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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:50
L'UE reporte ses sanctions contre la Russie

 

09.02.2015 Romandie.com (AFP)

 

L'UE a reporté lundi la mise en oeuvre de nouvelles sanctions contre la Russie, à l'approche d'un sommet attendu à Minsk sur un plan de paix visant à mettre fin à dix mois de guerre en Ukraine. Barack Obama a lui déclaré ne pas avoir décidé de livrer des armes à Kiev, Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe, alors que les combats ont fait lundi au moins 20 tués

A la Maison-Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie sur le fait qu'elle ne pouvait pas "redessiner" par la force la carte de l'Europe. Mais il ont souligné que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à "affaiblir" Moscou dans cette crise, la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

Pour aider l'Ukraine, la livraison "d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision", a dit M. Obama.

Son administration semble encline à livrer des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Initiative de paix franco-allemande

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des discussions entre Barack Obama et Angela Merkel. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la "paix en Europe", l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

"Laisser de la marge aux efforts diplomatiques"

Lundi, si l'UE a confirmé le principe de nouvelles sanctions, elle a reporté au 16 février leur entrée en vigueur. Cette mesure a été décidée "pour laisser de la marge aux efforts diplomatiques", a expliqué une porte-parole de la Commission européenne.

Cette décision est intervenue à deux jours du sommet "de la dernière chance" sur l'Ukraine auquel prendront part à Minsk, la capitale du Bélarus.

Selon des médias et des sources diplomatiques occidentales, le plan, pas dévoilé dans sa totalité, vise à faire appliquer les accords de paix conclus il y a cinq mois à Minsk et prévoit une plus large autonomie des régions rebelles. Il retiendrait la ligne de front actuelle et prévoirait une zone démilitarisée de 50 à 70 kilomètres de large le long de celle-ci.

Mais les autorités ukrainiennes ont maintes fois jugé inacceptable de retenir l'actuelle ligne de front. Les séparatistes occupent 500 kilomètres carrés supplémentaires par rapport à celle de septembre, lorsque avaient été signés les accords de Minsk.

 

Nouvelles victimes

Sur le terrain, le bilan des hostilités ne cesse de s'alourdir avec vingt nouveaux tués dont 11 civils, selon les chiffres donnés séparément lundi par Kiev et les rebelles.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:40
Obama n'a pas décidé s'il armait l'Ukraine, Merkel craint pour la paix en Europe

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré lundi ne pas avoir décidé de livrer des armes à l'Ukraine, aux prises avec des séparatistes prorusses, la chancelière allemande Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe.

 

Lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie qu'elle ne pouvait pas redessiner par la force la carte de l'Europe, mais que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à affaiblir Moscou dans cette crise la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

 

Pour aider l'Ukraine, la livraison d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision, a dit M. Obama devant la presse, après une semaine de débats publics à Washington sur l'opportunité ou non de fournir des équipements de défense létaux aux forces armées ukrainiennes qui se battent dans l'Est du pays contre des rebelles accusés d'être armés par la Russie.

 

Notre objectif n'est pas d'équiper l'Ukraine pour qu'elle poursuive des opérations offensives mais simplement pour qu'elle se défende, a fait valoir le président Obama, dont l'administration semble encline à fournir des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des négociations entre Barack Obama et Angela Merkel qui se rencontraient lundi à Washington. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

 

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la paix en Europe, l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

Pour quelqu'un qui vient d'Europe, je peux simplement dire que si nous renonçons au principe de l'intégrité territoriale, nous ne serons pas en mesure de maintenir l'ordre de la paix en Europe, a mis en garde la dirigeante allemande très impliquée au côté du président français François Hollande pour la recherche d'une solution diplomatique entre l'Ukraine et la Russie.

 

Le président Obama a renchéri en prévenant Moscou qu'elle ne pouvait pas redessiner les frontières de l'Europe par la force des armes. Il a toutefois assuré que Washington continuait d'encourager une résolution diplomatique de la crise ukrainienne.

 

Nous ne cherchons pas l'échec de la Russie (...) ni à ce qu'elle soit affaiblie, a martelé M. Obama, les relations entre Washington et Moscou étant au plus bas depuis la fin de la Guerre froide. Les deux puissances continuent toutefois de coopérer sur des dossiers internationaux tels que le nucléaire iranien ou l'Afghanistan.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:40
Des bombardiers russes volent trop près des côtes franco-britanniques

 

9 février 2015 par Info Aviation
 

Fin janvier, les autorités françaises et britanniques ont relevé une présence « intempestive » d’avions russes près de leurs espaces aériens selon le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian.

 

Faisant écho au quotidien britannique The Daily Express, les médias français ont rapporté le 8 février que des avions Russes avait patrouillé près de l’espace aérien français et britannique.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a ironisé sur la « présence intempestive » d’avions militaires russes qui se sont un peu trop approchés des côtes françaises et britanniques fin janvier.

« J’ai constaté en tant que ministre de la Défense cette présence un peu intempestive de chasseurs, d’avions russes, qui sont venus se promener pour des raisons que j’ignore à proximité de nos côtes », a déclaré M. Le Drian aux médias I-Télé, Le Monde et Europe 1.

« Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu’il était souhaitable qu’ils se retirent. C’est ce qu’ils ont fait », a-t-il dit. Interrogé sur l’intervention d’un avion de combat français, il a répété: « nous leur avons fait savoir qu’ils devaient se retirer. Ils ne sont pas restés longtemps ».

Le 29 janvier, l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni avait été convoqué au ministère britannique des Affaires étrangères pour fournir des explications sur les manoeuvres d’avions militaires russes à proximité de l’espace aérien britannique.

Le site web du ministère de la défense et de l’Armée de l’air ne mentionnent nulle part ce survol d’avions russes près des côtes françaises.

 

Aucune violation de l’espace aérien

L’agence de presse russe Sputnik évoquait en revanche dès le 3 février ces évènements précisant que les avions militaires russes étaient deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS.

Le journal britannique The Daily Express avait déclarait que ces bombardiers étaient armés d’un missile nucléaire destiné à détruire un sous-marin de la classe Vanguard, précisant toutefois que le missile n’était pas en position de combat.

« Nous effectuons nos vols sans armes. Il s’agit d’une désinformation », a réagit un responsable du ministère de la défense russe.

Selon les autorités militaires russes, les deux bombardiers ont effectué un vol de patrouille de 19 heures au-dessus des eaux neutres dans le nord de l’Atlantique. Par la suite, des chasseurs britanniques Typhoon, des F-16 norvégiens et des Mirage français ont escorté les bombardiers russes dans certains secteurs.

Le ministère russe a souligné que les vols sont effectués conformément aux normes internationales de survol des eaux neutres et sans violer les frontières d’autres Etats, ce qu’a confirmé un porte-parole du Foreign Office britannique.

Les avions de chasse de l’OTAN font eux-aussi des patrouilles régulières près de la frontière russe dans le cadre de la police de l’air de la Baltique à partir de bases permanentes en Estonie et en Lithuanie. Ces patrouilles se sont même intensifiées depuis la crise en Ukraine en 2014. La France avait notamment déployé quatre Rafale en Pologne en avril 2014.

L’OTAN dispose aujourd’hui d’une dizaine de bases aériennes dans les pays limitrophes à la Russie (voir la carte).

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:40
L’AN-70 au salon du Bourget 2013 - photo RP Defense

L’AN-70 au salon du Bourget 2013 - photo RP Defense

 

4 février Aerobuzz.fr

 

L’avion cargo ukrainien Antonov 70 n’en finit pas de mourir et de ressusciter. L’An-70 a été lancé dans les années 90, il s’agit d’un appareil de transport militaire quadrimoteur de la classe de l’A400M. Selon Antonov, l’AN-70 présenté lors du dernier salon du Bourget est plus grand et capable de transporter plus de charge que son concurrent européen. Il est propulsé par des moteurs à hélices rapides contrarotatives D27 améliorés et doté d’une avionique occidentale.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 12:35
Air Defense: China Gets The Russian Long Arm

 

January 24, 2015: Strategy Page

 

Russia recently revealed that it had sold China six battalions of its new S-400 anti-aircraft missile system. Each battalion will cost $500 million and includes training as well as spare parts and additional missiles. Each S-400 battalion has eight launchers, each with two missiles, plus a control center and radar and 16 missiles available as reloads. All equipment is mobile. S-400 is also known as the S-300PMU-3, SA-21 or Triumf and was renamed S-400 because it turned out to be far more than just another upgrade of the S-300 and was considered sufficiently different to warrant a name upgrade. Russia deployed its first S-400 battalion in 2010, around Moscow.

 

The S-400 is similar to the U.S. Patriot and pays particular attention to electronic countermeasures that the Americans might have, or be developing. The missiles are also physically larger and have longer range as well as being very expensive. Russia began seeking export sales in 2011. The S-400 missiles weigh 1.8 tons each and are 8.4 meters (26 feet) long and about 50cm (20 inches) in diameter. The missiles have a range of some 400 kilometers, and can hit targets as high as 31,000 meters (100,000 feet). The missile has a 145.5 kg (320 pound) warhead. The target acquisition radar has a range of 700 kilometers. The missiles are built to last for 15 years before needing refurbishment.

 

The S-400 has over twice the range of the U.S. Patriot, weighs twice as much and claims the ability to detect stealthy aircraft. The S-400 also has an anti-missile capability, which is limited to shorter range (3,500 kilometers) ballistic missiles that are within 60 kilometers of an S-400 launcher. That would mean a warhead coming in at about 5,000 meters a second (the longer the range of a ballistic missile, the higher its re-entry speed.)

 

The S-400 system actually has two types of missiles, one of them being smaller, with a shorter range (120 kilometers). These are deployed four to a launcher, like all other S-300 systems. The larger missile actually has two versions, one with a range of 250 kilometers and a more expensive one with a range of 400 kilometers. The S-400 has no combat experience, but U.S. intelligence believes that the tests these systems have undergone indicate it is a capable air defense weapon. Just how capable won't be known until it actually gets used in combat.

 

Russia plans to buy up to 200 launchers (each with two or four missiles) by 2015, and phase out the older S-300 and S-200 systems. This would mean deploying at least 18 battalions by 2017 and 56 by 2020 (or organized into 28 battalions containing two battalions each).  China plans to deploy its first S-400 battalion opposite Taiwan. That one battalion can cover all Taiwanese air space. The next battalions will be deployed to deal with Japan, South Korea and Vietnam.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:50
Armor: Swedish Armor Moves To The Russian Border

 

January 4, 2015: Strategy Page

 

Estonia has become the latest East European nation to buy second hand, but quite modern, armored vehicles from West European nations that feel they don’t need them anymore. In this case the Netherlands is selling 44 used, but well cared for, V90 IFV (Infantry Fighting Vehicles) to Estonia. These CV90s entered Dutch service between 2008 and 2011 and the ones Estonia is receiving have at least two decades of useful life left in them.

 

Estonia is one of the Baltic States that were often part of the Russian Empire but would rather cultivate cultural and economic ties with countries to the west. Estonia is also ethnically linked to Finland as both nations speak a similar Central Asian language (which is also similar to what is spoken in Hungary). In addition to sharing a language, all three of these countries also fear Russian aggression.

 

Development of the CV90 began in 1988, with production starting in late 1993. The 28 ton tracked vehicle has a crew of three and carries seven passengers (usually infantrymen). With a top road speed of 70 kilometers an hour, the CV90 can go 300 kilometers on internal fuel. The vehicle turret carries a 30mm autocannon and a coaxial 7.62mm machine-gun. Also in the turret is a thermal imager for night operations. The vehicle armor protects against projectiles of up to 30mm caliber.

 

There are several variants of the CV90, carrying different weapons (120mm mortar, anti-tank missiles, 120mm gun, 25mm gun, 30mm gun, 105mm gun, anti-aircraft radar, and missiles). The CV90 is 6.55 meters (20.3) feet long and 3.1 meters (9.6 feet) wide. Average cost of a new CV90 was about $5 million each. Estonia is paying about $3.2 million each for theirs. The Swedish army has about 555 CV90s, Switzerland 185, Finland 102, Denmark 45, and Netherlands 193. Several of the original owners of the CV90 upgraded them with things like more armor, better electronics and air conditioning. West European users have been quite satisfied with the Swedish made CV90.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:40
Embarquement d'une bombe sous la voilure d'un Il-76. photo Ilyushin

Embarquement d'une bombe sous la voilure d'un Il-76. photo Ilyushin

 

02/02/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

La société russe Ilyushin a publié des photos d'un exercice réalisé avec l'armée russe comprenant l'embarquement de bombes sur un avion IL-76MD. Ces images rappellent que l'IL-76 dont la vocation première est le transport peut également être utilisé comme avion d'armes.

 

suite de l'article

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:40
Russia Faces A Fleetless Future

 

February 3, 2015:  Strategy Page

 

The Russian Navy is disappearing and press releases and promises are not changing that. For example in 2012 Russia announced that its SSBNs (nuclear powered ballistic missile boats) would resume long range "combat patrols" that year. That didn’t happen. Before 2012 there had been only about ten such patrols a year, each lasting three months or less. Most did not go far from Russian coastal waters and some were not even made by SSBNs.

 

The problem here is that the Russian Navy has not only shrunk since the end of the Cold War in 1991 but it has also become much less active. Since the 1990s fewer and fewer of their nuclear subs went to sea on combat patrols. Most of the boats going to sea were SSNs (attack subs), not SSBNs. Most of these trips were short range training missions, which often lasted a few days, or just a few hours. But the true measure of a fleet is the "combat patrol" or "deployment." In the U.S. Navy most of these last from 2-6 months. In the last decade U.S. nuclear subs have carried out ten times as many patrols as their Russian counterparts.

 

Despite lots of effort (fiscal and otherwise) the Russian Navy is not being rebuilt and that means it is fading away. No amount of media razzle dazzle will replace the actual presence of your warships in distant waters. In the last few years the only such appearances have been mainly for show and the few that occurred were heavily covered by the Russian media.

 

On paper the Russian Navy currently has 270 combat ships (including amphibious and combat support vessels). But only about half of these are in any shape to go to sea. The rest are too old, and usually too poorly maintained for too many years, to leave port. Russian shipyards are terrible at building or repairing ships and efforts to remedy this have so far failed. Thus only about 15 percent of Russian naval vessels are major surface warships or submarines. In comparison the U.S. Navy has 290 warships and about 85 percent can go to sea (the others are being upgraded or repaired.)

 

In the last decade most of the Russian investment in ships has gone to maintaining submarines or building a few new ones.  Currently, Russia only has 14 SSBN (nuclear ballistic missile sub) boats in service and not all of them have a full load of missiles. Some lack full crews or have key systems in need of repair. Twelve of the SSBNs are Delta IVs, which are overdue for retirement and rarely got to sea. Russia has only 15 modern, 7,000 ton, Akula SSNs (nuclear attack subs) in service. Actually only nine are in service plus another that has been leased to India. The rest are in “reserve” for lack of money and crews. The Akulas began building in the late 1980s and are roughly comparable to the American Los Angeles class. All of the earlier Russian SSNs are trash (by current standards) and most have been decommissioned. The Chinese still have a few SSNs similar to these older Russian designs and when encountered it is surprising to young sailors manning the sonar how loud and easy to find they are.

 

Currently, the U.S. has 11 of the new, 7,700 ton, Virginia class SSNs in service, two getting ready to enter service and 17 more planned. The mainstay of the American submarine force is still the 6,100 ton Los Angeles-class SSN. Sixty-two of these submarines were built, 40 of which remain in front-line service, making it probably the largest class of nuclear submarines that will ever be built. The Seawolf-class of nuclear attack submarines stopped at three from a planned class of twenty-nine. The 8,600 ton Seawolf was designed as a super-submarine, designed to fight the Soviet Navy at its height. Reportedly, it is quieter going 40 kilometers an hour than the Los Angeles-class submarines are at pier side.

 

The Cold War spurred an arms race between the Russian and American navies. Thus the peak year for Russian nuclear sub patrols was 1984, when there were 230. That number rapidly declined until, in 2002, there were none. Since the late 1990s, the Russian navy has been hustling to try and reverse this decline. But the navy budget, despite recent increases, is not large enough to build new ships to replace the current Cold War era fleet that is falling apart. Since the end of the Cold War in 1991, most of the ship building money has gone into new nuclear subs. Six Akulas have been completed in that time. Two of a new generation of SSBNs, the Borei class were completed but prevented from entering service by continued technical problems with a new ballistic missile and lack of money. The first two Borei class boats ended up costing over two billion dollars each. The ballistic missile for the Borei was just approved in 2014 there won't be enough of them to fill all the Borei silos until 2015 or 2106 (or later).

 

The Russian admirals made their big mistake in the early 1990s when the dismantling of the Soviet Union left the second largest fleet in the world with only a fraction of its Cold War budget. Rather than immediately retire ninety percent of those ships, Russia tried to keep many of them operational. This consumed most of the navy budget and didn't work. There were too many ships, not enough sailors and not enough money for maintenance or training at sea. By the late 1990s the mighty Soviet fleet was mostly scrap or rusting hulks tied up at crumbling out-of-the way naval bases.

 

While Western nuclear subs can last for about thirty years Russian models rarely get past twenty. That means two new SSN or SSGN have to be put into service each year to maintain a force of forty Russian boats. Unless the sub construction budget get billions more dollars a year, that is not going to happen. Right now, the priority is on producing a new class of SSBNs (6 more Boreis are planned or under construction). These Boreis are essential because they carry SLBMs that provide a critical (they are much harder to destroy in a first strike than land based missiles) portion of the nuclear deterrent. The rest of the Russian armed forces, like most of the navy, are in sad shape and unable to resist a major invasion. Only the ICBMs and SLBMs guarantee the safety of the state. So the way things are going now, in a decade or two, Russia will end up with a force consisting of a dozen SSNs and a dozen SSBNs.

 

The current Russian fleet of nuclear subs is tiny and the Russians would rather keep them tied up at dock most of the time. The crews can do a lot of training at dockside, and only go to sea a few times a year to check on their state of training. Given the number of accidents their subs have had in the past decade, the training the crews are getting now is not sufficient. Russia is still building new subs, but very slowly and in spite of incompetence and poor workmanship in the shipyards. The only new surface ships in the last decade have been small (under 2,000 tons) corvette types, good mainly for coastal patrol. Even smaller missile boats are also being built, in small numbers and again only really useful in coastal waters.

 

The current economic sanctions on Russia (over the attacks on neighbors like Ukraine) and plunging oil prices prevent any progress on halting the further decline of the navy.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:40
Les États-Unis envisagent à nouveau d’envoyer des armes à Kiev

De nouveaux véhicules blindés ont été livrés á l'armée ukrainienne le 5 janvier 2015 à Ghytomyr, à 40 km de Kiev, par le président Petro Porochenko - (photo présidence d'Ukraine )

 

2 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le commandement militaire de l’OTAN et des responsables de l’administration américaine étudient la possibilité de fournir aux forces ukrainiennes des armes et des équipements défensifs, rapporte dimanche le New York Times. Parmi elles figurent notamment des missiles antichars et des drones.

 

Le président américain Barack Obama n’a pas encore pris de décision sur l’envoi d' »aide létale », mais son administration évoque le sujet en raison d’une recrudescence des combats entre Kiev et les séparatistes soutenus par la Russie, ajoute le quotidien.

Le commandant en chef de l’OTAN, le général américain Philip Breedlove, est désormais favorable à l’envoi d’armes défensives aux forces ukrainiennes, et le secrétaire d’Etat est ouvert à la discussion, selon le « Times ».

Les États-Unis ont accusé la Russie de mener une guerre par procuration en Ukraine, mais ont exclu jusqu’à présent de fournir des armes aux autorités de Kiev. La Maison-Blanche limite le soutien américain à de l’aide « non létale », qui inclut des gilets pare-balles, de l’équipement médical et des radars pour détecter des tirs de mortier.

 

Un rapport indépendant

« Bien que nous restions concentrés sur la recherche d’une solution via les moyens diplomatiques, nous évaluons sans cesse d’autres options afin de créer un espace pour une solution négociée de la crise », a déclaré au quotidien la porte-parole du conseil de sécurité nationale, Bernadette Meehan.

D’après le Times, le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, chef d’état-major interarmées, est également ouvert à de nouvelles discussions, de même que la conseillère de Barack Obama sur les questions de sécurité, Susan Rice.

Le quotidien affirme encore qu’un rapport indépendant, qui doit être rendu public lundi, incitera les Etats-Unis à envoyer à l’Ukraine pour trois milliards de dollars d’armes défensives et d’équipements.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:50
photo Royal Air Force

photo Royal Air Force

 

3 février 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord;ca

 

Mercredi dernier, deux bombardiers russes, susceptibles de transporter des ogives nucléaires, ont été interceptés par le Royaume-Uni au dessus de la Manche.

 

Deux TU-95, des bombardiers lourds lanceurs de missiles russes, ont été repérés au large de la Norvège. Plusieurs avions F-16 norvégiens ont alors décollé pour vérifier que cette flotte ne violait pas l’espace aérien norvégien.

Les bombardiers ont poursuivi leur route vers la Manche, à une quarantaine de kilomètres des côtes britanniques. Cette intrusion n’avait pas été annoncée dans les plans de vols et les transpondeurs, qui permettent d’être repérés par l’aviation civile, étaient débranchés.

Les avions civils ont été détournés de la zone par précaution et des chasseurs britanniques ont finalement intercepté les deux bombardiers, rapportent les médias britanniques.

Au même moment, rapportait de son côté la presse française, un Rafale a décollé de la base aérienne de Creil et a franchi le mur du son près du Havre, ce qui pourrait être lié à cet incident, ce que n’a toutefois ni confirmé, ni infirmé le ministère français de la Défense.

Londres a pour sa part convoqué l’ambassadeur russe, qui n’a pas donné rapporte le Financial Times.

D’après le Foreign Office, cet incident illustre bien «l’augmentation croissante des opérations hors-zone des avions russes». Le porte-parole a confirmé que les bombardiers n’étaient pas entrés dans la zone aérienne britannique mais dans sa zone d’intérêt, ce qui a provoqué le détournement de plusieurs avions de ligne.

Les intrusions des avions russes dans l’espace aérien de l’Otan se multiplient ces derniers mois alors que l’UE a pris des mesures drastiques contre la Russie après l’agression russe dans l’est de l’Ukraine et que, semble-t-il, les Russes testent les capacités de défense de l’Alliance atlantique.

Et les Russes ont aussi fait de même de ce côté de l’Atlantique.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:40
Russian military to get new assault rifles

 

February 2, 2015 by David Pugliese

 

The Russian Ministry of Defence has selected two assault rifles manufactured by Kalashnikov Concern as new standard issue firearms for the Russian Ratnik soldier modernisation program, writes Remigiusz Wilk of IHS Jane’s Defence Weekly.

Deputy Minister of Defence Yuriy Borisov gave an interview on Russian radio on Jan. 24 where he outlined details of the procurement. The two assault rifles manufactured by Kalashnikov Concern were selected by the military and that up to 70,000 have been ordered. The rifles are -the AK-12, chambered in 5.45×39 mm, and the AK-103-4, which is chambered in 7.62×39 mm.

The AK-12 is similar to its predecessor, the AK-74M, and has some common parts, Borisov told Russian radio.

 

Full article is here

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:50
"Armer l'Ukraine pour qu'elle se défende, pourquoi pas?"

 

1 février 2015 Arnaud Danjean - Le Journal du Dimanche

 

OPINION - Arnaud Danjean est membre (Parti populaire européen) de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen. Il appelle à un rééquilibrage du rapport des forces entre l'Ukraine et la Russie.

 

Depuis qu'un avion de ligne commercial a été abattu dans l'Est ukrainien l'été dernier avec ses 298 passagers à bord, chaque mois qui passe nous confirme que l'intensité du conflit ukrainien s'aggrave au lieu de la fameuse "désescalade" espérée. À chaque nouvelle étape, on réalise que la détermination et l'implication militaire russes sont sous-estimées. Jusqu'à l'automne, on pensait que l'annexion de la Crimée constituerait une prise "suffisante" pour Moscou, et qu'ils continueraient de souffler le chaud et le froid ponctuellement dans l'Est de l'Ukraine comme gages de négociation avec le gouvernement de Kiev.

 

Ils ne se contentent pas de tenir leurs bastions, ils grignotent aussi du territoire, kilomètre par kilomètre, ville par ville, jusqu'à viser Marioupol sur la mer d'Azov, ce qui permettrait d'avoir une continuité géographique de la Crimée jusqu'à la Russie. Aujourd'hui, les séparatistes appuyés par des milliers d'hommes des forces russes disposent théoriquement de suffisamment de leviers pour négocier un compromis avec les autorités de Kiev. Mais comme l'armée ukrainienne n'est pas en mesure de résister à leurs attaques, ce déséquilibre dans le rapport de forces installe les prorusses dans une logique d'impunité jusqu'au-boutiste. Où s'arrêteront-ils? À Kiev?

 

Il faut rééquilibrer le rapport de forces

 

La question se pose donc pour les Européens et l'Otan de savoir s'il faut aider les Ukrainiens à rétablir un équilibre dans le rapport de forces. J'y étais opposé l'an dernier, je pensais que la logique diplomatique pouvait prévaloir et également que l'armée ukrainienne avait, techniquement, davantage besoin de réformer son organisation interne minée par la gabegie et les dysfonctionnements.

 

Dès lors qu'il ne peut y avoir d'issue militaire à ce conflit et qu'il doit être réglé politiquement, il faut rechercher un compromis. Or celui-ci est impossible tant que les Russes et leurs sbires ont une telle supériorité militaire. Il faut donc rééquilibrer le rapport de forces pour empêcher l'effondrement de l'armée ukrainienne et pour que Kiev puisse négocier sans être soumis au chantage permanent de la poussée militaire russe.

 

Je ne suis pas certain que la France, si elle veut conserver avec l'Allemagne une capacité de dialoguer avec les Russes, soit la mieux placée pour livrer des armes aux Ukrainiens. En revanche, la Pologne et d'autres pays d'Europe centrale le souhaitent. L'Otan, avec laquelle l'Ukraine entretient un modeste partenariat, pourrait même auditer l'état-major ukrainien.

 

Ne risque-t-on pas d'alimenter ainsi l'argumentaire de Poutine selon lequel l'Occident veut la perte de la Russie? Cette mythologie qu'il a créée existe déjà et l'aide que nous devons à l'Ukraine n'y changera pas grand-chose. Rappelons que la Russie, au titre des traités internationaux, dont le mémorandum de Budapest, était censée, au même titre que d'autres puissances occidentales, être la garante de la sécurité et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine… La violation flagrante de cet engagement permet difficilement à Moscou de s'offusquer d'un éventuel soutien européen à Kiev.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:40
L'Amérique de retour au chevet de l'Europe

 

01/02/2015 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Washington a compris qu'une solution politique en Ukraine n'était plus à portée de main face au Kremlin.

 

L'Amérique commence enfin à prendre la mesure du danger que représente la puissance agressive de la Russie de Poutine pour le futur de l'Europe. Cela a pris du temps. En 2009, malgré la guerre de Géorgie, Barack Obama pensait encore pouvoir «travailler avec Moscou». Même après l'annexion de la Crimée et la guerre déclenchée en sous-main par le Kremlin en Ukraine orientale en 2014, elle a continué d'espérer qu'un mélange de sanctions économiques et de négociations permette de résoudre la crise sans trop de casse. Elle sous-estimait le danger russe, qualifié de «régional». Plus maintenant.

 

Poker menteur

Avec l'enterrement du processus de Minsk dans les décombres de l'aéroport de Donetsk et des attaques menées par les séparatistes d'Ukraine prorusses à Marioupol, la Maison-Blanche comprend qu'une solution politique est «loin d'être à portée de main» et que dans la partie de poker menteur qu'il a engagée pour réaffirmer son emprise sur son ex-empire et diviser l'Europe et l'Alliance atlantique, Poutine est décidé à augmenter sa mise sans ciller. Jusqu'où? L'Administration américaine se le demande avec anxiété. Elle réalise que ses espoirs de gérer la crise à travers un arsenal de sanctions économiques dissuasives ont au contraire conduit Vladimir Poutine à redoubler d'agressivité. La bataille idéologique visant à discréditer l'Occident bat son plein à Moscou et à travers l'Europe.

Du coup, une immense inquiétude et un profond désarroi étreignent Washington sur une question russe qu'elle croyait disparue des écrans radar. Sur un certain nombre de points, l'Amérique a commencé à réagir. L'Administration a décidé notamment de renforcer les sanctions économiques, qui ont déjà provoqué un effondrement du rouble et de l'économie russe. Les navettes entre Washington et l'Europe ont repris, la priorité d'Obama étant de préserver un front uni. En phase avec Berlin pour durcir le ton, l'Amérique s'est efforcée de rallier Paris, la France ayant envisagé à haute voix la fin possible des sanctions en cas de concessions russes suffisantes, à la suite d'une rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine à l'aéroport Cheremetievo. Paris est depuis revenu à une position plus dure…

 

Renforcer les déploiements de l'Otan

L'autre souci va être de renforcer les déploiements Otan à l'est de l'Europe (notamment en installant «de nouveaux commandements» dans six pays d'Europe de l'Est), au cas où la Russie aurait idée de vouloir tester la solidité de l'article 5. Autre axe majeur: le renforcement de l'Ukraine. L'entourage d'Obama estime avoir à Kiev «le gouvernement le plus compétent et réformiste» depuis l'indépendance et appelle à débourser 15 milliards de dollars à brève échéance pour aider l'Ukraine «à réussir sa transformation sur les 93 % du territoire qu'elle contrôle». John Kerry sera à Kiev vendredi, pour exprimer ce soutien.

Mais ira-t-il jusqu'à apporter aux Ukrainiens le soutien militaire qu'ils réclament? Pas sûr. Ce lundi, le think-tank Atlantic Council, très en pointe sur ce dossier, doit publier un rapport préparé par plusieurs grands noms de la politique étrangère qui appellent à la fourniture d'une aide militaire d'un milliard de dollars à l'Ukraine. Mais à la Maison-Blanche, si «on réfléchit à nouveau à cette éventualité», l'hésitation reste très forte en raison de «la peur de l'escalade».

 

Test de l'Occident

L'Administration craint que Poutine, qui a récemment qualifié l'armée ukrainienne de «légion étrangère de l'Otan», ne voie là une déclaration de guerre et ne fasse monter les enchères en pratiquant «l'escalade» pour tester l'Occident. Selon une source proche du renseignement américain, Washington aurait intercepté un texte d'un général russe appelant à exercer une frappe nucléaire tactique préventive contre l'Ukraine, en cas d'invitation à entrer dans l'Otan. N'excluant pas une fuite délibérée, visant à intimider, les services américains notent toutefois que de tels messages reflètent l'imprévisibilité d'une Russie prête à tout «pour garder l'Ukraine». Les Américains s'inquiètent aussi grandement du déploiement d'armes nucléaires tactiques en Crimée et de la «spectaculaire modernisation» de l'arsenal atomique russe…

Pour les experts avertis, pas de doute: Poutine «fait monter les enchères, pour que des choses qui semblaient il y a peu inacceptables puissent être mises sur la table», note le vice-président de l'Atlantic Council, Damon Wilson. Le chef du Kremlin, note le stratège Walter Russell Mead, «pense que l'engagement de l'Amérique en Europe est tellement faible que les États-Unis ne réagiront pas à temps ou avec suffisamment d'efficacité, alors que la Russie s'efforce de changer l'ordre européen». «Nous pouvons prouver qu'il a tort, estime-t-il, mais il va falloir augmenter notre mise. Les décideurs américains vont devoir repivoter vers un engagement en Europe.»

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:40
Des voix s'élèvent à l'Ouest pour armer Kiev

 

01/02/2015 Par Isabelle Lasserre – leFigaro.fr

 

Face à l'aggravation de la situation sur le terrain et à l'inefficacité des sanctions, les Occidentaux s'interrogent sur leur politique à l'encontre de la Russie.

 

Face à l'impasse diplomatique et à l'intransigeance de Vladimir Poutine, la question de fournir des armes à l'armée ukrainienne, longtemps mise sous le boisseau par les capitales occidentales, ressurgit. «Le temps presse. L'Ukraine a besoin de l'aide de l'Occident maintenant», plaident Strobe Talbott et Steven Pifer, deux responsables de la Brookings Institution, dans une tribune publiée par le Washington Post. Même son de cloche chez le sénateur républicain John McCain, qui déplore sur Twitter: «Le massacre continue, mais toujours pas d'armes pour l'Ukraine». Pour ses partisans, un transfert d'armes défensives aux forces ukrainiennes, en restaurant la dissuasion conventionnelle, permettait de rééquilibrer le rapport de forces entre les belligérants et d'éviter l'effondrement du pays. En rendant le prix de l'offensive militaire suffisamment coûteux pour que Moscou accepte un compromis politique, il pourrait ralentir les combats, voire les faire cesser.

 

 

Comme jadis en Bosnie, où les combattants serbes étaient épaulés par la Serbie voisine, les rebelles de l'est de l'Ukraine sont équipés et soutenus par Moscou. La Russie a «envoyé des centaines de pièces d'armement», des chars, de l'artillerie lourde et des véhicules blindés aux séparatistes, dénonce Samantha Power, l'ambassadrice américaine aux Nations unies. L'armée ukrainienne, qui ne s'était pas préparée à la guerre, ne peut répondre qu'avec un équipement vétuste et insuffisant. «Vladimir Poutine ne s'arrêtera pas là. Les armes qui arrivent de Russie sont de plus en plus sophistiquées. Il faut fournir à l'Ukraine les moyens de résister à l'agression», plaide un diplomate ukrainien.

Pendant longtemps, le sujet n'a guère été en vogue dans les capitales occidentales. «Il n'y a pas de solution militaire» à la guerre, affirment à l'unisson les responsables européens et américains, qui ne veulent pas «nourrir le conflit» en fournissant des armes supplémentaires. Ils ont peur d'être entraînés dans une guerre avec la Russie et misent depuis le début sur un règlement politique du conflit. Les États-Unis ont certes fourni une assistance militaire aux forces ukrainiennes, mais uniquement non létale.

Comme en Syrie, où certains pays ont tardivement décidé de soutenir militairement l'opposition dite modérée, la dégradation de la situation en Ukraine pourrait bien remettre le sujet sur la table. Au niveau militaire, la «désescalade» espérée et annoncée n'a pas eu lieu. Le cessez-le-feu de Minsk, signé en septembre, n'a jamais été respecté. «Vladimir Poutine a utilisé les accords de Minsk pour faire une pause dans les combats et assoupir les Occidentaux avant de reprendre l'offensive», analyse le diplomate ukrainien. Après quelques semaines de trêve, les combats ont repris de plus belle à l'est de l'Ukraine. Après l'aéroport de Donetsk, les rebelles, épaulés par des troupes de Moscou, ont lancé une offensive contre la ville stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov, dont la prise permettrait d'assurer une continuité territoriale entre la Crimée annexée en mars et la Russie. Les combats ont fait plusieurs dizaines de morts en quelques jours. Les pourparlers organisés à Minsk, en Biélorussie, samedi entre Ukrainiens et séparatistes prorusses ont échoué.

 

 

Au niveau diplomatique, les sanctions imposées par les Occidentaux n'ont pas produit l'effet escompté. Elles ont contribué à la dégringolade de l'économie russe, mais n'ont eu aucun impact sur le rapport de force sur le terrain. Elles n'ont pas conduit Vladimir Poutine à changer de politique. Certains estiment qu'elles ont même produit l'effet contraire, favorisé la fuite en avant militaire et renforcé la popularité du président russe, qui se présente, auprès des siens mais aussi de ses alliés étrangers, comme une victime des Occidentaux.

Ajoutée aux doutes qui traversent les capitales européennes sur la politique à mener vis-à-vis de la Russie, la victoire électorale du parti prorusse Syriza en Grèce a encore élargi les fissures au sein de l'Union. La nouvelle donne européenne rend désormais très difficile un nouvel alourdissement des sanctions.

La décision de livrer des armes au pouvoir réformiste et proeuropéen de Kiev appartient à chacun des États membres de l'UE. Elle échappe donc à la règle du consensus en vigueur pour les sanctions. La Pologne et les pays Baltes ont déjà dit qu'ils étaient pour. La France, qui aimerait jouer le rôle d'un pont entre l'Europe et la Russie, n'a jamais été très favorable à cette solution. Absorbés par la menace djihadiste, les États européens sont désemparés face à l'attitude russe.

Faute d'avoir agi au début du conflit, les forces de l'Otan avaient dû se résoudre à intervenir militairement contre les Serbes en Bosnie (1995), puis au Kosovo (1999). L'engrenage, c'est ce que redoutent aujourd'hui Talbott et Pifer: «Si l'Occident ne fait pas reculer la Russie aujourd'hui, il devra affronter de sa part, ailleurs, des défis plus grands et même des défis armés, qui exigeront des réponses plus coûteuses.»

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:40
photo NCCP

photo NCCP

 

2/02/2015 Corinne Lassailly - ADIT : 77780

 

L'entreprise Novosibirsk Chemical Concentrates Plant (NCCP) [1], va développer la transformation de minerais de terres rares, notamment pour l'industrie nationale de défense et aérospatiale. Cette entreprise est un des leaders mondiaux de production de combustible pour les centrales nucléaires et pour les réacteurs de recherche en Russie et à l'étranger. Par ailleurs NCCP est l'unique producteur russe de lithium et de sels de lithium. A noter que l'entreprise dépend indirectement de Rosatom, corporation d'Etat dans le secteur de l'énergie atomique.

 

La demande interne en lanthane, scandium et néodyme est importante, précisément dans les filières aéronautique et spatiale, par exemple pour certains éléments clefs des moteurs ou des aimants. Selon Nikolai Pokhilenko, directeur de l'Institut Sobolev de géologie et de minéralogie [2], les gisements dans le nord-ouest de la Yakoutie, région d'Extrême-Orient russe, sont si importants qu'ils devraient assurer l'approvisionnement national. La région de Novossibirsk dispose des ressources nécessaires au développement d'une telle industrie de transformation, non seulement en matière de capital humain hautement qualifié, mais également en matière d'infrastructures et d'équipements.

 

Pour en savoir plus:

- [1] http://www.nccp.ru/en/

- [2] Institut qui dépendait de la branche sibérienne de l'Académie des sciences de Russie et aujourd'hui de l'Agence fédérale des organismes scientifiques http://www.igm.nsc.ru/ (uniquement en russe)

 

Sources : Site de la branche sibérienne de l'académie des sciences : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/WEVoS

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 12:40
Hybrid tactics: neither new nor only Russian

 

30 January 2015 Nicu Popescu Alert - No4 - EU ISS

 

Since the annexation of Crimea in March 2014, the spectre of ‘hybrid’ tactics (or threats) is haunting both European and American security debates. This seems to suggest that this is a new, highly effective form of warfare which poses complex challenges to the EU, NATO, and their neighbours.

However, hybrid tactics are neither new, nor exclusively (or primarily) Russian invention. They are as old as war itself, and Western states have often used elements of it quite effectively, at least on a tactical level.

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:35
Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

Le sous-marin Hai Phong. Source VNA

 

29/01/2015 Vietnam +

 

Le sous-marin Hai Phong (classe Kilo) a jetté l'ancre mercredi dans le port de Cam Ranh, province de Khanh Hoa (Centre), après un mois et demi de traversée depuis le port russe de Saint-Pétersbourg.

 

Il s'agit du 3e des six sous-marins de classe Kilo commandés par le Vietnam à la Russie dans le cadre de son plan de modernisation de la Marine populaire du Vietnam.

 

Ce sous-marin a été transporté par le porteur de colis lourds Rolldock Sea.

 

D'une longueur de 73,8 mètres et d'une largeur de 9,9 mètres, le sous-marin HQ Hai Phong a un déplacement de 3.000 à 3.950 tonnes et une vitesse moyenne de 20 milles nautiques/heure. Il est capable d'opérer à une profondeur maximale de 300 mètres et bénéficie d'une autonomie de 6.000 à 7.500 milles nautiques et de 45 jours. Son équipage comprend 52 membres.

 

En 2014, la Russie a remis au Vietnam deux sous-marins identiques, le HQ-182 Hanoi et le HQ-183 Ho Chi Minh-Ville, à la charge de la brigade 189 de la Marine vietnamienne. -VNA

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:40
Gun for the PAK FA will be tested in 2015

 

Jan 2015 – by Rostec

 

Weapons for the fifth-generation fighter are developed by High Precision Systems

 

The Instrument Design Bureau from High Precision Systems  is testing this year the gun for the Russian fifth-generation T-50 (PAK FA) fighter.

 

Flight tests of the 9A1-4071K modernized rapid-aircraft cannon, which can exhaust its entire ammunition capacity in any mode, were conducted on the Su-27SM. In 2015, developmental work is planned to test the gun on a plane of the fifth-generation – the T-50.

 

Currently, the official terms of reference and the state contract are being finalized, according to TASS. PAK FA is Russia's fifth-generation multi-role fighter. It is being developed by the Sukhoi Design Bureau, where the fighter has been designated as the T-50. PAK FA first took to the skies in 2010. In total, eight aircraft are being constructed; five of which are already flying. Serial deliveries of the fifth-generation fighter to the army are to begin in 2016.

 

The T-50 provides a system of automatic target recognition. In the lining of the PAK-FA special transceiver elements are integrated, allowing the aircraft to respond to all surrounding objects and to transmit signals to the pilot of any threats.

 

The main structural elements of the fighter are manufactured by Rostec enterprises. The power core was developed by designers from the United Engine Corporation. The cabin lights and trim were developed by specialists from RT-Chemcomposite. Avionics and onboard electronics, which satisfy the requirements of a fifth generation aircraft, were developed by Concern Radio-Electronic Technologies.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 17:35
La Russie et l’Inde boostent leur programme FGFA

 

25.01.2015 par Info-Aviation
 

L’Inde et la Russie ont décidé d’accélérer leur programme militaire conjoint pour le Fifth Generation Fighter Aircraft (FGFA) dérivé du T-50 PAK-FA russe.

 

« Nous avons discuté de toutes les questions, y compris le FGFA dont nous avons décidé d’accélérer le développement en raison des inquiétudes que suscite la lenteur de son excéution, »  a déclaré le ministre indien de la défense Manohar Parrikar à New Delhi.

S’exprimant après avoir présidé conjointement la Commission intergouvernementale sur la coopération militaro-technique (IGC-MTC) avec son homologue russe Sergueï Choïgou, M. Parrikar a déclaré que les deux parties maintiendraient des « interactions » régulières pour respecter les délais du projet.

Le futur avion de combat russo-indien FGFA de 30 tonnes sera dérivé du Sukhoi T-50 PAK-FA qui est alimenté par deux turboréacteur NPO Saturn AL-41F1 développant une poussée de 14,7 tonnes chacun.

L’Inde a également insisté sur le fait que la Russie avait ramené sa participation dans le programme de développement de 25% à 13% soit 10.5 milliards de dollars, sans consulter Delhi. Elle cherche également un plus grand accès à la configuration de conception du chasseur, qui, selon elle, lui est refusé.

L’Indian Air Force (IAF) prévoit l’acquisition d’environ 130 avions de combat, contre une demande initiale d’environ 220 unités.

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 13:50
La Bulgarie pourrait confier la maintenance de ses MiG à la Pologne


27.01.2015 Info-Aviation
 

La maintenance des MiG-29 Fulcrum de la force aérienne de Bulgarie pourrait être assurée en Pologne plutôt qu’en Russie (source : The Sofia Globe).

 

La Bulgarian Air Force (BuAF) envisage de confier la maintenance de ses 12 MiG-29 Fulcrum-A et 3 Fulcrum-B biplace d’entraînement à la Pologne en raison de la hausse des coûts de main d’oeuvre en Russie.

Selon le journal The Sofia Globe, l’accord de maintenance signé avec la Russie en 2006 avait été évalué à 48 millions de dollars (incluant un avion d’entraînement supplémentaire qui s’est crashé depuis), mais le ministre de la Défense bulgare Nikolay Nenchev a affirmé que le nombre croissant de sociétés intermédiaires russes a entraîné une hausse des coûts de manière significative.

Or, le contrat de maintenance des MiG-29  signé avec la Russie expire en septembre 2015. Mr Nenchev aurait alors déclaré que la Bulgarie est en train de négocier avec la Pologne pour récupérer la maintenance des MiG en offrant un meilleur prix.

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 12:40
Missile russe Sarmat: une charge utile de 10 tonnes (Défense)

 

MOSCOU, 26 janvier - RIA Novosti
 

Une version du nouveau missile balistique intercontinental lourd russe Sarmat pourra transporter une charge utile de 10 tonnes dans n'importe quel point du globe, a annoncé le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

"Nous avons déjà fabriqué certains éléments du missile conformément au calendrier des travaux", a ajouté M.Borissov sur les ondes de la radio russe RSN.

Les Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) seront dotées de missiles Sarmat entre 2018 et 2020.

Par ailleurs, M.Borissov a noté que la Russie cherche à prolonger la durée d'exploitation des missiles balistiques intercontinentaux RS-20V Voevoda, les plus puissants missiles au monde connus en Occident sous le nom de SS-18 Satan.

Le missile intercontinental Sarmat aura un poids de 100 tonnes. Il est destiné à remplacer le célèbre RS-20V Voevoda.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 12:30
S-300 pour l'Iran: Téhéran attend la livraison (ambassadeur)

 

MOSCOU, 27 janvier - RIA Novosti

 

L'Iran s'attend à ce que la Russie lui livre les systèmes antiaériens S-300 conformément au contrat signé en 2007, a déclaré mardi à RIA Novosti l'ambassadeur iranien à Moscou Mehdi Sanai.

 

"L'Iran estime toujours que le contrat pour la livraison des S-300 était légitime et ne faisait pas l'objet de sanctions. Primo, il a été signé avant l'imposition de ces sanctions, secundo, il s'agit d'un système défensif et non offensif", a fait savoir le diplomate.

 

Selon lui, la République islamique estime que la récente visite à Téhéran du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou constitue "un signal positif" qui laisse espérer que la livraison des systèmes antiaériens aura finalement lieu.

 

Le 20 janvier dernier, la Russie et l'Iran ont signé un accord intergouvernemental de coopération militaire. Selon le général-colonel Leonid Ivachov, président du Centre international d'analyse géopolitique, ce document devrait jeter les bases d’une reprise de négociations concernant la livraison de systèmes S-300 à l'Iran.

 

En 2007, Moscou et Téhéran ont conclu un contrat engageant la Russie à fournir cinq batteries de missiles antiaériens S-300 pour un montant d'environ 800 millions de dollars. Cependant, l'exécution du contrat a été suspendue en septembre 2010 par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui interdisait de fournir des armements offensifs à Téhéran.

 

Convaincue de la validité du contrat, la partie iranienne a fait appel à l'arbitrage international, réclamant quatre milliards de dollars d'indemnités.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 08:40
Moscou élargira sa présence sur les marchés des armements (Poutine)

 

MOSCOU, 27 janvier - RIA Novosti

 

La Russie élargira sa présence sur les marchés des armements en Asie, Afrique et Amérique latine, a déclaré mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique avec les pays étrangers.

 

"Les nouveaux défis et menaces obligent de nombreux pays du monde à revoir leurs doctrines militaires, à moderniser les Forces armées nationales (...). La Russie élargira sa présence sur les marchés prometteurs, notamment dans la région Asie-Pacifique, en Afrique, en Amérique latine et dans l'espace caraïbe", a indiqué M.Poutine.

 

"Nous élargissons notre présence sur les nouveaux marchés des armements, surtout en Amérique latine et en Asie du Sud-est. Nous intensifions notre coopération avec nos anciens et nouveaux partenaires", a ajouté le chef de l'Etat russe.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 08:40
The 50th anniversary of the Mi-10’s record-setting load-carrying capacity

In 1965, the helicopter lifted a weight of 15 tons to a height of 2840 meters

 

26.01.2015 source Rostec

 

In January 2015, Russian Helicopters Holding, a subsidiary of the Rostec state-backed corporation, celebrates the 50th anniversary of Mi-10’s world record-setting load-carrying capacity. In 1965, the Mi-10, piloted by test pilot Raphael Kaprelyan, lifted a weight of 15 tons to a height of 2840 meters, as well as a 5-ton load to 7151 meters.

The Mi-10 is a specialized military transport vehicle, also known as the “letajushchii kran” (the flying crane). The helicopter was produced on the basis of the Mi-6 heavy transport chopper, with maximum use of its parts and components for unification, according to a company press release.

The chopper had a control system and transmission, as well as a power core, similar to the Mi-6, but it differed in its narrow fuselage, original high quadricycle landing gear, allowing room for large loads up to 3.5 meters in height or their lifting up to the platform under the fuselage. After that, hydraulic grips were fastened to the load platform on the landing gear. The Mi-10 had a five-blade main rotor and four-bladed steering.

The development of the aircraft at the M.L. Mile Moscow Helicopter Plant (now part of Russian Helicopters Holding) began in 1958, and in June 1960, the crane-helicopter tested the skies for the first time. Testing on the Mi-10 was completed by 1964, after which Rostov helicopter manufacturers, along with the release of the Mi-6, were tasked with the producing the Mi-10. The first serially manufactured Mi-10 took flight in September 1964.

Subsequently, Rostvertol developed a few modified versions: the Mi-10GR for signals intelligence, the Mi-10UPL for transporting universal field laboratories, and the Mi-10P for fighting frontline aviation by interfering with ground radar early warning and aviation guidance systems. The first two helicopters remained prototypes. The third was more popular: The Mi-10P served along with the helicopters and mixed regiments of the Soviet Air Force. There was another modification of the Mi-10, the “korotkonogaya” (short-legged), which received the designation, Mi-10K. It enjoyed the greatest demand among the country’s transport airlines.

In the USSR, the “flying crane” was used for transport, during installation of drilling rigs in gas and oil producing regions of East Siberia and the Far North, and even for unique installation works in the construction and reconstruction of industrial enterprises. These machines can significantly reduce the time and cost of such works.

In total, Rostvertol manufactured 24 Mi-10 and 21 Mi-10K.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:40
La Russie a exporté des armes pour 15 mds USD en 2014 (Poutine)

 

MOSCOU, 27 janvier - RIA Novosti

 

La Russie a exporté des armes et matériels de guerre pour plus de 15 milliards de dollars et signé des contrats pour 14 milliards de dollars en 2014, a annoncé mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

 

"Le volume total des exportations a dépassé 15 milliards de dollars. Nous avons en outre signé de nouveaux contrats pour près de 14 milliards de dollars", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique avec les pays étrangers.

 

Selon lui, en 2014, plus de 60 pays du monde ont souhaité acheter des produits militaires russes. Les "armes et matériels russes restent parmi les plus demandés au monde", a conclu M.Poutine.

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