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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 12:40
Record-Breaking Russian Navy New Ships Total

08/07/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

36 new ships will enter Russian Naval service this year: a record number. That's according to a statement made by Vice Admiral Alexander Fedotenkov - the Deputy Commander-in-Chief of the Russian Navy - on 7 July 2013.

 

The total includes warships, support vessels and fast attack craft and their arrival was announced during the International Maritime Defense Show, staged in St Petersburg.

 

Looking further ahead, almost 80 warships and submarines are set to be pressed into service by 2020, further boosting Russia's naval capability when, even now, some 60 Russian combat ships are operationally deployed at locations around the world.

 

New Russian Navy Ships

 

"As a result of the implementation of the state rearmament program to 2020, the navy should receive eight nuclear-powered strategic submarines, 16 multirole submarines and 54 warships of various classes", Sergei Shoigu - the Russian Defense Minister - explained in a statement on the new Russian Navy ships.

 

Included in this group of nuclear submarines are three Borei and five Borei-A class machines, equipped with Bulava missiles. The other submarines are made up of Graney, Kilo and Lada-class designs while the warships comprise of Buyan-class corvettes, Ivan Gren-class landing ships and Admiral Gorshkov-class frigates.

 

Speaking last year, Vladimir Putin - the Russian President - stressed the importance of acquiring new naval assets. To that end, more than $160bn - 25 per cent of Russia's defence budget - has been allocated to introduce new or upgraded technologies into the Russian Navy.

 

Russian Navy Re-equipment

 

In news related to the Russian Navy's re-equipment, Russia and Italy have given their joint S-1000 submarine programme new inertia by announcing design changes in early July 2013. Initiated in 2004, the S-1000 programme involves the development of a multirole-capable submarine weighing 1,000 tons, with a top speed of 14 knots and the capacity to transport 12 troops.

 

Externally, the S-1000 will retain its earlier form but, now, its developers say its interior will be heavily modified. Almost a decade in development, this submarine might finally now move forward to prototype stage.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:40
La Russie espère renforcer ses capacités de cyberdéfense à l'horizon 2020

08/07/2013 Par Sofiane Frendi - mag-securs.com

 

La cybersécurité devient une question de souveraineté et de force. Les puissances mondiales cherchent à acquérir les meilleures technologies pour protéger les systèmes informatiques. la Russie relance la course de la ''cyberdéfense''.

 

Les autorités russes cherchent à se procurer les dernières technologies en matière de cyberdéfense pour assurer la protection de ses réseaux et ses systèmes informatiques face aux attaques cybercriminelles.

 

Le Président russe, Vladimir Poutine, a appelé lors d’un conseil de sécurité avec les spécialistes russes de la cyberdéfense à perfectionner les systèmes de défense et renforcer la protection des infrastructures informatique russes à l’horizon 2020 pour stopper les intrusions qui pourront nuire à la Russie.

 

Vladimir Poutine, appelle les russes à doubler les efforts pour sécuriser les sites stratégiques, surtout dans le domaine militaire qui est devenu la convoitise des pirates. "Il faut être prêts à parer efficacement les menaces dans l'espace informatique. Renforcer le niveau de protection de l'infrastructure correspondante, en premier lieu celle des systèmes informatiques relevant de sites stratégiques et d'importance critique", a-t-il indiqué.

 

Pour souligner l’importance de se doter des outils de défense les plus performants, le Président rappelle aux présents à la réunion que la force de nuisance d’une cyberattaque dépasse celle des armes conventionnelles.

 

Pour faire face aux menaces cybernétiques, le ministère de la Défense russe prévoit la création d’une force spéciale ‘’ commandement cybernétique’’. Un projet qui sera parachevé d’ici la fin de l’année 2013. Cette force aura la tâche de surveiller, analyser les informations extérieures et lutter contre les attaques informatiques.  "La Russie crée une armée chargée de la sécurité informatique du pays. Les travaux devraient s’achever d'ici fin 2013".

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:40
La Russie se prépare à une guerre sur son territoire

08/07/2013 cameroonvoice.com

 

Les experts militaires sont unanimes : les mouvements terroristes afghans sont en grande partie rejoints par des jeunes tadjiks, ouzbeks et kirghizes, plus tard identifiés par les services secrets comme leaders d’organisations islamistes à Saint-Pétersbourg et dans d'autres grandes villes russes.

 

Les prévisions concernant l'évolution de la situation en Afghanistan après le retrait de la Force internationale d'assistance et de sécurité (Fias) deviennent de plus en plus sinistres, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Même si les pays occidentaux ne risquent, au pire des cas, qu’une honte internationale due à plusieurs facteurs comme l'échec de la mission d'un grand contingent militaire dans ce pays, le gaspillage d'argent pour les opérations, l'impossibilité d’éradiquer cet "incubateur de terroristes" et le développement prospère du trafic de drogues. En revanche, les pays frontaliers ou proches de l'Afghanistan ont parfaitement conscience des dangers réels et graves qui en émanent. En première ligne : les ex-républiques soviétiques. Comme en témoigne la série d'activités menées depuis deux mois dans le cadre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

 

La réunion des ministres de la Défense des pays de l'OCS s'est tenue hier(Samedi ndlr) à Bichkek. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'y est rendu la veille pour rencontrer le président kirghiz Almazbek Atambaev, lui assurant qu'à la fin de l'année Moscou commencerait à livrer des armes et du matériel militaire au Kirghizstan. Cette déclaration intervient avec, en toile de fond, le communiqué diffusé par le service de presse du ministère russe de la Défense disant qu'une attention particulière serait accordée à l'éventuelle déstabilisation de l’Afghanistan après le retrait de la Fias en 2014.

 

Cette perspective peu réjouissante a également été évoquée pendant la deuxième réunion des chefs de services douaniers des pays membres de l'OCS, à Ekaterinbourg du 25 au 27 juin. Par ailleurs, le comité militaire de l'OTSC s'est réuni à Moscou mardi dernier. Il s'agit d'une nouvelle structure au sein de l’organisation qui réunit les commandants d’état-major général des pays membres. Le comité a étudié la question du règlement pratique des tâches d'intégration militaro-politique déterminées pendant les réunions des organismes statutaires de l'organisation et le sommet informel des chefs d'Etat des membres de l'OTSC les 27 et 28 mai 2013 à Bichkek.

 

Voilà comment le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja avait défini ces tâches : "Il existe deux secteurs dans notre activité. Le premier – coopérer avec les autorités afghanes, leur apporter une assistance pour assurer la stabilité du pays, préparer ses structures de force, ainsi que mener des projets économiques et sociaux. Le second – renforcer le potentiel militaire de l'OTSC, de la Force collective de réaction rapide, des unités bilatérales et le potentiel en termes de maintien de la paix. Sans oublier la protection des frontières nationales". D'après les informations officielles de la réunion du Comité militaire, il a "pris pour base la proposition de la Russie de réorganiser la gestion de l'OTSC et de la Force collective de réaction rapide". Autrement dit, on met clairement un accent sur les mesures militaires de protection au sein même de l'OTSC.

 

Qu’est-ce que cela signifie pour la Russie et les autres pays de la CEI ? Une seule chose : qu’ils reconnaissent comme crédibles les menaces des terroristes afghans de commencer à opérer dans l'espace postsoviétique. Dans le meilleur des cas la coalition occidentale n'a fait que ralentir la mise en œuvre des menaces des moujahids, proférées immédiatement après le retrait du contingent soviétique d'Afghanistan.

 

Par ailleurs, même durant la présence de la Fias la Russie avait déjà senti que ces menaces se réalisaient. Les experts militaires sont unanimes : les mouvements terroristes afghans sont en grande partie rejoints par des jeunes tadjiks, ouzbeks et kirghizes, plus tard identifiés par les services secrets comme leaders d’organisations islamistes à Saint-Pétersbourg et dans d'autres grandes villes russes. Bref, les Russes doivent réellement se préparer à une guerre sur leur territoire.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:40
Défense: le budget pourrait être réduit, tout comme les effectifs de la police et de l'armée

MOSCOU, 8 juillet - RIA Novosti

 

La Russie entre dans une nouvelle étape de construction militaire, face au risque de course aux armements et d’élargissement de l'éventail des dangers militaires, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta du 8 juillet 2013. 

 

Ces nouveaux efforts du complexe militaro-industriel seront menés d'ici 2020 dans un contexte économique difficile puisque le budget pourrait être réduit, tout comme les effectifs de la police et de l'armée. Quoi qu'il en soit, la part des dépenses militaires dans le budget russe devrait rester relativement élevée - plus de 3% du PIB national - ce qui affectera sans doute le développement social. C'est en tout cas ce que nous dit l'analyse des informations sur la réunion du Conseil de sécurité de Russie vendredi dernier au Kremlin. Les discussions ont porté sur le perfectionnement de l'organisation militaire du pays à l'horizon 2020.   

 

Vladimir Poutine a donné sept tâches concrètes aux structures de force et au Conseil de sécurité en matière de construction militaire, laissant percevoir ce que les autorités prévoient de faire pour l'organisation militaire du pays pendant les sept années à venir. Le président a notamment évoqué la nécessité de poursuivre l'optimisation du personnel, de la structure et du cantonnement des troupes de l'organisation militaire de l'Etat. Cette optimisation inclut l'amélioration qualitative des forces mais aussi la réduction des effectifs. Selon de nombreux politiques et économistes, cette mesure-là devrait être bénéfique pour le budget russe.

 

Toutefois, les objectifs présidentiels en matière de perfectionnement de l'organisation militaire n'incluent aucuns chiffres concrets ou de projets de progression vers une armée et des structures de force de métier, bien que ce sujet ait récemment été évoqué. Ce tournant s'explique probablement par les réalités économiques et la position du ministère des Finances : une baisse de la part des militaires professionnels diminuerait la charge budgétaire. Le pouvoir prévoit visiblement de changer ses plans concernant l'armée de l'Intérieur, qui devait être transformée en armée de métier à part entière d'ici 2016.

 

En ce qui concerne l'optimisation des troupes à l'horizon 2020, Poutine a ordonné de former des militaires professionnels pour les unités essentielles et pas tous les détachements de l'armée de l'Intérieur. Le président s'est également prononcé pour le perfectionnement des préparatifs des jeunes avant leur appel à l'armée. "Il faut le meilleur de l’ancien système ancien et proposer de nouvelles méthodes et programmes pour aider les jeunes à se préparer aux conditions actuelles du service armé", a-t-il remarqué. Tout cela dépendra de l'état économique du pays. Une armée de recrues coûtera sans doute moins cher qu'une armée de métier. Toutefois des préparatifs préalables seront nécessaires pour rendre cette armée combative. Il s'agit donc d'une tâche très importante pour les sept années à venir.

 

Vendredi dernier, le président a pour la première fois évoqué les problèmes systémiques affectant l'efficacité de l'organisation militaire du pays, et avant tout la planification militaire stratégique. Selon une source du ministère de l'Intérieur, la plupart des documents de planification que le président a évoqués lors de la réunion du Conseil de sécurité ont été élaborés par la direction précédente.  

 

Par exemple, la Russie postsoviétique n'a jamais eu jusqu'à présent de Plan de défense - un ensemble de documents interdépendants qui couvrent tous les aspects de la défense du pays. Ce plan comprend notamment le programme d'armement, celui de mobilisation et ceux de tous les ministères sur tout le territoire du pays. La source souligne qu'en avril 2013 Poutine a signé les amendements à la loi sur la Défense et d'autres lois en matière de perfectionnement de la gestion étatique et militaire en temps de guerre et de paix. Selon ces amendements la planification de l'organisation militaire relève désormais de l’état-major général.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 16:35
Russie-Chine: 20 navires participeront aux exercices "Coopération en mer"

VLADIVOSTOK, 3 juillet - RIA Novosti

 

Les exercices russo-chinois "Coopération en mer", impliquant près de 20 navires, se dérouleront du 8 au 10 juillet dans le golfe de Pierre-le-Grand en mer du Japon, a annoncé à RIA Novosti le porte-parole de la Flotte russe du Pacifique, le capitaine de vaisseau Roman Martov.

 

"Un convoi de sept vaisseaux de la Marine chinoise arrive vendredi à Vladivostok (…). Les deux parties mobiliseront près de 20 navires et vaisseaux différents, ainsi que plus de dix avions et hélicoptères", a indiqué le porte-parole.

 

Selon M. Martov, lors des manœuvres, les marins des deux pays devront "libérer un navire détourné par les pirates". Les exercices  se concentreront  également sur la défense aérienne conjointe, sur les escortes conjointes ainsi que sur les opérations de recherche et de sauvetage en mer.

 

Les navires des deux pays participeront en outre à des exercices de tir réel et les manœuvres se termineront par un défilé, selon le porte-parole.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:40
Russie: les troupes stratégiques se dotent de systèmes de 5ème génération

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

Les troupes russes de missiles stratégiques (RVSN) équipent leurs postes de commandements par des systèmes automatisés de gestion de combat de cinquième génération, a annoncé aux journalistes le porte-parole des troupes, le colonel Igor Egorov.

"Lors de leur modernisation, les postes de commandements seront équipés d'éléments intégrés du système automatisé de gestion de combat de cinquième génération", a indiqué le colonel.

Selon lui, le système permettra non seulement de s'acquitter de tâches quotidiennes comme donner les ordres, recueillir des informations concernant chaque pas de tir, mais il rendra également possible une réorientation rapide de missiles.

Actuellement, les divisions de RVSN sont en train de se doter de missiles modernisés Topol-M et Iars-M. Auparavant, le commandant en chef des Troupes de missiles stratégiques Sergueï Karakaïev a annoncé à RIA Novosti, que les missiles balistiques intercontinentaux modernisés Iars-M devraient équiper l'armée russe en cours de cette année.

Russie: les troupes stratégiques se dotent de systèmes de 5ème génération
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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:40
Le CEMM sur le croiseur historique Aurore

Le CEMM sur le croiseur historique Aurore

05/07/2013 Marine nationale

 

L’amiral Bernard Rogel s’est rendu en Russie, à Saint-Pétersbourg, du 1er au 4 juillet dernier. Il s’est entretenu avec son homologue, l’amiral Viktor Viktorovich Tchirkof, sur les actions de coopération en cours.

 

Le CEMM a d’ailleurs évoqué avec l’amiral Maksimov, directeur de l’Académie navale Kuznetsov, l’accueil par cette école d’un lieutenant de vaisseau français en septembre prochain.

 

L’amiral Rogel a également visité des bâtiments russes et des entreprises exposantes dans le cadre du salon naval russe International Maritime Defence Show(IMDS).

Le CEMM sur le croiseur historique Aurore

Le CEMM sur le croiseur historique Aurore

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:40
Su-30SM Fighter source Ria Novisti

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a conçu un nouveau capteur de précision pour les avions, muni d'une caméra thermique, d'un télémètre laser et d'une optique de haute définition qui assure la détection des cibles le jour et la nuit même dans des conditions météorologiques défavorables. Cet équipement est suspendu sous le fuselage ou une aile de l'avion et transmet l'image directement dans le cockpit. Selon les experts ce capteur pourrait non seulement devenir une sorte de lunette de précision pour les pilotes mais aussi rétablir la position de la Russie sur le marché international des armements, écrit jeudi le quotidien Izvestia.

 

"L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural en est aujourd’hui au stade des essais. Les travaux devraient s'achever d'ici la fin de l'année, après quoi cet équipement sera transmis aux forces aériennes qui lanceront leur propres tests", rapporte une source bien informée du complexe militaro-industriel.

 

Selon lui, ce dispositif sera fourni non seulement aux forces aériennes russes mais aussi aux pays dont les armées sont équipées d'avions russes. Auparavant, l'absence de cette technologie obligeait les producteurs à fournir aux clients étrangers des avions munis de systèmes français.

 

Une source des forces aériennes russes indique que cet équipement permettra au pilote de frapper des cibles terrestres avec une précision au centimètre.

 

"Il s'agit de fait d'une lunette de précision capable de fonctionner dans n'importe quelles conditions météorologique. En plus de l’optique et de la caméra thermique, le capteur est muni d'un laser qui projette un point de lumière sur la cible choisie par le pilote. Les systèmes de guidage des bombes et des missiles utilisent ensuite ce point pour corriger leur trajectoire de vol", explique cet officier des forces aériennes russes.

 

Selon lui ce capteur pourrait équiper le Su-30 car ce dernier est le seul chasseur russe muni d’écrans liés au système électronique conjoint du capteur et de l'avion. Cet appareil biplace permet aux pilotes d'utiliser ce capteur tout en pilotant l'avion de manière efficace.

 

"C’est la deuxième tentative de créer des lunettes de tir suspendues pour les forces aériennes. L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a déjà conçu il y a quelques années le Sapsan pour les Su-27 et les Su-25. Des problèmes techniques ont cependant empêché sa production en série", souligne-t-il.

 

Les représentants de l'usine d'optique et de mécanique de l'Oural se sont abstenus de tout commentaire, mettant en avant le caractère secret des travaux.

 

Anton Lavrov, expert militaire indépendant et coauteur du livre La Nouvelle armée russe, a indiqué à Izvestia que les avions modernes d’attaque, sont en grande majorité, équipés de tels systèmes.

 

"C'est le moyen le plus économique de transformer un chasseur possédant des capacités limitées de frappe sur terre en chasseur-bombardier polyvalent dans toutes les conditions météorologiques. Un bon exemple est l'américain F-15E Strike Eagle. La guerre du Golfe a démontré que sans son capteur Lantirn il s'agissait simplement d'un chasseur biplace tout à fait ordinaire et même, pas très performant. Toutefois, cet outil de précision a fait de lui l'appareil le plus demandé des forces aériennes américaines en matière de frappe sur des cibles terrestres", raconte-t-il.

 

Selon lui, la Russie cède actuellement du terrain sur le marché de la modernisation du matériel militaire.

 

"Partout dans le monde il y a beaucoup d'avions soviétiques obsolètes tels que Su-25, Su-22, MiG-21, MiG-23 etc. Les pays qui possèdent ces appareils n'ont pas de fonds pour acquérir de nouveaux avions et ils donc s'adressent à d'autres Etats pour les moderniser. Par exemple, Israël a modernisé les Su-25 géorgiens. Les Français le font également. Le nouveau capteur permettra à l'industrie russe de concurrencer Israël et la France car elle sera en mesure de moderniser efficacement des avions obsolètes pour une somme relativement peu importante", conclut Anton Lavrov.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:40
Su-30SM Fighter source Ria Novisti

Su-30SM Fighter source Ria Novisti

MOSCOU, 4 juillet - RIA Novosti

 

L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a conçu un nouveau capteur de précision pour les avions, muni d'une caméra thermique, d'un télémètre laser et d'une optique de haute définition qui assure la détection des cibles le jour et la nuit même dans des conditions météorologiques défavorables. Cet équipement est suspendu sous le fuselage ou une aile de l'avion et transmet l'image directement dans le cockpit. Selon les experts ce capteur pourrait non seulement devenir une sorte de lunette de précision pour les pilotes mais aussi rétablir la position de la Russie sur le marché international des armements, écrit jeudi le quotidien Izvestia.

 

"L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural en est aujourd’hui au stade des essais. Les travaux devraient s'achever d'ici la fin de l'année, après quoi cet équipement sera transmis aux forces aériennes qui lanceront leur propres tests", rapporte une source bien informée du complexe militaro-industriel.

 

Selon lui, ce dispositif sera fourni non seulement aux forces aériennes russes mais aussi aux pays dont les armées sont équipées d'avions russes. Auparavant, l'absence de cette technologie obligeait les producteurs à fournir aux clients étrangers des avions munis de systèmes français.

 

Une source des forces aériennes russes indique que cet équipement permettra au pilote de frapper des cibles terrestres avec une précision au centimètre.

 

"Il s'agit de fait d'une lunette de précision capable de fonctionner dans n'importe quelles conditions météorologique. En plus de l’optique et de la caméra thermique, le capteur est muni d'un laser qui projette un point de lumière sur la cible choisie par le pilote. Les systèmes de guidage des bombes et des missiles utilisent ensuite ce point pour corriger leur trajectoire de vol", explique cet officier des forces aériennes russes.

 

Selon lui ce capteur pourrait équiper le Su-30 car ce dernier est le seul chasseur russe muni d’écrans liés au système électronique conjoint du capteur et de l'avion. Cet appareil biplace permet aux pilotes d'utiliser ce capteur tout en pilotant l'avion de manière efficace.

 

"C’est la deuxième tentative de créer des lunettes de tir suspendues pour les forces aériennes. L'usine d'optique et de mécanique de l'Oural a déjà conçu il y a quelques années le Sapsan pour les Su-27 et les Su-25. Des problèmes techniques ont cependant empêché sa production en série", souligne-t-il.

 

Les représentants de l'usine d'optique et de mécanique de l'Oural se sont abstenus de tout commentaire, mettant en avant le caractère secret des travaux.

 

Anton Lavrov, expert militaire indépendant et coauteur du livre La Nouvelle armée russe, a indiqué à Izvestia que les avions modernes d’attaque, sont en grande majorité, équipés de tels systèmes.

 

"C'est le moyen le plus économique de transformer un chasseur possédant des capacités limitées de frappe sur terre en chasseur-bombardier polyvalent dans toutes les conditions météorologiques. Un bon exemple est l'américain F-15E Strike Eagle. La guerre du Golfe a démontré que sans son capteur Lantirn il s'agissait simplement d'un chasseur biplace tout à fait ordinaire et même, pas très performant. Toutefois, cet outil de précision a fait de lui l'appareil le plus demandé des forces aériennes américaines en matière de frappe sur des cibles terrestres", raconte-t-il.

 

Selon lui, la Russie cède actuellement du terrain sur le marché de la modernisation du matériel militaire.

 

"Partout dans le monde il y a beaucoup d'avions soviétiques obsolètes tels que Su-25, Su-22, MiG-21, MiG-23 etc. Les pays qui possèdent ces appareils n'ont pas de fonds pour acquérir de nouveaux avions et ils donc s'adressent à d'autres Etats pour les moderniser. Par exemple, Israël a modernisé les Su-25 géorgiens. Les Français le font également. Le nouveau capteur permettra à l'industrie russe de concurrencer Israël et la France car elle sera en mesure de moderniser efficacement des avions obsolètes pour une somme relativement peu importante", conclut Anton Lavrov.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 17:40
63% de plus pour le budget militaire russe (et toujours huit fois moins que le budget US)

03.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Selon Ria-Novosti et le journal Vedomosti, qui citent un projet d'orientations budgétaires sur les années 2014 à 2016, le budget de la Défense pourrait passer de 2 098 milliards de roubles (48,7 milliards d'euros) en 2013 à 3 418 milliards de roubles (79,3 milliards d'euros). Cela correspondrait à un bond de 63% de ces dépenses, qui verraient leur part du budget fédéral passer de 16% à 22%.

La Russie reste bien loin des Etats-Unis en la matière, le projet de budget du Pentagone pour 2014 s'élevant à 526,6 milliards de dollars (406 milliards d'euros).

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 16:40
Espace : que va faire Poutine après le nouvel échec de la fusée russe Proton

02/07/2013 Michel Cabirol, avec agences – LaTribune.fr

 

L'espace est l'une des priorités du président russe. Vladimir Poutine pourrait à nouveau réorganiser la filière spatiale russe... un an à peine après avoir déjà limogé des hauts responsables de l'Agence spatiale russe après une série d'échecs.

 

C'est un coup très dur pour la filière spatiale russe. D'autant que la fusée  Proton-M qui a explosé ce mardi juste après son lancement du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, devait mettre sur orbite trois satellites pour le système de navigation Glonass, l'une des fiertés russes mais également un système stratégique pour le pays. La fusée Proton, dont le lancement a été retransmis en direct par l'Agence spatiale russe (Roskosmos) et la chaîne de télévision publique Rossia 24, a changé de trajectoire 16 secondes après son décollage à 02H38 GMT, car "ses moteurs ont cessé de fonctionner", selon un communiqué de Roskosmos. La fusée a presque aussitôt explosé, retombant à environ 2,5 km du lieu du lancement, selon Roskosmos.

Pourtant avec quatre succès pour autant de lancements, Proton était à nouveau redevenu fiable et, surtout, le concurrent le plus dangereux pour Ariane 5. Les difficultés de ces dernières années - Proton a connu sept échecs en sept ans - semblaient derrière le lanceur russe. Car depuis la reprise des tirs le 27 mars (avec le lancement de SATMEX 8, puis le 16 avril d'ANIK G1 et enfin le 14 mai, Eutelsat 3D), il avait réussi son quatrième lancement d'affilée. Le lanceur est exploité par la société ILS (International Launch Services), une compagnie américaine, majoritairement détenue par la société russe, Khrunichev depuis mai 2008.

 

Pollution toxique

Selon une source à Baïkonour citée par l'agence Interfax, un cratère de 150 à 200 mètres de diamètre s'est formé à l'endroit où est retombée la fusée. "Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe", avait commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose. "Selon de premières informations, l'accident n'a pas fait ni victime, ni dégâts", a souligné Roskosmos. Mais l'accident a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait environ 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev cité par l'agence Interfax. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il précisé.

Des responsables kazakhs ont indiqué que les fumées pouvaient présenter un danger pour la population locale. Les habitants de plusieurs villes aux alentours du cosmodrome ont reçu pour instruction de rester chez eux et de ne pas ouvrir leurs fenêtres, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence, Kristina Mokhamed. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de ce "nuage toxique", a affirmé pour sa part une source au sein du cosmodrome, citée par Interfax.

Le directeur du centre Khrounitchev, le concepteur des fusées Proton, a toutefois minimisé les risques de pollution toxique provoqués par cet accident. "Il pleuvait au moment de l'explosion. Cela va réduire considérablement la zone de pollution. Actuellement (...) le nuage s'est pratiquement dissipé", a déclaré Alexandre Seliverstov, qui a assisté au lancement à Baïkonour, selon l'agence publique russe Ria Novosti.

 

Une série d'échecs

Une commission spéciale dirgiée par le chef de Roskosmos, Alexandre Lopatine, a été créée pour enquêter sur la catastrophe. Le porte-parole du Kremlin a indiqué que le président Vladimir Poutine avait été informé de l'accident mais qu'il était trop tôt pour l'heure pour tirer des conclusions. Le ministre kazakh des Situations d'urgence Vladimir Bojko a déclaré lors d'un conseil des ministres que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée.

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). En décembre 2010 déjà, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur. Le système Glonass a été conçu par la Russie pour rivaliser avec le système de navigation américain GPS et le futur système européen Galileo. Cette perte ayant retardé d'au moins un an la mise en service du système Glonass. L'agence spatiale russe avait été très sévèrement critiquée après cet échec.

 

Un secteur stratégique pour Poutine

L'espace est l'une des priorités de Vladimir Poutine, qui avait annoncé mi-avril un investissement colossal de 1.600 milliards de roubles (39,6 milliards d'euros) dans les programmes spatiaux d'ici à 2020, lors d'une visite sur le site de construction du cosmodrome Vostotchny, à la frontière chinois, lequel doit être achevé en 2015 pour permettre à la Russie de disposer d'une alternative au cosmodrome de Baïkonour, qu'elle loue au Kazakhstan jusqu'en 2050, pour mener des missions d'exploration vers la Lune et l'espace intersidéral.

En 2012, après une nouvelle série d'échecs, il avait limogé le dirigeant d'un des principaux centres spatiaux du pays alors que le pouvoir russe avait entrepris de reprendre en mains ce secteur stratégique. Vladimir Poutine avait ordonné de "libérer de ses fonctions le directeur général du centre Khrounitchev de recherche et de construction spatiale, Vladimir Nesterov", qui dirigeait depuis 2005 le centre public Khrounitchev, selon le texte du Kremlin. Lors d'une réunion dans la foulée avec le chef de l'agence spatiale russe Roskosmos, Vladimir Popovkine, il avait également ordonné la restructuration du secteur. Khrounitchev produit notamment le lanceur lourd Proton, un des piliers du domaine spatial russe avec le célèbre lanceur Soyuz, chargé notamment des vols habités.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 12:50
Photo: Archives/iStock

Photo: Archives/iStock

02/07/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Pour plusieurs experts du renseignement, il est clair que tout le monde espionne tout le monde et que les cris poussés par l’Union européenne ne sont qu’un «jeu» auquel les dirigeants européens semblent exceller en s’indignant de quelque chose qu’ils savaient déjà.

 

Alors qu’il se trouvait en Tanzanie, le président américain Barack Obama a rappelé – en étant le plus diplomate possible – que l’Europe a des pratiques similaires. Tout en tentant de calmer la «colère» des Européens en promettant de fournir toutes les informations sur les activités de la NSA à l’encontre de l’Union européenne le président a déclaré qu’il y avait «des gens intéressés [dans les capitales européennes], si ce n’est par ce que je mange au petit déjeuner, du moins par ce que seraient mes propos si je parlais à leurs dirigeants».

 

Un ancien responsable américain du renseignement a affirmé à l’AFP que «les Français nous espionnent comme ils espionnent l’Angleterre. [...] Les Israéliens, les Russes, les Britanniques, les États-Unis, les Chinois… tous les grands pays dotés de services de renseignement sérieux espionnent les gouvernements des autres pays», a-t-il dit sous couvert de l’anonymat.

 

Même constat pour l’ancien directeur de la NSA (de 1999 à 2005), le général Michael Hayden. Ce dernier oppose même une fin de non-recevoir aux critiques venues d’outre-Atlantique. «Tout Européen qui se lamente à propos de l’espionnage international ferait bien de d’abord regarder ce à quoi se livre son propre gouvernement», a-t-il conseillé dimanche sur les ondes de CBS.

 

L’expert en cybersécurité au Center for Strategic and International Studies (CSIS), James Lewis, pense qu’«une partie des protestations sonne un peu creux», car il est «évident que les grands pays européens ont des pratiques très similaires» à celles mises en place par les États-Unis.

 

Finalement, «l’hypocrisie fait partie du jeu», résume Michael Scheuer, professeur à l’université Georgetown de Washington après 22 ans passés à la CIA.

 

Même si les États-Unis et l’Union européenne sont des alliés, il n’existe pas vraiment d’interdits dans l’univers du renseignement, selon le chercheur.

 

Les seuls lignes rouges qui existent concernent les alliés anglo-saxons, les «five eyes» américain, britannique, australien, néo-zélandais et canadiens, liés par un traité et partenaires du réseau Échelon dénoncé à la fin des années 1990.

 

Parmi les alliés des États-Unis, c’est la France et Israël qui sont particulièrement soupçonnées de se se livrer au cyberespionnage à des fins économiques.

 

Dans un rapport classifié du début 2013 représentant le consensus de leur avis, les 16 agences de renseignement américaines les considèrent dans le peloton de tête avec la Russie, derrière la Chine, a révélé en février le Washington Post.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 17:40
Une fusée explose en vol, nouvel échec pour les lanceurs russes

02/07 Par Les Echos

 

Une fusée russe Proton-M portant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe.

 

Nouvel échec pour les lanceurs russes. Mardi, une fusée Proton-M qui portait trois satellites pour "Glonass" _ le rival russe du système de navigation américain GPS et de son futur équivalent européen Galileo _ a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos) dans un communiqué.

 

"Un accident est survenu lors du lancement de la fusée Proton-M depuis le cosmodrome de Baïkonour le 2 juillet. La fusée s'est écrasée sur le territoire du cosmodrome et a explosé", précise le communiqué. La fusée Proton dont le lancement a été retransmis en direct par Roskosmos et la chaîne de télévision publique Rossia 24 (voir la vidéo ci-dessous) a changé de trajectoire quelques secondes après le décollage à 02H38 GMT et a explosé environ une minute après. " Il semble que ce lancement va se solder par une catastrophe ", a commenté le présentateur de Rossia 24, juste avant que la fusée n'explose, en laissant de grandes flammes rouges monter vers le ciel.

 

Le ministre kazakh des Situations d'urgence, Vladimir Bojko, a déclaré que selon de premières informations, l'accident a été provoqué par la panne d'un moteur du premier étage de la fusée. L'accident "n'a fait ni victimes, ni de dégâts", mais a provoqué une "fuite de combustible" de la fusée, a indiqué pour sa part l'Agence spatiale kazakhe (Kazkosmos). Le lanceur transportait en effet 600 tonnes d'heptyle, d'amyle et de kérosène environ, selon le patron de Kazkosmos, Talgat Moussabaïev. "Un nuage de fumée provoqué par la combustion de l'heptyle s'est formé au-dessus du territoire du cosmodrome", a-t-il ajouté. Une partie du personnel de Baïkonour a été évacuée en raison de cette fuite, a déclaré à Intrefax une source au cosmodrome affirmant qu'un "nuage toxique" avait été formé au-dessus du lieu de la catastrophe.

 

Série d'échecs

 

La Russie a connu ces dernières années une série d'échecs à répétition dans ses lancements de satellites ou de véhicules-cargo vers la Station spatiale internationale (ISS). Le 7 août 2012, le lanceur Proton M avait échoué dans sa tentative de placer orbite de deux satellites de télécommunications depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan . Chute du satellite à double usage Meridian (décembre 2011), échec du lancement de la sonde Phobos Grun pour explorer Mars (novembre 2011), chute du vaisseau cargo Progress ravitaillant la Station spatiale internationale (août 2011). En décembre 2010, trois satellites Glonass lancés à partir d'une fusée Proton, fabriquée par le groupe industriel russe Krunichev., étaient retombés dans l'océan Pacifique après l'échec de leur mise en orbite, provoqué par une surcharge de carburant dans le lanceur...

Ironie de l'histoire : l'Inde a lancé mardi avec succès, depuis un pas de tir situé dans l'Etat du l'Andhra Pradesh (sud-est), le premier de ses sept satellites destinés à la création de son propre système de navigation. Le satellite a été placé en orbite une vingtaine de minutes plus tard. "Les six autres satellites seront lancés tous les six mois sur une période de 30 à 36 mois", a indiqué K. Radhakrishnan le président du Centre de recherche spatiale (Isro), basé à Bangalore. Le système indien de navigation par satellite, baptisé IRNSS (Système régional indien de navigation par satellite) devrait être complètement opérationnel à l'horizon 2015, a indiqué l'agence spatiale indienne.

POUR ALLER PLUS LOIN

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 12:40
Russie et Chine tiendront deux exercices militaires en 2013

MOSCOU, 1er juillet - RIA Novosti

 

Le chef d'état-major général russe Valeri Guerassimov et son homologue chinois Fang Fenghui ont approuvé lundi à Moscou le plan des deux exercices militaires conjoints que Moscou et Pékin ont convenu de tenir en 2013.

 

"Je remercie mon collègue pour sa visite en Russie, la première qu'il effectue en qualité de chef d'état-major général de l'Armée populaire de libération de Chine", a déclaré M. Guerassimov.

 

Il a affirmé avoir évoqué avec son interlocuteur la coopération militaire entre les deux pays, la situation dans différentes régions du monde et les questions de la sécurité.

 

"Nous avons en outre réaffirmé notre intention de renforcer le partenariat stratégique entre nos forces armées", a indiqué le chef de l'état-major général russe.

 

M. Fenghui a pour sa part annoncé que la Russie et la Chine organiseraient cette année deux manœuvres conjointes.

 

"La première - Coopération navale 2013 - se déroulera du 5 au 12 juillet  dans golfe de Pierre-le-Grand, en mer du Japon. Le second - l'exercice antiterroriste Mission de paix 2013 - aura lieu du 28 juillet au 15 août sur le polygone de Tchebarkoul, dans l'Oural", a indiqué le général chinois.

 

Selon lui, ces manœuvres ne seront pas dirigées contre un pays tiers et viseront uniquement à améliorer la coordination entre les forces armées russe et chinois.

 

Le général Fenghui a également souligné que sa visite à Moscou s'inscrivait dans le cadre des ententes intervenues entre les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping en matière de renforcement de la coopération militaire entre les deux pays.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 16:40
General Valery Gerasimov - Chief of the General Staff of the Armed Forces of Russia

General Valery Gerasimov - Chief of the General Staff of the Armed Forces of Russia

28/06/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Russia intends to construct around 100 new military bases, according to comments made by a military official on 27 June 2013. Encompassing airfields, maintenance facilities for the Russian Army and Navy and more, it's a comprehensive military infrastructure development plan, as described by the chief of the General Staff of Russia's Armed Forces, General Valery Gerasimov.

 

Within just three years, there will be some 300 new garrison towns built, with almost 200 more by 2020, he explained. Together, these will accommodate over 3,000 elements, namely barracks, eating facilities, car parks and more.

 

The aim is to get all this new Russian military infrastructure up and running, then take delivery of new military technologies and, ultimately, create within the Russian armed forces new standards of training quality and operational efficiency.

 

New Russian Military Bases

 

Last month, Dmitry Medvedev - the Russian Prime Minister - called for new equipment to make up the majority of Russian arms by 2020. Already $730 billion in defence funding has been allocated to rearm the Russian Air Force, Army and Navy over the coming decade or so and the new Russian military bases plan is but a part of this process.

 

In related news, the first Russian airbase sited in Belarus will go into operation before December 2013, according to Lieutenant General Vladimir Bondarev - the commander of the Russian Air Force. While Armenia, Kyrgyzstan and Tajikistan all presently host Russian Air Force bases, the Belarusian facility will be the first of its kind to be constructed since the breakup of the USSR.

 

"The establishment of is the result of an inter-governmental agreement to increase the military strength of the Union", Bondarev explained, adding that the Belarusian Air Force might share the base in due course but, initially, it'll be home to Russian Air Force Sukhoi Su-27 Flanker air superiority fighters.

 

In further related news, the groundbreaking joint Russian/US Megatons-to-Megawatts nuclear non-proliferation programme will reach its conclusion in coming months, the two nations have just announced. In a statement, they confirmed that the US will soon receive its last consignment of low-enriched uranium from Russia, bringing to an end a 20-year history of highly-enriched uranium conversion and shipment.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 21:40
Russie: l'Armée de terre dotée de missiles Iskander-M d'ici 2018

MOSCOU, 28 juin - RIA Novosti

 

Le ministère russe de la Défense entend équiper toutes les brigades de missiles de l'Armée de terre de missiles tactiques Iskander-M d'ici 2018, a annoncé vendredi aux journalistes un porte-parole du ministère se référant au ministre Sergueï Choïgou.

 

"Nous entendons équiper de ce système de missiles (Iskander-M) toutes les brigades de missiles de l'Armée de terre", a déclaré le ministre.

 

Les missiles opérationnels tactiques Iskander-M de haute précision sont destinés à détruire différentes cibles terrestres, qu'il s'agisse de missiles, de l'artillerie à longue portée ou de systèmes antimissiles et de DCA. Ils  ont une portée de 280 km.

Russie: l'Armée de terre dotée de missiles Iskander-M d'ici 2018
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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 11:40
Strela launches Russian military satellite

Jun. 27, 2013 by Zach Rosenberg – FG

 

Washington DC - A Strela launch vehicle launched from Baikonur, Kazakhstan, on 27 June, carrying a Russian satellite.

 

According to Russian news reports, the Strela launched successfully, bringing a military radar satellite called Kondor-E1 to orbit. The Russian military has not yet confirmed success, but the US military reports an object in orbit as a result of the launch.

 

The launch marks only the second for the Strela launch vehicle. The first took place in 2003, successfully carrying a simulated payload into orbit. Three additional Strela launches remain on the books but have been indefinitely delayed due to financial difficulties, according to Flightglobal Ascend's database, but launch dates are uncertain.

 

Strela is a two-stage system converted from the SS-19 intercontinental ballistic missile. An unrelated company, Eurockot, also converts SS-19s into launch vehicles, but includes a third stage. Eurockot has been more successful on the sales side, with 18 launches or launch attempts to date.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 17:50
interfacebaltique crédits Europe Médiane, cartes et outils, Clés Atlandes, 1997

interfacebaltique crédits Europe Médiane, cartes et outils, Clés Atlandes, 1997

27 juin 2013 - par Jean-François Fiorina - notes-geopolitiques.com

 

Le 1er juillet prochain, c’est à la Lituanie de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. À la même date, la Croatie en deviendra le 28e État membre. Symboliquement, ce moment consacre la réunion de l’Europe baltique et de l’Europe méditerranéenne dans un même espace économique et politique. La fin de la Guerre froide et l’indépendance des pays baltes ont contribué à faire évoluer la Baltique d’un monde en marge à celui d’une frontière entre mondes russe et européen. Espace à la fois maritime et politique multiséculaire, c’est en effet un lieu de compétition et de coopération entre puissances aux intérêts parfois divergents. À l’heure où l’Union s’agrandit, tandis que se pose toujours la question de son identité et de ses frontières, le médecin et historien Philippe Meyer revient dans son dernier ouvrage sur l’héritage légué par la Baltique. Il nous invite à nous interroger sur le modèle d’intégration régionale qu’elle propose. Un aspect essentiel et méconnu de la construction européenne et des enjeux géostratégiques qui lient le Vieux Continent à la Russie.

 

La Baltique tient son appellation de la mer du même nom. Elle devrait dès lors correspondre à un espace maritime semi-fermé qui engloberait les différents territoires riverains, qu’ils soient européens (les États baltes que sont la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ; la Finlande, la Suède, le Danemark, l’Allemagne et la Pologne) ou russes (l’enclave de Kaliningrad et la région de Saint-Pétersbourg). Mais force est de constater que la Baltique demeure un objet d’étude à la définition variable qui renvoie tantôt à une réalité géographique maritime ou politique large (le monde Baltique), tantôt aux seuls États baltes, adjoints ou non de la Russie et de la Finlande. Bref, la notion de Baltique fait la part belle au jeu des représentations géopolitiques.

 

Un enjeu stratégique pour la Russie

Géopolitique de la Baltique

 

La Russie bénéficie d’un double accès à la Baltique: au nord avec la région de Saint-Pétersbourg et ses terminaux portuaires (Primorsk, Vysotsk, Vyborg, etc.), au sud-est avec l’enclave de Kaliningrad. « La région baltique revêt pour la Russie une importance toute particulière, dans la mesure où elle a constitué à partir du début du XVIIIe siècle la façade maritime qui, comme l’avait souhaité Pierre Le Grand, l’ouvrait sur l’Europe », résume Arnaud Leclercq dans un livre remarquable consacré à la Russie aux éditions Ellipses. La zone est d’importance stratégique, tant d’un point de vue économique, politique que militaire.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De haut en bas Mirage F1 CR, Sukhoi-27 Flanker et Sukhoi-24 Fencer au-dessus de la mer Baltique. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De haut en bas Mirage F1 CR, Sukhoi-27 Flanker et Sukhoi-24 Fencer au-dessus de la mer Baltique. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Ancienne partie de la province allemande de Prusse-Orientale, la région (oblast en russe) de Kaliningrad fut octroyée à l’URSS en 1945. Elle a des frontières terrestres avec la Lituanie et la Pologne. L’enclave de Kaliningrad « occupe deux fonctions d’une importance majeure pour la Russie : une fonction économique puisque le territoire fournit 90 % de la production mondiale d’ambre et que Moscou nourrit à son sujet l’ambition d’en faire le Hong-Kong de la Baltique; une fonction de base russe sur la Baltique dont l’importance stratégique s’est accrue depuis la perte par Moscou des pays Baltes, perte qui a entraîné pour la flotte russe de la Baltique la fermeture de six bases militaires », décrypte Aymeric Chauprade, ancien directeur des études à l’École de Guerre.

 

La situation économique de Kaliningrad reste pourtant chaotique. La région est concurrencée par la politique portuaire de ses voisins et pâtit surtout de son exclusion de l’espace économique européen. Si de récents assouplissements en matière douanière et de circulation des travailleurs transfrontaliers ont été négociés avec l’Union européenne, ils ne concernent qu’une zone géographiquement réduite. Pour le Kremlin, Kaliningrad reste avant tout son poste le plus avancé à l’ouest, susceptible d’être remilitarisé si nécessaire. Plus au nord, la Russie ambitionne de faire de l’embouchure de la Neva un « Rotterdam de la Patrie ». Avec l’indépendance des États baltes, elle a en effet perdu ses meilleures installations portuaires et par là même une partie essentielle de son interface avec le monde extérieur. « La reconstruction d’un appareil portuaire national est donc une priorité à l’heure où les différents acteurs économiques tentent de promouvoir l’idée d’une Russie ‘pont’ entre l’Europe et l’Asie orientale », explique Pascal Marchand, professeur à l’Université Lyon II. Cinq nouveaux ports sont ainsi construits parallèlement à la modernisation des anciens.

 

La progression des frontières de l’UE et de l’OTAN en Baltique fait aussi de la région un sujet particulièrement sensible pour Moscou, ce qui se traduit notamment par des relations tendues avec les États baltes. La Russie a ainsi obtenu de l’OTAN que ses troupes n’y stationnent pas et de Bruxelles qu’elle leur impose de reconnaître les minorités russophones précédemment privées de la pleine citoyenneté.

 

Une simple région périphérique pour l’Union européenne ?

 

Face aux intérêts russes, les autres pays riverains de la Baltique semblent agir en ordre dispersé, et l’Union européenne ne pas percevoir cet espace comme stratégique. Il est vrai que si l’UE partage 2 244 km de frontières communes avec la Russie depuis l’adhésion de la Finlande (1995) et des États baltes (2004), elle ne constitue que le 3e partenaire commercial de l’Union, après les États-Unis et la Chine, avec lequel elle réalise 9 % de ses importations et 5 % de ses exportations. En revanche, l’UE est le principal partenaire commercial de la Russie. Cette dissymétrie, associée à l’importance des débouchés maritimes qu’offre la région à Moscou, explique pour partie la différence de représentation des enjeux géopolitiques baltiques.

 

Pour autant, l’Europe n’est pas inactive. « La Baltique a été la première macrorégion à faire l’objet d’une stratégie globale de l’UE. Lancée en 2009 par la Commission européenne, elle concerne les huit riverains ainsi que la Norvège, la Russie et la Biélorussie dans un but de clarification des coopérations locales », précise le Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie (Puf, 2011). Les priorités sont aujourd’hui articulées autour de trois axes majeurs: « sauver la mer Baltique », « désenclaver la région » et « accroître sa prospérité ».

 

En matière environnementale, qui concerne il est vrai tous les acteurs, la politique menée a permis d’obtenir des résultats encoura- geants. Outre la croissance exponentielle du transport maritime, l’objectif de prospérité économique et de désenclavement passe par des travaux d’infrastructures. La connexion terrestre de la Baltique repose ainsi sur « les projets Via Baltica (axe routier raccordant les États baltes à l’Europe centrale via la Pologne), Rail Baltica (liaison à grande vitesse entre Varsovie et les capitales baltes, voire Helsinki via un tunnel sous- marin) et Triangle nordique (ponts de l’Øresund depuis 2000 et du détroit de Fehmarn prévu en 2018) ». Quant à la question de l’approvisionnement énergétique, l’UE ne réserve pas à la Baltique un traitement spécifique. Il est vrai qu’elle pâtit dans ce domaine pourtant stratégique d’une absence de politique globale.

 

 

Géopolitique de la Baltique

Ainsi, les échanges d’hydrocarbures avec la Russie sont régis le plus souvent sur un mode interétatique. L’Allemagne s’est assurée de contourner à la fois les voies terrestre et maritime avec son projet de Nord Stream, gazoduc sous-marin reliant Greifswald et Vyborg, qui lui permet de sécuriser ses approvisionnements en provenance de Russie. Dans les États baltes, « l’hostilité à la Russie persiste et la présence de minorités russes importantes en Estonie et en Lettonie, tout comme le chantage énergétique dont peut jouer Moscou ne peuvent qu’attiser les tensions, ainsi lors du déplacement d’une statue commémorative des victoires de l’Armée rouge en Estonie ou lors de la cyber attaque qui a suivi contre ce pays », remarque Arnaud Leclercq. Le souvenir de la Seconde Guerre mondiale et surtout de l’occupation soviétique reste à bien des égards très présent dans les représentations politiques régionales.

 

La Ligue hanséatique, un modèle retrouvé pour l’Europe ?

 

Géopolitique de la Baltique

L’Union européenne manifeste un intérêt réel pour le modèle de gouvernance régionale. La bonne réalisation des programmes de coopération et l’intensité des échanges (de personnes et de marchandises) fait en effet de la Baltique une référence en comparaison d’autres espaces régionaux, à commencer par la Méditerranée ou le bassin du Danube. Les racines de cette « bonne gouvernance » sont-elles à rechercher dans le modèle de la Ligue hanséatique? Apparue au XIIe siècle, la Hanse était une puissante association marchande qui compta jusqu’à 200 villes, fondée sur la réciprocité des échanges. En exerçant un monopole sur le commerce maritime en mer Baltique, elle a pu jouer un rôle politique certain, qui n’a été contesté qu’à partir du XVe siècle, avec l’affirmation de la Russie continentale et de la Suède, et surtout après 1648 et la signature des traités de Westphalie. Pour Philippe Meyer, « la communauté hanséatique a été exemplaire par son esprit d’entreprise, son indifférence aux préoccupations nationales et aux divergences religieuses, et son pacifisme. [...] L’arbitrage et la négociation ont eu une priorité incontestable sur la guerre ». Et ce modèle hanséatique a survécu symboliquement à travers les centaines d’organisations régionales qui structurent l’espace politique de la Baltique avec un relatif succès.

 

« L’Union européenne s’est constituée sur la base de plusieurs fondamentaux qui sont communs avec ceux de l’Union du Nord. Elle est pacifiste, démocratique et sociale, mais sa mutation n’a pas été aussi profonde que celle du Nord », écrit encore Philippe Meyer. Le mode de relations développé au cours de la longue histoire baltique est fondé sur la recherche du consensus, essentielle pour assurer « une paix sociale solide ». Si la prise en compte par l’Europe de cette riche expérience a d’ores et déjà commencé, elle est cependant très récente. Ce n’est que depuis les années 2000 que la Commission européenne ou encore le Comité économique et social européen y font explicitement référence. La « redécouverte » de la Hanse est tout sauf anodine. Elle correspond aux velléités d’avènement d’un ordre « post-westphalien », promettant un « paradis post-historique » de paix et de relative prospérité. Une promesse au cœur du projet européen.

 

Pour aller plus loin

 

    Baltiques.Histoire d’une mer d’ambre, par Philippe Meyer,Perrin, 502 p., 26 €  ;

    La Russie, puissance d’Eurasie, par Arnaud Leclerq, Ellipses, 408 p., 24,40 €

    Atlas géopolitique de la Russie, par Pascal Marchand, Éditions Autrement, 88 p., 17 €.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:40
Iliouchine-20 COOT A photo Armée de l'Air

Iliouchine-20 COOT A photo Armée de l'Air

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 27 juin 2013, une patrouille de deux Mirage F1 CR du dispositif français de l’opération Baltic 2013 a identifié puis escorté un aéronef russe.

 

A 8h54, moins de dix minutes après le retentissement de la sirène d’alerte, deux Mirage F1 CR ont décollé de la base de Šiauliai, en Lituanie, pour intercepter un  appareil survolant la mer Baltique. A 9h12, les Mirage F1 CR ont intercepté un aéronef russe de type Iliouchine-20 COOT A. Dix minutes plus tard, après vérification de tous les critères de l’aéronef, ils ont rejoint leur base.

 

Depuis le 30 avril 2013, près de 90 militaires français et 4 Mirage F1CR assurent la mission Baltic, sous mandat de l’OTAN. Durant 4 mois, le détachement conduit des missions d’assistance et de police du ciel dans l’espace aérien de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 11:40
Mistral: la Russie met à l'eau la poupe du premier BPC

SAINT-PETERSBOURG, 26 juin - RIA Novosti



L'Usine de la Baltique de Saint-Pétersbourg a mis à l'eau mercredi la poupe du premier porte-hélicoptères de classe Mistral destiné à la Marine russe, a annoncé Alexandre Voznessenski, directeur général des chantiers navals.  

"Aujourd'hui, nous avons mis à l'eau la poupe du premier BPC, le deuxième Mistral sera mis en cale le 4 juillet 2015, en juin de la même année il sera remis au client", a fait savoir M.Voznessenski.  

Yves Destefanis, directeur du programme BPC russes chez DCNS, a de son côté indiqué que le remorquage de la poupe en France débuterait le 8 juillet et s'achèverait le 25 juillet.  

Toujours d'après M.Destefanis, une fois terminé, le BPC sera mis à l'eau le 15 octobre 2013 en France, conformément au calendrier prévu.  

La cérémonie de mise en cale sèche du premier des deux Mistral commandés par la Russie s'est tenue aux chantiers navals de Saint-Nazaire, en France, le 1er février dernier. La Russie assurera 20% des travaux de construction de son premier BPC et 40% des travaux pour le second Mistral. Un responsable du Groupe unifié de construction navale russe (OSK) a annoncé en février que la Russie avait déjà produit les 30 premiers petits blocs de la poupe du BPC, qui seront envoyés en France. 

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 09:35
Les cyber-attaques sur téléphones portables explosent

26.06.2013 Romandie.com (ats)

 

Les utilisateurs de smartphones ne sont pas à l'abri des pirates informatiques. Ces derniers ont multiplié les attaques sur le front des portables cette année, usant comme arme de la simple escroquerie commerciale jusqu'à l'espionnage industriel.

 

De mars 2012 à mars 2013, le nombre de programmes malveillants introduits subrepticement dans ces téléphones munis d'internet a bondi de 614%, a calculé le cabinet Juniper, basé dans la Silicon Valley, en Californie (ouest). Celui-ci montre, dans une étude, que le système d'exploitation de Google, Android, est particulièrement touché par ces attaques informatiques: il est concerné par 92% des attaques.

 

Ce fait s'explique par la domination mondiale d'Android, système ouvert sur le secteur, où il occupe environ trois quarts des parts de marché. Mais, estime Karim Toubba, de Juniper, c'est aussi un signe qu'"Android n'a pas un système de filtres sécuritaires aussi rigoureux", même s'il note que "tous les systèmes d'exploitation ont leurs vulnérabilités".

 

Faux services

 

Le premier type d'attaques consiste en des messages commerciaux envoyés pour proposer un faux service, moyennant un modique paiement, de 10 ou 50 centimes par exemple. Généralement, les usagers se rendent à peine compte de l'attaque, qui se reflètent par quelques centimes en plus sur leur facture.

 

L'étude révèle que la plupart des attaques sont menées de Russie ou de Chine.

 

Juniper observe aussi l'essor d'attaques plus sophistiquées, relevant du piratage de données d'entreprises ou gouvernementales. "Ils (les attaquants) peuvent utiliser l'appareil comme un engin de reconnaissance avant d'aller plus loin dans le réseau d'une entreprise", explique M. Toubba, notant que de nombreux salariés avaient accès à leur serveur professionnel via leur téléphone.

 

Juniper affirme avoir observé "plusieurs attaques (de smartphones) pouvant être utilisées pour voler des informations sensibles d'entreprises ou pour lancer une intrusion plus large". Une tendance criminelle qui devrait augmenter de façon "exponentielle dans les années à venir", met en garde le rapport.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:40
Nunn–Lugar CTR Scorecard January 31, 2013

Nunn–Lugar CTR Scorecard January 31, 2013

MOSCOU, 21 juin - RIA Novosti

 

Un nouvel accord a été signé entre la Russie et les Etats-Unis au sommet du G8 par Vladimir Poutine et Obama, appelé à remplacer le programme Nunn-Lugar visant à supprimer le surplus des armes russes de destruction massive, écrit vendredi le quotidien Kommersant. La Russie a obtenu des exceptions ou des changements de certaines dispositions du programme, sensibles pour elle, qui réduisent significativement le nombre de projets de défense commun, limitent l'accès des Américains à ses sites fermés et les engagent à endosser la responsabilité de tout préjudice intentionnel. Toutes ces conditions étaient imposées par Moscou pour que la Russie renonce à enterrer le programme Nunn-Lugar.

 

Les présidents russe et américain ont dévoilé leurs nouveaux accords de non prolifération des armes de destruction massive à l'issue de leur rencontre du 17 juin, en marge du sommet du G8. Barack Obama a déclaré avoir convenu avec Vladimir Poutine de poursuivre leur coopération dans le cadre du programme Nunn-Lugar. "Un programme de coopération pour la  réduction des menaces", a-t-il expliqué.

 

Au début des années 1990, les USA ont financé la destruction du trop-plein de missiles nucléaires russes, le recyclage des munitions obsolètes et l'élimination des réserves d'armes chimiques dans le cadre du programme Nunn-Lugar. A l’automne 2012, le gouvernement russe avait décidé de ne pas prolonger ce programme expirant le 17 juin, annonçant que la Russie n'avait plus besoin des subventions américaines pour le mener. Il ne sera finalement pas enterré mais transformé en programme plus compact, basé sur un principe d'équité.

 

Désormais, la coopération russo-américaine s’appuiera sur un nouvel accord intergouvernemental, fondé sur l'accord-cadre sur le Programme multilatéral environnemental dans le domaine nucléaire en Russie datant de 2003, et un protocole spécial signé par les deux parties le 14 juin.

 

Ces documents établissent clairement les domaines dans lesquels Moscou et Washington coopéreront : la supervision, le contrôle et la protection physique des matériaux nucléaires ; le contrôle douanier ; l'identification, l'extraction, le stockage, la sécurité et le recyclage des sources radioactive à haut risque ; la transformation du surplus d'uranium enrichi en uranium appauvri ; le démantèlement, le transport, l’extraction du carburant et la sécurité du stationnement des sous-marins nucléaires - y compris des compartiments des réacteurs et des matériaux associés.

 

Le nouvel accord n'inclut pas certains domaines du programme Nunn-Lugar comme la liquidation des missiles, le renforcement du système de protection physique des ogives nucléaires russes, la destruction des armes chimiques et l'amélioration de la sûreté nucléaire physique dans les entreprises du secteur nucléaire. La Russie a décidé qu'elle pouvait gérer ces secteurs par ses propres moyens.

 

Toutefois Vladimir Orlov, président du centre PIR, pense que les deux pays pourraient poursuivre ce travail à d'autres niveaux. "La Russie termine actuellement de détruire son surplus d’armes chimiques à ses frais. Mais les deux parties pourraient transférer la coopération dans cette sphère vers des pays tiers", a expliqué l'expert. L'expérience russo-américaine de renforcement de la sécurité dans les entreprises du secteur nucléaire, selon l'expert, est également demandée dans la CEI, au Proche et Moyen-Orient, ainsi qu'en Asie du Sud-Est.

 

Les changements ont également été opérés sur l'un des points du programme Nunn-Lugar qui ne convenait pas à Moscou. Le Pentagone avait le droit d'inspecter les sites nucléaires secrets en Russie, là où les équipements avaient été financés par les Américains. Conformément au nouvel accord, si l'accès à ces sites est limité par la législation russe, les parties "élaboreront des procédures alternatives et mutuellement acceptables".

 

Moscou a également réussi à changer le point qui libérait les exécutants américains de toute responsabilité si les équipements installés ou leurs actes étaient la cause d'un incident. Désormais, ils en seront financièrement et juridiquement responsables.

 

Le Comité commun de coordination – qui devra être créé – sera chargé d'élaborer des projets concrets dans le cadre du nouvel accord et de veiller à leur réalisation.

 

Désormais ces documents doivent être ratifiés par les parlements des deux pays.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

Des Casques bleus de la FNUOD patrouillant sur le plateau du Golan, en Syrie (Photo Wolfgang Grebien ONU)

TEL AVIV, 21 juin - RIA Novosti

 

Israël admet la possibilité d'une modification du mandat de la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), a déclaré vendredi Daniel Meron, haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères chargé des relations avec l'ONU et les organisations internationales.

 

"Le mandat actuel de la FNUOD demande à être révisé. Il a été défini dans une situation foncièrement différente de celle qui prévaut aujourd'hui. Nous ne sommes pas toujours d'accord avec les casques bleus, mais leur présence dans la région est pour le moment indispensable", a indiqué M. Meron lors d'un séminaire à l'Institut de recherches sur la sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv.

 

Le diplomate n'a pourtant pas précisé en quoi cette révision pourrait consister.

 

Il s'agit de la première déclaration de ce genre faite par un responsable officiel israélien depuis que la Russie a proposé d'envoyer ses soldats de la paix dans la "zone tampon" sur le plateau du Golan.

 

Les autorités israéliennes refusent de commenter en public cette initiative de Moscou. Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, elles "ne sont pas prêtes à y voir apparaître un contingent russe".

 

Son homologue israélien Zeev Elkin a fait savoir le 10 juin que la présence de casques bleus russes était impossible pour des raisons juridiques, car l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël en 1974 interdisaient la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de paix dans la région.

 

Début juin, l'Autriche a annoncé son intention de retirer ses observateurs militaires déployés dans la "zone tampon" entre la Syrie et Israël. Vienne a motivé sa décision par la "menace inadmissible" qui pesait sur la vie des casques bleus autrichiens dans cette région.

 

Le président Vladimir Poutine a déclaré le 7 juin que la Russie était prête à remplacer les casques bleus autrichiens, mais a souligné que cela pourrait se faire uniquement sur demande de l'ONU et à condition que les pays de la région acceptent ce changement.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
Syrie: Moscou déterminé à honorer ses contrats militaires

GENEVE, 25 juin - RIA Novosti

 

Moscou compte remplir l'ensemble de ses obligations prévues dans le cadre des contrats militaires conclus avec Damas, a déclaré lundi soir à Genève le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.

 

"Nous agissons comme un partenaire responsable dans le cadre des contrats conclus, et je n'y vois aucun problème, d'autant que ces livraisons visent en premier lieu à renforcer la défense antimissile de la Syrie et n'ont aucun rapport avec le conflit inter-syrien", a indiqué le vice-chef de la diplomatie russe.

 

"Nous avons signé des contrats qui sont en cours de réalisation (…). Ce procès se déroule conformément aux normes du droit international. Nous ne violons aucune sanction ni interdiction", a expliqué M.Bogdanov.

 

Selon lui, la Russie a toujours apporté son soutien à Damas en matière de renforcement de la défense aérienne de la Syrie.

 

"La signature de contrats avec le gouvernement légitime syrien constitue notre politique cohérente et transparente", a souligné le responsable.

 

Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie livrait à la Syrie des armes défensives, notamment des systèmes antiaériens, armes qui ne rompaient pas l'équilibre des forces dans la région et ne donnaient aux autorités syriennes aucun avantage dans leur lutte contre l'opposition.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 07:40
Frégate anti-sous-marins F70 Primauguet

Frégate anti-sous-marins F70 Primauguet

24/06/2013 Marine nationale

 

La coopération avec les grandes marines constitue une priorité pour la France. Frukus, entraînement naval quadripartie annuel, participe pleinement à cet objectif en permettant de développer l’interopérabilité des moyens maritimes. Cette année, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis se réunissent à Brest du 24 juin au 2 juillet 2013.

 

L’entraînement est axé autour d’une phase maritime réunissant 4 navires (FASM Primauguet, USS Nicholas, RNS Seregushchy et le HMS Sutherland) et une phase terrestre reposant sur un travail d’état-major ainsi que des rencontres entre les équipages.

 

Le scénario fictif sur lequel est bâti l’entraînement a pour thème le soutien à la population civile depuis la mer. Il donnera lieu, entre autres, à une évacuation de ressortissants avec un enchaînement aéro-maritime, en baie de Douarnenez à Morgat. Le rôle de contrôleur opérationnel est assuré par un état-major multinational basé à terre à Brest. A la mer, le commandement tactique est assuré par la frégate anti-sous-marine Primauguet.

 

Frukus(acronyme de France RUssie, United Kingdom, United States) a 25 ans cette année. A l’origine en 1988, la Russie (alors URSS), les États-Unis et le Royaume-Uni se retrouvaient autour d’un forum naval destiné à renforcer le dialogue entre les trois nations. Des experts participaient à des débats universitaires sur des sujets d’intérêt naval. Dans les années 1990, les discussions académiques théoriques ont laissé la place aux experts militaires des trois marines. Le premier entraînement pratique est organisé en 1993. Il est alors baptisé Rukus jusqu’à ce que la France rallie le forum tripartite en 2003 pour devenir l’exercice annuel Frukus. En 2005, la France prend l’initiative d’organiser une phase d’entraînement en mer impliquant une frégate de chaque nation. Ainsi, Frukus a évolué de la participation de bâtiments en escale jusqu’à un entrainement opérationnel.

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