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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:20
USA: une réforme des services secrets évoquée le 17 janvier (Obama)

 

WASHINGTON, 11 janvier - RIA Novosti

 

Le président Barack Obama présentera le 17 janvier un projet de réforme portant sur les méthodes utilisées par les services secrets américains pour recueillir les informations, a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.

 

Il a refusé de citer les détails du projet.

 

En décembre dernier, le président a reçu le rapport d'un groupe d'experts chargés de formuler des propositions concernant la collecte d'informations par les services secrets.

 

La Maison Blanche affirme que la surveillance électronique révélée par l'ex-consultant de la CIA et de la NSA Edward Snowden était conforme à la législation américaine en vigueur. Cependant, estime M. Obama, la surveillance ne doit pas être effectuée pour la seule raison qu'il en existe la possibilité technique.

 

Selon les révélations faites par M. Snowden, l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a intercepté les conversations téléphoniques et le courrier électronique de centaines de millions de personnes aussi bien aux Etats-Unis que dans le reste du monde. Les services secrets américains ont en outre mis sur écoute les téléphones portables de nombreux dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Les lois américaines n'imposent aucune restriction à la NSA quant à la surveillance pratiquée à l'extérieur des Etats-Unis.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:25
Rafale écarté du Brésil, la rumeur du moment.

17 décembre 2013 portail-aviation

 

 

La semaine dernière, était publiée  une « information », lancée par un journal local brésilien, et depuis repris en boucle par plusieurs médias internationaux, ou mêmes français

L’information est courte, et est livrée sans source. Elle provient du site folha.uol.com.br. La voici :

Dilma Rousseff disse nesta semana ao presidente François Hollande que o Brasil não comprará da França os 36 caças do programa FX-2, da Aeronáutica. O entrave para a aquisição do Rafale, fabricado por um consórico liderado pela francesa Dassault, é o preço: ele custaria o dobro dos concorrentes --o F/A-18 Super Hornet, da norte-americana Boeing, e o sueco Gripen-NG. Na expectativa de selar o negócio, Hollande trouxe o presidente da Dassault, Éric Trappier, em sua visita ao Brasil.

Traduction: Dilma Roussef a dit cette semaine au président français François Hollande que le Brésil n’achètera pas à la France les 36 avions de combats du programme FX-2. L’obstacle à l’achat du Rafale, fabriqué par un consortium mené par Dassault Aviation, est son prix. Il couterait (ndlr : notez le conditionnel) le double du prix de ses concurrents – Le F/A-18 Super hornet, de l’américain Boeing, et le Gripen NG suédois. Anticipant sur une signature de la vente, M. Holllande a fait venir avec lui le président directeur général de Dassulat, Eric Trappier, lors de sa visite au Brésil.


Il n’en aura fallu pas plus pour que plusieurs autres médias aillent encore plus loin en affirmant que le Rafale est désormais écarté de la compétition.
Il convient désormais de prendre un peu de recul et d’analyser l’information livrée par le journal brésilien.

Premièrement, les négociations, quand elles ont lieues, se déroulent de façon confidentielle. Il y a peu de chance, mis à part lors d’une conférence publique et officielle, que ne filtre une information pareille.


Deuxièmement, où a-t-on déjà vu, un jour, une information selon laquelle un avion était évincé d’une compétition en phase finale sans que ne soit annoncé un vainqueur ? C’est une chose complètement illogique et même contre-productive pour le gouvernement brésilien. Que le prix de l’offre Rafale soit plus élevé que celle des autres compétiteurs, cela ne fait aucun doute –et j’y reviendrai un peu plus tard- Mais chaque offre possède des avantages qui leurs sont propres, et les négociations étant encore en cours, l’acheteur se sert du levier naturel qu’est la concurrence pour se voir proposer la meilleure offre. Retirer un compétiteur n’a donc, de ce point de vue, aucun sens.

Troisièmement, le but de ce voyage n’était absolument pas de rentrer en France avec un contrat en poche. Cela n’aurait pas été possible, car il faut premièrement que soit annoncé le vainqueur de la compétition avant que ne soit engagé des négociations exclusives avec lui (CF : l’Inde), négociations qui peuvent durer de quelques mois à plusieurs années. Le but était plutôt de mettre à jour l’offre française, avec certainement de nouvelles propositions, en plus du fait que le Rafale a beaucoup évolué depuis 2009, date à laquelle avaient été remises les premières offres de tous les concurrents.


Pour en revenir au prix, mais pas seulement.
Tous les chiffres annoncés ne sont que des suppositions, et des estimations plus ou moins juste. Ni un constructeur, ni le gouvernement brésilien ne se risquerait à divulguer des chiffres, au risque de fausser le jeu de la concurrence. Mais la tendance est par contre clairement établie.

Le Gripen NG est l’avion le moins cher à l’achat, mais aussi à l’heure de vol. Il consomme moins de carburant, et étant monoréacteur, il consomme moins d’heures de maintenance… Ce qui peut être un avantage financier à court terme peut se révéler devenir un véritable problème, au-dessus de l’immense zone à protéger. Avec un seul réacteur, aucune solution de secours n’est envisageable autre qu’une éjection, associée à la perte d’un avion. L’avion n’est pas non plus navalisable, bien que des études soient possibles, mais à un coût non négligeable. Brasilia ayant prévu de se doter d’un groupe aéronaval crédible, cette dernière déconvenue n’est pas négligeable. Un blocage existe également au niveau des transferts de technologies, une part importante de matériels de l’avion étant d’origine américaine.

Le F/A-18 E/F Super Hornet est également moins cher que le Rafale, mais situé dans une fourchette de prix proche du Rafale. Le Super Hornet bénéficie d’une production en grande série, et d’un potentiel évolutif très fort (voir l’article sur l’Advanced Super Hornet). Bien que légèrement moins performant que le Rafale, son principal handicap est que le congré, historiquement, n’a jamais permis de transferts de technologie à la hauteur de ce que demande Brasilia. Alors que du même point de vue historique, la France a toujours largement fait ses preuves dans ce domaine-là. Ne perdez pas de vue qu’un transfert de technologie n’est jamais gratuit. Voilà ce qui pourra aussi expliquer en partie un tarif bien plus élevé de l’offre française, capable de vendre des technologies que Boeing ne pourra même pas proposer.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 07:25
Espionnage du Brésil par les Etats-Unis : la crise est profonde entre Brasilia et Washington

18/09/2013 latribune.fr

 

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a reporté sa visite d'Etat à Washington prévue le 23 octobre, Brasilia jugeant insuffisantes les explications des Etats-Unis au sujet de récentes révélations fournies par l'informaticien américain Edward Snowden sur des cas d'espionnage américain au Brésil.

 

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a reporté sa visite d'Etat à Washington prévue le 23 octobre, Brasilia jugeant insuffisantes les explications des Etats-Unis au sujet de récentes révélations sur des cas d'espionnage américain au Brésil. "Tenant compte de la proximité de la visite d'Etat prévue à Washington - et en l'absence d'un éclaircissement satisfaisant des faits avec des explications à la hauteur et l'engagement de cesser les activités d'interception -, les conditions pour la tenue de cette visite à la date fixée au préalable ne sont pas réunies", a annoncé ce mardi dans un communiqué le service de presse de la présidence brésilienne.

 

Rappelant que le président américain, Barack Obama, avait téléphoné à Dilma Rousseff lundi soir pendant 20 minutes, le communiqué ne masque pas l'exaspération du gouvernement brésilien sur cette affaire d'espionnage des communications privées de la présidente et de ses proches collaborateurs par les services secrets américains. "Les pratiques illégales d'interception des communications et de données de citoyens, entreprises et membres du gouvernement brésilien constituent un fait grave, qui porte atteinte à la souveraineté nationale", souligne Brasilia, qui ne se satisfait pas des explications avancées par Washington depuis ces révélations.

 

Embarras des Etats-Unis

 

Le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, qui a annoncé le premier ce report, a préféré expliquer qu'un tel déplacement "ne devrait pas être éclipsé par un seul dossier, quelles que soient son importance ou les difficultés qu'il présente". La tenue de la visite dépendait selon le Brésil des explications fournies par Washington sur ces révélations de médias brésiliens s'appuyant sur des documents de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) fournis par l'ex-informaticien américain Edward Snowden au journaliste américain du Guardian Glenn Greenwald, qui vit à Rio de Janeiro. "Le gouvernement brésilien est sûr qu'une fois la question résolue de façon adéquate, la visite d'Etat se fera dans les plus brefs délais", a indiqué Brasilia.

 

La chaîne de TV Globo a révélé au cours des dernières semaines que la NSA avait espionné les communications de Dilma Rousseff et de ses proches collaborateurs et de millions de Brésiliens ainsi que les données de la plus grande entreprise du Brésil, le géant pétrolier Petrobras. Après la révélation de cette affaire, Brasilia avait annoncé le report du voyage de l'équipe qui devait préparer la visite d'Etat de Dilma Rousseff aux Etats-Unis dans l'attente d'explications.

 

Une gifle à Obama

 

Barack Obama "comprend et déplore les préoccupations qu'ont causées au Brésil les révélations d'activités présumées d'espionnage des services secrets des Etats-Unis", a déclaré la Maison Blanche, visiblement soucieuse d'apaiser le différend diplomatique. Le président américain "s'est engagé à travailler avec la présidente Rousseff et son gouvernement à travers les voies diplomatiques pour surmonter cette source de tension dans la relation bilatérale", a-t-elle précisé, tout en prévenant que la révision promise des activités des services secrets américains "demanderait plusieurs mois".

 

Pour un analyste en politique internationale de Brasilia, David Fleischer, le report de la visite constitue une véritable "gifle" diplomatique pour Barack Obama, dont les arguments, avancés lors de ses entretiens avec Dilma Rousseff au G20 de Saint-Petersbourg puis au téléphone lundi, n'ont apparemment pas suffi. Mais selon David Fleischer, cette décision est davantage à mettre en rapport avec la baisse de la popularité de Dilma Rousseff au Brésil depuis la fronde sociale de juin et la perspective de la présidentielle d'octobre 2014. "Elle se montre comme une présidente ferme, elle a donné une gifle à Obama, le leader le plus puissant de la planète", explique David Fleischer. "Une attitude ferme (qui) suscite la sympathie de la population brésilienne", renchérit Tullo Vigevani, de l'Université de Sao Paulo.

 

Et maintenant ?

 

Le vice-président américain, Joe Biden, avait souligné lors d'une récente visite au Brésil que la visite de Dilma Rousseff marquerait "une nouvelle ère dans les relations" entre le Brésil et les Etats-Unis. Elle devait être la première visite d'Etat d'un président étranger cette année, un égard réservé aux partenaires les plus stratégiques de Washington. "Nous sommes au pire moment des relations bilatérales entre le Brésil et les Etats-Unis depuis 30 ans", a résumé Alberto Pfeiffer, spécialiste du Groupe d'analyse et de conjoncture internationale (Gacint) de l'Université de Sao Paulo.

 

"Ce voyage était appelé à sceller un rapprochement commercial entre le Brésil et les Etats-Unis qui étaient très éloignés au cours des neuf dernières années", a regretté de son côté le directeur de l'Association des exportateurs du Brésil (AEB), José Augusto de Castro.

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