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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:40
Canadian Forces Cancels Meetings And Exercises With Russian Military

 

March 5, 2014. David Pugliese Defence Watch

 

Canadian military cooperation with Russia is over.

 

Prime Minister Stephen Harper said Tuesday that joint activities, ranging from meetings to exercises, are being cancelled. That is because of Russia’s activities in the Ukraine.

 

“I have this morning directed that, effective immediately, all planned bilateral activities between the Canadian Armed Forces and the military of the Russian Federation be suspended,” Harper said Tuesday.

 

“This includes exercises, such as NORAD’s Exercise Vigilant Eagle, and scheduled meetings,” he said.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:40
source Libération

source Libération

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Les Occidentaux ont mis mercredi la pression sur le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, lors d'une rencontre à Paris, pour que la Russie entame rapidement des discussions avec Kiev.

 

Lors d'un bref échange, après une réunion internationale sur le Liban, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a demandé à Sergueï Lavrov que la Russie ait des entretiens directs avec l'Ukraine, selon un responsable américain.

 

Les Européens, qui se retrouvent jeudi en sommet extraordinaire à Bruxelles sur la crise ukrainienne, ont promis de prendre des sanctions contre Moscou si une désescalade n'intervient pas d'ici là sur l'Ukraine.

 

Cet après-midi, ce sera un test pour savoir si la Russie est prête à s'asseoir avec l'Ukraine à une table de discussions et nous allons leur recommander fortement de le faire, a estimé le chef de la diplomatie britannique William Hague. Demain, il y a le Conseil européen. Ce qui se passera au Conseil européen sera en partie déterminé par la volonté russe de discuter avec l'Ukraine aujourd'hui, il est important qu'ils aient cela en tête. Donc oui, c'est un test pour la Russie aujourd'hui.

 

Le premier entretien face-à-face sur l'Ukraine de John Kerry et Sergueï Lavrov, depuis la prise de contrôle ce week-end d'une grande partie de la Crimée par la Russie, s'est déroulé autour d'un café sur la terrasse ensoleillée du Palais de l'Elysée où venait de se tenir un déjeuner de travail international sur le Liban.

 

Autour des deux responsables, étaient présents le président français François Hollande et les ministres français, allemand et britannique, Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier et William Hague, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Selon une source informée, les échanges ont toutefois été interrompus devant la fermeté de la Russie et devaient reprendre plus tard dans la journée.

 

Les Occidentaux (France, Grande-Bretagne, Union européenne, Italie...) se sont ensuite retrouvés au Ministère des Affaires étrangères pour poursuivre les discussions sur l'Ukraine, selon un journaliste de l'AFP sur place. Ils tentent depuis le début de la semaine de convaincre Vladimir Poutine d'accepter la création d'un groupe de contact sur l'Ukraine.

 

La chancelière allemande, Angela Merkel, qui a annulé tous ses rendez-vous dans l'après-midi, selon le gouvernement allemand, a déjà parlé plusieurs fois depuis le début de la semaine avec Vladimir Poutine et c'est elle qui lui a fait la proposition de créer un tel groupe de contact.

 

Plus tôt dans la journée, William Hague avait déjà exhorté Sergueï Lavrov à rencontrer son homologue ukrainien, présent à Paris. Sans succès jusqu'à présent.

 

C'est la première fois depuis la prise de contrôle d'une grande partie de la Crimée ce week-end par la Russie, que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se retrouve face-à-face avec la plupart de ses homologues occidentaux.

 

Au cours des derniers jours, les invectives ont fusé entre l'Occident et la Russie, les Occidentaux accusant la Russie d'avoir violé le droit international tandis que Moscou rejetait leurs menaces de sanctions à son égard.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:40
Trente-cinq observateurs de l'OSCE à Odessa en Ukraine

 

05.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Trente-cinq observateurs militaires de l'OSCE, issus de 18 pays, sont partis mercredi vers l'Ukraine. Ils commenceront leur mission dans la ville d'Odessa, au sud, et doivent rester une semaine dans le pays. Il n'est pas encore sûr qu'ils puissent se rendre en Crimée.

 

Les observateurs, non armés et qui ne comptent aucun Suisse, devront clarifier "les doutes portant sur les activités militaires de la Russie sur le territoire ukrainien". Leur démarche s'inscrit dans les "mesures pour la sécurité et devant renforcer la confiance" de l'OSCE, souligne l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

 

Plan d'aide de l'UE

 

En outre, la Commission européenne a présenté un plan d'aide "d'au moins 11 milliards d'euros" en faveur de l'Ukraine, à la veille du sommet européen extraordinaire. L'aide s'étalerait sur les deux prochaines années, a déclaré le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso.

 

"Aujourd'hui, la Commission européenne a identifié un programme d'aide à l'Ukraine. Ceci est notre contribution au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de demain (jeudi)", a annoncé M. Barroso.

 

Gel d'avoirs

 

L'UE va d'ailleurs geler à partir de jeudi les avoirs dans l'Union de 18 responsables ukrainiens impliqués dans les violences survenues à Kiev en février, a-t-on appris mercredi de source diplomatique. La liste européenne pourrait inclure le président déchu Viktor Ianoukovitch.

 

La liste de ces 18 personnalités sera publiée jeudi au Journal officiel de l'UE, juste avant la tenue à Bruxelles du sommet européen extraordinaire consacré à la crise ukrainienne.

 

Réunion à l'Elysée

 

Enfin, François Hollande a réuni à l'Elysée plusieurs chefs de diplomatie pour évoquer la situation en Ukraine, a constaté un journaliste de Reuters.

 

Etaient présents le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et leurs homologues français, britannique et allemand, Laurent Fabius, William Hague et Frank-Walter Steinmeier.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:40
Plus qu'une guerre froide, un défi stratégique pour l'Europe

 

05 mars 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Est-ce une facilité de langage ? Un parallèle fondé ? Une image trompeuse ? Toujours est-il que depuis quelques mois une expression est revenue dans le débat international. Vingt-cinq ans après la chute de l’URSS, une nouvelle guerre froide pointerait son nez. Sur les droits de l’homme en Russie, la crise syrienne,  l’Ukraine. On croyait le cauchemar fini, le voici réapparaître. Qui plus est, sous un visage parfait pour le rôle. Celui de Vladimir Poutine, dont le pédigrée soviétique ne fait aucun doute.

 

Est-on vraiment entré dans une nouvelle guerre froide ? Plusieurs éléments, et de taille, manquent à l’appel. De 1947 à 1989, l’opposition entre Washington et Moscou reposait sur deux modèles idéologiques et économiques totalement antagonistes. Les deux superpuissances nourrissaient une vocation universaliste, mais étaient militairement presque à égalité. Occupant toutes deux une Europe qui, en deux guerres, s’était suicidée. Enfin, leur terrain de jeu était planétaire, à tel point d’ailleurs que la guerre qu’elles se livraient sur les autres continents  n’avaient, elle, rien de froid.

Tout ceci n’existe plus aujourd’hui. La mondialisation financière a, en outre, brouillé les pistes. Parler de guerre froide a donc davantage pour effet de réactiver une peur que d’élucider une situation. Or, ce qu’il se passe en Ukraine est complexe et dangereux, mais n’a rien d’impromptu. Et on ne saurait tout réduire à la seule volonté néo-impérialiste (pourtant réelle) de Poutine.

Le fil de cette crise peut être ramené loin en arrière dans l’Histoire. Un tournant, pourtant, a eu lieu en novembre. Au sommet de Vilnius, l’Union européenne entendait couronner son partenariat oriental par la signature d’un accord d’association avec plusieurs pays, dont l’Ukraine. Vu d’Occident, où les bonnes intentions démocratiques ne manquent jamais, cela signifiait placer ces pays sur une pente vertueuse. La contamination par le libre-échange et l’Etat de droit était censé opérer sur les rives du Dniepr comme cela avait été le cas, il y a dix ans, sur celles du Danube ou de la Vistule.

Vu de Moscou, en revanche, l’accord était en soit vécu comme une ingérence. Une intrusion dans la « sphère d’intérêts privilégiés », comme l’appelle la doctrine militaire russe. D’où le projet alternatif d’Union eurasiatique concoctée par Moscou pour placer Kiev (et d’autres) non plus entre deux mondes (l’Europe et la Russie) mais face à un choix (l’Europe ou la Russie). Comme deux régionalismes qui s’affrontent. Exclusifs l’un de l’autre.

A Bruxelles, on aime rappeler que les cartes de l’UE et celles de l’Otan ne coïncident pas. A Moscou, depuis 1991, on n’imagine jamais l’une sans l’autre. En promettant en décembre quinze milliards de dollars à une Ukraine en banqueroute, Poutine lançait un « alt ! » à l’UE. En prenant de facto le contrôle de la Crimée ce week-end, c’est à l’Otan que le message est adressé.

Repliée sur elle-même, l’Amérique ne se battra pas pour Kiev. Elle a du gaz, du pétrole et, commercialement, échange relativement peu avec la Russie. 40 milliards de dollars par an, contre les 460 milliards d’import/export entre les pays européens et la Russie (lire article du NYT). Ce qui facilite pour Washington la voie des sanctions économiques. L’Europe, elle, commerce dix fois plus avec Moscou. Certes, le levier énergétique se neutralise (l’Europe dépend du gaz russe tout comme Gazprom dépend d’elle), mais un défi stratégique est lancé à l’Europe. Où entend-elle placer ses propres lignes rouges? Si celles de Washington ont tendance à pâlir, celles de Moscou sont, elles,  toujours aussi nettes.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:40
Premier entretien Kerry-Lavrov à Paris sur l'Ukraine

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Les chefs de la diplomatie américaine et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, ont eu mercredi à Paris un entretien sur l'Ukraine à l'issue d'une réunion sur le Liban, en présence du président français François Hollande, a-t-on appris de sources diplomatiques.

 

A la fin d'un déjeuner de travail à l'Elysée du Groupe de soutien international (GIS) au Liban, MM. Kerry et Lavrov se sont retrouvés pour un café sur la terrasse ensoleillée du palais présidentiel, avec leurs homologues français et allemand, Laurent Fabius et Frank-Walter Steinmeier, a constaté un journaliste de l'AFP. Ils ont alors parlé de l'Ukraine, selon plusieurs sources diplomatiques.

 

C'est la première fois depuis la prise de contrôle d'une grande partie de la Crimée ce week-end par la Russie, que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se retrouvait face-à-face avec la plupart de ses homologues occidentaux.

 

Au cours des derniers jours, les invectives ont fusé entre l'Occident et la Russie, les Occidentaux accusant la Russie d'avoir violé le droit international, tandis que Moscou rejetait leurs menaces de sanctions à son égard.

 

Lundi soir, le ministre russe avait longuement rencontré en Suisse l'Allemand Frank-Walter Steinmeier mais ce dernier avait indiqué mardi qu'aucune solution n'était en vue pour l'Ukraine. Jeudi, un sommet européen extraordinaire a été convoqué à Bruxelles pour prendre d'éventuelles mesures coercitives contre la Russie.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:40
Ukraine: les experts relativisent la menace d'une invasion russe

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Sans minorer la gravité de la crise en Ukraine, les experts militaires relativisent la menace d'une offensive généralisée russe. Principales raisons avancées: l'armée ukrainienne héritière de l'ère soviétique reste un adversaire non négligeable... et Moscou a peut-être déjà atteint son principal objectif en occupant la Crimée.

 

Le Kremlin ne va pas s'aventurer dans une guerre de grande ampleur contre l'Ukraine. Si la Russie décidait de passer à l'attaque, ce serait un désastre. Ils ne veulent pas le faire, ils n'ont pas besoin de le faire, assure à l'AFP Igor Sutyagin, spécialiste auprès du Royal United Services (RUSI), prestigieux institut londonien.

 

L'Ukraine ne saurait être comparée à la Géorgie, où l'armée russe s'était imposée à la faveur d'une guerre-éclair en 2008, relève pour sa part Matthew Clements, du groupe de défense Jane's intelligence review. Son armée constituerait un véritable défi militaire pour la Russie. D'autant qu'une offensive généralisée pourrait révéler les faiblesses dans la capacité (de l'armée russe) à organiser des opérations combinées terre-air-mer.

 

Ben Barry, général britannique à la retraite désormais expert auprès de l'Institut International d'Etudes Stratégiques (IISS), doute aussi des intentions russes. Même si sur le papier, la Russie dispose d'une supériorité considérable.

 

- Une armée post-soviétique -

 

La Russie aligne six fois plus de soldats, deux fois plus de réservistes et de chars d'assaut, six fois plus d'avions de combat, et 19 fois plus de navires de guerre, selon l'IISS.

 

Face à elle, l'armée ukrainienne forte de 130.000 hommes n'en est pas moins crédible, juge Igor Sutyagin. En dépit de ses tares.

 

C'est une armée obsolète dotée d'un équipement qui date de l'ère soviétique.

 

Elle compte un trop grand nombre de conscrits, en raison des retards dans les projets de professionnalisation. N'a pas de défense aérienne, si l'on excepte 36 batteries hors d'âge.

 

L'IISS relève aussi le manque de pièces détachées qui cloue au sol nombre d'avions et rend inapte au service en mer quantité de navires, à commencer par son unique sous-marin.

 

D'autre part, s'il n'existe aucun doute sur l'obéissance aux ordres dans l'armée russe, on peut se poser la question des allégeances dans les rangs ukrainiens, où des défections sont à craindre, selon Ben Barry.

 

Cependant, si les Ukrainiens ont l'impression d'être victimes d'une agression russe, cela pourrait grandement renforcer le moral des troupes et le soutien de la population aux forces armées ukrainiennes, tempère aussitôt le général.

 

Les forces régulières pourraient compter sur le soutien de milices d'auto-défense et de partisans, confirme Igor Sutyagin.

 

- Mission accomplie en Crimée? -

 

Interrogé sur les scénarios possibles, il n'exclut pas que Moscou alimente une certaine instabilité dans l'est de l'Ukraine où résident d'importantes populations russes.

 

En termes purement militaires, une invasion est plausible, mais la vraie question est de savoir si le Kremlin n'a pas d'ores et déjà atteint ses objectifs, s'interroge Ben Barry.

 

Le président Vladimir Poutine a assuré mardi que l'envoi de troupes en Ukraine n'était pas nécessaire pour le moment. Dans les faits, l'armée russe est sur place en Crimée, avec probablement le soutien des forces spéciales, les redoutés Spetsnaz, dit le général.

 

L'occupation de la Crimée constitue un levier puissant dans les négociations avec l'Ukraine secrètement en cours ou à venir.

 

Si la Crimée voulait vraiment devenir un protectorat russe, et déclarer son autonomie, faire sécession avec Kiev, alors la Crimée est en très bonne position pour parvenir à ses fins dit-il. Il est possible que la Russie s'en contente, et que sa stratégie soit d'éviter le conflit armé.

 

Igor Sutyagin est plus radical dans l'analyse. Les Russes vont s'employer à maintenir la situation sous contrôle en Crimée, jusqu'à la tenue d'un référendum. Ils veulent établir un pays semi-indépendant qui serait une marionnette contrôlée depuis Moscou, afin d'influencer la politique de Kiev. Ni plus ni moins, ils ne vont pas combattre.

 

Quoi qu'il en soit, la première leçon de la crise en cours est inquiétante, si elle signifie qu'après toutes ces années passées à crier au loup au sujet des visées expansionnistes de la Russie, le loup a fini par sortir du bois, remarquent deux chercheurs, Samuel Charap et Keith Darden, dans une analyse diffusée par l'IISS.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:40
Ukraine: l'OSCE envoie une mission militaire à l'invitation de Kiev

 

 

VIENNE, 5 mars - RIA Novosti

 

Dix-huit pays membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) envoient en Ukraine, sur son invitation, 35 militaires non armés en réponse aux préoccupations de Kiev concernant des "activités militaires inhabituelles" dans le pays, rapporte mercredi l'OSCE.

"J'espère que cette mission militaire va aider à une désescalade des tensions en Ukraine. Procédant à une évaluation objective des faits sur le terrain, l'OSCE pourra mieux contribuer au règlement politique de la crise actuelle à travers le dialogue", a déclaré le secrétaire général de l'OSCE Lamberto Zannier, cité dans le communiqué.

Selon M.Zannier, les "mesures de renforcement de la confiance et de la transparence sont des éléments clés de l'approche de l'OSCE en matière de sécurité".

Les militaires sont déjà en chemin vers l'Ukraine et la ville d'Odessa, dans le sud du pays. Kiev a demandé à l'OSCE l'envoi d'une telle mission du 5 au 12 mars. Il s'agit d'un total de 35 observateurs militaires non armés, provenant de 18 pays membres de l'Organisation qui se sont portés volontaires pour participer à la mission, dont les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Canada ou le Royaume-Uni.

L'envoi de la mission s'inscrit dans le cadre du Document de Vienne, ratifié par les 57 Etats membres de l'OSCE et prévoyant des consultations et des coopérations en cas d'activités militaires inhabituelles ou de tensions accrues sur leurs territoires.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 15:50
NATO Secretary General - Statement following North Atlantic Council meeting, 04 March 2014


4 mars 2014 NATO

 

Statement to the media by NATO Secretary General Anders Fogh Ramussen following the meeting of the North Atlantic Council - 04 Mar 2014

We have just met at Poland's request to hold consultations within the framework of Article 4 of the Washington Treaty.

This article states that we will consult whenever any Ally thinks that the territorial integrity, political independence, or security of any NATO member is threatened.
Despite repeated calls by the international community, Russia continues to violate Ukraine's sovereignty and territorial integrity, and continues to violate its international commitments.
These developments present serious implications for the security and stability of the Euro‑Atlantic area.
NATO Allies stand together in the spirit of strong solidarity in this grave crisis.
So we undertake to intensify our rigorous and on-going assessment of the implications of this crisis for Alliance security. We will do this in close coordination and consultation.
We continue to support all constructive efforts for a peaceful solution to the current crisis in accordance with international law.
We will continue to consult with Ukraine within the NATO-Ukraine Commission.
And we will engage with Russia in the NATO-Russia Council. And we will hold a meeting tomorrow.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:40
Russie: tournoi de tir en avion de combat en mai

 

MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti

 

Le 2e tournoi international de tir en avion de combat, baptisé Aviadarts, se tiendra en Russie en mai prochain, a annoncé mardi à Moscou le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Klimov.

"La sélection des meilleurs équipages pour le tournoi Aviadarts-2014, qui débutera en mai, se déroule dans les unités de l'Armée de l'air russe", a indiqué le colonel Klimov.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé fin février avoir invité cinq pays à participer à ces compétitions. La Russie sera représentée par 71 équipages russes de l'aviation tactique, de combat, à long rayon d'action et de transport militaire.

Pendant le tournoi Aviadarts, l'aviation doit détruire des cibles terrestres en utilisant des roquettes, des mitrailleuses et des canons embarqués, et surmonter la défense antiaérienne, qui sera représentée par les systèmes Pantsir-S1 et les missiles polyvalents Kornet-EM. Des drones surveilleront le déroulement du tournoi.

La première édition du tournoi a réuni les meilleurs pilotes russes durant l'été 2013 dans la région de Voronej.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:40
source Libértion.fr

source Libértion.fr

 

05.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Les forces russes ont pris le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée, bloquant dans l'une d'elles le bâtiment abritant les missiles, ont indiqué mercredi des sources militaires ukrainiennes. Dans les deux cas, l'opération s'est déroulée sans échanges de tirs.

 

Cette nouvelle manoeuvre constitue une montée d'un cran dans la confrontation entre les forces russes et ukrainiennes sur la péninsule majoritairement russophone de Crimée. Dans la plupart des cas jusqu'à présent, les soldats russes encerclaient les bases ukrainiennes, sans y rentrer.

 

A Fiolent, des membres des forces russes et des manifestants pro-russes ont pénétré dans la base, située près du port de Sébastopol qui abrite la flotte russe de la mer Noire, a indiqué un porte-parole en Crimée du ministère ukrainien de la Défense, Volodymyr Bova.

 

"Les soldats russes sont sur le territoire de l'unité, mais ils ne font que bloquer la partie où se trouvent les missiles", a-t-il expliqué. "Il y a bien des missiles, mais ils sont désarmés", a-t-il précisé.

 

Sous contrôle ukrainien

 

A Evpatoria, les forces russes ont pénétré dans la base A4519, prise d'assaut mardi soir par des soldats et des manifestants pro-russes, mais d'où les missiles et matériel stratégique avaient été évacués.

 

Le poste de commandement et le centre de contrôle de la base restent sous contrôle ukrainien, a précisé un porte-parole de l'armée, Olexiï Mazepa.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:40
Crimée : ralliement de 3 régiments de défense anti-aérienne

 

04.03.2014 Par La Voix de la Russie

 

Trois régiments de défense anti-aérienne des forces armées d'Ukraine sont passés dans le camp du gouvernement de la République autonome de Crimée, a communiqué un porte-parole du gouvernement.

 

« Au total plus de 700 soldats et officiers se sont déclarés disposés à défendre la population de la Crimée. Les unités s'étant rangées du côté du gouvernement de Crimée sont dotées de plus de 20 systèmes de missiles Bouk et de plus de 30 systèmes S-300PS », a déclaré le porte-parole.

 

Il a été annoncé que les militaires des 50e, 55e et 147e régiments de défense anti-aérienne déployés à Eupatoria, Théodosie et au cap Fiolent avaient rallié le camp du « peuple de Crimée »

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:40
Crimée: 22.000 militaires ukrainiens ont fait défection (Poutine)

 

MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti

 

22.000 militaires ukrainiens et plusieurs dizaines de systèmes de missiles sol-air S-300 sont passés sous l'autorité du gouvernement de la république autonome de Crimée, a annoncé mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

"Il semble qu'on souhaite reproduire le scénario de Kiev en Crimée et qu'on puisse y organiser une série d'attaques terroristes. Cela inquiète beaucoup les habitants de Crimée. Ils ont donc créé des comités d'autodéfense et ont pris le commandement des unités militaires locales (…). Plusieurs dizaines de systèmes de missiles S-300 et d'autres armes, ainsi que 22.000 militaires sont passés sous l'autorité des Criméens. Dieu merci, cela s'est passé sans coup férir et c'est le peuple de Crimée qui contrôle tout", a indiqué M.Poutine lors d'une conférence de presse.

Suite au changement de pouvoir à Kiev où la Rada suprême a destitué le président du pays, le Conseil suprême de Crimée a décidé fin février de tenir un référendum sur l'élargissement des pouvoirs de la république autonome ukrainienne de Crimée. Initialement fixée au 25 mai, la date du référendum a ensuite été avancée au 30 mars.

Le premier ministre criméen Sergueï Aksenov a adressé une demande d'aide au président russe Vladimir Poutine. 

Le représentant de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a annoncé que le président Poutine avait en outre reçu une lettre de Viktor Ianoukovitch, que la Russie considère comme le président légitime de l'Ukraine. M.Tchourkine a présenté une photocopie de la lettre où M.Ianoukovitch demande d'envoyer des troupes russes en Ukraine pour protéger les civils.

Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine en vue de régler la situation dans ce pays. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine a plus tard expliqué que l'adoption de la résolution ne signifiait pas le recours immédiat à la force. Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a précisé que M.Poutine n'avait pas pris de décision sur l'utilisation des Forces armées russes à l'étranger.

Région peuplée principalement de russophones, la Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire était effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:55
Le porte-hélicoptères "Vladivostok" va commencer ses essais à la mer

 

04/03/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Les essais du premier des deux navires commandés par la Russie commencent mercredi sur le chantier STX de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.

 

Pendant la crise, les affaires continuent... Premier des deux gros navires de guerre achetés en 2011 par la Russie à la France, le porte-hélicoptères Vladivostok est en pleine forme. Si tout se passe comme prévu, une démonstration symbolique mais puissante de la solidarité militaire entre Paris et Moscou sera donnée mercredi 5 mars à 18 h 30, lorsque le porte-hélicoptères flambant neuf quittera la forme Joubert du port de Saint-Nazaire pour filer tout droit vers la pleine mer. Il s'agira de sa sortie inaugurale, du premier essai en vraie grandeur de ce que les marins appellent le "flotteur", c'est-à-dire la coque et son système de propulsion. Au menu de cette sortie - avec retour prévu samedi 8 mars à 7 h 30 -, des petites pointes de vitesse, des "girations" (virages les plus serrés possible), des "crash stops" avec la machine "battant en arrière". La routine en fait, si ce n'est que cette activité technique va revêtir une forte dimension diplomatique alors que la crise autour de la Crimée et de l'Ukraine prend de l'ampleur. Car on n'aurait garde d'oublier que, si le Vladivostok commence ses essais pour une livraison à la marine russe en octobre 2014, un second navire identique est en construction, lui aussi aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire. Il est déjà bien avancé, mais sa livraison n'est pas attendue avant octobre 2015. Précisons qu'il a été baptisé Sébastopol par les Russes, du nom de leur immense base navale de Crimée ! Concrètement, la moitié avant du navire est déjà terminée à Saint-Nazaire. La partie arrière fabriquée à Saint-Pétersbourg, selon le même processus que pour le Vladivostok, sera livrée en juin prochain.

 

400 marins russes attendus

 

À ce stade, aucun marin russe n'est encore installé à Saint-Nazaire. Les essais de mercredi seront conduits par le chantier STX, toujours propriétaire du navire, sous sa seule autorité. Les chantiers ont recruté un équipage temporaire, composé d'un capitaine au long cours et d'officiers de la marine marchande. Le gouvernement français n'a pour l'instant annoncé aucune décision sur la poursuite de ces essais, qui devraient donc se dérouler comme prévu. Les choses vont cependant s'accélérer dans les jours qui viennent, avec l'arrivée de tout ou partie des futurs équipages des deux navires - 400 hommes au total - qui ne seront pas hébergés dans les hôtels de la région, mais à bord du bâtiment-école Smolny, attendu incessamment à Saint-Nazaire.

 

Après de très longues hésitations, le gouvernement français a accepté de livrer aux Russes Le Mistral équipé de son système de combat Senit 9 (Système d'exploitation navale des informations tactiques), qui fédère toutes les informations numérisées - navigation, transmissions, opérations, veille radar air et surface et situation tactique en temps réel. Moscou avait fait de la livraison de ce système de combat une condition sine qua non de l'achat de ces deux navires, et le gouvernement de François Fillon avait longtemps hésité. Finalement, le Senit 9 qui équivaut à celui qui équipe les navires français du même type (Mistral, Tonnerre, Dixmude) a bien été installé à bord, mais avec une particularité qui en dégrade fortement les performances : il ne permet pas la mise en oeuvre directe des armes depuis le bord et une adaptation devra être faite par les Russes eux-mêmes, notamment pour diriger les canons sextuples de 30 mm AK-630 et les missiles surface-air SA-8. Les aménagements nécessaires devraient être terminés au bout de quelques mois. La construction d'un prolongement du quai de 1,6 km, porté à 2,7 km, devant accueillir les deux navires à Vladivostok a commencé en février dernier.

 

Particularité franco-française

 

Selon l'expert incontournable Bernard Prézelin, auteur de la bible internationale Flottes de combat et connaisseur de tous les navires de guerre au monde, le Vladivostok a été équipé voici deux semaines de la plus avancée des technologies navales françaises de pointe : le radar MRR-3D-NG de Thales. Sa vente avait longtemps été différée, sans que l'on sache à ce stade qui a décidé, de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, de le livrer aux Russes. En revanche, les Français n'ont pas cédé sur le SIC-21 réclamé par la marine russe : ce système numérisé de planification tactique et de renseignement a été jugé non exportable par Paris.

 

Nos requêtes pour connaître la position officielle de Paris sur le dossier de ces deux navires n'ont pas été couronnées de succès. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a dit, en début de semaine, à propos d'une éventuelle révision de la coopération militaire franco-russe : "Nous n'en sommes pas là." Au ministère de la Défense, on indique que la situation est "à l'étude". Mais Moscou a quelques éléments pour faire réfléchir les Français, notamment la commande éventuelle de deux nouveaux bâtiments du même type. À 600 millions d'euros, le navire, cela fait réfléchir ! Pour l'instant, Paris ne dit rien. Quelle est la formule, déjà ? Ah, oui... Le client est roi.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:40
Manoeuvres de la marine russe en Baltique

 

05.03.2014 ( Xinhua )

 

Alors que le président russe Vladimir Poutine étend la présence militaire de son pays en Crimée et dans l'est de l'Ukraine dans un contexte de troubles dans la région, plus de 3 500 militaires de l'infanterie de marine et de la défense côtière russes des régions militaires ouest et centre ont pris part à des exercices tactiques non programmés dans l'enclave russe de Kaliningrad sur la Baltique.

 

Le capitaine Vladimir Matveev, porte-parole de la flotte russe de la Baltique, a confirmé que ces manoeuvres, qui concernent plus de 450 unités militaires, prépareraient les soldats à des "combats offensifs et défensifs dans un contexte de brouillage de signaux, de frappes aériennes et de tirs d'artillerie ennemis".

 

Le capitaine Matveev a aussi fait savoir que ces exercices étaient menés dans un environnement "aussi proche que possible de celui de combats réels", avec des déploiements d'armes réelles et toute la gamme disponible de véhicules militaires et de technologies de communication. Les unités militaires vont "perfectionner leurs techniques avec des armes standards et des équipements militaires et tester leur mobilité sur un champ de bataille", a-t-il ajouté.

 

La tenue de ces exercices de grande envergure coïncide avec l'implication diplomatique et militaire de plus en plus grande de la Russie dans le conflit civil en cours dans l'Ukraine voisine.

 

Tandis que les puissances occidentales ont menacé la Russie de diverses sanctions économiques et diplomatiques incluant la suspension de la Russie au sein du G8 en cas de maintien de la position actuelle de Moscou, la Russie a mis en avant son droit à sécuriser ses propres frontières et à protéger les populations à majorité russophones et d'origine russe de l'est de l'Ukraine et de la péninsule de Crimée.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:20
Ukraine: le Canada suspend sa coopération militaire avec la Russie

 

MOSCOU, 5 mars - RIA Novosti

 

Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé mardi avoir suspendu toute coopération militaire entre le Canada et la Russie, rapportent les médias occidentaux.

"Ce matin, j'ai demandé que toutes les activités bilatérales prévues entre les Forces armées canadiennes et celles de la Fédération russe soient suspendues immédiatement",  lit-on dans une déclaration diffusée par le service de presse gouvernemental.

Selon M.Harper, cette mesure concerne les exercices militaires, dont Vigilant Eagle de NORAD, ainsi que "toutes les rencontres".

"La situation en Ukraine demeure pour nous une grave préoccupation et nous sommes à revoir nos relations avec le gouvernement du président Poutine en conséquence", a indiqué le premier ministre canadien.

Lundi, le porte-parole du Pentagone John Kirbey a fait savoir que Washington suspendait également sa coopération avec les militaires russes en raison de la situation autour de l'Ukraine.

Le 1er mars, le Sénat russe a autorisé le recours à la force miliaire en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral".

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:51
La Russie teste avec succès un missile intercontinental

 

04.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La Russie a procédé mardi avec succès au tir d'essai d'un missile intercontinental au plus fort des tensions suscitées par la crise ukrainienne. Par ailleurs, l'armée ukrainienne affirme avoir repoussé à mains nues une attaque de fusiliers marins russes dans le port de Sébastopol, en Crimée.

 

Les Forces des fusées stratégiques de la Fédération de Russie ont lancé un missile Topol RS-12M de la région d'Astrakan, sur le littoral de la Caspienne. L'ogive non armée a atteint sa cible qui se trouvait au Kazakhstan, a rapporté l'agence de presse russe RIA, citant un porte-parole du ministère russe de la Défense.

 

En Crimée, l'armée ukrainienne a pour sa part affirmé avoir repoussé à mains nues une attaque de fusiliers marins russes armés qui avaient tenté de prendre d'assaut un navire mouillant à Sébastopol.

 

"Les hommes armés ont approché en remorqueur le navire Slavoutitch, il y a eu une tentative de monter à bord du bateau, de capturer les marins et de se saisir de leurs armes", a précisé le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.

Navires bloqués

 

"Le navire a été attaqué par des militaires en uniforme de fusiliers marins russes venus d'un navire russe", a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère. Les marins "en sont venus aux mains et l'attaque a été repoussée", a encore précisé ce porte-parole.

 

Les bateaux russes continuent de bloquer les navires ukrainiens à Sébastopol, selon le ministère ukrainien. Mais il était impossible mardi de vérifier cette information de source indépendante.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:40
Ukraine: toutes les options restent sur la table pour sanctionner la Russie

 

04 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres a affirmé mardi que toutes les options restaient ouvertes pour répondre à l'intervention russe en Ukraine après la publication d'un extrait d'un document officiel laissant entendre que la diplomatie britannique ne soutiendrait pas des sanctions commerciales.

 

Le ministre des Affaires étrangères William Hague a déclaré mardi devant la chambre des Communes que toutes les options restaient sur la table aussi bien diplomatiques qu'économiques pour trouver une issue à la crise ukrainienne.

 

Cependant, le Royaume-Uni ne fera pas d'annonce avant la réunion jeudi des responsables européens, a-t-il ajouté.

 

Le chef de la diplomatie britannique a jugé absolument regrettable qu'un document tenu par un conseiller de David Cameron ait pu être photographié au téléobjectif. Cela n'aurait pas dû se produire, a-t-il dit devant la chambre basse du Parlement.

 

Cependant, il a précisé que ce qui est écrit dans un document entre les mains d'un responsable officiel ne constitue pas nécessairement un exposé des décisions que prendra le gouvernement de Sa Majesté.

 

Le Royaume-Uni ne devrait pas soutenir, pour l'instant, des sanctions commerciales (...) ou fermer aux Russes le centre financier de Londres, peut-on lire sur ce document publié par la BBC et plusieurs journaux.

 

De nombreuses sociétés russes ont choisi d'être cotées en bourse de Londres, alors que de nombreux oligarques russes possèdent de somptueuses demeures dans la capitale britannique.

 

Selon la presse, le document en question suggère que le Royaume-Uni n'appuierait pas de préparatifs militaires de l'Otan, et que l'ONU, et non pas l'Union européenne, devrait être en première ligne pour tenter de résoudre politiquement la crise en Ukraine.

 

A l'inverse, le gouvernement envisage une approche plus prudente incluant des restrictions de visas qui viseraient des personnalités russes, selon le Daily Telegraph.

 

Le chef de la diplomatie a noté que les réactions des marchés financiers montraient qu'il y a économiquement des risques importants pour la Russie, en pénétrant en Crimée.

 

Sur le gel d'avoirs individuels, il a mis en garde sur le fait qu'il fallait être bien sûrs de notre cas pour appliquer des sanctions à des personnes.

 

La veille, lors d'une visite à Kiev, William Hague avait mis en garde la Russie contre les conséquences et le coût d'une intervention en Ukraine, sans donner plus de détails.

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, avait, lui, souhaité une désescalade faute de quoi Moscou s'exposerait à des pressions diplomatiques, politiques, économiques et autres.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40
L'Otan discutera de l'Ukraine avec la Russie mercredi

 

04 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Otan a de nouveau accusé mardi la Russie de violer la souveraineté de l'Ukraine, mais a décidé de débattre de la crise directement avec l'ambassadeur russe mercredi, malgré la suspension par les Etats-Unis des liens militaires avec Moscou.

 

En dépit des appels répétés de la communauté internationale, la Russie continue de violer la souveraineté de l'Ukraine et son intégrité territoriale, et de violer ses engagements internationaux, a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, à l'issue de la réunion des 28 ambassadeurs de l'Alliance à Bruxelles, la deuxième sur la crise ukrainienne en trois jours.

 

Ces développements présentent de sérieuses implications pour la sécurité et la stabilité de la zone euro-atlantique, a-t-il ajouté.

 

Les ambassadeurs poursuivront mercredi leurs discussions au cours de deux réunions, d'abord avec leurs homologues chargés de la sécurité auprès de l'Union européenne, puis avec celui de la Russie auprès de l'Otan.

 

Ce dernier, Alexandre Grushko, a accepté le principe de cette réunion exceptionnelle, prise à l'initiative de plusieurs pays membres de l'Alliance, a indiqué Oana Lungescu, la porte-parole de l'Otan.

 

M. Grushko avait critiqué lundi la tenue de la réunion de mardi en estimant qu'elle attisait la tension et démontrait qu'une mentalité +Guerre froide+ primait toujours à l'Otan, selon des médias russes.

 

Au cours de cette réunion, les Alliés ont décidé de renforcer l'échange de renseignements sur la crise ukrainienne et d'examiner en détail ses implications pour l'Alliance, a-t-on indiqué de source diplomatique. Mais il n'est absolument pas prévu que l'Otan endosse un rôle opérationnel, a-t-on précisé.

 

La réunion avait été demandée par la Pologne, qui a invoqué l'article 4 du Traité fondateur de l'Otan. Ce dernier stipule que tout Allié peut demander des consultations chaque fois qu'il estime que son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité est menacée.

 

Dimanche, M. Rasmussen avait accusé la Russie de menacer la paix et la sécurité en Europe. Les Etats-Unis, membres influents de l'Otan, ont décidé lundi de suspendre tous les liens militaires avec Moscou.

 

Le Conseil Otan-Russie (COR) a été créé en 2002 pour favoriser la coopération entre les deux partenaires sur les enjeux sécuritaires, comme la gestion des crises ou la lutte contre le terrorisme et la piraterie. Le principal sujet de contentieux est le projet de bouclier antimissile que développe l'Otan en Europe et que la Russie considère comme une menace pour ses intérêts.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40
Landing Ship Saratov photo A.Brichevsky

Landing Ship Saratov photo A.Brichevsky

 

04 mars 2014 marine-oceans.com  (AFP)

 

ISTANBUL - Deux bateaux de la marine de guerre russe ont franchi mardi le détroit du Bosphore en direction de la mer Noire et de l'Ukraine, en plein bras de fer militaire avec Moscou, ont rapporté les médias turcs.

 

Selon l'agence de presse Anatolie, les deux bâtiments, le navire de débarquement "Saratov" et le navire d'assaut "Yamal" qui se trouvaient en Méditerranée, au large de la Syrie, ont été rappelés vers leur base navale de Sébastopol en Crimée, une province autonome ukrainienne à majorité russophone.

 

Mardi également, la frégate de la marine ukrainienne "Hetman Sahaidachny" a franchi le détroit des Dardanelles en direction du détroit du Bosphore et de la mer Noire, a ajouté Anatolie.

 

Les forces russes se sont déployées autour de la plupart des sites stratégiques de Crimée, où la Russie s'est réservé le droit de protéger ses citoyens après la destitution du président pro-russe ukrainien Viktor Ianoukovitch.

 

Signe de cette tension, huit chasseurs F16 de l'armée de l'air turque ont décollé en urgence lundi après qu'un avion espion russe eut été détecté le long de l'espace aérien turc au-dessus de la mer Noire, a annoncé mardi l'état-major turc.

 

Membre de l'OTAN, la Turquie a exprimé lundi son inquiétude pour la minorité tatare turcophone de Crimée, un territoire qui faisait partie de l'Empire ottoman jusqu'à sa conquête par la Russie au XVIIIe siècle.

Large Landing Ship Yamal photo A.Brichevsky

Large Landing Ship Yamal photo A.Brichevsky

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40
Russia To Invest $55.6B To Boost Aerospace Defense Forces

 

Mar. 4, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — Russia is planning to invest 2 trillion rubles (US $55.6 billion) to acquire new weapons and upgrade the existing armament of its Aerospace Defense Forces (VKO), Deputy Defense Minister Yuri Borisov said.

 

The new and overhauled air and space defense systems are expected to be operational by 2025, reported local news agency ITAR-TASS.

 

“The main purpose [of the program] is to provide … systems capable of combating all existing and potential means of aerospace threats,” Borisov said. The announcement was made during the minister’s visit at local defense manufacturer Almaz-Antey.

 

The priorities pursued by Russia’s military policy include acquiring an effective range of weapons and military equipment, and developing advanced weapons with an open and modular design, Borisov said. This is to be achieved despite the challenges posed by the ongoing economic crisis, according to the minister.

 

The acquisitions will be part of the country’s plan to spend $650 billion on new arms and military equipment by 2020.

 

Russia’s Aerospace Defense Forces were set up in 2011 with the aim of ensuring air and space defense of Russian territory.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40
NATO, Russia Ambassador To Meet

 

 

Mar. 4, 2014 – Defense News (AFP)

 

BRUSSELS — NATO will hold a meeting with the Russian ambassador to the US-led military alliance on Wednesday, just one day after a second emergency gathering on the Ukraine crisis.

 

“There will be an NRC (NATO-Russia Council meeting) tomorrow at ambassadorial level. We expect it will take place in the afternoon,” a NATO spokesman said Tuesday.

 

NATO head Anders Fogh Rasmussen had suggested the meeting Monday.

 

The NRC is the official forum for discussions and contacts between NATO and its one-time Cold War foe. It is regularly convened, for example during alliance foreign minister gatherings.

 

After the fall of communism in the 1990s, Russia established ties with NATO and has a wide range of contacts with it, over Afghanistan for example, and combating terrorism.

 

Those ties have been badly strained, however, by the Ukraine crisis and Russia’s intervention in Crimea, home to a large Russian-speaking population and its Black Sea fleet.

 

On Tuesday, the 28 NATO member ambassadors met to discuss the situation after Poland requested “Article 4” consultations with its allies, citing a threat to its security.

 

This meeting was convened because “developments in and around Ukraine are seen to constitute a threat to neighbouring allied countries and having direct and serious implications for the security and stability of the Euro-Atlantic area,” Rasmussen said on Monday.

 

“Under Article 4 of the treaty, any ally can request consultations whenever, in the opinion of any of them, their territorial integrity, political independence or security is threatened,” a statement said.

 

Rasmussen said Tuesday’s meeting agreed that “Russia continues to violate Ukraine’s sovereignty and territorial integrity, and does not fulfil its international commitments.”

 

“These developments have direct and serious implications for the security and stability of the Euro-Atlantic area,” he added.

 

As a result, the NATO allies agreed “to intensify our rigorous and ongoing assessment of the implications of this crisis for Alliance security.”

 

Diplomats said there was no discussion of any military operational planning, with the meeting focused on the need to review the situation regularly and to keep member states fully informed.

 

Article 4 meetings are rare but were held most recently after Turkey feared a spillover from the bloody conflict in Syria.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40
L'Otan et l'UE inquiets de l'intervention russe en Ukraine

 

04-03-2014 par RFI

 

Alors que la marine russe bloque le détroit de Kerch en Crimée avec ses navires, et après les déclarations du président Vladimir Poutine, la Commission européenne a annoncé qu'elle aidera l'Ukraine à payer sa dette de 2 milliards de dollars concernant le gaz russe. L'Union européenne, tout comme l'Otan, continue de condamner l'intervention de la Russie.

 

A l’issue d’une réunion interne à l’Otan, élargie par la suite à des représentants ukrainiens, l’Alliance atlantique réitère sa condamnation d’actes commis par Moscou en Crimée. Des actes jugés « contraires au droit international ».

Dans un premier temps, l’Otan invite les Nations unies ou l’OSCE, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, à déployer les observateurs internationaux afin de vérifier le retour dans leurs casernes des forces russes en Crimée. Enfin, les consultations sont souhaitées dans le cadre du Conseil de coopération Otan-Russie.

 

→ A (RE) LIRE : L’escalade militaire en Ukraine pourrait coûter cher à la Russie

 

L'avenir des Tatars en jeu

Dans cette crise ukrainienne, plusieurs pays de l’Otan ont une préoccupation supplémentaire. C’est le cas de la Turquie, inquiète du sort des 250 000 Tatars de Crimée, traditionnellement hostiles à la Russie et culturellement proches des Turcs. C’est le cas aussi de la Grèce, pour des raisons similaires vis-à-vis de la communauté grecque de Mariupol, dans le sud de l’Ukraine.

 

→ A (RE) LIRE : A la Une : va-t-on vers la guerre en Ukraine ?

 

Quant aux Américains et aux Britanniques, ils sont avec la Russie les garants de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, en vertu des accords de Budapest de 1994 sur la dénucléarisation de l’Ukraine.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Union européenne (UE) se réuniront en sommet extraordinaire jeudi pour examiner la situation en Ukraine.


Suspension de la coopération militaire américano-russe

Lorsque le Pentagone annonce la suspension de sa coopération militaire avec la Russie, il ne précise pas les secteurs qui seront touchés. Mais même si les choses se font de manière discrète, la coopération entre Moscou et Washington revêt des aspects stratégiques pour les deux pays, particulièrement dans la lutte contre le terrorisme.

Après les attentats du 11-Septembre, Washington et Moscou se sont découverts un ennemi commun : le jihadisme international en Tchétchénie et au Daguestan pour les Russes, en Afghanistan et dans la péninsule arabique pour les Américains.

Cette coopération sous forme d'échanges d'informations s'est poursuivie jusqu'à ces derniers jours. Durant les Jeux olympiques de Sotchi, Moscou avait même accepté la présence, en mer Noire, de bâtiments de guerre et de forces spéciales américaines officiellement « prêtés » à la Russie pour participer à la sécurisation de l'événement.

 

Des contrats d'armements remis en question

D'un point de vue industriel, le Pentagone a commandé des hélicoptères russes pour équiper l'armée afghane. Cet accord a été finalisé fin 2010 au sommet de l'Otan de Lisbonne : 63 appareils commandés dont 12 ont déjà été livrés. L'éventuelle annulation du contrat ne fâchera pas certains parlementaires américains qui s'étaient déjà opposés à l'achat d'appareils auprès de l'agence russe d'armement qui fournit aussi l'armée de Bachar el-Assad en Syrie.

Reste le problème de la sortie des forces de l'Otan en Afghanistan. A l'origine, une partie du trafic militaire terrestre américain devait transiter, en autres, par la Russie pour être évacuée par la Lettonie. Enfin, le traité de limitation des armes nucléaires « Start Nouveau », signé en 2010, ne sera certainement pas remis en cause. Mais, la rupture de la coopération militaire pourrait compliquer temporairement le processus mutuel de vérification.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 18:40
Arménie: des chasseurs MiG-29 renforcent la base militaire russe

 

MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti

 

Plusieurs chasseurs polyvalents de 4e génération MiG-29 ont renforcé la base aérienne russe d'Erebouni, en Arménie, a annoncé mardi le porte-parole de la région militaire russe du Sud Igor Gorboul.

 

"Plusieurs chasseurs multirôles de 4e génération MiG-29 sont arrivés à la base aérienne russe d'Erebouni de la région militaire du Sud après réparations. A présent, la base aérienne s'apprête à mettre les avions en service opérationnel", a indiqué le colonel Gorboul.

 

Selon le porte-parole, les pilotes de MiG-29 ont effectué plus de 50 combats d'entraînement depuis le début de l'année.

 

Le chasseur soviétique et russe MiG-29 est destiné à mener des combats aériens et à détruire des cibles terrestres en utilisant des armes de précision, ainsi qu'à surmonter la défense antiaérienne par tous les temps, de jour comme de nuit.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 17:40
Ukraine : Poutine rappelle les soldats russes dans leurs bases

 

04 mars 2014 par Julien Baldacchino, France Bleu

 

Le président russe Vladimir Poutine a appelé, ce matin, les soldats russes qui effectuaient des exercices militaires inopinés à regagner leurs bases. Ces exercices avaient été ordonnés la semaine dernière par Poutine lui-même. Selon le ministre russe de la Défense, ce rappel n'a rien à voir avec la situation en Ukraine.

 

Surprise, ce mercredi matin : Vladimir Poutine a ordonné aux soldats russes qui effectuaient des exercices militaires "de rentrer dans leurs bases permanentes", selon le porte-parole du Kremlin. Une marche-arrière pour le président russe, puisque c'est lui-même qui avait ordonné, mercredi dernier, ces exercices inopinés. Quelque 150.000 soldats des districts militaires de l'Ouest du pays devaient procéder à ces exercices.

 

Pour Moscou, ces opérations n'ont rien à voir avec la situation en Ukraine et, plus particulièrement, dans la péninsule de Crimée. Pourtant, les manoeuvres des soldats ont été ordonnées quelques jours seulement avant le déploiement de soldats russes en Crimée.

 

Un ultimatum russe lancé à l'Ukraine ?

 

Mais les soldats envoyés en Crimée ne sont pas assumés par Moscou : même si leurs véhicules ne laissent aucun doute sur la nationalité des militairess, ils ne portent pas d'insigne. Résultat : ils ne sont pas concernés par l'ordre de retour aux bases formulé par Vladimir Poutine ce mardi.

 

Des premières sanctions ont été annoncées dans la nuit de lundi à mardi par les Etats-Unis : Washington a suspendu toute coopération militaire avec la Russie, alors que, selon les autorités ukrainiennes, la Russie a lancé un ultimatum à l'Ukraine : "reconnaître les nouvelles autorités en Crimée, dposer les armes et s'en aller, ou être prêt à subir un assaut". Une information démentie par la Russie.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:40
Crimée: les forces spéciales russes en première ligne

 

04/03/2014 Le Point.fr

 

Des experts militaires basés à Londres sont formels: les premiers soldats qui ont pris le contrôle de la Crimée sans tirer un coup de feu appartenaient aux forces spéciales et unités aéroportées russes; certains évoquent même une implication des commandos d'élite, les fameux Spetsnaz.

 

Igor Soutiaguine, spécialiste du monde russe auprès du prestigieux centre de recherches RUSI (Royal United Services) est le plus catégorique : "Les unités qui ont été dépêchées pour bloquer les gardes-côtes ukrainiens (à Perevalne) ce week-end étaient des Spetsnaz", assure-t-il à l'AFP.

 

"Ils étaient reconnaissables à leurs équipements spécialisés, et pourraient appartenir à la 3e Brigade basée à Toliatti", dans l'oblast de Samara, près de la frontière avec le Kazakhstan, précise-t-il.

 

Ces hommes aguerris "sont spécialisés dans la reconnaissance en profondeur et le sabotage". D'après lui, "des fusiliers marins d'au moins deux brigades de la mer Noire et de la mer Baltique les ont épaulés".

 

Matthew Clements, du groupe de défense Jane's intelligence review, est moins spécifique quant aux unités engagées ces derniers jours dans la péninsule du Sud de l'Ukraine.

 

"Les Russes ont déployé beaucoup d'efforts pour empêcher la moindre identification. Cependant, il y a en Crimée, de toute évidence, des unités d'élite aéroportées et, d'après ce que l'on sait, des forces spéciales également", avance-t-il.

 

Un troisième expert occidental s'exprimant sous couvert de l'anonymat confie : "A 200%, le mode opératoire s'inscrit dans la plus pure tradition des Spetsnaz, spécialistes s'il en est pour créer la confusion sinon le chaos dans le cadre d'une action psychologique".

 

Les trois experts s'exprimaient lundi au moment où les gardes-frontières ukrainiens faisaient état de l'arrivée de nouveaux renforts russes en Crimée, en violation des accords internationaux.

 

Les images des premiers soldats non-identifiés agissant pour le compte des autorités pro-russes locales ont fait le tour du monde. Sur leurs uniformes kakis, tous signes distinctifs susceptibles de trahir leur nationalité, leur corps d'origine ou leur grade, avaient été soigneusement effacés.

 

Et de leurs visages recouverts d'une cagoule noire, on n'entrevoyait que les yeux.

 

Armés de kalachnikovs, ils se sont montrés parfaitement disciplinés quand ils ont pris position, sans prononcer un mot et sans jamais faire usage de leurs armes, autour de lieux stratégiques : aéroports, bâtiments officiels ou casernes de l'armée ukrainienne.

 

- Le silence est la règle -

 

Des avions de transport militaires, des hélicoptères ou des navires de guerre les ont acheminés sur place. Moscou s'est gardé du moindre commentaire sur les forces engagées. Le silence est la règle au sujet des Spetsnaz du GRU, qui dépendent de la Direction générale des renseignements de l'état-major des armées russes.

 

Leurs actions sont généralement entourées du plus épais secret militaire, à l'instar des SAS en Grande-Bretagne. Spécialistes du sabotage, de l'élimination et de la prise d'objectifs stratégiques, ils sont régulièrement envoyés en éclaireurs derrière les lignes ennemies, en uniforme ou en civil, dans des conditions souvent ultra-périlleuses.

 

Héritiers des groupes du NKVD qui ont multiplié les coups de main contre les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale, ils ont été depuis de tous les coups durs et conflits. Amnesty International les a accusés de crimes contre l'humanité pendant la guerre de Tchétchénie.

 

Ils se sont illustrés en Afghanistan et en Géorgie.

 

On leur a aussi prêté un rôle actif dans la libération d'otages au théâtre moscovite de la Doubrovka en 2002 et dans une école à Beslan, en Ossétie du Nord, en 2004. Dans les deux cas, les opérations avaient été montées par des séparatistes tchétchènes et dans les deux cas, le bilan de l'intervention avait été particulièrement sanglant.

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