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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:20
A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson

 

ARABIAN GULF (Mar. 3, 2015) U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class John Philip Wagner, Jr.

 

A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F deployed aboard the French nuclear powered aircraft carrier Charles de Gaulle (CDG) launches from the flight deck during carrier qualifications aboard the U.S. nuclear powered aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70). Carl Vinson is deployed as part of the Carl Vinson Strike Group supporting maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility.

 

See more pictures

 

 

 

 

A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl VinsonA French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson
A French Rafale Marine aircraft of Flotille 11F during carrier qualifications aboard the USS Carl Vinson
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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:30
Le plus haut gradé américain en visite bientôt sur le Charles de Gaulle

Le 28 février 2015, un avion de renseignement et de contrôle aérien avancé Hawkeye s’apprête a quitter le Charles De Gaulle pour appuyer une mission de reconnaissance armée au-dessus de l’Irak. Les équipages du porte-avions sont engagés depuis le 23 février 2015 dans la lutte contre Daesh. Crédit : Etat-major des armées / Marine Nationale

 

A bord d'un avion militaire américain, 7 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le plus haut gradé américain va se rendre dans les jours prochains sur le porte-avions français Charles de Gaulle qui croise dans les eaux du Golfe dans le cadre de sa participation à la coalition internationale contre les jihadistes, selon des responsables.

 

Le général Martin Dempsey doit en outre avoir des discussions au Bahreïn et en Irak, où la coalition conduite par Washington mène depuis six mois des frappes aériennes contre les positions du groupe Etat islamique (EI) qui y contrôle de nombreux territoires.

 

Le Charles de Gaulle, engagé le mois dernier dans les opérations de la coalition, se trouve dans les eaux du Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson.

 

"Je pense que c'est encourageant que les Français apportent dans ce combat une ressource (le porte-avions ndlr) aussi rare que précieuse pour eux", a déclaré le chef d'état-major inter-armées américain à des journalistes à bord d'un avion le conduisant dans le Golfe.

 

"Cela reflète à quel point c'est important pour eux", a-t-il ajouté.

 

Avec douze Rafale et neuf Super Étendard modernisés embarqués, le Charles de Gaulle a nettement renforcé le dispositif français dans la coalition, qui comptait jusqu'à présent neuf Rafale aux Emirats et six Mirage 2000D en Jordanie.

 

Véritable base aérienne flottante, il est accompagné d'un sous-marin nucléaire d'attaque, d'une frégate de défense anti-aérienne (Chevalier Paul) et d'une autre anti sous-marine (le bâtiment britannique Kent), ainsi que d'un pétrolier ravitailleur, soit quelque 2.700 marins embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

 

Les marines française et américaine travaillent en "intégré", sous commandement opérationnel américain, avait expliqué à l'AFP début mars un officier à bord du Charles de Gaulle.

 

Le général Dempsey a indiqué qu'il souhaitait adresser ses remerciements à la France pour sa contribution aux efforts de guerre contre les jihadistes.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:35
China‬ builds scale model aircraft carrier on land to test future chinese navy‬ equipment - Google Earth

China‬ builds scale model aircraft carrier on land to test future chinese navy‬ equipment - Google Earth

 

March 4, 2015: Strategy page

 

Satellite photos show China making rapid progress in building new islands in the Spratly islands. Some of these new islands are large enough for airstrips long enough to support warplanes, but most are suitable only for light transports and helicopters. This, however, makes these new islands suitable as staging areas for helicopter raids on nearby small islands claimed, or even occupied, by another nation. In effect, these new islands have become permanent aircraft carriers dotting the disputed islands of the South China Sea.

 

In the last year or so China has rapidly gone from building platforms to bringing in dredging ships and piling up sand into new islands. Thus Hughes reef, which has had a 380 square meter (4,100 square feet) raised platform since 2004 has in the last six months had that expanded by dredging to a 75,000 square meter (18 acre) island with an airstrip and buildings now under construction. Similar platform building and island creation is under way at other reefs (Johnson South, Gaven Reefs and Fiery Cross Reef) in the Spratlys.

 

China is particularly concerned about gaining control of the Spratlys, a group of some 100 islets, atolls, and reefs that total only about 5 square kilometers (1,200 acres) of land, but sprawl across some 410,000 square kilometers of the South China Sea. Set amid some of the world's most productive fishing grounds, the islands are believed to have enormous oil and gas reserves. Several nations have overlapping claims on the group. About 45 of the islands are currently occupied by small numbers of military personnel. China claims them all, but long occupied only 8 while Vietnam has occupied or marked 25, the Philippines 8, Malaysia 6, and Taiwan one. Now China is building platforms and new islands all over the Spratly chain giving it a legal (at least according to China) claim to all of the Spratly Islands.

 

All these new islands have to be supplied with food, water, fuel and other necessities from the mainland. Most of this is by ship but the addition of airstrips provides the ability to make emergency deliveries by air. The platforms are kept because during major storms these low lying artificial islands are often flooded. The platforms provide an emergency refuge for the small garrisons on these islands. Other nations believe all this platform and island building can mean only one things, an eventual Chinese attack on the claims (and island garrisons) of other claimants.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 13:55
Le Cols Bleus de février est paru !


04.03.2015 Source : Marine nationale
 

Au sommaire de Cols Bleus du mois de février, retrouvez :

-         Dans le dossier Passion Marine, la Mission Jeanne d’Arc, opérations, coopération, rayonnement, formation : 4 missions en une.

-         Un focus sur le Charles de Gaulle, un concentré de puissance avec une infographie explicative

-         La rencontre avec le capitaine de vaisseau Xavier Rebour

-         Une immersion de 24 heures au Cross Corsen

-         Un portrait de guetteur sémaphorique

-         Une page histoire, sur la piste des Foxtrot : les sous-marins français en Afrique

-         Une rubrique RH, des loisirs…

 

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:55
Mission Arromanches 2015 : Le groupe aéronaval en océan Indien

Les unités du groupe aéronaval français ont conduit avec les forces armées saoudiennes des patrouilles communes puis les manœuvres opérationnelles « White Shark ». photo Marine nationale

 

3 Mars 2015 Source : Marine Nationale

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué en Task Force 473 (TF 473) autour du porte-avions Charles de Gaulle a largué les amarres le 13 janvier dernier afin d’entamer un nouveau déploiement opérationnel en océan Indien. La mission Arromanches a pour objet le pré-positionnement du GAN dans une zone d’intérêt stratégique, couvrant notamment les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient. Cette mission permettra en fonction des évolutions de la crise au Levant, de contribuer de façon majeure à l’action de  la coalition luttant contre le groupe terroriste Daech.

 

Des opportunités pour agir

 

Les premières semaines de déploiement du GAN ont été marquées par l’intégration à la SNMG2[1], force permanente de l’OTAN déployée en Méditerranée, et par des patrouilles menées au plus proche des zones de crise de la Méditerranée occidentale au golfe d’Aden, puis dans le golfe Arabo-Persique.

 

Depuis qu’il a appareillé, le GAN a participé à des manœuvres conjointes dans un cadre multinational et interallié, ainsi qu’à des manœuvres bilatérales avec les pays de la région. Durant plusieurs jours, la TF 473 a coordonné l’action d’une force aéronavale imposante, qui a contribué à la surveillance et à la sécurisation des espaces maritimes, de la Méditerranée occidentale au canal de Suez.

 

Entré en mer Rouge début février, le GAN a participé au renforcement de la connaissance du théâtre par le biais de missions de renseignement. Il a ainsi réalisé une patrouille opérationnelle dans le golfe d’Aden permettant de contribuer à la sécurisation d’une des zones les plus denses au monde en termes de trafic maritime et de menaces en mer. Les bâtiments du GAN ont également conduit d’importantes manœuvres communes avec les forces armées saoudiennes.

 

Le groupe aéronaval engagé en Irak

 

Dans le golfe Arabo-Persique, il opère aux côtés du groupe aéronaval américain, constituant autour du porte-avions Carl Vinson une « carrier battle force » au sein de la TF 50. Une nouvelle phase commence pour les marins français, placée sous le signe de la coopération étroite avec l’US Navy.

 

Le 23 février, à l’occasion d’un déplacement à bord du Charles de Gaulle, le ministre de la Défense a annoncé aux 2 600 marins de la TF 473 leur intégration à l’opération Chammal. Cet engagement opérationnel en Irak marque la détermination de la France à prendre toute sa part dans la lutte contre Daech et à peser dans la coalition ; notre pays étant le seul avec les Etats-Unis à mettre en œuvre un groupe aéronaval dans cette guerre contre le terrorisme. « Déployer le groupe aéronaval français n’est jamais anodin. C’est ici un signal politique fort, qui vient conforter la détermination de la France à vaincre cette barbarie que représente Daech » a souligné le ministre de la Défense.

 

Le GAN constitue un atout stratégique précieux : il contribue simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes vitaux, à l’entretien de la capacité d’appréciation autonome de situation et à la projection de puissance. Il offre ainsi une capacité d’action graduée, adaptée aux besoins des autorités politiques.

 

[1] Le Standing Nato Maritime Group 2 (SNMG2) était composé à l’occasion du croiseur américain USS Vicksburg, des frégates turque Turgutreis et canadienne HMCS Fredericton et du ravitailleur allemand Spessart. La mission de cette force est d’assurer une permanence en Méditerranée afin de surveiller les navires impliqués dans des trafics liés au terrorisme international.

photo Marine nationalephoto Marine nationale

photo Marine nationale

La mission Arromanches 2015, baptisée ainsi pour mettre en lumière la coopération entre la France, les Etats-Unis et le Royaume Uni, constitue un nouveau pré-positionnement stratégique, permettant de renforcer la présence de la France en océan Indien et dans le golfe Arabo-Persique, de recueillir du renseignement, et de contribuer aux opérations menées par la coalition dans la zone.

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

1 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Lorsqu’une embarcation suspecte s’approche d’un peu trop près, un destroyer américain vient s’interposer entre elle et le porte-avions français, au beau milieu du Golfe. Rapidement, la menace s’éloigne.

 

Au même titre que la frégate française Chevalier Paul, le USS Mitscher participe au « bouclier » déployé autour du Charles de Gaulle qui, depuis le 23 février, envoie ses Rafale et Super Etendard frapper le groupe Etat islamique (EI) en Irak.

Le USS Mitscher relève certes du porte-avions américain USS Carl Vinson, stationné juste à côté. Mais quand il vient prêter main forte au Charles de Gaulle, il reçoit ses ordres de l’amiral Eric Chaperon, à la tête du groupe aéronaval français.

« La coopération (entre porte-avions français et américain) a atteint un niveau inégalé », relève le capitaine de vaisseau Christophe, qui dirige l’état-major embarqué sur le Charles de Gaulle.

Après plusieurs semaines d’entraînement l’an dernier dans les mêmes eaux (opération Bois Belleau), les deux marines travaillent en « intégré », sous commandement opérationnel américain, et non plus « l’une à côté de l’autre », explique l’officier, qui n’en dira pas plus sur son identité, en raison des strictes consignes d’anonymat en opérations.

« On peut mutualiser les escortes, le soutien logistique. Notre pétrolier va ainsi ravitailler les bâtiments américains. Et nous on reçoit (de l’approvisionnement) grâce au Cod », précise-t-il.

Deux fois par semaine, un avion Cod (ou Greyhound) de l’US Navy fait le lien entre le porte-avions français et Bahreïn, ramenant courrier, fret et passagers, là où le pétrolier La Meuse ne va à quai que toutes les deux semaines environ pour le ravitaillement en vivres et carburant.

Pour la Marine française, qui ne peut que pâlir d’envie devant les moyens de son homologue américaine, cette mutualisation est tout bénéfice. En contrepartie, elle met à disposition douze Rafale et neuf Super Etendard pour les opérations de la coalition internationale en Irak.

 

La cuisine française, une arme

Concrètement, la campagne de frappes contre le groupe EI est planifiée au Centre des opérations aériennes (CAOC – Combined Air Operations Center) de l’armée américaine au Qatar, où sont présents des officiers de liaison français.

Sur mer, les porte-avions français et américain communiquent en direct par visioconférence. Un officier américain est aussi détaché auprès de l’amiral Eric Chaperon sur le Charles de Gaulle.

« J’ai été amené ici pour aider à comprendre comment ce porte-avions peut travailler mains dans la mains avec un porte-avions américain », explique Patrick, lui-même pilote de Growler, un avion de guerre électronique, dans l’US Navy.

Avec des porte-avions de même nature, à propulsion nucléaire, et des missions identiques de frappes en Irak, la coordination est, selon lui, « très facile ». La principale différence qu’il ait pu observer tient plutôt à la taille des porte-avions américains, deux fois plus grands et dix fois plus nombreux à la surface des mers.

Une autre différence notable se situerait plutôt du côté des… cuisines. « Ah la nourriture est bien meilleure ici! », lâche sans hésiter l’officier. « J’ai entendu un amiral américain dire, après avoir mangé à bord : +La cuisine française est une arme !+. Il a raison ».

Et la baguette française cuite à bord du Charles de Gaulle fait toujours son petit effet sur les équipages de Greyhound qui la ramènent tel un trophée à terre.

Bénéficiaire d’un échange d’officiers, Tiphany, 29 ans, a été intégrée à un équipage français de Hawkeye (Oeil de faucon), l’avion de surveillance stationné sur le Charles de Gaulle.

« La plus grande surprise pour moi, c’était de découvrir que les toilettes sont mixtes. Sur un porte-avions américain, elles ne le sont jamais », raconte-t-elle. « Et même si c’est très réglementé, ici vous pouvez boire deux bières par jour là où chez nous ce serait plutôt une fois tous les deux mois! », s’amuse-t-elle.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
French planes on Gulf-based carrier make first strikes (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 Spacewar.com (AFP)

 

Aboard The Charles De Gaulle - French warplanes from an aircraft carrier in the Gulf carried out their first strikes Wednesday since the warship joined the fight against jihadists in Iraq this week.

 

"We hit a training base for Daesh in the west of Iraq," said Marc Gander, communications advisor to Vice-Admiral Eric Chaperon, commander of the warship's battle group.

 

He used an Arabic acronym to refer to the Islamic State jihadist group.

 

The target was "close to the borders with Syria, at Abu Qaim," said Gander.

 

One of the four Rafale fighter jets that took off on Wednesday morning returned having released all four of its guided missiles while another dropped two, an AFP photographer said.

 

The two pilots shook hands after stepping down from their planes.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

But the Charles de Gaulle only began operations against the Islamic State group in Iraq on Monday, stepping up France's campaign seven weeks after deadly jihadist attacks in Paris.

 

The carrier's 12 Rafale jets and nine Super Etendard add to France's nine Rafales based in the United Arab Emirates and six Mirage 2000Ds flying out of Jordan.

 

The carrier will be operational in the Gulf for eight weeks.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 16:30
Anti-IS mission puts hardened French pilot on new flight path (25 Feb.)

 

Feb 25, 2015 By Valérie Leroux Aboard The Charles De Gaulle (AFP)

 

After having flown missions over Afghanistan and Libya, French Rafale fighter pilot "Sharpy" now faces fresh challenges on his new assignment against the Islamic State jihadist group in Iraq.

 

"We are well-trained, we know all the procedures but you still need to get used to the territory," he said after landing his fighter on the carrier Charles de Gaulle following a nighttime sortie.

 

French warplanes have formed part of the US-led coalition carrying out raids against IS jihadists in Iraq for several months.

 

As in Afghanistan, the enemy is extremely mobile and often elusive.

 

IS fighters embed in towns among the general population, complicating air strikes and attempts by Iraqi forces to retake territory seized by the extremists.

 

But unlike in previous conflicts, where air power supported an extensive troop presence, "we have very few people on the ground" in Iraq, Sharpy said.

 

"The planes have a role to play in identifying how the enemy moves, changes position. It's really another way of waging war."

 

After takeoff from the Charles de Gaulle, stationed in the Gulf, the Rafale and Super Entendard attack planes fly northwest, conducting sorties over jihadist strongholds, including Tikrit and Mosul.

 

After refuelling from coalition supply planes, the jets spend several hours in and around their operation zone where they mainly conduct aerial reconnaissance.

 

The planes photograph potential future coalition targets and assist Iraqi and Kurdish peshmerga forces below with real-time intelligence on IS positions.

 

"With our means of reconnaissance, including models of infrared video cameras, we can see personnel and vehicle movements and give (allies) a better idea of what is happening on the ground," Sharpy said.

 

The pilot said the hardest part was when the jets engage the enemy. "You need to respond quickly and possibly drop a bomb or fire your guns. It is stressful," Sharpy said.

 

- 'Milliseconds from disaster' -

 

Concentration is paramount and even though each flight can last several hours, the pilots cannot afford to switch off for a second.

 

"The adrenaline is pretty concentrated, that keeps you going," according to Sharpy. "There are times during the flight when you can relax a little and that is when the fatigue creeps in."

 

Yet those on mission must keep their guard up, even after the enemy has withdrawn.

 

There is a long series of checklists to complete, and they must maintain regular radio contact in airspace that can grow congested with coalition planes.

 

After up to six hours of solid flying, the pilots need to be especially focused as they come in to land.

 

Although it is one of the biggest aircraft carriers on earth, landing a supersonic jet on the Charles de Gaulle can prove challenging.

 

"You're only milliseconds from disaster," Sharpy said.

 

Even with their wheels down, the coalition pilots also face danger on the ground.

 

The burning to death of captured Jordanian pilot Maaz al-Kassasbeh in a gruesome IS video released last month drove home for Sharpy and his colleagues how the airmen are always in the enemy's firing line.

 

He gave the interview with his face covered, part of the French military's strict policy of anonymity for its servicemen since January attacks by Islamist gunmen in Paris that killed 17 people.

 

Seeing "such abuses inevitably has a psychological effect," Sharpy admitted.

 

"Many pilots ask themselves: 'What happens if I fall into the hands of IS?'"

 

"But this has also increased our determination. Fighting an enemy that is capable of such terrible acts is obviously a great source of motivation for pilots."

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:30
photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

 

27 février 2015 par PA Charles De Gaulle

 

Huit heures du matin en passerelle de défense à vue et cela fait déjà quatre heures que le personnel est à son poste.

 

La passerelle de défense à vue est une petite passerelle vitrée qui abrite une dizaine de marins en charge de s’assurer, de façon permanente et surtout lors de manœuvres stratégiques (passages de détroits, accostages, appareillage), qu’aucune menace visible de surface, maritime ou aérienne, ne plane sur le porte-avions. Localisée au pont 011, tout en haut du bâtiment, la passerelle de défense à vue est un peu comme un nid, où un faucon ou une chouette (car on y travaille de jour comme de nuit !), guette l’horizon de ses yeux perçants. « En passerelle de défense à vue, on s’occupe de la veille nautique et on contribue à l’autodéfense du bâtiment. On annonce et identifie tout ce qui est visible : le type de bâtiment, sa couleur, son numéro de coque, le nombre de passagers si possible et surtout la distance à laquelle il se trouve du porte-avions », explique le second maître Olivier. C’est donc ici que se fait la surveillance de l’environnement immédiat du Charles de Gaulle.

 

Mais comment ? La passerelle dispose de nombreux outils, à la fois technologiques et humains : alidade de relèvement, caméras infrarouges très puissantes, et deux personnes assurant la veille optique appelés « faucons », qui scrutent la mer et le ciel à l’aide de jumelles. « Nous sommes un peu comme les yeux du porte-avions » ajoute Olivier. Bienvenue en passerelle de défense à vue.

 

08h15: Aujourd’hui est un jour important ; nous nous préparons à traverser le Détroit d’Ormuz. Ce passage, qui relie le golfe Persique au golfe d’Oman est long de 63km et large de 40km, il est donc plus large que le Canal de Suez et offre de meilleures conditions pour l’identification et la reconnaissance des bâtiments alentours. Lieu hautement stratégique, c’est une voie commerciale cruciale pour les flux de marchandises et d’hydrocarbures. Mais le Golfe Arabo-Persique est aussi un théâtre marqué par les conflits récurrents entre les pays riverains. Il faut donc être prudent.

 

08h44 : La mer est calme, le ciel brumeux. De la passerelle de défense à vue, on distingue difficilement d’un côté les côtes omanaises et de l’autre, celles de l’Iran. Les yeux rivés sur la « wescam », une caméra qui permet d’obtenir une vue à 360°C autour du porte-avions, le Maître Thomas, électronicien d’armes, décrit l’horizon : « Un « tango mike charlie » sur bâbord et deux boutres de pêcheurs sur l’avant tribord ». Ici, on fonctionne par noms de code : Tango pour transport, Mike pour maritime et Charlie pour conteneurs, autrement dit, un cargo transportant des biens à destination de l’Europe se trouve près du bâtiment. Aucune raison de s’inquiéter, mais ici la vigilance reste à son comble.

 

9h37 : Une chanson en farsi vient rompre le silence qui règne sur la passerelle. Elle provient d’une radio de haute fréquence partagée par tous les bâtiments aux alentours, dans un rayon de 4 km. De temps à autre, on entend les communications des autres forces présentes : hindi, arabe, anglais… Nous ne sommes pas seuls dans le coin.

 

10h00 : Perché sur une chaise haute, Christian, le chef des fusiliers marins (l’unité en charge d’assurer la protection du porte-avions) parle à ses hommes à l’aide d’une radio : « De Mars à tous les Cactus, frégate iranienne sur tribord avant en rapprochement ». En communication directe avec plusieurs équipes de fusiliers (les « cactus ») postés tout autour du bâtiment et prêts à intervenir en cas d’attaque, « Mars » analyse la situation et transmet ses ordres. Lui-même reçoit des instructions de « Soleil », le commandant du porte-avions.

 

10h16: La frégate iranienne navigue toujours à nos côtés, mais toujours à l’extérieur de notre périmètre de sécurité (2 nautiques autour du porte-avions). Arborant un drapeau lui permettant d’être identifié, celui-ci est classé neutre, mais la tension est tout de même quelque peu palpable. Tout bâtiment présentant un comportement inhabituel peut être classé selon différentes catégories : neutre, suspect et finalement hostile, lorsqu’il entre dans une zone sanctuarisée autour du Charles. Dans ce dernier cas, des tirs dissuasifs peuventéventuellement êtres ordonnés.

 

10h23 : Un aéronef iranien est détecté dans le ciel. Il s’agit d’un avion de reconnaissance et de renseignement d’un pays riverain, qui se rapproche de nous avant de repartir. Heureusement, l’hélicoptère Caïman de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul veille sur le Charles. Celui-ci permet le blanchiment de la route du porte-avions et la récolte d’informations en avance de phase sur l’environnement nautique, dans un rayon de 5 à 10 nautiques.

 

11h00 : Nous sommes maintenant au cœur du détroit et prenons le virage formé naturellement par le continent. La visibilité faible ne nous permet pas de voir les côtes, mais nous nous savons proches de la ville de Bandar Abbas, située à moins de 30 nautiques, sur la côte iranienne. Tout autour se trouvent de nombreux bâtiments, civils mais surtout militaires. Des petites embarcations sont postées tous les 4km pour garder un œil sur les flux maritimes.

 

12h17 : Le temps passe, mais les activités ne manquent pas au pont 011. Les marins ayant terminé leur quart sont relevés par leurs co-équipiers. Le matelot Margaux, âgé de 25 ans et veilleur en passerelle de défense à vue, décrit l’ambiance : « On a une certaine pression, car ce travail demande beaucoup de concentration. L’ambiance est toujours calme ici, mais pendant les passages de détroits nous sommes encore plus attentifs. Nous faisons des quarts de 4 heures la nuit et de 3 heures la journée. On a donc besoin de boire beaucoup de café et d’avoir de quoi grignoter pour tenir ! ».

 

14h05 : Des patrouilleurs approchent du porte-avions. Ceux-ci se rapprochent, changent d’inclinaison, vont de bâbord à tribord, s’arrêtent puis repartent. Grâce aux caméras, on aperçoit des individus utiliser leur radio et nous observer à l’aide de jumelles. Pour Christian, « il n’y a pas lieu de s’inquiéter, nous sommes attendus. Quand un porte-avions passe au large des côtes, il est évident que les pays riverains augmentent leurs moyens de renseignements ». Nous sommes donc aussi surveillés.

 

14h09 : Le porte-avions reçoit un appel radio des patrouilleurs, demandant des informations sur la nature de notre mission et notre trajectoire. C’est la passerelle de navigation, située au pont 09 qui répondra.

 

15h18 : Un drone a survolé le porte-avions et les autres bateaux de notre escorte. Pendant les passages de détroits, le porte-avions devient totalement hermétique : toutes les ouvertures sont fermées, notamment les deux ascenseurs qui permettent aux avions de monter du hangar (pont 02) au pont d’envol (pont 05).

 

16h00 : Rien de particulier à signaler.

 

16h54 : La luminosité baisse petit à petit. Tout d’un coup, on dénote une trainée de petits points blancs sur la mer. Des filets de pêche ? Des bouées ? Thomas effectue un zoom sur la caméra. Non, juste des mouettes posées tranquillement sur l’Océan ! Il arrive parfois de voir des bancs de dauphins, ou des « souffleurs », c’est-à-dire des baleines.

 

17h37 : « Masquage des feux ». Tous les jours, au coucher du soleil, une diffusion retentit dans tout le bâtiment pour signaler le passage aux lumières rouges. L’ensemble du porte-avions est alors plongé dans une semi-obscurité, nécessaire pour deux raisons : faire une distinction entre le jour et la nuit sur un bâtiment où les occasions de sortir à l’air libre sont rares, et surtout diminuer la luminosité générale afin de mieux voir ce qui se passe à l’extérieur. La passerelle de défense à vue est ainsi plongée dans le noir, les écrans sont masqués par des filtres atténuant la lumière. « Un des privilèges de travailler ici, c’est de pouvoir assister à de très beaux levers et couchers de soleil » souligne Margaux.

 

18h26 : Le Charles de Gaulle est sorti du détroit d’Ormuz et fait enfin son entrée dans le Golfe Arabo-Persique. On aperçoit au loin des petites lumières, ce sont des plateformes pétrolières. En passerelle de défense à vue, l’atmosphère se détend petit à petit. Les « cactus » peuvent quitter leur poste, le personnel de quart est relevé. Certains vont diner tandis que d’autres regagnent leurs postes pour se coucher. Un sommeil bien mérité après ces longues heures de veille !

photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationalephoto PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

photo PA Charles de Gaulle - Marine Nationale

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:30
Exercice dans le détroit d’Ormuz: les Iraniens coulent une réplique d’un porte-avions américain

Le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) a lancé la dernière semaine de février 2015 dans le détroit stratégique d’Ormuz la 9e édition de l’exercice militaire naval de grande envergure « Le plus grand des prophète » (Irib)

 

27 février 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI)a lancé mercredi dans le détroit stratégique d’Ormuz la 9e édition de l’exercice exercice militaire naval de grande envergure « Le plus grand des prophètes », tentant apparemment d’en mettre plein la vue aux observateurs au même moment où des forces navales occidentales sont plus que jamais présentes dans la région pour mener la guerre au groupe armée État islamique en Irak et en Syrie.

 

L’exercice « Grand prophète 9″ (Al-Rasoul AlAazam), a été diffusé en direct sur la chaîne de télévision d’État iranienne IRIB TV, avec la participation de politiques iraniens et d’officiers de l’armée de haut-rang.

 

Ont notamment assisté à ces exercices militaires le général Mohammad Ali Jaafari commandant en chef du CGRI, le Général Hadjizadeh commandant de la force aérospatial du CGRI, le général Hossein Salami commandant adjoint du CGRI, le général Fadavi commandant de la force navale du CGRI ainsi que d’autres commandants et responsables du CGRI et le chef d’état-major des forces armées.

 

Des bâtiments de différentes classes du CGRI ont pris part à ces manœuvres qui dureront trois jours et où sont testés plusieurs tirs de missiles balistiques sol-mer d’une portée de plus 300 km.

 

Selon des images diffusées par IRIB TV, les bases côtières de missiles du CGRI ont lancé de lourdes frappes contres les « faux ennemis » et leurs bases navales, et les vedettes rapides du CGRI ont aussi déployé des mines dans la mer pour empêcher l’avancée des « forces marines ennemies ».

 

Lors de cet exercice destiné à « envoyer un message aux ennemis de l’Iran », une nuée de dizaines de vedettes rapides iraniennes s’est aussi jetée sur une réplique d’un porte-avions américain dont se sont emparés les commandos des iraniens se sont emparés avant qu’il soit pris pour cible par plus de 400 roquettes et missiles tirés à partir des vedettes rapides qui l’encerclaient.

 

À un certain moment, une caméra de la télévision d’État a montré une banderole où on pouvait lire un citation du père de la République isalmique iranienne et premier guide suprême, l’ayatollah Ruhollah Khomeini: «Si les Américains sont prêts à être enterré au fond des eaux du golfe Persique – ainsi soit-il ».

 

« La mer d’Oman, le détroit d’Ormuz et le golfe Persique sont sous le contrôle entier des forces navales iraniennes », a souligné le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général Mohammad-Ali Jaafari, cité par l’agence d’information iranienne Irib.

 

Le général Jaafari a expliqué en marge de ces manœuvres que: « jusqu’à présent, les exercices concentrés les tirs pour couler des frégates et des portes-avions présumés de l’ennemi ont été couronnés de succès, et tous les missiles tirés ont touché leurs cibles ».

 

« Nous avons déjà annoncé au monde entier que nos capacités visent à assurer la sécurité du golfe Persique et du détroit d’Hormuz. Et ce qui importe, c’est que les capacités iraniennes empêcheront les ennemis d’ »insécuriser » la région ou d’y asseoir leur suprématie », a également expliqué le général iranien.

 

De son côté, le commodore Kevin Stephens, porte-parole pour la 5e Flotte de la Marine américaine à Bahreïn, a déclaré que les exercices navals iraniens, commencés il y a quelques jours, n’ont eu aucun effet sur le trafic maritime.

 

Ces manœuvres ont lieu au même moment où la France a engagé lundi le porte-avions Charles de Gaulle dans les opérations de la coalition internationale dirigée par les États-Unis contre le groupe armé État islamque.

 

Le porte-avions français, engagé au côté du porte-avions USS Carl Vinson, croise au large de l’Arabie saoudite pour une mission d’environ huit semaines.

 

La Ve Flotte américaine, elle, est stationnée à Bahreïn, alors que le Qatar accueille commandement de l’armée américaine pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale.

 

En outre, un sous-marin nucléaire d’attaque, une frégate de défense anti-aérienne et une frégate anti sous-marine de l’armée britannique sont également sur la zone.

 

Cet exercice intervient aussi alors que l’Iran est en train de négocier un accord sur son programme nucléaire controversé avec les pays du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine – plus l’Allemagne). Les deux parties espèrent parvenir à un accord-cadre de le mois prochain et un accord final en Juin.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 21:30
source War Is Boring

source War Is Boring

 

25.02.2015 by JASSEM AL SALAMI – War is Boring

 

Tehran plans to swarm U.S. ships with missiles and speedboats

 

Iran has carried out a massive attack on a mock version of an American Nimitz-class aircraft carrier. Tehran wanted everyone to know about it—state TV broadcasted the military exercise live. It’s a revealing look at Iranian naval assault tactics, involving several waves of ships backed by helicopters and shore-launched missiles. The timing isn’t a coincidence. The United States and Iran are deadlocked over a deal to curb Tehran’s nuclear program. The Iranians built the giant, 1:1-scale mock-up of the carrier on top of a barge almost one year ago. Photos released from Iranian news agencies on Feb. 25 now show it as a smoldering wreck. The missiles Iran fired at it are very real. But don’t panic. The exercise—known as Great Prophet 9—didn’t factor in American escort warships and warplanes responsible for defending real carriers. It was mostly just for show.

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

24 février 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Le porte-avions français rejoint la Task Force américaine dans le Golfe Persique pour participer aux combats contre l’Etat Islamique. Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak. La diplomatie navale a encore de beaux jours devant elle…

 

On s’en doutait très fort depuis le départ du porte-avions de Toulon le 13 janvier dernier et c’est aujourd’hui officiel : le Charles de Gaulle, qui a franchit le détroit d’Ormuz, va prendre part aux opérations contre l’Etat Islamique en Irak. Le navire et son escorte (deux frégates, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d’attaque, 2600 marins au total dans ce qui est appelé la « Task Force 473 ») a rejoint la Task Force 50 américaine, centrée quant à elle autour du porte-avions USS Carl Vinson. En attendant l’entrée en scène du Queen Elizabeth et de ses F-35 (2019 au plus tôt), la France reste donc le seul pays au monde capable de travailler en étroite coopération, on a presque envie de dire sur un pied d’égalité, avec l’aviation embarquée américaine.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 15:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr


Le contre-amiral Éric Chaperon commande le groupe aéronaval -avec pour fleuron le porte-avions Charles-de-Gaulle- actuellement présent dans le Golfe arabo-persique et engagé à partir de ce lundi au sein du dispositif français Chammal pour lutter contre Daech en Irak.
 

LE FIGARO - Quelles vont être les missions des avions du Charles de Gaulle en Irak?

 

ÉRIC CHAPERON : Les missions des 21 chasseurs Rafale et Super Etendard modernisés embarqués sur le porte-avions prolongeront celles déjà menées dans le cadre du dispositif Chammal depuis le 15 septembre. Ces missions sont de trois types: le renseignement, le commandement - car nous agissons dans le cadre d'une coalition et il faut nous coordonner, les frappes et l'appui à nos alliés irakiens et kurdes sur le terrain. Le Groupe aéronaval (GAN) que je commande comprend le Charles-de-Gaulle, la frégate de défense anti-aérienne Chevalier Paul, une frégate britannique assurant la défense anti-sous-marine, le HMS Kent, le pétrolier ravitailleur La Meuse et un sous-marin nucléaire d'attaque. L'opération est dirigée par les Américains qui ont aux aussi engagé dans la zone un de leurs porte-avions, l'USS Carl Vinson.

 

Comment allons-nous «travailler» avec les Américains pendant cette mission délicate?

Nous allons nous intégrer au dispositif américain tout en conservant la pleine souveraineté dans nos décisions et le choix de nos missions. Pour cela, nous nous sommes entraînés intensivement. Le déploiement - appelé Bois Belleau - que nous avons mené l'an dernier avec les Américains, ici même dans le Golfe arabo-persique, a considérablement accru notre interopérabilité avec ces alliés majeurs. Nous continuons d'ailleurs à approfondir cette interopérabilité avec les États-Unis. En même temps, à partir d'aujourd'hui, on n'est plus dans l'exercice mais pleinement dans l'engagement opérationnel. Il y a quelques jours, sur les champs de tirs de Djibouti, nous avons répété l'ensemble de la mise en œuvre des armements de nos avions…

 

Les Américains disposent de capacités beaucoup plus importantes que les nôtres, ce sont eux qui réalisent plus de 90% des frappes contre Daech…

Le GAN des Américains n'est pas plus imposant que le nôtre. Croyez-moi, nous sommes loin d'être ridicules et ils nous respectent. Une de nos frégates, Le Jean-Bart, a été insérée dans leur dispositif. Pensez-vous qu'ils nous confieraient la défense anti-aérienne de leurs bateaux si tel n'était pas le cas? Bien évidemment, ils ont des moyens plus importants que nous. Nous sommes complémentaires.

 

Cette action militaire, à partir du Golfe arabo-persique peut-elle changer la donne militaire en Irak?

Les combattants de Daech ont eu le dessus sur le terrain mais ils sont en train de le perdre. La prise d'ascendant militaire est en train de changer de camp. L'engagement du Charles-de-Gaulle et du groupe aéronaval ne va pas changer la donne à lui tout seul. Mais sa réserve de puissance est importante dans ce conflit qui va durer. La mobilisation du groupe aéronaval contre Daech conforte notre autorité de premier partenaire des Américains dans la coalition et souligne après des pays de la région notre appui face au terrorisme.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 13:30
source @Top_Force - twitter

source @Top_Force - twitter

 

23.02.2015 par Alain Barluet, Envoyé spécial à bord du Charles-de-Gaulle dans le Golfe arabo-persique - leFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé le début des opérations aériennes contre l'État islamique, lundi, lors d'une visite surprise à bord du porte-avions présent dans le Golfe arabo-persique. Dès le début de matinée, les avions français ont effectué leurs premières missions vers l'Irak depuis le fleuron de la Marine nationale.

 

«La France sera d'une fermeté totale», a déclaré Jean-Yves Le Drian en se rendant à bord du Charles-de-Gaulle, lundi. Il a annoncé le début des opérations aériennes contre Daech depuis le porte-avions, présent dans le nord du Golfe depuis une huitaine de jours. Dans la matinée, quatre chasseurs Rafale et quatre Super Étendard armés de bombes GBU 12 et A2SM de 250 kilos devaient être catapultés depuis le pont d'envol du bateau amiral de la Marine nationale en direction de l'Irak. Mission: collecter du renseignement mais aussi effectuer des frappes pour appuyer l'armée irakienne et les Kurdes contre Daech. Des opérations similaires sont déjà menées dans le cadre de l'opération Chammal depuis la base française d'Al-Dhafra, à Abu Dhabi, et d'Azraq, en Jordanie.

«Six mois d'engagement nous ont permis d'endiguer la dynamique de conquête territoriale de Daech et de stabiliser les lignes de front», a déclaré le ministre de la Défense. Toutefois, a-t-il ajouté, «la menace persiste et la raison de notre action demeure». «L'engagement du Charles de Gaulle marque une nouvelle étape», a ajouté le ministre, arrivé à bord d'un hélicoptère américain depuis Bahreïn pour une visite d'à peine plus de deux heures sur le «Charles».

Le porte-avion est accompagné d'une escorte comprenant une frégate de défense anti-aérienne, le Chevalier Paul, un pétrolier ravitailleur, La Meuse, une frégate britannique de lutte anti sous-marine, le HMS Kent, et un sous-marin nucléaire d'attaque. Ce «groupe aéronaval» agira en conjointement avec les forces américaines, autour du porte-avions USS Carl Vinson. Le Charles-de-Gaulle, qui a appareillé le 13 janvier de Toulon devrait rester dans le Golfe pour une période d'environ huit semaines. Il emporte 12 chasseurs Rafale, 9 Super Etendard modernisés un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Le bateau mettra ensuite le cap sur l'Inde où se dérouleront des exercices conjoints avec la marine du sous-continent.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 17:30
Arromanches : nouveau déploiement du groupe aéronaval

 

19 Février 2015 Marine nationale

 

Le groupe aéronaval a appareillé ce matin de Toulon pour rejoindre l’océan Indien où il sera déployé en opérations durant plusieurs mois.

 

Pour ce déploiement, le groupe aéronaval (GAN) est constitué :

 

    du porte-avions Charles de Gaulle ;

    d’un état-major embarqué ;

    du groupe aérien embarqué (GAé) comprenant douze Rafale marine, neuf Super étendards modernisés, un avion de guet aérien Hawkeye et quatre hélicoptères ;

    de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de son hélicoptère Caïman Marine ;

    du pétrolier ravitailleur Meuse ;

    d’un sous-marin nucléaire d’attaque employé en élément précurseur.

 

La frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent rejoindra le GAN en mer Rouge.

 

Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du GAN dans le nord de l’océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France. Il permettra également de développer et d’entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires présents et leurs forces armées. En particulier, il participera à l’exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l’Inde.

 

Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d’adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques.

 

Comme en 2014, durant son dernier déploiement effectué en océan Indien, le GAN sera amené à opérer sous contrôle opérationnel américain afin d’éprouver et renforcer notre niveau d’interopérabilité et de coopération et ainsi entretenir notre capacité à conduire ensemble des opérations de haute intensité.

 

De même, la frégate britannique HMS Kent, qui participera à la protection anti-sous-marine du porte-avions, sera totalement intégrée au GAN, illustrant la confiance qui unit les marines britannique et française et leur haut niveau d’interopérabilité.

 

En 2014, le déploiement du GAN avait pour nom Bois Belleau, en référence au centenaire de la Première Guerre Mondiale et à la coopération avec nos alliés américains, fil rouge de ce déploiement.

 

Cette année, la mission que s’apprête à effectuer le GAN et ses quelque 2 600 marins porte le nom Arromanches, commune du Calvados où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944. En souvenir du premier porte-avions français de l’après-guerre et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la mission Arromanches mettra à l’honneur la coopération avec nos alliés américains et britanniques.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques un atout stratégique et un outil militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maîtrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée et adaptée aux besoins des autorités politiques.

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:35
The Truth About China's Aircraft Carriers

 

10 February 2015 Pacific Sentinel
 

The hype surrounding Chinese aircraft carriers disregards PLAN budget realities.

 

According to public reports (PDF), China is building two aircraft carriers, with plans to increase that to four, according to one report, and possibly a new class of helicopter carrier for amphibious assault. For many in China, this has been a necessary evolution for a country of such wealth and international power. For the government, it is part of a techno-nationalist campaign designed to show that the country is arriving at the highest level of international power. The idea is that China can do anything the other great powers do. It can land jet aircraft on a carrier, it can put a rover on the moon, and it can put a man in space. This is the decade of impressive and inspiring achievement we have seen from China.

Yet the challenge China faces is that it is copying innovations first undertaken more than a few decades earlier (China was four decades late for manned space travel and six decades late for a jet aircraft landing on an aircraft carrier). When China puts a person on the moon later this decade it will be five decades after the United States did so. In those four to six decades, the innovation of the United States and other countries did not stand still. So we should not automatically assume that mere replication of such technological milestones is a good idea for China.

There has been some debate in the pages of The Diplomat about the expansive ambitions of China in the naval domain and about the contemporary value of aircraft carriers in naval forces in general. The view I identify most with is that from Harry Kazianis, “Why to Ignore China’s Aircraft Carriers” (January 28, 2914). He said: “There is a lot of Chinese hardware that could challenge U.S. primacy in the Pacific — but carriers are not one of them.” But I don’t even agree that Chinese hardware can challenge U.S. primacy. It takes a lot more than technology. It is about intent and allies, among many factors to consider. I don’t believe that Chinese leaders have it in their heads or in their budgets to challenge U.S. naval primacy in the Pacific.

I also take issue with the speculation about China building naval bases in the Indian Ocean. It is possible at some point that they might do so, but it is not likely to be in the leaders’ plans for the foreseeable future. Why do they need foreign naval bases? 

 

Read the full story at The Diplomat

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:40
Russia claims it's in the early stages of developing an aircraft carrier that can hold 100 planes

 

Feb. 10, 2015, Jeremy Bender - uk.businessinsider.com

 

Russia's government-owned Krylov State Research Center is on its way towards developing Russia's latest aircraft carrier, according to Russian media. 

The aircraft carrier is in a very rudimentary stage of its development. It's still under conceptual testing in Krylov's laboratory.

But if the tests prove successful and the carrier's design is deemed plausible, the research center will follow through with a 1:1 scale metal mock-up of the carrier (China may have just constructed its own mock-up of a new carrier). 


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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:50
Futur proche ? Les Queen Elizabeth et Illustrious

Futur proche ? Les Queen Elizabeth et Illustrious

 

10 février 2015 Le Fauteuil de Colbert

 

La France décidait en 1986 puis 1994, 2007 et 2011 d'agir mieux que tout le monde en renouvelant à moitié sa composante aéronavale. Sorte de French touch dans l'art de la guerre aéronavale dans le monde, il ne sera pas nécessaire de revenir sur le pourquoi du comment le budget de l'Etat alimente autant un second porte-avions imaginaire sans cesse amélioré au fil des années.

 

Une fois que nous avons dit cela, c'est pour mieux saisir le contraste mondial qui dépasse l'hémispère occidental qui nous englobe. Le couant de pensée dominant nous entraînait lentement mais sûrement vers un reniement de la guerre navale au sens large : puisque la Méditerranée, l'Atlantique et l'océan Indien sont des lacs américano-otaniens, la mer est utilisable par nous pour supporter nos voies de communication et donc servir à déplacer porter le fer à terre.

 

Depuis la fin du conflit Est-Ouest (1991), rien n'est venu entravé cette vue stratégique à court terme. Les engagements des Etats-Unis d'Amérique, des alliés ou de la France en dehors de leur sol ne craignaient pas une menace navale critique ayant la capacité d'entraver une action aéronavale et aéroamphibie. La configuration stratégique est telle qu'il n'y a plus lieu de lutter pour acquérir la maîtrise temporaire et locale de la mer pour agir à terre. Configuration stratégique tellement favorable que les priorités sont à terre où il y a toujours à faire. Les Etats-Unis pouvaient même imaginer descendre leur nombre de navire porte-avions de 15 (tentative d'apogée sous l'ère Reagan) à 8, voire 6 (projets de l'administration Obama avec Robert Gates comme secrétaire d'Etat à la Défense).

 

Pourquoi pas : si la Défense est le premier devoir de l'Etat, alors il nous incombe de nous adapter ?

 

La fin de l'Histoire ne s'est jamais produite. Mieux encore, certains peuples, certaines nations croient toujours au sens de l'Histoire. Tout du moins, les ambitions ne sont pas une denrée rare parmi des puissances émergentes. En tous les cas, l'expansion de leur économie en dehors de leurs frontières nationales se combine avec un volet maritime et naval.

 

Pékin développe des porte-avions. Pour un pays qui tente de récupérer toutes les coques de ces navires qui sont à démolire de par le monde, ce n'est pas une surprise qu'il y ait une ambition autre que de devenir le champion mondial de la déconstruction de porte-avions. La refonte de l'ex-Varyag puis l'apparition sur la toile de clichés montrant de nombreuses infrastructures terrestres liées au fait aéronaval atteste d'une volonté chinoise de s'approprier cet outil. De là à s'étonner que depuis 2006, la Chine communique à chaque grande étape sur la construction de trois porte-avions en plus de son "navire-école", c'est plus un aboutissement de près d'une trentaine d'années d'efforts qu'une surprise.

 

L'Inde ne désarme pas encore le vieux Viraat (1953-?). L'ancien joyau de la couronne britannique acquiert lui aussi un ancien porte-aéronefs soviétique : l'amiral Gorshkov qui devient depuis 2013 le Vikramaditya. Le programme Air Defense Ship puis Indigenous Aicraft Carrier vise, ce jour, à livrer deux unités à la marine indienne. Elles seront de conception locale (avec le concours de l'ingéniérie italienne). La première unité, le Vikrant, est espérée pour 2018. La seconde pour le milieu de la décennie suivante. Reste à savoir comment vont évoluer les ambitions aéronavales indiennes au fur et à mesure des années. Par exemple, l'Inde ne s'oriente actuellement que sur dans la filire STOBAR et non pas CATOBAR. En attendant, New Delhi table sur trois porte-avions d'ici à 2025.

 

L'Angleterre revient elle aussi sur le devant de la scène. Le concept de Sea Control ship incarné par la classe Invincible réduite de 6 à 3 navires n'a pu convaincre lors de la guerre des Malouines. A leur décharge, une seule de ces unités était alors en service : le HMS Invincible. Il devait être vendu à l'Australie quand éclata la guerre... Les deux porte-aéronefs en cours de finition ou de construction, de 65 000 tonnes à pleine charge, illustrent un retour à des ambitions aéronavales plus importantes. Le choix confirmé de la formule STOBAR et les problèmes rencontrés dans la mise au point du F-35 retarderont la montée en puissance du nouvel outil aéronaval de la Royal Navy. Et le rendez-vous de la refonte CATOBAR est toujours une question pendante de l'autre côté de la Manche.

 

Citons, pour terminer ce tour d'horizon, que l'Australie réfléchi à voix haute sur une possible reconstruction de ses deux navires amphibies achetés à l'Espagne en porte-avions, que la Russie maintient ses ambitions de remplacer et compléter le Kuznetsov, tout comme le Brésil qui souhaite au moins remplacer le Foch avec l'intérêt de l'Argentine, que le Japon et la Corée du Sud construisent et mettent en service de lourds porte-aéronefs ou que la France devra se pencher sur le cas du second porte-avions assez rapidement...

 

Le basculement océanique mondial ainsi que le pivotage d'une partie des forces américaines de la façade Atlantique à l'Asie du Sud-Est invite à reconsidérer des espaces qui ne sont ni des lacs américains ni des lacs otaniens. Le porte-avions était contesté du fait de l'existence d'une stratégie d'interdiction, notamment et surtout portée par la Chine, qui devait le condamner. Stratégie d'interdiction qui ne fait qu'imiter ce que développait l'URSS face à l'US Navy dans les années 70 et 80 du XXe siècle, période où le porte-avions n'était pas non plus abandonné.

 

De plus, l'acquisition d'un outil aéronaval hauturier par des puissances navales émergentes déplaçe l'horizon des confrontations navales potentielles de demain. La menace d'une fleet in being, quelles que soit ses capacités, rendra impératif de considérer et la menace d'un groupe aéronaval en pleine croisière avant d'envisager une action à terre, tout du moins, sans consacrer les moyens nécessaires à une maîtrise locale et temporaire de la mer. C'était l'exemple britannique en 1982 où la Royal Navy ne trouvait pas le porte-avions argentin.

 

A partir de 2015 et la rencontre du porte-avions Charles de Gaulle avec un ou deux porte-avions Indien, voire une possible croisière lointaine du porte-aéronefs chinois, nous pourrions assister à une reconsidération de la nécessaire acquisition d'une maîtrise temporaire et locale de la mer afin de projeter une force aéroamphibie contre un littoral ou pour utiliser tout simplement les communications maritimes. Dans pareil cadre, le rôle du porte-avions pour acquérir ou défendre cette maîtrise risque fort d'être reconsidéré.

 

Faudra-t-il invoquer l'effet mimétique ou l'incapacité de trouver un autre outil que la projection de la puissance aérienne depuis la mer pour expliquer la reconsidération de ce navire ? En tous les cas, nous pourrions très bien voir surgir des débats aux Etats-Unis sur un nombre de porte-avions trop bas. Tout comme les croisières des unités indiennes, chinoises et anglaises stimuleront de nouvelles diplomaties navales qui changeront les regards portés sur la maîtrise des espaces maritimes. En 2022, nous serons dans une toute autre configuration stratégique...

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:35
La Chine construit des îles artificielles pour revendiquer des zones maritimes

 

10/02/2015 Par Julien Licourt – LeFigaro.fr

 

La République populaire entend asseoir son influence sur des ilôts inhabités mais stratégiques de la mer de Chine.

 

Une île artificielle en forme de porte-avion. La Chine est en train d'agglomérer des milliers de tonnes de terre sur un récif corallien afin de le transformer en piste d'atterrissage. L'objectif: asseoir sa domination sur une zone stratégique très disputée, la mer de Chine.

Jusqu'à présent, la majeure partie de l'île de Fiery Cross, ou Yongshu, en Chinois, se trouvait sous l'eau, à l'exception de quelques rochers et d'une surface de béton artificielle, servant à héberger une petite garnison de soldats. Des images satellites, analysées par des experts anglo-saxons de l'IHS, ont montré que depuis quelques mois, des navires chinois draguaient les fonds environnants. Les images ont également montré que ces derniers rassemblent les sédiments sur la barrière de corail, afin de faire émerger des eaux une piste de 3000 mètres de long sur 300 mètres, au plus, de large. Un port, à l'est de l'île, serait également en train d'être créé par les dragues chinoises. Il serait suffisamment grand pour «accueillir des pétroliers ou de grands navires de guerre», selon les experts de l'IHS.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 23:55
Mission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’Aden

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 10 février, déployé au large de Djibouti, le groupe aéronaval (GAN) a réalisé une patrouille opérationnelle dans le golfe d’Aden tout en conduisant un intense programme d’entraînement en coopération avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les unités américaines présentes sur zone.

 

Entré dans le golfe d’Aden au tout début du mois de février, le groupe aéronaval (Task Force 473) a déployé ses unités afin de contribuer à la surveillance et à la sécurisation de ce vaste espace, sujet à de nombreux trafics et menaces, et qui abrite l’une des principales artères maritimes de la planète. Cette manœuvre, qui reflète la volonté française de jouer un rôle déterminant dans cette partie de l’océan Indien essentielle à nos intérêts nationaux, aura également contribué au renforcement de la connaissance de cette zone.

 

Parallèlement à ces manœuvres, le GAN a profité de sa présence au large de Djibouti pour s’entraîner avec les FFDj. Un exercice de tir air-sol des Rafale Marine et Super Etendard Modernisés sur le champ de tir a été réalisé, et plusieurs attaques aériennes du GAN par les Mirage 2000de la base aérienne 188 ont été scénarisées, permettant ainsi à la Task Force de continuer à s’entraîner face à ce type de menace.

 

Pour compléter le panel des interactions entre le GAN et les FFDj, un exercice de Combat Search And Rescue (CSAR), c’est-à-dire de récupération de pilote en environnement non permissif, s’est déroulé en collaboration avec les forces américaines présentes dans la zone, ainsi qu’un exercice de contre-terrorisme en mer avec le pétrolier-ravitailleur Meuse. Durant les quelques jours passés à quai à Djibouti pour une manœuvre logistique importante, une centaine de marins, en particulier ceux des brigades de protection, ont poursuivi ces échanges en menant une instruction de vie en campagne en milieu désertique au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD) d’Arta. Ils ont bénéficié de l’expertise des instructeurs du 5èmerégiment interarmes d’outre-mer (RIaOM), et ont appris à leur contact, à vivre et survivre en zone semi-désertique au cours d’une courte nomadisation.

 

Le groupe aéronaval français offre à notre pays et à ses décideurs militaires et politiques, un atout stratégique et militaire de premier plan. Affirmant la présence et la puissance de la France, il peut contribuer simultanément à la maitrise des espaces aéromaritimes, à l’entretien de notre capacité autonome d’appréciation de situation et à la projection de puissance. Il offre une capacité d’action polyvalente, graduée, et adaptée aux besoins des autorités politiques.

Mission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’AdenMission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’Aden
Mission ARROMANCHES : le groupe aéronaval patrouille à l’ouest du golfe d’Aden
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:35
MAPL : 1 + 1 + 2 porte-avions


09.02.2015 par Le Fauteuil de Colbert
 

L'information est à recherchée dans les sources ouvertes, ces dernières constituent la plus grande réserve de cette matière première. En tous les cas, c'est l'une des rares manières de procéder quand nous n'avons pas accès à un service de renseignement. Ce serait donc par le fait d'un élu trop heureux et/ou maladroit que nous aurions pu apprendre la construction d'un porte-avions de conception nationale en Chine.

 

Revenons donc à notre point de départ favori : en 2006, Mer et Marine évoque, selon les informations de la rédaction, que la Chine ambitionne de se doter de quatre porte-avions. Le premier est celui qui a été achetée à l'Ukraine en 2000. Les deux suivants seraient de construction nationale. Le dernier serait un porte-avions à propulsion nucléaire. En 2015, les médias chinois fournissent des arguments à un tel format, et c'est loin d'être une première...

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 08:35
Le porte-avions chinois "Liaoning" pourrait bientôt avoir un frère jumeau

Le porte-avions chinois "Liaoning" pourrait bientôt avoir un frère jumeau

 

03/02/2015 Sébastien Falletti correspondant en Asie - Le Point.fr

 

La bourde d'un élu local de Changzhou a confirmé ce que craignaient les États-Unis : la Chine a bien entrepris la construction d'un second navire de guerre.

 

Même dans l'empire rouge, les secrets d'État peinent à rester sous le boisseau. L'espace de quelques heures, une entreprise de la province du Jiangsu a éventé un secret de Polichinelle, emporté par la ferveur d'une campagne d'autopromotion. "Shangshang Cable Group, le leader dans son domaine en Chine et numéro dix mondial, a remporté avec succès un appel d'offres pour le deuxième porte-avions chinois", a claironné samedi le site officiel de la ville de Changzhou, sur son site Weibo, le Twitter chinois. Un nouveau succès du "made in Changzhou", immédiatement repris par le journal local du soir, dithyrambique. "En Chine, les médias locaux ont pour mission de promouvoir les gouvernements provinciaux", explique au Point.fr une journaliste, sous le couvert de l'anonymat. Problème, ce projet de porte-aéronefs est nié en bloc par l'Armée populaire de libération (APL). Branle-bas de combat, en quelques heures, le post mettant en cause la sécurité nationale est effacé à la demande express des militaires.

Trop tard ! La presse internationale et nationale relaye l'information. Cette nouvelle indiscrétion confirme les soupçons des services de renseignements occidentaux. La Chine a bien mis en chantier, sans doute à Dalian, un frère jumeau du Liaoning, son seul porte-avions en opération depuis 2012. En réalité, le mystérieux navire, dont la construction pourrait durer six ans, sera le premier véritable porte-aéronefs conçu et fabriqué par l'empire du Milieu. Car le Liaoning est d'origine soviétique et sa carcasse fut vendue par l'Ukraine en 1998 à Pékin, qui l'a remis à niveau. Symbole spectaculaire des nouvelles ambitions maritimes chinoises face aux États-Unis, le mastodonte de 60 000 tonnes est en fait avant tout un navire d'entraînement pour familiariser les marins chinois à la guerre en haute mer, jugent les experts.

 

"Combat du siècle"

 

Puissance continentale avant tout, la deuxième économie mondiale met les bouchées doubles pour tenter de combler son retard au large. En effet, sa marine "n'est pas à la hauteur de sa puissance économique", juge le quotidien nationaliste Global Times, justifiant ce nouvel investissement. Elle traîne derrière celle du Royaume-Uni ou même de l'Inde, qui sont dotés chacun de deux porte-aéronefs, souligne le journal proche du parti.

L'APL compte se doter non pas de deux mais de quatre porte-avions à terme, a laissé entendre Wang Min, le chef du parti de la province du Liaoning, l'an passé. Des affirmations jamais confirmées par le régime, mais qui nourrissent l'inquiétude des États-Unis, qui dénoncent "l'opacité" de la croissance à deux chiffres du budget militaire chinois. Avec en ligne de mire les îles Senkaku, contrôlées par le Japon et réclamées par la Chine sous le nom de Diaoyu. Ainsi que les îles Spratly, en mer de Chine du Sud, disputées par plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, soutenus en sous-main par Washington. Pourtant, l'US Navy peut voir venir, puisqu'elle peut aligner officiellement dix porte-avions sans compter une nouvelle classe "America" de navires d'assaut "amphibies" capables d'embarquer des chasseurs de combat. Avec un budget militaire toujours trois fois plus lourd que celui de Pékin, selon le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), le Pentagone a de la marge pour préparer le "combat du siècle" dans le Pacifique.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 20:35
La marine chinoise devrait à terme compter quatre porte-avions

 

03.02.2015 Source: le Quotidien du Peuple en ligne

 

Selon un communiqué publié le 31 janvier par le gouvernement municipal de Changzhou sur son microblog, une entreprise de câblage électrique de la ville a remporté l'appel d'offre pour l'équipement d'un deuxième porte-avions. Cao Weidong, expert militaire, a déclaré lors d'une interview avec CCTV, que dans l'avenir la Chine devrait posséder quatre porte-avions effectuant des tâches en alternance, et dont le déplacement approprié se situe entre 60 000 et 80 000 tonnes, la marine chinoise n'ayant pas besoin de construire des navires de 100 000 tonnes ou plus comme les États-Unis.

 

Le message, publié le 31 au matin par le Bureau d'information du gouvernement populaire municipal de Changzhou sur son compte officiel Weibo, a présenté les perspectives industrielles de Changzhou en 2015, signalant qu'une entreprise locale de câblage électrique a été retenue pour l'équipement d'un deuxième porte-avions. Plus tard dans la journée, le journal « Changzhou Evening News » a également publié un article intitulé « avions, trains à grande vitesse, porte-avions, le ‘Made in Changzhou est partout' ». Cependant, le 1er février, quand on consultait à nouveau le compte Weibo de la municipalité de Changzhou, on pouvait constater que le communiqué publié la veille avait été supprimé. De même, sur la version électronique du « Changzhou Evening News » publiée le 31 janvier, l'article en question évoquant le porte-avions n'était plus consultable.

 

Le développement militaire de la Chine, en particulier la construction de porte-avions a toujours été un sujet extrêmement sensible pour les médias étrangers, qui n'ont naturellement pas manqué d'être attirés par ce message, qui a immédiatement été interprété comme la première fois qu'un organisme officiel chinois diffuse la nouvelle de la construction d'un deuxième porte-avions. Pour l'heure, cependant, le Ministère chinois de la défense, la marine chinoise et les autres ministères n'ont apporté aucune réponse à ce message ni fait de commentaires.

 

À l'heure actuelle, le Liaoning, le seul porte-avions chinois, est en service depuis plus de deux ans. Depuis septembre 2012, le Liaoning a procédé à toute une série d'expériences scientifiques et de missions d'entrainement, parvenant à des percées majeures. En mai 2013, la première unité aérienne sur porte-avions de la marine chinoise a été officiellement constituée, et elle a accompli à la fin de la même année les premiers exercices conjoints d'un groupe de combat aéronaval. Et en 2014, le Liaoning est revenu à son port d'attache, Dalian, pour y subir une période de révision de quatre mois.

 

Certains médias estiment qu'au plan international, l'utilisation de porte-avions obéit généralement au principe des « trois tiers » : « une mission, un entrainement, une réparation ». Pour un grand pays comme la Chine, un seul porte-avions n'est absolument pas suffisant. Les responsables chinois ne se sont jamais exprimés sur un deuxième porte-avions, mais le 29 août 2013, Yang Yujun, porte-parole du Ministère de la défense, a déclaré lors d'une conférence de presse régulière du ministère que si le Liaoning est le premier porte-avions de la marine chinoise, il ne sera absolument pas le seul.

 

D'après Cao Weidong, dans la poursuite par la Chine d'une politique de défense nationale défensive, la construction de quatre porte-avions semble la plus appropriée. Du fait que généralement les porte-avions respectent la trilogie entrainement, maintenance et missions, un chiffre de quatre porte-avions, deux affectés au Sud, deux au Nord, alternant les tâches, peut permettre d'assurer une meilleure rotation. De même, le déplacement de ce genre de navire est d'une extrême importance pour assurer ses capacités de combat ; des porte-avions de 60 000 tonnes peuvent transporter de 30 à 40 avions de combat, tandis que ceux de 100 000 tonnes ou peuvent en recevoir de 70 à 80. Du point de vue des besoins actuels de la marine chinoise, la construction de bâtiments de 60 000 à 80 000 tonnes est la plus appropriée. Il n'y a nul besoin de construire des porte-avions de 100 000 tonnes ou plus comme les États-Unis.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Le Porte-Avions Charles de Gaulle et l'USS Vicksburg  - photo Marine Nationale

Le Porte-Avions Charles de Gaulle et l'USS Vicksburg - photo Marine Nationale

28 janvier 2015 - par PA Charles de Gaulle
 

Didier François, reporter à Europe 1, était à bord du Charles de Gaulle à l’occasion de son appareillage pour la mission Arromanches 2015 et des vœux aux armées du Président de la République le 14 janvier, afin de ressentir l’atmosphère du bord et recueillir des témoignages. Le temps d’une discussion, les rôles s’inversent et le reporter est interviewé…

 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:55
Arromanches : exercices de tirs Minigun


4 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier le canal de Suez pour rejoindre l'océan indien, l'équipage du porte avions Charles de Gaulle a effectué des exercices de tirs MINIGUN sur cibles flottantes.
 

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