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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 15:55
Discours de Patrick Boissier, président d’Euronaval à l’ouverture du salon 2014

 

source GICAN

 

Monsieur le Ministre de la Défense,

Mesdames et Messieurs les représentants des gouvernements étrangers,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Monsieur le Préfet,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Messieurs les Chefs d’Etat-major,

Monsieur le Délégué général pour l’armement,

Mesdames et Messieurs les Industriels,

Mesdames et Messieurs.

 

En ouverture de cette 24ème édition d’EURONAVAL je tiens tout d’abord à remercier Monsieur le Ministre de la Défense, Jean- Yves Le Drian, de nous faire l’honneur de présider cette inauguration.

Au nom du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales, organisateur de ce salon, au nom des 350 entreprises exposantes en provenance de 28 pays, je voudrais saluer et remercier Mesdames et Messieurs les Ministres, les Chefs d’Etat-major, l’ensemble des 96 Délégations Officielles étrangères regroupant quelques 300 très hautes autorités politiques et militaires venant de 78 pays et des 5 continents, les élus, les Amiraux et Généraux, les journalistes et vous tous visiteurs, acteurs et clients de l’industrie navale

Vous remercier de nous accorder votre confiance et de nous rejoindre ici à Paris-le-Bourget, pour ce grand rendez-vous maritime, industriel et commercial qui devrait voir cette année près de 30 000 entrées de visiteurs de plus de 110 nationalités différentes.

EURONAVAL est le leader mondial des salons du naval de défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Il est le seul à proposer une offre de services et d’événements aussi importante et complète.

EURONAVAL est la vitrine de l’excellence de l’industrie navale de défense française, européenne et mondiale,

L’industrie navale de défense est une industrie de haute technologie, une industrie à forte valeur ajoutée et une industrie innovante. Vous pourrez le constater en parcourant l’ensemble des stands de nos exposants et en assistant tout à l’heure à la remise des trophées 2014.

 

L’industrie navale de défense est une industrie en mouvement :

- pour les seules constructions et équipements des navires militaires, la construction navale représente chaque année dans le monde un chiffre d’affaire de près de 40 milliards d’€,

- Environ 500 nouveaux programmes de construction totalisant plus de 3 800 nouveaux navires de surface et sous-marins sont aujourd’hui en cours de réalisation. Ils représenteront un chiffre d’affaires total de plus de 900Mds€ au cours des 20 prochaines années. Ces chiffres, sans doute évolutifs, montrent bien que le naval de défense est en progression et que les industriels et exposants présents à EURONAVAL sont au coeur d’un marché mondial particulièrement dynamique

EURONAVAL est un salon mondial. Il réunit sur cinq jours une très large représentation d’acteurs institutionnels et d’industriels des 5 continents et conforte un peu plus à chaque édition son statut d’exposition navale internationale de référence.

EURONAVAL est un salon global. Il couvre l’ensemble des produits et des services du domaine de la défense, de la sécurité et de la sûreté maritime. Y exposent des entreprises de construction navale, des équipementiers, des systémiers ainsi que des entreprises de services dans les domaines de la formation, de l’entrainement, de l’assistance et du conseil.

EURONAVAL est un salon capital. Dans ses allées, sur ses stands et dans ses salons se rencontrent et se côtoient les responsables politiques et militaires qui ont la charge de définir l’avenir des marines de guerre et les industriels qui les fabriquent, les équipent, les entretiennent et les entrainent. Ici à EURONAVAL, se dessine pour une bonne part l’avenir de la sûreté et de la sécurité maritime et de la paix dans le monde.

Pour cette édition 2014 d’EURONAVAL, nous accueillons pour la première fois les pavillons nationaux de l’Australie et de l’Inde ainsi que des exposants en provenance de la Belgique, des Emirats-Arabes-Unis et de la Turquie.

Mais je ne vais pas détailler l’ensemble des nouveautés et particularités de ce salon que vous allez pouvoir découvrir et apprécier pendant ces 4 jours, à l’exemple de ce nouvel espace de simulation et de réalité immersive.

Cette 24ème édition reconduira également les événements qui font le succès d’EURONAVAL depuis bientôt cinquante ans et en particulier la tenue de trois conférences de haut niveau présidées respectivement:

- par l’amiral Bernard Rogel, Chef d’Etat-major de la Marine, sur le thème « Evolution des types de conflits en mer d’ici 2025 »,

- par Hervé Guillou, président directeur général de DCNS sur le thème «Apport de la coopération internationale pour maintenir un outil industriel puissant »

- et par l’ingénieur général Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l’armement du ministère de la défense sur le thème « Renouveau industriel et soutien aux entreprises de taille moyenne».

Vous retrouverez également cette année l’organisation d’un service de rencontres d’affaires « Business to Business » qui devrait totaliser plus de 1000 rendez-vous.

EURONAVAL 2014, s’ouvre aujourd’hui alors même que s’impose un peu plus chaque jour la réalité de la mondialisation et donc de la maritimisation. La mer, nous le savons, est un espace de liberté où se joue déjà la nouvelle croissance économique mondiale, la fameuse « croissance bleue ».

Le transport maritime est toujours en forte croissance et les croisières en mer séduisent de plus en plus de nos contemporains. La pêche, contrôlée et parfois contestée est devenue une source incontournable d’alimentation pour notre planète. Les énergies fossiles ou renouvelables trouvent de nouveaux champs d’exploitation et d’innovation en mer. Les gisements offshores promettent de compenser la raréfaction inéluctable des gisements terrestres. Dans bien des domaines de l’économie, les océans laissent entrevoir la perspective d’un nouvel eldorado.

Mais, la mer est agitée. Le terrorisme, les trafics illicites, la piraterie, les pillages et les pollutions sont autant de menaces qui fragilisent notre avenir et compromettent le succès de la «croissance bleue».

Ici, à EURONAVAL, les représentants des Etats maritimes et les industriels du monde entiers se rencontrent pour préparer l’avenir et garantir la paix et la sécurité sur mer et à partir de la mer.

Le GICAN est heureux et fier d’organiser cette manifestation unique en son genre et vous promet des rencontres et des découvertes passionnantes et fructueuses.

Je vous souhaite un excellent salon EURONAVAL 2014.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 08:55
 «L'industrie navale française a tous les atouts pour rester en tête»

 

26/10/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Dans un entretien au Figaro, Patrick Boissier, président du Gican, syndicat patronal de la filière navale, estime inéluctable les rapprochements entre industriels européens afin de ne plus partir en ordre dispersé à la conquête des marchés export.

 

Le Figaro.- La France reçoit le Gotha du naval militaire au Bourget à partir du lundi 27 octobre. Dans quel contexte s'ouvre cette édition 2014?

 

Patrick Boissier. - EURONAVAL est le plus important salon mondial dédié à 100 % au naval de défense. C'est un rendez-vous majeur pour les Marines du monde entier ainsi que pour les 352 exposants venus de 28 pays. Nous recevrons une centaine de délégations officielles issues de 70 pays. Ce salon se déroule dans un contexte favorable au naval de défense partout dans le monde, sauf en Europe où les budgets baissent. A l'international, les États-Unis restent le premier marché pour le naval militaire avec un tiers des dépenses mondiales, les budgets sont en forte hausse en Asie du Sud Est et au Moyen Orient ainsi qu'en Amérique du Sud et en particulier en Inde et au Brésil, de grandes puissances régionales

 

Suite de l’entretien

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Évolution à la tête de DCNS

 

 

Paris, le mercredi 2 juillet 2014 - Ministère de la Défense

 

Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique, et Jean-Yves le Drian, ministre de la défense, prennent acte du départ à compter du 23 juillet 2014 de Patrick Boissier, Président- Directeur général de la société DCNS dont l’Etat détient 63,6% du capital via l’Agence des participations de l’Etat (APE).

 

Après cinq ans et demi à la tête de DCNS, Patrick Boissier a choisi d’anticiper son départ prévu à la fin de l’année 2014. Il donne ainsi les meilleures chances à son successeur d’engager sans tarder un nouveau cycle stratégique et de préparer DCNS à relever les défis qui s’offrent à la société pour les années à venir, tels que la croissance à l’export.

 

Le comité des nominations de DCNS, réuni ce jour, a recommandé au conseil d’administration la nomination d’Hervé Guillou. Composé de trois représentants des actionnaires (l’État et Thales) et d’un administrateur indépendant, le comité s’est appuyé sur un travail de sélection professionnel et approfondi effectué ces derniers mois. Au cours de ce processus, Hervé Guillou s’est distingué par sa motivation, sa connaissance du secteur naval et son expérience dans l’industrie de défense. La candidature d’Hervé Guillou sera soumise au conseil d’administration de DCNS du 23 juillet 2014. Si cette candidature est retenue, le conseil d’administration devra alors proposer au Président de la République la nomination par décret de M. Guillou en tant que Président-Directeur général de DCNS.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:55
Developments at the head of DCNS

 

July 2, 2014 Thales
 

Patrick Boissier, Chairman and CEO of DCNS, has informed its main shareholders, the French State (through the Agence des participations de l’Etat) and Thales, that he intends to ask the Board of Directors to cut short his term, 5 months before the end of his tenure, to provide clarity on the designation of his successor, hence setting the proper conditions for the Company to prepare its future.

Shareholders acknowledged this decision, which reflects Patrick Boissier’s commitment to the Company’s interests, and have thanked him for the work carried out and the results achieved during his tenure.

Following a selection process conducted by the Nomination Committee of DCNS, Hervé Guillou will be proposed as his successor at the July 23 Board Meeting. The Board’s proposal will then be sent to the French President, as the decision to appoint the Chairman and CEO of DCNS rests with him and is issued by decree.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 14:55
Armement : Patrick Boissier quitte la barre de DCNS

 

02/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG. Le conseil évoquera ce sujet lors d'une réunion prévue le 23 juillet prochain

 

La succession de Patrick Boissier à la tête de DCNS s'accélère bien. Le patron du groupe naval va demander au conseil d'administration d'écourter son mandat de PDG, selon un communiqué publié ce mercredi matin. Une réunion du conseil évoquera le sujet le 23 juillet prochain. "L'anticipation de la fin du mandat de Patrick Boissier permettra à son successeur de maîtriser deux processus qui influenceront largement le déroulement de sa mission : les négociations en cours avec des prospects majeurs ainsi que l'élaboration du budget 2015 et du plan 2015-2018", a précisé le communiqué.

Pour sa part, Patrick Boissier pourra, dans ses nouvelles fonctions de président du GICAN (Groupement des industries de construction et activités navales), se consacrer à la préparation d'Euronaval qui "revêt cette année une importance considérable pour l'industrie française étant donné l'état du marché mondial". L'ancien patron des activités de cyberdéfense d'Airbus Group, Hervé Guillou, devrait prendre la succession de Patrick Boissier.

 

Croissance de 40 % sur quatre ans

Le mandat de Patrick Boissier a été marqué par "la croissance de 40 % de l'activité de DCNS sur quatre ans (2010-2013) grâce aux initiatives prises pour élargir son portefeuille de produits et services, son portefeuille de clients à l'international et son portefeuille d'activités vers l'énergie et grâce à l'amélioration de la performance du groupe".

Hervé Guillou devra encore "accélérer l'amélioration de la performance interne de DCNS afin d'assurer la poursuite de son développement sur des marchés de plus en plus contraints et concurrentiels", a expliqué le communiqué. L'avenir du groupe passera par l'accroissement des investissements en R&D, notamment dans les activités de sous-marins conventionnels ainsi que dans le maintien et le développement des compétences, l'établissement de plusieurs implantations et partenariats à l'international et la modernisation de ses moyens de travail en France.

 

Chasse aux sorcières ?

La succession de Patrick Boissier va se passer finalement en douceur pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année aurait pu être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Pour autant, beaucoup craignent que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières. Déjà, le patron de l'activité sous-marins, Olivier Dambricourt a été récemment et brutalement débarqué après avoir remplacé en octobre 2013 Pierre Quinchon, qui a pris les rênes de la Direction Technique et Innovation (DTI) et qui a payé l'échec de la campagne de Singapour.

Une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM. Le groupe naval a signé un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), qui n'est pour le moment pas mis en vigueur. DCNS est également en très bonne posture en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit), le président de la République José Mujica ayant personnellement choisi le groupe français.

 

Le Moyen Orient important pour DCNS

Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France avait signé une LoI (Letter of intent) sur l'ensemble du spectre naval (40 milliards d'euros de projets) avec l'Arabie Saoudite. Mais les nombreux changements de ministre de la Défense semblent avoir eu raison de cette initiative franco-saoudienne.

En outre, DCNS en coopération avec MBDA, propose au Qatar trois frégates ATBM (défense antimissile balistique), armées de missiles Aster 30 (MBDA et Thales) et de missiles mer-mer Exocet. Ces navires de 4.000 tonnes seraient des dérivés des frégates singapouriennes Delta vendues par DCNS dans les années 2000. Le contrat est estimé à 2,5 milliards d'euros environ.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 12:55
Patrick Boissier élu Président du GICAN

 

25.06.2014 GICAN

 

Le conseil d’administration du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) a élu aujourd’hui Monsieur Patrick Boissier à la présidence de l’association, où il succède à Monsieur Jean-Marie Poimbœuf. Sa prise de fonction est intervenue à l’issue de l’assemblée générale de ce jour.

 

Patrick Boissier déclare : « C’est un honneur et une fierté pour moi de prendre la présidence du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales qui réunit plus de 160 sociétés de l’industrie navale et maritime française et représente près de 40 000 emplois. L’action que je mènerai bénéficiera du travail considérable  réalisé ces dernières années par Jean-Marie Poimbœuf et son équipe au profit de cette industrie caractérisée par sa haute technologie et créatrice d’emplois à forte valeur ajoutée en France. Ma priorité sera d’agir pour la promotion en France et à l’étranger de toutes les  compétences des membres du GICAN.»

 

Patrick Boissier a commencé sa carrière en 1972 au sein du groupe Pechiney, où il occupe différentes fonctions dans le Secteur Aluminium, d’ingénieur de production à directeur d’usine. En 1984, il est nommé Président de l’activité Tubes de Tréfimetaux. Suite à l’acquisition de Tréfimetaux par Europa Metalli en 1987, il devient Directeur Général de Tréfimetaux. En 1994, il rejoint le groupe italien ELFI comme Président du Secteur Chauffage et Climatisation. Entre 1997 et 2007, il assume la présidence du Secteur Marine d’Alstom et de Chantiers de l’Atlantique. Chantiers de l’Atlantique accède alors au rang de leader mondial spécialisé dans la construction de navires à forte valeur ajoutée, en particulier les paquebots de croisière tels que Queen Mary 2. En septembre 2007, Patrick Boissier devient Directeur Général de Cegelec.

 

En janvier 2009, Patrick Boissier prend la direction de DCNS, leader mondial du naval de défense et innovateur dans l’énergie. Il lance une ambitieuse stratégie de croissance conditionnée par une amélioration de la performance globale. Le Groupe a pour ambition, tout en demeurant le partenaire de référence de la Marine nationale, de se développer dans des secteurs extrêmement concurrentiels (naval de défense à l’international, nucléaire civil, énergies marines renouvelables).

 

Patrick Boissier est diplômé de l’Ecole Polytechnique. 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:55
Qui pour remplacer le PDG du groupe naval DCNS ?

Le gouvernement cherche un successeur au PDG de DCNS, Patrick Boissier

 

27/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Hervé Guillou, un ancien d'Airbus Group (ex-EADS) tiendrait la corde pour succéder à l’actuel PDG de DCNS, Patrick Boissier.

 

Alors que le mandat de Patrick Boissier au conseil d'administration du groupe public DCNS (3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013 pour 13.648 équivalents temps plein) s'achève le 21 décembre 2014, le recrutement de son successeur s'est accéléré ces dernières semaines. C'est un ancien d'Airbus Group, Hervé Guillou, passé par le groupe naval et par la direction générale de l'armement (DGA), qui tiendrait actuellement la corde. L'ancien patron des activités de défense en France d'EADS, puis de la cybersécurité, a même été reçu par le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, qui a également vu Dominique Mockly, directeur exécutif du Business Group Aval (recyclage, valorisation, assainissement, transport) du groupe Areva.

 

D'autre part, Laurent Giovachini, ancien numéro deux de la direction générale de l'armement (DGA) et actuel conseiller du président de Sopra, Pierre Pasquier, a retiré sa candidature tandis que celle du numéro deux de DCNS, Bernard Planchais, a peu de chance. Parallèlement aux grands oraux passés par Hervé Guillou et Dominique Mockly au ministère de l'Economie, le ministère de la Défense a mandaté un cabinet de recrutement, Progress présidé par Alain Prestat, ancien PDG de Thomson Multimedia, pour trouver la perle rare. Une tâche compliquée au regard du salaire proposé : moins de 450.000 euros par an pour un patron d'une entreprise publique.

 

Et Thales ?

 

L'actionnaire privé de DCNS (35 %), Thales a pris la décision, selon nos informations, de ne pas proposer de candidats à la succession de Patrick Boissier, qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire. Ce qui a bloqué les éventuelles candidatures de Pascale Sourisse, directeur général en charge du développement internationale, et de Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense. Avant la décision de Thales de ne pas proposer de candidats, Pascale Sourisse aurait été approchée par la DGA pour le job. Mais vu le salaire proposé, pas sûr qu'elle se serait lancée....

 

Pourquoi une telle décision de la part de l'électronicien ? Parce que le PDG Jean-Bernard Lévy aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval. Par ailleurs, certains observateurs du milieu industriel de la défense estiment que le renoncement de Thales serait la conséquence d'un veto de l'Hôtel de Brienne à sa montée au capital de DCNS avant la fin du quinquennat de François Hollande. A suivre.

 

Chasse aux sorcières ?

 

La succession de Patrick Boissier arrive au plus mauvais moment pour DCNS, qui aborde une année cruciale à l'export. La deuxième partie de l'année pourrait être complètement parasitée, voire paralysée, par la course à la présidence. Et beaucoup craignent enfin que l'arrivée d'un nouveau président soit une occasion pour déclencher une chasse aux sorcières néfaste à l'obtention de contrats proches d'être signés ou nuisible à des campagnes très importantes pour l'avenir du groupe, voire de la loi de programmation militaire (LPM), notamment celles concernant les frégates multimissions FREMM.

 

Le groupe naval est actuellement proche d'un contrat avec l'Egypte (4 corvettes Gowind), et en Uruguay (trois patrouilleurs Gowind dont l'Adroit). Surtout le groupe naval lorgne un contrat en Arabie Saoudite de plus de 15 milliards d'euros (Sawari 3). L'Arabie Saoudite et la France négocient un projet de vente de six frégates multimissions FREMM et de cinq à six sous-marins dans le cadre du programme Sawari 3. Un mégacontrat estimé à plus de 15 milliards d'euros. Il fait tourner les têtes des principaux groupes concernés : DCNS, Thales, le missilier MBDA et l'hélicoptériste Eurocopter (EADS). La France a signé une LoI (Letter of intent), elle attend maintenant la signature de Ryad où des changements au plus haut niveau au sein du ministère de la Défense ont perturbé le processus de ratification.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 06:34

DCNS Logo et signature

 

Oct. 23, 2012 - By PIERRE TRAN Defense News

 

PARIS — Chief Executive Patrick Boissier, who comes from a civil shipbuilding background, is pushing DCNS further into a lean manufacturing company, seeking a 30 percent improvement in performance.

 

The company’s championship productivity plan, launched in 2009, seeks a doubling of annual sales, from around 2.5 billion euros ($3.25 billion), within 10 years. As part of its growth strategy, DCNS seeks to win export orders with offers of offshore patrol vessels (OPVs) developed with its own funds, and ocean-going and littoral submarines.

 

Back in the domestic market, DCNS is expected to fight for a share of reduced military spending as the government trims the budget deficit.

 

Q. With talk of the French government delaying orders for the FREMM multimission frigate and Barracuda nuclear attack submarine, do you think the defense budget will help DCNS in offering naval assets?

 

A. There is an extraordinary development of the economy of the sea — transport, information circuits, energy and mineral resources. The sea has become more important in geostrategy, with claims such as in the South China Sea. There is the opening of the Northeast and Northwest Passage, possible opening up of the Arctic for commercial exploitation, and widening of the Panama Canal.

 

All that contributes to what we call the “maritimization of the world.” The [defense] white paper is being written and it’s an occasion to emphasize this maritimization, and to influence the multiyear defense budget law to take account of this importance.

 

The defense budgets are obviously constrained in Europe, they are particularly in France, but I have high hopes the multiyear budget will allow the maintenance of a priority for the means to exploit this wealth.

 

Q. What programs are important?

 

A. There are the programs tied to deterrence, which are ringfenced. There are the Navy’s first rank assets, the carrier group, frigates, nuclear attack submarines, etc. There are two major programs — the FREMM and Barracuda — which go beyond 2020. Then there are the assets for security at sea, and that’s what needs developing today. Some assets are coming to the end of their life. French maritime interests require assets for naval presence, surveillance, anti-drug trafficking, anti-piracy and other missions. So, OPVs or corvettes, surveillance frigates and support vessels.

 

Q. Thales has 35 percent in DCNS as industrial shareholder. Is 35 percent too big, or too little?

 

A. I think this is excellent for various reasons. Thales’ entry into DCNS meant DCNS was no longer a 100 percent state-owned company. That opens new horizons, different ways of doing things, widens the board of directors, brings in people with different vision. Secondly, this ended a domestic competition in naval business and helped create a bigger group, which is one of the leaders in Europe, if not the leader in a number of sectors.

 

Third, the merger allowed a mix of different cultures, [brought] together people with different approaches and allowed the company to go forward.

 

Q. Do you compete with Thales for exports?

 

A. It’s true in certain cases we’ll find ourselves in the same market, that’s inevitable. It’s relatively rare we’re in direct competition. We’re generally in more complex combat systems, like the ones we have onboard FREMM and Horizon frigates, and we have combat systems built for French systems with Thales equipment and MBDA missiles, while Thales Netherlands is generally on smaller vessels, equipped with foreign or American equipment.

 

Q. DCNS is active in exports. Can you give an update on prospects?

 

A. The American market is reserved for American producers. We envisage entering the market through an agreement with an American partner, VT Halter, to make a joint offer for the U.S. Coast Guard OPC [offshore patrol cutter]. We’re offering a frigate hull design derived from a design we have already built. The problem is to find a hull that meets needs expressed by the U.S. Coast Guard, which wants a vessel around 3,500-4,000 tons. We’re at the size of a very large OPV. In certain countries it would be a corvette, in others it would be a frigate. It will be a derivative because what the Americans are interested in is a sea-proven design. It won’t be the FREMM — we have other frigates. It will be just the ship design, with American systems.

 

Q. And other export markets?

 

A. The biggest and fastest-growing market is the rest of the world — excluding China. Southeast Asia, India — which has a very large program — Malaysia, Thailand, Singapore, etc. South America, mainly Brazil. The third zone is the Middle East — large programs in Saudi Arabia, UAE, Qatar, Kuwait and, to a lesser extent, Bahrain and Oman. We have deliberately expanded our product range to cover these countries’ needs. DCNS used to build only well-armed frigates, but we have expanded to the Gowind range, which goes from OPV of the Adroit type to the corvette design we have sold to Malaysia.

 

Malaysia signed a letter of award, which is binding, with the Boustead shipyard, and Boustead has signed a letter of award with us for the design, and we’re helping them with combat systems. The next step is transfer of design and building the ship.

 

In Saudi Arabia, there is modernization of four frigates and two tankers bought under the Sawari I contract. It’s a deal that’s been discussed for some time in Saudi Arabia, and I hope it will be concluded in the near future.

 

India has expressed a need for 24 subs. There are six Scorpenes; there will be others behind. India wants the next program to be much more national than the Scorpene. There is a request for a design. We are in competition with others.

 

Canada is a large potential market because the Canadians have requirements to develop and renew their fleet. They have a frigate program, and also interest in ships of the command and projection type and a potential submarine program.

 

In these three areas, DCNS has responses. We are certainly not the only ones.

 

Q. What happened to talk about dividing up export regions between European companies?

 

A. In subs, the number of programs is so limited, each deal is fiercely contested. Neither DCNS nor HDW can afford to say, “I am not interested in this country.” There aren’t 10 deals a year, it’s more like one every two years. Poland? France has excellent relations. There’s no reason we’ll abandon Poland.

 

The real problem is DCNS and HDW had the main submarine export market, with some Russian subs. That’s over. You have the Turks who are beginning to develop, the Indians might export, and after tomorrow perhaps the Brazilians. Today, the Koreans and Chinese are already present in the market.

 

Q. Have you talked to ThyssenKrupp Marine Systems?

 

A. You can’t just look at Germany. We have different strategic positions [in Europe]. DCNS is vertically integrated in defense; we have some civil but not in ships. We don’t do civil shipbuilding. Design, building, integration of systems, development of systems, support and service. We’re integrated in naval. It’s a strength.

 

The most different is Italian. Fincantieri is a platform maker, which builds ferries, offshore platforms and military. Finmeccanica builds systems and equipment, and also works in aeronautics and space, civil and military. An alliance between DCNS and Fincantieri is only an intersection between the two. And it’s a very small intersection between the two. It’s very difficult to do something like that.

 

Navantia? We worked as partners for a number of years on the Scorpene sub, and our interests diverged and we ended our collaboration two years ago. Now we have good relations with Navantia.

 

Q. DCNS used company money to develop the Gowind Adroit OPV and offered technology transfer for local assembly. Is this the business model for exports?

 

A. There is not one model for exports; there are models adapted to clients’ needs. There are countries which don’t have the means or will to build the ships; there you simply export. Then there are countries, which are increasing in number, which want to build a defense industry and want to use orders to acquire technology. When you sell technology, you create a potential future competitor.

 

Q. How about the growth targets?

 

A. We’re on track with these targets. We launched the program in 2009; since then sales have grown regularly. They’ll grow in 2012.

 

Our capacity to satisfy the client has increased. We’re able to build higher quality ships, we have a bigger range. We’re capable of delivering a product at more competitive prices than before. We can design a product 30 percent cheaper compared to three years ago.

 

On existing programs where the design is frozen, we’re working on production. We’ve halved unit costs with suppliers in some areas. We’re working with suppliers, we’re looking to buy for off shelf rather than design specific.

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