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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

12 juin 2014 par Michael Delaunay – 45e Nord.ca

 

Pourtant en première ligne pour dénoncer l’annexion de la Crimée, les autorités canadiennes n’ont émis aucune protestation au sujet de la vente des deux navires de guerre BPC Mistral français à la Russie, au contraire de certains responsables américains et de plusieurs pays membres de l’OTAN.

 

Un contrat conclu en 2011

Ce contrat de 1,2 milliard d’euros, a été conclu en 2011 avec l’agence d’importation et d’exportation des armes russes Rosoboronexport. Il prévoit la livraison de deux bateaux de projection et de commandement (BPC) de la classe Mistral à la Russie. Le premier navire destiné à la Flotte du Pacifique, le Vladivostok, doit être livré pour octobre 2014; le second baptisé Sébastopol (tout un symbole en pleine crise ukrainienne) sera livré fin 2015 et sera affecté à Sébastopol, base de la Flotte de la mer Noire. Une option portant sur deux navires supplémentaires doit être confirmée avant la fin 2015 par les autorités russes.

 

Les «couteaux suisse» de la Marine nationale

Les BPC sont des navires multi-missions capables de transporter, projeter, soutenir et commander une force aéronavale sur de grandes distances. Longs de 200 mètres, ils mettent en œuvre six hélicoptères en simultané et peuvent en transporter 16 dans leurs hangars. Une force de 450 hommes peut être embarquée pour une longue durée ou 750 hommes pour une courte durée, avec 60 blindés, dont 12 chars Leclerc. Cette force peut être projetée à terre par quatre chalands de débarquement ou deux aéroglisseurs. De plus, ils disposent également d’un hôpital d’une capacité de 69 lits. Enfin, les BPC ont toutes les infrastructures de commandement et de communication permettant d’accueillir un état-major capable de commander un groupe aéronaval.

Les exemplaires vendus à la Russie ont semble-t-il été adaptés aux conditions particulières des mers froides, permettant au BPC de naviguer par -25 degrés Celsius avec une coque renforcée.

La Marine nationale dispose de trois navires BPC (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Entrés en service à partir de 2005, ils ont depuis démontré leur utilité et leur efficacité à mener un éventail très large de missions (notamment au Liban et en Libye), au point qu’on les surnomme les «couteaux suisse» de la Marine.

 

Une vente qui fait «grincer des dents»

Dès les premières rumeurs de l’intérêt russe pour les navires Mistral français en 2009, les autorités américaines ont manifesté leur désaccord à propos de cette vente, tout comme plusieurs pays membres de l’OTAN.

Depuis le début de la crise ukrainienne, les déclarations d’élus et de responsables américains se sont multipliées pour demander l’annulation du contrat BPC. De plus, lors du sommet du G7 à Bruxelles, le président Barack Obama a fait part de son souhait que la France suspende cette vente.

Les responsables américains ne sont pas les seuls à voir d’un mauvais œil la réalisation de ce contrat, le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski a clairement dit que cette vente ne devait pas se faire, lors d’un entretien au journal le Monde le 3 juin. De plus, le ministre des affaires étrangères lituanien, Linas Linkevicius, a quant à lui suggéré d’intégrer dans la troisième vague de sanctions un embargo sur les armes à destination de la Russie. Pendant ce temps, les autorités canadiennes restent muettes sur la question.

 

Les autorités françaises résistent aux pressions

Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, a défendu la position de la France lors d’un déplacement aux États-Unis les 12 et 13 mai derniers. Il a déclaré que « La règle dans le domaine des contrats, c’est que les contrats qui ont été passés sont honorés », « Juridiquement, nous n’avons pas la possibilité de ne pas les honorer », alors que « plus de la moitié » des 1,2 milliard d’euros ont déjà été versés par la Russie.

Rompre ce contrat entraînerait prés d’un milliards d’euros de pénalités, cela obligerait également Paris à trouver de nouveaux acquéreurs pour ces deux navires, alors que le budget du ministère de la Défense ne peut pas supporter l’achat et l’entretien de deux navires supplémentaires. En effet, la Défense française qui voit son budget fondre depuis la fin de la Guerre froide, va devoir encore trouver 350 millions d’euros d’économies dans le cadre d’un plan d’économies du gouvernement français. Par ailleurs, ce contrat a permis de maintenir 1 000 emplois aux chantiers de Saint-Nazaire, qui en 2011 avait bien besoin de commandes pour subsister.

Seule une troisième vague de sanctions décidée par l’Union européenne pourrait obliger la France à renoncer à ce contrat, celle-ci pourrait inclure des mesures de rétorsion dans les domaines de l’énergie, la finance et la défense.

 

Le Canada sanctionne et déploie des militaires canadiens en Europe de l’Est

Le Canada a multiplié les signes de soutien aux pays d’Europe de l’Est afin de montrer son désaccord avec les agissements de la Russie en Ukraine.

Fin avril, Ottawa a envoyé six avions de chasse CF-18 en Roumanie, dans le cadre des mesures engagées par l’OTAN pour rassurer les pays membres de l’organisation suite à la crise ukrainienne. La frégate NCSM Regina a également été déployée en Méditerranée en vue de rejoindre la Mer noire.

De plus, une cinquantaine de militaires canadiens ont participé du 5 au 9 mai à Swidwin, en Pologne, à un exercice de l’OTAN.

Comme les Etats-Unis, le Canada a sanctionné de nombreux responsables russes et ukrainiens et est même allé jusqu’à boycotter une réunion d’un groupe de travail du Conseil de l’Arctique, qui s’est tenue les 14 et 15 avril derniers à Moscou.

Malgré tout cela, les autorités canadiennes n’ont pas réagi au sujet de la vente des navires français à la Russie, alors que les autorités américaines et plusieurs pays membres de l’OTAN ont fait part de leurs inquiétudes à ce sujet à plusieurs reprises.

Contacté le 20 mai à propos de la vente des BPC par la France à la Russie, le ministère de la Défense canadien a répondu que : « Le gouvernement du Canada ne commente pas sur la vente d’une quelconque acquisition de défense entre deux nations étrangères. »

De plus, hasard du calendrier, le BPC Mistral et la frégate La Fayette, doivent se rendre aux alentours de la fin du mois de juin au large de la Gaspésie, au Québec, afin d’effectuer un exercice de débarquement avec l’armée canadienne, dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc qui vise à former les futurs officiers de la Marine nationale. Début juin, les deux navires ont mené des exercices avec l’US Marine Corps au large de la Virginie.

 

Les intérêts économiques plus forts que la géopolitique?

En étudiant la liste des dernières personnalités sanctionnées par Ottawa, on remarque que certains proches du président Poutine ont été épargnés, à savoir : Sergei Chemezov, dirigeant de l’entreprise Rostec, et Igor Sechin, directeur général de Rosneft, alors que les Etats-Unis ont frappé d’interdiction de visa et gelé les avoirs personnels de ces deux apparatchiks russes.

Interrogé sur cet «oubli» par des députés de l’opposition, le gouvernement canadien a répondu que:

«Notre but est de pénaliser la Russie, ce n’est pas de faire des pieds et des mains pour pénaliser des entreprises canadiennes», «Nous allons continuer à faire pression sur la Russie, nous allons continuer à imposer des sanctions avec nos alliés, mais nous allons aussi veiller aux intérêts plus larges du Canada» selon une source du gouvernement Canadien citée par l’agence de presse Reuters.

En effet ces deux proches de Poutine sont à la tête de deux entreprises russes en affaires avec des entreprises canadiennes.

Sergei Chemezov, dirige l’entreprise Rostec qui est actuellement en négociation depuis 2013 pour la fourniture par l’entreprise canadienne Bombardier de 100 avions court-courrier Q400, ainsi que l’installation d’une usine d’assemblage d’avions en Russie, pour un montant s’élevant à 3,4 milliards de dollars. Les deux groupes sont également liés de longue date par une co-entreprise dans le domaine ferroviaire.

Igor Sechin, est lui à la tête de l’entreprise Rosneft, un des géants pétroliers russe avec Gazprom et Lukoil, qui est engagée à hauteur de 30% dans un champ pétrolier d’Exxon Mobil dans la province de l’Alberta.

De plus, comme l’entreprise STX France, le contrat en cours de négociations entre Rostec et Bombardier est crucial pour l’avionneur canadien puisque celui-ci fait face à de gros retards sur sa nouvelle gamme d’avions CSeries dont les essais viennent d’être stoppés, suite à une défaillance d’un des moteurs du nouveau jet.

En dépit de la volonté canadienne de sanctionner le pouvoir russe, il est donc difficile aux autorités canadiennes de critiquer le maintien du contrat des BPC entre la France et la Russie alors qu’Ottawa agit de même en voulant préserver les affaires en cours entre des entreprises nationales et russes, en évitant soigneusement de sanctionner des responsables russes engagés dans des contrats importants avec des entreprises canadiennes.

Les choses ne sont pas différentes en Norvège, où début avril Igor Sechin s’est rendu à Oslo pour rencontrer le ministre du pétrole et signer de nouveaux accords et contrats entre Rosneft et Statoil. Pendant ce temps, le pétrolier français Total a acheté la première cargaison de pétrole en provenance de l’Arctique russe.

Alors que les pays occidentaux continuent de ressentir les effets de la crise économique, il est presque impossible aux gouvernements d’ignorer les effets que peuvent avoir sur leurs intérêts nationaux des mesures de rétorsion économiques contre la Russie.

Avec la tenue du scrutin présidentiel ukrainien sans incidents notables, ainsi que la rencontre organisée par le président français François Hollande entre le président russe Vladimir Poutine et le nouveau prèsident ukrainien Petro Porochenko, en marge des commémorations du 6 juin 1944, une certaine désescalade semble s’amorcer entre les pays occidentaux et la Russie, éloignant d’autant une troisième vague de sanctions venant des pays européens et donc d’un possible blocus sur les ventes d’armes. Toutefois, la crise ukrainienne n’est pas encore terminée et ses conséquences n’ont pas fini de se faire sentir. Vont-elles par exemple affecter les relations entre la Russie et le Canada au sein du Conseil de l’Arctique, organisme de coopération internationale qui a su jusqu’à présent se préserver des crises internationales?

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:40
Ukraine: Poutine et Porochenko discutent de moyens pour apaiser les tensions

 

12 juin 2014 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu jeudi par téléphone avec le nouveau président ukrainien Petro Porochenko qui lui a présenté son plan pour tenter d'apaiser les tensions dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine, ont annoncé Kiev et Moscou.

 

Le président ukrainien a fait part à Vladimir Poutine de son plan de résolution de la situation dans le sud-est de l'Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences. Il s'agit de la première conversation entre les deux présidents.

 

Les présidents ont aussi discuté du développement des relations bilatérales, a ajouté le porte-parole, qui a précisé que le dirigeant ukrainien avait félicité l'homme fort du Kremlin à l'occasion de la fête nationale russe jeudi, déclarée jour férié.

 

La présidence ukrainienne a confirmé cette conversation qualifiée de longue et substantielle, dans un communiqué. Selon Kiev, les deux dirigeants ont discuté du plan de paix lié à la crise dans l'Est et ont parlé des mesures à prendre pour obtenir un cessez-le-feu et parvenir à une sortie de crise pacifique.

 

Petro Porochenko et Vladimir Poutine s'étaient rencontrés la semaine dernière en France en marge des commémorations du Débarquement allié en Normandie, pour la première fois depuis l'élection du dirigeant ukrainien le 25 mai.

 

Cette rencontre inédite a fait naître l'espoir d'une détente mais le recours à une rhétorique guerrière a de nouveau surgi ces dernières heures. Moscou a dénoncé jeudi l'absence de tout nouvel effort du pouvoir ukrainien, malgré les promesses pour aboutir à une désescalade dans l'Est, Kiev répliquant que la balle était dans le camp de Moscou.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:45
Maroc-Russie, la coopération militaire a le vent en poupe

 

11.06.2014 medias24.com

 

En marge du 1er forum économique entre les deux pays qui vient de s’achever, le Maroc et la Russie ont décidé de développer une coopération militaire inédite. Le royaume affiche désormais clairement sa volonté d'acquérir des armes russes.

 

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 11:40
L'Otan surprise par les exercices russes en mer Baltique

 

MOSCOU, 11 juin – RIA Novosti

 

Les exercices russes dans la région de Kaliningrad et en mer Baltique ont été une surprise pour l'Otan, a annoncé hier Robert Pschel, directeur du bureau d'information moscovite de l'Otan, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

"Nous avons appris le déroulement de ces manœuvres dans la presse. Les exercices russes ne sont pas toujours transparents. Nous avons beaucoup de questions à ce sujet", a-t-il souligné.

Ces manœuvres ont démarré hier sous le commandement du général Anatoli Sidorov, chef du district militaire Ouest. Elles se déroulent avec la participation des navires et de l'infanterie de marine de la flotte de la Baltique, d'unités de troupes aéroportées, de l'armée de l'air et des forces de défense aérospatiale.

Le scénario tactique utilisé pour les exercices n'est pas connu mais on peut supposer qu'ils sont une réponse aux exercices internationaux Saber Strike 2014 et Baltops 2014.

Le nombre de militaires russes participant aux manœuvres dans la région de Kaliningrad et en mer Baltique n'est pas révélé. Dans le cadre de ces exercices, les navires de la flotte de la Baltique assureront la sécurité de la frontière russe, protégeront les communications maritimes, poursuivront et élimineront des sous-marins et des navires d'un ennemi supposé. Les unités de la défense antiaérienne de la flotte de la Baltique et des forces de défense aérospatiale assureront la sécurité aérienne dans les zones où se déroulent les manœuvres, ainsi que celle des bases de stationnement.

Ces exercices permettront de travailler le transport aérien et la projection opérationnelle des troupes aéroportées de Pskov sur les polygones de la région de Kaliningrad, pour effectuer un débarquement. Les parachutistes travailleront des scénarios en coopération avec l'infanterie de marine de la Baltique pour empêcher le débarquement sur le littoral d'un ennemi supposé, ainsi que pour bloquer et éliminer des groupuscules clandestins armés.

Les troupes aéroportées et les fantassins de marine seront appuyés par les chasseurs-bombardiers Su-34 et les hélicoptères Mi-24, projetés dans la région de Kaliningrad depuis les régions centrales de Russie. Les bombardiers stratégiques Tu-22M3 effectueront des vols d'entraînement au-dessus de la mer Baltique.

Bien que les observateurs militaires russes n'aient pas été invités à Saber Strike 2014 et que les navires de la flotte de la Baltique ne soient pas admis à participer à Baltops, la Russie parvient tout de même à percer une brèche dans les sanctions américaines. Des médecins militaires de
13 pays assisteront aux exercices Roubej 2014 (Frontière), qui ont commencé hier à l'Académie militaire de médecine Kirov à Krasnoe Selo, près de Saint-Pétersbourg. Une soixantaine de médecins venant de 13 pays, dont la Chine, le Japon, la Thaïlande et Brunei, assisteront à ces exercices.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:50
Exercices russes : une réaction au renforcement de la défense de l'Otan (Rasmussen)

 

BRUXELLES, 10 juin - RIA Novosti

 

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a lié mardi les exercices militaires russes qui viennent de commencer dans la région de Kaliningrad aux mesures adoptées par l'Alliance pour renforcer la défense des allies.

"J'ai compris de la déclaration russe qu'ils (les Russes) considèrent leurs exercices comme une sorte de réponse aux mesures que nous adoptons pour renforcer notre défense collective", a déclaré M.Rasmussen lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Et d'ajouter que tous les exercices militaires n'étaient pas forcément offensifs ni provocateurs, à plus forte raison si leurs objectifs sont transparents.

Les exercices de l'armée russe qui se déroulent à présent dans la région de Kaliningrad, enclave russe entre la Lituanie et la Pologne, parallèlement aux manœuvres européennes de l'Otan Saber Strike-2014 et Baltops -2014, impliquent les forces navales, les troupes aéroportées et l'aviation.

Suite à l'aggravation de la situation en Ukraine, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a signalé une intensification "inédite" des activités militaires des Etats-Unis et de l'Otan en Europe Orientale, à proximité des frontières de la Russie. Le président américain Barack Obama a fait savoir auparavant que les Etats-Unis entendaient renforcer leur présence militaire dans l'est de l'Europe et se proposaient de garantir la sécurité non seulement des pays membres de l'Otan, mais aussi celle de leurs alliées ne faisant pas partie de l'Alliance, notamment l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:40
Russie-Otan: pas de retour au partenariat stratégique (experts)

 

BRUXELLES, 10 juin - RIA Novosti

 

Des experts politiques de dix pays de l'Otan estiment que le retour au partenariat stratégique avec la Russie est impossible en raison de la menace émanant des démarches de Moscou pour la sécurité en Europe, indique le rapport préparé pour le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen et publié sur le site internet de l'Alliance.

 

Selon les experts, il ne peut pas être question de revenir au partenariat stratégique entre l'Otan et la Russie tant que les dirigeants russes continueront de mener des actions allant à l'encontre de toutes les valeurs de la communauté transatlantique.

 

Les auteurs du rapport estiment que les pays de l'Otan ne doivent pas préférer les avantages économiques de leur coopération avec la Russie à la sécurité collective de l'Alliance.

 

Les experts soutiennent également les mesures que les dirigeants de l'Alliance envisagent de prendre dans les nouvelles conditions. Il s'agit notamment d'augmenter les dépenses militaires en les portant à au moins 2% du PIB, de renforcer les capacités de réaction de l'Alliance, d'augmenter le nombre et l'ampleur des exercices conjoints et de déployer des forces terrestres, aériennes et navales aux confins est de l'Otan.

 

Selon les auteurs du rapport, les pays de l'UE doivent investir dans les hautes technologies liées à la collecte de renseignements militaires, dans le développement des drones et des systèmes de frappes de haute précision, ainsi que dans les transports aériens.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:35
Pakistan negotiating MI-35 helicopter deal‏ with Russia: envoy

 

June 11th, 2014 defencetalk.com

 

Pakistan has placed an order to Russia for purchase of the latest MI-35 Helicopters for multipurpose use including fighting terrorism, Russian Ambassador to Pakistan Alexey Y. Dedov told a news conference at the Russian embassy in Islamabad.

 

“The deal is still being negotiated between Russian and Pakistani defense officials and hopefully would be finalized soon,” Dedov told the media.

 

The Russian envoy said there has been never any ban on the sale of Russian military equipment to Pakistan.

 

“There is ongoing cooperation with Pakistan in the field of defense and counter-terrorism and security,” Dedov said.

 

He also informed the media that Adviser on National Security and Foreign Affairs Sartaj Aziz would be visiting the Russian city of Kazan to participate in the “5th International Meeting of High-Level Officials Responsible for Security Matters from 18-20 June, 2014.

 

Sartaj Aziz would also meet Russian Foreign Minister Sergei Lavrov during the visit, the envoy said.

 

Dedov also reiterated the desire of the Russian Federation to strengthen its bilateral relations with Pakistan in all spheres.

 

The Russian envoy while stating concern over rising incidents of terrorism in Pakistan, expressed sympathies with the victims and offered cooperation to Pakistan in countering terrorism.

 

“Presence of Uzeb, Tajik, ETIM militants in Pakistan’s tribal areas are posing a security threat to the entire region and collective efforts are needed to tackle this menace,” Dedov remarked.

 

He also feared that after the withdrawal of Nato troops from Afghanistan, security would be a big challenge for the Afghan National Security Forces.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:40
Russia launches Baltic war games alongside NATO’s

 

June 10, 2014 RT.com

 

The Baltic Sea and skies are getting crowded as Russia launches military training of its assault forces in the exclave of Kaliningrad in answer to the double war-games being conducted by joint NATO forces on the territory of the three Baltic States.

Tanks, troops, jets: NATO countries launch full-scale war games in Baltic

NATO’s decision to conduct dual war games next to Russian borders in the Baltic has not been left unaddressed by Russia’s Defense Ministry, which prepared a surprise training of first strike forces – marines, paratroopers and long-range bombers - right in the backyard of the NATO military maneuvers.

“We conduct military training simultaneously with the international war games that have started in Europe, Saber Strike-2014 and BALTOPS-2014,” said the ministry’s press service.

Defense Ministry noted that the military might engaged in training in the Kaliningrad Region is by all means comparable with the NATO’s forces concentrated on the nearby territory of Estonia, Latvia and Lithuania, where Saber Strike-2014 is conducted on June 9-20 and sea-based BALTOPS-2014 training held in the Baltic on June 6-21.

The Russian maneuvers involve the use of naval groups, marines, landing operations of airborne forces, air defense training and firing exercise of front-line aviation.

“All-arms naval groups will maintain border and sea communication defense, and will perform training to search and destroy hypothetical aggressor’s submarines and combat ships,” the ministry commented to RBC news outlet.

The paratrooper division from Pskov will be training operational deployment to Kaliningrad, whereas marines will be training defending the coastal line from possible sea-borne landing and will also perform isolation and elimination of illegal armed groups.

The Air Force is to provide fire support with Su-34 fighter-bombers and Mi-24 assault helicopters.

Deployment of supersonic Tu-22M3 long-range strategic maritime strike bombers, some of which have just the day before finished training in the Black Sea, has also been announced. Together with the air defense forces they will patrol the area to make sure the airspace of the training is securely sealed off.

NATO’s training in the Baltic is an annual event yet this time the number of troops taking part has been augmented considerably. In 2013 there were 1,800 troops involved, while Saber Strike 2014 has become the largest-ever, with 4,700 troops and over 800 military vehicles, such as M2 Bradley, M1126 Stryker, and various APCs: XA-180, XA-202 and M113 taking part in the training.

Besides the two NATO war-games, the Baltic States are holding Baltic Host 2014 military cooperation training of their own near Riga.

Saber Strike 2014 has hosted troops from Canada, Denmark, Estonia, Finland, Great Britain, Latvia, Lithuania, Norway and the US.

Russian Foreign Minister Sergey Lavrov has already dubbed even the rotational military build-up near the Russian borders as an act of hostility directly violating the NATO-Russia Founding Act of 1997, Lavrov’s First Deputy Vladimir Titov told Interfax.

With the background of developments in Ukraine, the beef-up of NATO’s military presence near Russian borders, “just like during the 08.08.08 war in the North Caucasus, it rather creates additional problems instead of helping to solve them, Titov said.

On Monday Russia’s Foreign Minister Sergey Lavrov said after meeting his Finnish counterpart Erkki Tuomioja that, “The artificial attempt to continue NATO's eastward expansion, progression of the military infrastructure to the east, closer to Russia's borders, is counterproductive.”

Russia launches Baltic war games alongside NATO’sRussia launches Baltic war games alongside NATO’s
Russia launches Baltic war games alongside NATO’s
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

 

05/06/2014 Par Lefigaro.fr avec AFP

 

Le président américain Barack Obama a exprimé aujourd'hui son "inquiétude" sur la vente par la France de navires militaires Mistral à la Russie, en raison de la crise en Ukraine.

 

"J'ai exprimé mes inquiétudes, et je ne pense pas être le seul", a déclaré Barack Obama lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G7 à Bruxelles. "Il aurait été préférable de suspendre" cette vente, a-t-il ajouté.

 

La France et la Russie ont signé en 2001 un contrat pour deux navires Mistral, le premier devant être livré en octobre 2014, le second en 2015 et destinés à la flotte russe de la Mer Noire.

Washington a déjà mis en garde Paris à plusieurs reprises contre la vente à Moscou de ces navires militaires.

 

La position française est pour le moment de laisser la porte ouverte à un réexamen de ce contrat d'un montant de quelque 1,2 milliard d'euros d'ici le mois d'octobre, quand le premier des deux navires doit être livré à la flotte russe.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 18:40
BPC Vladivostok at DCNS shipyard Photo Christian Plagué

BPC Vladivostok at DCNS shipyard Photo Christian Plagué

 

05.06.2014 par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

La Russie avait besoin des BPC Mistral, mais reste très auto-suffisante en matière militaire.

 

« La France a le droit de décider de ne pas vendre les navires, mais dans ce cas nous devrions être remboursés (...) mais globalement nous sommes prêts à développer notre coopération ... » Maniant fermeté et appel du pied plus ou moins sincère, Vladimir Poutine a laissé miroiter mercredi la possibilité de nouvelles commandes d’armement auprès de la France. A condition, évidemment, que Paris honore la livraison des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral, malgré les critiques internationales et surtout américaines.

 

Signé mi-2011, ce contrat, de 1,2 milliards d’euros, porte sur la construction de deux BPC par STX à Saint-Nazaire sous maîtrise d’oeuvre de DCNS, en partenariat avec un chantier naval de Saint Petersbourg. S’il a autant défrayé la chronique, c’est qu’à l’époque, il s’agissait de la première vente d’un armement militaire complet d’un pays de l’Otan auprès de l’ex-URSS, dans la foulée de la guerre russo-géorgienne qui plus est.

 

Lors de l’appel d’offres, le tandem DCNS-STX s’était imposé face à l’Espagnol Navantia et au sud-coréen Deaewoo . A la fois porte-hélicoptères, hôpital flottant ou transport de troupes, le BPC a fait ses preuves au Liban notamment. Mais la bataille s’était aussi jouée dans les cercles du pouvoir moscovite entre les tenants d’une fabrication 100 % made in Russia et ceux d’une commande à l’étranger.

 

Ces derniers l’ont emporté, le contrat offrant l’occasion pour l’industrie navale russe de compenser une partie de la perte de son savoir-faire grâce aux transferts de technologie imposés. Une option prévoit d’ailleurs que deux autres BPC soient assemblés en Russie avec un contenu français moindre que pour les deux premiers.

 

Pour la marine russe il s’agit d’un navire important mais le pays reste très auto-suffisant en matière militaire. Un coup d’oeil sur les chiffres suffit pour s’en convaincre. De 2003 à 2013, Moscou a importé pour moins de 400 millions de dollars d’armements, auprès de six pays seulement, selon l’institut indépendant de recherche Sipri (qui a sa propre unité de comptage) . Sur la même période, les exportations frôlent les... 70 milliards, partout dans le monde. Même l’Otan compte parmi les clients !

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:40
La Russie renonce à l'achat de chars sur roues italiens (Défense)

An IFOR marked Italian Army 19th Cavalry Regiment Consortium IVECO - OTO Melara Centauro B1 (8x8) Tank Destroyer - photo US Army

 

MOSCOU, 2 juin - RIA Novosti/La Voix de la Russie

 

La Russie étudiera l'expérience italienne de production des chars sur roues Centauro, mais plus vraisemblablement, elle les produira elle-même, a déclaré lundi à Moscou le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

 

« Nous sommes capables d'analyser les performances techniques de ce char et de passer une commande à notre industrie de défense. Nous sommes persuadés qu'elle est capable de l'exécuter », a indiqué M.Borissov.

 

La Russie peut toujours s'adresser à l'Italie si elle a « besoin de consultations supplémentaires concernant la fabrication de ces blindés », a ajouté M.Borissov.

 

En 2012, la Russie a reçu plusieurs chars italiens Centauro à titre d'essai, mais aucune décision d'achat n'a été prise.

 

Ces derniers temps, l'armée russe s'est dotée de nouveaux blindés de fabrication nationale. « Nous avons des blindés 4x4 et 6x6 munis d'une bonne protection. Ils ont déjà participé au défilé militaire du 9 mai et nous comptons recevoir un lot important en 2015. Le véhicule blindé GAZ-2330 Tigre-M modernisé est notamment très populaire au sein des Forces armées russes. On ne peut plus affirmer que la Russie est démunie et a besoin des véhicules blindés légers polyvalents italiens Rys (M65 Lynx) d'Iveco », a noté le responsable.

 

« Nous avons acquis 368 Lynx et nous n'en achèterons plus », a-t-il précisé.

 

La décision des dirigeants précédents du ministère de la Défense d'acheter des armes et matériels à l'étranger, notamment de commander des bâtiments de projection et de commandement Mistral à la France, a suscité de nombreuses critiques en Russie.

 

Le commandant en chef de l'Armée de terre russe Vladimir Tchirkine a antérieurement déclaré que la Russie respecterait l'accord signé à l'époque du ministre de la Défense précédent Anatoli Serdioukov « pour avoir la réputation d'un bon client ».

 

Le char sur roues Centauro est un véhicule blindé de 24 tonnes, avec une suspension hydropneumatique à roues indépendantes. Son équipage est composé de quatre personnes. Sa vitesse maximale est de 100 km/h sur route pour une autonomie de 800 km. Le char est doté de deux canons et de deux mitrailleuses de 7,62 mm jumelées. Les chars Centauro équipent les armées d'Italie, d'Espagne, d'Oman et d'Egypte.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:40
Défense antimissile: l'Occident réduit sa coopération avec la Russie (Moscou)

 

 

MOSCOU, 30 mai - RIA Novosti

 

Le feu rouge des organisateurs de la conférence internationale sur la défense antimissile à la participation de la Russie témoigne de la réduction du dialogue entre l'Occident et Moscou sur ce sujet, annonce vendredi le ministère russe des Affaires étrangères. 

 

"Nous notons que cette démarche s'inscrit dans la ligne générale de rupture du dialogue avec la Russie sur la défense antimissile mené ces derniers temps par les Etats-Unis et leurs partenaires au sein de l'Otan. Ils ont déjà pratiquement bloqué la discussion autour de ce sujet par les canaux politiques et militaires et il semble que maintenant ils réduisent les contacts au niveau de l'industrie et des experts", a indiqué le ministère dans un commentaire. 

 

"Cette politique d'autruche ne peut ne pas préoccuper dans le contexte du déploiement d'éléments du bouclier antimissile américano-otanien en Europe. Ceci risque de torpiller l'équilibre stratégique et la stabilité internationale", a ajouté la source. 

 

La diplomatie russe a précisé que Moscou avait proposé à plusieurs reprises à ses partenaires occidentaux de s'unir pour repousser d'éventuelles menaces balistiques. 

 

"Quoique ces offres restent d'actualité, il est difficile de les réaliser si une des parties rejette le dialogue. La situation qui s'est créée ne fait que confirmer nos conclusions sur la véritable destination du potentiel antimissile créé par les Etats-Unis et par leurs alliés", dit le ministère. 

 

Il a antérieurement été annoncé que les organisateurs de la conférence internationale annuelle sur la défense antimissile prévue les 17-20 juin à Mayence, en Allemagne, avaient décliné la demande de participation présentée par les Russes. Ils ont argumenté cette décision par "les difficultés récemment émergées" empêchant de créer des "conditions appropriées à la réception  des invités russes".

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:40
Russie: empêcher la mainmise étrangère sur les entreprises d'armement

 

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

Il faut protéger les entreprises d'armement russes contre toute mainmise étrangère en pénalisant notamment les tentatives de les placer sous le contrôle d'investisseurs étrangers, estime le président du Comité d'enquête de Russie Alexandre Bastrykine.

 

Il a rappelé que cette idée était formulée dans le projet de loi récemment soumis à la Douma par Pavel Dorokhov, vice-président de la Commission chargée de l'industrie.

 

"Ce document propose de pénaliser l'établissement illégal d'un contrôle sur les entreprises russes ayant une importance stratégique pour la défense et la sécurité du pays", a déclaré M. Bastrykine dans une interview publiée jeudi par le quotidien Rossiïskaïa Gazeta.

 

Selon le président du Comité d'enquête, une telle mesure "permettrait de renforcer la sécurité de l'Etat, y compris en protégeant les entreprises d'armements et d'autres entreprises analogues contre une ingérence étrangère".

 

"Il y a tout lieu de penser que la non-exécution de certains contrats publics en matière de défense résulte d'actions intentionnelles d'investisseurs étrangers qui contrôlent des entreprises stratégiques russes au moyen de la participation indirecte à leur capital", a indiqué M. Bastrykine.

 

Il a également fait savoir que cette idée était soutenue par le Service fédéral de sécurité (FSB), le ministère de l'Intérieur, le Service fédéral antimonopole et la Chambre des comptes.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:40
La Russie rend pour 1 md USD de matériel de guerre à l'Ukraine

 

KIEV, 27 mai - RIA Novosti

 

La Russie a restitué à l'Ukraine plus de 2.000 unités d'armes et de matériel de guerre déployées en Crimée pour un montant total supérieur à un milliard de dollars, selon un communiqué publié mardi sur le site internet du président ukrainien.

"Plus de 2.000 unités d'armements et de matériel de guerre ont été retirées de Crimée. Il s'agit notamment de 75 unités de matériel aéronautique, de 32 navires, de 1.341 véhicules automobiles, de 120 systèmes de missiles et pièces d'artillerie, de 121 véhicules blindés, de 201 équipements de télécommunications, de 302 unités de matériel utilisé pour la sûreté des opérations et de 400 unités de matériel logistique. Le coût de ce matériel et des autres biens retirés de Crimée dépasse un milliard de dollars", lit-on dans le communiqué.

Le vice-ministre russe de la Défense, le général Dmitri Boulgakov, a auparavant annoncé que Moscou envisageait de rendre d'ici la fin de l'année l'ensemble du matériel de guerre ukrainien déployé en Crimée. D'après M. Boulgakov, ce matériel et d'autres armements sont restitués à Kiev dans l'état dans lequel ils ont été abandonnés par les militaires ukrainiens.

Lors du référendum sur le statut politique de la Crimée tenu le 16 mars dernier, 96% des participants au scrutin ont voté pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Au moment du référendum, la Crimée comptait plus de 70 navires appartenant aux forces navales ukrainiennes. 

 

Dès le rattachement de la Crimée jusqu'à la fin avril, la Russie a restitué à l'Ukraine plus de 400 unités d'armements, dont des véhicules blindés, des hélicoptères et des avions.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:40
L’Azerbaïdjan pourra acheter plus de chars russes

 

 

26 mai 2014, Claire -armenews.com

 

L’Azerbaïdjan pourra acheter 100 chars de bataille supplémentaires aux russes après avoir reçu pour 1 milliard de dollars de fournitures militaires.

 

Konstantin Biryulin, le chef adjoint du Service fédéral pour la coopération technico-militaire, a déclaré que les entreprises de défense russes ont presque tous terminé la livraison de ces armes offensives, dont environ 100 chars T-90.

 

“ Nous avons terminé l’envoi de l’ensemble du lot - soit 100 chars - il y a environ un mois “, a déclaré Biryulin, comme convenu par un contrat russo-azerbaïdjanais de défense signé en 2011.

 

Le responsable russe a également révélé que le contrat donne à l’Azerbaïdjan une option d’achat de 100 autres T-90. “ Mais la deuxième partie n’a pas encore été traité “, a t-il précisé.

 

Les livraisons d’armes russes à l’Azerbaïdjan a fait sensation en Arménie après avoir été révélées par un journal de Moscou il y a un an. Le tollé s’est intensifiée après la déclaration du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev en août puisqu’il a révélé que le volume total des contrats de défense avec les Russes “ se mesure à 4 milliards de dollars. “

 

Des politiciens arméniens, la plupart dans l’opposition, et les experts ont accusé Moscou d’agir contre l’esprit de l’alliance militaire russo-arménienne. Des responsables de la sécurité russes ont rejeté la critique.

 

Le ministère de la Défense a refusé vendredi de commenter cette révélation de préparation apparent de Moscou à vendre plus de réservoirs à Bakou. La révélation de Biryulin est assuré de susciter de nouvelles déclarations anti-russes par des groupes d’opposition et les médias arméniens.

 

Que la Russie soit prête à vendre des armes supplémentaires à l’Azerbaïdjan a été indiqué par le général Valery Gerasimov, le chef d’état-major général de l’armée russe, lors d’une visite à Bakou le mois dernier. Plus tard, en avril, une aide pour le ministre azerbaïdjanais de l’industrie de la défense a exprimé l’espoir que Moscou solidifie son statut de premier fournisseur de l’Azerbaïdjan pour l’équipement militaire.

 

L’armée azerbaïdjanaise a reçu des chars russes, des véhicules blindés, des systèmes d’artillerie, des hélicoptères d’attaque et d’autres armes offensives.

 

Les forces armées étroitement intégrées de l’Arménie et du Haut-Karabagh ne sont pas connus pour avoir des chars T-90 dans leur arsenal. La grande majorité de leurs chars est moins avancée que le modèle T- 72.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:35
Russie / Chine : bilan des exercises navals Joint Sea-2014

 

 

25.05.2014 Par La Voix de la Russie

 

L'augmentation du niveau des rapports de partenariat et de coopération stratégique entre la Russie et la Chine fera consolider la paix et la stabilité en Asie-Pacifique mais aussi aura un impact positif sur la coopération entre les deux pays et leurs flottes, a déclaré le commandant des exercices Joint Sea-2014, côté chinois, le vice-amiral de la marine de guerre de l'Armée populaire de libération de Chine Tian Zhong à une conférence de presse donnée au terme de la phase active des exercices, selon ITAR-TASS.

 

« Les liens sino-russes relèvent du nouveau type des rapports interétatiques. Nos pays ont établi des rapports de partenariat stratégique et de coopération, a signalé le vice-amiral Zhong. Il n'existe aucune « alliance militaire » entre la Russie et la Chine. »

 

« La coopération entre les forces armées de Russie et de Chine ne vise aucun pays tiers. Joint Sea-2014 sont des exercices communs réguliers qui se tiennent sur la base de la compréhension mutuelle entre les deux pays. La Russie et la Chine sont deux grandes puissances en Asie-Pacifique ayant des intérêts communs et des obligations appelées à sauvegarder la paix et la stabilité dans cette région du monde. »

 

Le vice-amiral Zhong a fait remarquer que les exercices portaient un caractère stratégique multiforme par rapport à deux éditions précédentes. Les présidents des deux pays Vladimir Poutine et Xi Jinping ont participé à la cérémonie d'ouverture des exercices « ayant ainsi confirmé » le haut niveau du partenariat stratégique et de la coopération entre la Chine et la Russie ainsi que la confiance politique réciproque. »

 

« Les exercices ont fait augmenter la capacité des deux flottes de s'opposer aux menaces de sécurité en mer. Ils ont aussi confirmé l'amitié traditionnelle entre nos deux pays et nos deux armées », a fait observer le vice-amiral Zhong.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 07:40
L’Ukraine, territoire stratégique

 

19 mai 2014 par Thomas Flichy de La Neuville - libertepolitique.com

 

Périphérie disputée entre la Lituanie, la Pologne et la Russie, l’Ukraine n’a guère connu que trente-deux ans d’indépendance en plusieurs siècles d’histoire. Il ne faut donc guère s’étonner que des volontés d’assujettissement réapparaissent à intervalles réguliers.

 

Intéressée par l’Ukraine en raison de sa profondeur stratégique, de son rôle d’intermédiation gazière et de son accès aux mers chaudes, la Russie a profité de l’affaiblissement de l’Europe pour tenter de faire revenir la Petite-Russie, dans son aire d’influence traditionnelle.

 

Pourquoi vouloir contrôler l’Ukraine ?

 

Vue de Russie, l’Ukraine présente trois intérêts stratégiques. En premier lieu, il donne une profondeur stratégique à la Russie. D’un point de vue historique, la Russie s’e

L’Ukraine, territoire stratégique

 

19 mai 2014 par Thomas Flichy de La Neuville - libertepolitique.com

st défendue des invasions grâce à la profondeur. C’est pour cette raison qu’elle avait déplacé ses frontières vers l’Ouest : afin de dissuader des agresseurs éventuels de l’envahir.

En second lieu, l’Ukraine joue un rôle d’intermédiaire entre la Russie, riche en gaz et l’arrière-pays européen, consommateur d’énergie. Pour la court-circuiter, la Russie favorise depuis plusieurs années la construction de grandes infrastructures de transport de gaz russe vers l’Europe et qui contournent l’Ukraine. À l’inverse, les États-Unis souhaiteraient concurrencer le gaz russe en exportant du gaz liquéfié vers l’Europe centrale à l’horizon 2020.

Le troisième enjeu de la conquête du territoire ukrainien est celui de l’accès aux mers chaudes. Historiquement, l’Ukraine constitue le volet méridional de la « fenêtre sur l’Ouest » voulue par Pierre le Grand.

Enfin, n’oublions pas l’enjeu mémoriel : la Russie orthodoxe et slave est née en Ukraine avant de se déplacer vers le nord-est sous la pression des invasions.

Pour la Russie, une prise de risque calculée

La Russie s’est certainement interrogée sur la possibilité de contre-mesures de la part des États industriels occidentaux. Elle sait que l’Union européenne, qui promeut depuis des décennies une politique d’apaisement, critiquera les mesures russes, mais exclura catégoriquement toute intervention militaire. Qui plus est, la Russie a appris du conflit géorgien de 2008 que l’usage de la force militaire à l’encontre de ses voisins lui permettait d’atteindre rapidement ses objectifs de politique étrangère avec un coût stratégique faible à long terme.

En réalité, le monde occidental dispose de peu de leviers lui permettant de dissuader Moscou. Le président Obama, le Premier ministre Cameron et d’autres leaders occidentaux ont averti la Russie que son action militaire aurait un « coût ». Il est toutefois très difficile de mettre en œuvre des sanctions d’une importance suffisante pour être prises au sérieux par Moscou, sans qu’elles nuisent simultanément à ceux qui les prennent.

L’Occident peut protester et annuler des sommets conjoints, mais Moscou n’a jamais considéré que les insultes vaillent la peine d’être prises en considération. Fort de son veto au Conseil de sécurité des Nations-unies, la Russie n’a guère à se soucier d’une action potentielle des Nations-unies.

En outre, la Russie peut se fonder sur les expériences antérieures pour en déduire que les sanctions imposées seront de courte durée. En 2008, l’Occident s’est enflammé verbalement au sujet de la Géorgie. L’année suivante, les États-Unis déclaraient l’annulation des sanctions.

 

* Thomas Flichy de La Neuville est professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr.

 

Pour en savoir plus :
 L’Ukraine, enjeu stratégique ou symbolique ?
 in Synopsis, Centre de Recherche des Ecoles de Coëtquidan, 20 mai 2014.

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 18:40
Tournoi Aviadarts: pas de pilotes français durant l'étape internationale

 

 

MOSCOU, 21 mai - RIA Novosti

 

L'étape internationale du tournoi de tir en avion et hélicoptère Aviadarts-2014, prévue du 20 au 26 juillet en Russie, se déroulera en l'absence d'équipages français, a annoncé mercredi à Moscou le chef de l'Armée de l'air russe, le général Viktor Bondarev.

 

"L'étape internationale du tournoi impliquera des équipages de Biélorussie, du Kazakhstan et de la Chine. De toute évidence, les pilotes français ont eu des empêchements", a déclaré le général.

 

Pendant le tournoi Aviadarts, l'aviation doit détruire des cibles terrestres en utilisant des roquettes, des mitrailleuses et des canons embarqués, et surmonter la défense antiaérienne, qui sera représentée par les systèmes Pantsir-S1 et les missiles polyvalents Kornet-EM. Des drones surveilleront le déroulement du tournoi.

 

Des délégations égyptienne, pakistanaise et indienne assisteront au tournoi en qualité d'observateurs. A l'avenir, ces pays pourraient également  participer au tournoi.

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 17:40
Aviadarts-2014: plus de 25 hélicoptères participent à l'étape russe du tournoi

 

VORONEJ, 20 mai - RIA Novosti

 

Plus de 25 hélicoptères sont arrivés mardi à Voronej pour participer à l'étape russe du tournoi international de tir en avion et hélicoptère Aviadarts du 21 au 26 mai, a annoncé mardi le service de presse de la région militaire de l'Ouest.

"Plus de 25 hélicoptères de combat et de transport de la région militaire de l'Ouest se sont posés mardi sur l'aérodrome Baltimore de Voronej en vue de participer au tournoi Aviadarts", a indiqué le service de presse de la région militaire de l'Ouest.

Les hélicoptères Mi-28N, Ka-52, Mi-24 et Mi-8MTV-5 sont arrivés à Voronej de Saint-Pétersbourg, des régions de Smolensk, de Pskov et de Tver.

Le tournoi international Aviadarts-2014 aura lieu dans la deuxième quinzaine de juillet. Moscou a invité les armées de l'air étrangères à y prendre part. Selon le commandant de l'Armée de l'air russe Viktor Bondarev, la Chine a déjà confirmé sa participation.

Pendant le tournoi Aviadarts, l'aviation doit détruire des cibles terrestres en utilisant des roquettes, des mitrailleuses et des canons embarqués, et surmonter la défense antiaérienne, qui sera représentée par les systèmes Pantsir-S1 et les missiles polyvalents Kornet-EM. Des drones surveilleront le déroulement du tournoi.

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 13:15
Ukraine : la Russie rappelle ses troupes et demande à Kiev de faire de même

 

19/05/2014 Le Point.fr (AFP)

 

Selon l'ONU, près de 130 personnes - soldats, séparatistes et civils - ont été tuées au cours de l'opération "antiterroriste" lancée le 13 avril.


Le président russe Vladimir Poutine a ordonné lundi le retrait des troupes qui effectuaient des manoeuvres près de la frontière ukrainienne et a appelé Kiev à retirer "immédiatement" les siennes de l'est de l'Ukraine, a annoncé le Kremlin.

"Vladimir Poutine a donné l'ordre au ministre de la Défense de rappeler les troupes dans leurs garnisons (...) en raison de l'achèvement des exercices qui avaient nécessité leur déplacement dans les régions de Rostov, Belgorod et Briansk", voisines de l'Ukraine, a indiqué le Kremlin, cité par les agences. En Ukraine, "la Russie appelle à mettre fin immédiatement à l'opération répressive et aux violences, ainsi qu'au retrait des troupes et au règlement de tous les problèmes existants par des moyens exclusivement pacifiques", a également déclaré le Kremlin, selon l'agence publique Ria-Novosti, en référence à l'opération "antiterroriste" lancée le 13 avril par l'armée ukrainienne. Selon l'ONU, près de 130 personnes - soldats, séparatistes et civils - ont été tuées dans les violences au cours de l'opération.

 

Référendums

"Le président Vladimir Poutine se félicite des premiers contacts entre Kiev et les partisans de la fédéralisation (de l'Ukraine, NDLR), qui visent à établir un dialogue direct auquel doivent participer toutes les parties concernées", a indiqué le Kremlin. Après une première table ronde mercredi à Kiev, qui n'a débouché sur aucune avancée, les principaux ministres du gouvernement, deux ex-présidents ukrainiens, des parlementaires et des dignitaires religieux se sont rencontrés samedi à Kharkiv (est). Pas plus que la première fois, les insurgés séparatistes, qualifiés de "terroristes" par Kiev, n'étaient représentés, et le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a rejeté le même jour l'idée de fédéralisme.

Moscou, que le pouvoir pro-occidental de Kiev accuse de soutenir les séparatistes dans l'Est, appuie le principe d'une réforme constitutionnelle en Ukraine qui prendrait en compte la volonté des régions pro-russes de l'Est. Des référendums organisés dans ces régions, dénoncés par Kiev et les Occidentaux, ont vu une victoire massive du oui à l'indépendance.

La Russie met en doute la légitimité de la présidentielle anticipée organisée le 25 mai en Ukraine, alors que le gouvernement ukrainien mène une opération armée qu'elle qualifie de "répressive" contre les insurgés séparatistes. Moscou a massé en mars des troupes - jusqu'à 40 000 hommes selon les Occidentaux - au prétexte de manoeuvres près de la frontière ukrainienne, qui ont suscité la crainte d'une invasion. Vladimir Poutine avait affirmé la semaine dernière qu'elles avaient reculé, mais les États-Unis avaient souligné n'avoir pas de preuves de mouvements "pour l'instant".

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 16:40
The Ukrainian crisis and the geo-economy of sanctions

Photo credit: Open Europe Blog
 

May 14, 2014 By Jonathon Cini -  International Security Observer


Economic prosperity is under threat in Eastern Europe. The rise of strategic competition between Russia and Western democracies over Ukraine is highlighting the inextricable link between geo political actions and the region’s economy. Economic pressure is being applied on both sides, and the lingering threat of war is affecting the region’s stability and financial markets. This is a mark of geo-economics at play. These events are not only important from a security perspective, but also for continued economic integration in these regions.

Broadly defined, geo-economics refers to how geopolitics influences economic development and how major economic transformations influence geopolitics. While strategic conflict and regional power games are not new, they are once again a modern-day reality. As we move from a unipolar to a more multipolar world economic, security is becoming a vital component to a country’s ability to project power in the 21st century. This is largely due to the expansion of regional trade deals and the integration of global financial markets. 

Today we see a number of advanced countries embroiled in geo political disputes, particularly in regions where the absence of a hegemon has left space for ideological divisions to emerge. Such regions include, East Asia between China and Japan; and more recently in Eastern Europe between Russia and the EU with Ukraine at the core. Crimea’s annexing to Russia has the potential to further damage not only Russia`s economic situation, but also impact the global economy.

Since pro-Russian forces entered the southern territory of Crimea, the West has begun to wage an economic and diplomatic war against the Kremlin. The March 16 referendum in Crimea only added fuel to the fire. In order to put pressure on Russia in retaliation for destabilizing Ukraine the West has responded by temporarily removing Russia from the G8, and introducing a range of “sectoral sanctions” to pinpoint specific companies and officials in Russia’s largest industries[i].

For instance, at the end of April the US Senate passed sanctions targeting Russia’s biggest banks, Sberbank and VTB, the state energy companies Gazprom and Novatek, and the arms dealer Rosoboronexport[ii]. At the same time the European Union (EU) has imposed travel bans and asset freezes on 15 high profile Russians including Russia’s deputy prime minister Dmitry Nikolayevich Kozak[iii].

The implementation of economic weapons has further escalated the geo political stand-off. This has the potential to cause an economic fallout for Russia and the EU, given that the two are integrally tied by investment and trade.

Russia is the EU`s third biggest trade partner. It makes up 7 percent of the EU`s imports and 12 percent of exports[iv]. Russia’s biggest trade and investment partner is the EU, with trade worth an estimated $330 billion in 2012[v]. This of course includes Russian oil and gas exports to the EU, which are now at risk. Moscow is considering suspending its supply of energy to the EU, and EU leaders are considering reducing dependency on Russia`s oil and gas supplies. This would hurt Russia, which is heavily reliant on it energy sector, and it would also have serious consequences for Western companies invested there, such as ExxonMobil, Shell, Total, Statoil, BP[vi].

We have already seen this mounting tension unsettle Russia’s share price index, which has fallen 7 percent[vii].  Its central bank has raised interest rates and has been forced to spend around $12 billion[viii]in reserves to support the Russian Rouble, which took an initial knock and could fall further. Analysts warn that these outcomes and measures have placed the economy at risk of recession.  Ratings agencies have downgraded Russia’s credit rating from stable to negative[ix]and Russia’s deputy Economic Minister, Andrei Klepach, has warned that Russia faces a period of stagnant growth[x].

While the Ukraine`s already stagnating economy felt the initial effects of this dispute, this attention has now turned to  the deterioration of Russia’s commercial ties with the West and the likely  long-term costs to Russia’s own economy. If tensions continue to intensify between Russia and the West, this will undoubtedly damage foreign investment in the region and cause an economic slowdown. In addition, international sanctions on Russia may undermine not only its economy, but also its political and social stability[xi].

This is only one instance of many geo economic struggles that can be found around the world. One of the most worrisome is being played out in East Asia with the Senkaku/Diaoyu islands at the centre. These islands are thought to be rich in oil and natural gas resources. Crucially, economic relations between Asia`s financial powerhouses have soured in recent years, particularly since Japan`s Government nationalised the islands in 2012[xii]

Economic pressure is being applied on both sides.China moved to temporarily ban the export of rare earth metals[xiii]to Japan, which are needed for its massive electronic goods industry.  Chinese consumers continue to boycott Japanese products, and Chinese factories, today, favour South Korean suppliers[xiv], resulting in lower demand for Japanese products. This includes the sales of Japanese cars in China which have dropped, hurting Japan`s automotive industry – the world’s 3rd largest. Accordingly, Japanese manufacturers have been forced to rethink their investment strategies in China.

Ultimately Japan’s export dependence on China proved costly. At the height of the tensions in 2013 Bloomberg reported that Japan’s industrial productivity sank 1.7 percent[xv]. This geo political row hasharmed economic integration and development in the region, particularly given that China and Japan are the second and third largest economies in the world.  If the power struggle over Ukraine continues to spiral out of control, the region many face similar negative economic outcomes, which could set development back decades.  

Events in Ukraine and the East China Sea illustrate how the use of economic weapons in geopolitical stand-offs devastate economic relations and economic development in their respective regions. Geo political events are traditionally seen from a security perspective, but it is also important to consider how they can prevent continued economic growth and integration. As multilateral trade regimes are springing up across the globe, inextricably linking economic and political forces, security concerns only undermine mutually beneficial relationships for free trade and foreign investment.

Copyright © 2014 ISO | International Security Observer. Reprinting or republication of this article on websites is authorized by prominently displaying at the beginning of the post the following sentence and including the hyperlink to the article: “

This article was originally published by the International Security Observer on May 14, 2014

 

 

About the author

Jonathon Cini is contributor at the International Security Observer. Jonathon is an employee at the World Economic Forum. Previously he worked at the Peace and Security Institute and was a contributor for Wikistrat on geo political issues in the Asia Pacific and European regions. In addition, he has articles published in Thomson Reuters, the Diplomatic Courier, International Security Observer and Business Review.Jonathon is a native English speaker and is fluent in German.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:40
Malgré l'opposition américaine, Hollande maintient la vente des Mistral à la Russie

 

11/05/2014 Jean Guisnel  - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Washington a renouvelé cette semaine son opposition à la vente de navires de guerre français à Moscou. Une position qui n'a pas varié depuis 2010.

 

François Hollande a réitéré samedi, lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, sa position constante depuis le début de la crise avec Moscou : la livraison des deux navires de type Mistral vendus à la Russie se fera pour le premier navire - le Vladivostok - en octobre 2014, et pour le deuxième - le Sébastopol - l'année suivante. Pour le président français : "Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant, il n'est pas remis en cause."

Les oppositions à cette livraison se sont assez peu fait entendre en France, mais les États-Unis ont fait savoir récemment que ces livraisons les préoccupaient. Dans sa réponse à des questions faisant suite à une déclaration devant la Chambre des représentants le 8 mai, la secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland, chargée des Affaires européennes, a déclaré à propos de cette livraison des Mistral à la Russie : "Nous avons de manière régulière et constante exprimé nos inquiétudes à propos de cette vente et nous continuerons de le faire."

 

"Message clair à Poutine"

Au cours de cette même séance, le leader démocrate à la commission des Affaires étrangères Eliot Engel a complété ce point de vue avec ces mots : "Si nous augmentons nos dépenses en matière de défense au sein de l'Otan tout en nous associant à un embargo coordonné sur les ventes d'armes à la Russie, y compris en stoppant celle des deux navires français Mistral, nous enverrons un message clair à Poutine : il ne peut pas piétiner les droits de ses voisins."

Une "source gouvernementale" française citée par l'Agence France-Presse a répondu sèchement à ces préoccupations américaines que : "Les États-Unis, comme les Européens, ne nous ont jamais fait part en privé d'inquiétudes" à l'égard de la vente des Mistral. Un petit exercice de mémoire paraît nécessaire.

 

Négociations opaques

Car, en réalité, les États-Unis se sont opposés à ce contrat Mistral dès sa genèse, des années avant qu'il ne soit signé. Après la guerre-éclair entre la Géorgie et la Russie durant l'été 2008, l'amiral Vladimir Vysotsky, chef d'état-major de la marine russe, avait estimé qu'avec un bâtiment de guerre comme le Mistral les opérations auraient été conclues "en quarante minutes, au lieu de vingt-six heures".

Les négociations opaques et directes entre l'Élysée et le Kremlin avaient ensuite été engagées rapidement, les Russes réclamant quelques modifications substantielles et des systèmes de combat très performants, notamment le Senit 9 et le radar tridimensionnel MRR-3D-NG de Thales Naval. Accepté ! Paris ne refusait pas non plus de vendre des systèmes cryptés de communication en réseau Liaison 11 et Liaison 16, mais ces livraisons étaient soumises à l'accord de Washington, qui a refusé.

 

Washington vent debout

À Washington, l'opposition républicaine est vent debout contre cette première vente à la Russie d'un matériel militaire produit par un pays de l'Otan. En décembre 2009, un groupe de sénateurs proteste dans une lettre à l'ambassadeur de France à Washington Pierre Vimont contre le soutien de la France au "comportement de plus en plus belliqueux et hors la loi" de la Russie. Surtout, en visite à Paris le 7 février 2010, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates évoque un "échange de vues approfondi" avec Paris sur le sujet. Traduction : la Maison-Blanche ne considérera pas cette vente comme un casus belli, mais Paris devra assumer toutes ses responsabilités.

Washington combat plus ou moins vigoureusement, diplomatiquement ou commercialement, toutes les ventes d'armes françaises dans le monde. La vente des Mistral a elle aussi, de très longue date, fait l'objet d'une opposition américaine bien réelle. Il est un peu curieux de le nier aujourd'hui.

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 11:40
Méditerranée: un destroyer rejoint le groupe naval russe

Le destroyer Vice-amiral Koulakov de la flotte du Nord russe

 

MOURMANSK, 7 mai - RIA Novosti

 

Le destroyer Vice-amiral Koulakov de la flotte du Nord russe a rejoint le groupe naval russe dans la partie orientale de la Méditerranée et a pris la tête du groupe, a annoncé mercredi à Mourmansk le porte-parole de la flotte du Nord Vadim Serga.

 

Le grand navire de lutte anti-sous-marine de la flotte du Nord Vice-amiral Koulakov abrite l'état-major du commandement opérationnel du groupe naval russe qui comprend des navires des flottes du Nord, de la mer Noire et de la Baltique.

 

"Le croiseur nucléaire lourd Petr Veliki, qui a jusqu'ici dirigé le groupe naval de la Marine russe, et le destroyer Admiral Levtchenko ont achevé leur mission au sein du groupe naval russe" qui comprend actuellement une dizaine de navires, a ajouté le porte-parole.

 

Le destroyer Vice-Amiral Koulakov a quitté Severomorsk, la base principale de la flotte du Nord, le 15 avril dernier. Il a parcouru plus de 4.000 milles marins et a fait une escale au port espagnol de Ceuta fin avril.

 

La Russie a procédé à la création de l'escadre de la Méditerranée en mars 2013 en dépêchant plusieurs navires de la flotte du Pacifique dans cette région. Le ministère russe de la Défense cherche à rétablir la présence régulière de la Marine russe dans les régions stratégiques de l'Océan mondial. Le port syrien de Tartous est la principale base de maintenance technique de l'escadre russe en Méditerranée.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
source http://www.the70th-normandy.com

source http://www.the70th-normandy.com

 

08 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a jugé jeudi dans l'ordre des choses que le président russe Vladimir Poutine participe le 6 juin à la commémoration du Débarquement allié en Normandie, il y a 70 ans, en dépit de la crise ukrainienne.

 

Je ne vois pas pourquoi on interdirait au président du peuple russe, qui a laissé 9 millions des siens dans la bataille contre le nazisme, de participer à cette commémoration en France, a ajouté le ministre.

 

Selon M. Le Drian, le peuple russe a fait preuve d'un courage, d'une abnégation tels, que je pense que c'est dans l'ordre des choses qu'il vienne, ce serait une insulte à tous ces morts qu'il ne puisse pas le faire.

 

La bataille de Normandie n'aurait pas abouti s'il n'y avait pas eu de l'autre côté le front de l'Est, a souligné M. Le Drian. Dans ces moments de commémoration, il importe que tous les combattants soient là, a conclu le ministre de la Défense.

 

Le Kremlin a indiqué mardi que le président russe n'excluait pas de se rendre aux célébrations du 70e anniversaire du Débarquement allié. Selon une source au Kremlin cité par un quotidien russe, la visite de M. Poutine en France est pour l'heure prévue et on envisage des rencontres bilatérales lors des célébrations auxquelles doivent assister notamment le président Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel.

 

Le président français François Hollande avait précisé en mars qu'il maintenait l'invitation de Vladimir Poutine aux célébrations.

 

Les pays occidentaux avaient toutefois annulé au même moment un sommet du G8 avec M. Poutine prévu en juin à Sotchi (Russie), remplacé par une réunion du G7 les 4 et 5 juin à Bruxelles, sanctionnant Moscou après le rattachement à la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée. Une insurrection prorusse a ensuite gagné les régions de l'est et du sud de l'Ukraine, que les Occidentaux accusent Moscou d'attiser voire d'orchestrer directement.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:50
Russia's Soyuz VS01 rocket sits on its launching pad in the space base of Kourou, French Guiana.

Russia's Soyuz VS01 rocket sits on its launching pad in the space base of Kourou, French Guiana.

 

May 05, 2014 (Voice of Russia)

 

Moscow - US sanctions against the Russian space industry are actually targeted against another competitor of the Americans - European companies, a source in the Russian space and rocket sector told Interfax-AVN on Wednesday.

 

"Formally the US sanctions impede the export of dual- and military-purpose technology to Russia. However, it is evident that a ready satellite does not refer to this category because by taking a satellite, Russia gets a piece of hardware, not technology.

 

So firstly European satellite producers and European satellite communications operators - customers of Russian launch services - will be affected by the US actions," the source said.

 

"The situation becomes critical for the second category of European companies - SES, Inmarsat, Eutelsat groups - when they are told that they cannot launch their satellites with Russian launchers," the source said.

 

"Every satellite is adapted for a certain launcher. The satellite will have to be altered upon a change of the launcher and this will require a certain amount of time.

 

"Operators have filed applications for resources but they will have to file these applications all over again due to delays with launches. Plus, a number of components will have to be changed on the satellites awaiting launch because, otherwise, insurers will not agree with the timeline of the satellites stipulated by producers," the source said.

 

According to the assessment of the source, the delay of the launch of new satellites, for which Russian launchers were planned to be used, could amount to two or three years. According to the existing information, several commercial launches of the Russian rocket Proton were planned by the end of 2014.

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