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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 17:56
La flottille 11F reçoit le Rafale M40

 

02/06/2014 Marine nationale

 

La Marine nationale vient de recevoir, au sein de la flottille 11F basée à Landivisiau, son premier exemplaire de l'avion de combat Rafale Marine dit de 4ème tranche (Rafale M40).

 

Cet appareil est le premier de sa série à disposer de nouveaux équipements augmentant sensiblement ses capacités aux combats mais aussi lors de ses missions de protection du territoire national.

 

Les différents écrans installés dans le cockpit possèdent à présent une meilleure définition d'image et le viseur tête haute (HUD) offre une meilleure transparence. L'avion est également équipé d'un nouveau décodeur et interrogateur IFF lui permettant d'identifier à plus grande distance les aéronefs civils et militaires.

 

La 4ème tranche voit aussi l'arrivée d'une nouvelle génération de détecteur infrarouge surveillant et informant le pilote d'un départ de missile adverse. L'évolution la plus notable de cette nouvelle série d'aéronef est par ailleurs la mise en place du radar RBE2 de dernière génération dit à antenne active. Ses capacités de détection sont ainsi fortement accrues offrant ainsi au pilote une meilleure lecture de son environnement au combat à longue distance comme à très courte portée.

La flottille 11F reçoit le Rafale M40
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:50
Rafale - photo S. Fort

Rafale - photo S. Fort

 

04 juin 2014 leVif.be (Belga)

 

Le ministère de la Défense vient d'adresser à cinq agences étatiques, deux américaines et trois européennes, une demande d'informations concernant cinq avions de combat susceptibles de succéder aux F-16 vieillisants, a-t-on appris mercredi des sources concordantes.

 

La publication de ce RFI, qui n'engage en rien à un achat futur ni au choix d'un appareil déterminé, "vise à rassembler des informations" allant au-delà des sources ouvertes jusqu'ici disponibles pour la prospection, ont expliqué plusieurs sources au sein du ministère. Elle n'en représente pas moins la première étape d'un - long - processus qui devrait déboucher sur l'acquisition d'un nouveau chasseur avant la fin de vie prévue des F-16 à partir de 2023, pour peu que le prochain gouvernement fédéral s'accorde sur ce remplacement. Les cinq agences étatiques auxquelles le RFI (ou "survey") a été adressé sont le Joint Program Office (JPO), responsable du programme de chasseur F-35 Lightning II construit par le groupe Lockheed Martin, le Navy Integrated Program Office (Nipo) pour le F/A-18F Super Hornet de Boeing, la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère français de la Défense pour le Rafale de Dassault, la Swedish Defence and Security Export Agency (FXM) pour le JAS-39 de Saab et le ministère britannique de la Défense pour l'Eurofighter du consortium éponyme, a précisé un porte-parole de la Défense à l'agence BELGA.

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:35
photo Livefist

photo Livefist

 

5 June 2014 airforce-technology.com

 

The Indian and French Air Forces are conducting the fifth Indo-French bilateral air exercise, code-named Ex Garuda V, at Jodhpur Air Base in Rajasthan, India.

 

The fortnight long exercise aims to enable the two air forces to engage in operations based on their operational philosophy and methodology of operations by practicing various challenging air situation scenarios, in order to validate their capabilities and help enhance operational cooperation.

 

During the exercise, the participants are expected to perform multiple missions, including close combat engagement of large forces, slow mover safety, and protection and engagement of high-value aerial assets at the strategic airbase located near the Indo-Pak border, as reported earlier by Press Trust of India.

 

The wargame will primarily focus on air to air refuelling, basic and advanced fighter interceptions, protection of high-value aerial targets and group combat manoeuvring, according to the officials.

 

The Indian Air Force (IAF) is represented by the frontline fighter aircraft, including Su-30, Mig-27 (UPG), Mig-21 Bison, and force multipliers such as the airborne warning and control system (AWACS) and IL-78flight refueller aircraft, while the French Air Force has deployed Rafale fighter aircraft along with their KC 135 refueller for the exercise, which scheduled to conclude on 12 June.

 

The last iteration of the exercise, Garuda IV, was conducted at the Istres Air Base in France, from 14 to 25 June 2010, and was also joined by the Republic of Singapore Air Force (RSAF) along with their F-16 Fighting Falcon and KC-135 aircraft.

 

Note RP Defense : more pictures at Livefist website

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 07:55
Prix de l’audace 2014 : Interview du lauréat DGA pour son innovation sur la bombe BLU-111


28/05/2014 DGA

 

Pierre-Henri Papelard est le lauréat du prix de l’Audace 2014 pour la direction générale de l’armement (DGA). Cet ingénieur navigant d’essais à la DGA est récompensé pour son innovation : les platines de protection de BLU-111 sous tribombe (PPBT). Des pièces développées spécialement pour permettre l’emploi de ce type d’armement sur le Rafale Marine. Interview.

 

Pouvez-vous nous présenter votre innovation ?

Les platines de protection de BLU-111 sous tribombe (PPBT) sont des cales de protection qui permettent d’assurer l’emport de la bombe BLU-111 sous le Rafale Marine. Les essais conduits avec ce corps de bombe n’avaient pas donné satisfaction jusqu’à maintenant. Les interfaces mécaniques abîmaient le revêtement de la bombe et ne permettaient pas de tenir le serrage sur cet avion. Cette invention a le mérite de régler ces deux problèmes. En effet, grâce à elle, les corps de bombes BLU-111 peuvent dorénavant être employés sur le Rafale Marine. Les pièces vont, de par leurs formes, répartir l’effort de serrage sur la bombe et le revêtement de celle-ci ne sera plus détérioré.

 

Comment vous est venue cette idée ?

C’est un sujet qui ne date pas d’hier mais qui était resté au point mort. Cela faisait des années que ces problèmes de détérioration du revêtement et de perte de serrage étaient évoqués mais ça n’avançait pas... J’ai donc décidé de me pencher sur la question.

 

Quelles ont été les différentes étapes du projet ?

Les premières réflexions remontent à janvier 2013 avec un premier dessin et un premier prototype mis au point avec les chaudronniers du bureau d’études. La mission innovation participative (MIP), intéressée par le projet, a accepté de le financer à hauteur de 25 000 €. Nous avons pu, grâce à ce soutien, réaliser des pièces conformes aux process de construction aéronautique. Nous avons fabriqué un premier jeu sur une bombe pour l’embarquer sur un Rafale Marine. Nous avons ensuite procédé à des essais au sol au premier semestre 2013, puis des essais en vol en juillet et septembre de la même année. Ils ont donné entière satisfaction. C’est à ce moment-là que nous avons saisi la dimension prometteuse du projet.

Nous avons décidé d’aller plus loin dans les essais et de fabriquer 4 jeux supplémentaires améliorés. Des essais ont eu lieu en janvier 2014 avec la réalisation d’un tir d’essais sous Rafale. Puis, en avril 2014, nous avons procédé à des essais en vol d’appontage et de catapultage pour vérifier que le système fonctionnait à partir du porte-avions Charles-de-Gaulle, base opérationnelle à partir de laquelle cette munition est employée.

 

Est-ce-la première fois que vous développez un matériel pour la DGA ?

Non ! En principe dans nos métiers, nous ne concevons pas de matériel d’armement. Nous faisons de la qualification de matériel d’armement pour savoir s’il est apte ou non à l’emploi par les armées, ou alors nous gérons la mise à disposition de moyens pour des essais industriels. À force de tester ces équipements, notre avis d’expert nous pousse à trouver des solutions quand nous constatons qu’ils ne sont pas aptes. C’était déjà le cas pour les conduits des bombes GBU-49 sur Mirage 2000D qui sont spécifiques à la France, qui sont en service aujourd’hui et qui ont été développée sur le site de DGA Essais en vol site de Cazaux par les mêmes personnels.

 

Vous avez reçu le 28 mai le prix de l’Audace, que ressentez-vous ?

Je suis fier, même si au départ je n’étais pas au courant qu’il y avait un prix en jeu ! Et je serai content de renouveler l’expérience. C’est très enrichissant de développer des innovations. Au-delà du fait de recevoir un prix, là où je suis surtout satisfait, c’est d’avoir trouvé une solution à un problème.

 

Un mot, pour finir, sur l’évolution de cette invention ?

Ces essais marquent une étape importante dans les levées de risques nécessaires avant la mise en série de cet équipement qui permettra au Rafale de conserver sa capacité « bombe emploi général ». Depuis, la DGA est d’ailleurs en train de passer un marché avec un fabricant pour réaliser des pièces en série. En principe, d’ici à fin 2014, le matériel sera produit en série.

Le prix de l’Audace, c’est quoi ?

La 11ecérémonie du prix de l’Audace 2014 s'est déroulée le 28 mai à l’École militaire à Paris. Ce prix est décerné tous les deux ans par la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque. C’est la mission innovation participative qui assure l’organisation de la remise de ce prix. Son objectif ? Récompenser les projets innovants destinés aux forces armées françaises. Ces inventions distinguées aboutissent ensuite au développement de solutions concrètes répondant à un besoin opérationnel.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 11:55
MIP - Scarabée, un pont entre terre et ciel
 
 

Depuis 1988, la Mission innovation participative apporte son soutien matériel, financier, administratif, technologique, moral et juridique aux innovateurs des trois armées, de la gendarmerie nationale, du service de santé des armées, de la direction générale de l'armement et de tout autre organisme dépendant du ministère de la Défense. A l’occasion de ses 25 ans, découvrons des projets innovants proposés, réalisés et validés par des personnels civils ou militaires de la Défense.

 

A l’occasion des 25 ans de la Mission innovation participative (MIP), la rédaction vous propose de découvrir quelques inventions soutenues par cette structure. Aujourd’hui, plein feu sur Scarabée, lauréat du Prix de l’audace en 2008 !

Vous l’aurez peut-être deviné, il ne s’agit pas là du coléoptère mais du « Système de communication aéroterrestre de restitution, d'acquisition et de bibliothèque embarquée évolutif » qui équipe les Mirage 2000D*. Derrière cette longue dénomination se cache une véritable révolution dans le monde des transmissions de données. 

 

L’aventure commence au début des années 2000. Les forces armées sont confrontées à des crises où l’imbrication géographique des différents protagonistes (combattants amis et ennemis, population locale, organisations non gouvernementales…) est de plus en plus forte. Les missions d’appui aérien se complexifient, la coordination entre les troupes au sol et les équipages d’aéronefs de combat doit être de plus en plus précise. Pour répondre à cette problématique, une équipe constituée de personnels du Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et de commandos parachutistes de l’air 10 (CPA 10) va travailler de concert pour aboutir à Scarabée. Le concept consiste à installer un micro-ordinateur embarqué doté d’une bibliothèque de données aéronautiques (des cartes par exemple) dans l’avion afin  que le contrôleur au sol et l’équipage en vol puissent observer une image identique (en provenance d’un satellite, de capteurs embarqués, etc.). Cette référence visuelle commune va permettre le partage de la situation tactique, via une liaison de données simple, garantissant ainsi une meilleure appréhension de l’objectif. « Avant, on se parlait en clair à la radio avec le FAC  (Forward air controller - contrôleur aérien avancé). Grâce à Scarabée, nous avons gagné en précision, en temps et on s’est affranchi des problèmes de linguistique et de conversion de coordonnées », explique le colonel Cédric Gaudillère, à l’époque navigateur officier système d’armes sur Mirage 2000D et chargé du projet au CEAM.

 

L’appui aérien passe en mode numérique 

En 2005, sollicitée par l’équipe en charge du dossier, la MIP décide de soutenir le projet à hauteur de 25 000 euros. « La principale difficulté résidait dans la qualification de cet outil informatique sur avion de chasse », poursuit le colonel Gaudillère. Deux ans plus tard, le système est testé aux États-Unis lors de l’exercice interallié Bold Quest puis mis à l’épreuve en Afghanistan. C’est un succès. Aujourd’hui, le produit initial est toujours en service. Il est d’ailleurs actuellement utilisé sur le théâtre africain et la version numéro 2 est attendue pour cet été. Elle sera notamment dotée de nouvelles fonctionnalités comme un système de communication plus poussée.

 

* : le système Decalco est la transposition de Scarabée adapté au Rafale

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:50
Pologne : Exercice COMAO

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 15 mai 2014, dans le ciel de Pologne, deux Rafale du détachement français de Malbork ont participé à un exercice mené par un escadron de F16 polonais.

 

Les deux Rafale ont décollé à 9 h 30 de la base aérienne de Malbork, pour un exercice d’une durée de 55 minutes.

 

À 11 h 02, les Rafale se sont posés et les pilotes ont pu débriefer leur vol.

 

Plus-value extraordinaire dans ce type d’exercice mettant en scène plus de vingt avions de combats, la L16 a permis à tous les participants de cette mission d’être connectés, et de travailler en harmonie.

 

La L16 est une liaison de données tactiques en temps réel entre tous les niveaux de la chaîne de commandement ; elle autorise une rapidité de frappe grâce à une vue complète de l'image tactique, partagée par tous les acteurs sur le terrain.

 

Depuis le 6 mai 2014, sur demande de l’OTAN, le détachement déployé en Pologne a débuté une mission de permanence opérationnelle (PO). Dans le cadre de son déploiement, le détachement de l’armée de l’Air alterne cette mission de permanence opérationnelle avec des missions d’entraînement à la NATO Air Policing, aux côtés des équipages polonais.

 

Les quatre Rafale se tiennent ainsi prêts, aux côtés de nos alliés, mais depuis la Pologne, à décoller 24/24h et 7/7j pour garantir l’intégrité territoriale de l’espace aérien des Etats Baltes.

Pologne : Exercice COMAO
Pologne : Exercice COMAO
Pologne : Exercice COMAO
Pologne : Exercice COMAO
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 19:50
Détachement air en Pologne : début de la permanence opérationnelle

 

06/05/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 6 mai 2014, à 8 h 00, sur demande de l’OTAN, le détachement de l’armée de l’Air déployé en Pologne a débuté une mission de permanence opérationnelle (PO). Il se tient prêt à décoller pour garantir l’intégrité territoriale de l’espace aérien des Etats Baltes.

 

Cette permanence opérationnelle est assurée par près de 70 militaires français et les avions Rafale, qui sont stationnés depuis le 28 avril 2014 sur la base de Malbork, avec l’accord des autorités polonaises. Son objectif est de contribuer à faire respecter la souveraineté nationale des pays Baltes, qui n’ont pas de moyens propres de défense aérienne, et d’assurer la défense de ces territoires contre toute menace aérienne. En cas de doute sur un aéronef qui survolerait ces territoires, les avions Rafale sont en mesure de décoller en quelques minutes, 24 heures/24 et 7 jours/7.

 

Dans le cadre de son déploiement, le détachement de l’armée de l’Air alterne ses missions de permanence opérationnelle avec des missions d’entraînement à la NATO Air Policing, conjointement avec les Polonais. Une mission d’entraînement de deux heures a justement été réalisée ce mardi aux côtés de d’autres avions de combat de l’OTAN.

 

Détachement air en Pologne : début de la permanence opérationnelle

Le déploiement de ces avions de chasse intervient dans le cadre des mesures de réassurance décidées par la France pour marquer sa solidarité à l’égard de ses alliés en Europe de l’Est. Décidé le 16 avril 2014 sur demande de l’OTAN, il vient compléter l’engagement des Awacs qui, depuis le 1er avril, participent à des missions de surveillance de l’espace aérien polonais et roumain à partir de la base aérienne d’Avord. C’est la première fois que les Rafale sont ainsi déployés pour être en mesure d’assurer une mission de permanence opérationnelle dans un pays étranger. Leur déploiement a été facilité par l’engagement d’un échelon précurseur à compter du 24 avril 2014. Composé d’une soixantaine de militaires, cet échelon a procédé à la mise en œuvre de plusieurs tonnes de matériel en vue de l’arrivée des chasseurs.

 

Ce détachement conduit une double mission :

- réaliser des missions d’entraînement à la NATO Air Policing aux côtés des équipages polonais ;

- participer, sur demande de l’OTAN, à la mission de surveillance de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, afin de garantir l’intégrité de leur espace aérien.

Détachement air en Pologne : début de la permanence opérationnelle
Détachement air en Pologne : début de la permanence opérationnelle
Détachement air en Pologne : début de la permanence opérationnelle
Détachement air en Pologne : début de la permanence opérationnelle
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 13:35
photo Livefist

photo Livefist

 

06 mai 2014 techniques-ingenieur.fr (AFP)

 

Narendra Modi, candidat du parti nationaliste hindou au poste de Premier ministre en Inde, promet d'améliorer l'approvisionnement en matériel militaire de l'Inde et de favoriser la fabrication d'armes sur le sol national, dans un entretien publié mardi.

 

L'Inde, premier importateur mondial d'équipement militaire conventionnel, a retardé ou annulé depuis une vingtaine d'années plusieurs grands contrats militaires pour des soupçons de corruption ou en raison d'une bureaucratie trop lourde.

 

Dassault est en négociations exclusives avec New Delhi depuis janvier 2012 pour vendre 126 avions de combat Rafale. L'Inde a par ailleurs annulé en janvier l'achat de 12 hélicoptères à l'italien AgustaWestland en raison de soupçons de versement de pots-de-vin.

 

"Les 10 dernières années ont vu un affaiblissement de nos capacités militaires en raison de procédures d'approvisionnement freinées par d'importants retards qui ont conduit à un manque d'armes et d'équipement", déclare le leader du Bharatiya Janata Party (BJP) au Times of India.

 

Suite de l’article

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:55
Intervention de la permanence opérationnelle au-dessus du sud-ouest de la France

 

06/05/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 4 mai 2014, en début d’après-midi, un avion de chasse Rafale de la permanence opérationnelle a décollé pour intercepter un avion de ligne effectuant un vol entre Rome et Washington, afin de s’assurer de ses intentions et lui porter assistance au besoin. En effet, cet avion ne répondait plus à la radio et s’écartait de sa route. La mission s’est arrêtée au moment de la rejointe de l’avion de ligne car celui-ci avait pu rétablir le contact.

 

Au cours de ce vol d’interception, l’avion de chasse a franchi le mur du son pour rejoindre rapidement l’avion de ligne, soit une vitesse de plus de 1000 km/h, provoquant une déflagration sonore, également appelée «bang supersonique», lors de leur passage au large des côtes landaises ou girondines, alors que l’appareil évoluait à une altitude réglementaire de 35 000 pieds (plus de 10 km).

 

Après avoir établi un contact visuel avec l’appareil entre La Roche-sur-Yon et Nantes, puis avoir réussi à rétablir une liaison radiophonique, l’avion de ligne a pu continuer sa route, le Rafale regagnant la base landaise.

 

24 heures sur 24 et depuis différents points de France, l’armée de l’air assure la permanence opérationnelle au titre de la posture permanente de sécurité (PPS). Elle est ainsi en mesure d’accomplir des missions de « police du ciel », d’assistance en vol et de recherche et sauvetage. Pour plus d’informations sur la PPS, cliquez ici.

 

En 2013, près de 70 interventions «réelles», comme celle du dimanche, ont été réalisées par l’armée de l’air.

 

Le vol supersonique: une activité réglementée

 

Les vols à vitesse supersonique constituent une activité opérationnelle à laquelle les équipages de l’armée de l’air s’entraînent régulièrement. Cette activité est réalisée dans un cadre réglementaire strict. Des axes de travail en supersonique sont définis et une cellule de programmation est chargée de la répartition des missions sur l’ensemble des axes établis. Les vols à vitesse supersonique sont interdits au-dessus du territoire français en-dessous de 10 000 mètres d’altitude,

 

Des dérogations à ces règles peuvent toutefois être accordées en cas de besoin opérationnel, comme ce fut le cas lors du déclenchement de la permanence opérationnelle, dimanche 4 mai 2014.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:55
Crédits : Valérie Koch-FAGERS

Crédits : Valérie Koch-FAGERS

 

05/05/2014 J. SEVERIN - Armée de Terre

 

Le 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) a participé à l’entraînement des forces aériennes stratégiques (FAS), à l’île de la Réunion.

 

Lors d’un exercice interarmées d’appui feu, avec les Rafales de l’armée de l’air, le régiment a notamment pu s’entraîner aux techniques de procédure d’urgence d’appui avec un chasseur.

 

Le scénario reproduisait la situation d’une unité ne bénéficiant pas de personnel qualifié aux procédures d’appui au sol avec des avions de combat. Malgré les difficultés, la section appui reconnaissance du 2eRPIMa a pu montrer à l’armée de l’air, un large éventail de ses capacités.

 

Cette étroite et fructueuse collaboration a permis à chacun de faire partager sa vision du terrain, point clef du succès d’un appui aérien au profit de troupes au sol.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 05:55
Un Rafale porte assistance à un avion de ligne en panne de radio

Rafale F3 aux couleurs de l'escadron de chasse EC 2/30 «Normandie-Niemen» - photo Alexandre Paringaux

 

4 mai 2014 45e Nord.ca (AFP)

 

Un Rafale a porté assistance dimanche après-midi à un avion de ligne en panne de radio, le passage en mode supersonique de l’avion de chasse déclenchant une forte détonation entendue de la région bordelaise jusqu’à La Rochelle, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Le Rafale a décollé de la base aérienne BA-118 de Mont-de-Marsan (Landes), car le contact radio était perdu avec un Boeing qui s’écartait légèrement de sa trajectoire, selon la BA-118 et le Service d’information de l’armée de l’Air (Sirpa-Air).

 

Il s’agirait d’un avion de la compagnie américaine United Airlines. Selon le Sirpa-Air, l’appareil effectuait un vol entre Rome et Washington.

 

Afin de rejoindre le plus vite possible l’avion de ligne, le Rafale est passé en mode supersonique, précise-t-on à la BA-118. Selon le Sirpa-Air, l’avion de chasse se trouvait à une altitude de 35.000 pieds (environ 10.000 mètres) et à une centaine de km au sud de Bordeaux lorsque le mur du son a été franchi.

 

Selon les pompiers de Gironde et de Charente-Maritime, la forte détonation a suscité de multiples appels de particuliers inquiets.

 

Le Rafale a rejoint l’avion de ligne entre La Roche-sur-Yon (Vendée) et Nantes (Loire-Atlantique) où le contact radio a été rétabli. L’appareil a alors repris sa trajectoire.

 

Lors de ce type de procédure, le chasseur se positionne au plus près de l’avion de ligne, à sa gauche car c’est là que se situe le commandant de bord. Un dialogue s’engage alors avec un système international de signes pour identifier le problème, selon une source militaire.

 

C’est une intervention normale qui a été menée dimanche, comme nous en faisons plusieurs dizaines par an, a précisé le Sirpa-Air. L’armée de l’air en a effectué environ 70 en 2013.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 08:55
De la feuille blanche à la première livraison, rencontre avec le père du Rafale

 

source ANAJ-IHEDN

 

Jean-Claude HIRONDE, Ancien Directeur Technique Défense de Dassault Aviation
Responsable du programme « Rafale »


Mercredi 14 mai 2014 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières, École militaire



Informations  : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org


Le programme Rafale, fer de lance de notre Défense Nationale, sera présenté dans son cycle complet, depuis les études amont jusqu’à la livraison à la Marine et à l’Armée de l’Air Française. Les spécifications du programme Rafale sont très ambitieuses : à lui seul, le nouvel avion doit remplacer six avions différents, actuellement en service dans l’Armée Française. Il a été nécessaire d’imaginer une nouvelle configuration capable de satisfaire toutes les spécificités Navales et les spécificités Air. Les missions d’interception et de combat rapproché, qui nécessitent une grande agilité et des vols à Mach élevé, ont conduit à l’optimisation d’entrées d’air révolutionnaires. Maintenant largement déployé sur des théâtres opérationnels, le Rafale montre son efficacité et sa fiabilité au combat démontrant ainsi la maturité technologique gage de sa capacité à être exporté par la France.

Entré en 1969 aux A.M.D.-B.A (Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation), Jean-Claude HIRONDE va effectuer l’ensemble de sa carrière des Dassault Aviation. Il commence à travailler sur différents programmes pour devenir le responsable Technique des MIRAGE F 1 Exportation, puis du MIRAGE F1 CR. Nommé Responsable des études de définition des avions destinés à l’Armée de l’Air et de la Marine pour la prochaine décennie, il prend en charge l’avion expérimental ACX/RAFALE A de la conception jusqu’aux essais en vol. Il devient Directeur Technique Adjoint aux A.M.D.-B.A. en 1987, Responsable Technique de l’ensemble du programme RAFALE. En Janvier 2000, il est nommé Directeur Général Technique Adjoint, Directeur Technique Défense de Dassault Aviation. En Février 2003, il devient Directeur technique du nouveau programme Falcon 7X jusqu’en septembre 2007,  pour départ à la retraite après la livraison des premiers Falcon 7X.

 

 

 photo Dassault

photo Dassault

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:45
Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135

 

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, sur la plateforme de N’Djaména, les pilotes et les avions (Rafale) du détachement de chasse en mission depuis deux mois et un C-135 ravitailleur, en mission depuis un mois au Tchad, ont été relevés.

 

Durant quelques heures, les personnels du soutien technique se sont relayés pour configurer les avions. Ce détachement, comme son prédécesseur, participera de jour comme de nuit, à des missions d’appui feu et de renseignement au profit des opérations Serval au Tchad et au Mali, et Sangaris en Centrafrique.

 

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Afrique Centrale et de l’Ouest) contrôle, depuis la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, tous les moyens aériens français dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA), hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre.

Tchad : Relève des Rafale et Boeing C-135
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:50
Quatre Rafale à Malbork

 

29/04/2014 Sources : EMA

 

Quatre Rafale sont arrivés lundi 28 avril 2014 sur la base aérienne de Malbork en Pologne. Partis de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, ils se sont posés sur le tarmac polonais à 11h30.

 

Le déploiement de ces avions de chasse intervient dans le cadre des mesures de réassurance en Europe de l’Est. Décidé le 16 avril 2014 sur demande de l’OTAN, il vient compléter l’engagement des Awacs qui, depuis le 1er avril, participent à des missions de surveillance de l’espace aérien à partir de la base aérienne d’Avord. C’est la première fois que les Rafale sont ainsi déployés pour être en mesure d’assurer une mission de permanence opérationnelle dans un pays étranger.

 

Leur déploiement a été facilité par l’engagement d’un échelon précurseur à compter du 24 avril 2014. Composé d’une soixantaine de militaires, cet échelon a procédé à la mise en œuvre de plusieurs tonnes de matériel en vue de l’arrivée des chasseurs. Son travail a été très largement facilité par le soutien de tous les instants apporté par les autorités polonaises dès le début de la mission. Leur accueil chaleureux et le sérieux apporté à ce déploiement ont grandement facilité le travail de chacun.

 

Les quatre Rafale désormais présents à Malbork sont issus de différentes unités. Majoritairement, les matériels de ce détachement proviennent de la base aérienne de Saint-Dizier et de la base aérienne de Mont de Marsan. A compter du 29 avril, ce détachement réalisera des entraînements à la Nato Air Policing aux côtés de l’armée polonaise et, sur demande de l’OTAN, conduira des missions de police du ciel dans les Etats baltes.

 

Ces missions de police du ciel sont conduites dans le cadre de la mission Baltic. Assurée à tour de rôle par les pays membres de l’OTAN, elle vise à garantir l’intégrité de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, qui n’ont pas de moyen propre de défense aérienne. Les pays membres de l’Alliance assurent ainsi à tour de rôle une mission d’assistance et de police du ciel pour garantir l’intégrité de leur espace aérien. Les nations membres de l’OTAN se relaient pour assurer cette mission de surveillance de l’espace aérien et de police du ciel des pays Baltes et une alerte opérationnelle permanente. Durant cette période, les chasseurs doivent être en mesure de décoller dans des délais réduits 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La France a déjà contribué à cette mission en 2007, 2010, 2011 et 2013.

Quatre Rafale à MalborkQuatre Rafale à Malbork
Quatre Rafale à Malbork
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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 08:50
Le ministre de la Défense rencontre le détachement air français de Malbork

 

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Mardi 29 avril 2014, accompagné du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et du général commandant les opérations aériennes et la défense aérienne (CDAOA), le Ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rendu visite au détachement de l’armée de l’air déployé à Malbork en Pologne.

 

En présence du président de la République et du ministre de la défense polonais, il a participé à une cérémonie organisée à l’occasion du départ de deux chasseurs polonais de type MIG 29, qui seront chargés d’assurer la mission de surveillance de l’espace aérien et de police du ciel des pays Baltes (Baltic), à partir de la base de Sïauliaï en Lituanie.

 

A l’issue de cette cérémonie, à laquelle était associé le détachement air français, le ministre de la défense s’est adressé aux quelques soixante-dix militaires déployés à Malbork.

 

Leur rappelant que leur présence s’inscrit dans le cadre des mesures de réassurance visant à marquer le soutien et la solidarité apportés à la Pologne dans la crise que traverse actuellement l’Europe, il est revenu en détail sur les missions qui seront confiées au détachement commandé par le lieutenant-colonel Yann Malard.

 

M. Jean-Yves Le Drian a souligné que ces missions s’inscrivent dans un esprit de fermeté et de responsabilité. Fermeté au travers des sanctions internationales pouvant être prises à l’encontre de la Russie ; responsabilité au travers de la présence militaire française et le souhait de la France de contribuer à la désescalade des tensions dans l’Est de l’Europe.

Le ministre de la défense rencontre le détachement air français de Malbork

 

A ce titre, le détachement air français de Malbork conduira une double mission :

    réaliser des missions d’entraînement à la NATO AIR POLICING aux côtés des équipages polonais ;

    participer, sur demande de l’OTAN, à la mission de surveillance de l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie, afin de garantir l’intégrité de leur espace aérien.

 

Depuis le 1er avril 2014, les armées françaises renforcent la surveillance des espaces aériens d’Europe orientale et baltique dans le cadre de l’OTAN, pour marquer la solidarité de la France à l’égard de ses alliés. Depuis cette date, des Awacs français réalisent ainsi des missions dans l’espace polonais et roumain, avec un vol tous les trois jours à partir de la base aérienne d’Avord. Le 16 avril, l’OTAN a de nouveau sollicité la France pour engager les capacités aériennes complémentaires qu’elle avait proposées. Avec l’accord du gouvernement polonais, 4 Rafale sont ainsi déployés sur la base de Malbork au nord de la Pologne.

Le ministre de la Défense rencontre le détachement air français de MalborkLe ministre de la Défense rencontre le détachement air français de Malbork
Le ministre de la Défense rencontre le détachement air français de Malbork
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 12:51
Des Rafales français en position dans le nord de la Pologne

Vue de quatre chasseurs Rafale de l'armée de l'air française sur le tarmac de l'aérodrome de Malbork dans le nord de la Pologne, le 28 avril 2014. photo EMA

 

29-04-2014 par Olivier Fourt – RFI

 

Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, se rend ce mardi sur la base aérienne de Malbork dans le nord de la Pologne. Depuis lundi, quatre avions de combat français Rafale ont été déployés sur ce site dans le cadre des mesures dites de « réassurance » de l'Otan.

 

Les quatre avions de combat français positionnés en Pologne devront notamment effectuer des missions de police de ciel. L'objectif est d'assurer le respect de l'espace aérien des pays baltes alors que la crise ukrainienne inquiète les pays d'Europe orientale.

 

Les 4 Rafales se sont posés, lundi 28 avril, en fin de matinée sur la piste de la base aérienne 22 de l’armée de l’air polonaise. Le pool Rafale est constitué d’avions venus de Mont-de-Marsan et de Saint-Dizier. Ils sont équipés des missiles air-air bons de guerre, fixés sous les ailes des appareils.

 

Réponse française

 

Il ne s’agit pas d’un exercice. L’armée de l’air a envoyé ce qu’elle a de mieux en matière d’avion de combat. C’est la réponse de la France à la demande formulée par l’Alliance atlantique, pour ouvrir un créneau de quatre mois de mission de police du ciel depuis la base de Malbork.

 

Il s'agit donc de se tenir prêt à intercepter tout avion qui violerait l’espace aérien des pays baltes, ou qui aurait une attitude suspecte au-dessus de la mer Baltique. Sur cette zone, il n’est pas rare d’y croiser des avions russes ces derniers temps, ou des avions de renseignement, ou même des bombardiers.

 

L'arrivée des Rafales sur cette base va permettre au Mig-29 polonais d'aller se déployer en Lituanie, là encore sur la demande de l'Otan pour la mission Air Baltique. Enfin, la France et la Pologne vont approfondir leur relation en matière de défense, à travers des entraînements axés principalement sur les missions de défense aérienne.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:55
L’île de la Réunion accueille pour la première fois le Rafale

 

23/04/2014 Armée de l'air

 

Pour la première fois depuis sa mise en service opérationnel, le Rafale a volé dans le ciel réunionnais. En effet, dans le cadre d’un entraînement aux missions à longue élongation des forces aériennes stratégiques (FAS), le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros » de Saint-Denis de la Réunion accueille, du 22 au 25 avril, un C135 du groupe de ravitaillement en vol (GRV) 2/91 « Bretagne », stationné sur la base aérienne (BA)125 d’Istres (13 – Bouches-du-Rhône), et deux Rafale B de l’escadron de chasse (EC) 1/91 « Gascogne », stationné sur la BA 113 de Saint-Dizier (52 – Haute-Marne).

 

L’ensemble du dispositif, qui a décollé d’Istres à 5 heures du matin, s’est posé, mardi 22 avril en milieu d’après-midi, à Saint-Denis après 10 heures 35 de vol pour les Rafale (et cinq ravitaillements) et 11 heures pour le C 135. Une quarantaine de personnes du commandement des forces aériennes stratégiques, de l’EC 1/91 « Gascogne », du GRV 2/91 « Bretagne » et des escadrons de soutien technique aéronautique 15.007 de Saint-Dizier et spécialisé 15.093 d’Istres constituent le détachement.

 

Cette opération a plus précisément pour objectif l’entretien des qualifications des équipages à exécuter des missions de très longue durée. Elle démontre l’aptitude des FAS à intervenir en tout lieu. La fonction ravitaillement en vol, assurée par le C135FR, permet aux avions de combat de l’armée de l’air et alliés, ainsi qu’aux avions radar « Awacs » de réaliser leurs missions à des milliers de kilomètres de leur base. Systématiquement impliqués dans les opérations extérieures, les C135, bien que vieillissants, placent la France en nation leader au sein de l’Europe pour cette capacité indispensable à toute intervention. Ce modèle français du ravitailleur Boeing permet également les missions de transport stratégique de fret comme de passagers. Equipés du module Morphée, ils assurent dans des délais très brefs des missions d’évacuation sanitaire de blessés graves.

 

La présence sur l’île de la Réunion de ces appareils sera l’occasion pour les deux Rafale B de mener, dans l’après-midi du mercredi 23 avril, un exercice interarmées d’appui-feu (dit de Close Air Support) au profit du 2ème régiment parachutiste d’infanterie de marine, stationné à Saint-Pierre, au sud de l’île. En effet, les moyens des FAS ne sont pas uniquement dédiés aux frappes nucléaires et peuvent tout aussi bien être affectés à la réalisation de missions conventionnelles. Ainsi, le Rafale comme le Mirage 2000N peuvent emporter des armements classiques et guidés laser et les équipages s’entraînent au quotidien aux missions conventionnelles sur le territoire national et hors métropole en participant à de nombreux exercices interalliés (Canada, Brésil, Egypte…). En outre, les équipages du « Gascogne » assurent régulièrement la permanence opérationnelle dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne.

 

Le même jour, dans la matinée, la présence des appareils aura été l’occasion d’une présentation des missions de l’armée de l’air et des forces aériennes stratégiques aux autorités civiles et militaires locales, aux associations, réservistes dans le cadre de la journée nationale du réserviste (JNR) et aux jeunes concernés par la journée défense du citoyen (JDC).

 

À noter que si la piste du détachement air 181 est habituée à l’atterrissage de gros porteurs civils et militaires, elle n’a pas accueilli d’avions de chasse depuis dix ans, les derniers à être venus poser leurs roues sur l’Ile Bourbon étant des Mirage IV des FAS en 2004.

 

Les appareils reprendront leur vol à destination de la métropole dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 avril.

 

Pour mémoire, les forces aériennes stratégiques assurent depuis 1964 la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Cette mission, ininterrompue depuis 50 ans, positionne ce commandement comme la première composante permettant au président de la République de garantir en toutes circonstances la liberté d’appréciation, de décision et d’action de la France dans le cadre de ces responsabilités internationales.

L’île de la Réunion accueille pour la première fois le Rafale
L’île de la Réunion accueille pour la première fois le Rafale
L’île de la Réunion accueille pour la première fois le Rafale
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:50
Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]

 

28/04/2014 Sources : EMA

 

Le 28 avril 2014, quatre avions Rafale de l’armée de l’air se sont posés à Malbork dans le nord de la Pologne. Ils avaient décollé le jour même de la base aérienne de Saint Dizier.

 

L’arrivée de ces chasseurs a été précédé par le déploiement d’échelons précurseur et logistique les 24 et 26 avril dernier.

 

Fin mars 2014, la France a annoncé à l’OTAN sa disponibilité pour assurer des missions de police de l’air et de surveillance des espaces aériens d’Europe orientale et baltique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures dites de « réassurance » qui visent à contribuer, au sein de l’OTAN, à la paix et à la sécurité du continent européen. Le 16 avril, l’OTAN a de nouveau sollicité la France pour qu’elle engage des capacités aériennes supplémentaires. Avec accord des autorités polonaises, les 4 chasseurs français sont désormais stationnés sur le base de Malbork (Voïvodie de Poméranie).

Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]
Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]
Arrivée de 4 chasseurs Rafale sur la base de Malbork en Pologne [le 28 avril]
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:50
photo EMA

photo EMA

 

28 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Quatre avions de combat français sont arrivés lundi en Pologne tandis que quatre britanniques ont rejoint la Lituanie dans le cadre d'une mission de l'Otan de surveillance de l'espace aérien des pays baltes, selon des sources officielles à Paris et Londres.

 

Les quatre Rafale français ont rejoint lundi matin la base de Malbrok, dans le nord de la Pologne, a-t-on appris à Paris auprès de la Défense.

 

Ce renfort fait partie des mesures de réassurance de l'Alliance atlantique en faveur des pays de l'Est de l'Europe, inquiets de l'attitude de Moscou dans la crise ukrainienne, a précisé cette source.

 

Environ 70 militaires français ont été déployés à Malbrok, selon le porte-parole de l'état-major de l'armée française, le colonel Gilles Jaron. Ce détachement participera à des entraînements à la police du ciel au profit de l'armée polonaise, et à des missions de surveillance aérienne.

 

Du côté de Londres, le ministère de la Défense a indiqué que quatre jet Typhoon britanniques étaient arrivés en Lituanie et allaient survoler les espaces aériens estonien, lettonien et lituanien dans le cadre de mesures prises par l'Otan pour soutenir et rassurer les Etats membres de l'Est.

 

La France avait proposé mi-mars aux Etats baltes et à la Pologne de mettre quatre Rafale à leur disposition pour renforcer cette mission de surveillance aérienne que l'Otan assure depuis 2004. Jusqu'en mai, ce sont les Etats-Unis qui conduisent cette mission. La Pologne, membre de l'Otan, prendra ensuite la relève.

 

Depuis le 1er avril, un avion radar Awacs français assure par ailleurs plusieurs fois par semaine des missions de surveillance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie. Un autre avion radar Awacs, britannique celui-là, a également été déployé en mars pour les mêmes missions.

 

L'Otan a annoncé mi-avril le renforcement de la défense des pays d'Europe orientale et multiplie les sorties de ses avions au-dessus des pays baltes. Des navires doivent être déployés dans la mer Baltique et en Méditerranée orientale.

 

Washington a également annoncé la semaine dernière le déploiement de quatre compagnies de parachutistes, soit 600 soldats, pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:56
Vol en patrouille photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

Vol en patrouille photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12 avr. 2014  Dassault Aviation

 

On March 20, 2014, Dassault Aviation organized a formation flight of the nEUROn unmanned combat air vehicle (UCAV) with a Rafale fighter and a Falcon 7X business jet. This was the first time in the world that a combat drone flew in formation with other aircraft.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:50
Swiss voters set to sink Swedish jet fighter deal: poll

 

 

Geneva April 11, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Swiss voters are set to sink a massive defence deal with Swedish firm Saab to buy 22 fighter planes, an opinion poll showed Friday ahead of a referendum next month.

The survey by the gfs.bern polling institute showed that 52 percent of voters opposed the plan, while 42 percent were in favour.

With just six percent of voters still to make up their minds, a turnaround by supporters of the fighter purchase appeared unlikely, the polling institute said.

Approved by the government in 2011 and backed by parliament last September, the fighter deal cannot be blocked as such in the May 18 referendum.

But opponents have been able to contest legislation that allowed the purchase to be funded by tapping an annual 300 million Swiss francs (246 million euros, $342 million) from the neutral country's military budget over 10 years.

The Swiss defence ministry has said that in the event the people reject the financing legislation, the decision will be respected, and that there is no back-up funding plan.

Switzerland opted for Saab's Gripen jets over the Rafale made by French company Dassault and the Eurofighter of pan-European firm EADS.

Supporters underline that in exchange for the sale, Saab and its engine supplier are contractually bound to sign business deals with Swiss firms worth 2.5 billion francs over the next decade.

Opponents dismiss that, and say that the 3.1-billion-franc price tag for the jets could end up tripling because of operating and maintenance costs as well as future upgrades.

The anti-deal coalition is steered by the left-leaning Socialists and Greens, plus anti-militarists who last year lost in a referendum in which voters bucked a European trend and kept their conscript army.

The Gripen's adversaries also include economic liberals opposed to the price.

Referendums form the cornerstone of Switzerland's system of direct democracy, and the campaigners forced a plebiscite by mustering more than 65,000 signatures from voters.

The Gripens are meant to replace Switzerland's three-decade-old fleet of 54 F-5 Tigers, built by US group Northrop.

The Swiss air force also has 32 F/A 18 Super Hornets built by US company McDonnell Douglas, purchased in 1996.

The military notes that with a combined fleet of 54 Gripens and Super Hornets, Switzerland's fleet would lag far behind the 300 jets in service in the early 1990s.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
DGA Essais en Vol : L’ABE-NG touche au but

Le Fokker 100 de DGA-EV au cours de son premier vol. L’appareil n’emporte aucune charge externe.  photo DGA EV

 

30.03.2014 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Un Fokker 100 avec des missiles Mica sous la voilure, un pod Reco NG sous le fuselage et une cocarde sur le réacteur : l’Avion Banc d’Essais-Nouvelle Génération dont DGA-EV, ex Centre d’essais en vol (CEV), vient d’être doté, ne passe pas inaperçu...

Depuis bientôt 45 ans, « DGA Essais en Vol » (DGA-EV, ex Centre d’Essais en Vol) utilise une flotte de Mystère XX pour les essais des équipements et des systèmes embarqués des aéronefs militaires. Aux plus belles heures de feu le CEV, la flotte de Mystère comptait pas moins de quatorze avions. Le CEV ne le savait pas à l’époque, mais il était riche et chaque nouveau programme justifiait l’achat de son avion d’essais spécifique. Mais cette flotte est aujourd’hui en voie d’obsolescence. « Dans quatre ou cinq ans, ça va devenir compliqué de faire voler les avions » glisse un interlocuteur de la DGA. D’ores et déjà, l’emploi des Mystère XX est « en chute libre », sachant que les avions ne volaient déjà pas beaucoup quand ils étaient au mieux de leur forme. Entre deux chantiers de modification, 80 heures de vol passées dans le ciel chaque année était considéré comme un bon score pour un avion…

Toutes ces raisons ont poussé la DGA-EV à s’intéresser à la mise au point d’un avion permettant de rationaliser les campagnes d’essais, en offrant des performances en hausse pour faire face aux programmes à venir. Avec comme maitre mots, modularité, polyvalence, puissance électrique embarquée et capacité de refroidissement.

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Un des premiers vols avec l’ensemble des charges externes et le nez du Rafale.

photo DGA EV

Le marché est notifié fin 2009 à Sabena Technics, avec pour mission de trouver l’avion adéquat, de le modifier et de le faire certifier par l’EASA. Le tout pour une enveloppe globale de 35 M€. Le porteur est rapidement trouvé : il s’agira d’un Fokker 100 ex Regional (F-GPXL) récemment retiré du service par la filiale d’Air France.

 

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Décollage avec le nez du Rafale mais sans charge externe.

photo DGA EV

« Nous avions regardé dans un premier temps du côté du Falcon 2000 puis du Boeing 737 explique Pierre Terrée, directeur technique pour DGA–EV. Le premier permettait de doubler la charge utile par rapport au Mystère XX, il restait un peu cher et n’offrait pas de progrès suffisant en matière de puissance embarquée et de refroidissement. Le Boeing était un peu trop gros pour nos besoins et trop bas sur roues pour l’accrochage de charges externes  ». Les Airbus A320 ne sont pas considérés : dans les spécifications de la DGA, il est alors précisé que des commandes de vol électriques n’étaient pas souhaitables, pour ne pas complexifier le couplage des commandes avec les modifications aérodynamiques dues aux emports externes.

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Le Fokker 100 de la DGC à Mérignac, avec la pointe avant Rafale

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

« Le Fokker 100 offre un très bon compromis pour nous poursuit Pierre Terrée. L’avion a la bonne taille, il est solide, fiable, conforme à la réglementation aéronautique. Par rapport au Mystère XX, on gagne 5.000 ft en plafond tout en gardant 100% de l’énergie disponible à bord. L’avion vole un peu moins vite, mais on double la charge utile et répond parfaitement à notre spécification : en plus de l’équipage d’essais, des installations fixes et du carburant, il nous offre la possibilité d’emporter 3 tonnes minimum d’équipements, en interne ou en externe, pendant trois heures. Sabena Technics nous garantit par ailleurs la pérennité du soutien logistique pour les vingt ans suivant sa mise en service ».

L’avion est acheté en 2010 et il entre immédiatement en chantier à Dinard. La structure est renforcée pour permettre la création des points d’emport. Toute l’architecture de la pointe avant est également revue : c’est un point essentiel de la modification et une des raisons qui a également fait préférer le Fokker 100 au Boeing 737 : il faut non seulement renforcer la structure pour accrocher un radar lourd en porte à faux, mais également faire passer tous les câblages et le système de refroidissement. La modification de cette pointe avant s’accompagne du déplacement de toutes les antennes s’y trouvant normalement : ILS, VOR, radios etc. Plusieurs autres antennes sont également mises en place (par exemple pour la télémesure) ou prévues (futurs emplacements pour l’IFF ou le MIDS).

 

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Sur la console de droite du Fokker 100 de DGA EV, le minimanche et l’écran permettant de prendre la main sur une charge utile.  photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

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Rien n’a été modifié sur la planche de bord du Fooker 100 de Regional

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le poste de pilotage est laissé inchangé, à une exception près : l’ajout d’un minimanche latéral et d’un écran en place droite, pour permettre le cas échéant à un pilote de prendre la main sur une charge utile. En cabine, le chantier est également colossal : les 90 sièges sont enlevés, remplacés par quatre postes opérateurs et cinq baies d’instrumentation modulaires. En soute, un SMOC (Système de Mise en Œuvre Capteur) fait l’interface entre les capteurs emportés sous l’avion et les baies d’instrumentation. Pour faire dialoguer tout ce petit monde, 2,5 tonnes de câbles (plusieurs centaines de kilomètres au total…) sont installés dans la cabine. « L’avion est câblé dans tous les standards imaginables et l’accent est mis sur la modularité » résume un ingénieur d’essais de DGA-EV.

 

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La cabine du Fokker 100 de DGA EV, avec les kilomètres de cables dans leurs gaines oranges. - Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

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Le Fokker 100 de DGA EV est équipé de ballasts dans le cadre des vols de certification. - Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Quand il fallait six mois de travaux pour modifier un Mystère entre deux campagnes, quelques heures suffiront à changer la configuration du Fokker. DGA-EV ambitionne de réaliser 150 vols d’essais par an, avec la possibilité de réaliser deux essais distincts à chaque vol. L’ABE-NG serait à même de remplacer à lui seul trois ou quatre Mystère XX.

 

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MICA sous les ailes et Reco NG sous le fuselage du Fokker 100.

Ces emports ne correspondent pas pour l’heure à des programmes précis : ils valident simplement les capacités en masse et en volume des charges accrochables sur le Fokker 100 - photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Après un peu plus de trois ans de chantier, l’avion a réalisé son premier vol en décembre 2013. Dix sept autres ont suivi depuis, essentiellement liés au processus de certification EASA. « Nous avons voulu cette certification pour faciliter le processus de validation des performances demandées, mais l’avion continuera à évoluer sous le régime des autorisations de vol, la DGA étant autorité technique » explique Pierre Terrée. Cette certification reprend celle du Fokker 100 en ajoutant un STC propre aux modifications apportées. Une attention particulière a été portée sur le décrochage. Pour l’heure, les décrochages à plat avec l’ensemble des charges externes et le nez Rafale ont été passés en revue. Les décrochages en virage avec différents taux d’entrée et avec les MICA sous les ailes ont aussi donné satisfaction. Le bon fonctionnement des équipements de radio navigation et de communication sera également vérifié dans le cadre de la certification qui consommera au total une cinquantaine de vols.

 

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Placée en soute, l’installation de refroidissement des équipements électroniques du Fokker 100 de DGA EV -  Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

La DGA-EV prévoit la mise en service de son nouvel avion en janvier 2015. L’ABE-NG évoluera depuis Cazaux ou Istres, et une de ses premières contributions devrait porter sur la mise au point de l’IFF-NG du Rafale. La capacité de refroidissement mise en avant par la DGA devrait également être la bienvenue dans le cadre des évolutions du radar RBE2…

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:55
Première mondiale : Dassault fait voler un drone militaire avec un Rafale et un Falcon - video

 

14/04/2014 Par

 

VIDÉO - Le groupe français a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X.

 
Dassault Aviation* a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X. C'est la première fois, explique le groupe, qu'un drone militaire effectue un vol en formation avec d'autres appareils, en l'occurence un Rafale et un Falcon 7X et deux autres appareils de prises de vue qui ont permis de réaliser des images. Celles-ci fascineront tous les passionnés d'aéronautique et le grand public. La vidéo mise en ligne montre le ballet des avions qui se côtoient et évoluent en parallèle puis s'écartent. Tous ceux qui ont l'habitude d'admirer depuis le sol les évolutions de la Patrouille de France apprécieront ces images et ces étonnants angles de vue.

«Un tel vol est très complexe à organiser: pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d'attente distincts et affichant des performances de vol différentes» explique le groupe. «Il a fallu se prémunir des risques d'interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol» ajoute-t-il.

 

Un vol de près de 2 heures au-dessus de la Méditerranée

L'opération au cours de laquelle l'avion sans pilote a évolué avec quatre avions avec des pilotes à bord est un défi technologique. Elle a duré 1 h 50 mn au-dessus de la Méditerranée pendant plusieurs centaines de kilomètres. «Cela illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s'enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d'exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon» explique Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Le premier vol de nEUROna eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d'essais de deux ans. Il a depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols. Le premier démonstrateur d'avion de combat sans pilote, conçu par Dassault Aviation en coopération avec plusieurs industriels européens, est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération. Les drones ont vocation à être utilisés seuls ou en formation aux côtés d'avions de combat avec pilote à bord, d'ici à 2030.

 

* Dassault Aviation est une société du groupe Dassault, propriétaire du Figaro.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 06:55
Dassault Aviation - K. Tokunaga

Dassault Aviation - K. Tokunaga


 

Saint-Cloud, le 12 avril 2014 - Dassault Aviation

 

Le 20 mars 2014, Dassault Aviation a organisé un vol en patrouille du nEUROn avec un Rafale et un Falcon 7X. C’est la première fois au monde qu’un drone de combat effectue un vol en formation avec d’autres appareils, en l’occurrence un avion d’affaires et un avion de combat. L’ensemble de l’opération a duré 1 h 50 mn et a emmené la patrouille au-dessus de la Méditerranée sur plusieurs centaines de kilomètres.

Pour Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation : « Cet événement illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s’enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d’exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon. »

Un tel vol est très complexe à organiser : pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d’attente distincts et affichant des performances de vol différentes.

Faire évoluer un avion sans pilote à bord avec quatre autres avions pilotés (Rafale, Falcon 7X et deux avions de prises de vues) constituait un défi supplémentaire. Il a fallu se prémunir des risques d’interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol.

 

A propos de nEUROn

Programme européen de démonstrateur technologique d’UCAV (système d’avion de combat non habité), dont Dassault Aviation s’est vu confier la maîtrise d’oeuvre sous l’autorité de la Direction générale de l’Armement, nEUROn prépare l’avenir en se fondant sur la fédération des savoir-faire en Europe (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse). Il a pour mission de valider l’acquisition de techniques complexes et représentatives de la totalité des systèmes de mission : fonction pilotage et furtivité de haut niveau, tir d’armements air-sol réels depuis une soute interne, insertion dans un environnement C4I, processus novateurs en matière de coopération industrielle, etc. Le premier vol du démonstrateur a eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d’essais de deux ans. Le nEUROn a, depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans 83 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2013, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 4,59 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

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