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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 18:40
Armes stratégiques: Washington comprend la position de Moscou (Lavrov)

MOSCOU, 22 juin - RIA Novosti

 

Washington comprend l'approche adoptée par Moscou en matière de réduction des armes stratégiques offensives, a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne Russie 1.

 

Selon le chef de la diplomatie russe, en marge du sommet du G8 en Irlande du Nord, le président US Barack Obama a estimé qu'"il était encore possible de procéder à une nouvelle réduction des armes stratégiques offensives à condition d'être sûr que la Russie ferait de même".

 

"En réponse, le président russe Vladimir Poutine a réaffirmé notre position selon laquelle il est nécessaire de prendre en compte tous les facteurs relatifs à la stabilité stratégique, dont la défense antimissile, les armes dans l'espace et les armes stratégiques non-nucléaires. Il faut en outre prendre en considération le déséquilibre qui se maintient dans le domaine des armes classiques", a expliqué M.Lavrov.

 

"Le président Obama a annoncé qu'il comprenait qu'il était nécessaire de tenir compte de tous ces facteurs", a-t-il poursuivi.

 

Le 19 juin dernier, Barack Obama a déclaré que Washington était disposé à négocier avec Moscou une réduction d'un tiers de leurs arsenaux nucléaires respectifs et s'est prononcé en faveur d'une réduction d'armes tactiques russes et américaines en Europe.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:40

24.06.2013 by Salon du Bourget

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:40
Troupes aérospatiales: 70% d'armes modernes d'ici 2020 (Poutine)

MOSCOU, 19 juin - RIA Novosti

 

La part des armes modernes possédées par les troupes de Défense aérospatiale russe (VKO) doit être portée à 50% d'ici 2015 et à 70% d'ici 2020, a déclaré le président russe Vladimir Poutine. 

 

"La part des armes modernes dans les troupes aérospatiales doit atteindre 50% dès 2015 et atteindre 70% d'ici 2020", a souligné M.Poutine lors d'une réunion consacrée à la commande militaire d'Etat à Saint-Pétersbourg.

 

"Nous continuerons à augmenter les capacités tactiques et opérationnelles des troupes afin de mettre en place un système avancé et efficace de défense aérospatiale", a ajouté le président. 

 

Le chef d'Etat a en outre indiqué que près de 3.400 milliards de roubles (79 milliards d'euros) seraient investis dans l'armement des troupes aérospatiales.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Missiles sol-air Patriot

Missiles sol-air Patriot

MOSCOU, 15 juin - RIA Novosti

 

Un déploiement éventuel de systèmes antiaériens en Jordanie constituerait une violation flagrante du droit international, a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Il s'agit de déployer des chasseurs F-16 et des missiles Patriot en vue de mettre en place une zone d'exclusion aérienne en Syrie. Selon les médias américains, cette idée est actuellement à l'étude.

"Nul besoin d'être expert pour comprendre que cette démarche constituerait une violation flagrante du droit international. Nous espérons que nos partenaires américains concevront toutes leurs actions compte tenu de l'initiative conjointe américano-russe prévoyant la convocation d'une conférence internationale sur le règlement du conflit en Syrie", a déclaré M. Lavrov à l'issue de négociations avec la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino.

Début juin, la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a annoncé la décision de Washington d'envoyer des chasseurs F-16 et des missiles sol-air Patriot en Jordanie dans le cadre d'un exercice conjoint américano-jordanien. La diplomate a également fait savoir que ce matériel pourrait rester dans ce pays après l'exercice.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Syrie: une aide militaire extérieure inopérante (Ban Ki-moon)

NEW YORK (Nations unies), 14 juin - RIA Novosti


L'octroi d'une assistance militaire à n'importe quelle partie en conflit syrien n'aidera pas à normaliser la situation dans le pays, a estimé vendredi devant les journalistes le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.
 
"Des livraisons d'armes à n'importe quelle partie n'aidera pas à régler le conflit. Une solution militaire n'existe pas, seul un règlement politique est acceptable pour ce problème", a déclaré M.Ban, commentant la déclaration de Washington sur son intension d'armer les forces antigouvernementales en Syrie.
 
Le secrétaire général a appelé toutes les parties intéressées à contribuer à la mise en œuvre de l'initiative russo-américaine de convoquer une conférence internationale avec la participation de représentants du gouvernement et de l'opposition syriens.
 
La Maison Blanche a revu les paramètres de son soutien à l'opposition syrienne suite à la publication jeudi de données du renseignement américain attestant que les autorités syriennes auraient utilisé des armes chimiques contre leurs concitoyens. Le président Barack Obama a inclus certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne. 
 
 Damas a qualifié les informations faisant état de l'usage d'armes chimiques par le pouvoir syrien de fabriquées de toutes pièces. Moscou a fait remarquer pour sa part que lesdites informations n'étaient pas confirmées par des faits, et que l'approvisionnement en armes de formations illégales risquait de faire monter en flèche la tension en Syrie.
 
Le conflit entre les autorités et l'opposition en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Selon l'Onu, il a déjà fait près de 93.000 morts.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 16:55
exercice FRUKUS - photo Marine Nationale

exercice FRUKUS - photo Marine Nationale

14/06/2013 meretmarine.com

 

Réunissant la France, le Royaume-Uni, la Russie et les Etats-Unis, l’exercice naval FRUKUS se déroulera cette année au large de la Bretagne. Du 25 juin au 1er juillet, quatre bâtiments, soit un de chaque pays, dont la frégate Primauguet pour la Marine nationale, travailleront ensemble, la phase d’entrainement à la mer se déroulant du 27 au 30 juin.  Créé dans les années 90, FRUKUS (France, Russia, United Kingdom, United States) permet aux flottes des quatre pays de mener régulièrement des exercices communs, afin d’enrichir les échanges et améliorer l’interopérabilité.

 

Suite de l’article

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:40
Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De G à D bombardiers Tupolev 22M3 Backfire et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De G à D bombardiers Tupolev 22M3 Backfire et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

MOSCOU, 14 juin – RIA Novosti

 

L'armée de l’air russe a lancé la mise en œuvre d’un nouveau système de contrôle et de transmissions à long rayon d'action, qui transmettra les ordres aux bombardiers stratégiques Tu-160, Tu-95 et Tu-22M3. Ces derniers peuvent atteindre une cible au sol avec un missile nucléaire, écrit le quotidien Izvestia du 14 juin 2013.

 

Ce système fonctionne selon le principe du télégraphe ou des SMS: des messages texte codés transmettent l’ordre de porter une attaque nucléaire et les coordonnées de l'objectif.

 

Une source de l'état-major de l'armée de l'air a déclaré que les modules du système seraient installés lors de la maintenance régulière que subissent plusieurs appareils chaque année en fonction de leur usure.

 

Avec l'ancien système les pilotes devaient entrer manuellement les coordonnées de la cible dans le système de contrôle du missile. Le nouveau permettra de les intégrer automatiquement sans intervention de l'équipage, explique la source.

 

"Au poste de commandement un opérateur tape le texte du message sur le clavier de l'émetteur. Le système attribue à chaque symbole un code crypté et le transmet sur les ondes. En quelques secondes le message parvient jusqu'à l'avion, où il est décrypté", décrit la source de l'armée de l'air.

 

Le système utilise les canaux radio classiques et le surchiffrement pour transmettre les messages. Avantage: il permet d'éviter d'utiliser les satellites pour communiquer avec l'avion et en cas d'interruption de la liaison avec l'appareil, le système pourrait reconstituer l'ensemble du message à partir de ses fragments. Le signal est envoyé uniquement du QG à l'avion.

 

"Les anciens systèmes de transmission tels que le R-099 Tchaïka sont très sensibles aux interférences radio, sachant que la transmission, le décryptage et l'entrée des données demandent plusieurs minutes. Le nouveau système accélère considérablement le processus de redirection de la visée des forces stratégiques aériennes et exclut le facteur "erreur humaine", explique la source.

 

Le nouvel algorithme de transmission des données, qui fonctionne sur le principe du surchiffrement, rend le système pratiquement invulnérable aux interférences. Ainsi l'ennemi ne pourra empêcher l'activation et la redirection de la visée des bombardiers stratégiques avant une frappe nucléaire.

 

L'expert militaire Anton Lavrov explique ce passage au nouveau système par l'obsolescence physique de l'ancien.

 

"La modernisation du système de gestion des bombardiers à long rayon d'action n’a aucune autre explication. Simplement personne ne produit aujourd'hui les composants utilisés pour les modules de liaison existants et c'est pourquoi il a été décidé d'utiliser une nouvelle base élémentaire pour les remplacer. Par ailleurs, cela rend le système plus résistant aux interférences radio", remarque Anton Lavrov.

 

Il ajoute que le système de réception de l'ordre de lancement fait partie des points les plus faibles des bombardiers stratégiques.

 

"Les bombardiers stratégiques patrouillent pendant plusieurs dizaines d'heures loin de leurs bases. Pendant ce temps la situation peut changer radicalement et il est donc primordial pour le commandement des forces nucléaires de transmettre rapidement et clairement l'ordre d'attaquer, ainsi que les coordonnées de la cible. Il est crucial pour l'équipage de recevoir cet ordre et de ne pas se tromper dans le choix de la cible. Evidemment, l'ennemi fait tout pour empêcher cet ordre d'arriver jusqu'à l'avion ou qu'il parvienne de manière altérée. Grâce au nouveau système il est pratiquement impossible d'empêcher la réception de l'ordre", explique Anton Lavrov.

 

L'expert ajoute qu'à l'heure actuelle, seule l'armée de l'air américaine dispose de systèmes numériques d'envoi de l'information aux bombardiers stratégiques.

 

Le ministère de la Défense russe a publié sur le site dédié aux achats d’Etat l’information sur la commande des éléments du nouveau système de contrôle et de transmissions pour un montant de 11 millions de roubles, soit près de 275 000 euros. Elle concerne, entre autres, les transmetteurs de messages cryptés R-097M. L'Institut de recherche de Kalouga est l'unique producteur de ces systèmes.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 11:50
Arctique: Moscou en retard sur l'Otan

MOSCOU, 13 juin - RIA Novosti

 

Les chefs d'états-majors interarmées des pays membres du Conseil de l’Arctique se sont réunis mercredi au Danemark. Pendant ce temps l'armée de l'air russe menait une activité intensive au nord et au nord-ouest du pays, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta du 14 juin 2013.

 

Helsinki – principal initiateur de la réunion du Conseil de l'Arctique – a reproché à Moscou d'avoir envoyé deux avions au-dessus des eaux territoriales finlandaises dans le golfe de Finlande. Le ministère de la Défense russe a réfuté ces accusations. Ce n'est pas le premier incident du genre entre les deux pays: le 13 mai dernier la Finlande annonçait également que des avions russes avaient violé son espace aérien et côté russe, le ministère avait déclaré que son avion était passé à 15 kilomètres de la frontière finlandaise.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. Sukhoi-27 Flanker et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. Sukhoi-27 Flanker et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

La situation est tendue, d’autant que la Russie ne cache pas l’intensification de son activité militaire dans la zone circumpolaire et en Arctique. A la veille du sommet de l'Arctique, où la Russie était représentée par le général Valeri Guerassimov, chef de l'état-major général, le ministère de la Défense russe a officiellement déclaré avoir procédé le 11 juin à la "vérification de l'état opérationnel des bases aériennes déployées en Carélie, ainsi que dans les régions de Saint-Pétersbourg et de Mourmansk". Près de 20 avions et hélicoptères du 1er Commandement de l'armée de l'air et de la défense antiaérienne du District militaire Ouest ont participé à cette vérification inopinée ordonnée par le chef de l'état-major. Ce dernier a précisé que cette pratique allait se poursuivre dans les forces armées. Ajoutons à cela les déclarations des dirigeants russes sur les projets de formation d’unités arctiques dans la région, de mise en place d'une infrastructure militaire développée et de renforcement des frontières, ainsi que d'autres mesures en matière de défense et de sécurité prévues dans les "Principes de la politique nationale de la Russie en Arctique d'ici 2020 et à terme".

 

Les activités militaires intensives de la Russie au nord ne sont toutefois pas encore d'une grande ampleur par rapport à ses voisins régionaux. Pour l'instant ces opérations sont plutôt des "mesures de rétorsion". D'autre part, si le territoire de l'Arctique n'a encore aucune frontière officielle, la Russie a déjà d'énormes intérêts géopolitiques et économiques dans la région. D'après le Conseil de sécurité du pays, l'Arctique assure aujourd’hui près de 11% des revenus nationaux et on y produit 22% de l'ensemble des exportations russes. Au-delà du cercle polaire la Russie exploite et produit plus de 90% de nickel et de cobalt, 60% de cuivre, 96% de métaux du groupe du platine, ainsi que 100% de barytine et d'apatite. Cette région abrite près d'un quart des ressources mondiales d'hydrocarbures. Des gisements de gaz uniques en leur genre ont été découverts sur le plateau des mers de Barents et de Kara. Près de 15% des produits poissonniers et d'autres ressources biologiques maritimes proviennent d'Arctique. Enfin, la Route maritime du Nord passe par cette région – il s'agit de l'itinéraire le plus court reliant l'Europe à la Sibérie et à l'Extrême-Orient.

 

La Russie n'est pas seule: d'autres pays témoignent d’un fort intérêt pour la région, dont certains se trouvent à des milliers de kilomètres du cercle polaire. La région doit donc être protégée et défendue - c'est précisément ce que font les voisins arctiques de la Russie, à une échelle largement supérieure. D'après l'Institut russe d'études stratégiques, les Etats-Unis et leurs alliés de l'Otan sont les principaux adversaires de la Russie dans la région. Les experts se réfèrent à la directive de l'ex-président George W. Bush, du 9 janvier 2009: "Les Etats-Unis ont des intérêts de sécurité larges et fondamentaux dans la région arctique et sont prêts à y agir soit individuellement, soit en coopération avec d'autres Etats afin de protéger ces intérêts".

 

Cette présence est assurée en permanence par des exercices de grande envergure. Le Canada a notamment annoncé son projet de créer pour 2012 des forces navales arctiques comprenant 6 à 8 navires de combat adaptés aux conditions glaciaires. La Norvège compte changer le statut démilitarisé de Spitzberg et termine de mettre au point son concept d'exploitation des forces armées nationales en Arctique. La Russie pourra difficilement s'opposer à une telle militarisation.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:40
A Russian soldier during INDRA-2010 exercise in India. Photo Ministry of Defence of the Russian Federation

A Russian soldier during INDRA-2010 exercise in India. Photo Ministry of Defence of the Russian Federation

 

13 June 2013 army-technology.com

 

The Russian Ministry of Defence (MoD) is planning to send 250 military personnel to participate in the counter-terrorism combat exercise, code-named INDRA, scheduled to be carried out with the Indian Army in October 2013.

 

The annual drills will witness participation from more than 250 servicemen from Russia's Eastern Military District and the same number of Indian soldiers, RIA Novosti reported citing a statement from the district's press service.

 

Scheduled to be carried out at the Mahajan Field Firing Range (MFFR) in Bikaner, Rajasthan, India, the drill is for training soldiers in joint planning and execution of anti-terrorist missions in a semi-desert environment, the statement added.

 

The final planning stage for the exercise is scheduled to be conducted in Bikaner in August.

 

A battalion-level exercise, INDRA is aimed at enhancing defence cooperation and interoperability, as well as strengthening military-to-military relations between the two armies.

"INDRA is aimed at enhancing defence cooperation and interoperability."

 

India and Russia have so far conducted six of the INDRA series joint ground and naval exercises since 2003, with the last drill being held between the two countries' army units at a training range in the Siberian republic of Buryatia in August 2012.

 

Involving more than 500 servicemen from the two countries' mechanised heavy combat groups, INDRA 2012 trained personnel for counter-insurgency (COIN) tasks required for elimination of terrorist and insurgent groups, as well as reconnaissance and search missions.

 

Featuring around 50 Russian combat vehicles, and the Indian Air Force's (IAF) Ilyushin-76 aircraft, the exercise included a number of firing, tactical and driving manoeuvres, as well as providing Indian soldiers with an opportunity to familiarise with the Russian military equipment.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:40
Russie: près de 10 milliards d'euros pour les chantiers navals d'ici à 2020

MOSCOU, 13 juin 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a annoncé jeudi que les pouvoirs publics comptaient injecter près de dix milliards d'euros d'ici 2020 dans l'industrie de la construction navale pour l'aider à se moderniser.

 

"Il faut à la fois moderniser les capacités de production et garantir le renouvellement et le développement de la flotte, aussi bien militaire que civile", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une réunion consacrée à l'industrie navale.

 

"Il est prévu de consacrer 416 milliards de roubles (9,7 milliards d'euros) au soutien des chantiers navals", a-t-il ajouté.

 

Dmitri Medvedev a estimé que le secteur ne devait pas se développer "uniquement grâce aux commandes publiques".

 

"Nous ne vivons pas à l'époque soviétique, il faut que tous les acteurs de ce secteur renforcent leur efficacité, la démontrent et se battent pour obtenir des commandes civiles", a-t-il expliqué.

 

La décision du gouvernement russe en 2011 de commander à la France deux navires de guerre de type Mistral a été vivement critiquée par l'industrie navale russe ainsi que par certains responsables militaires.

 

Dmitri Medvedev a souligné jeudi que l'industrie navale pourrait profiter de l'extraction des hydrocarbures dans l'Arctique pour se développer.

 

L'exploitation des gisements pétroliers et gaziers, encore au stade de projet, exige des ressources considérables pour l'exploration et la construction de plateformes offshore ainsi que pour le transport maritime des hydrocarbures après leur extraction.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:30
Syrie: pas de livraison d'armes offensives (Moscou)

MOSCOU, 13 juin - RIA Novosti

 

La Russie n'envisage pas de fournir des armes offensives en Syrie, a assuré le président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération (sénat russe) Mikhaïl Marguelov.

 

"Nous sommes très prudents dans nos livraisons d'armes au Proche-Orient et nous n'y fournirons pas d'arme offensive", a indiqué M.Marguelov commentant sa rencontre avec le ministre adjoint israélien des Affaires étrangères Zeev Elkin.

 

"J'ai souligné que la Russie n'avait aucun intérêt à jeter de l'huile sur le feu au Proche-Orient", a souligné le sénateur russe.

 

"Avec M.Elkin, nous avons fait une analyse conjointe de la situation en Syrie avant de convenir que la tenue d'une conférence internationale était la seule solution. M.Elkin a soutenu les efforts des chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, déployés à cet effet", a en outre expliqué M.Marguelov.

 

Les Etats-Unis et Israël sont préoccupés par la livraison de S-300 russes au régime syrien. Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon avait déclaré que son pays "saurait quoi faire" si la Russie livrait des systèmes S-300 à la Syrie.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:40
Ilyushin Il-38N

Ilyushin Il-38N

June 13, 2013: Strategy Page

 

A year after receiving its first upgraded Il-38N maritime reconnaissance aircraft the Russian recently navy ordered more of its remaining IL-38s to be upgraded to the IL-38N standard. The Russian Navy only has about 18 IL-38s operational. These four engine aircraft are roughly equivalent to the American P-3s, but have not had their sensors and communications equipment updated since the Cold War. Only 59 were built between 1967 and 1972. This upgrade has already been installed on five Indian IL-38s a decade ago, but it took until 2010 to get the upgrade working reliably. Getting the upgrade for more Russian aircraft was mainly a matter of finishing development and then getting the money. The Il-38N upgrade was first proposed in the 1980s, but the end of the Cold War and a shortage of money delayed work for decades.

 

There have been several more upgrades since the Il-38N was first proposed to India in 2001. These were major upgrades of an aircraft that had been in service since the 1960s. The latest upgrades enable the aircraft to detect ships within 320 kilometers. There is also a new thermal (heat) sensor, more powerful computers, and increased capability in all sensors.

 

Existing Il-38Ns can detect surface vessels and aircraft and submarines up to 150 kilometers away. Sensors carried include a synthetic aperture/inverse synthetic aperture radar (for night and fog operations), high-resolution FLIR (forward-looking infrared), LLTV (low light television) camera, ESM (electronic support measures) system, and a MAD (magnetic anomaly detector). The aircraft can carry anti-ship missiles, in addition to torpedoes, bombs, depth charges, and electronic decoys.

 

The Il-38N is a 63 ton, four engine turboprop aircraft with a crew of ten, endurance of about ten hours, and it can carry nine tons of weapons. The 63 ton American P-3 has very similar characteristics. Russia built 176 Il-38s while the U.S. built over 600 P-3s. The Indians are replacing their Il-38s with the new American P-8, a twin engine jet based on the American B-737 transport. The P-8s are replacing all the American P-3s as well.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:40
Défense: nouvelle visée pour les chars T-80, T-90 et T-72

MOSCOU, 13 juin – RIA Novosti

 

Le célèbre fabricant d'appareils photo Zenit – l'usine Zverev de Krasnogorsk – a développé un nouveau système de visée Agat-MDT, capable de voir dans le noir complet jusqu'à 4 kilomètres, écrit jeudi le quotidien Izvestia.

 

Intégralement conçu avec des éléments russes, il est également basé sur la matrice russe fabriquée par la société Orion avec une résolution inédite pour l'industrie du pays (640x512 pixels).

 

Cependant ce système n'est pas prévu pour les futurs chars russe à châssis Armata ou Kourganets et ne peut être installé que sur les chars T-72, T-80 et T-90.

Le directeur général de la société Alexandre Tarassov estime que ce n'est pas un défaut majeur car les chars T-72 et T-90 ont beaucoup de potentiel en termes de modernisation et d'exportations.

 

"Le char T-90 est très populaire auprès de nos partenaires étrangers. Le Pérou a récemment annoncé l'achat des T-90S. D'autant que le ministère de la Défense russe modernise activement les chars T-72 et T-90. Par conséquent nous pensons que notre produit a beaucoup de perspectives", explique Alexandre Tarassov.

Par ailleurs, il souligne que l'usine Zverev de Krasnogorsk voit en Agat-MDT un produit intermédiaire et poursuit le développement de systèmes mécaniques-optiques pour les chars de l'avenir. Toutefois, Alexandre Tarassov ne précise pas si le ministère de la Défense a commandé ce genre de concepts.

 

C'est précisément le manque de mise au point du système de visée qui a provoqué l'atermoiement de six mois avant la mise en service d'Armata - et le système a été finalement commandé en Biélorussie à la compagnie Peleng.

 

Vladimir Goutenev, vice-président du Comité pour l'industrie à la Douma (chambre basse du parlement), explique que la création du système Agat permettrait aux fabricants de chars russes de renoncer aux visées thermiques, jusqu’ici importées en l'absence d'analogues russes.

 

"Jusqu'à présent les différentes versions du T-90 prévues pour l'exportation étaient équipées de visées thermiques construites par la société française Thales. D'après les performances annoncées Agat n'a rien à leur envier. Le holding Chvabe, dont fait partie l'usine Zverev, présente toute la gamme de ces dispositifs – c'est un grand pas en avant, nous devenons compétitifs sur ce marché de systèmes relativement coûteux", remarque Goutenev.

 

Il ajoute que le système de visée thermique russe rendait non seulement les chars indépendants des équipements étrangers mais permettrait également un cycle complet de modernisation des équipements des chars. De plus, Goutenev estime que la demande pour les T-72 et T-90 ne diminuera pas dans les années à venir.

 

"Ces chars ne seront pas recyclés : ils seront modernisés et vendus à l'étranger. Grâce au système Agat il sera plus simple de le faire sans fournisseurs étrangers", explique Vladimir Goutenev.

 

D'après l'usine Zverev de Krasnogorsk, le système de visée et d'observation combiné, équipé de la vision thermique Agat-MDT de fabrication russe, permet d'identifier des cibles ennemies mobiles et statiques jusqu'à 4 km, de mesurer la distance jusqu'à la cible grâce à un télémètre laser et de tirer avec précision à partir du canon et des mitrailleurs du char.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:40
Le SU-35 est l’ultime évolution du SU-27, il atteint la perfection en matière de polyvalence air-air et air-sol. Il vise la relève des SU-27 et MIG-29 exportés dans les années 90. Il représente aussi le renouveau des forces aériennes russes – photo JSC

Le SU-35 est l’ultime évolution du SU-27, il atteint la perfection en matière de polyvalence air-air et air-sol. Il vise la relève des SU-27 et MIG-29 exportés dans les années 90. Il représente aussi le renouveau des forces aériennes russes – photo JSC

10 juin 2013 Aerobuzz.fr

 

Sukhoi signe un retour remarqué au Salon du Bourget 2013 avec la présentation de l’ultime évolution du célèbre « Flanker ». Face au SU-35, les avions de quatrième génération, Rafale, F-15, F/A 18 Super Hornet et autres Eurofighter Typhoon sont prévenus : il y a un nouveau rival dans la place et il a les dents longues !

 

La nouvelle en réjouira plus d’un. Sukhoi est de retour avec un avion de combat.

 

Il faut dire que les démonstrations aériennes des pilotes russes réalisées par des virtuoses du pilotage sont époustouflantes.

 

Qui se souvient du Cobra de Pougatchev effectué par un SU-27 ? Et je passe sur la « cloche » réalisée par le MIG-35…

 

Cette année Sukhoi présente officiellement à Paris l’ultime évolution de la lignée du SU-27, le SU-35. Les études de cet appareil qui sera probablement piloté par Serguei Bogdan ont commencé dès les années 90 mais elles furent ralenties par des divergences de vues techniques et des problèmes de financement.

 

Selon Mikhail Pogosyan, le PDG de Sukhoi, le SU-35 est un avion de combat de la classe des 30 Tonnes de génération 4++.

 

Pour faire simple, il s’agit d’un SU-27 dans lequel les ingénieurs russes ont incorporé des technologies de cinquième génération. Les principales évolutions portent sur le système d’arme, les moteurs et la cellule. Bref seule la formule aérodynamique de base du célèbre chasseur russe a été conservée.

 

Au niveau du système d’arme, l’avion est une révolution. Ses principaux systèmes, capteurs et armements compris, sont gérés en permanence par un super calculateur, véritable cerveau électronique qui assure en plus l’interface avec le pilote.

Le SU-35 : Il se distingue par une cellule repensée, des matériaux antiradar, des tuyères à poussée vectorielle. Notez l’absence de canards et d’aérofrein dorsal - – photo JSC

Le SU-35 : Il se distingue par une cellule repensée, des matériaux antiradar, des tuyères à poussée vectorielle. Notez l’absence de canards et d’aérofrein dorsal - – photo JSC

Son nez abrite un radar Irbis-E capable de détecter des bombardiers ou des appareils imposants jusqu’à 350-400 km et ce, dans un cône de 120 degrés de part et d’autre de l’avion. Ce radar signé NIIP Tikhomirov est un dérivé de celui qui équipe les SU-30 MKI indiens, il dispose de modes air-air et air-sol très pointus. Sa protection contre le brouillage a fait l’objet d’un soin particulier explique un spécialiste russe du NIIP Le dard situé entre les deux tuyères abriterait un petit radar pour assurer la couverture en secteur arrière. Un point que nous ne manquerons pas de vérifier pendant le salon. Le nez de l’avion reçoit un nouveau détecteur infrarouge OLS (système de localisation optronique) de 80 km de portée pour effectuer des interceptions sans être détecté. Les données liées à la mission et à l’état de l’avion s’affichent sur de larges écrans multifonctions, les commandes de vol électriques redondantes de nouvelle génération assurent une meilleure précision et une plus grande sécurité de vol. Selon Sukhoi, l’appareil peut empêcher le pilote d’effectuer une manœuvre si il estime qu’elle met en péril l’avion et l’équipage.

 

Le système d’arme est conçu pour mettre en œuvre pratiquement tous les armements air-air et air –sol et air-mer en service en Russie, ainsi que ceux en gestation dans les laboratoires russes. En tout, ce sont pas moins de 8T de charges externes qui peuvent prendre place sous les 12 points d’emport du SU-35.

 

Jamais auparavant un avion russe n’avait atteint un tel degré de polyvalence.

 

Le Su-35 dispose en outre d’un nouveau système d’autoprotection intégré qui assure la détection et le brouillage de toutes les menaces connues. Le brouillage électronique étant assuré au niveau des ballonnets en extrémité de voilure et par les traditionnels lance leurres radar et infrarouges sur la cellule. En cas de besoin un brouilleur de plus forte puissance peut prendre place sous le fuselage.

SU-35 : ses deux moteurs 117S de Saturn allient puissance et longévité – photo JSC

SU-35 : ses deux moteurs 117S de Saturn allient puissance et longévité – photo JSC

Les moteurs AL-31F du SU-27 cèdent la place à deux nouveaux 117S signés NPO Saturn de 14500 kg de poussée. Soit un gain de 16% par rapport à l’AL31F !

 

Ils peuvent suivant les besoins être complétés par des tuyères à poussée vectorielle. Mieux, la durée de vie de ces turboréacteurs, point faible des russes depuis toujours a été portée à 4000 heures….et l’intervalle entre deux révisions à 1500 heures.

 

La cellule du SU-35 a fait l’objet d’un soin tout particulier. Selon l’avionneur russe, elle est conçue pour une durée de 30 ans au minimum ou 6000 heures de vol. Désormais l’usage de matériaux composites et de Titane a été privilégié pour diminuer la masse et la signature radar de l’appareil, là encore un autre point faible des avions russes.

 

A défaut d’atteindre la qualité de fabrication des avions signés « Dassault » on note un très net progrès dans la réduction des interstices en secteur avant.

 

Selon Sukhoi les entrées d’air et certaines parties critiques de l’avion ont également été dotées de matériaux absorbant les ondes radar. On notera aussi l’absence d’aérofrein dorsal, et l’absence de plans canards. Autant de gain de masse et de place rendus possible par l’emploi de nouvelles lois de pilotage. Malgré cela les qualités de vol de ce super flanker sont largement supérieures à celles d’un SU-30 MKI assure Sukhoi. La place libérée permet de loger plus d’avionique et de carburant en interne.

photo JSC

photo JSC

Naturellement le SU-35 est ravitaillable en vol, il dispose pour cela d’une perche escamotable.

 

Côté performances, l’avion est au niveau des meilleures réalisations occidentales avec une vitesse maximale supérieure à Mach 2 en altitude et 1400 KM/H en mission de pénétration à basse altitude. Il affiche une endurance de 3500 km sans ravitaillement en vol.

 

Du point de vue technique et opérationnel Sukhoi estime que son dernier né peut dominer sans problème les meilleurs avions occidentaux F-16, JSF, F/A-18, Rafale, Typhoon, F15 et Gripen rien que ca !

 

Et dans certaines conditions le meilleur avion de combat du monde : le F-22 Raptor américain. L ‘appareil qui est en cours de production à l’usine KNAAPO de Komsomolsk sur Amour a été commandé par la Russie qui veut moderniser ses forces aériennes, mais aussi par un client export : la Chine.

 

Pékin qui souhaitait initialement commander un nombre réduit de SU-35 pour faire du « reverse engineering » pour ses besoins propres s’est vu opposé une fin de non recevoir. En effet, outré par les multiples copies de SU-27 et SU-33 « Made in China » le Kremlin a répliqué que ce temps là était révolu. Au final les réalités économiques des uns et des autres étant ce qu’elles sont, Pékin a été autorisé à commander 24 Su-35.

 

A suivre.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:40
Préparation des paras russes pour la Syrie

MOSCOU, 10 juin – RIA Novosti

 

Le ministère de la Défense russe prépare une éventuelle opération de maintien de la paix au Proche-Orient, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta du 10 juin 2013.

Préparation des paras russes pour la Syrie

Si le Conseil de sécurité des Nations unies décidait d'envoyer des casques bleus russes sur le plateau du Golan, il s'agirait très certainement d'un bataillon de la 31ème brigade d'assaut aéroportée – équipé du matériel standard.

 

A la demande du ministère, cette unité qui ne compte que des militaires sous contrat a commencé sa préparation le 1er janvier 2013, selon une source du ministère.

 

L'officier qui a livré ces informations explique que les unités aéroportées ont une grande expérience des opérations de maintien de la paix et c'est pourquoi il a été décidé d'envoyer des paras sur la ligne de démarcation entre les forces israéliennes et l'armée syrienne, au lieu de la 15ème brigade de maintien de la paix de l'armée de terre.

 

Certains officiers de la 31ème brigade aéroportée ont déjà mené de telles opérations au Kosovo et en Abkhazie, participé aux opérations contre la Géorgie pendant la guerre d'août 2008 et ont également protégé des sites militaires russes et l'ambassade au Kirghizstan pendant les émeutes survenues dans ce pays à l’été 2010. Il est également prévu de renforcer ce bataillon aéroporté par un groupe d'aviation constitué d’hélicoptères de transport et de combat Mi-8 et d’hélicoptères d'attaque Mi-24.

 

Cette option est très plausible : samedi dernier l'ambassadeur de Russie à l'Onu Vitali Tchourkine a déclaré que la Russie pouvait envoyer environ 300 casques bleus sur le terrain - "soit près d'un bataillon" - dans la zone de démarcation entre la Syrie et Israël sur le plateau de Golan. A la question de savoir s'il serait nécessaire de changer le mandat des casques bleus en raison du risque de confrontation entre l'armée et l'opposition syrienne, Tchourkine a répondu qu'il était nécessaire de faire en sorte que le "personnel de la Fnuod (Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement) soit plus en sécurité dans la zone de démarcation". D'après l'expérience de l'Onu, ce sont les groupes d'aviation qui y contribuent quand il s’agit d’une mission de maintien de la paix.

 

Et les pilotes militaires russes n’en sont pas à leur premier théâtre d’opérations.

 

"Le ministère de la Défense a bien fait de charger les troupes aéroportées de cette mission de maintien de la paix. Dans ma carrière j'ai eu l'occasion d'observer à plusieurs reprises leurs opérations au Kosovo et dans d'autres points chauds : ils étaient efficaces. Je suis persuadé qu'ils accompliront leur mission au Proche-Orient", a déclaré le général Leonid Ivachov, qui fut pendant plusieurs années à la tête de la Direction principale de la coopération militaire internationale auprès du ministère de la Défense. Selon lui, "les paras russes ont fait leurs preuves en tant que casques bleus à la fin des années 1990 et au début des années 2000".

 

A en juger par les déclarations officielles du Kremlin et du ministère de la Défense, les troupes aéroportées russes compteront bientôt parmi les principaux "fournisseurs" de casques bleus dans le monde. "Nous continuerons à coopérer avec nos partenaires de l'Onu pour le maintien de la paix", a déclaré vendredi dernier le président Vladimir Poutine pendant une réunion avec les généraux.

général Vladimir Chamanov

général Vladimir Chamanov

Plus tôt, le général Vladimir Chamanov, chef des troupes aéroportées, avait évoqué les plans de ses unités. Selon lui, "le ministère de la Défense a décidé de recréer le poste de commandant adjoint des forces de maintien de la paix et de la Force collective de réaction rapide (KSOR), qui commandera une section de huit hommes. Parmi ses missions, cette section sera chargée de travailler avec l'état-major interarmées de l'OTSC (Organisation du traité de sécurité collective) et avec les organismes de l'état-major interarmées qui coopèrent avec l'Onu. L'état-major interarmées a ordonné de former la 31ème brigade comme des casques bleus et de créer, dans chacune des quatre divisions, un bataillon entièrement composé de militaires sous contrat. "Nous tenterons d'accomplir cette tâche d'ici le 1er juillet et les bataillons de maintien de la paix apparaîtront dans les divisions pas plus tard que le 1er septembre 2013".

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 16:50
Finland Looks East Again

Jun. 10, 2013 - By GERARD O’DWYER – Defense News

 

Talks With Russia Could Revive Defense Trade, Cooperation

 

HELSINKI — Finland has opened a potentially significant dialogue with Russia with the goal of identifying avenues for industrial cooperation.

 

Apart from the potential for weapons purchases and sales, future cooperation could increase Finland’s involvement in providing subcontracting capacity to Russia’s military modernization programs.

 

The offer of closer industrial cooperation was made on May 29 during meetings here between Russian Defense Minister Sergei Shoigu and Finnish officials headed by Defense Minister Carl Haglund.

 

Russia regards Finland as potentially a strong market for combat aircraft, missile systems and infantry systems, Shoigu said at a joint news conference with Haglund.

 

The Russian defense minister conceded that Russia’s ambitious military modernization programs, slated to run until 2020, are testing the ability of the country’s defense-industrial sector to deliver weapons and material under set deadlines.

 

“There are problems which we need to address and find solutions for. Part of the problem relates to our export successes and the need to fulfill export orders,” Shoigu said. “This has reduced our production capacity to deliver to domestic programs.”

 

The Finnish government is examining a broad range of measures to attract foreign investment to support a flagging export sector, weakened by a fall in global demand for Finnish products. It has reacted positively to the prospect of rekindling military trade with Russia.

 

“We will examine the potential for cooperation. We should have a much better idea of what direction this process will go in a year or so,” Haglund said. “The Finnish military needs to modernize and acquire new equipment, including for the Air Force, over the next 10 years.”

 

Broken Soviet Ties

 

Mig 21 MK Photo Jyrki LAUKKANEN

Mig 21 MK Photo Jyrki LAUKKANEN

Finland’s defense procurement and military-industrial trade with Russia failed to recover from the collapse of the Soviet Union in 1991, said Finnish Defense Ministry spokesman Jyrki Iivonen.

 

Under that old relationship, Finland acquired many of its core weapon systems from Russia, including MiG-21 fighter jets, Mi-8 helicopters and BUK air-to-air missiles. After 1991, Finland switched to Western suppliers for its big-ticket procurements, such as the decision in 1992 to acquire 64 McDonnell Douglas F/A-18C and D Hornet fighters. McDonnell Douglas, based in St. Louis, merged with Boeing a few years later.

 

A formal process will be established by both countries to determine which military materials could be bought or sold, and what other areas of industrial cooperation might exist, Iivonen said.

 

“This will happen in the next year or so,” he added.

 

As a non-NATO country bordering Russia, Finland’s defense industry is constantly looking for opportunities to expand business there, said Tuija Karanko, secretary general of the Association of Finnish Defense and Aerospace Industries, which represents the country’s 100 biggest defense companies.

 

“For certain, there is potential for cooperation. What the possibilities are, we have not closely examined yet, but we plan to do so,” he said.

 

Russia’s defense program may be the biggest since the collapse of the Soviet Union, but the scale of the capital spending plans is proving too much for the country’s often inefficient and heavily politicized defense industry to handle, said Dmitry Gorenburg, a senior Russian analyst at the Alexandria, Va.-based CNA think tank.

 

“It is far from clear whether or not the Russian defense [industry] as a whole is capable of meeting the production targets set in the current National Re-Armament Program that needs to be achieved by 2020. There is enough capacity, but it is not always correctly utilized,” Gorenburg said at a May 28 seminar on the modernization of Russia’s defense industry, hosted here by the Finnish Institute for International Affairs.

 

According to Gorenburg, several key reasons exist to hamper the delivery of core military systems by deadline.

 

“One is that state funding does not always reach the private-sector companies that are best suited to produce weapons materials,” he said. “The state promotes its own companies. This hurts innovation, raises costs and lowers quality.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:30
Missiles russes: l'Iran refuse de recevoir les Tor au lieu des S-300

MOSCOU, 10 juin - RIA Novosti

 

Les missiles sol-air Tor que la Russie a proposé de livrer à l'Iran à la place des S-300 ne conviennent pas au système de défense iranien, a déclaré lundi à Moscou l'ambassadeur iranien Mahmoud Reza Sadjadi.

 

"Le système Tor qu'on nous a proposé ne peut pas remplir les fonctions des S-300 dans le cadre du système spécial de défense que nous avons créé", a indiqué M.Sadjadi lors d'une conférence de presse.

 

La Russie a signé un contrat d'environ 800 millions de dollars avec l'Iran sur la livraison de cinq unités complètes de missiles sol-air S-300 en 2007. En 2010, Moscou a rompu le contrat en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'ONU interdisant la livraison d'armes conventionnelles à Téhéran. Le ministère iranien de la Défense a porté plainte auprès de la Cour internationale d'arbitrage de Genève contre l'exportateur d'armes russe Rosoboronexport. La République islamique cherche à obtenir 4 milliards USD de réparations. Selon les médias, Téhéran est prêt à retirer sa plainte si Moscou honore le contrat.

 

Le directeur du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov a déclaré fin mai que la Russie avait peu de chances de gagner le procès et que Moscou cherchait à régler l'affaire à l'amiable, mais "en vain".

 

Les missiles sol-air S-300 peuvent abattre les avions et les missiles balistiques. Le système S-300 est capable d'attaquer six cibles à la fois et a une portée de 200 kilomètres.

 

Les missiles sol-air Tor ont quant à eux une portée de 12 kilomètres.

Missiles russes: l'Iran refuse de recevoir les Tor au lieu des S-300
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:30
Golan: Israël pas opposé à un déploiement de casques bleus russes

MOSCOU, 10 juin - RIA Novosti

 

Israël ne serait pas contre un déploiement de casques bleus russes sur le plateau du Golan, a estimé lundi la vice-ministre israélienne de l'Intérieur, Faina Kirschenbaum, en visite à Moscou.

 

"Nous n'ignorons pas que certains pays ont décidé de rapatrier leurs casques bleus car ils ont eu des blessés. Nous le regrettons beaucoup, bien qu'il ait été entendu qu'il y resterait des forces. Si le président Poutine a décidé d'y envoyer un contingent, je ne crois pas qu'Israël s'y oppose. Nous voulons toujours qu'il y ait quelqu'un pour observer la situation", a déclaré Mme Kirschenbaum sur les ondes de la radio "Echo de Moscou".

 

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué vendredi dernier que la Russie était prête à remplacer sur le plateau du Golan les casques bleus autrichiens sur demande de l'Onu et à condition que les pays de la région l'acceptent.

 

Or, le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky a expliqué le jour même que l'accord de désengagement et le protocole signés entre la Syrie et Israël n'autorisaient pas la participation des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aux opérations onusiennes dans le Golan.

 

L'Autriche a récemment annoncé sa décision de retirer son contingent de casques bleus du Golan, jugeant la situation intenable. Si pendant 40 ans, cette frontière entre la Syrie et Israël a été l'une des plus calmes de la région, la zone démilitarisée est devenue aujourd'hui un terrain d'affrontement entre l'armée et les rebelles syriens.

 

Le retrait des soldats autrichiens porte un coup sévère à la Force des Nations unies chargée d'observer le désengagement sur le plateau du Golan (FNUOD), les 377 Autrichiens constituant plus d'un tiers du contingent. Les casques bleus japonais et croates sont déjà partis. Sans les Autrichiens, il ne restera dans le Golan qu'environ 500 soldats indiens et philippins. Les Philippines ont évoqué un possible retrait.

 

Aussi l'Onu doit-elle maintenant trouver des pays volontaires pour envoyer de nouveaux casques bleus dans le Golan, sans lesquels la mission ne pourra plus fonctionner.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:55
Boulava, M51, Trident II : un petit club très fermé…

10/06/2013 Jean-Dominique Merchet

 

L'échec du tir d'un missile stratégique français, le 5 mai dernier, depuis un sous-marin nucléaire lanceurs d’engins (SNLE) Le Vigilant en plongée au large du Finistère, confirme, si besoin était, que cette technologie reste bien l’une des plus complexes du monde.

 

Les Russes en savent quelque chose, avec le missile RSM-56 Boulava qu’ils ont eu beaucoup de mal à mettre au point, après avoir essuyé de nombreux échecs : 7 sur  20 tirs depuis 2004.

 

Avec la Russie et la France, seuls les Etats-Unis avec le Trident II - et le Royaume-Uni, qui utilise toutefois le savoir-faire américain-  sont aujourd’hui capables de lancer des missiles depuis un sous-marin en plongée. Les Chinois possèdent, eux aussi, des SNLE, mais beaucoup d’experts doutent du fait qu’ils maîtrisent complètement cette technologie. Les Russes, eux-mêmes, semblent changer d’univers avec le missile Boulava, à carburant solide, et le sous-marin Dmitri Donskoï de nouvelle génération, qui permet réellement de tirer en plongée et non après fait surface…

 

L’échec du tir français est "embêtant", reconnait-on dans les hautes sphères de la Défense. "Embêtant", mais pas plus, car on assure qu'il ne s'agit pas d'un problème systémique, qui remettrait en cause la technologie même du missile ou de son lanceur.

 

Une commission a été chargée d'analyser les causes de cet échec. Elle épluche toutes les données enregistrées alors que la Marine nationale tente de recueillir les restes du missile M51 au large de la Bretagne. La commission devrait rendre ses conclusions, fin juin ou début juillet, mais l’essentiel du rapport d’enquête devrait rester secret-défense.  Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que des éléments jugés plutôt rassurants ont déjà été communiqué aux autorités françaises. "On ne sait pas ce qu'il s'est passé, mais on sait déjà ce qu'il ne s'est pas passé" explique-t-on dans ces milieux.

 

Que s’est-il passé ? Le tir s'est déroulé de manière nominale. Le SNLE Le Vigilant est venu à son immersion de lancement, proche de la surface, et a réduit sa vitesse au minimum pour éviter l'effet de cisaillement à la sortie du tube. Le missile M51 de 56 tonnes a été éjecté par un système de chasse  - de l'eau vaporisée sous l'engin - et il a allumé son moteur-fusée juste avant d'atteindre la surface.

 

Dès son lancement, le missile est entièrement autonome et le sous-marin n'a plus aucun contrôle sur lui.

 

"Moins de cinquante secondes" après le tir, le missile s'est "autodétruit", selon le mot employé par le ministère de la Défense. Dans la dissuasion nucléaire, chaque mot compte : "autodétruit" ne signifie pas qu'il a  explosé en vol pour une cause inconnue, mais que le missile a activé son propre système d'autodestruction. "On sait que ça, au moins, ça a marché..." reconnait une source bien informée.

 

Pourquoi le missile a-t-il pris cette décision de s'autodétruire ? C'est la question que la commission d'enquête doit résoudre. Il existe, globalement, deux possibilités. Soit la décision est irrationnelle, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un bug informatique. Soit elle est rationnelle, parce que le missile déviait de sa trajectoire programmée, pour une raison inconnue, par exemple une panne d'un système de navigation très sophistiqué.  Lors des tirs d'essais, le missile est équipé de plusieurs équipements spécifiques dont il ne dispose pas dans sa version opérationnelle, notamment un système d'autodestruction et des différents capteurs pour récolter des données au cours du vol.

 

En France, ces tirs de missile stratégiques sont relativement rares. Ils sont évidemment réalisés sans les têtes nucléaires, qui peuvent être jusqu’à six. Début mai, il s'agissait du sixième tir d'un M51 depuis 2006, les cinq premiers s'étant déroulés avec succès et quatre d'entre eux étaient consacrés à la validation de ce nouvel engin d’une portée d’environ 10.000 km, qui permet d’atteindre des cibles plus lointaines que son prédécesseur M45.

 

Chaque SNLE tire un missile à la sortie de son grand carénage (période d’entretien) - ce qui globalement, pour les 4 SNLE, signifie environ un tir tous les deux ans. Les lancements se font toujours depuis le sud Finistère au large de Penmarc'h.

 

La législation internationale oblige la France à annoncer un créneau de date pour ses tirs d'essais, afin de ne pas perturber la circulation aérienne au dessus de l'Atlantique, via les Notam (Notice to Airmen). Les tirs se font en direction de la Guyane française et du Brésil. Quelques lancements, effectués depuis le sol au centre d'essais des Landes, ont eu lieu plus au nord, en direction du Canada, afin d'éviter le survol du nord-ouest de l'Espagne, mais cela avait alors provoqué des protestations de la part d’élus canadiens.

 

Les vols durent une vingtaine de minutes, le temps de parcourir plusieurs milliers de kilomètres.   Les Russes, eux, tirent depuis la Mer Blanche en direction du Kamtchatka, sur le polygone de Kura.

 

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

 

* Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les affaires de Défense. Auteur du blog français le plus lu sur ces questions, créé en 2007. Ancien de l’Institut des hautes études de défense nationale. Auteur de nombreux ouvrages dont : « Mourir pour l’Afghanistan » (2008), « Défense européenne : la grande illusion » (2009), « Une histoire des forces spéciales » (2010), « La mort de Ben Laden » (2012).

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:40
prototype ballistic missile from the Plesetsk Cosmodrome

prototype ballistic missile from the Plesetsk Cosmodrome

MOSCOU, 7 juin - RIA Novosti

 

La Russie a testé jeudi un nouveau missile balistique intercontinental que le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a qualifié vendredi de "tueur de bouclier antimissile".

 

"Les Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN) ont effectué le 6 juin, à 21h45 heure de Moscou, le lancement d'essai d'un prototype du nouveau missile balistique intercontinental depuis une rampe de tir mobile installée sur le polygone central de Kapoustine Iar, dans la région d'Astrakhan", a indiqué le service de presse des RVSN dans un communiqué.

 

Le tir a été un succès, l'ogive du missile a atteint le polygone "Balkhach" au Kazakhstan à l'heure prévue, selon le service de presse.

 

"Nous avons suivi avec attention le tir de jeudi soir. Tout s'est bien passé, nous avons testé un missile balistique intercontinental que je qualifie de "tueur de la défense antimissile". Aucun moyen du bouclier antimissile américain ne pourra empêcher ce missile à détruire sa cible", a indiqué le vice-premier ministre Rogozine lors d'une conférence à Moscou.

 

Selon lui, la Fédération de Russie cherchera à se doter d'armes et de matériel permettant d'éviter les guerres de 6e génération (utilisant des armes de haute précision) dans le cadre de son programme public de rééquipement de l'armée. Moscou créera des armes et des techniques de défense aérospatiale susceptibles de surmonter tous les systèmes de la défense antimissile et de préserver l'équilibre dans le monde.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:40
Roubej: le nouveau missile intercontinental russe en service en 2013

MOSCOU, 7 juin - RIA Novosti

 

La Russie mettra en service opérationnel en 2013 le nouveau missile intercontinental Roubej qui a été testé jeudi soir, a annoncé vendredi à Moscou le chef du département opérationnel de l'Etat-major général des Forces armées russes Vladimir Zaroudnitski.

 

"Nous avons testé jeudi soir le système Roubej doté d'un missile balistique intercontinental à haute précision (…). Le tir a été un succès, tous les blocs ont atteint la cible. Un autre tir est nécessaire pour achever les essais. Ensuite, le système Roubej sera livré à l'armée. Le premier régiment doté de ces missiles sera déployé à partir de 2014", a indiqué le général Zaroudnitski lors d'une rencontre du président russe Vladimir Poutine avec des officiers promus à des grades supérieurs.

 

Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a qualifié vendredi le nouveau missile Roubej de "tueur de bouclier antimissile".

 

L'armée russe crée actuellement l'infrastructure appropriée, prépare les effectifs et forme des équipes de service du nouveau missile Roubej, selon le général Zaroudnitski.

 

"Le missile Roubej aura de meilleures caractéristiques que les missiles russes déjà en service. Cela élargira le potentiel des forces russes de dissuasion nucléaire", a conclu le responsable.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:40
Su-35’s Cobra – source combatace.com

Su-35’s Cobra – source combatace.com

MOSCOU, 7 juin - RIA Novosti

 

Le chasseur russe dernier cri Soukhoï Su-35, dont la présentation en Europe se tiendra dans le cadre du salon du Bourget-2013, décollera pour la France la semaine prochaine, rapporte vendredi le service de presse du groupe Soukhoï.

 

Selon le groupe, le programme de présentation du chasseur inclut plusieurs figures de voltige aérienne telles que des tonneaux, des renversements, des vrilles, ainsi que le célèbre Cobra de Pougatchev.

 

Le Soukhoï Su-35 est un chasseur polyvalent hautement manœuvrable de génération 4++. Sa vitesse maximale atteint 1.400 km/h près du sol et 2.400 km/h en altitude. Son plafond opérationnel est de 18.000 mètres. L'appareil est capable de détecter des cibles volantes à plus de 400 km. Ces caractéristiques permettent au Su-35 de résister efficacement aux chasseurs de génération 5 F-35 et F-22A.

 

Le Cobra de Pougatchev est considéré comme l'une des manœuvres les plus exigeantes et difficiles à effectuer durant les spectacles aériens.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 11:30
Les forces Russes seront-elles sur le plateau du Golan ?

07.06.2013 IsraelValley Desk | News

 

Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé vendredi 7 juin d’envoyer une force de paix russe sur le plateau du Golan, pour remplacer la mission autrichienne de casques bleus sur le départ. “Compte tenu de la situation difficile qui se développe aujourd’hui sur le plateau du Golan, nous pourrions remplacer le contingent autrichien qui va quitter cette région”, a-t-il déclaré, mais “seulement si les puissances de la région sont intéressées, si le secrétaire général de l’ONU nous le demande”.

 

Le président russe a ajouté que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, avait récemment demandé à Moscou d’accroître sa participation dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU.

 

Le 6 juin, le conflit syrien s’est déplacé vers le Golan, dans l’ouest du pays, avec une violente confrontation entre rebelles et forces du régime à Qouneitra, seul point de passage entre la Syrie et Israël. Chassés de Qoussair par l’armée de Bachar Al-Assad, les rebelles ont pris brièvement le contrôle du passage en début de journée, avant d’en être délogés par l’armée syrienne.

 

Ces combats n’ont pas fait de victime dans les rangs des casques bleus présents sur le plateau, qui se sont réfugiés dans leurs bunkers. Le gouvernement autrichien a toutefois annoncé le retrait de son contingent de 378 soldats, d’ici deux à quatre semaines. Le maintien de la mission “n’est plus possible”, ont affirmé dans un communiqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des affaires étrangères, ajoutant que “la sécurité de nos soldates et soldats [était] prioritaire”.

 

Vendredi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères allemand, Andreas Peschke, a révélé que les Philippines réfléchissaient également à opérer un retrait de leurs forces, après celles du Canada, du Japon et de la Croatie il y a quelques mois.

 

La Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (Fnuod), dont les membres sont seulement équipés d’armes de poing défensives, est chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu sur le plateau du Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée en grande partie par Israël depuis 1967, sans reconnaissance de la communauté internationale. La décision autrichienne pourrait remettre en cause l’existence même de cette mission, qui compte au total un millier d’hommes.

 

Le 8 mai, après la capture puis la libération de quatre casques bleus philippins par des rebelles syriens dans le Golan, l’ONU avait déjà décidé de retirer certains de ses observateurs.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:40
L'escadre russe en Méditerranée garantit la stabilité dans le monde (Défense)

 

 

MOSCOU, 6 juin - RIA Novosti

 

La mise en service opérationnel du radar russe "Voronej" à Armavir et la création de l'escadre russe en Méditerranée sont appelées à garantir la stabilité stratégique dans le monde, a déclaré jeudi à Moscou le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

"La mise en service opérationnel d'un radar à Armavir et la création d'un groupement opérationnel de la Marine russe en Méditerranée contribueront au maintien de la stabilité stratégique dans le monde et de l'équilibre des forces dans certaines régions", a indiqué M.Choïgou lors d'une rencontre du président russe Vladimir Poutine avec les dirigeants du ministère.

 

Le radar d'alerte précoce Voronej-DM d'Armavir (territoire de Krasnodar, sud) répond aux exigences de la défense spatiale moderne, selon le ministre Choïgou. "Le radar permet de contrôler l'espace circumterrestre, il élargit le potentiel du système russe d'alerte aux missiles dans les secteurs sud-ouest et sud", a-t-il ajouté.

 

Le retour des navires de guerre russe en Méditerranée permet de défendre les intérêts nationaux de la Russie "dans cette région où la situation est actuellement alarmante", a noté M.Choïgou.

 

La nouvelle formation méditerranéenne comprendra deux croiseurs, un grand bâtiment anti-sous-marin, deux patrouilleurs et trois bâtiments de débarquement. Deux à trois navires auxiliaires (ravitailleurs er remorqueurs de haute mer) seront également engagés.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:40
La nouvelle escadre russe en Méditerranée entame sa mission

navire de lutte anti-sous-marine Admiral Panteleïev

 

MOSCOU, 6 juin - RIA Novosti

 

La nouvelle escadre russe en Méditerranée a entamé sa mission le 1er juin dernier, a annoncé jeudi le chef d'Etat-major général des Forces armées russes et premier vice-ministre russe de la Défense Valeri Guerassimov.

 

"Nous avons déjà formé le groupement opérationnel qui a entamé sa mission en Méditerranée le 1er juin. L'escadre comprend actuellement seize bâtiments de surface et trois hélicoptères embarqués. La composition de l'escadre peut varier en fonction de la situation. L'état-major du groupement se trouve à bord du grand navire de lutte anti-sous-marine Admiral Panteleïev", a rapporté M.Guérassimov lors d'un duplex organisé pendant une visite du président russe Vladimir Poutine au poste de commandement central des Forces armées.

 

L'escadre procèdera prochainement à des tirs d'entraînement, selon lui.

 

Les navires de l'escadre ont formé quatre groupes tactiques dans les parties occidentale et orientale de la Méditerranée. Ils s'apprêtent à effectuer des entraînements au tir de missiles et d'artillerie et à faire des escales à Chypre, à Malte, en Syrie et dans d'autres pays de la région, a précisé le capitaine de vaisseau Iouri Zemski, commandant de l'escadre, qui se trouve à bord de l'Admiral Panteleïev.

 

"La nouvelle unité est également prête à accomplir d'autres missions qui pourraient lui être fixées en fonction de la situation dans la région", a indiqué le commandant Zemski.

 

Selon lui, la mission principale du nouveau groupement consiste à surveiller les activités des navires de guerre d'autres pays en Méditerranée, à assurer la présence militaire russe dans cette région et à garantir la sécurité des bateaux russes.

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