Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:35
Le Japon veut adapter sa réponse militaire aux menaces chinoise et nord-coréenne

 

12 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Confronté à une hypothétique menace chinoise mais aussi nord-coréenne, le Japon est en train d'adapter son outil militaire pour fournir la réponse la mieux adaptée et la plus rapide dans ce genre de situation, a indiqué jeudi un responsable du parti au pouvoir.

 

Selon ce responsable du Parti Libéral-Démocrate (PLD) interrogé par l'AFP, le gouvernement conservateur de Shinzo Abe vise notamment avec ces nouvelles orientations à accroître la coordination des forces terrestres, aériennes et maritimes.

 

Pour la première fois, nous serons en mesure d'avoir de la mobilité, ainsi qu'une capacité à déployer rapidement des forces de façon intégrée, a commenté jeudi le ministre de la Défense Itsunori Onodera, citant spécifiquement le cas d'opération sur des îles lointaines.

 

Si par exemple nous sommes confrontés à la menace d'un missile nord-coréen, le Japon devrait pouvoir être capable de tenter de l'abattre d'abord depuis la mer, et ensuite depuis la terre, a poursuivi M. Onodera.

 

Ces orientations tiennent par ailleurs compte du changement de nature et d'origine des menaces potentielles envisagées par le Japon: du temps de la guerre froide, le péril venait essentiellement du nord avec l'URSS, et donc le gros des forces nippones était concentré dans le nord et l'est du pays.

 

Aujourd'hui, Tokyo estime que le danger vient essentiellement de la Chine et de la Corée du Nord, et donc les effectifs des trois armées doivent être redéployés plus au sud, avec une capacité renforcée à se projeter sur des îles japonaises éloignées en cas d'attaque.

 

Les relations entre Pékin et Tokyo sont exécrables depuis depuis plus d'un an précisément à cause d'un conflit territorial à propos d'un petit archipel inhabité en mer de Chine orientale: les Senkaku sont administrées par Tokyo mais Pékin les revendique sous le nom de Diaoyu.

 

Les deux capitales ne sont prêtes à aucune concession sur ces îles situées à 200 km au nord-est de Taïwan et 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon).

 

Mardi prochain, le gouvernement de Shinzo Abe devrait par ailleurs approuver un document dit de stratégie de sécurité nationale codifiant le déploiement de troupes et leur équipement.

 

L'une des premières décisions de M. Abe en arrivant au pouvoir fin décembre 2012 a été d'augmenter le budget de la défense, une première depuis onze ans, en partie pour répondre à la progression régulière des dépenses militaires chinoises.

 

Un porte-parole militaire nippon a annoncé par ailleurs que le Japon avait mené jeudi des exercices aéro-navals conjoints avec la Corée du Sud en mer de Chine orientale, dans un secteur couvert par la zone d'identification aérienne (ZAI) décrétée par Pékin en novembre.

 

La marine japonaise avait engagé deux bâtiments de guerre ainsi qu'un hélicoptère, a précisé ce porte-parole.

 

Il a ajouté que Tokyo n'avait pas au préalable informé Pékin de l'usage d'un hélicoptère dans sa ZAI, comme l'exige la Chine depuis le 21 novembre.

 

Le porte-parole a toutefois indiqué que ces exercices de sauvetage en mer étaient prévus de longue date et ne constituaient donc pas une réponse à la décision par la Chine d'imposer une ZAI.

 

Le Japon, Taïwan, la Corée du Sud, mais aussi les Etats-Unis ont indiqué qu'ils n'entendaient pas se conformer aux exigence chinoises sur ce point.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 17:35
Pyongyang posséderait un 2e site d'enrichissement d'uranium (expert US)

 

 

SEOUL, 9 décembre – RIA Novosti

 

La Corée du Nord posséderait un site d'enrichissement d'uranium en plus de son complexe nucléaire de Yongbyon, estime David Albright, scientifique américain spécialiste de la prolifération nucléaire cité par l'agence Yonhap.

 

"Compte tenu de l'expérience de Pyongyang dans la conception de l'arme nucléaire, le régime n'a pas mené tous les travaux sur le site de Yongbyon", a indiqué l'expert américain dans une interview à l'agence sud-coréenne.

 

Selon M.Albright, l'Etat communiste préparerait un nouvel essai nucléaire à base d'uranium et de plutonium. Afin de miniaturiser l'ogive nucléaire, il faudra augmenter sa puissance explosive. Le moyen le plus facile de le faire serait de "créer un grand noyau à base d'uranium et de plutonium".  D'après l'expert, le centre de ce noyau pourrait être en plutonium et son enveloppe en uranium.

 

En octobre dernier, le renseignement sud-coréen a rapporté que le site de Yongbyon, situé à 90 km de Pyongyang, aurait redémarré en août. Avant la suspension de ses activités en 2008, cette usine nucléaire produisait du plutonium. La semaine dernière, les employés d'un institut américain de recherche scientifique ont fait savoir que ce site produisait de l'uranium en vue de son enrichissement.

 

La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale.

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

SEOUL, 3 décembre - RIA Novosti

 

Pyongyang entend renforcer son potentiel de dissuasion nucléaire dans un contexte de provocations de la part de la Corée du Sud et des Etats-Unis, rapporte mardi l'agence Yonhap se référant au journal Rodong Sinmun, organe officiel du parti au pouvoir nord-coréen.

La source précise que la Corée du Nord poursuivra son programme nucléaire, les Etats-Unis et le Sud "ayant engagé une lutte acharnée, dont le but est d'effectuer une frappe nucléaire sur notre république". 

"Tant que nos ennemis essaieront d'utiliser des armes nucléaires pour envahir le Nord, nous devons faire de notre mieux pour bâtir notre propre défense", souligne le quotidien, cité par l'agence. 

La veille, le journal Rodong Sinmun a également fustigé l'appel du gouvernement américain à la dénucléarisation de la péninsule coréenne, soulignant que Pyongyang se procurait des armes nucléaires dans un contexte de menaces émanant de Séoul et Washington. 

La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires.

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Le président russe Vladimir Poutine a signé lundi un décret introduisant des sanctions à l'encontre de la Corée du Nord approuvées par le Conseil de sécurité de l'Onu en mars dernier,  le document ad-hoc étant publié lundi sur le site officiel de l'information judiciaire.

 

Le décret présidentiel interdit aux compagnies étatiques, commerciales et industrielles russes de fournir à Pyongyang toute aide consultative ou technique en matière de création de missiles balistiques. Les navires nord-coréens refusant d'être inspectés seront interdits d'entrée dans les ports russes. Quant aux autorités, elles feront preuve de vigilance en travaillant avec les diplomates nord-coréens. 

 

Le document en question dresse en outre une liste de citoyens nord-coréens impliqués dans le programme nucléaire du pays. 

 

La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires.

 

Le 7 mars dernier, le Conseil de sécurité a approuvé un nouveau train de sanctions visant, entre autres, à réprimer les activités illégales de diplomates nord-coréens, en permettant notamment d'inspecter les valises diplomatiques pour empêcher le transport de sommes importantes en espèces destinées à financer le programme nucléaire et balistique de Pyongyang.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

VIENNE, 28 novembre - RIA Novosti

 

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a exprimé jeudi à Vienne sa profonde préoccupation concernant le programme nucléaire nord-coréen, certains signes témoignant du redémarrage d'un réacteur sur le site de Yongbyon.

 

"On perçoit sur le site de Yongbyon des activités correspondant à une tentative de redémarrage du réacteur de 5 MW. Néanmoins, en l'absence d'inspecteurs sur place, l'agence ne dispose pas d'une évaluation claire de la situation et n'est pas à même d'affirmer si le réacteur a été effectivement réactivé", a déclaré M.Amano en ouverture d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

 

Selon le directeur général de l'AIEA, l'agence observe l'activité en Corée du Nord, notamment sur le site nucléaire de Yongbyon, essentiellement au moyen d'images transmises par satellite

 

Les médias internationaux rapportent depuis un certain temps, que la Corée du Nord semble avoir redémarré le réacteur nucléaire de Yongbyon qui produit du plutonium, ce qui devrait permettre au régime d'accélérer son programme d'armement.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué les vives protestations de la communauté internationale.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:25
Armes saisies sur un cargo: 32 marins nord-coréens bientôt libérés

 

28.11.2013 Romandie.com (ats )

 

Les autorités panaméennes se préparaient mercredi à libérer 32 des 35 membres de l'équipage du bateau nord-coréen arraisonné en juillet avec des armes non déclarées en provenance de Cuba. Elles ont également décidé de laisser repartir le navire.

 

"Ils ont déjà été autorisés à quitter le pays, 32 des 35 détenus pourront s'en aller", a annoncé Tomas Cabral, du ministère panaméen des Affaires étrangères. "La délégation coréenne qui s'est récemment rendue dans notre pays nous a remis les documents nécessaires et nous avons décidé de relâcher le navire", a de son côté déclaré à la presse le procureur chargé du crime organisé Nahaniel Murgas.

 

Toutefois, a-t-il précisé, le navire "ne peut sortir de notre pays tant qu'il n'aura pas réglé la situation avec" les autorités du canal, qui ont infligé aux responsables du bateau une amende d'un million de dollars pour avoir mis en danger la sécurité de la voie maritime. M. Murgas n'a pas indiqué si les autorités laisseraient repartir le bateau avec son chargement controversé.

 

Armements pour avions

 

Le 10 juillet, le Chong Chon Gang, en provenance de Cuba, a été arraisonné à l'entrée du canal de Panama après la découverte de 25 conteneurs renfermant du matériel militaire dissimulé sous plusieurs tonnes de sacs de sucre roux.

 

Cuba a révélé qu'il s'agissait de "240 tonnes d'armes défensives obsolètes, toutes fabriquées au milieu du siècle passé et qui devaient être réparées" en Corée du Nord pour être réexpédiées dans l'île communiste. Mais selon les autorités panaméennes, qui ont inspecté la cargaison, il s'agissait d'armements pour des avions de type MIG-21, des lanceurs antimissiles et des véhicules militaires.

 

Pas au courant

 

Les 35 marins nord-coréens du bateau ont été incarcérés et risquaient selon les autorités jusqu'à 12 ans de prison pour trafic d'armes. Mais fin octobre, le ministre panaméen des Affaires étrangères Fernando Nuñez avait révélé que la plupart d'entre eux pourraient être libérés si le procureur retenait l'argument selon lequel ils n'étaient pas au courant de la présence d'armes à bord.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:20
US Missile Defense Stumbles Toward Uncertain Threats

Third Interceptor Site: Possible East Coast locations for an additional ground-based interceptor site are being examined by the Missile Defense Agency. (US Missile Defense Agency)

 

Nov. 26, 2013  By PAUL McLEARY – Defense news

 

WASHINGTON — While the debate continues over how soon Iran or North Korea might be able to develop an intercontinental ballistic missile (ICBM) that could strike the US mainland, the US government is forging ahead with controversial plans to beef up its domestic missile defense capabilities well before any threat has materialized.

 

In September, the Missile Defense Agency (MDA) announced that in addition to the two ground-based interceptor (GBI) sites it operates in Alaska and California, it has started looking at five potential locations to house a third site in the eastern US.

 

Inspecting a variety of sites will allow the Pentagon to begin environmental assessments if a skeptical Congress eventually reaches agreement on the project and finds the necessary funding.

 

The prospective sites at Fort Drum, N.Y.; Camp Ethan Allen Training Site, Vt.; Naval Air Station Portsmouth, Maine; Camp Ravenna, Ohio; and the Fort Custer Training Center, Mich., are all on federal land. The existing GBI sites at Fort Greely, Alaska, and Vandenberg Air Force Base, Calif., house a total of 30 missiles, with another 14 to be added at Fort Greely by 2017 at a cost of about $1 billion.

 

The Congressional Budget Office has estimated that expanding the ground-based midcourse defense system to the East Coast would cost about $3.5 billion over the next five years.

 

Boeing acts as the prime contractor that manages the Pentagon’s program to defeat long-range missile threats, while Raytheon and Orbital Sciences have teamed to build both the interceptors and rockets.

 

The issue of an additional GBI site on the East Cost sparked controversy on Capitol Hill this summer, as Senate Democrats pushed back against congressional Republicans who again included money for the site in their 2013 defense budget markup. The Republicans also attempted to fund the third site in the 2012 budget, but Senate Democrats defeated the measure.

 

In June, the the Raytheon-made GBI system failed another MDA test, making it the fourth failed test of the capability — each costing about $70 million — since 2010, but the Pentagon insists that it will keep trying.

 

While the interceptor sites remain embroiled in controversy, several long-term missile tracking and interceptor technologies are ensnared in Pentagon red tape.

 

Since the late 1990s, the Army has been working on a variety of tethered aerostats that would be capable of tracking incoming missiles. After years of testing, Raytheon won the bid to actually design and build the Joint Land Attack Cruise Missile Defense Elevated Netted Sensor System (JLENS) in 2005.

 

JLENS can reach an altitude of 10,000 feet and stay aloft for 30 days, and its 360-degree sensor package can scan the air, land and sea for up to 340 miles.

 

But budget pressures and long development times caused the Pentagon to radically scale back the program — which has completed its recent battery of tests — in the fiscal 2013 defense budget. The Army said it would build just two JLENS orbits instead of the 16 it originally wanted, saving the service an estimated $1.75 billion over the next half decade.

 

That hasn’t stopped the Army from preparing to send the JLENS to the Aberdeen Proving Ground in Maryland in 2014 to begin three years of tests in the highly congested airspace, roadways and sea lanes of the National Capital Region.

 

But the inability of Congress to pass a federal budget is putting that testing program at risk. In written testimony Oct. 23 to the House Armed Services Committee, Army acquisition chief Heidi Shyu said that without a full defense budget in 2014, JLENS “cannot meet scheduled construction plans.”

 

While JLENS continues to exist in a state of suspended — but tethered — animation, the Medium Extended Air Defense System (MEADS) developed by the US, Italy and Germany for about US $3.4 billion — with more than $2 billion coming from the United States — continues to move forward. In early November, MEADS, a 360-degree radar and missile system designed to knock down missile threats, intercepted and destroyed two targets simultaneously at the White Sands Missile range in New Mexico.

 

The only hitch is that after spending billions to develop the technology, the US Army has said it will continue to modernize and upgrade its existing Patriot missile batteries instead of buying MEADS, and the November test was its last.

 

But the program isn’t completely dead. The Army is assessing potential technologies it might want to “harvest” from MEADS and has promised to submit a report to the Pentagon in the spring outlining what elements of the program it might be able to use.

 

While all of this work is being done in the face of perceived threats, some perhaps inconvenient geostrategic facts are emerging. In November, the London-based International Institute for Strategic Studies released a report saying that Iran “is unlikely to have such a weapon before the end of the decade.”

 

Looking at efforts similar to Iran’s program to develop long-range ICBMs, the study concluded it’s “reasonable to conclude that Iran is unlikely to move on to producing an operational intermediate-range [missile], powered by a 20- to 25-ton first-stage motor within the next five years,” and “an ICBM powered by a first-stage motor in excess of 30 tons would likely require an additional five to 10 years, if not more.”

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 13:35
Nucléaire : «Pyongyang prêt à effectuer un 4e essai mais pas dans l’immédiat»

 

SEOUL, 15 nov. (Yonhap)

 

Devant les spéculations sur l’éventualité d’un quatrième essai nucléaire nord-coréen, le ministère de la Défense de Séoul a estimé que la Corée du Nord est prête à l’effectuer à tout moment même si des signes d’imminence n’ont pas été saisis.

 

Lors d’une réunion de la commission spéciale parlementaire sur la sécurité nationale, le ministère a rapporté les mouvements en Corée du Nord en détaillant que «le tunnel du sud de Punggye-ri à Kilju, dans la province du Hamkyong du Nord, est dans une situation où un essai nucléaire peut avoir lieu à tout moment mais des signes d’imminence n’ont pas été retrouvés.»

 

Le vice-ministre Baek Seung-joo a fait ces déclarations devant des députés et a rajouté que le tunnel de l’ouest qui a été utilisé pour le troisième essai nucléaire est en cours de maintenance. Le site Web spécialisé sur la Corée du Nord 38 North a analysé que «les deux entrées de tunnel et la terre entassée suite au creusement de ces deux tunnels à l’ouest et au sud du site d’essai nucléaire de Punggye-ri ont été observés».

 

De plus, Victor Cha, chercheur au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) aux Etats-Unis, a indiqué qu’«il y a une probabilité de voir un essai nucléaire de la part des Nord-Coréens cet hiver ou au printemps prochain».

 

Le ministère de la Défense a par ailleurs précisé que si le réacteur de Yongbyon continue à être exploité jusqu'à la fin de l’année prochaine, Pyongyang pourrait obtenir 6 kg de plutonium, suffisant pour fabriquer une bombe atomique. En ce qui concerne la technique de miniaturisation de bombe atomique, Séoul a estimé que cela fait sept ans que la Corée du Nord a effectué son premier essai nucléaire, donc il y a sûrement eu des progrès significatifs.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:35
ABM: Moscou contre l'instrumentalisation du dossier coréen

 

NEW DELHI, 11 novembre - RIA Novosti

 

La Russie juge inadmissible d'utiliser les tensions dans la péninsule coréenne comme prétexte pour y déployer des éléments du système de défense antimissile (ABM) américain, a souligné lundi à New Delhi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous jugeons inadmissible d'utiliser la situation actuelle comme prétexte pour accumuler des armements modernes en Asie du Nord-est, notamment pour y déployer des éléments supplémentaires du bouclier antimissile", a déclaré M.Lavrov, intervenant lors de la 11e réunion ministérielle du Dialogue Asie-Europe (ASEM).

 

Et d'ajouter que les conditions étaient à présent réunies pour une reprise rapide des négociations à Six sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

 

"Ces négociations n'ont pas d'alternative", a indiqué le chef de la diplomatie russe.

 

Les négociations à six réunissant la Russie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis et les deux Corées ont été lancées en 2003 en vue d'amener Pyongyang à abandonner ses programmes nucléaire et balistique. Elles ont été suspendues en 2009 sur fond de détérioration des relations entre les deux Etats coréens.

 

La 11e réunion des ministres des Affaires étrangères du Dialogue Asie-Europe (Asia-Europe Meeting) se déroule dans la capitale indienne les 11 et 12 novembre.

 

La Russie a adhéré à l'ASEM lors du 8e sommet de cette organisation qui s'est tenu en octobre 2010 à Bruxelles. Lancé en 1996 à Bangkok, le Dialogue Asie-Europe réunit actuellement 52 membres, dont les 28 pays de l'UE et la Commission européenne, 16 Etats de la région Asie-Pacifique et le secrétariat de l'ASEAN, ainsi que d'autres pays d'Europe et d'Asie.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:35
Le futur chef d’État-major sud-coréen veut pouvoir répondre à la menace nord-coréenne

L`amiral Choi Yoon-hee, le candidat au poste de chef d`état-major interarmées, lors de son audition de confirmation parlementaire (Yonhap)

 

12/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’amiral Choi Yoon-hee, candidat de la Présidente Park au poste de chef d’état-major interarmées, s’est engagé vendredi 11 octobre à accélérer les grands programmes d’armes du pays destinés à renforcer sa capacité de défense, notant que les ambitions balistiques et nucléaires de la Corée du Nord constituent la plus grande menace à la sécurité de la Corée du Sud, rapporte l’agence sud-coréenne Yonhap.

 

La présidente Park Geun-hye a choisi le mois dernier l’amiral Choi Yun-hee, 59 ans, pour diriger les forces sud-coréennes.

 

C’est la première fois qu’un commandant en chef de la marine nationale est désigné à ce poste.

 

Sa nomination doit maintenant être approuvée par le parlement sud-coréen.

 

«L’armée sud-coréenne doit accélérer la modernisation de son actuel système de défense antimissile et acquérir des satellites de surveillance pour établir le système KAMD (capacité antibalistique autonome) et un système de destruction préventive de missiles», a déclaré Choi lors de son audition de confirmation parlementaire, rapporte encore l’agence sud-coréenne.

 

La Corée du Nord aurait plus de 1.000 missiles de tout genre dont la plupart sont capables d’atteindre toute la Corée du Sud et d’autres capables de frapper des bases militaires japonaises et américaines.

 

Choi a par ailleurs promis de lancer des représailles contre toute provocation de la Corée du Nord.

 

La nomination de Choi intervient à un moment crucial alors que Washington se prépare à transférer à la Corée du Sud le contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) en décembre 2015, ce qui changera la structure de commandement militaire.

 

A la suite du troisième essai nucléaire de Pyongyang et de ses rhétoriques belliqueuses, Séoul avait toutefois demandé à Washington de reporter le calendrier du transfert de l’OPCON.

 

Des consultations sont actuellement en cours entre les deux gouvernements pour parvenir à un accord sur une nouvelle date du transfert.

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

SEOUL, 8 octobre - RIA Novosti

 

La Corée du Nord a remis en marche en août son réacteur nucléaire de Yongbyon, mis en sommeil en 2007, a rapporté mardi l'agence sud-coréenne Yonhap se référant au Service national du renseignement sud-coréen.

 

Il s'agit de la première information officielle sur la reprise des activités nucléaires de la Corée du Nord.

 

Situé à 90 km au nord de Pyongyang, le réacteur de Yongbyon, d'une puissance de 5 MW, a produit du plutonium pour les armes nucléaires nord-coréennes jusqu'à son arrêt en 2007 conformément à un accord conclu la même année avec la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et le Japon. Les Nord-Coréens ont fait sauter la tour de refroidissement de Yongbyon conformément à l'accord de 2007. Toutefois, les experts nord-coréens ont commencé dès 2007 à rétablir le système de refroidissement du réacteur. Selon les experts, ils ont équipé le réacteur d'un circuit de refroidissement secondaire au lieu de reconstruire la tour de refroidissement.

 

Pyongyang a menacé de relancer le réacteur de Yongbyon en avril dernier, suite à une montée de tensions entre les deux Corées.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 17:35
Nucléaire nord-coréen: Washington et Séoul signent un accord de dissuasion

SEOUL, 2 octobre - RIA Novosti

 

Washington et Séoul ont conclu mercredi un accord portant sur la dissuasion de la menace nucléaire émanant de la Corée du Nord et de la prolifération des armes de destruction massive appartenant à cette dernière, rapporte l'agence Yonhap. 

 

"Le présent accord établit un cadre stratégique entre les deux alliés pour prévenir divers scénarios de menaces nucléaires nord-coréennes et consolide l'intégration des capacités de l'union en vue de renforcer l'effet dissuasif", stipule le communiqué commun diffusé suite à la signature du document par les ministres américain et sud-coréen de la Défense, Chuck Hagel et Kim Kwan-jin. 

 

Le chef du Pentagone a garanti à son homologue sud-coréen qu'en cas de menace, les Etats-Unis fourniraient toute l'aide militaire nécessaire, y compris leur parapluie nucléaire pour protéger Séoul. 

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations de la communauté internationale. Pour prévenir une éventuelle attaque de Pyongyang, un contingent US de 28.500 hommes est installé sur le territoire sud-coréen.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 20:35
Corée du Nord : le patron du Pentagone monte au front

01/10/2013 Par Sébastien Falletti – LeFigaro.fr

 

Alors que la péninsule est en proie à de nouvelles tensions, Chuck Hagel a réaffirmé le soutien des États-Unis à leur allié sud-coréen.

 

«Ici, il n'y a aucune marge d'erreur possible.» Casquette de baseball vissée sur la tête, blouson de l'US Army sur le dos, Chuck Hagel scrute les soldats nord-coréens, à quelques mètres de l'autre côté de la ligne de démarcation. Un inquiétant parfum de guerre froide flotte toujours sur les barbelés de la DMZ (zone démilitarisée) intercoréenne, où les deux Corées se font face, l'arme à la main, depuis soixante ans. Le chef du Pentagone a choisi Panmunjom -«l'endroit le plus effrayant de la terre», selon Bill Clinton- pour réaffirmer la détermination américaine à défendre son allié sud-coréen face au régime de Kim Jong-un, à l'heure où un nouveau cycle de tension menace. «C'est probablement le seul endroit au monde où nous avons en permanence un risque de confrontation, où les deux camps se font face les yeux dans les yeux», a dramatisé Hagel, en démarrant lundi sa première visite en terre coréenne.

 

Nouveaux signes de tension

Après la timide détente entrevue depuis juin, au lendemain de la crise du printemps, les signes d'un nouveau raidissement s'accumulent sur la péninsule. Pyongyang semble avoir relancé son réacteur atomique de Yongbyon, capable de produire du plutonium depuis fin août et Washington refuse de revenir à la table des pourparlers à six, en dépit des efforts diplomatiques chinois. Quelques jours après la réouverture du parc industriel de Kaesong, Kim infligeait un camouflet à la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, en repoussant les retrouvailles de familles séparées prévues le 25 septembre, une priorité du Sud. Déjà, les experts redoutent une nouvelle surenchère atomique du Nord pour forcer la main de l'Administration Obama. «Je m'attends à ce qu'ils fassent connaître leurs progrès sur le site de Yongbyon, par exemple en invitant des experts sur place afin d'accentuer la pression» explique Joshua Pollack, conseiller du gouvernement américain, spécialiste du programme nord-coréen à la Science Applications International Corporation.

Système antimissile régional

Face à la menace, Séoul appelle l'Oncle Sam à la rescousse. Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin a demandé à Hagel de repousser le transfert du commandement des opérations militaires en temps de guerre (OPCON), prévu en 2015. Il estime que son armée de 640 .000 hommes n'est pas encore prête à diriger la coalition alliée et les 28.500 GI sur place en cas de conflit. Hagel ne devrait pas trancher ce dossier sensible lors de cette visite, mais le chef du Pentagone jouera les VRP de l'industrie américaine pour convaincre Séoul de rejoindre son système antimissile régional. Un enjeu stratégique dépassant la péninsule, avec en ligne de mire la montée en puissance chinoise.

Depuis le bombardement nord-coréen de l'île de Yeonpyeong en novembre 2010, Séoul a cassé sa tirelire au grand profit de l'industrie américaine. Après l'achat de trente-six hélicoptères Apache, le fidèle allié a ouvert la porte la semaine dernière au coûteux chasseur F35 de Lockheed Martin, après avoir écarté le F15 de Boeing, jugé pas assez furtif. Un mois auparavant, Séoul avait éliminé le Typhoon d'Eurofighter, rappelant que la Corée du Sud reste une chasse gardée américaine.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:35
Budget 2014 : hausse du budget pour le bouclier contre les missiles nord-coréens

SEOUL, 26 sept. (Yonhap)

 

Le budget destiné à la défense dans le plan budgétaire du gouvernement pour 2014 a connu une hausse de 4,2% par rapport à cette année afin de garantir une hausse de 15% des salaires des soldats et de 5,8% du montant consacré au bouclier contre les missiles nord-coréens.

 

Le total du budget de la défense s’élève à 35.800 milliards de wons, soit environ 24,30 milliards d’euros, pour l’année prochaine. La part dédiée aux conditions de travail des soldats et à la gestion a vu une augmentation de 3,6% à 25.102 milliards de wons.

 

Concernant le budget de l’innovation de la capacité de défense, en particulier l’introduction du bouclier contre les missiles nord-coréens, appelé «Kill Chain», la hausse est de 5,8% à 10.698 milliards de wons.

 

De manière plus détaillée, le salaire mensuel des circonscrits augmentera de 15% pour atteindre 134.600 wons (93 euros) contre actuellement 117.000 wons. Pour l’élaboration du système d’attaques préventives des sites nucléaires et de missiles, Kill Chain, un volume budgétaire de 999,7 milliards de wons sera consacré et 120,2 milliards de wons au système d’interception de missiles balistiques, KAMD.

 

Le budget pour l’acquisition de nouveaux avions (F-X) a aussi connu une augmentation de 337,8 milliards à 732,8 milliards de wons pour l’année prochaine. Ce plan budgétaire de la défense a vu une réduction de 184,4 milliards de wons par le ministère des Finances à la vue de la demande initiale du ministère de la Défense

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:35
China bans weaponry-related exports to North Korea

September 25th, 2013 defencetalk.com (AFP)

 

China has banned exports to North Korea of technologies and goods that could be used to make missiles and nuclear, chemical and biological weapons, the government said, as it moves to comply with UN resolutions.

 

Beijing, the North’s sole major ally and economic lifeline, has publicly supported sanctions against Pyongyang in the past, though it has come in for criticism from the US and other countries for alleged lax enforcement.

 

China, which has tended to prioritise regional stability in its relations with the North, regularly calls for the denuclearisation of the Korean peninsula. But it has been reluctant to push North Korea too hard over fears it could result in a messy collapse of the regime.

 

Since North Korea conducted its third underground nuclear test in February, however, China has taken a harder stance, with President Xi Jinping telling an international forum in April there should be no tolerance for those who foster “chaos”, remarks widely interpreted at the time as a criticism of North Korea.

 

The prohibition covers items including components for nuclear explosion devices, certain rocket systems and toxic gas monitoring and testing systems, according to a 236-page list released by the Ministry of Commerce and three other government agencies on Monday.

 

“(We) are prohibiting exports of the listed dual-use goods and technologies regarding weapons of mass destruction and their means of conveyance to North Korea according to China’s Foreign Trade Law and in order to execute relevant resolutions of the UN Security Council,” they said in a separate statement.

 

“Dual-use goods and technologies” refer to nuclear, chemical and biological as well as missile-related goods and technologies that can be used for both civilian and military purposes.

 

The statement also said that the ban took effect from the time it was announced, which was Monday.

 

Beijing cooperates with Washington in its attempts to forge a diplomatic solution on North Korea’s nuclear weapons programme and has hosted numerous sessions of a six-nation forum aimed at convincing Pyongyang to abandon it.

 

The North has said for years it wants denuclearisation of the whole Korean peninsula and that it is developing an atomic arsenal to protect itself from the US military, which occasionally sends nuclear-powered warships and aircraft capable of carrying atomic weapons to South Korea, Washington’s ally, for drills.

 

In February the North carried out its third underground nuclear test in defiance of UN Security Council resolutions, sending tensions soaring and raising fears of possible conflict. It also launched a rocket in December that Washington said was a disguised ballistic missile test.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:35
La Chine bannit les exportations de matériels nucléaire militaires vers la Corée du Nord

25 septembre 2013 Par RFI

 

La Chine n’est plus un allié indéfectible de la Corée du Nord. Pékin a annoncé mardi 24 septembre qu’elle bannissait les exportations pouvant moderniser l’armement de Pyongyang. Pour la Chine, il ne s’agit pas de punir son voisin mais d’aller vers la dénucléarisation de la péninsule. Des photos satellites ont récemment montré que la Corée du Nord progressait dans son programme nucléaire.

 

Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau

 

Qu’il s’agisse de matériels ou de technologies, plus rien - ou presque - ne doit passer la frontière sino-coréenne. Le ministère chinois du Commerce publie une liste de 236 pages des articles qu’il est désormais interdit d’exporter vers la Corée du Nord, comme des systèmes de fusées ou des détonateurs nucléaires.

Selon l’administration chinoise, cette mesure n’est que la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, qui impose à la Corée du Nord un embargo sur les armes.

 

A (RE)LIRE : La Corée du Nord a-t-elle franchi un pas décisif avec ce troisième essai nucléaire ?

 

Une photo satellite inquiétante

Pékin, souvent accusée de violer cette interdiction, concrétise un retournement amorcé en mars dernier. La Chine avait alors voté le renforcement des restrictions à l’encontre de son voisin. Elle a aussi donné son feu vert à de nouvelles sanctions lors du troisième essai nucléaire nord-coréen en février dernier.

Pékin assure pourtant qu’il ne s’agit pas de punir Pyongyang, mais plutôt d’accélérer la dénucléarisation du pays. Une photo satellite prise le 31 août inquiète : elle laisse penser que la Corée du Nord a peut-être relancé un vieux réacteur produisant du plutonium.

 

A (RE)LIRE : Pyongyang poursuit activement son programme nucléaire

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:35
Pyongyang se préparerait à un nouveau tir balistique

SEOUL, 24 septembre - RIA Novosti

 

La Corée du Nord semble se préparer à un nouvel essai balistique, rapporte mardi l'agence d'information sud-coréenne Yonhap se référant à des experts américains.

 

Les analystes mettent en relief le retour dans l'arène publique d'un certain Pak Do Chun, chargé du développement des programmes nucléaire et balistique de Pyongyang. Le nom de ce secrétaire du Parti du travail n'a pas été évoqué dans les médias nord-coréens depuis mai dernier. Certains experts ont alors expliqué cette "disparition" par une rétrogradation en raison d'une série d'échecs techniques dans le développement du programme balistique.

 

"Le retour de Pak Do Chun pourrait signifier que tous les problèmes sont réglés et que la Corée du Nord est prête à lancer un nouveau missile balistique, ce qui aura probablement lieu cet automne", indique Alexandre Mansourov, spécialiste du portail américano-sud-coréen 38North.

 

Auparavant, les experts du site, se basant sur des images satellitaires, ont estimé que la Corée du Nord avait réalisé, dans la période entre le 25 et le 30 août, un essai du moteur-fusée d'un missile à longue portée sur sa base de lancement de Sohae.

 

La semaine dernière, les médias ont rapporté qu'un satellite avait détecté de la vapeur blanche s'élevant au-dessus de l'installation nucléaire de Yongbyon, dont le fonctionnement a été suspendu en 2007, ce qui laissait penser que le site nucléaire avait été mis en marche ou était sur le point de l'être.

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:35
US, South Korea and Allies Should Prepare for Eventual Collapse of North Korea

September 23rd, 2013 By RAND  - defencetalk.com

 

Like the collapse of East Germany, the collapse of North Korea could occur suddenly and with little warning. But a North Korean collapse could be far more dangerous and disastrous than the actual collapse of East Germany, especially given the inadequate preparations for it, according to a new RAND Corporation report.

 

The current North Korean government, led by Kim Jong Un, has showed signs of instability for some time and most experts agree that a collapse is likely. It is more a matter of “when” than “if” it will occur, says Bruce Bennett, the study’s author and a senior defense analyst at RAND, a nonprofit research organization.

 

The study describes many of the possible consequences of a North Korean government collapse, including civil war in the North, a humanitarian crisis, the potential use and proliferation of the nation’s chemical, biological and nuclear weapons, and even war with China.

 

Failure to establish stability in North Korea could disrupt the political and economic conditions in Northeast Asia and leave a serious power vacuum for a decade or longer, Bennett said.

 

The study examines ways of controlling and mitigating the consequences of a North Korean government collapse, recognizing that the Republic of Korea and the United States almost certainly will need to intervene in the North, even if only to deliver humanitarian aid. They will likely seek Korean unification as the ultimate outcome.

 

Preparation is required because the situation in North Korean could deteriorate rapidly. Food and medicine already are in short supply, and a collapse would lead to hoarding that would leave many people starving. A simultaneous deterioration in internal security could force people to leave their homes, making it even more difficult to deliver humanitarian aid.

 

The Republic of Korea and the United States must be prepared to rapidly deliver food supplies throughout all of North Korea, Bennett said. Prompt delivery requires preparing stockpiles of food and practicing delivery methods.

 

The nations also must also be prepared to quickly achieve a degree of stability and security in the North. This requires co-opting North Korea military and security service personnel. A failure to do so would lead to military battles with North Korean forces and a defection of some of those forces to insurgency or criminal activities, which could disrupt local security for years and perhaps even frustrate unification.

 

The North Korean personnel must be convinced that they will be treated well and can achieve better lives after unification. Already, information is leaking into North Korea that challenges the regime’s propaganda claiming that people in the Republic of Korea lead lives that are even worse than people in the North.

 

North Korean troops also pose a serious threat in the potential use of weapons of mass destruction. These weapons appear to be dispersed among a large number of facilities, at least some of which have not been identified, making it difficult to quickly eliminate the threat. Prompt, prepared action is more likely to secure much of the weapons of mass destruction, especially with Chinese help.

 

Potential Chinese intervention also must be addressed, ideally leading to cooperation with forces from the Republic of Korea and the United States. A North Korea collapse would heighten Chinese fears of both a massive influx of North Korean refugees and U.S. intervention into an area directly adjoining China’s border.

 

China recognizes that the United States will want to promptly reach the North Korean weapons of mass destruction sites north of Pyongyang to prevent their use or proliferation. This U.S. interest could force China to seek to secure these facilities before the United States does.

 

China also may try to create a buffer zone inside North Korea to contain the refugees and prevent them from reaching China, where there are large pockets of ethnic Koreans. North Korean ports on the East Sea and North Korea’s mineral wealth are other economic targets China will want to secure. The Republic of Korea also has concerns that if China intervenes in North Korea, it might not be reversible, and China may end up annexing some significant portion of the North.

 

China has been reluctant to discuss the possibility of a North Korean collapse, for fear of appearing disloyal to its ally and adding to the stability problems in North Korea. But some Chinese attitudes are changing, opening new opportunities for dialogue, according to the RAND report.

 

A final concern is the military capabilities of the Republic of Korea. The Republic of Korea’s army will be reduced from its current size of 22 active-duty divisions to approximately 12 by 2022 because of very low birthrates. Action must be taken to curb these reductions and compensate for the loss through measures such as building the capabilities of the reserve forces.

 

Full Report in PDF format: U.S., Republic of Korea and Allies Should Prepare for Eventual Collapse of North Korean Government (51)

 

Research for the report was sponsored by the Smith Richardson Foundation and was conducted within the International Security and Defense Policy Center of the RAND National Security Research Division. The National Security Research Division conducts research and analysis on defense and national security topics for the U.S. and allied defense, foreign policy, homeland security and intelligence communities and foundations and other nongovernmental organizations that support defense and national security analysis.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

MOSCOU, 8 septembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont élaboré un programme conjoint pour contrer la menace nucléaire nord-coréenne, rapporte dimanche l'agence d'information Yonhap citant une source au sein du gouvernement sud-coréen.

 

"La mise au point d'un document détaillant les démarches prévues par les Etats-Unis en vue du déploiement d'un "parapluie nucléaire" témoigne de la détermination à résister à la menace nucléaire émanant de la Corée du Nord", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Le programme en question a été élaboré au cours des dix derniers mois. Le document devrait être signé lors d'une réunion des ministres de la Défense des deux pays prévue le 2 octobre prochain.

 

D'après Yonhap, le document comprend la description des mesures politiques, diplomatiques et militaires destinées à mettre en place un "parapluie nucléaire" sur la péninsule coréenne.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations de la communauté internationale. Début juin, les médias ont fait savoir que le régime de Pyongyang envisageait de reprendre la production de plutonium à usage militaire dans une installation nucléaire de Yongbyon.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 17:35
North Korea agrees to reopen military hotline to South

Sep. 5, 2013 – Defense News (AFP)

 

SEOUL — North Korea agreed Thursday to reopen a military hotline to South Korea this week in another step towards improving frosty ties between the two countries, officials said.

 

The accord came at talks between South and North Korean members of a committee tasked with reopening the shuttered Kaesong joint industrial zone, the South's unification ministry said.

 

The committee was formed under a crucial agreement last month to resume operations at the zone.

 

The committee has focused on the timing for reopening the complex, with its sub-committee members handing technical and other issues.

 

"At today's sub-committee meeting, both sides agreed to make a test call through the military communication line on Friday," a unification ministry official told AFP.

 

The hotline had been used to provide security guarantees when South Korean businessmen visited the complex.

 

It was cut amid soaring military tensions that followed the North's February nuclear test.

 

North Korea had promised to reconnect the line in July but had not translated its words into action.

 

Currently, the two sides use a Red Cross hotline in the truce village of Panmunjom to exchange messages.

 

Kaesong, which was established just over the North Korean side of the border in 2004 as a rare symbol of inter-Korean cooperation, had come through previous crises on the Korean peninsula unscathed.

 

But in April, Pyongyang effectively shut down operations by withdrawing the 53,000 North Korean workers employed at the 123 South Korean plants.

 

The two Koreas agreed last month to work together to resume operations at the zone, which is an important source of hard currency for the cash-strapped regime in Pyongyang.

 

As part of the agreement, the North accepted the South's demand that Kaesong be opened to foreign investors — a move seen by Seoul as a guarantee against the North shutting the complex down again in the future.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:35
Le Nord est déjà capable de fabriquer des armes nucléaires, dit la Défense sud-coréenne

04/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’armée sud-coréenne considère que la Corée du Nord est d’ores et déjà capable de fabriquer des armes nucléaires, constituant ainsi une menace réelle et motivant un autre report du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre des États-Unis à la Corée du Sud.

 

La menace nord-coréenne serait bien réelle selon un rapport soumis mardi à la commission de la défense du Parlement sud-coréen, rapporte l’agence Yonhap.

«Le programme nucléaire nord-coréen était à un stade de développement et d’essai en 2010, mais s’est développé en 2013 pour devenir une menace réelle, permettant au Nord de fabriquer à tout moment des armes nucléaires et de les utiliser», a estimé le ministère de la Défense sud-coréen dans ce rapport, notant que le récent changement d’attitude de Pékin vis-à-vis de la Corée du Nord illustrait bien la gravité de la situation.

Le ministre de la Défense sud-coréen Kim Kwan-jin avait déjà demandé en mai dernier à son homologue américain Chuck Hagel de réexaminer le calendrier du transfert de l’OPCON, prévu à l’origine pour avril 2012, puis repoussé au 1er décembre 2015 en raison du programme nucléaire nord-coréen et de la situation en matière de sécurité.

«Face au Nord désormais doté de nouvelles capacités nucléaires et balistiques, le transfert effectif du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) est susceptible d’augmenter la possibilité d’erreur de jugement de la part du Nord», explique maintenant le ministère, selon ce que rapporte l’agence de presse sud-coréenne.

 

 

«La Corée du Nord poursuit ses activités en vue de préparer le redémarrage des installations nucléaires à Yongbyon et la recherche et développement sur les missiles», a ainsi souligné le ministère.

Pour les États-Unis la passation de l’OPCON est une étape très importante de l’alliance entre Séoul et Washington, vieille de 60 ans cette année.

Même si Séoul a récupéré le contrôle opérationnel en temps de paix en 1994, le contrôle opérationnel en temps de guerre dans la péninsule coréenne est assuré par les États-Unis sous la bannière des Nations-Unies depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953).

La question de savoir si l’armée sud-coréenne était prête à ce changement de contrôle et à diriger une éventuelle guerre contre le Nord communiste avec les États-Unis dans un rôle de soutien uniquement s’étaitposée avec plus d’acuité quand, tout récemment encore, les invectives, les menaces et le comportement erratique du nouveau leader nord-coréen faisait craindre le pire et, encore aujourd’hui, malgré l’accalmie, le Sud n’est manifestement pas encore rassuré et ne le sera probablement pas avant la dénucléarisation de la péninsule.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 06:20
231 cyberattaques lancées par Washington en 2011

 

 

31/08/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Sur la base de documents fournis par l’ancien analyste de la NSA, Edward Snowden, les services de renseignement américains ont lancé 231 cyberattaques en 2011, visant notamment l’Iran, la Russie, la Chine ou la Corée du Nord.

 

«Ces révélations [...] fournissent de nouvelles preuves que les – cyberguerriers – de plus en plus nombreux de l’administration Obama infiltrent des réseaux informatiques à l’étranger et en perturbent le fonctionnement», écrit le Washington Post samedi, se fondant sur le budget secret des services de renseignement américains fournis par Edward Snowden.

En plus de ces cyberattaques, des spécialistes «s’introduisent dans des réseaux étrangers pour les mettre sous un contrôle américain discret», indique également le quotidien américain, qui évoque un projet baptisé GENIE et dont le budget s’élève à 652 millions $. Des logiciels malveillants auraient ainsi été placés «chaque année dans des dizaines de milliers de machines».

En se basant sur les documents dont dispose le Washington Post, les journalistes Barton Gellman et Ellen Nakashima précise que d’ici «la fin de l’année, GENIE devrait contrôler au moins 85.000 logiciels implantés dans des machines choisies stratégiquement tout autour du monde», contre près de 21.000 en 2008.

Le quotidien écrit ainsi qu’avec ce que leur a fourni Edward Snowden, il paraît clair que la «campagne d’intrusion informatique bien plus importante et plus agressive que ce qui avait jusqu’à présent été envisagé».

Si le «budger noir» ne détaille pas vers qui a été dirigé ces cyberattaques, d’anciens responsables ont indiqué que près de 75% d’entre elles «visaient des cibles de la plus haute importance [...] comme l’Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord ou des activités comme la prolifération nucléaire».

Les États-Unis ont plusieurs fois appelé au cours des derniers mois la Chine à cesser ses activités de piratage informatique, mais «les services de renseignement américains utilisent de manière routinière dans le monde entier des logiciels malveillants bâtis par le gouvernement qui diffèrent assez peu dans leur fonctionnement des +menaces perfectionnées persistantes+ que les responsables américains attribuent à la Chine», pointe le Post.

La principale différence, expliquent des responsables, «est que la Chine vole des secrets industriels américains pour un gain financier», poursuit le quotidien américain.

 

À lire aussi:

Fournis par Snowden, les détails du «budget noir» éclairent la traque de Ben Laden >>

 

Partager cet article
Repost0
27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 11:30
Pyongyang envoie des armes en Syrie

27/08/2013 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

La Corée du Nord a essayé d'exporter des masques à gaz, des armes et des munitions à la Syrie, au moment où les États-Unis accusent le régime syrien d'avoir employé des armes chimiques sur des civils. Selon un quotidien japonais, un navire immatriculé en Libye, sous l'appellation Al En Ti Sar, a quitté la Corée du Nord pour la Syrie plus tôt cette année transportant des armes, a écrit le journal Sankei Shimbun. L'armée américaine, qui a obtenu l'information, suivait le navire en coordination avec d'autres pays, a précisé le quotidien citant des sources anonymes américaines, japonaises et sud-coréennes.

 

Le bateau a navigué à travers le détroit des Dardanelles en Turquie le 3 avril et a ensuite été inspecté par les autorités turques, averties de l'expédition par les militaires américains. Ont de la sorte été saisis 1400 fusils et pistolets et quelque 30.000 balles ainsi que des masques à gaz, a précisé le quotidien. Les autorités américaines pensent que le navire envisageait de décharger sa cargaison en Turquie pour la faire transiter ensuite jusqu'en Syrie par voie routière. La Turquie a arrêté et mis en examen le capitaine après qu'il a reconnu que son navire était parti de Corée du Nord pour se diriger vers la Syrie afin d'y transporter des armes.

 

Le régime de Pyongyang pourrait écoper de sanctions supplémentaires de l'ONU à cause de cette expédition qui violerait les résolutions onusiennes lui interdisant d'exporter des armes. Pyongyang et Damas entretiendraient depuis plusieurs années une relation militaire maintenue pendant la guerre civile en cours en Syrie. La Corée du Nord aurait aussi aidé la Syrie à construire une centrale nucléaire, détruite par un bombardement israélien en 2007.

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:25
Cuba: le navire nord-coréen transportait aussi deux avions de chasse soviétiques

22/07/2013 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

Le navire nord-coréen, arraisonné par les autorités panaméennes alors qu'il quittait Cuba, ne transportait pas seulement des composants de missiles usagés mais aussi deux avions de chasse en état de marche.


 

Les autorités panaméennes ont découvert deux avions de chasse soviétiques MiG-21 à bord du navire nord-coréen intercepté ce mois-ci alors qu'il tentait de passer par le canal de Panama après son départ de Cuba. 

Les avions supersoniques ont été trouvés à côté de missiles et autres pièces d'armement cachées dans une cargaison de sucre, ce qui pourrait constituer une violation des embargos sur la Corée du Nord décidés par l'ONU. Cuba a affirmé que la cargaison ne contient que des armes "obsolètes" que le pays communiste envoyait à son allié nord-coréen pour qu'elles soient rénovées puis renvoyées. 

Les experts de l'ONU sur les sanctions ont prévu de se rendre à Panama pour inspecter la cargaison le 5 août

"Apparemment ces avions étaient utilisés puisqu'ils contenaient du carburant", a déclaré le président Panaméen Ricardo Martinelli pendant une visite dans le port de Manzanillo, où le navire est en train d'être déchargé. L'équipage de 35 hommes du navire baptisé Chon Gang battant pavillon nord-coréen, a été arrêté et pourrait être accusé de trafic d'armes.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 11:35
Les États-Unis et la Chine réaffirment leur volonté de dénucléariser la péninsule coréenne

12/07/2013 par Gaëtan Barralon – 45eNord.ca

 

À l’issue d’une réunion diplomatique non prévue, à Washington, les autorités américaines et chinoises se sont entendus, jeudi soir, pour exiger de Pyongyang des mesures qui mettent fin à son programme d’armement nucléaire.

 

Un «consensus fort». Telle est la tendance qui resort de deux jours de «dialogue économique et stratégique» entre Pékin et Washington. Lors de cette rencontre annuelle entre les deux pays, le président américain Barack Obama a rencontré deux principaux responsables de la délégation chinoise.

Le secrétaire d’État américain adjoint, William Burns, a assuré qu’«il y a un consensus fort entre nous sur [...] l’importance que les États-Unis et la Chine ont à travailler ensemble pour s’assurer que [Pyongyang] soit à la hauteur de ses obligations et traduise son discours et ses engagements antérieurs dans la réalité».

S’exprimant devant des journalistes, William Burns a rappelé que les deux pays voulaient «une dénucléarisation vérifiable» et «des avancées significatives de la part de la Corée du Nord pour montrer son sérieux».

Principal allié de Pyongyang, Pékin souhaite remettre en place des pourparlers à six (Chine, les deux Corées, Japon, Russie et États-Unis) pour résoudre ce conflit diplomatique. La Chine «restera engagée dans la dénucléarisation de la péninsule coréenne, dans la paix et de la stabilité de la péninsule», a déclaré le représentant chinois Yang Jiechi.

 

Une vaste parade militaire pour les 60 ans de la fin de la guerre de Corée

Mais en attendant une avancée significative, Pyongyang se prépare à célébrer les 60 ans de la fin de la guerre de Corée.

S’appuyant sur une source militaire, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap a assuré, ce vendredi, que plus de 10 000 soldats nord-coréens répétaient pour cette parade à l’aéroport Mirim, à proximité de la capitale. Des missiles de courte et moyenne portée auraient également été installés sur des lanceurs.

De quoi alerter les autorités sud-coréennes, qui surveillent actuellement tous ces préparatifs prévus pour le 27 juillet prochain. Si un armistice a mis fin à la guerre de Corée, en 1953, aucun traité de paix n’a été signé entre les deux pays, restant techniquement en guerre.

 

 

Pour autant, les deux pays tentent d’apaiser les tensions récentes, notamment à propos du complexe industriel de Kaesong. Alors qu’un accord de principe a été trouvé pour la réouverture prochaine du site intercoréen, les discussions se poursuivent quant aux modalités nécessaires pour relancer ce symbole de coopération entre les deux Corées.

 

Pyongyang recule sur les négociations concernant les familles séparées

Après un nouvel échec, mercredi, les deux parties se sont mises d’accord pour se retrouver dès lundi afin de reprendre leurs pourparlers. En revanche, Pyongyang vient de retirer son offre de négociations, concernant des familles séparées depuis six décennies.

Séoul avait donné son accord de principe à la réouverture de ce processus qui concerne des centaines de milliers de personnes séparées de leurs familles depuis la guerre de 1950-1953, mais a souhaité que ces discussions aient lieu à Panmunjom, au cœur de la zone démilitarisée entre les deux pays.

«Dans un message transmis [jeudi], la Corée du Nord a annoncé qu’elle retirait sa proposition» pour mieux se concentrer sur le cas de Kaesong, a déclaré un porte-parole du ministère sud-coréen de l’Unification. Preuve de la fragilité toujours aussi importante d’une péninsule coréenne des plus instables.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories