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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:40
Mali: les rebelles touaregs du MNLA à Moscou

 

18-03-2014 par RFI

 

La sécession de la Crimée pourrait donner des idées à bien des mouvements indépendantistes et ce, jusqu’en Afrique. Vendredi, les rebelles touaregs du MNLA, habitués aux confins désertiques du nord du Mali, sont allés jusqu’à Moscou rencontrer le représentant spécial du président Poutine pour l’Afrique. Une visite qui n’a pas plu aux autorités maliennes. Lundi, l’ambassadeur de Russie au Mali a été convoqué par le ministre malien des Affaires étrangères.

 

« On a trouvé que ce n’était pas amical, car la Russie ne nous avait même pas prévenu », explique le ministre malien des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed. L’ambassadeur russe a donc été sommé de s’expliquer, dans un entretien à l’issue duquel le ministre malien s’est dit « rassuré » par un discours « sans ambiguïté ». L’ambassadeur russe n’a pas souhaité s’exprimer sur cet entretien, mais, dans un communiqué, Moscou a en effet affirmé son attachement à « l’intégrité territoriale du Mali » et sa disponibilité pour faciliter les discussions entre le gouvernement national et les rebelles touaregs.

 

→ A (RE)LIRE : À Moscou, le MNLA tente de faire entendre sa voix

 

Vendredi dernier, une délégation du MNLA s’était rendue à Moscou. Le secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Acherif, y avait « porté le message du peuple de l’Azawad », évoqué sa « souffrance » et présenté les causes du conflit qui l’opposent à l’Etat malien. Contrairement à la Crimée, l’Azawad n’est donc pas près d’être reconnue par Moscou comme un Etat indépendant, et encore moins de rejoindre la Fédération de Russie...

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:40
Numéro deux mondial de l’armement, la Russie a augmenté ses parts de marché

 

17/03 Par Alain Ruello

 

L’ex-Union soviétique reste le deuxième exportateur mondial d’armements, même si la Chine a gagné en autonomie.

 

Malgré les coups terribles que la chute de l’Union soviétique a portés à son industrie, la Russie exporte toujours autant d’armements : selon le Sipri, le pays s’est maintenu à la deuxième place mondiale depuis 2004, bien qu’il peine à contrer les Occidentaux sur les grandes campagnes à l’export. « Ce n’était pas gagné il y a dix ans », commente Louis-Marie Clouet, responsable de recherche.

Mieux, Moscou s’est payé le luxe d’augmenter sa part de marché, passée de 24 % à 27 % entre les périodes 2004-2008 et 2009-2013. Au point, selon le Sipri, de talonner les Etats-Unis, ce qui en surprendra plus d’un.

Cette performance, la Russie la doit principalement à son aéronautique militaire, et au Soukhoï 30 en particulier. L’avion de combat s’est vendu à quelques grands pays, comme l’Inde ou la Chine, mais aussi à certains, qui n’auraient pas les moyens d'acheter occidental, comme l’Ouganda.

Les autres armements à succès portent sur les hélicoptères de combat, les véhicules terrestres ou encore la défense anti-aérienne. Seul bémol : le naval « made in Russia » est à la peine, comme en témoignent les retards de la livraison d’un porte-avions à New Delhi. « Cela s’explique aussi par le fait que Moscou n’a rien commandé à ses chantiers navals depuis vingt ans », selon Louis-marie Clouet. Les exportations militaires russes ont profité de la réorganisation industrielle drastique initiée par Vladimir Poutine et qui a mis fin aux situations de concurrence sauvage russo-russes. Moscou a aussi réussi à compenser la forte décrue des ventes à la Chine.

Jusqu’en 2005, et parce que ses industriels avaient un gros besoin d’argent, la Russie a beaucoup vendu à Pékin, des avions de combat notamment. Après avoir désossé tous ces matériels, les ingénieurs chinois peuvent désormais se passer de leur voisin, sauf pour certains équipements qu’ils ne maîtrisent pas (encore), comme les moteurs. Du coup, l’Inde fait plus que jamais figure de partenaire militaire clef pour le Kremlin.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:40
Crimée: Berne ne suivra pas les sanctions de l'UE et des Etats-Unis

 

18.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) oblige la Suisse à être "doublement impartiale" dans la crise en Ukraine, affirme Didier Burkhalter dans une interview publiée mardi. Berne ne s'alignera ainsi pas automatiquement sur les sanctions décrétées par l'UE et les Etats-Unis.

 

"La Suisse analyse la situation et ce que font ses principaux partenaires", a déclaré le président de la Confédération dans une interview parue mardi sur le site internet de la "NZZ". "Nous nous laissons un peu de temps et ne faisons pas simplement ce que fait l'alliance X ou Y", a-t-il ajouté.

 

"Rien à voir avec la démocratie"

 

A Moscou, le président Vladimir Poutine a paraphé mardi le traité intégrant la Crimée à la Russie, au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu'île ont voté à près de 97% en faveur du rattachement.

 

Le ministère ukrainien des affaires étrangères a réagi en déclarant que l'Ukraine "ne reconnaîtra jamais" le rattachement de la Crimée à la Russie: l'accord signé à Moscou n'a "rien à voir avec la démocratie, le droit et le bon sens".

 

Comportement occidental "irresponsable"

 

Vladimir Poutine a par ailleurs fustigé l'Union européenne et les Etats-Unis. Dans la crise ukrainienne, "les Occidentaux ont franchi la ligne rouge et se sont comportés de manière irresponsable", a affirmé le président russe, estimant qu'ils font preuve de "cynisme", agissent selon "le droit du plus fort" et ignorent "le droit international".

 

La Russie incontournable

 

Des "Occidentaux" qui vont devoir maintenir des liens avec la Russie même s'ils n'acceptent pas la sécession de la Crimée et son intégration probable dans la Fédération russe selon le professeur André Liebich, professeur honoraire à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, dans un entretien avec l'ats.

 

Les sanctions ne sont jamais "unilatéralement nocives", souligne le spécialiste, notant que l'Union européenne et les Etats-Unis ont besoin de la Russie, sur des dossiers comme la Syrie ou l'Iran, mais aussi pour des questions énergétiques.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:18
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

 

18 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a estimé mardi que la France nuirait à sa réputation de partenaire fiable si elle décidait de renoncer à la vente à la Russie de navires militaires français Mistral.

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déclaré lundi soir que la France pourrait envisager d'annuler la vente de deux navires Mistral à la Russie si Poutine continue ce qu'il fait en Ukraine. Mardi il a précisé qu'il s'agirait plutôt d'une suspension des contrats.

 

La France commence à trahir la confiance qu'on place en elle comme fournisseur fiable, a écrit M. Rogozine sur son compte Twitter, appelant ses collègues européens à ne pas attiser la situation.

 

Notre collègue ne sait-il pas combien de postes de travail ont été créés en France grâce à notre partenariat?, a par ailleurs demandé le haut responsable russe, visé par des sanctions décrétées lundi par les États-Unis.

 

Si la France impose des sanctions à la Russie et ne nous livre pas les navires Mistral, ce sera l'économie française qui en souffrira et pas la capacité de combat de la marine russe, a pour sa part déclaré le chef de la commission chargée de la Sécurité nationale de la Chambre publique Alexandre Kanchine.

 

En cas d'annulation du contrat Mistral, la Russie commandera la construction de navires du même type à ses propres entreprises, a-t-il dit.

 

Nous investirons ces moyens (destinés à l'achat des navires Mistral, ndlr) dans les entreprises de construction de navires russes à l'Extrême orient ou dans la région de Kaliningrad (ouest) ou d'autres, a conclu le responsable russe cité par l'agence Interfax.

 

Mardi, les syndicats de la société STX à Saint-Nazaire (ouest) qui fabrique le Mistral ont mis en garde l'État français contre les conséquences que l'éventuelle annulation du contrat pourrait avoir sur l'emploi des salariés.

 

Selon M. Fabius, l'éventuelle annulation du contrat Mistral fait partie du troisième niveau des sanctions.

 

Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau, a-t-il précisé, tout en soulignant que l'annulation du contrat Mistral serait aussi négatif pour les Français.

 

En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, pour 1,2 milliard d'euros.

 

L'Union européenne et les États-Unis ont sanctionné lundi 21 hauts responsables ukrainiens et russes, dont Dmitri Rogozine, pour riposter au plébiscite sur le rattachement de la Crimée à la Russie.

 

De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 13:35
Les ventes d'armement soutenues par les tensions en Asie

 

18-03-2014 par RFI

 

Les importations mondiales d'armement sont en hausse de 14% sur la période 2009-2013. L'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) a publié ses chiffres ce lundi. Resultats : les pays du Golfe sont toujours de gros consommateurs d'armement (+23% entre 2004 et 2013) , mais c'est en Asie que l'on constate les hausses les plus significatives. Une course aux armement qui pourrait attiser les tensions régionales.
 

Des frégates pour l'Indonésie, des sous-marins pour la Malaisie, des avions de combat pour Singapour. Depuis le début des années 2000, l'Asie du Sud a considérablement augmenté ses commandes d'armement.

« Sur la dernière décennie, +62% d'achats ont été enregistrés sur la zone Asie du Sud-Est, explique Bruno Hallendof, chercheur au Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (Grip) de Bruxelles. Des antagonismes historiques, entre le Cambodge et la Thaïlande, entre la Thaïlande et la Birmanie, entre Singapour et la Malaisie qui continuent d'avoir quelques petits accros, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en eau de Singapour... Tout cela ajoute un élément de volatilité dans une situation stratégique déjà tendue. »

Une hausse des dépenses nourrie par des tensions régionales mais aussi par le développement des transferts d'armement sud-sud, comme entre la Corée du Sud et l'Indonésie autour d'un contrat de sous-marins et d'avions de combats fabriqué par Séoul.

« Nous assistons également à une modernisation des arsenaux des pays de la région, notamment en Inde qui tente de moderniser fortement ses capacités industrielles d'armement, remarque Lucie Béraud Sudreau, chercheuse associée au Sipri. Environ 40% des exportations russes se font vers l'Inde avec notamment la livraison d'un porte-avions qui était attendu depuis un certain nombre d'années. »

 

Le géant chinois

Côté exportation, c'est la grand voisin du nord, la Chine, qui titre son épingle du jeu. De plus en plus présente sur les marchés internationaux, elle devient le quatrième exportateur mondial selon le Sipri et est parvenue à bien s'implanter en Afrique.

« Ce qui est intéressant avec l'Afrique, c'est qu'il y a un positionnement qui consiste aussi à essayer de vendre des armes contre une rétribution en termes d'accès à des ressources énergétiques », explique Emmanuel Puig, chercheur à Asia Center et enseignant à Science Po Paris. Selon le SIPRI la Chine détient aujourd'hui 6% du marché mondial de l'armement... devant la France et le Royaume-Uni. En 2014, Pékin consacrera prés de 96 milliards d'euros à sa défense.

« Le développement des technologies militaires chinoises leur a également permis de s'implanter sur des marchés où ils n'étaient pas présents, remarque Lucie Béraud Sudreau. L'Algérie est un exemple récent. Pékin se retrouve ainsi parfois en compétition directe avec des industriels américains, comme en Turquie, où les pays de l'Otan font fortement pression sur leur partenaire. »

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:40
Crimée: les sanctions US frapperont des entreprises d'armement russes

 

WASHINGTON, 17 mars - RIA Novosti

 

Les sanctions décrétées par les Etats-Unis contre la Russie en représailles au référendum sur le statut politique de la Crimée affecteront des entreprises et des représentants du complexe militaro-industriel russe, a annoncé la Maison Blanche.

Le décret ad hoc signé par le président Barack Obama prévoit un gel d'avoirs de personnes physiques et d'entreprises spécialisées dans la production et le commerce d'armes et d'équipements militaires.

La liste des intéressés sera établie par le secrétaire américain du Trésor.

Le président Obama a décrété lundi des sanctions contre un groupe de hauts responsables russes, dont le vice-premier ministre Dmitri Rogozine chargé du complexe militaro-industriel, la présidente du Conseil de la Fédération (sénat) Valentina Matvienko, les conseillers présidentiels Vladislav Sourkov et  Sergueï Glaziev, ainsi que certains députés de la Douma (chambre basse du parlement russe).

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 12:35
Les ventes d'armement soutenues par les tensions en Asie

 

18-03-2014 par RFI

 

Les importations mondiales d'armement sont en hausse de 14% sur la période 2009-2013. L'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) a publié ses chiffres ce lundi. Resultats : les pays du Golfe sont toujours de gros consommateurs d'armement (+23% entre 2004 et 2013) , mais c'est en Asie que l'on constate les hausses les plus significatives. Une course aux armement qui pourrait attiser les tensions régionales.
 

Des frégates pour l'Indonésie, des sous-marins pour la Malaisie, des avions de combat pour Singapour. Depuis le début des années 2000, l'Asie du Sud a considérablement augmenté ses commandes d'armement.

« Sur la dernière décennie, +62% d'achats ont été enregistrés sur la zone Asie du Sud-Est, explique Bruno Hallendof, chercheur au Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (Grip) de Bruxelles. Des antagonismes historiques, entre le Cambodge et la Thaïlande, entre la Thaïlande et la Birmanie, entre Singapour et la Malaisie qui continuent d'avoir quelques petits accros, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en eau de Singapour... Tout cela ajoute un élément de volatilité dans une situation stratégique déjà tendue. »

Une hausse des dépenses nourrie par des tensions régionales mais aussi par le développement des transferts d'armement sud-sud, comme entre la Corée du Sud et l'Indonésie autour d'un contrat de sous-marins et d'avions de combats fabriqué par Séoul.

« Nous assistons également à une modernisation des arsenaux des pays de la région, notamment en Inde qui tente de moderniser fortement ses capacités industrielles d'armement, remarque Lucie Béraud Sudreau, chercheuse associée au Sipri. Environ 40% des exportations russes se font vers l'Inde avec notamment la livraison d'un porte-avions qui était attendu depuis un certain nombre d'années. »

 

Le géant chinois

Côté exportation, c'est la grand voisin du nord, la Chine, qui titre son épingle du jeu. De plus en plus présente sur les marchés internationaux, elle devient le quatrième exportateur mondial selon le Sipri et est parvenue à bien s'implanter en Afrique.

« Ce qui est intéressant avec l'Afrique, c'est qu'il y a un positionnement qui consiste aussi à essayer de vendre des armes contre une rétribution en termes d'accès à des ressources énergétiques », explique Emmanuel Puig, chercheur à Asia Center et enseignant à Science Po Paris. Selon le SIPRI la Chine détient aujourd'hui 6% du marché mondial de l'armement... devant la France et le Royaume-Uni. En 2014, Pékin consacrera prés de 96 milliards d'euros à sa défense.

« Le développement des technologies militaires chinoises leur a également permis de s'implanter sur des marchés où ils n'étaient pas présents, remarque Lucie Béraud Sudreau. L'Algérie est un exemple récent. Pékin se retrouve ainsi parfois en compétition directe avec des industriels américains, comme en Turquie, où les pays de l'Otan font fortement pression sur leur partenaire. »

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 09:00
Crimée: Fabius et Le Drian reportent leur visite à Moscou

 

PARIS, 18 mars - RIA Novosti

 

Les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian ont reporté leur visite en Russie, programmée pour mardi, en raison de la situation autour de l'Ukraine, rapporte la chaîne française BFMTV.

Lundi 17 mars, le président russe Vladimir Poutine a reconnu l'indépendance de la république ukrainienne de Crimée suite au référendum du 16 mars, à l'issue duquel 96,77% des habitants de la presqu'île ont voté en faveur du rattachement à la Russie.

Les Etats-Unis et l'Union européenne, qui contestent la légitimité de ce scrutin, ont décrété des sanctions à l'encontre de plusieurs responsables russes et ukrainiens ayant selon eux "porté atteinte à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de l'Ukraine". Leur accès à un visa pour l'Europe sera restreint et leurs avoirs y seront gelés.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:40
L'entrée de la Crimée dans le giron russe se concrétise

 

18.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le président russe Vladimir Poutine a informé officiellement le Parlement et le gouvernement russe de la demande de la Crimée de faire partie de la Russie. Il s'agit de la première étape législative nécessaire pour pouvoir incorporer la péninsule dans la Fédération russe.

 

Conformément à la Constitution, M. Poutine a informé les deux chambres du Parlement, la Douma et le Conseil de la Fédération, ainsi que le gouvernement russe, a indiqué mardi le Kremlin. Il doit s'exprimer plus tard dans la journée sur le sujet devant les deux chambres du Parlement russe, les dirigeants des régions russes et les représentants de la société civile.

 

Lundi soir, le président russe a signé un décret reconnaissant l'indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne de Crimée, défiant les pays occidentaux qui ne reconnaissent pas les résultats du référendum de dimanche, qui a plébiscité le rattachement de la péninsule à la Russie.

 

Sanctions occidentales

 

De leur côté, les Occidentaux ont réagi sans tarder au plébiscite des Criméens en faveur de leur rattachement à la Russie. L'Union européenne (UE) et les Etats-Unis ont imposé des sanctions à des responsables ukrainiens et russes.

 

Vladimir Poutine ne figure pas directement sur la liste américaine de gel des avoirs et d'interdiction de voyage contre onze personnes. En revanche, deux proches collaborateurs de M. Poutine sont concernés. Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch est également visé.

 

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine ainsi que le "Premier ministre" pro-russe de Crimée, Sergueï Axionov, figurent également sur la liste, de même que des députés de la Douma, la chambre basse du parlement russe.

 

21 personnes visées par Bruxelles

 

Concernant les représailles européennes, les sanctions visent treize responsables russes et huit Ukrainiens pro-russes. Le "Premier ministre" de Crimée fait partie des 21 personnes. Cette liste ne devait pas intégrer directement des membres du gouvernement russe.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - La France pourra envisager d'annuler la vente de navires militaires français Mistral à la Russie si Poutine continue ce qu'il fait en Ukraine, a déclaré lundi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, tout en soulignant que les autres pays européens devraient aussi prendre des sanctions.

 

Ca fait partie du troisième niveau des sanctions. Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau, a précisé M.Fabius sur TF1.

 

Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde, a-t-il déclaré, soulignant que l'annulation du contrat Mistral serait aussi négatif pour les Français.

 

En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, pour plus d'un milliard de dollars.

 

L'Union européenne et les Etats-Unis ont sanctionné lundi de hauts responsables russes ou pro-russes ukrainiens pour riposter à Moscou après la décision sans précédent de la Crimée de se jeter dans les bras de la Russie.

 

A Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé des sanctions --restrictions de visas et gels d'avoirs-- contre 21 responsables ukrainiens et russes, tandis que Washigton a sanctionné onze personnes, responsables russes ou pro-russes.

 

De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991.

 

L'option militaire exclue, les Occidentaux comptent sur l'impact d'un isolement international croissant de la Russie. Ils se réservent la possibilité d'imposer des sanctions économiques et commerciales (le niveau 3 évoqué par M. Fabius) susceptibles d'avoir des conséquences bien supérieures car les Etats-Unis et l'UE comptent parmi les trois principaux partenaires de Moscou.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 17:40
Incendie sur le sous-marin nucléaire Krasnodar

 

 

17.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Le sous-marin nucléaire Krasnodar, actuellement démantelé à l’atelier Nerpa, dans la région de Mourmasnk, a pris feu.

 

L’incendie est déjà éteint. L’incident n’a fait aucun blessé. Le sous-marin n’avait pas de combustible nucléaire au moment de l'incendie. Il n’y a donc aucune menace radioactive.

 

Le sous-marin nucléaire K-148 Krasnodar a été mis à l’eau en 1985. Il a été le premier sous-marin lanceur d’engin russe du projet 949 A Antey (classe Oscar II selon la classification de l’OTAN). Au cours de son service, le bâtiment a été mis quatre fois en disponibilité opérationnelle dans l’océan Atlantique ou en mer Méditerranée.

 

En 1998, le sous-marin a été sorti de l’armement de la marine. Les États-Unis et l’Italie financent son démantèlement

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_17/Un-incendie-se-declare-sur-le-sous-marin-nucleaire-Krasnodar-3160/

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:40
Moscou autorise l'Ukraine à effectuer un vol d'inspection

 

MOSCOU, 17 mars - RIA Novosti

 

La Russie a autorisé les inspecteurs ukrainiens à survoler son territoire en application du Document de Vienne sur les mesures de confiance et de sécurité conclu en 2011, a annoncé lundi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

 

"Compte tenu de notre attachement à nos engagements internationaux pris dans le cadre du Document de Vienne, nous avons accepté  d'accueillir sur notre territoire le groupe d'inspecteurs ukrainiens", a indiqué le responsable.

 

Lors du vol en question, les Ukrainiens pourront inspecter les régions de Koursk et de Belgorod, frontalières avec leur pays, pour s'assurer que la Russie ne mène dans les zones indiqués d'activité militaire susceptible de représenter une menace pour la sécurité de leur pays.

 

L'Ukraine a transmis par le biais de l'OSCE une requête visant à survoler les régions en question entre le 15 et le 18 mars.

 

Au cours de cette semaine, le territoire russe sera en outre inspecté par des inspecteurs allemands et américains en application du Traité international Ciel ouvert.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:50
Russia, the Ukraine crisis and the future of European security

 

12th March 2014  – by Stephen Blank - europeangeostrategy.org



A week into Russia’s invasion of Ukraine, the time has come to consider some of its core lessons for the future of the transatlantic relationship and European security.

First and most importantly, the Ukraine crisis has buried the post-Cold War assumption that war in Europe is inconceivable. Accordingly, the (Western) belief that the world has left Realpolitik has proven both fallacious and dangerous. In fact, the West’s passivity and utter incomprehension of Putin and Russia reveals a discomforting fact: Europeans and Americans are cognitively unprepared to effectively defend the post-Cold War settlement.

The second lesson revealed by the Ukraine crisis is that European security may well be divisible and that Western Europeans and Americans – as has too often been the case – may not be ready to fight for their Eastern European allies. As long as these conditions are operative, Russia will continue to expand its self-proclaimed sphere of influence.

Thirdly, the previous generation’s belief that Russia could be integrated into Europe has imploded. Russia wants a free hand, empire, and great power status. It equates liberal democracy and integration within the West with subordination and thus resists them. Russian power cannot be integrated into a European normative and political order. Instead, Moscow sees the corruption, subversion, and undermining of that order as a key condition for its own survival. This insight leads to the next lesson.

Fourth, Russia’s imperial land and power grabs in Georgia and now in Ukraine; its efforts to undermine security in Moldova and the Caucasus; and its permanent sabre rattling in the Baltics show not only that Russia remains unreconciled to the 1991 loss of empire but something much deeper: Putin and his ‘boyars’ firmly believe that Russia cannot be governed except as an Empire. For the Kremlin, Empire represents the necessary condition of survival against the threat of Westernisation.

Fifth, and critically, Russia considers that the use of force is the only viable way to advance its Empire. As the crises in Ukraine and Georgia show, Russia cannot accept the genuine sovereignty or territorial integrity of any of its neighbours, including Eastern Europe. Thus all of its agreements with them are ultimately merely ‘scraps of paper’. The Kremlin believes it must subvert, corrupt, undermine, or even try to conquer their territories to preserve this ruling elite in power and consolidate domestic support around Great Russian state nationalism. Moreover, the fact that the countries and peoples that stand on Russia’s path are likely to show resistance and that the Russian state cannot cope economically with the burdens of empire reinforces the point that Russia’s imperial drive is interwoven with war.

Only if the transatlantic alliance understands and assimilates these lessons can it successfully roll back the current challenge to European security and restore the basis for a genuinely free and unified Europe. This means the military revitalisation of NATO and its full willingness to uphold its agreements to support Ukraine’s security and integrity, as stated in the 1997 NATO-Ukraine treaty. This does not mean war but a combination of resolute military support for Ukraine, tough economic sanctions against Russia’s government, banking system, and ruble, and the decisive reorganisation of European energy policy. It also means exposing Russia’s undeclared ‘asymmetric’ war on Europe and efforts to corrupt its political figures and institutions. For the EU it means not only devising a package to restore Ukraine to economic health but also practical assistance and a genuine promise of membership on condition that Kyiv carry out the arduous but necessary long-term reforms.

The present crisis has exposed Western reluctance to act on Ukraine’s behalf.  This appeasement is wholly misplaced and dangerous. Crimea is only the beginning. Unless the West works vigorously to restore Ukraine’s territorial integrity it will face ever-mounting challenges – and not just from Russia. A choice for passivity and appeasement may well relive Churchill’s post-Munich admonition: ‘England had a choice between dishonour and war. She chose dishonour. She will have war’.


 

Dr. Stephen Blank is a Senior Fellow for Russia at the American Foreign Policy Council. Prior to this he was a Professor at the United States Army War College. He writes here in a personal capacity only.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 13:40
Photo Vesti.Ru

Photo Vesti.Ru

 

16.03.2014 Boris Pavlichtchev - La Voix de la Russie

 

Pour la première fois dans le monde, les militaires russes ont effectué un parachutage massif dans les conditions de l'Arctique. Dans le cadre des exercices 350 parachutistes et du matériel militaire ont été largués depuis des avions de transport parti de l'aérodrome continental de Tiksi sur l’île Kotelny qui fait partie de l'archipel de Novossibirsk.

 

L'opération s’est déroulée dans les conditions météo défavorables : un vent fort et une température de presque moins 30 degrés. Personne, hormis les Russes, ne saute en parachute par un temps pareil, a noté le responsable des exercices, le général Vladimir Chamanov, commandant en chef des troupes aéroportées. Tout de suite après le parachutage, le personnel a simulé la prise d’un vieil aérodrome sur l'île, et engagé une bataille avec l'adversaire conventionnel. Une heure plus tard, la tâche était accomplie : l'aérodrome était prêt à accueillir les avions avec le personnel et le matériel lourd. Les manœuvres étaient sans précédent, comme en témoignait la présence de hauts gradés. C'est un signal symbolique : la Russie est prête à protéger ses intérêts en Arctique. L'intérêt des acteurs internationaux pour la région a augmenté fortement, explique le directeur du Centre des études politiques et sociales Vladimir Evseev.

 

« A mesure que les glaces de l'Arctique fondent, il deviendra de plus en plus accessible pour la navigation. La Russie s’intéresse aux types de bâtiments qui suivront la voie maritime du nord, à l’attitude des autres États. C'est pourquoi, elle veut gagner du temps. Elle ne créera pas ici un groupement puissant, mais veut s’implanter solidement en Arctique. Il faut avoir donc des aérodromes militaires, des lieux aménagés servant de bases pour la flotte, et des stations de surveillance. Nous nous attelons à cette tâche. »

 

L'aérodrome et la base de l'île Kotelny ont laissés à l’abandon pendant plus de 20 ans. L’automne dernier, on a commencé à les restaurer. Cela fait partie du programme de renouvellement de la présence militaire russe permanente en Arctique. Il ne s'agit pas de la militarisation de toute la région qui n'est pas adaptée pour le séjour des grandes unités. En premier lieu, on va ressusciter les sites principaux, explique Mikhaïl Khodarenok, rédacteur en chef de la revue Voïenno-promychlennyï kourier (Courrier militaro-industriel).

 

« Il faut réparer les aérodromes. Ce sont des points grâce auxquels on peut intensifier rapidement la présence militaire en Arctique, si cela devient nécessaire. Il me semble que cette tâche sera résolue avec l'aide de petites unités – sur les aérodromes, dans les bases navales de la flotte. »

 

Sur ce plan, au ne saurait surestimer l’importance de la base de l'île Kotelny qui se trouve à proximité directe de la Voie maritime du nord, souligne l'expert.

 

On peut seulement se demander si les exercices sur l'île sont liés avec l'information selon laquelle la Suède tente de contester la priorité de la Russie sur la Voie maritime du nord. Elle affirme que son expédition l’a empruntée la première. Soudain, la Norvège a avancé les mêmes arguments. En plus, récemment, les Américains ont organisé des exercices dans l'Alaska. Et le Pentagone a adopté une doctrine sur l'Arctique et a déclaré la nécessité d'intensifier la présence militaire dans la région.

 

Tout montre que la lutte pour l'Arctique va croissant. Mais les experts excluent la possibilité d’une aggravation de la situation militaire et politique dans la région – au moins, dans un proche avenir.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:40
Le Parlement ukrainien approuve une mobilisation partielle

 

 

17 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

KIEV - Le Parlement ukrainien a approuvé lundi une mobilisation partielle de ses forces armées pour faire face à l'ingérence de la Russie dans les affaires intérieures de l'Ukraine.

 

275 députés ont approuvé cette mobilisation demandée par le président par intérim Olexandre Tourtchinov compte tenu de l'aggravation de la situation politique dans le pays (...) et de l'ingérence de la Russie dans les affaires intérieures de l'Ukraine. 33 députés n'ont pas pris part au vote, aucun n'a voté contre.

 

Les députés ont également approuvé l'octroi de près de 6,9 milliards de hryvnias supplémentaires (530 millions d'euros) pour assurer l'aptitude au combat des forces armées.

 

Ces votes sont intervenus au lendemain du référendum de la péninsule séparatiste de la Crimée occupée depuis fin février par les troupes russes qui a voté à 96,77% son rattachement à la Russie.

 

M. Tourtchinov a qualifié lundi ce référendum de grande farce. La Russie cherche à couvrir son agression en Crimée par une grande farce nommée référendum qui ne sera jamais reconnu ni par l'Ukraine, ni par le monde civilisé, a déclaré M. Tourtchinov devant les députés.

 

Un député du parti Batkivchtchina de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a pour sa part ironisé lundi sur les résultats sensationnels en Crimée. Nous nous attendions à 101% vu la manière dont le référendum a été organisé, a déclaré Mykola Tomenko pendant la séance parlementaire.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 11:40
Ukraine: répercussions sur le secteur aéronautique russe (Iliouchine)

 

 

MOSCOU, 17 mars - RIA Novosti

 

Suite aux événements en Ukraine, le constructeur d'avions russe Iliouchine sera obligé de rechercher des alternatives pour obtenir une partie des équipements destinés à l'avion-cargo militaire Il-476, a annoncé lundi le directeur-général du groupe Iliouchine, Viktor Livanov.

 

"J'attire votre attention sur les risques: 35 équipements préfabriqués nous sont livrés par l'Ukraine. Si la situation ne change pas dans ce pays, nous serons obligés de rechercher des alternatives pour ces équipements", a indiqué le responsable lors d'un entretien avec le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

 

Le Il-476 (appellation officielle Il-76MD-90A) créé sur la base de l'avion IL-76MD est destiné à transporter des soldats, des véhicules militaires, des cargaisons, du combustible et des containers.

 

Le cargo a volé pour la première fois en septembre 2012.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

16.03.2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Des sanctions sur des accords militaires pourraient être décidées par Paris dans le cadre d'un troisième niveau de sanctions contre la Russie s'il n'y a pas de désescalade en Crimée, a déclaré samedi François Hollande.

 

L'Union européenne et les Etats-Unis prévoient d'annoncer lundi, au lendemain du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, une série de sanctions, dont des gels d'avoirs financiers et des interdictions de déplacement.

 

Interrogé sur une éventuelle suspension d'un contrat d'environ 1,2 milliard d'euros signé avec la Russie pour deux porte-hélicoptères de type Mistral, François Hollande a déclaré : "Quant aux sanctions autres, notamment liées à la coopération militaire, c'est le troisième niveau de la sanction, nous en sommes au premier."

 

Avant cette déclaration du président français, le ministre russe de l'Economie avait estimé que les sanctions prévues par les pays occidentaux auraient un impact économique limité.

 

Jusque-là, les autorités françaises avaient dit ne pas envisager de suspendre leurs contrats militaires avec la Russie. Vendredi, un diplomate français assurait à Reuters que cette question n'était pas à l'ordre du jour.

 

La France et la Russie sont parvenues en mai 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, à un accord sur la fourniture à la marine russe de quatre porte-hélicoptères de type Mistral, ou BPC (bâtiment de projection et de commandement). L'option pour deux d'entre eux n'a pas été levée à ce jour par Moscou.

 

"PSEUDO-CONSULTATION"

 

Le Vladivostok - construit pour moitié à Saint-Nazaire et à Saint-Pétersbourg et dont les essais en mer devaient se terminer la semaine dernière - doit être livré à la marine russe fin 2014.

 

Un deuxième BPC baptisé Sébastopol, du nom de la ville de Crimée où la marine russe stationne sa flotte depuis l'indépendance de l'Ukraine, doit être livré en 2016.

 

Dénonçant le référendum de dimanche en Crimée comme une "pseudo-consultation" sans légalité internationale, François Hollande a répété samedi que "la France comme l'Union Européenne ne reconnaî(traient) pas (sa) validité."

 

Les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères doivent se rendre mardi à Moscou pour y rencontrer leurs homologues russes, un déplacement prévu de longue date et qui intervient dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays.

 

"Pour décider de ce déplacement, j'attendrai lundi", au lendemain de la consultation en Crimée, a dit samedi le président français.

 

(Elizabeth Pineau, Chine Labbé et John Irish, édité par Tangi Salaün)

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:50
As Ukraine Crisis Unfolds, DoD's Options Are Limited

 

 

Mar. 16, 2014 By AARON MEHTA – Defense News

 

WASHINGTON — As the situation in Ukraine continues to worsen, the US and its allies in Europe find themselves with a limited set of options at the same time the Pentagon is trying to plan for potential fallout.

The most likely path seems to be economic sanctions of some kind, hand in hand with moves to isolate Russia internationally. But even without direct conflict, experts warn Russia’s reaction could lead to fallout with the world’s militaries.

Economic sanctions are “the most viable national security tool we’ve got,” said David Asher, adjunct senior fellow at the Center for a New American Security.

“There is no doubt for me we have tremendous coercive leverage against Putin and his cronies’ finances by going after Russia’s ability to do banking relations in the United States,” Asher said, referring to Russian President Vladimir Putin. “That would be a huge wakeup call for them.”

Asher, a former State Department official, helped organize the use of the Patriot Act to target the Macao-based Banco Delta Asia over its ties to North Korea in 2005. He believes similar regulations could be effective against Russia. Such a move would require proof of illegal activity, but given the notorious nature of Russian money laundering, Asher is confident the US would have a wealth of evidence at its disposal.

“There would have to be an investigation by the Department of Treasury, but I don’t think it would be hard to find a smoking gun when it appears the room is on fire with illicit financing from Russia,” Asher said.

It’s not just Russian-based banks that could be targeted. An analyst who follows corruption in Europe identified Austria and Latvia as home to banks that frequently launder Russian funds.

“What we are looking at is a number of economic measures,” said Julianne Smith, senior vice president of Beacon Strategies. That starts with targeted sanctions but could grow to include visa restrictions and asset freezes for rich oligarchs, in the hope they will provide pressure on Putin.

Smith, who served as principal director for European and NATO policy at the Office of the Secretary of Defense before joining Vice President Joe Biden’s staff as deputy national security adviser, said the US may try to isolate Russia.

Smith expects to see pressure on France not to deliver two Mistral helicopter carriers purchased by Russia.

But bilateral relations between Paris and Washington seem to be close. When US Secretary of State John Kerry met Russian Foreign Minister Sergei Lavrov in Paris on March 5, Kerry paid tribute to France’s work in international crises, not just the Ukraine.

“We especially thank our friends here in France for their partnership as we work to address these challenges and many others,” Kerry told journalists after meeting Lavrov, French Foreign Minister Laurent Fabius and other foreign ministers.

“For instance, Iran’s nuclear program, violence in the Central African Republic — we’re working together — [and] pursuit of reconciliation in Mali.”

Asked about the Mistral issue, Marie Harf, State Department spokeswoman, said “We would hope that any country would exercise judgment and restraint when it comes to transferring military equipment that could exacerbate tensions in any conflict region.”

Harf deferred comment on whether the US is pressuring France on the issue, but as of now, a French diplomat said there has not been pressure on Paris. “There is dialogue, friendship and confidence,” the diplomat said. “The ministers [Laurent Fabius and John Kerry] are in constant contact.”

Another part of that isolation strategy involves severing of military-to-military relationships, and Russia has already been disinvited to military training exercises hosted by the US. But cutting military relationships could backfire, Smith said.

“In the medium and long term, when you turn the lights out on mil-to-mil relationships, you suffer, because, down the road, you hit a crisis, and people don’t know whom to call. They don’t know who is in charge,” Smith warned. “We will turn the lights out in an effort to penalize Russia, but there could be some costs to the US as well, because we won’t have that longstanding connective tissue.

“In Pakistan, we did the same thing and found that it ends up hurting both of us,” she said. “Sometimes the military channel is the only one that is functioning and working because people aware of the risks of ratcheting things up can talk to each other and say, ‘Let’s try to sort this out.’ ”

Russian Reaction

The question facing US and European officials is how Putin will react to global pressure. Does he give in to economic pressure or stand his ground and force the issue — potentially setting up further conflicts between Russia and the West?

“President Obama and Secretary Kerry are very aware of the enormous risks of having the ‘have to have’ bilateral relationship with Russia become frayed or, at worst, snap, with the imposing of sanctions,” one former State Department official said. “But Putin must take responsibility for his grab of the Crimea and must be made to understand the consequences.

“The US and Russia are fundamental to the international communities’ ability to work the diplomatic levers of many of the world’s day-to-day flare-ups, and it would be very dangerous for this relationship to become undependable or ‘out of service,’ ” added the former official.

Responses from Russia could take varied forms, including severing ties with US industry in the region. From a defense perspective, there are two simple ways for Russia to directly impact current Pentagon operations.

The first is to cut off supplies of the RD-180 engine, used by the United Launch Alliance (ULA) joint venture of Boeing and Lockheed Martin in its Atlas V rocket for both commercial and military satellite launch. Eric Fanning, Air Force undersecretary, raised that concern last week.

“The partnership we’ve had with Russia on that engine has been very important, I think to both of us,” Fanning said. “But there are a number of concerns the Air Force has and others have anytime we’re relying on such an important piece of equipment from vendors outside the United States.”

While noting that there have been no signals from Russia that the RD-180 supply could be endangered, Fanning said the service is “monitoring very closely the current bilateral situation to make sure we can protect that supply.”

If Russia did cut off supplies of the RD-180, it might be more symbolic than actually painful for the US, according to Marco Caceres, director of space studies with the Teal Group

“The Atlas V isn’t launching that much, so short-term impact would be minimal,” Caceres said. “The long-term impact would be that Atlas V would have to find another engine and that wouldn’t be easy.”

The biggest impact might come not to US military launch, but to the corporate firms that provide it. Right now, military launch is provided either by ULA’s Atlas V or Delta IV. For years, the US has wanted to maintain two families of launch vehicles in case one failed. However, SpaceX looks poised for certification this year. The combination of having a third launch option, along with the lack of RD-180 parts, might lead to the end of the Atlas V.

That may be all hypothetical, however, as Caceres doubts Russia would block sales of RD-180s, primarily because of the financial impact.

“It’s not to the benefit of the Russians to do this. These are engines that bring in hard currency to Russia, the same way Russian oil and gas does,” he said. “Russia doesn’t really export much else of any consequence. ”

Russia also could cut off access for US materiel traveling through its territory as the US exits Afghanistan, but that may provide more of a hiccup than a roadblock. Both Marine Gen. Joseph Dunford, the head of NATO forces in Afghanistan, and Air Force Gen. Paul Selva, the nominee to head US Transportation Command, expressed confidence last week that other options are available.

“If the Russians were to take action to constrain our access to the Russian segments of the Northern Distribution Network, we have other options to move that cargo in and out of Afghanistan,” Selva told senators at his nomination hearing.

A less direct avenue would be for Putin to expand military sales to countries such as Syria, which has already received significant military support from Russian industry. If Putin feels the pinch fiscally, he could open further sales to Syria or other nations.

Pierre Tran in Paris and Zachary Fryer-Biggs in Washington contributed to this report.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 07:40
Arctique: premier largage de véhicules militaires russes

 

ILE KOTELNY, 14 mars - RIA Novosti

 

L'armée russe a effectué le premier largage de véhicules en Arctique lors d'un exercice dans la nuit du 13 au 14 mars dernier, a annoncé vendredi le porte-parole des Troupes aéroportées russes Evguéni Mechkov.

 

"Nous avons décidé de procéder au largage au dernier moment en raison d'une mauvaise météo. Vous pouvez être fiers de nos parachutistes qui accomplissent leurs missions par tout temps. Personne au monde sauf les Russes n'effectue de sauts en parachute dans de telles conditions météorologiques", a précisé le porte-parole.

 

350 parachutistes et quatre véhicules ont été largués vendredi, à 03h30 heure de Moscou, sur l'aérodrome polaire Temp des îles de Nouvelles Sibérie.

 

Les parachutistes ont mis seulement 40 minutes pour "prendre le contrôle" de l'aérodrome en luttant contre des adversaires dotés de motoneiges et de parapentes, selon le porte-parole. En moins d'une heure, les parachutistes se sont préparés à accueillir des avions transportant des effectifs, véhicules militaires lourds et armements.

 

Selon le porte-parole, ces derniers jours, les Troupes aéroportées russes organisent également des exercices dans les régions de Rostov-sur-le-Don, de Iaroslavl, de Belgorod, de Koursk et de Tambov.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 22:50
Poutine à Obama : le référendum en Crimée pleinement conforme au droit international

 

16 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le président russe, Vladimir Poutine, a maintenu dimanche, appelé par son homologue américain Barack Obama, que le référendum en Crimée était pleinement conforme au droit international, a indiqué le Kremlin.

 

Le référendum a été pleinement conforme aux principes du droit international et à la Charte de l'ONU, et a pris en compte notamment le précédent du Kosovo, la province serbe à majorité albanaise devenue indépendante avec le soutien des Occidentaux, a déclaré M. Poutine, selon le Kremlin.

 

Les habitants de la péninsule (de Crimée) ont eu la garantie de pouvoir exprimer librement leur volonté, a ajouté M. Poutine à propos du référendum dénoncé par les Occidentaux, par lequel 95% des habitants de cette région russophone d'Ukraine se sont prononcés pour le rattachement à la Russie, selon des résultats préliminaires.

 

Vladimir Poutine a mis l'accent sur l'incapacité et l'absence de volonté des pouvoirs actuels à Kiev de juguler les groupuscules ultranationalistes et radicaux qui déstabilisent la situation et terrorisent la population, y compris la population russophone, a encore indiqué le Kremlin.

 

A propos de la possibilité, évoquée par les Occidentaux, d'envoyer en Ukraine davantage d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), M. Poutine a souligné que de son point de vue l'activité d'une telle mission devait s'étendre à toutes les régions ukrainiennes.

 

MM. Poutine et Obama ont convenu que malgré les différences d'appréciation, il était nécessaire de chercher ensemble des moyens de stabiliser la situation en Ukraine, a également indiqué le Kremlin, soulignant que l'entretien téléphonique avait eu lieu à l'initiative du président américain.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 21:40
Les Russes promettent de ne plus bloquer les bases ukrainiennes en Crimée jusqu'à vendredi

 

16 mars 2014 Romandie.com ( AFP)

 

KIEV - Les commandants des forces russes et ceux des forces ukrainiennes dans la péninsule de Crimée se sont mis d'accord pour que les bases ukrainiennes ne soient plus bloquées jusqu'au vendredi 21 mars, a annoncé dimanche le ministre ukrainien de la Défense par intérim, Igor Tenioukh.

 

Ces bases ont jusqu'à présent été bloquées par des forces russes ou pro-russes, et leur approvisionnement était devenu difficile.

 

Des accords ont été conclus entre commandants (...) selon lesquels jusqu'au 21 mars aucune mesure ne sera prise pour bloquer nos unités, a dit M. Tenioukh aux journalistes avant le début du conseil des ministres, indiquant avoir parlé avec un vice-ministre russe de la Défense et avec le commandant adjoint de la flotte russe.

 

La situation de nos unités en ce qui concerne leur blocage est devenue normale. Je pense que cette trêve se prolongera jusqu'au 21, a-t-il ajouté.

 

Cependant, deux reporters de l'AFP en Crimée ont constaté dimanche après-midi que la base de l'armée ukrainienne à Perevalne, dans le sud de la péninsule, était toujours encerclée par des hommes armés en treillis qui ne portent pas d'insignes permettant de les identifier.

 

C'est le 21 mars que la Douma, la chambre basse du parlement russe, doit voter un projet de loi portant sur le rattachement de la Crimée à la Russie, objet du référendum dimanche dans la péninsule ukrainienne.

 

Le même jour l'Ukraine espère signer avec l'Union européenne le volet politique de leur accord d'association.

 

Les soldats, aviateurs et marins resteront en Crimée sur le terrain de leurs bases, a encore dit le ministre ukrainien.

 

Les décisions sur la suite des événements seront prises par la direction politique du pays et le ministère de la Défense en fonction de l'évolution de la situation, mais personne ne quittera la Crimée, a-t-il assuré.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 19:40
Crimée: Moscou et Kiev acceptent une trêve jusqu’au 21 mars

 

16 mars 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord

 

Les ministres russe et ukrainien de la Défense se sont mis d’accord pour observer une trêve en Crimée jusqu’au 21 mars, a annoncé le ministre ukrainien intérimaire de la Défense, dimanche.

 

«Un accord a été conclu avec la flotte (russe) de la mer Noire et avec le ministère russe de la Défense en vue d’une trêve en Crimée jusqu’au 21 mars», a dit Ihor Tenioukh en marge d’une réunion du gouvernement

 

Les forces russes ne prendront aucune initiative contre les installations militaires ukrainiennes dans la péninsule au cours de cette période, a ajouté le ministre devant la presse, précisant du coup que les sites militaires procèdent à un réapprovisionnement de leurs réserves.

 

Cette annonce intervient alors que les habitants de la Crimée votent, dimanche 16 mars, pour décider de leur rattachement à la Fédération de Russie. Ce référendum se déroule en présence de troupes russes qui contrôlent depuis deux semaines la région aux côtés de milices séparatistes.

 

De plus, l’annonce de cette trêve n’a pas empêché le nouveau premier ministre ukrainien de promettre que tous les meneurs séparatistes en Crimée seront pourchassés et traduits en justice.

 

«L’État ukrainien trouvera les meneurs du séparatisme et de la division qui, aujourd’hui sous la protection des troupes russes, essaient de détruire l’indépendance ukrainienne», a déclaré Arseni Iatseniouk lors d’une réunion du gouvernement intérimaire, selon une dépêche de l’agence Reuters.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 17:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

February 23, 2014. David Pugliese - Defence Watch

 

Construction on new facilities to accommodate the Russian Navy’s Pacific Fleet’s incoming Mistral-class helicopter carriers began in Vladivostok recently, according to the Russian publication RIA Novosti.

 

A Defence Ministry spokesman said that the the Uliss Bay naval base’s quay will be extended to 2,700 metres to accommodate the Mistrals, the ammunition loading area will be modernized, road and rail access to the base will be upgraded, and all electricity and communications systems will be replaced by October 2015, according to the report.

 

The first French-made Mistral, Vladivostok, is scheduled to be delivered to the Russian Navy in November this year, though the Pacific Fleet will not host the carriers before 2018, after acceptance trials are held.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 14:40
Les chefs de la défense des Etats-Unis et de la France discutent de l'Ukraine avant le référendum en Crimée

 

 

2014-03-16 xinhua

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel et le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian ont discuté samedi par téléphone de la situation en Ukraine, avant le référendum prévu dimanche en Crimée.

 

MM. Hagel et Le Drian "ont affirmé la solidarité de l'alliance de l'OTAN" et l'importance du travail étroit et conjoint des Etats-Unis et de la France pour soutenir les alliés d'Europe centrale et de l'Est, a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, l'amiral John Kirby.

 

Ils ont discuté de leur "examen (respectif) de la coopération militaire bilatérale avec la Russie", et promis que les officiels de haut rang des deux pays resteraient en contact étroit sur cette affaire lors des prochains jours, a expliqué M. Kirby.

 

MM. Hagel et Le Drian se sont également entretenus sur l'assistance américaine actuelle aux opérations françaises en Afrique, a-t-il indiqué.

 

A l'approche du référendum en Crimée qui déterminera si la Crimée doit se séparer de l'Ukraine pour se joindre à la Russie, Washington a augmenté la pression sur Moscou. Plus tôt cette semaine, la Maison Blanche avait indiqué que Moscou serait peut-être exclue du G8.

 

Les Etats-Unis ont critiqué le déploiement des forces armées russes en Crimée ces dernières semaines, malgré la déclaration du président russe, Vladimir Poutine, indiquant que son objectif était simplement de protéger la population russophone dans la région.

 

La Crimée, qui abrite la Flotte russe de la mer Noire, est au centre de la crise ukraine actuelle depuis la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch le 22 février par le Parlement.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 14:40
La Russie envoie un avion de reconnaissance A-50 en Biélorussie

 

MINSK, 15 mars - RIA Novosti

 

La Russie a envoyé un avion de reconnaissance radar Iliouchine A-50 en Biélorussie, a annoncé samedi à Minsk le ministère biélorusse de la Défense.

 

"Un avion-radar à long rayon d'action A-50 a été transféré à l'aérodrome biélorusse Baranovitchi pour renforcer le potentiel de la défense antiaérienne russo-biélorusse", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Selon le ministère, les caractéristiques techniques de l'avion A-50 permettent d'élargir le potentiel de la reconnaissance radar, de mieux désigner les cibles pour les chasseurs biélorusses et russes et d'améliorer la gestion des forces opérationnelles du système conjoint russo-biélorusse de défense antiaérienne.

 

La Russie et la Biélorussie réalisent la deuxième étape d'une inspection destinée à tester le niveau de combat de l'Armée de l'air biélorusse et du système russo-biélorusse de défense antiaérienne, rappelle le ministère biélorusse.

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