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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Le «Charles-de-Gaulle» immobilisé entre 2016 et 2018

 

2 décembre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Le porte-avions doit subir une révision complète et une remise à niveau durant un an et demi.

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle va subir un «arrêt technique majeur» (ATM) de près d’un an et demi de septembre 2016 à février 2018, pour une révision complète du bâtiment, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense.

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a indiqué le 23 octobre, devant une commission élargie de l’Assemblée nationale, que l’ATM du Charles-de-Gaulle se déroulerait «comme prévu», «pour un coût de 1,3 milliard d’euros».

 

Cet ATM «sera particulièrement important puisqu’il s’agira de l’entretien à mi-vie du porte-avions», écrivent de leur côté les députées Patricia Adam (PS), la présidente de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, et Geneviève Gosselin-Fleury (PS) dans le rapport de la commission sur la Loi de programmation militaire.

 

«Il permettra notamment, outre les opérations "traditionnelles" d’entretien, de mise à niveau des équipements, et de renouvellement des capacités opérationnelles, d’adapter le bâtiment à un GAN (groupe aéronaval) centré autour de l’avion Rafale du fait du retrait des Super-Etendard modernisés (SEM)», soulignent-elles.

 

A l’issue de cette période d’arrêt, «le porte-avions sera en capacité de poursuivre son activité jusqu’à son retrait de service actif, programmé en 2041», notent les deux élus. Plus gros navire militaire européen, le Charles-de-Gaulle a déjà subi un entretien intermédiaire de six mois de janvier à juillet 2013. En service depuis le 18 mai 2001, il compte un équipage de près de 2 000 hommes et femmes et a déjà parcouru plus d’un million de kilomètres.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:55
Le porte-avions Charles-de-Gaulle bientôt dans l'océan Indien et dans le Golfe

 

 

PARIS, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle, accompagné d'un groupe aéronaval, s'apprête à se diriger vers l'océan Indien et le Golfe pour une "mission de présence opérationnelle" de trois mois environ dans la région, a annoncé vendredi à la presse l'amiral Eric Chaperon.

 

"Le groupe aéronaval est en passe de mettre le cap à l'est pour réaliser une mission de présence opérationnelle dans l'océan Indien et dans le Golfe arabo-persique. Ce déploiement, planifié de longue date, durera un peu moins de trois mois", a indiqué l'amiral, lors d'une visio-conférence au ministère de la Défense, donnée depuis le Charles-de-Gaulle.

 

"Ce déploiement vise à affirmer la présence de la France dans une région d'intérêt stratégique, développer notre connaissance de la zone et enfin à renforcer notre coopération avec les pays riverains", a ajouté l'amiral.

 

L'officier supérieur a indiqué notamment que des exercices "Wild Shark" auraient lieu avec "les forces armées saoudiennes", puis d'autres exercices "avec le Qatar dans le Golfe arabo-persique" et enfin des exercices avec les Emirats arabes unis en mer d'Oman.

 

Le groupe aéronaval accompagnant le Charles-de-Gaulle sera composé entre autres de la frégate de défense aérienne Forbin, de la frégate anti-sous-marine Jean-de-Vienne et du pétrolier ravitailleur Meuse, a précisé l'amiral.

 

Mais "ce déploiement permettra également de conduire des inter-actions avec les forces aéronavales américaines présentes sur zone", a expliqué l'amiral Chaperon.

 

Ces exercices avec les forces aéro-navales américaines "s'échelonneront sur plusieurs semaines sous la forme d'activités communes et d'exercices axés sur le renforcement de l'inter-opérabilité commune, c'est-à-dire notre capacité à travailler ensemble", a-t-il précisé.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:40
INS Vikramaditya : dimension géopolitique du « marché de la décennie »

 

30 novembre, Sergueï Tomine - La Voix de la Russie

 

L'histoire de la modernisation et du transfert à l'Inde du croiseur porte-avions Admiral Gorchkov transformé en porte-avions Vikramaditya n'était pas brève. En 2004, année de la signature du contrat sur Admiral Gorchkov, personne à Moscou et à New Delhi ne supputait que sa réalisation s'étalerait à près de dix ans et qu'outre des reports de sa date d'exécution, les relations entre les deux pays seraient pendant un certain temps assombries par l'absence du financement, le renchérissement du contrat et des travaux complémentaires non prévus.

 

Pour l'heure, tous ces problèmes sont dans le passé. La partie russe a démontré sa volonté d'aller à la rencontre du partenaire, et la partie indienne a eu assez de retenue et de tact pour ne pas exacerber les tensions. En fin de compte un bâtiment tout à fait nouveau, équipé des instruments de navigation les plus modernes et capable d'embarquer 30 aéronefs, plus particulièrement les avions MiG-29K et les hélicoptères Ka-27 et Ka-31 se dirige vers les côtes indiennes.

 

Tous ont gagné. Moscou a confirmé se réputation de partenaire clé de l'Inde dans le domaine de la coopération militaro-technique. Des pertes d'image qui paraissaient imminentes ont été évitées. Ceux qui disaient que Moscou aurait tenté de remettre à l'Inde un patouillard rouillé se sont tus. Tout comme ceux qui accusaient l'Inde de tricher dans le différend sur le prix et de vouloir obtenir presque gratuitement un porte-avions modernisé.

 

Le contrat Vikramaditya dépasse le cadre de sa simple livraison à la marine indienne. La Russie s'occupe également de la formation de l'équipage indien. En plus, elle créera une infrastructure du stationnement de Vikramaditya en océan Indien. Etant donné que le navire restera fonctionnel pendant 30 ans, on peut dire avec certitude que Vikramaditya est non seulement le présent, mais aussi le futur de la coopération russo-indienne dans le domaine militaro-technique.

 

L'Inde a actuellement de nombreuses tâches à affronter eu égard à la protection des voies commerciales maritimes, à la nécessité d'assurer l'accès aux ressources et à la défense des intérêts de la diaspora indienne en Asie. Dans ce contexte, l'accent de la construction militaire doit être porté sur la composante navale. En d'autres termes, l'objectif stratégique devient la transformation de l'Inde ayant reçu le porte-avions Vikramaditya en une grande puissance navale.

 

Le fait de s'être dotée d'un porte-avions de pointe place la marine indienne dans une catégorie de poids tout à fait différnete. Cela lui permettra de relever un défi ambitieux : contribuer à ce que l'Inde ait des avantages stratégiques dans la région asiatique. Telle est la dimension géopolitique du marché qui a permis de transformer Admiral Gorchkov en Vikramaditya.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:55
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau

 

29/11/2013 Sources : Marine nationale

 

Le groupe aéronaval vient de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique. Cette opération de trois mois, précédée d’une dizaine de jours de certification du groupe en Méditerranée occidentale, permettra à la France de disposer dans la zone d’une capacité militaire stratégique à la fois souple, autonome et réactive. Connaissance, anticipation, coopération régionale, prévention des crises, et capacité d'action autonome sont au programme. Ordonnée par le chef d’état-major des armées, la mission Bois Belleau durera jusqu’en février 2014 et concernera 2600 marins et renforts interarmées.

 

Pour ce déploiement, le porte-avions Charles de Gaulle est escorté par la frégate de défense anti-aérienne Forbin, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne, le pétrolier-ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque. S’ajoutent aux bâtiments de combat le groupe aérien embarqué (GAé) composé de 10 Rafale, 10 Super EtendardsModernisés, 2 Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin, un hélicoptère Alouette III, 2 hélicoptères Caracal en provenance de l’organisme à vocation interarmées - Air (OVIA) « Resco » et l’état-major embarqué. L'ensemble constitue le groupe aéronaval (GAN).

 

De fréquentes patrouilles dans cette zone d’opérations

 

Comme le rappelle le dernier livre blanc, la région du nord de l’océan Indien et du golfe arabo-persique constitue une zone où les intérêts français sont majeurs. La France y déploie en quasi-permanence des bâtiments de combat qui participent notamment aux opérations de lutte contre la piraterie telle que la mission de l’Union européenne Atalanta, de lutte contre le terrorisme, conduite par les Task Forces150 et 152, ou encore pour des opérations purement nationales. Le groupe aéronaval est un habitué de cette zone maritime. C’est en effet, la sixième fois depuis 2001 que le Charles de Gaulle opèrera depuis le nord de l’océan Indien.

 

De nombreuses interactions régionales

 

L'opération baptisée Bois Belleau permettra au groupe aéronaval de conduire des coopérations aéromaritimes de haut niveau avec les pays partenaires, notamment l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Des interactions entre leurs forces aériennes et maritimes et la Task Force 473 auront ainsi lieu en mer Rouge au mois de décembre mais aussi dans le golfe Arabo-persique et le nord de l’océan Indien en janvier 2014.

 

L'intensification de l'interopérabilité avec les Marines alliées déployées dans la zone, notamment l'U.S. Navy, est planifiée. L'opération Bois Belleau permettra à la coopération franco-américaine d’atteindre un niveau encore jamais égalé. Le groupe aéronaval américain, constitué autour de l’USS Harry S. Truman, sera présent en mer d’Arabie et dans le golfe Arabo-persique au même moment. Il est prévu une étroite coopération durant cinq semaines. La France et les Etats-Unis, partenaires stratégiques de premier plan et seules nations dotées de porte-avions à catapultes capables d’opérations de projection de puissance massives, ont des modes d'action similaires.

Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois BelleauLe groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Porte-avions Charles de Gaulle rade de Toulon - photo Marine Nationale

Porte-avions Charles de Gaulle rade de Toulon - photo Marine Nationale


28.11.2013 lefauteuildecolbert.fr
 

La décision historique est tombée dans la plus grande indifférence ! Monsieur le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonçait que le Charles de Gaulle allait être refondu pour 1,3 milliards d'euros (2016-2018)

 

Cette indifférence est révélatrice à plus d'un titre !

 

Premièrement, c'est une décision majeure sur le plan historique. Lors de l'élaboration de la loi de programmation militaire actuelle, et les fameuses trajectoires X, Y et Z, il avait été question, selon les bruits de coursives, de retirer du service le porte-avions. Il y a un monde entre remettre en doute l'outil majeur de la puissance aéronavale et confirmer cette dernière.
 

Pourquoi est-ce donc une décision majeure sur le plan historique ? Le temps naval est un temps long, même si cela n'est pas toujours compris. La question du second porte-avions a été ouverte en 1990 quand le R92 Richelieu n'était pas commandé. En 2013 (23 ans plus tard) le gouvernement prend la décision majeure de confirmer le R91 Charles de Gaulle avec cette refonte à mi-vie. Le prochain rendez-vous est la période 2025-2030  où il faudra débattre de l'intérêt de remplacer le Charles de Gaulle et de l'accompagner d'un sistership puisque c'est le minimum pour disposer de l'outil.

 

Notons que c'est la énième décision gouvernementale depuis 2004 qui confirme la volonté de l'Etat de maintenir la capacité à concevoir, construire et mettre en oeuvre des porte-avions, depuis la décision du président Chirac de travailler avec les anglais (et les coûts afférents !) jusqu'à cette décision de refondre l'unique porte-avions.

 

Les refontes de navires, et en particulier les refontes à mi-vie, ne sont pas monnaie courante dans l'Histoire. Ce sont des opérations très lourdes et qui nécessitent des investissements équivalent à plus ou moins la moitié de la valeur du bateau. Par exemple, Coutau-Bégarie nous décrivait l'exemple américain à travers les refontes SLEP (Sea Life Extension Program) "destiné à prolonger la durée de vie de ces porte-avions d’une quinzaine d’années [alors qu'ils avaient été conçu pour 30 ans de service] au prix de 28 mois de travaux pour un coût qui atteint maintenant environ près d’un milliard de dollars par unité. Le SLEP comporte la révision complète de la coque, des machines..., la modernisation de l’équipement électronique et la refonte des installations aéro".

 

Le coût de production du Charles de Gaulle, incluant les études, les premières pièces de rechanges et celles de grande prévoyance était de 3 milliards d'euros (contre 2 pour le R92 Richelieu).


Il s'agit bel et bien de pérenniser le porte-avions pour qu'il demeure un outil opérationnel de premier plan dans le monde pour la seconde partie de son existence opérationnelle.

 

Le volume financier impressionne et confirme donc le caractère historique de la décision. 1,3 milliards d'euros ! C'est une somme gigantesque et pour la remettre en perspective il suffit de citer le coût de la première IPER du Charles de Gaulle, intervenue après sept années d'activités opérationnelles : 0,3 milliards d'euros...

 

Nous ne devrions qu'être stupéfait par l'incroyable situation que nous vivons :

  • les anti-porte-avions français sont vent debout contre la commande d'un second porte-avons qui coûtait 2 milliards d'euros dans les années 90 et 2,5 milliards d'euros HT aujourd'hui,
  • et personne ne s'offusque que l'outil soit confirmé et lourdement modernisé pour 1,3 milliards d'euros.

C'est une situation ubuesque.

 

Qu'est-ce qu'un 1,3 milliards d'euros ? A 200 millions près, c'est le coût du porte-aéronefs Cavour (qui jauge presque autant que les porte-avions Foch et Clemenceau pour 1,5 milliards).

 

Le second porte-avions c'est l'équivalent de trois Rafale par année fiscale sur sept années.

 

La refonte du porte-avions Charles de Gaulle ce sera 1,3 milliards d'euros étalés sur deux années de 2016 à 2018.

 

L'effort financier n'est rigoureusement pas le même... et l'hystérie anti-porte-avions ne s'est même pas manifestée !

 

Nous sommes donc dans l'obligation, sans nier la nécessiter de réaliser l'IPER du Charles de Gaulle, de poser la question suivante : ne serait-il pas plus judicieux sur le plan stratégique de lancer la construction du second porte-avions grâce à la ligne de crédit prévue pour 1 milliard d'euros (moins les 0,3 milliards de l'IPER) ?

 

La situation est proprement incroyable si nous la rapportons aux "discussions" qui ont eu lieu sur l'avenir de la puissance aéronavale française de 2008 à 2013.

 

Pour en revenir à la refonte, nous ne pouvons que nous ne demander ce qu'il y aura dans ce milliards supplémentaire par rapport à une IPER classique du porte-avions.

 

Premièrement, Mer et Marine avait supposé que le Charles de Gaulle verrait le remplacement de ses radars car la suite actuelle tend vers l'obsolescence. Il y a deux solutions possibles :

  • une remise à niveau via un Herakles amélioré (le même que sur les FREMM ASM),
  • une solution ambitieuse avec un radar à surfaces planes qui pourrait être le même que celui de la FREMM-ER.

Cette dernière pourrait préfigurer ce que seront les deux FREDA qui seront livrés en 2018 et 2019 puisque le ministre de la Défense a choisi que ces deux frégates, initialement prévues pour la LPM suivante, soient contenues dans l'actuelle LPM.

Solution qui serait soutenue par l'export puisque la demande irait pour des frégates de défense aérienne avec radar à surfaces planes pouvant s'intégrer dans une défense anti-missile balistique. 

 

Deuxièmement, il n'y a pas beaucoup d'informations qui sont tombées quand aux modernisations qui seront effectuées. C'est pourquoi nous nous devons de les imaginer :

  • le déplacement de l'ilot à l'arrière du pont d'envol,
  • l'installation de catapultes électromagnétiques (et pourquoi pas atteindre la capacité catapo et le doublement des catapultes à cette occasion),
  • une défense aérienne à très courte portée par laser (à l'instar du CVN 78),
  • la modernisation des installations aéronautiques pour l'accueil de drones,
  • la robotisation du bord pour faciliter les flux logistiques,
  • l'utilisation de peintures au silicone pour la carène,
  • l'installation de dispositif de supercavitation pour améliorer la propulsion,
  • une automatisation accrue du navire (permettant de diminuer l'équipage du bateau de 1300 à 900 personnes et permettre de le doubler à terme),
  • la remotorisation du navire par des moteurs supraconducteurs,
  • l'installation de pods en lieu et place des lignes d'arbres,
  • l'utilisation de l'espace libéré pour améliorer la puissance propulsive,
  • l'autre utilisation de l'espace libéré pour améliorer les capacités d'emport de carburant et de munitions (et donc réduire le besoin logistique).

L'enveloppe de la refonte aurait pu être dépassée par tant de projets. Néanmoins, bien des suggestions ci-dessous relèvent directement d'une partie des 34 plans industriels présentés par le gouvernement.

 

 

Cette refonte à mi-vie n'a pas fini de faire parler d'elle.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:35
CV-16 Liaoning's sea trial in South China Sea

 

November 28, 2013 by Feng - informationdissemination.net

 

This week, CV-16 sailed forth with 2 051Cs and 2 054As escorts to South China Sea for what China calls a scientific and training mission.

There are some concerns that CV-16 was sent there for political purposes to intimidate neigbhouring countries. I personally think that's wildly inaccurate. As I talked about in the previous entry on 091, No. 404 (the first production version of Type 091) was sent to South China Sea for testing at PLAN's deep water testing facility in Hainan. It should not be a surprise that China's first carrier would spend time here given how little space it has to operate around the Qingdao naval base. One of well known posters on Chinese military forum recently posted the following list of uncompleted tests that will need to be carried through this time.
 

  1. Temperature related tests - Due to the colder temperature of north, certain tests that require hot climate (like air conditioning systems and refrigeration equipments) can only be completed in South China Sea at this time of the year. All of this will happen in the relatively high water temperature of South China Sea, which cannot be replicated around Qingdao.
  2. Deep water tests - The Bohai sea shelf around Qingdao is generally pretty shallow. South China Sea has long stretches of water depths of greater than 100 m (several hundreds of meters in many cases). ASW tests, especially against deep diving submarines, can really only be carried out here. Other tests including under water communications, acoustic countermeasures testing and deep water anchor testings,
  3. Testing command & control - As part of having 2 051C and 054A in this sea trial, CV-16 will be able to test the command & control systems leading a flotilla formation. More C&C tests can be completed in South China Sea given the concentration of new combat aircraft and naval ships in the area (including the nuclear submarines stationed at Sanya naval base). He also listed that 054As are part of the flotilla due to their strong ASW suites, which is important given the number of foreign submarines that will be looking to gather CV-16 acoustic signatures. I tend to that's a lost cause.
  4. Testing the new Carrier base - There is a new carrier base being constructed in South China Sea. Having this flotilla there will test out the ability of the new naval base to support a carrier group.


So there are a number of tests that will need to be carried out this time. In the long term, there will be probably multiple carriers home based in the carrier base in South China Sea. After all, there is far more room to operate there than around Qingdao. I think this will be the first of many trips that CV-16 makes to South China Sea until SSF gets its own carrier.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
New Carrier Steaming to India Without Air Defense System

India's aircraft carrier acquired from Russia will initially lack its air defense system, based on the Barak-8 missile. (Georges Seguin/Wikimedia)

 

Nov. 26, 2013 - By VIVEK RAGHUVANSHI – Defense News

 

NEW DELHI — After a five-year delay in acquiring a Russian aircraft carrier, the Indian Navy will have to wait further before the vessel is equipped with its proposed air defense system.

 

The Indo-Israeli joint project for the Long Range Surface to Air Missile (LRSAM) system for the carrier has been hit by technical snags, meaning the Admiral Gorshkov, now renamed Vikramaditya, which was formally received by Defence Minister A.K. Antony Nov. 15, will arrive in India without an air defense system. The system is based on the Israeli Barak missile.

 

An Indian Navy official admitted the carrier initially will have no air defense system. The carrier, however, will have an advanced electronic warfare jamming system and will be protected as part of a carrier group, the official added. It also will be equipped with an AK-630 rapid-fire gun system to destroy incoming missiles and aircraft.

 

“The main weaponry of the ship would be the ship-based aircraft, i.e. aircraft and helicopters with their integral weapons,” an Indian Navy spokesman, P.V. Satish, told Defense News.

 

However, a Navy source said the weaponization would include the fitting of a variety of guns, primarily of 20mm and 30mm.

 

The LRSAM, which is being jointly developed by India’s Defence Research and Development Organisation and Israel Aerospace Industries (IAI), is facing technical snags, an Indian Navy spokesman said, but gave no details. The joint development program was conceived in 2007, and LRSAM was to be ready for the Vikramaditya in 2014.

 

The LRSAM will have a multifunctional acquisition radar, one 3-D S-band guidance radar, one command-and-control system and four launchers, each carrying eight missiles.

 

IAI can independently install an air defense system, but there have been disputes regarding technology transfer.

 

The Indian Defence Ministry said it has expressed its concern to Israel about the delay. IAI executives here declined to comment

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 13:35
Pékin envoie son porte-avions en mer de Chine du Sud dans un contexte de tensions

 

PEKIN, 26 nov 2013 Marine et Océans (AFP)

 

La Chine a annoncé mardi envoyer son porte-avions en mer de Chine méridionale, où plusieurs conflits de souveraineté l'opposent à ses voisins, dans un contexte tendu par la décision de Pékin d'imposer une nouvelle zone de contrôle aérien.

 

Le "Liaoning" a quitté son port de Qingdao (est de la Chine) et mis le cap vers le sud, pour une première mission en mer de Chine méridionale, a rapporté la marine chinoise sur l'un de ses sites internet.

 

Le porte-avions, admis au service actif il y a un peu plus d'un an, est escorté de deux destroyers lance-missiles et deux frégates lance-missiles, a précisé l'agence de presse Chine nouvelle.

 

Cette nouvelle mission du navire-amiral de l'Armée populaire de libération intervient dans un contexte de tensions notamment avec Tokyo, qui s'oppose à Pékin dans une autre région maritime, la mer de Chine orientale.

 

Pékin a décrété unilatéralement samedi une "zone aérienne d'identification" au-dessus de la mer de Chine orientale, zone qui englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par la Chine sous le nom de Diaoyu.

 

La Maison Blanche y a vu une annonce "incendiaire", tandis que le ton est monté lundi entre Tokyo et Pékin, chacun convoquant l'ambassadeur de l'autre.

 

L'Australie a annoncé de son côté mardi avoir convoqué l'ambassadeur de Chine pour protester contre cette nouvelle mesure de Pékin, dont les ambitions maritimes inquiètent la région Asie-Pacifique.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:35
INS Vikramaditya photo RIA Novosti Sergei Mamontov

INS Vikramaditya photo RIA Novosti Sergei Mamontov

 

MOSCOU, 26 novembre - RIA Novosti

 

Le porte-avions modernisé Vikramaditya (ex-Admiral Gorchkov), livré à la Marine indienne il y a dix jours, est parti pour l'Inde, a annoncé mardi à RIA Novosti un porte-parole du chantier naval chargé de moderniser le navire.

 

"Le navire a quitté Severodvinsk pour naviguer ensuite en mer Blanche où il fera le plein de carburant. Sa prochaine escale est la ville de Mourmansk", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Outre l'équipage indien, près de 180 techniciens russes se trouvent à bord du navire. Leur mission est de surveiller le fonctionnement des mécanismes, de conseiller l'équipage et de parer d'éventuelles défaillances. Une fois arrivés en Inde, une partie de spécialistes russes regagneront la Russie tandis que les autres resteront pour assurer la maintenance du porte-avions prévue par garantie.

 

La Russie et l'Inde ont signé en 2004 un contrat prévoyant la modernisation du porte-avions soviétique Admiral Gorchkov pour la Marine indienne. La livraison de ce navire, rebaptisé par l'Inde Vikramaditya ("fort comme le Soleil"), a été ajournée plusieurs fois en raison de différends financiers. Un avenant au contrat a été signé en 2010. Aux termes de ce document, Moscou s'est engagé à livrer le porte-avions fin 2012. Les défaillances d'équipements fournis notamment par des pays membres de l'OTAN, constatées lors des essais en mer à l'automne 2012, ont amené les chantiers navals russes à reporter la livraison à 2013.

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:35
Départ du porte-avions chinois Liaoning pour une mission en mer

 

26-11-2013 French.china.org.cn

 

Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, a quitté mardi son port d'attache de Qingdao, dans la province du Shandong (est), à destination de la mer de Chine méridionale pour une mission scientifique et d'entraînement.

 

Il s'agit du premier voyage d'entraînement à travers les mers de ce porte-avions depuis sa livraison à la marine de l'Armée populaire de libération (APL) l'année dernière, selon le capitaine du Liaoning Zhang Zheng.

 

Le porte-avions était escorté par deux destroyers lance-missiles, le Shenyang et le Shijiazhuang, et deux frégates lance-missiles, le Yantai et le Weifang.

 

Ce voyage permettra de tester l'équipement du porte-avions, a indiqué M. Zhang.

 

Les longs voyages à travers les mers constituent une phase nécessaire d'expériences et d'entraînements pour tester l'équipement et les troupes en situation de travail continu et dans des conditions hydrologiques et météorologiques différentes.

 

Le Liaoning et son équipage ont mené une série de tests et d'exercices d'entraînement concernant notamment l'atterrissage et le décollage de divers avions, dont le chasseur embarqué J-15.

 

Cet essai en mer de Chine méridionale s'inscrit dans le cadre du calendrier normal d'entraînement du porte-avions, selon la marine de l'APL.

 

Le Liaoning est l'unique porte-avions chinois en service. Cet ancien bâtiment soviétique inachevé a été réaménagé par la Chine et livré à la marine le 25 septembre 2012.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

Le 16/11/2013 Joseph Sotinel – BFMTV

 

Le ministre de la Défense a révélé le coût des travaux prévus sur le Charles de Gaulle pour sa grande révision. Notre seul porte-avions sera immobilisé pendant 20 mois, de 2016 à 2018.

 

D'octobre 2016 à avril 2018, notre seul porte-avions, le Charles de Gaulle, sera immobilisé. Un arrêt technique majeur est, en effet, prévu tous les 7 ans et demi pour procéder à une révision générale.

Le coût de cette opération n'avait pas encore été révélé. Lors de la récente réunion de la commission élargie de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de finances, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé que l'arrêt s'effectuerait "pour un coût de 1,3 milliard d’euros".

Selon le rapport du député PS Gilbert Le Bris sur le budget de la Marine, les crédits affectés au porte-avions pour 2014 seront déjà de 152 millions d'euros. Son rapport évalue également les coûts moyens jusqu'à 2016 à 110 millions d'euros par an. En 2014, le budget de la Défense sera de 31,4 milliards d'euros au total.

Le Charles de Gaulle avait coûté 3 milliards d'euros, entre sa commande en 1986 et son lancement en 2001.

 

Un deuxième porte-avion coûterait entre 3 et 7 milliards d'euros

Selon le rapport de Gilbert Le Bris, le Charles de Gaulle a été disponible 55% du temps en 2012, et 30% en 2013, à cause des six mois de travaux.

Pour éviter que la France soit sans porte-avions pendant les révisions, la construction d'un deuxième navire avait été envisagée en 2007. Mais les coûts importants ont fait reculer l'Etat. Il aurait coûté entre 3 et 7 milliards d'euros.

En janvier 2013, le gouvernement questionné sur le sujet, préférait mettre en avant "la qualité des missions réalisées en Libye grâce au porte-avions". Finalement, le gouvernement a préféré mettre le projet entre parenthèses dans son livre blanc 2013. La nouvelle loi de programmation militaire (LPM) en cours de discussion au Parlement ne parle pas de second navire. Il est vrai que le temps est aux économies pour les militaires comme pour les autres.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Une nouvelle génération de pilotes à bord du Charles de Gaulle

 

21/10/2013 Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués ont repris la mer, du 16 au 21 octobre 2013, pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée. Appelée École de l’aviation embarquée (EAé), cette phase est fondamentale dans le cursus de formation des pilotes de chasse de la Marine nationale. En quelques jours, cette EAé a permis de qualifier 9 pilotes de chasse embarquée.

 

« La qualification concerne tous les pilotes du Charles de Gaulle, sur tous les types d’aéronefs que compte le groupe aérien embarqué : chasseurs Rafale Marine et Super Etendard modernisé, avion de guet aérien Hawkeye », indique le capitaine de vaisseau Eric Aymard, commandant du groupe aérien embarqué (GAé) et responsable de l’entraînement des pilotes.

 

Débutée le 16 octobre dernier avec le départ du Charles de Gaulle de Toulon, l’EAé a pour objectif la formation et la qualification des jeunes pilotes de chasse de la Marine nationale.

 

"L’EAé est une figure imposée pour tout pilote de chasse de la Marine : c’est là qu’il acquiert sa qualité de pilote de porte-avions. Il devient marin du ciel  apte à opérer de jour et de nuit depuis le Charles de Gaulle".

 

Deux fois par an, une période de quelques jours à la mer (EAé) est consacrée aux qualifications des pilotes. Avant d’embarquer, les pilotes en qualification ont enchaîné cinq semaines  d’entraînement particulièrement intensif. Au cours de séances d’Appontages simulés sur piste (ASSP), ils ont répété à terre les manœuvres d’approche et  d’appontage en suivant des paramètres de vol similaires à ceux du porte-avions.

 

« Dans la mesure où leurs aptitudes ont été confirmées à terre par les officiers d’appontage chargés de les entraîner et de les évaluer, ils ont été admis à poursuivre leur phase de qualification à bord du Charles de Gaulle. Ensuite, exposés aux contraintes liées à l’environnement maritime : aléas météo, mouvements du bateau et évolution au-dessus de la mer en l’absence de repère, ils gagneront en expérience et en aisance pour opérer depuis le porte-avions. »

 

Dans ce contexte, les jeunes pilotes du Groupe aérien effectuent lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle. Précédemment, ils ont achevé leur cycle de formation aux États-Unis où ils ont obtenu leur brevet de pilote de chasse avant d’effectuer leurs premiers vols sur l’avion de combat Rafale au sein de l’Escadron de Transformation Rafale (ETR) de St Dizier (unité de l’armée de l’Air).

 

Pour obtenir leur qualification, les pilotes doivent réaliser six appontages et deux touch and go. Durant ces phases, les officiers d’appontage vont évaluer la précision des appontages selon différents critères  (pente, incidence, vitesse, tenue d’axe). « Pour un appontage réussi, un haut niveau d’exigence dans la tenue des paramètres de vol est nécessaire », précise le CV Aymard.

 

L’EAé permet également aux pilotes les plus expérimentés de maintenir leur compétence opérationnelle (vols tactiques à plusieurs avions, ravitaillement en vol, combat aérien) depuis le porte-avions Charles de Gaulle. Cette EAé a marqué la première sortie du porte-avions Charles de Gaulle après l’obtention de sa qualification opérationnelle en août dernier (qualification complète des marins du porte-avions ainsi que du groupe aérien).

 

Période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée pour l'École de l’aviation embarquée (EAé)

Période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée pour l'École de l’aviation embarquée (EAé)

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon

Apontage sur le Porte-Avions Charles de Gaulle

 

16/10/2013 Sources : Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé le 16 octobre 2013 de Toulon avec à son bord les marins et aéronefs ( Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, hélicoptère Dauphin ) du Groupe aérien embarqué (GAé). Cet entraînement se concentrera essentiellement sur la validation des aptitudes des pilotes du GAé lors de deux phases consécutives.

 

Une première phase, appelée communément « École de l’Aviation Embarquée » (EAE), permettra la qualification/transformation à l’appontage, de jour comme de nuit, des jeunes pilotes de l’aéronautique navale. Certains effectueront à cette occasion leur tout premier appontage sur le pont du Charles-de-Gaulle.

 

 

Le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon

La seconde phase consistera en l’entraînement des pilotes nouvellement qualifiés, et ceux plus expérimentés, à la conduite de missions opérationnelles depuis le porte-avions.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 12:55
Le porte-avions « Charles de Gaulle » effectue une période de préparation opérationnelle à la mer

16 octobre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués reprennent la mer pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée.

 

Cette sortie à la mer sera consacrée à la formation et à la qualification des jeunes pilotes de chasse de la marine nationale dans la pratique spécifique des phases de catapultage et d’appontage depuis un porte-avions. A ce titre, certains des plus jeunes pilotes effectueront lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle.

 

 

Le porte-avions « Charles de Gaulle » effectue une période de préparation opérationnelle à la mer

Aux commandes d’avions de combat Rafale, Super-Etendard Modernisé et d’avions de guet aérien Hawkeye, l’ensemble des pilotes de la force de l’aéronautique navale (composante aéronautique de la marine nationale) effectueront quotidiennement, de jour comme de nuit, des vols d’entraînement au combat depuis le porte-avions.

 

C’est la première fois que le Charles de Gaulle quitte son port-base de Toulon après avoir achevé au mois d’août 2013 un important stage d’entraînement opérationnel ayant conduit à la qualification opérationnelle de tous les marins de son équipage (stage MECO et qualification complète du groupe aéronaval).

 

Source : Marine Nationale (Force d’Action Navale)

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:35
Xuzhou, one of China's Type 054A frigates.

Xuzhou, one of China's Type 054A frigates.

 

15 octobre 2013 Portail des Sous-Marins

 

La Chine pourrait devoir sacrifier jusqu’à 40% de sa flotte pour essayer de couler un seul des porte-avions américains, comme l’USS Gerald R Ford, selon un article d’un journal russe.

 

La Chine dispose actuellement de plusieurs armes efficaces qui pourraient être utilisées contre un groupe d’escorte d’un porte-avions américain, comme les missiles balistiques anti-navires DF-21D et 12 destroyers lance-missiles. Les 2 destroyers Type 051C et les 6 Type 052C sont équipés de missiles anti-navires comme le YJ-83, C-805 et YJ-62. Ils constitueraient aussi une menace sérieuse pour un porte-avions américain dans la région Asie-Pacifique. De plus, la Chine a acheté 4 destroyers de la classe Sovremenny à la Russie, équipés de missiles anti-navires Moskit SSM P-270.

 

Outre le Liaoning, son premier porte-avions, la marine chinoise dispose aussi de 15 frégates Type 054A, équipées de missiles anti-aériens HQ-16 à lancement vertical. Tout en défendant la flotte chinoise contre les aéronefs basés sur les porte-avions américains, les frégates Type 054A peuvent aussi couler des navires ennemis grâce à leurs missiles anti-navires C-803.

 

Si un groupe de bataille américain devait pénétrer dans les eaux situées au large des côtes chinoises, la marine chinoise pourrait aussi envoyer ses 10 corvettes Type 056 et 40 embarcations lance-missiles pour mener un combat de type guérilla en mer contre l’US Navy, explique l’article. Tous ces navires peuvent lancer des missiles anti-navires comme le YJ-83 et le C-803 : l’US Navy pourrait perdre jusqu’à 10% de sa force dans la région si un de ses porte-avions devait être coulé.

 

Cependant, pour la marine chinoise, couler un porte-avions américain ne serait pas chose si facile. Selon le magazine américain Forbes, plusieurs méthodes ont été développées par l’US Navy pour défendre ses porte-avions contre des attaques chinoises. Alors que des drones aériens à long rayon d’action sont capables de détruire les sites de missiles chinois, des chasseurs F-35, d’une portée de 200 à 300 nautiques permettent aux bâtiments américains de combattre sans entrer dans les eaux chinoises.

 

Le journal russe estime que de 30 à 40% de toute la flotte navale chinoise pourrait être perdue pour seulement détruire un seul porte-avions américain. En même temps, le plus grand défi pour l’US Navy, dans un conflit éventuel avec la Chine, serait de déployer ses 11 porte-avions, ses 88 navires de surface, 55 Littoral Combat Ships et 31 navires d’assaut amphibie dans le Pacifique Ouest avec un faible préavis.

 

Référence : China Times (Taïwan)

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:35
Le porte-avions Admiral Gorchkov quittera la Russie pour l'Inde le 30 novembre (Moscou)

MOSCOU, 14 oct 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Le porte-avions Admiral Gorchkov, un bâtiment rénové de l'époque soviétique, a passé avec succès les essais en mer et quittera les eaux russes le 30 novembre pour être livré à l'Inde avec plus de cinq ans de retard, a annoncé lundi un responsable gouvernemental russe.

 

"Les essais en mer ont été passés avec succès", a déclaré le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, cité par les agences russes.

 

"Les défauts qui étaient apparus pendant les essais l'année dernière ont été complètement rectifiés", a-t-il ajouté lors d'un entretien avec le Premier ministre Dmitri Medvedev.

 

M. Rogozine, responsable de l'industrie de la Défense au sein du gouvernement, a ajouté que le navire, qui sera rebaptisé avant sa livraison INS Vikramaditya, quitterait les eaux russes le 30 novembre en direction de l'Inde.

 

L'Inde avait signé avec la Russie en 2004 un contrat de modernisation de ce navire. Mais sa livraison, prévue au départ à l'été 2008, avait été repoussée de plusieurs années en raison de plusieurs différends financiers, de retards dans la livraison d'équipements ainsi que de problèmes apparus lors de tests.

 

La facture de l'Admiral Gorchkov a depuis plus que doublé à 2,3 milliards de dollars.

 

Ces problèmes avaient tendu les relations entre Moscou et New Delhi, un de ses alliés de l'époque soviétique et premier client de son industrie militaire.

 

La réalisation de ce contrat constitue "une question de prestige pour notre industrie navale", a souligné Dmitri Medvedev.

 

Construit il y a trente ans, l'Admiral Gorchkov rebaptisé INS Vikramaditya doit combler le vide laissé par le tout premier porte-avions indien, l'INS Vikrant, retiré du service en 1997.

 

M. Rogozine a relevé que le navire qui serait livré dépassait les exigences techniques prévues dans le contrat, notamment en termes de vitesse.

 

"J'ai même dit pour plaisanter au ministère indien de la Défense que cela faisait même de la peine de le livrer", a rapporté le vice-Premier ministre.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 12:55
Les grands chantiers de la base navale de Toulon

Le prochain passage du porte-avions « Charles-de-Gaulle » en bassin, prévu pour 2016, doit entraîner de lourds travaux de mise aux normes dans la base navale.

 

14 octobre 2013 varmatin.com

 

L’arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade et le grand carénage du Charles-de-Gaulle concentrent l’essentiel des travaux prévus dans le port militaire pour les trois ans à venir

 

Il est un quartier de Toulon où des millions sont engagés chaque année pour des travaux de toute sorte. Une ville dans la ville où les quelque 20 000 travailleurs quotidiens ne se plaignent guère, pourtant, des nuisances liées aux chantiers. Cet endroit, c'est la base navale. Et à la tête de ces travaux colossaux, on trouve l'Établissement(1)du service infrastructure de la Défense (Esid).

 

L'Iper du « Charles » déjà en préparation

 

À l'arsenal comme ailleurs au pied du Faron, les casques antibruit et les chaussures de sécurité sont donc légion en cette période de rentrée. Malgré la baisse des crédits affectés la Défense ? « Nous sommes relativement préservés », confesse Jean-Pierre Cordier, directeur de l'Esid de Toulon. « Ces derniers temps, notre chiffre d'affaires est même en augmentation. »

 

Jusqu'à se retrouver « dopé » à hauteur de 130 à 150 millions d'euros par an, investis dans le lifting permanent des installations de la Marine nationale. Soit une augmentation de 30 à 50 % par rapport aux années précédentes. Nul miracle là-dessous : dans le plus grand port militaire de France, trois opérations d'envergure ont été engagées, qui confortent encore Toulon - si besoin était - dans sa position dominante de port de projection de forces.

 

Les deux premières missions pour l'Esid consistent à préparer l'arrivée de nouveaux bâtiments dans la rade, qu'ils soient frégates multimissions (six exemplaires, de 2015 à 2025) ou sous-marins nucléaires Barracuda (six exemplaires, de 2017 à 2025). Leur technologie particulière et leurs dimensions impressionnantes vont obliger les services des ex-Travaux maritimes à mettre les petits plats dans les grands (lire en page suivante), en adaptant infrastructures portuaires et connexes.

 

Un plus pour l'économie locale

 

La troisième opération doit préparer le prochain arrêt technique majeur du porte-avions « Charles-de-Gaulle » (2016) en donnant un coup de jeune aux équipements des bassins Vauban. Tous ces chantiers sont également liés par une réfection généralisée du réseau électrique.

 

Ces travaux ne sont pas une mince affaire. Mais ne sont pas non plus les seuls à occuper Jean-Pierre Cordier. L'ingénieur explique ainsi que sont également lancées ou prévues des opérations concernant le soutien de l'homme : construction ou remise à niveau des casernements, centre de restauration et centre médical des armées. Un troisième point d'alimentation électrique pour l'arsenal doit également voir le jour, ainsi, qu'entre autres, le démantèlement et le remplacement de bateaux-portes et de ras d'accostage. Bref, largement de quoi occuper les ingénieurs et techniciens de l'Esid et de ses sous-traitants et de donner, au passage, un solide coup de fouet à l'économie locale.

 

 

 

1. Ex-Travaux maritimes, l'Établissement du service infrastructures de la Défense de Toulon s'occupe de gérer (investissements, aménagement, entretien…) le patrimoine immobilier de la base de Défense de Toulon, dont le périmètre s'étend de Hyères à Saint-Mandrier.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:35
Mission réussie pour le premier porte-avions chinois

26 septembre 2013 Par Lélia de Matharel - Usinenouvelle.com

 

Le 21 septembre 2013, le premier porte avion chinois baptisé Liaoning est rentré au port de Quingdao, situé dans la province de Shandong. Il a réalisé sa plus longue mission en mer depuis sa mise en service en septembre 2012. Plusieurs tests de décollages et d’atterrissages ont été effectués avec succès sur le navire.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:35
La Russie aidera l'Inde à construire le porte-avions Vikrant

COCHIN (Inde), 25 septembre - RIA Novosti

 

La Russie aidera l'Inde à achever la construction de son premier porte-avions de fabrication nationale, l'INS Vikrant, a annoncé mercredi à Cochin Victor Komardine, directeur général adjoint de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport).

 

"Nous réalisons une dizaine de projets conjoints avec l'Inde, y compris celui du Vikrant", a indiqué M.Komardine lors du premier Salon naval international NAMEXPO-2013.

 

Les spécialistes russes sont responsables des équipements aériens du porte-avions INS Vikrant. "Il s'agit notamment des brins d'arrêt, des ascenseurs et des hangars", a précisé M.Komardine.

 

Destiné à devenir le navire-amiral de la Flotte occidentale de la Marine indienne, l'INS Vikrant sera remis à l'armée en 2018. Le navire a un déplacement de 37.400 tonnes. Il sera équipé de missiles mer-air et de canons à tir rapide, de chasseurs embarqués de fabrication russe MiG-29K/KUB et d'hélicoptères. L'Inde pourrait également y déployer des chasseurs de fabrication nationale HAL Tejas, si elle arrive à créer rapidement une version embarquée de cet avion.

 

Avec 256 mètres de long et 56 mètres de large, le Vikrant possède un tirant d'eau de 12 mètres. Sa vitesse de croisière étant de 28 nœuds, le navire a une autonomie de 7.500 milles à une vitesse de 18 nœuds. Son équipage comptera 1.400 matelots et 160 officiers.

 

Selon la Marine indienne, près de 50% des éléments du propulseur du porte-avions et environ 30% des armements du Vikrant ont été conçus en Inde.

 

Avec ce porte-avions, l'Inde complétera la liste des pays capables de construire ce type de navires. Ces technologies ne sont pour le moment maîtrisées que par la Russie, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:35
Le porte-avions chinois a fini une période d’entraînement

22 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Après une période d’entraînement, le premier porte-avions chinois le Liaoning est rentré le 21 septembre dans un port militaire à Qingdao.

 

Référence : Radio Chine Internationale

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:55
photo Christophe Guilloteau

photo Christophe Guilloteau

Sep 10, 2013 ASDNews Source : Sagem Defence & Security

 

Sagem (Safran), the European leader in navigation systems and technologies, has won a contract from French defense procurement agency DGA as prime contractor for the modernization of the inertial navigation and alignment system (SINA) on the Charles-de-Gaulle aircraft carrier.

 

System modernization mainly involves the replacement of the original gimbal type inertial reference units by very-high-precision Sigma 40 laser gyro inertial navigation units.

 

Sagem will gradually upgrade the Charles-de-Gaulle aircraft carrier navigation system. The system will supply data allowing Rafale fighters to align their own laser gyro navigation systems, also supplied by Sagem.

 

Sagem continues to work with French shipyard DCNS on the integration of high-performance navigation systems that enhance the capabilities of its shipborne weapon and combat systems. The company’s expertise is reflected in new functions, tested for effectiveness, and guaranteed performance throughout the development and production cycle, all while meeting the tight deadlines imposed by the Charles-de-Gaulle’s maintenance schedule.

 

After completion of this program, the Charles-de-Gaulle aircraft carrier will deploy a navigation system fully equivalent to new vessels already equipped with Sagem’s Sigma 40 system, including Mistral class BPC amphibious assault ships, Horizon and Aquitaine frigates (FREMM program) and the upcoming Suffren class nuclear attack submarines in the Barracuda program.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:55
photo DCNS

photo DCNS

July 26th, 2013 By DCNS  - defencetalk.com

 

The French Navy’s Fleet Support Service (SSF) signed off on the completion of the intermediate refit of nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle after six months’ work by DCNS. From hull to combat system, without forgetting compliance tests to the latest environmental standards, communications suite modernization or the refurbishment of the accommodation and recreation areas, the project involved some 950 people and 1 million person-hours’ work.

 

Maintenance and modernization

 

In addition to scheduled maintenance, the refit was used to undertake significant modernization. The work was performed in the Vauban drydock at the Toulon naval base. The ship was given a complete facelift that included the repainting of a total area of 26,000 square meters and the complete refurbishment of one of the main galleys. Other modernization work included the replacement of the stabilization computer.

 

The propulsion system and other shipboard systems and equipment were inspected, overhauled and tested to ensure optimal performance in operation. Some 35 kilometers of cabling was also installed with a view to the later installation of a state-of-the-art IP network.

 

CVN Charles de Gaulle underwent a thorough overhaul performed by teams assembled by DCNS and its partners, supported day-to-day by the ship’s crew.

 

Major contracting challenge, noteworthy team success

 

“Scheduled refits are essential to return a ship to ‘as new’ condition. This six-month period of intense contract maintenance and modernization is over. Other teams will now resume shore-based day-to-day monitoring of the ship’s systems and equipment,” said Franck Bouffety, the Group’s Charles de Gaulle program manager.

 

With over 1,000 tasks in progress each week, the Vauban drydock was very busy indeed. Despite the huge number of jobs to be performed, everything was completed on time. DCNS completed the 6,000 maintenance and modernisation ‘line tasks’ specified for this scheduled refit. In addition to the ship’s crew, all available staff based at the Toulon naval base were mobilized for the extended pit stop. Virtually every DCNS center contributed in one way or another. In all, the Group assigned almost 500 employees to the project.

 

Technical data for intermediate refit:

 

    Number of people involved: 950

    DCNS employees: 250

    subcontractor employees: 200

    crew: 500

    number of subcontractors: 60

    person-hours worked: 1 million

    tasks in progress each week: 1,000

    number of line tasks: 6,000

    preparatory work for next refit: 20%

    area painted: 26,000 sq.m

    cabling installed: 35 km

    Engine room tasks:

    pipes cleaned and inspected: 25,000

    new pipes installed: 6,000

 

CVN Charles de Gaulle at a glance

 

    Commissioned: 18 May 2001 (12 years’ active service)

    Crew: ≈ 2,000 men & women (women ≈ 15%)

    Displacement, full load: ≈ 42,000 tonnes

    Length overall: 261.50 m

    Beam: 64.36 m

    Height: 75 m (equivalent to a 20-storey building)

    Average daily distance travelled: 1,000 km

    Total distance travelled: 1 million km (≈ 23 circumnavigations)

    Recent operations: Libya (Operation Harmattan), Afghanistan.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:55
Nouveau pacha pour le porte-avions (PA) Charles de Gaulle

 24/07/2013 Marine Nationale

 

Le vice amiral d’escadre Xavier Magne, commandant la Force d’action navale (ALFAN), a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Pierre Vandier comme nouveau commandant du porte-avions (PA) Charles de Gaulle le mercredi 24 juillet.

 

Depuis le 12 juillet, dans le cadre de sa remontée en puissance, le PA Charles de Gaulle effectue son stage de mise en condition opérationnelle (MECO). Organisé dans le prolongement de sa période normale d’entretien et d’une importante relève de personnel, ce stage permet à l’équipage de s’entraîner afin de se réapproprier complètement le bâtiment et d’être prêt à participer si nécessaire à des missions opérationnelles.

Les avions du Groupe Aérien Embarqué (Gaé) ( Rafale, Super Étendard modernisé et avion de guet aérien Hawkeye) ont ainsi rejoint le porte-avions. Les pilotes s’entraînent de jour comme de nuit afin d’obtenir leurs qualifications opérationnelles.

 

Un nouveau pacha

En plein cœur de cette montée en puissance, le CV Pierre Vandier a succédé au CV Olivier Lebas. La carrière du commandant prenant est riche, elle peut s’axer sur 3 composantes principales:

- Une expertise aéronautique

Breveté pilote d’aviation embarquée en 1993, il acquiert ses qualifications opérationnelles sur Super Etendard Modernisé. Il prend par la suite le commandement de la Flottille 12F « Rafale » et mène pendant deux ans les expérimentations militaires du nouveau chasseur embarqué. En tant que pilote de chasse, il participe à toutes les opérations du GAé notamment en Ex-Yougoslavie, au Kosovo et en Afghanistan

- Une expertise maritime et «ressources humaines»

À sa sortie de l’ École navale en 1989, il rejoint l’aviso escorteur Commandant Bory en tant que chef de service, puis est affecté officier «conduite du navire» de la frégate de surveillance Prairial. Plus tard, il est chargé de la formation d’élèves-officiers sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. Il est affecté deux ans sur le porte-avions avant de prendre le commandement de la Frégate Légère Furtive Surcouf.

- Une expertise opérationnelle et interarmées.

Il participe à de nombreuses opérations : Guerre du Golfe, Ex-Yougoslavie, Kosovo et Afghanistan à plusieurs reprises. En 2008, il participe avec la FLF Surcouf à l’opération de libération des otages retenus par des pirates sur le voiler Le Ponant. En 2011, il assure, aux côtés d’un général français, la supervision des opérations aériennes de l’armée de l’Air et du Groupe Aéro Naval pour l’opération «Harmattan». De janvier à juin 2013, il dirige pendant six mois la cellule de crise Mali. À ce titre, il assure dès les premières heures de l’opération la conduite des opérations terrestres et aériennes et participe à la direction stratégique de la crise.

Trois questions au CV Pierre Vandier

·         Commandant, vous prenez le commandement du fleuron de la Marine nationale, quel effet cela fait-il ?

C'est une immense fierté que de se voir confier un bâtiment aussi prestigieux qui constitue le fer de lance de la Marine. Je suis très impressionné par l'engagement de l'équipage qui, a peine sorti d'une période d'entretien très intense, s'engage avec enthousiasme et professionnalisme dans la mise en condition opérationnelle du bâtiment et de son groupe aérien. Je ressens également une grande humilité face à cette responsabilité très importante qui demande un engagement total au service des armes de notre pays.

·         Le porte-avions sort d’une IEI, quel bilan tirez-vous de cette période d’indisponibilité ?

Cette période est un triple succès pour le porte-avions. Un succès du contenu de cet arrêt technique. Plus de 15 000 lignes de travaux et un million d'heures de travail ont été réalisés pendant cette période. Soit une densité quotidienne de travaux supérieure à celle de l'IPER de 2008, hors changement des cœurs.
C'est un succès sur les délais de cette IEI, puisque la date de fin de travaux a été respectée, ce qui est la preuve d'une excellente maitrise technique des industriels, des services de soutien et de l'équipage durant cette phase de travaux importante.
Enfin, un succès pour le savoir-faire de l'équipage puisqu'après 8 mois d'arrêt et seulement trois semaines après la reprise d'activité à la mer, nous sommes en train d'achever notre mise en condition opérationnelle par des entrainements de plus en plus proches des exigences des opérations réelles.

·         Enfin, quelles sont les perspectives du PA Charles de Gaulle à court terme ?

Le porte-avions devrait normalement recevoir dans quelques jours sa qualification opérationnelle. Cela veut dire qu'il sera apte à accomplir les missions que le chef des armées lui confiera. Pour l'équipage, après une année très dense et un début d'été sur les chapeaux de roues, c'est avant tout la perspective des permissions au mois d'aout qui permettront à nos marins de souffler et de profiter de l'été. Pendant toute cette période, une partie de l'équipage restera à bord pour assurer la sécurité du Charles de Gaulle à quai,  notamment de ses chaufferies nucléaires. Nous restons en permanence prêts à reprendre la mer si la situation l'exige.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 08:55
DCNS termine les travaux d’entretien intermédiaire sur le porte-avions Charles de Gaulle

24/07/2013 DCNS

 

Le service de soutien de la flotte (SSF) a prononcé la fin de l’arrêt technique du porte-avions Charles de Gaulle au terme de 6 mois de travaux réalisés par DCNS. De la coque au système de combat, en passant par le passage aux normes environnementales, la modernisation du réseau de télécommunication ou encore la rénovation des locaux de vie, ce sont 950 personnes et 1 million d’heures de travail qui ont été nécessaires.

 

Entretien et modernisation du navire

 

DCNS - PACDGCet arrêt technique a été l’occasion d’entretenir le navire et de le moderniser. Le porte-avions Charles de Gaulle aura notamment profité d’un passage au bassin Vauban de la base navale de Toulon. Le bâtiment a profité d’un lifting complet avec plus 26 000 m² de surfaces repeintes et la remise à neuf d’une des cuisines. Un certain nombre de modernisations ont été réalisées parmi lesquelles figure le remplacement du calculateur de stabilisation du navire. Toutes les installations à bord et l’ensemble de l’appareil propulsif ont été contrôlés, révisés et testés pour assurer le fonctionnement optimal en opérations. Par ailleurs, dans la perspective de l’installation ultérieure d’un réseau IP (internet protocol) de dernière génération, 35 km de câbles ont été passés.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle a ainsi bénéficié d’un entretien minutieux réalisé par les équipes DCNS et leurs partenaires avec l’appui quotidien de l’équipage.

 

Un défi industriel, une réussite collective

 

« Ces six mois de travaux ont été essentiels pour redonner toute sa jeunesse au porte-avions Charles de Gaulle. La période d’intense activité industrielle est désormais terminée. Elle laisse place au début du suivi quotidien du navire depuis la terre », souligne Franck Bouffety, directeur des programmes porte-avions Charles de Gaulle chez DCNS.

 

Avec plus de 1 000 travaux en cours en permanence toutes les semaines, l’activité de ce chantier a été très intense. Malgré la multiplicité des tâches à accomplir, les délais ont été respectés. DCNS a achevé les 6 000 lignes de travaux nécessaires pour moderniser et entretenir le porte-avions Charles de Gaulle durant cet arrêt technique programmé. Outre les membres de l’équipage, la totalité des unités de production du site de Toulon se sont mobilisées pour le succès de cet « arrêt au stand ». De la même manière, la quasi-totalité des sites de DCNS ont participé aux travaux. Au total, près de 500 collaborateurs du Groupe ont travaillé sur cet entretien.

 

Les chiffres clefs de l’entretien

- 950 personnes en moyenne

• 250 collaborateurs DCNS, 200 sous-traitants et 500 membres d’équipage

- 60 entreprises sous-traitantes

- 1 million d’heures de travail

- 1 000 travaux en cours toutes les semaines

- 6 000 lignes de travaux

- 20% de travaux d’anticipation pour le prochain arrêt technique majeur

- 26 000 m² de surfaces peintes

- 35 km de câbles installés

- Dans les machines, ce sont :

• 25 000 tubes contrôlés et nettoyés,

• 6 000 nouveaux tubes installés.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle

- En service depuis le18 mai 2001, 12 années d’activité

- Un équipage de près de 2 000 hommes et femmes (15% de féminisation)

- 42 000 tonnes à pleine charge

- 261,50 mètres de long

- 64,36 mètres de large

- 75 mètres de hauteur (un immeuble de plus de 20 étages)

- Une mobilité de 1 000km par jour

- 1 million de km déjà parcourus (23 tours du monde)

- Des opérations récentes en Libye (Harmattan) ou encore en Afghanistan.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 16:55
Essais techniques à la mer pour le porte-avions Charles de Gaulle

01/07/2013 Marine nationale

 

Le lundi 1er juillet 2013, le Charles de Gaulle a appareillé de la base navale de Toulon pour effectuer une période d’essais techniques en mer. Ces essais parachèvent la période d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) du navire.

 

Cette période de maintenance planifiée,  débutée au mois de janvier dernier, a permis au fleuron de la Marine de bénéficier de la modernisation et de la rénovation d’un certain nombre de ses systèmes et installations (intégration du nouveau système de télécommunication RIFAN 2, remise à niveau du calculateur de stabilisation du navire, vérification du système de catapultage des avions et rénovation complète d’une cuisine à haut rendement destinée à l’alimentation de l’équipage). L’ensemble des travaux a été réalisé dans le bassin Vauban de la base navale de Toulon.

 

Suite logique de la période d’Indisponibilité pour Entretien Intermédiaire (IEI) pour la vérification de bon fonctionnement du bâtiment de combat après travaux, la conduite des essais à la mer est également le préalable indispensable au cycle de remontée en puissance du porte-avions Charles de Gaulle dans la perspective de déploiements opérationnels.

 

Lorsque ses essais seront achevés, le Charles de Gaulle enchainera directement sur son stage de mise en condition opérationnelle (ce stage «MECO» a débuté il y a quelques jours à quai et va se poursuivre en mer). Il permettra à l’équipage de s’entraîner afin de se réapproprier complètement le bâtiment comme c’est le cas systématiquement à la suite d’un arrêt technique planifié ou d’une importante relève de personnel.

 

Dès la fin des essais du porte-avions, les avions du Groupe Aérien Embarqué (GAé) ( Rafale, Super Étendard Modernisé et avion de guet aérien Hawkeye) rejoindront leur «vaisseau-mère» en Méditerranée. Depuis le Charles de Gaulle, les pilotes les plus expérimentés mèneront des actions d’entraînement de jour et de nuit tandis que les plus jeunes viseront  leur entrée dans la communauté des pilotes de chasse de la Marine nationale (la qualification des jeunes pilotes de chasse consiste à réussir avec succès une série d’appontages de jour à bord du Charles de Gaulle). 

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