Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:35
L' INS Vikramaditya, vaisseau amiral de la marine indienne

 

19.12.2014 par Olga Ivachina - La Voix de la Russie

 

La Marine indienne s’est procuré en 2014 une puissante unité de combat, le porte-avions INS Vikramaditya construit par le chantier naval russe Sevmash.

 

Pendant la cérémonie de mise en service de ce plus grand bâtiment de guerre indien au printemps 2014, l’INS Vikramaditya a été proclamé vaisseau amiral de la Marine indienne.

 

Les experts ont noté que l’INS Vikramaditya était devenu l’un des navires les plus puissants et les plus modernes de la flotte de guerre indienne.

 

Après la remise de l’INS Vikramaditya à l’Inde, la Russie a proposé son aide en matière de maintenance de ce porte-avions moderne. Une représentation du chantier naval russe Sevmash s’est ouverte en novembre dans la base navale indienne de Karwar, a raconté le premier vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques, Konstantin Sivkov.

 

« C’est une nouvelle étape de coopération entre la Russie et l’Inde. Ce n’était pas le cas auparavant. La représentation du chantier naval Sevmash assurera la maintenance du porte-avions INS Vikramaditya. Le groupe électrogène principal du navire, son système de conduite du tir, son système de défense antiaérienne et d’autres types de matériel électronique sont de fabrication russe. C’est un matériel très sophistiqué et coûteux, un matériel qui a besoin d’un entretien permanent, tant pour le maintenir en bon état que pour le moderniser ensuite par étapes ».

 

Dans sa représentation en Inde, Sevmash rendra des services de consultation et mènera des travaux préventifs et si nécessaire des travaux d’entretien. En outre, les spécialistes russes aideront à adapter le matériel de bord aux nouvelles exigences de la Marine indienne, à moderniser le logiciel pour l’armement et le système de conduite du tir, etc. Comme l’a annoncé l’agence de presse russe TASS, Sevmash se chargera de la maintenance pendant toute la durée de service de l’INS Vikramaditya qui se monte à 20 ans mais qui pourrait être prolongée.

 

Les analystes militaires constatent qu’après la mise en service de l’INS Vikramaditya, l’Inde est devenue le seul pays du bassin de l’océan Indien à disposer de deux porte-avions. Le porte-avions INS Viraat est quant à lui opérationnel depuis 55 ans mais il sera finalement remplacé par le porte-avions moderne INS Vikrant, en voie de construction dans un chantier naval indien. Les essais à la mer de ce navire sont prévus pour 2017 et sa mise en service pour la fin de 2018.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:40
ISS - photo NASA

ISS - photo NASA

 

16 décembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

L’agence spatiale russe Roscosmos envisage de construire sa propre station spatiale, a déclaré lundi son directeur, Oleg Ostapenko.

 

«Je confirme que nous étudions cette possibilité. C’est une voie de développement possible», a dit Oleg Ostapenko à propos du projet russe, qui entrerait en concurrence avec la Station spatiale internationale (ISS), laboratoire orbital auquel participent 15 pays, dont la Russie, les États-Unis et le Canada.

Washington souhaite que l’ISS soit maintenue en activité au moins jusqu’en 2024, soit quatre ans de plus que ce qui avait été fixé.

La station orbitale russe pourrait devenir un élément de première importance pour les missions russes vers la Lune.

Le directeur de l’agence spatiale russe a indiqué que «ce projet ambitieux nous permettra d’avoir l’œil sur plus de 90% du territoire russe», mais n’a pas dit comment un tel projet serait financé par la Russie, alors que toutes les prévisions laissent penser que le pays va entrer en récession l’année prochaine et que sa crise économique est aggravée par les sanctions occidentales liées au conflit ukrainien.

Avec la crise ukrainienne, Washington s’est montrée clair dès le début que toutes les sanctions qui seraient prises ne concerneraient pas la Station spatiale internationale. Il faut dire que les États-Unis sont dépendants des Russes et de leurs vaisseaux Soyouz pour envoyer leurs astronautes dans l’espace depuis la fin du programme des navettes spatiales en juillet 2011.

Rappelons que la station spatiale Mir, lancée en 1986 à l’époque de l’URSS, est restée en service jusqu’en 2001.

La Chine a développée sa propre station spatiale, Tiangong 1, qui est cependant davantage destinée à valider la technique du rendez-vous spatial automatique. Tiangong 2 et 3 doivent suivre d’ici à 2020, avant une autre station, beaucoup plus grande dans les années 2020.

L’espace, l’ultime frontière!

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

19.01.2014 par RFI
 

Les 400 marins russes formés en France au maniement des navires de guerre Mistral sont repartis jeudi 18 décembre. Ils ont finalement embarqué dans le navire école dans lequel ils étaient venus pour rentrer en Russie. Ils s’en vont sans leurs Mistral puisque la France refuse toujours de livrer ces navires tant que la situation en Ukraine ne se sera pas améliorée.

 

Cela faisait presque un mois et demi qu'ils n'avaient plus rien à faire. Au total, deux équipages complets destinés au Sébastopol et au Vladivostok ont été formés à Saint-Nazaire, ainsi qu'une soixantaine d'instructeurs russes. A l'origine, ils devaient rentrer chez eux en prenant possession du premier Mistral, mais le navire est bloqué jusqu'à nouvel ordre. Les marins russes ont donc réembarqué dans le navire à bord duquel ils étaient venus et dans lequel ils vivaient depuis six mois, le navire-école Smolny, pour rejoindre la Russie avant Noël.

A ce jour, le constructeur DCNS n'est pas en mesure de dire quand les marins reviendront pour récupérer leur premier Mistral. Depuis quelques temps, on parle du mois de février mais rien n'est confirmé officiellement. Les Russes jouent l'apaisement. « Nous ferons preuve de compréhension quelle que soit la manière dont la situation évoluera, mais nous espérons que la Russie sera remboursée si la France ne livre pas les bateaux », avait affirmé Vladimir Poutine au début du mois après sa rencontre avec François Hollande.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian avait pour sa part laissé entendre que la France pourrait ne jamais livrer les Mistral. Cette hypothèse est hautement improbable tant la France perdrait de l'argent dans cette affaire. Ce serait surtout un très mauvais signal envoyé aux futurs clients de la France en matière d'exportation d'armement.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:40
A Russian SU-27 Flanker (top) with a RAF Typhoon fighter - photo UK MoD

A Russian SU-27 Flanker (top) with a RAF Typhoon fighter - photo UK MoD

 

WASHINGTON, 17 décembre - RIA Novosti

 

Le Pentagone a confirmé l'intensification des vols de l'aviation de l'Otan à proximité des frontières russes, constatée mardi par le ministère russe de la Défense.

"Les Etats-Unis ont pris des mesures pour manifester leur solidarité avec leurs alliés de l'Otan, y compris en augmentant leur présence militaire aérienne, terrestre et navale dans la région et en élargissant les exercices déjà programmés", a indiqué un représentant du Pentagone.

"Nos efforts sont transparents et nous appelons la Russie à arrêter ses actions déstabilisatrices dans l'est de l'Ukraine, l'occupation et l'annexion de la Crimée et à respecter les ententes de Minsk", a ajouté le responsable américain.

Le chef du Centre national de commandement de la défense russe Mikhaïl Mizintsev a antérieurement annoncé que le nombre des vols de reconnaissance organisés par les Etats-Unis et l'Otan près des frontières russes avait été multiplié par sept en 2014 et celui des vols de l'aviation tactique de l'Otan par deux, pour atteindre 3.000 sorties.

Suite au coup d'Etat opéré en Ukraine en février dernier, la Crimée - peuplée principalement de russophones - a organisé un référendum sur son autodétermination. Près de 97% des électeurs criméens ont voté pour l'indépendance de la péninsule et son adhésion à la Russie. Les Etats-Unis et l'Union européenne n'ont pas reconnu les résultats de cette consultation populaire, accusant la Russie "d'annexion".

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 12:40
Missile balistique intercontinental Topol-M photo RIA Novosti

Missile balistique intercontinental Topol-M photo RIA Novosti

 

MOSCOU, 16 décembre - RIA Novosti

 

400 missiles nucléaires sont en service opérationnel en Russie, a annoncé mardi à Moscou le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) Sergueï Karakaïev.

 

"Les Troupes balistiques stratégiques regroupent les deux tiers des ogives nucléaires des forces stratégiques russes. Au total, près de 400 missiles équipés d'ogives de combat sont en service opérationnel en Russie", a indiqué le général Karakaïev.

 

Selon lui, les missiles en silos représentent près de 70% du potentiel nucléaire des RVSN.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 12:40
MiG-31BM photo RIA Novosti. Vladislav Belogrud

MiG-31BM photo RIA Novosti. Vladislav Belogrud

 

16/12/2014 par Emmanuel Huberdeau – Air& Cosmos

 

La société russe KRET (Radio-Electronic Technologies) a annoncé la signature d'un contrat avec UAC (United Aircraft Corporation ) pour la modernisation de 50 chasseurs Mig-31 russes. Les appareils vont être équipés du radar Zaslon-M. Ces Mig-31 vont ainsi être portés au standard Mig-31MB d'ici 2018. Ce standard dispose de capacité air-air accrue avec l'emport du missile K-77-1 (70 km de portée) et du missile R-73 (AA-11 Archer). Selon KRET, la portée du radar Zaslon-M est de 320 km contre des cibles de la taille d'un chasseur. Les systèmes embarqués du Mig-31MB peuvent suivre simultanément 10 pistes.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 08:40
BPC Vladivostok - photo Franck Dubray Ouest-France

BPC Vladivostok - photo Franck Dubray Ouest-France

 

Dec. 17, 2014 – Defense News

 

PARIS — About 400 Russian sailors are returning home, French shipbuilder DCNS said Wednesday, as Paris weighs whether to deliver the Mistral-class warship to Russia amid the Ukraine crisis.

“I can confirm that the Russian sailors will return (to Russia) before the end of year,” said a DCNS spokesman.

The spokesman did not give a date of departure and could not say whether they would return for more training on the high-tech vessel.

According to the Ouest-France local paper, the sailors’ departure is “definitive” and sources said they could leave as early as Thursday morning.

Last month, French President Francois Hollande pushed back “until further notice” the delivery of the first of two Mistral-class warships Russia has ordered from France.

The first of the two assault ships — which can carry 16 helicopters, four landing crafts, 13 tanks, 450 troops and a hospital — was supposed to be delivered in November, according to the original deal signed in 2011.

But amid the Ukraine conflict and the rapid decline in the West’s relations with Russia, France has come under intense pressure from its allies, particularly the United States, and in September postponed the delivery.

Paris faces a serious dilemma over the Mistrals.

It could be liable for hefty fines if it breaches the €1.2 billion ($1.5-billion) contract.

But it would also risk the wrath of its allies around the world if it were to deliver the hot-button technology to Russia at a time when Moscow is in the diplomatic deep-freeze over the Ukraine unrest.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 21:40
NATO sending spy planes near Russia practically every day, Russians complain

 

December 17, 2014 David Pugliese

 

There has been a number of articles citing NATO concerns about Russian overflights and surveillance flights. Now the Russians appear to be pushing back, pointing out that the issue is a two-way street.

Russia’s air force commander accused the United States and its NATO allies of provoking confrontation over the Baltic Sea by sending spy planes near the Russian border “practically every day,” writes Carol J Williams of the LA Times.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 18:40
Mistral : les marins russes quittent le navire

La vente du Porte-hélicoptères Vladivostok à Moscou a été suspendue en raison de la crise ukrainienne. photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

17/12/2014 Le Point

 

Les 400 matelots russes vont partir de Saint-Nazaire avant les fêtes de fin d'année après la suspension de la vente du navire français à la Russie.

 

DCNS a confirmé mercredi le départ "avant les fêtes de fin d'année" et pour une durée indéterminée, des 400 marins russes, qui étaient en formation depuis plusieurs mois au port de Saint-Nazaire sur le premier navire militaire Mistral en attente de livraison. "Je peux confirmer que les marins russes vont rentrer avant les fêtes de fin d'année", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe confirmant partiellement des informations publiées dans le journal Ouest-France. Il s'est refusé à indiquer une date précise et n'était pas en mesure de donner une date de retour éventuel. Selon Ouest-France, "ce départ est définitif". Le départ des marins pourrait intervenir dès jeudi matin, ont indiqué de leur côté des sources concordantes.

 

Le premier Mistral, le Vladivostok, devait initialement être remis à Moscou à la mi-novembre, dans le cadre d'un contrat de 1,2 milliard d'euros signé en juin 2011 entre la Russie et le constructeur naval DCNS sous l'ancien président de droite Nicolas Sarkozy. Mais cette livraison a été suspendue sine die en raison de la situation en Ukraine. Le président François Hollande a lié, le 4 septembre, l'exportation du premier navire à un règlement politique dans ce pays. Les marins russes étaient, eux, arrivés fin juin pour être formés sur ce bâtiment. Ils repartiront à bord du Smolny, leur navire-école qui les hébergeait à Saint-Nazaire. "Aucune date de livraison du Vladivostok ne peut être confirmée à ce stade", a ajouté le porte-parole de DCNS, soulignant que la réalisation du second bâtiment, le Sébastopol, se poursuivait normalement. Celui-ci doit théoriquement être livré à la Russie en octobre 2015. Les Mistral sont des navires polyvalents, pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 12:40
"Do svidaniya" (au revoir et à la prochaine) disent les marins russes de Saint-Nazaire

 

17.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les 400 marins russes, qui étaient arrivés au port de Saint-Nazaire le 30 juin dernier, passeront les fêtes de Noël et de fin d'année en famille. Ils vont bientôt repartir à bord de leur navire-école, le Smolniy. Selon les informations de mes confrères de la rédaction nazairienne d'Ouest-France, ce départ est définitif.

La formation de ces militaires, venus en France pour se former au maniement des porte-hélicoptères commandés par la Russie à la France et construits par STX à Saint-Nazaire, est en effet terminée. La livraison du premier des deux BPC, le Vladivostok, aurait du avoir lieu le 14 novembre, mais en raison de la situation politique en Ukraine, elle a été suspendue.

"On imagine le soulagement de ces militaires que les Nazairiens voyaient, depuis des semaines, tuer le temps à se promener dans le centre-ville et à faire du sport sur les quais, face à leur navire-école... Au fil du temps, depuis la date supposée de livraison et donc celle de la fin de leur formation, leur présence à Saint-Nazaire, suspendue à un statu quo politique international, perdait de son sens. Ce dénouement contraindra la Russie à faire revenir un équipage sur place, en cas de livraison du Vladivostok. Les militaires ne disent peut-être pas adieu au navire qu'ils ont appris à manier", écrit ce matin ma consoeur Claire Robin dans les pages de nos éditions de Loire-Atlantique.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:40
Moscou renonce à créer des armes stratégiques avec Kiev

Missile de conception russo-ukrainienne RS-20 photo RIA Novosti. Vladimir Fedorenko

 

MOSCOU, 16 décembre - RIA Novosti

 

La Russie a renoncé à coopérer avec l'Ukraine dans la conception d'armes stratégiques, a annoncé mardi à Moscou le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) Sergueï Karakaïev.

 

"Nous n'avons pas besoin du potentiel de l'industrie de défense ukrainienne", a indiqué le général Karakaïev à la veille du 55e anniversaire des Troupes RVSN.

 

Selon lui, le bureau d'études Ioujnoïe de Dniepropetrovsk et d'autres sociétés ukrainiennes ne font plus partie de la chaîne industrielle russe chargée d'assurer le fonctionnement des missiles RS-20 Voevoda (SS-18 Satan, selon le code de l'Otan).

 

La conception des missiles destinés aux Troupes RVSN est confiée exclusivement aux entreprises russes depuis 1993. Le Centre des missiles Makeïev de Miass (région de Tcheliabinsk) est l'un des principaux producteurs de missiles russes à ergols liquides.

 

Ces derniers temps, la Russie crée un nouveau missile balistique intercontinental lourd destiné à remplacer le missile de conception russo-ukrainienne RS-20 Voevoda. L'armée russe devrait se doter de ces missiles d'ici 2020.

 

Le missile nucléaire intercontinental de 3e génération RS-20 a été conçu à l'époque de l'URSS par un groupe de bureaux d'études dirigé par le bureau Ioujnoïe de Dniepropetrovsk (Ukraine). Il est en service opérationnel depuis les années 1980.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 20:50
La Russie a dévoilé l'histoire d'une «taupe» estonienne des années 2000

 

16.12.2014 par Muriel Pomponne correspondante à Moscou - RFI

 

Le renseignement russe dévoile l'histoire d'un agent à la télévision russe pro-Kremlin NTV. Estonien, ce dernier était infiltré au sein de la police secrète de son pays. Entre 1996 et 2011, il aura transmis des informations à la Russie. L’agent double, qui vit désormais à Moscou, dit ainsi avoir déjoué l'espionnage des Occidentaux contre la Russie dans cette république balte.

 

Uno Puusepp travaillait au département des écoutes de la police secrète estonienne, la KaPo Mais en fait, depuis 1996, il transmettait des informations aux services secrets russes. C'était un agent double. Fils d’officier soviétique, il avait lui-même proposé ses services au FSB, l'héritier du KGB. Il officiera pendant 15 ans, et n'aurait jamais demandé à être payé.

Grâce à cet informateur, Moscou a obtenu systématiquement des rapports sur les relations de la KaPo avec les Américains de l'Agence centrale du renseignement (CIA) et avec les autres services secrets occidentaux. L'espion estonien a également permis de démasquer des agents étrangers en Russie, dont Valeri Ojamae, qui a été condamné en 2001 à sept ans de camp à Moscou pour espionnage pour le compte de la Grande-Bretagne.

 

Pourquoi ces révélations maintenant ?

Dans son interview à la télévision russe, diffusée dans le cadre d'un documentaire intitulé Notre homme à Tallinn, l'ancien espion s'est aussi félicité d'avoir empêché l'installation par Washington d'un système d'écoutes dans l'ambassade russe à Tallinn, la capitale estonienne. Les services secrets occidentaux avaient fini par se douter de l’existence d’une « taupe », mais un autre que lui a été arrêté et condamné.

Pourquoi révéler l'affaire ? Les experts s’interrogent sur les motivations de Moscou. Est-ce une façon pour la Russie de revendiquer sa suprématie en matière d’espionnage, et de pousser  les pays occidentaux à abandonner toute coopération avec leurs collègues estoniens ? Ou bien pourrait-il y avoir d’autres affaires d’espionnage pour lesquelles se préparerait un échange d’agents démasqués ?

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 12:40
RS-24 Iars photo Service de presse du Ministère russe de la Défense

RS-24 Iars photo Service de presse du Ministère russe de la Défense

MOSCOU, 16 décembre -RIA Novosti

24 missiles stratégiques intercontinentaux Iars seront mis en service en 2015, a annoncé aux journalistes le général Sergueï Karakaïev, commandant des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN).

"24 missiles stratégiques Iars basés au sol et dans des silos devront équiper les troupes en 2015", a déclaré le militaire à la veille du 55e anniversaire des troupes fêté le 17 décembre 2014.

Le RS-24 Iars (code OTAN SS-X-29), missile à propergol solide et à trois étages, est une version modernisée du missile monobloc RS-12M2 Topol-M. Il est doté d'ogives multiples de 150 à 300 kt à guidage individuel et a une portée de 11.000 km. Selon ses concepteurs, aucun système de défense antimissile n'est actuellement capable de parer une attaque de missiles Iars.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 08:40
La Russie n'a jamais autant vendu d'armes

 

15/12/2014 Par Véronique Guillermard, Emmanuel Grynszpan - LeFigaro.fr

 

Les ventes de matériels et services militaires ont reculé de 2 % dans le monde en 2013, selon une étude du Sipri. Mais les entreprises russes ont profité de l'effort budgétaire de Moscou dans la défense.

 

Sous la houlette de Vladimir Poutine, la Russie a lancé un vaste programme de modernisation de ses armées. Entre 2004 et 2013, son budget de la défense a plus que doublé pour devenir le troisième au monde, derrière ceux des États-Unis et de la Chine. Cet effort continu a profité aux entreprises russes d'armement, dont les ventes ont progressé de 20 % en 2013, à 31 milliards de dollars, souligne l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri) dans son étude annuelle sur les 100 premiers groupes de défense dans le monde. Il s'agit d'un record postsoviétique.

Les groupes russes, souligne le Sipri, ont exporté pour 8,23 milliards de dollars de matériels militaires, profitant de la forte demande sur leurs marchés traditionnels: Inde, Chine, Azerbaïdjan et Syrie. Une estimation que contestent les experts russes dont la méthodologie diffère de celle du Sipri. «Le chiffre réel est compris entre 14 et 15 milliards de dollars. La Russie exporte de manière stable. Je pense qu'il n'y aura pas de croissance en 2014 et en 2015, à moins qu'un très gros contrat ponctuel avec l'Inde ne modifie la donne», souligne Igor Korotchenko, directeur du centre d'analyse russe du commerce mondial des armes. Il estime que la détérioration des relations entre la Russie et l'Occident n'aura pas d'impact sur les exportations d'armes. «Il est trop tôt pour lire l'impact des sanctions américaines et européennes sur l'activité des groupes russes mais ils pourraient avoir plus de difficultés à accéder aux technologies de défense avancées occidentales», souligne le Dr Aude Fleurant, directeur de programme au Sipri.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 08:40
À défaut de BPC, des porte-hélicoptères «Made in Russia» sur le modèle des navires de classe Rotterdam

Le porte-hélicoptères néerlandais Johan de Witt de classe Rotterdam, un concurrent du Mistral français que Paris refuse de livrer à la Russie, liant la livraison à l’évolution de la situation en Ukraine, où Moscou est accusé par Kiev et les Occidentaux de soutenir les forces rebelles (Archives/WikiC)

 

14 décembre 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Avec Paris qui refuse toujours de lui livrer le premier navire de classe Mistral promis et déjà payé dans le cadre du contrat d’1,2 milliards d’euros signé en juin 2011 entre Moscou et le constructeur naval DCNS sous l’ancien président Nicolas Sarkozy, la Russie dit envisager maintenant construire un jour ses propres porte-hélicoptères sur le modèle des navires de classe Rotterdam conçu par l’Espagne et les Pays-Bas.

 

La Marine russe aurait dû recevoir le 14 novembre dernier le premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, le Vladivostok.

Le second Mistral vendu à la Russie, le Sébastopol, doit quant à lui être livré à la Russie en octobre 2015. Mis à flots dans la nuit de jeudi à vendredi, ce bâtiment est encore en cours de construction.

Mais, considérant «que la situation actuelle dans l’est de l’Ukraine ne permet toujours pas» la livraison du premier navire, le président français François Hollande avait confirmé le 25 novembre le report «jusqu’à nouvel ordre» de la livraison du premier Mistral commandé par Moscou, accusé par les Occidentaux d’aider les rebelles armés prorusses qui tiennent une partie de l’est de l’Ukraine.

Le 5 décembre dernier, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait haussé le ton et sommé Paris de respecter ses obligations pour la livraison du navire de guerre dont la livraison est suspendue à l’évolution de la crise ukrainienne, alors que le ministre français de la Défense allait jusqu’à déclarer que Paris pourrait bien «ne jamais livrer» les navires.

 

Moscou envisage la construction de ses propres porte-hélicoptères

La conception et la construction de porte-hélicoptères russes figurent dans le programme à long terme de la construction navale nationale d’ici 2050, déclare maintenant «une source haut placée au sein du complexe militaro-industriel» à l’agence publique russe ITAR-TASS, déclaration reprise aussi par l’agence officielle Ria Novosti.

L’agence officielle russe est le reflet des positions officielles de Moscou et cette déclaration peut être vue au minimum comme un message de la Russie à la France soumise à de fortes pressions de ses alliés pour qu’elle ne livre pas les bâtiments de classe Mistral aux Russes.

Outre un coût financier très élevé, l’annulation de la livraison des navires placerait la France dans la difficile position du partenaire qui n’honore pas ses contrats. «Paris se met dans l’impasse et porte préjudice à sa réputation en tant que partenaire fiable sur le marché moderne des armes», avait déclaré à ce propos début décembre le vice-président de la commission pour la défense à la Douma, Igor Barinov.

Aujourd’hui, c’est un nouveau message est clair. On peut bien se passer de vous, déclare les Russes à la France, et il ne s’agit peut-être pas de vaines menaces.

Non seulement, si la France ne livre pas, les Russes pourraient-il exiger, outre le remboursement des 1,2 milliards d’euros et une amende «conformément au contrat», comme l’en menaçait ce mois-ci le vice-ministre russe de la Défense Youri Borissov, mais Moscou déclare clairement pouvoir très probablement se passer de ce partenaire peu fiable écartelé entre le respect d’un contrat qui a permis de sauver des centaines d’emplois et les pressions de ses alliés.

«La construction de nos propres bâtiments de débarquement est inscrite dans le programme à long terme de la construction navale d’ici 2050 et est approuvée par le ministère de la Défense. Ce projet prévoit des navires de ce type en grand nombre», a déclaré la source citée par ITAR-TASS.

 

Des porte-hélicoptères «Made in Russia» sur le modèle des navires de classe Rotterdam

Toujours selon cette source, la marine russe a besoin de navires de débarquement universels similaires aux BPC Mistral ou «un peu plus réduits en termes de tirant d’eau et de gabarits», «capables de remplir bien plus de missions que les grands navires de débarquement du projet 11711 de classe Ivan Gren [actuellement] en construction».

Alors, selon la source citée par l’agence russe, «les bureaux d’études Nevskoe et Severnoe [spécialisés dans la conception de navires, ndlr], qui ont considérablement avancés dans le développement d’un bâtiment de débarquement universel, seront chargés de concevoir le porte-hélicoptères russe».

L’industrie russe a acquis une expérience utile en construisant les parties arrières des Mistrals commandés à la France, soulignent les Russes et «Les chantiers navals de la Baltique ont tout appris, ils ont fait un travail de grande qualité. Les spécialistes qui contrôlaient minutieusement le déroulement de la construction ont été pleinement satisfaits», explique la source de l’agence publique russe.

Le nouveau porte-hélicoptères russe pourrait ressembler par son architecture, indique de son côté l’agence officielle Ria Novosti, aux navires néerlandais de classe Rotterdam, considérés comme des concurrents du Mistral. En été 2009, le porte-hélicoptères Johan de Witt de classe Rotterdam étaient présenté au salon naval international de Saint-Pétersbourg.

Les navires de classe Rotterdam sont des «Landing Platform Dock» dotés d’un large pont d’envol et d’un radier et conçus pour déployer des forces terrestres sur des rives ennemies. On retrouve à bord de ces navires un escadron de 6 hélicoptères qui ont comme mission le transport de troupes et de l’équipement ainsi que des embarcations de débarquement de type.

Qui a encore besoin du Mistral, semblent maintenant dire les Russes…

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:50
source Defensie-NL

source Defensie-NL

 

Varsovie, 11 déc 2014 Marine et Océans (AFP)

 

Le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak s'est déclaré jeudi "inquiet" à cause d'une activité militaire "sans précédent" de la Russie au-dessus de la mer Baltique ces derniers jours.

 

"Depuis un certain temps, depuis quelques jours, on voit une activité sans précédent des Russes, aussi bien de la flotte de la Baltique que de l'aviation, sur la mer Baltique et dans la région de Kaliningrad. Cela nous inquiète. L'Otan s'emploie à préparer une réaction à cela", a déclaré le ministre à la station de télévision privée TVN24.

 

Dans sa déclaration, le ministre polonais faisait notamment allusion à l'interception lundi par des F-16 hollandais de bombardiers russes dans l'espace aérien international. Les chasseurs hollandais, stationnés en Pologne, surveillent, dans le cadre d'une mission de l'Otan, l'espace aérien des Pays baltes.

 

Selon un porte-parole de l'Otan, lundi il s'est agi au total de plus de trente appareils russes de types différents, bombardiers, chasseurs et avions de transport, interceptés "au-dessus de la mer Baltique et au large des côtes de la Norvège".

 

Les interceptions d'appareils russes à proximité des pays de l'Otan ont atteint 400 cas cette année, soit 50% de plus que l'année précédente avait déclaré le 20 novembre en Estonie le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

 

Le 8 décembre, la Lituanie a augmenté le niveau d'alerte de ses troupes, après avoir vu passer un groupe de 22 navires de guerre russes dans la Baltique, dont une corvette lourdement armée à 5 km de ses eaux territoriales.

Royal Netherlands Air Force F-16 Intercepts Russian Planes Over Baltic Sea. The Royal Netherlands Air Force released footage showing RNAF F-16´s intercepting Russian Planes over the baltic sea. This is not the first incident of Russian planes violating the airspace of baltic sea contries and the NATO this year and it is coming with the ongoing war in the ukraine and the tensions between Russia and the NATO. The F-16's from the RNAF (Royal Netherlands Air Force) operated from Malbork airbase in Poland.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:40
Russie: les chars Armata seront dotés d'un nouveau missile

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

La Russie créera un nouveau missile pour son char lourd de nouvelle génération Armata, a annoncé mardi à Moscou à vice-président du collège de la Commission russe pour l'industrie de défense Oleg Botchkarev.

 

"Le nouveau char sera doté d'un nouveau missile guidé dont les performances seront bien inattendues pour notre ennemi", a indiqué M.Botchkarev lors de l'émission Défense nationale à la radio moscovite Stolitsa FM.

 

Le ministère russe de la Défense a annoncé au début de 2014 que le parc de blindés et matériels de guerre des troupes terrestres serait renouvelé à 70% d'ici 2020. L'armée de terre sera notamment dotée de chars Armata, de blindés de transport de troupes Boomerang, de véhicules de combat d'infanterie Kourganets-25 et de véhicules Taïfoun.

 

Selon le directeur général adjoint de l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) Igor Sevastianov, le char Armata aura une tourelle inhabitée et un système de commande automatisé et l'équipage du char sera protégé par une capsule blindée.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:40
Russie: des drones 100% russes livrés à l'armée dès 2016

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

Des drones de conception russe seront mis en service opérationnel dans l'armée russe entre 2016 et 2018, a annoncé mardi soir le vice-président du collège de la Commission pour l'industrie de défense russe Oleg Botchkarev.

 

"Des drones 100% russes seront mis en service opérationnel à partir de 2016, 2017 ou 2018", a indiqué M.Botchkarev lors de l'émission "Défense nationale" à la radio moscovite Stolitsa FM.

 

Selon lui, il s'agit de drones de différentes classes - des drones-espions aux engins de frappe.

 

"Nous avons procédé à la conception des drones plus tard que d'autres Etats. Nous avons même dû acheter des drones étrangers", a indiqué M.Botchkarev. Mais la Russie a "déjà pris toutes les décisions stratégiques requises" pour se doter de matériels de ce type.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:40
Le bombardier stratégique Tu-160 sera remplacé par le bombardier PAK DA

Le bombardier stratégique Tu-160 sera remplacé par le bombardier PAK DA

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti


Le bombardier russe de 5e génération PAK DA sera livré à l'armée russe entre 2023 et 2025, a annoncé mercredi à Moscou le commandant de l'Aviation à long rayon d'action russe Anatoli Jikharev.

"Nous modernisons tous les avions, de nouveaux armements arrivent. Nous nous doterons prochainement du bombardier PAK DA. Ses premiers vols d'essai commenceront entre 2019 et 2020. Les livraisons de ces avions à l'armée débuteront entre 2023 et 2025", a indiqué le général Jikharev.

Destiné à remplacer les bombardiers stratégiques Tu-160 et Tu-95, le bombardier PAK DA (Complexe aérien prospectif pour l'aviation à long rayon d'action) aura une faible signature radar et sera capable de surmonter la défense antiaérienne moderne. Selon des informations précédentes, il sera doté d'une arme hypersonique. L'avion est conçu par le bureau d'études Tupolev.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:35
La Russie et l'Inde passent à la coproduction d'armes (Poutine)

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

La Russie et l'Inde passent des relations "fournisseur-client" à la coproduction d'armes modernes, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine à la veille de sa visite à New Delhi programmée pour le 11 décembre.

 

"L'Inde est notre partenaire fiable de longue date. Le niveau élevé de la coopération bilatérale et de confiance réciproque nous permet de passer progressivement du schéma traditionnel +fournisseur-client+ à la conception conjointe et à la coproduction d'armes modernes", a indiqué M.Poutine dans une interview à l'agence indienne PTI.

 

La Russie et l'Inde coopèrent sur la production de missiles embarqués BrahMos et la création d'un chasseur multirôle de 5e génération. Selon l'ambassadeur russe en Inde, Alexandre Kadakine, 70% d'armes et matériels de l'armée indienne sont de conception soviétique et russe. La Russie a livré des armes et matériels à l'Inde pour 4,78 milliards de dollars en 2013, d'après le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

La visite de M.Poutine en Inde doit notamment déboucher sur la signature d'un accord entre les ministères de la Défense des deux pays sur la sécurité des vols.

 

L'assistant du président russe, Iouri Ouchakov, a antérieurement annoncé que les entretiens russo-indiens de New Delhi seraient consacrés à la création du chasseur de 5e génération, de missiles BrahMos, ainsi qu'à la production d'avions de ligne Sukhoi Superjet 100 et le développement de la navigation par satellite.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:40
Un sous-marin nucléaire remis à la Marine russe

 

SEVERODVINSK, 10 décembre - RIA Novosti

 

Le troisième sous-marin nucléaire russe du projet 955 Boreï, le Vladimir Monomakh, a été remis à la Marine, a annoncé mercredi à RIA Novosti un représentant du complexe militaro-industriel, désireux de garder l'anonymat.

"La remise du sous-marin nucléaire Vladimir Monomakh à la Marine russe a eu lieu aujourd'hui. Tous les documents ad hoc ont été signés par les responsables des chantiers navals Sevmach et des officiers de la Marine", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Les deux premiers SNLE de classe Boreï - Iouri Dolgorouki et Alexandre Nevski - sont déjà en service dans la Marine russe. Le quatrième sous-marin de cette classe, le Kniaz Vladimir (Prince Vladimir), est en chantier et le cinquième SNLE de classe Boreï, baptisé Kniaz Oleg (Prince Oleg), sera mis en chantier le 19 juillet prochain à l'usine Sevmach de Severodvinsk.

Au total, la Russie compte se doter de huit sous-marins nucléaires du projet 955 Boreï d'ici 2020.
Les SNLE de 4e génération du projet 955 Boreï ont un déplacement de 14.700/24.000 tonnes et peuvent plonger à 450 mètres de profondeur. Leur vitesse est de 15 nœuds en surface et de 29 nœuds en plongée. Chaque SNLE du projet Boreï sera doté de 16 missiles balistiques intercontinentaux R-30 Boulava-30 à dix têtes à trajectoires indépendantes.

Les sous-marins du projet 955 Boreï constitueront la base des Forces navales stratégiques russes après la mise au rebut des sous-marins des projets 941 Akoula (Typhoon selon le code de l'OTAN), 667 BDR Kalmar et 667 BDRM Delfin (Delta-3 et Delta-4 selon l'OTAN) en 2018.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:40
Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

09/12 Claude Fouquet - LesEchos.fr

 

Pour équiper sa flotte, Moscou construirait désormais ses propres navires de guerre. Une suite de l'affaire des Mistral français et de leur non livraison pour cause de crise ukrainienne.

 

Echaudés par l'affaires des porte-hélicoptères Mistral à la France et de leur très hypothétique livraison , les Russes semblent désormais décidés à se débrouiller eux même à l'avenir. C'est tout du moins ce qu'affirme le vice-premier ministre Dimitri Rogozine sur Twitter, reprenant des propos qu'il a tenu à l'agence russe Tass.

"Nous construirons désormais notre flotte nous-mêmes et uniquement en Russie" a-t-il en effet affirmé, ajoutant une nouvelle péripétie au feuilleton de la livraison des deux porte-hélicoptères de classe Mistral que Moscou a acheté mais que Paris refuse de livrer à cause de la crise en Ukraine.


Suite de l'article

 

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:35
Russie et Chine, alliés en matière de cybersécurité

 

7 décembre 2014 par Alexandre Mamitchev - La Voix de la Russie

 

Moscou et Pékin ont l'intention de signer un accord de coopération dans le domaine de la sécurité de l'information au cours du premier semestre de l’année 2015.

 

Les structures publiques russes n’excluent pas que le document aurait pu être approuvé pendant le sommet de l’APEC à Pékin. Toutefois, selon une source proche des négociations, il a été voulu que l'accord englobe un plus grand nombre de domaines et qu’il soit plus pratique. Il faudra donc encore quelques mois pour y apporter des corrections.

 

« L'accord entre la Russie et la Chine dans le domaine de la cybersécurité inclura plusieurs aspects », explique irecteur de l’Institut d'études politiques. « Tout d'abord, il y aura un accord sur les mesures de confiance dans le cyberespace. C’est une sorte de pacte de non agression dans le cyberespace. En outre, les relations entre la Russie et la Chine dans ce domaine vont inévitablement concerner les Etats-Unis. Un accord sur la cybersécurité est déjà en vigueur entre la Russie et les Etats-Unis, mais les deux pays ne se font pas entièrement confiance. Au cours de ces dernières années, les Etats-Unis ont initié plusieurs conflits militaires dans différentes parties du globe, violant par ce fait un certain nombre de normes internationales. Il est donc très probable qu’en poursuivant tel ou tel objectif, les Américains puissent « oublier » l’accord. Quant à la Chine, elle ne fait pas non plus très confiance aux Américains. En d’autres termes, les deux pays n’excluent pas la possibilité d’une provocation cybernétique de la part des Etats-Unis. Une autre menace pour l'ordre mondial sont des groupes radicaux, comme l’Etat islamique (EI). Et il est mieux d’y faire face ensemble ».

 

Selon les experts, la création d’un accord russo-chinois sur la sécurité des technologies informatiques témoigne de la volonté des deux pays de collaborer dans tous les domaines. La Russie et la Chine ont une vision beaucoup plus réaliste du problème de la cybersécurité et du contrôle de l’Internet, considère Markov.

 

« Les Etats-Unis, en étant le joueur le plus fort dans le cyberespace, ne sont pas intéressés par des limitations quelconques. Les Américains espèrent apparemment vaincre tout le monde si jamais une guerre cybernétique éclate. Quant à la Russie et la Chine, elles ne souhaitent pas qu’une telle guerre éclate. De nos jours, l’Internet englobe toutes les sphères de la vie. Les hackers peuvent donc faire exploser une centrale nucléaire, ou paralyser entièrement les communications d’une grande ville. Nos deux pays vont donc coopérer en créant des bases de sécurité internationale dans ce domaine ».

 

Les experts de l’Internet incitent la communauté internationale à accélérer le développement des mécanismes efficaces de régulation juridique dans ce domaine. Car il est possible qu'un jour un Etat, en réponse à une cyber-attaque, se décide non seulement à une riposte virtuelle, mais à une vraie guerre. Quant à l’accord russo-chinois dans le domaine de la sécurité de l’information, en cas de succès, il pourra former la base d’un document similaire dans le cadre des pays BRICS, pour être ensuite étendu au monde entier.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 20:40
Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit  Grigori Syssoev RIA Novosti

Le BPC Vladivostok destiné à la Marine russe sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Crédit Grigori Syssoev RIA Novosti

 

08/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'étape surprise de François Hollande en Russie, à son retour de son voyage au Kazakhstan, a permis au chef de l’État d'évoquer avec son homologue russe Vladimir Poutine le brûlant dossier ukrainien. Officiellement, le sujet de la livraison des deux navires Mistral à la Russie n'a pas été au programme... Car la question est cœur de la réputation internationale de la France comme exportateur d'armes.

Dans le sud de la France, on a coutume de dire que le Mistral, ce vent froid et violent qui balaie en hiver le pourtour méditerranéen, rend dingue... C'est également le cas pour les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de la classe Mistral, que la France s'est engagée - un contrat a été dûment signé - à livrer à la Russie, le Vladivostok et le Sébastopol. Dans ce dossier très délicat, la France n'a finalement que des faux-amis, qui en règle générale ne sont pas avares de "très bons conseils" : des Américains aux Russes, en passant par nos "meilleurs ennemis" des siècles durant, les Britanniques. Tous, au nom de la morale, demandent à la France de renoncer à la livraison de ces deux navires de guerre. Pour des bonnes, mais surtout, des mauvaises raisons (business)...

 

Business ou morale ?

Car, au-delà de la morale, dans ce dossier, tout est bon pour les Américains, les Britanniques mais aussi les Russes pour décrédibiliser les Français très actifs sur les marchés export en général, et, en particulier, sur les ventes d'armement où la parole donnée est sacralisée. En Inde, "tous les interlocuteurs russes des Indiens disent de nous que nous ne sommes pas fiables. Les Anglais également", expliquait récemment encore aux sénateurs un des plus hauts responsables du ministère de la Défense, le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon. Clairement, si demain l'Inde entrait en guerre contre le Pakistan ou la Chine, la France livrera-t-elle les Rafale ? Voilà la question à laquelle les Indiens ont envie d'avoir des réponses claires de Paris... Et ce qui vaut pour l'Inde, vaut pour tous les autres pays. Car un avion de combat, un navire militaire, etc., peuvent bien sûr servir à faire la guerre.

Faut-il rappeler que, depuis que l'Inde est entrée en janvier 2012 en négociations exclusives avec Dassault Aviation pour doter son armée de 126 avions Rafale pour un contrat estimé à 18 milliards d'euros, armements et soutien compris, tous ces pays, notamment la Grande-Bretagne, n'ont eu de cesse de torpiller ce deal... Une opération qui doit donner, malgré un vaste transfert de technologies, du travail à toute la filière aéronautique militaire. Environ 500 PME travaillent pour le Rafale.  Et l'Inde n'est qu'un exemple dans la guerre économique que se livrent souvent en coulisse les pays exportateurs d'armes.

 

La très mauvaise analyse des États-Unis en Ukraine

Pourquoi en est-on arrivé à cette situation dramatique en Ukraine ? En grande partie, la faute de l'administration Bush, puis Obama. Parce que, une fois encore, les États-Unis, à l'image de ce qui se passe aujourd'hui en Irak, ont eu une très, très mauvaise analyse de la situation géopolitique en Ukraine, et ont notamment sous-estimé la réaction de Moscou. Proposer à Kiev d'entrer dans l'OTAN était comme agiter un chiffon rouge devant Vladimir Poutine, qui faut-il encore le rappeler, a redonné une fierté au peuple russe. Depuis le Moyen Âge, l'Ukraine et la Russie poursuivent une histoire commune, mais pas sans divergences. Kiev, capitale de l'Ukraine moderne, est considérée comme le berceau de la civilisation slave orientale.

George Bush est parvenu à obtenir, lors du sommet de Bucarest de 2008, l'ouverture prochaine de l'Otan à la Géorgie et à l'Ukraine, désormais bénéficiaires du Membership Action Plan. Le sujet est chaud, très chaud, entre la Russie et les États-Unis. Mais la ligne politique américaine ne change pas avec l'arrivée de l'administration Obama qui entend soutenir un nouvel élargissement. Et Washington a négligé les signaux forts envoyés par Moscou. Notamment en février 2010, la doctrine militaire que Moscou a adoptée, inclut l'Otan et différents aspects de la politique américaine dans la liste des « dangers militaires » qui pèsent sur la Russie. Moscou ne pouvait pas, sur le plan stratégique, se faire encercler. Et la Russie veut que ceux qu'elle qualifie d'acteurs « extra-régionaux » - États-Unis, Otan, UE... - reconnaissent sans ambiguïté qu'elle y a des intérêts propres et majeurs.

 

La Russie veut-elle vraiment ses deux Mistral?

La livraison du Vladivostok et du Sébastopol ne peut réussir que si Moscou tient vraiment intrinsèquement à ces deux navires et non à l'utilisation géopolitique qu'elle pourrait en faire. Car, depuis l'origine des négociations pour la vente de ces deux BPC, une grande partie du complexe militaro-industriel russe a toujours tenté de faire échouer cette opération pour des raisons idéologiques. La Russie n'a pas besoin d'armements étrangers. Et le tweet du vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, qui révélait au monde entier l'invitation de DCNS pour la livraison du Vladivostok le 14 novembre, n'a pas vraiment aidé la France dans cette affaire. C'est le moins qu'on puisse dire.

Aussi peut-on se demander si Moscou tient vraiment à ces deux navires? C'est déjà une réponse à tous ceux qui craignent que la Russie les utilise lors d'un conflit en Europe... Avec ou sans eux, elle envahira un pays si elle décide de le faire. Et le Vladivostok et le Sébastopol, aussi modernes soient-ils, ne sont qu'une goutte d'eau dans l'arsenal russe.

Que veut vraiment Vladimir Poutine, lui qui souffle le chaud et le froid ? La France a fait l'objet d'un rappel à l'ordre par la Russie avant la visite surprise de François Hollande à Moscou : Paris doit "remplir toutes ses obligations" et livrer à la Russie les navires de guerre Mistral qu'elle lui a vendus, faute de quoi sa "réputation" sera en jeu. Et de dire à l'issue de son entretien avec le chef d'État français : "Nous ferons preuve de compréhension, quelle que soit la manière dont la situation évoluera."

 

Livrer ou ne pas livrer ?

Alors, livrer ou ne pas livrer ? Dans les deux cas de figure, la France n'a que des coups à prendre. A elle de choisir ceux qui seront les moins douloureux pour les Français et sa crédibilité à l'international. Pour les finances, ce qui est sûr, c'est qu'un refus de livrer pourrait coûter jusqu'à 3 milliards d'euros, dont 1,2 milliard pour le remboursement des deux navires, si la Russie gagnait son arbitrage devant une cour internationale, selon le ministère de la Défense. Au final, que la France n'écoute pas les "conseilleurs" dans cette affaire, ils sont déjà tous prêts à lui planter un couteau dans le dos...

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:35
Nguyen Tan Dung rend visite à la Compagnie générale Ba Son

Le PM Nguyen Tan Dung rend visite à la Compagnie générale Ba Son. Source: VNA

 

07/12/2014 Vietnam+

 

Le Premier ministre Nguyen Tan Dung a rendu visite samedi à la Compagnie générale Ba Son relevant du ministère de la Défense, l'un des chantiers navals de l'armée qui a achevé la construction de deux corvettes russes Molniya 1241.8, et en construit quatre autres actuellement.

 

Le succès de la construction de ces corvettes Molniya a marqué un jalon important de l'histoire du secteur de la construction navale militaire et, plus généralement, de l'industrie de la défense du Vietnam, a estimé M. Nguyen Tan Dung. Cela prouve que le Vietnam peut maîtriser totalement les technologies et techniques modernes en ce domaine, a-t-il souligné.

 

Nguyen Tan Dung rend visite à la Compagnie générale Ba Son

Il a également annoncé que le Parti, l'Etat, le gouvernement et le ministère de la Défense préconisent de développer l'industrie nationale de la défense afin d'élever la combatitivité de l'armée, notamment des armées navale et aérienne, et ce, au service de l'édification d'une armée révolutionnaire régulière, bien exercée et de plus en plus moderne.

 

Afin de maintenir la paix et la stabilité, nous devons nous affermir sur le plan politique, de l'économie et de la défense en développant une industrie de la défense et en maîtrisant progressivement les technologies militaires modernes, a-t-il souligné. -VNA

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories