Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:55
Arromanches : exercices de tirs 12.7mm


5 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, l'équipage du porte avions Charles de Gaulle a effectué des exercices de tirs 12.7mm sur cibles flottantes.

 

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:35
Arromanches :Mouvements pont d'envol


5 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Mouvements d'aéronefs sur le pont d'envol du porte-avions Charles de Gaulle le 1er février 2015, dans le golfe d'Aden.

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 13:35
Chine: le secret du 2e porte-avions de nouveau éventé

 

Pékin, 2 fév 2015 Marine et Océans (AFP)

 

L'armée chinoise se garde absolument d'admettre qu'elle construit un second porte-avions, mais ce secret a été de nouveau brièvement éventé par l'annonce qu'une entreprise avait remporté un marché pour équiper le futur navire.

 

Le fabricant de câbles Jiangsu Shangshang a "remporté le contrat pour le deuxième porte-avions chinois", s'est félicité durant le week-end un journal de Changzhou, en reprenant une information également publiée sur le compte officiel de microblogs de cette ville de l'est.

 

Les deux communiqués ont été effacés, mais pas assez vite: la nouvelle a été relayée par les réseaux sociaux chinois, de nombreux internautes la considérant comme une première confirmation sérieuse du chantier entouré de rumeurs.

 

Le premier porte-avions chinois, le "Liaoning", admis au service actif en septembre 2012, est issu d'un bâtiment inachevé vendu en 1998 par l'Ukraine.

 

Pour son deuxième porte-avions, l'Armée populaire de libération (APL) veut relever le défi d'une construction 100% nationale. Un chantier emblématique qu'elle entoure de black-out, selon sa tradition d'opacité concernant ses programmes d'armement.

 

Mais le secret a déjà été entamé à plusieurs reprises, notamment par Wang Min, secrétaire du Parti communiste de la province du Liaoning, qui avait évoqué en janvier 2014 le chantier dans sa province. Ses propos, non destinés à être publiés, avaient été rapportés sur des sites d'information.

 

Des hauts responsables militaires chinois ont aussi fait part de l'intention de Pékin de se doter de plusieurs porte-avions, mais sans fournir de détails.

 

En s'équipant de porte-avions, outil de projection de puissance par excellence, la Chine selon les experts assume le risque d'écorner l'image qu'elle veut donner d'elle-même: celle d'un pays qui s'arme uniquement pour se défendre, sans prétendre à l'hégémonie.

Partager cet article
Repost0
2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:30
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle


1 févr. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle

 

29 janv. 2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Avant de franchir le 26 janvier 2015 le canal de Suez pour rejoindre l'océan Indien, le groupe aéronaval Arromanches, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle, a effectué des opérations et des exercices avec les forces alliées présentes en Méditerranée durant une dizaine de jours.

 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:35
Révélations sur la construction du premier porte-avions chinois

 

Pékin, 20 jan 2015 Marine et Océans (AFP)

 

Le premier porte-avions chinois n'a pas été construit à partir d'une coque vide vendue en 1998 par l'Ukraine, comme l'a toujours affirmé Pékin, mais à partir d'un bâtiment déjà équipé de moteurs, acheté grâce à un intermédiaire jamais remboursé, a divulgué un journal de Hong Kong.

 

Admis au service actif en septembre 2012, le "Liaoning" est devenu le navire-amiral incarnant les ambitions maritimes de l'armée chinoise. Il a connu un long chantier de rénovation dans le port de Dalian (nord-est), dans l'opacité la plus totale.

 

Dans une grande enquête publiée de dimanche à mardi, le journal South China Morning Post livre des révélations sur les manoeuvres en coulisse qui ont permis à la Chine de s'approprier ce navire, à l'origine baptisé "Varyag" et commandé par la marine soviétique.

 

Sa construction, débutée en 1985 sur un chantier naval ukrainien, avait été interrompue après la chute de l'URSS en 1991. Dès 1992, la Chine a discrètement envoyé une délégation visiter le navire inachevé.

 

Le quotidien, basé à Hong Kong a interviewé Xu Zengping, ancien capitaine d'une équipe de basket-ball de l'Armée populaire de libération devenu homme d'affaires, qui fut secrètement chargé d'acheter le porte-avions, grâce à une société écran, au prétexte d'en faire un casino flottant à Macao.

 

"Quand l'ingénieur-en-chef du chantier naval (ukrainien) m'a conduit dans la salle des machines, j'y ai trouvé quatre moteurs flambant neufs et soigneusement lubrifiés", a relaté au South China Morning Post le businessman chinois.

 

Pékin a toujours affirmé avoir acquis une coque blindée, dépourvue d'électronique, de moteur et d'hélice.

 

En mars 1998, M. Xu a acheté aux enchères le bâtiment pour 20 millions de dollars.

 

Le remorquage du Varyag de l'Ukraine vers la Chine a tenu de l'odyssée. La Turquie s'opposa durant de longs mois à son passage dans ses détroits et, à deux reprises, l'immense bateau s'est retrouvé à la dérive à la suite de la rupture des câbles de traction. Il n'arriva à son port chinois qu'en mars 2002, après plus de 600 jours de mer.

 

M. Xu affirme que l'opération totale lui a finalement coûté 120 millions de dollars, une somme que Pékin ne lui a jamais remboursée.

 

La finalité militaire du navire de 300 mètres de long, de la classe du porte-avions "Amiral Kouznetsov", devint ensuite évidente.

 

Selon Xu Zengping, les turbines d'origine de l'ex-Varyag, rebaptisé Liaoning, ont été rénovées et modernisées.

 

Interrogé mardi, le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué ne "pas être au courant" des révélations du South China Morning Post.

 

La Chine, qui veut parvenir à terme à rivaliser avec la puissante US Navy, travaille à l'édification de groupes aéronavals autour de plusieurs porte-avions, un programme phare de centaines de milliards d'euros.

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 07:55
photo Maliseau - Marine nationale

photo Maliseau - Marine nationale

 

13 jan 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Toulon - Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé mardi de Toulon en direction du Golfe où il pourra être mobilisé pour des opérations en Irak où la France est engagée contre les jihadistes de l'Etat islamique, avant de rallier l'Océan indien, a annoncé l'état-major des armées.

 

"Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du groupe aéronoval (GAN) dans le nord de l'océan indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France", indique l'état-major dans un communiqué.

 

En chemin, le porte-avions fera escale chez plusieurs "pays partenaires", a-t-on précisé dans l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Aucun engagement dans l'opération française Chammal (en Irak) n'est pour l'instant décidé", a-t-on ajouté de même source.

 

Une participation à la campagne de bombardements aériens menée par une coalition internationale d'une trentaine de pays -conduite par les Etats-Unis- contre le groupe Etat islamique (EI) n'est toutefois pas exclue.

 

"Outil militaire stratégique, le GAN est à tout moment en mesure d'adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques", a souligné l'état-major.

 

Le Charles de Gaulle emporte 12 avions de combat Rafale, 9 Super-Etendards modernisés, un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Il est accompagné de la frégate de défense antiaérienne Chevalier Paul, d'un sous-marin nucléaire d'attaque et d'un pétrolier ravitailleur, selon la même source.

 

Le président François Hollande doit donner plus de détails sur ces missions lors de ses voeux aux armées mercredi sur le porte-avions, au large de Toulon.

 

La France, qui participe à la campagne internationale contre l'EI uniquement sur le théâtre irakien, dispose dans la région de neuf Rafale, basés aux Emirats arabes unis, et de six chasseurs-bombardiers Mirage, basés en Jordanie.

 

S'y ajoutent un avion de ravitaillement C135, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et une frégate anti-aérienne (le Jean Bart), intégrée au groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

Le Charles De Gaulle participera notamment à l'exercice aéromaritime franco-indien Varuna, au large de l'Inde, gros client potentiel de la France pour l'achat de 126 Rafale, les négociations traînant toutefois en longueur.

 

Pour cette mission, baptisée Arromanches -du nom d'une commune de Normandie où fut construit un port artificiel durant le débarquement des Alliés en juin 1944 - quelque 2.600 marins sont embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 11:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

07.01.2014 Ouest-France
 

Oui la France a toujours un porte-avions opérationnel. La preuve, le Charles-de-Gaulle partirait faire la guerre contre Daesh dans le Golfe.

 

Selon Mer et marine, généralement bien informé sur les affaires maritimes, la mission du groupe aéronaval devrait être officiellement précisée lors des voeux annuels aux armées que le président François Hollande présentera le 14 janvier, à bord du navire au large de Toulon, son port d'attache.

Interrogé, l'Elysée a confirmé que le porte-avions transitera effectivement par le Golfe, « entamant le 12 janvier un déploiement opérationnel qui le conduira jusqu'en Inde où il participera à un exercice à la mi-avril ».

A ce titre, le « Charles de Gaulle sera disponible pour participer, si nécessaire, à toute mission opérationnelle », déclare-t-on de même source, soulignant que le président Hollande avait « choisi de présenter ses voeux aux armées pour la première fois à bord d'un bord d'un porte-avions en déploiement opérationnel ».

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 13:55
Les stars fêtent les 15 ans du porte-avions Charles de Gaulle

 

19.12.2014 Marine Nationale

 

Pour célébrer les 15 années opérationnelles du porte avions Charles de Gaulle, Michel Drucker et le capitaine de Vaisseau PierreVandier accueille à bord des nombreuses stars venues chanter et partager le quotidien des marins pour certaines d'entre elles.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 14:43
Porte-avions Charles de Gaulle : 15 ans d’opérations à l’honneur sur France 2

 

17 Décembre 2014 Marine Nationale

 

A l’occasion des 15 ans du porte-avions français, France 2 consacrera le 1er janvier 2015, à 20h30, une émission spéciale. Michel Drucker vous fera vivre une véritable immersion à bord du Charles de Gaulle.

 

De nombreux artistes ont partagé quelques heures de la vie des 1800 hommes et femmes qui vivent et servent à bord du porte-avions.

 

Depuis 15 ans, le porte-avions Charles de Gaulle conduit des opérations sur toutes les mers du monde. Avec les aéronefs du groupe aérien embarqué et ses bâtiments d’escorte (frégates, ravitailleurs, sous-marins d’attaque), qui forment le groupe aéronaval, il est un outil unique de projection de puissance et de maîtrise des espaces maritimes.

 

Une émission à ne pas manquer pour découvrir ou redécouvrir les 15 années d’opérations du Charles de Gaulle, plonger dans un univers inédit et aller à la rencontre des marins qui le font vivre.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 14:30
Survol du porte-avions Charles de Gaulle - photo Maliseau / Marine nationale

Survol du porte-avions Charles de Gaulle - photo Maliseau / Marine nationale

 

10 décembre par Jean-Dominique Merchet

 

Le groupe aéronaval, autour du porte-avions Charles-de-Gaulle, quittera Toulon vers la mi-janvier pour se rendre dans le Golfe, où ses avions participeront aux frappes en Irak. Le départ est prévu juste après que le président de la République y eu présenter ces voeux aux armées, lors d'une cérémonie à bord. Le Charles-de-Gaulle devrait rester plusieurs mois «sur zone» et ses Rafales prendront la relève de ceux de l'armée de l'air, basés aux Emirats.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:58
Le ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

29/11/2014 Sources : Marine Nationale

 

Jeudi 27 et vendredi 28 novembre 2014, le ministre de la Défense, Mr Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à bord du porte-avions Charles de Gaulle à la mer. Ce dernier, déployé depuis une semaine au large des côtes méditerranéennes, achevait une période d’entraînement au sein du groupe aéronaval.

 

Arrivé à bord d’un hélicoptère Caïman à la tombée de la nuit, le ministre a pu assister aux catapultages et aux appontages des Rafale Marine de la 11F, embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle. En se rendant dans les hangars aviation, il a rencontré le personnel œuvrant jour et nuit pour maintenir en condition opérationnelle les aéronefs fortement sollicités. Un bilan des différents exercices de la semaine et une présentation des capacités offertes par le groupe aéronaval (GAN) dans le domaine de la projection de puissance lui ont également été exposés par l’amiral commandant la force. Enfin, le ministre a pu échanger avec les officiers, les officiers mariniers et les quartiers-maîtres et matelots au cours des nombreuses rencontres organisées lors de sa visite.

 

Dans son allocution aux marins du GAN, représentés par l’équipage du porte-avions, du groupe aérien embarqué et de l’état-major, le ministre a insisté sur le rôle essentiel de la TF 473 : «  Le groupe aéronaval concrétise à lui seul les trois grandes missions de la Marine nationale : protection du territoire, dissuasion nucléaire, intervention extérieure. Les missions auxquelles j’ai pu assister me prouvent la pertinence du choix de la France de posséder depuis plusieurs générations cet outil de puissance qui permet à notre pays de se distinguer des autres nations. »

 

Le ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle

Il a également souligné leur motivation, leur passion et leur détermination, qualités nécessaires à l’accomplissement des missions que le chef des Armées peut leur confier : « Ce que j’ai vu hier et aujourd’hui témoigne de votre excellence à réaliser les objectifs qui vous ont été assignés. Je compte sur votre engagement qui est la clé de notre succès » a-t-il précisé.

 

Cette première visite officielle du ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle depuis la revue navale du 15 août dernier, témoigne une nouvelle fois la place essentielle occupée par le groupe aéronaval au sein des forces armées françaises.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 12:55
Le groupe aéronaval (GAN), concentré de puissance


27 Novembre 2014 Dossier réalisé par l’ASP Omer Aury - Marine nationale

 

Agir en tout temps, en tout lieu

 

Dans un contexte d’essor de la puissance militaire en mer, le groupe aéronaval (GAN), constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aérien, est un outil de puissance de premier plan au service de la politique de sécurité et de défense de la France. Jouissant de la liberté de circulation dans les espaces maritimes internationaux, le GAN permet à la France de projeter une extraordinaire puissance de feu grâce à sa capacité de frappe dans la profondeur en mer et depuis la mer. Capable d’entrer en premier sur la quasi-totalité des théâtres d’opérations, le GAN permet de peser lors des négociations diplomatiques et rend possible une intervention rapide et autonome.

 

Maîtriser les espaces
Le principe d’une grande puissance (partie 1)

 

Déploiement
Force aéromaritime de réaction rapide (partie 2)

 

Chaîne humaine
Le GAN en action (partie 3)

 

Sur tous les fronts
15 ans d’opérations (partie 4)

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 09:55
Le groupe aéronaval, toujours prêt !

 

27 Novembre 2014 Source : Marine nationale

 

Le groupe aéronaval constitué du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine Montcalm, d’un sous-marin nucléaire d’attaque, de son groupe aérien embarqué composé notamment de 12 Rafale Marine de la 11F et de l’état-major issu de la force aéromaritime de réaction rapide, conduit jusqu’au 28 novembre 2014 un entraînement dense au large de Toulon et de la Corse, baptisé PEAN (période d’entraînement de l’aéronautique navale). Cet entraînement a pour objectif de maintenir le niveau de qualification opérationnelle et de cohésion de la Task Force (TF) 473.

 

Les différentes unités qui composent le groupe aéronaval ne s’étaient pas réunies de cette manière depuis l’entraînement CATAMARAN 2014.  Au cours de ce dernier, en octobre, le CTF473 mettait en œuvre une force expéditionnaire au large des côtes varoises. Pour cette nouvelle période de préparation, la Task Force s’est regroupée dimanche dernier autour du porte-avions Charles de Gaulle qui effectuait un entraînement individuel depuis près d’une semaine.

 

Au programme de cet entraînement l’enchaînement de plusieurs journées à thème permettant d’entretenir les savoir-faire du groupe dans les grands domaines de lutte : lutte anti-aérienne, lutte anti-sous-marine, lutte anti-navire, mais également sauvetage de combat et appui aérien. Les deux dernières journées d’entraînement sont quant à elles consacrées à un exercice de projection de puissance, l’une des missions principales du groupe aéronaval.

 

Le groupe aéronaval, toujours prêt !

C’est à cette occasion que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a choisi de se rendre à bord du Charles de Gaulle pour y rencontrer une partie des marins de la TF473. Cette visite lui permettra assurément de se rendre compte de la puissance de l’outil unique que constitue le groupe aéronaval, mais également du professionnalisme et de la détermination des marins qui le servent, point souligné également par l’Amiral commandant le groupe aéronaval : « Cet entrainement  de fin d’année est très important et très bénéfique pour notre groupe aéronaval. Tous les marins de la force, chacun dans son domaine de compétence, savent désormais qu’ils sont prêts à relever les défis que l’année 2015 leur réservera ».

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:55
La Croix Rouge française fête ses 150 à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

14 Novembre 2014 Marine Nationale

 

Le 7 novembre 2014, alors que la Croix Rouge française (CRF) fêtait ses 150 d’existence et d’actions contre la précarité et l’isolement, notamment à travers l’organisation d’une soirée caritative à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, le médecin général des armées Jean-Marc Debonne, directeur central du Service de Santé des Armées (SSA) et Stéphane Mantion, directeur général de la CRF, ont signé une convention-cadre dans le but de conforter leur partenariat.

 

La Croix Rouge française fête ses 150 à bord du porte-avions Charles de Gaulle

Cette coopération renforcée vise, notamment, à favoriser la constitution de la réserve opérationnelle du SSA et du volontariat de la CRF, mais aussi optimiser la formation et l’entraînement à la gestion des crises, ou enfin étudier les possibilités conjointes d’action notamment lors de catastrophes naturelles.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 16:55
34000ème appontage réalisé sur le porte-avions Charles de Gaulle

 

27 Octobre 2014 Sources : Marine nationale 

 

17h. Vendredi 24 octobre 2014. L’avion de guet aérien Hawkeye se présente à 200 km/h à l’arrière du porte-avions Charles de Gaulle. L’hélicoptère de surveillance et de secours Pedro veille, comme toujours. Après avoir vérifié les paramètres d’alignement, de pente et d’incidence, les officiers d’appontage (OA) donnent leur feu vert à  «Pipo», le pilote de la flottille 4F aux commandes du Hawkeye. La crosse attrape le brin d’arrêt, qui se détend et stoppe l’aéronef sur 75 mètres en l’espace de quelques secondes.

 

En passerelle navigation, la manœuvre, comme toutes les autres, n’a pas échappé au regard du capitaine de vaisseau Vandier, commandant le porte-avions. C’est avec solennité et fierté qu’il l’annonce sur le canal de diffusion : le 34 000ème appontage vient d’être réalisé. «Pipo» voit ainsi son nom rajouté au tableau d’honneur en coursive principale du bord.

 

Au-delà du chiffre symbolique, c’est toute la maîtrise d’une technique rare, uniquement partagée avec les États-Unis et le savoir-faire du porte-avions français issu de la somme d’expérience accumulée en entraînement et en opération, qui s’exprime.

 

Tous les marins du Charles de Gaulle peuvent être fiers car c’est grâce à leur investissement et à leur travail passionné que le groupe aéronaval français est capable de faire voler ses aéronefs et de remplir ses missions en toute sécurité.

34000ème appontage réalisé sur le porte-avions Charles de Gaulle34000ème appontage réalisé sur le porte-avions Charles de Gaulle
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:55
Le BCR Var ravitaille le PA Charles de Gaulle

 

23 Octobre 2014 Sources : Marine nationale 

 

Déployé dans le cadre de l’exercice Catamaran, le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Var a ravitaillé le porte-avions Charles de Gaulle le mardi 14 octobre 2014. Ce ravitaillement de plus de quatre heures, dont la majeure partie de nuit, a permis de délivrer 700 m3 de carburant aviation, une centaine de palettes, denrées fraîches ou congelées, et des pièces de rechange aéronautique. Le porte-avions, quant à lui, se délestait d’une vingtaine de palettes.

 

Conduit simultanément sur trois postes (plate-forme hélicoptère pour le VERTREP, transfert de charges lourdes à l’arrière et transfert carburéacteur à l’avant), cette manœuvre a mobilisé tout l’équipage.

 

Ce type de ravitaillement est habituel. En revanche, il n’est jamais routinier. Naviguer à 50 mètres d’un bâtiment de plus de 40.000 T nécessite une attention permanente de la passerelle pendant que les équipes de ravitaillement s’activent dans le hall manœuvre, sur les passes embarcations, sur la plate-forme hélicoptère et, naturellement, au PC Cargaison.

 

Le BCR Var ravitaille le PA Charles de Gaulle

Le ravitaillement à la mer est une composante essentielle de la Marine nationale puisqu’il permet à une force maritime de durer à la mer en renouvelant son autonomie. Déplaçant 18.000 T, le BCR Var dispose de soutes contenant 5400 tonnes de gasoil, 3400 tonnes de carburant aviation mais aussi de frigo fret pouvant contenir jusqu’à 180 tonnes de vivres.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 20:55
Horizon 2025 - Une Marine en mouvement

 

24 Octobre 2014 Dossier réalisé par Stéphane Dugast et L’EV1 Virginie Dumesnil.

À la suite du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en avril 2013, la loi de programmation militaire (LPM) a traduit les orientations de la politique de défense et l’évolution de la Marine pour les six prochaines années. Dans un contexte économique difficile et un environnement géopolitique incertain, la France a affiché la nécessité de moderniser ses équipements afin de maintenir un niveau d'ambition et de responsabilités élevées sur la scène internationale, tout en garantissant sécurité et protection à ses concitoyens. Rafale ASMPA, Caïman, frégates multimissions, missiles de croisières navals…
Le vrai défi pour la Marine consiste bien désormais à « conduire jusqu’à la fin de leur vie les bâtiments des années 80 tout en admettant au servie opérationnel des bateaux dont la technologie, la puissance et simplement la nouveauté sont autant de défis pour les équipages et les services de soutien ».
 

Assurer le continuum d’hier à demain.
 

Entretien avec le contre-amiral Jean-Philippe Chaineau, sous-chef Plans/Programmes (SC PL/PROG) à l’état-major de la Marine. Au titre de cette fonction, il est l’officier général qui propose au chef d’état-major de la Marine, puis conduit à son niveau, la trajectoire de la Marine dans les prochaines années.

 

Amiral, quel est le contrat opérationnel pour la Marine en cet automne 2014 ?

Globalement, le contrat opérationnel de la Marine est d’être capable de remplir des opérations permanentes : connaissance et anticipation, dissuasion, protection, prévention et intervention ; et des opérations non permanentes : opérations de gestion de crise, opérations majeures de coercition. Ce sont naturellement des opérations qui se conduisent en mer, du grand large jusqu’à la côte ou la frange côtière.

La dissuasion, qui à mon sens a un statut particulier tant sa signification politique est forte, repose sur la performance à la mer d’au moins un des quatre sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) et de la composante aéronavale nucléaire capable de conduire la mission à partir du porte-avions.

Les autres opérations, plus souvent plus médiatisées, sont synonymes de porte-avions avec son groupe aérien (uniquement armé par des Rafales avec le retrait du Super Etendard Modernisé (SEM) en 2016 et de Hawkeye), de frégates et en particulier les frégates multimissions (FREMM) remplaçant progressivement les frégate anti-sous-marines (FASM) type F70 qui vont donner à notre pays, grâce à leur future capacité de lancement missiles de croisière navals (MdCN) une nouvelle capacité politique. Ce sont également les bâtiments de projection et de commandement (BPC) pour tout ce qui est action vers la terre, avec en particulier les moyens de l’armée de Terre et la composante amphibie embarquée. Enfin, ce sont les pétroliers-ravitailleurs, les frégates de surveillance, les patrouilleurs de tous types, les bâtiments de servitude ou encore les chasseurs de mines qui sont indispensables aux missions définies par le contrat opérationnel.

Je n’oublie pas, dans la réalisation de ce contrat, le rôle clé joué par les aéronefs de l’aéronautique navale basés à terre ou embarqués. Ils sont parties intégrantes des forces navals et des systèmes d’armes de nos bâtiments.

 

Quels sont vos motifs de satisfaction en tant que sous-chef Plans/Programmes ?

Le motif principal est certainement le fait de voir une série de réflexions menées depuis l’état-major de la Marine (EMM) en passant par l’état-major des armées (EMA) et la Direction générale de l’armement (DGA) se transformer en capacités matérielles et enfin en unités opérationnelles. Un autre qui n’est pas secondaire est de voir les équipages nouveaux - souvent jeunes - s’approprier ces nouvelles unités et commencer à écrire leur histoire.

 

Que signifie l’expression « le renouvellement de la Marine » ?

Le renouvellement de la Marine, ce sont d’abord des unités beaucoup plus modernes, plus complexes, plus automatisées, plus puissantes, certainement plus en prise avec les réalités du quotidien – je pense notamment aux systèmes d’information (SIO), aux systèmes de navigation… - et conduites par des équipages au format plus ramassé. On dispose désormais de technologies pointues qui se traduisent en termes de puissance accrue de détection (radar ou sonar) ou encore de frappes. Jusqu’à présent, on ne les avait qu’effleurées. Le renouvellement de la Marine, ce sont aussi de nouveaux marins qui mettront en œuvre ces nouveaux moyens. Ils travailleront probablement de manière différente de ce que l’on connaît aujourd’hui principalement de fait de l’optimisation des équipages. Je suis persuadé qu’ils y trouveront une certaine autonomie et de vrais champs de responsabilités et ce, du commandant au matelot.

 

Amiral, quels sont les défis majeurs ?

Pour l’année qui vient, la première priorité est la mise en service opérationnel des premières FREMM. L’objectif est que le triptyque FREMM – Caïman – missile de croisière naval soit pleinement opérationnel avant l’été 2015.

Bien entendu, l’armement du SNA Barracuda, actuellement en chantier à Cherbourg, sera l’autre évènement marquant. En parallèle, il faut continuer à travailler sur le modèle, pour déjà préparer la LPM suivante. C’est ce que j’ai abordé précédemment avec la relève des FLOTLOG ou encore avec les études du futur système de guerre des mines. De même, la relève des patrouilleurs, bâtiments souvent synonymes de présence à la mer ou encore de souveraineté, doit être étudiée avec précision. Ce segment naval sera certainement un des fils conducteurs de la prochaine LPM.

Finalement, le plus gros défi est d’assurer le continuum entre une marine qui date des années 1980 (frégates F70, SNA) et une marine de demain, celle des FREMM et Barracuda.

À nouveaux bateaux, nouvelles méthodes, nouveaux équipements et nouveaux équipages. Le vrai sujet est bien de savoir comment faire la transition, c’est-à-dire conduire jusqu’à la fin de leur vie ces bâtiments des années 80 tout en admettant au service opérationnel des bateaux dont la technologie, la puissance et simplement la nouveauté sont autant de défis pour les équipages et les services de soutien. Il faut donc savoir comment on recrute, comment on forme ou comment on transfère des marins des bateaux anciens vers ces bateaux modernes. Dans les faits, on construit la Marine de demain pour des jeunes qui ont aujourd’hui entre 20 et 30 ans. Ainsi, passer d’un aviso à une FREMM nécessite pour certains une vraie remise en question personnelle et une volonté de changer de mode de travail. 

SC PL/PROG, c’est qui ?

Comme son titre l’indique, le sous-chef Plans/Programmes (SC PL/PROG) a deux casquettes. Une première « Plans » garantit aux forces de la Marine une vision à moyen et long termes. Sa seconde « Programmes » consiste à assurer le suivi des futurs programmes de la Marine : bâtiments futurs ou en cours d’armement et de suivre en particulier l’admission au service actif ou la mise en service opérationnelle de ces équipements et matériels. Il travaille ainsi au sein de l’état-major de concert avec la Commission permanente des programmes et des essais (CPPE)[1].Il est en lien avec l’amiral chargé des opérations, puisque les unités en court d’armement conduiront demain les opérations de la Marine. Le sous-chef Plans/Programmes travaille également avec le sous-chef Soutien/Finances pour s’assurer de la cohérence des moyens physiques et financiers entre ce qui relève de l’instant présent et du futur. Bien entendu, cet officier général travaille aussi en lien avec la DGA, en particulier avec la direction de la stratégie et son service d'architecture des systèmes de force (SASF) qui prépare les futurs systèmes et architectures capacitaires, ainsi qu’avec la direction des opérations et ses directeurs d’unités de management qui conduisent les programmes.

[1] :      La CPPE intervient au nom du chef d'état-major de la Marine (CEMM) lors de la préparation et du contrôle des essais les plus importants pour vérifier que les bâtiments en armement répondent bien aux exigences du besoin militaire exprimé par la Marine. Ultérieurement, après une période à la mer destinée à éprouver l'endurance des bâtiments, la CPPE propose au CEMM l'admission des bâtiments au service actif.

 

Trajectoire de la Marine 2015/2025

Inventaire - UNE MARINE AU BON FORMAT

 

Rapide panorama des moyens et des matériels d’une Marine en pleine évolution.

 

Central opérations (CO) : centre névralgique d’un bâtiment c’est depuis ce local qu’un écho radar est perçu, identifié et classifié. Les systèmes d’armes sont mis en œuvre afin de tromper ou d’anéantir l’ennemi. Photo de gauche, un CO d’ancienne génération, à droite de nouvelle génération.

4 SNLE de type Le Triomphant équipés du missile M51 formeront l’ossature de la composante de dissuasion océanique. Ils seront tous à terme équipés de cette nouvelle génération de missiles, au fur et à mesure de leurs indisponibilités périodiques d’entretien et de réparations (IPER) respectives.

 

1 porte-avions, le Charles de Gaulle. Son deuxième grand carénage est prévu avant la fin de la période de la loi de programmation militaire (2019). Au-delà de l’entretien majeur de ce bâtiment, il s’agit de traiter les obsolescences et de l’adapter à un groupe aérien « tout Rafale et Hawkeye ».

 

6 sous-marins d’attaque (SNA). La période va voir la transition entre les sous-marins de type Rubis et les nouveaux sous-marins Barracuda. L’arrivée du SNA Suffren, premier sous-marin type Barracuda, donnera à la France des capacités très importantes, comme de tirer le missile de croisière naval (MdCN). Il sera également capable de mettre en œuvre des nageurs de combat avec leur propulseur sous-marin à partir d’un Dry Deck Shelter[1]. D’ici 2020, deux bâtiments de type Suffren vont entrer en service pendant que les deux premiers SNA de type Rubis seront désarmés.

[1]Conteneur fixé sur le pont du sous-marin et communiquant avec ce dernier.

 

15 frégates de types Horizon, FREMM et La Fayette (FLF). Les Horizon resteront les deux bâtiments majeurs de défense antiaérienne, dotés de très grandes capacités militaires. D’ici 2019, 6 FREMM -  bâtiments à hautes capacités anti-sous-marine et aptes au lancement du MdCN - seront mises en service. Les trois premières sont l’Aquitaine, la Normandie et la Provence sur laquelle le premier équipage vient d’embarquer. Le premier semestre de l’année 2015 constituera une charnière importante puisque c’est à cette période que les essais du MdCN à partir de l’une des FREMM seront effectués. Ces bâtiments  remplacent les frégates F70 type Georges Leygues dont les dernières seront retirées du service actif dans les années 2022/2025. Par ailleurs, les FREMM remplaceront, dans une version aux capacités antiaériennes développées, les frégates antiaériennes Jean Bart et Cassard. Les FLF viennent compléter à 15 ce format de frégates prévu par le Livre blanc.

 

3 BPC de type Mistral. Ils recevront à partir de l’année prochaine des capacités accrues d’autodéfense et de veille optronique.

 

L’évolution de la flotte logistique fait l’objet d’une attention particulière. Aujourd’hui, 4 pétroliers-ravitailleurs sont en service, dont un qui sera prochainement retiré du service actif. Demain, le défi consistera à définir puis adopter le format définitif de la FLOTLOG.

Les livraisons des Rafales Marine en version F3 se poursuivent tout comme celles des hélicoptères Caïman et des Panther standard 2. L’Atlantique 2 (ATL2) entre quant à lui en chantier pour également le doter de nouvelles capacités militaires.

3 bâtiments multimissions (B2M). Actuellement en construction, ils remplaceront notamment  les bâtiments de transport léger (BATRAL). Ils seront basés à Fort de France, Papeete et Nouméa.

 

2 patrouilleurs légers guyanais (PLG). Ils remplaceront deux patrouilleurs de 400 tonnes (P400).

8 bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH), dont 2 devraient être livrés en 2017. Ils remplaceront les bâtiments de soutien, d’assistance et de dépollution (BSDAD), les remorqueurs de haute mer (RHM), les bâtiments de soutien de region (BSR) et les remorqueurs ravitailleurs (RR). La cible finale est de 4 bâtiments militaires et de 4 autres armés par un équipage civil.

 

 

DISSUASION

La dissuasion constitue l’assurance de la Nation contre toute menace d’origine étatique, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme, visant les intérêts vitaux de la France. La dissuasion est assurée depuis maintenant plus de 40 ans sans discontinuer par la permanence à la mer d’au moins un SNLE prêt à lancer ses armes. Un tel sous-marin entrainé, protégé lors de ses sorties et ses entrées au port, et assisté en cas de problème médical de l’un de ses membres d’équipage. C’est donc l’ensemble d’un dispositif d’accompagnement et de soutien, composé de frégates, d’avions de patrouille maritime, de chasseurs de mines d’hélicoptères, d’hommes à terre et de gendarmes maritimes qui est mobilisé. Cette dissuasion océanique se complète de la partie plus visible et plus graduée de la composante aéroportée, c’est-à-dire les missiles emportés sous les ailes des avions de l’armée de l’air et de l’aéronautique navale. 

2 patrouilleurs légers guyanais (PLG). Ils remplaceront deux patrouilleurs de 400 tonnes (P400).

› Des études sont en cours sur les bâtiments de guerre de mines en vue du remplacement des chasseurs de mines de type Eridan en service depuis les années 80.

› Le vrai défi de cette loi de programmation militaire (LPM) est de continuer à maintenir des unités anciennes, très importantes en termes de présence à la mer, en préservant au mieux leur potentiel. C’est  la composante « patrouilleurs » tant en métropole qu’outre-mer qui symbolise le mieux ce défi.

Nouveautés emblématiques - Demandez le programme
 

Qu’il s’agisse des FREMM et du Caïman pour la Force d’action navale (FAN), du Barracuda et du couple SNLE et missile M51 pour les forces sous-marines, des programmes propulseur sous-marin de 3e génération (PSM3G) et Dry Deck Shelter (DDS) concernant la force des fusiliers-marins et commandos ou de la rénovation des ATL2 et du couple Rafale Marine/missile ASMP-A pour l’aéronautique navale, la Marine s’est progressivement lancée dans le renouvellement de ses moyens et de ses équipements afin de tenir la posture opérationnelle.

 

FREMM / Caïman /MdCN: un trio gagnant

 

Le Caïman, qualifié lutte anti-sous-marine (ASM), va peu à peu remplacer les hélicoptères Lynx à bord des frégates. Radar panoramique à compression d’impulsions et agilité de fréquences, système acoustique à grande immersion et traitement autonome sonar/bouées, torpille MU90, système ESM, liaison tactique interalliées L11 et autoprotection… Ces standards industriels récents confèrent au Caïman des performances de détection, de poursuite, de classification et d’attaque des menaces modernes du milieu maritime qui décuplent les capacités de la FREMM. Son association avec les FREMM et le MdCN en fait un outil très prometteur au sein de la Force d’Action Navale (FAN). En plus d’être un chasseur de sous-marin, le Caïman est également un hélicoptère de combat embarqué de lutte antinavires et de contre-terrorisme maritime. Véritable hélicoptère embarqué multilutte, le Caïman est aussi capable de mener des missions de sauvetage en mer.

 

LES PLUS DU BARRACUDA

Le Barracuda constituera une composante essentielle des forces sous-marines pour les cinquante années à venir. Il prévoit la réalisation de six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). Les SNA actuels, de type Rubis, auront navigué pendant près de 35 ans lorsque leurs successeurs seront progressivement admis au service actif. Par rapport aux SNA actuellement en service, le SNA de type Suffren disposera d’une meilleure invulnérabilité, notamment  grâce à une discrétion acoustique accrue. Pour l’action sous la mer, la capitalisation des savoir-faire acquis lors de la réalisation des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de type Triomphant permet de bénéficier des performances en détection sous-marine et en discrétion acoustique du niveau des meilleurs des sous-marins étrangers. Le SNA de type Suffren emportera la future torpille lourde. Pour l’action au-dessus de la surface, les systèmes de transmission et d’acquisition du renseignement en feront un bâtiment apte à travailler   seul ou de façon parfaitement intégrée dans une force navale. Enfin, pour l’action vers la terre, le sous-marin mettra en œuvre le missile de croisière naval (MdCN) et améliorera les capacités d’opérations spéciales en surface et en plongée.

 

COMMANDOS : DES CAPACITÉS NOUVELLES

 

Parmi les capacités des forces spéciales expertes du milieu maritime, la projection à partir de sous-marins en plongée est l’une des plus complexes à maîtriser. La France, avec la Force Océanique Stratégique (FOST) et les commandos marine, fait partie des rares nations à posséder cette capacité qui assure une discrétion maximale à ce type d’action. Parmi les commandos marine, c’est le commando Hubert qui détient l’expertise de l’action subaquatique. Pour renforcer cette capacité, la Marine conduit deux programmes d’équipement qui sont complémentaires et compatibles avec le programme de sous-marins Barracuda : les programmes propulseur sous-marin de 3ème génération (PSM3G) et Dry Deck shelter (DDS). Le PSM3G est un vecteur de transport pour des nageurs de combat, qui permettra d’accroître la capacité d’emport (en équipement et personnel), d’autonomie et donc de rayon d’action. Le DDS est un compartiment de stockage (l’équivalent d’un hangar de pont) qui se fixe sur un sous-marin et peut accueillir un PSM permettant ainsi d’acheminer ce dernier d’une base de départ en métropole jusqu’au large de la zone d’intervention pour mettre en œuvre des nageurs de combat en toute discrétion. Le DDS comporte un sas connecté à l’intérieur du sous-marin pour l’accès des commandos et un hangar pour le PSM. Le développement et l’acquisition parallèle du PSM3G et du DDS permettra ainsi d’accroître sensiblement la capacité d’intervention de la Marine depuis la mer. 

 

ATL2 : la « Patmar » en action

Constituée d’aéronefs de type Atlantique 2 (ATL2) mis en service au début des années 90, la composante patrouille maritime (PATMAR) de l’aéronautique navale contribue à l’ensemble des missions de la Marine. Conçu pour garantir l’autonomie et la sûreté de la FOST - notamment pour la protection des SNLE dans les phases de début et de fin de patrouille - ou pour protéger une force navale à la mer (groupe aéronaval ou groupe amphibie) contre des menaces sous-marines et de surface, l’ATL2 contribue à la maîtrise du milieu sous-marin et à la connaissance des espaces maritimes. En plus de cela, l’ATL2 assure aussi des opérations de sauvegarde maritime et de sûreté des approches maritimes nationales, de la zone littorale jusqu’au grand large. Sa capacité de projection et son long rayon d’action lui permettent d’opérer seul ou en soutien en tous points de l’arc de crise comme défini par le Livre blanc.

 

LES NOUVEAUX ATOUTS DE l’ATL2

Le contrat de rénovation de l’Atlantique 2 signé en octobre 2013 pour 15 avions visait un objectif : permettre leur emploi opérationnel jusqu'en 2032. Grâce à cette rénovation, l’ATL2 améliore ses capacités de détection. Le radar Iguane voit ses obsolescences traitées et ses capacités de détection radar sur petit mobile (périscopes par exemple) par mer agitée ou forte augmentées. De même, le poste acoustique bénéficie des innovations de la dernière génération de bouées numériques. L’ensemble de ces informations est présenté sur de nouvelles stations de travail, développées par le service industriel de l’aéronautique (SIAé). Le logiciel opérationnel de traitement de l’information de nouvelle génération (Loti NG), réalisé par l’industriel DCNS, fusionne les données reçues par les capteurs de l’avion afin de  faciliter le travail des opérateurs. L’industriel Dassault Aviation est chargé de l’intégration de l’ensemble de ces nouveaux systèmes et des différents essais permettant la qualification par la DGA de ce nouveau système de combat. La complexité de cette opération tient principalement dans la nécessité de mêler le neuf à l’ancien. En effet, la cellule, les moteurs, les sous-systèmes navigation ou armement restent inchangés. À la fin du mois de septembre, la nouvelle architecture système a été figée par les industriels afin d’entamer les travaux sur le premier avion. D’ici à 2019, trois avions seront rénovés, les autres le seront pour 2023.

 

LE RAFALE ASMP-A : REDOUTABLE INNOVATION

Conçu pour être mis en œuvre par les Rafale de l'aéronautique navale (au standard F3) et de l'armée de l'Air, le nouveau missile ASMP-A (air-sol moyenne portée amélioré) peut suivre des trajectoires variées, adaptées à la menace, de manière autonome et discrète, avec des portées et une précision améliorées par rapport à son prédécesseur, le missile ASMP. Le nouveau missile ASMP-A peut être tiré à très basse altitude comme à moyenne altitude. Il est équipé de la nouvelle tête nucléaire aéroportée (TNA). 

 

SNLE / M51 : S’ADAPTER A LA MENACE

Dans le cadre de la modernisation de ses missiles embarqués, la France a doté en 2010 la Force océanique stratégique (FOST) d’un nouveau missile : le M51. En parallèle, le premier SNLE équipé de ce nouveau missile intercontinental à têtes nucléaires, le SNLE Le Terrible a été admis au service actif après son adaptation au M51. Conduit par la Direction Générale de l’Armement (DGA) au profit de la FOST, le programme M51 est indispensable pour s'adapter à la menace. Le M51 permet une amélioration significative de la portée et de la précision, tout en offrant une souplesse de mise en œuvre plus importante. Un même missile M51 a la capacité d'atteindre plusieurs objectifs éloignés Le M51 peut également s'adapter à une évolution de la menace d’interception. Doté pour le moment de têtes nucléaires TN-75, il doit recevoir, à partir de 2015, les nouvelles têtes nucléaires océaniques (TNO), plus furtives et disposant de capacités de pénétration accrues. 

 

DES MARINES EN PLEIN RENOUVELLEMENT

Auteur depuis plus de 20 ans de Flottes de combat, une véritable « bible» recensant, pays par pays, tous les moyens dont disposent les marines mondiales, le capitaine de vaisseau ® Bernard Prézelin est un observateur attentif des marines militaires et de leur renouvellement.

 

« Toutes les marines mondiales ont pris conscience de l’importance grandissante des enjeux maritimes et renouvellent, voire accroissent sensiblement leurs forces navales, notamment la quasi-totalité des marines asiatiques. L’exemple donné par les trois plus importantes, en matière de tonnage, est révélateur à cet égard.

Aux Etats-Unis les programmes concernent les porte-avions nucléaires  (classe Gerald R. Ford), les SNA (classe Virginia), les destroyers lance-missiles (relance du programme Arleigh Burke Flight II A  en attendant les Arleigh Burke Flight III et achèvement du très onéreux projet DDG 1000 limité à 3 unités en raison de son coût exorbitant), les frégates légères avec la poursuite du programme – parfois contesté - des deux modèles de LCS (Freedom et Independence), les grands bâtiments amphibies (porte-hélicoptères classe America et TCD classe San Antonio).

La Russie toutefois peine à mener à bien ses nouveaux programmes : SNLE du type Borey, SNA du type Yasen, sous-marins du type Lada, frégates des types Gorshkov et Steregushchiy, bâtiments de débarquement du type Ivan Gren, ceci expliquant en grande partie la commande des deux BPC Vladivostok et Sebastopol à la France.

Mais c’est assurément la Marine chinoise qui continue à progresser de façon très importante, si ce n’est inquiétante pour les autres marines asiatiques : SNLE du type Jin, SNA du type Shang, sous-marins du type Yuan, destroyers lance-missiles des types Lujang II (052C) et Lujang III (052D), frégates lance-missiles du type Jiangkai II (054A), corvettes lance-missiles du type JIangdao (056), pétroliers-ravitailleurs du type Fuchi et probablement nouveaux porte-avions et porte-hélicoptères en instance de construction. »

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 12:30
USS Carl Vinson (CVN 70) and USS George H.W. Bush (CVN 77) in the Arabian Gulf

 

20 Oct. 2014 U.S. Naval Air Forces


The aircraft carrier USS Carl Vinson (CVN 70), bottom, relieves USS George H.W. Bush (CVN 77) in the Arabian Gulf. George H.W. Bush will soon depart the U.S. 5th Fleet area of responsibility for its homeport at Norfolk, Va., and Carl Vinson will take over support of maritime security operations, strike operations in Iraq and Syria as directed, and theater security cooperation efforts in the U.S. 5th Fleet area of responsibility.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 10:55
Qualifications à l’appontage des nouveaux pilotes d’aviation embarquée sur le Charles de Gaulle



14/10/2014 Sources : Marine nationale

 

Le Groupe aérien embarqué et ses renforts ont retrouvé, depuis le 6 octobre, le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle et son équipage afin de ré-entraîner les équipes de mises en œuvre des aéronefs.

 

Durant cette sortie en mer, les manœuvres se consacrent aux qualifications à l’appontage, de jour ou de nuit, des nouveaux pilotes d’aviation embarquée de la Marine nationale. Sur les 60 pilotes de l’aviation embarquée, environ 10 d’entre eux passent à chaque session leurs qualifications. En octobre, 12 pilotes doivent chacun réaliser six appontages jugés «satisfaisants» par les Officiers d’Appontage (OA):

  • 4 en qualification initiale de jour (dont 3 sur Rafale et 1 pilote britannique en échange sur SEM)
  • 1 en transformation (passage de SEM à Rafale)
  • 2 sur Hawkeye en adaptation (passage de qualification sur porte-avions américain à porte-avions français)
  • 5 en qualification de nuit

Alors qu’ils se sont entraînés à terre depuis plusieurs semaines et qu’ils ont déjà réalisé des appontages lors de leur formation aux États-Unis, l’enjeu est pour eux de s’adapter au pont d’envol du Charles de Gaulle et à son environnement.

En ce dimanche matin, pour le dernier jour des EAE, une ruche à taille humaine s’agite sur le pont d’envol. Pierre, jeune pilote en qualification de jour, s’approche vers le Rafale sur lequel il va effectuer son dernier appontage pour les EAE. Autour de lui, le ballet du personnel du pont d’envol (ponev) et des techniciens se suspend à son arrivée.

«Ça ne se sait pas forcément», explique-t-il, « mais lorsqu’on a le casque sur la tête c’est le silence total, plus un son ne filtre. Tout ralentit, on se créé une bulle. Tous ces regards braqués sur nous, c’est beaucoup de pression. On sait que tous ces gens ont travaillé dur pour que nous puissions prendre l’avion. On veut bien faire, on veut réussir. Pour eux. Parce que ce vol, c’est le nôtre, mais c’est aussi le leur. Alors malgré le stress, on leur rend un sourire et on leur ouvre la porte de notre bulle, pour les y inclure eux aussi

Plus tard, dans l’après-midi, Guillaume s’apprête lui aussi à être catapulté. Face au nez de son avion, le déflecteur (grosse trappe qui se lève et s’abaisse sur le pont d’envol) est relevé pour le protéger du souffle du Rafalequi le précède.  «À ce moment-là», raconte-t-il, «je suis dans les starting blocs. Le souffle passe quand même sur les côtés, et mon avion tremble. Je suis déjà dans le vol, mais pas complètement. C’est mon dernier moment de répit. Et lorsque l’avion de devant est parti, que le déflecteur s’abaisse, que je vois la vapeur de la catapulte,  je me dis «ça y est, c’est à moi». Je ne pense plus à rien, rien d’autre que le vol. J’essaye de ne plus être qu’automatismes et réflexes

Jean, qui a déjà passé ses qualifications il y a quelques années, est toujours aussi touché par le spectacle qui se joue sur le pont d’envol. «Je sais ce qu’ils ressentent, je suis passé par là, et je continue de vivre ça à chaque fois que je suis sur le point d’être catapulté. Je vois la vapeur des catapultes qui s’élève, j’entends le bruit des moteurs qui ronflent, je sens les vibrations dans l’estomac, je vois les chiens jaunes qui se tiennent prêts. Je me dis que c’est vraiment magique et impressionnant. Et d’un coup je réalise que c’est moi qui suis dans le cockpit et j’ai envie de crier. C’est de l’adrénaline, du stress, mais du bon stress

 

Qualifications à l’appontage des nouveaux pilotes d’aviation embarquée sur le Charles de Gaulle

 

C’est la fin de la journée, et Arnaud rend son avion après son dernier vol de qualification. « Un appontage c’est toujours un combat », explique-t-il. «On regarde le miroir d’appontage jusqu’au bout, on se focalise dessus. Et d’un coup, on est sur le pont, on ne l’a pas vu arriver

Il reste concentré, jusqu’au bout, et attend le débriefing des OA. «Je me souviens de mon premier appontage », se remémore-t-il. « La vitesse, la violence du choc, le bruit de ferraille : c’était comme un gros accident de voiture.  C’est toujours aussi brutal, mais l’effet s’estompe au fur et à mesure qu’on accumule les appontages. On s’habitue, je suppose.».

Une fois la qualification accordée par le commandant du porte-avions, les pilotes doivent gagner en expérience. Les six appontages nécessaires pour réussir les EAE ne sont que les premiers des centaines de vols que chaque pilote effectuera au cours de sa carrière. «Le plus difficile est encore à venir», prévient Jean. «Une fois que tu es qualifié, on pense que tu sais faire, que c’est acquis. Mais rien n’est jamais acquis, il faut sans cesse se maintenir au niveau.».

Les jeunes qualifiés vont en effet devoir maintenant être capables d’enchaîner correctement une mission et un appontage, ce qui leur imposera de conserver de précieuses ressources en fin de vol. C’est la spécificité des pilotes d’aviation embarquée.

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 11:55
""Le Charles de Gaulle en action" d'Henri-Pierre Grolleau

 

3 octobre 2014 Le Fauteuil de Colbert

 

Quel immense plaisir de retrouver Henri-Pierre Grolleau dans un nouveau reportage photographique : après "Porte-avions", c'est "Le Charles de Gaulle en action" qui est sa nouvelle aventure (tous les deux parus chez Marines Editions) !

Le premier ouvrage dépassait totalement le simple livre remplis de photographies puisque c'était une image globale de ce qu'est la puissance aéronavale et aéroamphibie américaine qui était donnée de manière synthétique mais non moins précise et rigoureuse. De quoi s'interroger sur les méthodes américaines en la matière.

Nous retrouvons cette volonté de témoigner entre les lignes, entre les images véhiculées par l'évocation de l'action de l'aéronavale française.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 16:50
UK CVF Royal Navy aircraft carriers, HMS Queen Elizabeth

UK CVF Royal Navy aircraft carriers, HMS Queen Elizabeth

 

October 4, 2014: Strategy Page

 

On August 28 th , 2014 the last of Britain's Invincible class carriers, HMS Illustrious, was decommissioned. This comes only three years after Illustrious returned to service after a $60 million refurbishment. At that point the Illustrious no longer carried Harrier vertical takeoff/landing jets. Instead, 20 helicopters were on board and crew size had been reduced to 600. At that time it had already been decided to replace Illustrious with HMS Ocean in 2014. Ocean is an amphibious assault ship that was out of service from 2012 until 2014 for upgrades and maintenance. The 22,000 ton Ocean is now in service. The ship carries 18 helicopters, along with 840 marines and 40 vehicles. Ocean can also operate up to 15 Harriers.

 

Meanwhile the Royal Navy is looking for someone to adopt the Illustrious as a museum ship. The three Invincible class carriers entered service in the early 1980s and the other two were scraped in 2011 and 2014. All three were originally built for anti-submarine operations against Soviet subs in the North Atlantic. But the Soviet Navy disappeared in the early 1990s and the Invincibles were converted to more varied uses.

 

In early 2011, only 18 months after returning to service (after another round of upgrades) another Invincible, the HMS Ark Royal was decommissioned. Thus for a few months Britain had no aircraft carrier in service. The HMS Ocean did not count, as it only carried helicopters. But until the end of the decade, all British carriers will carry only helicopters. That's because in 2011 Britain retired all its Harrier vertical takeoff jets, which were the principal warplanes on the Invincible class carriers.

 

It was in late 2009 that the Ark Royal returned to service after seven months in the shipyard (for $20 million worth of repairs and upgrades). The Ark Royal also had a $47 million refit in 2006, and a more extensive, $210 million one, in 1999-2001, that resulted in a larger flight deck. The Ark Royal was to remain in service until the first of the two Queen Elizabeth class carriers entered service at the end of this decade. The Queen Elizabeths have been in the works since the late 1990s and the first one is expected to enter service by 2020.

 

The 22,000 ton Ark Royal entered service in 1985, one of three Invincible class carriers. It carried 24 aircraft and helicopters, and was operated by a crew of 1,100. The most notable aspect of a recent refit was the addition of accommodations for 400 marines. This made the Ark Royal into an amphibious carrier, and it could deliver the marines via helicopter, or boats. Earlier this year, the Invincible was towed to Turkey, where it is being broken up for scrap.

 

The new "Queen Elizabeth" class carriers are planning on having a ship's crew of 800 (or less) and an air wing complement of 600 personnel. Currently, you need a ship crew of about 2,000 for a carrier that size, plus nearly as many for the air wing. These carriers are going to cost about $5 billion each, and are to be in use for half a century (via periodic refits and refurbs). But the biggest cost will be personnel. Currently, it costs the U.S. Navy a bit over $100,000 per sailor per year. Do the math ($7 billion in crew costs over the life of each carrier.) So the smaller the crew, the greater the savings, and the more you can spend on upgrading the ship, buying new aircraft and the like.

 

These carriers will haul 34-45 aircraft and helicopters each and be able to handle about 110 flight operations every 24 hours. That's with current aircraft. The F-35C will be the primary warplane on the British carriers. But it's also likely that many, or all, of the next generation of aircraft on these ships will be robotic.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 11:35
Naval Air: Chinese Carrier Returns To Service

 

October 1, 2014: Strategy Page

 

On September 25th China’s first aircraft carrier (the Liaoning) completed five months of shipyard level maintenance, refurbishment and repairs. This came after three years of frequent trips to sea for training and testing. All this time at sea apparently produced a long list of things needing to be fixed, modified or replaced. Thus the long visit in the shipyard. It was also revealed what the carrier’s air wing would eventually consist of. There will be twelve helicopters (four Z-18J early warning, six Z-18F anti-submarine and two Z-9C search and rescue) and 24 J-15 jet fighters (navalized Su-27s). None of these aircraft are available yet to complete the Liaoning air group. The Z-18F is the first Chinese made anti-submarine helicopter that works (at least on paper). It is described as a 13 ton naval helicopter that carries a dipping sonar, 32 sonobuoys and up to four light (235 kg/517 pound) anti-submarine torpedoes. The Z-18F is too heavy for most Chinese warships and will be used on Chinese carriers and large amphibious ships (that look like small carriers). The Z-18F appears to be a major upgrade to the earlier Z-8F, which was not acceptable. The Z-18J is equipped with a radar that can spot aircraft out to 150 kilometers. The Z-9 is four ton helicopter with a two ton payload. China has built over 200 of the Z-9s and many have been armed (with twin 23mm cannon, torpedoes, anti-tank missiles and air-to-air missiles.) The Z-9D, armed with four TL-10 missiles, while the Z-9EC simply has anti-submarine equipment installed instead. The Z-9C is an unarmed version of the Z-9EC. Both the Z-18 and Z-9 are based on French helicopters that China has long produced under license.

 

For most of the last decade China has been developing the J-15, which is a carrier version of the Russian Su-27. There is already a Russian version of this, called the Su-33. Russia refused to sell Su-33s to China when it was noted that China was making illegal copies of the Su-27 (as the J-11) and did not want to place a big order for Su-33s but only wanted two, for "evaluation." China eventually got a Su-33 from Ukraine in 2001. Ukraine had inherited some Su-33s when the Soviet Union dissolved in 1991. The first production models of the J-15 entered service in 2013 and it may take several years for the Liaoning to get its full complement of 24.

 

Liaoning completed its sea trials on January 1st 2014 after it returned to base with its escort group after 37 days at sea. This came 16 months after Liaoning was commissioned (accepted into service by the navy) in September 2012. At that time China announced that there would be more sea trials before Liaoning was ready for regular service. Before commissioning Liaoning had performed well during over a year of pre-commissioning sea trials. During that time Liaoning went to sea ten times. The longest trip was two weeks. All this was mainly to see if the ship was able to function reliably at sea. After commissioning Liaoning carried out months of additional trials and preparations for the first flight operations, which took place in late 2012.

 

Liaoning is one of the two Kuznetsov class carriers that Russia began building in the 1980s. Originally the Kuznetsovs were to be 90,000 ton nuclear powered ships, similar to American carriers (complete with steam catapults). Instead, because of the high cost and the complexity of modern (American style) carriers, the Russians were forced to scale back their plans and ended up with 65,000 ton (full load) ships that lacked steam catapults and used a ski jump type flight deck instead. Nuclear power was dropped but the Kuznetsovs were still a formidable design. The Kuznetsovs normally carry a dozen navalized Su-27s (called Su-33s), 14 Ka-27PL anti-submarine helicopters, two electronic warfare helicopters, and two search and rescue helicopters. But the ship was built to carry as many as 36 Su-33s and sixteen helicopters. The Kuznetsovs carry 2,500 tons of aviation fuel, allowing it to generate 500-1,000 aircraft and helicopter sorties. Crew size is 2,500 (or 3,000 with a full aircraft load). While the original Kuznetsov is in Russian service, the second ship, the Varyag, was launched but not completed, and work stopped in 1992. The Chinese bought the unfinished carrier in 1998, towed it to China and spent over a decade completing it as the Liaoning.

 

In 2011 China confirmed that the Liaoning will primarily be a training carrie used to train Chinese officers and sailors to operate as a carrier task force as the Americans and some other Western navies have been doing for over 80 years. That led to the formation of the first Chinese carrier task force in late 2013. This was essential because a carrier needs escorts. For Liaoning this consisted of two Type 051C destroyers and two Type 054A frigates plus a supply ship. All this is similar to what the U.S. has long used, which is currently 3-4 destroyers, 1-2 frigates, an SSN (nuclear submarine), and a supply ship. Chinese SSNs are few and not very good, which is why China probably has not assigned one to their escort group.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 16:35
INS Vishal

INS Vishal

 

 

24.09.2014 par Nina Antakolskaïa -  La Voix de la Russie

 

La marine de guerre indienne rêve d’avoir un porte-avions nucléaire. Le directeur général du Bureau de design naval le vice-amiral Atul Saxena a envisagé à une conférence de presse la possibilité de doter le deuxième IAC d’une installation énergétique.

 

Or, la décision définitive n’est pas encore adoptée. Le nouveau porte-avions ayant reçu le nom Vishal est en voie d’invention.

 

Les responsables de la marine de guerre indienne envisagent trois groupes de porte-avions : dans l’Ouest, dans l’Est et de réserve. La mise en service d’un navire nucléaire est nécessaire pour réaliser les tâches stratégiques fixées devant la flotte, estime le 1er vice-président de l’Académie russe des problèmes géopolitiques Constantine Sivkov :

 

« La construction d’un navire doté d’une installation nucléaire suppose son emploi dans les régions de l’océan mondial éloignées de la base. Si l’Inde entend poursuivre sa politique maritime au-delà de l’océan Indien : dans le Pacifique ou dans l’Atlantique, un tel navire est nécessaire. Si la flotte réalise les opérations exclusivement dans l’océan Indien, on n’a pas besoin d’un tel navire. Qui plus est, en cas d’endommagement au combat, l’installation nucléaire représente un danger sérieux tant pour l’équipage que pour l’environnement ».

 

Les spécialistes étudient l’expérience des pays étrangers, en premier lieu française et britannique. Les navires nucléaires de surface existent aux Etats-Unis. La France a doté d’une installation nucléaire son porte-avions Charles de Gaulle. La Grande-Bretagne a refusé de doter son porte-avions du réacteur nucléaire Queen Elizabeth-2 parce qu’il est très cher.

 

En plus du prix, il faut prendre en considération la construction compliquée des moteurs nucléaires, dit Constantine Sivkov.

 

« Le navire nucléaire de surface ne sera pas construit dans les 10 à 15 ans à venir en Inde parce que les Indiens n’ont pas de technologies nécessaires ».

 

Selon les experts militaires, les Etats nucléaires ont inventé d’abord les installations nucléaires pour la flotte sous-marine et ensuite pour les navires de surface. L’Inde a emprunté cette expérience.

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 07:55
Campagne d’entraînement de la flottille 12F


23/09/2014 Sources : Marine nationale

 

Les pilotes de la flottille 12F effectuent sur la base aérienne 125 d’Istres une campagne d’entraînement à l’appontage simulé sur piste (ASSP).

 

Au cours de ces deux semaines, la flottille 12F a mis en œuvre ses dix Rafale Marine pour préparer dix nouveaux pilotes à leurs premiers appontages, de jour ou de nuit, sur le porte-avions Charles de Gaulle. Aux ordres des officiers d’appontage, ces pilotes calibrent et affinent leurs circuits dans la suite logique de l’enseignement qui leur a été dispensé au cours de leur première qualification à l’appontage au sein de l’US NAVY sur T45C Goshawk.

Cette présence en Méditerranée est également l’occasion pour la 12F de participer à des entraînements majeurs, comme Gabian, la mise en condition opérationnelle de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul,ou encore l’entraînement d’appui aérien interallié en zone montagneuse Casalps.

Ce détachement marque une nouvelle fois la montée en puissance du groupe aérien embarqué dans l’optique de prochains déploiements à bord du porte-avions Charles de Gaulle,au sein de la Task Force 473.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories