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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:30
S-300 antiaircraft missile system source israel-defence

S-300 antiaircraft missile system source israel-defence

28 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

JERUSALEM - Israël saura quoi faire si la Russie livre des systèmes de défense anti-aériens de type S-300 à la Syrie, a prévenu mardi le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon.

 

Les livraisons n'ont pas eu lieu, et j'espère qu'elles n'auront pas lieu. Mais, si par malheur, ils (les S-300) arrivent en Syrie, nous saurons quoi faire, a affirmé M. Yaalon à l'issue d'une réunion de la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement.

 

Selon la radio militaire, M. Yaalon faisait allusion à de nouveaux raids aériens que pourrait lancer Israël, comme il l'a déjà fait au début du mois près de Damas. Ces attaques visaient, selon des responsables israéliens, à empêcher des transferts d'armes au Hezbollah chiite libanais.

 

Moscou a défendu mardi la livraison à Damas de S-300, des systèmes sol-air sophistiqués capables d'intercepter en vol des avions ou des missiles téléguidés, comme un facteur de dissuasion contre une intervention extérieure en Syrie.

 

Nous considérons cette livraison comme un facteur de stabilisation, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

Des mesures de cette sorte dissuadent en grande partie certains esprits échauffés d'envisager des scénarios dans lesquels le conflit prendrait un tour international avec la participation de forces étrangères, a-t-il ajouté, au lendemain de la levée par l'Union européenne de l'embargo sur les livraisons d'armes aux rebelles syriens. Cette décision a été critiquée par Moscou, au moment où les efforts portent sur l'organisation d'une conférence internationale.

 

Il est question d'une livraison d'armes défensives au gouvernement du pays, pour la défense des infrastructures et des armées contre le recours à des moyens dont, pour autant que je sache, les rebelles et les forces d'opposition ne disposent pas, a souligné M. Riabkov, en allusion à une intervention étrangère.

 

L'installation d'un tel système compliquerait toute nouvelle frappe israélienne en Syrie, et tout projet des États-Unis ou de leurs alliés d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie ou d'intervenir pour sécuriser ou démanteler des armes chimiques.

 

Le 14 mai, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait tenté de convaincre le président Vladimir Poutine lors d'une rencontre en Russie de ne pas livrer ces équipements.

 

M. Netanyahu a également évoqué la possibilité que ces S-300 tombent dans les mains du Hezbollah chiite liibanais, ce qui pourrait remettre en cause la liberté de manoeuvre de l'aviation israélienne dans l'espace aérien libanais.

 

Le président Poutine avait pour sa part mis en garde M. Netanyahu contre tout acte qui déstabiliserait davantage la situation en Syrie.

 

La Syrie avait réagi aux raids aériens israéliens en avertissant qu'elle répliquerait immédiatement et de façon douloureuse à toute nouvelle attaque d'Israël contre son territoire.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:30
Russia-EU source acus.org

Russia-EU source acus.org

MOSCOU, 28 mai – RIA Novosti

 

Moscou espère que les Européens s'abstiendront de livrer des armes à la Syrie, a déclaré mardi Alexandre Grouchko, ambassadeur de Russie à l'Otan, lors d'un duplex à RIA Novosti.

 

"Nous espérons que nos collègues européens ne livreront pas d'armes en Syrie car il est important de comprendre aujourd'hui que l'unique solution à la crise syrienne passe par le dialogue politique avec les parties belligérantes", a souligné le représentant russe.

 

La levée de l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens a été décidée ce mardi par l'Union européenne. Toutefois, dans l'attente d'une éventuelle conférence de paix "Genève 2", aucun pays ne livrera d'armes dans les prochaines semaines.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:30
Missiles russes pour la Syrie: empêcher une ingérence extérieure (Moscou)

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

Les livraisons de batteries de missiles russes S-300 en Syrie visent à empêcher une ingérence militaire extérieure dans le conflit qui ravage ce pays, a déclaré mardi le à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

"Nous estimons que de telles démarches dissuadent certaines têtes brûlées d'envisager le scénario selon lequel le conflit syrien pourrait revêtir un caractère international avec la participation de forces extérieures", a indiqué le vice-chef de la diplomatie russe.

Auparavant, le quotidien New York Times, citant des fonctionnaires américains, a annoncé que la Russie avait livré à la Syrie des missiles antinavires dotés d'un système de pointage sophistiqué.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a alors répondu que Moscou respectait ses engagements internationaux dans ses livraisons d'armes en Syrie. Selon lui, les armes fournies à Damas par Moscou "ne rompent pas l'équilibre des forces" dans la région et ne donnent aux autorités syriennes "aucun avantage" dans leur lutte contre les rebelles.

Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que l'éventuelle apparition au Proche-Orient de missiles S-300 constituait un facteur d'instabilité pour la région.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:30
Syrie: un nouveau compromis entre le Kremlin et l'Occident?

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

La situation autour de la Syrie s'aggrave et se complexifie, écrit le quotidien Vedomosti du 28 mai 2013.

La revue britannique Sunday Times a annoncé hier, se référant à un haut fonctionnaire russe, la cessation des livraisons de missiles sol-air S-300 en Syrie à la demande d'Israël. Une source du gouvernement israélien a réfuté l'existence d'un accord entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre Benjamin Netanyahou. Aucun démenti ou confirmation officiel de cette information n'a encore suivi.

Les fuites anonymes et leurs démentis ne font que confirmer le rétablissement d'un dialogue et, par conséquent, de négociations politiques entre les camps du conflit syrien et leurs alliés étrangers. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry ont évoqué vendredi dernier la situation dans le pays et la conférence internationale sur la Syrie. Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a déclaré hier que le gouvernement était prêt à participer aux négociations, tout comme les représentants de l'opposition.

Il y sera question des conditions de règlement de la crise et d'un éventuel transfert du pouvoir. Cela signifie que le Kremlin ne soutient plus inconditionnellement le régime de Bachar al-Assad. Quelles pourraient être les conditions d'un nouveau compromis ? Il existe plusieurs options. Selon les experts du monde arabe, Moscou et Washington ont renoncé à la confrontation en raison du faible contrôle exercé sur les autorités syriennes et l'opposition armée. Les deux camps souhaitent neutraliser les islamistes radicaux au sein de l'opposition et parmi les faucons d'Assad. Dans ce sens, les liens entre la Russie et les islamistes modérés pourraient servir. Le Kremlin veut sauver la face dans le conflit et assurer à Assad et son entourage un refuge sûr, ainsi que des garanties d'immunité, de participation à la vie politique à terme et de conservation de l'influence dans le monde arabe pour ses partisans. Ce sera difficile, compte tenu du nombre de victimes de la guerre civile et de l'exaspération mutuelle.

Il existe également d'autres options : les USA et l'Occident pourraient assouplir leurs positions concernant le programme nucléaire de l'Iran et faire des concessions sur le bouclier antimissile (ABM). Même si les experts estiment que c'est improbable, Moscou pourrait exiger des partenaires de renoncer au soutien des ONG impliquées dans la campagne contre les agents étrangers, suite à l'adoption d'une loi sur le contrôle des organisations financées depuis l'étranger en Russie.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 12:30
Les missiles russes S-300 voués à dissuader les idées d'intervention en Syrie

28 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Les livraisons prévues de systèmes sol-air perfectionnés S-300 russes en Syrie sont un facteur de stabilisation voué à dissuader tout scénario d'intervention extérieure dans le conflit, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

Nous considérons cette livraison comme un facteur de stabilisation, a déclaré M. Riabkov devant la presse, interrogé sur la livraison prévue à la Syrie de ces systèmes capables d'intercepter avions et missiles guidés, et qui constituent un équivalent des Patriot américains.

 

Des mesures de cette sorte dissuadent en grande partie certains esprits échauffés d'envisager des scénarios dans lesquels le conflit prendrait un tour international avec la participation de forces étrangères, a-t-il ajouté.

 

Il est question d'une livraison d'armes défensives au gouvernement du pays, pour la défense des infrastructures et des armées contre le recours à des moyens dont, pour autant que je sache, les rebelles et les forces d'opposition ne disposent pas, a encore souligné M. Riabkov.

 

Le responsable russe a fait ces commentaires au lendemain de la levée par l'Union européenne de l'embargo sur les livraisons d'armes aux rebelles syriens, critiquée par Moscou alors que les efforts portent sur l'organisation d'une conférence internationale pour un règlement pacifique.

 

Le contrat sur les S-300 avait été signé il y a quelques années avec le gouvernement syrien, a souligné M. Riabkov.

 

La presse américaine avait publié début mai des informations de source israélienne selon lesquelles la livraison de ces systèmes de défense perfectionnés était imminente.

 

Ces livraisons, qui rendraient très difficile toute intervention ou zone d'exclusion aérienne en Syrie, avaient été évoquées quelques jours après qu'Israël avait bombardé des cibles proches de Damas, selon un responsable israélien, pour empêcher le transfert d'armes au Hezbollah libanais allié du régime syrien.

 

Moscou avait confirmé s'apprêter à livrer ces systèmes, soulignant qu'ils étaient purement défensifs.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:30
Syrie : la Russie critique la levée de l'embargo européen sur les armes

 

28.05.2013 Le Monde.fr

 

La Russie estime, mardi 28 mai, que la décision de l'Union européenne de ne pas reconduire son embargo sur les armes à destination de la Syrie était "une manifestation de deux poids, deux mesures", allant "à l'encontre de la politique de l'Union européenne" menée jusqu'alors sur le dossier syrien, selon le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Riabkov.

 

Réunis à Bruxelles lundi, les représentants des 27 pays membres de l'Union européenne ont trouvé un accord pour pouvoir, à partir du 1er août, envoyer de nouveau des armes sur le territoire syrien. Ils se sont toutefois engagés appliquer un certain nombre de critères stricts à d'éventuelles exportations futures", tout en maintenant le reste des sanctions prises depuis deux ans contre le régime de Bachar Al-Assad.

 

Lire : L'UE lève l'embargo sur les armes pour les rebelles

 

"L'embargo est levé en dépit de toutes les déclarations de l'Union européenne en faveur d'un règlement basé sur la déclaration de Genève [de juin 2012]", a également déclaré Sergueï Riabkov, cité mardi par l'agence de presse ITAR-TASS.

 

Les décisions prises lundi par l'Union portent également, selon lui, "des dégâts directs aux perspectives de réunir [prochainement] la conférence internationale". L'initiative de cette rencontre, baptisée Genève 2 et devant rassembler des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition, a été lancée début mai par les responsables des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 18:30
Russia Always Delivers

May 27, 2013: Strategy Page

 

Russia recently delivered more of its Yakhont (officially 3M55E, NATO ID is SSN-26) anti-ship missiles to Syria. This is a new version with a much improved guidance system. Israel fears that some of these missiles will be sent to Hezbollah who might use them against Israeli ships or offshore natural gas field platform facilities. Israel is trying to persuade Russia to stop delivering the missiles but Russia is reluctant to halt these shipments. Iran appears to be paying for this, so the loss of income would be felt in Russia.

A bastion battery comprises eight twin-missile mobile launchers, command and control vehicles and logistics support trucks.

A bastion battery comprises eight twin-missile mobile launchers, command and control vehicles and logistics support trucks.

This sort of thing has been going on for a while. Two years ago Russia delivered 72 Yakhonts and 18 of the mobile ground launchers (each carrying two missiles) to Syria. Also included were five battery command vehicles. Typically a Yakhont battery consists of one of these vehicles, four launchers and several more trucks carrying security and maintenance personnel and equipment. The 2011 shipment cost $300 million dollars. The missiles can be stored in their launch containers for seven years before they require major components replacements and refurbishment to stay operational. Yakhonts have a range of 300 kilometers and are very hard to stop. Syria accounted for seven percent of Russian arms exports in 2011, and Russia wanted to show that they always deliver. Russia was also building a naval base at the Syrian port of Tartus.  At this point Russia says it is simply delivering weapons ordered before the civil war began two years ago.

 

The shipment of Yakhont missiles to Syria two years ago came after four years of haggling and efforts by Israel and the United States to block the sale. Apparently the missiles were already paid for before delivery. Russia was happy for any sale and seemed particularly anxious for Yakhont to get some combat experience.

 

Yakhont was under development throughout the 1990s, but was delayed by lack of funds. By 2011 it was in production, and the Russia was energetically seeking export sales. The Yakhont uses a liquid-fuel ramjet and travels at speeds of over 2,000 kilometers an hour (using a high altitude cruise and a low-altitude approach; if it travels entirely at low altitude the range is cut to 120km). When the missile arrives in the area where the target is supposed to be, it turns on its radar and goes for the kill. Israel is the only one in the region the Yakhonts would be used against. However, because Iran is supplying (unofficially) the cash for the missiles, there is also the risk that some of the Yakhonts would end up in Iran for use against numerous targets in the Persian Gulf.

 

Syria is getting the ground based Yakhont which can use truck mounted or fixed launchers, with up to 36 missiles supported by a land based search radar and helicopter mounted radars (to locate targets over the horizon). Once a target has been identified and located, one or two missiles are programmed with that location and launched. The Yakhont is a 8.9 meter (27.6 foot) long, three ton missile with a 300 kg (660 pound) warhead.

 

An improved version of the Yakhont, the PJ-10 BrahMos missile, was developed for India. This is a 9.4 meter (29 foot) long and 670mm diameter missile. Lacking money to finish Yakhont development and begin production, the Russian manufacturer eventually made a deal with India to get it done. India put up most of the $240 million needed to finally complete two decades of development, an effort which produced the long delayed Yakhont, and more capable BrahMos.

 

The PJ-10 is being built in Russia and India, with the Russians assisting India in setting up manufacturing facilities for cruise missile components. Efforts are being made to export up to 2,000, but no one has placed an order yet. Russia and India are encouraged enough to invest in BrahMos 2, which will use a scramjet, instead of a ramjet, in the second stage. This would double speed, and make the missile much more difficult to defend against.

BRAHMOS LAUNCH- Test March 04, 2012 source Livefist

BRAHMOS LAUNCH- Test March 04, 2012 source Livefist

The 3.2 ton BrahMos has a range of 300 kilometers and a 300 kg warhead. Perhaps the most striking characteristic is its high speed, literally faster (at up to a kilometer per second) than a rifle bullet. The high price of each missile, about $2.3 million, restricts the number of countries that can afford it. The weapon entered service with the Indian navy in 2005. The maximum speed of 3,000 kilometers an hour makes it harder to intercept, and means it takes five minutes or less to reach its target. The air launched version weighs 2.5 tons, the others, three tons or more.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:40
Putin Parading His Pecs Pays Off

May 26, 2013: Strategy Page

 

The navy has ordered more of its 18 elderly IL-38s maritime recon aircraft to be upgraded to the IL-38N standard. The Russian Navy only has about 18 IL-38s operational, which are roughly equivalent to the American P-3s, but have not had their sensors and communications equipment updated since the Cold War. Only 59 were built between 1967 and 1972. This upgrade has already been installed on five Indian IL-38s a decade ago, and one Russian aircraft, to assist development. Getting the upgrade for more Russian aircraft was mainly a matter of getting the money.

 

Russia continues to make progress in reversing its population decline. Last year the birth rate increased 5.6 percent and population increased 292,000. This is in sharp contrast to the massive decline that began after the collapse of the Soviet Union in 1991. Over the next 17 year the population declined from 148 million to 142 million in 2008. At its worst the Russian population was declining 750,000 a year. A growing economy, more health consciousness and more pro-family laws have all contributed to this turnaround, with the population now at 143 million. A decade ago it was feared that it would take another decade or two before the decline was halted. If the decline was not reversed the Russian population would have been under 100 million by 2050. The biggest problems were premature death, largely from alcoholism, drug addiction and poor habits in general. During the period of decline there were more deaths than births. But the number of immigrants (mainly looking for work) continued to grow. Many of these were ethnic Russians returning from neighboring countries that used to be part of the Soviet Union. Especially in Central Asia, these nations are growing more chaotic, less prosperous and increasingly hostile to the Slavic settlers who have been living among them for a century or more. An increasing number of non-Russian migrants came in in from these neighboring areas, but were less welcome. The government reversed the population decline by keeping the economic growth going and encouraging healthier lifestyle and having more children. This was why the West saw all those photo ops of Vladimir Putin showing off his healthy physique and athletic abilities. Putin encouraged subordinates to get in shape, to set an example.  Birth and death rates are now about equal, but the death rate continues to decline as the birth rate increases.

 

Under pressure from Israel and the United States Russia agreed to cancel the sale of S-300 (similar to the U.S.  Patriot) missile systems to Syria. It was feared that these systems might fall into the hands of terrorists (either pro-government Hezbollah or the numerous anti-government groups) and be used to attack civil aircraft flying over Israel or elsewhere. Russia was forced (by international pressure) to halt S-300 sales to Iran three years ago. Until a week ago Russia was still insisting that the Syrian sale would go through.

 

Russia continues to try and rescue its ally, the Syrian Assad government, by organizing peace talks with the Syrian rebels. Neither side is interested, although the Assads go along to keep Russia happy and the arms shipments coming. Russia has recently flown in some Yakhont anti-ship missiles, much to the displeasure of Israel and the United States. Before the civil war, Syria accounted for seven percent of Russian annual arms exports. But that is slipping away and Russia is defying international arms sanctions by insisting that it is legal to deliver weapons ordered before the sanctions were imposed by the UN. The lawyers disagree, but no one wants to go to war with Russia over the matter.

 

In the south (Dagestan) a female suicide bomber attacked some policemen, wounding two of them and 16 civilian bystanders. The attacker was the 25 year old widow of two Islamic terrorists. Her first husband was killed in 2009 and the second one in 2012. Widows are often recruited by Islamic terrorist groups as such women feel abandoned and usually have dim prospects in Islamic societies. Over 25 women have been used as suicide bombers in Russia (mainly the Caucasus) since 2000.

 

May 23, 2013: In the south (Dagestan) police clashed with two Islamic terrorists, who were killed. Four policemen were wounded in the gun battle.

 

May 21, 2013: In the south (Dagestan) Islamic terrorists opened fire on a patrol, killing a policeman and wounding a soldier.

 

May 20, 2013: In the south (Dagestan) two car bombs went off, killing four people.  Hours earlier police announced that they had thwarted a terrorist attack in Moscow. Two terrorists were killed and one arrested. These three men were believed to have received terrorist training in camps along the Afghan-Pakistan border.

 

In the Mediterranean Sea, two Russian amphibious ships arrived to join the Russian flotilla (of about ten ships) recently organized and stationed there. The force also includes two destroyers, a frigate and several support ships.  F rom 1967 until 1992 Russia maintained a force of 30-50 warships and auxiliary vessels in the Mediterranean. Russia was building a base in the Syrian port of Tartus, but that has been suspended because of the civil war.

 

May 15, 2013: The Baltic Fleet has received one of the new Stereguschy class corvettes. Russia is building these to replace decrepit Cold War era coastal patrol ships and for export. Four have been built and two more are under construction. These are small ships (2,200 tons displacement), costing about $125 million each. These "Project 20380" ships have impressive armament (two 30mm anti-missile cannon, one 100mm cannon, eight anti-ship missiles, six anti-submarine missiles, two eight cell anti-missile missile launchers, two 14.5mm machine-guns). There is a helicopter platform, but the ship is not designed to carry one regularly. Crew size, of one hundred officers and sailors, is achieved by a large degree of automation. The ship also carries air search and navigation radars. It can cruise 6,500 kilometers on one load of fuel. Normally, the ship would stay out 7-10 days at a time, unless it received replenishment at sea. These are being succeeded by Gremyashchy class corvettes (basically improved Stereguschys) .

 

May 14, 2013: Russia ordered a U.S. diplomat expelled from the country. The man (actually a CIA agent operating out of the embassy) had been arrested earlier while trying to recruit a senior Russian security official. That offer failed and the CIA man did not detect a trap. Russia later revealed that this also happened back in January but was kept quiet so as to maintain good relations with the U.S. But now the Russians are angry at the sloppy CIA operations and showed that displeasure by revealing the name of the senior CIA official (the “resident” in spy-speak) in Russia. This fellow will also have to leave now, which is what the Russians apparently want. They hold the CIA resident responsible for this sloppy and embarrassing spy craft. By mutual consent, Russia and the U.S. keep the names of their own and the other nation’s residents secret. That rule is only breached when there are embarrassing incidents like this.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 07:40
OTSC: Poutine prendra part au sommet informel sur l'Afghanistan

SOTCHI, 27 mai - RIA Novosti

 

Le président russe partira ce soir pour Bichkek (Kirghizstan) afin de participer à un sommet informel de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) consacré à l'Afghanistan suite au retrait la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) en 2014, a annoncé lundi le conseiller du président Iouri Ouchakov.

"Le président Poutine partira pour Bichkek afin de prendre part au sommet informel des Etats-membres de l'OTSC. Les parties devraient essentiellement évoquer les menaces émanant de l'Afghanistan après le retrait, en 2014, des troupes de l'ISAF", a indiqué le conseiller.

Selon lui, les problèmes liés à la protection de la frontière entre le Tadjikistan et l'Afghanistan ainsi que la lutte contre le trafic de drogue afghane, l'immigration clandestine et l'extrémisme seront passés en revue lors de ce sommet.

"Il s'agit d'un sommet informel qui prévoit un échange de vues apaisé. Aucun document ne sera signé", a précisé le conseiller du chef de l'Etat russe, rappelant que le sommet officiel de l'OTSC se déroulerait traditionnellement à Moscou fin 2013.

L'OTSC, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, et le Tadjikistan.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 06:35
Defence technology transfer to India would continue: Russian envoy

May 25, 2013 brahmand.com

 

PANAJI (PTI): Russian ambassador to India, Alexander M Kadakin, has said there was no question of his country discontinuing the transfer of military technology to India, and blamed the speculation on "vested interests".

 

"We don't like when some quarters outside India or vested interest inside India implant the idea that something is wrong (with defence ties between Russia and India). If something is wrong then our military portfolio with India would not have exceeded USD 20 billion," Kadakin said on Friday.

 

Calling the media reports that Russia might stop technology transfer and instead sell military equipment to India as "wrong", he said, "We gave you first MiGs. In future also we will continue doing it. We will together produce the fifth generation fighters along with India."

 

"Other countries have been promising technology for decades to India but never delivered it. Our cooperation with India even in the nuclear field is flourishing and continuing," he said.

 

"We share with India those technologies which we don't share with anybody....We have supplied most sensitive technology to India. We are the country which has shared with India a nuclear submarine. We have shared BRAHMOS missile technology which is best in the world."

 

The two countries signed defence contracts worth USD 5-6 billion last year, the Ambassador added.

 

He also said that Russia did not like it when it was bracketed with other countries vis a vis nuclear cooperation with India. "Even while expanding the nuclear programme (with India) we are against being put on same shelf as other countries," he said.

 

Reminding of sanctions on India (following Pokhran nuclear tests), he said, without naming USA or any other country, "Sanctions don't do any good. But those who did it and have not done anything in nuclear field in India cannot have same position (as) that of friendly country like Russia."

 

Kadakin was here on the occasion of appointment of Victor Albuquerque as the Honorary Consul General of Russia in Goa.

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 11:40
Russie: une arme secrète de défense collective

MOSCOU, 24 mai - RIA Novosti

 

Moscou est préoccupé par la situation aux frontières de la CEI après le retrait du contingent militaire étranger d'Afghanistan en 2014. Le Kremlin compte se pencher sérieusement sur le renforcement du système de sécurité sur ses frontières sud et en Asie centrale. Une grande partie de cette activité devrait être menée dans le cadre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dont le sommet se tiendra à Bichkek les 27 et 28 mai, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Dans la capitale kirghize le président russe Vladimir Poutine proposera d'accélérer l’équipement des forces collectives de l'OTSC en armes russes modernes - y compris secrètes - et en matériel militaire dont d'autres pays étrangers ne disposent pas. Ces nouveaux armements attendus d’ici fin 2013 ne coûteraient rien aux troupes de l’OTSC car ils seraient vendus à un prix préférentiel et en paiement différé - tout en bénéficiant d’un soutien budgétaire russe prévu pour l'assistance militaire et technique. On déterminera également l'effectif commun et les plans opérationnels des forces de sécurité collective actuellement en formation à l'OTSC.

 

Les nouveaux armements seront envoyés aux unités de l'OTSC à partir des arsenaux de l'armée russe. Cette directive a été donnée au ministère de la Défense par l'administration présidentielle après la réunion du Conseil de sécurité le 8 mai au Kremlin, consacrée aux problèmes du retrait des troupes de l'Otan d'Afghanistan.

 

Poutine a directement chargé le gouvernement d'accélérer l'équipement des forces collectives de réaction opérationnelle de l'OTSC en matériel moderne. Par ailleurs, comme l'a annoncé le porte-parole de l'organisation Vladimir Zaïnetdinov, l'ordre du jour concret du sommet n'est pas défini "car il est informel". Mais Zaïnetdinov est convaincu qu'on doit s'attendre à de nouvelles idées et des propositions révolutionnaires pour le renforcement de l'OTSC, comme cela s'est déjà produit dans le passé. Evidemment, toutes les idées suggérées par la Russie seront soutenues par les alliés.

 

La rencontre des chefs d'Etat dans la capitale kirghize sera précédée par les réunions des organismes statutaires de l'organisation, dont le Conseil des ministres des Affaires étrangères, le Conseil des ministres de la Défense et le Comité des secrétaires des conseils de sécurité. Pendant ces réunions une attention particulière sera accordée à la mise en œuvre des solutions adoptées en décembre 2012 par la session du Conseil de sécurité collective de l'OTSC à Moscou. 18 documents avaient été signés à l'époque, notamment sur les priorités de la coopération militaire, la formation d'un dispositif pour réagir aux situations de crise, le développement des forces collectives de l'OTSC intégrant toutes les structures qui existaient auparavant - les forces collectives de réaction opérationnelle, les forces collectives de déploiement opérationnel en Asie centrale, les contingents de maintien de la paix et les unités bilatérales. A l'heure actuelle, un état-major interarmées de l'OTSC a été fondé sur de nouveaux principes et il a déjà commencé un travail actif. Aujourd’hui se met en place une composante aérienne des forces collectives, des forces spéciales, etc.

 

Toutes ces initiatives reçoivent le soutien matériel et financier de la Russie. "Le ministre des Finances Anton Silouanov a récemment déclaré que le budget militaire allait être rogné. Mais cela ne devrait pas influer sur le réarmement des pays alliés qui font partie du système de défense collective. L'assistance militaro-technique russe dans le cadre de l'OTSC sera effective et garantira nos intérêts dans l'espace postsoviétique", a déclaré l'expert militaire Iouri Netkatchev.

 

Cependant, l'expert craint que l'intégration militaire puisse devenir "légèrement unilatérale" en l'absence d'initiatives diplomatiques et politiques du Kremlin. "Nous apportons depuis longtemps une aide militaire à nos alliés et ils nous considèrent comme des donateurs potentiels. Toutefois, ils commettent en parallèle des actes qui nuisent aux intérêts de la Russie", a déclaré le général.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 16:40
source defenceweb.co.za

source defenceweb.co.za

MOSCOU, 24 mai - RIA Novosti

 

La France espère que les militaires russes participeront au défilé qui aura lieu à Paris le 14 juillet 2014 à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, a annoncé vendredi à Moscou le représentant spécial de la France pour la Russie Jean-Pierre Chevènement.

 

Le défilé n'en est actuellement qu'au stade des préparatifs, a précisé le sénateur français devant les membres du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe). Toutefois, la France estime que la Russie devrait prendre part aux cérémonies commémoratives, d'après lui.

 

Les autorités françaises envisagent de mettre à l'honneur toutes les nations engagées dans la Grande Guerre de 1914-1918 et d'inviter les chefs d'État et de gouvernement pour le défilé du 14 juillet 2014 auquel doivent participer les soldats de tous les pays belligérants de la Grande Guerre, selon le site de la préfecture de l'Ile-de-France et de Paris.

 

Pendant sa rencontre avec les membres de la chambre haute, M.Chevènement s'est félicité du niveau des relations franco-russes tout en appelant à les intensifier. Il a rappelé que Paris et Moscou réalisaient des projets conjoints dans l'industrie aéronautique, les chemins de fer et l'industrie pétrolière et que les investissements russes en France ne cessaient de croître.

 

Les deux pays peuvent également coopérer dans les hautes technologies, créer des coentreprises exportant des produits vers des pays tiers, a estimé M.Chevènement.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 16:35
Afghanistan: Washington veut poursuivre sa coopération avec Moscou

MOSCOU, 25 mai - RIA Novosti

 

Washington espère poursuivre sa coopération avec Moscou en Afghanistan après le retrait de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), a déclaré la sous-secrétaire d'Etat américain par intérim Rose Gottemoeller dans une interview à la radio Echo de Moscou.

 

"C'est un très bon exemple de coopération, mais le problème de la drogue persiste. Si nous pouvons, nous poursuivrons la lutte contre le trafic de la drogue afghane au-delà de 2014, après la fin de notre mission militaire", a indiqué la diplomate américaine.

 

"Vous connaissez l'Afghanistan mieux que nous, c'est votre histoire, et vos militaires sont parfaitement conscients de ce qui se passe dans ce pays. J'estime que vous avez beaucoup à nous apprendre", a poursuivi Mme Gottemoeller.

 

Le retrait des forces principales de la coalition internationale d'Afghanistan et le transfert de la sécurité dans le pays aux autorités locales sont programmés pour 2014.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:40
Le radar russes d'alerte précoce de type "Voronej"

Le radar russes d'alerte précoce de type "Voronej"

KALININGRAD, 24 mai - RIA Novosti

 

Les radars russes d'alerte précoce "Voronej", construits dans les régions d'Irkoutsk et de Kaliningrad, seront optimisés d'ici la fin 2014, a déclaré vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, lors d'une visite d'inspection au radar Voronej-DM de Kaliningrad.

"Le programme national d'armement prévoit d'assurer la couverture totale du territoire russe par les radars, afin de parer toute attaque de missiles balistiques suivant n'importe quelle trajectoire et venant de n'importe quel secteur. Il faut combler le retard accusé dans la construction de radars dans les régions éloignées et terminer la construction des radars à ondes métriques dans la région d'Irkoutsk et à ondes décimétriques dans la région de Kaliningrad d'ici la fin de 2014", a indiqué M.Choïgou.

Selon le ministre, le président russe Vladimir Poutine a de nouveau insisté le 12 mai dernier, lors d'une réunion des responsables du ministère de la Défense, sur la nécessité de mettre en place le Système national d'alerte aux missiles protégeant l'ensemble du territoire russe.

"Nous avons déjà un radar à Kaliningrad. Les travaux en sont à un stade avancé. J'espère que nous terminerons tous les travaux à temps à Irkoutsk et à Kaliningrad", a ajouté le ministre Choïgou.

Le radar Voronej-DM (ondes décimétriques) situé à Pionerski, dans la région de Kaliningrad, fonctionne au régime d'essai depuis novembre 2011. Il doit contrôler le territoire allant de l'Atlantique du Nord à l'Afrique du Nord. Ce radar a un rayon d'action de 6.000 km. Il est en mesure de surveiller jusqu'à 500 cibles simultanément.

Le radar de type "Voronej-M" (ondes métriques) est en service opérationnel à Oussolie-Sibirskoïe, dans la région d'Irkoutsk (Sibérie orientale) depuis mai 2012. Il contrôle les attaques de missiles venant de l'Est. Le ministère de la Défense envisage d'y construire un autre rideau d'antenne pour augmenter son champ de couverture.

Ce sont des radars "préfabriqués" produits sous forme de modules (23 pièces d'équipements), ce qui permet un montage relativement rapide (de 12 à 16 mois) sur son site aménagé. Les radars soviétiques plus anciens se présentaient sous forme de grands bâtiments en béton où l'on installait des éléments radiotechniques (jusqu'à 4.000 unités d'équipements), ce qui demandait parfois plus de 5 ans pour la mise en service de la station.

La Russie compte quatre radars préfabriqués de type "Voronej", les deux autres stations de ce type étant déployées près de Saint-Pétersbourg et à Armavir, dans le territoire de Krasnodar (sud). Le radar de Saint-Pétersbourg est de type Voronej-M et celui d'Armavir - Voronej-DM.

Le ministère russe de la Défense envisage de remplacer d'ici 2020 tous les radars datant de l'époque soviétique par ces nouvelles stations. D'autres radars "préfabriqués" pourraient être installés dans les villes de Petchora, de Barnaoul et d'Enisseïsk.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
Russie-Serbie: un accord de coopération militaire en gestation

MOSCOU, 23 mai - RIA Novosti

 

La Russie et la Serbie pourraient signer dès cette année un accord de coopération militaire et technique, a déclaré jeudi le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou, lors d'une rencontre avec son homologue serbe Aleksandar Vucic.

 

Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de la conférence internationale sur la sécurité européenne qui se déroule à Moscou.

 

"Je suis ravi que vous ayez trouvé du temps pour discuter des questions actuelles de la sécurité en Europe. Nous avons une longue histoire commune, nous avons vécu beaucoup de choses ensemble. Je tiens à examiner avec vous les délais de préparation d'accords sur la coopération militaire et technique. Il s'agit de deux accords distincts. J'espère que nous pourrons les signer dès cette année", a déclaré M. Choïgou en s'adressant à son interlocuteur serbe.

 

M. Vucic a pour sa part souligné qu'il attachait une grande importance à la préparation de ces documents, surtout à la clause portant sur la protection de la propriété intellectuelle.

 

Pour le ministre serbe, l'acquisition de matériel de guerre russe est en premier lieu une question politique.

 

"Nous sommes prêts à tout faire pour renforcer nos forces aériennes et nos troupes de DCA. Nous sommes également prêts à développer notre coopération avec la Russie dans la formation d'officiers et la médecine militaire", a indiqué le ministre serbe de la Défense.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
Photo  www.russianarmya.ru

Photo www.russianarmya.ru

MOSCOU, 21 mai - RIA Novosti

 

Les essais du nouveau missile Skif se dérouleront en mer Blanche d'ici fin juin. Sa particularité ?

 

Il peut se mettre en veille au fond de la mer ou de l'océan et tirer au moment voulu sur des sites terrestres et navals, écrit mardi le quotidien Izvestia.

 

Une source du ministère de la Défense a déclaré que ce missile avait été conçu en coopération avec le bureau d'étude Roubine (Saint-Pétersbourg) et le Centre balistique Makeev (Miass) à la demande du ministère.

 

Pourquoi ? Aucune raison officielle n’a été avancée. Le rédacteur en chef du site Military Russia, Dmitri Kornev, souligne que l'installation de tels missiles au fond de l'océan permettrait d'éliminer des cibles stratégiques ennemies sans faire appel aux sous-marins.

 

"Les sous-marins stratégiques sont vulnérables face aux armes anti-sous-marines de l'ennemi.

 

Il suffit de détecter l’appareil et le lancement de l’un de ses missiles pourrait être facilement empêché. Or le missile Skif est pratiquement invisible", explique Kornev.

 

Par ailleurs Vladimir Zakharov, vice-amiral à la retraite, remarque que si l'ennemi repérait le navire qui installe les Skif au fond  de la mer, ils pourraient être facilement désamorcés.

 

"Si le sous-marin-porteur était suivi par l'ennemi il ne pourrait pas installer le missile. Et si ce dernier était installé dans une zone dégagée du fond marin, un sonar moderne le détecterait facilement - par conséquent tout dépendra des actions du capitaine du sous-marin-porteur", explique Zakharov.

 

Les essais du premier missile sont prévus pour le début de l’été en mer Blanche. Le missile sera posé par le sous-marin Sarov, spécialement modifié pour les essais du Skif. Au niveau de la proue du Sarov se trouve un lance-torpille plus large (1 m environ) et des citernes de ballast spéciales destinées à compenser le poids du missile largué et permettre au sous-marin de rester stable.

 

"Au cours des essais on testera le missile mais aussi son transfert en mer depuis un navire sur un sous-marin. Si tout se déroulait sans problèmes, le Skif passerait les essais d'évaluation officiels pour la mise en service du missile dans la marine russe", a-t-il déclaré.

 

Le Centre Makeev de Miass a confirmé qu'il travaillait sur un engin baptisé Skif mais n'a pas donné de détails sur le projet. Le bureau d'étude Roubine s'est refusé à tout commentaire, se référant au secret d'Etat

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
L’ANSAT-U commandé par la force aérienne russe pour l’entraînement de ses pilotes (photo : Kazan)

L’ANSAT-U commandé par la force aérienne russe pour l’entraînement de ses pilotes (photo : Kazan)

MOSCOU, 22 mai - RIA Novosti

 

L'armée de l'air russe n’achètera pas la nouvelle version des hélicoptères Ansat, équipés d'un nouveau système de contrôle numérique permettant de diriger l'appareil grâce à un levier électronique. Les systèmes mécaniques actuels fonctionnent avec des câbles et des systèmes hydrauliques qui relient le "manche à balai" aux dispositifs de contrôle, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

Pour l'instant seuls les avions comme les derniers Airbus, Boeing, Tupolev et Sukhoi Superjet sont équipés de tels systèmes - mais ce n'est pas le cas des hélicoptères civils. L'usine d'hélicoptères de Kazan a été la première à installer un système numérique sur ses appareils.

 

Cependant les échecs sont nombreux. Le Comité intergouvernemental de l'aviation (MAK) a d’abord suspendu le certificat autorisant l'exploitation commerciale de l'appareil et aujourd'hui l'armée a renoncé aux hélicoptères "numériques".

 

Les essais des Ansat équipés de systèmes numériques se sont déroulés en 2012 dans le Centre de formation et de reconversion du personnel de l'armée de l'air de Torjok.

 

D'après l'un des pilotes de ce centre, le système numérique s'est avéré sensible à l'humidité et tombait régulièrement en panne – plus de 30 avaries ont été constatées.

 

"Vu la mauvaise fiabilité du système nous avons seulement effectué quelques vols au-dessus de l'aérodrome, c'est tout", explique une source proche du dossier.

 

Actuellement, tous les Ansat numériques ont été envoyés à l'Ecole d'hélicoptères de Syzran.

 

On devrait y poursuivre leur exploitation pour la formation pratique des élèves-officiers.

 

"L'un des avantages des commandes numériques est qu’on peut les régler pour imiter n'importe quel appareil, autrement dit il est possible d'imiter le contrôle de plusieurs engins à la fois sur un seul hélicoptère. A l'époque c'est cette particularité qui avait intéressé l'armée de l'air pour le choix d'un nouvel hélicoptère d'entraînement", explique un représentant de l'état-major de l'armée de l'air.

 

Toutefois, il souligne que l'armée de l'air achètera les hélicoptères de transport Ansat avec un système hydraulique classique. La porte-parole de l'usine de Kazan Vlada Krotova a expliqué que les essais de l'hélicoptère Ansat-U ont été autorisés par le chef d'état-major de l'armée de l'air Alexandre Zeline le 18 octobre 2009.

 

"Après les essais, l'hélicoptère a été recommandé pour être mis en service. Les essais de contrôle se sont terminés en 2012 et l'acte a été signé le 12 août 2012", explique Krotova.

 

Elle ajoute que la majeure partie des remarques faites par les militaires au cours des essais avaient été prises en compte. Toutefois, le certificat d'aptitude de vol pour la version numérique civile de l’Ansat a été suspendu par le MAK car "nulle part dans le monde les hélicoptères civils à commandes numériques n'ont été certifiés et les normes fondamentales des systèmes de contrôle numériques sur les hélicoptères dans la pratique mondiale n'ont pas encore été approuvées.

 

L'expert militaire indépendant Anton Lavrov a déclaré que les systèmes numériques de contrôle des hélicoptères étaient à la pointe de l'industrie. Les plus grands acteurs du marché travaillent activement dessus.

 

"Ce système est plus léger, prend moins de place et permet d'améliorer la maniabilité de l'hélicoptère. Mais il est plus difficile d'entretien et plus cher, il demande une qualité irréprochable de tous les éléments", a expliqué Lavrov.

 

Selon lui, il n'existe dans le monde encore aucun hélicoptère civil à commandes numériques qui soit autorisé à transporter des passagers.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
BMD-4 source red-stars.org

BMD-4 source red-stars.org

MOSCOU, 24 mai - RIA Novosti

 

Les troupes aéroportées russes ont commandé à l'usine de Kourgan un canon automoteur à chenilles de 125 millimètres, qui pourra être débarqué d'un avion sans plateforme. Les troupes aéroportées ont en effet besoin d'un nouveau véhicule pour remplacer les canons Sprout-SD auxquels les "paras" ont renoncé en 2010 après l'incendie survenu sur la place Rouge immédiatement après la Parade du 9 mai, en raison d'une fuite de carburant. Avec ce nouveau canon ces troupes disposeront d'une arme capable d'affronter les américains Abrams et les israéliens Merkava, écrit vendredi le quotidien Izvestia.

 

Un représentant des troupes aéroportées a déclaré que le nouveau canon automoteur sera monté sur le châssis du véhicule blindé de combat d'infanterie BMD-4. Au lieu d'un canon de 100 mm, ce châssis sera équipé du 2A46M-5 de 125 mm, équipant aujourd’hui les chars T-90.

 

Une source proche du dossier a expliqué que le nouveau véhicule devait peser près de 18 tonnes (un char classique pèse plus de 40 tonnes) avec un canon légèrement supérieur à 7 mètres. Il pourra ainsi être facilement transporté par les avions Il-76 et les hélicoptères Mi-26.

 

De plus, grâce au châssis du BMD-4, le nouveau canon automoteur pourra arpenter des pentes inclinées jusqu'à 35 degrés et même se déplacer sur l'eau.

 

Le canon 2A46M-5 pourra tirer de nouveaux obus perforants (y compris les obus Svinets – Plomb – capables de percer le blindage des Abrams et des Merkava), ainsi que des missiles antichars.

 

La visée sera munie d'un système thermique et de traçage automatique de la cible, qui mesurera la distance jusqu'à l'objectif et calculera la trajectoire de l'obus en tenant compte de la force du vent.

 

L'expert militaire Alexeï Khlopotov a expliqué que les chars légers, y compris le nouveau canon automoteur, devenaient de plus en plus populaires dans les armées du monde.

 

"C'est une tendance mondiale : la Suède, la Pologne et la Chine en fabriquent par exemple. Un char léger est indispensable en montagne et dans les marécages, où le matériel lourd ne passe pas. Il peut être projeté sur un théâtre d'opérations par avion ou hélicoptère, ce qui mettrait à disposition de l'infanterie un véhicule de combat fiable avec une importante puissance de feu", a expliqué Khlopotov.

 

D'après l'expert, le nouveau canon automoteur des troupes aéroportées ne servira pas uniquement à lutter contre les chars mais aussi à éliminer les abris de l'ennemi, des bâtiments renforcés, etc. Si l'artillerie longue portée n'arrivait pas à atteindre sa cible, le nouveau canon pourrait la détruire par un tir direct.

 

La décision de créer un nouveau canon d'artillerie a été prise par le vice-ministre de la Défense Iouri Borissov en février 2013, pendant une réunion sur le développement des troupes aéroportées. Il remplacera le canon antichar automoteur Sprout-SD.

 

Ce dernier a été conçu dans les années 1980 à l'usine de Volgograd. Au total, 24 engins ont été mis en service dans les troupes aéroportées. Le 9 mai 2010, immédiatement après la cérémonie sur la place Rouge, le moteur d'un canon Sprout avait pris feu. La même année l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov avait renoncé à l'achat de ces canons.

Aérolargage d’un BMD-4 depuis un avion de transport Il-76

Aérolargage d’un BMD-4 depuis un avion de transport Il-76

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:40
Le troisième sous-marin du projet 941 Akoula (Requin), Dmitri Donskoï

Le troisième sous-marin du projet 941 Akoula (Requin), Dmitri Donskoï

MOSCOU, 21 mai - RIA Novosti

 

La Russie démantèlera d'ici 2018 deux sous-marins nucléaires parmi les trois plus grands au monde, le Severstal et l'Arkhangelsk (projet 941, classe Akoula), a annoncé mardi un représentant de l'industrie de la défense russe.

 

"Ces sous-marins, qui se trouvent à Severodvinsk, seront retirés du service en 2013. Leur démantèlement se terminera d'ici 2018 ou 2020 au plus tard", a indiqué le responsable à RIA Novosti.

 

Les sous-marins en question sont obsolètes, mais leur modernisation coûte très cher, selon lui. Le troisième sous-marin du projet 941 Akoula (Requin), Dmitri Donskoï, a déjà été modernisé et réparé. Il servira à tester de nouveaux armements, notamment le missile Boulava.

 

La Russie a déjà démantelé trois sous-marins de projet Akoula - en 2007, 2008 et 2009, d'après un responsable des chantiers navals Zvezdotchka de Severodvinsk. Pour le moment, les chantiers navals n'ont pas d'informations sur les sous-marins Severstal et Arkhangelsk.

 

L'Etat russe n'est pas le seul à financer les travaux de démantèlement de sous-marins nucléaires russes. 23 pays donateurs accordent une aide matérielle et technique à Moscou dans ce domaine dans le cadre du programme "Partenariat global". Les Etats-Unis et le Canada ont financé en partie la destruction de sous-marins du projet 941 Akoula.

 

Conçus au bureau d'études Roubin de Saint-Pétersbourg, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins du projet 941 Akoula (Code OTAN - Typhoon) sont de loin les plus grands sous-marins nucléaires au monde. Un sous-marin de la classe Typhoon est long de presque 173 m et large de 23,3 m, il a une puissance de 100.000 chevaux. Son équipage comprend 160 hommes. Ce sous-marin est doté de missiles balistiques à trois étages à combustible solide R-39 Variant, de missiles-torpilles Vodopad et de huit systèmes de missiles mer-air Igla-1.

 

Le premier sous-marin de ce type, Dmitri Donskoï, a été mis en cale en 1976 et est entré en service en 1981. Au total, la Russie a construit six sous-marins de cette classe.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:25
La Russie va moderniser les MiG-29 du Pérou

24 mai 2013 Info-Aviation

 

Le 20 mai, Konstantin Biryulin, le chef adjoint du Service de la coopération militaro-technique fédérale de la Russie, a annoncé que son pays allait signer un contrat de modernisation des MiG-29 péruviens d’ici la fin du mois de mai 2013.

 

En 1997, la Biélorussie a vendu 20 MiG-29S au Pérou. Onze ans plus tard, le Pérou a signé un contrat avec la Russie pour moderniser huit avions à la norme MiG-29SMT. Ce travail a été achevé en 2012. Il reste donc une dizaine de MiG à moderniser.

 

Le Pérou est traditionnellement tourné vers la Russie pour se fournir en armes et pas seulement pour des avions de combat. Lima négocie également pour l’achat de camions Kamaz, de chars T-90, d’hélicoptères Mi-17 et des systèmes de défense aérienne à basse altitude Pantsir.

 

En février 2013, l’Espagne aurait offert de vendre au Pérou 18 chasseurs Eurofighter d’occasion pour environ 45 millions d’euros l’unité.

 

Le problème du Pérou, c’est que leur flotte de chasseurs est vieillissante. Lima a déjà dépensé 106 millions de dollars pour moderniser 8 MiG-29, mais la facture sera plus élevée pour moderniser les 9-11 autres restants. Une autre dépense de 140 millions de dollars a servi à remettre en état leurs Mirage 2000, et 9 des 12 unités ont terminé le programme, mais ils sont encore bien en deçà des capacités du Mirage 2000-5. Quoiqu’il en soit, ni les MiG ni les Mirage ne sont prévus pour durer après 2025.

 

Le gouvernement du Pérou envisage donc d’autres options comme l’Eurofighter Typhoon, le Boeing F/A-18E/F Super Hornet, le Dassault Rafale, le Gripen de Saab, le MiG-35 ou le Sukhoi Su-30/35. Mais les chasseurs russes sont les seuls avions compatibles avec les stocks actuels de missiles du Pérou.

 

Les Eurofighter de l’Espagne affichent une moyenne de 600 heures de vol, ce qui signifie qu’ils pourraient voler encore 20 ans, voire plus avec au taux d’utilisation modérée. Mais les premières versions avaient des capacités d’attaque au sol très limitées.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:40
Jean-Yves Le Drian et son homologue russe

Jean-Yves Le Drian et son homologue russe

24/05/2013  CNE Laetitia Périer  - DICOD

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu mercredi soir à Moscou pour une visite de 24h. Au programme de son déplacement : entretien avec son homologue russe, participation à une conférence sur la sécurité de l’Europe et promotion du Livre blanc.

 

Jean-Yves Le Drian est arrivé mercredi soir dans la capitale russe et s’est entretenu dès jeudi matin avec son homologue Sergueï Choïgou qu’il rencontrait pour la première fois.

 

Il a ensuite participé à une conférence internationale organisée par le ministère russe de la Défense sur la sécurité de l’Europe et a prononcé un discours sur ce thème. A cette occasion, il a souligné la nécessité d'une coopération forte avec la Russie pour garantir un monde plus sûr : "Plus encore qu'une conviction, il s'agit d'un choix raisonné, d'une ligne de fond, d'une nécessité pour notre sécurité commune."

 

Comme lors de ses déplacements la semaine dernière à Bruxelles, Londres et Washington, Jean-Yves Le Drian a également expliqué la stratégie de défense de la France pour les années à venir et ce, moins d’un mois après la parution du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:40
Iak-130: les Forces aériennes russes s'équipent de trois appareils

IRKOUTSK, 22 mai - RIA Novosti

 

L'usine aéronautique d'Irkoutsk a remis trois avions d'entraînement et de combat russes Iakovlev Iak-130 au centre de formation des Forces aériennes russes de Borisoglebsk (région de Voronej, sud-est), lit-on mercredi sur le site du constructeur. 

 

"Il s'agit du premier lot de Iak-130 destinés aux Forces aériennes russes de l'année 2013", indique le communiqué. 

 

En vertu du contrat passé le 5 décembre 2011, le chantier d'Irkoutsk, qui fait partie du groupe aéronautique Irkout, doit livrer au ministère russe de la Défense 55 avions d'entraînement et de combat de type Iak-130.

 

A présent, le parc des Forces aériennes russes compte 29 Iak-30, dont 18 construits par le groupe aéronautique Irkout et 11 autres par l'usine aéronautique Sokol de Nijni Novgorod. La livraison de 15 autres avions de ce type est prévue avant 2014. 

 

Conçu par le bureau d'études Iakovlev, le Iak-130 permet de perfectionner les compétences des pilotes d'avions russes et étrangers de 5e génération. Il s'agit d'un avion universel d'entraînement et de combat qui peut être utilisé comme un chasseur léger.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 14:54
Jean-Yves Le Drian jeudi à Moscou

22 mai 2013 Par Europe1.fr (AFP)

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sera jeudi à Moscou où il s'entretiendra avec son homologue russe Sergueï Choïgou, avant de participer à une conférence internationale sur le thème de la sécurité de l'Europe, a annoncé mercredi la Défense. Le ministre français doit arriver dans la capitale russe mercredi soir et avoir dès jeudi matin "un entretien politique" avec Sergueï Choïgou, nommé à son poste en novembre 2012 et que M. Le Drian n'a encore jamais rencontré, a-t-on précisé de même source. Jean-Yves Le Drian doit ensuite participer à une conférence internationale organisée par le ministère russe de la Défense sur la sécurité de l'Europe, et prononcer un discours sur ce thème, a-t-on encore indiqué à son ministère.

 

Il fera également la promotion du Livre blanc des armées développant la stratégie de défense de la France pour les années à venir, comme il l'a fait récemment en se déplaçant à Bruxelles, Londres et Washington. Sur le plan politique, Paris reproche régulièrement à Moscou son soutien au régime syrien, et François Hollande a estimé jeudi dernier qu'il fallait convaincre la Russie que "son intérêt est d'en terminer avec Bachar al-Assad". Washington et Moscou ont repris ce mois-ci l'initiative sur le dossier en tombant d'accord sur la nécessité d'une conférence internationale, baptisée "Genève 2", pour permettre un début de dialogue entre représentants de l'opposition et du régime syrien.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 07:40
Quelle activité navale russe en Méditerranée?

20 mai 2013 rusnavyintelligence.com

 

L'activité navale russe suscite depuis quelques jours de nombreux commentaires, toutefois, elle s'inscrit dans une dynamique plus globale de réinvestissement des eaux méditerranéennes par la Russie, et reste très limitée par rapport à ce que fut l'activité de la 5e escadre opérationnelle soviétique au cours de la Guerre froide.

 

Les informations concernant l'activité navale russe en Méditerranée se sont multipliées ces derniers jours et ont très souvent été directement rattachées à d'autres informations du Wall Street Journal selon lesquelles la Russie entendait livrer des systèmes anti-missiles et anti-aériens S-300 à la Syrie. Toujours selon la même source, le détachement de navires russes en Méditerranée compterait désormais une douzaine de bâtiments qui patrouilleraient au large de la Syrie.

 

Le détachement naval russe en Méditerranée est à ce jour composé des navires suivants :

  • Le grand navire de lutte ASM Amiral Panteleïev (Projet 1155, flotte du Pacifique)
  • Le grand navire de lutte ASM Severomorsk (Projet 1155, flotte du Pacifique)
  • La frégate Yaroslav Mudriy (Projet 11540, flotte de la Baltique)
  • Le grand navire de débarquement Peresvet (Projet 775III, flotte du Pacifique)
  • Le grand navire de débarquement Amiral Nevelski (Projet 775II, flotte du Pacifique)
  • Le grand navire de débarquement Azov (Projet 775III , flotte de la mer Noire), qui a franchi les Détroits turcs le 19 mai dernier
  • Le grand navire de débarquement Nikolaï Filtchenkov (Projet 1171, flotte de la mer Noire), qui devrait quitter sa base navale pontique prochainement
  • Les navires de support logistique Altaï, SB-921 et Fotiy Krilov
  • Les ravitailleurs Lena, Dubna et Petchenga

Soit, si l'on considère les grands navires de lutte ASM, la frégate et les navires amphibies, 7 bâtiments principaux, pour un tonnage d'environ 36 200 tonnes, et un âge moyen de 23,7 années. Ces valeurs ne prennent pas en compte le probable sous-marin nucléaire qui pourrait éventuellement être déployé pour protéger cette escadre, comme cela a été le cas lors des grandes manoeuvre interflottes réalisées fin janvier 2013. Pour comparaison, au maximum de son activité au cours des années 1970 - début des années 1980, la 5e escadre opérationnelle soviétique comportait entre 50 et 60 bâtiments, ainsi que des sous-marins nucléaires. Aussi, le déploiement de navires russes ne prétend pas contrer une hypothètique opération occidentale en Syrie, mais possède plus une valeur dissuasive.

 

L'activité navale russe devrait cependant s'accroître dans les années à venir. Si l'on en croit le commandant en chef de la marine, l'un des deux Mistrals achetés par la Russie et en cours de construction en France, pourrait constituer le navire amiral de l'escadre méditerranéenne que la Russie entend déployer en permanence à compter de 2015. Plus précisément, il s'agirait du Sébastopol.

 

Concernant les livraisons d'armements, si la question des S-300 occupe depuis quelques jours les devants de l'actualité, il ne faut pas oublier que d'autres systèmes anti-aériens ont déjà été livrés où sont en cours de livraisons, dans le cadre de la réalisation de contrats signés entre Rosoboronexport (agence fédérale russe pour les exportations et les importations de matériels militaires), et Damas, dont (source SIPRI):

  • 36 à 50 systèmes mobiles anti-aériens Pantsir-S1 (courte et moyenne portée), dont la livraison doit s'achever d'ici la fin de l'année 2013
  • 8 systèmes anti-aériens mobiles polyvalents 9K40 Buk dont la livraison s'est étalée sur 2010-2012
  • 2 batteries de défense cotière Bastion dont la livraison a été réalisée en 2010-2011 avec la livraison de 72 missiles anti-navires Yakhont (SS-N-26)

Si la commande des S-300 n'apparaît pas dans les registres du SIPRI, celles des missiles anti-navires apparaît bien et la livraison aurait déjà été réalisée, rendant le système opérationnel dès la fin 2011, notamment pour protéger Tartous où se trouve un point naval de support logistique russe.

 

Sources : SIPRI; RIA Novosti; Flotprom; Turkish Navy.net

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 11:40
Moscou se dote du premier ABM numérique

MOSCOU, 15 mai - RIA Novosti

 

La Russie disposera prochainement du premier système numérique de défense antimissile (ABM). Il regroupera les missiles sol-air actuels (S-300, S-400), les radars et les systèmes de contrôle en un réseau commun à haut débit, écrit le quotidien Izvestia du 15 mai 2013.

 

Selon une source de l'état-major de la défense aérospatiale, la première "zone positionnelle intégrée" du nouveau système sera déployée à l’automne 2013 dans la région de Moscou.

 

Cette nouvelle configuration de l’ABM est basée sur le "système de contrôle automatisé de l'armement de l'armée de l'air et de la défense aérospatiale" conçu par la société Almaz Anteï.

 

"Les missiles sol-air et intercepteurs ainsi que les systèmes mobiles d'ABM et les radars seront connectés au centre commun de contrôle. Par la suite, tous les nouveaux systèmes antimissiles - tels que les S-500 – et les nouveaux radars seront intégrés à ce système", explique la source.

 

Selon elle, le système de contrôle automatisé regroupera les informations de tous les radars, des avions-radars de détection avancée et des moyens de détection spatiale. La liaison et l'échange d'informations seront assurés par les systèmes mobiles de transmission sans fil à haut débit de la société Mikran, basée à Tomsk.

 

Alexandre Konovalov, président de l'Institut des estimations stratégiques, explique que la mise en place d'un système de contrôle de l'ABM à haut débit permettrait à l'armée d'améliorer considérablement les capacités actuelles des armements russes.

 

"Le système d'information de tout système offensif est la clé de son succès. C'est pourquoi cette avancée est cruciale pour les forces armées russes. Ce n'est pas un hasard si la première zone positionnelle est déployée dans la région de Moscou. C'est le seul endroit en Russie où se trouvent les tous nouveaux missiles antiaériens S-400", explique Konovalov.

 

Toutefois, il souligne qu'avant de mettre en place un système global de défense antimissile sur l'ensemble du territoire russe, il faudra au moins achever la création de missiles sol-air performants.

 

"A l'heure actuelle la Russie dispose déjà de tels missiles mais ils ont de nombreuses failles. Notamment, il n'existe pas de couverture radar commune sur tout le territoire du pays", relève l'expert.

 

Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, note à son tour que l'armée tente depuis les années 1950 de mettre en place un système de défense antiaérienne et antimissile commun mais, à chaque fois, sa mise en œuvre butait sur l'imperfection des canaux de transmission des informations des radars et des systèmes ABM vers les points de commandement.

 

"Les systèmes n'ont jamais été capables de traiter la grande quantité d'informations générées par les nombreux éléments qui lui étaient reliés. Dans les conditions actuelles ce problème est pratiquement résolu. Hélas, quant à la pertinence de la protection contre une attaque aérospatiale, elle ne fait que croître d'année en année", remarque Kornev.

 

Les premiers essais, concernant seulement certains éléments du système de contrôle automatisé se sont déroulés en 2012. Ceux du système complet sont prévus pour juin-juillet sur un polygone spécial. Ensuite, une zone expérimentale sera déployée dans la région de Moscou où sera testé à moindre échelle le fonctionnement de l'ensemble du système pour identifier les défauts éventuels associés à l'échange de données entre le point de commandement et la défense aérospatiale.

 

Le système de défense antiaérienne de Moscou S-25 Berkout a été installé dans les années 1950 afin de protéger la capitale contre l'aviation et les missiles. Plus tard le Berkout a été complété par le système A-35 avec des antimissiles nucléaires – destinés à exploser sur la trajectoire du missile ennemi pour le faire dévier ou le détruire.

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