Nord dispose de 700 missiles de type Scud-C d’une portée de plus de 500 km et de Scud-B pouvant parcourir plus de 300 km. Pyongyang a aussi récemment déployé des missiles Scud-ER, une version améliorée du Scud-D ayant une portée de plus de 700 km.

C’est simple, à défaut de s’exprimer avec des mots, le pays de Kim-jong-un s’exprime avec des missiles!

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 12:35
Un patrouilleur nord-coréen franchit la frontière maritime intercoréenne

 

SEOUL, 25 fév 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

Un patrouilleur nord-coréen a franchi à plusieurs reprises la frontière maritime contestée avec le Sud dans une apparente démonstration de force au démarrage de manoeuvres entre les armées américaines et sud-coréennes, a annoncé mardi le ministère sud-coréen de la Défense.

 

Ces incursions se sont produites trois fois dans la nuit de lundi à mardi. A une occasion, le navire nord-coréen a pénétré à deux milles nautiques (3,7 km) à l'intérieur des eaux sud-coréennes avant de battre en retraite sous la menace de tirs ennemis, a précisé le porte-parole du ministère, Kim Min-Seok.

 

"Nous pensons qu'il s'agit de tester notre état de préparation militaire", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

 

Les violations de la frontière maritime intercoréenne contestée par Pyongyang ne sont pas rares mais c'est le premier incident recensé cette année.

 

Il intervient au moment où les Etats-Unis et la Corée du Sud ont lancé leurs manoeuvres conjointes annuelles, dénoncées par Pyongyang comme un entraînement à l'invasion de son territoire.

 

La frontière maritime a été unilatéralement tracée par la mission onusienne dans la péninsule après la guerre de Corée (1950-53).

 

Des incidents sporadiques mais meurtriers s'y sont produits en 1999, 2002 et 2009.

 

Les exercices militaires annuels américano-sud-coréens "Key Resolve" et "Foal Eagle" doivent durer jusqu'au 18 avril.

 

"Key Resolve" ne dure qu'une semaine et consiste essentiellement en des simulations informatiques tandis que "Foal Eagle" s'étend sur huit semaines et mobilise les armées de l'Air et de Terre ainsi que la Marine.

 

Les manoeuvres réalisées en 2013 avaient entraîné un vif regain des tensions sur la péninsule. La Corée du Nord avait menacé d'effectuer des frappes nucléaires préventives après l'engagement par l'armée américaine de bombardiers furtifs à capacité nucléaire.

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont fait savoir que les exercices 2014 seraient de moindre envergure en l'absence de porte-avions et de bombardiers stratégiques.

 

les deux Corées sont techniquement toujours en guerre, n'ayant pas signé de traité de paix après l'armistice de 1953. Leurs relations bénéficient néanmoins d'une relative embellie depuis quelques semaines.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:35
La pensée stratégique des deux Corées

21/01/2014 Antoine BONDAZ -   IRSEM

 

La pensée stratégique coréenne s’est dédoublée depuis la division de la péninsule. La dimension nucléaire est aujourd’hui au cœur de la pensée nord-coréenne, comme élément principal de dissuasion et de survie du régime. La Corée du Sud a fait évoluer sa pensée stratégique en partie en réponse aux deux attaques nord-coréennes de 2010 (Cheonan et Yeonpyeong). Une dissuasion active et sur mesure, mettant l’accent sur la défense de l’espace maritime et un renforcement de l’alliance militaire avec les États-Unis, demeure au cœur de cette pensée stratégique, faisant de la nucléarisation du pays un faux-débat. L’impuissance des grandes puissances, leur incapacité à coopérer du fait d’intérêts divergents fait de la dénucléarisation de la Corée du Nord ou de l’effondrement du régime, un scénario peu probable. Alors que les acteurs régionaux traitent ce problème de façon régionale et non globale, la France et l’Union européenne sont marginalisées.

  Lire la suite (pdf - 613 ko)

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:35
Parlementaire : une meilleure défense antimissile est nécessaire contre le Nord

 

 

SEOUL, 15 jan. (Yonhap)

 

La Corée du Sud devrait se doter d’un système de défense antimissile multiniveaux en complément du système actuel, qui serait insuffisant pour contrer les menaces balistiques de la Corée du Nord, selon le parlementaire Yoo Seong-min du parti Saenuri.

 

Yoo, chef du comité de défense parlementaire, a déclaré que le système de défense antimissile actuel n’est pas suffisant pour détruire les missiles à longue portée de la Corée du Nord.

 

Le pays possède 48 missiles PAC-2 importés d’Allemagne, ayant un taux d’interception inférieur à 40%. Le gouvernement a alloué un budget pour actualiser ce système à celui de PAC-3, ayant une meilleure précision. Séoul compte par ailleurs développer ses propres missiles sol-air de moyenne et longue portées dans le cadre de son projet de défense à moyen terme.

 

«Je me demande si le système de défense antimissile actuel est suffisant pour protéger les vies. S’il n’est pas suffisant et que les gens sont en danger, nous devrions établir une nouvelle stratégie de sécurité», a dit Yoo lors d’une réunion-débat à laquelle assistaient le ministre de la Défense Kim Kwan-jin, des responsables militaires et des experts sur la sécurité.

 

Selon Yoo, le pays devrait se munir du Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) et du Standard Missile 3 (SM-3). Le THAAD est un système de défense antimissile développé par Lockheed Martin ayant une portée de 40 à 150km et capable d’intercepter les missiles en haute altitude et de longue portée. Le SM-3 est un missile lancé depuis les navires, utilisé par la marine américaine pour intercepter les missiles de courte et moyenne portées dans le cadre du système de défense antimissile Aegis. Les premières versions de ce missile ont une portée maximale de 500km.

 

Yoo a appelé le gouvernement à faire des efforts diplomatiques pour résoudre l’impasse nord-coréenne à travers un dialogue multilatéral, tout en enjoignant l’armée à se préparer contre les menaces d’agression. «Bien que le bouclier nucléaire américain contribuerait à la victoire en cas de guerre, il ne peut pas protéger les vies», a dit Yoo. «Les questions diplomatiques avec la Chine doivent être résolues diplomatiquement mais le gouvernement ne doit pas abandonner son système de défense antimissile à cause de l’opposition de la Chine.»

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:35
Le Japon réoriente sa défense sur la Chine et la Corée du Nord

 

07.01.2014 Vassili Kachine - La Voix de la Russie

 

Le programme de défense nationale pour la période d’après 2014 publié par le gouvernement japonais a suscité une réaction négative de la Chine. Pékin y voit la renaissance du militarisme japonais. Une telle réaction est tout à fait naturelle car aux termes de ce programme, le Japon rompt définitivement avec l'héritage de la guerre froide, époque à laquelle l'URSS (la Russie) était un adversaire important. Le nouveau programme est entièrement concentré sur les menaces nouvelles : la Chine et la Corée du Nord.

 

A en juger d'après les documents publiés par les Japonais, le pays se propose de procéder à une importante réduction des principales armes de l'armée de terre. Si actuellement, les forces d'auto-défense nippones disposent de 600 chars et de 700 systèmes d'artillerie, il est prévu de réduire le nombre d'armes lourdes à 300 chars et 300 pièces d'artillerie. Compte tenu des dimensions du Japon, on peut reconnaître que les effectifs des unités de l'armée de terre dotées d'armes lourdes seront réduits au minimum absolu indispensable dans l'hypothèse d'une nécessité urgente. Par contre, les Japonais vont augmenter le nombre d'unités d'intervention rapide équipées d'armes légères.

 

Le Japon augmentera le nombre de sous-marins de 16 à 22, de destroyers dotés du système anti-missile américain AEGIS de 6 à 8 et celui des chasseurs de 260 à 280. Les unités de missiles sol-air de l'armée de terre seront réarmées. Le Japon est également disposé à accroître notablement les capacités de contrôle de l'espace aérien grâce à des avions supplémentaires de détection et de commandement aéroporté. Les Japonais sont capables d'obtenir une augmentation rapide du potentiel militaire grâce à l'accès aux produits de l'industrie de défense américaine et à leurs propres possibilités financières et techniques.

 

Le nouveau programme de défense met l’accent sur la nécessité de créer un potentiel pour mener une contre-offensive sur les îles Senkaku si elles sont occupées par un Etat étranger. Pour ce faire, des navires de débarquement spéciaux seront achetés. En outre, une attention sera accordée aux performances de l'infrastructure militaire japonaise face à une éventuelle attaque balistique. Il a été indiqué que le Japon envisagerait non seulement des mesures complémentaires dans le domaine de la défense anti-missile, mais aussi la mise en place de son propre potentiel de dissuasion et de représailles.

 

Cela peut signifier que le Japon optera pour la voie de la Corée du Sud et de Taïwan et développera ses propres missiles de croisière, peut-être sur la base de ses missiles antinavires. La Chine devra alors renforcer la défense anti-aérienne et anti-missile de son infrastructure militaire sur les côtes de la mer de Chine orientale. Bien que les projets de réarmement mis au point par le Japon puissent créer des difficultés pour la Chine dans la zone de la mer de Chine orientale, l'ampleur de la modernisation militaire des deux pays reste incomparable. La Chine est en mesure de porter le nombre de ses missiles de croisière et de leurs vecteurs (navires et avions) à une quantité suffisante pour porter une frappe non-nucléaire momentanée d'une force destructrice immense contre le Japon. Dès à présent les aéroglisseurs Zoubr achetés à l'Ukraine augmentent sensiblement les capacités des troupes chinoises dans la lutte pour les îles éloignées.

 

Dans le même temps, aucune des parties ne se fixe pour objectif un conflit armé. La Chine vise à obliger le Japon à reconnaître l'existence d'un différend territorial, à engager les négociations et, à terme, à prendre en considération les intérêts de la sécurité de la Chine. Le Japon tente de limiter la croissance de l'influence chinoise dans la région en s'appuyant sur son alliance avec les Etats-Unis. Les deux parties ont besoin d'armements nouveaux. En premier lieu pour étendre les possibilités de manœuvre politique lors de la solution des problèmes territoriaux. T

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:35
Inquiet de Pyongyang, Washington accroît ses forces en Corée du Sud

 

 

08.01.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis vont déployer en Corée du Sud un bataillon de cavalerie blindée supplémentaire, soit environ 800 hommes et leurs véhicules. Les deux alliés avertissent ainsi la Corée du Nord de s'abstenir de toute "provocation".

 

Cette annonce du Pentagone, censée permettre une plus "grande réactivité" en cas de crise avec Pyongyang, s'est faite lors de la visite à Washington du ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yun Byung-se. Celui-ci a rencontré mardi son homologue américain John Kerry et le ministre de la Défense Chuck Hagel la veille.

 

M. Kerry a assuré devant son hôte qu'il n'y avait "pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes" entre Washington et Séoul, alliés depuis 60 ans. "Nous n'accepterons pas que la Corée du Nord soit une puissance nucléaire", a martelé le chef de la diplomatie américaine, promettant "de continuer de moderniser nos capacités (militaires) afin d'être préparés à faire face à toute menace".

 

Le Pentagone a annoncé l'envoi du 1er bataillon du 12e régiment de cavalerie qui sera stationné dans les camps Hovey et Stanley situés au nord de Séoul, à proximité de la ligne de démarcation avec la Corée du Nord.

 

"Cette action vient appuyer l'engagement des Etats-Unis pour la défense de la Corée du Sud", selon le communiqué de la Défense. "C'est un renfort dans le cadre de notre pivot vers l'Asie-Pacifique. C'était programmé depuis longtemps", a expliqué le colonel Steven Warren, un porte-parole du Pentagone.

 

Ces moyens supplémentaires, composés de 40 chars Abrams et de 40 blindés chenillés Bradley, devraient arriver le 1er février, selon lui. Le bataillon "constituera une force entraînée et prête au combat qui se déploiera avec son équipement" qui restera dans le pays. Les hommes seront stationnés dans le pays pendant neuf mois avant d'être relevés.

 

Washington entretient quelque 28'500 militaires en Corée du Sud et le traité d'alliance prévoit que le général américain à la tête des forces américaines en Corée prenne la tête des 640'000 hommes de l'armée sud-coréenne en cas de guerre avec le Nord.

 

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
South Korea eyes more Aegis destroyers

 

SEOUL, Jan. 6 (UPI)

 

South Korea's Joint Chiefs of Staff have decided to procure three additional Aegis destroyers, bringing its Aegis fleet to six ships.

 

The vessels will be procured by the mid-2020s if a budget for them is secured, boosting the country's naval defenses against threats from North Korea, according to Ministry of National Defense officials.

 

"We'll expand our ballistic missile detection and tracking, and anti-submarine capability to prepare for asymmetric threats from North Korea, such as nuclear weapons, missiles and submarines, and their local provocation," an unidentified official said. "In real wartime, we will significantly improve our area anti-aircraft defense and striking power against surface ships and ground high-payoff targets.

 

"Moreover, for the potential threat around the Korean Peninsula, we will improve our reaction capability on the ocean sovereignty defense."

 

South Korea's Navy operates three Aegis destroyers, which were procured in 2008, 2010 and 2012. While one is operational, one is used as a standby vessel, with the third in maintenance.

 

"As we're seeking for further military strength, such as a task fleet, additional Aegis ships are essential for more effective operation," an MND official said.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:35
Corée du Nord: un nouvel essai nucléaire n'est pas pour demain (experts)

 

SEOUL, 21 décembre - RIA Novosti

 

La construction d'un nouveau tunnel sur le polygone de Punggye-ri qui pourrait être utilisé par la Corée du Nord pour son nouvel essai nucléaire prendra encore plusieurs mois, estiment les experts de l'Institut américano-coréen de l'Université John Hopkins.

 

Selon le site internet 38 North, les récentes photos prises depuis un satellite ont permis aux experts de conclure que la Corée du Nord n'a pas encore achevé la construction d'un tunnel permettant de faire exploser une bombe atomique. Les experts soulignent que la longueur du tunnel nécessaire pour effectuer un essai nucléaire ne doit pas être inférieure à un kilomètre. A en juger d'après les photos spatiales, les Nord-coréens ne sont qu'à mi-chemin de leur objectif.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant d'effectuer en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires. Ainsi, les résolutions 1718 et 1874 invitent notamment la Corée du Nord à renoncer aux essais nucléaires et au lancement de missiles balistiques et à reprendre les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:35
Séoul et Washington discutent du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre

 

 

SEOUL, 13 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont achevé ce vendredi leur réunion de deux jours au sujet de la date du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) des troupes sud-coréennes, a indiqué le ministère de la Défense.

 

Les chefs de la défense des deux pays s’étaient accordés en octobre pour réévaluer la date limite de 2015 pour le transfert de l’OPCON des mains de Washington à celles de Séoul, décision provoquée par le troisième essai nucléaire nord-coréen en février.

 

Au cours de la réunion ayant eu lieu à Séoul, Jang Hyuk, directeur général des Affaires politiques du ministère de la Défense, et Amy Searight, principale directrice pour la région Asie de l’Est auprès du pentagone, ont évalué la situation sécuritaire actuelle sur la péninsule coréenne et se sont entendus pour poursuivre les discussions jusqu’à la première moitié de l’année prochaine, a déclaré le ministère dans un communiqué de presse.

 

Les deux camps ont décidé de prendre en compte le programme d’armement nord-coréen et les capacités de dissuasion et de commandement des troupes sud-coréennes pour décider de la date du transfert de l’OPCON, ont indiqué des responsables du ministère de la Défense.

 

«L’évaluation des conditions du transfert de l’OPCON sera terminée avant la première moitié de l’année prochaine», a déclaré un responsable anonyme du ministère, qui a ajouté que les deux camps devraient parvenir à un accord au cours du sommet annuel bilatéral sur la défense prévu en octobre à Washington.

 

Séoul avait remis le commandement opérationnel de ses troupes en temps de guerre au Commandement des Nation unies, présidé par les Etats-Unis, au début de la guerre de Corée. Séoul est en charge du contrôle opérationnel en temps de paix de ses troupes depuis 1994. Environ 28.500 militaires américains sont stationnés en Corée du Sud, un héritage de la guerre de Corée.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
Pyongyang critique l’achat d’avions de chasse nouvelle génération par Séoul

 

 

SEOUL, 12 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Nord a critiqué ce jeudi l’achat prochain par Séoul d’avions de chasse de nouvelle génération et de drones de surveillance américains, avertissant que les relations transfrontalières en pâtiront et que cela provoquera une course à l’armement dans la région.

 

Séoul désire se doter de 40 chasseurs furtifs F-35A du constructeur américain Lockheed Martin et d’aéronefs de surveillance RQ-4 Global Hawk Block 30 du constructeur américain Northrop Grumman. Ces achats aideront Séoul à faire face aux menaces militaires grandissantes de la Corée du Nord.

 

Dans un communiqué émis par le Comité pour la réunification pacifique de la patrie et relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne, Pyongyang a averti que le projet de Séoul aura un impact négatif sur les relations intercoréennes.

 

Les relations entre les deux pays sont en dents de scie depuis que le gouvernement Lee Myung-bak a coupé les aides au Nord et abandonné la plupart des projets intercoréens de coopération économique en mai 2009.

 

Ce communiqué est la première critique de la politique sud-coréenne depuis la destitution de Jang Song-thaek lundi.

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