Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 16:20
« Obama n’a toujours pas pris en compte Daech pour ce qu’il est »


28.06.2015 par Laurent Marchand - Tout un monde

Entretien avec Jean-Pierre Filiu, spécialiste du djihadisme. Chercheur au Ceri-Sciences Po

 

France, Tunisie, Koweït. C’est une attaque tous azimuts de Daech ?

Daech est en train de reproduire, sur les rives de la Méditerranée, sa capacité à mener des offensives sur plusieurs fronts, qui a déjà fait son succès militaire fulgurant, en Syrie comme en Irak. On voit une organisation avec, à l’évidence, une cellule structurée, aguerrie, capable de lancer des opérations coordonnées.

 

Ces attaques étaient coordonnées selon vous ?

Je n’ai pas d’information de renseignement pour le dire, je fais du raisonnement. Mais il y a un principe qui vient d’Al-Qaïda et que Daech a porté à un degré de sophistication inégalée, c’est la centralisation de la décision, et la décentralisation de l’exécution. On peut parfaitement imaginer que des consignes aient été données très longtemps en amont, visant cette date. C’est le premier anniversaire du Califat. L’objectif n’est pas le même en Europe, où le but est d’instiller le doute pour provoquer des représailles contre des musulmans locaux,  et dans le monde arabe, où il faut afficher pour terroriser les populations et les régimes.

 

Suite de l'entretien

Partager cet article
Repost0
14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

le 14-04-2015 Par Jean-Gabriel Fredet – Challenges.fr

 

Entendu, le Rafale est le meilleur avion de combat du monde. Mais les contradictions de la diplomatie américaine lui ont paradoxalement ouvert le grand marché de l’exportation. En Egypte, puis en Inde... avant les Emirats?

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:20
President Obama Talks About the Nation’s Cybersecurity

5 févr. 2015 US Navy

All Hands Update February 6, 2015 #2
President Barack Obama Spoke at the National Cybersecurity and Communications Integration Center, calling for a continuing effort to defend the nation's computer systems.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 11:30
En Irak, Obama passe à la vitesse supérieure

 

09/11/2014 - JDD

Le nouveau but des Etats-Unis en Irak et en Syrie : ne plus seulement stopper les djihadistes, mais aussi "lancer une offensive" contre eux. Le président américain Barack Obama a annoncé dimanche qu'une "nouvelle étape" s'ouvrait en Irak.

 

Pendant ce temps, Bagdad et Washington cherchent à déterminer si le chef des djihadistes de l'Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, faisait partie ou non de dirigeants tués ou blessés vendredi par des raids aériens de la coalition. Baghdadi est l'un des deux hommes les plus recherchés par Washington, qui offre 10 millions de dollars pour sa capture.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 08:30
Offensive de l'armée irakienne contre des positions de l'EI

 

18.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Des troupes d'élite irakiennes combattaient mercredi les jihadistes près de Bagdad. Au même moment, le président Barack Obama défendait sa stratégie - raids aériens mais pas de soldats américains au combat - pour "détruire" le groupe de l'Etat islamique (EI).

 

Des avions de chasse américains ont frappé trois cibles de l'EI au sud de Bagdad, tuant au moins quatre jihadistes, selon l'armée irakienne et des chefs tribaux.

 

Ces frappes étaient destinées à soutenir l'armée irakienne, engagée dans des combats avec l'EI depuis mardi dans le secteur de Fadhiliya, à moins de 50 km au sud de Bagdad. Les soldats "ont combattu jusqu'au milieu de la nuit, mais ne sont pas parvenus à y pénétrer", a indiqué un chef de la tribu des Janabi, en précisant qu'ils faisaient partie de la "Golden Brigade", réputée pour être la meilleure force du pays.

 

Plus loin de la capitale, sept personnes sont mortes et un pont stratégique a été détruit mercredi dans un attentat-suicide à la voiture piégée à Ramadi, chef-lieu de la province occidentale d'Al-Anbar, où l'armée irakienne affronte l'EI.

 

Pas de mission de combat

 

M. Obama, qui a dévoilé la semaine dernière sa stratégie contre l'EI, s'est rendu mercredi au quartier général du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), basé à Tampa, en Floride (sud-est des Etats-Unis).

 

"Les forces américaines qui ont été déployées en Irak n'ont pas et n'auront pas de mission de combat", a-t-il martelé, un peu plus de deux ans et demi après le retrait des derniers soldats américains d'Irak.

 

"Je ne vous engagerai pas dans une nouvelle guerre au sol en Irak", a-t-il lancé au lendemain de déclarations du général Martin Dempsey, plus haut gradé américain. Il a suggéré que des conseillers militaires pourraient être envoyés au combat.

 

Plan approuvé

 

De son côté, la Chambre des représentants a voté en faveur d'un plan d'aide aux rebelles syriens modérés qui doit encore être approuvé par le Sénat, premier volet de la stratégie de Barack Obama. Les représentants ont adopté la mesure, sous la forme d'un amendement à une loi de finances, par 273 voix contre 156.

 

Elle devait faire l'objet d'un vote un peu plus tard, et le Sénat votera d'ici la fin de la semaine, voire dès jeudi. Le plan approuvé par la Chambre impose à l'administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants syriens formés, la sélection des groupes bénéficiaires de l'aide et l'utilisation des armes et équipements livrés.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:50
Obama, Cameron call for greater European defence spending ahead of NATO summit

 

09/01/2014 Defence IQ News

 

Barack Obama and David Cameron are set to lead calls for European leaders to increase defence spending at this week’s NATO summit in Wales. NATO demands member states spend over 2% of gross domestic product (GDP) on defence but few other than the UK adhere to these criteria. Following a turbulent 2014 that saw Russia annex Crimea, increased violence in Gaza and the renewed militant threat in Iraq and Syria, Obama and Cameron will use the NATO summit as a platform to ask members to take security more seriously.

 

According to last year’s World Bank figures, the UK spends 2.3% of GDP on defence while France also hits the 2% threshold with military spending at 2.2% of GDP. Germany (1.3%), Netherlands (1.3%), Spain (0.9%), Italy (1.6%) and Denmark (1.4%) all fall short of the NATO requirement.

 

Lord Dannatt, a former head of the Army, decried Europe’s unwilling to invest in its security and defence capabilities.

 

“The sad fact is that with the exception of a small number of European Nato member states — which include the UK and France principally — the vast majority of the armed forces of other European states lack real usable capability and their governments often lack the political will to fund their armed forces properly,” Dannatt said in The Telegraph.

Partager cet article
Repost0
11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 11:30
Green Berets Iraq June 2014 photo US Army

Green Berets Iraq June 2014 photo US Army

 

Aug. 8, 2014 - By ANDREW TILGHMAN – Defense News

 

President Obama says it all the time – no combat troops will return to Iraq.

 

But many experts believe it will be extremely hard to achieve Obama’s newly expanded military mission there without more Americans on the ground.

 

“I think the slippery slope analogy is the right one for Iraq right now,” said Barry Posen, director of the Security Studies program at the Massachusetts Institute of Technology.

 

On Thursday, Obama authorized a new open-ended operation in response to gains by the Islamic State militants in northern Iraq.

 

For now, the new mission relies on aircraft based outside Iraq. The U.S. will help defend the Kurdish city of Erbil from Islamic State fighters using “targeted air strikes,” Obama said. Those air strikes began Friday morning and included at least three separate bombings before noon, defense officials said.

 

The second mission is a commitment to protect some 40,000 Iraqi Yazidis who are trapped on a mountain surrounded by the militants. That began Thursday night with air drops of food and water for at least 8,000 people.

 

Military experts say tactical commanders will want more ground forces. Forward air controllers could provide more precise targeting information. U.S. advisers could support the Kurdish forces fighting the militants. And U.S. commanders may need to expand their intelligence effort on the ground.

 

In turn, U.S. forces might need a forward operating base with a security perimeter, more force protection and a logistical supply line. Medevac capabilities may require a helicopter detachment and a small aviation maintenance shed.

 

“You’re talking about a 10,000- to 15,000-soldier effort to include maintenance, and medevac and security,” said retired Army Col. Peter Mansoor, who served as executive officer to David Petraeus during the 2007 surge in Iraq and now is a professor of military history at Ohio State University.

 

“But that is the price you’re going to pay if you want to roll back [Islamic State]. You can’t just snap your fingers and make it go away,” Mansoor said.

 

Obama’s address to the nation Thursday night suggested that the city of Erbil will be a no-go zone for the militants, and he offered no timeframe for that commitment.

 

The biggest near-term military challenge stems from Obama’s commitment to prevent a “genocide” of the Yazidi people trapped on Mount Sinjar. The air drops providing food and water that began Thursday night are a short-term solution. Obama promised to use air strikes on Islamic State forces, if needed, to “break the siege” and “help refugees get the shelter and food and water they so desperately need.”

 

Getting the Yazidis off the mountain and safely transporting them to a secure location will require either an “an enormous helicopter air lift” or ground combat units to confront militants and secure a safe-passage corridor for the refugees, Mansoor said.

 

 

“That may require some kind of ground presence to escort them through enemy held territory,” Mansoor said.

 

“That is [IS] controlled territory. There could be major combat along the way. This could be very difficult,” Mansoor said.

 

'Leverage Locals'

 

The key to limiting ground-level involvement for U.S. service members will be coordinating with the Kurdish Peshmerga militia or other allied forces, said Mark Gunzinger, a retired Air Force colonel and senior fellow at the Center for Strategic and Budgetary Assessments.

 

“I don’t think this is headed down a slippery slope whatsoever,” Gunzinger said in an interview Friday.

 

He pointed to the success at the early stages of the Afghanistan war in 2001 when U.S. aircraft, working closely with small U.S. special operations teams and friendly Afghan forces, toppled the Taliban regime.

 

“I think that kind of model could be effective in Iraq,” Gunzinger said.

 

That model may be even more effective today because the U.S. military has far more drones to provide a constant presence overhead.

 

Also, there is little evidence that Islamic State forces have significant anti-aircraft weaponry, making an aggressive U.S.-led air campaign easier, Gunzinger said.

 

The analogy of Afghanistan in 2001 was also cited by Seth Jones, a counter-insurgency expert with the Rand Corporation. “Leveraging locals is the key,” Jones said in an interview Friday, adding that additional ground forces may be limited to small elements of forward air controllers and special forces teams.

 

While the need for U.S. ground troops may be limited, Jones said, Obama’s plan poses another risk: If air strikes are successful in the area around Erbil, pressure may grow for the U.S. to provide similar air strikes in other parts of Iraq. “The slippery slope may be a much broader demand for air strikes,” Jones said.

 

It’s unclear how far Obama and his military leaders plan to take this current campaign.

 

“There is still some question about whether this is going to be a major air campaign to defeat [the Islamic State] or whether it is going to me more along the lines of strikes and raids to deny them access and prevent them from making further advances. I’m not sure,” Gunzinger said.

 

Obama’s language Thursday was ambiguous, Posen said. Despite his repeated aversion to sending “combat troops” back into Iraq, Obama has signaled a long-term commitment to support the Iraqi military and a continued belief in a cohesive, Democratic Iraq in which Sunnis and Shiites and Kurds share power under a Bagdad led government.

 

“Is this going to be a limited mission? Or is this the beginning of a project where we are once again going to fix Iraq, to build a homogenous, unified Iraq?” Posen said. .

 

“If they are going to succumb to that logic, if they are going to try to build the beautiful outcome that the Bush Administration failed to build, then they are not edging up to the slippery slope — they are diving over it.”

Partager cet article
Repost0
16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:50
credit: European Union 2014 – European Parliament.

credit: European Union 2014 – European Parliament.

 

11th June 2014  – by - europeangeostrategy.org

 

A billion dollars to temporarily deploy additional American troops to Eastern Europe, organise military exercises, and train with allies and partners. President Obama announced this ‘European Reassurance Initiative’ in Warsaw, just before travelling to Brussels for the G7 meeting that replaced the planned G8 meeting in Russia (4-5 June 2014). Quite surprisingly, for had the United States (US) not just pivoted to Asia?

 

President Obama wants to demonstrate that NATO’s Article 5 is for real. Was it not before then? Well, the more NATO feels compelled to underline that it is, the more one begins to doubt it. US and NATO communication, and that of the Eastern European allies clamouring for an increased American presence (even permanently) are hardly reassuring. Of course Article 5 always has been and still is for real, quite simply because it fundamentally is an American guarantee. So no, Russia will not invade a NATO or European Union (EU) member state. From the beginning of the Ukraine crisis, that is all that ought to have been said. Objectively speaking, sending extra American forces does not change these basic facts.

 

Will it solve the crisis? No, it just helps to strengthen European self-confidence. Hopefully that will translate in more diplomatic and economic resolution to act through the EU, for that remains the only way.

 

Will these deployments affect President Putin’s policy? He was never going to threaten NATO territory anyway. In fact the sabre-rattling may complicate the diplomatic process. One thing Putin cannot allow is the perception by the Russian public that he has given in to Western military might, for his legitimacy rests in no small part on maintaining the illusion of Russia’s great power status. Diplomatic solutions require that all parties concerned can save face. Much more important therefore is diplomatic contact at the highest level, as during the D-Day commemoration in Normandy, with the possibility of additional sanctions kept in reserve.

 

But perhaps Obama, with an eye on the upcoming NATO summit in September, first and foremost wanted to send a signal to his European allies: shame on you. For, as his defence secretary Chuck Hagel was quick to point out, Europeans themselves should increase their efforts regarding defence. Spending 2% of GDP on defence, to start with. For once, there is no need for caution in making predictions: that will not happen. Or does anyone think that Germany, for example, will double its defence budget?

 

What is more, it is not necessary. In spite of all the cuts, the 28 EU member states together still spend €160 billion on defence per year. Europe should indeed not let that total amount drop any further. The Ukraine crisis has the potential to stabilise European defence spending. The real problem is that all too many European countries still maintain units and equipment that are useless both for territorial defence and for expeditionary operations. At the same time there are enormous duplications between schools, staffs and support units. Put simply: because of the way Europe spends its defence budgets, a lot of money is wasted. Allocating more money now will just lead to more waste. The real solution is radical defence cooperation between Europeans.

 

If Europe would just implement the decisions that it already took on this at last December’s European Council meeting, it might be able to meet another, much more justified American demand: to assume first line responsibility for security crises in Europe’s own neighbourhood. That is a necessity because in spite of everything the pivot is happening. Seen from Washington, only Beijing is a strategic competitor – Moscow can at most be a spoiler. What does Europe want to be able to do as a security provider, if necessary without the US? That is the strategic question to which Europe must formulate a response. But the American deployment might just have sent the wrong signal. Why bother, if the cavalry is coming anyway?

Partager cet article
Repost0
13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 16:20
From West Point to Brussels - via Warsaw

 

13 June 2014 Eva Gross - Alert - No29

 

President Obama’s commencement address at West Point on 29 May served to outline US foreign policy priorities in his second term. Having announced the future size of the military presence in Afghanistan two days prior, the president’s remarks were a symbolic bookend to US engagement in the troubled country, with Obama having used the same location and occasion in 2009 to announce the Afghan ‘surge’ and the deployment of an additional 30,000 troops.

 

Beyond confirming the end of US military engagement in Afghanistan by 2016 (the current combat mission itself is to end this year), Obama’s speech also focused on the future of US leadership in a changing world. Furthermore, both last week’s G7 summit meeting in Brussels and the president´s preceding visit to Poland saw Obama put his foreign policy and leadership credo into action in pursuit of a solution to the crisis in Ukraine. At the same time, domestic reactions to the West Point speech highlight constraints which could impact on the president´s future room for manoeuvre, particularly where the upcoming mid-term elections are concerned.

 

Download document

Partager cet article
Repost0
6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 07:40
Des militaires US en Europe de l'Est

 

4 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Le président Obama a rendu public mardi un plan d'un milliard de dollars, destiné à renforcer la présence militaire américaine en Europe de l'Est et du Centre.

 

Cette aide spécifique sera accordée à l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie qui ont des frontières avec la Russie.

 

Dans les détails, cette assistance permettra l'augmentation des manœuvres militaires conjointes et la formation.

 

Elle prévoit également le déploiement de troupes américaines à travers l'Europe Centrale et de l'Est, notamment des forces aériennes et terrestres.

 

Les Etats Unis devraient participer davantage au déploiement de l'OTAN dans la mer Baltique et la mer Noire.

 

Le président Obama a été soumis pendant plusieurs semaines à des pressions des pays de la région et de la part de l'opposition républicaine sur le manque de fermeté de Washington face à Moscou dans la crise ukrainienne.

 

Le sénat américain doit maintenant approuver le déblocage de cette aide.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 12:40
Ukraine : Poutine discute avec Obama d'une sortie de crise

 

28/03/2014 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Le président russe a appelé vendredi son homologue américain au sujet de l'Ukraine. Les services de renseignement américains craignent une intervention militaire comparable à celle en Crimée.

 

Pour la première fois depuis que Washington a imposé de nouvelles sanctions contre de hauts responsables russes, Vladimir Poutine a appelé vendredi Barack Obama pour parler de la proposition américaine de sortie de crise en Ukraine. Cette proposition déjà formulée par les États-Unis va faire l'objet de discussions directes entre les chefs de la diplomatie des deux pays, John Kerry et Sergueï Lavrov, a précisé la Maison-Blanche.

Un peu plus tôt, le président américain avait exhorté la Russie à retirer les troupes déployées le long de la frontière orientale. «Il se peut que les Russes tentent d'intimider l'Ukraine, mais il est possible aussi qu'ils aient d'autres projets», a-t-il dit à CBS, en allusion à une possible invasion par l'est ou par le sud. Les officiels du renseignement américain estiment leur nombre à 50.000 hommes. Mais le Pentagone multiplie depuis quelques jours les déclarations alarmistes sur les mouvements de troupes russes et s'inquiète du camouflage délibéré de leurs positions et de la mise en place de lignes d'approvisionnement logis­tique susceptibles d'être utilisées pour un déploiement de longue durée, note le Wall Street Journal. Dimanche, le commandant en chef des forces alliées de l'Otan en Europe, Philip Breedlove, avait évoqué «une force russe d'ampleur et très, très préparée». «Il y a assez de troupes positionnées sur la frontière orientale pour courir vers la Transnistrie séparatiste si la décision était prise», avait-il ajouté, craignant que la Moldavie devienne le lieu de la prochaine déstabilisation.

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel affirme que le chiffre des soldats russes ne cesse de croître. «J'ai demandé à mon homologue russe pourquoi ils renforçaient leur frontière occidentale (avec l'Ukraine). Il m'a dit qu'ils n'avaient pas l'intention de franchir la frontière.»

 

Scénario du pire

Un officiel américain confie au Wall Street Journal que «ce n'est pas le nombre de troupes qui importe: ils ont assez pour entrer et… pour être dangereux. Ce qui importe est leur intention. Et nous n'avons pas d'idée claire là dessus.» Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué vendredi qu'il avait reçu des assurances de Vladimir Poutine qu'il n'avait «aucune intention» d'envahir le sud ou l'est de l'Ukraine.

Les officiels du renseignement reconnaissent avoir du mal à intercepter des messages russes, en raison de la qualité de la sécurisation des communications. Constatant «qu'il n'y a pas de manœuvres russes» dans la région, le Pentagone a tendance à penser que les troupes amassées pourraient être destinées à déstabiliser l'Ukraine. Ces craintes reflètent la grande peur de Maïdan et du gouvernement ukrainien: que Poutine laisse pourrir la situation à Kiev, en suscitant division et chaos pour ramasser le fruit mûr le moment venu, en prêtant main-forte à une cinquième colonne ukrainienne qui demanderait l'aide amicale de la Russie pour ramener «l'ordre».

Mais, curieusement, à Washington, il semble y avoir une sorte de divorce entre les militaires, inquiets de l'accumulation de faits peu rassurants, et le monde des experts et responsables civils de politique étrangère, qui se refusent à croire au scénario du pire.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:50
La défense européenne en question

 

26/03 Euronews

 

Depuis la crise en Ukraine, la défense européenne est au coeur des préoccupations. L’Otan est inquiète de la concentration des forces militaires russes à la frontière ukrainienne et a mis en place des plans pour défendre ses membres, qui pourraient être menacés.

 

Le président Obama s’est inquiété lui de la baisse de la participation financière de certains membres de l’Otan, baisse susceptible de fragiliser l’organisation. En visitant ce cimetière américain de la Première guerre mondiale en Belgique, Barack Obama rappelle l’importance de la coopération, pour assurer la sécurité sur le continent européen.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 12:50
Crise ukrainienne: pugnacité américaine, anxiété européenne

Le président de la Commission européenne Manuel Barroso, le président américain Barack Obama et le président du conseil de l’Union Herman Van Rompuy, à Bruxelles le 26 mars 2014 (compte Twitter/Herman Van Rompuy)

 

26 mars 2014 par Jacques N. Godbout

 

Réunis ce mercredi 26 mars, deux jours après la suspension de la Russie du G8 et la menace de nouvelles sanctions contre Moscou, Barack Obama et les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, José Manuel Barroso, ont affiché leur détermination à ne pas laisser impuni le rattachement de la Crimée à la Russie.

 

Mais, depuis la fin de la Guerre froide, le monde est devenu beaucoup petit pour que les Russes et les Occidentaux puissent rester longtemps…en froid, et des voix divergentes se font entendre qui remettent en cause la pertinence des sanctions.

Lors de leur réunion extraordinaire à La Haye, les pays du G7 avaient prévenu Moscou le 24 mars ont dit qu’ils étaient prêts en cas d’escalade à prendre des sanctions économiques, dans les secteurs de l’énergie, de la finance, des ventes d’armes et du commerce.

«S »il y a une nouvelle escalade, nous, les Européens et les Américains sommes prêts à intensifier les sanctions», a déclaré aujourd’hui le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, en conférence de presse à l’issue des entretiens avec le Président américain, ajoutant toutefois «que les sanctions sont un moyen et non une fin. L’objectif est une solution négociée, dans le respect de la souveraineté de l’Ukraine et du droit international.»

«Nous soutenons également la Géorgie et la Moldavie, et l’Union européenne a avancé à juin, la signature d’accords d’association avec eux», a aussi déclaré le président du Conseil européen.

Le président américain a souligné quant à lui le danger que les actions de la Russie font courir aux Ukrainiens, mais aussi au système international dans lequel l’Europe et les États-Unis ont tant investi.

Barack Obama a expliqué pourquoi l’alliance entre l’Europe et les États-Unis est si importante pour la sécurité de l’Europe mais aussi pour «la démocratie et la préservation de la loi internationale dans le monde.

«Le monde est plus sûr et plus juste quand l’Europe et les États-Unis sont solidaires», a Barack Obama.

«L »Europe, notamment l’Union européenne, est la pierre angulaire de notre engagement dans le monde», a insisté le Président américain en assurant que la Russie était «seule» après son intervention en Crimée et que Moscou avait fait un «mauvais calcul» en pensant «enfoncer un coin entre l’Union européenne et les États-Unis».

Barack Obama s’est aussi déclaré «préoccupé» par la baisse des dépenses militaires de certains pays de l’Otan. «La situation en Ukraine nous rappelle que la liberté a un prix», a-t-il affirmé.

L’Ukraine sera aussi au centre des entretiens dans l’après-midi entre Barack Obama et le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui redoute une intervention de Moscou dans l’est de l’Ukraine et avait affirmé le 20 mars dernier que le rattachement de la Crimée à la Russie constitue la «plus grave» menace pour la stabilité de l’Europe depuis la Guerre froide.

 

Pugnacité d’Obama, mais inquiétudes en Europe

Mais la plupart des dirigeants souhaitent avant tout une désescalade.

Selon le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, il importe de désamorcer la situation. «Nous devrions reprendre des relations normales», a déclaré le ministre des Affaires étrangères allemand aujourd’hui dans une interview avec le journal Bild.

De plus, des voix, qui prônent surtout le dialogue, s’élèvent déjà pour remettre en cause la pertinence et l’utilité des sanctions

Voix divergente en Europe, l’ex-chancelier allemand de 1974 à 1982, Helmut Schmidt, a vivement critiqué la position de l’Occident sur ​​le règlement de la crise en Ukraine, rapporte aujourd’hui l’agence russe Itar-Tass.

«L’UE et les États-Unis des sanctions contre la Russie sont stupides et toute pression économique aurait une signification symbolique», a déclaré ce mercredi celui qui fut aussi ministre fédéral de l’Économie et des Fiances après avoir été ministre de la Défense.

«Les sanctions affectent à la fois l’Occident et la Russie», a noté l’ex-chancellier.

Le refus des dirigeants du G7 de poursuivre le dialogue avec la Russie ne facilite pas le règlement de la ukrainienne. «Il serait idéal de se réunir dans le cadre du G8 en ce moment. ce cadre serait plus utile pour préserver la paix», a ajouté l’homme politique allemand, soulignant que la situation en Ukraine était particulièrement dangereuse du fait des inquiétudes de l’Occident.

Selon la Banque mondiale, le produit intérieur brut de la Russie pourrait chuter de 1,8% en 2014 et la fuite des capitaux atteindre jusqu’à 150 milliards de dollars si la crise en Ukraine s’aggravait, mais, selon les Russes, l’économie du monde occidentale sera aussi très affectée.

«Les sanctions contre la Russie feront payer les Européens pour l’échec de la politique de l’Occident en Ukraine», a affirmé de son côté le président de la Douma [la Chambre basse du parlement russe, ndlr] Sergueï Narychkine, déclarant que la politique de l’Occident avait aggravé la crise politique.

Autre voix divergente, en Amérique cette fois, l’ex Secrétaire à la Défense Robert Gates,un républicain qui avait servi aussi sous l’administration Obama, estimait déjà le 10 mars dernier que les sanctions seraient improductives.

«Certaines sanctions envisagées et mesures prises, [...] honnêtement, n’auront pas le moindre effet dissuasif sur Poutine, à mon avis», avait-il déclaré à la télévision américaine. «Il n’y a rien que les puissances occidentales puissent faire «La Crimée est partie!», »Crimea is gone!», avait-il lancé, soulignant qu’il vaudrait mieux se préoccuper de la dépendance énergétique européenne et «prendre de mesures pour assurer la fourniture de gaz en Europe sans la Russie, actuellement le fournisseur d’une grande partie de l’énergie européenne».

Le président américain lui-même aujourd’hui a estimé que la crise ukrainienne démontrait «la nécessité pour l’Europe de diversifier ses sources d’énergie», alors qu’elle est toujours très dépendante des importations de gaz russe.

 

Rencontres inévitables

Le Canada, le plus ardent soutien du nouveau pouvoir ukrainien, n’en continue pas moins les discussions sur les questions nordiques avec les Russes.

Les représentants du gouvernement canadien ont d’ailleurs confirmé qu’une délégation russe assister bien à une rencontre à Yellowknife cette semaine du Conseil de l’Arctique auquel préside le Canada et qui réunira tous les membres du groupe des huit nations.

Amanda Gordon, une porte-parole de ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq, qui dirige le Conseil de l’Arctique, a toutefois déclaré le Premier ministre Stephen Harper a demandé aux fonctionnaires d’examiner l’ensemble des relations bilatérales avec la Russie, mais le travail du Conseil de l’Arctique continuera comme prévu pour le moment.

Et, pendant qu’en Crimée les drapeaux russes ont été hissés sur toutes les unités militaires de la péninsule mercredi matin, à 370 km d’altitude dans l’espace au dessus de notre planète, la Station spatiale internationale (ISS) se prépare à accueillir un nouvel équipage international composé de deux astronautes russes et d’un américain pour un séjour de près de 6 mois:  peut-être ennemis sur Terre, Russes et Américains sont au moins toujours alliés dans l’espace

Depuis la fin de la Guerre froide, le monde est devenu beaucoup trop petit pour que Russes et Occidentaux puissent éviter de se rencontrer, que ce soit dans l’Arctique ou dans l’espace.

À bientôt dans «une galaxie près de chez vous»!

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:20
A new ‘special relationship’ between Washington and Paris: undermining or underpinning the CSDP?

Image credit: Official White House Photo / Pete Souza.

 

23rd March 2014  by Jo Coelmont - europeangeostrategy.org

 

François Hollande’s recent state visit to Washington featured in-depth discussions on international security and on military cooperation in particular. Is this signalling the emergence of yet another ad hoc framework for initiating future military crisis management operations? Does it suggest a European trend to re-nationalise defence through a series of bilateral ‘special relationships’? Or on the contrary, is it still about ‘Europe as a global actor’, acting in tandem with a strong transatlantic partnership?

 

From a United States (US) point of view, the answers to these questions are rather straightforward. Washington’s objective is to ensure that Europe (its ‘principal partner’) rapidly evolves from a security consumer into a security provider. This would entail the ability to assume full responsibility for military crisis management without overly depending on US support. In this context, both NATO and the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP) do matter to the Americans. And in light of the recent French interventions in Mali and the Central African Republic (CAR) and ongoing diplomatic efforts in the Middle East, Paris still matters as well. This in itself explains the pomp and circumstance displayed in February.

 

From the French point of view, those same military operations in Africa inspired Paris to refer to the US as an ‘indispensable partner’. But Paris also drew some less enchanting lessons from these operations, in particular about the lack of support from most European Union (EU) member states. Is President Hollande’s initiative to put structured military cooperation on the agenda of his meeting with President Obama to be seen as Paris losing faith in the CSDP and henceforth favouring bilateral relations? Or is it still about finding ways to provide extra credibility to the CSDP in the short run and, in so doing, keeping NATO relevant in the long run? In any case, the future shape of this newfound entente will to a large extent depend on the positions taken by France’s partners in Europe rather than across the pond.

 

In itself, bilateral military cooperation – even in a transatlantic context – does not harm the CSDP. Quite the opposite is true, for at present European defence writ large is nothing more than a patchwork of military cooperation efforts, some of which are institutionalised, others not. In the EU all of this is deemed to be in line with the praised ‘bottom-up approach’. While this does offer significant potential, it has also become clear that the present patchwork is insufficient. The prerequisite for Europe to solve its most fundamental military problems, notably its ability to address longstanding capability shortfalls and successfully conduct operations, is to have a shared vision on defence in general and on burden sharing in particular.

 

Fortunately, European leaders have not yet exhausted all their options. At the European Council in December 2013, the traditional bottom-up approach has been complemented with top-down steering by the Heads of State and Government. Common programmes on capability development have been initiated. The Commission is on board. Several processes have been launched on pooling of procurement and convergence of defence planning, even on developing strategies. Crisis management has thus been brought to the political level that is consistent with the magnitude of the problems that need to be resolved. Lessons learned during recent operations have made it clear that durable solutions are only feasible when a clear strategic outcome is identified and underpinned by an even clearer political roadmap. Naturally this assumes the availability of the appropriate civil and military capabilities, and of economic assistance programmes over the longer term. In short, we are entering the early days of a new era in the development of the CSDP. But addressing even the most critical capability shortfalls cannot be done overnight. Given that the next crisis may well pop up tomorrow, an ‘indispensable partner’ across the Atlantic may need to provide interim solutions. That is why Hollande’s state visit to Washington deserves special attention: a potential win-win situation for France, the US, NATO and the CSDP is within reach.

 

The prerequisites, however, remain the same. As important as it is to seek swift solutions to remedy urgent shortfalls, a common European vision on crisis management operations remains a necessary condition for success. The CSDP is but an instrument. If in practice it boils down to ‘so few will have to do so much in the name of so many’, it is doomed to vanish. Ultimately, the spectre of military irrelevance haunts NATO as well, as Robert Gates already warned in his farewell speech in Brussels. In the direst scenarios, ad hoc coalitions and bilateral special relationships will be the only options, even for France. For Europe as a whole, this also means saying farewell to the much-vaunted comprehensive approach.

 

Military fragmentation was of course not the object of Franco-American deliberations. But such a future may well materialise malgré Paris et Washington. Up until quite recently, voices in Berlin and other European capitals spoke of responsibility and sharing the burden more equitably. But real life offers a gloomy picture. European countries are once more stumbling from one force generation conference to another to scrape together the resources required for a distinctly unambitious operation in the CAR. In the immediate run-up to the EU-Africa Summit, this cannot help but severely damage the credibility of the CSDP and the Union as such.

 

We find ourselves halfway between the past European Council on defence and the upcoming NATO ‘Wales Summit’. The Americans display an open-mind about the CSDP-NATO relationship and President Obama is coming to Brussels. In turn, recent events in Ukraine remind all Europeans about the importance of credibility – to have it or not. Europeans may well agree that there is indeed no military solution to Russian tactics in the Eastern neighbourhood. But the hour is getting late and a sense of urgency is justified. Hoping for the best is not a strategy. Arithmetically, international influence gets calculated as a multiplication between different instruments of power. If one variable equals zero, then the result equals zero. In strategic affairs there is therefore no room for part-time credibility.

 

Jo Coelmont

Brig. Gen. (ret.) Jo Coelmont is an Associate Editor of European Geostrategy. He is also a Senior Associate Fellow for the ‘Europe in the World Programme’ at Egmont – Royal Institute for International Relations in Brussels. Formerly, he was the Belgian Military Representative to the Military Committee of the European Union. He writes here in a personal capacity.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 22:50
Poutine à Obama : le référendum en Crimée pleinement conforme au droit international

 

16 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le président russe, Vladimir Poutine, a maintenu dimanche, appelé par son homologue américain Barack Obama, que le référendum en Crimée était pleinement conforme au droit international, a indiqué le Kremlin.

 

Le référendum a été pleinement conforme aux principes du droit international et à la Charte de l'ONU, et a pris en compte notamment le précédent du Kosovo, la province serbe à majorité albanaise devenue indépendante avec le soutien des Occidentaux, a déclaré M. Poutine, selon le Kremlin.

 

Les habitants de la péninsule (de Crimée) ont eu la garantie de pouvoir exprimer librement leur volonté, a ajouté M. Poutine à propos du référendum dénoncé par les Occidentaux, par lequel 95% des habitants de cette région russophone d'Ukraine se sont prononcés pour le rattachement à la Russie, selon des résultats préliminaires.

 

Vladimir Poutine a mis l'accent sur l'incapacité et l'absence de volonté des pouvoirs actuels à Kiev de juguler les groupuscules ultranationalistes et radicaux qui déstabilisent la situation et terrorisent la population, y compris la population russophone, a encore indiqué le Kremlin.

 

A propos de la possibilité, évoquée par les Occidentaux, d'envoyer en Ukraine davantage d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), M. Poutine a souligné que de son point de vue l'activité d'une telle mission devait s'étendre à toutes les régions ukrainiennes.

 

MM. Poutine et Obama ont convenu que malgré les différences d'appréciation, il était nécessaire de chercher ensemble des moyens de stabiliser la situation en Ukraine, a également indiqué le Kremlin, soulignant que l'entretien téléphonique avait eu lieu à l'initiative du président américain.

Partager cet article
Repost0
11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 22:20
Le futur chef de la NSA veut maintenir la collecte des données téléphoniques

 

11 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le candidat choisi par Barack Obama pour diriger la NSA a expliqué mardi vouloir plus de transparence dans les actions de l'agence de renseignement américaine mais il a jugé vital de poursuivre la collecte de métadonnées d'appels téléphoniques.

 

S'il est confirmé par le Sénat, le vice-amiral Michael Rogers remplacera le général Keith Alexander, qui part à la retraite au moment où la NSA est dans la tourmente en raison de l'ampleur de ses programmes de collecte de renseignements sur la vie privée des Américains, des pratiques révélées par Edward Snowden.

 

Face aux sénateurs de la commission des forces armées qui l'auditionnaient, le vice-amiral Rogers a dit vouloir mettre l'accent sur la transparence dans les activités de l'agence. Mais il a aussi plaidé pour le maintien en l'état de la possibilité pour les services de renseignement d'obtenir les métadonnées d'appels téléphoniques (numéro appelé, durée...).

 

Il est vital de pouvoir être en mesure d'examiner rapidement les connexions téléphoniques liées aux terroristes afin de déterminer si un réseau existe, a estimé le vice-amiral.

 

La collecte de métadonnées par la NSA avait provoqué la levée de boucliers d'une partie de la population américaine et des alliés des Etats-Unis. Face à cette colère, Barack Obama a annoncé en janvier son intention de mieux encadrer les pouvoirs de l'agence.

 

Nous devons lancer un dialogue sur ce que nous faisons et sur la raison pour laquelle nous agissons de la sorte, a assuré le haut gradé qui, s'il est confirmé, coiffera la double casquette de chef de la NSA et du Cyber Command, le commandement chargé de la sécurité informatique pour l'armée.

 

Evoquant à mots couverts le torrent de critiques qui s'est abattu sur la NSA, Michael Rogers a également dit vouloir s'assurer que la NSA rende pleinement des comptes. Nous devons faire en sorte que les procédures soient scrupuleusement respectées. Et, lorsque nous faisons une erreur, si nous ne respectons pas ces procédures, nous devons en exposer les raisons ouvertement, a-t-il expliqué.

 

Le patron de la CIA lui aussi a tenu des propos quasi-similaires mardi, au cours d'un forum organisé par le Council on Foreign Relations, un centre de réflexion américain: La vie privée, les libertés civiles, les libertés individuelles doivent être respectées, a jugé John Brennan.

 

Dans la communauté du renseignement, nous essayons de faire les choses correctement. Croyez-moi, on essaie de faire les choses bien. Et c'est un vrai défi. Certaines de nos lois, en fait, n'ont pas évolué en même temps que le secteur privé, a-t-il poursuivi.

 

Michael Rogers dirige actuellement les activités de l'US Navy dans le cyberespace, après avoir été à la tête de la section renseignement de l'état-major interarmées.

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:20
USA: une réforme des services secrets évoquée le 17 janvier (Obama)

 

WASHINGTON, 11 janvier - RIA Novosti

 

Le président Barack Obama présentera le 17 janvier un projet de réforme portant sur les méthodes utilisées par les services secrets américains pour recueillir les informations, a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.

 

Il a refusé de citer les détails du projet.

 

En décembre dernier, le président a reçu le rapport d'un groupe d'experts chargés de formuler des propositions concernant la collecte d'informations par les services secrets.

 

La Maison Blanche affirme que la surveillance électronique révélée par l'ex-consultant de la CIA et de la NSA Edward Snowden était conforme à la législation américaine en vigueur. Cependant, estime M. Obama, la surveillance ne doit pas être effectuée pour la seule raison qu'il en existe la possibilité technique.

 

Selon les révélations faites par M. Snowden, l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a intercepté les conversations téléphoniques et le courrier électronique de centaines de millions de personnes aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde. Les services secrets américains ont en outre mis sur écoute les téléphones portables de nombreux dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Les lois américaines n'imposent aucune restriction à la NSA quant à la surveillance pratiquée à l'extérieur des Etats-Unis.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:20
L'Arctique, "nouvelle frontière" selon un Chuck Hagel très Kennedien


23.11.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense
 

Sous Kennedy, la "nouvelle frontière", c'était (géographiquement) l'espace. Sous Obama, c'est l'Arctique.

 

Le secrétaire d'Etat à la Défense américain, Chuck Hagel, a confirmé vendredi que les Etats-Unis comptaient affirmer leur présence en Arctique, où le Pentagone dispose déjà de 22 000 soldats et 5 000 gardes nationaux. Il a toutefois appelé les pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède) qui se partagent ce territoire, que l'on dit victime du réchauffement climatique, à éviter tout conflit et à "travailler ensemble à construire une région sûre et pacifique".

En dévoilant depuis le Canada la première stratégie américaine pour l'Arctique, le secrétaire à la Défense a expliqué que l'armée avait commencé à s'adapter au réchauffement climatique dans la région. Ce court document recommande que les Etats-Unis n'accentuent pas leur présence militaire pour éviter de pousser les autres pays à l'escalade. Au contraire, le Pentagone doit continuer "son approche collaborative en matière de sécurité" dans le but d'empêcher des tensions potentielles.

On lira le discours du secrétaire d'Etat à la Défense ici.

On lira le texte du document de 16 pages "Arctic Strategy" ici. Ce texte ne diverge en rien du texte de mai 2013 sur la stratégie nationale US en Arctique (cliquer ici); il constitue une déclinaison militaire de cette stratégie présidentielle.

Pour prolonger la réflexion et l'information, on peut consulter le site de l'Arctic Research Consortium of the U.S. (ARCUS) en cliquant ici.

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:35
Pas de décision sur la présence de soldats en Afghanistan après 2014

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont affirmé jeudi qu'ils n'avaient pas encore pris de décision sur le maintien ou non de soldats en Afghanistan après 2014, malgré l'accord de sécurité conclu avec Kaboul.

 

Nous n'avons pas encore déterminé si des soldats continueraient à être présents en Afghanistan à l'issue de la mission de combat de l'Otan fin 2014, a indiqué le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest.

 

Cette décision reviendra au président Barack Obama, et c'est une décision que le président n'a pas encore prise, a affirmé M. Earnest lors du point de presse quotidien de l'exécutif américain.

 

Il a remarqué qu'en février prochain, il y aurait environ 34.000 soldats américains en Afghanistan, et le retrait en cours continuera à descendre sous 34.000. Donc, nous parlons pour après 2014 de quelques milliers de soldats environ éventuellement maintenus sur place.

 

Ces soldats, si décision est prise de les maintenir, auront une mission très précise de formation et de lutte contre l'insurrection, a rappelé M. Earnest.

 

Le secrétaire d'Etat John Kerry et le président afghan Hamid Karzaï se sont mis d'accord mercredi sur un texte régissant la présence de soldats américains à partir de 2015.

 

Mais jeudi, les Etats-Unis ont prévenu l'Afghanistan qu'ils souhaitaient signer cet accord d'ici à la fin de l'année.

 

Nous devons avancer le plus vite possible pour signer cet accord bilatéral de sécurité (BSA), a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, répétant la nécessité de conclure d'ici à la fin de l'année 2013.

 

Le président Karzaï a de son coté déclaré jeudi que le traité, s'il est approuvé la Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle, ne serait promulgué qu'après l'élection présidentielle du 5 avril.

 

Nous en sommes en train de chercher à y voir clair sur la signification et l'objectif de ces commentaires, a dit Mme Psaki à propos des déclarations du président afghan.

 

Pour nous, il n'est ni pratique, ni possible de retarder encore (la signature du BSA) en raison des incertitudes que cela provoquerait et parce qu'il serait impossible pour les Etats-Unis et leurs alliés de planifier leur présence après 2014, a expliqué la porte-parole de la diplomatie américaine.

 

Jusqu'à 15.000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après le retrait de la force de l'Otan fin 2014 si Kaboul signe un traité de sécurité avec Washington, avait annoncé auparavant le président Karzaï en estimant que cet accord pourrait ramener la stabilité dans le pays.

 

Quelque 75.000 soldats étrangers sont actuellement présents en Afghanistan dans le cadre la Force internationale de l'Otan (Isaf) dirigée par Washington, mais la grande majorité de ces troupes doit se retirer d'ici la fin 2014. Ce départ fait craindre une flambée de violences dans le pays, en partie contrôlé par les insurgés talibans.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:50
B61 nuclear bombs in Turkey

B61 nuclear bombs in Turkey

 

MOSCOU, 6 novembre - RIA Novosti

 

Washington devrait adopter un plan coûteux pour moderniser l’arsenal nucléaire américain en Europe, en dépit de la réduction générale des dépenses du Pentagone pour la défense, écrit mercredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

Ce programme visant à prolonger la durée de service des bombes nucléaires B61 coûtera 8,1 milliards de dollars, rapporte la revue Jane's.

 

Les bombes qui font partie de l'arsenal américain depuis 1968 sont aujourd’hui obsolètes et cette modernisation augmenterait fortement leur potentiel d'attaque. En particulier, l'installation d'un dispositif de guidage sur les ogives nucléaires permettrait de transformer ces bombes gravitaires en bombes "intelligentes".

 

Ces munitions modernisées, dont la production pourrait commencer en 2020, répondront au code B61-12. Elles pourront être embarquées aussi bien sur les bombardiers stratégiques B-2 et B-52 que sur les avions tactiques F-15 et F-16, ainsi que sur le chasseur de cinquième génération F-35.

 

Les USA veulent accroître leur potentiel nucléaire en Europe

 

Selon les chercheurs de la Fédération des scientifiques américains (FAS), le potentiel des B61 serait ainsi significativement accru : après leur modernisation ils pourraient être utilisés de manière chirurgicale, allant à l'encontre des promesses des USA et de l'Otan de réduire le rôle des armements nucléaires en Europe.

 

En outre, comme l'indique Hans Kristensen de la FAS, la doctrine militaire américaine adoptée en 2010 indique clairement que les "programmes de prolongation de la durée de service de l'armement nucléaire (…) ne conduiront pas à l'apparition de nouvelles capacités militaires".

 

Le nombre exact de bombes nucléaires américaines en Europe est confidentiel. On suppose que près de 200 bombes B61 se trouvent actuellement dans les bases américaines en Allemagne, en Belgique et en Italie.

 

Beaucoup de pays européens s'opposent à la présence américaine nucléaire sur le Vieux Continent et exigent le retrait de ces armes du territoire européen.

 

Conformément au traité START-3, le nombre total de munitions stratégiques nucléaires et de leurs vecteurs déployés par les USA et la Russie ne doivent pas dépasser 1 550 unités.

 

Actuellement, le président américain Barack Obama cherche activement à inclure les armes nucléaires tactiques dans son ordre du jour de désarmement. Forte d'un avantage considérable dans ce domaine, la Russie ne s'empresse pas de prendre des engagements supplémentaires et lie toute avancée dans les négociations sur la réduction des armes tactiques au problème du déploiement de l'ABM américain en Europe.

 

Néanmoins, selon les experts américains, le nouveau cycle de négociations russo-américaines sur la réduction des armements nucléaires pourrait commencer dès cette année. D'après Steven Pifer, directeur de la Brookings Arms Control Initiative, un maximum de 1 000 munitions pourrait constituer un plafond raisonnable pour les USA et la Russie.

 

"Le plafond actuel - 1 550 ogives - est supérieur aux besoins de dissuasion des USA et de la Russie. Je pense que la perspective d'une attaque russe contre les USA avec 1 000 ogives, et vice versa, serait un facteur suffisant de dissuasion pour le gouvernement des deux pays", conclut l'expert.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 12:50
M. De Crem en catimini à Washington pour parler des relations transatlantiques

06 novembre 2013 lavenir.net  (Belga)

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, effectue depuis lundi en toute discrétion une visite - non annoncée au préalable - aux Etats-Unis pour mener notamment des discussions avec l'administration du président Barack Obama alors que débute la course à la succession du Danois Fogh Anders Rasmussen à la tête de l'Otan, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

 

M. De Crem a notamment rencontré mardi à Washington son homologue américain, Chuck Hagel, qui a "salué le rôle majeur joué par la Belgique" en faveur des efforts en matière de sécurité dans plusieurs parties du monde, selon le porte-parole du Pentagone, George Little. Selon lui, la Belgique s'est notamment engagée à (continuer à) entraîner les forces de sécurité afghanes au-delà de (fin) 2014, la date prévue pour la fin de la mission de combat de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan) en Afghanistan. "Le secrétaire (à la Défense) Hagel a remercié M. De Crem pour son soutien inébranlable aux questions de sécurité", a ajouté M. Little. Les deux ministres "ont exprimé leur engagement à maintenir la relation étroite en matière de défense partagée par les Etats-Unis et la Belgique", a souligné le porte-parole du Pentagone.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:30
Angela Merkel, piégée par son Blackberry. Pas le cas de Netanyahou

 

26.10.2013 Dan Assayah (Tel Aviv) - israelvalley.com

 

La rumeur le dit. Bibi Netanyahou est très méfiant vis à vis des services d’espionage américains qui l’ont ciblé depuis ses années d’études à Boston dans les années 70. Il ne parle avec son portable “sécurisé” que pour transmettre aux Américains, Chinois, Russes des fausses informations. Le monde de l’intelligence le sait : tout portable est un mouchard en puissance. Vladimir Poutine n’a pas de portable. Et ce n’est pas du tout par hasard.

 

Netanyahou doit rire de bon coeur sur les déboires de Merkel, espionnée par les services secrets américains, lui, qui se méfie comme de la peste de son portable, a lu comme tout le monde les détails de l’affaire Merkel.

 

Selon Slate : " Selon le Spiegel, le téléphone portable ultra-sécurisé de la chancelière allemande Angela Merkel aurait été espionné par les services secrets américains. La chancelière allemande, accro aux SMS, communique essentiellement via son BlackBerry avec son équipe et ses ministres (elle n’a pas d’ordinateur portable). « Avec son portable, elle dirige le pays », a un jour écrit le quotidien populaire Bild. Ultra-sécurisé, ce smartphone marche avec une carte de sécurité cryptée à 2.618 euros. En le surveillant, la NSA a probablement récolté une mine d’informations sur ses décisions politiques.

 

Au fait. Peut-être la Chancelière devrait-elle utiliser du matériel Français Bull : " Sphone est le premier téléphone mobile à sécurité matérielle native offrant une protection intégrée contre l’intrusion, le vol de données personnelles et le vol de terminal. Sphone sécurise de bout en bout les communications, qu’elles soient orales ou SMS, mais aussi les données locales, stockées dans le téléphone comme l’annuaire, le journal des appels ou la mémoire de masse ", explique le groupe Bull.

 

ISRAELVALLEY PLUS

 

1. Barack Obama. Après son élection en 2008, rapportait le New York Times en Janvier 2009, Barack Obama s’est battu avec son équipe pour ne pas avoir à rompre avec « une addiction »: son BlackBerry. Il a gagné la bataille, qui fut « vive », au prix de règles de sécurité très strictes. Seuls quelques hauts collaborateurs et un petit cercle d’amis ont obtenu ses coordonnées, après un briefing en règle avec les conseillers juridiques de la Maison-Blanche. Enfin, les messages du Président ont été conçus de telle sorte qu’ils ne peuvent pas être transférés.

 

2. François Hollande. Le Président socialiste a conservé son numéro de portable après son élection, qu’il utilise beaucoup pour communiquer avec ses ministres par SMS, selon Le Lab. D’après les confidences du président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone à Canal Plus, son smartphone est « une armure pour éviter l’enfermement, pour casser la muraille de l’Elysée », un « lien direct, sans protocole, sans passer par les conseillers ».

 

3. David Cameron : le Premier ministre conservateur a interdit aux membres de son gouvernement l’utilisation de téléphones portables lors des conseils des ministres… mais s’est lui-même fait prendre au piège. Fan de son BlackBerry, il s’est fait brutalement interrompre par son joujou en pleine session de questions-réponses avec des étudiants à Dubaï, en Novembre 2012. La scène, évidemment, avait été filmée par la BBC ".

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:20
INFOGRAPHIE - Révisée au printemps 2013, la stratégie américaine remet dans le jeu les commandos, à côté des drones.

INFOGRAPHIE - Révisée au printemps 2013, la stratégie américaine remet dans le jeu les commandos, à côté des drones.

07/10/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Après le refus d'intervenir militairement en Syrie, les deux raids audacieux menés par les forces spéciales américaines en Somalie et en Libye signalent-ils un changement de stratégie de la Maison-Blanche dans la lutte contre le terrorisme?

 

La nouvelle doctrine en la matière a été révélée par Barack Obama en mai dernier, douze ans après le 11 septembre 2001 et les promesses faites par George W. Bush de porter la «guerre contre la terreur» partout où se trouvaient les terroristes. Depuis les attentats contre le World Trade Center, les militaires américains ont concentré leurs forces dans des batailles menées contre un ennemi asymétrique, souvent invisible, aguerri aux techniques de la guérilla. Deux échecs plus tard, en Irak et en Afghanistan, Barack Obama a été élu en promettant d'être un homme de paix, qui éviterait désormais à l'Amérique de s'enliser dans de longs conflits au sol.

 

«Guerre perpétuelle»

Mais le discours prononcé en mai 2013 visait aussi à redéfinir le recours aux drones armés, qui avait été rendu quasi systématique pour lutter contre les islamistes au Pakistan. Barack Obama prévenait alors que les États-Unis ne pouvaient plus utiliser la force «partout où se trouvait une idéologie radi­cale». «En l'absence d'une stratégie qui réduise la source de l'extrémisme, une guerre perpétuelle (…) s'avérera contre-productive et nuira à notre pays», déclarait alors le président américain. Avant d'ajouter: «Les États-Unis n'utilisent pas de frappes lorsque nous avons la possibilité de capturer des terroristes, notre préférence est toujours de les capturer, de les interroger et de les poursuivre en justice.» Le nombre d'attaques de drones, dont les dégâts collatéraux sur les populations civiles ont largement contribué à développer le sentiment antiaméricain au Pakistan et sont parfois jugés improductives par les responsables américains, a été diminué par cinq en 2013.

L'opération commando semble avoir été réhabilitée dans la lutte antiterroriste. Contrairement aux drones, elle évite les pertes civiles. Les succès sont souvent spectaculaires, comme la prise de Ben Laden. La capture des suspects, même si elle n'est pas sans risques pour les forces spéciales, permet de pouvoir mener des interrogatoires aux États-Unis. Les raids fournissent des informations pouvant déjouer des attaques ou contribuer à la destruction de ­réseaux.

 

Une capture «légale» et «appropriée»

La volonté de ne pas ouvrir de nouveaux fronts dans le monde musulman et de ne plus projeter ses armées dans des conflits majeurs ne signifie pas, comme l'attitude américaine vis-à-vis de la Syrie l'a parfois laissé penser, que Washington n'utilisera plus la force pour lutter contre le terrorisme. Les raids en Somalie et en Libye prouvent au contraire que les services américains considèrent que les nouvelles menaces terroristes en Afrique sont une priorité.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a défendu lundi la capture d'un responsable d'al-Qaida en Libye, estimant qu'elle était «appropriée» et «légale». Washington a justifié la légalité des deux opérations par l'autorisation d'utiliser la force militaire adoptée par le Congrès le 18 septembre 2001, au lendemain des attentats d'al-Qaida aux États-Unis. Chuck Hagel, le chef du Pentagone, a prévenu: Washington va «maintenir une pression constante sur les groupes terroristes qui menacent notre peuple et nos intérêts, et, si nécessaire, nous mènerons des opérations directes contre eux en conformité avec nos lois et nos ­valeurs».

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:20
États-Unis : le «shutdown» en six questions (extraits)

01/10/2013 Par Alexandrine Bouilhet, Fabrice Nodé-Langlois – LeFigaro.fr

 

Depuis 0h01 ce mardi, les États-Unis n'ont pas de budget. Le gouvernement fédéral est paralysé, c'est le «shutdown». Quel impact pour Obama, les Américains, l'économie?



Quelles sont les conséquences pratiques pour les Américains?

 

Barack Obama lui-même sera touché dans son quotidien. Les trois quarts des 1701 fonctionnaires affectés à la Maison-Blanche sont en effet privés de travail, d'après le plan de crise de l'administration présidentielle. Barack Obama disposera de moins de personnel pour lui faire la cuisine, passer l'aspirateur dans le Bureau Ovale mais aussi pour surveiller l'économie ou même le conseiller en matière de sécurité.

 

À Washington DC, la collecte des ordures et le nettoyage de la voirie seront interrompus. Près d'un million de fonctionnaires, essentiellement dans la capitale, peuvent se retrouver, à partir de ce mardi matin, au chômage technique. Et pas question de travailler à la maison: les agents du fisc qui seraient tentés de se connecter chez eux, par conscience professionnelle, seraient repérés par le système informatique et risqueraient leur place pour de bon!

 

La plupart des grandes administrations vont tourner au ralenti. Au Pentagone, 400.000 civils - soit la moitié des effectifs - recevront dès ce mardi un courrier leur signifiant leur mise au chômage technique. Quant aux militaires, ils seront tenus de remplir leur devoir le paiement de leur solde sera différé, a prévenu Barack Obama lundi soir.

 

Quelque 90.000 agents des impôts vont cesser le travail. Au ministère de la Justice, 18.000 des 115.000 fonctionnaires vont devoir cesser le travail. Les procès civils vont être retardés par milliers.

 

Dans le domaine de la santé, l'hôpital de Bethesda, dans la banlieue de Washington, qui dépend des Instituts nationaux de la santé, refusera tout nouveau malade.

 

Comme il y a dix-sept ans, les musées fédéraux, les parcs nationaux, les agents du ministère de l'Environnement seront contraints de cesser leur activité.

 

Barack Obama, tout en dramatisant l'enjeu, dans une intervention télévisée lundi soir, a rassuré les deux astronautes américains actuellement en orbite sur la station spatiale internationale: la Nasa fermera dès mardi matin mais pas le centre de contrôle des missions.

 

Lire l'article

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:30
Obama, defensive on Syria, tells UN ready to use force

Sep 24, 2013 ASDNews (AFP)

 

US President Barack Obama on Tuesday warned that he remained ready to use force over Syria's chemical weapons as he demanded that the United Nations take action.

 

In a sometimes defensive speech at the UN General Assembly, Obama said the United States was ready to defend interests in the Middle East including ensuring "free flow of energy" and prohibiting weapons of mass destruction.

 

"The United States of America is prepared to use all elements of our power, including military force, to secure these core interests in the region," Obama told world leaders.

 

Obama said that the world's credibility was at stake after Syrian President Bashar al-Assad's alleged use of chemical weapons.

 

"There must be a strong (UN) Security Council resolution to verify that the Assad regime is keeping its commitments, and there must be consequences if they fail to do so," Obama said.

 

"If we cannot agree even on this, then it will show that the UN is incapable of enforcing the most basic of international laws.

 

Read more

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories