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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:35
Avions de combat : 38 MiG-21 se sont crashés en Inde en dix ans

Le Rafale devrait remplacer une grande partie de la vieillle flotte de MiG-21 encore en service dans l'armée de l'air indienne

 

17/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Alors que l'armée de l'air indienne subit une forte attrition de sa flotte de MiG-21, Dassault Aviation tente de boucler toutes les négociations pour mettre dans les mains de New Delhi un contrat prêt à être signé vers mars 2014.

 

Durant les dix dernières années entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force ou IAF), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21, a révélé mardi le ministère de la défense indien. Des pertes assez fréquentes en Inde. L'IAF dispose encore d'une flotte de 254 MiG-21 en service, qui vont progressivement être retirés des bases aériennes, notamment les MiG-21 T-77. Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963.

La semaine dernière, la base aérienne de Kalaikunda a retiré du service trois vieux MiG-27 T-77 en présence du chef d'état-major de l'armée de l'air indienne, N.A.K. Browne. Ce dernier avait estimé que cet "événement" marquait une nouvelle page dans l'histoire de l'IAF après "presque cinq décennies de service opérationnel remarquable rendu par cet avion de combat  iconique". La flotte de MiG-21 T-77 a volé en moyenne 9.000 heures par an.

 

Et le Rafale ?

Selon le ministère de la défense, "aujourd'hui, tandis que nous avons des Sukhoï 30 et sommes impatients d'accueillir le Rafale, les MiG-21 (toutes les versions) continuent à fièrement contribuer à la force opérationnelle de l'IAF". Dassault Aviation négocie depuis janvier 2012 la vente de 126 Rafale à New Delhi.

Le ministère a rappelé ce mardi que le remplacement de la flotte par une nouvelle génération d'avions de combat dépendait de la sécurité nationale et des objectifs stratégiques ainsi que des exigences opérationnelles des forces armées.

Selon nos informations, toutes les équipes de négociations sous le leadership de Dassault Aviation, qui planchent sur l'ensemble des transferts de technologies (ToT), mettent depuis ces deux derniers mois les bouchées doubles pour terminer le plus vite possible la rédaction de tous les contrats. Objectif du PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier : terminer la négociation vers mars 2014 pour que le contrat soit "signable" avant les élections législatives indiennes prévues en mai. Ce qui ne veut pas dire que le contrat sera signé dans la foulée.

 

Deux ans d'attente pour MBDA

MBDA est par exemple en attente de signer le mégacontrat SRSAM (Short Range Surface to Air Missile), un missile sol-air de nouvelle génération, co-développé avec le DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit avec l'industriel indien Bharat Dynamics Limited, depuis deux ans que les négociations sont terminées, en décembre 2011 exactement. Aujourd'hui, certains industriels du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) comptent désormais sur un contrat pour la fourniture de 126 Rafale à l'armée de l'air indienne en 2015, selon des sources concordantes. Peut-être fin 2014 sans trop y croire.

Un contrat, pour être notifié, doit être approuvé successivement par le ministère de la Défense, puis par celui des Finances et enfin par le CCS (Cabinet Committee on Security), présidé par le Premier ministre. Le CCS réunit également les ministres indiens de la Défense, des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:25
Rafale écarté du Brésil, la rumeur du moment.

17 décembre 2013 portail-aviation

 

 

La semaine dernière, était publiée  une « information », lancée par un journal local brésilien, et depuis repris en boucle par plusieurs médias internationaux, ou mêmes français

L’information est courte, et est livrée sans source. Elle provient du site folha.uol.com.br. La voici :

Dilma Rousseff disse nesta semana ao presidente François Hollande que o Brasil não comprará da França os 36 caças do programa FX-2, da Aeronáutica. O entrave para a aquisição do Rafale, fabricado por um consórico liderado pela francesa Dassault, é o preço: ele custaria o dobro dos concorrentes --o F/A-18 Super Hornet, da norte-americana Boeing, e o sueco Gripen-NG. Na expectativa de selar o negócio, Hollande trouxe o presidente da Dassault, Éric Trappier, em sua visita ao Brasil.

Traduction: Dilma Roussef a dit cette semaine au président français François Hollande que le Brésil n’achètera pas à la France les 36 avions de combats du programme FX-2. L’obstacle à l’achat du Rafale, fabriqué par un consortium mené par Dassault Aviation, est son prix. Il couterait (ndlr : notez le conditionnel) le double du prix de ses concurrents – Le F/A-18 Super hornet, de l’américain Boeing, et le Gripen NG suédois. Anticipant sur une signature de la vente, M. Holllande a fait venir avec lui le président directeur général de Dassulat, Eric Trappier, lors de sa visite au Brésil.


Il n’en aura fallu pas plus pour que plusieurs autres médias aillent encore plus loin en affirmant que le Rafale est désormais écarté de la compétition.
Il convient désormais de prendre un peu de recul et d’analyser l’information livrée par le journal brésilien.

Premièrement, les négociations, quand elles ont lieues, se déroulent de façon confidentielle. Il y a peu de chance, mis à part lors d’une conférence publique et officielle, que ne filtre une information pareille.


Deuxièmement, où a-t-on déjà vu, un jour, une information selon laquelle un avion était évincé d’une compétition en phase finale sans que ne soit annoncé un vainqueur ? C’est une chose complètement illogique et même contre-productive pour le gouvernement brésilien. Que le prix de l’offre Rafale soit plus élevé que celle des autres compétiteurs, cela ne fait aucun doute –et j’y reviendrai un peu plus tard- Mais chaque offre possède des avantages qui leurs sont propres, et les négociations étant encore en cours, l’acheteur se sert du levier naturel qu’est la concurrence pour se voir proposer la meilleure offre. Retirer un compétiteur n’a donc, de ce point de vue, aucun sens.

Troisièmement, le but de ce voyage n’était absolument pas de rentrer en France avec un contrat en poche. Cela n’aurait pas été possible, car il faut premièrement que soit annoncé le vainqueur de la compétition avant que ne soit engagé des négociations exclusives avec lui (CF : l’Inde), négociations qui peuvent durer de quelques mois à plusieurs années. Le but était plutôt de mettre à jour l’offre française, avec certainement de nouvelles propositions, en plus du fait que le Rafale a beaucoup évolué depuis 2009, date à laquelle avaient été remises les premières offres de tous les concurrents.


Pour en revenir au prix, mais pas seulement.
Tous les chiffres annoncés ne sont que des suppositions, et des estimations plus ou moins juste. Ni un constructeur, ni le gouvernement brésilien ne se risquerait à divulguer des chiffres, au risque de fausser le jeu de la concurrence. Mais la tendance est par contre clairement établie.

Le Gripen NG est l’avion le moins cher à l’achat, mais aussi à l’heure de vol. Il consomme moins de carburant, et étant monoréacteur, il consomme moins d’heures de maintenance… Ce qui peut être un avantage financier à court terme peut se révéler devenir un véritable problème, au-dessus de l’immense zone à protéger. Avec un seul réacteur, aucune solution de secours n’est envisageable autre qu’une éjection, associée à la perte d’un avion. L’avion n’est pas non plus navalisable, bien que des études soient possibles, mais à un coût non négligeable. Brasilia ayant prévu de se doter d’un groupe aéronaval crédible, cette dernière déconvenue n’est pas négligeable. Un blocage existe également au niveau des transferts de technologies, une part importante de matériels de l’avion étant d’origine américaine.

Le F/A-18 E/F Super Hornet est également moins cher que le Rafale, mais situé dans une fourchette de prix proche du Rafale. Le Super Hornet bénéficie d’une production en grande série, et d’un potentiel évolutif très fort (voir l’article sur l’Advanced Super Hornet). Bien que légèrement moins performant que le Rafale, son principal handicap est que le congré, historiquement, n’a jamais permis de transferts de technologie à la hauteur de ce que demande Brasilia. Alors que du même point de vue historique, la France a toujours largement fait ses preuves dans ce domaine-là. Ne perdez pas de vue qu’un transfert de technologie n’est jamais gratuit. Voilà ce qui pourra aussi expliquer en partie un tarif bien plus élevé de l’offre française, capable de vendre des technologies que Boeing ne pourra même pas proposer.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:25
Au Brésil, le Rafale ne serait plus dans la course selon la presse locale

 

15/12/2013 latribune.fr 

 

Selon la presse locale, le Brésil, qui compte acheter 36 avions de chasse pour un montant estimé à 35 milliards de dollars, aurait écarté le chasseur français de Dassault laissant en course les modèles américain et suédois. La raison : son coût jugé trop élevé.

 

La France n'emportera pas un contrat d'avions de chasse de plusieurs milliards de dollars avec le Brésil, car son offre est trop chère, a estimé samedi le quotidien brésilien Folha de São Paulo.

 

La Folha affirme que l'offre française de 36 Rafale pour quatre milliards de dollars (2,9 milliards d'euros) sera déclinée en raison du prix, trop élevé.

 

En compétition avec le F/A-18 Super Hornet de Boeing et le Gripen NG de Saab

 

Le quotidien ne prend pas de pari sur l'identité de celui qui remportera finalement ce contrat très convoité de plus de cinq milliards de dollars.

 

L'avion de combat français de Dassault-aviation est en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du Suédois Saab pour un appel d'offres brésilien portant sur 36 avions de chasse pour le programme FX-2 de l'aéronautique brésilien.

Une vente potentielle qui dure depuis 2009

 

Au premier jour de sa visite d'Etat au Brésil, le président français François Hollande a rencontré jeudi son homologue Dilma Rousseff à Brasilia, affichant sa volonté de conforter le partage de savoir-faire technologiques et saluant l'augmentation du commerce bilatéral entre les deux pays.

 

Depuis que le Brésil a annoncé le retrait des avions Mirage 2000 à la fin de l'année, Paris n'a eu de cesse de venter les mérites de ses Rafale, espérant conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009.

 

Les hésitations de Dilma Rousseff

 

Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre M. Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options.

 

Si plusieurs contrats ont été signés à l'occasion de la visite de M. Hollande, le délicat dossier du Rafale n'a en revanche pas été évoqué publiquement, à l'approche de 2014, année des élections générales au Brésil.

 

La décision finale ne sera pas prise avant fin 2015

 

Mme Rousseff pourrait ne pas souhaiter conclure un contrat aussi coûteux à l'approche d'échéances électorales, et alors que le gouvernement fait déjà l'objet de vives critiques populaires en raison du coût du Mondial de football, estimé à huit milliards d'euros.

 

Selon la Folha, la décision finale ne sera pas prise avant 2015.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 08:30
Mission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie Saoudite

 

 

13/12/2013 Sources : EMA

 

Du 7 au 10 décembre 2013, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit en Mer Rouge un entraînement bilatéral avec les forces armées saoudiennes.

 

Cet exercice bilatéral, dont la dernière édition s’est tenue en 2011 alors que le groupe aéronaval achevait sa mission Agapanthe, a donné l’occasion au porte-avions, à son escorte et aux avions du groupe aérien embarqué, de réaliser plusieurs manœuvres opérationnelles et logistiques avec les unités de l’armée de l’air et de la marine saoudienne.

 

Au large de Djeddah, durant quatre jours, les navires du groupe aéronaval ont pu notamment participer à des exercices de défense aérienne (ADEX), effectuer des entraînements au tir et au ravitaillement à la mer avec leurs sisterships saoudiens, la frégate anti aérienne Al Dammam, la frégate anti sous-marine Al Madinaet le pétrolier ravitailleur Boraida. Plusieurs opérations aériennes combinées (COMAO)ont également été organisées entre Rafale Marine, Super Etendards Modernisésfrançais, Typhoon et F15 saoudiens, démontrant ainsi la capacité des deux pays à évoluer ensemble au sein d’une même force.

 

Le dernier jour de l’exercice, le chef d’état-major des armées du royaume d’Arabie Saoudite a été accueilli sur le porte-avions Charles de Gaulle par le contre-amiral Chaperon, commandant la TF 473, afin de faire un bilan de cette coopération. Il a été rejoint, pour cette occasion, par le contre-amiral Antoine Beaussant, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN). Au cours de cette rencontre, le général d’armée Hussain Al Qubayel a exprimé sa satisfaction pour les résultats atteints et a félicité chaleureusement tous les acteurs. Le groupe aéronaval a ensuite repris sa route vers le Sud afin de poursuivre sa mission de sécurisation maritime.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération et d’assistance dans les années 80, les relations militaires entre la France et l’Arabie saoudite n’ont cessé de se développer. Aujourd’hui, cette coopération vise à développer les savoir-faire opérationnels communs et l’aptitude à opérer conjointement. Dans le domaine maritime, elle se traduit par des échanges d’officiers et le partage d’expérience tactique grâce à l’organisation d’exercices bilatéraux, comme ce fut le cas pour « White Shark ».

Mission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie SaouditeMission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie Saoudite
Mission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie SaouditeMission Bois Belleau : Le groupe aéronaval Charles de Gaulle en exercice « White Shark » avec l’Arabie Saoudite
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:30
Rafale to Enter Indian Service in 2017: AF Chief

Dec. 12, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Press Trust of India; issued Dec. 12, 2013)

 

Negotiations On with Dassault for Fighters Jets: IAF Chief

 

SHILLONG, India --- Browne said the 'Rafale' are expected to be inducted into the force by 2017, three years approximately after the contract is signed

 

The Indian Air Force is negotiating with French aviation major Dassault Aviation's Rafale for 126 medium fighter jets in a multi-billion dollar deal, Chief of Air Staff of IAF, Air Chief Marshall N A K Browne today said.

 

The deal suffered a "setback" due to the death of an official, who handled the negotiation, in September. Now a new Joint Secretary has joined last week to take the negotiations forward, Browne told reporters here.

 

"They have had meetings as of this time and I am hopeful that by early next year we should be able to wrap this case for the Air Force," Browne said after rounding up his two-day farewell visit to the headquarters of the Eastern Air Command where he also chaired a Commanders' conference.

 

Browne said the 'Rafale' are expected to be inducted into the force by 2017, three years approximately after the contract is signed.

 

'Rafale' outclassed the Eurofighter 'Typhoon' to bag the deal in India after officials found that its commercial bid was lower than 'Typhoon'.

 

According to the Request for Proposal (RFP) of the IAF, 18 aircraft will be brought in the next three years while the remaining aircraft is likely to be manufactured at HAL facilities at Bangalore, defence sources said.

 

Military aviation majors from across the globe - the Russia's MIG-35, USA's F-16 Falcon (Lockheed Martin), F-18 Hornet (Boeing), Swedish 'Saab Gripen', European EADS Euro-Fighter 'Typhoon' and 'Rafale'- competed in the bid to supply 126 Medium Multi-Role Combat Aircraft.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Les 5 et 6 décembre 2013, les aviateurs du détachement de Rafale et C135, positionné à N’Djaména, ont rapidement été mis en alerte après l’annonce par le président de la République du lancement de l’opération Sangaris.

 

Cette mise en alerte a notamment été répercutée vers le personnel du renseignement, qui a sélectionné cartes et données de la zone pour les mettre à disposition des pilotes, et vers les équipages des Rafale et C135 (avion ravitailleur en kérosène) qui ont pu appréhender l’environnement : cartes, terrains de déroutement, quantités de pétrole nécessaire, rayons d’action, codifications, menaces sol-air, moyens de récupération en cas d’éjection... De la même façon, les mécaniciens ont préparé les avions en configurations diverses, comme le Rafale le permet : armements (bombes guidées laser) ou appareils de reconnaissance (Pod de reconnaissance nouvelle génération).

 

De multiples options ont ainsi été préparées pour fournir au commandement une palette de choix de missions et d’actions possibles susceptibles d’être réalisées, parfois au cours d’un seul et même vol.

 

Pour l’aviation de chasse de la force Épervier, le régime d’alerte a permis de faire décoller des avions en un temps restreint, que ce soit pour recueillir du renseignement ou effectuer des vols de démonstration de force au-dessus de la République de Centrafrique. L’engagement des ravitailleurs C135 permet d’allonger le rayon d’action des avions de chasse ou d’augmenter leur temps de présence sur zone.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:55
Rafale F3 flotille 12F Photo PM Frédéric DUPLOUICH

Rafale F3 flotille 12F Photo PM Frédéric DUPLOUICH

 

11/12/2013 Photographe : Premier maître Frédéric DUPLOUICH - Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, 16h16, sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle au large de la Corse, dans le cadre de l’entraînement du groupe aéronaval juste avant son déploiement en Océan Indien pour la mission Bois Belleau.

Moteur rugissant, train avant solidement retenu par le « holdback »tensioné, ce Rafale Marine au standard F3 de la Flottille 12F sera dans quelques secondes projeté dans les airs par la puissante catapulte.  Le chien jaune à droite, hors de la photo,  lève son drapeau vert pour signifier qu’il faut partir. Le pilote est prêt…

Cette image a été réalisée alors que je remontais le pont d’envol pour me placer sur l’avant de la catapulte afin d’y réaliser des clichés à seulement quelques mètres des Rafale et Super Etendards Modernisés. Une image d’opportunité captée sur le vif avec une ouverture de focale à 5.6 à 1/800 s pour une sensibilité à 200 ISO.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:55
Reliance, Dassault plan to build new facility for Rafale combat aircraft wings

 

11 December 2013 airforce-technology.com

 

France-based Dassault Aviation and Reliance Industries are planning to build a new facility to produce wings for Rafale combat aircraft.

 

The combat aircraft was selected by the Indian Air Force (IAF) to meet its requirement of 126 fighter planes.

 

With an investment of around Rs10bn ($164m), both of the firms are planning a facility in Bangalore, India, reports the Press Trust of India citing industry sources.

 

Dassault will help Reliance build the facility, which is similar to its production facilities in France, as part of the plan.

 

The companies said that the defence ministry and other agencies concerned were in favour for creating the unit.

 

In 2012, India selected the Rafale plane of Dassault Aviation, after a five-year-long process in which five other companies had participated.

 

After long contract negotiations, the defence ministry and Dassault finalised the deal, which is valued at approximately Rs600bn ($9.8bn).

 

The Indian Government was quoted by firstpost.com as saying that the tender for the procurement stated that aerospace PSU Hindustan Aeronautics (HAL) will be the lead integrator for the project, while Dassault is interested in including Reliance as the main partner in production of the aircraft in India.

 

Dassault and HAL have started preparing the teams for implementing the project, after differences related to the issue were resolved.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:55
Rafale-M du groupe aérien embarqué (GAé)

 

06.12.2013 Crédit : EMA / Marine nationale


29 novembre 2013, 16h00, au large de la Corse un avion Rafale-M du groupe aérien embarqué (GAé) est catapulté depuis le porte-avions Charles De Gaulle.
Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:22
Episode 2 - Au cœur du déploiement opérationnel du GAN

4 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Au cœur du déploiement opérationnel du groupe aéronaval "Bois Belleau"

 

Le groupe aérien embarqué (GAé) rejoint le porte-avions Charles De Gaulle au large de Toulon.

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:55
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau

 

29/11/2013 Sources : Marine nationale

 

Le groupe aéronaval vient de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique. Cette opération de trois mois, précédée d’une dizaine de jours de certification du groupe en Méditerranée occidentale, permettra à la France de disposer dans la zone d’une capacité militaire stratégique à la fois souple, autonome et réactive. Connaissance, anticipation, coopération régionale, prévention des crises, et capacité d'action autonome sont au programme. Ordonnée par le chef d’état-major des armées, la mission Bois Belleau durera jusqu’en février 2014 et concernera 2600 marins et renforts interarmées.

 

Pour ce déploiement, le porte-avions Charles de Gaulle est escorté par la frégate de défense anti-aérienne Forbin, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne, le pétrolier-ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque. S’ajoutent aux bâtiments de combat le groupe aérien embarqué (GAé) composé de 10 Rafale, 10 Super EtendardsModernisés, 2 Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin, un hélicoptère Alouette III, 2 hélicoptères Caracal en provenance de l’organisme à vocation interarmées - Air (OVIA) « Resco » et l’état-major embarqué. L'ensemble constitue le groupe aéronaval (GAN).

 

De fréquentes patrouilles dans cette zone d’opérations

 

Comme le rappelle le dernier livre blanc, la région du nord de l’océan Indien et du golfe arabo-persique constitue une zone où les intérêts français sont majeurs. La France y déploie en quasi-permanence des bâtiments de combat qui participent notamment aux opérations de lutte contre la piraterie telle que la mission de l’Union européenne Atalanta, de lutte contre le terrorisme, conduite par les Task Forces150 et 152, ou encore pour des opérations purement nationales. Le groupe aéronaval est un habitué de cette zone maritime. C’est en effet, la sixième fois depuis 2001 que le Charles de Gaulle opèrera depuis le nord de l’océan Indien.

 

De nombreuses interactions régionales

 

L'opération baptisée Bois Belleau permettra au groupe aéronaval de conduire des coopérations aéromaritimes de haut niveau avec les pays partenaires, notamment l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Des interactions entre leurs forces aériennes et maritimes et la Task Force 473 auront ainsi lieu en mer Rouge au mois de décembre mais aussi dans le golfe Arabo-persique et le nord de l’océan Indien en janvier 2014.

 

L'intensification de l'interopérabilité avec les Marines alliées déployées dans la zone, notamment l'U.S. Navy, est planifiée. L'opération Bois Belleau permettra à la coopération franco-américaine d’atteindre un niveau encore jamais égalé. Le groupe aéronaval américain, constitué autour de l’USS Harry S. Truman, sera présent en mer d’Arabie et dans le golfe Arabo-persique au même moment. Il est prévu une étroite coopération durant cinq semaines. La France et les Etats-Unis, partenaires stratégiques de premier plan et seules nations dotées de porte-avions à catapultes capables d’opérations de projection de puissance massives, ont des modes d'action similaires.

Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois BelleauLe groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 17:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

Paris réfléchit à lancer le Rafale dans la compétition contre le Typhoon à Bahreïn

 

28/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Cinquième volet de notre série sur la diplomatie de la France au Moyen-Orient, Bahreïn, Koweït et Oman. Trois pays complexes pour les industriels de l'armement français. Toutefois Paris mène une réflexion pour savoir si le Rafale va défier l'Eurofighter Typhoon à Bahreïn.


 

Et si le Rafale allait défier le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et Finmeccanica) à Bahreïn. C'est une réflexion menée actuellement par Paris. "Pourquoi ne pas mettre sur la table le Rafale à Bahreïn", s'interroge une source proche du dossier. D'autant que les Britanniques, qui portent les campagnes commerciales de Typhoon au Moyen-Orient, ne se sont pas gênés pour rivaliser avec Dassault Aviation aux Emirats Arabes Unis et au Qatar, des marchés où les avions tricolores sont en service.

"Le Typhoon vaut plus par le dynamisme des Britanniques, qui le présentent, que par la valeur intrinsèque de l'appareil, estime-t-on. Ce serait très bien que l'on enraye le dispositif médiatique britannique autour du Typhoon". Selon nos informations, Bahreïn voudrait 12 nouveaux avions de combat.

 

Bahreïn, une préférence pour le Typhoon ?

Au mois d'août dernier à l'issue d'une rencontre à Londres entre le roi du Bahreïn, Hamad ben Issa Al-Khalifa, et le Premier ministre, David Cameron, le groupe britannique de défense BAE Systems avait annoncé que le royaume avait "exprimé un intérêt pour le Typhoon et le gouvernement britannique mène des discussions très préliminaires".

Une affaire à suivre mais le roi avait estimé en novembre 2009, selon un câble diplomatique diffusé sur le site internet de WikiLeaks, que le Rafale était une "technologie du passé". Peut-être s'était-il trop vite avancé car un mois plus tard le Rafale avait fait jeu égal en 2009 avec le Raptor F-22 lors de l'exercice ATLC (Advanced Tactical Leadership Course) de décembre aux Emirats Arabes Unis.

 

Le Koweït pourra-t-il s'offrir le Rafale ?

Au Koweït, il y a toujours un appel d'offre en cours pour l'achat de 28 avions de combat. Mais ce pays pourra-t-il résister à la pression américaine et s'offrir la technologie française ? Pas sûr. "Les Américains sont très présents au Koweït, explique-t-on à "La Tribune". Possible qu'il nous barre la route". C'est en juin 2009 que l'on commence à parler du Rafale au Koweït à l'occasion d'un passage rapide dans ce pays de Nicolas Sarkozy. L'achat éventuel de ces appareils fait l'objet de "discussions très approfondies" et "assez avancées", avait souligné l'ancien président. "On s'est mis comme échéance la fin de l'année". A ce jour, le Koweït ne s'est toujours pas décidé entre le Rafale, le Typhoon et le F/A-18E/F de Boeing.

Puis, en octobre 2009, le ministre koweïtien de la Défense et vice-Premier ministre avait indiqué lors d'une visite à Paris que son pays serait "fier" d'avoir du Rafale dans ses armées. "Nous espérons voir une offre (française) bientôt à ce sujet", avait-il expliqué, précisant qu'elle "sera étudiée très sérieusement et de façon très claire par l'armée de l'air koweïtienne". Dans l'entourage du ministre de la Défense d'alors Hervé Morin, on évoquait alors 36 appareils.

Pragmatique, la France vise au Koweït des contrats plus modestes. Avec un objectif prioritaire de terminer au plus vite un contrat qualifié de "pénible" à Paris, la rénovation de huit patrouilleurs P37 par le groupe étatique DCI. Enfin, Nexter qui s'est positionné sur un programme d'achat d'une centaine de véhicules blindés, propose le VBCI et DCNS des corvettes Gowind dans deux ou trois ans.

 

La France tente de maintenir quelques positions à Oman

A Oman, forteresse britannique, les Français ont connu quelques succès, notamment le missilier MBDA, qui a placé ses missiles surface-air VL Mica. Malheureusement, le sultanat va acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman était pourtant sur le point de choisir le missilier européen mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américaine. "Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France", avait regretté mi-septembre à l'Assemblée nationale, le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

DCNS est également sur les rangs pour prendre des positions commerciales à Oman mais ce marché est extrêmement compétitif. "Beaucoup de concurrence", rappelle-t-on à Paris. Pour autant, le groupe naval a répondu en mars un appel d'offre portant sur l'acquisition d'un navire océanographique et attend fin 2014 pour proposer dans le cadre d'un RFI (Request for information) ses corvettes Gowind. Enfin, Thales est en train de créer à Oman une société de droit omanais.

Lire ou relire l'ensemble de la série La France au Moyen-Orient :

La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

La France au Moyen-Orient (3/5) : le Qatar premier client du Rafale ?

La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:45
Mali : 200 bombes larguées depuis janvier

 

27/11/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Plus de 200 bombes ont été larguées au-dessus du Mali par les avions de combat français depuis le lancement de l'opération Serval en janvier dernier, a indiqué cet après-midi un officier de l'armée de l'Air à l'occasion de la conférence "Delivering Precision Effects in a Complex Environment", organisée par la 3AF du 27 au 29 novembre, à Paris.

 

Le lieutenant-colonel Viaud a par ailleurs souligné que plus de 6.000 heures de vol avaient été accumulées par les chasseurs-bombardiers français sur ce théâtre d'opérations. Pour l'heure, trois Mirage 2000D restent encore déployés à Bamako, tandis que six Rafale B/C sont en place à N'Djamena, au Tchad, pour agir sur le Mali en cas de besoin. Aucun tir de bombe n'aurait toutefois été nécessaire sur ce théâtre depuis le début du mois de septembre.

 

 

photo ADC O. Dubois Armée de Terre

photo ADC O. Dubois Armée de Terre

Parallèlement, le lieutenant-colonel Beutter a livré le bilan de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) pour cette même opération. D'après l'officier, les hélicoptères de l'armée de Terre auraient tiré 3.330 obus, 22 missiles antichar HOT (mis en oeuvre par les Gazelle) ainsi que 180 roquettes.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 19:30
La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

La relation de confiance entre le prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a relancé les projets entre Abu Dhabi et Paris

 

27/11/2013 Michel Cabirol, à Dubaï – LaTribune.fr

 

Quatrième volet de la France au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis. C'est dans ce pays que Paris a commencé à toucher les premiers dividendes de sa nouvelle politique diplomatique. En dépit du forcing britannique pour le Typhoon, Dassault Aviation est toujours en compétition dans le ciel émirati.
 

La France est vraiment de retour aux Emirats Arabes Unis… Il aura fallu plus d'un an pour que Paris revienne dans les petits papiers du prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan. Un homme a été la clé dans cette réconciliation entre Paris et Abu Dhabi. Cet homme, c'est Jean-Yves Le Drian, qui a su tisser une relation personnelle avec le prince héritier, lui-même séduit par le caractère obstiné de ce pur breton de Lorient.

Jean-Yves Le Drian a notamment surpris les Emiratis par sa ténacité. Surtout quand début juillet il avait repoussé de 24 heures son retour à Paris pour tenter de signer coûte que coûte le contrat Falcon Eye, deux satellites espions construits par Astrium et Thales Alenia Space. Et même s'il n'avait pas cette fois-là emporté la décision, il avait marqué les esprits.

 

Une disgrâce d'un an et demi

Cette commande de plus de 700 millions d'euros sera finalement signée quelques jours plus tard fin juillet par le ministre lors d'une cérémonie très protocolaire. Ce contrat, qui était perdu en janvier par les Français et promis aux Américains, n'est pas encore notifié, selon nos informations. "En 2014", estime-t-on de source proche du dossier. Tout comme la vente par Thales de 17 radars Ground Master 200 pour un montant d'environ 250 millions d'euros. Avec ces deux commandes pour un total de 1 milliard, Paris retrouvait enfin les faveurs d'Abu Dhabi. Aujourd'hui le ministre "est dans l'approfondissement personnel de sa relation avec le prince héritier", explique-t-on dans son entourage.

Jean-Yves Le Drian est déjà allé six fois aux Emirats pour entretenir cette "vraie relation de confiance". Lors du salon aéronautique de Dubaï 2013, cela s'est encore vu. Les deux hommes ont passé du temps ensemble, visitant le stand de Dassault Aviation et de MBDA. Ils ont également participé à un déjeuner officiel. En revanche, les relations sont beaucoup moins étroites avec le ministre de la Défense des Emirats Arabes Unis et patron de l'émirat de Dubaï, l'émir Mohammed ben Rachid Al Maktoum.

Il était temps. Car les dernières commandes militaires significatives des Emirats Arabes Unis, un client fidèle de la France, remontaient déjà à 2007 avec le contrat Yahsat (deux satellites de communications civiles et militaires) et l'achat de trois avions ravitailleurs MRTT à Airbus. Soit une disgrâce d'un an et demi après la gifle retentissante de Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan en personne au salon aéronautique de Dubaï en novembre 2011. Ce dernier avait alors tancé Dassault Aviation pour ses conditions commerciales inacceptables dans le cadre de la négociation d'un contrat Rafale. Il avait lancé le Typhoon du consortium Eurofighter dans la compétition.

 

Lire ou relire : La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (1/3) : Le temps de la réconciliation

La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (2/3) : le temps des espoirs... et des concessions

La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (3/3) : le temps des fâcheries

 

Un an encore de travail pour le Rafale
La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

 

En dépit des bonnes relations entretenues entre les Emirats Arabes Unis et la France, les grands patrons de l'industrie de l'armement française, qui atterrissent à Dubaï les jours précédents l'inauguration de la douzième édition du salon aéronautique prévue le dimanche 17 novembre, sont un peu fébriles. Et pour cause. La presse britannique croit dur comme fer qu'un contrat de 7 milliards d'euros pour la vente de 60 Typhoon, voire un protocole d'accord, va être signé lors du passage à Dubaï par David Cameron. Le Premier ministre britannique a prévu de faire un stop dans cet émirat le samedi la veille de l'ouverture du salon sur le chemin du retour à l'issue du sommet du Commonwealth au Sri Lanka. Mais pour les britanniques, cela fait pschitt.

"Ils sont dans la même situation que nous il y a deux ans, se réjouit-on dans le camp français. Ils ont même peur de jouer les lièvres face au Rafale". Pour autant, pour le Rafale aux Emirats, rien n'est encore gagné. "Cela prendra encore du temps, il y a un an de travail", explique-t-on à "La Tribune". La France garde donc le cap depuis la reprise des négociations en janvier 2013 à l'issue de la visite de François Hollande à Dubaï. Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan a confié à Dassault Aviation et son PDG, Eric Trappier, ont une nouvelle feuille de route en février dernier lors du salon de défense IDEX.

 

VBCI, Crotale et corvettes Gowind dans les starting-blocks

 

La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

D'autres projets sont actuellement en négociations. Le plus avancé est l'achat de 700 véhicules blindés par Abu Dhabi. Nexter, le groupe public spécialisé dans les armements terrestres, qui comptait entrer en février dernier en négociations exclusives avec les Emirats pour placer le VBCI dans les forces émiraties - sans succès -, rencontrerait, selon nos informations, des difficultés pour finaliser le montage industriel avec le groupe local, Tawazun. "C'est un peu compliqué", indique-t-on à La Tribune. Sur ce dossier aussi, il resterait environ un an de travail. Le VBCI, qui offre un haut niveau de protection face aux différentes menaces des théâtres d'opérations, a déjà été projeté en Afghanistan et au Liban en 2010 puis au Mali en début d'année 2013.

 

La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

Quant à DCNS, le groupe naval lorgne, selon nos informations, sur la vente de six corvettes polyvalentes. Le groupe propose des Gowind de 3.000 tonnes, qui seront construites localement. Enfin, Thales s'est mis sur les rangs pour moderniser le système Crotale, un système de défense aérienne de courte portée, en service dans la marine émiratie.

 

Lire ou relire les trois premiers volets :

La France au Moyen Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

La France au Moyen-Orient (3/5) : le Qatar premier client du Rafale ?

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 11:55
Poker 2013

Sortie d'un Rafale équipé d'un ASMP-A

 

27/11/2013 Armée de l'air

 

Mercredi 20 novembre2013, les forces aériennes stratégiques (FAS) ont effectué une manœuvre récurrente baptisée « Poker ». Objectif : entraîner les forces à rester opérationnelles dans la mise en œuvre de l’armement nucléaire, outil majeur de dissuasion française.

 

« Poker » vise à simuler, en vol, un raid nucléaire. L’ensemble des moyens des forces aériennes stratégiques est réparti sur le territoire. À l’heure dite, le général Patrick Charaix, commandant les FAS, donne l’ordre de décoller depuis le centre d’opérations situé dans l’ouvrage enterré du site de Taverny (95).

 

Mirage 2000N, Rafale, ravitailleurs C135 des FAS, concourent ensemble à la réussite de la mission. Lors d’un vol d’endurance de plusieurs heures, ils doivent échapper aux menaces aériennes et terrestres adverses. Ils enchaînent des vols à haute altitude, des pénétrations à basse altitude et des ravitaillements en vol.

 

Cet exercice « Poker », qui a lieu plusieurs fois par an, met en œuvre toutes les unités des FAS. Il démontre la capacité des équipes techniques à préparer les avions dans les délais prescrits et l’aptitude des équipages à exécuter la mission ultime.

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 13:30
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Paris espère toujours que le Rafale atterrisse bientôt au Qatar

 

26/11/2013 Michel Cabirol, à Dubaï – LaTribune.fr

 

Troisième volet de notre série sur la diplomatie de la France au Moyen-Orient, le Qatar. Rafale, hélicoptères de transport NH90, véhicules blindés (VBCI) et défense aérienne... De très belles commandes pourraient prochainement être décrochées par la France à Doha.


 

C'est chaud, très chaud entre le Qatar et la France. Et la visite expresse le 17 novembre à Doha du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a une nouvelle fois confirmé que tous les clignotants y étaient au vert pour Paris. "Le ministre a reçu des messages positifs" lors de son escale de quelques heures au Qatar, où il a rencontré son homologue qatari à son retour du salon aéronautique de Dubaï, le général Hamad ben Ali Al-Attiya, explique-t-on à "La Tribune".

C'était sa quatrième visite depuis son arrivée hôtel de Brienne dans ce petit émirat richissime du Golfe persique, qui prépare activement la Coupe du Monde de football de 2022. Le chef de l'Etat François Hollande pourrait effectuer une visite à Doha au printemps 2014.

 

14 milliards d'euros en jeu

La France retient son souffle. Elle peut. Car sur les 22 milliards de "campagnes commerciales" actuellement engagées par les industriels de l'armement français au Qatar, certaines sont aujourd'hui très mûres. Quatre exactement pourraient être officialisées rapidement : le Rafale de Dassault Aviation, le NH90 d'Eurocopter, le système SAMP/T et les missiles Aster 30 proposés par Eurosam, GIE détenu à 66,66 % par MBDA et à 33,33 % par Thales, et, enfin, le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter. Soit un total d'environ 14 milliards d'euros.

"Une annonce peut intervenir à tout moment dans les semaines qui viennent", précise une source proche du dossier.

 

Le Rafale prêt à atterrir au Qatar

Le Rafale ? C'est la priorité de Paris. Pour deux raisons : il sauverait la loi de programmation militaire (LPM) et sa commande permettrait à François Hollande d'être le premier président français à vendre le bijou technologique de Dassault Aviation, dont les experts reconnaissent que l'appareil est arrivé à maturité. Et le contexte est favorable. Contrairement à Dassault Aviation et au consortium Eurofighter (Typhoon), les Américains n'ont pas répondu à la fin de l'été à l'invitation des Qataris, qui ont été vexés par l'attitude des Etats-Unis. "Mais les Etats-Unis peuvent tout se permettre...", sourit jaune un industriel.

L'absence de réponse des Américains a brouillé quelque peu les cartes. Les Qataris, qui veulent 72 avions de combat, probablement en deux tranches (36 + 36), souhaitaient à la fin de l'été aller très vite. "L'embarras ne devrait pas trop durer, souligne de façon pragmatique un industriel du secteur. Soit les Américains répondent avant la fin de l'année, soit ils ne répondent pas. De toute façon, la question sera tranchée dans les deux cas". Doha attend maintenant une proposition de Washington début décembre, précise-t-on à "La Tribune".

Tout dépendra donc de la proposition américaine : F-35 ou F-15 et F-16 ? Des tensions entre les deux industriels américains, Boeing et Lockheed Martin, à l'image de ce qui s'est passé en Corée du Sud, ont peut être retardé la réponse de Washington, tente d'expliquer un autre industriel. "Si les Américains choisissent le F-35, Doha pourrait prendre un peu de temps pour examiner la proposition de Washington, explique-t-on à "La Tribune". Ils souhaitent une flotte mixte, un appareil américain et un appareil européen". Quelle sera in fine le panachage ? A suivre.

 

VBCI et NH90, têtes de gondole de la France

photo EMA

photo EMA

Paris croit beaucoup aux chances du véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter qui est arrivé dans le groupe de tête à l'issue des évaluations face à ses rivaux allemand (Boxer de KMW et Rheinmetall), finlandais (Patria AMV) et turc. Des VBCI équipés du futur missile moyenne portée (MMP) grâce à la tourelle de Nexter T40. Doha souhaite acquérir 480 véhicules pour les forces terrestres ainsi que 200 exemplaires pour la garde spéciale de l'émir.

Par ailleurs, Eurocopter espère vendre le NH90 dans sa version terrestre et navale. cette dernière sera équipé de missiles anti-navires Marte (MBDA). Le constructeur travaillait sur deux propositions, l'une étant de panacher la version terrestre (12 modèles TTH) et navale (10 NFH), l'autre étant de proposer que du NFH (22 exemplaires). Face au NH90, les Américains proposent le Seahawk de Sikorsky. En revanche, les Qataris préfèrent pour renouveler leur flotte d'hélicoptères de combat (une douzaine d'appareils) l'Apache de Boeing au Tigre d'Eurocopter.

 

SAMP/T, un test au Moyen-Orient

 

La France au Moyen-Orient (3/5) : le Qatar premier client du Rafale ?

Le missilier MBDA dispose également de bonnes chances pour équiper les forces armées dans le domaine de la défense aérienne. Le groupe européen propose le système SAMP/T équipé de missiles antimissiles Aster Block 1 pour la défense aérienne dans le cadre du GIE Eurosam. Ce sera un bon test dans la région pour ce produit.

L'objectif de Washington est lui de vendre aux pays du Golfe un système de défense aérienne multi-couches - de la courte à la longue portée - équipés de senseurs américains dans le cadre du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (GCC) : Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats Arabes Unis et Qatar. Une façon de verrouiller complètement ce marché et de le fermer à la concurrence. "Washington a fait une présentation il y a cinq, six ans à tous les chefs d'états-majors de l'armée de l'air du GCC", se rappelle un industriel.

Une telle décision, si elle était acceptée, mettrait les six pays du GCC dans les mains des Américains. Ce que ne veulent absolument pas les Européens qui tentent de convaincre les Etats du GCC de prendre un système flexible avec une architecture ouverte. Un tel système permettrait aux industriels concurrents de glisser des propositions spécifiques adaptables aux systèmes américains. Soit des capacités différentes dans chaque pays.

 

Frégates et corvettes

A plus long terme, à l'horizon 2020, le Qatar souhaite renforcer sa composante navale. MBDA et le groupe naval DCNS proposeront deux frégates de 4.000 à 4.500 tonnes équipées de systèmes anti-missiles Aster 30. Enfin, le Qatar pourrait choisir rapidement à l'issue d'un appel d'offres un constructeur pour équiper la marine qatarie de quatre corvettes destinées à veille sous-marine. DCNS est sur les rangs avec la Gowind et propose son système de combat, le Setis.

Lire ou relire les deux premiers volets :

La France au Moyen-Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 19:55
photo Stephane Fort

photo Stephane Fort

 

19/11/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges Supersonique


Bien sûr, il y a eu le duel à haute altitude entre Airbus et Boeing avec les 150 milliards de dollars de commandes signées le premier jour du salon de Dubaï. Bien sûr, les deux géants de l’aéronautique ont trusté les annonces du salon et sa couverture médiatique, les compagnies du Golfe ayant décidé d’investir une fois et demie le PIB de la Nouvelle-Zélande dans les 777X, 787, A350 et autres A380. Mais la guerre la plus âpre s’est probablement jouée en coulisses, entre les deux frères ennemis de l’aviation militaire, Dassault et Eurofighter, dont les restrictions budgétaires sur leur marché domestique ont redoublé l’agressivité à l’export.


Eurofighter, dont le britannique BAE pilote les campagnes commerciales au Moyen-Orient, avait mis toutes les chances de son côté, en communiquant sur l’intégration des missiles de croisière air-sol Storm Shadow de MBDA sur son chasseur Typhoon, une capacité que le Rafale a validé depuis fin 2004. Pour convaincre ses prospects de la région (Emirats arabes unis, Qatar, Bahrein), l’avionneur européen a aussi présenté une maquette de son avion avec des réservoirs de carburants supplémentaires sur le dessus du fuselage, dits « réservoirs conformes de fuselage » (CFT), qui permettent de compenser l’utilisation de deux points d’emport sous l’avion par les fameux missiles. « Pipeau total, assure-t-on côté français. Intégrer des CFT remet en question toute l’aérodynamique de l’avion. C’est juste pour cacher grossièrement le fait qu’avec des Storm Shadow, le Typhoon a un rayon d’action ultra-limité. »

Mais la machine britannique semblait bien lancée, le premier ministre britannique David Cameron se livrant même à une étonnante danse du ventre dès la veille du salon pour pousser le Typhoon. Le teasing avait été admirablement organisé dans la presse anglo-saxonne, certains évoquant même un accord d’Etat à Etat imminent entre le Royaume-Uni et les Emirats. « Ca sent bon pour nous, assurait même un membre du parti conservateur au Financial Times. La question est si cela va pouvoir être signé à Dubaï, ou s’il va y avoir besoin d’un dernier effort pour nous faire franchir la ligne. » Le téléphone sonnait même chez Dassault, des journalistes voulant recueillir à l’avance les regrets du vaincu.

Et là, patatras. Ou plutôt, plouf. Pas d’accord gouvernemental, encore moins de contrat Typhoon. Juste une mise au point d’une source du Golfe à Reuters : le choix n’est pas encore fait, tout est ouvert. « Si Dassault avait agi comme ça, je ne vous raconte pas la raclée dans la presse », assure un proche du camp français. De fait, Abu Dhabi a tout son temps : il dispose de Mirage 2000-9 et de F-16 récents et performants. Surtout, les émiriens détestent qu’on parle à leur place, et qu’on annonce des contrats avant terme. Les maîtres du calendrier, c’est eux.

Et quand ils ne sont pas contents, ils n'hésitent pas à dégainer, comme avait pu le voir Dassault il y a deux ans. "Malheureusement, il semble que Dassault ne réalise pas que la volonté politique et tous les efforts diplomatiques ne peuvent pas faire passer des conditions commerciales non compétitives et irréalisables", avait ainsi asséné au salon de Dubaï 2011 le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed ben Zayed.

Le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian l’a bien compris : sa méthode « soft », fondée sur la discrétion, des relations de confiance, et des visites très régulières, a déjà fait ses preuves, avec le contrat de satellites Falcon Eye obtenu par Astrium et Thales Alenia Space au nez et à la barbe de l’américain Lockheed Martin en juillet dernier. Même réussite en Arabie Saoudite, où DCNS, Thales et MBDA ont gagné le contrat de rénovation de frégates LEX, et où Thales est idéalement placé pour boucler le contrat de missiles de défense aérienne Crotale NG (2,5 milliards).

Pourquoi BAE et Cameron ont-il donc fait tant d’esbroufe ? Les analyses divergent. « BAE n’a rien vendu récemment aux Emirats, ils font du bruit pour rappeler qu’ils sont là », assure un excellent connaisseur du groupe. « Pour soutenir leur cours de bourse », avance un autre. Tout le monde se rejoint sur l’impérieuse nécessité de contrats pour le Typhoon, qui doit faire vivre –pour combien de temps ? – quatre lignes d’assemblage.

Eric Trappier, rencontré par Challenges sur le stand Dassault, refuse de commenter la pression du concurrent. « Nous, on ne fait pas de bruit, on travaille. Nous travaillons avec les Emiriens pour continuer d’améliorer les Mirage 2000-9 avec des bombes guidées laser. Pour le Rafale… » Il s’interrompt, s’excuse : le chef de l’armée de l’air qatarie demande à le voir. Le genre de rendez-vous qu’on ne fait pas attendre.

Le Qatar, c’est de fait le prospect le plus chaud au Moyen-Orient. Et un autre point de friction entre Rafale et Typhoon, qui y voient un marché susceptible de se décanter rapidement, où les Américains n’ont pas –encore- fait d’offre, ce qui ne lasse pas d’étonner le microcosme militaire. Sur les 72 appareils envisagés par l’émirat, une première tranche de 36 appareils semble accessible rapidement aux deux frères ennemis. C’est probablement à Doha, plus qu’aux Emirats, que se joue la prochaine étape de la guerre fratricide intra-européenne.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:55
Le porte-avions Charles-de-Gaulle repart s'entraîner en Méditerranée

 

20.11.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale


Après une campagne de qualification de jeunes pilotes de l'aéronavale, le porte-avions Charles-de-Gaulle avait dû rentrer à son port d'attache de Toulon pour une intervention mécanique sur le moteur nucléaire. Il est reparti en mer ce mercredi matin avant un plus long déploiement en fin d'année.

Le porte-avions avait dû rebrousser chemin plus tôt que prévu après une fuite de vapeur radioactive au niveau d'une soupape de sécurité sur le moteur à propulsion nucléaire.

Après quatre semaines de réparation, le Charles-de-Gaulle a appareillé ce mercredi matin du port militaire de Toulon avec l'état-major de la Task Force 473 et le groupe aérien embarqué (Rafale, Super-étendard, Hawkeye de surveillance, hélicoptères Dauphin, Caracal et Puma de sauvetage en mer). Il pourra conclure la campagne de qualification des pilotes, interrompue par le problème mécanique.

Il sera rejoint en haute-mer par le groupe aéronaval, formé de la frégate anti sous-marine Jean-de-Vienne, de la frégate de défense aérienne Forbin, d'un sous-marin nucléaire d'attaque.

En fin d'année indique la Marine nationale, le porte-avions procédera à " un déploiement de longue durée planifié ". Il sera alors rejoint, en plus de son escorte habituelle, par le pétrolier-ravitailleur Meuse.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 13:31
DXB13 - photo Stephane Fort

DXB13 - photo Stephane Fort

 

18 novembre 2013 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le Rafale de Dassault Aviation et le Typhoon du consortium Eurofighter emmené par le britannique BAE Systems s'affrontent pour ce contrat d'au moins 60 appareils, estimé à sept milliards d'euros et destiné à renouveler la flotte de Mirage des Emirats.

 

Les Emirats arabes unis (EAU) n'ont pas encore choisi le fournisseur de leurs futurs avions de chasse, un contrat que convoitent notamment la France avec le Rafale et la Grande-Bretagne avec l'Eurofighter Typhoon, a appris Reuters dimanche 17 novembre d'une source du Golfe proche du marché de l'armement.

 

Le Rafale de Dassault Aviation et le Typhoon du consortium Eurofighter emmené par le britannique BAE Systems s'affrontent pour ce contrat d'au moins 60 appareils, estimé à sept milliards d'euros et destiné à renouveler la flotte de Mirage des Emirats.

 

"Cameron fait le forcing"

 

La source a déclaré que la visite au Salon aéronautique de Dubaï du Premier ministre britannique, David Cameron, avait logiquement nourri les spéculations sur une possible décision en faveur de l'Eurofighter. Mais aucune décision n'a été adoptée, a-t-elle ajouté.

 

"Cameron fait le forcing, c'est normal. Mais les autres aussi font le forcing", a dit la source. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, devait lui aussi se rendre à Dubaï ce dimanche. L'américain Boeing est également en lice pour ce contrat avec son F15, a ajouté la source.

 

Dans le Golfe, l'Eurofighter, conçu par BAE, EADS et l'italien Finmeccanica, espère également séduire l'Arabie saoudite, le Qatar et Bahreïn.

 

"Je ne veux pas exagérer mais je crois que nous progressons. Nous faisons partie d'une équipe emmenée par BAE et nous sommes très motivés pour soutenir cette campagne", a déclaré Tom Enders, le président exécutif d'EADS.

 

Des sources du secteur proches du consortium Eurofighter ont dit espérer que le Salon de Dubaï permettrait de faire avancer le dossier, voire de permettre la signature d'un protocole d'accord ou d'un contrat.

 

Côté français, le projet de loi de programmation militaire dévoilé en août faisait le pari d'au moins deux contats à l'export du Rafale d'ici 2019. Outre les Emirats, Paris négocie avec l'Inde, le Qatar, le Brésil et la Malaisie.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 13:50
Photo Marine Nationale N. Nocart

Photo Marine Nationale N. Nocart

12.11.2013 Marine Nationale

 

Du 6 au 9 novembre 2013, la base de l’aéronautique navale de Landivisiau a accueilli des détachements britanniques et italiens pour un entraînement mutuel au profit des pilotes et techniciens de chacune des nations.

Les missions ont impliqué principalement les aéronefs des flottilles 11F et 17F Landivisiau ( Rafale Marine, Super-Étendard modernisé) et quatre Eurofighters (EF2000) italiens du 4 Stormo, IX Gruppo, tous contrôlés par un hélicoptère Seaking ASaC (Airborne Surveillance and Control) du 849th Squadron (Royal Navy).

De tels échanges sont régulièrement organisés dans le cadre des accords de défense avec le Royaume-Uni et l’Italie et des protocoles Eurofight de l’European Air Group (EAG). Ils visent à accroître l’interopérabilité des forces aériennes afin que celles-ci puissent agir comme une seule force dans l’éventualité d’un conflit.

Photo Marine Nationale N. Nocart

Photo Marine Nationale N. Nocart

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:55
L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

 

06/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe électronique anticipe une vente du Rafale en Inde seulement après 2014. Sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA) prépare un plan de départs volontaires via le dispositif de Gestion active de l'emploi (GAE).

 

L'absence d'une vente du Rafale à l'export pèse de plus en plus sur les industriels de la filière aéronautique militaire. Notamment sur Thales et particulièrement sur sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA), qui s'achemine à nouveau vers un dispositif social de Gestion active de l'emploi (GAE). Un dispositif qui n'est pas à proprement parler un plan social mais qui facilite les départs volontaires, la mobilité interne, la formation et les mises à disposition permanente (en clair, des préretraites). Le quatrième plan en quatre ans !

 

Ce plan concernerait plus de 200 personnes qui pourraient ainsi quitter TSA sur une période de 12 à 18 mois, selon nos informations. Certains estiment qu'il pourrait même aller au-delà de 400 personnes au sein de la filiale de Thales, régulièrement en sous-charge d'activité en raison de la mévente du Rafale à l'export. En tout cas, l'intersyndicale rencontre ce mercredi matin la direction de TSA pour faire un point complet sur le GAE sur les plans qualitatif et quantitatif.

 

Elancourt, le site le plus touché

 

Le dispositif, qui reste donc encore à affiner entre la direction de TSA et les organisations syndicales, concernera essentiellement le site d'Elancourt dans les Yvelines ainsi que dans une moindre mesure les deux autres sites de TSA, Brest et Pessac (Gironde). Pour autant, ce plan pourrait être arrêté ou suspendu si un contrat export du Rafale se débloquait rapidement.

 

Il n'empêche. La tendance est à la réduction des effectifs. Depuis six ans, TSA a régulièrement perdu des salariés, qui étaient entre 3.700 et 3.800 fin août 2007. La direction prévoit que les effectifs s'élèveront en août 2014 à 2.800. Soit une réduction de 27 %.

 

Thales ne croit pas à une signature rapide d'un contrat Rafale en Inde

 

Comment interpréter ce nouveau GAE chez TSA ? Très clairement, Thales ne croit plus à la signature rapide d'un contrat en Inde. "Nous n'y croyons pas même, si nous pensons que le Rafale finira par se vendre en Inde", expliquent plusieurs sources contactées en interne. D'où le GAE de TSA. Même si le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier - et il est parfaitement dans son rôle - fait tout pour parvenir à signer un contrat avant les élections législatives en Inde.

"Avec nos partenaires indiens, qu'ils soient le ministère de la Défense ou industriels, nous faisons tout pour que le contrat soit prêt avant les élections, a indiqué lundi Eric Trappier sur BFM. Ensuite, il reviendra au gouvernement indien de décider s'il souhaite signer avant les élections ou ne pas en faire un problème électoral et le signer après".

 

Pour sa part, le ministre indien de la Défense, A.K. Antony, a récemment reconnu que la signature du contrat prendrait encore du temps.

 

Et le Qatar ?

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 et poursuit les négociations pour l'achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels. Dassault espérait récemment encore signer avant la fin de l'année. Le patron de l'avionneur a dit rester "tout à fait optimiste sur une finalisation rapide", estimant possible de boucler ce document complexe, qui comprend des licences de fabrication pour tous les équipements de l'avion, pendant l'année budgétaire 2013 qui court en Inde jusqu'à fin mars prochain.

 

En revanche, une signature rapide pourrait intervenir à Doha. C'est dans le domaine du possible. Et le GAE de TSA pourrait tomber à l'eau. Ce qui ferait le bonheur des salariés de TSA et bien au-delà, de toute la filière aéronautique militaire en souffrance depuis des années en raison de l'absence d'une vente à l'export du Rafale.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 18:35
photo Livefist

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30/10/2013 latribune.fr

 

Le ministre indien de la Défense a reconnu que la signature du contrat portant sur l'achat de 126 Rafale au constructeur français Dassault Aviation prendrait encore du temps. A.K. Antoiny a refusé de fixer une échéance. Selon des informations que La Tribune avait déjà publiées, le contrat devrait ne pas être conclu avant 2015.

 

Les avions Rafale ne sont pas près d'atterrir en Inde. A.K. Antoiny, le ministre indien de la Défense a déclaré, ce mercredi 30 octobre, que le contrat portant sur l'acquisition de 126 Rafale au constructeur français Dassault Aviation ne serait pas conclu rapidement. "Comment puis-je fixer une échéance?", a-t-il répondu à un groupe de journalistes qui lui demandaient s'il serait signé d'ici le mois de mars prochain. "Le processus est en cours", a-t-il précisé.

 

En 2012, le pays a choisi l'avionneur français pour renouveler son parc d'avions de défense. Selon des informations publiées par La Tribune, le 11 octobre dernier, le contrat devrait a priori ne pas être conclu avant 2015. "Il reste entre 12 et 18 mois de travail" pour signer un contrat en bonne et due forme, expliquait alors une source proche du dossier.

 

> Rafale en Inde : les industriels visent un contrat signé... en 2015.

 

Le ministère de la Défense français parie toujours sur 2014

 

Le ministre indien a précisé qu'il ne pouvait pas s'immiscer dans le travail du Comité de négociation de contrat (CNC) en charge du dossier. Après le passage devant le CNC, le contrat devra encore passer "quatre ou cinq mécanismes" de filtre avant d'être étudié par les ministres de la Défense et des Finances et d'être enfin validé par le cabinet du gouvernement.

 

Les élections législatives qui auront lieu dans le pays en 2014 vont encore paralyser les négociations. Pourtant, le ministre français de la Défense s'était dit optimiste, début octobre, sur la signature d'un contrat en 2014, reconnaissant alors pour la première fois qu'il ne serait pas signé cette année.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 11:55
La perspective d'une finalisation en mars 2014 du contrat du Rafale en Inde s'éloigne

 

30 octobre 2013 Par Julien Bonnet - Usinenouvelle.com

 

Le ministre de la Défense indien a suggéré ce mercredi 30 octobre que le contrat de 15 milliards de dollars portant sur l'achat de 126 Rafale de Dassault Aviation ne serait pas conclu rapidement. Le dénouement pourrait intervenir après les élections législatives indiennes, pas avant juin 2014, alors que la Confédération de l'industrie indienne avait évoqué une signature définitive avant mars 2014.

 

Nouveau rebondissement dans la finalisation du contrat de 15 milliards de dollars portant sur l'achat de 126 Rafale de Dassault Aviation par l'Inde. Le ministre de la Défense indien, Arackaparambil Kurian Antony, a indiqué ce mercredi 30 octobre qu'il restait de nombreuses étapes à franchir.

 

Un processus lourd pour éviter toute corruption

Le ministre a précisé qu'il ne pouvait s'immiscer dans le travail du Comité de négociation de contrat (CNC) qui étudie actuellement ce contrat qui doit permettre à l'Inde de moderniser sa défense aérienne.

Après le passage devant le CNC, le contrat passera au filtre de "quatre ou cinq mécanismes" avant d'être étudié par les ministres de la Défense et des Finances et enfin d'être visé par le cabinet du gouvernement, a-t-il expliqué, justifiant toutes ces étapes par l'impératif d'éviter toute corruption.

Les chances de conclure ce premier contrat à l'export pour le Rafale avant les élections législatives indiennes au printemps prochain se réduisent fortement. Pourtant, le 17 octobre dernier, Reuters révélait qu'une signature devait intervenir au cours de cette année fiscale, soit d'ici mars 2014.

 

Risque d'un report de la première livraison à 2017

La date de la signature est d'autant plus importante que le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, examiné au Parlement, prévoit que les exportations de Rafale prendront le relais de la commande publique en 2016.

Or, Dassault considère qu'il faudra trois ans à partir de la signature du contrat pour livrer le premier appareil commandé par l'Inde. Une signature après les élections indiennes reporterait la première livraison à 2017.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:45
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, deux équipages Rafale de la force Épervier ont effectué un exercice de desserrement à Faya-Largeau à plus de 1000 km au nord de N’Djamena. C’était une première pour les Rafale qui ont relevé les Mirage F1 sur le théâtre au mois de mars dernier.

 

Cette mission, qui entre dans le cadre de la mission de maintien en condition opérationnelle, consiste à déployer les moyens de l’escadron de chasse sur un autre site.

Deux équipages Rafale y ont participé, accompagnés d’un avion C130 transportant deux binômes de protection et une dizaine de mécaniciens spécialisés dans différents domaines. Le détachement de la force Épervier détaché en poste isolé à Faya-Largeau a quant à lui préparé la piste pour l’atterrissage du C 130 et des Rafale, et assuré le ravitaillement au sol en carburant.

 

A l’issue de leur remise en condition, les deux Rafale ont effectué une mission de reconnaissance pendant que le C 130  décollait à son tour vers N’Djamena.

Ce déploiement régulier permet aux pilotes de se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de desserrement de la région, comme celle d’Abéché qui constitue une piste de déroutement en cas d’impossibilité d’atterrissage sur l’aéroport de N’Djamena.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Une nouvelle génération de pilotes à bord du Charles de Gaulle

 

21/10/2013 Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués ont repris la mer, du 16 au 21 octobre 2013, pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée. Appelée École de l’aviation embarquée (EAé), cette phase est fondamentale dans le cursus de formation des pilotes de chasse de la Marine nationale. En quelques jours, cette EAé a permis de qualifier 9 pilotes de chasse embarquée.

 

« La qualification concerne tous les pilotes du Charles de Gaulle, sur tous les types d’aéronefs que compte le groupe aérien embarqué : chasseurs Rafale Marine et Super Etendard modernisé, avion de guet aérien Hawkeye », indique le capitaine de vaisseau Eric Aymard, commandant du groupe aérien embarqué (GAé) et responsable de l’entraînement des pilotes.

 

Débutée le 16 octobre dernier avec le départ du Charles de Gaulle de Toulon, l’EAé a pour objectif la formation et la qualification des jeunes pilotes de chasse de la Marine nationale.

 

"L’EAé est une figure imposée pour tout pilote de chasse de la Marine : c’est là qu’il acquiert sa qualité de pilote de porte-avions. Il devient marin du ciel  apte à opérer de jour et de nuit depuis le Charles de Gaulle".

 

Deux fois par an, une période de quelques jours à la mer (EAé) est consacrée aux qualifications des pilotes. Avant d’embarquer, les pilotes en qualification ont enchaîné cinq semaines  d’entraînement particulièrement intensif. Au cours de séances d’Appontages simulés sur piste (ASSP), ils ont répété à terre les manœuvres d’approche et  d’appontage en suivant des paramètres de vol similaires à ceux du porte-avions.

 

« Dans la mesure où leurs aptitudes ont été confirmées à terre par les officiers d’appontage chargés de les entraîner et de les évaluer, ils ont été admis à poursuivre leur phase de qualification à bord du Charles de Gaulle. Ensuite, exposés aux contraintes liées à l’environnement maritime : aléas météo, mouvements du bateau et évolution au-dessus de la mer en l’absence de repère, ils gagneront en expérience et en aisance pour opérer depuis le porte-avions. »

 

Dans ce contexte, les jeunes pilotes du Groupe aérien effectuent lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle. Précédemment, ils ont achevé leur cycle de formation aux États-Unis où ils ont obtenu leur brevet de pilote de chasse avant d’effectuer leurs premiers vols sur l’avion de combat Rafale au sein de l’Escadron de Transformation Rafale (ETR) de St Dizier (unité de l’armée de l’Air).

 

Pour obtenir leur qualification, les pilotes doivent réaliser six appontages et deux touch and go. Durant ces phases, les officiers d’appontage vont évaluer la précision des appontages selon différents critères  (pente, incidence, vitesse, tenue d’axe). « Pour un appontage réussi, un haut niveau d’exigence dans la tenue des paramètres de vol est nécessaire », précise le CV Aymard.

 

L’EAé permet également aux pilotes les plus expérimentés de maintenir leur compétence opérationnelle (vols tactiques à plusieurs avions, ravitaillement en vol, combat aérien) depuis le porte-avions Charles de Gaulle. Cette EAé a marqué la première sortie du porte-avions Charles de Gaulle après l’obtention de sa qualification opérationnelle en août dernier (qualification complète des marins du porte-avions ainsi que du groupe aérien).

 

Période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée pour l'École de l’aviation embarquée (EAé)

Période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée pour l'École de l’aviation embarquée (EAé)

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