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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:18
Remarks by EU High Representative Catherine Ashton following the extraordinary Foreign Affairs Council on Ukraine

 

Brussels, 03 March 2014 Ref 140303/02

 

" As you know, I called today the meeting of EU foreign ministers because of the extremely worrying developments in Ukraine, the second such meeting in less than two weeks. We discussed the situation over several hours.

As you will see in the conclusions we have agreed, we condemned the clear violation of Ukraine's sovereignty and territorial integrity by an act of aggression of the Russian armed forces and the authorisation of the use of the Russian armed forces on the territory of Ukraine.

Without question this is in breach of Russia's international obligations and its commitments.

We are firmly convinced that there needs to be a peaceful solution to this current crisis, in full respect of international law.

We call on Russia to immediately withdraw its troops to the areas where they are permanently stationed on the basis of the agreement for the Black Sea Fleet stationed in Ukraine.

We also call on Russia to agree to the request of Ukraine to hold consultations and to take part in urgent consultations amongst all signatories and adherents of the Budapest Memorandum of 1994.

We will continue to promote any constructive dialogue aimed at reaching a peaceful solution and continue our ongoing engagement in in ternational facilitation efforts, working with the UN, the OSCE, and other international organisations.

We also welcome the possible OSCE fact-finding mission.

In the absence of de-escalating steps by Russia, the EU will decide what the consequences will be for bilateral relations between the EU and Russia. We talked about the potential of suspending the bilateral talks on visa matters and the New Agreement and we will consider targeted measures.

Today, we also commended the measured response shown so far by Ukraine. We stand by the efforts of the new government to try and stabilise the situation.

We recognised the importance of inclusiveness at all levels of government, including reaching out to regions and ensuring an adequate level of protection of national minorities.

We also support the efforts of the government to pursue reforms.

As you know, we are working with the international community and international financial institutions, especially the IMF, on an international assistance package to address the urgent economic needs of Ukraine, based on that commitment to reform.

To that end, today in Kyiv we have sent a fact-finding mission from the European Commission to start that work.

And finally we once again confirmed our offer of the Association Agreement as well as our commitment to enhancing people to people contacts."

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:13
Poutine juge que l'usage de la force militaire en Ukraine «n'est pas nécessaire pour le moment»

 

 

04/03/2014 Par Le Figaro.fr avec Agences

 

Le président russe Vladimir Poutine assure ce matin qu'il n'est pas nécessaire d'user de la force militaire en Crimée actuellement, même si la Russie en garde la possibilité. Il s'agirait d'une décision de dernier recours.

 

Il affirme également qu'un "coup d'Etat anticonstitutionnel" a eu lieu en Ukraine. Il dénonce une "prise de pouvoir par les armes". Pour Vladimir Poutine, Viktor Ianoukovitch est le seul président légitime en Ukraine, même s'il n'a pour l'instant plus aucun pouvoir.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 09:00
Poutine renvoie les militaires russes postés près de la frontière ukrainienne dans leurs casernes

 

 

04/03/2014 Par Le Figaro.fr avec Reuters

 

Vladimir Poutine a ordonné aux soldats russes engagés dans des manoeuvres militaires près de la frontière ukrainienne de retourner dans leurs casernes, selon le porte-parole du Kremlin.

 

Dmitri Peskov précise que ces exercices militaires, dont la Russie a nié qu'ils soient en rapport avec les événements en Ukraine, ont été un succès. Ces manoeuvres militaires étaient organisées dans l'ouest de la Russie, une région limitrophe de l'Ukraine.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:54
Une intervention de l'armée russe en Ukraine pas nécessaire pour le moment

 

03 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le président de la chambre basse du Parlement russe (Douma), Sergueï Narychkine, a estimé lundi qu'une intervention de l'armée russe en Ukraine n'était pas nécessaire pour le moment.

 

La décision prise par le Conseil de la Fédération (sénat russe, ndlr) nous donne ce droit, et nous pouvons l'utiliser si nécessaire, mais ce n'est pas nécessaire pour le moment, a déclaré M. Narychkine à la chaîne de télévision publique Russie 24.

 

Interrogé par un journaliste lui demandant s'il y avait une possibilité de trouver une solution à la situation en Ukraine par un dialogue politique, le président de la Douma a répondu évidemment.

 

Je ne veux même pas, comme mes collègues, prononcer le mot +guerre+, a-t-il ajouté.

 

A la demande du président Vladimir Poutine, les deux chambres du Parlement russe avaient donné leur feu vert samedi pour une intervention militaire en Ukraine, jusqu'à la normalisation de la situation politique dans ce pays où de nouvelles autorités pro-occidentales ont été portées au pouvoir après trois mois de manifestations contre le régime du président pro-russe déchu Viktor Ianoukovitch.

 

Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, avait indiqué le même jour que le chef de l'Etat n'avait pas encore pris de décision après avoir obtenu le feu vert des deux assemblées, comme l'exige la Constitution.

 

Lundi, des commandos armés pro-russes ont pris de fait le contrôle de la Crimée, péninsule ukrainienne à majorité russophone, la plus farouchement opposée aux nouvelles autorités de Kiev.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine : l'aveu d'impuissance de l'ONU

 

 

01.03.2014 Par Alexandra Geneste (New York (Nations Unies) correspondante) - Le Monde.fr

 

A peine investi de la mission de se rendre en Crimée, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU en Ukraine, Robert Serry, faisait demi-tour. Après avoir pris contact avec les autorités de la république autonome de Crimée, explique dans un communiqué le diplomate néerlandais, il a rapidement conclu « qu'une visite en Crimée aujourd'hui est impossible ». Son annonce est intervenue peu avant que le président russe Vladimir Poutine n'obtienne le feu vert du Conseil de la Fédération pour une intervention militaire en Ukraine.

 

Lire les autres réactions La communauté internationale prise à dépourvu

 

Mandaté par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, pour « prendre des contacts », M. Serry – qui fut le premier ambassadeur de son pays en poste à Kiev – était officiellement chargé de « transmettre un message » en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sur la «nécessité de réduire la tension» et de revenir au dialogue.

Devant l'escalade de la situation, sa mission n'aura duré que quelques jours.  Il est attendu à Genève où il doit rendre compte, ce dimanche, de sa visite à M. Ban. Sera-t-il investi d'une nouvelle mission, et amené à retourner en Ukraine à peine rentré ? Tout dépendra de l'issue des consultations du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, convoqué samedi après-midi pour une réunion d'urgence sur l'Ukraine. La seconde en deux jours.

 

« FAIRE BAISSER LA TENSION »

Lors des premières consultations à huis clos, vendredi 28 février, l'ambassadrice américaine Samantha Power avait demandé l'envoi d'urgence d'une « mission internationale de médiation », « indépendante et crédible » en Crimée « pour commencer à faire baisser la tension et faciliter un dialogue politique pacifique et productif entre toutes les parties ukrainiennes ». Une idée immédiatement rejetée par son homologue russe, Vitali Tchourkine, rappelant que Moscou avait « pour principe de ne pas accepter les médiations imposées ».

Les Etats-Unis sont « très inquiets des informations sur un déploiement militaire russe en Crimée » et ils « demandent à la Russie de retirer les forces militaires qui ont été amassées » pour que les Ukrainiens puissent « décider de leur propre destin », avait insisté devant la presse Mme Power à l'issue des consultations. A aucun moment toutefois, les 15 pays-membres ne sont allés jusqu'à qualifier ce déploiement d'« agression », comme l'affirment les autorités de Kiev. « Nous avons un accord avec l'Ukraine sur la présence de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol et nous agissons dans le cadre de cet accord », a tenu à souligner M. Tchourkine, en référence à l'accord de Budapest de 1994.

Moscou s'était opposé à la tenue de cette première réunion d'urgence demandée par l'Ukraine, au lendemain de la prise de contrôle d'aéroports en Crimée par des hommes armés, et avait cherché à en obtenir le report. L'ambassadeur russe avait plaidé en faveur d'un report de 24 heures, afin de réunir plus d'informations sur la réalité de la situation, jugeant les reportages médiatiques « exagérés ». « Nous avons observé le séparatisme en Crimée, qui provient en grande partie de Russie », a déclaré l'envoyé ukrainien auprès des Nations unies, Iouri Sergueïev, avant d'estimer : « Je pense que nous sommes assez forts pour nous défendre. Nous avons un sentiment fort que nous agissons correctement ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:55
Boeing OC-135B

Boeing OC-135B

 

 

MOSCOU, 3 mars - RIA Novosti

 

Des inspecteurs français et américains survoleront le territoire russe dans le cadre du traité Ciel ouvert, a annoncé aux journalistes le directeur du Centre national de diminution de menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Dans le cadre de l'application du Traité international Ciel ouvert, du 3 au 8 mars, une mission conjointe franco-américaine réalisera un vol d'inspection au-dessus du territoire russe à bord d'un avion américain Boeing OC-135B Open Skies", a fait savoir le responsable.

 

Lors de ce vol, des spécialistes français et américains contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance conformément aux accords conclus.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. La Russie a adhéré au Traité le 26 mai 2001.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
NATO wants international observers sent to Ukraine

 

March 02, 2014 - Spacewar.com  (AFP)

 

Brussels - NATO allies on Sunday urged the deployment of international observers to Ukraine and said the alliance sought "to engage" with Moscow at NATO-Russia talks.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," said a statement issued after almost eight hours of talks between NATO's 28 ambassadors.

 

NATO condemned Russia's military escalation in Crimea and expressed "grave concern" about the Russian parliament's authorisation to deploy armed forces in Ukraine.

 

Any such action would be "a breach of international law" and would contravene the principles of the NATO-Russia Council and NATO's Partnership for Peace, it said.

 

The allies also said the NATO-Ukraine Commission had met at Kiev's request, adding, "we intend to engage with Russia in the NATO-Russia Council."

 

Asked to elaborate, NATO chief Anders Fogh Rasmussen said many members had asked for a meeting with Russia and that there would be one, but he gave no timing.

 

The statement called on Russia to "honour all its international commitments, to withdraw its forces to its bases, and to refrain from any interference elsewhere in Ukraine.

 

"We urge both parties to immediately seek a peaceful resolution through dialogue, through the dispatch of international observers under the auspices of the United Nations Security Council or the OSCE," the allies added.

 

They called also for "an inclusive political process in Ukraine based on democratic values, respect for human rights, minorities and the rule of law, which fulfils the democratic aspirations of the entire Ukrainian people."

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on the developments in Ukraine's Crimea

 

Brussels, 01 March 2014 European External Action Service Ref 140301 / 01

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission , issued the following statement today:

 

" I deplore today's decision by Russia on the use of armed forces in Ukraine. This is an unwarranted escalation of tensions. I therefore call upon the Russian Federation not to dispatch such troops, but to promote its views through peaceful means.

 

Any possible movements, action and stationing of forces must be in accordance with international law and commitments, notably under the UN Charter and the OSCE Final Act, the Budapest Memorandum of 1994 as well as bilateral treaties such as the one regulating the stationing of the Black Sea Fleet.

 

I call on all sides to decrease the tensions immediately through dialogue, in full respect of Ukrainian and international law. The unity, sovereignty and territorial integrity of Ukraine must be respected at all times and by all sides. Any violation of these principles is unacceptable. More than ever, restraint and sense of responsibility are needed.

 

I commend the measured response by the transitional government of Ukraine to these extremely worrying developments in the Autonomous Republic of Crimea over the last few days.

 

An extraordinary meeting of the Foreign Affairs Council will be held on Monday to discuss the EU's response to these developments. I will also meet with Russian Foreign Minister Sergei Lavrov thereafter. I will travel to Kyiv on Wednesday to address these issues with all stakeholders. "

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine mobilises army as West warns Russia

 

March 02, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Kiev - Ukraine warned Sunday it was on the brink of disaster and called up military reservists after Russia's threat to invade its Western-leaning neighbour risked sparking the worst crisis since the Cold War.

 

US President Barack Obama and his Western allies took turns admonishing Russia as Ukraine looked on the brink of losing control of Crimea with the defection of its navy commander to pro-Kremlin forces who have tightened their grip on the Black Sea peninsula.

 

World leaders huddled for urgent consultations across global capitals after Russia's parliament voted Saturday to allow President Vladimir Putin to send troops into the ex-Soviet state -- a decision Obama branded a "violation of Ukrainian sovereignty".

 

US Secretary of State John Kerry upped the stakes for Putin by bluntly warning that Moscow risked relinquishing its coveted place among the Group of Eight nations if its sabre rattling did not halt.

 

Ukraine's new Western-backed Prime Minister Arseniy Yatsenyuk -- in power for just a week following the overthrow of a pro-Russian regime -- also warned that any invasion "would mean war and the end of all relations between the two countries."

 

"We are on the brink of a disaster," Yatsenyuk told the nation of 46 million in a televised address.

 

Pro-Moscow gunmen who are widely believed to be acting under Kremlin orders intensified their control Sunday over large swathes of a strategic peninsula that has housed Russian navies since the 18th century.

 

Witnesses said Russian soldiers had moved out of their bases and blocked about 400 Ukrainian marines in the eastern port city of Feodosiya. AFP reporters saw a similar presence of troops outside a Ukrainian military installation near the Crimean capital Simferopol and other locations.

 

But the biggest blow to the new Kiev leaders came when Ukrainian Navy Commander Denis Berezovsky announced a day after his appointment that he was switching allegiance to the pro-Russian authorities in Crimea after gunmen surrounded his building and cut off its electricity.

 

Crimea's pro-Kremlin government chief Sergiy Aksyonov -- installed in power Thursday after an armed raid on the region's government building and not recognised by Kiev -- immediately named Berezovsky as head of the peninsula's own independent navy.

 

- Full combat alert -

 

Fears of Russia's first invasion of a neighbour since a brief 2008 confrontation with Georgia prompted the largely untested interim team in Kiev to put its military on full combat alert and announce the call-up of all reservists.

 

The vast country on the eastern edge of Europe would face a David-and-Goliath struggle should the conflict escalate. Russia's army of 845,000 soldiers could easily overwhelm Ukraine's force of 130,000 -- half of them conscripts.

 

Putin said it was his duty to protect ethnic Russians in Crimea and southeastern swathes of Ukraine that have ancient ties to Moscow and look on Kiev's new pro-EU leaders with disdain.

 

Russian officials also argued they had no need to ask the UN Security Council for permission -- as Putin had demanded for any Western action in Syria -- because the wellbeing of their own citizens was at stake.

 

NATO chief Anders Fogh Rasmussen told Russia during urgent talks in Brussels that its movement of troops "threatens peace and security in Europe."

 

German Frank-Walter Steinmeier spoke ominously of preventing "a new division of Europe" while France and Britain called for negotiations between Moscow and Kiev -- either directly or through the United Nations.

 

The most immediate response to Russia's actions came when Washington and its Western allies pulled out of this week's preparatory meetings for the June G8 summit in the Russian Black Sea resort of Sochi.

 

Kerry went one step further, warning Putin that "he is not going have a Sochi G8, he may not even remain in the G8 if this continues."

 

Sochi hosted last month's $51-billion Winter Olympic Games extravaganza that along with the football World Cup in 2018 are meant to highlight Russia's return to prosperity and global influence under Putin's rule.

 

Russia was admitted to the G8 in 1998 in recognition of the late president Boris Yeltsin's democratic reforms -- a spot the Kremlin views as recognition of its post-Soviet might.

 

- 'Candid' Obama-Putin exchange -

 

Events have moved rapidly since a three-month crisis in culturally splintered Ukraine -- long fought over by Moscow and the West -- sparked by pro-Kremlin president Viktor Yanukovych's decision to spurn a historic pact with the European Union in favour of closer ties with Russia.

 

It culminated in a week of carnage last month that claimed nearly 100 lives and led to Yanukovych's ouster.

 

The Kremlin appeared stunned by the loss of its ally and Kiev's subsequent vow to seek EU membership -- a decision that would shatter Putin's dream of reassembling a powerful economic and military post-Soviet bloc.

 

The White House said Obama told Putin in a "candid and direct" exchange his actions in Crimea were a "breach of international law."

 

The Kremlin's account of Putin's conversation with Obama was equally blunt.

 

It said Putin flatly told the US leader that Russia "reserves the right to protect its interests and those of the Russian-speaking population" if violence in Ukraine spread.

 

The Kremlin said Putin had also told German Chancellor Angela Merkel late Sunday that Russia's response to the "relentless threat of acts of violence from ultranationalist forces... (was) fully adequate."

 

Analysts called Ukraine the most serious crisis to test the West's relations with Moscow since the 1991 breakup of the USSR.

 

"The damage to Russia's relations with the West will be deep and lasting, far worse than after the Russian-Georgian war," Eugene Rumer and Andrew Weiss of the Carnegie Endowment for International Peace wrote in a report.

 

"Think 1968, not 2008," they said in reference to the Soviet Union's decision to send tanks into Prague to suppress a pro-democracy uprising.

 

Pro-Kremlin sentiments in Crimea remained in evidence Sunday amid a sea of Russian flags.

 

"Crimea is Russia," one elderly lady told AFP in front of a statue of Soviet founder Lenin that dominates a square next to the occupied parliament building in the regional capital Simferopol.

 

- 'We will not surrender' -

 

The mood in Kiev was radically different as about 50,000 people massed on Independence Square -- the crucible of both the latest wave of demonstrations and the 2004 Orange Revolution that first nudged Kiev on a westward path -- in protest at Putin's latest threat.

 

"We will not surrender," the huge crowd chanted under grey skies.

 

Ukraine's prime minister had assured the nation Saturday he was "convinced" Russia would not launch an offensive because Moscow realised it would put an end to relations between two neighbours with centuries of shared history.

 

Kremlin spokesman Dmitry Peskov also said Saturday that "for the moment, this decision (to invade) has not been taken".

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Crimée : combien de troupes, de chars, de navires russes ?

 

02/03/2014 Blandine Grosjean - Rédactrice en chef / Rue89


Le site Contemporay Issues & Geography vient de mettre en ligne une carte faisant le point sur les moyens militaires mis en œuvre par la Russie en Crimée, à partir des sources de plusieurs médias de référence (anglo-saxons pour la plupart) alors que la Russie a entériné l’intervention militaire de Moscou dans cette région russophone et russophile d’Ukraine.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine: Poutine accepte un groupe de contact pour entamer un dialogue

 

02 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Vladimir Poutine a accepté une proposition d'Angela Merkel sur la création d'un groupe de contact pour entamer un dialogue politique sur l'Ukraine, a indiqué dimanche le gouvernement allemand, après un entretien téléphonique de la chancelière allemande avec le président russe.

 

Le président Poutine a accepté la proposition de la chancelière d'établir immédiatement une mission d'enquête ainsi qu'un groupe de contact, éventuellement sous la direction de l'OSCE, pour entamer un dialogue politique, selon un communiqué du gouvernement allemand.

 

Lors de leur entretien téléphonique dimanche soir, la chancelière a reproché au président russe d'avoir violé le Droit international par l'intervention russe, inacceptable, en Crimée, selon ce communiqué.

 

Mme Merkel lui a notamment reproché une violation du mémorandum de Budapest de 1994, dans lequel la Russie s'était engagée à respecter l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières existantes, ainsi que le traité sur la flotte russe de la Mer noire de 1997.

 

La chancelière a par ailleurs de nouveau exhorté M. Poutine à respecter l'intégralité territoriale de l'Ukraine, selon le communiqué.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:40
Ukraine : des airs de répétition du scénario géorgien

 

02/03/2014 Par Régis Genté – LeFigaro.fr

 

En août 2008, Moscou s'est lancé dans une guerre de cinq jours contre la Géorgie pour soutenir deux provinces sécessionnistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

 

En Géorgie, de l'homme de la rue au responsable politique, chacun regarde les événements d'Ukraine avec un triste sentiment de familiarité. Le scénario semble quasi identique à celui de 2008, lorsque Moscou s'est lancé dans une guerre de cinq jours contre le pays. Tout y est: de la détermination du Kremlin à empêcher une ex-république soviétique de se rapprocher du camp occidental, à l'instrumentalisation des minorités ethniques et du séparatisme régional, celui de l'Ossétie du Sud pour ce qui les concerne, l'une des deux provinces sécessionnistes géorgiennes avec l'Abkhazie.

«L'erreur serait de croire que Moscou agit pour défendre les Russes, ethniques ou porteurs d'un passeport russe, en Crimée aujourd'hui ou comme en 2008 dans les provinces séparatistes géorgiennes», prévient le politologue Thorniké Gordadzé, de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), à Paris. Et celui qui a été ministre chargé de l'intégration euroatlantique de la Géorgie (2012) d'attirer l'attention sur le fait «que la Russie veut intervenir militairement en Ukraine, en prétextant la menace pesant sur la vie des citoyens russes, alors qu'aucun cas d'agression n'a été répertorié. D'ailleurs, depuis l'indépendance du pays en 1991, les Russes d'Ukraine n'ont jamais connu de problèmes particuliers».

En Ukraine comme en Géorgie en 2008, la propagande de Moscou fait croire aux minorités «russes» qu'elles ont affaire à des pouvoirs centraux «fascistes», en réduisant «Maïdan» à ses franges d'extrême droite, ou en faisant du très pro-occidental ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili (2004-2013) un petit Hitler du Caucase.

Le début d'intervention russe en Ukraine permet de relativiser les erreurs de Saakachvili en 2008. «À l'Ouest, nous oublions de simplement lire les déclarations de M. Poutine, qui est constant dans ses positions, lorsqu'il dit que la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle a été l'effondrement de l'URSS et qu'il veut aujourd'hui créer une Union eurasiatique», rappelle Lawrence Sheets, analyste à l'International Crisis Group. Poutine pense essentiellement «géopolitique». De la Géorgie à l'Ukraine, il poursuit son grand objectif: replacer la Russie sur le devant de la scène internationale et recréer pour ce faire une sphère d'influence autour d'elle.

En 2008, la Géorgie avait eu le tort de s'être trop rapprochée de l'Otan. Dmitri Medvedev l'a d'ailleurs reconnu en novembre 2011, lors d'une visite à Tskhinvali, la capitale d'Ossétie du Sud, lorsqu'il a dit que sans la guerre de 2008 «l'arrangement géopolitique serait différent aujourd'hui et nombre de pays que l'on a tenté artificiellement de faire glisser dans l'Alliance de l'Atlantique Nord en seraient déjà membres». En 2013, les manifestants de Maïdan ont eu le tort de refuser la décision d'un seul homme, leur président, de renoncer à signer l'accord d'association avec l'Europe.

En suscitant et entretenant des conflits séparatistes, «Poutine essaie de se créer des leviers pour peser sur les gouvernements d'ex-républiques soviétiques afin qu'ils demeurent pro-russes», explique Thorniké Gordadzé. Moscou cherche moins l'indépendance de la Crimée, ou son rattachement à la Russie, qu'à entretenir une instabilité permanente en Ukraine, comme elle le fait en Géorgie depuis son indépendance en 1991, pour être certaine qu'elle ne rejoindra pas le camp occidental.

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:35
Problem batteries likely cause of fatal Indian navy fire: reports

 

Feb 28, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Mumbai - Malfunctioning and ageing batteries were the likely cause of fire on an Indian submarine that left two dead this week, reports said Friday, amid warnings that the navy is "on the verge of breakdown".

 

Wednesday's accident on board the Russian-built INS Sindhuratna, the latest in a string of naval mishaps, left seven crew members injured, while two bodies were found after the stricken submarine docked in Mumbai on Thursday.

 

While the vessel had undergone a refit earlier this year, the batteries that powered it underwater had not been replaced because of contracting delays, The Hindu daily said, citing "highly placed navy sources".

 

The newspaper said hydrogen leaking from the batteries was thought to have caused the explosion.

 

Admiral D.K. Joshi, the chief of naval staff, announced Wednesday night he was standing down to take "moral responsibility" for the recent run of recent naval accidents.

 

The most deadly of these happened last August, when 18 sailors were killed as the fully-armed submarine INS Sindhurakshak exploded in flames and sank in a military shipyard in Mumbai.

 

"India's military is, literally, on the verge of breakdown," said an editorial in The Hindu, adding that "acquisitions of desperately needed armour and artillery systems have been endlessly delayed".

 

The Times of India, which also reported a likely battery malfunction, said in an editorial that "poor maintenance of submarines and warships is crippling India's navy".

 

It said 12 mishaps involving submarines and warships over the last seven months "may also severely impair India's ambitions of becoming a strategic blue-water power able to operate far beyond its extensive coastline".

 

Various other naval accidents have been reported in recent months including a submarine running aground in Mumbai's harbour, fires on a minesweeping vessel and an aircraft carrier, and a collision between a frigate and a fishing boat.

 

INS Sindhuratna is a kilo-class submarine which normally operates with a crew of 53 and can sail on its own for 45 days, the navy's website says.

 

It had been undergoing trials off the Mumbai coast as part of a clearance process for full operations when the incident occurred.

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 13:40
Ukraine : le ministre de l'Intérieur accuse les forces russes "d'invasion"

 

28/02/2014 Par Le Figaro.fr avec Reuters

 

Le ministre ukrainien de l'Intérieur a dénoncé aujourd'hui l'occupation de deux aéroports de Crimée, à Simféropol et Sébastopol, par des soldats russes comme une occupation armée, rapporte l'agence Interfax.

 

Arsen Avakov a précisé qu'il n'y avait eu ni violences, ni heurts lorsque des hommes armés qui appartiendraient aux forces navales russes ont pris possession d'un aéroport militaire près de la base de Sébastopol qui abrite la flotte russe dans la mer Noire. D'autres hommes en arme décrits comment représentant la Fédération de Russie ont également investi l'aéroport de Simféropol sans violence.

 

"Je considère que ce qui s'est passé est une invasion armée et une occupation en violation des accords et des règlements internationaux", a dit Avakov sur sa page Facebook. Il a qualifié ces occupations de provocations et a appelé à des négociations.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:50
Traité Ciel ouvert: la Russie effectuera un vol d'inspection en Italie

 

 

MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

 

Des experts russes effectueront un vol d'inspection en Italie dans le cadre du Traité Ciel ouvert du 24 au 28 février, a annoncé lundi à Moscou le chef du Centre russe pour la diminution de menace nucléaire Sergueï Ryjkov.

 

"Un groupe d'inspecteurs russes effectuera un vol d'observation en Italie à bord d'un avion russe Antonov An-30B dans le cadre du Traité Ciel ouvert. L'inspection durera du 24 au 28 février", a indiqué M.Ryjkov.

 

Le vol sera effectué selon un trajet convenu avec la partie italienne et les spécialistes italiens contrôleront l'utilisation des moyens techniques de surveillance et le respect des ententes conclues, selon M.Ryjkov.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité.

 

Le traité a été signé par 34 Etats d'Europe et d'Amérique du Nord, membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:40
Ukraine: Moscou doit protéger la Flotte russe de la mer Noire (Jirinovski)

La Flotte russe de la mer Noire photo RIA Novosti. Vasily Batanov

 

MOSCOU, 24 février - RIA Novosti

 

Conformément au droit international, Moscou pourrait dépêcher des troupes en Ukraine sur demande du président ukrainien pour protéger la Flotte russe de la mer Noire, a estimé lundi le leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR, nationaliste) Vladimir Jirinovski.

 

"Si nous envoyons nos troupes à la demande de (Viktor) Ianoukovitch, cela sera tout à fait conforme au droit international. Nous sommes en droit d'y envoyer des troupes pour protéger notre Flotte de la mer Noire. Ianoukovitch est un président légitime (…), et il est en droit de solliciter une aide. Il pourrait notamment signer avec la Russie un accord de soutien", a déclaré M.Jirinovski lors d'une conférence de presse à la Douma (chambre basse du parlement russe).

 

Et d'ajouter que, pour sa part, le LDPR était prêt, en cas de besoin, à dépêcher des détachements de volontaires dans le Sud-Est de l'Ukraine.

 

Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées vendredi 21 février à Kiev. Elles ont abouti à la conclusion d'un accord signé par la président Ianoukovitch et les dirigeants de l'opposition. Signé à l'issue de plusieurs jours d'extrêmes violences à Kiev, où près de 80 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre forces de l'ordre et protestataires, ce document prévoit notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président.

 

Au mépris des ententes intervenues et sans attendre que la loi modifiant la Constitution soit signée par Viktor Ianoukovitch, les députés ont voté un décret transférant les pouvoirs de chef de l'Etat au président de la Rada suprême (parlement), Alexandre Tourtchinov.

 

Introuvable à l'heure actuelle, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de démissionner de son poste ni de signer des accords "avec les bandits".

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 17:40
The Russian Air Force will receive another Tu-214 Open Skies Plane

21.02.2014 Rostec


The new reconnaissance plane Tu-214ON will be introduced into the fleet of the Russian Air Force as part of its implementation of the Open Skies Treaty, ITAR-TASS reported. The aircraft is equipped with an aircraft surveillance system developed by the radio technologies company Vega.

The Open Skies Treaty was signed March 24, 1992, in Helsinki by representatives of 23 OSCE member states. The purpose of the agreement is to strengthen trust between the countries by improving mechanisms for monitoring military activities. The document establishes an “open skies” regime that allows participants the opportunity to conduct aerial surveys of each other’s territory.

Before that, on February 19, 1988, a center was established to ensure the implementation of arms reduction agreements by the Russian Air Force. Currently it consists of its leadership and three departments, all of which are subject to the commander of the Air Force.

“With the participation of officers from the center, up to 60 foreign inspection teams are escorted through the Russian Federation annually, and up to 15 inspections and 41 aerial surveys take place elsewhere through the Open Skies Treaty,” noted Col. Igor Klimov, spokesperson for the Russian Air Force.

Since 2010 the center has been directed by Russian groups that support the foreign missions that come to Russia under the Open Skies Treaty. Observation flights over the territory of the Russian Federation are carried out on OC-135B, C-130, SAAB-340B, CN-235, AN-30, and AN-26 airplanes. AN-30B-154 and Tu-LK1 aircraft are used for missions over the territory of other treaty participants.
“At the end of 2013 the Russian Air Force received the Tu-214ON plane to implement the Open Skies Treaty. This year we will receive another new plane, which is now undergoing inspections,” Igor Klimov said.

Tu-214ON (Open Sky) is an aircraft with integrated intelligence systems and developed by JSC Tupolev based on the Tu-214 passenger aircraft. It was created specifically for operating under the Open Skies Treaty and is designed to replace the outdated Tu-154 and An-30 models.

The first Tu-214ON was demonstrated publically at the MAKS-2011 international air show and drew a lot of attention. Representatives of Italy, Norway, Canada, USA came to the demonstration, and experts gave the aircraft high marks.

Tu-214ON is equipped with onboard surveillance system developed by the radio engineering company Vega. The system is designed to produce images of the countryside, record the submissions received, document all incoming information and surveillance, and monitor and manage navigation data for the surveillance analysis.

The radio engineering company Vega was created in 2004 to ensure the priority development of key radio, radar, reconnaissance, ground control, aviation, and space-based technological systems for defense and economical interests. In January 2014, based on a proposal from the government of the Russian Federation, 100% of the company’s shares were transferred to the state corporation Rostec.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:40
Russian Defense Ministry Unveils $9B UAV Program

Russia will test the Yabhon United 40 UAV, manufactured by Adcom Systems of the United Arab Emirates. (Adcom Systems)

 

Feb. 19, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

Russia will test the Yabhon United 40 UAV, manufactured by Adcom Systems of the United Arab Emirates.

 

WARSAW — Russian Defense Minister Sergei Shoigu has announced a program to spend about 320 billion rubles (US $9 billion) by 2020 on military UAVs, according to local news agency ITAR-TASS.

 

Under the plan, the new drones will boost the reconnaissance, communications and combat capacities of the Russian armed forces, according to the minister. Shoigu did not disclose the number of UAVs to be acquired. Presently, the Russian military operates a fleet of nearly 500 drones, the minister said.

 

The latest move follows last year’s announcement by Russian President Vladimir Putin that UAVs are a vital area of development in modern aviation, and that Russia needs to develop a wide range of drones, including combat and reconnaissance variants.

 

The Russian military is set to test the Yabhon United 40 medium-altitude, long-endurance UAV built by the United Arab Emirates’ Adcom Systems.

 

Other foreign-based companies to supply drones to Russia include Israel Aerospace Industries, which delivered 12 UAVs to the military under a deal inked in 2009.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:40
Mi-28NE Havoc (Night Hunter)

Mi-28NE Havoc (Night Hunter)

 

18.02.2014 Oleg Nekhaï - La Voix de la Russie

 

Le développement de l’hélicoptère rapide russe devrait être terminé en 2017-2018. Différentes variantes sont à l’étude en Russie, mais il est encore trop tôt pour parler de caractéristiques techniques.

 

Le constructeur d’hélicoptères russe Mil est connu pour ses célèbres Mi-8 et Mi-17, qui sont demandés dans le monde entier. La compagnie prévoit de finir les travaux du projet technique d’hélicoptère rapide, qui porte le nom de V-37, d’ici la fin de l’année prochaine. Sa variante de base aura une installation avionique moderne et des systèmes porteurs de dernière génération. La vitesse de croisière de l’appareil pourrait atteindre 350-370 km/h. Le constructeur russe Kamov travaille sur l’hélicoptère Ka-92, qui sera équipé de rotors rigides coaxiaux. Il est pour l’instant difficile de déterminer quelle vitesse aura la version militaire du nouvel hélicoptère rapide, mais elle devrait être sensiblement plus élevée que celle du Ka-52 ou du Mi-28N « Chasseur nocturne », qui font partie de l’armement du ministère de la Défense. Roman Goussarov, rédacteur en chef du portail Avia.ru, souligne que leur vitesse de croisière est de 270 km/h.

 

« La création d’un hélicoptère rapide est une tâche complexe. Aujourd’hui, la vitesse de vol habituelle d’un hélicoptère est de 250-300 km/h. Si un appareil pouvant avoir une vitesse de croisière de plus de 500 km/h est créé, ce serait un grand pas en avant. Toutefois, il y a beaucoup de “mais”, qu’il sera difficile de surmonter. »

 

Les spécialistes du monde entier cherchent à faire augmenter la vitesse de vol de croisière et maximale. Tout hélicoptère possède des limitations physiques qui ne lui permettent pas de dépasser les 350 km/h en régime continu. La rapidité est pour beaucoup limitée par les lois de l’aérodynamique. Impossible en vol de ranger l’hélice principale afin qu’elle n’oppose pas de résistance. Dans la construction aéronautique, ce problème a été résolu par les convertiplanes, des avions-hélicoptères. Il y a par exemple l’américain Osprey, qui décolle verticalement et dont les rotors basculent ensuite en position horizontale pour lui permettre d’atteindre la vitesse de 500-550 km/h, comme un avion. L’expert note que les principaux constructeurs mondiaux, comme Eurocopter et Sikorsky, continuent à travailler à la création d’hélicoptères rapides et ont obtenu des résultats encourageants.

 

« Eurocopter est aujourd’hui en pleine ascension. Cette entreprise fait autorité dans beaucoup de segments de la construction d’hélicoptères et les autres constructeurs se sondent par rapport à elle. Le fait d’avoir atteint la vitesse de 470-480 km/h en vol horizontal avec l’hélicoptère hybride X3 lors d’essais dans le Sud de la France est un très bon résultat, qu’il serait difficile d'obtenir pour les Russes à l’heure actuelle. »

 

Afin d’accélérer la réalisation du projet d’hélicoptère rapide, les concepteurs russes doivent résoudre le problème des moteurs, pour les hélicoptères militaires également. Ils sont produits à l’usine Klimov à Saint-Pétersbourg, mais en quantité limitée. Une partie importante est achetée à l’étranger, en Ukraine principalement. Il est évident qu'à l’avenir, les hélicoptères rapides militaires russes, à la différence des civils, devraient par essence avoir un moteur de construction russe. C’est pour cela que l’usine Klimov élabore de puissants moteurs de nouvelle génération. Ils sont conçus pour le long terme et seront toujours modernes dans 50 ans.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:30
Syrie: le terrorisme gagne en ampleur (diplomates russe et chinois)

 

MOSCOU, 18 février - RIA Novosti

 

Moscou et Pékin sont unanimes à constater que la menace terroriste en Syrie s'amplifie, indique un communiqué de la diplomatie russe diffusée à l'issue d'une rencontre entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov et l'ambassadeur de Chine à Moscou Li Hui.

 

"Il a été constaté que la menace terroriste en Syrie prend de l'ampleur et exige que tous les Syriens unissent leurs efforts en vue de l'éradiquer ", lit-on dans le communiqué.

 

Les diplomates ont également évoqué le comportement du médiateur international Lakhdar Brahimi aux négociations inter-syriennes de Genève.

 

"Les interlocuteurs ont été unanimes à affirmer que l'envoyé spécial sur la Syrie Lakhdar Brahimi devait effectuer son travail de façon objective et impartiale en encourageant les parties à rechercher un compromis et à tenir compte de leurs intérêts réciproques sur la base du Communiqué de Genève du 30 juin 2012", souligné le document de la diplomatie russe.

 

Moscou reproche à M. Brahimi d'émettre des accusations unilatérales et de rejeter sur Damas la responsabilité de l'absence de progrès aux négociations de Genève.

 

Le deuxième round de ces négociations s'est achevé le 15 février. D'après les diplomates russes, la tendance de Damas à privilégier la lutte contre le terrorisme s'explique par le fait que la Syrie ne cesse d'attirer des "djihadistes et des radicaux islamiques de tout poil". Ces derniers se battent contre les autorités syriennes pour faire triompher leur idéologie.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:20
Sotchi: l'un des deux navires américains envoyés en mer Noire s'est échoué

 

18 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La frégate USS Taylor, l'un des deux navires américains dépêchés en mer Noire pendant les jeux Olympiques de Sotchi, s'est échoué et a dû faire relâche dans un port turc pour évaluer les dégâts, a annoncé mardi la Marine américaine.

 

Le Taylor est actuellement amarré dans le port de Samsun, sur la côte nord de la Turquie, où il fait l'objet d'une inspection pour évaluer les dégâts après s'être échoué le 12 février, affirme l'US Navy dans un communiqué.

 

L'incident s'est produit alors que le navire s'apprêtait à entrer dans le port de Samsun pour se ravitailler en carburant, a précisé un porte-parole du commandement de l'US Navy en Europe. Une enquête a été ouverte.

 

L'incident n'a pas fait de blessées parmi les 200 hommes d'équipage mais les hélices du navire ont été endommagées, selon le porte-parole, Philip Rosi.

 

Il est trop tôt pour déterminer quel sera l'impact sur la capacité du Taylor à reprendre rapidement la mer, selon lui.

 

Fin janvier, le Pentagone avait annoncé que deux navires seraient disponibles en cas de demande pour toute situation d'urgence, en soutien et en consultation avec le gouvernement russe pendant la durée des jeux Olympiques.

 

Peu avant l'ouverture des jeux, la Maison Blanche s'était alarmée d'une hausse inquiétante des menaces visant les JO. Aucun incident notable n'a à ce jour été rapporté.

 

Pendant leur séjour en mer Noire, les deux navires américains sont censés notamment conduire des opérations de sécurité maritime, selon la Navy. L'autre navire américain est l'USS Mount Whitney, vaisseau amiral de la flotte américaine de Méditerranée (VIe flotte), qui compte 300 hommes à bord.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:40
Arctique russe: un nouveau commandement stratégique bientôt créé (état-major)

 

MOSCOU, 17 février RIA Novosti

 

Une structure militaire réunissant la Flotte du Nord, les brigades arctiques, des unités d'aviation et de DCA ainsi que des organismes de commandement sera créée en 2014 dans l'Arctique russe, a confié lundi à RIA Novosti un représentant haut placé de l'Etat-major général des Forces armées du pays.

 

Baptisée Flotte du Nord-Commandement stratégique unifié, la nouvelle structure sera commandée par l'amiral Vladimir Korolev, commandant de la Flotte du Nord. Elle sera directement subordonnée au ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

 

"Une nouvelle structure sera bientôt créée dans l'armée russe grâce au renforcement de la Flotte du Nord. Cette dernière recevra en son sein les brigades arctiques relevant des Troupes terrestres, des unités d'aviation et de DCA, ainsi que des organismes de commandement supplémentaires", a déclaré le représentant de l'Etat-major.

 

Il a souligné que la protection des intérêts de la Russie dans la région arctique constituerait le principal objectif de la nouvelle formation.

 

"Il s'agit de protéger la Voie maritime du nord, les ressources poissonnières et les gisements d'hydrocarbures, mais aussi - et c'est cela l'essentiel - d'assurer la sécurité des régions septentrionales du pays", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, la mise au point de la nouvelle structure est en cours afin de la rendre opérationnelle d'ici la fin de l'année.

 

Longue de 3.000 milles nautiques, la Voie maritime du nord est la principale voie de navigation en Arctique passant le long des côtes nord de la Russie et reliant les ports européens à ceux de l'Extrême-Orient.

Arctique russe: un nouveau commandement stratégique bientôt créé (état-major)
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 13:40
L'industrie militaire ukrainienne menacée, la Russie et la Chine inquiètes

 

15 février 2014 Vassili Kachine La Voix de la Russie

 

La crise en Ukraine illustre parfaitement la faiblesse de l'Etat ukrainien. Même si l’administration du président ukrainien actuel Viktor Ianoukovitch survit à cette crise, l’Ukraine n’en sortira pas renforcée.

 

Actuellement, le pays est confronté à des troubles qui risquent de dégénérer en une destruction des infrastructures et une redistribution des biens.

 

Cela soulève de nombreuses interrogations, notamment de la part des entreprises du complexe militaro-industriel russe et chinois qui ont des programmes de coopération avec l’Ukraine. Leur principal partenaire en Ukraine, l’usine Motor Sich, est le principal fabricant de moteurs pour les hélicoptères russes. L’usine fournit également les moteurs pour les avions de formation et de transport, ainsi que pour un certain nombre d’appareils sans pilote et des missiles de croisière.

 

Le président de cette société Viatcheslav Bogouslaev est une personnalité de premier plan au sein du parti des Régions, dirigé par Viktor Ianoukovitch. A Zaporojie, où est située la société, l’opposition n’a pas réussi à s’emparer de l’administration locale. Ceci est probablement lié au fait que Motor Sich soit orientée sur le marché russe. Mais qui sait ce qui peut arriver à l’usine en cas de changement de pouvoir et de changement de propriétaire ? Un scénario pessimiste est assez plausible : les cadres dirigeants pourraient bien être licenciés et l’usine deviendrait alors la propriété d’un entrepreneur fidèle à l’opposition. Des scénarios semblables avaient déjà eu lieu après la « révolution orange » en 2004. Mais à ce moment là, les contradictions entre les groupes politiques ukrainiens n’étaient pas aussi fortes qu’à l’heure actuelle.

 

L'influence croissante des États-Unis pourrait également conduire au blocage de l’exportation d’un certain nombre d’armements et de technologies vers la Chine, comme ce fut déjà le cas pour l’UE et Israël.

 

Outre les moteurs fabriqués à Motor Sich, utilisés notamment dans la fabrication des avions d'entraînement chinois L-15 et russes Yak-130, ainsi que des hélicoptères Mi-17, largement utilisés en Russie et en Chine, d’autres contrats de coopération pourraient être menacés. Par exemple les livraisons des moteurs diésel pour les chars chinois MBT-2000 destinés à l’exportation. Certains domaines de coopération, notamment en ce qui concerne la livraison des centrales électriques, les équipements radar, et les systèmes électroniques de la défense, pourraient également se retrouver gelés.

 

L'Ukraine était un bassin industriel important pour le complexe militaro-industriel à l’époque de l’URSS. Après l'effondrement de l'Union soviétique, tous les types d’armes stratégiques que fabriquait la Russie dépendaient des composantes ukrainiennes. Il a fallu plusieurs années à Moscou pour se doter d’une certaine indépendance par rapport aux livraisons d’Ukraine. En modifiant progressivement les modèles de coopération industrielle, l’industrie de la défense russe continue à l’heure actuelle à devenir moins dépendante de l’industrie militaro-industrielle ukrainienne, mais elle est encore très loin de son indépendance complète. Malgré le lancement d’une usine des moteurs pour hélicoptères près de Saint-Pétersbourg, le rôle de Motor Sich dans la demande russe reste très important.

 

La Chine cherche également à surmonter sa dépendance des livraisons ukrainiennes des moteurs diésel de 1200 CV de puissance pour ses chars destinés à l’exportation. Mais malgré les tests réussis du nouveau char MBT-3000, ce travail est loin d’être achevé.

 

La nouvelle crise politique à Kiev oblige donc la Russie et la Chine à réfléchir à nouveau aux risques éventuels qu’elle comporte. Et Moscou, tout comme Pékin, vont probablement redoubler leurs efforts pour surmonter la dépendance qu’ils ont par rapport au secteur militaro-industriel ukrainien.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 18:40
Marine russe : l’avenir de la flotte

 

14.02.2014 Ilia Kramnik La Voix de la Russie

 

Anatoli Chlemov, directeur du département des commandes d’État pour la défense du Consortium naval unifié, a abordé la construction de la flotte russe et la coopération technico-militaire avec l’Inde dans un entretien exclusif accordé à La Voix de la Russie lors du salon DEFEXPO 2014 qui se tient en Inde.

 

La Voix de la Russie : L’Inde a récemment reçu le porte-avionVikramaditya, de construction russe. D’autres projets communs d’une telle ampleur sont-ils prévus ?

 

Anatoli Chlemov : « Ce projet est le plus grand de toute l’histoire de la coopération russo-indienne. Mais les travaux dans ce domaine ne s’arrêtent pas au Vikramaditya. La Russie a fourni des équipements aéronautiques développés par le bureau d’études Nevski pour le simulateur indien de l’aviation embarquée, et aussi pour le nouveau porte-avion indien du projet 71. De plus, des négociations sont menées sur la maintenance technique après garantie et l’accompagnement du cycle de vie du porte-avion. »

 

LVdlR : Faut-il s’attendre à l’avenir à la construction d’un nouveau porte-avion pour la Russie ?

 

A. C. : « Il y a en ce moment des études sur plusieurs variantes de navire de cette classe, mais je ne pourrais dire quelque chose de concret qu’après la validation du programme à long terme de construction navale militaire russe, qui doit être terminé cette année. Il fixe les paramètres de la construction de la flotte russe et les besoins en navires des principales classes jusqu’en 2050. »

 

LVdlR : Que pouvez-vous nous dire sur la réparation du croiseur lance-missile nucléaire lourd Admiral Nakhimov? Cette réparation peut-elle être considérée comme une préparation à celle du Pierre le Grand?

 

A. C. : « Pour le moment, la réparation en est au stade des travaux préliminaires. Dans un avenir proche, le navire sera mis dans le bassin où se trouvait encore récemment le Vikramaditya. Le navire devrait être livré à la flotte en 2018. Au cours des réparations, de nouvelles possibilités seront ajoutées au croiseur grâce à de nouveaux systèmes d’armement et d’équipements électroniques. Le Pierre le Grand, qui est aussi très important pour la flotte, remplit un grand nombre de missions. Le navire a intégré la flotte en 1998 et est activement utilisé depuis. La date de sa réfection approche, et il faudra aussi le moderniser, comme l’Admiral Nakhimov. »

 

LVdlR : Comment avance le projet Leader ? Sera-t-il classé comme contre-torpilleur ou comme croiseur ?

 

A. C. : « L’année dernière, le ministère de la Défense a conclu un contrat de recherche-développement Leader pour créer un navire de surface pour les zones océaniques. Nous parlons pour l’instant d’un navire de surface militaire multi-rôle pour les zones océaniques. Ce terme correspond mieux aux objectifs et aux possibilités du futur bâtiment.

La flotte n’a pas encore décidé si elle avait besoin d’un navire équipé d’un moteur à turbine, duquel il faudra déterminer sa taille et son tirant d’eau. S’il s’agit d’une propulsion nucléaire, ce sont alors des paramètres tout à fait différents. En ce qui concerne l’armement, nous devons étudier ce qu’un navire pour zones océaniques doit avoir à son bord sur la frégate du projet 22350 (c’est un type de frégate multi-rôle pour zone maritime éloignée, élaborée pour le réarmement de la marine russe). »

 

LVdlR : Que pouvez-vous nous dire sur les perspectives des forces amphibies de la marine ?

 

A. C. : « Le destin de l’Ivan Gren, et du projet 11711 en général (c’est un type de nouveaux vaisseaux amphibies pour les débarquements et le transport de matériel et d’équipements de guerre) est lié à la modification du cahier des charges de la marine. Nous cèderons ce navire l’année prochaine. 2-3 autres grands navires amphibies de ce projet devraient être construits.

Deux porte-hélicoptères amphibies de classe Mistral vont bientôt intégrer la flotte militaire de la marine. Mais ce sont des bâtiments assez chers. Il n’y en aura pas un grand nombre. Je suppose que le type principal de navire amphibie sera des porte-hélicoptères amphibies de taille moyenne, proche des navires hollandais de classe Rotterdam, d’un tirant d’eau de 13 000-15 000 tonnes. Il est possible de construire 6-8 unités de ce bateau. Ensemble, les Mistral, le projet 11711 et les réparations navires amphibies déjà dans la flotte permettront de maintenir les forces amphibies au niveau nécessaire. »

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:40
photo Royal Navy

photo Royal Navy

 

 

13.02.2014 Oleg Nekhaï La Voix de la Russie

 

Le bureau de construction de la Neva est en train d’élaborer des projets des porte-avions de trois classes pour la flotte de la Russie : léger, moyen et lourd. Si une décision sur le choix d’un de ces porte-avions est prise par le ministère de a Défense de la Russie, les concepteurs vont pouvoir passer à la phase de construction.

 

La flotte russe possède actuellement à son armement le croiseur porte-avions lourd Admiral Kuznetsov. Il a rejoint la marine russe il y a plus de 20 ans. Ce n’est pas un âge trop avancé pour un navire de cette classe, souligne le vice-président de l’Académie des problèmes géopolitiques Konstantine Sivkov.

 

« Les porte-avions américains servent généralement 50 ans, voire davantage. Les porte-avions, c’est un type de navires particulier. Ils vieillissent lentement. Quant à leur potentiel de modernisation, il est énorme. Il suffit de remplacer le groupe d’aviation et son potentiel va augmenter de façon spectaculaire. »

 

La Russie a toutefois besoin de navires de nouvelle génération. La marine russe devrait posséder par temps de paix, et par temps de guerre, au moins un porte-avions dans la région de l'Atlantique et un porte-avions dans le Pacifique. Ces porte-avions devraient avoir des navires de remplacement pendant leur entretien technique ou les travaux de réparation. Il en faut donc deux au Nord du pays, et deux dans l’océan Pacifique. De nombreux experts estiment que la centrale électrique de ces navires devrait être non nucléaire, car si un missile touche le navire et que le réacteur est endommagé, le porte-avions ne pourra plus être utilisé. La destruction de la centrale électrique du porte-avions provoquerait une contamination qui ferait pas mal de victimes parmi les membres de l’équipage à son bord. Le groupe aérien du futur porte-avions devrait être composé d’au moins 70 à 75 avions militaires et d’hélicoptères. Parmi eux, 40 à 45 appareils devraient être des avions de frappe – des chasseurs ou des avions polyvalents, par exemple des Su-33. Les 30 avions restants pourraient être des avions d'appui au combat, poursuit Konstantine Sivkov.

 

« Un navire avec un tirant d’eau de 75.000 à 85.000 tonnes devrait être construit pour abriter un groupe aérien aussi important. Il est souhaitable qu’il soit doté d’un système de défense antimissile, capable de refléter des tirs des petits groupes de missiles de croisière, dans des conditions des parasites radar. Le navire doit également être doté des moyens modernes de détection radar et de brouillage, ainsi que d’un système de contrôle de circulation aérienne. »

 

Le nombre de porte-avions au sein de la flotte est dicté par les missions qui permettent de garantir la sécurité militaire. A titre d'illustration, on peut citer dans ce cas l’expérience de la Seconde guerre mondiale. La Grande-Bretagne, un pays insulaire, garantissait toujours sa sécurité grâce à sa flotte puissante. Le pays a construit beaucoup de croiseurs qui garantissaient la protection de ses frontières maritimes. Ce fut l'une des raisons pour lesquelles Hitler a refusé d’envahir la Grande-Bretagne par la mer. Les États-Unis disposent de 11 porte-avions menant des missions qui s'imposent aux forces armées américaines. Cette mission consiste à augmenter au maximum l’influence des Etats-Unis dans le monde. Lors de la réalisation des grandes opérations Tempête du désert et Choc et effroi contre l'Irak, les Américains utilisaient 5-6 porte-avions. La flotte russe n’a pas pour objectif d'établir un contrôle sur d'autres pays. Sa mission est de mener des actions politiques et diplomatiques ponctuelles. Dans le même temps, le porte-avion soutient la flotte dans la zone où les forces de combat côtières ne sont plus efficaces. Un porte-avions est une condition essentielle à la survie de la flotte russe en mer en cas de conflit. 

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