Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:35
L'Inde bouclera d'ici mars sa commande de Rafale selon l'armée de l'air indienne

17.10.2013 journal-aviation.com

 

NEW DELHI, 17 octobre (Reuters) - L'Inde bouclera une commande de 126 chasseurs Rafale à Dassault Aviation avant la fin de l'exercice budgétaire en cours, fin mars, a déclaré jeudi un haut responsable de l'armée de l'air.

 

New Delhi a annoncé en janvier 2012 l'ouverture de discussions exclusives avec Dassault pour ce contrat estimé à 15 milliards de dollars (11 milliards d'euros) après un appel d'offres opposant le Rafale à l'Eurofighter Typhoon, construit par un consortium incluant EADS, BAE Systems et Finmeccanica.

 

Mais les discussions se sont enlisées depuis, notamment en raison de divergences sur le rôle du groupe public indien Hindustan Aeronautics dans la construction des avions.

 

Le lieutenant-général S. Sukumar, vice-che d'état-major de l'armée de l'air, a déclaré lors d'une conférence sur l'aéronautique que le contrat serait signé avant la fin de l'exercice budgétaire, selon un communiqué publié par l'organisateur de la conférence, la Confédération de l'industrie indienne.

 

L'accord initial prévoit que Dassault Aviation livre les 18 premiers avions "clés en main" et assemble le reste en Inde, avec Hindustan Aeronautics comme principal partenaire local.

 

Dassault a toutefois exprimé des doutes sur la capacité du groupe indien à assurer la fabrication d'un appareil aussi sophistiqué que le Rafale. Hindustan a entamé au début des années 1980 le développement d'un petit avion de combat, un projet qui n'a pour l'instant pas abouti.

 

Un porte-parole de Dassault s'est refusé à tout commentaire. (Shyamantha Asokan; Marc Angrand pour le service français)

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon

Apontage sur le Porte-Avions Charles de Gaulle

 

16/10/2013 Sources : Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé le 16 octobre 2013 de Toulon avec à son bord les marins et aéronefs ( Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, hélicoptère Dauphin ) du Groupe aérien embarqué (GAé). Cet entraînement se concentrera essentiellement sur la validation des aptitudes des pilotes du GAé lors de deux phases consécutives.

 

Une première phase, appelée communément « École de l’Aviation Embarquée » (EAE), permettra la qualification/transformation à l’appontage, de jour comme de nuit, des jeunes pilotes de l’aéronautique navale. Certains effectueront à cette occasion leur tout premier appontage sur le pont du Charles-de-Gaulle.

 

 

Le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon

La seconde phase consistera en l’entraînement des pilotes nouvellement qualifiés, et ceux plus expérimentés, à la conduite de missions opérationnelles depuis le porte-avions.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 12:55
Le porte-avions « Charles de Gaulle » effectue une période de préparation opérationnelle à la mer

16 octobre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions de combat embarqués reprennent la mer pour effectuer une période de qualification et de préparation opérationnelle en Méditerranée.

 

Cette sortie à la mer sera consacrée à la formation et à la qualification des jeunes pilotes de chasse de la marine nationale dans la pratique spécifique des phases de catapultage et d’appontage depuis un porte-avions. A ce titre, certains des plus jeunes pilotes effectueront lors de cette sortie leur tout premier appontage sur le pont du Charles de Gaulle.

 

 

Le porte-avions « Charles de Gaulle » effectue une période de préparation opérationnelle à la mer

Aux commandes d’avions de combat Rafale, Super-Etendard Modernisé et d’avions de guet aérien Hawkeye, l’ensemble des pilotes de la force de l’aéronautique navale (composante aéronautique de la marine nationale) effectueront quotidiennement, de jour comme de nuit, des vols d’entraînement au combat depuis le porte-avions.

 

C’est la première fois que le Charles de Gaulle quitte son port-base de Toulon après avoir achevé au mois d’août 2013 un important stage d’entraînement opérationnel ayant conduit à la qualification opérationnelle de tous les marins de son équipage (stage MECO et qualification complète du groupe aéronaval).

 

Source : Marine Nationale (Force d’Action Navale)

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 06:55
Rafale : le plan B de Dassault et de la DGA

15/10 par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

La signature d’un contrat à l’exportation a pris au moins un an de retard. Le ministère de la Défense devra faire face à d’importantes avances de trésorerie pour tenir le budget de la loi de programmation.

 

Comme tous les grands industriels de l’armement, Dassault est en pleine négociation avec la Direction générale de l’armement (DGA). Dans son cas, il s’agit de ­réaménager les échéanciers de paiement des Rafale de l’armée française, contraintes budgétaires obligent. Mais, à la différence des autres acteurs, la négociation ne concerne pas que le client national : avec le glissement d’un an, au mieux, de la date de signature d’un contrat à l’exportation, la défense risque de devoir avancer plusieurs centaines de millions d’euros non anticipés.

 

Quand elle a été bâtie au printemps, la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 avait prévu qu’un contrat serait signé en 2013 – l’Inde, qui négocie l’achat de 126  Rafale faisant alors figure de débouché le plus sûr – pour des livraisons à partir de 2016. Les argentiers du ministère ont donc considéré que, sur les onze Rafale qui sortiront de la chaîne de Mérignac dans trois ans, sept seront réservés à l’export, contre quatre à la France. A 100 millions d’euros pièce environ, cela fait 700 millions de moins à débourser pour l’armée.

 

Configuration finale

 

Livrer sept Rafale à un client étranger en 2016, c’est encore ­possible, car ce n’est qu’au bout de douze à dix-huit mois après le début de sa fabrication qu’un Rafale intègre sa configuration finale. Dit autrement, Dassault a encore jusqu’à la mi-2014 pour « aiguiller » de manière irréversible sa pro­duction 2016 entre appareils ­français, indiens ou qataris, Doha étant l’autre prospect chaud du moment. Le problème, c’est que, avec le décès du négociateur en chef à New Delhi et les élections législatives qui se rapprochent, l’hypothèse d’une signature cette année avec l’Inde a pris du plomb dans l’aile (« Les Echos » du 3 octobre). Dans un récent entretien aux « Echos », Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a fait part de son optimisme en la matière, mais pour une signature en 2014. Du coup, cela pourrait vite devenir très tendu financièrement pour la Grande mMuette.

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que, s’il faut trois ans pour construire un Rafale, il faut aussi trois ans pour le payer. Seul client à ce jour, la France (via la DGA), s’acquitte de chaque ap­pareil qu’elle reçoit en trois annuités. L’échéancier de paiement n’est évidemment pas public, mais une chose est sûre : le gros de la facture est réglé durant les deux dernières années de fabrication.

 

De tout cela, on peut déduire que la DGA a commencé à payer les onze Rafale livrables en 2016 puisque leur production a démarré, alors qu’elle est censée n’en recevoir que quatre. Surtout, elle va faire face à des avances de trésorerie importantes en 2014 et 2015, le temps qu’un client export signe et verse les premiers acomptes. « Cela devient très tendu à partir de l’année prochaine », confirme-t-on aux « Echos ».

 

Différents scénarios sont à l’étude pour rééchelonner tous ces paiements à venir auprès de Dassault. « C’est une sorte de plan B, le temps qu’un client étranger commence à payer », résume une source proche de l’avionneur, lequel peut faire preuve de flexibilité, compte tenu de sa trésorerie.

 

S’il n’est pas encore trop tard pour tenir le cadrage budgétaire de la LPM, le temps joue contre la DGA. Avec le risque, une fois encore, de l’obliger à des acro­baties financières déstabilisantes : quand l’argent manque quelque part, il faut bien le prendre ailleurs. Réaction, amusée, d’un habitué de ces questions : « On trimbale ce genre de paris dans la loi de programmation depuis 2009. » Pour pouvoir payer les Rafale qui auraient (déjà) dû être exportés, le gouvernement Fillon avait renvoyé à plus tard la rénovation des Mirage 2000 et la commande des avions ravitailleurs. Contactés, ni la DGA ni Dassault n’ont souhaité ­commenter.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:35
Le Rafale pourrait atterrir en Inde qu'en 2015

Le Rafale pourrait atterrir en Inde qu'en 2015

 

11/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon des sources concordantes, les industriels du Team Rafale comptent sur la signature d'un contrat en Inde en 2015. Il resterait entre 12 et 18 mois de travail et les élections législatives au printemps prochain vont ralentir les négociations.


 

Quand sera signé le contrat Rafale en Inde ? Aujourd'hui, les industriels du Team Rafale (Dassault Aviation, Thales et Safran) comptent désormais sur un contrat pour la fourniture de 126 Rafale à l'armée de l'air indienne en 2015, selon des sources concordantes. Voire fin 2014 mais avec beaucoup de scepticisme. "Il reste entre 12 et 18 mois de travail" pour signer un contrat en bonne et due forme, explique un bon connaisseur du dossier à "La Tribune". Et de rappeler que les contrats d'armement signés en Inde sont très, très lents à sortir à l'image du contrat de rénovation des Mirage 2000 indiens.

En outre, les élections législatives en Inde prévues au printemps 2014 vont paralyser le processus des négociations. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier expliquait d'ailleurs craindre que l'approche des élections législatives l'année prochaine en Inde et la mise en place d'un nouveau gouvernement issu des urnes retardent la prise de décision à New Delhi.

 

Un contrat hors norme

"Ce sera beaucoup trop juste pour 2014", constate également une source industrielle. Pour autant, personne ne remet en cause la signature de ce contrat négocié avec Dassault Aviation depuis janvier 2012… mais la lenteur légendaire de l'administration indienne et la masse incroyable de détails qui restent encore à négocier et à coucher sur un contrat hors norme conduisent les négociateurs français à devenir zen et à se mettre à l'heure indienne.

N'en déplaise au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Concernant le Rafale, je suis optimiste pour la signature avec l'Inde l'an prochain, où un budget a été inscrit", a-t-il déclaré mardi dans une interview aux "Echos". Un objectif qui paraît aujourd'hui un peu trop ambitieux. Car le gouvernement compte sur la signature d'un contrat avant juillet 2014 pour réduire les livraisons des Rafale à l'armée française à partir de 2016, l'export prenant le relais.

 

Les ambitions de HAL

Ce n'est pas la mort d'un négociateur en Inde, Arun Kumar Bal, "joint secretary" au ministère de la Défense chargé notamment des acquisitions pour l'armée de l'Air, qui va retarder cette négociation, estiment certains interlocuteurs, qui rappellent qu'il était arrivé il y a peu. Ce qui peut ralentir les négociations, ce sont plutôt les ambitions du principal partenaire indien de Dassault Aviation, Hindustan Aeronatics Ltd (HAL). "Ils veulent tout faire mais être responsables de rien", constate un connaisseur de ce dossier.

Ce qui n'est pas réellement nouveau, car, précise-t-il, "ils ont toujours été de redoutables négociateurs". Mais les discussions entre Dassault Aviation et HAL se poursuivent sur qui est responsable de quoi. Enfin, Dassault Aviation, qui veut faire les choses de façon extrêmement propres, souhaite coller au plus près de la proposition qui lui a permis de gagner le droit de négocier en exclusivité avec New Delhi. L'Inde avait demandé des offres basées sur le coût de possession des appareils. Soit sur la durée de vie des appareils.

 

Le Qatar avant l'Inde

Une chose est sure, Jean-Yves Le Drian ne peut pas compter sur un contrat Rafale en Inde pour réduire la cadence de livraison des appareils à l'armée de l'air à partir de 2016 (26 Rafale doivent être livré lors de la prochaine loi de programmation militaire, dont 11 en 2014 et en 2015). Le projet de LPM 2014-2019, en cours d'examen au Parlement, est en effet bâti sur l'hypothèse que l'exportation du Rafale prendra le relais des livraisons nationales à partir de 2016.

L'avionneur considère qu'il faut trois ans à partir de sa signature pour produire un Rafale. Voire quatre ans pour certains. La précédente LPM avait déjà fait le même pari, mais l'Etat avait dû continuer à prendre livraison de 11 Rafale par an. Reste le Qatar, le propect le plus chaud de Paris... Mais les Américains sont en train de brouiller les cartes à Doha.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:55
Les forces spéciales participent à l’exercice Volfa

10/10/2013 Actus Air

 

L’exercice des forces aériennes Volfa 13.03 se déroule du 7 au 11 octobre 2013 dans le Massif central (Aurillac - Montluçon Guéret).

 

Plus de 400 militaires ainsi qu’une trentaine d’aéronefs de l’armée de l’air et de la marine nationale participent à Volfa 13.03, conduit depuis le centre national des opérations aériennes (CNOA) à Lyon Mont-Verdun. Menée au profit des unités de combat de l’armée de l’air, cette édition vise à mettre en œuvre un ensemble de procédures opérationnelles des forces spéciales «air» et à valider leur compatibilité avec une opération aérienne complexe, comprenant des menaces aériennes et sol-air.

 

Les forces spéciales participent à l’exercice Volfa

Volfa, entraînement annuel majeur des forces aériennes, met en œuvre des opérations aériennes de type COMAO (Composite Air Operations), en particulier de nuit, avec des raids aériens de tous types d’aéronefs couvrant une grande gamme d’emploi de l’arme aérienne. À cette occasion, une unité de défense sol-air est déployée dans les environs de l’aérodrome d’Aurillac, notamment pour simuler des menaces aériennes.

 

Volfa est le garant d’un haut niveau de qualification et d’expertise des combattants et répond aux besoins opérationnels des engagements nationaux et internationaux contemporains. Une prochaine édition est programmée du 20 au 22 novembre 2013 dans la même région.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:55
Les Rafale français passent le cap des 100.000 heures de vol

09/10/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Le cap est symbolique : au cours de l'été, la flotte de Rafale français a franchi la barrière des 100.000 heures de vol réalisées sous les couleurs de l'Aéronautique navale et de l'armée de l'Air.

 

Le bilan inclut les heures de vol réalisées entre 2000 et 2008 par les Rafale au standard F1 de la Marine, qui sont aujourd'hui en chantier de retrofit.

 

Au 1er octobre 2013, 122 Rafale avaient été livrés aux forces françaises : 38 Rafale M à la Marine et 84 Rafale B/C à l'armée de l'Air, dont 44 monoplaces et 40 biplaces. Le projet de loi de programmation militaire prévoit d'en livrer 26 supplémentaires entre 2014 et 2019.

 

Sur 100.000 heures de vol, cinq Rafale ont été perdus, dont quatre dans la Marine. Aucun de ces accidents n'a toutefois été causé par une avarie technique, le facteur humain ayant été prédominant dans tous les cas.

 

En septembre 2013, le consortium Eurofighter rappelait que la flotte mondiale de Typhoon avait franchi le cap des 200.000 heures de vol réalisées par ses clients. Environ 380 appareils avaient alors été livrés aux six pays utilisateurs de l'avion.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:55
Jean-Yves Le Drian : « Un contrat Rafale en Inde en 2014 »

08/10 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Le contrat Lex de rénovation des frégates marque-t-il le retour de la France en Arabie Saoudite ?

 

Jean-Yves Le Drian : Ce contrat de 1,3 milliard dont la moitié pour la part française constitue un nouveau succès industriel majeur pour notre pays. Quand nous avons signé en juillet le contrat des satellites d’observation aux Emirats Arabes Unis, j’ai dit que la France était de retour. En Arabie Saoudite, c’est aussi le cas. Le roi, qui m’a reçu lundi, m’a transmis ce message et cette tonalité a dominé mes entretiens avec les autorités saoudiennes. Le contexte international et surtout la ligne permanente, fidèle et claire de la France concernant la Syrie et sa relation avec l’Arabie Saoudite, ont contribué au fait que nous ne soyons plus dans une relation atone en matière militaire.

 

DCNS nourrit de grands espoirs sur la vente de frégates multi-missions...

 

La France a créé un partenariat majeur et de longue date avec la marine saoudienne. Une culture commune s’est établie mais qui tendait à s’assoupir. Elle renaît avec le contrat Lex et permet d’envisager d’autres projets que nous essaierons de mener à bien durant les cinq années du contrat.

 

Avez-vous reçu des indications positives sur le contrat de plus de deux milliards de modernisation de la défense aérienne par Thales ?

 

Le prince Salman, le vice-ministre de la Défense, et moi avons longuement évoqué tous les dossiers, marine, spatial, défense aérienne, défense anti-missile ou cyber-défense. Il vient d’être nommé et prend le temps de la réflexion. J’ai fait de même avec le prince Mitaeb, le ministre en charge de la garde nationale. Mais je n’en dirai pas plus, sinon je romprais avec mes principes.

 

Vous avec la main plutôt heureuse en matière d’exportations d’armement cette année. Quelle est la méthode Le Drian ?

 

S’assurer d’abord d’un contexte géostratégique apaisé et sain. C’est la base. Ensuite, nourrir des relations personnelles et de confiance avec les vrais décideurs. Echanger, prendre le temps, respecter, écouter leurs demandes. Je dois assumer tout mon rôle politique, mais rien que mon rôle politique, et permettre aux industriels d’assumer pleinement le leur. Ils doivent former une équipe France offensive et soudée à l’export dont je suis l’entraîneur. Enfin, je me refuse à faire de l’esbroufe et je n’annonce rien tant qu’un accord n’est pas conclu.

 

Que faudrait-il améliorer dans le dispositif de soutien aux exportations d’armement ?

 

Il faut mettre en place un dispositif juridique de relation directe entre l’Etat et les Etats acheteurs, une sorte de « FMS » (foreign military sales, du nom de la procédure américaine, NDLR) à la française. Certains pays le demandent. Pas tant pour la garantie de l’Etat vendeur que pour la garantie du droit. Faute d’avoir disposé d’un tel dispositif, nous avons perdu certains marchés.

 

Vous envisagez une mise en place à quelle échéance ?

 

Dans les six mois. François Hollande a donné son accord il y a trois semaines.

 

La loi de programmation militaire prévoit que 7 Rafale soient exportés en 2016. Est-ce tenable sachant que le décès du négociateur en Inde va faire perdre 3 à quatre mois selon le patron de l’armée de l’air local et que les élections arrivent à grand pas ?

 

Je suis très attentif aux questions d’exportations parce qu’elles sont une condition de réussite de la prochaine programmation militaire. Les industriels l’ont bien compris. Concernant le Rafale, je suis optimiste pour une signature avec l’Inde l’an prochain où un budget a été inscrit.

 

Le Qatar pourrait déboucher avant ?

 

Ce serait bien. Nous sommes en bonne position. Donc je n’ai pas d’inquiétude pour l’exécution de l’annuité 2016 de la LPM à condition qu’on continue à se battre en menant la même politique.

 

Devant les députés, les PDG de DCNS et de Thales ont clairement laissé entendre que la frégate multi-mission a du mal à s’exporter. N’a-t-on pas encore conçu un matériel trop technologique adapté à une poignée de marines seulement ?

 

La France a besoin de ses 11 frégates et donc on les construira. Cela dit, il faudra réfléchir à la définition de la future frégate de taille intermédiaire (FTI) pour en faire un navire qui satisfasse la marine française et qui soit exportable. On verra si les trois dernières frégates seront des Fremm ou des bâtiments de nouvelle génération. J’ai annoncé que je prendrai la décision fin 2016.

 

Envisager de ne pas aller au bout de la série alors que les livraisons démarrent à peine, n’est-ce pas reconnaître que les Fremm ne sont pas adaptées à l’international ?

 

Il est difficile de juger de la capacité à l’exportation d’un bâtiment qui n’est pas encore en service. Cela ne peut pas être considéré comme un échec. Je garde cette marge de manoeuvre, sachant qu’il y aura onze frégates de premier rang livrées à la Marine nationale à terme, quel que soit le type.

 

Comment réagissez-vous à la sélection par la Turquie, pays membre de l’Otan, d’un système de défense aérien chinois ?

 

Cette intrusion sur un marché assez improbable me surprend. Je m’interroge sur l’interopérabilité (du système chinois avec ceux de l’Otan, NDLR). J’espère que le gouvernement turc en a mesuré tous les inconvénients. Je n’en dirai pas plus.

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

L'affaire Snowden pourrait relancer les chances du Rafale au Brésil.

 

07-10-2013 Jean-Michel Guhl à Brasilia, pour Challenges.fr

 

ENQUETE Les relations entre Brasilia et Washington sont devenues glaciales. Ce qui relance (un peu) l’espoir d’une commande de Rafale.

 

Quand une annulation crée "l'effet dominos"...  La présidente du Brésil, Dilma Roussef, devait faire au mois d'octobre une visite d’Etat aux États-Unis. Mais, suite aux révélations d'espionnage des conversations téléphoniques du gouvernement brésilien par les organismes de sécurité nationale US, cette visite a été annulée. Ce qui vient de faire capoter à la chaîne tout une série d'accords (tant commerciaux que technologiques) et de contrats importants que le président Barack Obama espérait signer avec le nouveau géant économique latino-américain.

 

A la veille d'une année électorale clé, l'annulation de cette visite arrange plutôt le Palácio do Planalto (siège du gouvernement brésilien) qui s'accommode en fait assez mal des pressions de Washington pour que le Brésil, toujours très protectionniste, ouvre largement ses portes aux productions américaines.

 

C’est aussi le cas sur le plan militaire, afin que la Força Aérea Brasileira (Forces armées brésiliennes) mette un point final à son interminable programme F-X2 en faisant enfin l'acquisition de chasseurs F-18 Super Hornet chez Boeing — une affaire en cours — afin de remplacer les Mirage 2000 français, qui seront retirés du service à la fin de cette année.

 

Brasilia en froid avec Washington

 

Ces pressions permanentes du gouvernement américain et de ses lobbies (présents au Brésil à travers de nombreuses sociétés et institutions très actives) irritent beaucoup le gouvernement brésilien qui sait, malgré tout, qu'il doit absolument relancer ses relations commerciales avec Washington sous peine de se trouver sans bailleurs de fonds pour accompagner son développement, notamment celui de ses infrastructures, absolument inadéquates pour "la cinquième économie du monde". Ceci alors même que la croissance brésilienne ralentit.

 

Autre enjeu de taille, Dilma Rousseff va devoir s'impliquer à fond dans la campagne pour sa réélection en décembre 2014, tout ceci sur les décombres d'innombrables affaires de corruption et de népotisme frappant son parti politique (le Partido dos Trabalhadores - PT - de l'ex-président Lula).

 

Les écoutes de la NSA ont outré Brasilia

 

Ceci juste après l'épreuve-test de relations publiques internationales que sera l'organisation de la Coupe du Monde de Football de la FIFA 2014. La réalité du Brésil actuel, largement ignorée par l'étranger, se trouve bien loin des plages de Copacabana ou d'Ipanema. Plus grand que l'Europe et avec la moitié de sa population, le Brésil en présente aussi toutes les diversités. Pays développé d'un côté, au sud, et tiers-monde de l'autre, au nord. Mais heureusement sans les niveaux d'endettement public que connaissent des pays comme le Portugal, la Grèce, l'Espagne, l'Italie ou encore la France.

 

Révélées par la chaîne nationale brésilienne TV Globo le 1er septembre dernier, à partir de documents secrets rendus publics par l'informaticien rebelle Edward Snowden, les écoutes téléphoniques illégales des échanges de la présidence brésilienne avec ses ministres et conseillers, réalisées par l'US National Security Agency, a véritablement outré Brasilia.

 

Mais le clou a été enfoncé plus encore le 8 septembre quand TV  Globo a rapporté que la NSA avait écouté les conversations téléphoniques de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.

 

Las, ce qui aurait pu être la première visite officielle d'un chef d'Etat brésilien aux Etats-Unis depuis deux décennies — la dernière visite du président libéral Fernando-Henrique Cardoso à Washington remonte à avril 1995 — n'aura donc pas lieu et cela contribue largement à arroser de vinaigre des relations bilatérales déjà distendues, la perte de confiance en plus.

 

Les dommages politiques causés par cette affaire vont être importants et auront un coût certain pour les États-Unis — l'un des principaux partenaires économiques du Brésil (le second après la Chine) — dont la balance commerciale bilatérale s'orne d'un déficit passé à plus de 160% pour le premier semestre de 2013 (soit 6 milliards de dollars en moins par rapport à 2012) alors que le Brésil a réalisé dans le même temps, 5,4 milliards d'excédents commerciaux avec la Chine, son premier partenaire économique.

 

"On ne badine pas avec le Brésil"

 

"On ne badine pas avec le Brésil quand il s'agit de respecter les règles du jeu internationales" aime-t-on à répéter à Brasilia. Curieusement, le Brésil aura été l’un des rares pays cités par Edward Snowden à traiter immédiatement les conséquences des opérations d'espionnage des États-Unis à son encontre. Sans augmenter d'ailleurs l'embarras de Washington pris la main dans le sac, ce qui attise encore plus de courroux de Brasilia.

 

Le contrat des chasseurs toujours d’actualité

 

Tout récemment, surfant sur le dernier Livre blanc de la défense brésilien qui prévoit un "trou" dans la défense aérienne du pays, le sénateur Ricardo de Rezende Ferraço, ne s'est pas privé de souligner que le gouvernement fédéral brésilien a depuis longtemps été trop négligent en laissant à ses successeurs le soin de faire l'acquisition de 36 avions de chasse pour la Força Aérea Brasileira, laquelle devait choisir entre les fournitures de trois pays: les États-Unis, la France et la Suède.

 

"Le gouvernement a été indolent et a traîné des pieds sur ce dossier" a-t-il déclaré devant la presse étrangère "alors que celui-ci a depuis longtemps tous les éléments en main pour conclure un accord avant la fin de cette année". Homme politique, originaire d'un petit État du littoral brésilien, pourvu d’un sens remarqué de la mesure et toujours à la recherche d'économies structurelles — il a notamment critiqué Dilma Rousseff sur le quasi doublement du nombre de portefeuilles ministériels créé par le PT — Ricardo Ferraço ne se prive pas de rappeler que ce projet d'achat d'avions de chasse a été lancé il y a maintenant près de 20 ans, exactement en 1995 sous le nom de projet F-X (la France proposant alors le Mirage 2000-5 alias Mirage 2000 BR). Il a été repoussé, d'abord par le président Luiz Inácio Lula da Silva, à 1998, puis à 2003 et 2010 puis ensuite en 2011 à nouveau, toujours pour des motifs budgétaires en devenant dans un second temps projet F-X2 et en réduisant sa fourchette à trois avions : le Boeing F-18 Super Hornet, le Dassault Rafale F3 et le Saab JAS 39 Gripen NG. Et le successeur de Lula, Dilma Rousseff, s'est bien gardée de prendre position sur ce dossier, fort aidée en cela par le très silencieux général Juniti Saito, chef d'état-major de la FAB depuis 2007, qui fêtera bientôt ses 72 ans et dont le remplacement n'est toujours pas à l'ordre du jour provoquant ainsi un tel embouteillage de carrières que plusieurs généraux en place en ont appelé à la plus haute juridiction du pays, le Supremo Tribunal Federal, pour demander sa mise à la retraite d'office! Du jamais vu.

 

La modernisation des forces aériennes brésiliennes a 18 ans de retard

 

Sénateur à peine quinquagénaire, Ricardo Ferraço, rappelle avec lucidité "que cela fait 18 ans maintenant que les gouvernements brésiliens ont évité de se prononcer sur ce projet de modernisation de la FAB, alors même que des pays moins riches comme le Venezuela et le Chili  ont eux modernisé et renforcé leurs forces aériennes".

 

Il ajoute, enfonçant le clou, "que si aucune décision n'est prise sur ce sujet critique, les problèmes du pays iront en augmentant, notamment en ce qui concerne le trafic de drogue, dont tout le monde sait ici que 50% de la drogue consommée dans le pays passe par la frontière bolivienne" [soit quelque 3 000 km de frontières passoires dans des zones impossibles à surveiller en totalité et utilisées quasi quotidiennement par des avions légers chargés de cocaïne ou autre poudre festive revendues pour une fortune au Brésil].

 

Ricardo Ferraço insiste et affirme : "Que cette acquisition de nouveaux avions de chasse est un projet d'État ("projeto de Estado") qui en est arrivé "à la limite des limites" puisque les douze Mirage 2000 de la Força Aérea ne pourront plus être utilisés après le mois de décembre prochain et qu'ils seront remplacés par des chasseurs F-5, encore plus anciens et en fin de vie utile", une véritable plaisanterie selon lui. Ce qui n'est pas loin d'être une triste vérité, sachant que les derniers chasseurs de type Northrop F-5E/F acquis de seconde-main par la FAB, l'ont été auprès de la Royal Jordanian Air Force qui les avait elle-même reçu des Etats-Unis au titre de l’aide militaire au petit royaume hachémite… Dans l'état des plans actuels, dès le mois de janvier 2014, c'est un détachement de deux F-5M mis en œuvre par quatre pilotes du 1°/14° Grupo de Aviaçao venu de Canoas, près de Porto Alegre (Rio Grande do Sul), qui devrait normalement assurer la protection aérienne et la police du ciel H24 autour de Brasilia depuis la base aérienne d'Anápolis.

 

Une peau de banane sur le chemin de la Présidente

 

Il est vrai qu'en décidant de retirer du service, le 31 décembre 2013, les douze Mirage 2000 du 1° Grupo de Defesa Aérea, basé à Anápolis, non loin de la capitale — plus pour des raisons de coût d'utilisation opérationnelle que de vétusté se dit-il, mais surtout par manque de potentiel moteur restant — le très discret général Saito — et même si la FAB se refuse à l'admettre ouvertement — a placé une belle peau de banane sur le chemin de Dilma Rousseff, en l'obligeant à devoir trancher rapidement et à vif sur un sujet dont elle s'est toujours désintéressée politiquement.

 

Au contraire des questions sociales et d'équipements publics — plus fédératrices de voix pour son parti politique, le PT, à un an d'une élection présidentielle cruciale pour sa survie sachant qu'il est aussi un parti de gauche non majoritaire. C'est donc à Celso Amorim, actuel ministre de la défense et diplomate de haut niveau toujours très écouté de Dilma Rousseff, que va échoir le mistigri et la responsabilité de trouver une solution rapide susceptible de servir à la fois les intérêts politiques à court terme de la présidence, les intérêts immédiats de la FAB et aussi ceux à moyen terme de l'industrie aéronautique brésilienne, partie prenante obligée du programme F-X2 évalué actuellement à 15 milliards de réaux (soit environ 6,5 milliards de dollars), pour commencer.

 

Pour l'heure, il est encore question du programme F-X2 mais déjà à Brasilia a été soulevée parmi les parlementaires avisés la question éventuelle d'un programme F-X3, plus ouvert et intégrant les progrès réalisés depuis le lancement de F-X2 ! Les pilotes de chasse brésiliens, pour leur part, rêvent encore du Sukhoi 35 qui avait leur très nette préférence… Ce chasseur, rappelons-le, était encore présenté en vol au dernier salon du Bourget, en juin, où il assurait quasi quotidiennement le spectacle aérien le plus impressionnant du moment.

 

Quelles sont les chances du Rafale ?

 

La probable non signature avec Boeing, ne fait toutefois pas pour autant pencher la balance du côté du Rafale : un retour en grâce du Super Hornet est toujours possible, à une date ultérieure. Surtout sachant que l'avionneur national brésilien Embraer — qui participera à la construction des chasseurs choisis au final par Brasilia — s'est ouvertement déclaré en faveur de Boeing, société US avec laquelle il a signé en juin dernier un accord pour la commercialisation (et aussi sans doute la finalisation) de son futur biréacteur de transport tactique et de ravitaillement KC-390.

 

De surcroît, l'actuel ministre de la défense brésilien, Celso Amorim, quoique parlant tout aussi bien le français, n'a pas la francophilie assumée de son prédécesseur Nelson Jobim qui s'était déclaré ouvertement en faveur du Rafale au point de faire croire au président Sarkozy en 2009, par la voix de Lula, que l'affaire était dans le sac pour la France et pour Dassault Aviation.

 

Hélas, Dilma Rousseff ne partageait pas et ne partage toujours pas cet enthousiasme. Question prix d'abord, l'avion français étant pour ses conseillers le plus cher des trois chasseurs retenus. Nonobstant cela, le ministre de la défense brésilien suit avec la plus grande attention le déroulé des négociations autour du Rafale entre Dassault et l'Inde. Et ceci également importe car l'achat d'un nouveau chasseur par le Brésil doit impérativement se plier à deux volets : celui du prix d'abord mais aussi à celui des contreparties industrielles; avec la certitude que l'industrie brésilienne sera bien capable d'absorber la totalité du transfert de technologie demandé par Brasilia.

 

Des doutes subsistent en Inde avec HAL. Entre prétentions et ambitions industrielles, un fossé existe. Ainsi absolument rien ne dit aujourd'hui que le Rafale ait épuisé ses chances au Brésil. De plus, les girouettes politiques y abondent aussi et cela même si la France, avec sa politique étrangère actuelle totalement alignée sur celles des USA, n'y a vraiment plus la cote d'antan. Le partenariat stratégique voulu avec Paris du temps de Lula ne répondrait ainsi plus aussi bien aux ambitions et préoccupations du Brésil, toujours soucieux aussi de pouvoir garantir sa souveraineté nationale,  au besoin par les armes, non seulement sur son vaste territoire, et en particulier sur l'Amazonie, mais aussi sur les gigantesques gisements pétroliers de Tupi découverts il y a peu au large des côtes de l'Etat de Rio.

 

Il est intéressant de noter que parmi les neuf utilisateurs actuels du Mirage 2000 (France, EAU, Egypte, Grèce, Inde, Pérou, Qatar, Taïwan) les Brésiliens seront les premiers à se défaire de ce type de chasseur. En service au sein du 1° Grupo de Defesa Aérea, implanté non loin de Brasilia, depuis l'automne de 2006, le Mirage 2000 — baptisé localement F-2000 — a toujours été considéré comme un chasseur intérimaire dans la FAB et il n'a jamais été envisagé de le moderniser comme d'autres pays l'ont déjà fait (EAU, Grèce et Inde).

 

Achetés d'occasion à la France pour 80 millions d'euros, aux termes d'un contrat signé de gré à gré entre les présidents Lula et Chirac, et pris sur les stocks de l'Armée de l'Air, les douze avions (dix monoplaces et deux biplaces, ainsi qu'un bon stock de moteurs M53-5 usagés) ont toutefois permis aux aviateurs brésiliens de se familiariser avec un intercepteur doté de commandes de vol électriques et d'un véritable système d'arme bâti autour du radar Doppler Thales RDI et du missile Super 530D de MBDA. Pour le major Eric Brevigleri, commandant actuel du 1° GDA, l'expérience du F-2000 aura été certes bénéfique, mais elle eut été bien plus profitable pour la FAB si elle avait débouché sur l'acquisition d'un avion polyvalent comme le Mirage 2000-5.

 

Mais comme ce chasseur n'est plus construit par Dassault, l'affaire est désormais entendue. Il reste que le taux de sécurité des vols du F-2000 s'est révélé excellent puisque, à ce jour, aucun avion n'a connu d'accident au cours de plus de 10 000 heures de vol accumulées depuis septembre 2006. Ce ne fut pas le cas, loin de là, avec le Mirage III EBR, resté en service 33 ans après avoir été modernisé à mi-vie, dont la moitié de la flotte a fini au tapis (14 avions sur un total de 32).

 

Le dernière campagne de tir du 1° GDA a eu lieu début septembre depuis l'aérodrome de Santa Maria, base aérienne située à 1500 km en ligne droite au sud d'Anápolis dans l'état de Rio Grande do Sul. Elle a permis à quatre F-2000C déployés, dans cet état limitrophe de l'Argentine, de tirer les dernières caisses d'obus de 30 mm ainsi que les derniers missiles Super 530D et Magic 2, sachant que sur les douze avions livrés seuls six sont encore en état de vol, les autres ayant tous atteints leur fatidique butée moteur.

 

Disposant d'une allocation de 1 600 heures de vol pour l'année, ces six avions dotés de moteurs Snecma M53-5 et mis en oeuvre par dix pilotes seulement, vont terminer leur carrière par une ultime participation, courant novembre, à l'exercice Cruzex qui se tiendra sur la base aérienne de Natal, dans l'état de Rio Grande do Norte, en présence de participants venus d'Argentine, du Canada, du Chili, de Colombie, de l'Equateur, de l'Uruguay, du Venezuela et des USA. Pour la première fois, la France n'a pas confirmé sa présence à Cruzex, ce qui laisse à penser que Paris était déjà au courant du fait que les Brésiliens allaient faire une croix sur l'acquisition de chasseurs Rafale en 2013…

 

Il est vrai que, depuis le départ de Lula et la démission de Nelson Jobim (l'ancien ministre de la défense de Lula), le Rafale n'a plus autant de soutiens forts et visibles au Brésil. Ce n'est pas le chasseur favori de la FAB, pas plus que celui de l'industriel national — Embraer — qui serait amené à le produire sous licence. Pourquoi ? Allez savoir…

 

Et cela est d'autant plus injuste et contraire à l'argument de souveraineté, leitmotiv généralement avancé par le gouvernement brésilien, que le dossier technique de l'avion français, serait de loin le plus complet, de l’avis des membres de la Comisão de Relações Exteriores e Defesa Nacional (CRE) interrogés, et certainement le seul à assurer au gouvernement brésilien la quasi certitude d'un transfert sans intermédaire et sans le risque de se heurter à un éventuel refus nord-américain en matière de transfert de technologies critiques (on pense ici au radar, aux missiles et aux systèmes de contre-mesures électroniques)…

 

La presse aéronautique brésilienne, pour sa part, gavée de publicité suédoise, ne jure que par le Gripen de Saab. Mais l’avion, monoréacteur et au rayon d’action réduit, ne convient vraiment pas au théâtre d’opération national brésilien explique un général bien placé au Comgar, le commandement des opérations aériennes de la FAB. Le Brésil, pays continent, n’est pas la Suisse ou la Tchéquie.

 

Si le précédent gouvernement brésilien considérait le partenariat stratégique, signé avec la France en 2008 (entre les présidents Lula et Sarkozy) comme un tout pouvant comprendre sous-marins, hélicoptères et chasseurs, ce n'est absolument pas le cas de l'actuel qui, au contraire, préférerait diversifier ses sources de matériels militaires afin d'accroître plus encore son indépendance et sa sacro-sainte souveraineté et, surtout, équilibrer ses échanges commerciaux avec ses partenaires et fournisseurs d'armement qui sont aujourd'hui essentiellement l'Allemagne, la France, Israël, l'Italie, le Royaume-Uni, la Russie et les Etats-Unis. Il se dit aussi à Brasilia, que n'étant par ailleurs pas pleinement satisfait des conditions dans lesquelles se déroule le programme de construction au Brésil des nouveaux sous-marins Scorpène de DCNS, réalisés avec le concours d’Odebrecht pour la Marinha do Brasil, le gouvernement brésilien aurait choisi d'acheter US… juste pour changer et affirmer son autonomie.

 

Pour Brasilia, il est indéniable que le choix du F-18 Super Hornet Block III serait ainsi une décision idéale à la fois sur les plans diplomatique, pour calmer le jeu avec les Etats-Unis ; écomique, pour rééquilibrer les échanges commerciaux avec Washington; et opérationnel, le général Saito étant très en faveur du chasseur américain et des facilités d'entraînement offertes en Californie par l'US Navy, principal utilisateur du F-18.

 

Et rien ne dit aujourd'hui que cet affaire ne se fera pas plus tard et à un moment plus opportun pour le gouvernement brésilien. Le grand pays lusophone n'ayant aucun ennemi, il reste urgent d'attendre et de laisser traîner les choses. Une manière bien brésilienne de traiter les affaires, surtout les plus importantes. Au Brésil, la patience est une vertu nécessaire. Un retour en grâce du Super Hornet est toujours possible, à une date ultérieure. Il demeure le favori des aviateurs ici.

 

De façon latérale, il reste que la FAB ne se sent nullement  aujourd'hui concernée par les besoins futurs de l'aéronavale brésilienne et un éventuel remplacement des chasseurs A-4KU Skyhawk — désignés AF-1 localement  — embarqués sur le porte-avions NAé São Paulo (ex-Foch) n'est même pas envisagé pour l'heure.

 

D'autant plus que 12 des 23 exemplaires rachetés d'occasion au Koweït en 2000 (pour 70 millions dollars) sont en cours de modernisation chez Embraer afin de prolonger leur vie opérationnelle au-delà de 2025. L'opération va coûter à la Marinha do Brasil quelque 140 millions de dollars au total. Et il y a fort à parier que dans 20 ans ces avions seront les derniers Skyhawk à voler au monde, connaissant la dextérité avec laquelle les ingénieurs brésiliens savent faire durer les matériels.

 

Déjà fortement engagée dans un processus de modernisation de sa flotte sous-marine et de surface, qui absorbe la totalité de son budget d'équipement, la Marinha do Brasil n'a actuellement aucunement les moyens d'envisager le remplacement de ses Skyhawk par des Rafale M, voire d'hypothétiques Gripen navalisés.

 

Ni aujourd'hui, ni demain. D'autant plus qu'en 2030, l'ex-porte-avions Foch -- mis sur cale en 1957 et revendu au Brésil en 2000 -- aura alors presque 70 ans ! Beaucoup de ce qui a pu se dire ou s'écrire sur la question du remplacement de ces avions embarqués par une version navalisée du chasseur qui sera retenu au final par la FAB dans le cadre du programme F-X2 n'est que spéculation.

 

De surcroît, le Brésil n’aspire nullement à conduire les affaires du monde, il est déjà assez occupé chez lui. Reste cependant que s’il veut véritablement être « l’autre puissance américaine » qu’il aspire à devenir, il lui faudra bien augmenter son budget militaire, au moins au niveau de celui d’une puissance économique comparable…

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 07:55
Des alliages super performants

03.10.2013 Didier Locq, Ingénieur métallurgiste - ONERA

 

Les superalliages sont étonnants : ils supportent des températures de plusieurs centaines de degrés pratiquement sans se déformer. Ils sont d'une importance stratégique puisqu'ils composent 40% de la masse des moteurs d’avions comme celui du Rafale.

 

Pour écouter le podcast

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 21:55
Rafale alignés sur le tarmac de la base aérienne de Ventiseri-Solenzara

Rafale alignés sur le tarmac de la base aérienne de Ventiseri-Solenzara

04/10/2013 armée de l'air

 

C’est la rentrée des classes pour la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara. Depuis le 30 septembre 2013, les activités opérationnelles ont repris dans le ciel corse.

 

Des Rafale des bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Saint-Dizier ont entamé leurs campagnes de tir air/air en mer et air/sol sur le champ de tir de Diane depuis le 30 septembre. Cette activité se poursuivra jusqu’au 18 octobre 2013.

 

Puis du 14 au 25 octobre, les Fennec des escadrons d’hélicoptères 3/67 « Parisis » de Villacoublay et 5/67 « Alpilles » d’Orange seront présents sur la BA 126 dans le cadre des entraînements spécifiques des tireurs d’élites MASA (mesures actives de sûreté aérienne), savoir-faire essentiel pour la protection de l’espace aérien national.

 

Ce sera ensuite l’édition 2013 de l’exercice Serpentex, qui se déroulera sur la plateforme corse du 25 novembre au 13 décembre 2013. Cet exercice originellement dédié à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre afghan a pour vocation d’entraîner les unités dans le domaine de l’appui aérien avant leur projection en opérations extérieures. Il rassemblera des Français, des Britanniques, des Canadiens, des Belges, des Espagnols et des Italiens.

 

Du 14 au 25 octobre, du 11 au 22 novembre puis du 9 au 20 décembre, les commandos de l’air de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) effectueront, sur le champ de tir de Diane, une ultime mise en condition avant leur projection sur les théâtres extérieurs.

 

Le planning de cette fin d’année est susceptible d’évoluer en fonction de contraintes diverses qui peuvent survenir.

Fennec en campagne de tir MASA

Fennec en campagne de tir MASA

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 20:55
Le Rafale B 339 de retour de mission

Le Rafale B 339 de retour de mission

04/10/2013 Armée de l'air

 

Après avoir été réceptionné par la direction générale de l’armement (DGA) le 12 septembre 2013, le Rafale biplace immatriculé B 339, premier exemplaire de la 4etranche de production du programme Rafale est arrivé le 17 septembre sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Une semaine après, c’est au tour du B 340, de grossir les rangs de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’Argent ».

 

Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile de nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal « identification et télémétrie ».

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array / radar à antenne active), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de recherche et développement sur les antennes actives.

 

À ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 122 appareils livrés dans ses trois versions : 38 monoplaces embarqués M pour la marine nationale, 40 biplaces B et 44 monoplaces C pour l’armée de l’air.

Le Rafale B 340 est le dernier avion de chasse entré à l'armée de l'air

Le Rafale B 340 est le dernier avion de chasse entré à l'armée de l'air

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 19:35
IAF Chief Sounds First Anxious Note On MMRCA

October 04, 2013 - by Shiv Aroor – Livefist

 

He's been known to be unequivocally optimistic about the $20-billion M-MRCA fighter competition so far, but IAF chief, Air Chief Marshal N.A.K. Browne sounded anxious and uncertain over the deal, currently still in negotiations.

 

"We have no back-up plan. We need to get the deal going, or we'll face a big shortfall of fighters in the 2017-22 period," said Browne at his annual press conference ahead of Air Force Day on October 8. "The deal has to work. There's no other option."

 

The IAF chief rued the death of MoD Joint Secretary (Acquisitions) Arun Bal, saying his demise was tragic and a setback to several acquisition cases, particularly the MMRCA, which he handled directly.

 

"Negotiations on the MMRCA are still on. Cannot place a timeline on when the deal will be signed," the IAF chief said, marking the first time when he's left the timeframe open. In the past, Browne has commonly put down a specific time by which he said he expected the deal or paperwork to be complete.

 

Dismissing speculation about exchange rate fluctuations jeopardising high-value acquisitions like the MMRCA, the Chief said such contingencies had been accounted for, and wouldn't impact the acquisition decision.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:30
Avions de combat : le drôle de jeu américain au Qatar

02/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Mi-septembre, le consortium Eurofighter (Typhoon) et Dassault Aviation (Rafale) ont rendu une offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington, selon des sources concordantes.

 

Qatar ou l'inconnue américaine... Quelle est la stratégie poursuivie par les Etats-Unis dans le cadre de l'appel d'offre des avions de combat au Qatar ? Mi-septembre, Londres, qui propose Eurofighter Typhoon, et Paris, qui soutient le Rafale (Dassault Aviation), ont rendu leur offre conformément au calendrier fixé par Doha. Mais pas Washington, selon des sources concordantes.

Du coup, les deux enveloppes contenant les offres du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica) et de Dassault Aviation dorment depuis plus de quinze jours au fonds d'un coffre avant d'être décachetées… une fois la réponse des Américains réceptionnée par les Qataris.

 

Mécontentement du Qatar

Cette situation embarrasse Doha, qui a exprimé un besoin d'acquérir 72 avions de combat. Une compétition qui sera vraisemblablement découpée en deux tranches (36 + 36) pour remplacer les douze Mirage 2000-5 de l'armée de l'air qatarie - les seuls appareils dont elle dispose à ce jour. « L'équipe en charge du dossier est réellement indisposée par l'attitude des Américains », explique-t-on à la Tribune.

Car initialement, le Qatar comptait prendre une décision rapide avant la fin de l'année pour la première tranche. Doha veut effectivement renforcer sa flotte d'avions de combat pour jouer un rôle sur la scène internationale comme elle a pu le faire dans le cadre de l'opération Harmattan en Libye aux côtés de la France, et des avions Rafale en particulier.

Les manœuvres (?), ou à défaut les indécisions, américaines pourraient troubler ce calendrier. « Ils sont à la merci du bon vouloir des Américains », confirme-t-on à La Tribune. D'autant que les Qataris pourraient choisir un avion européen dans un premier temps et mettre la pression sur les Américains sur la deuxième tranche. Pour autant, techniquement, le Qatar peut choisir. Ils ont évalué tous les avions, à l'exception du F-35.

 

Quel avion américain ?

Difficile de savoir quel avion de combat vont proposer les Américains ? Surtout face au Rafale, qui semble être le favori des Qataris pour la première tranche après de très bonnes évaluations, notamment par temps chaud (50 degrés) à l'été 2012. Ce qui n'a pas été le cas de l'Eurofighter qui semble-t-il a beaucoup souffert de la chaleur. Mais les Britanniques, associés aux Allemands, ont toutefois mis le paquet sur une offre globale très compétitive. Notamment en proposant des investissements aux Qataris dans l'industrie financière britannique. Les Allemands sont également ouverts à de tels investissements.

Au départ les Américains proposaient deux appareils de Boeing, le F-15 et le F-18, qui lui aussi a énormément souffert de la chaleur au point qu'il aurait été disqualifié. Puis, Washington a réfléchi à faire concourir le F-35. Mais le Pentagone et Lockheed Martin doivent d'abord obtenir l'accord du congrès. Ce qui pourrait prendre du temps.

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 16:13
Décès du négociateur indien du contrat Rafale

02.10.2013 journal-aviation.com

 

PARIS, 2 octobre (Reuters) - Arun Kumar Bal, le négociateur du contrat d'achat des avions de combat Rafale pour le compte du ministère indien de la Défense, est mort mercredi d'une crise cardiaque, lit-on sur le site internet du quotidien India Today.

 

Le quotidien Les Echos, qui reprend la même information, cite des sources à New Delhi selon lesquelles ce décès porterait un mauvais coup aux espoirs de conclusion rapide des négociations entre l'Inde et le constructeur du Rafale, le groupe Dassault Aviation, tant Arun Kumar Bal occupait un rôle central dans le processus.

 

L'Inde a présélectionné le Rafale en janvier 2012 au terme d'un appel d'offres très disputé pour une commande évaluée à quelque 15 milliards de dollars portant sur 126 avions et 63 options potentielles.

 

Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, avait déclaré récemment qu'il espérait une signature de cette mégacommande d'ici la fin de l'année.

 

Arun Kumar Bal enquêtait également sur les faits de corruption présumés dans l'acquisition de douze hélicoptères à AgustaWestland, la filiale du groupe italien Finmeccanica . (Jean-Michel Bélot, édité par Wilfrid Exbrayat)

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:55
Réception du 1er avion de la tranche 4 du programme Rafale

A ce jour, 180 Rafale de série ont été commandés par la DGA et 121 appareils livrés dans ses 3 versions – photo Dassault Aviation

 

1er octobre Aerobuzz.fr

 

La DGA (Direction générale de l’armement) a pris livraison le 12 septembre 2013 du premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale. Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal "identification et télémétrie". Le radar RBE2 AESA aurait un portée double de celle du RBE2. Il présente également de meilleures caractéristiques de résistance au brouillage. Ainsi équipé le programme Rafale affiche une longueur d’avance sur son concurrent européen Eurofighter/Typhoon.

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active ElectronicallyScannedArray), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de R&D sur les antennes actives. L’avion, qui est le 121e Rafale de série livré, est un appareil biplace immatriculé B 339 destiné à l’armée de l’air. Il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:55
First Tranche 4 Rafale Fighter Jet Delivered With New Generation Sensors

September 27, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

From the DGA, the French procurement agency:

 

On September 12, 2013, the French defense procurement agency (DGA: Direction Générale de l’Armement) officially took delivery of the first Rafale issued from the “Tranche 4” production batch, which covers the production of 60 aircraft. All of them will be equipped with new-generation, advanced sensors, and, therefore, will be the most advanced Rafales delivered to the warfighters.

 

These new sensors are:

 

· the RBE2 Active Electronically-Scanned Array (AESA) radar;

· the DDM-NG 1 missile warning system;

· the Front-Sector Optronics (FSO) “IT” (Identification and Telemetry).

 

Thus, the new Rafale “Tranche 4” is the most advanced Rafale (to date) delivered to the warfighters.

 

Indeed, the Rafale is the only European combat aircraft in operational service to incorporate today the cutting-edge “AESA” radar technology. The RBE2 AESA brings the Rafale a number of key operational benefits:

 

· extended range capabilities supporting low-observable target detection and full use of new weapon systems such as the Meteor air-to-air missile;

 

· higher reliability for reduced maintenance and lower through-life support costs;

 

· greater waveform agility for SAR (Synthetic Aperture Radar) imaging and improved resistance to jamming.

 

The first Rafale “Tranche 4” delivered, the two-seater “B339”, is the 121st production aircraft and it landed at Mont-de-Marsan Air Force Base on September 17, 2013.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:35
BrahMos missile at the MAKS-2013 international air and space show. photo Boris Egorov RIR

BrahMos missile at the MAKS-2013 international air and space show. photo Boris Egorov RIR

26/09/2013 indrus.in (Itar-Tass)

 

Work on a scaled-down version of the BrahMos supersonic cruise missile co-produced by Russia and India is in the initial stage and the rocket may be phased into service in 2017, Dr. Sivathanu Pillai, CEO and MD of the BrahMos Aerospace Company, told Itar-Tass on Thursday.

 

"In order to install a BrahMos rocket on board a fighter plane, it is essential to reduce the rocket's weight. A reduced version got the name of BrahMos-M (mini). After work on a detail design and an initial configuration of the rocket is completed, the development of the rocket proper will ensue," he pointed out.

 

According to Dr. Pillai, since the project "is in its initial stage, it is difficult to tell when the rocket may be phased into service". "Nevertheless, we expect that it will be adopted in the range of 2017," Dr. Pillai added.

 

The weight of a prospective rocket will be 1.5 tons and its length will be about six meters. It will be designed for Su-30MKI and MiG-29 fighter planes. However, it will be also fit for other operational combat aircraft or those set to be adopted by the Air Force of India, including Rafale and Mirage-2000 aircraft.

 

The first launch of an aviation version of BrahMos rocket (BrahMos-A) is slated for June 2014. A Su-30MKI fighter plane armed with it should be ready in September 2015. Only one BrahMos rocket can be mounted on it. In case of the manufacture of reduced versions of the rocket, the Su-30MKI will be able to carry three rockets and it will be possible to put two BrahMos-M rockets on a MiG-29.

 

The Russo-Indian joint-venture enterprise BrahMos was established in 1998 and got its name in honour of the rivers Brahmaputra and Moskva. The Company is the technological partner of India's first naval and shipbuilding exhibition NAMEXPO-2013, which is being held in the city of Kochi in the southern state of Kerala.

BrahMos mini-rocket may be adopted in 2017
Partager cet article
Repost0
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:35
Avions de combat : Boeing prend une claque en Corée du Sud

Le F-15 Silent eagle

 

24/09/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Séoul a annoncé reprendre à zéro la procédure d'appel d'offres pour 60 avions de combat, le plus gros contrat de défense jamais passé par le pays. Boeing faisait figure de grand favori avec le F-15 Silent Eagle.

 

C'est un gros revers pour Boeing en Corée du Sud. Séoul a annoncé mardi reprendre à zéro la procédure d'appel d'offres pour 60 avions de combat, le plus gros contrat de défense jamais passé par le pays, et pour lequel l'américain Boeing faisait figure de grand favori avec le F-15 Silent Eagle. Et pour cause le groupe américain avait soumis la seule offre correspondant au budget maximal prévu par Séoul. Il était donc à ce titre le seul fournisseur en lice. Les offres des autres candidats Lockheed Martin (F-35 Lightning II) et le consortium européen Eurofighter (BAE Systems, EADS et l'italien Finmeccanica), qui propose le Typhoon, avaient dépassé le budget autorisé.

L'agence gouvernementale sud-coréenne en charge des achats d'armement (DAPA) s'est prononcée  contre l'octroi à Boeing d'un contrat de 8.300 milliards de wons (5,7 milliards d'euros) pour la fourniture de 60 avions de combat, précisant qu'elle allait relancer l'appel d'offres. "Une majorité des membres du comité (de l'Agence) ont décidé de rejeter le F-15 et de recommencer le projet", a confirmé un porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-Seok. Les Silent Eagles ne répondent pas aux critères opérationnels requis, notamment au regard de la menace nucléaire émanant de la Corée du Nord. Le ministère de la Défense a précisé qu'il faudrait environ un an pour mener à terme un nouvel appel d'offres en vue de remplacer une flotte vieillissante de F-4 et de F-5.

 

Des critiques sur le F-15 de Boeing

Le processus d'appel d'offres a été émaillé de nombreuses tensions, en raison de l'inflexibilité du gouvernement à ne pas vouloir dépasser le budget fixé par le parlement. En août, la presse sud-coréenne affirmait qu'EADS avait été éliminé faut d'avoir répondu à certains critères, une information que l'européen avait aussitôt démentie. La presse sud-coréenne ajoutait que Lockheed Martin s'était retiré. Fin août, quinze anciens haut responsables des forces de l'air ont signé une pétition qualifiant d'"irrationnelle" la procédure qui avait éliminé les appareils de Lockheed Martin et d'EADS.

Les critiques reprochent au F-15 Silent Eagle de ne pas être équipé des capacités furtives permettant d'échapper aux radars, contrairement à des avions de combat plus modernes, tels que les F-35. Le gouvernement a donc décidé de reprendre toute la procédure à zéro, "rapidement, en réajustant le budget et d'autres questions, a indiqué un porte-parole de l'Agence. Nous allons accélérer les choses afin de nous assurer que le vide dans notre défense nationale soit limité à un minimum de temps". La DAPA avait pourtant estimé auparavant que tout report de la procédure remettrait en cause le projet de porter à 430 d'ici à 2019 le nombre de chasseurs dont dispose l'armée sud-coréenne. Plusieurs possibilités seront examinées : le nombre d'avions commandés pourrait changer, la période de financement pourrait être prolongée, ou le contrat pourrait porter sur plusieurs types d'avions.

 

Avions de combat : Boeing prend une claque en Corée du Sud

Le Rafale vainqueur des évaluations en 2002 mais le F15 vainqueur... des politiques  

Jusqu'à présent, les fournisseurs dans le secteur de la défense venaient pour la plupart des Etats-Unis, en raison de l'étroitesse des liens entre les deux pays en matière militaire. Washington reste un allié de poids de Séoul face à la Corée du Nord. Mais Séoul a semblé ces derniers mois élargir la liste de ses fournisseurs. En janvier, le pays a ainsi préféré l'anglo-italien AgustaWestland à l'américain Sikorsky pour la livraison de six hélicoptères à la Marine sud-coréenne, un contrat de 567 millions de dollars. Il avait également choisi en 2006 Eurocopter pour son programme d'hélicoptère de transport, le Surion (245 hélicoptères de la classe des 9 tonnes). 

La Corée du Sud a acquis 60 F-15 de Boeing depuis 2002, contre le rafale, pourtant déclaré vainqueur à l'issue des évaluations techniques et opérationnelles. Séoul avait dû changer les règles du jeu sous la pression de Washington en y incluant un paramètre politique. Les Sud-Coréens veulent aujourd'hui acquérir 60 autres avions de combat d'ici à 2021. La décision de relancer l'appel d'offres devrait certainement profiter au F-35 de Lockheed Martin, disqualifié uniquement en raison de son prix dans la procédure initiale. Et en général, ce que veut Washington au pays du Matin calme, c'est souvent parole d'évangile...

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:55
Réception du 1er avion de la tranche 4 du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

19/09/2013 DGA

 

La DGA a pris livraison le 12 septembre 2013 du premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale. Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile nouvelle génération (DDM NG) et de l’optronique secteur frontal "identification et télémétrie".

 

Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active ElectronicallyScannedArray), qui permet d’améliorer significativement sa portée de détection. C’est l’aboutissement de plus de 10 ans d’efforts de R&D sur les antennes actives. L’avion, qui est le 121e Rafale de série livré, est un appareil biplace immatriculé B 339 destiné à l’armée de l’air. Il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

 

Le Rafale est le premier appareil de chasse omnirôle, c'est-à-dire qu’il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse: supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés par la DGA et 121 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 38 monoplace embarqué « M » pour la Marine, 39 biplace « B » et 44 monoplace « C » pour l’armée de l’Air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en Afghanistan, en Libye et au Mali.

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:55
Rafale : le coup de blues de Dassault Aviation

120 exemplaires du Rafale ont déjà été livrés à l'armée française

 

19/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Sous-traitance démotivée, jeunes cadres qui se détournent de l'aéronautique militaire pour le civil, cadence de production minimale.. Le coup de blues du PDG de Dassault Aviation.

 

« Si, demain, j'ai l'autorisation de la DGA (direction générale de l'armement, ndlr) de fabriquer tout en Inde, y compris les appareils destinés à l'armée française, je le ferai : je n'ai pas d'états d'âme ». Cette déclaration du PDG de Dassault Aviation faite à l'Assemblée nationale est passée inaperçue mais a fait l'effet d'une bombe dans les milieux aéronautiques. Au-delà d'une provocation calculée d'Eric Trappier - les contrats français imposent de fabriquer en France les Rafale, pour des raisons liées à la sécurité nationale -, il existe une certaine exaspération de l'industriel vis-à-vis de l'Etat, qui ne tient pas ses promesses.

Un coup de blues qui peut aussi se comprendre : de 320 Rafale prévus au départ, on est maintenant à 225, après être passé à 294 puis 286… Soit près d'une centaine d'avions de combat en moins à fabriquer pour les 500 entreprises « démotivées » - selon les termes d'Eric Trappier -, qui participent au programme.

 

Ce qui pose problème comme l'a explicité récemment le PDG de Dassault Aviation lors de son audition par la commission de l'assemblée nationale.

« De nombreux sous-traitants me disent : « si nous emportons le marché en Inde, ne pourriez-vous pas faire tout fabriquer là-bas, de façon à nous débarrasser de la production de Rafale ? ». C'est vous dire à quel point la sous-traitance est démotivée. En effet, alors qu'à l'origine on lui a parlé de 320 avions, elle voit, tous les quatre ou cinq ans, les décisions systématiquement remises en question (…). C'est un problème d'intérêt national : voulons-nous garder notre capacité à produire le Rafale ? J'y suis prêt mais je ne suis pas tout seul : il faut également proposer des perspectives de long terme à la sous-traitance ».

 

Les meilleurs ingénieurs préfèrent le civil au militaire

Selon le patron de Dassault Aviation, la sous-traitance est aujourd'hui « très sollicitée par le secteur civil, économiquement bien plus intéressant, comme le montrent les exemples d'Airbus et du Falcon ». De son côté, Airbus produit « entre 50 et 100 avions par mois », a souligné Eric Trappier. Toutefois, il a rappelé que « la production du Rafale relève aussi de l'intérêt national : il est donc important de maintenir un équilibre en faveur de nos sous-traitants et de préserver leur motivation ».

Plus généralement, Dassault Aviation est « confronté » à un nouveau problème déjà évoqué au sein du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).

« Alors qu'il y a une dizaine d'années, le militaire attirait encore les meilleures compétences, a expliqué Eric Trappier, aujourd'hui, les jeunes qui entrent dans l'industrie préfèrent le civil, où de nouveaux programmes sont lancés tous les jours. C'est d'autant plus vrai que la fin du service national a rendu la société civile moins sensible aux questions de défense ».

 

L'export du Rafale vitale pour la bonne exécution de la loi de programmation militaire

Le patron de Dassault Aviation a rappelé qu'il avait besoin de construire « un Rafale par mois et onze par an pour conserver la capacité de production de cet avion ». Dans ce cadre, les 26 Rafale qui seront livrés en 2016 sont « en cours de construction ». Et de rappeler que la loi de programmation militaire (LPM) représente « pour l'État et l'industrie, un pari ». « Sous réserve d'obtenir des contrats à l'export, que nous avons bon espoir de finaliser dans les délais - même si les discussions sont longues et compliquées -, le pari sera gagné. Dans le cas contraire, nous en discuterons dans le cadre de la clause de rendez-vous », a-t-il confirmé.

 

La transformation d'un Rafale  en version exportable « demande une adaptation qui n'a rien de simple »

Une clause de rendez-vous prévu fin 2015 pour éventuellement modifiée la loi de programmation militaire en cas d'aléas, la non-exportation du Rafale en faisant partie. Mais pour Dassault Aviation, « le délai est un peu court entre 2015 et la fin du carnet de commandes. Une discussion est en cours avec le ministère de la Défense de façon à concilier l'inconciliable ». Car la transformation d'un Rafale destiné à la France en version exportable « demande une adaptation qui n'a rien de simple », a précisé Eric Trappier.

Si Dassault Aviation parvient « à obtenir un contrat dans des conditions compatibles avec une livraison en 2017-2018, tout ira bien », a expliqué le PDG de Dassault Aviation. « Dans le cas contraire, l'alternative, pour l'État, est la suivante : soit il arrête le programme, soit il le maintient à hauteur d'un Rafale produit par mois. Dans ce cas, la question du financement devra être abordée en 2015 ».

Dans le cas d'un arrêt du programme, l'impact sur l'emploi serait « important car la charge de travail liée à la construction d'un Rafale est le triple de celle d'un Falcon ». Et de souligner que « la conséquence, ce serait surtout une révision de notre modèle industriel au détriment de la fabrication d'avions de combat ». Pour l'instant, Eric Trappier ne s'inscrit pas « dans une perspective aussi négative ».

 

Quels espoirs d'exportation pour le Rafale ?

« Nous avons donc besoin d'une plus grande visibilité, car elle est aujourd'hui trop limitée. J'espère en tout cas que nous obtiendrons des résultats à l'export : cela remontra le moral de tout le monde », a assuré Eric Trappier. Les deux principaux prospects de Dassault Aviation sont l'Inde et le Qatar. « En Inde, le besoin de rénovation de sa flotte de combat est réel », a constaté Eric Trappier. L'objectif d'exporter « est important dans la mesure où il permettrait à Dassault Aviation et à ses sous-traitants de conserver un intérêt à produire pour le secteur militaire ».

Les opérations extérieures comme au Mali « ont eu un impact sur le Qatar et les EAU (Emirats Arabes Unis, ndlr) », a estimé le PDG de Dassault Aviation.

« La capacité de la France à intervenir en premier, avec des matériels capables de traiter les cibles de manière précise - bien plus qu'en envoyant une centaine de Tomahawk dans la nature -, et d'y effectuer des missions longues - directement entre Saint-Dizier et le Mali - a été appréciée. Non seulement elle l'a été sur le plan politique - car n'importe quel pays n'a pas une telle capacité d'intervention -, mais elle l'a été aussi sur le plan des moyens matériels et de la faculté à opérer parfaitement les manœuvres. Cela s'est vu un peu partout dans le monde. L'opération au Mali a donc eu une influence positive sur l'image du Rafale, comme avant celle effectuée en Libye ».

 

Une nouvelle commande française ?

A ce jour, la France a commandé 180 Rafale à Dassault Aviation, qui en a déjà livré 120. « La question porte sur la livraison et le paiement des 60 restants : quelles sont les préférences de l'État en la matière, compte tenu du contexte budgétaire compliqué que nous traversons ? », s'est interrogé Eric Trappier. Et de noter que « par ailleurs, rien n'exclut la commande d'une nouvelle tranche pour atteindre le format de 225 appareils visé par le livre blanc et les LPM successives, compte tenu du retrait de service des Super étendard - en 2015 - puis des Mirage 2000 - vers 2020. Je ne pense pas que l'on puisse envisager dans ces délais de trouver un successeur au Rafale. J'y serais favorable, mais cela demanderait un tout autre effort budgétaire. Il faudra donc faire vivre cet avion sur une longue durée ».

La production du Rafale n'est pas seulement liée à l'équation budgétaire : « elle répond à un besoin opérationnel », a-t-il rappelé.

Le programme a été lancé « pour répondre à un besoin, et ce besoin existe toujours, quelles que soient les contraintes budgétaires. La marine doit obtenir ces avions rapidement pour équiper son porte-avions, en raison du retrait de service des Super étendard en 2015. Quant à l'armée de l'air, elle est prête à faire durer plus longtemps ses Mirage 2000, mais seulement dans l'attente de la livraison des Rafale. D'ailleurs, quand elle doit opérer à la demande du chef de l'État, c'est à cet avion qu'elle recourt en premier. Il appartient donc au ministère de la Défense de déterminer exactement quels sont les besoins ».

 

La DGA réceptionne le premier exemplaire d'un rafale équipe du radar AESA

La DGA a pris livraison ce jeudi du premier exemplaire de la 4ème tranche de production du programme Rafale. Les 60 avions de cette tranche de production sont tous équipés en série de capteurs nouvelle génération, à savoir du radar RBE2 AESA à antenne active, du détecteur départ missile nouvelle génération (DDM NG) et de l'optronique secteur frontal "Identification et Télémétrie".

"Le Rafale est le premier avion de combat européen en service à bénéficier de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array), qui permet d'améliorer significativement sa portée de détection", a expliqué la DGA dans un communiqué. C'est l'aboutissement de plus de 10 ans d'efforts de Recherche et développement (R&D) sur les antennes actives. L'avion, qui est le 121e Rafale de série livré, est un appareil biplace immatriculé B 339 destiné à l'armée de l'air. Il rejoindra dans les prochains jours la base aérienne de Mont-de-Marsan.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:55
Rafale : des sous-traitants au bord de la crise de nerf...

12 septembre 2013 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Devant la commission de la Défense, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a mis les pieds dans le plat. Il renvoie les politiques à leurs responsabilités.

 

Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, était auditionné hier par la commission de la Défense, présidée par la député du Finistère Patrica Adam. Pendant un peu plus d’une heure, les questions, et les réponses, ont porté sur la question des drones mais aussi et surtout sur le programme Rafale. Et c’est dans les dernières secondes de son audition, qu’Eric Trappier a lâché cette confidence étonnante, alors qu’il était interrogé sur les modalités d’implantation d’une chaine de fabrication et d’une partie de la sous-traitance en Inde :

« Je connais beaucoup de sous-traitants qui viennent me dire : si on gagne le contrat indien, on ne pourrait pas tout faire là bas ? Comme ça on serait débarassé du Rafale… (NDA sous-entendu en France) »

Ce qu’il faut comprendre, c’est que le tissu de sous-traitants commence à être sérieusement démotivé par les atermoiements français et les aléas du programme Rafale. Quand Dassault se bat pour assurer la fabrication d’un avion par mois, Airbus affiche quant à lui des cadences cinquante fois supérieures. Le choix est vite fait pour les sous-traitants qui savent de quel côté regarder pour faire tourner leurs ateliers et gérer leurs boutiques…

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:25
Pourquoi l'affaire Snowden relance les chances du Rafale de Dassault au Brésil

11-09-2013 Par Vincent Lamigeon - challenges.fr

 

Les révélations de l'ancien sous-traitant de la NSA sur les écoutes des conversations de leur présidente ont poussé les Brésiliens à stopper les négociations avec Boeing. Une chance pour l'avion français.


 

Le coup semblait pourtant parfait. Après avoir longtemps fait figure de challenger face au Rafale de Dassault sur la compétition brésilienne pour 36 avions de chasse, le F-18 de Boeing, soutenu par la surpuissante machine de guerre diplomatique américaine, semblait bien parti pour emporter la décision ces prochains mois. Une dépêche de Reuters évoquait même en juin une décision officielle en octobre prochain  sur ce contrat estimé à quatre milliards de dollars, lors de la visite de la présidente Dilma Rousseff aux Etats-Unis.

Et là, coup de théâtre: les révélations de la chaîne brésilienne Globo cette semaine, après celles d’août dernier, sont en train de rebattre totalement les cartes. La chaîne, sur la foi de documents transmis par l’ancien sous-traitant de la NSA (National Security Agency) Edward Snowden, a révélé que la NSA avait espionné les communications de Dilma Rousseff elle-même, de ses proches collaborateurs mais aussi de millions de Brésiliens et du fleuron pétrolier national Petrobras.

De quoi déclencher l’ire de la présidente brésilienne, qui conditionne désormais sa visite aux Etats-Unis à la réponse des Etats-Unis sur ces accusations d’espionnage: "Si les faits sont avérés, il est évident que le motif de cet espionnage n’est pas la sécurité nationale ou la lutte contre le terrorisme, mais des intérêts économiques et stratégiques, assure Dilma Rousseff. Ces tentatives de violation et d’espionnage de données et d'informations sont incompatibles avec la cohabitation démocratique entre des pays amis."

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:55
photo Livefist

photo Livefist

09/09 LesEchos.fr (AFP)

 

Le président socialiste de la commission sénatoriale de la Défense a estimé lundi que si l'avion de combat Rafale tardait à être exporté, il faudrait revoir le projet de loi de programmation militaire qui prévoit de ralentir les commandes nationales d'ici à 2016.

 

Le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 prévoit l'achat de 26 Rafale. L'avion étant livré jusqu'à présent à une cadence de onze par an pour maintenir la chaîne de production du constructeur Dassault Aviation, cela pourrait signifier l'arrêt des commandes en 2016.

 

Dassault poursuit des négociations pour vendre 126 exemplaires à l'Inde. L'avionneur considère qu'il faudra trois ans à partir de la signature du contrat pour produire le Rafale biplace qu'attend l'Inde. Le contrat avec New Delhi devrait donc être signé cette année pour que le premier appareil soit livré en 2016.

 

"Si le contrat avec un pays comme l'Inde ou d'autres, était signé, ce serait très bien pour que la loi n'ait pas besoin d'être révisée de ce point de vue", a déclaré Jean-Louis Carrère, président de la commission sénatoriale de la défense et des affaires étrangères. "Il est évident que si ce n'est pas le cas, on aura besoin de revoir" la loi, a-t-il ajouté lors de l'Université d'été de la défense, réunie lundi et mardi à Pau (Pyrénées atlantiques).

 

Outre l'Inde, le Qatar et les Emirats Arabes Unis figurent parmi les pays intéressés par le Rafale.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:55
photo MP MAUPILE Marine Nationale

photo MP MAUPILE Marine Nationale

Salon DSEI, Londres, le 10 septembre 2013 - Sagem (Safran)

 

Leader européen des technologies et systèmes de navigation, Sagem (Safran) vient de se voir confier par la DGA le marché de modernisation du Système Inertiel de Navigation et d’Alignement (SINA) du porte-avions Charles-de-Gaulle.

 

Conduit sous la maîtrise d’œuvre de Sagem, ce programme de modernisation prévoit le remplacement des centrales inertielles d’origine à cardans (MiniCIN) par de nouvelles centrales à très haute précision de type SIGMA 40 à gyrolaser.

 

Sagem (Safran) modernise le système de navigation et d’alignement du porte-avions Charles-de-Gaulle

Sagem fera évoluer progressivement le système de navigation Charles-de-Gaulle, en fournissant :

    les données de navigation, de guidage et d’attitude, en temps réel aux nombreux systèmes du bord ;

    les données permettant aux avions Rafale d’aligner leurs centrales de navigation à gyrolaser, également fournies par Sagem.

 

Sagem poursuit ainsi sa coopération avec DCNS en matière d’intégration d’équipements de navigation à hautes performances valorisant les capacités de ses systèmes d’armes et de combat embarqués. Ce savoir-faire repose sur la validation de fonctions nouvelles, la garantie de performances tout au long du cycle de développement et de production, le tout dans le respect impératif des délais octroyées par les périodes d’entretien du Charles-de-Gaulle.

 

A l’issue de ce programme, le Charles-de-Gaulle disposera d’un système de navigation équivalent à ceux de bâtiments neufs déjà équipés de SIGMA 40 de Sagem : bâtiments de projection et de commandement Mistral, frégates Horizon et Aquitaine (programme FREMM) et futurs sous-marins nucléaires d’attaque classe Suffren du programme Barracuda.

* * * *

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

 

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories