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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 17:55
Saint-Cyr Coëtquidan ouvre ses portes ce week-end

 

18.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les écoles militaires du camp de Coëtquidan ouvrent leurs portes au public, depuis hier, à l'occasion du Festival du livre militaire, et de la fête des écoles. Mon camarade Olivier Cléro, de la rédaction de Ploërmel, répond à quelques questions.

 

À qui s'adresse le Festival international du livre militaire ?
À tous. Lancé il y a quatre ans, ce salon du livre militaire réunit quelque 120 auteurs, militaires et civils, dont 90 présents en dédicaces, qui écrivent sur le thème de la défense, l'histoire, les conflits contemporains, mais aussi la jeunesse, la BD, etc. Des conférences, projections de films et expositions de photos animeront ces deux jours de salon dans cette grande librairie spécialisée de 850 m2 implantée au coeur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

 

Qu'est ce que le Triomphe ?
Le Triomphe, c'est la cérémonie qui clôture la formation des élèves officiers et plus particulièrement la formation de trois ans, ceux qui vont quitter Coëtquidan pour se spécialiser. Le Triomphe est aussi le moment où tous les sous-officiers de l'armée de terre devenus officiers cette année reçoivent leurs sabres. Le terme triomphe remonte à 1821, où un élève qui avait réussi à atteindre sa cible d'artillerie avait été porté en triomphe sur un tonneau. C'est devenu la fête traditionnelle des écoles, où cette scène de triomphe est rejouée par les élèves. Un spectacle à 14 h 30 mêlant démonstrations militaires et reconstitutions historiques l'après-midi qui est également l'occasion pour les écoles de proposer une journée portes ouvertes toute la journée de samedi avec des animations et des présentations de matériel militaire. La cérémonie officielle organisée le samedi soir à partir de 21 h 45.

 

Que regroupent les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ?
Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sont en fait une grande école de commandement qui regroupent plusieurs formations dont la prestigieuse École spéciale militaire, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle forme chaque année 200 officiers de recrutement externe, au cours d'une formation d'un ou trois ans. Son 4e bataillon forme, lui, quelque 1 200 stagiaires au cours de formations allant d'une semaine à six mois. L'École militaire interarmes, créée en 1961, forme, elle, une centaine d'officiers de recrutement interne au cours d'une formation de deux ans.

 

Que trouve-t-on sur le camp de Saint-Cyr ?
Le camp de Saint-Cyr Coëtquidan est une véritable ville dans la ville de Guer, avec une communauté de 5 000 personnes, dont 1 000 résidants. 250 familles et 120 célibataires ou célibataires géographiques y habitent. Le camp compte aussi 700 logements d'élèves. Ils sont 3 000 à s'y former pour des stages de quelques semaines à une formation de trois ans. L'encadrement militaire compte, lui, 465 personnes qui travaillent avec 199 enseignants et 85 personnels civils non enseignants. Ils se trouvent tous sur le camp bâti, jouxtant les zones de manoeuvre et de tirs séparées par la départementale 724. En surface, le camp s'étale sur 5 500 hectares le long de la nationale 24 Rennes-Ploërmel, dans les communes de Guer, Beignon et Saint-Malo-de-Beignon. Le camp a aussi la particularité d'avoir sa propre usine d'eau potable et un centre de production alimentaire qui fournit 2,5 millions de repas par an aux bases de tout le Nord-Ouest du pays.

 

D'où vient son nom Saint-Cyr Coëtquidan ?
Les écoles doivent leur nom à Saint-Cyr, du nom de la localité située à 5 km de Versailles qui accueillait l'école spéciale impériale militaire (Esim) jusqu'à sa destruction en 1940. Inaugurées en 1969 à Guer, elles ont repris le nom local qui vient du breton coët (bois) et idan (dessous).

 

Pratique:
Vendredi et samedi, Festival international du livre militaire à partir de 15 h vendredi aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan à Guer. Portes ouvertes et spectacle traditionnel samedi de 9 h à 20 h. Entrées libres. Accès tribunes pour le spectacle 15 €, 8 € pour les enfants de 5 à 10 ans.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 17:55
ESM : quel avenir ?

 

17 Juillet 2014 Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT , Président de la Saint-Cyrienne

 

Équation impossible ou/et faux problème ?

 

Bien que membre du conseil de perfectionnement de l’ESM de Saint-Cyr j’ai été très surpris par des propos concernant l’évolution de l’Ecole et ceci d’autant plus que le commandement n’a cessé, toutes ces dernières années, de se féliciter de son système de formation d’officiers. Le débat qui semble s’ouvrir concerne tous les membres de notre association. Que personne ne soit surpris de notre intérêt pour ce sujet.

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:54
Remise d’insigne pour la classe préparatoire de l’EPA


10/07/2014 Armée de l'Air

 

Mercredi 18 juin 2014, la classe préparatoire à l’enseignement supérieur (CPES) de l’École des pupilles de l’air (EPA) a reçu son insigne, qu’elle a elle-même créée, au cours d’une cérémonie, présidée par le colonel Jean-Xavier Chabane, commandant l’EPA. 

 

C’est une grande nouveauté pour cette classe intermédiaire entre la terminale et les classes préparatoires destinée à favoriser l’accès aux études supérieures scientifiques à de jeunes bacheliers issus de milieux peu favorisés, créée dans le cadre du plan égalité des chances. Alors que les classes de l’air ont leur «Poussin», la CPES n’avait auparavant pas d’insigne propre.

Ce sont les <-Khûbes->, étudiants en troisième année de classes préparatoires, qui ont épinglé l’insigne sur la veste de leurs cadets. Le général et astronaute Michel Tognini, ancien élève de l’EPA était également présent. Étudiant au parcours d’exception, il est devenu le parrain officiel de cette 6e promotion.

La naissance d’une nouvelle tradition à l’École des pupilles de l’air : cet insigne sera remis chaque année aux élèves de la promotion de CPES, marquant leur appartenance à la troisième division*.

La sixième promotion de la CPES a elle même conçu cet insigne dont l’héraldique est : « Sous les montagnes du Vercors qui se dessine de bleu azur au matin, la racine s'élève de son aile de Pipin. La plume du savoir suivra celui qui la porte, l'étoile le guidera à sa porte. »

 

*La 1e division correspond aux années de collège, la 2e aux années de lycée et la 3eaux classes préparatoires.

 

Acteur du plan égalité des chances, cet établissement public accueille plus de 700 élèves et a pour missions principales l’aide aux familles pour les collégiens et lycéens et l’aide au recrutement des futurs officiers de l’armée française pour les classes préparatoires. Retrouvez plus d’information sur le site du ministère de la Défense.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:56
Crédits : SCH Sébastien POETTE

Crédits : SCH Sébastien POETTE

 

24/06/2014 Mme BOISGELOT - Armée de Terre

 

Ce rendez-vous unique permet aux officiers de toutes armes confondues, de se rencontrer et d’approfondir leurs connaissances interarmes.

 

Du 5 au 8 juin 2014, au centre d’entraînement aux actions en zone urbaine de Sissone, CENZUB, 450 lieutenants de l’Armée de Terre en formation, participent aux journées interarmes des divisions d’application. Ces futurs cadres chefs de section sont sensibilisés aux manœuvres interarmes qu’ils mettront en œuvre dès leur arrivée en régiment.

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 11:50
Retour aux sources

 

16 mai 2014 Belgian Defense

 

Ce jeudi 15 mai, le roi rendait une visite dans les locaux de l'École Royale Militaire à Bruxelles. Cette école, chargée de former les officiers, est une ancienne connaissance. Il y a trente ans, le souverain était assis sur ses bancs.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 16:55
photo ADC H. Gillot SIRPA Terre

photo ADC H. Gillot SIRPA Terre

 

25/04/2014 Armée de Terre

 

En mars dernier, une section d’officiers sur titre (OST), des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, a séjourné à l’école aéroportée (ETAP) de Pau, pour l’obtention du brevet parachutiste. Lors de l’apprentissage, le déroulement de l’instruction ne suit pas forcément l’ordre chronologique du saut.

 

Reportage photos

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 12:36
Défense : quand les officiers sont priés de raccrocher leur uniforme

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut réduire le nombre d'officiers de près de 5.800 officiers en six ans (2014-2019)

 

12/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le "dépyramidage" (évolution de la pyramide des grades) continue. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian va supprimer 562 postes d'officiers en 2014. A la fin de l'année, il ne restera plus que 82.000 militaires du rang en France.

 

Le "dépyramidage" (évolution de la pyramide des grades) continue. Ce qui va dans le sens des exigences du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui veut réduire le nombre d'officiers de près de 5.800 officiers en six ans (2014-2019). Pour ce faire, il va supprimer 562 postes d'officiers en 2014 dans les trois armées, hors direction générale de l'armement, contrôle général... (contre 580 en 2013). L'Hôtel de Brienne a fixé le plafond des effectifs des officiers généraux pour 2014. A la fin de l'année, ils ne seront plus que 359 officiers généraux (contre 364 en 2013 et 384 en 2012). Soit un très léger recul des effectifs de 1,3 %. Ce sont à nouveau les généraux de brigade et les contre-amiraux), qui perdent des effectifs (5 postes). Ils ne seront plus que 207 à fin 2014, contre 212 fin 2013 et 229 fin 2012.

Pour les officiers supérieurs (colonel, capitaine de vaisseau, lieutenant-colonel, capitaine de frégate, commandant et capitaine de corvette), le plafond des effectifs a été fixé à la fin de cette année à 11.515 (11.793 fin 2013 et 12.013 fin 2012). Soit une baisse de 278 postes (- 2,35 %). Principales victimes, les lieutenants-colonels et capitaines de frégate qui perdent 143 postes, soit un recul de 2,6 %. Enfin, le plafond des officiers subalternes (capitaine, lieutenant de vaisseau, lieutenant, enseigne de vaisseau de 1er classe, sous-lieutenant, enseigne de vaisseau 2e classe) a été ramené à 16.077 (contre 16.356 fin 2013 et 16.696 fin 2012). Soit une perte de 279 postes (- 1,7 %) en dépit de la croissance des effectifs des capitaines et lieutenants de vaisseau qui ont augmenté (87 postes).

Au total, l'armée française comptera 27.951 officiers fin 2014, des effectifs qui passent sous la barre symbolique de 28.000 (contre 28.513 officiers fin 2013 et 29.093 en 2012). Soit un total de 562 postes d'officiers supprimés (- 1,97 %).

 

Partir, ce n'est pas trahir

La maîtrise de la masse salariale (environ 12 milliards d'euros par an, ndlr), qui avait fait l'objet d'une grosse polémique en 2012, fait partie des priorités du nouveau chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers. Cette maîtrise "nous impose de prendre en compte le contingentement des effectifs, le dépyramidage, la gestion des hauts potentiels, la promotion au mérite, la simplification du dispositif indemnitaire des militaires et donc, au bilan, les parcours que nous offrons au personnel des armées", a-t-il récemment expliqué aux parlementaires. Et surtout il a précisé qu'il se dirigeait "vers un état-major des armées dont les effectifs diminuent de 30 %, avec un format resserré de 600 personnes au lieu de 930, alors que les états-majors d'armée descendront à un niveau compris chacun entre 150 et 200 personnes. Tout cela pour commander les trois armées et les soutiens interarmées, soit de l'ordre de 230 000 personnes en 2015 !"

En octobre dernier, le directeur des ressources humaines du ministère de la Défense, Jacques Feytis, avait expliqué que l'objectif du ministre de la Défense était de "parvenir en fin de loi de programmation militaire à un taux d'encadrement de 16 % - soit le taux constaté à la fin de l'année 2010". Les officiers sont bien sûr la cible principale de la déflation, avec une diminution en valeur absolue de 5.778 postes - 1.000 en 2014, 1.050 en 2015 et 2016, 1.100 en 2017 et 2018, et enfin 478 en 2019, selon le DRH du ministère. Finalement, après arbitrage de Matignon, 850 officiers quitteront l'armée en 2014 (au lieu de 1.000). 

Pour autant, les officiers ont dû mal à quitter l'armée, ou plus exactement l'institution. A tel point que certains DRH encouragent dans les réunions les départs en expliquant que "partir, ce n'est pas trahir". Au-delà de l'aspect psychologique, l'enjeu, avait rappelé Jacques Feytis, est "de bâtir une offre particulièrement adaptée aux officiers, catégorie qui a le plus de mal à se reconvertir puisqu'ils partent généralement à un âge moins favorable que les autres militaires".

 

82.082 militaires du rang, soit la capacité du Stade de France

Le ministère de la Défense a également fixé les plafonds pour les effectifs de sous-officiers et des militaires du rang. Fin 2014, il y aura 92.211 sous-officiers (contre 94.395 fin 2013) et 82.082 militaires du rang (contre 84.579), ces derniers pouvant pratiquement contenir dans le Stade de France (81.338 places).

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 16 décembre 2013, une trentaine de commandants d’unité et chefs de section du 4e GTIA des forces armées maliennes ont entamé un stage de formation préliminaire au camp d’entraînement de Koulikoro.

 

Dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali, ce stage  de trois semaines a pour but de renforcer les connaissances tactiques et l’aptitude au commandement des officiers de ce GTIA malien, dont la formation débutera dans les semaines à venir. Il s’agira alors du 4e GTIA formé depuis le lancement d’EUTM Mali.

 

Les officiers maliens vont recevoir une formation différenciée, avant d’intégrer graduellement leurs unités respectives. Ce processus de « formation par agrégation progressive » a pour but de permettre aux officiers de rejoindre leur unité après consolidation de leur aptitude. Le programme de ce stage inclut notamment des activités sportives, de l’entraînement au tir, des cours de tactique et des restitutions pratiques sur le terrain.

 

Parallèlement à la formation des cadres du futur GTIA 4, des formateurs maliens sont également en stage auprès de leurs homologues français. L’objectif de cette formation est de leur enseigner la planification et la conduite d’entrainement d’unités jusqu’au niveau du GTIA.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:55
Saint-Cyr : les élèves-officiers du 4e bataillon honorent un officier de réserve de la Grande Guerre

 

13.12.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense Globale

 

Jeudi 12 décembre, sur la cour Rivoli, les élèves-officiers du 4e bataillon de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ont choisi de donner le nom de leur promotion au chef de bataillon Charles Delvert, officier de réserve qui s'illustra pendant la Grande Guerre et historien. Voici une très belle photo (de la communication des écoles de Saint-Cyr) de la cérémonie de baptême de la promotion, sous la présidence du général Antoine Windeck, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la base de défense de Vannes-Coëtquidan.

 

Saint-Cyr : les élèves-officiers du 4e bataillon honorent un officier de réserve de la Grande Guerre

Avant le baptême de promotion a eu lieu la remise des galons d’aspirant aux 110 élèves-officiers polytechniciens, 11 ingénieurs en études et techniques d’armement, 10 ingénieurs militaires d’infrastructure, aux 4 élèves-officiers du corps technique et administratif du service des essences des armées et aux 29 élèves officiers sous contrat de la filière spécialistes.

Ensuite, l’ensemble des élèves-officiers du 4e bataillon, dont les 48 officiers sous contrat de la filière encadrement, ainsi que les stagiaires IEP et ESSEC et les commissaires-élèves en formation de milieu Terre en scolarité au premier bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr  ont reçu leur sabre des mains de leur parrain.

Cette année près de 500 élèves officiers recevront au 4e bataillon une formation d’un à cinq mois. En dépit de leur diversité ils se rassemblent derrière une même devise : l'audace de servir. Ils constituent chaque année une même promotion, qui porte le nom de Chef de bataillon Charles Delvert  pour l'année 2013-2014.

Charles Delvert fut blessé quatre fois pendant la Première Guerre mondiale. Il fut ensuite un historien reconnu et publia après-guerre ses Carnets d'un fantassin, rédigés au jour le jour au front.

Commandé par le lieutenant-colonel  Jean-Michel Antoine, le 4e bataillon, école des stages cours, dispense une formation  majoritairement axée autour des piliers humain et militaire.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
source etudetactique.wordpress.com

source etudetactique.wordpress.com

 

2 décembre 1805 : victoire de Napoléon à d'Austerlitz (actuelle Tchéquie).

 

Napoléon à la bataille d'Austerlitz par François Gérard

Napoléon à la bataille d'Austerlitz par François Gérard

Napoléon Bonaparte impose son génie tactique à l’empereur d'Autriche et au tsar de Russie. Ayant renoncé après les évènements de Trafalgar à envahir l’Angleterre, ses troupes regroupées dans la région de Calais se sont redéployées à une vitesse foudroyante en Europe Centrale. Dans une situation toutefois précaire, susceptible de s’aggraver avec l’arrivée de nouveaux renforts autrichiens, Napoléon simule un retrait partiel du plateau de Pratzen, où se situe le village d’Austerlitz, incitant ses adversaires à attaquer sans attendre. Profitant en outre d’un brouillard masquant ses réserves, Napoléon peut surprendre ses ennemis sur leur flanc et les mettre en déroute. Les pertes austro-russes s’élèvent à près de 7 000 pour 1 288 Français. 50 drapeaux sont enlevés à l'ennemi et vont orner la voûte de l'église Saint-Louis des Invalides. En outre, le bronze des 180 canons pris à l’ennemi est employé pour fondre la colonne Vendôme, à Paris (copie de l'antique colonne Trajane qui célèbre à Rome la victoire de l'empereur romain sur les Daces). Les écoles de Coëtquidan reconstituent chaque année cette victoire retentissante qui vit pour la première fois tomber au combat des jeunes officiers de la toute nouvelle école spéciale impériale militaire de Saint-Cyr.

source JFP

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 14:55
Défense : les militaires français sont moins bien payés que les Britanniques et les Allemands

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va faire partir 5.800 officiers sur la période 2014-2019

 

17/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Même si les militaires français sont moins bien payés que leurs homologues allemands ou britanniques, leur système de rémunération n'en demeure pas moins complexe pointe la Cour des Comptes.

 

Attention dossier très sensible. En matière de rémunération des militaires, le rapport de la Cour des Comptes apparaît finalement mitigé. Certes, un très gros travail de simplification et de cohérence semble plus que nécessaire mais, au final, les militaires français ne sont pas si grassement payés. Surtout par rapport à leurs homologues étrangers. Et loin de là. Les Sages de la rue Cambon reconnaissent que la rémunération des militaires français en activité est inférieure à celle des militaires britanniques et allemand. En revanche, le système de pension français est plus généreux, pondère la Cour.

Les dépenses de rémunération des militaires des trois armées, des différents services et de la direction générale de l'armement (DGA), hors gendarmerie, représentent 7,7 milliards d'euros hors dépenses afférentes aux retraites et 20 % des crédits de la mission défense. A ce montant, il faut rajouter 2,6 milliards pour l'ensemble des primes et indemnités diverses versées aux militaires en 2012. "Le niveau de rémunération des militaires n'est pas aujourd'hui en décalage avec celui des fonctionnaires civils", affirme la Cour. 

 

Les militaires britanniques et allemands mieux payés

En Grande-Bretagne, "la comparaison des dépenses de personnel de chacun des deux
ministères rapportées à leurs effectifs révèle que les militaires britanniques sont moins nombreux, mais que les dépenses de personnel sont plus élevées qu'en France, ce qui se traduit par un écart proche de 20.000 euros annuels en moyenne", observe la Cour des Comptes. Clairement, les militaires britanniques sont moins nombreux (191.650 hommes en 2010, contre 235.230) mais ils coûtent beaucoup plus chers. Et pas qu'un peu : 11,1 milliards d'euros, contre 9,3 milliards d'euros.

En Allemagne, la grille de solde des militaires allemands permet également de constater que le niveau de rémunération indiciaire des militaires allemands est supérieur à celui de leurs homologues français. À titre d'exemple, la solde de base du caporal français est comprise entre 1.426 et 1.450 euros par mois alors que celle de son homologue allemand est comprise entre 1.824 et 2.079 euros mensuels. Celle d'un capitaine français est comprise entre 2.250 et 2.600 euros mensuels alors que celle de son homologue allemand est comprise entre 2.600 et
3.900 euros.

Pour autant, en contrepartie d'une réduction de 54.000 militaires entres 2008 et 2014, la Cour rappelle que l'État avait mis en œuvre un plan d'amélioration de la condition miliaire. "Sa principale traduction a consisté en une revalorisation indiciaire et statutaire ambitieuse", rappelle-t-elle. Ce qui pourrait réduire cet écart avec les armées britannique et allemande.

 

174 primes pour les militaires français

Avec 174 primes et indemnités différentes, dont certaines très désuètes, le système indemnitaire des militaires français "apparaît complexe, peu lisible et difficilement contrôlable", estime la Cour. "Un toilettage des primes pour supprimer celles qui n'ont plus de raison d'exister s'impose, recommande-t-elle. En outre, il conviendra de mettre fin à un certain nombre de pratiques contestables". En moyenne, les primes et indemnités représentent 33 % de la masse salariale globale. Si on y inclut les primes afférentes aux opérations extérieures (OPEX), cette part atteint 38 %. "Aucune analyse complète n'a été réalisée depuis 2009, ce qui est préjudiciable à la maîtrise de la masse salariale", regrette la Cour.

En outre, estime-t-elle, "la multiplicité des primes entretient une dynamique inflationniste et induit un coût de gestion. Intrinsèquement, l'absence de visibilité du régime indemnitaire et la difficulté de vérifier la réalité de certaines primes rendent le système hors contrôle".

 

Des économies qui ne sont pas réalisées

La Cour des Comptes l'avait déjà dénoncé dans un précédent rapport publié en juillet 2012. En dépit d'une réduction majeure des effectifs, les dépenses de personnel ont dépassé toutes les prévisions budgétaires. Le ministère de la Défense attendait de la réduction de 23.000 emplois une économie nette cumulée de 1,1 milliard d'euros sur la période 2009-2011. Mais, alors même que cet objectif de suppression d'emplois a été tenu, la masse salariale a progressé de 1 milliard d'euros.

"La masse salariale ne fait pas l'objet d'un réel pilotage des effectifs, le ministère de la défense ayant semblé concentrer ses efforts sur la réduction quantitative des effectifs", regrette-t-elle. Car la réduction a été plus marquée dans les grades les moins élevés, donc les moins coûteux. Ce qui a eu un impact non proportionnel sur les économies attendues. Il y a eu également un impact sur le pyramidage au profit des grades les plus élevés.

 

Les officiers dans la ligne de mire

Pour la Cour des comptes, le ministère de la Défense doit mettre en place "un pilotage resserré et efficient des effectifs et de la masse salariale, une politique de gestion des ressources humaines globale, ainsi qu'une évaluation rigoureuse du coût de la réforme statutaire engagée en 2008".  Une condition indispensable pour que la nouvelle loi de programmation militaire offre un cadre réaliste et financièrement soutenable.

Dans ce cadre, la prochaine LPM prévoit une déflation des effectifs d'officiers qualifiée de "volontariste" par le ministère de la Défense. La diminution annoncée est de l'ordre de 5.800 postes d'officiers. L'étude d'impact du projet de loi précise que, par rapport à la précédente LPM, la réduction annuelle des effectifs d'officiers devrait dépasser 1.000 postes par an en régime de croisière. Soit plus de trois fois et demi la déflation moyenne réalisée sur la période 2008-2013. En outre, pour stabiliser le modèle et l'effort de dépyramidage, la déflation des effectifs serait de l'ordre de 11.200 sous-officiers tandis que le nombre d'hommes du rang diminuerait d'environ 9.300 militaires.

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:50
Parade d'honneur au Cinquantenaire

11 oct. 2013  belgiandefence

 

Toute l'École royale militaire a paradé sur l'esplanade du Cinquantenaire, à Bruxelles, le jeudi 10 octobre 2013. À l'occasion de la cérémonie d'ouverture de l'année académique 2013-2014, plus de 800 élèves ont foulé le pavé, accompagnés par la Musique des Guides.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:45
Sortie de la promotion « Samba Diery Diallo » : Le chef de l’Etat s’engage à renforcer les moyens des forces de défense et de sécurité

20 September 2013 lesoleil.sn

 

28 élèves officiers de la promotion «Commandant Samba Diéry Diallo» ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenants hier, des mains du président de la République. Le chef de l’Etat s’est engagé à doter les forces de défense et de sécurité de moyens suffisants, afin qu’elles puissent mener à bien leurs missions.

 

Au terme de deux années de formation, les élèves officiers de la promotion «Commandant Samba Diéry Diallo» ont reçu, hier, leurs épaulettes de sous-lieutenants des mains du président de la République Macky Sall. Un moment historique, selon le général de Corps d’armée, Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, Abdoulaye Fall. C’est la première fois, depuis la création de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale en 2007, qu’un chef de l’Etat préside une cérémonie de sortie de promotion, s’est-il réjoui. Une présence que Macky Sall a justifiée par l’intérêt et l’admiration qu’il porte aux militaires, «cette catégorie de citoyens qui assurent avec dévouement la sécurité des populations». Il s’est engagé à doter les Forces de défense et de sécurité de moyens suffisants et adéquats pouvant leur permettre de mener à bien leurs missions. Il a surtout loué le professionnalisme et la polyvalence de nos gendarmes. «Vous faites la fierté du pays, à travers la défense de la Nation, la sécurité des populations et la participation aux missions de maintien de la paix, qui contribuent au rayonnement de notre diplomatie sur le plan international», a-t-il ajouté.

 

Pour le chef de l’Etat, l’utilité de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale n’est plus à démontrer. «Face aux menaces diffuses et à l’International terroriste, il faut une posture d’action plutôt que de réaction. C’est le meilleur rempart pour défendre l’intégrité de notre territoire et la sécurité des populations», a-t-il indiqué. Aux 28 récipiendaires, Macky Sall a rappelé la réputation de corps d’excellence de la gendarmerie. Il a affirmé que celui-ci (corps) a pour mission de former des meneurs d’hommes dont les décisions à prendre peuvent parfois êtres lourdes de conséquences et engager toute la vie de la Nation. Aussi les a-t-il invités à mesurer les énormes responsabilités qui s’attachent à leur noble profession, insistant sur les valeurs de patriotisme, de courage et de probité morale, qui doivent guider en permanence leurs actions. Le président de la République leur a aussi demandé de s’inspirer de leurs illustres devanciers, «notamment Mame Bounama Fall et Samba Diéry Diallo, dont les immenses qualités doivent vous servir de viatique, pour une réussite de vos missions». La promotion «Commandant Samba Diéry Diallo» est issue du recrutement direct et est composé de 23 hommes et de 8 femmes.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:10
L'adjudant-chef Laurent Garin lors de la remise de la Légion d'honneur - Crédits ESCC

L'adjudant-chef Laurent Garin lors de la remise de la Légion d'honneur - Crédits ESCC

21/07/2013 Armée de Terre 2013

 

Semaine clef dans la carrière du lieutenant Laurent Garin, chef d’une section d’élèves au 3e bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (première année de scolarité). Jeudi 18 juillet 2013, il a été élevé à la dignité de chevalier de la Légion d’honneur. Samedi 20, il a reçu son galon d’officier.

 

Bel exemple pour nos jeunes officiers, mais aussi pour les sous-officiers qui souhaitent devenir officier, quelle que soit la voie de recrutement choisie ! Le colonel Francis Chanson, directeur des formations d’élèves, a remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur lors de la répétition générale du Triomphe des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC).

 

Samedi 20 juillet, lors des cérémonies nocturnes du Triomphe 2013, l’adjudant-chef Garin est devenu officiellement lieutenant : il a reçu son galon d’officier lors de la remise des galons à l’ensemble du recrutement officier de l’année 2013.

 

L’adjudant-chef Garin revient sur sa remise de Légion d’honneur : « J’ai pensé à tous les hommes que j’ai commandés lors de mes deux temps de commandement de chef de section : c’est un peu grâce à eux si j’en suis arrivé là. J’ai pensé aussi à un camarade mort en Afghanistan à mes côtés. J’ai pensé enfin à ma famille et à son abnégation.»

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