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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 13:40
Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti

 

La Russie attend la réponse de la France concernant la livraison des Mistral d'ici fin de l'année, a annoncé jeudi aux journalistes le conseiller du président russe pour la coopération technico-militaire, Vladimir Kojine.

 

"J'espère que nous obtiendrons leur réponse définitive d'ici la fin de l'année. Pour le moment, tout est préliminaire. Nous calculons la somme, elle est assez importante, s'agissant de milliards", a déclaré le conseiller, ajoutant que l'appel en justice, le cas échéant, serait dirigé vers la Cour Européenne d'Arbitrage.

 

"Seulement l'année prochaine", a précisé le responsable interrogé sur la date de l'appel.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 08:40
Fédorovski : «Contre l'Europe, Poutine a choisi la Chine»

 

03/12/2014 Par Alexandre Devecchio FIGARO VOX Vox Monde

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le président russe vient d'annoncer la suspension du projet russo-italien de gazoduc South Stream. Vladimir Fédorovski y voit un virage géopolitique majeur.

 

Vladimir Fédorovski est un écrivain russe d'origine ukrainienne, actuellement le plus édité en France. Diplomate, il a joué un rôle actif dans la chute du communisme, il fut promoteur de la perestroika puis porte-parole d'un des premiers partis démocratiques russes. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la Russie mythique, et dernièrement un essai sur Poutine intitulé Poutine, l'itinéraire secret, (Editions du Rocher, 2014). Son dernier livre «la Magie de Moscou» vient de paraître aux éditions du Rocher.

 

FigaroVox: Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi lors d'une visite en Turquie la suspension du projet russo-italien de gazoduc South Stream, victime des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne. Que vous inspire cette décision? Que révèle-t-elle de la stratégie de Vladimir Poutine?

 

Vladimir Fédorovski: Cette décision révèle que Vladimir Poutine est en train de procéder à un changement géostratégique assez significatif. La rupture de la Russie avec l'Occident aujourd'hui est comparable avec ce qui s'est passé dans un autre sens il y a plus de 300 ans sous Pierre le Grand. A l'époque, le tsar avait fait de la Russie une puissance européenne. Désormais, Vladimir Poutine est en train d'en faire une puissance asiatique. Il se rapproche notamment de la Chine, avec laquelle il est en train de nouer une vraie alliance militaire, mais aussi de la Turquie. Le président russe a d'ailleurs annoncé que Gazprom allait augmenter de 3 milliards de m3 ses livraisons à la Turquie «afin de satisfaire ses besoins» et lui consentir un rabais de 6% sur ses prix à compter du 1er janvier prochain. Il a même menacé les approvisionnements de l'Europe, suggérant qu'une partie de la production russe pourrait être détournée vers l'Asie.

Cette rupture géopolitique est aussi le résultat d'un bouleversement politique intérieur. Le but des sanctions économiques américaines était d'influencer l'échiquier politique intérieur. Celles-ci devaient précipiter la chute du rouble et des capitaux et par ricochet la chute de la croissance et l'impopularité de Vladimir Poutine. En réalité, rien ne se déroule comme prévu: la multiplication des sanctions a finalement provoqué la naissance d'une aile nationaliste beaucoup plus radicale que Poutine. Celle-ci exerce une forte pression sur le gouvernement et a entrainé la marginalisation de l'opposition libérale et pro-occidentale. Poutine est donc contraint à une forme de surenchère, ce qui explique le durcissement de son discours.

 

Suite de l'entretien

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 07:50
NATO Faces AWACS Fleet Shrinkage

NATO’s E-3A fleet is on track to become smaller at a time of increased Russian aggression. Credit: NATO E-3A Force

 

Dec 1, 2014 Tony Osborne - Aviation Week & Space Technology

 

Funding shortfall is reducing key NATO surveillance fleet

 

NATO might be calling on its members to raise their defense spending, but if the alliance’s airborne early warning program is anything to go by, that message may be falling on deaf ears.

For the first time since its formation in the early 1980s, NATO’s Airborne Early Warning and Control Force (AEW&C), also known as the E-3A Component, is facing major cutbacks and a fleet downsizing—at a time when mission tempos are high because of Russian aggression in Ukraine.

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 17:40
Russia's Angara Space Rocket Tests to End in 2020: Defense Ministry

A Russian-built Angara medium-lift rocket launches on its maiden test flight from the Plesetsk Cosmodrome on July 9. 2014. Credit Russian MoD

 

Dec 01, 2014 (Sputnik News)

 

Moscow - Tests of new Russian ecologically clean space rocket Angara will end in 2020, Russia's Aerospace Defense Forces commander Lt. Gen. Alexander Golovko said Saturday.

 

"It is planned to end the flight tests of the Angara Space Rocket Complex in 2020. During this time we will have to build another launching site in the launching complex," Golovko said in an interview with Krasnaya Zvezda newspaper.

 

In July, Russia conducted a successful maiden launch of its new light-class Angara-1.2PP rocket, the first new orbit-capable rocket developed by Russia since the fall of the Soviet Union.

 

The heavy Angara rocket is expected to make its maiden flight from the Plesetsk Cosmodrome in northwestern Russia on December 25.

 

The Angara family of space-launch vehicles is designed to provide lifting capabilities of between 2,000 and 40,500 kilograms into low Earth orbit. It has been in development since 1995.

 

Russian Space Agency Roscosmos said that new Angara rocket would give Russia an independent access to the space, and a possibility to advance to a new technological development level. Angara will put heavy space vehicles into the geostationary orbit. All parts used for rocket development have been produced in Russia. Apart from the above, ecologically clean fuel will be used in the rocket, including oxygen and kerosene.

 

Angara is designed to complement Russia's Soyuz rocket, currently the only vehicle in the world capable of taking astronauts to the International Space Station, while heavy Angara will replace Proton rocket family, which has been previously used to put space vehicles into the low Earth orbit.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 17:40
Le porte-hélicoptères Vladivostok de classe Mistral au chantier naval de Saint-Nazaire photo Grigory Sysoev RIA Novosti

Le porte-hélicoptères Vladivostok de classe Mistral au chantier naval de Saint-Nazaire photo Grigory Sysoev RIA Novosti

 

NOVOSSIBIRSK, 2 décembre - RIA Novosti

 

La livraison des porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie est reportée jusqu'à ce que la situation en Ukraine se stabilise, a déclaré lundi soir aux journalistes l'ambassadeur de France en Russie Jean-Maurice Ripert.

 

"Le président français François Hollande a confirmé il y a quelque temps que la livraison des porte-hélicoptères Mistral pouvait être reportée jusqu'au moment  où la situation en Ukraine rendrait cette livraison possible", a indiqué le diplomate à la question de savoir si la livraison des Mistral ne dépendait que de la situation en Ukraine.

 

Mardi 25 novembre, le président français François Hollande a suspendu la livraison à la Russie d'un premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, considérant que la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine ne permettait toujours pas la livraison du premier BPC.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:40
Ukraine/est: cessez-le-feu à partir du 5 décembre (OSCE)

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Les militaires ukrainiens et les représentants de la république autoproclamée de Lougansk se sont entendus sur un cessez-le-feu à partir du 5 décembre et le retrait du matériel lourd à partir du 6 décembre, annonce un rapport des observateurs de l'OSCE, publié sur le site de l'Organisation.

Les parties ont convenu de cesser le feu sur l'ensemble de la ligne de contact entre les troupes ukrainiennes et ceux qui contrôlent la république populaire autoproclamée de Lougansk. Cet accord entrera en vigueur le 5 décembre. Le retrait du matériel lourd devrait commencer le 6 décembre", lit-on dans le compte-rendu.

Selon les observateurs de l'OSCE, cette décision a été prise au terme de consultations dans le cadre du Centre conjoint de contrôle et de coordination.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis avril dernier une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass en réaction au coup d'Etat de février à Kiev. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 3.700 morts et plus de 9.000 blessés parmi les civils.

Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, les représentants de Kiev et les dirigeants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Le 19 septembre, les parties ont également signé un mémorandum en neuf points sur la mise en application de ce document.

Bien que le cessez-le-feu soit globalement respecté, les belligérants s'accusent mutuellement de le violer. Les insurgés affirment que l'armée ukrainienne pilonne les quartiers résidentiels de Donetsk, ce qui les pousse à riposter.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:40
Ukraine: fin des combats près de l’aéroport de Donestk, escalades verbales

 

2 décembre 2014 45eNord.ca

 

Le conflit en Ukraine a connu lundi un apaisement sur le terrain avec la fin des combats autour de l’aéroport de Donestk annoncés par Kiev, ce qui n’a pas enrayé l’escalade verbale entre Moscou et les Occidentaux à la veille d’une nouvelle réunion de l’Otan.

 

“Les combats se sont arrêtés autour de l’aéroport suite aux négociations” entre le général ukrainien Volodymyr Askarov et le général russe Alexandre Lentsov, a annoncé lundi soir l’armée ukrainienne.

 

Des habitants des quartiers proches de l’aéroport de Donetsk ont confirmé à l’AFP que les tirs avaient cessé vers 19H00 GMT.

 

Au cours des dernières 24 heures, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 14 blessés, alors que les combats avaient redoublé de violence dans cette zone.

 

Cet aéroport est l’un des fronts les plus sanglants de la guerre entre Kiev et les séparatistes prorusses, qui a fait plus de 4.300 morts depuis avril, malgré l’accord de Minsk du 5 septembre sur un cessez-le-feu régulièrement violé depuis.

 

La journée a été intense sur le front diplomatique, avec de nouvelles mises en garde de part et d’autre.

 

En visite à Ankara, le président russe Vladimir Poutine a annoncé la suspension du projet russo-italien de gazoduc South Stream, victime des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne.

 

A l’issue d’une longue réunion à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le numéro 1 russe a justifié l’abandon du projet par le refus de la Bulgarie, sous pression de l’Union européenne (UE) dont elle est membre, d’autoriser le passage de ce tuyau sur son territoire.

 

Le maître du Kremlin a même menacé les approvisionnements de l’Europe, suggérant qu’une partie de la production russe pourrait être détournée vers l’Asie.

 

“Nous allons dérouter nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde et l’Europe ne recevra pas plus les mêmes volumes de la Russie”, a-t-il insisté, “mais c’est le choix de nos amis européens”.

 

Son vice-ministre des Affaires étrangères, Alexei Meshkov, a par ailleurs accusé l’OTAN de vouloir “déstabiliser l’Europe du Nord” avec son regain d’activité dans les trois Etats baltes.

 

“Des exercices militaires sans fin et le déploiement d’avions à capacité nucléaire dans les pays Baltes” conduiront à la “destruction” de la stabilité et de la sécurité dans cette région, a-t-il déclaré à l’agence Interfax à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN dont le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

 

“Une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN minerait tout le système européen de sécurité. Ceux qui tentent de pousser Kiev dans les bras de l’OTAN prennent d’immenses responsabilités géopolitiques”, a encore prévenu M. Meshkov.

 

Le nouveau président du Conseil de l’UE, le Polonais Donald Tusk, a pris ses fonctions lundi en lançant avec le président américain Barack Obama un nouvel appel à la Russie “à se retirer de l’est de l’Ukraine”.

 

La Russie est sommée par les deux dirigeants “d’arrêter de fournir de troupes et des équipements (aux rebelles), de permettre un contrôle effectif de la frontière et d’autoriser les observateurs indépendants de l’OSCE à remplir leur mission”.

 

Les Occidentaux accusent Moscou d’avoir envoyé des soldats russes combattre aux côtés des séparatistes prorusses qui tiennent les bastions de Donetsk et Lougansk, ce que la Russie dément catégoriquement.

 

L’UE et les Etats-Unis ont imposé de lourdes sanctions à Moscou. Ces sanctions, conjuguées à l’effondrement des cours du pétrole, entraîne la chute du rouble. Depuis le début de l’année, le rouble a chuté de 47% face à l’euro et de plus de deux tiers (63%) face au dollar.

 

A la mi-journée, l’euro est monté jusqu‘à 66,50 roubles, alors que le billet vert s‘établissait à 53,29 roubles pour un dollar.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 08:40
Patrouilleur Iaroslav Moudry photo RIA Novosti. Igor Zarembo

Patrouilleur Iaroslav Moudry photo RIA Novosti. Igor Zarembo

 

MOSCOU, 28 novembre - RIA Novosti

 

Le patrouilleur Iaroslav Moudry de la flotte russe de la Baltique a quitté le port Colombo (Sri Lanka) et mis le cap sur Oman, a annoncé vendredi le service de presse de la région militaire russe de l'Ouest pour la flotte de la Baltique.

 

"Le patrouilleur Iaroslav Moudry (...) a achevé sa visite au port Colombo du Sri Lanka. Le navire de la flotte de la Baltique a déjà pris le large et mis le cap sur Oman", a indiqué le service de presse.

 

Le navire est resté à Colombo du 24 au 28 novembre pour se ravitailler en eau, vivres et combustible et passer une inspection technique.

 

Le Iaroslav Moudry a quitté le 9 août la base navale russe de Baltiïsk, dans la région de Kaliningrad, dans le cadre de sa mission anti-piraterie dans l'océan Indien. Il a parcouru près de 12.000 milles marins et fait des escales à Salalah (Oman), dans la ville autonome espagnole de Ceuta, sur la côte nord du Maroc en Afrique, à La Valette (Malte), à Karachi (Pakistan), à Jakarta (Indonésie) et à Penang (Malaisie).

 

Le patrouilleur Iaroslav Moudry (Iaroslav le Sage) du projet 11540 (une frégate, selon l'Otan) est destiné à détecter et surveiller les sous-marins, à protéger les bâtiments de guerre contre les navires et sous-marins en haute mer, à assurer les opérations de débarquement. Il fait partie de la flotte de la Baltique depuis 2009.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 17:40
Les Forces russes de défense aérospatiale identifieront tout objet spatial

 

29.11.2014 Par La Voix de la Russie

 

Les troupes de la défense aérospatiale de la Russie identifieront de manière garantie tous les objets spatiaux, ainsi que les manœuvres effectuées dans l'espace, a déclaré samedi le commandant adjoint des Forces de défense aérospatiale russes, Anatoli Nestetchouk.

 

Nestetchouk a expliqué que les experts pourraient détecter et identifier des objets spatiaux au cours des 24 heures.

 

Nestetchouk a également déclaré que le groupe spatial du système d'alerte précoce pour les attaques de missiles de Russie avait détecté en 2014 tous les lancements de missiles balistiques réalisés depuis les territoires étrangers.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 07:40
Il y a quelques mois, des Typhoon britanniques ont intercepté un SU-27 russe – photo UK MoD

Il y a quelques mois, des Typhoon britanniques ont intercepté un SU-27 russe – photo UK MoD

 

28/11/2014 par Guillaume Belan – Air & Cosmos

 

Moscou maintient la pression sur l'Ukraine. Selon l'agence de presse russe Itar Tass, l'armée de l'air russe a renforcé substantiellement son dispositif aérien sur la base de Belbek, en Crimée en envoyant ses chasseurs les plus modernes. C'est pas moins de 10 Su-27SM modernisés et 4 chasseurs Su-30 qui ont rejoint le théâtre d'opération le 26 novembre selon un porte-parole russe cité par l'agence de presse. La base aérienne de Belbek, dans une région annexée par Moscou, met dorénavant en œuvre 24 avions de combat performants et six d'entrainement. Ce nouveau déploiement fait suite à celui recent d'intercepteurs biplace Mikoyan Mig-31 le long de la frontière.

 

Entré en service en 2009, le Su-27 Super Flanker est une version très modernisée du Flanker doté notamment de nouveaux moteurs, d'un nouveau radar et de nouvelles commandes de vol électriques. Le Su-30 est une version biplace du Flanker, avec des capacités d’interception à longue portée améliorées. Avion multi-rôles, son déploiement est un signal fort envers l'Ukraine et la communauté internationale, alors que la France vient de repousser la livraison des navires BPC à Moscou.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:40
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire - photo Thierry Hameau / Ouest-France

 

29 novembre 2014 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Le navire Mistral Sébastopol a été victime d’un vol de matériel informatique à son bord, a-t-on appris vendredi. Aucune information dite «sensible» n’aurait cependant été dérobée.

 

 

Le Sébastopol est l’un des deux navires commandés par la Russie à la France et dont la livraison est suspendue en raison de la crise en Ukraine.

C’est donc dans les chantiers de construction à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, à bord de ce navire, qu’ont été dérobés deux disques durs, une carte mère ou une carte graphique, mais aussi un logiciel de gestion de communications entre différents serveurs mis au point par le groupe français d’électronique et de défense Thalès.

Le logiciel de Thalès, mis au point notamment dans le cadre du transfert de technologies à la Russie, ne peut toutefois fonctionner que sur le navire concerné… un vol inutile donc.

Les autorités concernées se sont apercues du vol le mardi 25 novembre, mais le délit a pu avoir lieu entre le 18 novembre et cette date, selon une source proche du dossier.

Le Sébastopol, jumeau du Vladivostok, navires militaires Mistral construits par la France pour Moscou, a été mis à flot à Saint-Nazaire il y a une semaine. Baptisé du nom du grand port de Crimée, annexé en mars par la Russie, le Sébastopol doit théoriquement être livré en octobre 2015.

La France avait reporté mardi « jusqu’à nouvel ordre », au vu de la dégradation du dossier ukrainien, la livraison du premier navire militaire Mistral commandé par Moscou. Le Vladivostok devait initialement être remis à Moscou mi-novembre, dans le cadre d’un contrat de 1,2 milliard d’euros (1,70 milliards $) signé en juin 2011 entre la Russie et le constructeur naval DCNS.

Les Mistral sont des navires polyvalents, pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 13:55
Le BPC Vladivostok - photo Thierry Hameau Ouest France

Le BPC Vladivostok - photo Thierry Hameau Ouest France

 

28/11/2014 Le Point

 

Le parquet de Rennes a ouvert une enquête préliminaire après un vol de matériel sensible sur la frégate dont la Russie réclame la livraison.

 

Le Vladivostok, ce bâtiment de projection et de commandement de type Mistral, que la Russie a acheté, mais que la France refuse de livrer, vient de subir une avarie inattendue à quai. Amarré dans le port de Saint-Nazaire, le porte-hélicoptère a été délesté des disques durs de ses ordinateurs ainsi que d'une partie de son matériel de transmission, des équipements de haute technologie installés par Thales.

 

Le vol a été constaté le 25 novembre. Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à la police judiciaire de Rennes, aucune trace d'effraction n'a été relevée. Aucune hypothèse n'est pour le moment privilégiée. Le début des investigations concerne néanmoins l'environnement immédiat du navire. "On n'en est pas encore à soupçonner les Russes", indique une source au ministère de la Défense.

 

Le 17 juin 2011, la France et la Russie avaient signé un accord pour la construction de deux ce porte-hélicoptère de type Mistral pour un montant de 1,2 milliard de dollars. Il s'agit du plus important contrat jamais signé entre un pays membre de l'Otan et Moscou.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 19:55
Crédit  Grigori Syssoev RIA Novosti

Crédit Grigori Syssoev RIA Novosti

 

26 Novembre 2014 , par Martin Tammik responsable du Pôle Russie/Eurasie - ileridefense

 

Le président français François Hollande a posé son veto à la livraison des porte-hélicoptères de classe Mistral à la Russie. Même si le report ne constitue pas une décision définitive, la Russie ne recevra probablement jamais ses Mistral, estiment les experts militaires. La question des compensations sera soumise à la Cour internationale d’arbitrage, mais leur montant risque d’être inférieur à celui espéré par Moscou.

 

François Hollande a suspendu la livraison à la Russie du premier navire Vladivostok, déjà achevé, a annoncé l’agence AFP citant le président français le mardi 25 novembre. Les navires n’obtiendront pas l’autorisation d’exportation applicable aux produits à usage militaire, nécessaire au transfert des bâtiments à la Russie.

Selon les termes du contrat signé par l’ancien président russe Dmitri Medvedev et son homologue Nicolas Sarkozy, la France s’engageait à construire deux porte-hélicoptères Mistral pour la Russie. Ces derniers ont déjà été baptisés Vladivostok et Sébastopol. Le montant du contrat s’élevait à 1,2 milliard d’euros, le veto présidentiel frappe le premier des deux navires.

Les représentants de l’Otan, ainsi que des membres influents du Congrès américain, s’opposaient à la livraison des navires, car ils estimaient que la Russie était responsable de l’escalade du conflit en Ukraine. Ils suggéraient l’acquisition des navires pour les besoins de l’Alliance, ce qui paraît techniquement impossible, le navire ayant été adapté aux besoins militaires de la Russie.

Si la France renonce à respecter le contrat, le montant de la compensation pourrait atteindre 3 milliards d’euros, affirme la Russie. Le ministre adjoint de la Défense Iouri Borissov a déjà déclaré que Moscou était prêt à « attendre patiemment » ses navires, mais pourrait déposer un recours auprès de la Cour d’arbitrage de Stockholm. Pour le moment, il est difficile de savoir si le tribunal peut retenir l’argument du « cas de force majeure » concernant la crise ukrainienne, ce qui donnerait à Paris le droit de refuser la transaction avec la Russie.

Ilya Ratchkov, professeur adjoint à la faculté de droit international de l’Institut d'État des relations internationales de Moscou, estime que le cas de force majeure pourrait s’appliquer à la France si ce pays était le terrain des opérations militaires, argument que la France pourrait alors citer. L’expert a rappelé le veto opposé par l’ancien président russe Dmitri Medvedev à la livraison des complexes S-300 à l’Iran suite à la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Téhéran avait alors déposé un recours contre Rosoboronexport, le fabricant des complexes, auprès de la Cour internationale de Genève.

Le ministre adjoint de la Défense Iouri Borissov a confirmé que la Russie saisirait la justice si la France ne respectait pas ses engagements.

Alexander Golts, expert militaire et rédacteur en chef adjoint du journal en ligne Ejednevny Journal, estime que la décision du président français signifie, dans le fond, que « les navires ne seront jamais livrés à la Russie » : « Leur livraison est conditionnée à un changement radical dans la position russe concernant l’Ukraine. Il est évident que la Russie n’envisage pas de changer d’approche dans un avenir prévisible. Par conséquent, les conditions pour la livraison des Mistral ne seront pas réunies », estime Golts.

Golts pense que « les médias et experts russes exagèrent largement les montants des pénalités et compensations. La transaction est sans doute assurée et réassurée. La France s’expose évidemment à des pénalités, mais elles ne seront pas colossales ».

Par ailleurs, si la transaction est annulée, cela pourrait entacher la réputation de la France en tant que grand acteur sur le marché des armements et affecter ses relations avec la Russie. L’ancien président français Nicolas Sarkozy se prononce en faveur de la livraison des Mistral. À la mi-novembre, il a déclaré que la France devait « tenir parole » et livrer les navires.

Alekseï Poutchkov, président de la commission des Affaires étrangères de la Douma, a déclaré à l’agence RIA Novosti qu’en suspendant la livraison des Mistral au lieu de l’annuler définitivement, la France cherche à « trouver un équilibre » entre sa participation à l’Union européenne et à l’Otan et ses liens avec la Russie. Poutchkov estime, par ailleurs, que la décision du président français est « temporaire et hésitante ».

« La France devra choisir un camp. D’autre part, le président français espère, peut-être, que d’ici quelque temps, les conditions seront plus favorables ».

Entretemps, d’autres députés de la Douma ont d’ores et déjà avancé les premières propositions, très exotiques, afin de « punir » Paris. « Nous pourrions interdire la commercialisation du vin français en Russie », a proposé Vladimir Bessonov, membre du comité de la Défense à la Douma, en direct sur la chaîne de radio RSN. « Rien qu’en le suggérant, nous pourrions peut-être obtenir le résultat escompté ».

Le contrat de vente des Mistral est le premier grand contrat de vente d’armements entre la Russie et un pays membre de l’Otan depuis la fin de la guerre froide. Notons que le contrat d’achat des Mistral, conclu sous l’ancien ministre de la Défense Anatoli Serdioukov, avait été critiqué par les experts militaires. Ils estimaient que la Russie était capable de construire de tels navires elle-même et soulignaient que la France n’avait pas l’intention de transférer les technologies à la Russie.

Si les Mistral ne sont finalement jamais livrés, il ne s’agira pas du premier échec d'une tentative de commander un navire militaire à un pays occidental.

En 1937, le gouvernement soviétique avait cherché à commander un projet de puissant cuirassé aux États-Unis. Les diplomates soviétiques étaient alors parvenus à rencontrer le président américain Franklin D. Roosevelt et à en discuter avec lui, sans succès. Les États-Unis avaient, certes, proposé de construire un navire de type obsolète pour l’URSS, mais la proposition avait été rejetée par les militaires soviétiques.

 

26 novembre, 2014 Alexandre Braterski, Polina Matveeva, Gazeta.ru

source Russia Beyond of the Lines

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 16:55
BPC Vladivostok est désormais dans la forme Joubert  21 nov 2014 photo Thierry Hameau Ouest France

BPC Vladivostok est désormais dans la forme Joubert 21 nov 2014 photo Thierry Hameau Ouest France

 

20/11/2014 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

La tension avec la Russie fait craindre à certains la réédition du scénario des vedettes de Cherbourg. En 1969, pendant la nuit de Noël, les services secrets israéliens avaient exfiltré clandestinement les navires lance-missiles.

 

L'incident s'est produit lundi, lorsque les 400 marins russes en formation depuis le début de l'été à Saint-Nazaire, sur le Vladivostok, ont voulu emménager définitivement sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC). La date officielle de livraison du Mistral à la Russie ayant été fixée au 14 novembre, en tout cas jusqu'à ce que l'État français annule la cérémonie de «remise des clés» organisée par le constructeur DCNS, les matelots ont fait comme si rien n'avait changé. Leur formation étant terminée depuis plusieurs jours, les dernières manœuvres en mer également, ils ont voulu transférer leurs affaires personnelles du bateau- école Smolny, où ils passaient toutes les nuits, sur le Vladivostok, qui est désormais prêt à prendre la mer. Mais ils en ont été empêchés. Et s'iIs ont depuis été autorisés à remonter sur le bateau, c'est seulement pendant la journée. «En transbordant leurs affaires sur le Vladivostok, les marins auraient pris possession du bateau, qui serait devenu russe. Il aurait été très difficile de les déloger. Ce déménagement, c'était peut-être le signal qu'ils préparaient leur départ…», confie une source bien informée.

 

Les autorités françaises auraient-elles peur que les marins russes filent à l'anglaise? Qu'ils rééditent le scénario des vedettes de Cherbourg, en décembre 1969, la nuit de Noël? Le contrat de vente de 12 vedettes lance-missiles à Israël remonte à 1965. Mais avec la guerre des Six-Jours (juin 1967), de Gaulle décrète un embargo sur les ventes d'armes - offensives - à destination d'Israël. Après le raid israélien sur l'aéroport de Beyrouth en décembre 1968, il rompt également le contrat des vedettes. Elles fausseront pourtant compagnie à leurs gardiens français en appareillant dans la nuit du 24 au 25 décembre 1969, à 2 heures du matin, pour rejoindre triomphalement le port de Haïfa. À l'époque, la manipulation des services secrets israéliens avait ridiculisé les autorités françaises. Des historiens affirment cependant que le gouvernement français avait été informé des intentions israéliennes et qu'il avait laissé faire, les vedettes ayant déjà partiellement été payées.

 

Surveillance discrète

 

Entièrement acquitté par la partie russe, le Vladivostok connaîtra-t-il le même destin? «J'ai peur qu'un matin on se réveille et que le Vladivostok ne soit plus là», confie une source proche du dossier. Elle ajoute: «Nous y pensons depuis longtemps. Les Russes sont des partenaires, mais mieux vaut parer à toutes les éventualités.» Pendant les essais en mer, le Vladivostok a fait l'objet d'une surveillance discrète mais serrée des forces de sécurité françaises. Là aussi, Cherbourg fournit un précédent: avant l'opération d'exfiltration menée par les Israéliens, deux vedettes avaient réussi à quitter les eaux territoriales françaises pendant des essais réalisés en mer… Les forces de l'ordre du ministère de l'Intérieur auraient récemment renforcé les mesures de surveillance dans le port de Saint-Nazaire. À quai, enserré dans un bassin clos, il faudrait aujourd'hui au Mistral, s'il voulait appareiller clandestinement, franchir plusieurs écluses et bénéficier de complicités locales...

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 12:55
Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire 21 nov 2014  - photo Thierry Hameau

Le BPC Sébastopol dans le bassin de Penhöet de Saint-Nazaire 21 nov 2014 - photo Thierry Hameau

 

20/11/2014

 

La manoeuvre a duré toute la nuit : le Vladivostok est désormais dans la forme Joubert du port et le Sébastopol a pris sa place dans le bassin de Penhoët

 

Suite de l'article, reportage photo et videos

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:50
L'Arctique, la nouvelle frontière


17.11.2014 Fondation Robert Schuman

 

Michel Foucher a publié un livre sur "L'Arctique, la nouvelle frontière" dans lequel il décrit l'Arctique comme un enjeu stratégique et économique pour les Etats côtiers. Malgré le réchauffement climatique et le recul de la banquise, des ressources et opportunités inespérées s'annoncent. L'auteur, membre du comité scientifique, analyse les divers bouleversements en cours ou à venir avec l'aide de géographes, des politiques, des stratégistes et des juristes.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
Ukraine: l'armée doit se préparer à toute éventualité face à la Russie (SNBO)

 

KIEV, 17 novembre - RIA Novosti

 

L'armée ukrainienne doit se préparer à toute éventualité face à la Russie, même à la guerre, a déclaré lundi Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine (SNBO).

 

"Indépendamment du début annoncé ou non de la guerre, les militaires ukrainiens doivent être prêts à n'importe quelle évolution de la situation, y compris à une agression. Pour cela, la première ligne de défense a été préparée, nos unités ont été renforcées, des moyens techniques de défense et des dispositifs de feu ont été retirés de la réserve, ainsi que des unités de réservistes qui sont prêtes à se rendre à tout endroit où une agression serait susceptible de se produire", a indiqué M.Lyssenko, interrogé par les journalistes sur le degré de préparation de l'armée ukrainienne en cas d'hostilités éventuelles contre la Russie.

 

Moscou a déclaré à maintes reprises ne pas être impliqué dans les événements dans le sud-est de l'Ukraine. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a estimé la semaine dernière que les accusations de l'Otan à l'endroit de la Russie servaient à justifier le renforcement de la présence militaire de l'Alliance à proximité des frontières russes. Par ailleurs, Moscou ne cesse d'appeler les acteurs extérieurs à faire pression sur Kiev pour l'obliger à respecter les accords de Minsk visant à régler la situation dans le Donbass.

 

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch. Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, mais les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
La Moldavie, prochaine source de tensions avec les Russes

Le président ukrainien Petro Porochenko en visite en Slovaquie les 15 et 16 novembre 2014 (Archives/ service de presse de la présidence ukrainienne)

 

17 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le président ukrainien Petro Porochenko, qui compte bien soutenir les aspirations à l’intégration européenne moldaves, annonce aujourd’hui qu’il se rendra dans ce pays le 20 novembre en compagnie de son homologue polonais.

 

Après avoir déclaré que son pays était «préparé à un scénario de guerre totale», bien qu’il préférait une solution pacifique, Porochenko s’apprête à soutenir les aspirations de la Moldavie dont les problèmes, à bien des égards, ont de nombreux points communs avec ceux de l’Ukraine.

Le Président Porochenko a eu une réunion avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski à Bratislava où les deux chefs d’État ont annoncé une visite commune en Moldavie, aux prises comme l’Ukraine avec des sécessionnistes pro-russes et où se tiendront des législatives le 30 novembre..

Les deux présidents ont aussi coordonné lors de cette rencontre leur position à la veille de la réunion du Conseil de l’Europe au niveau des ministres des Affaires étrangères qui se tiendra à Bruxelles le 17 novembre.

L’Ukraine a demandé lundi à l’Union européenne d’envoyer un message clair de fermeté à la Russie, assorti d’une menace de nouvelles sanctions si nécessaire.

À Bratislava, l’Ukraine et la Pologne ont convenu de plusieurs mesures communes coordonnées jusqu’à la fin de l’année, explique la présidence ukrainienne, en particulier une visite conjointe de Petro Porochenko et Bronislaw Komorowski en Moldavie le 20 novembre

«Nous prévoyons de soutenir les aspirations de l’intégration européenne de la Moldavie», a déclaré le président ukrainien.

«Le sort de Moldavie est important pour nous», a-t-il noté, ajoutant que ce pays devrait devenir un exemple positif en matière de réformes et de processus d’intégration européenne.

Comme l’Ukraine avec le Donbass, ou la Georgie où deux républiques séparatistes ont reçu l’appui militaire de Moscou en 2008, la Moldavie, située en Europe orientale entre la Roumanie et l’Ukraine, est aux prises avec les problèmes que lui pose une région sécessionniste soutenue par Moscou, la Transniestrie.

La Transniestrie, la partie orientale de la Moldavie, pays à majorité roumanophone, est dominée par des minorités russe et ukrainienne.

Cette région de l’est de la Moldavie a fait fait sécession avec le soutien de Moscou à l’issue d’une guerre en 1992, un an après la chute de l’URSS, bien que son indépendance n’a été reconnue par aucun pays.

La Russie maintient depuis des soldats dans la région contre la volonté du gouvernement moldave et malgré l’engagement pris en 1999 de les retirer.

Le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le général Philip Breedlove, s’était d’ailleurs inquiété en mars dernier de la présence massive de troupes russes à la frontière de l’Ukraine, qui pourrait déboucher selon lui sur une intervention de Moscou en Transnistrie, la région séparatiste de Moldavie à majorité russophone.

Pour sa part, le Canada, ‘spécialiste’ des élections problématiques au nez et à la barbe des Russes, après avoir fourni le plus fort contingent d’observateurs lors des élections législatives en Ukraine en octobre, appuiera aussi la tenue des élections en Moldavie en envoyant jusqu’à 20 observateurs électoraux pour suivre le déroulement du scrutin dans ce pays le 30 novembre et en faire état.

 

Le bal des expulsions

Au même moment, la Russie a annoncé ce lundi 17 novembre l’expulsion pour espionnage de diplomates polonais et d’une collaboratrice de l’ambassade d’Allemagne en représailles à celles de diplomates russes de Varsovie et de Bonn.

Pologne, Allemagne, mais aussi Lettonie: les annonces d’expulsions symétriques de diplomates ou d’employés d’ambassades à Moscou, Varsovie, Riga ou Bonn, se multiplient en pleine crise diplomatique entre la Russie et les Occidentaux engagés dans un bras de fer concernant la crise ukrainienne.

Ces annonces rappellent les pratiques de la Guerre froide lors de la confrontation entre l’Ouest et le bloc socialiste mené par l’URSS.

La Russie et l’Occident traversent leur pire crise depuis la fin de la Guerre froide en raison du conflit en Ukraine.

La montée des tensions avec la Russie inquiète particulièrement les pays de l’ex-bloc socialiste entrés ces dix dernières années dans l’Union européenne et l’OTAN.

 

Kiev réclame en vain un durcissement des sanctions

Pendant ce temps à Bruxelles, l’Ukraine réclamait à Bruxelles un durcissement des sanctions qu’elle n’a pas obtenu.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, a rencontré la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avant de s’adresser au Parlement européen.

«Il est temps de formuler un message clair envers Moscou disant que toute nouvelle déstabilisation en Ukraine déclenchera des mesures supplémentaires de l’UE», a déclaré à la presse le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, alors que ses homologues européens devaient décider de nouvelles sanctions en relation avec le conflit dans l’est de l’Ukraine.

M. Klimkine a ajouté que son pays espérait participer à une rencontre de haut niveau avec la Russie cette semaine pour faire revivre le cessez-le-feu conclu à Minsk en septembre.

«Nous avons besoin de ce message très clair qui identifiera les prochaines étapes (…) il faudrait que cela soit un paquet de sanctions robuste qui exercera de la pression sur tous ceux qui veulent déstabiliser la situation sur le terrain», a plaidé M. Klimkine, reprochant à l’UE de n’avoir jamais eu de politique cohérente sur la Russie.

«Il est maintenant temps d’en trouver une», a lancé le chef de la diplomatie ukrainienne, ajoutant que l’UE devrait aussi soutenir les réformes en Ukraine pour que cela soit un vrai succès».

 

L’U.E. se contentera d’élargir sa liste de personnes sanctionnées

L’Europe a décidé quant à elle  d’élargir la liste des personnes sanctionnées pour leur implication dans le conflit en Ukraine, mais ne durcira toutefois pas ses sanctions économiques.

Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles, ont demandé au service diplomatique de l’UE de «proposer de nouvelles inscriptions sur la liste, en visant des séparatistes».

Une décision doit être prise «d’ici la fin du mois», a indiqué une source européenne. La nouvelle liste ne devrait donc pas comprendre des responsables russes.

Jusqu’ici,  119 personnes, des séparatistes mais aussi des Russes -politiques, oligarques et proches de Vladimir Poutine-, sont visées par un gel de leurs avoirs et une interdiction de visa pour l’UE.

En outre, l’Europe s’en tient  aux sanctions individuelles et n’envisage pas à ce stade de durcir ses sanctions économiques.

«Les sanctions ne sont pas un objectif en soi. Elles peuvent être un instrument si elles viennent avec d’autres» solutions, a expliqué la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. «Il faut maintenir la pression, mais aussi parler» avec M. Poutine, «aussi difficile que cela soit», a quant à lui fait valoir  le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders.

Après le «Je te serre la main, mais c’est bien parce que j’y suis obligé» peu protocolaire de Stephen Harper à Brisbane, il semble que les Européens, eux, ne soient pas tous prêts à s’enfermer dans une logique de guerre.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
photo Franck Dubray - Ouest France

photo Franck Dubray - Ouest France

 

18.11.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Une jolie info de mes camarades de la rédaction de Saint-Nazaire: depuis lundi matin, les 400 marins russes en formation à Saint-Nazaire sur le porte-hélicoptères Vladivostok, un BPC (bâtiment de projection et de commandement) de type Mistral, n'ont plus accès à bord. Aucune mesure physique n’a cependant été mise en œuvre pour leur interdire l’accès au porte-hélicoptères qui aurait dû être livré au client russe il y a quelques jours.

 

Un peu de contexte. Amarré sur un quai du bassin de Penhoët, à Saint-Nazaire, le Vladivostok est prêt pourtant à prendre la mer. La formation des hommes de deux équipages russes est terminée depuis quelques jours et ils ont procédé à des manœuvres en mer à plusieurs reprises.

 

Le second bâtiment de la classe Mistral destiné à la marine russe, le Sébastopol, également en construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire, devrait être mis à l’eau cette semaine. Ces navires ont été vendus par la France à la Russie pour 1,2 milliard d'euros en juin 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

 

Qui a pris l'initiative d'une telle mesure d'interdiction? Lundi soir, alors que Jean-Yves Le Drian inaugurait le bureau du Tigre, le ministère de la Défense disait tout ignorer de cette information. En fait, l'Intérieur a visiblement servi de relais à l'Elysée qui a choisi d'intensifier la pression sur les Russes.

 

Bien sûr, il n'y a aucune "pression physique" à craindre de la part des Russes qu'on pourrait croire tentés de prendre la mer au nez et à la barbe de la France. Un tel scénario rappelerait la sortie clandestine des vedettes de Cherbourg, lors de la nuit de Noël 1969. Il reste que le départ d’un BPC avec 400 marins et du navire école Smolniy, avec 150 marins, reste hautement improbable. Surtout que le BPC et sa conserve sont dans un bassin clos. Exit l'hypothèse romanesque.

 

Guerre des nerfs? Jeu de chat et de souris? Qui est le chat, entre Vladimir et François, parce que chat croque toujours la souris.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
Après l’échec du dialogue à Brisbane, sombre avenir pour les relations Est-Ouest

Le président russe Valdimir Poutine en conférence de presse avant son départ du sommet du G20 à Brisbane, en Australie, le 15 novembre 2014 (Service de presse du Kremlin)

 

16 novembre 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le départ anticipé du sommet du G20 à Brisbane de Vladimir Poutine, vilipendé par les puissances occidentales, tout particulièrement les pays anglo-saxons, le premier-ministre canadien allant jusqu’à l’attaquer frontalement, laisse présager un durcissement des positions de Moscou, estiment des experts.

 

Dès l’ouverture du sommet vendredi, les puissances occidentales avaient largement attaqué la Russie, qualifiée de «menace pour le monde», accusée de chercher à «restaurer la gloire perdue du tsarisme» et, se référant à l’Ukraine, d’«agresser» des pays plus petits.

En outre, la «main froide» du premier ministre Stephen Harper au président russe au premier jour du sommet a ajouté à l’humiliation du maître du Kremlin.

Rencontrant le président russe au premier jour du sommet, le premier ministre canadien a en effet laissé entendre qu’il n’avait pas tellement le choix de lui serrer la main, mais il en a profité pour lui intimer, sur un ton «reaganien», de «retirer les troupes russes de l’Ukraine».

Finalement, après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant «l’agression» de la Russie en Ukraine, le chef du Kremlin a quitté le sommet de Brisbane bien avant ses homologues et avant la publication du communiqué final, l’Iliouchine présidentiel décollant dimanche de Brisbane aux alentours de 14h15, heure locale.

Saluant diplomatiquement une atmosphère et des discussions «constructives» lors de ce sommet, même si «certains points de vue» de la Russie «ne coïncident pas» avec ceux d’autres pays du G20, le président russes est parti en affichant ce sourire qui lui est propre.

 

Humiliation

«Au sommet du G20, les hôtes australiens ont tenté d’humilier Vladimir Poutine de toutes les manières imaginables», a réagi le magazine russe Expert.

Et le magazine pro-gouvernemental russe de rappeler que Poutine était prêt à faire des compromis, mais pas à abandonner les russophones de l’Est ukrainien. À son tour, Moscou et au sommet, et après il a souligné qu’il est prêt à faire des compromis. «Poutine a une fois de plus clairement défini les lignes rouges russes dans le Donbass», écrit Expert.

«Ainsi, Moscou a clairement indiqué que non seulement continueront à envoyer dans la région des convois humanitaires ([la septième, est déjà sur le territoire du Donbass), mais aussi de les protéger [les citoyens de l'Est ukrainien, ndlr] contre l’agression de l’armée ukrainienne.», poursuit le magazine pro-Kremlin.

Le président russe a répété à Brisbane qu’il est encore un partisan du projet d’une Ukraine fédérale. «Pour la Russie, il est important que les intérêts des personnes vivant dans toute l’Ukraine, y compris dans le sud-est soient respectés, qu’ils jouissent des mêmes droits», a redit Vladimir Poutine.

Mais, après l’échec du dialogue à Brisbane, le point de rupture risque d’être atteint et, «Si à Bruxelles ou au moins à Berlin et à Paris, on est pas prêt à négocier avec Moscou dans ces termes pour que le conflit soit résolu, alors tant pis, non seulement pour la Russie mais aussi pour l’Europe», écrit le magazine russe très proche du pouvoir à Moscou.

Le président russe a aussi condamné le blocus économique imposé par le président ukrainien Porochenko à l’Est ukrainien.

«J’ appris par les médias que le président ukrainien a rendu une ordonnance qui revient essentiellement à un blocus économique de Lougansk et Donetsk. Je pense que cela est une grosse erreur car, de cette façon, ils se coupent de ces régions de leurs propres mains», a déclaré le chef du Kremlin.

Quant à savoir combien de temps se prolongeront les perturbations actuelles, avant de quitter le sommet dimanche, Poutine a redit clairement en conférence de presse en réponse à un journaliste que la balle était dans le camp occidental: «Mais si les gens continuent à faire des tentatives pour régler toutes les questions dans leurs seuls intérêts et à faire de leurs intérêts géopolitiques leur seul point de référence, il est difficile de dire combien de temps cette situation pourrait se poursuivre».

 

Et maintenant, la radicalisation

Et maintenant? Pour l’expert Fiodor Loukianov, président du Conseil pour la politique étrangère et de défense, cité aujourd’hui par l’Agence-France-Presse, il faut s’attendre, en réaction, à un durcissement de la position russe.

«Nous assistons à une radicalisation des positions de certains pays occidentaux, avant tout de l’Amérique du Nord et de l’Australie, hôte du sommet», a estimé l’expert interrogé à la radio russe.

«Il n’y a aucune volonté de leur part d’adoucir leurs positions, et cela déborde dans la sphère publique. En conséquence, la réaction de la Russie est prévisible: elle va également durcir sa position», assure-t-il.

Un avis partagé par l’analyste Stanislav Belkovski, de l’Institut de la stratégie nationale, cité lui aussi par l’agence française. «Si M. Poutine quitte le sommet irrité, nous pouvons sans doute nous attendre à une intensification des combats en Ukraine», estime-t-il.

Le départ anticipé de Vladimir Poutine peut aussi être lu comme un message destiné à son opinion publique.

«Tous ses gestes sont destinés à ses soutiens en Russie» qui, selon l’analyste russe Konstantin Kalachev, approuveront son attitude à Brisbane, en se demandant: «Pourquoi le dirigeant national de la Russie doit-il parler à cet Occident décadent?».

 

La Russie: pas si isolée

De plus, la Russie n’est pas si isolée que cela, tant s’en faut, et, avec la confrontation entre Moscou et l’Occident, on pourrait bien assister au retour des «blocs» comme à l’époque de la guerre froide.

Tout cela n’a pas empêché le président russe Vladimir Poutine, vilipendé par l’Occident, particulièrement les pays anglo-saxons, de prendre une part active à une réunion des chefs d’État et de gouvernement du BRICS avant le début des travaux du sommet du G20.

BRICS est l’acronyme anglais du groupe des quatre grandes puissantes émergentes, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, plus l’Afrique du Sud qui s’est joint au groupe en 2011.

Prenaient part à la réunion du BRICS, outre le le président russe, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, le Premier ministre de l’Inde Narendra Modi et le président de la République d’Afrique du Sud Jacob Zuma.

«Permettez-moi de mentionner aussi la réunion du groupe BRICS qui a eu lieu», a souligné Vladimir Poutine à sa conférence de presse avant son départ de Brisbane. «Ces réunions en marge des sommets du G20 sont devenus partie intégrante de nos contacts réguliers. Nous coordonnons nos positions préliminaires avant la rencontre avec nos autres collègues du G20. Ce sont des échanges de vues fructueux que nous concentrer sur nos intérêts mutuels», a déclaré le président russe, ajoutant «Ce fut le cas cette fois encore, et nous allons continuer cette pratique. Le prochain sommet du BRICS, comme vous le savez, aura lieu en Russie, à Ufa au Bachkortostan les 8 et 9 juillet 2015.

Retour à la guerre froide et à la formation de «blocs», situation explosive. L’Ukraine valait-elle tout cela?

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:40
Ciel ouvert: vol d'inspection américain en Russie

 

MOSCOU, 17 novembre - RIA Novosti

 

Des inspecteurs américains survoleront la Russie du 17 au 22 novembre dans le cadre du Traité international Ciel ouvert, a annoncé lundi le directeur par intérim  du Centre national pour la diminution de la menace nucléaire Sergueï Zabello.

 

"Une mission d'inspection américaine survolera la Russie à bord d'un avion américain OC-135B du 17 au 22 novembre dans le cadre du Traité international Ciel ouvert", a indiqué M.Zabello.

 

Des spécialistes russes participeront au vol d'inspection pour contrôler le respect des paramètres du vol.

 

L'avion OC-135B n'est pas conçu pour être équipé d'armements. L'avion et ses équipements de photo aérienne ont été certifiés au niveau international, avec la participation de la Russie, ce qui garantit l'absence de moyens techniques interdits à bord.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité.

 

Le traité a été signé par 34 Etats d'Europe et d'Amérique du Nord, membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:35
Le ministre russe de la Défense arrive à Pékin

 

PEKIN, 17 novembre - RIA Novosti

 

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou est arrivé lundi en visite officielle en Chine où il a une rencontre programmée par le premier ministre chinois Li Keqiang, a annoncé le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

 

"Lors de son séjour à Pékin, M.Choïgou aura des négociations avec son homologue chinois Chang Wanquan et sera reçu par le premier ministre du pays Li Keqiang", a déclaré devant les journalistes M.Konachenkov qui accompagne le ministre en Chine.

 

Et de préciser que ces entretiens porteraient sur les questions d'actualité de la politique internationale et régionale, ainsi que sur la coopération militaro-technique entre Moscou et Pékin.

 

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le vice-président de la Commission militaire centrale de la République populaire de Chine (RPC) Xu Qilang vont coprésider les travaux de la 19e réunion de la commission intergouvernementale russo-chinoise pour la coopération militaire et technique.

 

Formée conformément à un accord intergouvernemental du 24 novembre 1992, cette commission mixte se réunit une fois par an, alternativement à Moscou et à Pékin.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 07:55
Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

Porte-hélicoptères Vladivostok photo Alexei Filippov - RIA Novosti

 

PARIS, 17 novembre - RIA Novosti

 

Le premier porte-hélicoptères construit en France pour les forces navales russes, le Vladivostok, bat toujours pavillon français, a annoncé lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.

 

"Je confirme que le bâtiment de projection et de commandement Vladivostok bat pavillon français", a déclaré M. Nadal lors d'un point de presse à Paris.

 

Vendredi dernier, le Vladivostok a été immatriculé dans le système international d'enregistrement et d'identification des navires comme un bâtiment de guerre battant pavillon russe et amarré dans le port de Saint-Nazaire.

 

La livraison de ce navire à la Russie reste en suspens. Les autorités françaises, qui tentent d'amener Moscou à modifier sa position sur la crise ukrainienne, affirment que les "conditions ne sont toujours pas réunies" pour remettre le Vladivostok à la partie russe. Moscou a fait savoir à cette occasion qu'il attendrait jusqu'à fin novembre avant de réclamer des indemnités pour la non-exécution du contrat et que les montants réclamés seraient rendus publics.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 23:40
Les marins russes devant leur navire ecole  photo Franck Dubray - Ouest France

Les marins russes devant leur navire ecole photo Franck Dubray - Ouest France

 

17/11/2014 à 20:49 Par LEXPRESS.fr

 

Selon Ouest France, les centaines de marins de l'armée russe, en formation à Saint-Nazaire, ne peuvent plus monter à bord du plus avancé des porte-hélicoptères de type Mistral que la France construit pour la Russie.

 

Nouvelle illustration de la tension sur le dossier de la livraison des Mistral à la Russie. Selon Ouest-France, les 400 marins russes en formation à Saint-Nazaire n'ont pas pu monter ce lundi à bord du batîment que la France construit pour la Russie. Jusqu'à présent, malgré les sanctions entre l'Occident et le Kremlin, dans le contexte de la guerre dans l'Est de l'Ukraine, la phase technique qui précède la livraison suivait son cours. 

 

Suite de l'article

 

Note RP Defense : voir reportage (14 nov.) de Franck Dubray - Ouest France

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:56
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

17 nov 2014 Marine & Océans (AFP)

 

Bruxelles - La France "est suffisamment créative" pour trouver un moyen de ne pas livrer les navires de guerre Mistral à la Russie, mais trouver preneur ailleurs, a estimé lundi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkine.

 

L'opposition de Kiev à la livraison des deux bâtiments vendus par la France à la Russie en 2011 est "extrêmement claire", a affirmé M. Klimkine dans un entretien à l'AFP. "Le Mistral ne pourrait et ne devrait pas être livré à la Russie", a-t-il insisté, "aussi bien politiquement que par rapport à l'actuel code de conduite de l'UE", a ajouté le ministre en référence aux sanctions européennes qui interdisent toute exportation d'armes vers ce pays.

 

"Je pense que les autorités françaises, dans leur façon toujours créative et engagée, devraient trouver une solution pour livrer le Mistral à d'autres entités, afin d'assurer la sécurité et non la saper", a poursuivi M. Klimkine. "Je suis sûr que nos amis français trouveront une solution".

 

"Livrer le Mistral ne serait pas seulement un problème politique difficile, mais aussi un problème d'image pour les autorités françaises, car au sein de l'UE et au-delà, de nombreux pays considéreraient une telle livraison comme une atteinte à la sécurité européenne et globale", a-t-il encore déclaré.

 

Construits par les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, les Mistral, vendus par la France à la Russie pour 1,2 milliard d'euros en juin 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que le président français François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.

 

Vendredi, une source haut placée à Moscou avait sommé la France de livrer un premier Mistral avant fin novembre, sauf à s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation. Samedi, M. Hollande a assuré qu'il prendrait sa décision "en dehors de toute pression".

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