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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 19:30
photo Marine Nationale

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12 Mai 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le groupe aéronaval (GAN) rassemblé autour du porte-avions Charles de Gaulle et formant la Task Force 473 (TF) a franchi le canal de Suez le 12 mai. L’arrivée du GAN en mer Méditerranée, quatre mois après avoir quitté son port base, marque le début de la dernière phase du déploiement Arromanches.

 

Débuté le 13 janvier 2015, le déploiement Arromanches 2015 a conduit dans les zones d’intérêt stratégique pour la France en Océan Indien et dans le Golfe arabo persique (GAP), le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne – qui a relevé en cours de mission son homologue britannique le HMS Kent – ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque.

 

 L’objectif de cette mission de pré-positionnement stratégique est de contribuer à la sécurité maritime des espaces traversés grâce notamment au renforcement des liens avec les principaux partenaires de notre pays, de contribuer au renforcement de la connaissance des différentes zones, et bien entendu de s’intégrer aux opérations en cours ou qui pourraient se déclencher. Dans ce cadre, le groupe aéronaval a participé aux exercices White Shark avec les forces armées saoudiennes, Varuna avec la marine indienne et durant 8 semaines à l’opération Chammal au large de l’Irak.

 

Il se trouve désormais en Méditerranée occidentale où il patrouille au large de zones rendues sensibles par la succession de crises qui s’y sont déroulées. Il effectuera ensuite des manœuvres au profit des jeunes pilotes de chasse de l’école de l’aviation embarquée avant d’amorcer son retour vers Toulon, prévu avant la fin du mois.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 08:35
photo EMA / Marine Nationale

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04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 avril au 2 mai 2015, le groupe aéronaval composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti sous-marine Jean de Vienne et du pétrolier ravitailleur Meuse, a conduit la 14e édition de l’exercice Varuna au large de la côte ouest de l’Inde avec le groupe aéronaval indien, constitué autour du porte-avions Viraat. C’était la 5ème fois que la Task Force 473 participait à cet exercice depuis 2001, la dernière datant de 2011, lors de la mission Agapanthe.

 

Après une phase de préparation de l’exercice, à quai à Mormugao, dans l’Etat indien de Goa, les deux groupes aéronavals comptant au total dix bâtiments de combat se sont ainsi retrouvés au large pour s’entraîner dans les différents domaines de lutte aéromaritime, afin d’améliorer leur interopérabilité. Les Rafale Marine et Super Etendards Modernisés français avec, et parfois contre, les Sea Harrier indiens se sont entrainés à l’attaque de cibles maritimes et au combat aérien tandis que les frégates d’escorte des deux pays s’exerçaient aux ravitaillements à la mer ou au tir. De nombreux exercices de lutte contre la menace sous-marine, qui tend à devenir la menace prioritaire en eaux libres en océan Indien, ont également été menés, mettant notamment en scène les avions de patrouille indiens Poséidon P-8I et le sous-marin de type Shishumar.

 

L’exercice s’est finalement conclu le 2 mai 2015 par une visite d’autorités françaises et indiennes suivi d’un débriefing des commandants des deux forces sur les porte-avions Charles de Gaulle et Viraat. A cette occasion, le chef de l’exécutif de l’État de Goa, l’ambassadeur de France en Inde, l’amiral commandant en chef de la flotte de l’ouest indienne ainsi que le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien, ont été accueillis en mer. Au total, 17 exercices maritimes et 120 sorties aériennes ont été réalisés pendant cette période.

 

Cet exercice marque les progrès importants réalisés dans la coopération maritime franco-indienne. La mise en place de systèmes bilatéraux de communication protégée a permis aux deux forces d’atteindre un niveau de coordination inégalé jusqu’à présent, permettant d’accroître la réactivité globale et la coordination des unités pendant la phase tactique.

Symbole fort du partenariat stratégique signé avec l’Inde en 1998, cet exercice  a également permis de renforcer la connaissance mutuelle et d’établir des liens étroits d’amitié avec une marine indienne en plein développement. Ce sont ces liens et cette interopérabilité qui permettent aux deux marines d’être d’ores et déjà capables d’opérer ensemble au service de la sécurité maritime en océan Indien.

 

Le groupe aéronaval a quitté Toulon depuis presque quatre mois et vient d’achever huit semaines d’opérations dans le golfe arabo-persique au sein de la coalition internationale luttant contre le groupe terroriste Daech en Irak. Il se dirige désormais vers le golfe d’Aden pour continuer sa mission de pré-positionnement stratégique baptisée Arromanches.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 17:30
photo EMA  / Marine Nationale

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24/04/2015 Sources EMA

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a quitté le golfe arabo-persique en franchissant le détroit d’Ormuz le 18 avril 2015. Il a ainsi mis un terme à huit semaines de contribution aux opérations aériennes conduites dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Débuté le 23 février dernier, l’engagement du GAN dans l’opération Chammal s’achève après huit semaines de contribution aux opérations aériennes de la coalition, aux côté des avions et des pilotes de l’armée de l’Air française qui poursuivent leur mission d’appui aux forces de sécurité irakiennes.

En quittant le golfe arabo-persique, le GAN poursuit sa mission Arromanches 2015. Comme le souligne le contre-amiral Chaperon : « Notre départ de la zone n’est pas une fin mais bien le début d’une nouvelle phase. »

Le GAN se dirige désormais vers Goa, en Inde, afin de conduire avec le groupe aéronaval indien l'édition 2015 de l’exercice Varuna. Pour cette nouvelle phase de la mission Arromanches 2015, le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et le pétrolier-ravitailleur Meuseont été rejoints par la frégate anti sous-marine Jean de Vienne qui est venue relayer le HMS Kent.

 

- 8 semaines d’opérations intensives -

Pendant huit semaines, en parfaite complémentarité avec les avions de l’armée de l’Air française, le groupe aérien embarqué (GAé) a réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat depuis le porte-avions Charles de Gaulle, afin de participer à l’appui des forces de sécurité irakiennes engagées au sol contre les terroristes de Daech. Les 12 Rafale , les 9 Super Etendard Modernisé et le Hawkeye du (GAé) ont participé à des missions d’appui aérien, de reconnaissance et de contrôle du trafic aérien au-dessus de la zone de conflit. Dans cette mission de contrôle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a également tenu une place essentielle.

Au cours de cette période, le groupe aéronaval et ses 2 600 marins ont parcouru 15 000 nautiques. « En apportant un volet aéromaritime à cette lutte et en mettant en avant le pavillon français dans une zone stratégique, nous avons une fois de plus répondu aux besoins militaires de notre pays, et au-delà à ceux d’une coalition internationale » souligne le contre-amiral Chaperon, commandant la Task Force 473.

 

- Un haut niveau d’interopérabilité -

La présence du GAN dans le golfe arabo-persique aura également été l’occasion de confirmer le haut  niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et les marines américaines et britanniques, dans un contexte hautement opérationnel et dans un espace restreint où la navigation commerciale est très dense et les plateformes pétrolières nombreuses. Le GAN a ainsi été engagé au sein de la Task Force aéronavale conduite par le porte-avions américain Carl Vinson et une frégate britannique, le HMS Kent, a assuré aux côtés de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de plusieurs escorteurs américains, la sécurité du groupe

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 21:30
Une journée à bord du porte-avions américain USS Carl Vinson (U.S. Navy)

 

17 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / Marine nationale

 

Opération Chammal, avril 2015
 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:55
La 17F fête ses 57 ans à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

13 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

C’est embarquée à bord du porte-avions Charles de Gaulle pour la mission Arromanches et engagée dans l’opération Chammal que la flottille de chasse 17F vient de fêter ses 57 ans.

 

Née le 1er avril 1958, la 17F  porte fièrement son surnom, « la glorieuse ». Équipée à l'origine de Corsair F4U7, elle a très vite fait ses preuves sur les théâtres d’opération en Algérie, Tunisie, dans le Golfe, au Liban, en ex Yougoslavie, en Afghanistan ou encore en Libye. Aujourd’hui dernière flottille à mettre en œuvre les Super Etendard modernisés, elle participe aux efforts de la coalition internationale au-dessus de l’Irak.

 

« Fêter cet anniversaire en opération à bord du Charles de Gaulle, c’est, pour la flottille, tout un symbole », confie le commandant de la 17F. « Opérant en zone hostile à des distances inédites du porte-avions, les Super Etendard modernisés de la flottille conduisent quotidiennement, avec efficacité, les multiples missions d’appui des forces de sécurité irakiennes en Irak ».

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 07:30
photo Marine Nationale

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13 Avril 2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 12 au 16 avril, le groupe aéronaval français (GAN), engagé aux côtés du groupe du porte-avions Carl Vinson au sein de la Task Force 50 depuis le 23 février, assure seul la permanence aéronavale de la coalition dans le golfe arabo-persique.

 

Pendant ces quatre jours, cette permanence sera assurée uniquement par le groupe aéronaval français. Pour la première fois dans l’histoire de la coopération navale entre les deux pays, le porte-avions Charles de Gaulle et ses escorteurs remplacent le groupe aéronaval américain dans un contexte opérationnel. En effet, cette relève permettra au porte-avions USS Theodore Roosevelt de prendre hors du golfe arabo-persique la relève de l’USS Carl Vinson qui rentre à son port de base.

 

Le rôle qu’assume depuis le GAN depuis le 12 avril dans cette région du monde illustre le haut niveau de confiance et d’interopérabilité qui unit les deux  marines. Le général Dempsey, chef des armées américaines, a ainsi confié le 8 mars dernier. : « Sans le Charles de Gaulle nous n’aurions pas pu combler le fossé causé par le départ du Carl Vinson du Golfe ».

 

Déployés dans l’océan Indien et le golfe arabo-persique dans le cadre de leur mission « Arromanches », le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine HMS Kent et un sous-marin nucléaire d’attaque sont aujourd’hui dans leur 8e semaine d’opération au large de l’Irak. Aux côté des aéronefs français de l’armée de l’Air et de ceux de la coalition, les avions du groupe aérien embarqué réalisent chaque jour des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle de l’espace aérien, et d’appui aux forces irakiennes.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:50
HMS Queen Elizabeth - photo QEC

HMS Queen Elizabeth - photo QEC

 

April 1, 2015 by George Allison · ukdefencejournal.org.uk

 

A leaked consultation document from this years Strategic Defence and Security Review (SDSR) planning phase appears to suggest that the Royal Navy will now order a third Queen Elizabeth class aircraft carrier in response to a resurgent Russia.

 

Sources in the MoD stress that the new ship, HMS Princess Diana, will incorporate lessons learned in the design and build stages of the first two vessels of the class. Queen Elizabeth was launched in 2014; Prince of Wales is due to join the fleet towards the end of the decade. After her launch and trials, Queen Elizabeth is due to be handed over to the Royal Navy in 2017.

 

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 17:30
photo Marine Nationale

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31/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 31 mars 2015, une partie du groupe aéronaval, composée du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, du pétrolier ravitailleur Meuse et du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste, a réalisé une relâche à Abu Dhabi après plus d’un mois d’engagement dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Engagé depuis le 23 février dans l’opération Chammal, le groupe aéronaval vient de conduire cinq semaines d’opérations au-dessus et au large du territoire irakien avant de rejoindre Abu Dhabi, pour une escale de six jours. 

 

Cette période à quai a permis de régénérer les potentiels humain et technique, soumis à rude épreuve durant les longues périodes de mer comme le souligne le contre-amiral Chaperon, commandant de la Task Force 473 : « Cette relâche opérationnelle aux Emirats Arabes Unis nous permet de conduire des opérations vitales sur nos installations et d’accorder un peu de repos à nos équipages avant la reprise d’une activité opérationnelle qui s’annonce aussi intense ».

 

A l’issue des derniers mouvements logistiques, les navires du groupe aéronaval ont quitté Abu Dhabi le 31 mars pour conduire l’exercice Big Fox, en coopération avec les forces armées des Emirats Arabes Unis. Ces manœuvres communes permettent de renforcer les savoir-faire et l’interopérabilité avec nos alliés dans les différents domaines aéromaritimes : lutte anti surface, lutte anti aérienne, lutte anti sous-marine et opérations aériennes.

 

Le GAN est de retour dans le nord du golfe arabo persique et reprend ses opérations en Irak. Il assure seul la permanence et la continuité des opérations aéronavales puisque le groupe américain du Carl Vinson fait relâche à son tour. Il met en œuvre ses aéronefs embarqués pour réaliser des missions de reconnaissance, de commandement et de contrôle, de renseignement et d’appui aérien au profit des forces de sécurité irakiennes déployées sur le terrain.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:55
photo Marine Nationale

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22 mars 2015 par PA Charles De Gaulle – Marine Nationale

 

Ils sont jeunes et pleins d’enthousiasme : les matelots Emilie, Allan, Guillaume et Jedaey sont ce qu’on appelle des « veilleurs OA ». Portrait.

 

A l’arrière du porte-avions sur bâbord, au niveau du pont d’envol et donc à l’air libre, se trouve la plateforme des officiers d’appontage ou « PFOA ».

 

Aussi connus sous le nom d’ « OA », les officiers d’appontage sont des pilotes très expérimentés qui vont aider les pilotes à apponter (c’est-à-dire se poser) en toute sécurité sur le pont du Charles, un peu comme des anges gardiens. Pour accomplir ce travail minutieux, les OA ne sont pas seuls : une petite équipe de matelots les assiste dans l’objectif de rassembler les conditions optimales pour mener à bien les appontages. Mais qui sont-ils ?

 

Emilie, Allan, Guillaume et Jedaey sont les « veilleurs OA ». «On est une aide aux OA, ils comptent sur nous pour vérifier si l’avion est prêt à se poser » explique Guillaume, 21 ans. Pour cela, il faut s’assurer que les trains d’atterrissage (les roues), les volets (dispositif mobile sur les ailes permettant d’augmenter la portance de l’avion à basse vitesse) et la crosse (sorte de gros crochet à l’arrière de l’avion qui lui permet d’attraper un des brins d’arrêt et d’être stoppé) sont bien baissés. Les veilleurs OA travaillent par binômes : il y a un veilleur et un héraut de pont.

 

Le veilleur, armé de jumelles, détermine si l’avion est dans la bonne configuration et transmet l’information aux OA par un signe de la main. « Trains, volets, crosse ! » s’écrit Allan en levant trois doigts. Il n’est de service que le jour, étant donné le manque de visibilité la nuit tombée.

 

Le héraut de pont, lui, est positionné juste à côté de la piste d’appontage et dispose de plusieurs outils : une radio, une manette électronique et deux pavillons, vert et rouge. Son rôle est d’indiquer la disponibilité du pont ; le héraut va d’abord observer l’officier de pont, une personne habillée en jaune en charge de la sécurité et de la maitrise des sinistres sur le du pont d’envol, qui lèvera un pouce pour renseigner la disponibilité ou l’indisponibilité de la piste. « Ensuite, on relaye l’information aux OA en appuyant sur un bouton afin que cela s’affiche sur leurs écrans » décrit Emilie. Les pavillons, eux, permettent de signaler l’occupation du pont à l’ensemble des marins y travaillant : si un avion vient de se poser, le pont est alors « engagé » et le héraut l’indiquera par un pavillon rouge tandis que s’il est vert, l’avion peut apponter en toute sécurité. Pour les appontages de nuit, les pavillons sont remplacés par des bâtons lumineux.

 

Si ce métier implique des responsabilités, il comprend aussi sa part de traditions : lorsqu’un pilote, pour apponter sur le Charles, oublie de baisser un des trois éléments, il doit offrir une grosse boîte de bonbons aux veilleurs OA !

 

Equipés de casques, de ceintures de protection, de masques et de gilets de sauvetage, les veilleurs OA évoluent dans un milieu où les règles de sécurité sont primordiales : ils se trouvent à moins de 10 mètres d’avions appontant à une vitesse de 250km/h. «Le vrai risque, c’est de tomber dans la routine et de ne plus voir le danger» témoigne Jedaey.

 

Lorsqu’ils ne sont pas veilleurs OA, ces jeunes sont en charge de poser des cales et des saisines sur les aéronefs stationnés sur le pont. Ils apprécient néanmoins leur fonction spéciale : « ça nous sort de l’ordinaire » raconte Emilie. Pendant leur temps libre, lorsqu’ils ne sont pas de quart, notre petite bande de veilleurs OA privilégie le repos et la pratique du sport. « On enchaine les heures de travail, le créneau 00h00 – 06h00 est particulièrement dur. Alors ça fait du bien d’aller à la salle de musculation ! » précise Allan, 23 ans.

 

Au fait, comment sont-ils arrivés là ? « Nous avons eu 4 semaines de formation militaire et 5 semaines de formation spécifique sur les métiers du pont d’envol, à la Base Aéronavale de Hyères » raconte Emilie. Et pour l’avenir ? « Pour moi, ce métier est un tremplin, mon but est de devenir plongeur d’hélicoptère. Je dois passer une formation en juin» rajoute Guillaume, avignonnais engagé dans la Marine depuis 2 ans et demi. Allan et Jedaey, tous deux originaires de Guadeloupe sont eux aussi contents de s’être engagés : « C’est une passion » dit en souriant le premier, « mais je voudrais à terme devenir commando ». Pour Jedaey, qui a auparavant travaillé dans le secteur des télécommunications, être marin lui « permet d’avancer dans la vie ».

 

Nous leur souhaitons une bonne continuation et du succès dans leurs projets !

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:30
photo Marine Nationale

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20.03.2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

 

Voir le reportage photos

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:30
USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

 

19-03-2015 Par Sami Boukhelifa - RFI

 

L’opération Chammal dans laquelle est engagé le porte-avions français, le Charles-de-Gaulle se poursuit en Irak. Chaque jour une vingtaine de chasseur-bombardiers tricolores survolent le territoire irakien. Des frappes peuvent être menées mais l’objectif principal reste le renseignement, essentiel pour aider les troupes irakiennes, qui luttent au sol contre les jihadistes. RFI a pu embarquer cette semaine sur le navire amiral français.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:55
photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

 

 

14 mars 2015 par PA Charles De Gaulle

 

La plongée, une qualification ouverte à tous

La plongée est une qualification, et non une spécialité. Elle est accessible à tous les marins sur la base du volontariat. Les conditions? Être âgé entre 17 et 33 ans, être apte médicalement et surtout, ne pas avoir peur de l’eau! A bord, les plongeurs appartiennent à différentes spécialités et services: les fusiliers marins, le service vie, le service météo ou encore la conduite de navigation.

L’Ecole de plongée de Saint Mandrier, école interarmées forme aussi bien les nageurs de combat, les plongeurs démineurs que les plongeurs de bord (destinés à être embarqué ou à travailler dans les formations de l’aéronautique navale). Ces derniers, après 5 semaines de formation, se voient délivrer un certificat et sont prêts à s’immerger dans les profondeurs du grand bleu.

Nous vous invitions à plonger dans leur univers !

 

«La cellule plongée », un système d’armes à part entière du porte-avions

A bord du porte-avions Charles de Gaulle, la «cellule plongée» est aujourd’hui composée de 16 plongeurs dits « de bord » (pour les différencier des plongeurs d’hélicoptères). De l’officier au matelot, la plongée est une qualification pour laquelle il n’y a pas de distinction entre les grades. Elle représente une force spécifique en elle-même. «Nous sommes considérés comme un véritable système d’armes à part entière du porte-avions. Nous sommes les yeux, les oreilles et les mains du bâtiment pour tout ce qui se passe en dessous de la ligne de flottaison» explique le Maître Julien, 33 ans. La ligne de flottaison c’est le niveau de la mer, qui sépare la partie immergée (environ 12 m de tirant d’eau) et émergée (une cinquantaine de mètres) du bâtiment.

Formés à l’exécution d’opérations militaires subaquatiques, ce qui implique des embarquements très fréquents sur tous les types de bâtiments de la Marine et la participation à de nombreuses campagnes, les plongeurs endossent un rôle essentiel pour la sûreté du bâtiment. « En cas de menace terroriste élevée, nous effectuons plusieurs plongées par jour, afin de vérifier qu’il n’y ait rien de suspect à proximité du porte-avions» indique le Second maître Jérémy, 28 ans. Des visites de contrôle sont aussi de rigueur afin de «blanchir le quai», autrement dit s’assurer qu’aucune menace n’est présente avant une manœuvre importante, en particulier l’accostage. Les plongeurs sont ainsi parfois héliportés vers le port d’escale quelques jours à l’avance afin d’assurer l’arrivée du porte-avions en toute sécurité.

 

Un important travail de maintien en condition opérationnelle du bâtiment

Les plongeurs ont également une part importante à jouer dans le maintien en condition opérationnelle du porte-avions, qui passe évidemment par l’entretien régulier de sa coque, dont la surface est de 30 000m2 l’équivalent de 5 terrains de foot réunis.

Les travaux sous coque représentent l’activité principale de la cellule plongée. Ceux-ci consistent en plusieurs tâches : les plongeurs sont notamment amenés à exécuter des visites de coque à quai ou en mer, de jour comme de nuit, pour la localisation d’avaries (trous, brèches). En outre, pendant l’escale de Djibouti en février, les plongeurs se sont particulièrement illustrés, rappelant leur concours essentiel à la disponibilité du porte-avions : ils ont effectué une opération d’ampleur en bouchant des orifices de coque pour permettre le démontage d’une pompe défectueuse, le tout avec une visibilité nulle. « C’était la première fois qu’on réalisait un chantier aussi important. L’ensemble des plongeurs a été monopolisé pendant toute la durée de l’escale » indique Christian, l’officier chargé de plongée. Le 9 mars, lors d’une cérémonie sur le pont d’envol, tous les plongeurs se sont vus attribué une lettre de félicitations par le Capitaine de vaisseau Vandier, commandant du Charles de Gaulle, pour cette intervention majeure.

Les plongeurs de bord sont également compétents pour accomplir des expertises et investigations sommaires de la coque et de réaliser des travaux de découpage ou d’obturation (ils sont un peu comme des «mécanos aquatiques») pour étanchéifier une zone inondée.

De plus, ils ont un minutieux travail de nettoyage à effectuer : « Il pourrait arriver qu’un filet de pêche se coince dans les hélices. Nous contrôlons et assurons aussi l’entretien des sondeurs et des lochs (différents appareils permettant de mesurer la profondeur et la vitesse du bateau) et mettons en place des plaques de chloration, pour éviter la prolifération de crustacés dans les appendices et orifices de coque » détaille le Maître Olivier. Les plongeurs peuvent aller jusqu’à une profondeur maximale de 35 mètres dans le cadre de leur missions.

 

Qui dit polyvalence, dit entraînement!

« Polyvalents » est le mot qui qualifierait le mieux les plongeurs, car ceux-ci ont aussi d’autres fonctions, comme par exemple la récupération d’objets de faible poids (jusqu’à 100 kilos) qui consiste la plupart du temps à repêcher des badges ou des coiffes tombées à l’eau.

Un de leurs rôles est également celui de sauvetage : un appel au 55 (numéro interne d’urgence pour signaler l’homme à la mer), 4 klaxons et nos marins revêtent leur uniforme de super-héros (ou plutôt leur combinaison néoprène thermo-isolante) pour aller porter secours à la victime. « Je suis prêt en 3 minutes » affirme Julien, le plongeur d’alerte.

Pour être habilité à effectuer des sauvetages en mer, les plongeurs sont tous détenteurs du certificat de premiers secours en équipe (PSE 1). Car c’est bien en équipe qu’ils interviennent : en l’espace de 15 minutes chrono, un zodiac est envoyé auprès de la personne en détresse, à bord duquel se trouvent un mécanicien (pour le pilotage de l’embarcation et des réparations éventuelles), un manœuvrier, en contact direct avec la passerelle de navigation du bâtiment, et un plongeur de bord. Le plongeur est ainsi amené à établir un bilan santé de la victime et lui prodiguer si nécessaire les premiers secours (ventilation, massage cardiaque) en attendant la prise en charge par l’équipe médicale du bord.

Afin d’être 100% opérationnels, les plongeurs se doivent de suivre des entrainements rigoureux. Chaque semestre, ces derniers doivent effectuer cinq exercices de plongée obligatoires pour leur permettre de conserver leur qualification. Ils s’exercent entre autres à remonter 15 m sans détendeur (embout placé dans la bouche qui distribue de l’air), assister un plongeur blessé et le ramener à la surface et plonger de nuit sous le bateau. En plus de cela, il existe des entrainements propres au bâtiment comme la plongée à la dérive en pleine mer, pendant laquelle les hélices du porte-avions sont stoppées. Un exercice conjoint entre les plongeurs du porte-avions américain USS Carl Vinson et ceux du Charles du Gaulle est actuellement en cours d’élaboration.

 

Sous la mer, des hommes et des dauphins

Mais comment devenir un bon plongeur ? L’entrainement ne suffit pas, il faut aussi faire preuve de certaines qualités. « Le plongeur doit être calme et autonome, tout en ayant le souci de son camarade » souligne Jérémy. Pour minimiser les risques, les plongées s’effectuent en effet toujours par groupes de plusieurs plongeurs (qui travaillent par binômes), qu’on appelle « palanquée ». Car la plongée comporte des dangers, principalement « la routine, la fatigue et le manque d’entrainement » selon Christian, officier chargé de plongée. Il y a aussi la faune sous-marine (à Djibouti un plongeur s’est fait mordre par un barracuda, d’où la nécessité de disposer d’un couteau pour se protéger) et surtout le bâtiment lui-même (les hélices, les aspirations possible par des orifices de coque) qui peuvent constituer une menace. Sous l’eau, tout peut vite devenir très compliqué.

En ce qui concerne les contraintes, outre les températures de l’eau (7°C en hiver à Toulon), elles sont plutôt matérielles : les plongeurs sont équipés de tout un attirail composé de «blocs» (bouteille d’air), de détendeurs, palmes, gilets et masques. « 18 kg de matériel, c’est lourd et encombrant. Le plus dur c’est d’arriver jusqu’à l’eau, après ça va ! » sourit Julien. Pour pouvoir porter ces lourdes charges, avoir une hygiène de vie saine et faire du sport est indispensable.

L’esprit d’équipe est tout aussi important. Christian, plongeur depuis 24 ans (il a effectué environ 1500 plongées) et instructeur plongeur bénévole à la Société Nationale de Sauvetage en Mer à Hyères, décrit l’atmosphère du groupe : « c’est une « dream team »; le mélange de grades et d’ancienneté en font une alchimie de qualité. Chacun donne de soi-même, de son temps, car la plongée se fait en plus du travail quotidien ». Et leur patch l’illustre bien : le symbole des plongeurs du Charles est le dauphin, car « c’est beau (!), gentil, inoffensif et surtout protecteur ».

Il faut avant tout « aimer la mer » (la plupart des plongeurs sont en effet férus de sports nautiques) et avoir une aisance aquatique. «Je me sens à l’aise. Quand on sort de l’eau on a envie d’y retourner de suite » raconte Jérémy, qui pratique la chasse sous-marine. Olivier plongeur de bord, membre de la brigade de sécurité (face à l’eau et au feu, il est sur tous les fronts!) et papa de deux enfants qui adorent aussi l’eau, témoigne : « il y a une sensation de plénitude, c’est calme, il n’y a pas un bruit. C’est le paradis ».

Leurs meilleurs moments ? Pour Olivier « une rencontre avec des lamentins, à Valparaiso au Chili », tandis que pour Jérémy, « une attaque de crabes par centaines à Djibouti » reste l’instant le plus marquant de la mission. Et quels sont les projets de nos plongeurs ? « Arrêter de fumer ! » s’exclame Julien. Ce toulousain, guitariste à ses heures perdues, va présenter les épreuves du Brevet Supérieur très bientôt. Quant à Olivier, il sera affecté à Abu Dhabi l’année prochaine. Jérémy lui, se voit continuer dans la voie subaquatique en s’orientant vers l’hydrographie.

 

Voilà ce qui s’appelle voir la vie en bleu.

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photo Porte-Avions Charles de Gaulle - Marine Nationale

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:35
Dalian shipyard

Dalian shipyard

 

Pékin, 13 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

La Chine est bien en train de construire un deuxième porte-avions, a déclaré à la presse une responsable militaire chinoise, fournissant une confirmation explicite de ce qui est devenu un secret de polichinelle.

 

Le premier porte-avions chinois, le "Liaoning", admis au service actif en septembre 2012, est issu d'un bâtiment inachevé vendu en 1998 par l'Ukraine.

 

Pour son deuxième porte-avions, l'Armée populaire de libération (APL) veut relever le défi d'une construction 100% nationale.

 

"Nous avons importé le premier porte-avions afin d'être capables par la suite de construire le nôtre", a déclaré Mme Liang Fang, officier de marine et professeur à l'Université de la défense nationale.

 

"Eh bien, comme certains médias l'ont révélé, c'est ce que nous réalisons: construire le deuxième porte-avions".

 

Selon elle la Chine a "accumulé beaucoup d'expérience" sur le chantier de rénovation du Liaoning, ce qui lui a permis de passer à "l'étape suivante".

 

Mme Liang s'exprimait mercredi en marge de la session annuelle l'Assemblée nationale populaire (ANP, Parlement), actuellement réunie à Pékin, et ses propos ont été reproduits par la presse étatique.

 

L'APL, qui cultive le secret sur ses programmes d'armement, se garde d'admettre officiellement qu'elle construit un second porte-avions, mais ce secret a été éventé à plusieurs reprises.

 

A chaque fois que cela s'est produit, les articles de presse ou les communiqués publiés ont été rapidement effacés.

 

En s'équipant de porte-avions, outil de projection de puissance par excellence, la Chine selon les experts assume le risque d'écorner l'image qu'elle veut donner d'elle-même: celle d'un pays qui s'arme uniquement pour se défendre, sans prétendre à l'hégémonie.

PLAN Liaoning aircraft carrier (CV-16)

PLAN Liaoning aircraft carrier (CV-16)

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:35
Footage from a CCTV broadcast showing the aircraft carrier catapult (Internet photo)

Footage from a CCTV broadcast showing the aircraft carrier catapult (Internet photo)


9 March 2015 Pacific Sentinel
 

A recently unveiled satellite photo showing China testing an aircraft carrier launch system has led experts to believe China has made a breakthrough in the design of its catapult system.

 

China Central Television (CCTV) reported that the catapult being tested to help planes take off quickly is more efficient than the "ski-jump" ramp used to launch aircraft on China's first carrier, the Liaoning.

 

The report said the catapult enables aircraft to be launched quickly, upgrading their combat efficiency.

 

Li Li, a military expert in China, said catapult takeoff device technology is currently dominated by the United States, but if the satellite photo is true, it means that China has "made a groundbreaking and strategic breakthrough" in aircraft carrier technology.

 

Li said both steam and electromagnetic catapults are used to launch aircraft, with the United States the first country to use the electromagnetic launch system.

 

Read the full story at Want China Times

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:30
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

10 mars 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Dans le golfe Arabo-Persique, des chasseurs F18 Hornet américains effectuent une série de "touch and go", d’appontages et de catapultages sur le porte-avions Charles de Gaulle pour obtenir leurs qualifications. Le 3 mars dernier, des Rafale Marine du porte-avions Charles de Gaulle avaient obtenu leurs qualifications à bord de l'USS Carl Vinson. Ces qualifications illustrent le haut niveau d’interopérabilité entre les deux marines.

 

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

 

Reportage photos

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 00:20
The aircraft carrier USS Theodore Roosevelt (CVN 71) departs Naval Station Norfolk for a scheduled deployment

 

NORFOLK (March 11, 2015) U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Justin Wolpert/Released

 

The aircraft carrier USS Theodore Roosevelt (CVN 71) departs Naval Station Norfolk for a scheduled deployment. The deployment is part of a regular rotation of forces to support maritime security operations, provide crisis response capability, and increase theater security cooperation and forward naval presence in the 5th and 6th Fleet areas of operation.

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 19:35
China's first aircraft carrier, the Liaoning, was commissioned in 2012.

China's first aircraft carrier, the Liaoning, was commissioned in 2012.

 

2015-03-09 wantchinatimes.com

 

A People's Liberation Army Navy official has confirmed for the first time that China is building its second aircraft carrier, reports Duowei News, a US-based Chinese political news outlet.

 

Ding Haichun, a deputy political commissar of the PLA Navy, acknowledged during an interview with Hong Kong media on March 8 that China's second aircraft carrier is currently under construction and will be more advanced than the country's first carrier, the Liaoning, which was retrofitted from the Soviet-era carrier Varyag and commissioned in September 2012.

 

Once the industrial manufacturing department has completed construction, the carrier will be handed over to the PLA Navy to commence training, Ding said.

 

Naval power and electrical engineering specialist Ma Weiming added that China's catapult launch technology has absolutely no problems and can compete with that of the United States.

 

When questioned by reporters, former PLA Navy political commissar Liu Xiaojiang refused to confirm media speculation that the second aircraft carrier would commcence sea trials as early as this year, noting that the manufacturing process and schedule is highly complex.

 

Liu admitted he is uncertain just how many aircraft carriers the country intends to build. While some have claimed as many as six carriers are needed to safeguard China's territorial sovereignty and interests abroad, Liu said the answer will ultimately lie in how much research and development funding is available.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 18:35
Un homme accusé d’espionnage pour des photos du porte-avions chinois

 

10 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Un Chinois accusé d’avoir vendu 500 photos du premier porte-avions de l’Armée populaire de libération a été arrêté dans le cadre d’une enquête anti-espionnage, a rapporté la presse officielle.

 

L’homme, identifié sous le nom de M. Zhang, aurait pris ces clichés en répondant à la commande d’une personne se présentant comme le rédacteur-en-chef d’un magazine, a précisé lundi soir la télévision de la ville de Dalian.

C’est dans ce port du nord-est de la Chine qu’a été construit le premier porte-avions chinois, le «Liaoning», admis au service actif en septembre 2012. Ce navire est issu d’un bâtiment inachevé vendu en 1998 par l’Ukraine.

M. Zhang est soupçonné d’avoir photographié le Liaoning d’avril à août 2014 dans le port de Dalian, où se déroule l’entretien régulier du navire-amiral de la marine chinoise.

«M. Zhang a gravement porté atteinte à la sécurité militaire du pays», a commenté la télévision de Dalian.

Selon cette même source, un autre homme a été arrêté à la même époque à Dalian, accusé d’avoir touché 90.000 yuans (13.300 euros) en échange de photos de matériel militaire qu’il aurait remises à un «reporter».

Ce dernier serait un espion étranger qui était surveillé par les services chinois de contre-espionnage, a ajouté la télévision de Dalian, sans préciser la nationalité de cette personne.

Pékin cultive une très grande opacité sur ses programmes militaires et se montre particulièrement sensible sur la question du secret-défense, en lui attribuant un très vaste champ.

La Chine a annoncé la semaine dernière son budget militaire pour 2015, en hausse de 10,1%.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:30
Rencontre des CEMA français et américain sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

10/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 mars 2015, le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, a reçu son homologue américain le général Martin Dempsey à bord du porte-avions Charles de Gaulle qui est déployé, avec le groupe aéronaval, dans le nord du golfe arabo-persique dans le cadre des opérations conduites contre le groupe terroriste Daech en Irak.

 

Le groupe aéronaval est intégré depuis le 31 janvier dernier à la Task Force 50, sous commandement tactique américain. Depuis le 23 février, il participe à l’opération Chammal, aux côtés des moyens déployés dans la région par l’armée de l’air depuis le 19 septembre 2014. Dans quelques jours, il assurera seul la permanence aéronavale dans le golfe arabo-persique, afin de permettre la relève entre l’USS Carl Vinson et l’USSTheodore Roosevelt.

 

Si la présence des deux CEMA américain et français sur le porte-avions Charles de Gaulle  constitue un événement, leur rencontre s’inscrit en revanche dans un cadre beaucoup plus habituel. Les deux hommes s’entretiennent en effet régulièrement pour partager leurs analyses stratégiques.

 

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Dimanche, leurs échanges ont portés sur la situation en Irak. A cette occasion, le général de Villiers a insisté sur la nécessité d’intégrer le temps long dans cette opération, tout en posant la question des conditions du règlement de la crise, au-delà des seules opérations militaires. Plus largement, les deux CEMA ont confirmé leur détermination à agir contre la menace terroriste qui pèse sur le flanc Sud de l’Europe. Que ce soit dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane où la France agit en « leader », ou en Irak où elle intervient en partenaire d’une coalition conduite par les Etats-Unis, ils sont convenus de l’importance à accorder à la coopération interalliée.

 

L’engagement du groupe-aéronaval au sein de la Task Force 50  incarne cette dynamique de coopération et ce haut niveau de confiance atteint par la France et les Etats-Unis. Au-delà du symbole, il vient concrétiser les progrès accomplis en termes d’interopérabilité de nos forces : « Quand je vois derrière moi des marins, des pilotes, américains et français tous ensemble, cela veut bien dire que nous construisons de la confiance mutuelle, à tous niveaux », a ainsi souligné  le général Dempsey.

 

 

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

REPERE

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval composé notamment du porte-avions Charles de Gaulle avec à bord 12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 15:30
Chairman JCS General Dempsey visits the French Aircraft Carrier Charles de Gaulle (R91)

Gen. Martin Dempsey, Chairman Joint Chiefs of Staff, right, and Gen. Pierre de Villiers, French Chief of Defense Staff, pose for a photo prior to boarding a C-2A Greyhound from the Providers of Fleet Logistics Support Squadron (VRC) 30 on the flight deck of the French aircraft carrier Charles de Gaulle (R 91). Charles de Gaulle is operating with the Carl Vinson Carrier Strike Group in the U.S. 5th Fleet area of operations. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr./Released)


10 mars 2015 US Navy

 

ARABIAN GULF (Mar. 8, 2015) United States Army General Martin E. Dempsey, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, met with French General Pierre de Villiers, French Chief of Defense Staff, aboard the French aircraft carrier Charles de Gaulle. During the visit, they toured the ship’s spaces, observed flight operations and met with French and U.S. military service members stationed aboard the ship. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 3rd Class Hansel Pintos)

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 13:30
Aircraft carrier USS Carl Vinson and French nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle transit the Northern Arabian Gulf

 

Mar. 8, 2015 U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Scott Fenaroli/Released

 

Aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70), left, and French nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle (R91) transit the Northern Arabian Gulf. Carl Vinson is deployed in the U.S. 5th Fleet area of operations supporting Operation Inherent Resolve, strike operations in Iraq and Syria as directed, maritime security operations, and theater security cooperation efforts in the region.

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 14:25
Le porte-avions São Paulo (ex-Foch) a été mis en service en 1963 - photo Rob Schleiffert

Le porte-avions São Paulo (ex-Foch) a été mis en service en 1963 - photo Rob Schleiffert

 

09/03/2015 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

DCNS pourrait moderniser le porte-avions brésilien, le São Paulo. Une opération estimée à au moins 250 millions d'euros.

 

Le Brésil va-t-il moderniser son vieux porte-avions le São Paulo, l'ex-Foch, acheté en 2000 à la France pour 12 millions de dollars ? C'est fort possible compte tenu de la contrainte budgétaire qui contraint Brasília à reporter ses rêves de grandeur à plus tard avec l'achat de deux nouveaux porte-avions. Selon des sources concordantes, cette opération pourrait coûter au minimum 250 millions d'euros à la marine brésilienne avec l'objectif de le faire voguer encore au moins une dizaine d'années supplémentaires.

Le groupe naval DCNS est bien sûr intéressé par ce projet. Et son PDG Hervé Guillou était au Brésil la semaine dernière pour faire avancer ce dossier entre autre, selon des sources concordantes. "Le dossier avance bien et les entretiens se sont bien passés", explique-t-on à "La Tribune". Une décision du Brésil est attendue à la fin de 2015 à l'issue des études préliminaires réalisées à l'automne en vue de déterminer les travaux à réaliser. C'est actuellement l'un des dossiers prioritaires de DCNS.

 

Quelle modernisation?

Mis en service en 1963, le São Paulo, un jeune "quinqua", a toutefois besoin d'une nouvelle modernisation urgente. Car le porte-avions brésilien a été victime ces dernières années de plusieurs avaries plus ou moins importantes, qui suscitent régulièrement l'inquiétude des marins et de la presse brésilienne. Que voudra faire la marine en fonction de la corrosion du bâtiment ? En dehors d'un grand carénage nécessaire, il pourrait être doté d'une nouvelle propulsion électrique, l'actuelle datant des années 60. Et la marine brésilienne devra aussi décider si elle modernise le système d'armes du São Paulo. Ce qui ferait logiquement monter la facture.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 22:20
USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf


8 mars 2015 US NAvy

 

ARABIAN GULF (March 8, 2015) The U.S. Navy aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70) and French aircraft carrier FS Charles de Gaulle (R 91) transit together in the Northern Arabian Gulf. Carl Vinson and its embarked air wing, Carrier Air Wing (CVW) 17, are deployed in support of maritime security operations and strike operations in Iraq and Syria as direction for theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of operation. (U.S. Navy video by Mass Communication Specialist 2nd Class Samuel LeCain/Released)

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:30
FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

FDA Chevalier Paul - photo Marine Nationale

 

4 mars 2015 par Portail des Sous-Marins

 

Depuis le 23 février, le Porte-Avions Charles de Gaulle a rejoint la coalition qui lutte contre le groupe État islamique dans le golfe Persique. Mais il n’est pas parti seul. Un sous-marin et un navire, la FDA Chevalier Paul, veillent en permanence sur sa sécurité. France 2 a pu embarquer à bord de la frégate.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

04/03/2015 Par Denis Masliah - ledauphine.com

 

Quatre ans après son engagement au sein de l’opération Harmattan contre les forces gouvernementales de Kadhafi, le porte-avions Charles-de-Gaulle est donc de nouveau entré en guerre la semaine dernière dans le Golfe arabo-persique. Placé sous commandement américain, le « Charles » et son groupe aéronaval vont participer pendant environ deux mois aux frappes aériennes de la coalition contre le groupe État Islamique en Irak. En avril 2011, le Dauphiné Libéré avait pu embarquer sur le porte-avions et assister aux opérations en mer de Libye. Retour sur le quotidien à bord du bâtiment amiral de la Marine nationale.

 

D’abord, il y a ce vacarme permanent. Quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, le terrien embarqué sur le porte-avions Charles-de-Gaulle en opération de guerre ne peut y échapper. Catapultages et appontages incessants des Super Etendard et des Rafale diffusant leur onde de choc dans tout le navire, rotations des hélicoptères, mise en route du brasseur de carburant, beuglement sourd de l’ascenseur à aéronefs -qui hisse avions et hélicos depuis le hangar jusqu’au pont d’envol-… Et lorsqu’une trêve survient miraculeusement dans ce déferlement de décibels, ce sont les haut-parleurs qui l’interrompent en diffusant les messages de bord à toute heure du jour et de la nuit.

 

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