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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 18:35
photo Livefist

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08-August, 2014 Indian Press Information Bureau

 

As per the Request for Proposal (RFP) for procurement of 126 Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA), 18 aircraft are sought to be procured in fly away condition and 108 aircraft are to be license manufactured in India. The process of negotiations with the L1 vendor, M/s Dassault Aviation of France for procurement of MMRCA is on.

 

Out of the six proposals received in response to the RFP for procurement of the MMRCA, the proposals of M/s Dassault Aviation for Rafale and M/s EADS, Germany for Eurofighter Typhoon were found compliant to the technical requirements. The proposal of M/s Dassault Aviation had the lowest cost.

 

The 18 direct fly away aircraft are expected to be delivered in three to four years from the signing of the contract. The remaining 108 license manufactured aircraft in India are expected to be delivered during the following seven years.

 

This information was given by Defence Minister Shri Arun Jaitley in a written reply to Shri Ram Charitra and Shri Y.V. Subba Reddy in Lok Sabha today.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 08:35
Inde, le Tejas l’épine dans le pied du Rafale!

 

03/08/2014 Avia news

New Dehli, l’avion de combat indien HAL Tejas MkI va recevoir son  approbation opérationnelle finale (FOC) d’ici 2015, en parallèle, le Tejas MKII est attendu pour 2020.

L’arrivée tant attendue de l’avion de combat indien, pose dorénavant un vrai problème sur la finalisation du contrat Rafale, nous allons voir ici, les détails de ce feuilleton.

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 12:57
Patrouille composée d'un avion-ravitailleur C135, d'un Mirage 2000 N et d'un Rafale des FAS. - photo Armée de l'air

Patrouille composée d'un avion-ravitailleur C135, d'un Mirage 2000 N et d'un Rafale des FAS. - photo Armée de l'air

 

05/08/2014 Actus Air

 

Vendredi 17 octobre 2014, une cérémonie commémorative célébrant le cinquantenaire de la création des forces aériennes stratégiques (FAS), ainsi que la première prise d’alerte de dissuasion le 8 octobre 1964, aura lieu sur la base aérienne 125 d’Istres.

 

Cette journée sera rythmée par une conférence sur l’histoire des FAS, une prise d’armes, une exposition statique et des présentations aériennes, avant de se clore par un cocktail dînatoire (uniquement sur invitation payante).

 

Anciens des Forces Aériennes Stratégiques, en service actif, réserviste ou en retraite, faites-vous connaître ! Pré-inscriptions avant le 1er septembre sur le site Internet de l’association nationale des forces aériennes stratégiques (ANFAS)

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:35
Rafale photo Livefist

Rafale photo Livefist

 

16.07.2014 (Boursier.com)

 

L'Inde aurait entamé les négociations finales avec Dassault Aviation concernant le contrat d'acquisition de 126 'Rafale', pour moderniser son armée de l'air. Le pays "poursuit avec sérénité les négociations finales pour l'acquisition de 126 chasseurs français Rafale, dans un projet de 20 milliards de dollars", écrit le 'Times of India'. Des sources obtenues au ministère de la défense local par le quotidien laissent entendre qu'une nouvelle réunion est prévue cette semaine entre les autorités, Dassault Aviation et son partenaire Hindustan Aeronautics (HAL).

 

Les négociations, complexes, "auraient finalement atteint un point qui pourrait permettre de les finaliser sous trois mois", ajoute le journal, qui estime que plus de 50% du contrat final et des accords intergouvernementaux sont acquis. "Après ça, le politique entrera en jeu", a indiqué la source au 'Times of India', avec le processus d'approbation de la commission gouvernementale pour la sécurité, puis la signature effective.

 

Combats d'arrière-garde

 

Le projet actuel prévoit que les forces indiennes reçoivent leurs 18 premiers jets de combat, produits en France, sous 36 à 48 mois. Les 108 autres seraient fabriqués sur les sept années suivantes en Inde par HAL, dans le cadre d'un transfert de technologie par Dassault. Le quotidien croit savoir malgré tout que les rivaux écartés du processus continuent à chercher à torpiller l'accord. Le Royaume-Uni et l'Allemagne auraient par exemple récemment tenté de rappeler l'Eurofighter Typhoon au bon souvenir du gouvernement indien, tandis que les Etats-Unis prépareraient le terrain pour relancer le F/A18 Super Hornet ou le F-16 Super Viper avant la visite officielle du premier ministre indien à Washington en septembre. Le 'Times of India' croit lui savoir que "l'establishment" n'a aucune intention de revenir en arrière...

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
Rafale

Rafale

 

15 juillet 2014 RTBF.be (Belga)

 

    L'industrie aéronautique belge fonde de grands espoirs dans un important - mais coûteux - contrat militaire que pourrait passer le prochain gouvernement, l'achat d'un nouvel avion de combat pour remplacer à partir de 2023 les F-16 vieillissants, tout en regrettant à demi-mots que le ministère de la Défense ne se montre pas plus exigeant sur le volet des retombées économiques.

 

    Ils se sont ainsi réjouis de la visite que leur a rendue le ministre sortant de la Défense, Pieter De Crem, au deuxième jour du salon aéronautique de Farnborough (sud-ouest de Londres), l'un des plus importants au monde, avec celui du Bourget qui se tient pour sa part les années impaires près de Paris.

 

    Pieter De Crem est allé à la rencontre de la vingtaine d'exposants belges présents à Farnborough, dont les "grands" du secteur, comme Sabca, Sonaca, Techspace Aéro, Asco et Barco. Mais il s'est refusé à toute déclaration à la presse.

 

    La Défense a adressé début juin à cinq agences étatiques, deux américaines et trois européennes, une demande d'information (en anglais "Request for Information", RFI) concernant cinq avions de combat susceptibles de succéder aux F-16.

 

    Il s'agit de la première étape, non contraignante, d'un - long - processus - qui devrait déboucher vers 2018 sur l'acquisition d'un nouveau chasseur avant la fin de vie prévue des F-16 à partir de 2023, pour autant que le prochain gouvernement s'accorde sur le maintien d'une capacité d'avions de combat.

 

    Relance

 

    L'industrie estime en effet qu'elle pourrait raisonnablement obtenir des retombées économiques équivalentes à la valeur du contrat - de l'ordre de quatre milliards d'euros.

 

    "Un vrai plan de relance", a souligné un responsable d'une entreprise sous le couvert de l'anonymat. "Dans un secteur de haute technologie et en croissance", a renchéri un de ses collègues en rappelant que l'achat des F-16, qualifié en 1975 de "contrat du siècle", avait généré de retombées économiques de trois à quatre fois supérieures à la valeur du marché initial.

 

    Les industriels regrettent ainsi que la Défense n'ait, dans la version finale du RFI (ou "survey") adressé début juin aux Etats-Unis, à la France, au Royaume-unie et à la Suède, plus fait mention de compensations économiques.

 

    "Mais nous ne pouvons plus le faire" en vertu de la législation européenne, ont répondu en choeur l'entourage de Pieter De Crem et l'état-major de la Défense.

 

    Eurofighter

 

    Les cinq agences étatiques auxquelles le RFI a été adressé sont le Joint Program Office (JPO), qui pilote le programme de chasseur F-35 Lightning II construit par le groupe Lockheed Martin, le Navy Integrated Program Office (Nipo) pour le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale du consortium Rafale International (regroupant l'avionneur français Dassault Aviation et ses partenaires Safran et Thales), la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39 de Saab et le ministère britannique de la Défense pour l'Eurofighter du consortium éponyme.

 

    Le ministère souhaite en effet conclure un achat "d'Etat à Etat" - et non directement auprès d'un constructeur, selon plusieurs sources.

 

    Mais tous les contructeurs savent qu'ils doivent envisager l'octroi de retours à l'industrie belge, estime la Défense en se défendant de se montrer "plus catholique que le pape" face à la législation européenne qui interdit désormais explicitement de réclamer des compensations économiques lors des marchés publics.

 

    Pieter De Crem s'était déclaré en décembre dernier clairement partisan de l'achat d'une quarantaine de nouveaux avions de combat lors de la législature à venir si la Belgique souhaitait rester un "partenaire fiable" au sein de l'Otan et de l'Union européenne.

 

    Idéalement, selon la composante Air de l'armée, la décision d'achat devrait intervenir en 2016 au plus tard pour lui donner le temps de préparer son entrée en service avant le retrait des F-16, irrévocablement programmé entre 2023 et 2025. L'avion de Lockheed Martin (anciennement General Dynamics) est en service en Belgique depuis 1979, même si les appareils les plus récents datent de 1991. Les 54 avions survivants, sur les 160 achetés, ont tous subi une modernisation à mi-vie ("Mid-Life Update", MLU) qui se poursuit par des évolutions logicielles et structurelles.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:55
Le centenaire de l’aéroport du Bourget


09/07/2014 Armée de l'air

 

La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget se déroulera le dimanche 13 juillet 2014, de 11h à 17h. De nombreuses manifestations aériennes, auxquelles l’armée de l’air participera, seront organisées à cette occasion.

 

Placé sous le haut patronage de M. François Hollande, président de la République, en collaboration avec Aéroports de Paris et l’armée de l’air, cet événement marquera le lancement officiel des célébrations du centenaire de la guerre de 1914. Son anniversaire sera marqué par une manifestation civile, organisée par l’Aéroclub de France et les Aéroports de Paris (ADP), à laquelle l’armée de l’air sera étroitement associée. En vedette, la Patrouille de France et l’équipe de voltige de l’armée de l’air participeront à un grand meeting aérien. L’escadron de chasse 2/30 «Normandie-Niemen» de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan exposera deux Rafale.

Véritable bouillon de culture aéronautique, l’aéroport du Bourget a cette année, un siècle d’histoire. Il a accueilli de nombreux exploits aériens dont le célébrissime Spirit of Saint Louis de Charles Lindbergh, le 21 mai 1927. C’est également au Bourget qu’en 1945, les avions du régiment de chasse «Normandie-Niemen» rentrent de Russie.

 

www.80ans-armeedelair.fr

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:35
Garuda 5 - photo Livefist

Garuda 5 - photo Livefist

 

06th Jul 2014 By N C Bipindra - newindianexpress.com

 

NEW DELHI: India’s most awaited defence deal for 126 combat planes, expected to be worth nearly `1 lakh crore, may take longer than expected to materialize.

 

Just over a month after the Modi government got into the saddle, it has now emerged that the Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA) tender for which India selected the French Rafale aircraft from the Dassault Aviation stable is still in the works and would take at least another six months to be ready.

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:55
Grand meeting aérien du Centenaire du Bourget

 

2 juillet 2014 par Philippe Chetail – Aerobuzz.fr

 

Le Dimanche 13 juillet, Aéroports de Paris célèbre avec faste les 100 ans de l’Aéroport du Bourget. Cinq heures de spectacle vont rappeler les grandes étapes et les évènements qui ont marqué son histoire. En Guest Star, le Spirit of Saint Louis.

 

Le ciel du Bourget, qui tous les deux ans est le théâtre du plus grand Salon Aéronautique au Monde, va être, en marge de cet évènement, une nouvelle fois en fête pour célébrer le centenaire de l’aéroport. Un important meeting aérien, organisé par l’Aéro-Club de France et ADP en partenariat avec l’Armée de l’Air va réunir, le dimanche 13 Juillet, une cinquantaine d’avions de toutes les époques, dont la plupart ont écrit l’histoire de ce champ d’aviation, devenu au fil du temps le seul aéroport de Paris avant la construction d’Orly et l’ouverture de Roissy-Charles-de Gaulle.

 

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La présentation du Rafale aux mains de Benoit Tao Planche est un grand moment d’adrénaline - photo Armée de l'Air

La présentation du Rafale aux mains de Benoit Tao Planche est un grand moment d’adrénaline - photo Armée de l'Air

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25 Juin 2014 Source: Marine nationale

 

Depuis le 4 juin des « silhouettes au nez pointu » disputent aux hélices la suprématie du ciel charentais. Ce sont les Rafale Marine de la flottille 12F qui ont pris leurs quartiers sur la base aérienne 709 de Cognac à l’occasion d’une campagne de tir. Un total de 150 hommes et 9 Rafale ont ainsi délaissé leur terre bretonne de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour venir s’installer à quelques encablures des champs de tir des Landes.

 

Programme chargé et objectifs ambitieux pour cette flottille mettant en œuvre des avions de chasse de dernière génération : tirs d’obus sur objectifs terrestres ou sur cible aérienne, de missiles air-air de type MICA, de bombes guidées laser de type GBU12 et LGTR ou encore de bombes propulsées guidées GPS de type AASM.

 

Le Rafale Marine est en effet un avion polyvalent, capable de délivrer de l’armement air-sol aussi bien qu’air-air au cours d’une même mission, aussi s’agit-il pour l’ensemble du personnel de maintenir un savoir-faire éprouvé au cours des derniers conflits.

 

« La flottille 12F est une unité opérationnelle faisant partie intégrante du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, insiste un pilote expérimenté aux nombreuses missions opérationnelles. « Chaque pilote doit savoir tirer toute la panoplie des armements de l’avion. Et c’est bien là le challenge de la polyvalence. Nous avons adopté l’aphorisme américain : high standards, high expectations* ».

 

Après l’opération Bois-Belleau réalisée l’hiver dernier dans le Golfe Arabo-Persique et en océan Indien en coopération avec le groupe aéronaval américain de l’USS Truman, la flottille 12F devrait passer le flambeau de l’alerte opérationnelle à sa flottille sœur, la 11F, à compter du 1er septembre.

 

* Un niveau élevé pour de hautes attentes

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:35
Rafale photo Livefist

Rafale photo Livefist

 

01.07.2014 JDD

 

Laurent Fabius s'est entretenue mardi avec Narendra Modi, le nouveau premier ministre indien. Pour vérifier les bonnes intentions de l'Inde sur de grands contrats prometteurs. 

 

"Tout est compliqué", c'est en trois mots le résumé du voyage du chef de la diplomatie française en Inde, le premier d'un ministre occidental auprès du nouveau gouvernement indien après les élections du printemps qui ont vu le BJP de Narendra Modi arriver au pouvoir.

Mais le premier constat positif de la délégation française est qu'au moins rien n'a été remis en cause. Et que tout espoir de finaliser ces contrats pour un montant pouvant dépasser les 25 milliards d'euros n'était pas perdu. Les nationalistes indiens qui ont succédé au Parti du Congrès n'entendent pas revoir ou redémarer à zéro les négociations sur les grands contrats en cours. Qu'il s'agisse de l'achat de plus d'une centaine d'avions Rafale, l'acquisition de deux centrales EPR ou l'achat d'hélicoptères de transport et de combat, un projet en attente depuis près de dix ans !

 

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 17:55
Interception d’un avion de tourisme par un Rafale de la permanence opérationnelle

 

 

30/06/2014 CCH M-A Ilmany - Armée de l'air

 

Vendredi 20 juin 2014 à 11h26 (heure locale), le centre de détection et de contrôle (CDC) de Drachenbronn signale qu’un avion léger de type DA40 vient de pénétrer dans une zone interdite de survol, la zone P33.  Le lieu est considéré comme « sensible » à cause de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime). En quelques minutes, un Rafale de la permanence opérationnelle de Creil procède à l’interception en vol.

 

D’après son plan de vol, l’avion de tourisme, immatriculé en Allemagne, avait décollé de Dieppe dans la matinée pour rejoindre le Luxembourg. Alerté par le CDC de Drachenbronn, le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun classait l’avion suspect. En effet, le DA40 survolait la centrale nucléaire de Penly à une altitude de seulement 1800 pieds (540m), ce qui est interdit par la réglementation aérienne. Sur ordre de la haute autorité de défense aérienne (HADA), le CNOA fait décoller le Rafale d’alerte depuis la base aérienne 110 de Creil pour un Live scramble(1). L’ordre était également donné d’arraisonner l’appareil sur le terrain de Glisy, près d’Amiens. Dès son atterrissage, le DA40 a fait l’objet d’une mesure «Polair» (police de l’air) de niveau 3 mise en œuvre par la gendarmerie.

 

(1) Live scramble : décollage pour mission réelle pour un aéronef classé douteux

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 11:55
Appui-feu : les marins du ciel progressent…

Un Rafale de la 12F équipé d'une nacelle de désignation laser Damocles de Thales. Photo Frédéric Lert.

 

26 juin, 2014  Frédéric Lert (FOB)

 

L’Atlantique 2, avion de patrouille maritime de l’aéronavale, est capable de mettre en œuvre une large palette d’armement pour la guerre en mer : du missile anti-navire Exocet aux mines, torpilles, charges sous-marines et autres bombes. Dans les missions de secours en mer il emporte des équipements de sauvetage pouvant être largués à des naufragés. La force de l’avion tient également dans ses capacités d’écoute, de surveillance et d’interceptions électromagnétiques. En 2008, l’avion a reçu la capacité de mettre en œuvre des bombes GBU-12 de 250 kg à guidage laser. Jusqu’à quatre de ces munitions de précision peuvent être emportées dans la soute. Cette capacité a été mise en œuvre pour la première fois au combat pendant l’opération Serval au Mali, au-dessus de la terre ferme donc. L’ATL 2 n’était alors que le porteur et le tireur des bombes, le guidage proprement dit se faisant à partir du drone Harfang de l’armée de l’Air ou d’équipes spécialisées au sol. Une future rénovation de l’avion devrait lui offrir une totale autonomie en la matière, grâce à l’emport sous sa voilure d’une nacelle de désignation laser.

 

En attendant ce jour, la Marine a franchit récemment une nouvelle étape en élargissant le spectre d’emploi de l’Atl 2 dans les missions de bombardement : la semaine dernière, des GBU-12 ont pour la première fois été tirées par le bimoteur à hélices avec un guidage provenant un avion de combat. Il s’agissait en l’espèce d’un Rafale de la flottille 12F équipé d’une nacelle de désignation laser Damoclès (Thales). Deux bombes (inertes) ont été tirées successivement contre des cibles posées en mer, sur le champ de tir du Levant en Méditerranée. Deux bombes, et finalement deux coups au but pour valider deux modes de présentation distincts : dans le premier cas l’avion désignateur est sur sa « wheel » et orbite autour de l’objectif pendant le tir. Dans le second cas, il se place dans le sillage de l’avion tireur. Et dans tous les cas, l’Atlantique gagne une nouvelle corde à son arc qui en possède aujourd’hui tellement qu’il ressemble maintenant à une harpe…

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:55
photo Dassault

photo Dassault

 

26/06 Les Echos

 

L’assemblée générale de Groupe industriel Marcel Dassault a décidé de créer un poste de président statutaire successif, confié à Charles Edelstenne, l’actuel directeur général.

 

La question de la succession de Serge Dassault à la tête de l’empire Dassault , célèbre pour ses avions, « Le Figaro », l’éditeur du logiciel Catia ou encore le château bordelais, est en passe d’être réglé. A l’unanimité, les actionnaires réunis en assemblée générale ont décidé de créer un poste de président statutaire successif, confié à Charles Edelstenne, actuel directeur général du groupe.

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 16:35
photo Livefist

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June 26, 2014 defenseworld.net/

 

India’s $20 billion deal to buy Rafale fighter jets may not conclude this financial year as negotiations are still to be completed without which budgetary provision cannot be made.

The Indian budget for fiscal 2014-15 is scheduled for July during which a higher allocation for defence as compared to last year could be made. However provision for the Rafale MMRCA purchase seems unlikely as the Indian MoD is yet to conclude negotiations with Dassault. A huge capital expenditure of this type is budgeted over several year as per the schedule of payments agreed upon.

 

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:55
Rafale d’innovations

 

26.06.2014 par CNE Yohan Droit - CESA

 

Le Ministre de la Défense a récemment signé avec les industriels concernés le contrat de développement et d’intégration du standard F3R du Rafale, pour une valeur d’environ 1 Md€. Derrière ce terme plus ou moins barbare de standard F3R se profile l’évolution planifiée des équipements et des performances de cet avion de combat. Cette évolution réalisée par paliers successifs renvoie au concept même de polyvalence du Rafale et à son caractère réellement innovant pour les Armées. Encore faut-il rappeler ce qu’est la polyvalence et indiquer en quoi elle est une innovation majeure.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:30
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

24/06/2014 latribune.fr 

 

Bien qu'aucun contrat n'ait été signé lundi à Paris, la France reste confiante dans la vente du Rafale de Dassault Aviation au Qatar.

 

La France s'est dite "confiante" lundi sur une "issue positive" des discussions sur la vente du Rafale au Qatar, lors d'une visite officielle à l'Élisée de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, mais aucun contrat n'a encore été signé comme l'annonçait dimanche La Tribune. "Ils en ont parlé" et "les discussions se poursuivent", a indiqué une source française proche du dossier, ajoutant : "Nous sommes confiant sur une issue positive". L'émirat, pays proche de la France, veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, la France espérant lui céder au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

Si plusieurs contrats et accords ont été conclus lors de la visité du nouvel émir du Qatar, le Rafale ne figurait pas dans la liste. Lors d'un toast prononcé à l'occasion du "dîner officiel" offert en l"honneur de son hôte, le président français a fait allusion aux négociations sur la vente de l'avion de combat de Dassault Aviation, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", a-t-il enchaîné. Un an plus tôt jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

 

Contrat pour Alstom et Vinci

Le nouvel émir qui a consacré à la France sa première visite officielle en Europe et le président Hollande ont assisté à la signature par la Qatar Railways de contrats avec les groupes français Vinci et Alstom pour la "dernière phase" de la construction du métro léger de la ville nouvelle de Lusaïl et avec Systra pour la "supervision des systèmes" de la première ligne de métro de Doha.

Dans un communiqué, Vinci a précisé que le contrat du métro léger de Lusaïl, "d'un montant d'environ deux milliards d'euros", serait "réalisé par QDVC, filiale à 51 % de Qatari Diar et à 49 % de Vinci Construction Grands Projets". Ce projet porte notamment sur la construction de 25 stations et la livraison par Alstom de 35 rames pour 750 millions d'euros.

Deux accords ont été signés par ailleurs entre les gouvernements français et qatari pour la promotion des PME et la coopération culturelle tandis qu'un mémorandum porte sur la formation des diplomates qataris.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Rafale - photo S. Frot

Rafale - photo S. Frot

 

23/06/2014 Fabrice Gliszczynski – LaTribune.fr

 

Lors de la visite en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani, le Qatar pourrait manifester son intérêt pour le Rafale. De quoi relancer le débat sur l'attribution de nouveaux vols en France de Qatar Airways.

 

La question de l'attribution par la France de plus de vols  droits de trafic) à Qatar Airways sera évidemment posée par les Qataris lors de la visite ce lundi en France du cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani. L'an dernier, le Premier ministre du Qatar avait écrit à Jean-Marc Ayrault pour lui faire part de son regret de voir les demandes de vols supplémentaires de Qatar Airways en France refusées. La compagnie aérienne qatarie avait déjà atteint le quota de vols inscrit dans le dernier accord bilatéral entre la France et le Qatar (21 vols hebdomadaires) souhaitait à nouveau augmenter sa présence au départ de Paris. Sa demande de dérogation ayant été refusée par la direction générale de l'aviation civile (DGAC), Qatar Airways a été contrainte de fermer ses vols au départ de Nice fin mai 2013 pour les transférer à Paris début juin afin d'y exploiter trois vols quotidiens entre Roissy et Doha. Aujourd'hui Qatar Airways entend positionner l'A380 sur Paris pour pouvoir augmenter ses capacités en France.

 

Emirats et Rafale, la leçon à retenir

Si le Qatar achète un jour le Rafale de Dassault Aviation, il est fort probable que la France accordera des droits de trafic à Qatar Airways. Si tel était le cas, les Émirats viendront frapper à la porte pour obtenir la même chose pour leurs compagnies Emirates et Etihad Airways. Au grand dam d'Air France qui demande à l'Etat ne plus accorder de nouveaux droits à des compagnies dont le soutien de leur Etat-actionnaire fausse les règles du jeu. Pour autant, il faudra être très prudent. En 2011, pensant avoir assuré des contrats stratégiques, comme celui des Rafale aux Emirats, Paris avait accordé de nouveaux vols pour Emirates et Etihad. Mais Abu Dhabi n'a, par la suite, jamais passé commande à Dassault Aviation. A méditer.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:55
En replay sur France 2 à bord d'un Rafale de la DGA

 

23/06/2014 DGA

 

A l'occasion des 80 ans de l'armée de l'air, le journaliste Julian Bugier a réalisé en direct sur France 2 un vol à bord d'un Rafale de la DGA le 21 juin dernier.

 

 Voir le replay sur francetv pluzz (à 48'30)

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:30
Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

Armement Le Qatar fait patienter le Rafale sur le tarmac

 

22/06/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Même s'il est de plus en plus vraisemblable que le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani ne fera pas d'annonce sur l'avion de combat tricolore lundi à Paris, les négociations sont déroulent dans un climat excellent.


 

Le nouvel émir du Qatar annoncera-t-il ce lundi à Paris avoir sélectionné le Rafale ? C'est la Question du moment à laquelle toute la filière française défense et les autorités politiques françaises sont suspendues. Mais comme toujours, ces dossiers sont extrêmement compliqués autant pour les enjeux diplomatiques que par le manque de ressources humaines chez les clients pour traiter les dossiers d'une telle ampleur - la vente d'un système d'armes reste très complexe. Ce qui peut au final faire diverger les calendriers d'annonce.

Ces derniers jours, les plus hautes autorités politiques françaises, dont l'Elysée, qui ont ce dossier en main, tenaient beaucoup (trop ?) à une telle annonce. Quitte à forcer un peu la main de l'émir, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en visite officielle à Paris à partir de lundi, en raison certainement de la grande nervosité qui entoure toujours l'exportation du Rafale. Mais, confie un bon connaisseur du Qatar, "cela ne sert à rien de forcer la main. Les qataris ne cèdent pas aux pressions et discuteront jusqu'au bout les prix".

 

Le Rafale simplement évoqué ?

Une chose est sure, une partie des discussions entre le cheikh et Jean-Yves Le Drian puis avec François Hollande portera sur le Rafale. Ce sera aussi certainement le cas des frégates anti-aériennes (DCNS et MBDA). Mais il est de plus en plus vraisemblable, selon des sources concordantes bien que prudentes, qu'il n'y aura pas d'annonce formelle sur le Rafale à l'occasion de cette visite. Ce qui ne veut pas dire que les négociations se passent mal. Bien au contraire, elles sont au beau fixe depuis quelques petits mois. "Nous sommes convaincus que les Qataris veulent acheter le Rafale et les négociations se déroulent dans un climat excellent", confirme-t-on à La Tribune. Peut-être même avant l'Inde, estime-t-on.

D'autant que le cheikh Tamin Ben Hamad Al-Thani a, il y a quelques semaines, mis la pression sur ces équipes de négociateurs pour accélérer les différents processus d'acquisitions des matériels de défense en général, et du Rafale en particulier à l'approche de la Coupe du Monde de football que le Qatar doit organiser en 2022, selon nos informations. Des équipes de négociateurs très mobilisés sur le Rafale actuellement mais dont le nombre est toutefois limité.

 

Reprise des négociations en mars

Les discussions entre la France et le Qatar ont repris au mois de mars après une période où Doha avait mis en suspens ce dossier. Durant trois mois environ, les Qataris n'ont plus donné signe de vie sur le Rafale. Pour autant, à Paris, durant cette période, les industriels et les étatiques ne semblaient pas trop inquiets par ce silence. "Il faut s'inscrire dans la durée avec Doha, ils ont leur propre tempo", expliquait-on à "La Tribune".

Et c'est en mars que les Qataris ont finalement repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant de nouvelles questions sur l'avion de combat. Notamment sur le prix de l'appareil selon le volume d'une éventuelle commande (12, 24, 36, 72 Rafale) afin de mieux cerner la structure de coûts de l'avion de combat.

 

72 avions de combat

De douze appareils - des Mirage 2000-5 -, le Qatar voudrait augmenter sa flotte d'avions de combat à 72, dont un premier lot de 36. En tout cas c'est que Doha souhaitait l'été dernier. Un client qui a de toute façon les moyens de s'offrir 72 avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat avait envoyé en août dernier un appel d'offres (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar devait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin 2013 et entrer ensuite avec ce constructeur en négociations exclusives. Dassault Aviation tenait la corde pour ce premier lot.

Mais le calendrier a dérapé en raison, notamment, du jeu étrange des Américains. Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), avaient rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington. Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation ont dormi plusieurs mois au fond d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris. Et curieusement, les États-Unis n'ont finalement pas proposé le F-35.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 10:55
photos Dassault

photos Dassault

L'avion de combat furtif, programmé et contrôlé depuis le sol, est développé par Dassault Aviation avec des partenaires européens, notamment l'italien Alenia et le suédois Saab

 

17 juin 20174 par

 

Les faits - Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu jeudi à Istres pour le 70e anniversaire du centre d'essais en vol. Il a notamment assisté au vol d'un Neuron, le démonstrateur européen de drone de combat furtif, qui préfigure le successeur du Rafale à l'horizon 2030.

 

Seul le bruit est familier aux passionnés d'aviation : c'est celui d'un vieux réacteur Adour qui équipait jadis le Jaguar. Pour le reste, le changement est radical. L'appareil est une sorte d'aile volante sans poste de pilotage. Le Neuron est le premier drone européen de combat furtif. Depuis décembre 2012, iI vole régulièrement depuis la base aérienne d'Istres pour des essais. Le ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian, est venu jeudi assister au 53e vol de l'appareil, une manière pour lui de réaffirmer que «la France va continuer à soutenir sa filière aéronautique» avec les milliards de la loi de programmation militaire qu'il vient de sauver de haute lutte. «Il en va de nos intérêts stratégiques comme de nos intérêts industriels" a-t-il ajouté.

Le Neuron n'est pour l'heure qu'un démonstrateur technologique. Ce n'est pas donc le prototype d'un futur avion de combat mais un moyen pour les industriels de découvrir et de maîtriser des technologies qui serviront, demain, dans de véritables projets militaires qui entreront en service vers 2030. Ceux qui viendront remplacer le Rafale ou l'Eurofighter.

Lancé véritablement en 2006, ce programme est européen avec une forte participation française (46,1%), Dassault Aviation étant le maître d'œuvre industriel de l'ensemble. L'Italie avec Alenia (22,5%) et la Suède avec Saab (18,1%) sont les deux principaux partenaires aux côtés de l'Espagne, la Grèce et la Suisse.

Neuron n'est que la première brique d'une coopération qui va être élargie au Royaume Uni. En janvier, Paris et Londres ont décidé de s'associer pour concevoir l'avion de combat du demain, le FCAS (Future Combat Air System) sur la base des acquis du Neuron et de son homologue britannique, le Taranis. Un contrat devrait être signé en juillet pour un développement qui durera sans doute une dizaine d'années. Jean-Yves Le Drian a confirmé jeudi que plus de 200 millions d'euros y seraient consacrés.

Le Neuron constitue une rupture technologique majeure pour l'industrie européenne. Deux grandes raisons à cela : cet appareil de combat est furtif, c'est-à-dire qu'il échappe à la détection radar, et il n'a pas de pilote à son bord. Sa forme très profilée, son revêtement, la sortie de son réacteur : tout est conçu pour que les ondes radar rebondissent sur lui. Les Américains savent faire depuis un quart de siècle mais ne partagent pas ce genre de chose. Avec le Neuron, les Européens apprennent. Ou réapprennent des techniques abandonnées depuis la seconde guerre mondiale, comme le stockage des bombes dans une soute. Impossible de rester discret au radar si l'on accroche des missiles sous le fuselage : il faut les cacher à l'intérieur puis ouvrir une trappe et sortir l'engin. Pas si simple, surtout quand tout est automatisé.

Contrairement aux drones d'aujourd'hui, qui traquent les terroristes au Sahel ou au Pakistan, le Neuron et ses descendants ne sont pas pilotés par un équipage installé dans une station au sol. Son vol et sa mission sont entièrement programmés à l'avance, mais l'appareil reste en permanence sous le contrôle d'une équipe au sol. Un responsable, toujours appelé «pilote» peut intervenir si nécessaire, par exemple pour annuler la mission et faire revenir l'appareil. Le cockpit est simplement devenu un écran d'ordinateur avec son clavier et sa souris... «Il faut maintenir l'homme dans la boucle, pour des raisons éthiques» explique-t-on à la Direction générale de l'armement. Les industriels ne sont pas en train d'inventer des robots tueurs, mais des systèmes qui préserveront la vie des aviateurs dans les missions de bombardement à très haut risque.

Le nEuron ouvre un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire française
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:12
Le moteur du Rafale sous toutes ses coutures

 

17/06/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et le soutien des forces aériennes (CSFA), a accueilli le 28 mai 2014, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le symposium des utilisateurs du M88-2, organisé par le groupe Safran avec une forte participation de représentants des sociétés SNECMA et SAGEM.

 

L’objectif de ce séminaire organisé par le CFA et le CSFA était de rassembler les industriels et les opérationnels autour d’un sujet commun : le M88-2. Cette année, le séminaire a bénéficié d’une large participation des acteurs industriels, opérationnels, étatiques et privés. L’armée de l’air était présente avec l’ensemble de l’expertise opérationnelle acquise du Rafale. Ils sont réunis autour de différents domaines tels que la conception, l’emploi et la maintenance du moteur du Rafale.

Les spécialistes du CSFA, d’ALAVIA, de la SIMMAD, de la DGA ou du SIAé ont orienté le séminaire sous l’angle de l’emploi. Des témoignages de pilotes du Rafale ont permis de faire avancer les recherches. De l’Afghanistan au Mali, leur vécu opérationnel des théâtres d’opérations permet de souligner les capacités de cet avion polyvalent sur une gamme de missions très diversifiées.

Pour conclure, cette rencontre a permis de nouer un dialogue entre les spécialistes et les acteurs industriels, étatiques et privés. La compréhension mutuelle des réalités de chacun permet ainsi de progresser pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui. Ce symposium permet de consolider les connaissances de cet avion pour que demain ce chasseur puisse devenir toujours plus performant.

 

ALAVIA : Amiral commandant la force aéronautique naval

SIMMAD : Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense

DGA : Direction générale de l’armement

SIAé : Service industriel de l’aéronautique

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16.06.2014 Sagem

 

Avec le programme FELIN* qui s’achève, le site de Sagem Fougères (Safran) spécialisé dans l’électronique, entreprend une nouvelle reconversion. Le directeur de l’établissement, Patrice Pérodeau, explique comment le centre de production va réorganiser ses activités.

Comment vous préparez-vous à la fin imminente du programme FELIN ?

La fin de ce programme était prévue pour 2015, et nous nous y étions préparés en conséquence. Mais la Loi de programmation militaire de décembre 2013 a mis un terme à ce contrat avec un an et demi d’avance, entraînant l’annulation de la fabrication de 5 000 systèmes FELIN. Et, par conséquent, l’arrêt de l’essentiel de la production à la rentrée, les tout derniers éléments devant être livrés d’ici la fin de l’année. Pour compenser cette baisse de charge correspondant à 25 % de notre volume d’affaires, nous préparons à nouveau une reconversion du site avec la mise en place de nouvelles activités.



Vers quels projets l’usine va-t-elle se tourner ?

Nous allons augmenter le nombre de références de cartes électroniques produites à Fougères, afin de poursuivre et renforcer le développement de cette activité au sein même de l’usine. Nous faisons régulièrement des points d’avancement avec la direction industrielle sur les programmes qui pourraient solliciter notre savoir-faire dans ce domaine.
Autre axe de travail envisagé : l’essor de notre offre de service logistique, mettant en œuvre notre expertise dans le domaine de la supply chain. En effet, dans le cadre du contrat FELIN, nous avons démontré notre capacité à gérer de grands volumes, tout en faisant preuve de rigueur et de réactivité. Notre maîtrise des flux informatiques et physiques a déjà séduit plusieurs sociétés du Groupe. Ainsi, le projet de transfert dans notre établissement du kitting* des pièces de moteurs militaires de Snecma (Safran) a été validé. Cette nouvelle activité consistera à réaliser la réception, le contrôle d’entrée et le stockage des pièces, la préparation de kits de composants à la demande et leur livraison aux clients intégrateurs. Il s’agit des pièces destinées à la fabrication ainsi qu’à la maintenance et la réparation des moteurs M88 du Rafale, M53 du Mirage et TP400 de l’A400M. Turbomeca (Safran) nous confie aussi depuis 2009 la gestion d’un stock de pièces détachées, de modules et de turbines complètes.


Le site de Fougères n’en est pas à sa première reconversion. Comment expliquez-vous cette capacité d’adaptation aux marchés, tant sur le plan humain qu’industriel ?

Les reconversions successives obéissent avant tout à une logique industrielle. Lors de la reconversion de 2008, les collaborateurs du site n’avaient pas toutes les compétences requises. Mais au vu de la capacité d’industrialisation sur place, et avec la forte implication des salariés dans l’amélioration continue de l’outil de production, Safran a fait le pari que nous étions capables de nous mobiliser et de nous adapter avec succès à de nouveaux métiers. Ce pari a été tenu. Safran a investi quelque neuf millions d’euros sur deux ans et le projet a été une réussite.

 

* FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) est un système intégré et modulaire qui augmente la protection et les capacités d’action des fantassins.

** Méthode d’approvisionnement consistant à regrouper des composants destinés à être assemblés

 

En savoir plus

Des téléscripteurs aux systèmes électroniques de pointe

Construit en 1970 pour la production de téléscripteurs, le site de Sagem Fougères (Ille-et-Vilaine) a évolué vers l’électronique automobile, puis les télécopieurs. C’est également l’un des seuls sites français à avoir produit des téléphones portables (de marque Sagem) – jusqu’à 100 000 par jour dans les années 2000. En 2008, alors que Safran s’est séparé de l’activité de téléphonie mobile, le site se spécialise dans la logistique et la production d’équipements électroniques pour l’aéronautique et la défense (moteurs d’avions et d’hélicoptères, viseurs, systèmes de guidage et de contrôle de missiles ou de drones…).

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 12:56
Les équipages de Rafale à l’heure indienne

 

11/06/2014 Ltn Christelle Hingant - Armée de l'air

 

Depuis le 2 juin 2014, quatre Rafale de l’escadron de chasse 3/30 «Lorraine» sont déployés sur la base aérienne de Jodhpur, en Inde, pour participer à l’exercice «Garuda». Cette cinquième édition de l’exercice franco-indien prendra fin le 13 juin.

 

«De forts liens d’amitié». C’est ainsi que le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a défini les relations entre l’armée de l’air française et l’Indian Air Force (IAF) à l’occasion de sa visite à Jodhpur le 9 juin dernier. « J’ai été impressionné de constater une telle collaboration après cette première semaine d’exercice, poursuit-il. Nous souhaitions mixer les équipages pour faciliter les échanges et je suis heureux de souligner le succès de cette coopération bilatérale. » Les équipages français se sont donc frottés aux Sukhoi 30, Mig 21 et autres Mig 27. Douze avions de chasse indiens sont engagés dans l’exercice. «L’IAF a déployé de nombreux moyens, qu’elle utilise à pleine capacité, ce qui prouve l’importance qu’elle accorde à Garuda», confie le lieutenant-colonel Nicolas Lyautey, directeur français de l’exercice et commandant du 3/30 «Lorraine».

 

Après une première semaine de vols de familiarisation, avec du combat à vue, du un contre un, deux contre un ou deux contre deux, les missions combinées de type LFE (Large Force Employement) ont débuté. Défense aérienne, escorte, attaque au sol, Air Interdiction… Les nombreux scénarios amènent les équipages français et indiens à préparer ensemble leurs missions et employer leurs aéronefs respectifs dans des situations tactiques complexes réalistes. Un entraînement qui renforce l’interopérabilité entre les deux armées de l’air, dans un environnement non régi par les standards Otan qui permet aux aviateurs d’ajouter une corde à leur arc.

 

Les équipages de Rafale à l’heure indienneLes équipages de Rafale à l’heure indienne
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:50
Pologne : exercice Baltic Region Training Event n°18

 

04/06/2014 Sources : EMA

 

Les 27 et 28 mai 2014, le détachement français stationné sur la base aérienne de Malbork, a participé à la 18ème édition de l’entraînement aérien de l’OTAN intitulé Baltic Region Training Event (BRTE18).

 

L’objectif de ces sessions est de fournir des entraînements adaptés qui apportent aux pays qui y participent une expérience opérationnelle différente en planifiant des scenarii modérément complexes pour le contrôle aérien. C'est la cinquième fois qu’une formation de contrôleurs avancés (FAC) a été menée dans un BRTE.

 

Pour cette édition, les pays alliés tels que le Grande-Bretagne, la Suède, le Danemark et la France sont venus renforcer les moyens engagés par les pays baltes (un avion d’entrainement L39 Albatros et un hélicoptère R44 estoniens, et un hélicoptère Mi17 pour la Lettonie). Des contrôleurs aériens des pays alliés (finlandais, polonais et suédois) ont aussi participé aux exercices de simulation de procédure d'urgence.

 

Les Rafale français engagés en Pologne ont participé à cinq missions : trois de Close Air Support (CAS) avec les contrôleurs aériens avancés lettons et deux d’entraînement à l’interception avec des Jas-39C Gripen suédois. Pour chacune de ces missions, un seul Rafale était engagé depuis Malbork.

 

L’exercice Air-Air, quant à lui, s’est déroulé entre l’espace aérien letton et lituanien. L’aire d’entrainement dédiée située sur la commune d’Adazi, en Lettonie, a été utilisée pour des entrainements Air-Sol.

 

Depuis le 6 mai 2014, un détachement français composé de près de 100 militaires français et 4 avions d’armes assurent une mission de permanence opérationnelle (PO), sur demande de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement alterne cette mission avec des phases d’entrainement avec les équipages polonais.

Pologne : exercice Baltic Region Training Event n°18
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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 07:50
Pologne : Relève des Rafale par les Mirage 2000

 

06/06/2014 Sources : EMA Ministère de la Défense

 

Le 3 juin 2014, sur la base aérienne tactique de Malbork, en Pologne, les Rafale, déployés depuis le 28 avril, ont été relevés par des Mirage 2000.

 

Après l’arrivée de l’échelon précurseur le 28 mai et des équipes de mécaniciens le lendemain, les quatre chasseurs se sont posés tour à tour sur la base aérienne de Malbork, le 2 juin en fin de matinée. Le lieutenant-colonel Gauthier Dewas a pris la succession du lieutenant-colonel Yann Malard à la tête du détachement air en Pologne.

 

La relève se constitue de deux Mirage 2000-5 (de la base aérienne de Luxeuil) et de deux Mirage 2000 C (de la base aérienne d’Orange). Ces avions monoplace de défense aérienne armés de missiles air-air et dotés d’une grande autonomie sont capables, comme le Rafale, d’assurer la mission de permanence opérationnelle (PO).

 

Le détachement air présent en Pologne se compose ainsi d’une centaine de militaires et de quatre Mirage 2000 prêts à décoller 24/24h et 7/7j.

 

Le 16 avril 2014, l’OTAN sollicitait la France pour engager des capacités aériennes. Quatre Rafale ont ainsi été stationnés en Pologne depuis le 28 avril, sur la base de Malbork. La relève, nombre pour nombre, permet au détachement de continuer sa double mission :

•    réaliser des missions d’entraînement à la NATO AIR POLICING aux côtés des équipages polonais ;

•    participer, sur demande de l’OTAN, à la mission de surveillance de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, afin de garantir l’intégrité de leur espace aérien.

Pologne : Relève des Rafale par les Mirage 2000
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