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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:50
Préparation de l’état-major de l’EUBG

 

 

02/12/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L'état-major belge se prépare à prendre le commandement de l'European Union Battle Group (EUBG) en juillet 2014. D'où sa participation à l'exercice Adjacent Lowlands en novembre 2013 à Amersfoort, aux Pays-Bas.

 

Photos Daniel Orban >>

 

Une grande tente de campagne est montée à l'abri des barbelés. Les drapeaux réunis de la Belgique, des Pays-Bas, de l'Espagne, du Luxembourg, de l'Allemagne et de l'ancienne République yougoslave de Macédoine flottent au vent. « Bienvenue dans le quartier général de l'EUBG installé dans le pays fictif Blueland », annonce le colonel Philippe Bouqué, chef des troupes de l'EUBG. Il dirige près de 200 militaires dans le QG. Ensemble, ils commandent quelque 3.000 soldats sur le terrain.

 

Adjacent Lowlands est un exercice statique où l'état-major est sans cesse confronté à des problèmes. Aussi doit-il, au cours d'une opération, pouvoir faire face à un crash d'hélicoptère, un accident routier ou la mort d'un militaire. Il est donc essentiel de se préparer efficacement à la direction de l'EUBG. « Ici nous testons les procédures qui nous permettent de hiérarchiser les problèmes en opération », poursuit le colonel Philippe Bouqué. « Nous en conservons certaines, alors que d'autres sont supprimées ou améliorées. »

 

La Belgique n'en est pas à son coup d'essai. Elle a déjà pris le commandement de l'EUBG en 2009. Notre pays avait alors élaboré un scénario d'exercice comprenant des incidents. C'est ce script qui a inspiré le lieutenant-colonel néerlandais Lars De Jonge pour concevoir Adjacent Lowlands. « À chaque fois que nous le réécrivons, il se bonifie », lance-t-il.

 

Adjacent Lowlands est le premier exercice préparatoire d'envergure pour l'EUBG sous la direction belge. Ces préparatifs prendront finalement vie en juin 2014 lors de l'exercice grandeur nature Quick Lion. Tous y seront impliqués, du soldat au général.

 

Vidéo : Erwin Ceuppens

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 21:50
Des députés français pour un rôle militaire accru de l'UE

 

29/11/2013 par Emmanuel Jarry - zonebourse.com (Reuters)

 

Des députés français plaident dans un rapport rendu public vendredi pour l'utilisation de forces européennes, les "groupements tactiques européens", dans les phases de démarrage des opérations de maintien de la paix.

 

La présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, estime que la situation actuelle en Centrafrique est un cas typique dans lequel ces GTUE pourraient être mis à la disposition de l'ONU.

 

"Il serait souhaitable que l'Union participe aux actions de stabilisation de la République centrafricaine", écrit-elle dans ce rapport, fruit d'un travail majorité-opposition.

 

Mis sur pied en 2007, les GTUE représentent chacun une force d'environ 1.500 hommes, fournis à tour de rôle par les Etats membres. Ils sont mis en alerte deux par deux pour six mois.

 

Ils constituent le seul instrument commun de projection de forces et de réaction rapide de l'Union européenne. Mais ils n'ont jusqu'ici jamais utilisés, alors qu'un groupe en alerte lors de la crise malienne, par exemple, était constitué de soldats français, allemands et polonais.

 

De même, le groupe en alerte lors du lancement de l'opération de démantèlement des armes chimiques syriennes, composé de soldats britanniques, n'a pas été utilisé.

 

Selon le rapport de la commission des Affaires étrangères, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie proposent de réduire l'ambition des GTUE en les dédiant à des actions dites de basse intensité ou à des missions non combattantes.

 

Elisabeth Guigou et les autres auteurs du rapport s'élèvent contre cette suggestion et dénoncent un manque de volonté politique des Etats membres.

 

EUROPE DE LA DÉFENSE EN PANNE

 

Ils plaident aussi pour une mutualisation des dépenses induites par les opérations militaires extérieures "qui contribuent à la défense européenne".

 

Ce rapport se veut une contribution à une relance de l'Europe de la défense en panne, censée être au menu du Conseil européen des 19 et 20 décembre.

 

La politique de sécurité et de défense commune, auquel ce dernier sommet des dirigeants européens en 2013 devait initialement être consacré, n'est plus qu'un chapitre de l'ordre du jour parmi d'autres, notamment l'union bancaire.

 

Interrogée sur le risque de voir cette question de nouveau expédiée au sommet de Bruxelles, Elisabeth Guigou, répond : "Oui j'ai cette crainte. C'est pour ça que j'ai fait ce rapport."

 

Ce document invite les dirigeants de l'UE à se mettre au moins d'accord sur une "feuille de route" prévoyant notamment l'élaboration d'une nouvelle stratégie européenne de sécurité.

 

Aujourd'hui, le seul texte de référence sur le rôle de l'UE dans le monde et sur une conception commune des menaces pesant sur elle a été rédigé en 2003 et actualisé en 2008.

 

Il serait "souhaitable" que le Conseil donne mandat aux institutions de l'UE de définir une nouvelle stratégie d'ici 2015, dit le rapport de la commission des affaires étrangères.

 

RISQUE DE DÉCLASSEMENT STRATÉGIQUE

 

Il invite aussi le Conseil à inscrire dans cette feuille de route une relance des programmes de coopération en matière d'armement et l'élaboration d'un partenariat renouvelé avec les Etats-Unis, dont l'attention se tourne aujourd'hui vers l'Asie.

 

Les auteurs du rapport estiment enfin que c'est à la France de jouer les aiguillons au sommet de décembre et de s'assurer que les décisions éventuellement prises ne resteront pas sans lendemain. "Seule la France peut impulser une nouvelle dynamique dans le domaine de l'Europe de la défense", écrivent-ils.

 

Le rapport insiste sur le risque d'une "rupture capacitaire" et d'un "déclassement stratégique" de l'UE en raison de l'impact des restrictions budgétaires sur les dépenses de défense.

 

Les dépenses militaires cumulées de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de l'Italie ne représentent plus que 13% des dépenses mondiales contre près de 20% en 2000, souligne le rapport, qui juge l'industrie de défense européenne en danger.

 

Dans un domaine où l'Europe se caractérise par une très forte hétérogénéité des budgets de défense, des conceptions en matière de stratégie et de coopération et d'implication dans les questions de sécurité, ses auteurs plaident pour une convergence entre la France, le Royaume-Uni, la Pologne et l'Allemagne.

 

Cette convergence, favorisée par la prise de distance de la Pologne avec l'Otan, se heurte aux réticences de Berlin envers toute intervention extérieure et à l'opposition britannique de principe à une intégration européenne. (Edité par Yves Clarisse)

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:35
On Friday 22 November 2013 a delegation from EU Naval Force’s flagship HNLMS Johan de Witt visited the Chinese Force Commander and his staff on board the Chinese flagship CNS Jing Gang Shan in the Gulf of Aden. The visit was an opportunity to discuss counter piracy operations.

On Friday 22 November 2013 a delegation from EU Naval Force’s flagship HNLMS Johan de Witt visited the Chinese Force Commander and his staff on board the Chinese flagship CNS Jing Gang Shan in the Gulf of Aden. The visit was an opportunity to discuss counter piracy operations.

 

 

28th November 2013 by Daniel Fiott* - europeangeostrategy.org

 

One of the consequences of China’s increasing international power and presence is its necessary interest in actors such as the European Union (EU) and the United States (US). It is no great secret that the Chinese have cultured relations with the EU in order to sure up export markets and trade relations, plus to learn from European best-practices in policy areas related to welfare, health, the environment and technology. The EU is largely positive about its Strategic Partnership with China. Accordingly, more than fifty EU-China initiatives and dialogues have emerged to jointly focus on policy areas from urbanisation to human rights. Yet beyond policy areas that relate to working for ‘mutual’ economic benefit, there are a number of highly political areas such as defence that tend to fall under the policy radar.

 

Indeed, when one thinks of security relations between the EU and China the arms embargo, China’s opaque military build-up, Taiwan and broader Asian security come to mind. Yet one must not overlook China’s long-standing interest in the development of the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP). This is important because Chinese scholars have been writing on CSDP since at least 2001; since 2003 China has been calling for more military-to-military exchanges and closer defence industrial and technological cooperation with the EU; and since 2005 the EU and China have held regular strategic dialogues. While Gill is correct to state that EU-China military-to-military relations are for the time-being restricted to soft military tasks rather than strategic-level operations, one should nevertheless be interested in how the Chinese perceive and understand the CSDP.

 

The Military Balance

 

One of the key aspects to Chinese thinking about the CSDP is the Policy’s potential to help the EU, help China, balance against the US. It should be noted that both China and the EU are comfortable with the notion of a more multipolar, balanced, world; although the EU is – for now at least – only comfortable if this world is managed through multilateralism rather than the balance of power. China sees the Europeans’ recognition of multipolarity as a foundation stone for its relations with the EU; if the Europeans desire a more multipolar world, the argument goes, then their policies should be geared to fostering and managing such a world. The role of Europe as a pole in the maintenance of such a global balance is not a new idea, of course. One should not forget that during the 1970s some quarters in China saw European Defence Cooperation (EDC) as a way to help China balance against the Soviet Union – some Europeans, such as Bennett, had held similar hopes about China too.

 

Following Beijing’s weariness of the North Atlantic Treaty Organisation’s (NATO) expansion to include the Czech Republic, Hungary and Poland in 1999, and the repugnance with which China viewed the bombing of their embassy in Belgrade in the same year by the Alliance, many viewed the CSDP as a means to balance against NATO and American hegemony in Europe. With the American-led effort in Iraq in 2003, and the divisions it caused in Europe, some Chinese felt confirmed in their view that the CSDP had only emerged as a way for Europeans to gain control over their continent and ensure greater autonomy, with less dependence on the US.

 

In this regard, one of the major Chinese criticisms of Europe is that they do not view the CSDP as part of the broader geopolitical context. Indeed, Zhang Li, Researcher at the School of International Relations and Public Affairs, Fudan University, states that the greatest theoretical and political defect facing the CSDP at present is the ‘focus on the discussion of European internal factors, and not giving due attention to external factors’. This puzzles Zhang Li. He sees the Policy as a European response to the nation-state’s weakening monopoly over military allegiance and the de-nationalisation of defence policy in Europe. In other words, Zhang Li views the CSDP as a way to re-align the individual defence policy efforts of member states at the European-level so as to respond to the post-Cold War era.

 

Many Chinese commentators take a structuralist perspective of why the CSDP came to fruition and why it continues to survive. As Zhang Yinghong, Director of the Center for European Studies, Shanghai Institute for International Studies, argues, for example, the emergence of the CSDP is a direct result of the changing nature of Europe’s strategic position and culture from, during the Cold War, territorial defence against the Soviet Union, to, afterwards, a focus on international interventions and tackling non-traditional security threats. It appears to be a mainstay of the majority of Chinese writing on the CSDP that the Policy is a mere function of international politics and systemic pressures. These writers are puzzled as to why the CSDP is dogged by internal European discord. If the CSDP is a function of the international system, the argument goes, then why do the Europeans not understand the relevance and consequence of this fact.

 

However, it would be wrong to assume that all Chinese thinkers are completely sold on the idea that the CSDP is a European tool to assist China balance against the US. Indeed, while some were initially enthused about the prospects of the CSDP after Iraq, they recognised that the pace of European defence integration has slowed in more recent times. It has been claimed by some commentators that while the CSDP’s focus on achieving the ‘Petersberg Tasks’ and undertaking crisis management tasks is innovative, this does nothing to lessen the Europeans’ dependence on NATO and the US. Others remark how the common interests of the EU Member States and the US will maintain the relevance of the Alliance for the foreseeable future.

 

Alternatively, certain authors problematise the EU-NATO relationship by stating that there are numerous frictions impacting the Alliance, and that it cannot be taken for granted that the EU and NATO are even close to having a strategic partnership. Indeed, a number of Chinese writers recognise that internal divisions over CSDP in the EU impacts on the unity and effectiveness of NATO. As one commentator remarks in a study of the NATO operation to oust Qaddafi, the British and French played a significant political and military role on behalf of Europe but Germany effectively hampered an EU response. While remarking that these Member States largely undertook the intervention to help support the democratic transition in North Africa, Wu Xian understands that British and French reliance on the US did nothing to advance CSDP or indeed NATO. In other words, the lack of political will by a number of EU and NATO member states stymied cooperation in these two fora.

 

Some Chinese writers therefore understand that the greater Europeanisation of national defence policies in Europe does not necessarily imply greater convergence between the member states. Interestingly, some see this defence disunity as a source of lessons to be learned for their own defence and security arrangements. For example, they believe that the lack of real progress in integration under the CSDP has theoretical value that can help explain the difficulties associated with institutionalised security cooperation. In this regard, China may learn lessons from the EU for the security integration arrangements it is involved with – for example, the Shanghai Cooperation Organisation (SCO). Furthermore, cooperation with the EU on defence matters can help the Chinese with one major problem facing their armed forces: namely, that ‘most of today’s [Peoples’ Liberation Army (PLA)] forces have no combat experience’.

 

Making military in-roads

 

These diverse views may tell us something noteworthy about the future of European-Chinese security cooperation. Indeed, there have already been moves to increase defence cooperation between the Chinese and Europeans. For instance, on 10 July 2012 the EU’s High Representative, Catherine Ashton, met with China’s Minister of Defence, General Liang Guanglie, in Beijing. The discussion mainly centred on crisis management and anti-piracy, but the EU and China agreed to develop bilateral cooperation on defence. Not only was a High-Level Orientation Seminar on Security and Defence organised in March 2013 with European and Chinese diplomats, defence staff and academia but on an operational side joint training is being investigated and meetings between Chinese and European officers is being encouraged.

 

For example, on 17 July 2012 the then Force Commander of the EU’s Naval Force (EUNAVFOR) Atalanta, Rear Admiral Jean-Baptiste Dupuis, and the Commander of the Chinese task force in the Gulf of Aden, Rear Admiral Yang Jun-Fei, met onboard the Atalanta flagship as part of the Shared Awareness and Deconfliction (SHADE) meetings. SHADE meetings were established in December 2008 as a means of sharing ‘best practices’, conducting informal discussions and deconflicting the activities of those nations and organisations involved in military counter-piracy operations in the Horn of Africa region. SHADE meetings include the participation of the EUNAVFOR Atalanta mission, NATO and other navies from China, India, Japan and Russia.

 

Such defence meetings and cooperation are seen by some as important because they could eventually help determine where and how EU-led military missions are deployed. If partners see a role for the CSDP in their neighbourhood then the Europeans would have to consider the option. However, in the case of China it is perhaps fair to assume that the Chinese would not welcome a European military presence in the Asia-Pacific region anytime soon. Indeed, there is little chance that a mission under the CSDP will deploy to Asia in the short-term, but there is nothing guaranteeing that European states will not be politically – if not militarily – engaged in Asia through NATO as the US further pivots to the Pacific. As China can do nothing to alter Europe’s symbiotic connection to the Alliance, this again hinges on the balance question raised by many Chinese scholars.

 

China’s specific relations with the EU’s CSDP are likely to be marked by a large degree of paucity. As European Geostrategy Associate Editor, May-Britt Stumbaum, argues, security cooperation between the EU and China is likely to be focused on environmental disasters and pandemics, rather than on more political issues. As with many other areas of China-Europe relations, China is interested in learning-lessons from the EU. China can certainly learn much from the EU’s civil-military operations in places such as Africa; important if one considers China’s greater political and economic presence on that continent.

 

Another Terracotta Army?

 

China is interested in the CSDP as one way of developing it own military. As was once claimed by China’s Defence Ministry: China is ‘seeking to benefit from the experiences of other countries and institutions by sending PLA officers abroad for exchanges and training’. CSDP is not, of course, the only means through which China is attempting to learn important lessons for its own military development. Here one should also think of China’s engagement with NATO through the recently agreed annual staff exchanges, and the attempts to deepen cooperation in anti-piracy operations. China also engages with the United Nations (UN) and the country has up until 2011 ‘dispatched about 21,000 personnel on 30 UN peacekeeping missions, which is the highest number among the permanent members of the UN Security Council’. China’s recent UN peacekeeping role in Mali is indicative of the country’s military engagement.

 

However, given ‘the country’s traditional position on matters of national sovereignty and championing of non-interference in states’ internal affairs’, China is restricted in what it can ‘learn-by-doing’ in the field. NATO countries have learned by actively intervening and deploying in third-countries such as Afghanistan; China is unlikely to intervene militarily in this way for the foreseeable future and will thus have to learn through different means. As Kane argues, ‘China’s leaders have been eager to cooperate with outside powers as long as they favour the terms under which such cooperation takes place’.

 

It is partially for this reason that any EU-China cooperation on defence is likely to be modest for now. Indeed, bar the occasional officer-to-officer meetings China will learn what it can from CSDP and also use cooperation with the EU to boost its public image as a nascent military actor. This has already begun. For example, in March 2013 the 13th Chinese naval escort task force comprising three vessels and 787 crew-members visited the EU Member State Malta for a five-day trip. The task force stopped in Malta after concluding its four-month mission in the Gulf of Aden as part of the anti-piracy missions. While moored the vessels were open to public viewing and played host to workshops between the Chinese PLA and the Maltese Armed Forces. Malta was the first stop in a longer visit in the Mediterranean to countries including Algeria, Morocco, Portugal and France.

 

Whether CSDP is a mere stepping-stone for greater Chinese political dialogue with NATO remains to be seen, but what is clear is that engaging with the CSDP gives China the opportunity to learn European military best practices. It also allows the Chinese military to be able to claim that they are engaged in more transparent military dialogue with partners such as the EU. Indeed, for China the CSDP is the acceptable face of European military power; this may say more about the CSDP than it does the Chinese. CSDP is a relatively youthful defence integration process, and can to some degree be seen as a mirror for China’s own nascent military aspirations. All of the debates being held in Europe related to CSDP right now – deployability, capability development, defence industrial fragmentation, the comprehensive approach, etc. – are also being debated in Beijing as part of China’s own emergence as a global power.

 

* Mr. Daniel Fiott is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also a Researcher at the Institute for European Studies at the Free University of Brussels. He writes here only in a personal capacity.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 11:50
Resolution on the Arms Trade Treaty (ATT) - Subcommittee on Security and Defence

29-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will debate the draft motion for a resolution on the ratification of the Arms Trade Treaty, by Rapporteur Arnaud Danjean (EPP).

 
When: 2 December 2013     

Further information meeting documents
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 19:50
EU's Galileo satellite navigation program photo European Space Agency

EU's Galileo satellite navigation program photo European Space Agency

Thursday, November 28, 2013, SEDE

 

The SEDE subcommittee will exchange views on Space and CSDP with Philippe Brunet, Director and coordinator for space and security industry, DG ENTR, European Commission and Tomaž Lovrenčič, Director, EU Satellite Centre (EU SATCEN).

 

When : 2 December 2013     


Further information meeting documents

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:50
Conseil européen 19 et 20 décembre 2013

source european-council.europa.eu
 

Dans un monde en mutation, l'Europe se doit de jouer un rôle plus important pour assurer la paix et la sécurité internationales. L'UE contribue à la gestion internationale des crises à travers sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Elle devrait disposer de capacités qui puissent répondre aux besoins à venir. Dans le même temps, en raison des contraintes financières actuelles, il devient plus urgent pour les États européens de coopérer étroitement dans le développement des capacités militaires.

Dans ce contexte, le Conseil européen de décembre 2012 a demandé que des travaux soient menés sur trois objectifs qui sont étroitement liés:

  • Efficacité sur le plan opérationnel: il s'agit d'être en mesure de mieux répondre aux crises et de déployer les capacités requises de manière rapide et efficace. Il s'agit également de continuer à affiner l'approche globale de l'UE, qui consiste à mettre tous ses instruments au service de la prévention des conflits et de la gestion des crises.
  • Capacités de défense: il s'agit d'aligner les capacités civiles et militaires sur les besoins à venir. Une coopération européenne plus systématique et à long terme dans le domaine de la défense pourrait permettre de combler les lacunes en matière de capacités, par exemple en envisageant d'emblée dans la planification effectuée par les États membres la mutualisation et le partage des moyens.
  • Une industrie européenne de la défense plus forte: il s'agit de développer une base industrielle plus intégrée et plus compétitive pour l'industrie européenne de la défense, grâce par exemple au bon fonctionnement du marché de la défense ainsi qu'aux activités de recherche et de développement. Une industrie européenne de la défense plus forte est également synonyme d'emploi, d'innovation et de croissance: elle emploie près de 400 000 personnes, génère jusqu'à 960 000 emplois indirects et est source de nombreuses innovations.

Le Conseil européen de décembre 2013 fera le point des progrès accomplis et fournira de nouvelles orientations.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:55
Un Conseil européen pour sauver l’Europe de la Défense ? - 10 Déc

28.11.2013 ANAJ-IHEDN
 

Vice-amiral d’escadre Xavier PAITARD
Vice-Président "Affaires publiques" EADS France
Ancien représentant militaire de la France auprès de l’UE et de l’OTAN


Mardi 10 décembre 2013
19h30 à 21h00

Ecole militaire
Amphithéâtre Des Valiières




Informations : europe-de-la-defense@anaj-ihedn.org


Pour la première fois depuis le traité de Lisbonne, les chefs de l’État et de gouvernement des 28 États membres se réuniront lors du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 pour débattre des questions de sécurité et de défense.

A travers sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC), l’Union européenne contribue à la gestion internationale des crises et à la promotion de la paix. Pour faire face à l’émergence de nouvelles menaces et s’affirmer comme puissance diplomatique et politique, l’Europe aurait besoin  de moyens capacitaires adéquats et d’une volonté stratégique qui semble encore lui faire défaut.

Pour nous aider à comprendre les enjeux majeurs de ce Conseil européen tant sur les plans militaires, diplomatiques qu’industriels, le comité Europe de la Défense a l’honneur de recevoir le vice amiral d’escadre Xavier Païtard, représentant militaire de la France auprès de l’UE et de l’OTAN entre 2010 et 2012 et actuel vice-président chargé des affaires publiques chez EADS.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:45
Cérémonie de remise de la médaille de la politique européenne de défense et de sécurité commune

 

26 novembre 2013 EUTM Mali

 

Lundi 25 novembre, s’est déroulé la cérémonie de remise de la médaille pour  la politique européenne de défense et de sécurité commune, au personnel de l’état-major de la mission européenne d’entrainement des forces armes maliennes (EUTM). Le général Bruno Guibert, commandant la mission EUTM, lors de son allocution a souligné l’importance de la contribution de l’Union Européenne pour aider le Mali à reconstruction de son armée.

 

Le commandant de la mission a également  rappelé l’exigence et les enjeux de cette mission, avant de saluer les militaires des 23 nations présentes qui, par leur engagement, concourent au rétablissement de la souveraineté de l’état malien.

 

Delivery of the medal for the European politics of defense and common security

 

On Monday, November 25th, took place the ceremony of deliver of the medal for the European politics of defense and common security, to the general staff of the European mission of training of the Malian armed forces ( EUTM). General Bruno Guibert, EUTM mission commander, during his speech underlined the importance of the contribution of the European Union to help Mali with reconstruction of its army.

 

The mission commander also reminded the requirement and the stakes in this mission, before greeting the servicemen of the 23 nations which, by their commitment, contribute to the restoring of the sovereignty of the Malian state.

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:50
European Council in December 2013

26 Nov. 2013 EU Defence Agency

 

Heads of State and Government will discuss security and defence topics during the next European Council on 19/20 December 2013. Background information, news, videos and more from the Council of the European Union, the European External Action Service, EDA, and European Commission are now available on a dedicated website.

Access the website 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:50
News Digest November 2013 - European Defence Agency

Issue 9 - 26 November 2013 EU Defence Agency

 

Defence Ministers Commit to Capability ProgrammesDefence Ministers Commit to Capability Programmes
 

At the meeting of the European Defence Agency’s Steering Board on 19 November 2013, Defence Ministers committed to the launch of four programmes and their associated roadmaps in order to address critical shortfalls identified in recent operations. Increased cooperation in the areas of Air-to-Air Refuelling (AAR), Remotely Piloted Aircraft ...

 

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EDA Launches Streamlined StructureEDA Launches Streamlined Structure
 

The European Defence Agency (EDA) will have a new structure in place as of 1 January 2014 better to support Member States in a rapidly evolving environment. The Agency will be organised in three operational directorates: Cooperation Planning & Support; Capability, Armaments & Technology; and European Synergies & Innovation. This will...

 

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Your Work Will Be ReadYour Work Will Be Read
 

Sven Biscop, Director of the Europe in the World Programme at the Egmont Institute in Brussels and jury chair of EDA-Egmont PhD Prize in Security, Defence and Strategy explains here below the aim of this prize and why young academics should hurry to send in their work. Deadline for submissions is 1 December 2013. What is the aim of the EDA-Egmo...

 

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Harmonising Ammunition Qualification: Endorsement of Test Centres Harmonising Ammunition Qualification: Endorsement of Test Centres
 

Endorsement of Test Centres is one of the short term actions in the Harmonisation of Ammunition Qualification Roadmap, which the European Defence Agency (EDA) presented to the Member States earlier this year.  On 14-16 October 2013, EDA organised the first test centre visit to TNO in the Netherlands, with the support of the Dutch Ministry o...

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 22:50
« Sans une attention priorisée aux crises qui sont à notre immédiate portée, nous risquons un réveil très brutal ! » - Arnaud DANJEAN

 

25 novembre 2013 Entretien d’Europe n°77 avec Arnaud DANJEAN*

 

Un mois avant le Conseil européen des 19 et 20 décembre qui sera consacré en partie aux questions de Défense, et quelques jours après la réunion des 28 ministres de la Défense à Bruxelles et l’examen en séance plénière du Parlement des rapports sur la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune , et sur la base technologique et industrielle de défense européenne , la Fondation donne la parole à Arnaud Danjean, président de la sous-commission « Sécurité et défense » du Parlement européen.

 

1. L’actualité « Défense » dans l’Union européenne est importante puisque le Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 devrait être consacré aux questions de défense et de sécurité en Europe. Le rapport de Mme Catherine Ashton, publié le 10 octobre, vous paraît-il aller dans le bon sens et pensez-vous que les Chefs d’Etat et de gouvernement adopteront des décisions concrètes ?

 

On ne peut que se féliciter que la Défense soit à l’agenda d’un Conseil Européen. C’est suffisamment rare pour être significatif en soi. Le rapport préparatoire de Mme Ashton , ainsi que la communication des commissaires Barnier et Tajani, sont de bons documents, qui établissent les bons constats et contiennent des idées intéressantes. On peut -on devrait en tout cas- y puiser beaucoup d’inspiration pour rationnaliser nos capacités et harmoniser les différentes politiques nationales - industrielles, capacitaires, opérationnelles- dont nous percevons bien qu’aucune d’entre elles n’est en mesure de répondre, seule, aux défis de sécurité auxquels le continent européen et son environnement sont confrontés.

 

Cela étant posé, je ne suis pas certain qu’il soit sain et raisonnable d’attendre des annonces spectaculaires de ce Conseil européen. Il serait plus judicieux d’y voir le début d’un processus, avec l’ouverture de chantiers dont les résultats concrets ne seront sans doute effectifs et perceptibles que dans plusieurs années. Le temps de la Défense est un temps long, mais qui nécessite des décisions fortes et immédiates. Le Conseil devra donner des impulsions, principalement dans le domaine capacitaire. C’est incontestablement là que résident les potentialités les plus concrètes: drones, capacités de ravitaillement en vol, satellites, communications, etc. Il y a la place, mais surtout la nécessité, pour des coopérations européennes fortes entre industriels et entre Etats, pour lancer des programmes, harmoniser des procédures de certification, développer des formations communes. Si au moins le Conseil des 19 et 20 décembre permet des avancées dans ces domaines, ce sera un succès.

 

2. Quels sont les points de désaccords majeurs entre les Européens et comment contribuer à les réduire ?

 

A part un ou deux dossiers très emblématiques, tels le fameux quartier-général opérationnel, sur lesquels il existe en effet des oppositions frontales entre certains pays (le Royaume-Uni et les autres en l’occurrence), il s’agit moins de désaccords majeurs sur les orientations que d’une hétérogénéité structurelle des conceptions même des politiques de Défense entre Etats européens. Entre quelques pays disposant de budgets et de capacités importantes, prêts à les utiliser, et d’autres qui ne conservent que des armées quasi- résiduelles ou rechignant à s’engager (pour de bonnes ou de mauvaises raisons d’ailleurs, qu’elles soient institutionnelles, politiques voire «philosophiques»), entre ceux qui privilégient traditionnellement l’OTAN et ceux plus ouverts à d’autres coopérations, entre ceux qui ont une vision stratégique bien définie avec des zones d’intérêts prioritaires et ceux plus «isolationnistes» ou neutres, etc., la diversité des approches, des traditions, des formats, tout cela pèse naturellement sur la définition d’objectifs communs.

 

Cette diversité est consubstantielle à l’Europe, et elle n’est pas insurmontable. Il me semble que le premier exercice pour réduire ces divergences naturelles tient à la définition d’objectifs stratégiques prioritaires (et c’est ce mot qui est important) mutuellement acceptés ainsi qu’à une meilleure synchronisation des planifications nationales, en matière capacitaire particulièrement. Aller vers l’établissement d’une forme de «semestre européen» des lois de programmation militaire nationales aurait du sens, en tout cas, au départ, pour dégager des lectures communes sur les «trous» capacitaires et sur les actions pouvant être conduites en commun.

 

Il faut aussi un leadership politique plus affirmé pour amener à ces convergences. Cela vaut à la fois pour l’exécutif européen, avec des personnalités qui devront avoir un intérêt fort pour ces questions, mais aussi pour les Etats membres, qui restent, bien sûr, les acteurs clefs. Un conseil des ministres de la Défense plus formalisé et véritablement décisionnaires aurait du sens. Nous n’en sommes toujours pas là et l’affluence aux réunions «informelles» est trop aléatoire et parcellaire. Ceci n’est plus acceptable. Le Conseil des 19 et 20 décembre étant un point de départ, il faut responsabiliser un conseil des ministres de la Défense pour la mise en œuvre des décisions.

 

3. Comment devrait-on favoriser des initiatives européennes concrètes en matière de défense ?

 

Par l’incitation avant tout. Incitations budgétaires et fiscales, lorsqu’on envisage, par exemple, d’exonérer de TVA les acquisitions de certains équipements en coopération, d’apporter des financements communautaires à des programmes duaux ou, encore, d’aider à la constitution de clusters avec les PME.

 

Incitations capacitaires et opérationnelles lorsqu’on met en place des outils de mutualisation intelligents comme le Commandement Européen de Transport Aérien (EATC), qui ne renie pas la souveraineté des Etats mais leur permet de gérer une flotte aérienne au plus près des besoins des Etats participants.

 

4. Quelle forme trouvez-vous la plus appropriée pour une coopération de défense plus efficace : une mutualisation des moyens entre Etats souverains ; une coopération renforcée au sein d’un noyau dur ; une vraie communautarisation avec des institutions de défense européennes communes ?

 

Des résultats probants ne seront obtenus qu’en combinant ces trois dimensions. La mutualisation des moyens s’impose progressivement, elle est plus facile à mettre en œuvre dans certains domaines (j’ai cité l’exemple du transport aérien, sans remise en cause radicale de la souveraineté de chaque Etat sur ses appareils, mais en en rationalisant l’usage collectif) que dans d’autres. L’idéal serait, bien entendu, d’aboutir à de véritables programmes d’équipements communs, mais cela ne sera que très progressif. La coopération renforcée est indispensable. Plus exactement, les coopérations renforcées. Car autant je suis convaincu qu’on ne peut pas avancer simultanément à 28 en matière de Défense, autant je pense également que le format peut être à géométrie variable selon le sujet concerné. Personne ne doit se sentir exclu a priori d’un groupe plus avancé, mais personne ne devrait non plus empêcher ceux qui veulent aller plus vite et plus loin de le faire. C’est un exercice délicat, mais si ce réalisme pragmatique ne prévaut pas, alors il faudra faire son deuil de la politique européenne de Défense.

 

Enfin, sur la communautarisation, je serais plus prudent, car les interprétations tendancieuses sont à l’affût et peuvent ruiner toute pédagogie sur ce point ! Il faut être clair: il ne s’agit pas de bâtir un ministère de la Défense européen, encore moins de transférer les pouvoirs militaires à un Commissaire ! Je le précise car cette caricature fleurit très vite dans le débat. Mais nous avons des institutions communes pour gérer des opérations communes, civiles et militaires. Ces structures peuvent être renforcées, mais surtout leur fonctionnement doit être fluidifié, notamment entre la Commission (qui maintient des prérogatives fortes en matière budgétaire et logistique) et le Service européen d’Action Extérieure.

 

5. Le dossier capacitaire et industriel est essentiel et l’industrie de défense concerne près de 800 000 emplois en Europe pour un chiffre d’affaires de près de 180 milliards € ; elle est l’un des rares moteurs de croissance, une source d’innovation irremplaçable et un moyen d’indépendance technologique de l’Europe. Comment renforcer la base industrielle européenne de défense ?

 

Sujet crucial mais complexe. Car si tout le monde s’accorde sur le constat d’une industrie européenne de Défense performante, pourvoyeuse d’emplois et de croissance, chacun a tendance à développer une vision propre des évolutions souhaitables. Rationnaliser et restructurer ? Cela semble une évidence, pour éviter les doublons, la multiplication de programmes et donc d’acteurs industriels concurrents. Mais une fois le constat posé, qui est prêt à consentir les sacrifices en termes d’implantations industrielles, de savoir-faire technologiques, d’emplois ? Autre point d’achoppement, le degré d’implication des Pouvoirs publics, nationaux et européens, dans les financements des programmes, particulièrement en matière de R&D. Certains sont -officiellement en tout cas- plus adeptes du laisser-faire, d’autres plus volontaristes. Enfin, il y a la difficulté de la politique commerciale. Ce n’est pas un mystère, je plaide pour une certaine forme de préférence communautaire, qui reste un tabou très fort pour certains partenaires européens. Ces questions ne sont pas (encore) tranchées !

 

6. Tous les Etats membres baissent leurs budgets de défense. Comment financer pour l’avenir les dépenses de défense ? L’objectif de mutualiser une partie des dépenses nationales est encore très lointain ; celui de lancer des programmes communs de R&D en matière duale ne semble-t- il pas plus accessible ? Qu’en pensez-vous ?

 

Incontestablement, le lancement de programmes communs à vocation duale (civilo-militaire) est la piste la plus sérieuse, la plus ambitieuse et la plus significative. Si une telle initiative pouvait se matérialiser au sujet des drones, nous aurions là un progrès important et une étape très identifiable par les opinions publiques. Bien sûr, les Etats jouent le rôle moteur, et de telles initiatives sont de leur responsabilité première. Mais les industriels peuvent aussi être les déclencheurs, en nouant très en amont des coopérations qui sont susceptibles de faciliter la décision politique. Et la nouveauté peut venir du rôle des financements communautaires, jusqu’alors quasi-inaccessibles pour ce type de programmes. Il y a désormais une disponibilité de la Commission à s’engager.

 

7. Sur le registre stratégique, la réticence, qui semble s’être exprimée aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni à l’occasion de la « crise syrienne », a été interprétée par certains observateurs comme une forme d’ « européanisation » des Anglo-saxons. Cela vous paraît-il pertinent ? Les échecs relatifs des opérations militaires en Irak et en Afghanistan vous paraissent-ils devoir susciter une nouvelle forme d’isolationnisme chez nos partenaires d’Outre-Atlantique ?

 

Les conflits en Irak et en Afghanistan, même s’ils obéissaient à des motivations et à des schémas différents, ont considérablement pesé non seulement sur les capacités des Etats (en hommes, en matériels et en budgets) mais également sur le ressort de légitimité des interventions militaires extérieures. En outre, toutes ces opérations, et celles antérieures (dans les Balkans notamment), ont montré que le processus de «nation-building» qui suit une intervention militaire, requiert beaucoup d’engagement et de patience pour des résultats très incertains. Une forme de fatigue s’est installée. Si des soutiens peuvent encore se construire sur des opérations d’ampleur limitées perçues comme ponctuelles (Libye, Mali), nous voyons bien la réticence face à des crises plus complexes et qui nécessiteraient un engagement plus massif, plus durable et donc plus aléatoire. Une logique de «reflux» est donc à l’œuvre, alimentée également par les changements de priorités dans les pays occidentaux. La crise économique et sociale concentre l’attention des dirigeants et les attentes des peuples. Toute intervention extérieure est regardée aussi comme une distraction, au sens littéral du terme, vis-à-vis des obligations premières des gouvernements à l’égard de leurs concitoyens. Sans qu’il y ait contradiction absolue, nous observons deux phénomènes délicats à gérer pour les Etats européens: d’une part une réticence de plus en plus forte à des interventions extérieures pouvant déboucher sur des processus longs et aléatoires, mais d’autre part une demande récurrente à ce que l’Europe, collectivement, assume plus de responsabilités dans les crises se déroulant dans son voisinage («Où est l’Europe ?», «Que fait l’Europe ?» voire même «l’Europe n’est pas à la hauteur» sont les expressions les plus entendues lorsqu’on évoque les tragédies syrienne ou sahéliennes).

 

8. Quels sont les principaux défis stratégiques de l’Europe et comment peut-elle mieux défendre ses intérêts dans le monde ?

 

Le principal défi stratégique de l’Europe, c’est d’abord et avant tout de savoir si les Etats européens eux- mêmes entendent assurer leur propre sécurité ou s’ils vont continuer à considérer qu’après tout, bon an mal an, ils peuvent se contenter d’une posture minimaliste s’appuyant sur la protection américaine. Tant qu’il n’y aura pas de prise de conscience et de décision essentielle sur ce point, la politique de Défense en Europe, tant individuellement au niveau des Etats que collectivement au niveau de l’Union, restera de la navigation à vue, pas forcément inutile ou inefficace, mais erratique, ballotée sans véritable cohérence au gré des crises et sujette aux susceptibilités des uns et  des autres. Au-delà de cette question fondamentale, il y a bien évidemment des défis liés à la mutation de notre environnement stratégique. De mon point de vue, la priorité absolue concerne notre flanc Sud au sens large (Afrique du Nord, Corne de l’Afrique, Proche et Moyen- Orient). Il s’y produit des bouleversements tectoniques, dont le terrorisme et les conflits territoriaux ne sont que des symptômes minimaux. L’instabilité structurelle de ces régions, voisines de l’Europe, nous oblige non seulement à une extrême vigilance, mais à une action diplomatique, économique et sécuritaire (stratégique) massive. Or, nous peinons à édicter des priorités. Nous considérons sur un même pied d’égalité et avec un même degré d’urgence les transitions dans les anciennes républiques soviétiques, les partenariats commerciaux en Amérique Latine ou en Asie, les politiques de développement en Afrique Australe et la protection des droits de l’Homme aux quatre coins de la planète, etc. Toutes ces causes sont nobles et dignes d’intérêt. Mais à considérer que l’Union européenne doit être partout et tout faire, nous nous dispersons sans être décisifs là où nous devrions l’être. Sans une attention priorisée aux crises qui sont à notre immédiate portée, nous risquons un réveil très brutal !

 

* Arnaud Danjean est député européen (PPE) depuis 2009 et conseiller régional de Bourgogne depuis 2010. Il est président de la sous-commission « Sécurité et défense » du Parlement européen. Il a travaillé aux ministères français de la Défense et des Affaires étrangères.

 

1. http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/EN/foraff/139633.pdf

2. http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A7-2013-0360&language=FR

3. http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A7-2013-0358&language=FR

 

4. http://www.eeas.europa.eu/statements/docs/2013/131015_02_en.pdf

 

LA FONDATION ROBERT SCHUMAN, , créée en 1991 et reconnue d’utilité publique, est le principal centre de recherches français sur l’Europe. Elle développe des études sur l’Union européenne et ses politiques et en promeut le contenu en France, en Europe et à l’étranger. Elle provoque, enrichit et stimule le débat européen par ses recherches, ses publications et l’organisation de conférences. La Fondation est présidée par M. Jean-DominiqueGIULIANI.

Retrouvez l’ensemble de nos publications sur notre site : www.robert-schuman.eu

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:50
Draft report on Anti-Missile Shield for Europe - Subcommittee on Security and Defence

 

25-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will debate the draft report on “An anti-missile shield for Europe and its political and strategic implications”, by Rapporteur Sampo Terho (EFD).

 

When: 27 November 2013

 


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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:50
Combatting piracy in the Gulf of Guinea - Subcommittee on Security and Defence

 

25-11-2013 SEDE
 
The SEDE subcommittee will exchange of views with representatives of the EEAS and DG Development and Cooperation - EuropeAid on Combatting piracy in the Gulf of Guinea.  
 
 
When : 27 November 2013       

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:50
PSC and EUMS heads discuss Defence Summit - Subcommittee on Security and Defence

 

25-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will exchange views on the diplomatic and military stocktake following the FAC Defence and ahead of the European Council on Defence with Walter Stevens, Chair of the Political and Security Committee and Lieutenant General Wolfgang Wosolsobe, Director General of the EU Military Staff.
 
When : 27 November 2013      

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
Yearbook of European Security (YES) 2013 – Version abrégée – français
Yearbook - 21 novembre 2013

 

Depuis sa création, l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne (EUISS) est apprécié pour ses recueils annuels de documents officiels concernant, en particulier, l’élaboration et la mise en oeuvre de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD). Ceux-ci sont destinés aussi bien aux praticiens qu’aux chercheurs de tous niveaux. Ces « Textes fondamentaux » (vols. I-XI) font maintenant partie intégrante de la boîte à outils de la naissante « communauté de sécurité » de l’UE.

 

Ce Yearbook of European Security (YES) poursuit cette tradition en la complétant par différents instruments d’analyse. Outre une sélection de documents clés publiés dans la version intégrale anglaise (certains de ces documents existent en français et sont disponibles sur le site web de l’Institut), le Yearbook inclut une chronologie de faits pertinents et une sélection de chiffres qui, assemblés les uns aux autres, présentent un tableau complet des réalisations de l’UE dans le domaine de la politique de sécurité au cours de l’année – ou des années – précédente(s) – exceptionnellement, YES 2013 couvre les années 2011 et 2012, afin de compléter la série annuelle lancée en 2001.

 

Après l’édition exhaustive publiée en anglais au printemps 2013, l’Institut propose ici une version abrégée du Yearbook en français afin d’élargir l’accès aux informations de base sur la Politique étrangère et de sécurité commune et la Politique de sécurité et de défense commune de l’Union (et l’action extérieure en général) à un large public de décideurs, praticiens et chercheurs francophones.

 

Télécharger la version abrégée en français

Télécharger les textes fondamentaux 2011 et 2012

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:50
Brief: What EU citizens think about European defence

Briefs - No43 - 22 November 2013 - by Olivier de France

 

At the turn of the twenty-first century, the ‘end of history’ was nigh – and Europe stood squarely on the right side of it. The times have changed, alas. Today policymakers in the EU expend much of their energy on parrying short-term economic shocks, which have rocked the European boat in ways that seemed unthinkable before. There is a lingering sense that a narrative has unravelled, yet to be convincingly replaced.

 

Countries face a strategic landscape that shifts faster than their perception of it perhaps allows. There are no tangible conventional threats and no enemies at Europe’s gates, but an array of risks and threats that are harder to predict and increasingly more complex. The changing environment requires the ability to bring a panoply of instruments to bear on a range of different problems. Europe prides itself on its ability to do this. Since the European Security Strategy called for a ‘comprehensive approach’ in 2003, the EU has endeavoured to conduct its external action in a flexible, integrated and multilateral way.

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 18:50
EU Foreign Affairs Council Conclusions on defence issues

 

 

18/11/2013 EU source: Council Ref: CL13-109EN

 

Summary: 18 November 2013, Brussels - Press Release: 3273rd Council meeting on Foreign Affairs in Brussels, 18 and 19 November 2013

 

President Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy

 

Main results of the Council

 

The Council took stock of preparations for the Eastern Partnership summit on 28/29 November in Vilnius. The summit could see the initialling of the Association Agreements with the Republic of Moldova and with Georgia as well as the signature of the Agreement with Ukraine. Ministers discussed Ukraine's progress in implementing the EU's benchmarks for the possible signature of the Association Agreement, as set out in the Council conclusions of December 2012.

 

After the meeting, the EU High Representative highlighted that the main outstanding case of selective justice needed to be addressed and that the Council continued to support the efforts of the European Parliament monitoring mission to this end.

 

During lunch, ministers debated migration issues in the Mediterranean, as a follow-up to the European Council of 24/25 October.

 

In addition, the Council discussed latest events in Libya. It expressed the EU's concern about the significant deterioration of both the political and security situation in Libya and condemned the violence in Tripoli on 15 November, which resulted in the tragic loss of life among civilians.

 

The Council debated the Common Security and Defence Policy (CSDP), ahead of the December European Council.

 

To enable the EU to assume increased responsibilities for maintaining international peace and security through the CSDP, work has been on-going in three areas: increasing the effectiveness, visibility and impact of the CSDP; enhancing the development of defence capabilities; and strengthening Europe's defence industry.

 

EU leaders are set to take stock of progress in these three areas and provide further guidance during the European Council of 19/20 December.

 

Notes: Where declarations, conclusions or resolutions have been formally adopted by the Council, this is indicated in the heading for the item concerned and the text is placed between quotation marks.

 

Documents for which references are given in the text are available on the Council's Internet site (http://www.consilium.europa.eu).

 

Acts adopted with statements for the Council minutes which may be released to the public are indicated by an asterisk; these statements are available on the Council's Internet site or may be obtained from the Press Office.

 

ITEMS DEBATED

 

Eastern Partnership

Bosnia and Herzegovina

China

Southern neighbourhood

Migration

Common Security and Defence Policy

Operations

European Defence Agency - budget 2014

 

OTHER ITEMS APPROVED

 

FOREIGN AFFAIRS

 

- Relations with Jordan

- Cooperation with the Council of Europe

- Support to the World Health Organization

- Relations with the Kyrgyz Republic

- Tunisia

 

COMMON SECURITY AND DEFENCE POLICY

 

- Participation of partners in EU crisis management operations

- European Defence Agency report

- Development of EU military capabilities

- EU rapid response capabilities and EU battlegroups

- EU crisis management exercise

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:50
Claude-France Arnould, EDA Chief Executive

Claude-France Arnould, EDA Chief Executive

 

11th November 2013  – by Daniel Fiott - europeangeostrategy.org


Over the past year, the Senior Editors of European Geostrategy have been undertaking a number of interviews with various individuals who are involved in thinking about European foreign, security and military policies. In this interview, Daniel Fiott talks with Claude-France Arnould, Chief Executive of the European Defence Agency, on European military capability development, the European Defence Technological and Industrial Base and the upcoming European Council meeting on defence.

Read the interview

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 17:50
CSDP between internal constraints and external challenges

Report No17 - 06 November 2013 - edited by Eva Gross, Anand Menon

 

Improving Europe’s military and civilian capabilities in a shifting security environment represents a major challenge for the EU and its member states. For one thing, European countries are having to contend with a climate of economic austerity that makes arguments in favour of investment in defence less convincing than they may (or may not) have been in more affluent times; second, broader geopolitical and strategic trends point towards Europeans assuming greater responsibility for their own security and the protection of European interests abroad; finally, the changing nature of conflict and projections concerning the coming decades call for a recalibration of the EU’s approach and appropriate instruments for its engagement in conflicts in its neighbourhood and beyond.

 

This report is the outcome of a conference held together with King's College London in September 2013 entitled 'CSDP between internal constraints and external challenges: the road ahead'.

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:50
Future of European Defence Debate
24.10.2013 SEDE
 
The SEDE subcommittee and the Foreign Affairs Committee together with the Chairs of the relevant Committees of the National Parliaments will exchange views on the future of European Defence in view of the December European Council.
 
When: 5 November 2013       

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:50
Future of European Defence Debate
24.10.2013 SEDE
 
The SEDE subcommittee and the Foreign Affairs Committee together with the Chairs of the relevant Committees of the National Parliaments will exchange views on the future of European Defence in view of the December European Council.
 
When: 5 November 2013       

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 20:50
Pour la défense européenne, drones, cyber et satellites sont les priorités
15/10/2013 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

Dans un rapport rendu public mardi, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, identifie quatre secteurs prioritaires afin de renforcer la défense européenne.

 

Mme Ashton affirme ainsi que «la coopération est devenue essentielle» si l’Union européenne veut être «en mesure de réagir rapidement aux défis sécuritaires – cybersécurité, espace, énergie, sécurité maritime ou des frontières».

 

Ayant en tête le sommet européen des 19 et 20 décembre qui doit être consacré à la sécurité et la défense, alors que tous les budgets militaires sont en baisse, la chef de la diplomatie met en avant quatre priorités afin d’obtenir des avancées concrètes au sommet de décembre.

 

L’une de ces priorités est le développement de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance), qui est actuellement considéré comme l’une des lacunes les plus criantes de l’industrie européenne de défense. L’objectif est que les chefs d’État et de gouvernement puissent, lors de leur réunion à Bruxelles, «promouvoir une approche européenne pour développer cette capacité clé» à l’horizon 2020.

 

Autre priorité, le développement d’un système commun de satellites de communication, pour un double usage militaro-civil, d’ici à 2025. Actuellement, les capacités européennes sont «fragmentées» entre douze satellites, répartis en cinq constellations, dont la vie opérationnelle doit s’achever entre 2018 et 2025, selon le rapport.

 

Une approche commune dans la cyber-défense est également proposée, mais cette question «est extrêmement sensible car elle concerne le cœur de la souveraineté des Etats membres», a souligné un haut responsable de l’UE.

 

La dernière priorité concerne l’acquisition en commun d’avions de ravitaillement en vol, dont les armées européennes manquent cruellement.

 

Le développement de tels projets répond, selon le rapport, à la nécessité de «consolider l’industrie européenne de la défense», un secteur économique important puisqu’il emploie plus de 730.000 personnes directement et a réalisé un chiffre d’affaires de 172 milliards d’euros (240 milliards $) en 2011.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:50
Head of Agency Publishes Report on CSDP

Brussels | Oct 15, 2013 European Defence Agency

 

Catherine Ashton, High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy and Head of the European Defence Agency, published her final report in preparation of the European Council in December where Heads of State and Government will discuss security and defence topics.

 

The report follows the three clusters defined by President van Rompuy in December last year to guide the Council discussion: strengthening CSDP, enhancing defence capabilities, strengthening Europe’s defence industry. Mainly the second and third cluster include suggestions and proposals in EDA’s area of responsibility of which key points are highlighted here below.

 

Systematic and long-term European defence cooperation

Cooperation in the area of military capability is essential. The report asks for a strong impulse at European Council level, both to embed Pooling & Sharing in Member States’ defence planning and decision-making processes, and to deliver key capabilities through major projects. Key elements are more transparency between Member States, sharing of future plans for key capabilities and of lessons learned, rationalisation of demand as well as a push for harmonised requirements. Through the Code of Conduct on Pooling & Sharing EDA is ready to act as a framework of coordination and transparency to enhance and facilitate synergies and identify best practises. Systematic and long-term defence cooperation with agreed priorities and milestones could be supported by a strategic level Defence Roadmap. This roadmap could also lead the way to closer synergies with OCCAR, the Organisation for Joint Armament Cooperation. The report makes a case for incentives for defence cooperation which could include innovative financing arrangements as well as protecting cooperative projects and initiatives from budget cuts.

 

 

Commitment to major projects

Taking into account severe gaps in some capability areas, the report points out the need for Member States to commit to major projects in air-to-air refuelling, satellite communication, remotely piloted aircraft systems (RPAS) and cyber defence. As regards air-to-air refuelling, EDA is already working on short, mid and long-term solutions to increase tanker/receivers interoperability and maximise the use of existing assets, the establishment of a multinational multirole tankers fleet, foreseen for 2020, is under way. Pioneer Projects have been promoted by EDA to develop capabilities that have both military and civil applications They are designed to harness synergies in the military and civil domains; maximise dual-use technologies; and generate economies of scale. Defence ministers have already endorsed proposals to prepare projects in the areas of remotely piloted aircraft systems and cyber defence. RPAS are very likely to constitute a key capability for the future with applications in the civil and the military domains. EDA is ready to prepare a programme for the next generation of Medium Altitude Long Endurance (MALE) RPAS. Such a programme needs to include regulatory aspects regarding insertion into normal airspace as well as technology development possibly through joint investment programme between the European Commission, EDA, Member States and the industry. In terms of governmental SATCOM, the report mentions the objective of a future dual civil-military capability by 2025 via a user-driven approach based on a detailed roadmap. As regards cyber defence, the objective is to establish a comprehensive European approach. EDA activities, based on the recently adopted cyber strategy, focus on realistic deliverables within its remit and expertise: training, exercises, protection of headquarters, and Cyber Defence Research Agenda (focusing on dual use technologies).

 

Strengthening Europe’s defence industry

In the chapter on measures to strengthen Europe’s defence industry a strong, healthy and globally competitive European Defence and Technological Industrial Base is acknowledged as a prerequisite for developing and sustaining defence capabilities and securing the strategic autonomy of Europe. Its importance for the wider economy is mentioned as well. This industrial base has to be safeguarded through substantive and strengthened cooperation at European level, including through major new cooperative programmes. While big industry plays a leading role in the defence sector, the defence supply chain and notably SMEs play a very important part and should be supported. EDA together with its Member States is also working on concrete measures to increase both short- and long-term Security of Supply, whether related to supply chains, European non-dependencies, raw materials, or investments in key industrial and technological capabilities. Some tangible measures EDA is already working on in cooperation with the European Commission and the European Aviation Safety Agency to improve competitiveness and to reduce development and production costs include standardisation, military airworthiness and certification.

 

European commitment to R&T

National defence research and development expenditure decreased substantially in the last years with possible negative impact on the long-term competitiveness of the European industry. Strong investment is needed if Europe is to retain its R&T expertise. Building on the list of critical defence technologies elaborated in the EDA framework, the technologies that need to be developed at the European level for defence, space, and the civil sector should be identified on a systematic basis to underpin long-term planning for European R&T. It will also ensure that Europe is addressing the challenge of technology non-dependence on a strategic level. The report therefore suggests that Member States should be encouraged to commit to multi-annual investment in defence R&T through cooperation. Synergies between civil and defence research for dual-use technologies should be exploited. EDA closely works with the European Commission and European Space Agency on dual use research; important areas of cooperation are key enabling technologies, critical space technologies, CBRN, cyber defence and RPAS.

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:50
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on her Final Report on the CSDP

Brussels, 15 October 2013 REF 131015/01 - www.eeas.europa.eu

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission, issued the following statement today:

 

" I was asked by the European Council in December 2012 to present proposals to further strengthen the Common Security and Defence Policy (CSDP), ahead of a discussion by leaders in December of this year. I presented an interim report in July and I am now issuing the final report.

 

This debate among leaders comes at an opportune moment. The EU needs to protect its interests and promote its values, and it needs to be able to act as a security provider both in its neighbourhood and at the international level. To be credible, this requires capabilities and a strong industrial base.

 

This is both a challenge and an opportunity. Defence cooperation is never straightforward, but there is certainly scope for further enhancing cooperation among the Member States to develop and deploy capabilities. In addition, the defence industry can be a driver for jobs, growth and innovation.

 

The report sets out proposals and actions in three areas:

 

- Strengthening CSDP: the Union needs to be able to respond rapidly to security challenges - cyber, space, energy, maritime and border security. To act as a security provider we need to be able to engage with partners, and to build the capacity of partner organisations and third states, using all the tools of our external action. This is the idea of our comprehensive approach.

 

- Enhancing European defence capabilities: cooperation has become essential to the maintenance of capabilities and to the success of CSDP. It allows Member States to develop, acquire, operate and maintain capabilities together, making best use of potential economies of scale.

 

- Reinforcing Europe's defence industry: a strong and healthy industrial base is a prerequisite for developing and sustaining defence capabilities and securing Europe's strategic autonomy. The European Commission put forward a Communication "Towards a more competitive and efficient European defence and security sector" in July. The proposals in my report complement the Commission's work."

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:15
Déclaration de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur son Rapport final sur la PSDC

 

Bruxelles, le 15 Octobre 2013 ref 131015/01 - www.eeas.europa.eu

 

La Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

" Le Conseil européen m’a demandé en décembre 2012 de présenter des propositions afin de renforcer la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), dans la perspective d’une discussion des Chefs d’Etat et de gouvernement en décembre de cette année. J’ai présenté en juillet un rapport intérimaire et remets à présent le rapport final.

 

Ce débat entre les dirigeants intervient à un moment opportun. L'UE a besoin de protéger ses intérêts et promouvoir ses valeurs, et elle doit être capable d'agir comme garant de la sécurité, tant dans son voisinage qu’au niveau mondial. Cela nécessite, pour être crédible, des capacités et une base industrielle solide.

 

C'est à la fois un défi et une opportunité. La coopération en matière de défense n'est jamais un acquis, mais il est évidemment possible de renforcer davantage la coopération entre États membres afin de développer et déployer des capacités. En outre, l'industrie de la défense peut être un moteur pour l'emploi, la croissance et l'innovation.

 

Le rapport contient des propositions et des actions dans trois domaines :

 

- Renforcer la PSDC : l'Union doit être en mesure de réagir rapidement aux défis sécuritaires – cybersécurité, espace, énergie, sécurité maritime ou des frontières. Pour agir comme garant de la sécurité, nous devons être en mesure de nous engager avec nos partenaires, et de renforcer les capacités des organisations partenaires et des pays tiers, en utilisant tous les outils de notre action extérieure. C'est l'idée de notre approche globale.

 

- Améliorer les capacités de défense européennes : la coopération est devenue essentielle au maintien des capacités et à la réussite de la PSDC. Elle permet aux États membres de développer, acquérir, exploiter et maintenir des capacités ensemble, tirant ainsi le meilleur parti des économies d'échelle potentielles.

 

- Consolider l'industrie européenne de la défense : l’existence d'une base industrielle forte et en bonne santé est une condition préalable pour le développement et le maintien de nos capacités de défense, et pour assurer l'autonomie stratégique de l'Europe. La Commission européenne a présenté en juillet une communication intitulée « Vers un secteur de la défense et de la sécurité plus compétitif et plus efficace en Europe ». Les propositions contenues dans mon rapport complètent le travail de la Commission."

 

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