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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Atalante : Inspection en mer du TCD Siroco

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Du 19 au 21 mars 2014,le Général de division Pinel, adjoint de l’Inspecteur des Armées (IDA), s’est rendu à bord du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco afin d’y poursuivre l’évaluation de l'opération Atalante.

 

Cette inspection, menée pour le chef d’état-major des armées, lui a permis d’appréhender en mer l’organisation et le fonctionnement du Siroco à l’occasion de son déploiement au large des côtes somaliennes.

 

Le Général de division Pinel s’est entretenu avec le Contre-amiral Hervé Bléjean, ainsi qu’avec le capitaine de vaisseau Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Siroco. Il a ensuite participé à une conférence de présentation du TCD dans le cadre de sa mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Depuis la passerelle du Siroco, il a pu assister à un ensemble de manœuvres internationales engageant trois autres navires européens et chinois, ainsi que leurs hélicoptères associés : entraînement à l’évolution en formation tactique, exercice de visite de bateaux suspects, manœuvres de présentation pour le ravitaillement à la mer, et mise en œuvre simultanée de plusieurs hélicoptères étrangers.

 

Mais ces 48 heures étaient avant tout dédiées aux réunions et entretiens avec l’état-major embarqué de la force navale européenne, notamment avec les officiers étrangers de neuf nationalités différentes et avec le personnel du Siroco.

 

Le GDI Pinel, ainsi que la délégation l’accompagnant, a débarqué le 21 mars pour rejoindre Djibouti.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 21:45
Piraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et Atalante

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 26 mars 2014, au large de Bosaso, port principal du Puntland situé au nord-est de la Somalie, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord la première rencontre entre le Président du Puntland, M. Abdiweli A. Gaas et plusieurs autorités européennes.

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

Les discussions ont porté plus particulièrement sur les moyens et les outils que l’Union Européenne est en mesure d’apporter en soutien du rôle joué par le Puntland pour développer une stratégie de sécurité maritime. La question de la gestion des ressources pour l’ensemble de la Somalie a également été abordée.

Le président du Puntland a souhaité souligner l’importance de cette journée, qui vise à mettre en place un plan de coopération propre à restaurer une sécurité maritime porteuse de développement économique général pour l’ensemble de la Somalie.

 

L’envoyé spécial de l’Union Européenne pour la Somalie, SE Michele Cervone D’Urso a  salué l’importance de cette rencontre historique à plus d’un titre : « Le rôle majeur joué par le Puntland dans le cheminement de la Somalie vers la stabilité et la paix est crucial pour le développement du pays, mais également pour sa sécurité incluant la sécurité maritime. C’est ensemble avec la Force Atalante, la mission civile de l’Union Européenne EUCAP Nestor, l’Union Européenne et tous nos partenaires internationaux que nous poursuivons notre engagement commun aux côtés des Somaliens pour développer leur capacité à renforcer  la sécurité maritime. Cette oeuvre commune leur permettra de retrouver des eaux plus sûres, et retirer ainsi les légitimes bénéfices de leurs nombreuses ressources maritimes. »

 

Ces entretiens menés au large de la côte puntlandaise, ont exigé une organisation minutieuse  et souple à la fois, Ils ont été rendus possible grâce à l’appui des moyens de la force Atalante.

 

Allié aux capacités amphibies des deux chalands de transport embarqués et aux équipes de la brigade protection du Siroco, cet ensemble de moyens, sous la coordination de l’état-major Atalante a fait de cette mission de sécurisation une réussite diplomatique pour l’Union Européenne.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et Atalante
Piraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et AtalantePiraterie : Rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes EUCAP Nestor et Atalante
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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:45
Counter Piracy Newsletter March - EU Naval Force Somalia


01.04.2014 EUNAVFOR

 

Serbian Detachment Completes Protection Of World Food Programme Ship MV Caroline Scan As Part Of EU Naval Force

A recent Operation Atalanta medal parade held in Djibouti marked the end of the Serbian Autonomous Vessel Protection Detachments (AVPD) tenure with the EU Naval Force.

 

EU Naval Force French Warship FS Siroco Provides Electronic Navigation Training to Seychelles Coast Guard Trainees

During FS Siroco’s port visit to the Seychelles, 20 trainees from the Basic Training course for the Seychelles Coast Guard embarked for electronic navigation equipment training. The training was supported by staff from EUCAP Nestor.

 

EU Naval Force Continues Regular Contacts With Crews Of Fishing And Trading Vessels Off The Horn Of Africa

During the last week, EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta warships FGS Hessen and ESPS Tornado have carried out several ‘Friendly Approaches’ in the Gulf of Aden.

 

Force Commander Promotes EU Counter Piracy Operation During Conference In The Seychelles.

On 6 March 2014, during the last port visit of the EU Naval Force Somalia Operation Atalanta flagship, FS Siroco, the Force Commander, Rear Admiral Hervé Bléjean was invited to brief Seychellois government and administration representatives and diplomats on the EU’s counter piracy operation.

 

Spanish Vessel ESPS Relámpago Joins EU Naval Force Counter Piracy Operation

As of Thursday 13 March, the Spanish Offshore Patrol Vessel, ESPS Relámpago joined the EU Naval Force to carry out counter-piracy patrols off the coast of Somalia. ESPS Relámpago has replaced ESPS Tornado as the Spanish contribution to Operation Atalanta. ESPS Tornado is now on her way back home.

 

Spanish Offshore Patrol Vessel ESPS Tornado Departs Operation Atalanta After Completing 105 Days Of Counter Piracy Patrols Off The Coast Of Somalia

On 13 March 2014, EU Naval Force warship, ESPS Tornado departed Operation Atalanta’s patrol areas off the Somali coast after completing 105 days and is now heading for her home port of Las Palmas in Gran Canaria.

 

Force Commander Visits Greek Warship HS Psara After Replenishment At Sea With EU Naval Force Flagship FS Siroco

On Thursday 13 March the EU Naval Force flagship, FS Siroco, rendezvoused at sea in the Gulf of Aden with Hellenic warship, HS Psara, to conduct a replenishment from sea.

 

Counter Piracy Warships Siroco And Kang Gam Chan Conduct Exercises At Sea In Gulf Of Aden

On Saturday 15 March, EU Naval Force French Flagship, FS Siroco, and South Korean destroyer, ROKS Kang Gam Chan met at sea in the Gulf of Aden to conduct a series of maritime exercises. Both warships are currently conducting counter-piracy operations off the coast of Somalia.

 

Spanish Maritime Patrol Aircraft Contingents Hold Handover Ceremony As New Crew Takes On EU Counter Piracy Role Off Coast Of Somalia

One of the key elements of the EU Naval Force’s counter-piracy operation in the waters of the Horn of Africa is the Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft (MPRA). These long-range, capable aircraft conduct aerial patrols over the sea areas where pirates are known to operate and can provide early warning of a potential pirate attack.

 

European Union Teams Provide Fire-fighting Training For Djibouti Coast Guard And Navy

On 22nd and 23rd March, ten officers from the Djiboutian Navy and four from the Coast Guard participated in a fire-fighting exercise and weapon handling training that were organised jointly by staff from the EU Naval Force and the EU capacity building mission, EUCAP Nestor.

 

Three EU Naval Force Warships Replenish At Sea With US Task Force 53 Logistics Ship In Gulf of Aden

On Tuesday 18 March, three EU Naval Force warships, FS Siroco, FGS Hessen and ESPS Relampago gathered in the Gulf of Aden for a joint replenishment at sea (RAS) with the American logistics ship, USNS Pecos from Task Force 53. Ships from Task Force 53 provide regular replenishment support to the European Union’s counter-piracy warships and others international forces in the area of operations.

 

EU Naval Force And Chinese Navy Warships Work Together In Counter Piracy Exercise At Sea In Gulf Of Aden

28 March 2014 – Ahead of Chinese President Xi’s visit to the European Union in Brussels, a significant naval exercise has taken place in the Gulf of Aden to demonstrate the growing cooperation between the EU and China on issues of international security and defence.

 

European Union Ambassadors Meet Puntland’s President For Talks On Maritime Priorities

On Wednesday 26 March 2014, European Union Ambassadors met with the President of Puntland, Dr. Abdiweli Mohamed Ali, and his Cabinet on board the French EU Naval Force flagship, FS Siroco, to discuss key issues related to political, security and development cooperation, and to participate in a special session on maritime security.

 

EU Naval Force Bids Fond Farewell to MV Caroline Scan After Completing Four Successful Years as World Food Programme Ship

After two and a half years protecting the World Food Programme (WFP) ship, MV Caroline Scan, from pirate attack off the coast of Somalia, the EU Naval Force has bid the vessel and her hard-working crew a fond farewell. In April 2014, MV Caroline Scan will be entering a period of maintenance, so the WFP deliveries to the Somali people will temporarily be conducted using other voyage chartered vessels.

 

Passengers On Board German Cruise Ship AIDA Diva Have a Special Encounter with EU Naval Force Warship FGS Hessen at Sea in the Gulf of Aden

It’s not every day that passengers on board a civilian cruise liner would get so close to a warship on operations that they could wave to each other, but this is just what happened last week when the German cruise liner, AIDAdiva, with over 2,000 passengers on board, met German frigate FGS Hessen at sea.


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:45
Le CEMM et son homologue camerounais échangent sur les sujets de sécurité et sureté maritime

 

31/03/2014 Marine nationale

 

Le Cameroun est un acteur majeur de la prise en compte régionale de la piraterie dans le golfe de Guinée. C’est dans ce cadre et pour évoquer la coopération bilatérale qui lie nos deux marines que le chef d’état-major de la marine camerounaise, le contre-amiral Jean Mendoua s’est entretenu avec l’ amiral Bernard Rogel le vendredi 28 mars à l’occasion de son passage à Paris.

 

Le CA Mendoua est en effet le rapporteur du Comité National de suivi de la mise en œuvre des décisions issues du Sommet de Yaoundé. Ce dernier s’est tenu les 24 et 25 juin 2013 et a porté sur la sécurité et la sûreté maritime dans le golfe de Guinée. Le Cameroun s’est engagé à fédérer sur ce thème  l’action des États africains de cette partie de la côte Atlantique.

 

Le golfe de Guinée est une aire géographique stratégique couvrant les 6.000 km de côtes allant du Sénégal à l’Angola, en passant par les îles du Cap Vert et de Sao Tomé-et-Principe. L’insécurité  qui s’y développe inquiète l’Union Européenne, qui, le 17 mars dernier, a défini un plan pour lutter contre l’insécurité maritime et la criminalité.

 

La France, également préoccupée par la sécurité de ses 75 0000 ressortissants et de ses 20% d’approvisionnements stratégiques transitant par les routes maritimes du golfe de Guinée, s’est engagée lors du sommet de l’Elysée de décembre 2013 à soutenir l’initiative du processus de Yaoundé. La Marine nationale maintient une présence permanente dans le cadre de l'opération Corymbe avec a minima un bâtiment déployé de façon permanente depuis 1990.

 

L’amiral Bernard Rogel a rappelé au cours de cette visite que la marine camerounaise est un partenaire essentiel de la Marine nationale en Afrique de l’Ouest.  Des interactions entre unités des deux marines sont systématiquement conduites à l’occasion des  fréquentes escales de bâtiments français au Cameroun. Des actions d’instruction opérationnelle sont réalisées ainsi que des embarquements d’officiers. Un élève-officier camerounais est d’ailleurs actuellement embarqué à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistraldans le cadre de la mission Jeanne d’Arc. Le port de Daoula offre également à la Marine nationale un point d’appui précieux en soutien de l’opération Sangaris en République Centrafricaine (RCA). Ainsi, c’est à Douala qu’en novembre dernier le BPC Dixmude a débarqué les troupes devant être déployées en renfort en RCA.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:55
Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

 

28 mars 2014  par Stéphane Cholleton ANAJ-IHEDN

 

Entretien avec Gilles Maréchal, Directeur Général du Groupe GALLICE.

 

Dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime, le gouvernement vient d’autoriser la mise en place de gardes armés sur les navires : quelles vont être, selon vous, les conséquences pour une société comme GALLICE ? Dans quelle mesure cette annonce vous satisfait-elle ?

 

Nous accueillons cette décision de façon très positive car elle montre que l’Etat français commence à prendre en compte les réalités du marché de la sécurité et la place incontournable des sociétés privées dans la protection des intérêts économiques français. Il est vrai que, dans ce domaine, nous sommes très en retard sur les Anglo-Saxons, qui restent concurrentiels car ils opèrent dans un cadre juridique précis et peu contraignant. Nous espérons que l’Etat étendra sa réflexion à toutes les autres activités de sûreté où il y a nécessité de porter des armes, y compris sur le territoire national.

D’un point de vue « business », cette décision aura un impact très faible pour notre société, dans la mesure où ce marché ne concerne que les navires immatriculés en France (moins d’une centaine) et que nous opérons déjà avec des équipes armées sur des navires étrangers. Pour rappel, GALLICE, via sa filiale irlandaise, est la seule société française à opérer en armes à bord des navires. Elle dispose aussi de son propre bateau d’escorte  (voir photo ci-dessous) ! Nos quelques concurrents français n’ont pas cette capacité et sont contraints de recourir à des sous-traitants anglo-saxons !

Bateau d’escorte du Groupe GALLICE

Bateau d’escorte du Groupe GALLICE

Nous attendons maintenant de connaître le cadre juridique qui va être proposé par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS). On parle déjà de certification ISO Pass 28007 pour les sociétés qui souhaiteraient entrer sur ce marché. Une telle certification coûterait au postulant plus de 30 000€, ce qui exclurait automatiquement les structures de taille moyenne : seules trois ou quatre sociétés françaises auraient alors les moyens d’entrer sur ce marché, parmi lesquelles GALLICE. De plus, la législation sur les agents embarqués soumis au droit français risquerait, une fois de plus, de nous mettre « hors-jeu » vis-à-vis des Anglo-Saxons qui garderont, c’est inévitable, plus de 95% des parts de marché.

 

Suite de l'entretien

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 13:45
Atalante : Le commandant de la force Atalante à bord du Relampago

 

28/03/2014 Sources : EMA

 

Le 16 mars 2014, l’amiral Hervé Bléjean, commandant de la Force Atalante à bord du TCD Siroco, est allé rendre visite à l’équipage du patrouilleur de haute mer espagnol Relampago, entré dans la Force Atalante trois jours auparavant.

 

Cette rencontre au milieu du golfe d’Aden était l’occasion pour l’amiral Hervé Bléjean de saluer cette nouvelle unité navale fraîchement passée sous commandement Atalante, et de rencontrer ces marins qui entament pour plusieurs mois des activités de contre piraterie sous pavillon européen.

 

Des échanges fructueux et cordiaux avec le Capitaine de Corvette Isidoro Jungito Carríon et son équipage ont permis au commandant de la force de prendre la mesure du potentiel opérationnel du Relampago, parfaitement adapté aux besoins de la force Atalante.

 

Le TCD Siroco participe depuis le 6 décembre à l’opération européenne Atalante de lutte contre la piraterie, assurant également le rôle de navire amiral de la Force sous les ordres du contre-amiral Hervé Bléjean. Il s’agit du 3e commandement français de la force navale Atalante depuis le début de cette opération en décembre 2008.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 17:55
Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

 

28.03.2014 Entretien conduit par Stéphane Cholleton, Vice-président chargé des études de l’ANAJ-IHEDN
 

1 – Dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime, le gouvernement vient d’autoriser la mise en place de gardes armés sur les navires : quelles vont être, selon vous, les conséquences pour une société comme GALLICE ? Dans quelle mesure cette annonce vous satisfait-elle ?

Nous accueillons cette décision de façon très positive car elle montre que l’Etat français commence à prendre en compte les réalités du marché de la sécurité et la place incontournable des sociétés privées dans la protection des intérêts économiques français. Il est vrai que, dans ce domaine, nous sommes très en retard sur les Anglo-Saxons, qui restent concurrentiels car ils opèrent dans un cadre juridique précis et peu contraignant. Nous espérons que l’Etat étendra sa réflexion à toutes les autres activités de sûreté où il y a nécessité de porter des armes, y compris sur le territoire national.

D’un point de vue « business », cette décision aura un impact très faible pour notre société, dans la mesure où ce marché ne concerne que les navires immatriculés en France (moins d’une centaine) et que nous opérons déjà avec des équipes armées sur des navires étrangers. Pour rappel, GALLICE, via sa filiale irlandaise, est la seule société française à opérer en armes à bord des navires. Elle dispose aussi de son propre bateau d’escorte  (voir photo) ! Nos quelques concurrents français n’ont pas cette capacité et sont contraints de recourir à des sous-traitants anglo-saxons !

Nous attendons maintenant de connaître le cadre juridique qui va être proposé par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS). On parle déjà de certification ISO Pass 28007 pour les sociétés qui souhaiteraient entrer sur ce marché. Une telle certification coûterait au postulant plus de 30 000€, ce qui exclurait automatiquement les structures de taille moyenne : seules trois ou quatre sociétés françaises auraient alors les moyens d’entrer sur ce marché, parmi lesquelles GALLICE. De plus, la législation sur les agents embarqués soumis au droit français risquerait, une fois de plus, de nous mettre « hors-jeu » vis-à-vis des Anglo-Saxons qui garderont, c’est inévitable, plus de 95% des parts de marché.

 

2 – GALLICE participe activement à la réflexion menée par les institutions sur l’évolution de la législation française concernant les sociétés privées de sûreté maritime. Quelles sont désormais pour vous les prochaines étapes et les prochaines questions à soulever ?

Les réflexions auxquelles participe GALLICE n’en sont qu’à leur début, mais il y a trois sujets majeurs de discussion que j’évoquerai :

  • Le premier point très important qui pourrait impacter notre compétitivité concerne le statut qui va être imposé pour les membres des Equipes de Protection Embarquée (EPE). Devront-ils endosser le statut des « gens de mer », soumis au code du travail français, ou pourront-ils continuer à naviguer en « Offshore » comme 80% des navigants dans le monde ?

Passer sous le statut des « gens de mer » reviendrait à pénaliser les sociétés françaises par rapport aux Anglo-Saxons qui sont tous en Offshore, et à leur fermer ce marché, pour des raisons de compétitivité.

  • Le deuxième point concerne l’armement autorisé à bord des navires. Il pourrait y avoir le réflexe culturel pour les autorités nationales de limiter le type d’armement ou de calibre, ce qui aurait pour conséquence de disqualifier l’offre française.

Nous pensons, chez GALLICE, qu’il faut impérativement prendre en considération les moyens et les capacités des agresseurs potentiels et se doter de moyens de riposte adaptés.

Les pirates utilisent des lance-roquettes pouvant tirer jusqu’à 500 mètres, et au Nigeria, des mitrailleuses lourdes efficaces à 1000 mètres.

Pour riposter efficacement, tout en restant dans le strict cadre de la légitime défense, il nous apparaît comme indispensable de doter nos équipes de fusils d’assaut en calibre 7.62 ou 5.56.

Nous préconisons également, en double dotation au niveau de l’équipe, un fusil pour du tir à longue distance (600 m) ainsi qu’un fusil de calibre 12 pour se donner la possibilité d’utiliser des munitions non-létales ou dissuasives (fusées, chevrotines caoutchouc ou cartouches de gaz).

En-dessous de ce minimum, GALLICE ne s’engagera pas au risque de mettre en danger son personnel et l’équipage du navire…

  • Enfin, le troisième point, non des moindres, concerne l’usage des armes et les conditions d’ouverture du feu.

Qui aura autorité pour ordonner l’ouverture du feu ? Le Commandant du navire (comme ce devrait être le cas aujourd’hui si l’on s’en réfère au droit maritime) ou le chef de l’équipe de protection ?

Chez GALLICE, nous considérons que c’est au chef d’équipe de prendre la décision d’engager le feu dès lors que l’ouverture du feu se fait dans le cadre strict et légal de la légitime défense (art. 122.5 à 122.7 du code pénal). Il est le mieux placé pour évaluer le risque et nous savons qu’en situation de crise extrême, c’est au chef au contact de décider. Nous avons déjà été confrontés à ces situations chez GALLICE : c’est pourquoi nous militons fermement pour cette solution.

Nous souhaiterions aussi avoir une réponse claire sur l’autorisation de procéder à des tirs de semonce pour éloigner les bateaux qui s’approchent trop près du navire et qui se montrent menaçants.

Faut-il le rappeler, il n’y a aucun exemple connu de bavure commise par une société privée protégeant un navire. Les EPE sont constituées d’anciens commandos qui sont des professionnels, même s’ils ont quitté les Institutions. La seule bavure connue concerne une équipe de commandos de marine italienne qui a ouvert le feu sur une barque de pêcheurs, occasionnant la mort de l’équipage et de vives tensions diplomatiques entre l’Inde et l’Italie.

 

3 – Comment les questions de sécurité sont-elles appréhendées par les armateurs, notamment au niveau des navires ? Sont-elles prises en compte ou non, et, si oui, pourquoi et comment (accélération en zone sensible, mise en place de militaires ou d’agents de sécurité maritime à bord, taille du chargement, hauteur des navires en charge et à vide…) ?

Les questions de sécurité sont prises très au sérieux par les armateurs, et ce pour plusieurs raisons :

  • Les assureurs imposent aux armateurs des mesures de sûreté, que ce soit par la mise en place d’Equipes de Protection Embarquées (EPE) ou de dispositifs de protection adaptés, sous peine d’augmenter très fortement les primes d’assurance. Sur des navires marchands, le coût des mesures de protection est inférieur au surcoût de la prime d’assurance que générerait l’absence de telles mesures.
  • Les équipages des navires qui transitent dans les zones où le risque de piraterie est important exigent la mise en place de mesures de protection.
  • Depuis la « jurisprudence Karachi » (suite à l’attentat de 2002 contre les salariés de la Direction des Chantiers Navals au Pakistan), les employeurs (y compris les armateurs) sont tenus d’anticiper les menaces auxquelles leurs salariés sont exposés, tout particulièrement dans les pays ou zones à risques. La sûreté est depuis intégrée dans la gestion globale des risques au même titre que la sécurité au travail, l’incendie ou l’environnement.
  • Enfin, il y a toujours la crainte d’une baisse d’activité pour les sociétés qui ne prendraient pas en compte le risque de piraterie, que ce soit par la perte de clients ou par l’immobilisation d’un navire pris en otage. Les pertes financières d’un navire marchand immobilisé se chiffrent généralement à plusieurs dizaines (voire centaines) de milliers d’euros par jour.

Les principales mesures de sûreté que prennent les armateurs sont :

  • La mise en place de militaires sur leurs navires, quand cela est possible (cas du golfe d’Aden),
  • L’emploi de sociétés privées (telles que GALLICE) et/ou la mise en place des mesures de protection adaptées préconisées par l’Organisation Maritime Internationale (OMI)  dans le « Best Management Practices »(BMP) : mise en place de moyens dissuasifs passifs et défensifs non létaux. On constate néanmoins qu’un quart environ des navires n’applique pas les recommandations de l’OMI.

Il faut préciser que l’augmentation de la vitesse des navires, lors des passages dans les zones à risques, pour éviter les abordages (vitesse supérieure à 15 nœuds),provoque une surconsommation en carburant et génère un surcoût de plusieurs centaines de milliers de dollars. De  plus, elle n’est pas une garantie contre les pirates, qui ont développé de nouveaux modes d’action pour stopper les bateaux naviguant à vive allure par intimidation de l’équipage (tir de roquette sur le navire, mise en place d’un esquif armé à quelques centaines de mètres en avant et sur la route du navire (Bouchon avant) et injonction faite au Commandant de stopper sur le canal 16).

 

4 – Constatez-vous des répercussions sur l’organisation même du trafic maritime (nouvelles routes empruntées : par l’Arctique, ou évitant certains détroits) ? Cela représente-t-il un coût supplémentaire ?

Aucun navire protégé par une équipe armée n’a jamais été pris en otage. Le surcoût engendré par la mise en place d’une EPE est très raisonnable et s’avère efficace à 100%.
L’allongement des routes pour éviter les zones à risques n’est pas du tout rentable et n’est pas une garantie contre les risques de piraterie. Les armateurs savent bien qu’il est moins coûteux d’embarquer une EPE que d’allonger la route d’un navire.

Le passage par les routes glacières n’est pas spécifiquement lié à la piraterie. Il vise à raccourcir certaines distances pour diminuer le coût général du transport.

Ce n’est donc pas un problème pour un navire d’emprunter une route passant par des zones de piraterie à partir du moment où il est protégé par une équipe armée.

 

5 – Quelles évolutions constatez-vous ces dernières années en termes de risque maritime, (déplacement des zones à risques, types de risques, méthodes employées par les pirates, fréquence des attaques, réponse des Etats et des sociétés de sécurité internationale…) ?

Il n’y a pas un type de piraterie maritime mais des pirates, qui ont chacun leurs exigences et leurs modes d’action, même si l’objet reste toujours l’appât du gain.

Sud-Est asiatique : Détroit de Malacca. Cette zone connaît un brigandage assez violent mais actuellement en forte diminution, du fait des mesures de contre-piraterie mises en place  avec l’appui des forces américaines.

Océan Indien : Il s’agit généralement de prise d’otage avec demande de rançon. Ce marché a été très lucratif dans le golfe d’Aden et le canal du Mozambique durant la dernière décennie pour atteindre un pic d’attaques en 2011. Dans cette zone, la piraterie côtière organisée par d’anciens pêcheurs agissant à moins de 200 miles des côtes a évolué en  piraterie de haute mer, mieux organisée, avec des bateaux de soutien (mothership). Mais les mesures de lutte contre la piraterie déployées par la communauté internationale et la présence d’EPE privées ont fait chuter considérablement les attaques de navires.

Golfe de Guinée : Il s’agit d’une piraterie violente organisée par des bandes qui opèrent sur les côtes avec des vecteurs rapides. Les cibles sont principalement les employés des sociétés étrangères qui travaillent sur les plateformes pétrolières (otages contre rançon), les cargaisons de brut, et les navettes.

Les pirates utilisent de l’armement lourd (lance-roquettes, mitrailleuses,…) Ce type de piraterie est en augmentation et le Golfe de Guinée reste aujourd’hui la zone la plus dangereuse.

Caraïbes : Cette forme de piraterie est différente des trois premières. Les actions sont tournées vers les plaisanciers, avec pour objectif de les détrousser, voire de s’emparer de leur bateau. On note dans cette zone une quasi absence de prise d’otages, et très peu d’attaques de navires marchands.

Excepté dans la zone du détroit de Malacca et dans le Golfe d’Aden, où le problème de la piraterie a été pris en compte de façon sérieuse par les pays riverains et les puissances maritimes de la communauté internationale, la réponse des Etats dans plusieurs zones comme, par exemple, le Golfe de Guinée est très insuffisante. Les sociétés privées comme GALLICE ont donc toute leur place pour pallier ces manques.

 

6 – Concrètement, comment la sécurité d’un navire marchand en zone sensible, dans les eaux internationales, est-elle assurée ? Quelles en sont les spécificités et les contraintes ?

D’une façon générale, les navires mettent en place des mesures de protection passives comme des systèmes anti-abordage, des zones de protection « équipage », des radars de surveillance, et des moyens non létaux pour, le cas échéant, repousser les tentatives d’abordage (canons à eau par exemple).

Ces moyens sont parfois complétés par une Equipe de Protection Embarquée composée de 3 à 5 hommes (ce qui devrait être systématique). Elle assure une observation permanente autour du navire et est en mesure de réagir face à une agression. C’est de loin la solution la plus efficace, et qui a fait ses preuves !

L’équipe de protection peut être mise en place par la Marine nationale ou par une société privée comme GALLICE.

Dans le golfe d’Aden, des convois sont constitués et escortés par la Marine nationale pendant toute la traversée.

 

7 – On évoque souvent la connaissance du terrain, notamment africain, que peut apporter la France et la capacité de ses soldats à s’adapter à l’environnement. Quelles sont, selon vous, les forces de la France en termes de sécurité maritime ?

La France dispose en effet d’une parfaite connaissance des particularismes africains, ce qui est un atout pour ses interventions. Cependant, cette capacité s’applique essentiellement aux interventions terrestres (comme pour la récente intervention au Mali) et dans ses anciennes zones d’influence.

Les zones d’opérations maritimes dépassent de loin les frontières africaines et, même sur les côtes de ce continent, les zones « piratogènes » sont plutôt concentrées, d’une part, sur la Corne de l’Afrique (Somalie) où, excepté à Djibouti, la France n’est pas présente, et, d’autre part, dans le Golfe de Guinée, au large du Nigéria – pays anglophone peu connu des Français.

La France peut néanmoins s’appuyer sur sa Marine nationale, présente sur tous les océans, et sur ses capacités de recherche et d’observation aériennes. Elle reste un des seuls pays au monde, avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, à maintenir une réelle capacité en Contre-Terrorisme Maritime (CTM). Elle l’a démontré par exemple lors de la prise d’otage du « Ponant » en mai 2008.

 

8 – Quels sont les enjeux de la sécurité du transport maritime en termes d’économie internationale ?

C’est un enjeu majeur ! 95 % des produits de consommation courante, y compris les matières premières, dépendent du transport maritime. Assurer la sécurité des vecteurs maritimes est donc vital pour l’économie mondiale.

Les opérateurs privés de sécurité comme GALLICE ont un rôle important à jouer dans ce domaine.

 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 13:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mars 2014, au large de la corne de l’Afrique, le transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, engagé dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a été ravitaillé à la mer par le pétrolier-ravitailleur américain l’USNS Pecos.

 

Dans le cadre d’accords militaires entre les pays de l’OTAN, et sans être engagés dans la même opération, les bâtiments français ont la possibilité de se ravitailler en mer auprès des bâtiments de l’Alliance. Réciproquement, ces dispositions permettent au Siroco d’allonger la durée de sa présence en mer et de pouvoir rejoindre à tout moment une nouvelle zone de patrouille.

 

Après s’être positionnée sur l’arrière du ravitailleur, la frégate française s’est glissée le long des 206 mètres de coque du ravitailleur. Selon les procédures habituelles, les deux bâtiments adoptent une route parallèle à moins de 40 mètres l’un de l’autre puis procèdent au ravitaillement en combustible de navigation et en carburant pour aéronef.

Au total, plus de 660 mètres cubes (660 000 L) de gasoil ont été délivrés au Siroco en moins de quatre heures de manœuvres.

 

La grande fluidité de cette opération est due à la maîtrise des procédures de l’OTAN par les deux équipages. Communiquant par messages tactiques et pavillons, les timoniers échangent les ordres. En quelques minutes, les tirs de lance-amarre des manœuvriers permettent d’établir la ligne de distance et les manches de distribution de carburant. Cette manœuvre a démontré une nouvelle fois l’interopérabilité des bâtiments.

 

Le  Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013 avec à son bord l’Etat-major de la Force placé sous le commandement du contre-amiral Hervé Bléjean. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008.

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : Le Siroco ravitaillé en mer par un pétrolier américainPiraterie : Le Siroco ravitaillé en mer par un pétrolier américain
Piraterie : Le Siroco ravitaillé en mer par un pétrolier américain
Piraterie : Le Siroco ravitaillé en mer par un pétrolier américainPiraterie : Le Siroco ravitaillé en mer par un pétrolier américainPiraterie : Le Siroco ravitaillé en mer par un pétrolier américain
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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
Operation Copper now only with SA and Mozambique

 

20 March 2014 by Guy Martin - defenceWeb

 

Operation Copper, the mission to provide maritime security and prevent piracy in the Mozambique Channel, is now a bilateral operation between South Africa and Mozambique after Tanzania withdrew.

 

According to Lieutenant Colonel Piet Paxton of the SANDF's Joint Operations Division, Tanzania withdrew from the operation some 18 months ago.

 

During the height of piracy in 2011, Somali pirates ventured far south and began attacking vessels in the waters between Africa and Madagascar. In December 2010 two vessels were attacked off Mozambique and a Mozambique-flagged fishing vessel was hijacked.

These incidents prompted South Africa in 2011 to establish Operation Copper to patrol the Mozambique Channel and in early 2012 sign a memorandum of understanding with Southern African Development community (SADC) members Mozambique and Tanzania to maintain the anti-piracy watch and. Since then, frigates, offshore patrol vessels and maritime surveillance aircraft have been deployed to Mozambican waters.

 

The Navy frigate SAS Spioenkop with a Super Lynx helicopter is currently on station in the Mozambique Channel while a C-47TP maritime surveillance aircraft is based in Pemba. At the moment there are around 220 SANDF personnel on land and at sea as part of Copper, with the majority aboard the frigate. The frigate will be rotated sometime next month as it is due to depart for Simons Town on March 31.

 

Mozambique’s contribution to Operation Copper includes personnel stationed on the frigates or strike craft – usually a dozen personnel on the frigate and less than half a dozen aboard the strike craft.

 

Paxton said that Operation Copper has been very successful with no piracy incidents in the last three years that the South African Navy has been patrolling the region. If pirates get their foot in the door, then the busy Cape sea lane will be threatened. He said that South Africa will continue with Copper, until president and commander-in-chief Jacob Zuma decides that it is time to withdraw.

 

Speaking to the media in February, defence minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula said the reduction in piracy, “is as a result of our presence in the Mozambique Channel. Now they know they can’t go down that far,” she said. “The presence of the SANDF serves as a deterrent…if we go, the pirates may come back.”

 

SA Navy Fleet media liaison officer, Commander Adrian Dutton, said all four frigates – SAS Amatola, SAs Isandlwana, SAS Mendi and SAS Spioenkop – as well as the Navy’s replenishment vessel, SAS Drakensberg, and two of it its offshore patrol vessels (OPVs), SAS Galeshewe and SAS Isaac Dyobha, have done time on station in the Mozambique Channel.

 

These platforms have been supported by elements of the SA Air Force, notably a 35 Squadron C-47TP based at Pemba in Mozambique, as well as Oryx helicopters from the Durban, Hoedspruit and Zwartkop air force bases.

 

Drakensberg is the only SA Navy vessel to have been involved in a pirate incident when she was requested to take up a stopper position by the European Union Naval Force to prevent a suspected pirate ship from escaping EU pursuit in April 2012.

 

For the 2013/14 period, some R585 million was allocated for anti-piracy operations as part of the Southern African Development Community (SADC) Maritime Security Strategy. Operation Copper cost R150 million in 2011 and 2012, according to a written parliamentary reply.

 

Note: After this story was published, Joy Peter, the defence minister's spokesperson, said the agreement between Mozambique, Tanzania and South Africa was still in place.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:45
Operation Copper still up and running

 

 

24 March 2014 by Kim Helfrich

 

Any possible review of the Southern African Development Community (SADC) tri-nation agreement on counter-piracy operations in the Mozambique Channel could be an agenda item for next month’s Standing Maritime Committee meeting.

 

In the meantime it’s business as usual for SAS Spioenkop, the current SA Navy asset on station in the area, according to Defence and Military Veterans Ministerial spokesman Joy Peter.

 

She said the agreement, between Mozambique, Tanzania and South Africa, remained “effective”.

 

“As recently as March 21 at a meeting of the Joint Permanent Commission on Defence and Security reform the governments of Mozambique and Tanzania stressed the importance of bringing into force the trilateral agreement on maritime security signed by South Africa, Mozambique and Tanzania,” she added.

 

Peter also said no indication has been received for any request to review the tri-national agreement on counter-piracy operations off the lower east coast of Africa.

 

South Africa is by far the major contributor to Operation Copper, the code name given to the counter-piracy tasking, providing at least one maritime platform as well as a C-47TP maritime aircraft and rotary-winged aircraft including Super Lynx and Oryx. In addition to ship’s crews the Navy has also deployed elements of its Maritime Reaction Squadron (MRS) aboard vessels in the Mozambique Channel.

 

While the bulk of counter-piracy taskings have been given to the Navy’s Valour Class frigates, offshore patrol vessels and the Navy’s single replenishment vessel SAS Drakensberg have also spent time on station.

 

SA Air Force’s assets, with the exception of the Lynx maritime helicopters aboard the frigates, are based at Pemba.

 

The Mozambican contribution has been in the form of sea riders deployed on South African Navy vessels in the area of operations. Further assistance from South Africa’s eastern neighbour has been in the form of co-ordination, collaboration and information sharing in executing the mission objective she said.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
Atalante : interaction avec une fregate sud coreenne



20/03/2014 Marine Nationale

 

Le 15 mars 2014, dans le golfe d’Aden les équipages du TCD Siroco, navire amiral de la force européenne de lutte contre la piraterie, et d’une frégate sud-coréenne, le Kang Gam Chan, se sont « retrouvés » pour effectuer des intercations opérationnelles (PASSEX).

 

Les deux équipages ont effectué une série d’exercices à commencer par des appontages croisés de leurs hélicoptères embarqués sur chaque pont d’envol. Puis, les deux bâtiments se sont engagés dans des évolutions tactiques, manœuvres navales permettant par exemple de localiser une menace. Comme le souligne le capitaine de vaisseau Le Quilliec, commandant le Siroco : « Chacun de ces exercices permet de renforcer l’interopérabilité et la coopération des unités engagées dans une opération marquée par sa dimension multinationale ».

Pour l’amiral Hervé Bléjean commandant la force Atalante, le constat est clair « dans cette région maritime du Monde où près de 80% des marchandises acheminées vers l’Europe transite, la coopération n’est pas un vain mot, elle est même la clé des succès remportés face aux pirates somaliens ces dernières années ».

Une interaction « réelle » avait déjà rapproché les deux équipages lors d’une mission d’assistance à la mer en février 2014.

Le Transport de chalands de débarquement Siroco est engagé depuis le 6 décembre 2013 dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de l’océan Indien et accueille également à son bord l’état-major de la force Atalante sous commandement français. L’opération Atalante contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

Atalante : interaction avec une fregate sud coreenneAtalante : interaction avec une fregate sud coreenne
Atalante : interaction avec une fregate sud coreenneAtalante : interaction avec une fregate sud coreenne
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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:50
EU adopts strategy on the Gulf of Guinea

 

Brussels, 17 March 2014 7671/14 (OR. en) PRESSE 148

 

The Council today adopted an EU strategy on the Gulf of Guinea to support the efforts of the region and its coastal states to address the many challenges of maritime insecurity and organised crime.

Welcoming the decision, the EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Catherine Ashton said: "I am glad that the Council has today adopted the EU strategy on the Gulf of Guinea. Its adoption just ahead of the EU-Africa Summit showcases the strong relationship between the EU and Africa and the importance we attach to close and comprehensive cooperation with our African partners. It is crucial now to support our West and Central African partners' efforts to tackle the complex challenges of maritime insecurity and organised crime. These threaten stability in the wider sub-region and pose a growing threat to the EU as well."

 

In order to support partner countries and the regional African-led coordinating platforms emerging to tackle the complex and wide-ranging challenges of maritime insecurity and organised crime facing West and Central Africa, the EU and its member states will focus on four objectives: building a common understanding of the scale of the threat in the Gulf of Guinea and the need to address it; helping regional governments put in place institutions and capabilities to ensure security and the rule of law; supporting the development of prosperous economies in the coastal countries; and strengthening cooperation structures between the countries of the region to ensure effective action across borders at sea and on land.

 

The strategy also recognises the need to protect both the populations in the Gulf of Guinea region and European citizens from the threats that emanate from the region, including piracy, terrorism and trafficking of people, drugs and arms. It covers the 6.000 km coastline from Senegal to Angola including the islands of Cape Verde and Sao Tome and Principe.

 

More information: Council conclusions on the Gulf of Guinea

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 19:45
IMB warns of West Africa piracy threat

 

 

10 March 2014 defenceWeb

 

The International Maritime Bureau (IMB) is asking ships to be extra vigilant when transiting West Africa as piracy in the region becomes a growing concern.

 

The Bureau’s live piracy map shows that since the beginning of the year, one vessel, MT Kerala, has been hijacked and six have been boarded in West African waters. There was also one attempted attack.

 

The hijacking of the Liberian-flag product tanker in January by Nigerian pirates has sparked fears that gangs are venturing further south.

 

In that incident, pirates hijacked the MT Kerala off the coast of Luanda in Angolan waters.

 

The vessel was released by the pirates eight days later after the cargo was illegally transferred in a ship-to-ship operation along the West African coast.

 

While the incident shows the willingness of pirate gangs to venture further to commit their crimes, it also raises concern due to the violence associated with hijackings. One crew member was injured while the vessel was being held by pirates.

 

The IMB warns in its latest annual piracy report of the dangers to ships transiting West African waters particularly around Nigeria, Benin and Togo and urges continued vigilance as the threat remains real, highlighted by the MT Kerala hijacking.

 

It further points to the fact that because pirates have never attacked so far south, it is likely vessels in the area are not aware of the danger.

 

Last year the number of Nigerian piracy attacks grew and it currently stands at its highest level since 2008. Nigerian pirates accounted for 31 of the 51 attacks reported in the region in 2013 and West Africa as a whole made up 19% of attacks worldwide last year.

 

The common tactics employed by gangs operating in the area is to hijack a vessel for its cargo, normally gas or oil. However in the process, crew members are also injured and in some instances kidnapped, and vessels fired upon.

 

According to a recent report by the United Nations titled Maritime Piracy in the Gulf of Guinea, a lot of the piracy affecting West Africa is a product of the criminal activity associated with the region’s oil sector.

 

“A large share of the recent piracy attacks targeted vessels carrying petroleum products. These vessels are attacked because there is a booming black market for fuel in West Africa. Without this ready market there would be little point in attacking these vessels,” the report said.

 

The attacks are damaging Nigeria’s lucrative oil industry as analysts point out the hijackings of tankers for oil cargoes could increase the risk of doing business in the country.

 

One Nigerian Navy official recently said the country was losing $1.5 billion a month to maritime crime, which includes piracy, smuggling and bunkering fraud.

 

Two attacks have taken place within a week in the Gulf of Guinea resulting in the kidnapping of six crewmembers, Dryad Maritime has reported. On March 4, MV Prince Joseph 1 was attacked offshore Akwa Ibom state, Nigeria, closely followed by an attack on the offshore tug, MV Asha Deep a day later off Bayelsa state; a particular hotspot for recent incidents.

 

These most recent attacks make this the largest surge over a three month period since Dryad’s records began with eight vessels attacked and 20 crew members kidnapped, the company said, estimating that 12 crew members remain in captivity.

 

Ian Millen, Dryad Maritime’s Director of Intelligence said: “The two incidents this week point to the operation of at least two separate criminal gangs, using the cover of estuaries and the riverine system of the Niger Delta to take their victims into captivity. If recent patterns are followed, it is likely that the latest attacks will have targeted senior crew, such as the Master and Chief Engineer, as these are the most likely to attract higher value ransom payments, often due to the fact that a large number will be non-Nigerian. This is based on previous intelligence which has seen such crew being singled out, especially ships’ Captains and Chief engineers.”

 

Pirates have also struck beyond the shores of Nigeria in the last three months with kidnaps of crew members from vessels in the seas off Cameroon and Equatorial Guinea. In addition to this, Dryad assesses that a number of other unsuccessful attacks have probably been aimed at kidnap. In one probable attempt last year, a vessel was targeted some 160 nautical miles out to sea.

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:45
Atalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanes

 

25/02/2014 Sources : EMA

 

Le 18 février 2014, le commandant de la force Atalante, le contre-amiral Hervé Bléjean a rencontré le chef d’état-major de la marine kenyane, Ngewa Mukala, et le Gouverneur du Comté de Mombasa, Monsieur Hassan Joho, lors de la relâche opérationnelle du transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco à Mombasa.

 

Cet entretien avait pour objectif de présenter aux autorités kenyanes l'ensemble des missions européennes dans la région et en particulier le rôle de l'opération Atalante. L’amiral a souligné l'importance du Kenya comme partenaire régional dans la lutte contre la piraterie : « La collaboration internationale et les échanges d’information sont les clés du succès de la lutte contre la piraterie en particulier mais également de la sécurité générale du trafic maritime ».

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Atalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanesAtalante : Le commandant de la force rencontre les autorités kenyanes
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 22:45
Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti

 

10/02/2014 Sources : EMA

 

Du 4 au 6 février 2014, le transport de chalands de débarquement  (TCD) Siroco, bâtiment amiral de la force européenne Atalante, était en relâche opérationnelle à Djibouti.

 

A cette occasion, le commandant de la force, l’amiral Hervé Bléjean, a rencontré le 4 février les unités de la force Atalante stationnées à Djibouti.

 

Accueilli par le commandant de l’élément de soutien Atalante et officier de liaison Atalante à Djibouti, la délégation de l’état-major embarqué a rencontré le personnel du SEA et les équipages des avions de patrouille maritime allemands et espagnols actuellement déployés dans le cadre de l’opération Atalante et stationnés sur la Base Aérienne 188 des forces françaises stationnées Djibouti (FFDj).

 

Au cours de sa visite, l’amiral Bléjean a salué le rôle essentiel des moyens aériens dans la lutte contre la piraterie. Les renseignements collectés par les équipages de ces aéronefs permettent d’anticiper des actes de piraterie, de localiser des bâtiments suspects et de les poursuivre.

 

Après avoir remercié le commandant de la Base Aérienne 188, qui assure  un soutien logistique au profit des équipages Atalante, l’amiral Bléjean a rencontré Monsieur Joseph Silva, ambassadeur de l’Union Européenne à Djibouti.

 

Djibouti joue un rôle majeur dans les opérations de lutte contre la piraterie. D’une part, les forces françaises stationnées à Djibouti apportent un soutien logistique essentielle à l’opération européenne Atalante (soutien des bâtiments, des avions de patrouille maritime, soutien santé), d’autre part, la République de Djibouti participe à la mobilisation régionale pour lutter contre la piraterie.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime.

Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djiboutiPiraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti
Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djiboutiPiraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti
Piraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djiboutiPiraterie : le commandant de la force rencontre les unités de soutien de la force stationnées à djibouti
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 18:45
Terrorisme et piraterie au menu de la tournée africaine de Le Drian

 

10-02-2014 par

 

Le ministre français de la Défense a entamé ce dimanche 9 février une nouvelle tournée africaine. Elle l’a d’abord mené à Ndjamena où Jean-Yves Le Drian s’est notamment entretenu avec le président Déby sur la question du terrorisme dans la région. Le ministre s’est ensuite rendu au Congo-Brazzaville. Une visite axée cette fois sur la sécurisation des activités économiques en mer.

 

La première étape de la visite officielle de Jean-Yves Le Drian l’a conduit à Ndjamena.
Depuis décembre, il s’agit de la quatrième visite du ministre français de la Défense dans la capitale tchadienne. Avec le président Idriss Déby, le ministre de la Défense a évoqué, entre autres, la situation dans le sud de la Libye, un pays avec lequel le Tchad partage un peu moins d’un millier de kilomètres de frontières.

La France veut installer à Ndjamena son centre de commandement opérationnel pour la zone sahélo-saharienne. Idriss Déby a renouvelé son accord ce dimanche. Dans le cadre d’un mouvement de réarticulation des troupes françaises dans la région, la présence française au Tchad devrait être renforcée de 300 hommes, pour arriver à des effectifs proches de 1 400 soldats.

Au Tchad, les militaires français s’appuieront également sur la base de Faya Largeau, mais pourront aussi opérer de manière plus ponctuelle depuis la localité de Zouar, au pied du massif du Tibesti.

Plus à l’ouest, au Niger, Niamey sera le centre dédié au renseignement. Madama, dans l’extrême nord du pays, près de la Libye, où se trouve un ancien fort français, pourrait aussi devenir un autre point d’appui. Enfin, l’armée française restera à Tessalit, dans le nord du Mali, non loin de la frontière algérienne.

 

La piraterie, un problème endémique

Après Ndjamena, Jean-Yves Le Drian poursuit sa tournée au Congo-Brazzaville. Il est arrivé ce dimanche à Pointe-Noire, la capitale économique. Cette fois, sa visite est axée sur la sécurisation des activités économiques en mer, et notamment la question pétrolière. Car l’exploitation pétrolière représente 60 % du Produit intérieur brut du Congo-Brazzaville.

Or, en mer, c’est l’or noir qui intéresse les pirates, qui utilisent la technique du « bunkering » qui consiste à siphonner les bateaux-citernes pour revendre le carburant. Mais les équipages aussi servent parfois de monnaie d’échange. Un mode d’action très courant dans le golfe de Guinée où 154 attaques ont été recensées en 2013. Mais fin janvier, un pétrolier grec, le mont Kerala, a, selon son armateur, été attaqué au large de Luanda, en Angola. Une première.

Les marines de la région commencent à s’équiper en achetant des patrouilleurs. La Chine a livré quatre navires de 46 mètres au Congo. La France a remporté un marché au Togo. Mais au-delà des moyens déployés en mer, les pays riverains doivent mieux coopérer. À Pointe-Noire, Jean-Yves Le Drian visitera le futur Centre de coordination de l’action régionale, qui doit commencer à fonctionner en mars prochain.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:45
Counter Piracy Newsletter - EU Naval Force Somalia

 

01.02.2014 EUNAVFOR

 

EU Naval Force Warship ITS Libeccio Conducts Training With The Tanzanian Navy And Visits A Local Orphanage During Port Visit To Dar Es Salaam

Italian frigate ITS Libeccio, which is currently participating in the EU Naval Force, countering piracy off the coast of Somalia, has completed a fruitful port visit to Dar Es Salaam in Tanzania.

 

Ukrainian Navy Warship Hetman Sagaidachniy Joins EU Naval Force Counter Piracy Operation Atalanta

On Friday 3 January 2014, Ukrainian frigate Hetman Sagaidachniy joined the European Union’s counter piracy Operation Atalanta. The warship will be part of the EU Naval Force off the coast of Somalia for two months.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Visits Mayotte On The Day The Islands Became Part Of The European Union

On Wednesday 1 January, the European Union Naval Force flagship, FS Siroco, conducted a port visit to Mayotte in the Indian Ocean.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Conducts Training with Tanzanian Navy During Port Visit to Dar Es Salaam

During their recent port visit to Dar Es Salaam, EU Naval Force (EU NAVFOR) Flagship FS Siroco, conducted training with a team from the Tanzanian Marines.

 

EU Naval Force Warship FGS Hessen Gives Assistance to Stricken Seafarers in the Gulf of Aden

On Friday 10 January, EU Naval Force warship FGS Hessen gave assistance to a Yemeni Dhow that was adrift and suffering from technical problems off the coast of Yemen.

 

EU NAVFOR Force Commander Visits Tanzanian Military Authorities And Dar As Salaam Information Sharing Centre

During a recent visit of the EU Naval Force Flagship to Tanzania, the EU Force Commander, Rear Admiral Hervé Bléjean, visited members of the Tanzanian military and the Dar As Salaam Maritime Information Sharing Centre.

 

European Union and Seychelles Carry Out Counter-Piracy Exercise

On Friday 10 January, the Seychelles Coast Guard, Air Force and Police Force, together with the EU Naval Force Somalia – Operation Atalanta and EUCAP Nestor, carried out a counter-piracy exercise in the Seychelles.

 

Serbian Forces Maintain High Level of Readiness With Exercise On Board World Food Programme Aid Ship

On Monday 13 January the Serbian Autonomous Vessel Protection Detachment (AVPD), which is currently operating as part of the European Union Naval Force providing close protection to the World Food Programme (WFP) aid ship, MV Caroline Scan, carried out a firing exercise on board.   The exercise, which took place as MV Caroline Scan was enroute  from Bossasso to Djibouti, having just delivered humanitarian aid to the Somali people, was a good opportunity for the Serbian protection forces to maintain their gunnery skills at peak levels and importantly, verify their firing accuracy.

 

EU Naval Force Warship ESPS Tornado Strengthens Counter Piracy Cooperation with Republic of Korea During Port Visit to Salalah

On Tuesday 14 January 2014, the commanding officer of Spanish warship, ESPS Tornado, Lieutenant Commander Juan Belizon, welcomed on board  Captain Choi Sung-Mok, the commanding Officer of the Republic of Korea Ship (ROKS) Choi Young.  The Republic of Korea warship is currently part of the Combined Maritime Forces (CMF), combating piracy off the Horn of Arica. The visit took place during a short logistics stop in Salalah.

 

EU Naval Force Flagship FS Siroco Ensures Safe Delivery Of EUCAP Nestor Vehicles To Mombasa

On Saturday 11 January 2014, EU Naval Force French flagship, FS Siroco conducted a transfer operation of two armoured vehicles to Mombasa.  The armoured vehicles belong to EUCAP Nestor and are due to be transfered in EUCAP Nestor Mogadishu office later.

 

EU Naval Force has a New Deputy Operation Commander

On 17 January 2014, Rear Admiral Jean Martens (German Navy) handed over the role of Deputy Operation Commander (DCOM) of the European Union Naval Force (EU NAVFOR) Somalia – Operation Atalanta to Rear Admiral Bartolomé Bauzá (Spanish Navy). The handover took place at the Operation Headquarters (OHQ) in Northwood, London.

 

EUCAP Nestor And EU Naval Force Conduct Firefighting Training With Djiboutian Navy And Coastguard

On 15 January in the port of Djibouti EUCAP Nestor and the EU Naval Force Warship FGS Hessen conducted firefighting training with members of the Djiboutian Navy and Coastguard.

 

First Pirate Attack In 2014 In The Gulf Of Aden Resulted In Apprehension Of Suspects By EU Naval Force

On Saturday 18 January 2014, the French EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship FS Siroco in cooperation with Japanese assets released the crew of a Dhow that was suspected to have been used as pirate mother-ship. The flagship apprehended 5 suspected pirates believed to be responsible for an attack on an oil tanker in the Gulf of Aden a day earlier.

 

Media Visit On Board Ukrainian Frigate Hetman Sagaidachny

EU Naval Force frigate Hetman Sagaidachny and her crew began their second patrol in the Gulf of Aden after a short port visit and a media brief in Djibouti.

 

Three EU Naval Force Warships Meet At Sea With US Replenishment Ship

On Tuesday 21 January EU Naval Force warships, FS Siroco, FGS Hessen and ESPS Tornado rendezvoused at sea for a joint replenishment at sea (RAS) with the logistics American ship, USNS Joshua Humphreys from Task Force 53.

 

Spanish Air Forces Rotate Aircraft Crew In Djibouti

The 33rd Spanish Air Forces Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft (MPRA) crew joins the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta. The 32nd and 33rd crew rotations performed their hand over in Djibouti on January 23rd.

 

EU Naval Force Frigate FGS Hessen Interacts With Local Fishermen off The Horn Of Africa

Last week, German EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta warship, FGS Hessen spotted three Iranian flagged dhows stopped in the water in close proximity to each other. FGS Hessen called the dhows on the ship’s radio to ask if any assistance was needed. One of the masters of the dhows immediately invited the German sailors to go on board his vessel.

 

Ukrainian Frigate Hetman Sagaidachniy Continues Her Counter Piracy Patrols With Operation Atalanta In The Gulf Of Aden

The Ukrainian frigate, Hetman Sagaidachniy, is continuing her counter piracy patrols in the Gulf of Aden and along the coast of Somalia as part of the EU Naval Force.

 

Suspect Pirates Apprehended by EU Naval Force Flagship Transferred To The Seychelles

On 29 January 2014, international collaboration in the fight against piracy resulted in the transfer of five men by the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta flagship, FS Siroco, to the Republic of Seychelles, with the aim of prosecuting them for acts of piracy.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:45
10 millions d'euros économisés avec la réduction de la participation française dans Atalante

31.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Baisse des actes de piraterie et recherches d'économies... La conséquence est logique: la France devrait alléger sa participation à l’opération européenne Atalante de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes. Opération qui devrait se prolonger au-delà de décembre 2014 puisque la situation reste précaire dans l'océan Indien et que la menace n'est pas éradiquée.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en a fait l’annonce le 14 janvier lors d’une audition à l’Assemblée nationale, expliquant que "si notre participation à l’opération Atalante est réduite, c’est parce que d’autres pays s’associeront à la lutte contre la piraterie dans cette zone, à commencer par le Japon".

"Il faudra en revanche renforcer la protection maritime dans le golfe de Guinée. Certains États riverains doivent nous y aider", a toutefois précisé le ministre de la Défense.

JYLD a précisé, deux jours plus tard, cette fois devant les députés de la commission des Finances, que cet allégement permettra d’économiser 10 millions d’euros sur le budget des opérations extérieures (opex). Il n'a pas en revanche précisé le montant d'éventuels surcoûts en cas d'implication accrue dans le golfe de Guinée.

Actuellement, Atalante mobilise cinq navires et 1 200 hommes. Le contre-amiral français Hervé Bléjean en assure le commandement à la mer à bord du transport de chalands de débarquement Siroco. Le 18 janvier 2014, le TCD Siroco a intercepté un boutre indien piraté à la sortie du golfe d’Aden, à quelque 75 km des côtés omanaises. À son bord, l’équipe de visite a procédé à l’arrestation de cinq présumés pirates qui retenaient onze membres d’équipage d’origine indienne.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 08:45
Piraterie : un pétrolier américain ravitaille 4 bâtiments de la force Atalante

 

27/01/2014 Sources : EMA

 

Le 21 janvier 2013, quatre bâtiments de la force navale européenne Atalante, dont le bâtiment amiral, le transport de chalands de débarquement Siroco, ont été ravitaillés au large de la corne de l’Afrique par le pétrolier-ravitailleur américain USNS Joshua Humphreys

 

Avant de procéder au ravitaillement en gasoil du TCD Siroco, le pétrolier-ravitailleur américain Joshua Humphreys avait effectué le double ravitaillement du patrouilleur de haute mer espagnol Tornadoet de la frégate allemande Hessen, tous deux engagés aux côtés du Sirocoau sein de la force navale européenne.

 

La veille, la frégate italienne Libecioavait été ravitaillée par ce même pétrolier-ravitailleur. Au bilan, plus de 1100 mètres cubes de gasoil et une soixantaine de mètres cubes de carburant aviation ont été délivrés en 4 heures trente de manœuvres. Le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant de la force navale européenne, a salué l’importance d’un tel soutien : la coopération  internationale dans cette zone ouest de l’océan Indien est une réalité, c’est même l’une des clés de la réussite de notre mission contre la piraterie. De même, voir aujourd’hui trois navires de la force rassemblés en un même lieu est un moment unique. La bonne répartition des moyens navals d’Atalante, en coordination avec les autres forces internationales opérant dans le Golfe d’Aden et le bassin somalien, offre peu d’occasion au navire amiral Siroco de croiser plusieurs autres navires Atalante simultanément. »

 

Dans le cadre d’accords militaires entre les pays de l’OTAN, et sans être engagés dans la même opération, les bâtiments de l’Alliance ont la possibilité de ravitailler ou d’être ravitaillés en mer entre eux. Cette manœuvre a démontré une nouvelle fois l’interopérabilité des bâtiments de l’OTAN.

 

Le  Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013 avec à son bord l’Etat-major de la Force placé sous lecommandement du contre-amiral Hervé Bléjean. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

 

La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
USS Taylor Deploys

 

 

Jan 8, 2014 ASDNews Source : US Navy

 

Guided-missile frigate USS Taylor (FFG 50), departed Naval Station Mayport Jan. 8 on a seven-month deployment to the U.S. 5th and 6th Fleet Areas of Responsibility (AOR).

 

This will be Cmdr. Dennis Volpe's, Taylor's commanding officer, final deployment as the ship is scheduled to be decommissioned in 2015.

 

The ship will participate in theater security cooperation, maritime security and counter-piracy operations in support of 5th Fleet, 6th Fleet and NATO requirements. Taylor last deployed in February 2012, to support NATO's Operation Ocean Shield Counter-Piracy near the Horn of Africa.

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:45
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force Atalante (force navale européenne de lutte contre la piraterie) s’est rendu à bord de la frégate ukrainienne Hetman Sagaidachny engagée dans l’opération « Ocean Shield » (force navale de l’OTAN de lutte contre la piraterie).

 

Cette visite avait pour objectif d’évaluer les capacités et les procédures opérationnelles de ce navire qui doit intégrer le 3 janvier prochain la force navale Atalante de l’Union européenne. Il s'agit là d'une première pour un navire de ce pays.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

 

La force Atalante se compose actuellement de quatre navires, le TCD Siroco qui embarque l’état-major de force, la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado, d’avions de patrouille maritime allemands, espagnol et luxembourgeois, et d’une équipe de protection embarquée serbe, à bord de navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial.

Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en merPiraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le  26 novembre 2013, un Antonov 26 de la République de Serbie a atterri sur l'aéroport de Djibouti avec, à son bord, du matériel destiné à une douzaine de soldats serbes en détachement, engagés pour une durée initiale de 4 mois dans le cadre de l’opération de lutte contre la piraterie maritime de l’Union européenne Atalante.

 

L’avion a été pris en charge par les militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de leur soutien apporté à l’opération Atalante : accueil et déchargement de l'avion, stockage des matériels et des équipements (armement, munitions, matériel médical et médicaments), hébergement et alimentation au profit des militaires serbes.

 

Le 02 décembre 2013, l’équipe de protection embarquée (EPE) autonome serbe a relevé une unité lituanienne embarquée depuis l’été dernier à bord du cargo Caroline Scan, affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il s’agit de la première participation d’une équipe de militaires serbes à l'opération interarmées et interalliés Atalante. Pour les quatre prochains mois, elle sera chargée d’assurer la protection de l’équipage du Caroline Scan et de son chargement.

 

A  l’occasion de cet embarquement, le général de brigade Llija Todorov, commandant de la brigade spéciale, et le général de brigade aérienne Rode commandant les FFDj ont pu échanger sur l’investissement militaire bilatéral franco-serbe dans le cadre de l’opération Atalante.  A ce titre, depuis deux ans, la coopération franco-serbe a permis d’appuyer la formation et l’intégration de l’EPE au sein de la mission européenne avec par exemple la réalisation de formations spécifiques.

 

Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj, en date du 31 mars 2009, l’ensemble des unités et directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique dans de nombreux domaines (technique, administratif, médical, du transport ou de la sécurité,…). Les résultats de l'opération Atalante sont significatifs : alors qu’on dénombrait une quarantaine d’actes de piraterie en 2008, ce chiffre est progressivement descendu d’année en année, tombant à zéro en 2013.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante, ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en AtalanteFFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/01/2014 Sources : EMA

 

Le 3 janvier 2014, une frégate ukrainienne a intégré l’opération Atalante, sous les ordres de l’état-major français embarqué à bord du transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco.

 

Le Hetman Sagaidachny engagé depuis deux mois dans l’opération de l’OTAN « Ocean Shield » renforce ainsi la force Atalante pour une durée de plusieurs mois. Il participe, à l’instar des 3 bâtiments déjà engagés aux côtés du TCD Siroco (la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado), appuyés par des avions de patrouille maritime allemand, espagnol et luxembourgeois, à sécuriser la navigation des navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial ou de l’ « African Union Mission in Somalia » (AMISOM) au large des côtes somaliennes.

 

L’amiral Hervé Bléjean, qui a pris le commandement de l’opération Atalante le 6 décembre dernier, accueille ce moyen mit  à sa disposition avec satisfaction « au regard de l’excellente impression  ressentie lors de sa visite à bord du HetmanSagaidachny le 17 décembre 2013 ».

 

La France commande pour la troisième fois la force navale de l’opération Atalante depuis sa création en décembre 2008.

photos EMA / Marine Nationalephotos EMA / Marine Nationale
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 15 décembre 2013, au large de Berbera, port principal du Somaliland, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord, la première rencontre entre Monsieur Abdirahman Abdillahi Ismail Zeylai, vice-président du Somaliland, et Etienne de Poncins, chef de la mission civile de l’Union Européenne pour le renforcement des capacités maritime en Afrique de l’Est et Océan Indien  (EUCAP Nestor).

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

 Cette réunion était organisée à bord du Siroco,bâtiment de commandement de la TF 465 depuis le 06 décembre 2013.

 

A bord du Siroco, le contre-amiral Bléjean, commandant la force navale européenne, a accueilli la délégation Somalilandaise. Il leur a présenté les capacités militaires engagées par l’Union Européenne dans le cadre de l’opération Atalante ainsi que la stratégie mise en œuvre pour lutter contre la piraterie dans cette région de la corne d’Afrique.

 

Lors des échanges qui ont suivis, Monsieur de Poncins, a confirmé un renforcement de la coopération avec le Somaliland dans le cadre de la mission EUCAP Nestor. Il se traduira par le développement des actions menées  dans les domaines de la surveillance des approches maritimes et des moyens locaux de lutte contre la piraterie. A ce titre, monsieur de Poncins a notamment confirmé l’installation prochaine d’un bureau de la mission EUCAP Nestor à Hargeysa, capitale du Somaliland. Afin d’améliorer leur capacité à sécuriser leurs approches maritimes, les autorités locales ont également exprimé leur intérêt pour un renforcement  de leurs interactions avec la force Atalante.

 

A l’issue de cette journée, M. de Poncins, chef de la mission EUCAP Nestor a remercié l’ensemble des acteurs qui ont permis la réalisation de cette rencontre.

 

Il s’agissait de la troisième action organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor auprès des autorités régionales et la première menée sous commandement français de la force Atalante.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : la France prend le commandement de la force Atalante

 

06/12/2013 Sources : EMA

 

Le 6 décembre 2013, à Djibouti, la France a pris le commandement de la Task Force(TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Au terme d’une cérémonie à bord du bâtiment néerlandais HrMs Johan de Witt présidée par l’amiral commandant adjoint de l’opération Atalante et en présence du général d’armée aérienne Patrick de Rouziers, chef militaire de l’Union Européenne, la France a pris le commandement de la Task Force465. Le contre-amiral Hervé Bléjean succède au commodore néerlandais Peter Lenselink qui commandait la force depuis quatre mois.

 

L’amiral Bléjean assume le commandement de la force depuis le transport de chaland de débarquement (TCD) Sirocoqui embarque son état-major. Ce dernier est multinational. Il est constitué de 34 personnes dont 10 alliés de 8 nationalités différentes. Pour une durée de quatre mois, le contre-amiral Bléjean commandera cette force composée selon la période de 3 à 4 bâtiments et de 3 à 5 avions de surveillance et de patrouille maritime.

 

Le début du commandement français coïncide avec une période de mousson dite sèche, elle se caractérise par une amélioration des conditions climatiques, contexte qui peut favoriser les actions de piraterie.

 

Engagée dans la lutte contre la piraterie depuis 2007 pour répondre à l’appel du Programme alimentaire mondial (PAM), la France a joué un rôle moteur dans la mobilisation internationale et le lancement de l’opération Atalanteen décembre 2008. Dans ce cadre, elle met en œuvre, de façon quasi-permanente, un bâtiment. Par l’intermédiaire des Forces françaises stationnées à Djibouti, elle assure par ailleurs un soutien logistique aux autres pays participants. Elle renforce régulièrement sa participation avec des moyens complémentaires.

 

Il s’agit de la troisième prise de commandement français à la tête de la TF 465.

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