Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:55
Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

16 nov 2014 Marine & Océans (AFP)

 

Brisbane (Australie) - Le président François Hollande a souligné dimanche qu'il prendrait sa décision sur la livraison des navires de guerre Mistral à la Russie, reportée jusqu'au règlement de la crise en Ukraine, "en dehors de toute pression".

 

"Je prendrai ma décision en dehors de toute pression, d'où qu'elle vienne et en fonction de deux critères, les intérêts de la France et l'appréciation que j'ai de la situation", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du G20.

 

"Il n'y a pas de pression non plus du temps", a-t-il ajouté, assurant que la France était "pour l'instant dans les règles" fixées par le contrat et qu'il ne se posait "donc pas la question aujourd'hui de compensations" qui devraient être versées à Moscou si ces navires n'étaient finalement pas livrés.

 

"Cette question du Mistral n'a pas été posée du tout ici, ni par des partenaires au sein du G20 ni par le président (russe Vladimir) Poutine lors de notre entretien (samedi soir en marge du G20) parce que ce n'était pas le lieu", a confirmé le chef de l'Etat français.

 

Vivement interpellé par son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, qui a jugé samedi que la France devait "honorer sa parole" et livrer les deux Mistral à la Russie et raillé son attitude "piteuse", François Hollande s'est refusé à "polémiquer" avec lui.

 

"Je ne vais pas polémiquer avec un candidat dans des élections partisanes (pour la présidence de l'UMP) et qui se laisse forcément aller à des facilités qui n'ont pas cours ici", a-t-il martelé.

 

A la veille de l'ouverture du G20 de Brisbane, une dépêche de l'agence russe Ria Novosti citant une source haut placée à Moscou, avait fait monter la pression d'un cran, la France se voyant sommée par cette source anonyme de livrer un premier Mistral avant fin novembre, sauf à s'exposer à de "sérieuses" demandes de compensation.

 

Les Mistral, des "bâtiments de projection et de commandement" (BPC) vendus par la France à la Russie en juin 2011 pour 1,2 milliard d'euros sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine.

 

François Hollande a répété à plusieurs reprises que le cessez-le-feu devait être "entièrement respecté" en Ukraine, avant que Paris ne procède à la livraison du premier navire, le Vladivostok, initialement prévue en octobre.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 16:50
Les avions militaires russes menacent l'aviation civile en Europe (Otan)

 

MOSCOU, 16 novembre - RIA Novosti

 

Les vols d'avions militaires russes représentent une menace pour l'aviation civile européenne, estime le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

 

"Les forces aériennes russe ont intensifié leurs vols le long des frontières de l'Otan. Le problème, c'est que les pilotes russes n'allument souvent pas leurs émetteurs, ne dévoilent pas leurs plans de vol et ne sont pas en contact avec les contrôleurs aériens civils", a déclaré M.Stoltenberg dans une interview accordée au journal Telegraph.

 

"Cela pose un risque pour l'aviation civile, et c'est un problème, compte tenu du fait que l'activité des forces aériennes russes s'est intensifiée", a-t-il indiqué.

 

Dans ce contexte, le SG de l'Alliance atlantique a exhorté la partie russe à respecter les normes réglementant les vols dans l'espace aérien européen.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 11:55
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

16 novembre 2014 JDD

 

Le président français a souligné dimanche à l'issue du G20 australien qu'il prendrait sa décision sur la livraison des Mistral à la Russie "en dehors de toute pression".


"Pour l'instant, la Russie n'est pas un partenaire sur lequel on peut compter pour obtenir une désescalade en Ukraine." Le constat est signé d'une source diplomatique française interrogée samedi par le JDD et qui estime que "les conditions ne sont pas réunies" pour que la France livre enfin le premier des deux porte-hélicoptères Mistral à la marine russe. "La phase de tension et de refroidissement" n'est donc pas terminée, loin s'en faut, et cela explique en partie pourquoi le sujet de la livraison des Mistral n'a pas été évoqué lors de la rencontre Poutine-Hollande samedi, en marge du G20. D'autant que la veille, une source au Kremlin avait annoncé un délai de quinze jours pour que la France respecte les termes du contrat. Commentaire d'un officiel français : la France a "sa propre échéance". Selon nos informations, les autorités françaises estiment même possible, "après analyse juridique", d'interpréter certaines clauses du contrat donnant à la France "quelques semaines, voire quelques mois" pour autoriser la licence d'exportation des Mistral.

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 11:55
Uralvagonzavod-Renault new AtoM heavy IFV. Photo Noam Eshel, Defense-Update

Uralvagonzavod-Renault new AtoM heavy IFV. Photo Noam Eshel, Defense-Update

 

16/11/2014 lanouvellerepublique.fr

 

Stefano Chmielewski, président du Groupement des industriels de l'armement terrestre (Gicat), soit 188 entreprises françaises, relativise l'effet de la crise : « Les contrats signés avant les sanctions et n'entrant pas dans leur cadre seront honorés. Mais il n'y en aura pas d'autres. Je pense que la raison l'emportera. Il faut être patient. »

 

Eurosatory. Patrick Colas des Francs, organisateur du salon Eurosatory, le plus grand Salon mondial de l'armement terrestre et aéroterrestre : « Churchill disait des Russes qu'ils sont des Indiens qui rentrent leur chemise dans leur pantalon : même s'ils se sentent plus attirés par l'Europe, ils seront toujours tentés par des rapprochements avec l'Asie, surtout si on les y incite ! » Pour lui, c'est le cas : « Après l'effondrement de l'URSS, le pays a pris du retard dans de nombreuses technologies et il avait choisi l'Europe comme partenaire pour l'aider à compenser ses " trous " technologiques. Aujourd'hui, les sanctions européennes vexent ces industriels russes et il faut s'attendre à ce qu'ils réagissent en allant voir ailleurs. »

 

Renault Trucks Defense. RTD, qui appartient au groupe Volvo, est notamment le constructeur du véhicule de l'avant blindé (VAB) que l'armée française utilise dans toutes ses opérations. RTD était, depuis 2013, sur un programme de blindé avec le russe UralVagonZavod. Quid de cette coopération ? Réponse laconique de RTD : « En application des sanctions décidées par l'UE, la coopération entre RTD et UVZ est suspendue. Nous ne souhaitons pas faire davantage de commentaires sur ce sujet. »

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 17:40
Le patrouilleur russe Iaroslav Moudry arrive en Malaisie

 

KALININGRAD, 14 novembre - RIA Novosti

 

Le patrouilleur Iaroslav Moudry de la flotte russe de la Baltique est arrivé vendredi en Malaisie, a annoncé à Kaliningrad le service de presse de la flotte de la Baltique.

 

"Le patrouilleur Iaroslav Moudry est arrivé au port malaisien de Penang. Le navire restera à Penang jusqu'au 18 novembre pour se ravitailler en eau, vivres et combustible et passer une inspection technique", a indiqué le service de presse.

 

Le Iaroslav Moudry a quitté le 9 août la base navale russe de Baltiïsk, dans la région de Kaliningrad, dans le cadre de sa mission anti-piraterie dans l'océan Indien. Il a parcouru près de 12.000 milles marins et fait des escales à Salalah (Oman), dans la ville autonome espagnole de Ceuta, sur la côte nord du Maroc en Afrique, à La Valette (Malte), à Karachi (Pakistan) et à Jakarta (Indonésie).

 

Le patrouilleur Iaroslav Moudry (Iaroslav le Sage) du projet 11540 (une frégate, selon l'Otan) est destiné à détecter et surveiller les sous-marins, à protéger les bâtiments de guerre contre les navires et sous-marins en haute mer, à assurer les opérations de débarquement. Il fait partie de la flotte de la Baltique depuis 2009.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 17:35
Mil Mi-35 photo Irina Grekov

Mil Mi-35 photo Irina Grekov

 

15/11/2014 avia news

 

La Russie vient d’approuver l’accord de vente concernant un lot d’hélicoptères lourds d'attaque Mil Mi-35 «Hind E» au Pakistan. Cette vente concerne un total de 20 hélicoptères entièrement équipés.

 

L'armée pakistanaise a choisi le Mi-35 en raison de sa satisfaction avec ses hélicoptères russes de type Mi-17 qu’elle a utilisé précédemment. Mais le plus intéressant dans cette vente provient du changement de politique de la Russie qui équipe fortement le voisin Indien. La Russie, qui limite l’exportation du Mi-35 au Pakistan avec seulement vingt exemplaires, semble vouloir appuyer la lutte de l’armée pakistanaise dans sa campagne contre les talibans dans la région du Waziristan du nord le long de la frontière afghane.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 16:50
Ukraine: un plan de retrait des troupes adopté (OSCE)

 

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

 

Le Centre pour le contrôle et la coordination en Ukraine a adopté un plan d'éloignement des forces de la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi la Mission spéciale d'observation l'OSCE (SMM).

 

"Les chefs ukrainien et russe du Centre pour le contrôle et la coordination ont informé la SMM de leur entente sur un calendrier d'éloignement progressif des forces de la ligne de contact", a indiqué SMM dans son rapport.

 

Selon SMM, les représentants du Centre ont lancé des discussions à ce sujet avec la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR).

 

"La première version du plan comprend trois phases: arrêt des hostilités (deux jours), retrait des armes lourdes (cinq jours), éloignement des troupes de la ligne de contact conformément au mémorandum de Minsk (21 jours)", lit-on dans le rapport.

 

Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Un mémorandum en neuf points pour sa mise en application a été signé à Minsk le 19 septembre.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:55
BPC Vladivostok - photo Franck Dubray Ouest-France

BPC Vladivostok - photo Franck Dubray Ouest-France

 

14/11/2014 Pierre Beylau - Où va le monde / LePoint.fr

 

Beaucoup de pays qui nous achètent des armes ne sont pas plus recommandables que la Russie de Poutine. La moindre des choses reste d'honorer les contrats signés.

 

Les Russes s'énervent face aux tergiversations françaises. Ils viennent de faire savoir, par le truchement d'une dépêche de l'agence Novosti, qu'ils exigeront de lourds dédommagements si le premier des deux navires Mistral commandés à la France n'est pas livré. Paris réitère sa position : pas de livraison sans une désescalade en Ukraine. Cela risque de prendre du temps...

 

La France, embarrassée, se drape dans une posture politico-morale qui laisse rêveur. En septembre dernier, Jean-Yves Le Drian se félicitait du fait que les commandes d'armements français à l'étranger aient augmenté de 43 % en 2013. Le ministre de la Défense faisait observer que les exportations d'armements avaient représenté le quart de nos exportations globales de 2010 à 2013, et pesaient pour 40 000 emplois, sur les 160 000 que représente ce secteur.

 

Or, d'où nous vient cette manne miraculeuse ? Les commandes d'armes proviennent-elles uniquement d'États vertueux, démocratiques, respectant scrupuleusement les droits de l'homme et les libertés publiques ? Nos clients observent-ils tous méticuleusement les règles du droit international ?

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:55
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

15/11/2014 Par lefigaro.fr

 

L'incertitude à propos de la livraison des navires Mistral à la Russie fait peser un risque sur les 2500 emplois des chantiers STX de Saint-Nazaire.

 

«Des centaines d'emplois», voilà l'enjeu de la livraison des navires Mistral à la Russie, selon les syndicats. La décision prise à l'Élysée et assujettie à la situation diplomatique en Ukraine pourrait bien avoir des répercussions néfastes dans l'Hexagone. Davantage qu'un sujet de discussion lors de la rencontre Hollande-Poutine ce samedi en marge du G20, le Mistral constitue une garantie de travail pour les ouvriers des chantiers navals de Saint-Nazaire.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 13:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 14 novembre – RIA Novosti

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, affirme que la date de livraison ne peut encore être annoncée. Elle devrait tout de même avoir lieu dans un avenir proche et tout le monde attend la décision du président François Hollande.

Le premier porte-hélicoptères Mistral, le Vladivostok, devait être remis par la France à la marine russe vendredi 14 novembre, à en croire l'invitation initialement envoyée à la partie russe. Mais on ignore toujours quand la livraison aura lieu: la délégation russe ne s'est pas encore rendue en France et la partie française n'a ni retiré ni confirmé son invitation. Par-dessus tout, elle ne parvient pas à fixer de nouvelle date.

Il y a deux semaines, le vice-premier ministre russe pour l'industrie de l'armement Dmitri Rogozine avait déclaré que l'agence Rosoboronexport avait reçu une invitation des chantiers navals DCNS – le prestataire français pour le contrat des Mistrals - à assister à la cérémonie de remise du Vladivostok le 14 novembre. Dmitri Rogozine avait même diffusé sur les réseaux sociaux une photo de l'invitation. Peu de temps après, la direction de DCNS avait démis de ses fonctions Yves Destefanis, en charge des Mistrals vendus à la Russie. Sa lettre envoyée en Russie, pouvant avoir des "conséquences négatives pour la compagnie", en serait justement la cause selon les médias français.

A la veille du Jour J, les journalistes du Nouvel Observateur ont découvert que la Russie n'avait pas inventé cette invitation et qu'effectivement, la date du 14 novembre y figurait – des responsables français en ont reçu un exemplaire identique. Un emploi du temps détaillé de la cérémonie et le plan d'accès du lieu ont même été diffusés sur internet.

 

Le silence et l'attente

Le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Denis Mantourov a déclaré que la partie française n'avait pas retiré son invitation pour le 14 novembre après le renvoi d'Yves Destefanis. "L'invitation n'a pas été retirée et le responsable a été renvoyé. Prenez-le comme vous voulez", a simplement commenté Denis Mantourov.

Comme l'a annoncé à RIA Novosti une source haut placée dans le domaine de la coopération militaro-technique, à deux jours de la remise attendue du Vladivostok la France n'a pas réagi à l'approche de la date de remise du Mistral, "suspendant dans les airs" le processus. Au final la délégation officielle russe ne s'est pas rendue à Saint-Nazaire cette semaine. "Ils gardent le silence et n'entrent pas en contact. Le navire devait être transmis le 14, et maintenant c'est le silence", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Selon Jean-Yves Le Drian, aucune nouvelle date de cérémonie ne peut encore être annoncée. Toutefois, il n'a pas nié que la livraison devrait avoir lieu prochainement. Tout le monde attend maintenant la décision du président François Hollande.

Certains médias avaient déjà indiqué que la date de remise du premier Mistral pourrait être reportée de trois mois, rappelant que cette possibilité était inscrite dans le contrat. L'atermoiement actuel n'entraînera pas de sanctions russes à l'encontre du prestataire car l'attente de la décision du président français est prescrite dans les circonstances de "force majeure" de nature politique prévues par le contrat.

 

L'attente ne sera pas longue

Selon le capitaine de vaisseau Mikhaïl Nenachev, président du Mouvement russe de soutien à la flotte, les Français attendent une bonne opportunité pour livrer à la Russie le porte-hélicoptères et le temps d'attente ne dépassera pas deux mois.

"Les Français estimeront la date du 14 comme finale encore plus d'une fois. J'espère que l'atermoiement ne sera pas plus de deux mois, parce qu'il n'y a personne d'autre, à part la Russie, à qui ces navires pourraient être livrés.  Je pense que les Français attendent le bon moment pour que Washington relâche la pression sur eux. Ils attendent le moment opportun", a déclaré à RIA Novosti Mikhaïl Nenachev, ajoutant que la Russie attendait de la France un véritable partenariat et un développement de la coopération militaro-technique.

Selon lui, la France cherchera à se sortir de cette situation le plus vite possible. "La situation et les conditions économiques forceront les Français à remplir la commande. Nous verrons de quoi ils auront l'air une fois que tout sera terminé", a déclaré l'expert.

Le contrat pour la livraison de deux porte-hélicoptères Mistral signé en 2011 est le plus important de toute l'histoire de liens militaro-techniques entre la Russie et la France: il s'élève à 1,2 milliard d'euros. Le premier bâtiment, le Vladivostok, doit entrer en service dans la marine russe en 2014, le second, le Sébastopol, en 2015.

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:50
L'Otan renforce sa présence près des frontières russes (Stoltenberg)

 

BERLIN, 14 novembre - RIA Novosti

 

L'Alliance atlantique a d'ores et déjà accru la présence de ses forces armées près des frontières russes, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg dans une interview accordée au journal Bild.

 

"Actuellement, il y a un nombre accru de vols de patrouille effectués le long des frontières extérieures, nous déplaçons de plus en plus d'unités militaires à travers l'Europe de l'Est. Tous les deux jours, l'Otan mène des exercices militaires. Nous améliorons également la disponibilité opérationnelle de nos forces de réaction rapide", a indiqué M.Stoltenberg.

 

Toutefois, à la question de savoir si le monde se trouvait au bord d'une nouvelle guerre froide, le secrétaire général a donné une réponse négative.

 

"Non, mais nous ne sommes plus dans la coopération confiante avec la Russie que nous avons bâtie ces dernières années. La Russie a miné l'architecture de sécurité en Europe. Nous devons tout faire pour empêcher la situation en Ukraine de se transformer en une nouvelle guerre froide. La Russie y a également intérêt", a souligné le secrétaire général de l'Otan, ajoutant que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan n'était pas à l'ordre du jour.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 17:40
Missiles intercontinentaux: la Russie fait mouche

 

07/11/2014 Par Alexandre Khrolenko, RIA Novosti

 

La Russie a réussi plusieurs lancements de missiles intercontinentaux mer-sol ces dernières semaines. Ces succès témoignent du grand potentiel technologique et de l'aspiration de l’État à développer son complexe militaro-industriel.

 

En une semaine, la marine russe a réussi deux lancements de missiles balistiques intercontinentaux. Le sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) de la flotte du Nord Iouri Dolgorouki a "fait mouche" le 29 octobre puis, le 5 novembre, le SNLE Toula a tiré un missile intercontinental Sineva. Les deux tirs ont été effectués depuis une position sous-marine. Boulava et Sineva ont suivi la trajectoire prévue de la mer de Barents jusqu'au polygone Koura dans la péninsule du Kamtchatka.

 

Un peu plus tôt, le 10 septembre, le SNLE de la flotte du Nord Vladimir Monomakh avait tiré avec succès un missile Boulava.

 

Ces faits font ressortir la vulnérabilité des adversaires géopolitiques de la Russie: les missiles atteignent leur cible et reflètent le niveau technologique élevé de l'industrie russe. Autrement dit, ces succès mettent en lumière l'inconsistance totale du langage des sanctions et de la force dans les relations avec la Fédération de Russie. Les missiles partent à l'est, certes, mais la Terre est ronde.

 

La ligne de l’État

 

Pour répondre aux défis modernes, l’État opte systématiquement et fermement pour le développement de l'industrie des hautes technologies.

 

Au cours de la réunion de la Commission pour la coopération militaro-technique du 5 novembre, le président russe Vladimir Poutine a noté l'aggravation de la situation géopolitique générale, en déclarant notamment: "La Russie dispose de tous les moyens nécessaires pour non seulement parer ces défis, mais aussi renforcer ses positions. Des programmes d'envergure de substitution des importations dans le secteur militaro-industriel sont déjà prévus et des contacts alternatifs se mettent en place dans le domaine de la production et de la coopération technologiques".

 

La Russie n'a pas l'intention de devenir un marginal technologique, exclu de la civilisation. La stabilité du développement économique du pays dépend toujours des forces nucléaires de dissuasion – la triade nucléaire (les Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN), l'armée de l'air et la marine). L'armement stratégique naval est le plus vulnérable et un SNLE est techniquement plus complexe qu'un vaisseau spatial. Objectivement, le milieu maritime réduit significativement les possibilités de détecter les sous-marins avec des radars, des sonars et des satellites de renseignement.

 

Une grande partie des ogives nucléaires russes est déployée sur les SNLE, qui peuvent se cacher pendant des mois dans les océans et anéantir, si nécessaire, des objectifs se trouvant à des milliers de kilomètres avec une grande marge de sécurité.

 

Par ailleurs, le missile Voevoda RS-20B (code Otan, SS-18 Satan), qui a déjà un âge avancé, a fait preuve d'une fiabilité hors pair. D'après le ministère de la Défense, les Troupes stratégiques déployées dans la région d'Orenbourg ont réussi le 6 novembre le tir du missile convertible RS-20B et ont envoyé parallèlement en orbite terrestre plusieurs satellites. Il est à noter qu'initialement Voevoda avait une durée de service de 10 ans, mais que les fusées porteuses de cette classe ont réussi plusieurs fois à envoyer dans l'espace du matériel spatial après plus de 20 ans de service dans un silo. Quel pays pourrait se vanter d'un tel potentiel technologique?

 

Un missile impossible à intercepter

 

Le missile intercontinental mer-sol R-30 Boulava a été conçu par l'Institut de technologies thermales de Moscou pour équiper les sous-marins du projet 941 Akoula et du projet 955, comme une résultante de l'unification avec ses analogues sol-sol (Topol-M). Le missile R-30 Boulava, de trois étages, pèse au lancement près de 36,8 tonnes. Les moteurs des deux premiers étages sont à combustible solide et le troisième est propulsé par un combustible liquide pour assurer une grande manœuvrabilité pendant la phase finale du vol. Les particularités du missile Boulava – la division par quatre de la zone active de vol et l'utilisation d'ogives manœuvrables – permettent de l'inscrire dans la nouvelle catégorie des missiles "quasi-balistiques".

 

La trajectoire de vol du missile Boulava rend inefficace le système de défense antimissile déployé par les États-Unis. Son endurance élevée et sa précision de tir réduisent les exigences en termes de puissance et de nombre d'ogives, et compensent la réduction significative du poids perdu par rapport à d'autres missiles mer-sol.

 

Le missile peut embarquer jusqu'à dix ogives nucléaires hypersoniques manœuvrables d'une puissance de 150 kilotonnes chacune, pour une portée de 8 000 km. Et ce n'est pas tout. Le missile Boulava est prévu pour la nouvelle génération de sous-marins nucléaires du projet 955 Boreï, le premier sous-marin doté d'un système de contrôle numérique intégré de tous les systèmes de l'engin avec 25 niveaux de sécurité. A tel point qu'après la mise en service du SNLE Iouri Dolgorouki en décembre 2013, le chef adjoint du commandement stratégique des USA, le général Robert Forst, avait déclaré que les sous-marins russes du projet 955 représentaient une grande menace pour la sécurité des États-Unis.

 

Le missile Sineva

 

Le Sineva a son propre destin, qui reflète d'une certaine manière l'histoire contemporaine de la Russie. Le missile intercontinental de troisième génération RSM-54 Sineva, au sein du complexe balistique D-9RM, est installé sur les sous-marins nucléaires du projet 667BDRM de classe Delfin.  Ce missile a été conçu par le Bureau d'étude Makeev.

 

Le complexe balistique D-9RM doté du missile RSM-54 a été mis en service en 1986. En 1996, la production de ces missiles a été suspendue mais en 1999, le gouvernement russe a décidé de relancer la production de leur version modernisée à l'usine de Krasnoïarsk. Les essais de vol de la nouvelle version du missile Sineva se sont terminés avec succès en 2004 et il a été mis en service dans la marine en 2007.

 

Les dimensions des étages ont été changées, la résistance des systèmes de contrôle aux impulsions électromagnétiques a été améliorée et des systèmes de contournement de la défense antimissile et de la navigation satellite ont été mis en place sur la nouvelle version. Le poids maximal au lancement du missile Sineva s'élève à 40,3 tonnes. La tête peut se composer de quatre ou de dix ogives nucléaires à guidage individuel. Ou encore – une ogive monobloc de 50 kilotonnes.

 

Ceux qui pérorent sur le retard technologique de la Russie et son isolement politique devraient visiter le polygone de Koura, au Kamtchatka, non loin de l'Alaska.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:40
Russie: les premiers missiles hypersoniques construits d'ici 2020

 

ZHUHAI (CHINE), 13 novembre - RIA Novosti

 

Les premiers missiles hypersoniques tirés depuis un aéronef pourront voir le jour en Russie d'ici six ans,  a annoncé jeudi Boris Obnossov, directeur général du consortium russe "Missiles tactiques" lors du salon aérospatial international AirShow China 2014.

 

"Selon mes estimations, les premiers missiles hypersoniques doivent voir le jour d'ici 2020. Nous en sommes proches. Il s'agit de missiles pouvant se déplacer à une vitesse de six à huit Machs (six à huit fois la vitesse du son, soit de 7.344 à 9.792 km/h, ndlr). Atteindre des vitesses encore plus élevées constitue un objectif plus éloigné dans l'avenir", a indiqué le responsable.

 

Selon lui, il s'agit avant tout de missiles tirés depuis un aéronef: ce dernier se déplaçant déjà à une certaine vitesse, cela permet  de lancer le statoréacteur.

 

Il a ajouté que les premiers vols hypersoniques pilotés n'auraient pas lieu avant 2030.

 

"J'estime que des vols hypersoniques pilotés ne seront possibles qu'entre 2030 et 2040", a dit le PDG russe.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:35
Australia monitoring Russian naval vessels in international waters

 

13 November 2014 naval-technology.com

 

The Australian Department of Defence (DoD) has deployed two frigates and a surveillance aircraft, in a bid to monitor Russian naval vessels that are travelling through international waters north of Australia.

 

Russia has reportedly stationed four warships in Pacific waters near Papua New Guinea, including a cruiser, destroyer, tug boat and a refuelling vessel.

 

The latest move comes days before the G20 summit in Brisbane, Australia, which will be attended by Russian President Vladimir Putin.

 

The Australian DoD said in a statement: "Defence is monitoring Russian naval vessels that are currently transiting through international waters to the north of Australia.

 

"In accordance with international law, Defence have been monitoring the Russian vessels.

 

"The movement of these vessels is entirely consistent with provisions under international law for military vessels to exercise freedom of navigation in international waters."

 

Russian Navy vessels have previously been deployed alongside major international summits such as the APEC meeting in Singapore in 2009, as well as a warship accompanying ex-Russian president Dmitry Medvedev's San Francisco visit in 2010.

 

However, Russian media cited Pacific Fleet spokesperson captain first rank Roman Martov as saying: "The objectives of this campaign are to ensure naval presence and show the flag in the region."

 

Australian Prime Minister Tony Abbott and Putin held talks during the Asia Pacific Economic Cooperation summit in Beijing regarding the crash of flight MH17 over Ukraine in July.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 07:40
Photo UK Defense Ministry

Photo UK Defense Ministry

 

MOSCOU, 11 novembre - RIA Novosti

 

40 incidents dangereux se sont produits ces derniers mois entre la Russie et l'Otan, essentiellement dans les airs, dont trois auraient pu déboucher sur un conflit armé ou faire des victimes, selon le rapport du centre European Leadership Initiative (ELN), écrit mardi le quotidien Kommersant.

Les experts mettent en garde contre d'éventuelles "conséquences catastrophiques" d'une crise dans les relations Russie-Occident. Une source du ministère russe de la Défense explique cette intensification des activités de l'armée de l'air par l'augmentation des heures de vol des pilotes du District militaire Ouest de Russie.

Le premier incident s'est produit le 3 mars: un avion de ligne de la compagnie SAS en provenance de Copenhague et à destination de Rome, transportant 132 passagers, a failli percuter un avion de reconnaissance russe Il-20M. L'avion russe aurait déconnecté ses émetteurs radio, devenant ainsi invisible pour les contrôleurs aériens au sol. "La collision a été évitée uniquement grâce à une bonne visibilité et à l'attention des pilotes de SAS", affirment les auteurs du rapport, ajoutant que les avions sont passés à 90 mètres l'un de l'autre.

Le rapport indique que de tels incidents dangereux dans les airs s'est multiplié: cette année, les avions de l'Otan ont été envoyés plus de cent fois pour intercepter des appareils russes – soit trois fois plus qu'en 2013. Le document rapporte de prétendues violations de l'espace aérien des pays de l'Alliance par des avions russes, des cas de pilotage risqué, de survol à basse altitude de navires de l'Otan, de simulations d'attaque aérienne et d'autres incidents provocants et dangereux. La plupart d'entre eux se sont produits dans la région Baltique, dans l'Arctique, en mer Noire et le long de la frontière canadienne et américaine.

Les sources du ministère russe de la Défense insistent sur le fait que les avions russes n'ont jamais violé l'espace aérien d'autres pays et que l'intensification des activités de l'armée de l'air russe est due à l'augmentation des heures de vol des pilotes du District militaire Ouest. De plus, selon une source, "pour des raisons évidentes" les patrouilles aériennes de la frontière russo-ukrainienne ont été renforcées.

Le deuxième incident grave qui, selon les auteurs du rapport, aurait pu provoquer un conflit est l'interpellation en septembre 2014, par les renseignements russes, de l'officier de la police de sécurité estonien Eston Kohver, accusé d'espionnage. Selon la version de l'Otan, Kohver aurait en fait été enlevé sur le territoire estonien et illégalement extradé en Russie. Les experts de l'ELN sont persuadés que cet incident, qui s'est produit peu de temps après la visite du président américain Barack Obama à Tallinn, a significativement détérioré les relations entre Moscou et l'Alliance. "Si le sang avait coulé pendant l'interpellation d'Eston Kohver, cela aurait pu provoquer une escalade dangereuse et incontrôlable", indique le document.

Le troisième incident dangereux recensé par les auteurs du rapport est la découverte en octobre dans les eaux territoriales suédoises d'un objet non identifié, qui a été considéré par l'armée suédoise comme une invasion de sous-marin russe. Aucune trace de sous-marin n'a été retrouvée au cours de l'opération qui s'est déroulée du 17 au 24 octobre mais les analystes ont jugé cet épisode potentiellement risqué: "En cas de découverte d'un sous-marin et d'usage de la force par l'armée suédoise, cela aurait fait des victimes et probablement provoqué une riposte de la Russie".

Les auteurs du rapport appellent à créer d'urgence des canaux militaires fiables d'interaction entre la Russie et l'Otan afin d'éviter que de tels incidents dégénèrent en conflits aux "conséquences catastrophiques". "L'intensification de l'activité militaire des deux côtés (Russie et Otan), la nécessité accrue de renseignements et l'aggravation générale des relations russo-occidentales qui en découle augmente la probabilité, voire le caractère inévitable de tels altercations entre les forces armées des deux parties", conclut le rapport.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 17:40
BPC Vladivostok au premier plan et en fond (près des grues jaunes) son sister-ship, le Sébastopol.

BPC Vladivostok au premier plan et en fond (près des grues jaunes) son sister-ship, le Sébastopol.

 

BRUXELLES, 10 novembre - RIA Novosti

 

La question de livraison des porte-hélicoptères Mistral construits par la France pour Moscou doit être décidée "par les parties impliquées", a déclaré à RIA Novosti une source au sein de l'Alliance atlantique.

 

Auparavant, plusieurs médias occidentaux ont rapporté qu'un groupe de congressistes américains avaient adressé une lettre au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg invitant l'Alliance à racheter à la France les porte-hélicoptères de classe Mistral commandés par la Russie, ou à les prendre à bail.

 

"Nous pouvons confirmer que le SG de l'Otan a reçu cette lettre. Il s'agit d'une affaire concernant les parties impliquées", a indiqué l'interlocuteur de l'agence s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

 

Selon la source, l'Otan "s'attend à ce que tous les alliés adoptent les décisions au niveau national en tenant compte du contexte actuel des relations entre l'Otan et la Russie".

 

L'idée d'acheter ou de prendre à bail les bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits en France pour la Russie avait déjà été suggérée par des congressistes américains à l'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Formulée fin mai, cette initiative n'a pas trouvé d'écho au sein de l'Alliance atlantique. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Lewis Douglas, a alors déclaré que l'Alliance n'avait pas intérêt à acheter ces BPC.

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

 

MOSCOU, 7 novembre - RIA Novosti

 

Huit membres du Congrès américain ont adressé une lettre au secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg invitant l'Alliance à racheter à la France les porte-hélicoptères de classe Mistral commandés par la Russie, a annoncé le site d'information EUobserver.

 

Selon les congressistes, une telle solution allégerait les pertes financières de Paris.

 

Le 6 novembre, le premier ministre Manuel Valls a déclaré que la livraison de ces bâtiments de guerre à la Russie était pour le moment impossible.

 

"Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie", indiqué le chef du gouvernement français.

 

Selon un représentant d'une structure russe chargée de la coopération technico-militaire, la France pourrait différer de trois mois la livraison du premier porte-hélicoptères à la Russie. Il a fait savoir que le contrat signé avec les autorités françaises prévoyait cette possibilité et que ce retard n'entraînerait aucune pénalité.

 

L'idée d'acheter ou de prendre à bail les bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits en France pour la Russie avait déjà été suggérée par des congressistes américains à l'ex-secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Formulée fin mai, cette initiative n'a pas trouvé d'écho au sein de l'Alliance atlantique. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Lewis Douglas, a alors déclaré que l'Alliance n'avait pas intérêt à acheter ces BPC.

 

Cet avis est partagé par les experts persuadés que l'Alliance n'a pas besoin de ces bâtiments premièrement parce qu'elle n'a pas d'argent pour les exploiter et deuxièmement, parce qu'ils sont conçus pour accueillir des hélicoptères et des moyens de débarquement uniquement russes.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 18:55
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

06 novembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Belgrade - Le Premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé jeudi à Belgrade que les conditions n'étaient pas réunies pour une livraison de navires de guerre Mistral à la Russie.

 

Interrogé durant une conférence de presse sur ce qu'il allait advenir de ce contrat devenu délicat en raison de la crise ukrainienne, M. Valls a répondu: Vous connaissez la position française. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour leur livraison à la Russie.

 

M. Valls a fait cette déclaration à quelques jours de l'échéance initialement prévue, mi-novembre, pour la livraison d'un premier exemplaire à la Marine russe.

 

Véritable imbroglio diplomatico-militaire depuis la décision présidentielle française, le 4 septembre, de lier la livraison d'un premier navire de ce type à un règlement politique en Ukraine, les Mistral semblaient bénéficier de vents plus porteurs avant que la situation se tende de nouveau dans l'est séparatiste avec les élections contestées du 2 novembre.

 

Semant un peu plus le trouble, Moscou annonçait fin octobre avoir reçu une invitation des chantiers navals DCNS pour une première livraison le 14 novembre. Paris s'était empressé alors de temporiser, le ministre des Finances, Michel Sapin, affirmant devant l'agitation croissante suscitée par ce contrat de 1,2 milliard d'euros que les conditions n'étaient pas réunies.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 17:40
La France se met en situation de livrer le Mistral à la Russie (29 oct.)

Armement La France pourrait remettre le 14 novembre le premier des deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie - (photo Marine Nationale)

 

29/10/2014 M.C. avec agences – LaTribune.fr

 

La marine russe a été invitée par le groupe naval DCNS à prendre possession le 14 novembre du premier des deux porte-hélicoptères, vendus à la Russie par la France.

 

Un pavé dans la mare. Alors que Paris tentait de faire profil bas sur les bâtiments de projection et de commandement (BPC), Moscou a annoncé ce mercredi avoir été invité à prendre possession le 14 novembre du premier porte-hélicoptères de type Mistral vendu par la France à la Russie, et dont la livraison en pleine crise ukrainienne a suscité les critiques de Washington et de pays européens. Une invitation qui peut être annulée à tout moment si la Russie ne respecte pas ses engagements de cessez-le-feu en Ukraine. La date de livraison du premier des deux BPC "ne peut être confirmée à ce stade", a d'ailleurs expliqué un porte-parole du constructeur DCNS.

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, notamment chargé des dossiers armement, a publié sur son compte Twitter ce qu'il présente comme une lettre de la direction de la Division systèmes navals de surface (DCNS) invitant la société publique Rosoboronexport, chargé des exportations d'armements russes, à une cérémonie le 14 novembre à Saint-Nazaire, où les chantiers navals construisent le "Vladivostok", le premier des deux-porte-hélicoptères Mistral vendus en 2011 par la France à la Russie.

 

La France prête à livrer le premier Mistral

La lettre publiée par le vice-Premier ministre russe est datée du 8 octobre. Cité par les agences russes, Dmitri Rogozine a indiqué qu'il s'agirait d'une cérémonie de "remise du premier navire +Vladivostok+ et la mise à l'eau du second". Une telle cérémonie demande un minimum de préparation et l'envoi de cette invitation n'est donc pas complètement illogique.

Mardi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré que le président François Hollande rendra sa décision sur la livraison controversée du Mistral à la Russie "courant novembre". Le président français avait annoncé le 3 septembre dernier que les conditions n'étaient pas réunies pour livrer ce navire de guerre en raison des "actions" de Moscou en Ukraine.

Le "Vladivostok" a effectué, ces dernières semaines, des essais en mer au large de Saint-Nazaire. Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères et des chars, ou accueillir un état-major embarqué. Selon nos informations, Paris a toujours souhaité livrer le premier Mistral à la Russie, mais dans de bonnes conditions diplomatiques.

Plus globalement, la France a plus à perdre à ne pas livrer les Mistral. Notamment en perdant sa crédibilité d'exportateur d'armements, y compris en Inde où la France négocie la vente de 126 Rafale. Enfin, la facture totale, dédommagements compris, pourrait se monter à environ 3 milliards d'euros pour le budget français.

 

La France critiquée

La vente de ces deux navires de guerre à la Russie, conclue en juin 2011 sous le mandat de Nicolas Sarkozy pour 1,2 milliard d'euros, a pris une tournure éminemment politique avec la crise ukrainienne, en proie à une rébellion prorusse depuis le printemps. La France a été montrée du doigt, en particulier par les États-Unis, pour avoir l'intention de livrer un bateau de guerre à Moscou alors que les Occidentaux accusent Vladimir Poutine de jouer un rôle actif dans la crise en Ukraine.

François Hollande avait indiqué, le 16 octobre, qu'il conditionnait la livraison des bâtiments à la Russie à une application intégrale du plan de paix en Ukraine et à un cessez-le-feu "entièrement respecté" entre l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses. Le chef de l'État français avait précédemment indiqué, en septembre, qu'il rendrait sa décision "à la fin du mois d'octobre" en fonction de la situation en Ukraine, où les hostilités dans l'Est ont fait plus de 3.700 morts depuis avril selon l'ONU.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 19:40
Euronaval 2014: 19 groupes russes présents au salon

 

MOSCOU, 24 octobre - RIA Novosti

 

19 sociétés russes prendront part au Salon international naval et maritime Euronaval 2014 en France, a annoncé jeudi le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS).

 

"19 organisations russes exposeront leurs produits sur une superficie de plus de 350 mètres carrés (…). Au total, 178 objets, dont des navires, des vedettes, des sous-marins, des systèmes d'artillerie et des systèmes radar seront présentées sous forme de modèles et de maquettes", lit-on dans un communiqué de presse diffusé par le FSVTS.

 

Parmi les groupes russes qui participeront à l'exposition figurent notamment l'Agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport, la Compagnie unifiée de construction navale (OSK), ainsi que les Chantiers navals de l'Amirauté et de Severodvinsk. L'exposition russe est organisée par le holding russe de hautes technologies Rostec.

 

Le salon international naval et maritime Euronaval a lieu tous les 2 ans au Parc des Expositions de Paris-Le Bourget. L'exposition est organisée par le groupement industriel des constructions et armements navals (GICAN).

 

Du 27 au 31 octobre 2014, Euronaval doit rassembler plus de 350 exposants, dont près de 150 groupes français, selon le site officiel du salon.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:40
Electronic Weapons: Making Crimea Pay

 

October 28, 2014: Strategy Page

 

Russia recently announced that it would refurbish and reactivate the Cold War era Dnepr early-warning radar in Crimea that was closed in 2008 because of a rent dispute with Ukraine. Earlier in 2014 Russia seized Crimea from Ukraine and is apparently confident enough in keeping it to make long-range investments like the $50 million or more it would take to get the Dnepr radar back in working order.

 

This announcement smacks of a publicity stunt. That’s because the Dnepr radar stations are all 1970s technology that, since the 1990s, have been replaced by cheaper (to buy and run) and more efficient radars. Then there is the problem of money being available. The price of oil, a major Russian export, has plunged 25 percent this year and is headed lower. The Defense Ministry has already announced that this will cause planned purchases of new equipment to be delayed or cancelled. Finally, there is a replacement for the Crimean Dnepr radar already under construction in southern Russia. This is one of the new Voronezh radars.

 

In 2013 Russia announced that they were speeding up deployments of its new Voronezh early-warning radar and will now have seven of them operational by 2018. That’s a few years ahead of schedule. These new radars will replace the Daryal radars and the even older models (like Dnepr) that Daryal was replacing but are still in service. The older early-warning radars were usually in areas that were part of the Soviet Union but are not in present day Russia. Thus, earlier this year Russia decided to shut down its Daryal type long range missile detection radar in Azerbaijan after the Azerbaijanis demanded that a new lease increase annual rent from $7 million to $300 million. Russia refused to pay and will shut down the Azerbaijan radar and dismantle it. The ten year lease ended on December 24, 2012. This radar went operational in 1983, and was supposed to be one of seven. But the end of the Cold War halted that project and only one other Daryal radar was built (on the north coast of Russia). That one detected missiles coming in over the North Pole from North America. The radar in Azerbaijan covered all of the Middle East and India. Its role will be assumed by the more modern Voronezh radar design that recently went into service on the Black Sea coast. Russia had offered to upgrade the Azerbaijan radar and pay more rent but not $293 million more a year. In addition, Russia has always paid Azerbaijan $5 million a year for electricity and $10 million a year for other services. About 500 Azerbaijanis were employed at the radar station, in addition to 1,100 Russians.

 

In 2012 Russia activated its fourth Voronezh early warning radar in Irkutsk, Siberia. This was the first of three to be built in eastern Russia. The other two will be in action by 2017. The Voronezh radars in Western Russia cost between $85 million and $128 million each, while those in eastern Russia (VP models) cost over 50 percent more because they cover a wider area. The Voronezh radar can detect incoming missiles up to 6,000 kilometers away, as can the Daryals. Three Voronezh M/DM radars were installed in Western Russia between 2005 and 2011. One is in Kaliningrad on the Baltic Sea. Another is on the east coast of the Black Sea (Armavir, due east of Crimea), while the third is at the eastern end of the Baltic Sea outside St Petersburg.

 

All this recent radar building activity was caused by the collapse of the Soviet Union in 1991, and the destruction of the Russian ballistic missile early warning system. This came about because each of the fourteen new nations, carved out of the Soviet Union, got to keep whatever Soviet era government property was within the new borders. That meant many of the radar stations that formed the Soviet ICBM early warning system were now owned by foreign countries. A combination of disputes over money, and aging electronics, eventually put many of those early warning radars out of action. The two in Ukraine went off line in 2010. Russia was hoping to keep the Azerbaijan radar going but that was not to be.

 

The rising price of oil over the last decade provided Russia with the cash to rebuild its ballistic missile early warning radar system. The first one, outside St Petersburg, was built in 18 months (versus over ten years for the ones it replaced). The new design uses much less electricity, has a smaller staff, and is more reliable. Russia has adopted a lot of Western technology, and work practices, since the collapse of the Soviet Union and it all showed in this radar station. The St. Petersburg facility replaced one that was in Latvia and was dismantled in 2003, after going off line in 1998. The one new radar in Armavir (on the Black Sea coast) was built to replace defunct Soviet era radars in Azerbaijan and Ukraine.

 

The new early warning system is providing detection for missiles coming from all directions. Russian leaders proclaim NATO to still be the major threat but some of the radars face China, just in case.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:40
L'Artique, un nouvel "Or Blanc" ?


27 Octobre 2014 Aspirant David Aubron, Centre d'études stratégiques de la Marine

 

Alors que l’intérêt pour l’Arctique grandit et que les projets les plus divers voient le jour, l’homme est encore bien loin de maîtriser cet univers, la banquise et ses glaces dérivantes. Tout reste à faire.

 

Durant la guerre froide, l’océan Arctique revêt un intérêt avant tout stratégique. États-Unis et Union Soviétique s’y font face, séparés par les 92 kilomètres du détroit de Béring et les 30 minutes qu’un missile balistique intercontinental - passant au plus court par le pôle nord - pourrait mettre à atteindre sa cible. Dès 1959, un sous-marin américain perce la glace au pôle, rendant plus concret la menace d’un « hiver nucléaire ». L’Arctique devient alors le témoin du ballet aérien des « ours » soviétiques[1] tandis que ses fonds abritent un réseau d’écoute sous-marine américain (Sound Surveillance System : SOSUS) s’étendant du Groenland à l’Écosse.

La fin de la guerre froide marque un désintérêt pour la zone. Il faudra attendre 2007 et une expédition plantant un drapeau russe au fond de l’océan pour que le monde se souvienne de son Grand Nord. La publication du rapport de l’US Geological Survey[2] en 2008 change la donne : un cinquième des réserves mondiales de pétrole à découvrir y serait caché ! Si ces chiffres sont aujourd’hui revus à la baisse, la course est néanmoins lancée.

Avec la fonte des glaces, sol, pergélisol (couche de sol gelé en permanence) et sous-sol laissent entrevoir de nombreuses ressources (pétrole, gaz, minerais). Le réchauffement climatique joue aussi sur des réserves halieutiques en croissance du simple fait de la migration d’un certain nombre d’espèces vers les eaux plus froides de l’Arctique. La disparition progressive de la banquise offre, quant à elle, la possibilité de naviguer dans la région l’été, par le passage du Nord‑Ouest le long du Canada, mais surtout par la Route du Nord le long de la Russie (Cf. encadré).

 

L'Artique, un nouvel "Or Blanc" ?

 

IMBROGLIOS POLAIRES ? Long d'environ 1 500 km, le passage du Nord-Ouest relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en passant entre les îles arctiques du grand Nord Canadien. Quant au passage du Nord-Est (ou « route maritime du nord » pour les Russes), il relie l'Atlantique au Pacifique en longeant la côte nord de la Sibérie. Considéré  comme le plus court chemin de l'Europe à l'Asie, il n'est cependant navigable qu’une partie de l’été. Chevauchements de ZEE, extension du plateau continental, statut juridique du passage du Nord-Ouest[3] (le Canada considère ces eaux comme une mer intérieure tandis que d’autres pays, États-Unis en tête, estiment que c’est un détroit international) ou du passage du Nord-Est (la même question se pose entre la Russie et les États-Unis)… Autant de défis à relever pour les acteurs étatiques de la zone.

 

UN MONDE EN MUTATION

Ces possibles exploitations sont prometteuses mais rencontrent un certain nombre de difficultés. L’océan Arctique reste un milieu hostile : naviguer dans ses eaux nécessite des matériels et une connaissance spécifiques. Les cartes marines de la zone étant encore peu fiables, les riverains de l’Arctique ou encore la Chine se sont lancés dans la réalisation de programmes de cartographie. La Marine nationale elle-même envoie régulièrement des navires dans ces eaux, à l’instar du remorqueur de haute mer Tenace, déployé dans le cadre de la mission Grand Nord, d’aout à octobre 2014. De plus, son intérêt économique réel est à relativiser : la zone est libre de glace pendant une courte période de l’année seulement et le gain de temps est relatif, tant la navigation est contrainte par les glaces dérivantes ou la brume, pièges pouvant être mortels. D’autre part, la réduction des distances n’est pas forcément le facteur décisif dans le choix d’une route maritime : les armateurs préfèrent le plus souvent disposer de nombreux ports sur une seule route, afin de rentabiliser le transit. Le commerce maritime dans l’Arctique pourrait donc se limiter au transfert des ressources provenant de cette région. Enfin, installer des plates-formes d’exploitation pétrolière capables de résister au mouvement de la banquise requiert une expertise poussée.

 

QUEL AVENIR POUR L'ARCTIQUE

Milieu hostile mais mieux maîtrisé par l’homme, l’exploitation des ressources de l’Arctique déstabilise l’équilibre établi. L’augmentation de la présence humaine multiplie les risques qu’un incident se transforme en catastrophe dans une région où les secours ne peuvent parvenir rapidement.

Le futur de l’Arctique reste à construire entre les rivalités des acteurs, l’impact environnemental et le défi technologique. Au final, le Grand Nord apparaît comme une promesse qu’il convient de continuellement relativiser.

 

[1] Le bombardier stratégique Tu-95 a pour nom de code Bear, « ours » en anglais et dans la nomenclature de l’OTAN.

[2] L’US Geological Survey est un organisme gouvernemental américain qui se consacre aux sciences de la Terre et fournit des informations concernant la santé de notre écosystème et de notre environnement.

[3] Le Canada, la Russie et le Danemark devraient tous déposer, au plus tard fin 2015, leur dossier à la Commission on the Limits of the Continental Shelf (CLCS).

 Pour info

 

 

 

 

L'Artique, un nouvel "Or Blanc" ?

Le centre d'études stratégiques de la Marine organise le 12 novembre 2014 un colloque sur le thème "L'Arctique : un enjeu global", avec la participation de Michel Rocard et d'Hubert Védrine.

Pour tout renseignement et inscription, vous pouvez contacter le CESM à l'adresse suivante : colloques@cesm.fr.

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 09:40
Pourquoi la bataille fait rage autour des navires de guerre

C'est en 2009, que le Kremlin a décidé d'acheter des Mistral français. Le premier, le "Vladivostok" doit être livré en octobre 2014; le "Sébastopol", à la mi-2015. (photo Marine Nationale)

 

25-10-2014 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur ouvre ses portes au Bourget lundi sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie.

 

Le salon du Bourget des navires de guerre va-t-il virer à la bataille navale? Euronaval, le grand raout bisannuel du secteur, ouvre ses portes lundi 27 octobre sur fond de tensions au sujet de la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie. Moscou n’a d’ailleurs pas attendu l’inauguration du salon pour dégainer les premières torpilles: le directeur de l’administration du président Vladimir Poutine, Sergueï Ivanov, assurait jeudi 23 octobre que "la Russie portera plainte contre la France pour demander des indemnités" au cas où Paris ne respecterait pas son contrat. De quoi animer encore un peu plus un salon pour lequel Moscou a maintenu sa participation, avec une vingtaine d’exposants, et où devraient défiler jusqu’au 31 octobre 90 délégations officielles venues de 65 pays.

 

Carnets remplis

 

Pourquoi cette effervescence? Le naval militaire a acquis ses dernières années un poids croissant dans les budgets de défense: l’industrie navale mondiale affiche un carnet de commandes de 150 milliards de dollars. La France n’est pas en reste: sur les cinq dernières années, le secteur représente plus de 30% des ventes d’armement français (6,9 milliards d’euros au total en 2013), une part qui a doublé en une quinzaine d’années. Les champions français, DCNS et Thales en tête, affichent une part de marché de 5 à 7%, grâce à des commandes de sous-marins Scorpène (Brésil, Inde, Malaisie, Chili), de frégates Fremm (Maroc), de porte-hélicoptères Mistral (Russie) ou de patrouilleurs et corvettes (Malaisie, Egypte).

Tout n’est pas rose sur la Grande bleue pour autant. Si DCNS a réalisé de jolis coups commerciaux récents avec son "entrée de gamme", les corvettes et patrouilleurs Gowind, le champion français peine sur les navires plus lourds, son cœur de métier historique: la Fremm n’affiche qu’une seule référence hors de France –le Maroc–, et le groupe n’a plus vendu de sous-marins à l’export depuis la commande brésilienne de 2009, l’allemand TKMS lui grillant même la politesse à Singapour fin 2013.

 

Offre aux émergents

 

Nommé cet été à la tête de DCNS, le nouveau patron Hervé Guillou, ancien de la branche défense d’Airbus, a donc fait du renouvellement de la gamme une priorité : "La défaite à Singapour a sonné comme un rappel, assurait-il à Challenges début octobre. Notre gamme Scorpène n'est pas assez largeet modulaire. Elle intègre désormais des sous-marins allant de 1.000 à 3.000 tonnes." Même extension du portefeuille côté navires de surface: DCNS va compléter la Fremm, sophistiquée mais onéreuse, par une frégate de taille plus modeste, la FTI (frégate de taille intermédiaire), plus rustique, donc mieux calibrée pour les pays émergents.

L’objectif est clair: accélérer à l’international face à une concurrence redoutable, à la fois américaine, européenne (BAE, TKMS, Navantia, Fincantieri) et issue des pays émergents (Corée du Sud). Le camp français regarde notamment avec intérêt l’avancée des projets d’acquisition de sous-marins en Australie et en Pologne. Mais le gros morceau est ailleurs: l’équipe de France vise un contrat historique estimé à 15 milliards d’euros en Arabie Saoudite, dit Sawari 3, qui pourrait concerner six frégates, cinq à six sous-marins, mais aussi des hélicoptères d’Airbus Helicopters et des missiles de MBDA. L’autre "contrat du siècle" à côté de celui, toujours en négociation, du Rafale en Inde.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

MOSCOU, 25 octobre - RIA Novosti

 

La Russie est aussi capable de construire des navires de classe Mistral, elle ne dépend pas de la France dans ce domaine, a déclaré samedi à Moscou le commandant en chef adjoint de la Marine russe Viktor Boursouk.

 

"Nous ne dépendons en aucun cas de la France, ce n'est qu'un contrat de coopération militaire et technique, pas plus. Notre programme des constructions navales prévoit la création de navires de cette classe et il sera sans doute réalisé", a indiqué M.Boursouk.

 

Le programme russe des constructions navales à l'horizon 2050 prévoit la création d'une flotte moderne et équilibrée, "capable d'accomplir des missions de dissuasion nucléaire et conventionnelle", a-t-il ajouté.

 

L'administration du président français François Hollande a annoncé le 3 septembre dernier que les conditions pour la livraison du premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral à la Russie n'étaient pas réunies compte tenu de la situation en Ukraine. Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué que la déclaration de M.Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé début octobre que la décision concernant la livraison des BPC Mistral à la Russie pourrait être prise en novembre.

 

Le chef de l'administration présidentielle russe Sergueï Ivanov a annoncé le 23 octobre que la Russie poursuivrait la France en justice si Paris rompait le contrat.

 

Le groupe français de construction navale DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport) ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux BPC de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:40
Salon ADEX 2014 - Bakou Expo Center



 26/09/2014 by SITTA

 

ADEX 2014 est la première édition de ce salon azerbaïdjanais qui s’est déroulé du 11 au 13 septembre 2014 au Bakou Expo Center. Le but était de mettre en lumière la production azerbaidjanaise qui représente aujourd’hui plus de 900 armes ou systèmes. Le salon ADEX 2014 a regroupé 200 compagnies de 34 pays et 22 délégations officielles. Sur le salon on trouve huit pavillons nationaux (Azerbaïdjan, Russie, Turquie, Israël, Biélorussie, Corée du sud, Pologne, Ukraine).

BMPT 2 (Uralvagonzavod – Russie)

La firme russe, spécialisée dans la production d’engins blindés, présentait le BMPT 2. ce blindé peut être livré neuf ou, dans le cadre d’une modernisation peut être reconstruit sur la base d’un châssis de char T-72.

BMPT 2 (Russie)

Ce concept unique est particulièrement intéressant, notamment pour les phases de  combat en zone urbaines.

-         puissance de feu

La tourelle, équipée d’une conduite de tir, est armée de deux canons 2A42 de 30 mm pouvant engager des engins blindés jusqu' à 2500 mètres et des obus explosifs jusqu'à 4 000 mètres. Elle intègre également une mitrailleuse PKTM en 7,62 x 54 mm et quatre missiles ATAKA-T (charge creuse ou anti-structure), d’une portée de 6 000 m, sont montés de chaque coté de la tourelle.

-          protection

Par rapport à la version initiale, de nombreux modules ont été ajoutés, parmi lesquels, un ensemble de briquettes réactives placées devant le poste du pilote et à la liaison de la tourelle et du châssis. Les missiles ATAKA-T sont protégés par des coffres blindés. Le train de roulement est protégé par des panneaux réactifs sur les 2/3 avant tandis quand la partie arrière et la nuque de tourelle reçoivent des grilles anti-RPG.

BMPT 2 (Russie)

Le char dispose également de 12 lance-pots fumigènes qui, couplés à des systèmes de détection laser (DAL) peut être déclenchés automatiquement pour émettre un nuage de fumée conséquent.

L’engin est équipé d’un générateur électrique permettant à la tourelle de fonctionner en mode autonome.sans l’aide du moteur.

-          mobilité

Le char est propulsé par un moteur B 84 MC ou BB 92 C2 de 12 cylindres. Le BMPT 2 peut rouler à une vitesse de 60 km/h pour une autonomie de 500 kilomètres.

.

GURZA 2 – Tourelle SARP (MODIAR – AZERBADJAN)

Le véhicule GURZA 2 est basé sur un châssis 4x4 de TOYOTA HILUX 12 équipé d’un moteur diesel D4D 114 PS. L’équipage du GURZA 2 est de quatre soldats. Il est pourvu d’une tourelle télé-opérée SARP (Stabilised Advanced Remote Weapon Platform), armée d’une mitrailleuse NSVT de calibre 12,7 x 108 mm.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

Point très intéressant: l’arme peut tirer en roulant grâce à un système de stabilisation intégré. La SARP permet de tirer et d’observer de jour comme de nuit. Le système dispose d’un mode « alerte » lorsque la dernière cartouche est tirée. La NSVT dispose d’une réserve de munitions de 400 cartouches.

La SARP pivote sur 360° et son débattement en site est compris entre -30° et +60°. La tourelleest montée sur une structure tubulaire. En armement secondaire, le véhicule est pourvu de deux mitrailleuses PKM montées sur des supports latéraux.

Gurza 2 (Azerbaïdjan)

MLRSMC  (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait pour la première fois le MLRSMC (Multiple Launch Rocket System Mobile Complex). Cette pièce d’artillerie basée sur un châssis de Ford F 450 XLT  pourvu d’un moteur de 6,7 litres.

Le MLRSMC reçoit deux paniers de 12 roquettes de 107 mm  sur la plateforme arrière. Ce lance-roquettes est commandé de la place du chef d’engin grâce à un système informatisé. Le lance roquettes multiple et ses composants pèsent 770 kilogrammes à vide et de 1300 kg avec munitions.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

Le système permet de tirer deux roquettes par seconde. La portée maximale est comprise entre de 8 000 et 11 000 mètres en fonction de la munition. Le lanceur pivote de 60° vers la droite et de 110° vers la gauche. Le débattement en site va de 0° à +60° à l’exception de la partie avant du véhicule qui empêche le module de descendre à moins de 27°.

MLRSMC (Azerbaïdjan)

.

ROKETSAN T 122/300 (ROKETSAN –Turquie)

La firme turque ROKETSAN présentait le MLRS T 122/300. Ce lanceur était pour l’occasion monté sur un châssis russe KAMAZ 63502. le système est conçu pour recevoir quatre tubes de 300 mm ou 40 tubes de 122 mm. Le lanceur déploie des vérins qui permettent de stabiliser la plateforme lors des phases de tir. Le véhicule dispose d’une conduite de tir automatisée. Une fois le véhicule arrêté, le lanceur est en mesure de tirer en moins de 5 minutes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

Le lanceur appartient à un système composé de plusieurs éléments dont :

-        Le C 122/300, véhicule de commandement et de contrôle ;

-        Le L 122/300, véhicule de ravitaillement en munitions ;

-        Le M 122/300, véhicule météorologique ;

-        Le R 122/300, véhicule de dépannage.

L’équipage du lance-roquettes multiple n’est que de deux hommes.

Rocketsan T 122/300 (Turquie)

.

BTR 70 M (MODIAR-AZERBAIDJAN)

Le véhicule blindé BTR-70M, de production azerbaïdjanaise, est basé sur un châssis de BTR 70 remotorisé avec un moteur diesel KAMAZ 740.11.240développant 260 chevaux. Le blindé est équipé d’une tourelle téléopéré SIMSEK. L’engin permet de rouler à 80 km/h avec une autonomie de 550 kilomètres. Le véhicule transporte jusqu’à dix soldats. Le BTR 70M mesure 7,5 mètres de long pour 2,8 mètres de large et 2,32 m de haut.

BTR 70 M (Azerbaïdjan)

La tourelle télé-opérée SIMSEK peut être armée :

-        d’un canon 2A14 de calibre 23 x 152 mm et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT ;

-         d’une mitrailleuse KPVT de calibre 14,5 x 114 mm (avec un frein de bouche modifié) et d’une mitrailleuse coaxiale en 7,62 x 54 mm PKT.

La tourelle, extra-plate, a un débattement en azimut de 360° et -4° à + 60° en site. Elle a été développée en coopération avec l’Afrique du Sud.

.

Pointeur laser TV/DLP 1 (Transvaro – Turquie)

Le pointeur laser TV/DLP 1 est peut être monté sur des armes légères et de petit calibre (fusil d’assaut, fusil mitrailleur, mitrailleuse, etc.,).cet appareil est pourvu de deux lasers :

-        Un pointeur laser Infrarouge avec une longueur d’onde de 820 à 880 nm.

-        Un pointeur visible rouge avec une longueur d’onde de 620 à 680 nm.

Les lasers sont réglables indépendamment l’un de l’autre. L’utilisation de l’infrarouge nécessite l’emploi d’un système de vision nocturne. Le module est alimenté par une pile de type AA. (La portée des lasers est d’environ 1 000 mètres).

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

Le module pèse seulement 205 grammes pour un encombrement de 100 mm de long, 70 mm de large et 40 mm de haut.

La température d’emploi est de -40°C à 60°C et le module peut rester sous l’eau à une profondeur de huit mètres pendant une période de 30 minutes.

Monté sur des armes longues, il peut être équipé d’un commutateur pour l’utiliser à distance.

Transvaro TV/DLP 1 (Turquie)

.

THETIS (EOST- Corée du Sud)

La camera thermique jour/nuit THETIS produite par la firme sud coréenne EOST, est destinée aux équipes d’observation, aux forces spéciales, aux commandants de compagnies, aux unités de surveillance de zone sensible, etc...

Thetis (Corée du Sud)

La THETIS intègre :

-        une camera jour CMOS avec un champ de 8°x 6° et un zoom électronique X2 ;

-        une camera thermique non refroidie avec un capteur bolométrique de 640 x 480 pixels.

Ce système dispose d’un détecteur de présence permettant la mise en sommeil pour économiser la batterie. Ce module permet d’enregistrer une heure de vidéo ou de faire 10 000 photographies. Les images récupérées peuvent être stockées sur la carte SD ou envoyées directement via le système de transmission de l’utilisateur vers les échelons de commandement. La camera thermique dispose de plusieurs champ de vision.

La THETIS pèse 1,8 kilogramme pour un encombrement de 220 mm de long, de 262 mm de large et 103 mm de haut.

.

THUNDERSTORM (ISPRA-Israël)

La firme proposait le lanceur-grenades multiple de 38 mm à létalité réduite THUNDERSTORM.

Thunderstorm (Israël)

Système facile à monter sur un véhicule terrestre, un bâtiment de surface ou sur une structures de défense fixe, le THUNDERSTORM possède 12 lanceurs à percussion mécanique et une mise de feu par solénoïde. Le bloc de commande permet de tirer par groupe de trois grenades de même type ou variées : lacrymogène, flash bang, fumigène, à impact, etc. Il est également possible de tirer les 12 grenades en même temps.

Ce système permet de traiter des cibles allant de 50 à 180 mètres en fonction des munitions, en limitant les risques collatéraux. A noter que la firme ISPRA produit de nombreux équipements pour les forces de l’ordre : munitions, lanceur, équipement de protection, etc.

La phase de rechargement s’effectue en faisant basculer les canons par groupe de 6 (à gauche et à droite).

Thunderstorm (Israël)

.

ZVEROBOY (FAVORIT-Russie)

La firme russe proposait le système de surveillance du champ de bataille ZVEROBOY monté sur véhicule 4x4.

ZVEROBOY (Russie)

Le ZVEROBOY dispose d’un radar ROSA, couplé à un module optronique FOCUS-D. il reçoit également un système de détection de moyens de communications. Le système est pourvu de moyens de transmissions qui lui permettent de donner en temps réel les informations recueillies par ses différents capteurs. Le véhicule dispose d’un système de conduite de nuit et d’un générateur d’énergie. Il se déploie en moins de dix minutes et le générateur permet de rester sur une même zone pendant 24 heures. L’équipage est composé de trois hommes.

La camera diurne permet de détecter un homme à six kilomètres et un véhicule à neuf kilomètres.

La camera thermique détecte un homme à dix kilomètres et un véhicule à 13 kilomètres.

Quant au radar, il détecte un homme à une distance de huit kilomètres et un véhicule à 12 kilomètres.

.

La tourelle téléopérée BLIK 2 (UKRSPECEXPORT – Ukraine)

La tourelle télé-opérée BLIK 2 était présentée pour la première fois. Sa masse raisonnable lui permet d’être montée sur des engins blindés de petite taille.

BLIK 2 (Ukraine)

Cette tourelle est fortement armée. Elle possède :

-        une mitrailleuse NSVT en 12,7 x 108 mm avec 150 cartouches (+150 cartouches en réserve) ;

-        un lance-grenades AGS 17 de 30 mm avec 29 grenades (+29 grenades en réserve) ;

-        une mitrailleuse PKT en 7,62 x 54 mm avec 250 cartouches (+ 1 000 cartouches en réserve) ;

-        huit lance-pots fumigènes 902 B de 81 mm.

Avec ce panel d’armement, la tourelle peut traiter de manière adaptée les cibles qu’elle rencontrera : du véhicule légèrement blindé aux groupes d’infanterie en passant par les phases de combat à portée réduite.

La BLIK 2 a une masse totale de 350 kilogrammes (armes et munitions comprises. la RCWS (Remote Control Weapon System) à une hauteur de 700 mm (au dessus du toit) et un diamètre d’environ 1400 mm sans armes.

BLIK 2 (Ukraine)

.

Fusil d’assaut KHAZRI (MODIAR-Azerbaïdjan)

Le fusil d’assaut KHAZRI produit par le MODIAR est chambré pour la munition 5,45 x 39 mm. L’arme fonctionne par emprunt des gaz. L’alimentation s’effectue par boitier chargeur translucide de 30 cartouches, permettant de contrôler le nombre de munitions restant. L’arme est pourvue d’une crosse pleine repliable (dans la crosse est placé le kit d’entretien) sur le coté pour en réduire l’encombrement.

Khazri (Azerbaïdjan)

Le système de visée est constitué d’une hausse à curseur et d’un guidon pourvu d’oreilles de protection. Un rail de fixation est prévu pour le montage de systèmes de visée optique diurne ou nocturne. L’arme dispose d’un sélecteur de tir de type kalashnikovà trois positions : sureté, semi automatique et automatique. Enfin elle dispose d’une baïonnette multi-usages très pratique sur le terrain.

Khazri (Azerbaïdjan)

SARSILMAZ  B6 Compact (SARSILMAZ – Turquie)

La firme turque présentait le pistolet SARSILMAZ B6 Compact, arme compacte qui dispose d’une carcasse en polymère afin d’en réduire son poids et de mieux résister aux agressions extérieures. Le pistolet est chambré pour la munition 9 x 19 mm et dispose d’un chargeur de 13 cartouches. Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon. Le dessus de la glissière est strié longitudinalement pour éviter le risque de réverbération lors de la visée.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

Ce pistolet mesure 189,5 mm dont 98,75 mm pour le canon. Sa masse à vide est de 700 grammes. La durée de vie du canon est de 25 000 cartouches. Le pistolet est pourvu d’un levier de sureté mécanique et d’un levier arrêtoir de glissière du coté gauche de l’arme. Le SARSILMAZ B 6 Compact dispose d’un verrou de chargeur placé à l’intersection de l’arcade de pontet et de la poignée pistolet. La carcasse dispose d’un busc permettant de protéger la main lorsque le marteau est armé.

Sarsilmaz B 6 Compact (Turquie)

.

BELOMA PD 09 (BELOMA-Biélorussie)

La firme biélorusse présentait une conduite de tir BELOMA PD 09 pour armes légères et lance-roquettes d’infanterie.

Cette conduite de tir dispose d’une voie jour, une voie nuit, d’un télémètre laser, d’un ordinateur balistique, etc. La BELOMA PD 09 peut être montée sur les armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Bielorussie)

La BELOMA PD 09 intègre une banque de données spécifique à un grand nombre d’armes (fusils d’assaut, fusil de tireur d’élite ou lance-roquettes antichar), ce qui lui permet d’être montée sur ces dernières sans correction particulière. La conduite de tir présentée lors du salon était programmée pour le lance-roquettes RPG 7. Il faut cependant intégrer des paramètres comme la température et la vitesse du vent, puis choisir le type de munition, prendre la visée et effectuer la télémétrie. Une fois ces données intégrées, la solution balistique s’affiche. Il suffit alors de remettre la croix de visée sur la cible. Ce système permet d’augmenter la probabilité d’atteinte et ainsi de réduire la consommation de munitions.

La BELOMA PD 09 peut être montée sur une large gamme d’armes pourvues de système de fixation latérale ou Picatinny en fonction de la demande du client.

Beloma PD 09 (Biélorussie)

.

MTLB AM (MODIAR – Azerbaïdjan)

Le MODIAR présentait le MTLB AM, engin d’appui chenillé basé sur châssis MTLB. Le véhicule pèse près de 7,3 tonnes et trois hommes composent son équipage. Cette version est équipée d’une tourelle armée de plusieurs systèmes d’arme :

-        un lance-grenades automatique AGS 17 de 30 mm avec une réserve de 300 grenades. Il peut tirer jusqu’à 1 7000 m ;

-        un lance-roquettes multiple de 24 tubes de 57 mm avec une réserve de 75 roquettes.  Il peut traiter des cibles jusqu’à six kilomètres;

-        une mitrailleuse PKT de calibre 7,62 x 54 mm avec une réserve de 2 000 cartouches prend en compte des cibles jusqu’à 1 000 m.

La tourelle possède un débattement en site de -5à +30° et de 360° en azimut. Le système de visée optique dénommé 1 PZ 3 permet de voir des cibles de jour jusqu’à 600 mètres et jusqu’à 1 000 mètres de nuit.

MTLB AM (Azerbaïdjan)

.

Alov Thermal Sight (Alov Plant - Azerbaïdjan)

La lunette de visée thermique non refroidie Alov Thermal sight est destinée aux armes légères d’infanterie (fusils d’assaut, mitrailleuses, fusils de tireur d’élite…). Elle se monte facilement sur les armes équipées de rails Picatinny mais il est possible d’utiliser d’autres systèmes de fixation.

L'Alov Thermal Sight fonctionne dans la bande spectrale 8-12 µm et offre un grossissement X6 et d’un champ de vision de 4,5° x 3,38°. Un zoom électronique x 2 et x 4 équipe par ailleurs la lunette.

La masse de l'Alov Thermal Sight est de 2,1 Kg. Elle est alimentée par piles AA ou par batterie. Son autonomie est de 12 heures à une température de 12°C.

La lunette dispose d’une sortie vidéo pouvant être reliée à divers accessoires de recopie. Elle peut également être couplée à un monoculaire (HUD) relié par un câble, permettant ainsi au tireur de voir et de pouvoir tirer à défilement en exposant uniquement l’arme et les mains du tireur.

Alov Thermal Sight (Azerbaïdjan)

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories