Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 06:55
Dernier Recce Meet pour les Mirage F1 et passage de flambeau

 

 

11.04.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Alors que les derniers Mirage F1 de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » s’apprêtent à tirer leur révérence en juillet prochain, ils ont toutefois organisé un dernier exercice Recce Meet, qui s’est tenu du 7 au 10 avril sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Il s’agissait cette année plus que tout de transmettre les grands principes de la reconnaissance et la transmission d’un savoir aux équipages qui reprendront la mission à bord des Rafale.

 

Et comme il ne fallait pas s’y attendre, c’est le RC 2/30 « Normandie-Niémen » qui a remporté la compétition cette année. « Ils ont été très très bons, les interprètes images du 2/30 ont fait un travail exceptionnel », détaille le capitaine Manuel Blache, référent technique de ce Recce Meet. Mais si c’est le 2/30 qui a gagné le trophée, ce sont bien le 2/30 et le 2/33 qui ont dominé sur l’ensemble de la compétition, face au 1/7 « Provence » et à la flottille 11F de la Marine nationale.

 

L’exercice, planifié six mois en amont, a été préparé de telle sorte que les Rafale engagés puissent montrer la pleine puissance de leurs capacités de reconnaissance. « Les exercices de reconnaissance ont été axés sur un aspect plus tactique qu’en 2013 », explique le lieutenant-colonel Christophe Canto, commandant en second du 2/33. Reco en temps de paix, SCAR, attaque au sol, CAS, menace air-air, appui-feu, ont rythmé la semaine, alors que l’édition 2013 du Recce Meet était elle plus centrée sur la reconnaissance à l’ancienne.

 

Mais pour autant, les pilotes n’ont pas échappé à un exercice de travail à l’œil le premier jour, car comme le capitaine Blache aime à le dire et à le répéter : « le premier capteur, c’est l’œil, un principe immuable quelle que soit la plateforme, c’est extrêmement important, même pour un avion comme le Rafale ».

 

Les cinq missions organisées ont également permis de pointer certaines difficultés et d’améliorer ainsi l’efficacité future des pilotes qui reprendront les missions de reconnaissance. « Pour les missions axées sur de la reco pure, j’ai volontairement été vague sur la zone à couvrir, ils se sont donc retrouvés avec des kilomètres carrés à survoler et sont venus me dire ensuite que je leur en avais trop demandé », expose le capitaine Blache non sans humour. Un petit piège dont le but était de montrer que le travail de reconnaissance avant la mission est d’orienter et de cibler la recherche : « s’ils étaient revenus vers moi, j’aurais pu leur dire ce que je voulais exactement ». Une leçon retenue qui a fait partie des « très bons feedbacks » retransmis après l’exercice.

 

Quatre jours « très denses », une météo « magnifique », ce dernier Recce Meet des Mirage F1 a été un exercice réussi pour le capitaine Blache, qui s’estime « très très content » du travail mené avec les différents équipages. Même son de cloche pour le lieutenant-colonel Canto, qui parle également de très bons échanges avec les équipages des F-18 de l’Ejercito del Aire venus sur place, mais aussi avec les équipages des Phantom grecs de la Polemikí Aeroporía, qui ont été « emballés et très intéressés », malgré leur non-participation aux vols.

 

Ce qui a été le dernier Recce Meet des Mirage F1 ne sera peut-être pas le dernier Recce Meet au sein de l’armée de l’air. « Au-delà de la compétition et de l’entraînement, l’idéal ce serait de reconduire l’exercice les prochaines années, qu’une semaine par an soit consacrée à la reco, pour se remémorer les grands principes », tel est le souhait du capitaine Blache, qui quittera bientôt les Mirage F1, pour retrouver les Alphajet.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:30
Exercice Green Shield

Exercice Green Shield

 

11/04/2014 Armée de l'air

 

Du 7 avril au 18 avril 2014, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey accueille la 4e édition de «Green Shield». Cet exercice bilatéral franco-saoudien rassemble différents appareils de l'armée de l'air et de la Royal Saudi Air Force.

 

Le 7 avril au matin, l’exercice est lancé officiellement avec le décollage de deux F15 C saoudiens et deux Mirage 2000-5 de Luxeuil. Ces premiers vols sont des missions de familiarisation avec le lieu de déroulement de l’exercice.Dès le 8 avril, des Rafale de Saint-Dizier, des Mirage 2000D de Nancy, des Mirage 2000C d’Orange et des Caracal de Cazaux décollent à leur tour. Les moyens de l’escadron de guerre électronique (EGE) d’Épinal sont également sollicités.Jusqu'à seize aéronefs français et saoudiens participent à des missions aériennes au cours de l’exercice. Ayant vocation à entraîner les pilotes de chasse au combat aérien, «Green Shield» favorise les échanges d’expérience entre les deux nations.

         

 

F-15 biplace arborant la cocarde de la RSAF

F-15 biplace arborant la cocarde de la RSAF

Un F-15 saoudien passe devant un alignement de Mirage 2000 de Nancy

Un F-15 saoudien passe devant un alignement de Mirage 2000 de Nancy

Partager cet article
Repost0
10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 17:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2014 par Guillaume Steuer – Air & Cosmos



C'est un officiel de l'Otan qui l'indique à Reuters dans une dépêche parue hier : la France devrait déployer dès le mois prochain quatre avions de combat afin d'assurer des missions de défense aérienne depuis la Pologne, dans le cadre d'un élargissement de l'actuel mandat "Baltic Air Policing". Cette mission de l'Alliance mobilise depuis 2004 des chasseurs venus de différentes forces aériennes de l'Otan, qui se relaient pour assurer la défense de l'espace aérien des pays baltes.

L'Alliance atlantique souhaite désormais augmenter considérablement cette présence, selon la source citée par Reuters. De quatre avions aujourd'hui, la présence otanienne sur la Baltique devrait passer à trois plots de quatre chasseurs. Afin de répondre à la récente crise ukrainienne, les Etats-Unis ont déjà passé de quatre à dix le nombre de F-15C déployés en Lituanie dans le cadre de Baltic Air Policing.

A partir du mois prochain, ce plot américain devrait être remplacé par quatre Eurofighter britanniques, quatre F-16 danois et quatre MiG-29 polonais, selon cette même source otanienne. L'armée de l'Air avait assuré en 2013 cette mission Baltic avec des Mirage F1CR, et en 2011 avec des Mirage 2000C RDI.

Cette fois-ci, la présence française en Europe de l'est est envisagée en marge du dispositif Baltic Air Policing. Les quatre avions de combat de l'armée de l'Air seraient déployés en Pologne, peut-être sur la base de Lask qui accueille depuis mi-février 12 chasseurs bombardiers F-16C/D américains en plus d'avions de combat polonais du même type.

L'armée de l'Air pourrait théoriquement déployer des Rafale ou des Mirage 2000-5F. Ces derniers appareils, mis en oeuvre par l'EC-1/2 "Cigognes" depuis la base de Luxeuil, sont uniquement dédiés à la mission de défense aérienne, et leur déploiement en Pologne permettrait d'économiser le potentiel de la flotte Rafale.

L'armée de l'Air mène également depuis le 1er avril des missions régulières avec ses avions-radar E-3F Awacs au-dessus de la Roumanie et de la Pologne, toujours dans le cadre de la posture renforcée affichée par l'Otan suite à l'annexion de la Crimée par Moscou. Ces missions sont menées directement depuis la base d'Avord. Des Awacs de l'Otan et de la Royal Air Force participent également à ces missions.

Partager cet article
Repost0
8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 07:35
Rafael targets Indian Rafale opportunity

 

Apr.7, 2014 By Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - Israeli guided weapons manufacturer Rafael is offering its Python 5 and Derby air-to-air missiles for integration with some of the Dassault Rafales expected to enter service with the Indian air force.

 

India in January 2012 selected the Rafale for its 126-unit medium multi-role combat aircraft deal, with the first 18 examples to be completed by Dassault with a full complement of integrated weapons. The type is flown by the French air force and navy with air-to-air and air-to-surface weapons produced by MBDA and Sagem.

 

An earlier request for proposals also required airframers to “integrate additional weapons of the Indian air force’s choice, as required”.

 

Joseph Horowitz, director of business development and marketing for Rafael's air superiority directorate, confirms that the Israeli company is in the competition to arm later Indian air force aircraft. Russian industry is also pursuing potential opportunities, with the air force still evaluating its options.

Partager cet article
Repost0
6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 21:20
Canadian air force CF-18 Hornet  Exercise Vigilant Eagle 13

Canadian air force CF-18 Hornet Exercise Vigilant Eagle 13

 

6 avril 2014 par Richard Rutily – 45eNord.ca

 

L’idée de ce billet a pris corps lorsque j’ai pris conscience que le processus d’acquisition d’un remplaçant aux CF-18 Canadiens avait des chances d’être assez long. La question que l’on peut se poser est: Pour qui joue le temps?

 

Comme SAAB n’a pas répondu au RFI du Canada, on examinera le cas du Super Hornet, puis du F35, du Typhoon et du Rafale

 

Super Hornet

 

photo US Navy

photo US Navy

En 2012, il restait 257 avions à livrer et les commandes pour 2013 pouvaient se monter à 66 E/F et 58 Growlers, ce qui permettait de tenir jusqu’en 2015.

Depuis la date limite a été repoussée à 2016, mais l’horizon se rapproche!

Il faut dire que la stratégie de Lockheed Martin consiste à s’appuyer sur l’USAF pour détruire toute possibilité de solution alternative à l’achat du F35. L’arrêt des lignes de production du F 15 et du F18 lui permettrait d’avoir un monopole dans la production des avions de chasse.

La Navy, elle, voudrait maintenir ouverte la ligne de production du F 18. Elle a  d’abord essayé des commandes E/F, mais des indiscrétions ont fait échouer la manœuvre, alors elle essaye avec le Growler, mais là encore elle a été contrainte d’annuler une notice de pré-sollicitation.

Il ne reste donc plus que l’export. La stratégie de Boeing consistait à gagner le Brésil puis le Canada, les EAU et le Qatar. Las, l’affaire Snowden aidant, le Brésil est allé au Gripen! Boeing essaye donc d’accélérer la décision du Canada, mais les hommes politiques du Canada ne sont pas pressés et préféreraient que la décision soit prise après les prochaines élections.

Le problème pour Boeing c’est qu’il faut acheter dès maintenant les items dont les délais de livraison sont longs.

Boeing told me they’ll have to make key decisions on long-lead items in early 2014. “When you lose a line,” said Aboulafia, “you almost never get it back.”http://breakingdefense.com/2013/12/forbes-champions-buying-super-hornets-f-18-vs-f-35-round-two/

On voit donc que la décision d’arrêter la ligne de production du F18 doit être prise maintenant.

 

JSF F-35

 

Autant en emporte le temps

Le cas du F-35 est très différent de celui du F-18, le carnet de commande est théoriquement pléthorique et l’avion n’est pas encore au point.

Le problème du F-35 c’est la spirale de la mort. On appelle ainsi un cercle vicieux dont on ne sait pas sortir une fois qu’il s’est déclenché: à un prix objectif correspond un certain nombre d’avion que l’on peut vendre, si le prix augmente certain pays ne sont plus intéressés et le nombre d’avion à produire baisse. Cette baisse fait augmenter le prix et le cycle recommence. Or le prix du F 35 a augmenté de 70%.

On est à la limite du cercle vicieux que l’on a décrit, et pour éviter qu’il ne s’enclenche Lockheed Martin fait preuve d’un optimisme ahurissant dans ses annonces sur le devenir du programme.

Mais si l’on s’en tient au passé pour juger de l’évolution du programme, on peut dire qu’elle est catastrophique:

Le programme F-35 a commencé en 2001 quand le programme X-35 a été choisi. A cette époque la livraison était prévue en 2011 et il s’agissait de la livraison d’un avion complètement opérationnel. Aujourd’hui un événement équivalent serait la livraison et l’IOC du Block 3F qui est prévue en 2021.

Après 13 ans de développement, l’horizon de la livraison qui, au départ, était à 10 ans, est maintenant à 7 ans. Il a fallu 13 ans pour réduire la distance de l’horizon de 3 ans! Lockheed Martin jure qu’à partir de maintenant les délais seront tenus et les coûts vont baisser, mais la version Block 2B dont l’IOC est nécessaire pour livrer en 2015 (dans un an) le F-35 aux Marines vient de voir son planning glisser de 13 mois. Si le taux de dérive se maintient, on ne devrait pas voir cette livraison avant 2019.

Vous l’avez compris, pour le F-35 le temps est un ennemi redoutable car il démontre la fausseté de la narrative en montrant la réalité.

Par exemple il démontre que la spirale de la mort est déjà enclenchée:

Royaume-Uni: commandes prévues 150; commandes prévisibles 48
Italie: commandes prévues 130; commandes prévisibles 90 (l’annulation complète de la commande est en discussion)
Pays bas: commandes prévues 85; commandes prévisibles 37
Canada: commandes prévues 65; commandes prévisibles?
Norvège: commandes prévues 85; commandes prévisibles 52
Cela fait en tout 228 commandes en moins de la part des partenaires internationaux.

 

Typhoon

 

1er Typhoon Tranche 3 en vol photo BAE Systems

1er Typhoon Tranche 3 en vol photo BAE Systems

Le problème du Typhoon c’est que les 4 pays à l’origine du programme ne croient plus en son avenir.

Le Royaume-Uni a misé sur le F-35 et ne peut pas s’en libérer complètement car seul le F-35B peut être embarqué sur les deux portes avions en cours de construction. C’est quand même le pays qui serait le plus volontariste pour développer le programme mais il se heurte à la mauvaise santé financière de l’Italie et de l’Espagne et à la volonté d’économie de l’Allemagne qui a annulé la commande de 37 avions tranche 3B. Il y a eu une commande de la tranche 3A dernièrement, mais on peut se demander si la tranche 3B sera commandée.

De plus il faut nourrir quatre chaînes de production, si bien qu’il reste assez peu d’avion à produire, au rythme où on est obligé de les produire. Cela explique la déclaration de Tom Enders: «Je ne suis pas terriblement optimiste», a-t-il dit au sujet de l’avenir de l’Eurofighter.«Nous espérons remporter encore un ou deux succès à l’exportation mais nous devons aussi nous préparer à un scénario où, en raison d’absence de commandes à l’exportation, nous devrons bientôt réduire la production», a-t-il expliqué. Faute de quoi, les lignes d’assemblage (au nombre de 4), verront leur plan de charge réduit à zéro à partir des années 2017-2018.

Bien que de façon moins critique, le temps joue aussi contre le Typhoon.

 

Rafale

 

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Le Rafale est un cas particulier car il a une assurance vie. L’état Français s’est engagé à alimenter une cadence de production de 11 avions par an, qui est la cadence minimum qui permet de maintenir la chaîne ouverte.

Au 1er Janvier 2014 Dassault avait livré 126 Rafale et il en restait à peu près 100 à livrer ce qui fait 9 ans. Cela nous mène donc en 2023. Bien sur l’état Français souhaiterait étaler ses commandes en donnant la priorité à l’export, c’est pourquoi la LPM (qui n’est qu’une prévision d’allocation de ressource mais qui n’est pas contraignante) fait l’hypothèse qu’il ne sera produit que 26 Rafale pour la France, entre 2014 et 2019. Si cela se vérifiait cela voudrait dire que l’on a produit 29 Rafale pour l’export ce qui repousserait la fin de la production du Rafale en 2026.

Le temps semble être critique pour la France mais pas pour Dassault.

 

Conclusion

Aussi surprenant que cela paraisse, on risque de voir Boeing être forfait sur cet appel d’offre après avoir essayé d’en accélérer la sortie, et Eurofighter pourrait les suivre 3 ans après! Il ne resterait que le JSF F-35 et le Rafale, et dans ce cas plus l’appel d’offre sera tardif, plus le Rafale sera favorisé.

Cette conclusion va à l’encontre de l’intuition, mais elle est assez robuste. Prenons pour exemple le seul cas où il y a eu une confrontation entre le Rafale et le F-35, c’est-à-dire l’évaluation qui a été faite en 2002 par les Pays Bas: l’écart était insignifiant, la note du Rafale était de 6.95 et celle du F35 de 6.97, mais la comparaison se faisait entre un avion réel que l’on pouvait essayer et un avion sur spécifications. Or les spécifications du F-35 n’ont pas été tenues et ont du être dégradées tandis que le Rafale est devenu mature et a démontré des progrès continus pendant 12 ans. Il semble donc évident que si une évaluation devait se faire aujourd’hui, la position du Rafale serait plus favorable qu’elle n’a été à l’époque.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 18:30
Et si le Qatar montait à bord du Rafale en juin

Le nouvel émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, pourrait annoncer lors de sa visite à Paris avant l'été le choix du Rafale

 

03/04/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Qatar pourrait annoncer son choix en faveur du Rafale lors de la visite officielle à Paris au mois de juin du nouvel émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani.

 

Et si le Qatar annonçait sa décision de choisir le Rafale en juin lors de la visite à Paris du nouvel émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani ? En tout cas, toute la filière industrielle aéronautique militaire française l'espère. Tout comme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a bâti la loi de programmation militaire sur un contrat export de l'avion de combat fabriqué par Dassault Aviation. "Raisonnablement, nous pouvons croire à une telle annonce avant l'été de la part du Qatar", explique l'un des industriels contactés par "La Tribune". La signature d'une lettre d'intention (LoI) entre le Qatar et Dassault Aviation pourrait être signée à cette occasion. Inch Allah, comme se le répètent en boucle les industriels...

Selon nos informations, les discussions ont toutefois repris depuis le mois de mars après une période où Doha avait semble-t-il, mis en suspens ce dossier. Durant trois mois environ, les Qataris n'ont plus donné signe de vie sur le Rafale. Pour autant, à Paris, durant cette période, les industriels et les étatiques ne semblaient pas trop inquiets de ce silence. "Il faut s'inscrire dans la durée avec Doha, ils ont leur propre tempo", expliquait-on à "La Tribune". Et c'est en mars que les Qataris ont finalement repris langue avec le Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) en posant par salves de nouvelles questions sur l'avion de combat.

 

72 avions de combat

De douze appareils - des Mirage 2000-5 -, le Qatar voudrait augmenter sa flotte d'avions de combat à 72, dont un premier lot de 36. En tout cas c'est que Doha souhaitait l'été dernier. Un client qui a de toute façon les moyens de s'offrir 72 avions de combat. Dans ce cadre, l'émirat avait envoyé en août dernier un appel d'offres (Request for Proposal) à trois candidats : Dassault Aviation, Lockheed Martin et le consortium Eurofighter. Selon un calendrier informel, le Qatar devait choisir un fournisseur pour un premier lot de 36 appareils d'ici à la fin 2013 et entrer ensuite avec ce constructeur en négociations exclusives. Dassault Aviation tenait la corde pour ce premier lot.

Mais le calendrier a dérapé en raison, notamment, du jeu étrange des Américains. Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), avaient rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington. Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation ont dormi plusieurs mois au fond d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris. Et curieusement, les États-Unis n'ont finalement pas proposé le F-35, selon des sources concordantes.

 

La LPM prévoit la livraison de 26 Rafale

Le ministre de la Défense a fait un sacré pari en inscrivant la livraison de seulement 26 Rafale dans la LPM (2014-2019). Elle fixe la livraison de 11 Rafale en 2014 puis 2015, quatre en 2016 et puis aucun entre 2017 et 2019. Pour compenser l'absence de livraisons de 11 Rafale par an, Jean-Yves Le Drian a fait le pari de l'export. Aujourd'hui on est entré dans le "money time" pour conclure un contrat à l'exportation. Car il faut en moyenne trois ans pour fabriquer un Rafale à partir de la signature du contrat.

S'il réussit, le ministère pourra économiser la livraison de 11 Rafale, soit autour de 1 milliard par an. A contrario, il s'expose à des pénalités très lourdes de Dassault Aviation, qui lui-même fait vivre 500 fournisseurs dont Thales et Safran, ses principaux partenaires. "Le contrat stipule la livraison annuelle de onze Rafale. "C'est la cadence minimale fixée au regard de la continuité industrielle et de la capacité des fournisseurs de Dassault à produire les équipements nécessaires", avait expliqué en 2012 le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Si un contrat export n'était pas signé, la LPM prévoit une clause de revoyure pour trouver de nouvelles solutions.

 

Avions ravitailleurs et hélicoptères NH90 pour le Qatar

Fin mars, le Qatar a déjà signé une lettre d'intention pour l'achat de 22 hélicoptères NH90, pour un montant de près de deux milliards d'euros. Il s'agit de douze appareils en version TTH (transport tactique) et de dix NFH (lutte anti-surface et anti-sous-marine). Programme lancé par l'OTAN (via l'agence NAHEMA), le NH90 est produit par NHIndustries, un consortium regroupant Airbus Helicopters, l'Italien AgustaWestland et le néerlandais Fokker Aerostructure. Les Qataris avaient également annoncé leur intention d'acquérir deux avions ravitailleurs MRTT.

L'Italie et l'Espagne peuvent également remercier le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a arraché le dernier jour du salon naval de défense (DIMDEX) cette annonce, qui a même surpris certains industriels. C'est AgustaWestland qui assemble la version navale du NH90 sur son site de Venise, à l'exception de ceux destinés à la France. Et c'est en Espagne que les A330-200 fabriqués à Toulouse (un tiers du prix de l'avion) sont convertis à Getafe (Espagne) en A330 MRTT.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 10:50
Tonnerre Lighting: nouvel exercice trilatéral

 

03/04/2014 CDAOA / Armée de l'air

 

Vendredi 28 mars 2014, un exercice aérien trilatéral regroupant Américains, Britanniques et Français s’est déroulé au large des côtes de la Grande-Bretagne.

 

Premier exercice de ce type, Tonnerre Lighting avait pour vocation de planifier de manière conjointe, puis de conduire une opération aérienne pour faire face à une menace imminente venant d’un pays agresseur. Cet entraînement a constitué l’occasion pour les trois nations participantes de poursuivre leurs progrès en termes d’intégration, d’interopérabilité et de sécurisation des communications dans un milieu interallié.Des F15 et un avion ravitailleur américains étaient engagés, tout comme des Typhoon britanniques, ainsi que des Rafale, des Mirage 2000-5 et un E-3F français.

 

F15 américain ravitaillé par un C135 français

F15 américain ravitaillé par un C135 français

 

Placée sous la direction d’un officier de l’US Air Force situé à Ramstein (Allemagne), Tonnerre Lighting a permis de mettre sur pied une planification robuste et un dispositif de conduite synchronisés par le 603rd Air and Operations Center (unité basée à Ramstein), le Joint Forces Air Component Command (JFACC- commandement de la composante air des forces interarmées) britannique de High Wycombe et le JFACC français de Lyon Mont-Verdun.Tonnerre Lighting visait à consolider la mise en œuvre des procédures interalliées lors des opérations aériennes. Récemment, la Grande-Bretagne, les États-Unis et la France ont en effet été engagés ensemble au sein de dispositifs aériens d’envergure. En 2011, les trois nations ont fait partie de la coalition engagée lors de l’opération Harmattan au-dessus de la Lybie. Plus récemment, les États-Unis ont également apporté un soutien logistique à la France lors des crises malienne (opération Serval) et centrafricaine (opération Sangaris).Cet exercice a nécessité plusieurs mois de préparation et un second volet de même ampleur, conduit depuis le JFACC permanent de Lyon Mont-Verdun, doit avoir lieu avant la fin de l’année.

Typhoon britannique

Typhoon britannique

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 10:55
Rafale - photo S. Fort

Rafale - photo S. Fort

 

1er avril 2014 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

L’Académie de l’air et de l’espace tire le signal d’alarme. Face aux USA, à la Russie et à la Chine, l’Europe est menacée de déclassement stratégique si son industrie aéronautique n’est pas capable de se réunir autour d’un projet commun d’avion de combat de cinquième voire de sixième génération

Quel avion de combat européen succèdera-t-il aux Rafale, Eurofighter et Gripen ? Aucun ? Le Joint Strike Fighter américain ? Des pays émergents occuperont-ils le terrain ? Les questions se bousculent, inquiétantes mais, au-delà de débats, forums et autres symposiums, un dangereux immobilisme est de règle. Aussi l’Académie de l’air et de l’espace lance-t-elle opportunément un véritable cri d’alarme, sous forme d’un « Avis » rendu public cette semaine [1].

L’avertissement, bien qu’il ne soit plus tout à fait nouveau, se fait solennel : «  l’Europe court le risque de perdre l’avance et l’indépendance de sa puissance aérienne alors que l’industrie d’aviation de combat est le moteur de la haute technologie et des emplois de haut niveau  ». Evoquant ce thème primordial, précisément dans le cadre d’un symposium international organisé l’année dernière à l’Ecole militaire par l’Académie, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, avait souligné que « l’aviation de combat constitue l’instrument indispensable de l’affirmation de notre souveraineté  ». Et de remarquer que, seulement en Europe, cette puissance est en recul.

JPEG - 44.2 ko

Eurofigter Typhoon développé par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

photo Airbus Defence and Space

Le général Jean-Georges Brévot, ancien commandant de la Défense aérienne et des opérations aériennes et ancien directeur du groupe aérien européen, va droit au but : « si on ne fait rien, dans 20 ans, cette industrie sera morte  ». Cherchant à casser l’immobilisme, l’Académie a formulé des recommandations très concrètes qu’elle a soumises à l’ensemble des décideurs européens concernés. Et, à présent, les rend publiques.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

31 March 2014 By Salman Siddiqui - gulf-times.com

 

The “omnirole” fighter jet Rafale can “easily” meet all the requirements of Qatar’s defence needs for the present and the future, a top Dassault Aviation (DA) official said recently.

 

Benoît Dussaugey, DA’s senior executive vice-president (international), told Gulf Times that the French company was in the race to win the multi-billion dollar contract for new fighter jets for Qatar’s Emiri Air Force and was “very confident” of its chances given the “excellent capability” of its aircraft.

 

“The final decision, of course, is with the Qatari authorities and we are sure that they will choose the best aircraft,” he said.

 

Dussaugey spoke to Gulf Times on the sidelines of the recently held mega defence exhibition, Dimdex 2014.

 

The Rafale is in competition with other major fighter aircraft, including the Euro fighter Typhoon backed strongly by the British via BAE Systems and American conglomerate Boeing that was reportedly offering the Super Hornet F-18 and F-15 Strike Eagle.

 

When asked about the reason for his confidence given that the French company’s jet hasn’t had a major sale in the region yet, Dussaugey said the whole world acknowledges the high performance of Rafale. He also pointed out that while it was true Saudi Arabia went ahead with its Typhoon jet deal, the UAE had backed out of it.

 

A top BAE System official had told Gulf Times earlier that the Typhoon deal had not gone through in the UAE because of the country’s “budgetary” constraints and had nothing to do with their aircraft’s capability. Dussaugey admitted with a laugh that “we were very happy” when the Typhoon deal did not materialise in the UAE.

 

The French official said his company was still a big contender in the Middle East market and was looking to bag contracts not only in Qatar, but also other countries such as Bahrain .

 

Also, France is the only country apart from the US that is able to deploy a large aircraft carrier in the region.

 

According to IHS Jane’s Defence Weekly, recent years have seen a growing French naval presence in the region, led principally by the nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle. At Port Zayed in Abu Dhabi in the UAE, France has opened a new naval base, where Charles de Gaulle in 2010 was one of the first French navy ships to visit.

 

The aircraft carrier comprises 10 Rafale M and 10 Super Etendard fighter aircraft, as well as two airborne early-warning and control E-2C Hawkeye aircraft, the weekly added.

 

When asked to comment on the performance of Rafale in the UAE,  the official said: “The Rafale has performed perfectly well in the UAE and we didn’t even need to modify our aircraft in anyway to suit the extremely hot weather conditions of the region.”

 

He also highlighted the jet’s past military engagements, including in Afghanistan from 2002 to 2011, Libya in 2011 and Mali in 2013.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 12:45
Tchad : Focus sur le ravitaillement en vol depuis un C-135

 

01/04/2014 Sources EMA

 

Le 21 mars 2014, le détachement C-135 présent à N’Djaména a effectué une mission de ravitaillement en vol au profit de deux Rafale engagés en opération au-dessus du territoire tchadien.

 

5h00 : salle des opérations du détachement d’aviation de chasse de la plateforme Épervier. Les quatre membres d’équipage du C-135 terminent le briefing préalable à la mission en rappelant les objectifs, l’itinéraire, la météo, les fréquences radio ou encore les éléments de rejointe avec les chasseurs.

6h45 : après la prise en compte de l’appareil et les vérifications techniques d’usage (système électrique, hydraulique, carburant, réacteur), le pilote, le co-pilote, le navigateur et l’opérateur de ravitaillement en vol (ORV) sont à bord, prêts à décoller. La tour de contrôle autorise le décollage, les moteurs sont mis en route et l’avion commence à rouler pour se positionner en bout de piste.

7h00 : le C-135 décolle. En quelques minutes, il atteint une vitesse de croisière d’environ 280 nœuds, soit plus de 500 km/h. Le contact radio avec les avions à ravitailler est établi. 

7h50 : « Les chasseurs sont à l’approche », annonce l’ORV, plus communément appelé le « Boomer », aux autres membres d’équipage. Deux méthodes de ravitaillement en vol sont alors possibles : la première se fait à partir de la perche centrale qui se situe à l’arrière de l’avion. Cette perche rigide rétractable se termine par un tuyau souple et un « panier entonnoir » dans lequel l’avion ravitaillé vient placer sa propre perche de ravitaillement. L’ORV, depuis sa cabine située sous l’appareil, juste en arrière de la base de la perche, commande l’opération.

La seconde méthode de ravitaillement est effectuée depuis les nacelles situées aux extrémités des ailes de l’avion. Depuis ces deux nacelles, des tuyaux souples, terminés par un « panier » stabilisé aéro-dynamiquement, sont déroulées afin que les avions puissent venir se ravitailler.

Pour cette action, le « Boomer » est en cabine avec le reste de l’équipage. Il effectue le ravitaillement à l’aide de petites caméras implantées dans l’avion qui lui permettent de surveiller la livraison de carburant et de s’assurer de la sécurité des chasseurs. Cette technique est plus aisée pour les avions de chasse et permet surtout de ravitailler deux appareils simultanément. Ce qui était le cas pour ce vol.

7h55 : Le décompte commence : « Cinq mètres, quatre, trois, deux, un contact ! » Les perches de ravitaillement des deux Rafale sont connectées aux paniers de ravitaillement. En quelques minutes, près de dix tonnes de kérosène sont délivrées.

12h30 : Après trois séquences de ravitaillement en vol, l’équipage prend contact avec la tour de contrôle de N’Djamena. L’approche débute et l’avion se pose sur la piste de la base aérienne 172. La mission est terminée.

Un avion de chasse dispose d’une autonomie d’environ deux heures de vol. Cette autonomie peut être étendue grâce au ravitaillement en vol. Les C-135, souvent comparés à des « stations-service volantes », sont indispensables et permettent aux autres aéronefs de pouvoir effectuer des missions avec une élongation plus importante.

Les avions déployés à N’Djamena œuvrent au profit des opérations Serval au Mali, Epervier au Tchad, et Sangaris en RCA. Leurs missions sont coordonnées par le JFACC AFCO.

Le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées de l’Afrique centrale et de l’ouest) contrôle tous les moyens aériens dans la sous-région (Tchad, Sénégal, Mali, Niger, Gabon, RCA) hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) ainsi que les aéronefs des forces spéciales. Réorganisé dès le début de l’opération Serval pour faire face à l’accroissement du volume des moyens aériens engagés, le JFACC AFCO est déployé sur deux sites : d’une part, la base aérienne 942 à Lyon-Mont-Verdun, pour le commandement et la planification, d’autre part, la base aérienne 172 de N’Djamena pour la conduite.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Sources : EMA

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 18:35
Rafale deal: Antony refuses govt guarantee to France

French company Dassault has been shortlisted for supplying the multi-role medium combat Rafale aircraft.

 

Mar 30, 2014, The Times of India (PTI)

 

NEW DELHI: With the UPA-II's tenure coming to an end, France had wanted India to sign a pact to provide government guarantee for completion of negotiation for 126 fighter aircraft with Dassault company but defence minister A K Antony has refused to do so.

 

France, whose company Dassault has been shortlisted for supplying the multi-role medium combat Rafale aircraft, had proposed the signing of the agreement apparently to ensure that negotiations for the multi-billion dollar deal do not get affected if a different party comes to power after the Lok Sabha elections.

 

"The French side wanted government guarantee to the negotiations," sources said.

 

Antony, however, refused to sign such an agreement, arguing that governmental guarantee cannot be provided as negotiations were still underway, they said.

 

The defence ministry is still negotiating the price and terms and conditions of the contract with the French firm Dassault Aviation, whose Rafale combat aircraft was selected as the lowest bidder two years ago for supplying 126 warplanes.

 

Antony had recently ordered that the process to arrive at the lowest bidder in the multi-vendor tender be reviewed after completion of the whole procedure involved in the procurement as questions had been raised over it.

 

The two sides are trying to tackle the issue of life cycle costs (LCC) relating to Rafale.

 

"There are complaints about the procedure of calculating the life cycle cost and that issue is not yet settled. Before bringing the deal to the Cabinet Committee on Security for final approval, we would like to get clear on that aspect," he had said.

 

As per the Indian defence procedure, the firms offering lowest prices and meeting the requirements of the respective services are given the contract and in this deal to procure 126 combat aircraft, LCC has been taken into view to determine the lowest bidder.

 

Senior BJP leader and former finance minister Yashwant Sinha has written to Antony raising a number of questions over the "conceptual shift" in the defence procurement policy and expressed fears that LCC concept may bring in corruption.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:20
F-16 - photo Composante Air

F-16 - photo Composante Air

 

24/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense belge, qui est à Paris ce lundi, privilégie l'acquisition de l'avion de combat de Lockheed Martin. Un choix plus ou moins conditionné à son avenir, Pieter de Crem étant candidat au poste de secrétaire général de l'OTAN.

 

Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense du Royaume de Belgique, Pieter de Crem, qui est à Paris ce lundi, souhaite toujours autant équiper l'armée de l'air belge avec l'avion de combat américain, le F-35 de Lockheed Martin en dépit de l'inflation du prix de cet appareil qui cumule également les déboires techniques et technologiques. Mais pourquoi ce choix alors qu'il existe pourtant trois avions de combat européens - Eurofighter (BAE Systems, Airbus Group et Finmeccanica), Gripen (Saab) et Rafale (Dassault Aviation) ?

Parce que Pieter de Crem, atlantiste convaincu, est candidat au poste de secrétaire général de l'OTAN, qui doit se libérer cet été, qu'il n'est qu'un outsider et qu'il a donc besoin de donner des gages aux Etats-Unis, explique-t-on à Paris. D'où le choix outre-Atlantique… Le ministre de la Défense blege mène donc depuis de longs mois une campagne relativement discrète entre Washington et Bruxelles. "La Belgique ne peut être otage d'une priorité de campagne du candidat De Crem à l'OTAN", affirme la députée verte belge, Juliette Boulet.

 

60 F-16 à remplacer

La flotte des F-16 compte actuellement 60 appareils, dont 48 sont affectés à l'OTAN. Ces avions, capables d'effectuer des missions défensives et des tâches offensives et de reconnaissance, sont stationnés sur deux bases, Kleine Brogel et Florennes. Grâce au programme de modernisation Mid Life Update (MLU), le F-16 restera apte à effectuer toutes les missions opérationnelles au-delà de l'an 2015. C'est dans ce cadre que la Belgique envisagerait d'acquérir de 35 à 55 avions de combat.

"Nos décisions se baseront sur le niveau d'ambition déterminé dans le cadre des stratégies politiques et militaires et intégreront le pooling and sharing", a récemment expliqué Pieter de Crem, qui a évoqué le besoin d'une quarantaine d'appareils pour l'armée de l'air belge. Un propos qui pousse la Belgique à se rallier au choix des Pays-Bas, de la Norvège et du Danemark, qui ont déjà choisi le F-35. "La décision sera prise sous la prochaine législature (soit après mai 2014, ndlr), dans le respect de la politique de burden and risk sharing (facture et risque partagés, ndlr) développée avec l'OTAN et l'Union européenne", avait-il précisé.

 

Et le Rafale ?

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

Si la Belgique choisit le Rafale, Paris est prêt à proposer à la Belgique une coopération très large sur le Rafale. Notamment des retours industriels significatifs au travers entre autre de la société belge SABCA (filiale de Dassault Aviation), qui a assemblé dans ses ateliers les Mirage 5, puis les Alpha Jet, et enfin les F-16A/B de l'armée de l'air belge.

Paris proposera un aménagement du plan de paiement pour le ministère de la Défense belge, qui dispose d'un petit budget (2,7 milliards d'euros en 2013. En outre, si les Belges le demandent, la France est même prête à équiper l'armée de l'air belge avec des avions cédés en leasing, assure-t-on au sein du ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 08:55
Paris veut envoyer des Rafale dans les pays baltes

 

21.03.2014 Le Monde.fr

 

Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se rendait à Vilnius, en Lituanie, vendredi 21 mars pour proposer, selon le Journal du dimanche, l'envoi de trois avions de chasse Rafale pour une mission de surveillance aérienne au-dessus de la zone baltique, coordonnée avec l'OTAN.

M. Le Drian doit ensuite se rendre à Tallin, en Estonie, puis à Varsovie, en Pologne. Selon le JDD, le ministre de la défense « entend par ce geste participer aux multiples efforts des Etats-Unis et de l'Union européenne destinés à “rassurer” les pays baltes et la Pologne ».

Ces pays, préoccupés par la faiblesse des sanctions prises à l'encontre de Moscou, participent depuis jeudi au Conseil européen de Bruxelles au cours duquel une nouvelle salve de mesures pour dissuader la Russie d'une « escalade » dans la crise ukrainienne devait être débattue.

 

Lire : Ukraine : l'Union européenne paralysée face à l'escalade de Moscou

Partager cet article
Repost0
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:20
The Rafale As Canada’s Next Fighter – Part 2

 

March 5, 2014. By Yves Pagot - Defence Watch Guest Writer

 

Editor’s note: As part of its ongoing coverage of the CF-18 fighter aircraft replacement, Defence Watch has published a number of articles from authors supporting various aircraft. This week Defence Watch will be running a three-part series that looks at the Rafale filling the role as Canada’s next fighter jet. It is written by Yves Pagot, PhD
ParisTech Institute, and a
reservist in Armée de l’Air. (i.e. reservist with the French Air Force, he is in a parachute unit). Pagot notes that he does not have any connection to Dassault or the firms involved in the Rafale production.

 

Factor 3 : Compatibility and Weapons Capacity.

As stated above, Rafale can carry any NATO standardized weapon (although some are not integrated yet for the French air force, there is no technical difficulty to it). Considering its “French ecosystem” as a requisite is a false opinion as stated above. It would be much more interesting to evaluate which original weapons Rafale would bring to CAF.

First, the Meteor missile is a Ramjet missile and the most modern, lethal, air-to-air weapon in the NATO arsenal. The upcoming AMRAAM missile latest version will have a near similar range (above 100 Kms), but with a much smaller No Escape Zone (NEZ). Missile manufacturer MBDA is also working on integrating the Meteor on the F-35 so there can be no incompatibility argument. The Rafale is one of the earliest adopters and will have it deployed ahead of the F-35 or Eurofighter Typhoon, which is only beginning testing this year.

Second, the MICA missile (Missile d’Interception et de Combat Aérien or interception and aerial combat missile). This missile has both IR and EM capabilities, and a unique IR Beyond Visual Range (BVR) capabilities which the Sidewinder 9X Blk2 is only trying to match. Its relatively small size and thrust vectoring make it a very agile missile, with a range of 500m to 65+ Km. It is a “fire and forget” missile with LOAL (Lock After Launch) and can be shot “over the shoulder” (rearwards). In 2010, MBDA stated a remarkable 93% successful shots out of 240 trials11. An over the shoulder fire of MICA on a target illuminated by a second Rafale (third party targeting) was demonstrated in 200724. MBDA is presently developing a Mica “NG” missile which, using the same body, that will offer more range, a dual boost engine dramatically increasing NEZ and even more precise seekers25. It should also bring a new datalink capability allowing a buddy plane to guide the missile independently from the shooting plane (presently it is needed to guide the missile via the shooting plane datalink)

Third, the AASM SBU38 (Smart Bomb Unit) “HAMMER.” Probably (although expensive) the most advanced NATO Air-to-Ground weapon-so much so, that it’s amazing capabilities saw NATO dub it “The Magic Weapon” during the Libyan conflict. The HAMMER is a kit added to Mk 82 250 Kg bombs consisting in a rocket propeller and a guiding system. The guidance system comprises INS/GPS, INS/GPS Laser or INS/GPS Infrared options. It has off-boresight capabilities (it can be shot at 50 Km from the target at medium altitude and 15 Km of the target during very low penetration flight). Using it, a Rafale is able to destroy six different ground targets across a wide area simultaneously. The HAMMER is advertised by its manufacturer in 125, 250, 500 and 1,000 Kg versions36.

Fourth, the SCALP/Storm Shadow Long Range Stand Off Munition (LRSOM) “cruise” missile. France’s Rafale is the first of the latest generation fighter jets to qualify and use this long-range cruise missile in combat. It was successfully deployed during the French Air Force’s “first-in” missions in Libya, taking out critical targets. The Typhoon is only commencing initial tests this year and from an interoperability perspective, it is also to be incorporated into the F-35 a number of years from now.51

Rafale can also come with Reco NG dual band reconnaissance pod (known as AEROS for export), allowing extremely sharp images to be transmitted in real time via a highly directional broadband datalink. It is capable of blending images from near IR and visible bands to create very high resolution 3D images, even from very long distances35.

Several other European weapons are qualified for the Rafale: Exocet antiship missile, ASMP-A nuclear ramjet missile (although this won’t be available for export, it demonstrates the capability of the plane to resist nuclear electromagnetic flash). The nuclear mission of the Rafale is a testimony to penetrate heavily defended enemy areas.

Finally, Rafale can be refueled using the “probe and drogue” method already used by RCAF, avoiding a costly adaptation of the CC150 Polaris refuellers. This technique was quoted in a US report to congress as more efficient for fighter refueling as it allows to refuel two planes simultaneously19. It is of note that the Rafale also has a “buddy-to-buddy” refueling capability, allowing it to perform even longer range missions in the absence of a refueller.

 

Factor 4 : Sensors and Situational Awareness

Apart from stealth (to be discussed further), the sensor suite and data fusion is described by Lockheed as one of the main features of the so called “5th Gen.” aircraft. And they are right – in a US context. Amongst “4th Gen.” US aircrafts, only the future (if ordered, otherwise the production line will shut down in 2016) FA/18 “Advanced” Super Hornet will feature a sensor fused display, as this is more or less a common feature to “Eurocanards”.

Aboard Rafale, data from all sensors, Radar, Front sector optronics (FSO), Electronic Warfare suite (SPECTRA), IFF (identify friend or foe), IR MICA missiles and datalinks are merged into a clear unified visual symbolism on situational awareness display9. This capability was highly praised in a recent test evaluation by Vianney Riller Jr, who has also flown latest versions of F-18 E/F and SAAB Gripen9. Besides all subsystems are virtualized and independent, the heart of the system is the MDPU (Modular Data Processing Unit), composed of 19 LRUs (line replacement units), each of them 50 times more powerful than previous generation aircraft computers. The architecture of the system allows flawless upgrade of processors, and a second bay is provisioned to receive another MDPU. This type of architecture also eases maintenance and upgrades of the whole combat system. The system is able to “create” tracks using fragmented data from several sensors.

Visualization can be integrated into the tactical head level display, an original feature with its screen collimated to infinite in order to prevent vision accommodation delays between the screen and the HUD/pilot outer vision. Virtually every sensor including “plugged ones” like a reconnaissance pod or Data sent from JTACs (Joint Tactical Air Controllers) will be fused in the tactical presentation given to the pilot.

 

On the subject of displays, Rafale is available with a fully-integrated helmet-mounted display developed by Thales, although the French forces have not ordered it as yet.53

 

Rafale’s sensor suite includes:
· RBE2 AA radar. It is a state-of-the-art AESA (Active Electronically Scanned Array) radar composed of roughly 1,000 GaAs modules 12. It incorporates an original “cloud concept” architecture allowing future GaN made modules and conformal antennas to be added without changing the overall architecture of the radar14. With an average input power of 10 kW, it s described as very similar to F-18 E/F AN/APG 79 radar in terms of technology and maturity22. Although its exact range is classified, the “Centre d’Expériences Aériennes Militaires” (CEAM, the unit qualifying new materials), stated several times that the range was “doubled” as compared to the previous PESA radar. Dassault’s CEO, Eric Trappier, once stated “more than 200 Km.” It is able to track 40 planes or other targets and engage eight of them simultaneously within a 140° angular domain15. It features a “non cooperative” identification system and can generate high resolution Synthetic Aperture maps40 and comes with an automated supplementary follow-ground terrain mode.

· OSF-IT Front sensor optronics. The OSF posseses a powerful TV channel allowing the pilot to identify a target at more than 50 Km. This function is particularly useful, with very restrictive engagement rules. The system also features a laser telemeter.

· IFF (Identify Friend or Foe) the proposed version of Rafale (F3R) features latest IFF (mode 5/S);

· Three Laser Warning Receivers covering 360° around the plane, with angular location of laser emitter capabilities;

· Infrared Search and Track (IRST). This is accomplished through a combination of systems. Détecteur de Départ de Missiles Nouvelle Génération (“DDM NG” or new generation missile departure detector) comprises two “fish eye” passive imaging infrared detectors. These are more than just a missile approach warning system (MAWS). Their high level of accuracy for IR threat detection contributes to comprehensive situation awareness in a similar manner to F-35 EODAS9,16 with a 360-degree spherical coverage. In fact they are precise enough to be compatible with the future use of DIRCMs (Direct Infrared Counter Measures). The infrared versions of the MICA missiles are also integrated into the situational awareness picture providing a far IR channel together with or independent of the targeting pod. The MICA IR sensors provide full IR capability throughout the duration of the mission as the sensors do not rely on short-duration nitrogen canisters for cooling, as do most U.S. infrared missiles.

· Three Radar Warning Receivers. These three antennas (120° coverage each) are located on the tail fin base and canard roots. These systems use interferometry calculation methods in order to locate threats allowing a less than 1° accuracy and over a 200 Km range 15,17. This precision allows them to passively (without using active sensors) give firing solutions. During ATLC 2009, they were able to locate radars that had stayed unnoticed to a specialized aircraft configuration, F16 CJ20.

· The three latter sensors are part of the famous “SPECTRA” EW suite, which is also capable of self learning (and real time deeding its own threat databank) and ELINT/SIGINT tasks using recorders.

Factor 5 : Stealth and SPECTRA.

In the early’80 s, the DGA (French procurement agency) and Armée de l’Air started studied the self protection system of the future combat aircraft.

Future threat analysis as well as cost considerations (acquisition and maintenance) led to a compromise between high kinematic abilities and the different parries to theses threats.

· Preventive avoidance led to full spectrum signature reduction features, automatic very low altitude and very high-speed terrain following ground system and adaptation of pathways using a sophisticated mission preparation system.

· In-flight detection of threats and adapted course change, allowing real time adaptation of preventive avoidance.

· Avoidance by neutralization – jamming, decoying and ultimately destroying threats.

Whole Spectrum Signature reduction measures are obtained by several means, mostly classified, some documented. In the IR spectrum for example (heat detection), there is a supplementary cool air channel around the engine exhaust. In the radar spectrum, extensive use of composites (1/3rd of the plane mass, 70% of the wet surface (that is roughly to the same extent as the future Pak-Fa Russian fighter)), and RAM coatings, presence of serrated “saw-tooth” patterns on canards and wing trailing edges, as well as inside air intakes. Instead of deflecting incoming radar waves to an angle away from the emitter, they are channeled towards “spike” points heavily treated against reflection. Dassault engineers do not claim their plane to be “stealthy”, but very discreet or “sneaky.” All in all, the Rafale has a radar cross section reduction by 20 times compared to the Mirage 200015.

Avoidance of known threats is obtained either by mission planning (and the data will appear on the tactical display) or in real time, via Link 16 or detection by any of the plane sensors. In the latter cases, SPECTRA is able to propose actions vs. emerging threat, be it bypassing via recommending a new route to the pilot in order to avoid lethal areas (sophisticated enough to take into account the characteristics of the threat and topography), jamming, decoying or destroying the threat.

Here lies the origin of the SPECTRA concept, which most modern EW suites are only now emulating. Far from being a simple “situation Awareness” suite, SPECTRA is capable of offensive actions. It has 3 AESA highly directional jamming antennas allowing deception jamming. The possible types of jamming involved have been extensively discussed on the net and are highly classified. We know it uses a DRFM (Digital Radio Frequency Memory) chain and “intelligent” jamming instead of “brutal jamming”. False range targets, velocity gate pull-off, and narrow band Doppler noise created by using digital RF memory (DRFM) are the common coherent EA techniques which can be used effectively against LPI radars23. Simply put, it is able to feed enemy radar with wrong data about presence, location and number of planes. It acts as an illusionist instead of using noisy, blinding “projectors” (“broadband white noise jammers”). Furthermore, depending on conditions, SPECTRA is able to detect and localize potential threats accurately enough to allow a shooting without using active (detectable) sensors. Some interesting results nevertheless leaked to specialized press, here are some:

· While flying over Libyan air defenses (before the Libyan air defense system was suppressed by tomahawk salvo), Rafales planes “poofed” from enemy radars31.

· During NATO Mace XIII exercise in Slovakia, a Rafale B flew unmolested over a S300 radar (and was the only type engaged in the exercise able to do it)21

· During Joint warrior 2013-1 exercise, rumours say SPECTRA literally gave headaches to Eurofighter’s Captor M radar, preventing it from tracking visible and detectable Rafales.

· During his test flights in 2012, DefesaNet test pilot Vianney Riller Jr. could shoot, entirely relying on aircraft passive sensors, a plane attacking him in his 6 o’clock position from way over 10 NM. At the moment, as far as I know, Rafale is the only operational plane able to perform such a shot.

· In a 2011 technical presentation brochure at Le Bourget, “virtual stealth technology” is stated27.

SPECTRA is completely integrated to the airplane (and will react differently according to the plane configuration). This is a very important feature as the suite wasn’t added to the plane like a jamming pod would, but was designed for the plane as a coherent system (with exact radar behavious, IR signatures and loads in mind).

This advanced, integrated EW capability is another area where the Americans are actually playing catch-up. The Rafale is the only aircraft delivering this advanced combat capability on the market today. The Boeing EA-18G Growler, the electronic warfare variant of the F-18 Super Hornet, will only be getting this capability in a next generation external jamming pod from Raytheon on 2020. In order to have the air-to-air, air-to-ground AND EW capabilities at once, you need to fly both the SuperHornet and Growlers – two jets compared to one Rafale.48

In conclusion, instead of relying completely on a stealthy shape, Rafale relies on a smart avoidance system and highly sophisticated sensor suite, real time mission planning and top end AESA jammers. It is noticeable that in 2014, a Rafale demonstrator will fly with gallium-nitride (GaN) made SPECTRA antennas, a world first, demonstration the involvement of French state in constantly upgrading the aircraft. Again, this will be six years ahead of the Growler getting that capability and only promised on the F-35.48


Part 3 runs Friday morning.

1- http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/app-acq/stamgp-lamsmp/questevalfin-finquesteval-eng.html
2- http://www.ndtv.com/article/india/india-to-finalise-rafale-deal-this-fiscal-year-air-force-official-433663
3- http://blogs.ottawacitizen.com/2013/01/07/why-canada-should-buy-the-saab-jas39-gripen-e-next-generation-fighter/
4- http://www.senat.fr/rap/a13-158-8/a13-158-814.html
5- http://vanguardcanada.com/mission-satisfaction-rafale-offers-proven-capability/
6- http://www.rafalesolodisplay.com/la-demo-2013/
7- http://www.flightglobal.com/news/articles/combat-ready-53125/
8- http://www.flightglobal.com/news/articles/flight-test-dassault-rafale-rampant-rafale-334383/
9- http://www.defesanet.com.br/rafale/noticia/10893/Shooting-Down-an-Aggressor-on-My-Six–Vive-la-difference-/
10- http://www.youtube.com/watch?v=ioTTnjxNc7o
11- http://www.ffaa.net/weapons/mica/mica_fr.htm
12- http://www.defense-aerospace.com/dae/sponsors/sponsor_rafale/img/fox3_11.pdf
13- http://wayback.archive.org/web/20071122095016/http://www.dassault-aviation.com/fileadmin/user_upload/redacteur/AUTRES_DOCS/Fox_three/Fox_Three_nr_8.pdf
14- http://www.textbooks.zinio.com/reader.jsp?issue=416132257&o=int&prev=si
15- AWST 7/5/1999 ; Vol 151 issue 1 p48
16- http://www.mbda-systems.com/mediagallery/files/ddm_ng_ds.pdf
17- https://www.thalesgroup.com/en/content/spectra
18- http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/01/le-rafale-f3r-sur-les-rails.html
19- http://www.fas.org/sgp/crs/weapons/RL32910.pdf
20- http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/12/carton-plein-pour-le-rafale-lors-dexercices-aux-emirats.html
21- http://ultimaratio-blog.org/fr/archives/5749
22- Air&Cosmos 2150, Dec 5th , 2008
23- http://www.dtic.mil/cgi-bin/GetTRDoc?AD=ADA456960
24- http://www.cesa.air.defense.gouv.fr/article.php3?id_article=309
25- Air et Cosmos 2355, April 19th , 2013 p. 28
26- http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Libye-quand-un-Rafale-fait-les-35-heures_a296.html
27- https://www.dropbox.com/s/y9s7kezdf51vaij/specs%20rafale.jpg
28- http://theflyingmen.over-blog.com/t%C3%A9moignage-un-pilote-de-rafale-au-dessus-du-mali
29- http://theaviationist.com/2014/01/15/rafale-operate-uss-truman/
30- http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2012/02/13/Suisse/Textes/gripen.pdf
31- http://www.dassault-aviation.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2012/08/FoxThree_Fox15.pdf p.9.
32- https://www.dropbox.com/s/or11ml8j6ckyu5l/AvionJSFAnalysMd-Nrc080909-copie-1.jpg
33- http://www.defesanet.com.br/rafale/noticia/10379/Rafale-avanca-na-conquista-de-sucesso-comercial/
34- http://www.journal-aviation.com/actualites/25635-le-rafale-sort-l-artillerie-lourde#
35- http://img713.imageshack.us/img713/8652/recoq.jpg
36- http://www.safran-group.com/site-safran/defense/defense-aeronautique/systemes-d-armes/aasm/
37- AWST Jan 20th, 2014, p29
38- http://www.air-cosmos.com/defexpo-2014-uk/rafale-looks-to-the-future.html
39- http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/01/visite-de-le-drian-au-merignac-des.html
40- https://pbs.twimg.com/media/BfeyRsCIUAAkADx.jpg
41- http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2012/02/13/Suisse/Textes/gripen.pdf
42- https://www.dropbox.com/s/v22glx28nisgvt6/DutchAirForceAssociation_Gripen_2009.pdf
43- http://www.military.com/features/0,15240,186349,00.html
44- http://www.wired.com/dangerroom/2013/02/pentagon-downgrades-jet-specs/
45- http://translate.google.com/translate?client=tmpg&hl=en&u=http%3A%2F%2Fportail-aviation.blogspot.fr%2F2013%2F11%2Ffurtif-vous-avez-dit-furtif-partie-1.html&langpair=fr|en
46- http://translate.google.com/translate?client=tmpg&hl=en&u=http%3A%2F%2Fportail-aviation.blogspot.fr%2F2013%2F12%2Ffurtif-vous-avez-dit-furtif-partie-2.html&langpair=fr|en
47- http://www.airforcetimes.com/article/20140202/NEWS04/302020005/Air-Combat-Command-s-challenge-Buy-new-modernize-older-aircraft
48- AWST February 17, 2014, p42 « Fast and Furious : Pivot to Pacific propels the need for upgraded and agile electronic-warfare systems »
49- http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_11_25_2013_p41-638956.xml&p=2
50- http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_11_25_2013_p41-638956.xml&p=1
51- http://www.mbda-systems.com/mediagallery/files/Storm-Shadow_ds.pdf
52- http://theaviationist.com/2014/02/04/f-35-needs-f-22-acc-says/
53- https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/asset/document/G00974_TopSight_v3web.pdf

Partager cet article
Repost0
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:19
The Rafale As Canada’s Next Fighter – Part 1


March 5, 2014 By Yves Pagot Defence Watch Guest Writer

 

Editor’s note: As part of its ongoing coverage of the CF-18 fighter aircraft replacement, Defence Watch has published a number of articles from authors supporting various aircraft. This week Defence Watch will be running a three-part series that looks at the Rafale filling the role as Canada’s next fighter jet. It is written by Yves Pagot, PhD
ParisTech Institute, and a
reservist in Armée de l’Air. (i.e. reservist with the French Air Force, he is in a parachute unit). Pagot notes that he does not have any connection to Dassault or the firms involved in the Rafale production.



During the last months, three interesting articles were released on this blog about incoming replacement of Canada’s CF-18. One was touting Gripen as the right choice for Canada, the other questioning the value of the F-35 as a candidate for Canada’s new fighter and the third, waves the F-35 flag. Interestingly, all dismiss Dassault’s Rafale for the wrong reasons:

Firstly they said that Rafale is not compliant with many US weapons and operations; secondly that there is only one operator, and third, they continue to lump the Rafale into the “legacy” or “4th Gen.” arena. I would like to debunk these urban legends.

Rafale already use several several air-to-ground US-made weapons (GBU 12, 24, 49, as well as unguided weapons). More importantly, its weapon bus is fully compliant with NATO Stanag 3910/1553.

Therefore, there is no technical hurdle to integrate any NATO weaponry. Furthermore, during operation “Harmattan” in Libya (Canada called it Operation Mobile – later Operation Enduring Freedom under NATO), French armed forces used the Raytheon wireless system to integrate GBU 49s on their Rafale.

France isn’t involved in the F-35 program, therefore the French armed forces have no plan “B”. Considering the strategic willingness of France as a permanent member of UN Security Council (and the inclusion of the Rafale as a nuclear vector is this scheme), it will be maintained as a high-end aircraft.

Recently, many positive signs emerged indicating a probable quick conclusion to the long and complex MMRCA contract negotiations, in which India will buy 126 (+63 options) Rafales2. Already 1 billion euros has been provisioned in the French budget to implement the next F3R standard incoming in 2018 (contract announced the 10th January), and a fifth production tranche was announced18. All in all, the Rafale’s future looks quite bright.

What are Canadian operational requirements? They are detailed in the Request for Information document issued by the government1.

Although this document is way too long to be fully addressed here, six main missions are cited: Defensive Counter Air (DCA), Offensive Counter Air (OCA), Strategic Attack, Close Air Support, Land Strike, Tactical Support to Maritime operations (TASMO) and Intelligence, Surveillance and Reconnaissance.

Two main strategic situations emerge:

· Defense of sovereignty, be it in Air, -Land or Sea. For the sake of simplicity, I’ll include a strategic “hit back” (deep penetration) strategic capability here.

· Participation in offensive missions within a coalition.

Canada’s specific geography (huge size, remote areas and cold environment) dictates some of the plane characteristics:

· It must have a long range, persistence and reliability;

· In flight refueling is mandatory and buddy-to-buddy refueling desirable;

· Time-to-target considerations above long distances make supercruise capability very important;

· Dual engines for reliability offer resistance to the “goose factor” (ingestion of a bird by an engine) and resilience against combat damages;

· Due to the possible duration of missions, a twin-seater version is preferable.

I’ll use the very same order as was already used about Gripen aircraft at the previous Defence Watch postings3. I will emphasize Rafale advantages as pro and cons of other planes have already been extensively discussed already.

Factor 1 : Cost

Many incorrect price figures have been seen in press (including French press), but recently, the actual fly away official cost was released on the French Senate site4. These prices include VAT. For export, the fly away cost is 57.5M euros ($83M CAD) for the C variant and 61.9 Meuros for the B variant (twin-seater).

The Cost of Flight Per Hour (CFPH) was $19,000 CAD during war operations in Mali and should be lower during peace time5.

Dassault is ready to fully open the technology to Canada, even source codes, letting thus Canada to modify the plane as for their will. They stated that Canada would be able to fully produce the aircraft, and even that some of the Falcon production line could be moved to Canada5. This is an important point for sovereignty as Canada would be fully independent (if it wishes to) from French upgrades and decide by itself for the evolution of its planes.

Factor 2 : Performance:

Kinematics :

Rafale is operationally limited to Mach 1.8 (although it reached mach 2+ during qualification tests15) and 55,000 feet which is as good or more than most considered types. Its sunning agility demonstrated during air shows is due to its engines power and its ability to sustain 9g turns, and regularly hit more than 10g during display flights6. Furthermore, a Rafale, fully loaded with 6,000 liters of external fuel in three tanks, four air-to-air mica missiles and two SCALPs (1,300 kg heavy cruise missile) is able to maintain 5.5/6g sustained turn rate7,15.

Interestingly, Rafale was flown by several independent test pilots: Chris Yeo7, David M. North15, Pete Collins8 and Vianney Riller Jr. 9. All of them highly praised its kinematic capabilities and flawless FCS (Flight Control System), but to a common reader, the most convincing proof about the aircraft kinematic capabilities is certainly a recently leaked dogfight picture where one can see a Rafale chasing a F-22 in Basic Flight Manoeuvers10.

Powered by two Snecma M88 engines with 7.5T thrust (with afterburner) each, the Rafale is capable to climb up to 40,000ft. in under two minutes and power the aircraft with an incredible payload (see below). Pete Collins, Flight International test pilot, quoted its acceleration as “brutal,” giving a value of 30 Kts. -2 with one 1250L centerline tank. M88-4E, the last iteration of the engine, is composed of 21 inline replaceable modules for ease of maintenance. The high number of Tactical Air Cycles (4,000) between inspections results in excellent availability. This modularity and ability to do so much front line maintenance without the need for a test bench essentially means there is no concept of Mean Time Between Failures (MTBF) with the M88, so engines are basically never sent back for time-consuming depot level overhauls, further increasing availability.
 

Moreover, Rafale has a unique capability to automatically follow the ground using both numeric maps and SAR radar capabilities, limited at 100 feet, 540 Kts (and 5.5g)8.

Range and Supercruise:

Both are crucial capabilities for Canada considering the large size of Canadian territory. Range for obvious reason, supercruise in order to allow aircraft to reach operational zone quickly without using too much fuel. Rafale has a huge combat radius of 1,850 kms (+ loitering/fighting time) in air superiority configuration33 without refueling. Supercruise was achieved with six MICA air-to-air missiles at 1.4 Mach13.

Payload :

Rafale, with a 10 ton empty weight, can carry up to 24.5 tons fully-loaded (a world record rate for a fighter), on 14 hardpoints. Among these, five are wet/heavy weight points. This means that it is able to perform a variety of missions during a single flight from sea attack to ground attack, reconnaissance and air defense. Indeed, during the Advanced Tactical Leadership Course (ATLC) exercise in 2009, a “Red” Rafale shot six AASM “HAMMER” (air-to-ground ammunition) and three mica missiles on “Green” aircrafts in less than one minute. Recently Dassault aviation unveiled a configuration under test, with 3x2000L subsonic drop tanks, 6×250 Kg stand-off AASM bombs, 2 Meteor and 4 MICA missiles34. The FCS system is so sophisticated that it will automatically recognize loadings and adapt flight rules and limitations. This is a very important feature as the plane do not need to be reconfigured according to the mission.

1- http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/app-acq/stamgp-lamsmp/questevalfin-finquesteval-eng.html
2- http://www.ndtv.com/article/india/india-to-finalise-rafale-deal-this-fiscal-year-air-force-official-433663
3- http://blogs.ottawacitizen.com/2013/01/07/why-canada-should-buy-the-saab-jas39-gripen-e-next-generation-fighter/
4- http://www.senat.fr/rap/a13-158-8/a13-158-814.html
5- http://vanguardcanada.com/mission-satisfaction-rafale-offers-proven-capability/
6- http://www.rafalesolodisplay.com/la-demo-2013/
7- http://www.flightglobal.com/news/articles/combat-ready-53125/
8- http://www.flightglobal.com/news/articles/flight-test-dassault-rafale-rampant-rafale-334383/
9- http://www.defesanet.com.br/rafale/noticia/10893/Shooting-Down-an-Aggressor-on-My-Six–Vive-la-difference-/
10- http://www.youtube.com/watch?v=ioTTnjxNc7o
11- http://www.ffaa.net/weapons/mica/mica_fr.htm
12- http://www.defense-aerospace.com/dae/sponsors/sponsor_rafale/img/fox3_11.pdf
13- http://wayback.archive.org/web/20071122095016/http://www.dassault-aviation.com/fileadmin/user_upload/redacteur/AUTRES_DOCS/Fox_three/Fox_Three_nr_8.pdf
14- http://www.textbooks.zinio.com/reader.jsp?issue=416132257&o=int&prev=si
15- AWST 7/5/1999 ; Vol 151 issue 1 p48
16- http://www.mbda-systems.com/mediagallery/files/ddm_ng_ds.pdf
17- https://www.thalesgroup.com/en/content/spectra
18- http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/01/le-rafale-f3r-sur-les-rails.html
19- http://www.fas.org/sgp/crs/weapons/RL32910.pdf
20- http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/12/carton-plein-pour-le-rafale-lors-dexercices-aux-emirats.html
21- http://ultimaratio-blog.org/fr/archives/5749
22- Air&Cosmos 2150, Dec 5th , 2008
23- http://www.dtic.mil/cgi-bin/GetTRDoc?AD=ADA456960
24- http://www.cesa.air.defense.gouv.fr/article.php3?id_article=309
25- Air et Cosmos 2355, April 19th , 2013 p. 28
26- http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Libye-quand-un-Rafale-fait-les-35-heures_a296.html
27- https://www.dropbox.com/s/y9s7kezdf51vaij/specs%20rafale.jpg
28- http://theflyingmen.over-blog.com/t%C3%A9moignage-un-pilote-de-rafale-au-dessus-du-mali
29- http://theaviationist.com/2014/01/15/rafale-operate-uss-truman/
30- http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2012/02/13/Suisse/Textes/gripen.pdf
31- http://www.dassault-aviation.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2012/08/FoxThree_Fox15.pdf p.9.
32- https://www.dropbox.com/s/or11ml8j6ckyu5l/AvionJSFAnalysMd-Nrc080909-copie-1.jpg
33- http://www.defesanet.com.br/rafale/noticia/10379/Rafale-avanca-na-conquista-de-sucesso-comercial/
34- http://www.journal-aviation.com/actualites/25635-le-rafale-sort-l-artillerie-lourde#
35- http://img713.imageshack.us/img713/8652/recoq.jpg
36- http://www.safran-group.com/site-safran/defense/defense-aeronautique/systemes-d-armes/aasm/
37- AWST Jan 20th, 2014, p29
38- http://www.air-cosmos.com/defexpo-2014-uk/rafale-looks-to-the-future.html
39- http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/01/visite-de-le-drian-au-merignac-des.html
40- https://pbs.twimg.com/media/BfeyRsCIUAAkADx.jpg
41- http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2012/02/13/Suisse/Textes/gripen.pdf
42- https://www.dropbox.com/s/v22glx28nisgvt6/DutchAirForceAssociation_Gripen_2009.pdf
43- http://www.military.com/features/0,15240,186349,00.html
44- http://www.wired.com/dangerroom/2013/02/pentagon-downgrades-jet-specs/
45- http://translate.google.com/translate?client=tmpg&hl=en&u=http%3A%2F%2Fportail-aviation.blogspot.fr%2F2013%2F11%2Ffurtif-vous-avez-dit-furtif-partie-1.html&langpair=fr|en
46- http://translate.google.com/translate?client=tmpg&hl=en&u=http%3A%2F%2Fportail-aviation.blogspot.fr%2F2013%2F12%2Ffurtif-vous-avez-dit-furtif-partie-2.html&langpair=fr|en
47- http://www.airforcetimes.com/article/20140202/NEWS04/302020005/Air-Combat-Command-s-challenge-Buy-new-modernize-older-aircraft
48- AWST February 17, 2014, p42 « Fast and Furious : Pivot to Pacific propels the need for upgraded and agile electronic-warfare systems »
49- http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_11_25_2013_p41-638956.xml&p=2
50- http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_11_25_2013_p41-638956.xml&p=1
51- http://www.mbda-systems.com/mediagallery/files/Storm-Shadow_ds.pdf
52- http://theaviationist.com/2014/02/04/f-35-needs-f-22-acc-says/
53- https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/asset/document/G00974_TopSight_v3web.pdf

Partager cet article
Repost0
15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 22:20
The Rafale As Canada’s Next Fighter – Part 3

 

March 7, 2014. David Pugliese - Defence Watch

 

Editor’s note: As part of its ongoing coverage of the CF-18 fighter aircraft replacement, Defence Watch has published a number of articles from authors supporting various aircraft. This week Defence Watch has been running a three-part series that looks at the Rafale filling the role as Canada’s next fighter jet. Below is the third and final part. It is written by Yves Pagot, PhD
ParisTech Institute, and a
 reservist in Armée de l’Air. (i.e. reservist with the French Air Force, he is in a parachute unit). Pagot notes that he does not have any connection to Dassault or the firms involved in the Rafale production.

 

By Yves Pagot
Defence Watch Guest Writer


Factor 6 Battle Proven
Quite understandably, Air Force operators tend to prefer aircraft that have shown their capabilities during war operations.

The Rafale was engaged in three main war theaters: Afghanistan, Libya and Mali. During Afghanistan, it operated numerous Reconnaissance or CAS (Close Air Support) missions within the coalition, demonstrating its excellent capability to co-operate with other NATO nations.

During the Libyan conflict, it was the “first in” plane, several days before suppression of Libyan defenses using massive tomahawk strikes, and used a large array of ammunition. During the first three months, Rafales accumulated 700 sorties for 3,800 flight hours, shot 182 AASM, 116 GBU and 10 SCALP. Some planes reached 35 hours of flight per week. The average availability during the conflict was 95%, with only three mechanics per plane26. In Libya, the Rafale demonstrated its versatility performing a whole range of missions – air interdiction, strike, reconnaissance, air dominance within a single mission.

Mali demonstrated another capability of the Rafale very relevant to Canada: Its capability to perform extremely long missions. The first mission (four Rafales) flew no less than 9h41mins over more than 6,000 km. Twenty Four bombs were delivered. There’s a very interesting report (in French) of this mission described by one of the pilots 28. The planes took off from St Dizier (North of France), bypassed Algeria, flew over Morocco and Mauritania, delivered their weapons over Mali and finally landed in Chad.

During these three operations, the Rafale demonstrated an excellent reliability in war operations, its versatility during a single mission (reconnaissance, air-to-air and air-to-ground) and full interoperability with other NATO nation aircrafts. It is noticeable that the Rafale is the only foreign fighter qualified to operate from US carriers29.

Another critical importance is understanding Canada’s needs which include, both an all-altitude air-to-air superiority aircraft and a very flexible air-to-ground fighter, with a complete EW, IRST and C4ISR capability in a networked environment. What is not mentioned in Canada is most of other nations looking at the F-35 are not buying it as their sole aircraft – why? They have determined the F-35 is not one-size fits all and they are maintaining a mixed fleet, mostly to ensure they have air-superiority because this was not an intended role for the F-35 as its name implies. It is a Joint Strike Fighter – a ground attack fighter. The U.S. has the F-22 as its air superiority aircraft and without it, “the F-35 fleet frankly will be irrelevant. The F-35 is not built as an air superiority platform. It needs the F-22,” said Gen. Michael Hostage, Chief of U.S. Air Force Air Combat Command.52 Both the UK Royal Air Force and Italian Air Force while acknowledging the air to ground capabilities of the F-35, are still keeping their Typhoons for the foreseeable future. “The JSF does not have a high-end air-to-air capability,” according to Col. Vito Cracas, commander of the air force’s 36th Fighter Wing We need to have both aircraft.” 49 Canada obviously doesn’t have another aircraft to complement the F-35, so the question remains as to why would we want to buy an expensive aircraft that can only do half the job, when a Rafale, with its advanced sensor and EW technology, agility and outstanding weapons capability can do all the missions?

Factor 7 : Growth Factor

The Rafale is a constantly evolving weapon system. Since the induction of the purely air-to-air first software standard F1 (a pre-series aimed at filling the gap caused by Marine Nationale retirement of antiquated Crusaders) in 2001 (operational in 2004), the program was much developed, and in a fully retrofitable way. The French air force received its F2 Rafales, with air to ground capabilities. The induction of F3 standard in 2009 brought nuclear and anti-ship capabilities.

The present standard is F3.3′, with some minor updates to come in 2015 for a F3.4 standard (terrain-following system improvement, crash-avoidance system, emergency-braking power management, MICA release)37. The contract for the next standard F3R was officially awarded the Jan 10th buy French MoD Jean-Yves Le Drian. F3R standard will see in 2018 the induction of METEOR missile and the full integration of laser guided HAMMER version, developments of the AESA radar, of the SPECTRA suite as well as a new designation pod, IFF mode 5/S and a new buddy-to-buddy refueling device. Again, the coherence of the evolutions should be noted, for example the AESA radar, with an extended range allowing the use of the METEOR missile full capabilities was inducted in a compatible time frame with the development of the missile38.

Several studies, known as “Plan d’ Etude Amont” are currently underway to further improve the Rafale capabilities in a F4 standard scheduled around 2023. Although the exact contour of this future evolution isn’t defined, known PEAs give a good idea of how the Rafale will evolve, ranging from enhancing radar and sensor performance even further, advancing the SPECTRA EW system ahead of new anticipated threats, and continued efforts to ensure the lowest possible RCS of the Rafale.

Hardly a futureless fighter as some tried to describe it. In fact, only now is the U.S. waking up to the fact that the evolutionary nature of the Rafale is a far better route than the lock-in path of physical stealth, according to Raytheon executive Michael Garcia, who recently said much of the U.S. defense community “has lost sight of reality” as to what stealth means. The “essence of stealth is that the Blue circles [for detection and weapon range] impact Red before Red can detect,” and that jamming, sensors and weapons affect that calculation … The level of RCS has not been improving … It is time-stamped with whatever date it came out of the factory.” 50

The most important lesson for prospective buyers of the Rafale, is in the ability of Rafale International (Dassault-Aviation, Thales and Snecma) to deliver these new capabilities throughout the aircraft’s life. Through the first three tranches (or blocks), all promised capabilities have been delivered on time and on budget, from the date of contracting by the French government. That is a record unmatched by any other fighter jet manufacturer.

Conclusion

All odds are that Canada may choose the Lockheed F-35 in a near future. However, cost escalation led the Canadian government to set up for a new, fair competition. The competitors are the F-35, a new advanced version of the F-18, the Eurofighter Typhoon, the SAAB Gripen (presently resigned) and the Dassault Rafale.

Canada needs on one side, a fighter able to defend its sovereignty in Air, Land and Sea. On the other hand, as recent history showed it, the chosen aircraft must be able to perform Air-to-Air and Air-to-Ground missions within a coalition.

In other words, the variety of missions the plane will have to perform point at a truly multirole airplane.

The huge size of the country and the limited number of aircrafts to be procured point at a long range and fast fighter, with a good payload and able to perform in cold conditions.

The possible crisis theaters point at good Air-to-Ground capabilities and ability to operate in hot environment, with a limited logistic footprint.

In every cases, it must be able to operate in a highly networked environment (be it NORAD or a coalition).

The aircraft is supposed to be used for 40 years, so it must have a good evolution potential. It must be affordable, with reasonable acquisition cost and furthermore controlled ownership costs. It is preferable for Canada to select an operational and combat proven aircraft.

In my sincere opinion, only the Rafale complies with all of these requirements.

 

1- http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/app-acq/stamgp-lamsmp/questevalfin-finquesteval-eng.html
2- http://www.ndtv.com/article/india/india-to-finalise-rafale-deal-this-fiscal-year-air-force-official-433663
3- http://blogs.ottawacitizen.com/2013/01/07/why-canada-should-buy-the-saab-jas39-gripen-e-next-generation-fighter/
4- http://www.senat.fr/rap/a13-158-8/a13-158-814.html
5- http://vanguardcanada.com/mission-satisfaction-rafale-offers-proven-capability/
6- http://www.rafalesolodisplay.com/la-demo-2013/
7- http://www.flightglobal.com/news/articles/combat-ready-53125/
8- http://www.flightglobal.com/news/articles/flight-test-dassault-rafale-rampant-rafale-334383/
9- http://www.defesanet.com.br/rafale/noticia/10893/Shooting-Down-an-Aggressor-on-My-Six–Vive-la-difference-/
10- http://www.youtube.com/watch?v=ioTTnjxNc7o
11- http://www.ffaa.net/weapons/mica/mica_fr.htm
12- http://www.defense-aerospace.com/dae/sponsors/sponsor_rafale/img/fox3_11.pdf
13- http://wayback.archive.org/web/20071122095016/http://www.dassault-aviation.com/fileadmin/user_upload/redacteur/AUTRES_DOCS/Fox_three/Fox_Three_nr_8.pdf
14- http://www.textbooks.zinio.com/reader.jsp?issue=416132257&o=int&prev=si
15- AWST 7/5/1999 ; Vol 151 issue 1 p48
16- http://www.mbda-systems.com/mediagallery/files/ddm_ng_ds.pdf
17- https://www.thalesgroup.com/en/content/spectra
18- http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/01/le-rafale-f3r-sur-les-rails.html
19- http://www.fas.org/sgp/crs/weapons/RL32910.pdf
20- http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/12/carton-plein-pour-le-rafale-lors-dexercices-aux-emirats.html
21- http://ultimaratio-blog.org/fr/archives/5749
22- Air&Cosmos 2150, Dec 5th , 2008
23- http://www.dtic.mil/cgi-bin/GetTRDoc?AD=ADA456960
24- http://www.cesa.air.defense.gouv.fr/article.php3?id_article=309
25- Air et Cosmos 2355, April 19th , 2013 p. 28
26- http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Libye-quand-un-Rafale-fait-les-35-heures_a296.html
27- https://www.dropbox.com/s/y9s7kezdf51vaij/specs%20rafale.jpg
28- http://theflyingmen.over-blog.com/t%C3%A9moignage-un-pilote-de-rafale-au-dessus-du-mali
29- http://theaviationist.com/2014/01/15/rafale-operate-uss-truman/
30- http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2012/02/13/Suisse/Textes/gripen.pdf
31- http://www.dassault-aviation.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2012/08/FoxThree_Fox15.pdf p.9.
32- https://www.dropbox.com/s/or11ml8j6ckyu5l/AvionJSFAnalysMd-Nrc080909-copie-1.jpg
33- http://www.defesanet.com.br/rafale/noticia/10379/Rafale-avanca-na-conquista-de-sucesso-comercial/
34- http://www.journal-aviation.com/actualites/25635-le-rafale-sort-l-artillerie-lourde#
35- http://img713.imageshack.us/img713/8652/recoq.jpg
36- http://www.safran-group.com/site-safran/defense/defense-aeronautique/systemes-d-armes/aasm/
37- AWST Jan 20th, 2014, p29
38- http://www.air-cosmos.com/defexpo-2014-uk/rafale-looks-to-the-future.html
39- http://portail-aviation.blogspot.fr/2014/01/visite-de-le-drian-au-merignac-des.html
40- https://pbs.twimg.com/media/BfeyRsCIUAAkADx.jpg
41- http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2012/02/13/Suisse/Textes/gripen.pdf
42- https://www.dropbox.com/s/v22glx28nisgvt6/DutchAirForceAssociation_Gripen_2009.pdf
43- http://www.military.com/features/0,15240,186349,00.html
44- http://www.wired.com/dangerroom/2013/02/pentagon-downgrades-jet-specs/
45- http://translate.google.com/translate?client=tmpg&hl=en&u=http%3A%2F%2Fportail-aviation.blogspot.fr%2F2013%2F11%2Ffurtif-vous-avez-dit-furtif-partie-1.html&langpair=fr|en
46- http://translate.google.com/translate?client=tmpg&hl=en&u=http%3A%2F%2Fportail-aviation.blogspot.fr%2F2013%2F12%2Ffurtif-vous-avez-dit-furtif-partie-2.html&langpair=fr|en
47- http://www.airforcetimes.com/article/20140202/NEWS04/302020005/Air-Combat-Command-s-challenge-Buy-new-modernize-older-aircraft
48- AWST February 17, 2014, p42 « Fast and Furious : Pivot to Pacific propels the need for upgraded and agile electronic-warfare systems »
49- http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_11_25_2013_p41-638956.xml&p=2
50- http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_11_25_2013_p41-638956.xml&p=1
51- http://www.mbda-systems.com/mediagallery/files/Storm-Shadow_ds.pdf
52- http://theaviationist.com/2014/02/04/f-35-needs-f-22-acc-says/
53- https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/asset/document/G00974_TopSight_v3web.pdf

Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 08:55
 photo S. Fort - Dassault Aviation

photo S. Fort - Dassault Aviation

 

13 mars 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le Rafale serait en mesure de rivaliser avec le F-35 et Dassault aviation prêt à offrir encore plus de retombée économiques au Canada, selon ce qu’a indiqué le vice-président principal de Dassault aviation, Yves Robins, au cours d’une interview donnée à Radio-Canada.

 

Présent récemment à la Conférence sur la défense et la sécurité à Ottawa, Dassault aviation a présenté un nouveau visage à l’industrie canadienne, mais également aux décideurs politiques et aux militaires.

Ainsi, dans une brochure que 45eNord.ca s’est procuré, Dassault rappelle que les capacités du «Rafale pour le Canada» répondent et souvent dépassent, les exigences aériennes de six missions définies dans la Stratégie de Défense Le Canada d’Abord, et notamment en ce qui concerne les exigences dans le cadre du NORAD.

Le bi-moteur français, que l’on a pu voir en action en Afghanistan, en Libye ou plus récemment au Mali, serait bon pour effectuer tous les types de missions: reconnaissance et police aérienne, combats air-air, air-mer et air-sol, appui feu rapproché en pénétration à basse altitude et destruction des défenses aérienne de l’ennemi.

Plus d’un an après que le compteur soit reparti à zéro, Ottawa n’a toujours pas pris de décision sur le modèle d’avion de chasse désiré pour remplacer sa flotte actuelle de CF-18.

«Non seulement nous sommes prêts à transférer l’assemblage final de l’avion ici au Canada, mais nous sommes également prêts à associer l’industrie aéronautique canadienne à la production de certains éléments de cet avion», a déclaré Yves Robins à Radio-Canada.

Lockheed Martin, est particulièrement visé par Dassault, et rappelle que plus de 70 entreprises canadiennes participent déjà à sa conception et à sa construction, dont plusieurs se situent dans la grande région de Montréal. Le constructeur américain se garde toutefois un droit sur l’entretien et les propriétés intellectuelles de son appareil.

C’est pourquoi Dassault propose également de transférer au Canada tout l’entretien, la maintenance et la modernisation de l’avion, incluant les droits de propriétés intellectuelles et «tous les transferts de technologie pour lesquels nous avons l’autorisation du gouvernement français, sans aucune restriction», précise Yves Robins.

Le mois dernier, en réponse aux dérapages de ses projets d’acquisitions militaires, dont celui du F-35, le gouvernement fédéral annonçait une nouvelle stratégie d’approvisionnement et insistait sur la nécessité d’optimiser les retombées économiques des futurs achats.

Le groupe français Dassault, qui veut forcer le jeu, maintient que son avion multirôle répond aux attentes actuelles et à venir du Canada. «Nous pensons qu’il est indispensable d’ouvrir cette compétition de manière à ce que chacun des concurrents puisse faire la meilleure proposition, la plus compétitive et la plus avantageuse pour le Canada», estime Yves Robins.

Dernier avantage, et non des moindres, selon Dassault, avec tous les différents transferts, dont celle de la propriété intellectuelle, «le Canada pourrait même mettre au point une version authentiquement canadienne du Rafale». Un Rafale made in Canada?

Partager cet article
Repost0
13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 20:55
Dassault franchit une étape décisive en Inde

 

13/03/2014 Par Véronique Guillermard – leFigaro.fr

 

L'avionneur français et l'indien HAL ont trouvé un accord sur l'organisation industrielle de l'assemblage du Rafale.

 

À trois semaines du coup d'envoi des élections législatives en Inde (du 7 avril au 12 mai), Dassault Aviation* a franchi une étape décisive dans la perspective de la signature du contrat d'acquisition de 126 Rafale par l'armée de l'air indienne. «Oui, nous avons un accord avec HAL. Oui, nous avons un “work share” (répartition du travail, NDLR) avec la partie indienne», a déclaré Éric Trappier, PDG de l'avionneur, jeudi 13 mars, lors de la présentation des résultats annuels. Il confirme ainsi une information de la chaîne de télévision locale NDTV. «C'est une belle étape de franchie», a-t-il apprécié.

Cet accord est crucial car il est au cœur de la vente du Rafale en Inde. En janvier 2012, New Delhi avait choisi le chasseur français pour moderniser sa flotte d'avions de combat. L'Inde était entrée en négociations exclusives avec Paris afin de transposer en termes contractuels les différents volets de l'offre française. Il est prévu que les 18 premiers Rafale soient fabriqués en France et les 108 suivants assemblés en Inde, dans le cadre d'un transfert de technologie inédit.

 

Partage des responsabilités

Le géant indien de l'aéronautique HAL sera «leader de la fabrication du Rafale en Inde», a rappelé Éric Trappier. «HAL a défini sa supply chain puis les partenaires français et indiens ont trouvé un accord pour travailler ensemble dans le cadre d'une organisation industrielle clairement définie», a-t-il poursuivi. Le partage des responsabilités a également été acté. «Nous avons un partage du travail et un partage des responsabilités. HAL est responsable du travail qu'il fait», souligne le PDG de l'avionneur. Dès lors s'engage la dernière phase des négociations. Éric Trappier espère signer le contrat cette année. Le résultat des élections législatives pourrait-il avoir un impact? «L'Inde a des besoins opérationnels et industriels. Ces besoins restent, quel que soit le résultat des élections», souligne le PDG de Dassault Aviation.

Outre l'Inde, le groupe travaille sur quatre autres marchés où le Rafale a ses chances: le Canada, qui pourrait remettre en cause l'achat de l'avion de combat américain F-35, la Malaisie, le Qatar ainsi que les Émirats arabes unis.

Sur le front de l'aviation d'affaires qui a représenté 69% des ventes consolidées (4,59 milliards d'euros) en 2013, le marché est encore convalescent. Cela, en l'absence d'une reprise franche aux États-Unis, le plus important marché pour l'aviation d'affaires. Le groupe a livré 77 Falcon en 2013 (contre 66 en 2012) et prévoit 70 livraisons cette année. Sur le terrain commercial, l'avionneur a engrangé 64 commandes en 2013 (58 contrats en 2012). Pour cette année, le groupe espère «un “book-to-bill” (ratio entre les prises de commandes et les livraisons, NDLR) supérieur à 1 grâce au Falcon 5X», son nouveau jet présenté cet automne au salon de Las Vegas. «Nous avons pris beaucoup de commandes pour un début de programme. Nous sommes satisfaits de l'accueil réservé au 5X par le marché», a souligné Éric Trappier. L'avionneur qui vient d'enrichir sa gamme, va encore la renforcer en présentant un nouvel appareil - nom de code M1000 - au salon européen de l'aviation d'affaires qui se tient à Genève en mai.

*Le Groupe Dassault est propriétaire du «Figaro»


Les profits partagés entre salariés, actionnaires et investissements

À 334 millions d'euros, le résultat net ajusté (hors Thales) de Dassault Aviation a baissé par rapport aux 366 millions de 2012. Cela tient au recul du résultat opérationnel, qui a été obéré par une augmentation de la R & D autofinancée à 482 millions (387 millions en 2012). Elle est surtout «destinée à financer la montée en puissance du Falcon 5X. Cela continuera dans les deux ans à venir», a précisé Éric Trappier, PDG du groupe. Compte tenu de la nécessité de poursuivre cet effort et des incertitudes du marché, le dividende proposé aux actionnaires au titre de 2013 est de 90 millions d'euros (94 millions en 2012). De leur côté, les 8000 salariés de Dassault Aviation (hors filiales) se partageront 109 millions sous forme d'intéressement et de participation. Le solde sera réinvesti. Le groupe continue à appliquer la règle des «trois tiers» en matière de partage des bénéfices. «Les bénéfices ne reviennent pas de façon massive chez les actionnaires. Serge Dassault et sa famille continuent à soutenir la société et à préparer son avenir», a insisté Éric Trappier.

Partager cet article
Repost0
13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 14:55
Dassault et HAL ont arrêté l'organisation industrielle du Rafale en Inde

"Nous avons effectivement un accord avec HAL", le conglomérat public indien, qui doit assurer l'assemblage des appareils qui seront fabriqués en Inde. (DR)

 

13/03/2014 latribune.fr 

 

Dassault Aviation et le groupe aéronautique indien Hindustan Aeronautics (HAL) ont réussi à s'entendre sur l'organisation de la production du Rafale en Inde.


 

A quand un accord définitif avec l'Inde sur l'achat du Rafale de Dassault Aviation ? L'avionneur a confirmé un pas supplémentaire dans cette direction jeudi, en indiquant être parvenu à s'entendre avec les industriels indiens sur l'organisation de la production de l'avion de combat dans ce pays (workshare). Ce qui n'a pas été simple d'autant qu'avec cet accord les deux industriels ont défini les responsabilités de chacun.

"Oui, je confirme que nous avons franchi une étape" dans la finalisation du contrat, a indiqué Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation lors de la présentation des résultats de Dassault Aviation rencontre avec la presse. "Nous avons maintenant un +work share+" (une répartition des tâches) avec la partie indienne". Selon le responsable, "les parties française et indienne se sont entendues pour travailler ensemble selon une organisation clairement définie".

 

Lenteur de la prise de décision

"Nous avons effectivement un accord avec HAL", le conglomérat public indien, qui doit assurer l'assemblage des appareils qui seront fabriqués en Inde, a-t-il encore dit lors de la présentation des résultats annuels de l'entreprise. "C'est une belle étape de franchie", s'est-il félicité.

Les négociations avec l'Inde, souvent critiquée pour sa bureaucratie et sa lenteur de prise de décision, sont complexes. Et elles ne sont pas encore terminées. Il reste le contrat à négocier.

 

Accord à l'horizon 2015

En novembre, La Tribune révélait que les industriels du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) ne tablaient pas sur la signature d'un contrat pour la fourniture de 126 Rafale à l'armée de l'air indienne avant 2015. "Il reste entre 12 et 18 mois de travail" pour signer un contrat en bonne et due forme, expliquait alors un bon connaisseur du dossier.

>> Lire : Rafale en Inde : les industriels visent un contrat signé... en 2015

HAL (Hindustan Aeronautics Limited) fabrique sous licence des avions d'entraînement britanniques Hawk, des chasseurs-bombardiers russes SU-30, des hélicoptères européens et développe un avion furtif avec la Russie. C'était déjà le partenaire de Dassault Aviation lors de la modernisation des Mirage-2000 de l'armée de l'air indienne.

 

126 avions de combat

L'Inde avait choisi d'entrer en négociations exclusives avec Dassault Aviation en janvier 2012 pour l'achat de 126 avions de combat Rafale, dont 108 à assembler sur place. Le montant du contrat est estimé à environ 12 milliards de dollars.

En février dernier, le ministre de la Défense indien avait indiqué que "les grands contrats d'équipement militaire devront attendre le prochain exercice qui commence en avril". La masse incroyable de détails qui ont été négociés et qui restent encore à négocier, est à l'origine de la difficulté de conclure rapidement un contrat hors norme baptisé "Mother of all deals" (la mère de tous les contrats).

 

>> Lire : Pourquoi l'Inde fait patienter le Rafale sur la piste d'envol

 

Quatre contrats à l'export

Dassault Aviation est en lice pour au moins quatre contrats à l'export pour le Rafale, en plus de celui espéré en Inde. L'avionneur français, qui n'a pas encore exporté le Rafale, compte sur un contrat potentiel d'une soixantaine d'avions au Canada, répond aux demandes d'informations de la Malaisie pour 18 avions et estime avoir ses chances au Qatar sur la base des liens historiques du pays avec la France et Dassault Aviation, a-t-il expliqué à des journalistes.

Eric Trappier a précisé continuer à travailler avec les Emirats arabes unis, avec lesquels les discussions avaient connu un accroc majeur fin 2010, laissant une occasion de revenir dans la course à l'Eurofighter (coentreprise entre BAE Systems , Airbus Group et Finmeccanica ), qui est depuis hors course.

Partager cet article
Repost0
13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 13:55
Rafale en Inde : un petit pas de plus pour Dassault avec le transfert de technologies



13.04.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

Lors de sa conférence sur les résultats annuels, ce jeudi 13 mars, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a indiqué que les négociations pour le transfert de technologies du Rafale était achevées avec l'Inde. Une nouvelle étape importante avant la possible signature du contrat gigantesque de 126 avions de chasse pour 8,6 milliards d'euros. 

Dassault Aviation est probablement passé maître dans l'art de la patience et de la ténacité après les divers échecs à l'exportation du Rafale, dont le dernier au Brésil au profit du Gripen de Saab. En plus du feuilleton indien, il reste en lice au Canada (60 avions), en Malaisie (18), au Qatar mais l'Inde concentre un enjeu formidable.

En attendant, Dassault et l'entreprise publique indienne HAL (Hindustan Aeronautics Limited) ont défini clairement, selon Eric Trappier, le transfert de technologies et le plan de charge industrielle. Concrètement, " le transfert sera progressif. Les dix-huit premiers Rafale seront faits en France puis progressivement en Inde jusqu'au 126e ", décrit le PDG de Dassault Aviation.

Mais une incertitude pèse sur le résultat des élections indiennes en mai et la tendance du futur gouvernement...

Partager cet article
Repost0
13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 10:19
Dassault aviation confirme qu’il a franchi une nouvelle étape pour le Rafale en Inde

 

 

13/03/14 - Investir.fr

 

L’avionneur a franchi une nouvelle étape pour le Rafale en Inde et va lancer un nouvel appareil civil.

 

A l'occasion de la publication des résultats annuels de Dassault Aviation, Eric Trappier, PDG de l'avionneur, a confirmé trois éléments importants pour la suite. En premier lieu, dans le cadre des négociations de la vente de Rafale en Inde, « je confirme que nous avons franchi une étape avec HAL, une étape supplémentaire ». Celle-ci est celle du partage des tâches : Dassault et le partenaire indien, chef de file à la demande du gouvernement indien, se sont mis d'accord sur la répartition des tâches et l'organisation de la chaine de fournisseurs. Mais le groupe confirme d'autres prospects pour son avion de combat, au Moyen-Orient comme en Asie.

 

Par ailleurs dans le civil, outre la sortie crise, et même si « le marché reste convalescent », le groupe a confirmé le lancement d'un nouvel appareil lors du prochain salon de l'Ebace, au nom de code M1000, quelques mois après le lancement du 5x. Cela devrait impliquer un niveau encore soutenu de R&D pour les deux prochains exercices mais devrait par ailleurs solidifier les positions de l’avionneur sur le marché.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 14:35
Le Rafale franchit une étape importante en Inde

 

 

10/03 Par Alain Ruello et Patrick de Jacquelot – LesEchos.fr

 

Dassault et ses partenaires locaux, HAL en tête, ont conclu l’accord de transfert de technologie. Le sort de la vente des 126 Rafale est désormais dans les mains du prochain gouvernement.

 

La vente des 126 Rafale à Inde vient de franchir une étape importante, à défaut d’être décisive. Dassault et ses interlocuteurs industriels locaux, au premier rang desquels Hindustan Aeonautics Limited (HAL), on conclu récemment l’accord de transfert de technologie qui constitue le cœur du contrat en cours de négociation.

L’information a été dévoilée il y a une semaine par la télévision locale NDTV , mais est passée relativement inaperçue, en France notamment. «  Il y a eu un accord sur la répartition des tâches, qui fait quoi, comment et surtout qui est responsable. Il a été soumis au gouvernement indien », confirme-t-on aux « Echos » de source proche.

Début février 2012, le Rafale a remporté l’appel d’offres de New Delhi portant sur l’achat de 126 avions de combat, destiné à remplacer les escadrons de vieux Mig. Boeing, Lockheed Martin, Eurofighter, Saab, Mig, Soukhoï et donc Dassault : la compétition a vu le gratin de l’aéronautique de combat s’affronter. Elle a donné lieu à des tests très poussés de chacun des appareils dans le désert au dans l’Himalaya. Même si elle n’a jamais été complètement corroborée, la somme en jeu donne le vertige puisqu’on on évoque un contrat de plus de 10 milliards de dollars.

 

« Boulot de dingue »

Dans son appel d’offres, New Delhi a imposé que du 19e au dernier Rafale, soit 108 des 126 exemplaires prévus, la production et l’assemblage se fassent en Inde, ce qui suppose que l’industrie locale monte en cadence progressivement en terme de savoir-faire (les 18 premiers sortiront de l’usine de Mérignac, ce qui représente un an et demi de production aux cadences actuelles).

Dans un en entretien à Europe 1 le 19 février , Laurent Collet Billon, le délégué général pour l’armement, avait indiqué mi-février que la liste des entreprises sous-traitants de HAL avait été arrêtée. Un pas de plus a donc été franchi depuis, avec cet accord de partage des tâches industrielles entre Dassault et HAL. « Ca a été un boulot de dingue et c’est pour cela a pris deux ans. On est descendu jusqu’à la vis de 4 », toujours de la même source.

 

Pourvoir d’achat réduit

Selon NDTV, le radar du Rafale sera construit par Bharat-Electronics Ltd (BEL) à Bangalore par exemple. Dassault s’inquiétant de la coordination entre BEL et HAL, ce dernier aurait accepté d’installer une unité de fabrication à côté de celle de son partenaire. Les deux gouvernements travaillent par ailleurs à un accord d’Etat à Etat certifiant que l’avionneur tricolore assurera la fourniture et l’entretien des Rafale pendant 40 ans.

Cette étape franchie, rien ne devrait se passer maintenant d’ici aux élections législatives de mai. C’est le gouvernement qui sortira des urnes qui décidera du destin de ce contrat pharaonique. A priori, il y réfléchira à deux fois avant de remettre en cause tout ce qui a été négocié sous l’égide de son prédécesseur. Mais rien n’interdit non plus qu’il le fasse quitte à repousser de nombreux mois la conclusion de l’affaire, d’autant le pouvoir d’achat du ministère indien de la défense s’est considérablement réduit.

Contacté, Dassault n’a pas souhaiter commenter.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 19:35
Rafale : les négociations franco-indiennes progressent

 

03/03/2014 Romain Guillot journal-aviation.com

 

Un grand pas aurait été franchi pour le contrat Rafale en Inde, selon un article publié par la chaine indienne New Delhi Television (NDTV) le 3 mars.

 

L’avionneur français Dassault Aviation, seul finaliste de l’appel d’offres MMRCA depuis près de deux ans, qui prévoit l’acquisition de 126 chasseurs pour les besoins de l’Indian Air Force (IAF), aurait finalisé les grandes lignes de l’accord de répartition des tâches avec le gouvernement indien.

 

Selon des sources proches du dossier, l’entreprise publique Hindustan (HAL) assurerait 70% des travaux sur les 108 appareils produits en Inde. Le radar des futurs appareils serait, quant à lui, produit par Bharat-Electronics Ltd dans une usine située à proximité de la ligne d’assemblage de HAL à Bangalore.

 

Toujours selon NDTV, le contrat d’acquisition des Rafale ne serait pas finalisé avant les prochaines élections législatives indiennes qui s’achèveront en mai prochain, le ministère de la Défense n’ayant de toute façon pas budgétisé le contrat pour l’année fiscale en cours.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:50
 photo BAE Systems

photo BAE Systems

26.02.2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique


L’avantage avec Tom Enders, c’est qu’il se cache rarement derrière son petit doigt. Interrogé ce matin lors de la présentation des résultats d’Airbus Group sur la situation du chasseur Eurofighter Typhoon, le patron de l’ex-EADS a dressé un panorama sombre de l’avenir commercial du chasseur codéveloppé avec BAE Systems et Finmeccanica. « Je ne suis pas terriblement optimiste, expliquait ainsi le patron allemand. Nous espérons remporter encore un ou deux succès à l'exportation, mais nous devons aussi nous préparer à un scénario où, du fait de l’absence de commandes à l'exportation, nous devrons bientôt réduire la production. »

Le discours tranche avec l’optimisme qu’a toujours affiché BAE Systems sur la question. Le groupe britannique avait ainsi, fin 2013, laissé fuité l’annonce d’une commande de 60 Eurofighter par les Emirats Arabes Unis, avant d’être contraint à un rétropédalage piteux : le groupe avait dû reconnaître l’échec des négociations avec Abu Dhabi. La différence de discours entre Airbus Group et BAE Systems confirme des divergences de fond entre membres du consortium Eurofighter, qui devront être mises à plat rapidement.

Pourquoi ce coup de semonce de Tom Enders ? L'annulation par l’Allemagne, annoncée la semaine dernière, de la commande de 37 appareils de la tranche dite 3B du Typhoon est manifestement le coup de poignard de trop. « Ces appareils de la tranche 3B auraient été les modèles les plus avancés de l’avion, optimisés pour les futures opérations de frappes ou de combat air-air de forte intensité, explique Edward Hunt, consultant au cabinet IHS Defence. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’aucun des Etats partenaires n’a définitivement confirmé la réception d’appareils de tranche 3B. » En gros, cette décision confirme une certaine forme de désengagement des Etats partenaires du programme (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).

L’export n’apparaît pas plus florissant. Depuis la commande de 12 appareils par Oman fin 2012, l’appareil patine. L’Inde, si elle est encore loin d'être gagnée pour le Rafale, semble définitivement perdue pour le Typhoon. La compétition malaisienne sera difficile à gagner face au F-18,  au Rafale et au Gripen. Les commerciaux se concentrent donc sur le Koweit, Bahrein, une nouvelle commande en Arabie Saoudite et un éventuel contrat au Qatar, ces deux dernières négociations pouvant s’avérer décisive pour l’avenir de l’appareil. Car l’Eurofighter n’a pas une seule chaîne d’assemblage à nourrir comme le Rafale, lui aussi en panne chronique de commandes export, mais quatre. Faute de nouveau contrat, les usines pourraient se retrouver à cours de charge dès fin 2017 - début 2018.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:55
Thales To Support French Aircraft, Helo Optronics

 

 

Feb. 27, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense New

 

PARIS — Thales and the Defense Ministry’s technical support office announced Feb. 27 they have signed a six-year, €164 million (US $225 million) service contract, dubbed Amadeos, for the electronics company to maintain and service electro-optical equipment on fighter jets, patrol aircraft and helicopters.

 

Under the deal, signed Dec. 31, Thales will support and manage the availability of optronics equipment and systems carried by Air Force, Army and Navy aircraft, including Mirage 2000 and Rafale fighters, Atlantique 2 and Falcon patrol and surveillance aircraft, and Puma and Caracal helicopters.

 

The contract gathers a number of “earlier through-life support agreements into a single contract to enhance coordination and availability management of optronic payloads in cooperation with the French forces,” Thales and the Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels aéronautiques de la Défense, the support office, said in a statement.

 

A management of obsolescence, lower costs and higher availability are included in the deal, the joint statement said.

 

Thales will support the optronics gear the company has delivered to the services, except the front-sector optronics fitted on the Rafale and Reco new generation reconnaissance pod. Service for the Reco was included in the procurement contract, the statement said.

 

The electronics company will also set up and run a data management system that allows exchange of information between the services.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories