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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 12:55
Photo Daniel Linares - Sagem

Photo Daniel Linares - Sagem

 

Boulogne-Billancourt, le 3 avril 2015 Sagem DS

 

La Direction générale de l'armement (DGA) vient de notifier à Sagem (Safran) le contrat « FELIN V1.3 » portant sur l'intégration de plusieurs améliorations opérationnelles aux systèmes d'infanterie FELIN* actuellement en service dans l'armée de Terre.

 

FELIN V1.3 intègre une nouvelle configuration optimisant l'emploi du système dans ses fonctions d'observation et de combat. Des évolutions logicielles prévoient des services nouveaux pour les groupes spécialisés de tireurs de précision et d'appui mortiers. FELIN V1.3 est doté d'une nouvelle structure de portage et de protection plus légère et plus modulaire améliorant la mobilité et réduisant ainsi la signature visuelle du soldat.

 

Cette nouvelle version conduira dans certains cas d'utilisation à une réduction allant jusqu'à 40% du poids de la dotation spécifique FELIN, tout en conservant le niveau de protection nécessaire aux missions de l'armée de Terre. Les chefs de groupes et de section disposeront d'un gilet de combat optimisé pour l'utilisation dans les phases de combat débarqué du terminal tactique « SitComdé » (Système d'information terminal du Combattant débarqué). Les évolutions « FELIN V1.3 » seront livrées en série dès le début 2016.

 

Motivées par les retours d'expériences des forces terrestres sur les récents théâtres d'opérations, ces évolutions de FELIN s'appuient sur le savoir-faire de Sagem en matière de conduite de grands programmes d'armement et de conception de systèmes de coordination tactique, de l'infanterie aux fonctions d'appui feu.

 

Maître d'oeuvre du programme FELIN, Sagem démontre à travers ce chantier de modernisation, la solidité de son partenariat avec la DGA et les forces armées afin d'apporter des services nouveaux répondant à des impératifs opérationnels de plus en plus sévères et à l'évolution des concepts d'emploi de l'infanterie.

 

* FELIN, Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés, est un système numérisé conçu pour démultiplier l'ensemble des capacités du combattant débarqué en termes de précision de tir, de capacités de combat de jour comme de nuit, de renseignement, et de protection individuelle et collective. Le programme FELIN d”équipement de l'armée de Terre prévoit dans le cadre de la Loi de Programmation Militaire 2014- 2019 la livraison de 18 552 systèmes. A fin 2014, Sagem a entièrement équipé 17 régiments. Le système a été déployé en Afghanistan et sur les théâtres africains. Le programme est conduit sous la maîtrise d'ouvrage de la DGA.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 13:30
 IDEX 2015 - article SITTA


13/03/2015 par SITTA

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Le salon IDEX 2015 s’est déroulé du 22 au 26 février 2015 au centre d’exposition d’Abu Dhabi. A cette occasion, 55 pays présentaient leurs nouveautés. Cette année encore, il faut noter la présence forte de sociétés émiriennes, dont l’une présentait notamment le nouveau véhicule de combat d’infanterie ENIGMA. De même, une flotte encore plus large d’engins était proposée par le groupe émiro-canadien STREIT GROUP. L’industrie française était également largement représentée avec notamment les firmes RTD, NEXTER,  PHOTONIS, SAGEM ou encore DASSAULT.

 

Blindé 8x8 ENIGMA (Emirates Defense Technologies- Emirats Arabes Unis)

Le véhicule de combat d’infanterie 8x8 ENIGMA était présenté pour la première fois. Cet engin de type AMFV (Armored Modular Fighting Vehicle) était équipé pour l’occasion de la tourelle de 100 mm du BMP 3 russe. Le châssis 8x8 est propulsé par un moteur CARTERPILLAR de 700 chevaux permettant d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie d’environ 400 kilomètres. La protection balistique est de niveau IV A et la protection aux mines de niveau IV B.

ENIGMA (EAU)

L’équipage est composé de trois hommes (un pilote et deux personnels en tourelle) et le blindé peut transporter huit soldats en caisse. Une porte arrière hydraulique de grande taille et une caméra arrière permettant au pilote de faciliter les manœuvres complètent les accessoires. Les sièges sont pourvus de ceintures cinq points et le compartiment arrière dispose d’épiscopes et de tapes de toit.

ENIGMA (EAU)

La plateforme ENIGMA, considérée comme un ensemble multi-rôle, pourrait à terme être équipée de la nouvelle tourelle de 57 mm AU-220 M de la firme russe UralVagonZavod.Un accord avec celle-ci aurait déjà été passé.

L’armée émirienne est également intéressée par le montage d’un canon originellement tracté M 777 sur le châssis ENIGMA ou encore de la tourelle de 35 mm OERLIKON.

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Véhicule 6x6 HAFEET TRT (NIMR– Emirats Arabes Unis)

La firme NIMR présentait comme à chaque édition un grand nombre de véhicules. Cette fois, c’est le nouveau véhicule HAFEET TRT qui était à l’honneur.

Ce véhicule sur châssis 6x6 de type HAFEET 640 A dispose d’une double cabine blindée et d’une tourelle télé-opérée placée en partie arrière. L’engin mesure 6,9 mètres de long et 2,3 mètres de large et pèse près de 15 tonnes (avec la tourelle télé-opérée équipée). Il peut rouler jusqu’à 100 km/h et son autonomie est de 600 kilomètres.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle télé-opérée est armée d’un canon de 30 x 165 mm à double alimentation, avec 400 coups prêts à emploi et 800 coups en réserve. En coaxiale, la tourelle dispose d’une mitrailleuse de type PKTen 7,62 x 54 mm avec 1 000 cartouches prêtes a l’emploi et 2 000 coups en réserve complète l’armement. Enfin, des lance-pots fumigènes ont été ajoutés.

HAFEET TRT (EAU)

La tourelle stabilisée peut tourner sur 360° avec un débattement en site de -15° à + 65°. Les zones interdites sont indexées et contrôlées automatiquement, plaçant dans ce cas la tourelle en interdiction de tir. Elle peut fonctionner en mode auto-tracking.

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Blindé 6x6 VAB Mark 3 (RENAULT TRUCKS Defense – France)

La firme française RENAULT TRUCKS Defense, présentait de nombreux engins dont le VAB Mark 3. Le blindé est propulsé par un moteur RENAULTà 6 cylindres développant 340 chevaux. Sa vitesse maximale est de 110 km/h pour une autonomie de près de 900 kilomètres. L’engin est aérotransportable, notamment dans l’A 400 M ou l’HERCULES C130.

VAB Mark 3 (France)

Cet engin particulièrement mobile est disponible dans de nombreuses versions : transport de troupes, véhicule de combat d’infanterie, véhicule de commandement, ambulance, mortier ou encore antichar.

Mis en oeuvre par deux membres d’équipage, il transporte jusqu’à 10 soldats équipés. De nombreuses solutions destinées à absorber le blast équipent le VAB. La protection balistique est supérieure au niveau IV (STANAG 4569).

VAB Mark 3 (France)

En ce qui concerne l’armement, les équipements sont multiples et varient de la mitrailleuse simple montée sur circulaire à la tourelle télé-opérée. Enfin il peut être pourvu de nombreux équipements en options à la demande des utilisateurs.

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VBCI 40 CTAS (NEXTER-France)

NEXTER présentait pour la première fois la tourelle 40 CTAS, montée pour l’occasion sur le blindé 8x8 VBCI. L’ensemble comprend un canon de 40 mm, tirant notamment des obus flèches, et quatre missiles antichars sur rampe. Le canon de 40 mm CTA est développé en coopération avec la firme britannique BAE SYSTEMS. Il emploie une large gamme de munitions et est en mesure de prendre en compte des cibles jusqu’à 2 500 m avec les obus flèches et jusqu’à 4 000 m en défense anti-aérienne. Cette tourelle, montée sur un blindé efficace, très mobile et bien protégé, apporte une puissance de feu très importante et rend le concept particulièrement attractif.

VBCI 40 CTAS (France)

Le châssis 8x8 permet au véhicule une très grande mobilité quelque soit le terrain, il est propulsé par un moteur de 600 CV couplé avec une boite automatique (7 en marche avant + 2 en marche arrière). Sa vitesse maximum est de 100 km/h et il dispose d’une autonomie de 750 kilomètres. Le véhicule possède un niveau de protection balistique de niveau V (STANAG 4569) et d’un niveau de protection contre les mines de niveau IV (STANAG 4569). Un kit de protection contre les munitions de type RPG peut être ajouté en fonction de la menace. Le pilote dispose de système de conduite jour et nuit. L’équipage dispose d’un système de surveillance périmétrique.

Blindé léger LTV (KIA- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne KIA présentait son nouveau véhicule 4x4 LTV (Light Tactical Vehicle). Prévu pour être polyvalent, il sera en mesure de remplir une grande variété de missions : transport de personnels, patrouille, commandement, missions sanitaires et logistiques. Ce blindé léger peut également être équipé d’armement collectif de type mortier ou canon léger.

KIA LTV (Corée du Sud)

La version de base est propulsée par un moteur diesel de 225 chevaux. Sa vitesse maximale est de 130 km/h pour une autonomie de 600 kilomètres. Il est équipé de suspensions indépendantes couplées à un système de freinage ABS. Le LTV est pourvu de pneus de type Run-flat et d’un système de climatisation. La version ARV (Armored Reconnaissance Vehicle) transporte huit soldats. Plusieurs tapes de tir sont placées sur les flancs.

KIA LTV (Corée du Sud)

Une arme collective (mitrailleuse ou lance-grenades automatique) peut être montée sur le toit du véhicule.

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Tourelle AU-220M (URALVAGONZAVOD-Russie)

La firme russe UralVagonZavod présentait pour la première fois la tourelle AU-220M.  Relativement légère et d’un encombrement réduit, elle peut être montée sur une large gamme de véhicules blindés.

La tourelle, stabilisée sur les deux axes, est armée d’un canon de 57 mm, avec une capacité de 200 obus. Les capacités de tir sont de 12 000 mètres en horizontal et jusqu'à 8 000 mètres verticalement avec un débattement en site de -5° à +75°. La cadence de tir élevée est de 120 coups par minute. Plusieurs versions de munitions permettent d’engager un grand nombre de cibles. Il faut notamment souligner l’existence d’une munition « flèche » capable de perforer plus de 250 mm d’acier à plus de 1 500 m. de même, le constructeur a fait mention de munitions guidées à l’étude qui devraient avantageusement compléter la gamme. Enfin une mitrailleuse PKTM de calibre 7,62 x 54 mm est montée sur le côté droit de la tourelle.

AU 220 M (Russie)

Son équipement électronique très complet permet d’obtenir un maximum de précision lors de l’acquisition et du tir. Il intègre une caméra jour TV, une lunette thermique et un télémètre laser. Un capteur météorologique est monté sur le toit. Pour la partie protection, sa faible hauteur (1300 mm) et le niveau de sa protection balistique générale (niveau 3 au STANAG 4569 en général et niveau 5 au STANAG 4569 sur l’arc frontal), associées à la présence de détecteurs lasers et de lance pots fumigènes en font un matériel très performant.

AU 220 M (Russie)

Un accord a déjà été validé entre UVZ et le groupe émirien EDT pour l’intégration de la tourelle AU-220M sur le blindé 8x8 ENIGMA.

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Blindé 8x8 MATADOR (Streit Group – Emirats Arabes Unis)

La firme Streit Group présentait le MATADOR, premier véhicule blindé 8x8 produit par la firme. Sa conception allie puissance, mobilité, et surtout protection.

MATADOR (EAU)

Cet engin aux dimensions imposantes (8,93 x 2,714 x 2,81 mètres) est propulsé par un moteur VOLVO de 12,1 litres de cylindrée qui développe 420 chevaux à 1 800 tr/min. Il est mis en œuvre par deux membres d’équipage et transporte jusqu’à 14 soldats équipés. Des sièges suspendus permettent de mieux résister au blast.  La caisse est équipée de tapes de toit. La  porte arrière hydraulique est dotée d’une ouverture étroite permettant le chargement de petits volumes. Le poste de pilotage est équipé d’une caméra « avant » et « arrière » pour l’aide à la manœuvre. L’engin peut recevoir une arme collective sur circulaire ou une tourelle télé-opérée. Des lance-pots fumigènes en option permettent un déplacement sous couvert. Le blindage du véhicule est de niveau IV au standard OTAN (STANAG 4569).

MATADOR (EAU)

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Véhicule léger DAGOR (POLARIS-Etats-Unis)

La firme américaine POLARIS présentait le 4x4 DAGOR. Cet engin 4x4 est destiné en priorité aux unités parachutistes ou héliportées, aux forces spéciales ou aux unités d’infanterie légère.

Ce petit véhicule est propulsé par un moteur turbo diesel qui permet d’atteindre une vitesse de 120 km/h pour une autonomie de 805 kilomètres. Les points forts de cet engin résident dans sa silhouette basse, sa capacité d’emport (9 personnels équipés ou charge utile de près d’1,5 tonne), son entretien facile et sa faible masse (2 tonnes environ).

DAGOR (États-Unis)

Il peut être équipé de plusieurs supports d’arme collective. Une circulaire pour mitrailleuse lourde ou pour lance-grenades automatique complète le tout. Un véhicule DAGOR peut être transporté en soute dans l’hélicoptère CH 53 et deux dans le CH 47 sans aucune modification. L’engin peut également être transporté sous élingues par des hélicoptères. Un treuil peut être monté à l’avant du véhicule.

DAGOR (États-Unis)

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Laser de puissance HEL EFFECTOR WHEEL XX (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme RHEINMETALL présentait plusieurs modèles de laser de puissance, l’un d’entre eux était monté sur le véhicule blindé BOXER.

La firme allemande est particulièrement avancée dans le développement de systèmes Mobile HEL (High Energy Laser). Le programme a débuté avec la présentation d’un laser de 5 kW en 2010, puis le système est passé à 10 kW en 2011 et à 50 kW en 2012 ; en 2013, le système avait une puissance stabilisée de 30 kW.

Les systèmes HEL produits par RHEINMETALL existent en trois versions :

-        le HEL EFFECTOR TRACK V d’une puissance de 1 kW est monté sur châssis chenillé M 113.Sa portée pratique est de 70 mètres.

-        le HEL EFFECTOR CONTAINER L d’une puissance de 20 kW est monté sur un châssis 8x8 TATRA. Il neutralise ou détruit les optiques jusqu'à 2 000 mètres.

-        le HEL EFFECTOR WHEEL XX d’une puissance de 10 kW détruit des cibles jusqu'à 1 500 mètres, notamment des optiques, des munitions non explosées ou des drones aériens.

A la lecture des résultats sur une période certes relativement courte, la firme allemande annonce être en mesure de produire des armes laser capable de détruire des véhicules dans un avenir proche.

 

Blindé 6x6 PARS 6x6 CBRN ( FNSS-Turquie)

La firme turque FNSS présentait le PARS 6x6 CBRN en version de reconnaissance NRBC. La mise en place de tels moyens NRBC dans un engin blindé comme le PARS permet d’opérer sous protection.

L’équipage comprend un pilote, un chef d’engin et deux opérateurs. L’engin a été équipé de nombreux modules de détection, d’analyse et d’identification.

PARS CBRN (Turquie)

Le véhicule est pourvu notamment d’un détecteur laser monté sur le toit, capable de détecter des produits chimiques jusqu'à 5 000 mètres, ainsi que d’une station météorologique également sur le toit. A l’arrière du blindé, deux capteurs récupèrent des échantillons de la surface du sol mais aussi en profondeur à fins d’analyse immédiate. Le véhicule est également équipé à l’arrière d’un système de balisage pour délimiter les zones dangereuses en indiquant le type de menace. Un détecteur radiologique et deux senseurs de détection et d’identification des menaces biologiques et chimiques sont montés sur le coté de l’engin.

PARS CBRN (Turquie)

L’autoprotection du véhicule est assurée par une tourelle télé-opérée armée d’une mitrailleuse M2 HB. Un moteur de 482 chevaux, amène le blindé à près de 100 km/h et 8 km/h dans l’eau. Le blindé pèse 20 tonnes, et mesure près de 7 mètres de long pour une hauteur de 2,5 mètres. Il est aérotransportable sans aménagement spécifique.

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Tourelle télé-opérée ATEED (MIC Soudan – Soudan)

La firme soudanaise MIC Soudan présentait pour la première fois la tourelle télé-opérée ATEED.

Celle-ci est armée avec une mitrailleuse lourde KHAWAD chambrée pour la munition de calibre 12,7 x 108 mm. Elle est en mesure de prendre en compte des cibles terrestres à près de 1 500 mètres et des objectifs aériens jusqu’à 1 600 mètres.

ATEED (Soudan)

Le bloc optronique placé au-dessus de la mitrailleuse est composé d’une voie jour, d’une lunette thermique et d’un télémètre laser. La lunette thermique est disponible en deux variantes (la TBIR 90 ou la SAFIR 244) de production soudanaise aux dires du constructeur. La longueur d’onde du télémètre est de 1 057 nm.  Il porte à près de 10 000 mètres avec une précision de +/- 5 mètres.

ATEED (Soudan)

Le débattement en site est de -30° à +60° avec une vitesse de débattement de 60°/s et un débattement en azimut de 360° avec une vitesse de rotation de 60°/s. Celle-ci est destinée à être montée sur un support fixe pour assurer la défense de zone sensible, ou sur un véhicule. Le module de stabilisation de la tourelle sur deux axes est en option.

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Camion tactique 8x8 MZKT 6002 (VOLAT– Biélorussie)

La firme biélorusse, reconnue pour la qualité de ses productions, présentait deux engins dont le camion tactique 8x8 MZKT 6002. La version exposée est destinée au transport de fret, mais son châssis peut également servir de plate-forme pour des systèmes de surveillance ou de défense aérienne, voire des matériels de génie (par exemple poseur de pont).

MZKT 6002 (Biélorussie)

Le MZKT 6002 pèse 34 tonnes avec une charge utile de 16,5 tonnes. Le véhicule reçoit une nouvelle cabine avancée à deux personnels. Il est propulsé par un moteur diesel CATERPILLAR 6 cylindres développant 540 chevaux à 21 000 tours par minute. Il peut atteindre 110 km/h pour une autonomie de 1 000 kilomètres. Ses suspensions indépendantes et une garde au sol de 420 mm permettent une agilité importante en tout terrain. Le MZKT 6002 peut être équipé d’un treuil, d’un système d’air conditionné, d’une circulaire pour le montage d’arme collective. D’autres options s’offrent à ce véhicule, dont des pneus de type run-flat, une centralisation de la pression des pneus ou une cabine blindée. Le MZKT 6002 est aérotransportable notamment en HERCULE C 130, en A 400 M. La firme biélorusse vend ses productions à de nombreux pays, y compris à la Russie.

MZKT 6002 (Biélorussie)

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Lance-roquettes multiple CHUN MU (DOOSAN DST- Corée du Sud)

La firme sud-coréenne DOOSAN DST présentait pour la première fois le nouveau lance-roquettes multiple CHUN-MU.Ce système est destiné à effectuer des frappes d’artillerie de grande puissance.

Le CHUN-MU est basé sur une plateforme 8x8 lui assurant une grande mobilité, même en tout terrain. Le véhicule est équipé de suspensions indépendantes, d’un contrôle de pression des pneus centralisé (CTIS) et de pneus run-flat. La cabine blindée est équipé d’un système de protection NRBC.

CHUN MU (Corée du Sud)

Le module de tir à motorisation hydraulique comprend deux racks de munitions. Son électronique embarquée lui permet de tirer un panel important de munitions, des roquettes comme des missiles. Le système de tir comprend une console de tir, une unité de contrôle des munitions, un système de motorisation du lanceur (en site et en azimut) et un système de navigation. Un camion de ravitaillement sur châssis identique transporte quatre racks de munitions et dispose d’un bras hydraulique qui permet un rechargement rapide.

Munition du CHUN MU (Corée du sud)

Le système peut tirer des munitions de calibres divers : 130 mm, 230 mm et 239 mm. Il peut également employer les roquettes américaines de 227 mm. Les portées de tir vont de 80 km pour la munition de 130 mm à 160 km pour la version en 230 mm.

58 lanceurs ont été commandés par les forces armées sud-coréennes dans le cadre du remplacement des anciens systèmes K 136.

 

COBRA 2 (OTTOKAR-Turquie)

Le constructeur turc OTTOKAR présentait le nouveau véhicule tactique blindé 4x4, COBRA 2 en version navalisée. Cet engin a été développé à partir d'une plate-forme modulaire améliorée par rapport au COBRA 1. L’équipage est au maximum de 10 hommes. Il mesure 5,60 m de long pour 2,50 m de large et 2,20 m de haut pour une masse à vide de 12 tonnes. Motorisé par un moteur diesel CUMMINS6ISBE 285 turbo de 6,7 litres pour 281 chevaux, il roule à près de 110 km/h sur route pour une autonomie de 700 km. Il peut également recevoir un moteur diesel CUMMINS ISB6.7EX360 turbo de 6,7 litres qui développe 360 chevaux. Sa boite de vitesse comprend six rapports et une marche arrière. Il est aussi doté d'une boite de transfert à blocage de différentiel et de suspensions indépendantes. Le véhicule est équipé en série d’une caméra arrière, d’une lunette thermique à l’avant, de l’air conditionné, d’une cellule de gonflage centralisé des pneus ou encore de sièges suspendus.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

La version présentée, en plus de sa forme coque de bateau particulière était équipée d’un kit de navigation comprenant deux hélices à l’arrière du véhicule, une pompe de renflement et un échangeur thermique. Le véhicule est en version trois portes mais il existe une version quatre portes. Une multitude d'options est proposée avec notamment un kit de surpression NRBC, un lance-grenades ou encore un système de navigation. Plusieurs tourelles et plateformes peuvent être installées sur le véhicule, comme la tourelle téléopéré présentée lors du salon.

Cobra 2 Navalisé (Turquie)

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Système mortier COBRA (RUAG – Suisse)

La firme suisse RUAG présentait le nouveau mortier COBRA. Ce système de 120 mm est à chargement automatique. Il peut être monté sur tous types d’engins chenillés ou à roues.  Son tube de 120 mm mesure de 1,6 ou 2 mètres. Ce système tire des munitions à près de 9 kilomètres. Il pèse 1,35 tonne, système de rechargement compris.

COBRA (Suisse)

L’architecture du système COBRA permet aux servants d’être protégés des éclats du champ de bataille. De même son fonctionnement empêche d’avoir une double alimentation quelles que soient les conditions d’utilisation. Enfin, le système COBRA dispose d’interfaces spécifiques pouvant être connectées à un système BMCS (Battle Management Combat Systems).

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Lance-roquettes multiple AR 3 (NORINCO - Chine)

La compagnie chinoise NORINCO présentait le lance-roquettes multiple AR 3. Cet engin est principalement dédié à la destruction de cibles stratégiques comme des bases aériennes et antiaériennes, des postes de commandement ou des zones logistiques.

Basé sur un châssis tout terrain 8x8 propulsé, l’ensemble se meut grâce à un moteur de 500 chevaux permettant d’atteindre 60 km/h pour une autonomie de 650 kilomètres. L’équipage se compose de trois personnes. Il pèse près de 44 tonnes pour une longueur de 12 mètres.

NORINCO AR 3 (Chine)

Le système AR 3 peut tirer des munitions de 300 mm jusqu’à 130 km selon la version et de 370 mm jusqu’à 220 km avec un ECP (Ecart Circulaire Probable) de 50 mètres. L’AR 3 transporte deux pods de cinq roquettes de 300 mm ou deux pods de quatre roquettes de 370 mm.

La préparation au tir s’effectue en 5 minutes depuis le compartiment de l’équipage. Une batterie d’AR 3 comporte, en plus des lanceurs, des véhicules de rechargement, un véhicule de commandement et un véhicule météorologique.

NORINCO AR 3 (Chine)

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Automoteur KHALIFA 1 (MIC SOUDAN– Soudan)

La firme soudanaise MIC SOUDAN présentait pour la première fois son canon automoteur KHALIFA 1. Basé sur un châssis 6x6 KAMAZ 43118 avec cabine blindée, l’ensemble en ordre de route mesure près de 9 mètres de long pour 3,5 mètres de haut. Cinq hommes composent l’équipage.

Le châssis reçoit un canon initialement tracté de 122 mm D 30. 45 obus sont stockés dans des containers des deux côtés du canon. Le déploiement du système et le dégagement s’effectuent en moins de 90 secondes. Afin d’assurer une meilleure stabilité lors du tir, la plaque de base est dotée de deux vérins stabilisateurs hydrauliques.

KHALIFA 1 (Soudan)

L’élévation maximale du tube est de +70° et le débattement est de 40° de chaque côté de l’axe du tracteur. La cadence de tir est de huit obus par minute. La portée maximale de tir est de 17 kilomètres.

La présence importante de canons 122 D 30 dans le monde faciliterait l’intégration sur ce châssis et l’instruction des servants.

KHALIFA 1 (Soudan)

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Fusil d’assaut CAR 816 (CARACAL– Emirats Arabes Unis)

La firme émirienne CARACAL présentait le CAR 816, dernière évolution du CAR 814. La principale modification réside dans le système d’emprunt des gaz à court piston qui permet une meilleure fiabilité. Le CAR 816 est disponible en quatre versions avec des longueurs de canons différentes : la version PDW, la version CQB, la version Carbineet la version Infantry Rifle.

CAR 816 (EAU)

La version CAR 816 CARBINE mesure 880 mm de long pour une masse de 3,6 kg. L’arme est alimentée par boitier chargeur de 30 cartouches. Elle dispose d’un sélecteur de tir à trois positions. Le système d’emprunt des gaz à piston court est doté de trois positions : normale, conditions extrêmes et modérateur de son. Les options habituelles montées sur les armes de type CAR restent identiques, et les accessoires sont interchangeables.

CAR 816 (EAU)

La firme CARACAL a annoncé l’achat par les forces armées émiriennes de 80 000 fusils CAR 816. L’entreprise présentait également en avant première deux prototypes en calibres 7,62 x 39 mm et 7,62 x 51 mm.

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Fusil d’assaut VHS 2 (HS PRODUKT-Croatie)

La firme croate présentait de nombreuses armes dont le fusil VHS 2.

Le fusil bullpup VHS 2 est chambré pour le calibre 5,56 x 45 mm. L’entreprise s’est appuyée sur les retours d’expériences de l’armée croate sur le fusil VHS 1 pour apporter les modifications nécessaires. Les évolutions importantes résident sur la mise en place de commandes ambidextres (levier d’armement, sélecteur de tir, verrou de chargeur et arrêtoir de culasse), d’une éjection ambidextre (la modification du sens de l’éjection ne prend que quelques minutes), d’un puits de chargeur compatible OTAN. L’arme est d’ailleurs livrée avec des chargeurs en matières synthétiques transparentes.

VHS 2 (Croatie)

L’arme est disponible avec deux longueurs de canon (410 et 500 mm). La version avec un canon de 500 mm permet le tir de grenades à fusil et celle avec un canon de 410 mm peut être couplée avec un lance-grenades de type UBGL (Under Barrel Grenade Launcher). La firme a même produit un lance-grenades VHS BG spécifique à cette arme.

VHS 2 K (Croatie)

L’arme de série est pourvue d’une hausse et d’un guidon rabattable. Le fut de l’arme est pourvu de trois rails de fixation PICATINNY pour le montage des accessoires.

Celui-ci fait partie des cinq fusils sélectionnés pour le remplacement du fusil de l’armée française.

 

Fusil d’assaut LWRC SIX 8 PDW (LWRC – Etats-Unis)

La firme LWRC, connue pour la qualité de sa production, présentait le LWRC SIX 8 PDW (Personal Defense Weapon)destiné à être utilisé pour des missions de protection immédiate en raison de son faible encombrement.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

Le LWRC SIX 8 PDW, chambré pour la munition 6,8 x 43 mm (6,8 REMINGTON) dispose d’une crosse compacte rétractable à deux positions. Elle est dotée d’une poignée pistolet de type MAGPULL K Grip pour une meilleure prise en main. Le mécanisme de détente est de type LWRCI Enhanced Fire Control Group. Le fut de l’arme de type Modular Railskins (enveloppe) permet d’intégrer des accessoires de type pointeur laser ou lampe tactique. Le canon court, forgé à froid et traité au nickel/bore, est pourvu d’un cache-flamme de type CHEFH (Compact High Efficiency Flash Hider) qui génère peu de lumière lors de tirs en rafale. Le système de visée est monté sur le rail PICATINNY sur le dessus de la boite de culasse.

LWRC SIX 8 PDW (États-Unis)

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Pistolet PT 24/7 Gen 2 Compact (Taurus-Brésil)

La firme brésilienne TAURUS présentait plusieurs armes dont le nouveau pistolet TAURUS PT 24/7 Gen 2 COMPACT de calibre 9 x 19 mm. Cette arme compacte (168 mm de long pour 765 grammes) de nouvelle génération est équipée d’une carcasse en polymère et d’un levier « sureté/désarmement » ambidextre. Plusieurs éléments sont également ambidextres comme l’arrêtoir de glissière et le verrou de chargeur. L’arcade de pontet de grande taille est rainurée sur la face avant pour un bon positionnement de la main faible. La glissière est pourvue d’un extracteur de grande taille.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

Le PT 24/7 GEN 2 COMPACT peut être transporté en toute sécurité avec une cartouche chambrée lorsque la sûreté mécanique est utilisée. Le fabricant a apporté nombres de détails pour le confort du tireur. L’arme dispose d’une sureté mécanique sur la queue de détente. Le système de visée mécanique possède des éléments au tritium pour le tir en basse visibilité. Le chargeur contient 17 cartouches.

TAURUS PT 24/7 Gen 2 Compact (Brésil)

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Pistolet BERETTA APX 1 (BERETTA – Italie)

La firme BERETTA a présenté son nouveau pistolet APX 1. C’est une arme dotée d’un percuteur lancé.

BERETTA APX 1 (Italie)

Ce nouveau pistolet sera disponible en 9 x 19 mm, 40 S&W et 9 x 21 mm. L’arme dispose d’un châssis en acier inoxydable et la carcasse est en polymère renforcé. Le canon de 108 mm est forgé à froid. La distance entre l’axe du canon et le dessus de la carcasse est de 21 mm afin de réduire au maximum le relèvement lors du tir. Les pièces métalliques sont nitrurées (chauffage de pièce dans une atmosphère avec de l’ammoniaque). Ce traitement de surface donne aux pièces un excellent niveau de résistance aux frottements et à l’oxydation.

BERETTA APX 1 (Italie)

Le système de visée est constitué d’une hausse en U et d’un guidon réglable en dérive. Une version avec inserts au tritium est en option. La glissière dispose de rainures de préhension placées à l’avant et à l’arrière. Comme pour un nombre important de nouveaux pistolets, ce dernier a reçu plusieurs modifications pour le confort du tireur.

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Grenade SIL 810  (SIMML DIFESA– Italie)

La firme SIMMEL DIFESA, membre du groupe NEXTER, présentait la grenade de 40 mm à basse vélocité SIL 810. Cette munition de type HEDP-SD IM (High Explosive Dual Purpose -  SelfDestruction- InsensitiveMunition) est employée contre des blindés légers ou encore contre du personnel débarqué.

Le concept de cette munition est axé sur la sécurité. Pour cela, elle dispose d’une sureté de bouche n’armant la grenade qu’après une distance de 27 mètres, d’une autodestruction et d’un haut niveau d’insensibilité (entre V et VI au STANAG 4439). 

Cette munition peut être tirée à plus de 400 mètres par l’ensemble des lance-grenades à basse vélocité (40 x 46 mm). La grenade SIL 810 pèse 260 grammes. Elle perce plus de 80 mm d’acier et génère des éclats dans un rayon létal d’au moins 10 mètres.

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Grenades 7P58 et 7P54 (PRIBOR – Russie)

La célèbre firme PRIBOR, qui appartient depuis peu au groupe TECHMASH, spécialisé dans les munitions, présentait une large gamme de grenades de 40 mm sans étui (caseless) parmi lesquelles les 6 P 58 et 6 P 54.

La 6 P 58 est une grenade éclairante. Elle pèse 260 grammes pour une longueur de 120 mm. Cette munition dispose d’une composition éclairante montée sous parachute, qui permet d’illuminer un espace pendant 9 secondes avec une intensité de 300 000 candelas.

La 6 P 54 est une version explosive. Elle pèse 272 grammes pour une longueur de 122 mm. Son chargement de 110 grammes d’explosif représente une charge deux fois plus importante que celle d’une VOG 25 standard. Elle dispose d’une fusée à impact ultra-rapide et d’une autodestruction.

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Grenade 40 HV HE IM ABM (RHEINMETALL-Allemagne)

La firme allemande présentait la grenade de 40 mm à haute vélocité (40 x 53 mm) HE IM ABM (High Explosive - Insensitive Munition - AirBurst Munition). Cette munition permet de détruire des cibles difficiles d’atteinte (personnel dans des tranchées, derrière des murs ou un obstacle). Pour employer cette grenade en mode AirBurst, il est nécessaire d’intégrer sur le lance-grenades une conduite de tir qui fournira les informations de distance notamment à la munition. Cependant elle peut être employée en mode dégradé par l’ensemble des lance-grenades automatiques et fonctionnera alors à l’impact. La transmission des informations n’est pas sensible au brouillage.

La grenade est équipée d’une autodestruction. Elle dispose d’un haut niveau d’insensibilité.

La grenade pèse 385 grammes. Sa vitesse initiale est de 240 m /s et sa portée est de 2 200 mètres. L’explosion génère une gerbe de 1 500 fragments.

 

(DYNAMIT NOBEL –Allemagne)

 

Système optique LOS

La firme allemande DYNAMIT NOBEL présentait le système de visée laser LOS (Laser Optique Sight) dédié aux lance-roquettes antichars RGW 90. Le système intègre une voie « jour », un télémètre laser et un calculateur balistique. Il pèse environ 1 kilogramme pour une longueur de 115 mm. En voie jour, le grossissement est de X 3 avec un champ de vision de 8°. Le télémètre laser porte à plus de 1 000 mètres pour une précision de +/- 1 mètre.

LOS (Allemagne)

 

Simulateur de tir RGW-90T

Le groupe allemand présentait également un système d’entrainement au tir monté sur une carcasse de RGW 90 dans laquelle est inséré un canon en 7,62 x 51 mm. L’arme fonctionne par réarmement manuel et dispose d’un chargement latéral. L’arme utilise une cartouche standard pour les cibles en bois ou en papier ou une munition de type Spotter sur des cibles « chars » : une composition chimique signale l’impact sur la cible.

RGW 90 T (Allemagne)

 

Optique STEINER ICS 6x40  (STEINER-Allemagne)

La firme STEINER présentait pour la première fois le système de visée ICS 6x40.

Cette lunette de visée « jour », de grossissement x 6, est couplée avec un télémètre laser et intègre un calculateur balistique. Les informations concernant la distance de la cible sont affichées en haut de la lunette. Le calculateur balistique intègre les différents éléments et illumine la correction de visée grâce à une diode.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

La carcasse de la lunette est en aluminium aviation. Elle peut être montée rapidement sur rails PICATINNY (MIL-STD 1913). Le télémètre laser Eyesafe fonctionne sur la longueur d’onde de 905 nm et porte à 800 mètres. L’ICS 6x40 pèse 790 grammes et mesure 199 mm de long. La lunette est alimentée par une pile A 123 d’une capacité de 5 000 mesures. Un petit rail PICATINNY fixé sur le dessus de la lunette permet de monter un point rouge pour les engagements à très courte distance. La séquence de prise en compte est très rapide et offre une précision supérieure au-delà des 400 mètres.

STEINER ICS 6x40 (Allemagne)

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Accessoire WEAPON BRACKET (TOCI – Estonie)

Faisant suite aux retours d’expériences d’Afghanistan, la firme estonienne TOCI a développé un système de fixation rapide pour les armes d’infanterie dans les véhicules ou les bâtiments de marine. Ce système permet de verrouiller sans modification la majorité des armes qu’elles soient compactes ou plus volumineuses.

Ce dispositif ingénieux,développé en coopération avec les forces armées norvégiennes, est constitué de deux barres parallèles qui se fixent sur la paroi du véhicule.

Weapon Bracket (Estonie)

Une des extrémités comporte un cylindre protégé par une pièce en matière synthétique dans laquelle vient s’insérer le canon de l’arme. Il est possible d’adapter cette pièce en fonction du diamètre du cache-flamme. Une pince en deux éléments, également protégée par des pièces en matière synthétique, se situe à l’autre extrémité. Ce système permet de transporter une arme en toute sécurité.

Cet accessoire est déjà en service en Estonie et en évaluation au sein de nombreuses armées

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:55
Un aperçu du dispositif BlueDome. photo Sagem

Un aperçu du dispositif BlueDome. photo Sagem

 

13/03/15 Le Vif.be

 

À l'occasion du salon Euromaritime, Sagem, filiale du groupe Safran, a présenté une solution innovante pour lutter contre la piraterie maritime. Sous le doux nom de BlueDome se cache une arme, qui, bien que non létale, n'en est pas moins redoutable.

 

D'après un rapport publié en janvier 2014 par le Bureau Maritime International, 264 actes de piraterie en mer auraient été recensés en 2013. Si ce chiffre dénote une nette baisse par rapport aux statistiques des années précédentes, il reste malgré tout élevé. D'où l'ambition de créer un système de protection des navires civils qui soit efficace.

 

Les solutions actuelles, trop coûteuses

Des initiatives sur ce plan ont déjà vu le jour, mais elles restent coûteuses. Certains privilégient l'embarquement à bord de gardes armés, d'autres se contentent d'une protection rapprochée organisée par des marines militaires. La meilleure solution jusqu'à présent, serait encore d'éviter les zones dites "à risque", comme le détroit de Malacca, et le sud de la Mer Rouge. Ou d'accélérer pour y passer le plus vite possible, quitte à multiplier les surconsommations de combustible.

En janvier 2012, Sagem décide alors de s'allier avec d'autres industriels opérateurs civils et militaires français, pour développer le projet baptisé à l'époque "Auto-protection". La même année, l'initiative reçoit des financements à hauteur de 12,6 millions d'euros.

 

Un système complet

Pendant des années, le consortium planche sur l'élaboration d'un système qui soit le plus complet possible et multiplie les essais. Jusqu'à la présentation le mois dernier de BlueDome. Imaginée sous forme de couches successives, BlueDome se veut être une protection sur tous les fronts. Cela commence par la détection à longue distance des embarcations suspectes et l'analyse de leur comportement. Viennent ensuite les moyens de dissuasion, comme les canons acoustiques ou les projecteurs lumineux. S'ils s'avèrent insuffisants, des mesures anti-abordages sont alors déployées, parmi lesquels des fumigènes et des canons à eau d'une forte puissance. Si les pirates parviennent à franchir tous ces obstacles, et qu'ils s'emparent du navire, les marins pourront alors se réfugier dans la "safe room" : une pièce équipée de portes blindées étanches conçues pour résister à des tirs de kalachnikov.

 

BlueDome, à la pointe de la technologie

Durant tout ce processus, tout est fait pour faciliter la tâche à l'équipage. BlueDome se charge d'analyser les données à l'aide de ses multiples capteurs et agit en fonction. Le capitaine du navire n'a plus qu'à superviser les opérations depuis une tablette numérique. Celles-ci peuvent même être menées depuis l'extérieur du navire, dans les cas extrêmes.

Si cette solution reprend à son compte des méthodes déjà utilisées dans la protection des navires, elle n'en est pas moins innovante. D'abord, parce qu'il s'agit du premier système à intégrer toutes les étapes d'une protection anti-pirate. Aussi, le groupe Auto-Protection se démarque par l'intégration de nouveaux outils, à la pointe de la technologie. Parmi eux, le Vigy Observer. Cette tourelle panoramique compacte mise à disponibilité des garde-côte. Grâce à ses nombreux capteurs, ses caméras infrarouges et son télémètre laser, elle devrait permettre aux autorités de mieux prévenir les attaques pirates, mais aussi, d'y mettre fin plus facilement.

Avis aux amateurs, la commercialisation du BlueDome sera lancée courant 2015. En juin, une expérimentation en conditions réelles devrait être organisée à Brest, en France, sur le VN Partisan. Destiné à la formation et à l'entraînement, ce navire-plastron sera le premier à tenter d'esquiver les pirates à la force du BlueDome...

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:30
photo F. Robineau / Dassault Aviation

photo F. Robineau / Dassault Aviation

 

17 février 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopèrent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales, Dassault et Snecma (groupe Safran) seront les principaux bénéficiaires de la sélection de l’avion de combat omnirôle Rafale et de la frégate multi-missions Fremm par l’Égypte pour équiper les forces armées de ce pays. Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopérent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales estime que les systèmes et équipements qu'il fournit pour le Rafale représentent environ 25% de leur valeur totale du Rafale et 20% de la Fremm.

 

1600 salariés sont concernés à l'usine Thales de Brest qui emploie 1600 personnes, dont 1000 ingénieurs. Celle-ci produit l'un des systèmes de pointe du Rafale.

 

L'officialisation de la vente de 24 appareils à l'Egypte est aussi une excellente nouvelle pour le site Thales d'Etrelles (Ile-et-Vilaine), près de Rennes, qui manquait de contrats à l'export. Une partie des radars équipant le Rafale sera produite dans cette usine. Le site d'Etrelles conçoit notamment le module intégré dans le nez de l'avion. Un composant qui améliore la détection des cibles et élargit le champ de vision. Il est aussi utilisé dans le guidage des missiles.

 

Selon "Le Monde", l'ensemble du contrat est évalué à 5,2 milliards d’euros et comprend cinq volets différents, dont trois majeurs : la vente des 24 Rafale pour le tandem Thales- Dassault Aviation ; celle de la frégate multimission Fremm, fabriquée par DCNS ; et la vente de missiles air-air Mica et de croisière Scalp, produits par MBDA. A ces contrats principaux s’en ajoutent deux autres : l’un avec Sagem, pour les missiles air-sol 2ASM ; l’autre avec le groupe Etienne Lacroix, concernant les systèmes de leurre du Rafale.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Sagem modernise le porte-avions Charles-de-Gaulle

En mission depuis le mois de janvier 2015, le porte-avions Charles-de-Gaulle, fleuron de la Marine française, bénéficie de nouveaux équipements de navigation et d’optronique fournis par Sagem (Safran).

 

06.02.2014 Sagem (Safran)

 

Capable d’embarquer une quarantaine d’aéronefs, le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle assure depuis quinze ans les opérations du GAN (le groupe aéronaval) au service des intérêts de la France, partout dans le monde. Sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA) et la maîtrise d’œuvre de DCNS, Sagem (Safran), spécialiste mondial de l’optronique et de la navigation marine, modernise actuellement plusieurs équipements de bord : le système de navigation et d’alignement, des systèmes de veille et certains équipements d’aide à l’appontage.

 

Navigation : Sagem donne le cap

Grâce à son système de combat intégré, le Charles-de-Gaulle est en mesure de conduire ses missions dans les conditions les plus extrêmes. Au cœur de ce dispositif, les centrales inertielles de Sagem assurent les fonctions de navigation du navire et garantissent le fonctionnement des systèmes de veille et de protection. « Le Charles-de-Gaulle était équipé de trois centrales inertielles mécaniques, que nous allons progressivement remplacées par des centrales gyrolasers SIGMA 40, explique Bruno Bellanger, directeur des programmes de la division Avionique de Sagem. Ces équipements, d’une précision extrême, sont totalement insensibles aux vibrations ou aux variations de température pouvant être rencontrées en situation de combat.»

Autre atout de ces centrales : leur grande flexibilité d’utilisation. En effet, elles seront désormais capables d’effectuer des opérations d’alignement des centrales inertielles embarquées à bord des Rafale, tout en continuant à assurer leurs missions de navigation. « Avant le décollage de ces avions de chasse, leurs centrales inertielles ont besoin de s’orienter rapidement par rapport au nord géographique, en mesurant la rotation de la terre, rappelle Hélène Lecoeuche, directeur grands comptes militaires aéronautiques à la division Avionique. Cette opération, appelée alignement à la mer, est particulièrement délicate car, sur le pont d’envol, l’avion n’est plus lié à la terre. Les gyrolasers du porte-avions vont donc transmettre l’information de mouvement du navire à ceux embarqués sur les avions pour qu’ils puissent compenser les mouvements relatifs par rapport à la terre et donc s’aligner. » 

 

L’optronique, garante de la sécurité

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Le système EOMS-NG (Electro-Optical Multifunction System - Nouvelle Génération). - photo Safran

Autres équipements modernisés par Sagem : les dispositifs de veille optronique. Rattachée au système de combat du porte-avions, la veille optronique sert à détecter, puis à identifier d’éventuelles menaces aériennes ou de surface. « Avant que les équipements optroniques du porte-avions deviennent obsolètes, indique Pierre-Olivier Nouguès, directeur du département optronique marine de Sagem, leur remplacement par l’EOMS NG (Electro-Optical Multifunction System – New Generation). Ce produit, unique au monde, combine une veille et une poursuite panoramique infrarouge longue portée avec une conduite de tir électro-optique. Le déploiement de ces capteurs est prévu pendant la prochaine période d’entretien du Charles de Gaulle. »

Le DALAS (Dispositif d'Aide à L'appontage lASer) va lui aussi être modernisé. « Ce système est essentiel, car il informe l’officier d’appontage de la position des avions en approche avec une très grande précision, précise Pierre-Olivier Nouguès. Les informations fournies par le système DALAS sont primordiales pour l’officier qui peut, le cas échéant, demander au pilote de remettre les gaz pour éviter un accident. Le nouveau dispositif sera livré début 2017. »

 

Au service de la Marine nationale

Pour l’ensemble de ces systèmes, Sagem a développé en laboratoire des modèles de simulation numérique extrêmement aboutis. Le but est de garantir le bon fonctionnement des nouveaux systèmes dès leur installation à bord, sans avoir recours à une campagne d’essais, incompatible avec la disponibilité opérationnelle requise pour un tel bâtiment. « Le niveau d’exigence exprimé par la DGA est la preuve de la très grande expérience de notre pays dans les opérations extérieures. Nous sommes fiers de mettre notre maîtrise technologique au service du plus emblématique des bâtiments de la Marine française », conclut Fabrice Delhaye, directeur du département navigation de Sagem.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

 

Boulogne Billancourt, 20 Novembre 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) vient de réaliser un ensemble d’essais en vol permettant de démontrer la faisabilité d’intégration d’un drone dans un espace aérien partagé suivant la réglementation de l’aviation civile et les procédures du contrôle aérien.

 

Cette campagne d’une vingtaine de vols a été réalisée avec le drone Patroller à proximité de Toulouse entre le 26 octobre et le 7 novembre. Elle a été conduite dans le cadre du programme européen SESAR, Sagem faisant équipe avec la DSNA (Direction de la Sécurité de la Navigation Aérienne), le laboratoire de l’ENAC (Ecole Nationale d’Aviation Civile) et Rockwell Collins France au sein du projet ODREA (1).

 

Dans ce cadre, Sagem a démontré en vol une fonction complète d’anticollision, qui est l’un des verrous principaux à lever pour l’insertion des drones dans un espace aérien civil partagé avec des aéronefs pilotés.

 

Ce système « voir et éviter », développé par Sagem et intégré à la chaîne de contrôle du Patroller, se compose d’une combinaison de capteurs de détection de trafic, dont un capteur optronique infrarouge, et d’un module d’estimation du risque de collision et de génération de trajectoires d’évitement automatique. Au cours des essais en vol, ce système embarqué a été mis en œuvre avec succès dans différents scénarios de conflit avec un avion plastron mis à disposition par l’ENAC, permettant ainsi au Patroller de détecter et d’éviter un risque de collision, sans l’intervention d’un opérateur.

 

Cette campagne ODREA a également permis de démontrer la capacité du drone Patroller à effectuer des approches sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac suivant les procédures définies par le contrôle aérien. Cette démonstration confirme la capacité d’un drone à s’insérer dans la zone terminale d’un aéroport international, sans impact sur le trafic et la sécurité.

 

Véritable première en Europe, cette campagne de vol, réalisée à l’issue d’une importante phase de validation par simulations effectuée par le consortium ODREA, est une étape majeure de démonstration de l’état de l’art des solutions technologiques d’insertion des drones dans l’espace aérien civil non-ségrégué.

 

Développé en France par Sagem, le Patroller est un système de drone tactique multi-capteurs de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu’à 350kg de charge utile, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de 20 heures et jusqu’à 20 000 ft.

 

Sagem dispose de l’ensemble des savoir-faire nécessaires au développement et à la fabrication d’un système de drone : ensemble optroniques gyrostabilisés jour-nuit à très haute résolution, transmission de données temps réel, navigation inertielle et contrôle de vol, segment sol, préparation et restitution de missions, intégration système et interopérabilité avec l’espace de bataille numérisée interarmes et interalliés.

 

(1) SESAR (Single European Sky ATM Research) est un programme européen civil visant à moderniser les systèmes de gestion du trafic aérien. Ce programme est financé par la Commission européenne et le RTE-T, le Réseau de transport transeuropéen. ODREA (Operational Demonstration of RPAS in European Airspace) : Démonstration opérationnelle d’un système de drone dans l’espace aérien européen.

 

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Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem.com

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:55
Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

 

12 novembre 2014 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Dans le cadre du projet européen ODREA (1), pendant une dizaine de jours consécutifs des essais, en vraie grandeur, ont été réalisés dans la région Toulousaine avec un drone Patroller de Sagem pour tester la capacité du système télépiloté à s’insérer dans le trafic d’un aéroport international tel que Toulouse-Blagnac. La fonction « Détecter et éviter » (« Detect and Avoid ») a également été testée à l’aide d’un TB20 de l’ENAC, du côté de Muret.

 

 

Lire l’article

 

[1] Projet ODREA (Operational Demonstration of Remotely piloted aircraft systems in European Airspace) est co-financé par l’entreprise commune SESAR JU (Single European Sky ATM Research Joint Undertaking. Il regroupe des partenaires industriels et institutionnels français : Rockwell Collins France, Sagem (Groupe Safran), la DSNA (Direction des Services de la Navigation Aérienne) et l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile). L’objectif du projet ODREA est de définir des concepts opérationnels pour les RPAS (Remotely Piloted Aircraft System), les procédures opérationnelles associées puis de les valider à l’aide de simulations et de vols réels avec l’aéronef télépiloté Patroller de Sagem, embarquant un pilote de sécurité.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien

 

Euronaval 2014, Paris, Le Bourget, October 24, 2014 Sagem

 

At this year's Euronaval trade show and exhibition, Sagem (Safran) is showcasing its innovative optronics and navigation systems for naval forces, from frontline units to coast guards. Sagem's products on display cover the full range of maritime requirements, including merchant marine security, and are organized in four main areas: observation & engagement, navigation, airborne surveillance and self-defense.

 

Several new Sagem products will be featured at Euronaval 2014:

 

Optronic attack mast. A high-performance mast for attack submarines, this optronic unit features multiple sensors in a small package. Sagem's mast offers a non-penetrating design for thick hulls. It incorporates four high-resolution cameras, panoramic surveillance and antennas for electronic warfare, communications and GPS. Its modular design makes it adaptable to both new ships and the modernization of units already in service.

 

Vigy Engage. Combining surveillance capability and deployment of small caliber arms (up to 30 mm), Vigy Engage includes a gyrostabilized optronic turret and a fire control function. The surveillance version of the Vigy Observer is offered as an early warning and identification system for systems used on merchant vessels to protect them from pirates(*).

 

Paseo Marine. A multi-mission optronic system, Paseo Marine provides both panoramic surveillance and fire control. It's a very compact system, including a ballistic computer, laser rangefinder and high-resolution cameras, integrated in a gyrostabilized turret. Paseo Marine supports high-precision firing against surface or aerial targets. It can be integrated with a combat system, or operated from a dedicated console, and can also be connected directly to most types of naval artillery.

 

EOMS NG. New-generation Electro Optical Multifunction System. The EOMS NG provides infrared panoramic tracking and shipborne artillery fire control from a multifunction console in the operations center. Designed for large warships, it offers very high performance. The new version of the EOMS NG now features an autonomous self-defense function for medium-tonnage ships, using a dedicated console.

 

Euroflir® 410SP. Designed for aircraft and drones, the Euroflir® 410SP system incorporates several types of very-high-resolution optronic sensors in a gyrostabilized turret: infrared imagers and TV cameras, spotter with progressive zoom, pointer and laser illuminator. A pivotal part of any airborne surveillance setup, the Euroflir® 410 SP features new solutions for the operation of sensors and image recognition software.

The Euroflir® 410SP was successfully tested on the Patroller tactical drone during the summer of 2014. A new optronic payload will be developed by Optrolead, the Sagem / Thales joint venture.

 

SIGMA 40 navigation system. Sagem's navigation unit is spotlighting its SIGMA 40 military navigation systems at Euronaval 2014. Featuring laser gyro inertial sensors, the Sigma 40 meets the most demanding performance requirements of different types of warships: aircraft carriers, combat vessels, support and special mission ships. The Sigma 40 XP version, also a very compact design, is specially designed for attack submarines, and has become the global benchmark in submarine navigation systems.

 

SIGMA 20M gyro-compass. Sagem continues to extend its inertial range with this new navigation system, combining a compact design, cost-competitiveness, robustness and maintenance-free operation. The SIGMA 20M offers a breakthrough inertial technology, namely the Hemispherical Resonator Gyro (HRG), patented by Sagem. The SIGMA 20M gyro-compass is intended for demanding naval applications and is fully compliant with military standards. It complements the SIGMA 40 range based on laser-gyro technology, the leader in its market segment.

 

BlueNaute® attitude and heading reference system. Sagem has developed the BlueNaute® family of attitude and heading reference systems to meet the needs of both commercial ships and government agencies operating at sea (police, customs, coast-guards, support vessels, etc.). In production since the end of 2012, BlueNaute® uses Sagem's patented hemispherical resonator gyro technology. This highly innovative technology offers virtually unlimited lifetime and very high reliability, while also perfectly matching the requirements of the International Maritime Organization and the SOLAS (Safety of Life at Sea) treaty.

More than 400 Sagem optronic system are now deployed by some 30 navies worldwide. Sagem's navigation systems are used on more than 450 surface vessels and 60 submarines in 14 different classes.

 

(*) At Euronaval, Sagem will lead a technology workshop dubbed "Long-term solutions for the protection of commercial ships against piracy" – Tuesday, October 28, 2:30 pm – Space B 51.

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Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

 

For more information: www.sagem.com

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:56
Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang

Airbus Group a mis près de 270 millions d'euros de sa poche pour livrer le drone Harfang à l'armée française (Crédits : Arméé de l'Air)

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une facture qui enfle (de 100 à 440 millions d'euros), des délais qui explosent (5 ans de retard), une opération qui est mal évaluée, selon un rapport du ministère de la Défense. Le drone Harfang a cumulé tout ce qu'il ne fallait pas faire.

 

Le Predator aurait pu voler beaucoup plut tôt sous les couleurs de l'armée française. Dès 2003. C'est la petite histoire dans l'histoire chaotique, trop chaotique du SIDM (Système intérimaire de drone MALE). Car Sagem, associé à l'américain General Atomics, proposait en 2001 au ministère de la Défense un système sur la base du drone Predator. Mais c'est finalement Airbus Group (alors EADS), qui est retenu par la DGA (Direction générale de l'armement) pour doter l'armée de l'air d'un drone de surveillance, de reconnaissance et de désignation d'objectif de jour comme de nuit. La plateforme du successeur du drone Hunter est réalisée par le groupe israélien IAI, sur la base du drone Heron.

C'est le début d'un long chemin de croix pour les militaires, qui ne pourront disposer du drone Harfang, d'abord conçu comme une solution intérimaire de courte durée, qu'en 2008... au lieu de 2003. Cette opération non érigée en programme (ONEP) initialement prévue pour être réalisée entre 2001 et 2003, devait être proche d'un achat sur étagère. Elle s'est poursuivie "jusqu'à la fin 2008", note un rapport du ministère de la Défense. "Plus de cinq ans de retard, pour une durée initialement prévue de deux ans, montrent que la difficulté technologique d'une telle opération avait été sous-estimée. De plus, le refus américain d'autoriser l'utilisation de certains composants a créé des problèmes qui ont également retardé le déroulement du programme", explique ce rapport.

 

La facture passe de 100 à 440 millions d'euros

A l'origine, le coût envisagé était relativement limité pour quatre drones (environ 100 millions d'euros), explique le rapport. Mais le résultat est très éloigné de cette évaluation : il a été multiplié par plus de quatre, pour atteindre plus de 440 millions. Selon le rapport, le coût de réalisation (163 millions) ne représente que la moitié des coûts identifiés jusqu'en octobre 2013, le soutien (contractualisé et interne) atteignant près de 100 millions d'euros, tandis que le coût d'utilisation s'élève à 36 millions d'euros. Pour une utilisation jusqu'à 2017, les coûts de soutien et d'utilisation sont évalués à plus de 120 millions d'euros, dont près de 22 millions d'utilisation: soit 440 millions d'euros.

Airbus Group a effectué, pour sa part, plus de 130 millions d'euros de dépenses propres, auxquelles peuvent être ajoutés plus de 120 millions d'euros pour les études du futur drone MALE. Il a par ailleurs eu à s'acquitter de 18,5 millions d'euros de pénalités. Soit près de 270 millions d'euro de sa poche.

 

Une opération mal évaluée

Lors du lancement de l'opération, les difficultés de réalisation ont été "mal évaluées, notamment en matière de navigabilité ou de capacité de vol". Airbus Group "n'a pas tenu ses engagements, notamment en termes calendaires". En revanche, le rapport du ministère estime que "les équipements livrés apportent aujourd'hui une capacité essentielle aux forces, et leur intégration dans la chaîne opérationnelle est maintenant bien maîtrisée". Les auteurs du rapport reconnaissent que certaines étapes de la réalisation du drone "ont connu des problèmes difficilement prévisibles".

Pour autant, en dépit des difficultés de ce programme, l'emploi du drone Harfang a été "décisif en Afghanistan et au Mali". Ces drones ont pu être employés en opérations extérieures, notamment en Afghanistan dès 2009, avant même d'avoir toutes leurs capacités. Celles-ci ont été apportées par la suite et utilisées au Mali. Ils ont montré une "excellente intégration dans la manoeuvre aérienne et terrestre".

 

Et maintenant ?

Comme toujours, en matière de drones, le futur est toujours compliqué en France. Des travaux sont actuellement menés pour maintenir jusqu'en 2017 le système Harfang actuel. Au-delà, il est prévu que la capacité de drones MALE soit assurée par des systèmes Reaper (un premier système a été acheté et livré en 2013) et les réflexions se poursuivent pour les drones futurs. "Quant au système pérenne qui doit lui succéder, espéré depuis 2001 et aujourd'hui envisagé pour 2020, il risque de connaître également un glissement de calendrier de plusieurs années, notamment s'il s'agit de développer un drone de conception européenne", estime le rapport.

La France dispose dans ce domaine de capacités industrielles certaines, estime le rapport, mais il lui est difficile d'y rester présente face aux Américains. "Il lui faut néanmoins tenter de poursuivre cette activité, notamment dans le domaine des équipements pour lequel les industriels ont des compétences reconnues", précise-t-il. Pourtant, les drones, qui sont de plus en plus indispensables aux armées, ont un intérêt opérationnel essentiel. "Les drones ne remplacent pas des capacités existantes mais apportent des capacités nouvelles (notamment l'endurance longue de 24 heures et la surveillance à distance de la base)". Enfin, "si l'on compare les missions effectuées avec celles d'un avion de combat, le coût global d'une heure de surveillance d'un drone est bien moins coûteux: celui-ci assure en effet une permanence longue et ne nécessite pas d'avion ravitailleur pour effectuer le transit".

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 13:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

06/10/2014 - Par aeronewstv.com

 

A l'occasion du 80ème anniversaire du site de Sagem à Montluçon situé à 330 km au sud de Paris et spécialisé dans la navigation, notamment dans la fabrication de drones tactiques, nous avons découvert le dernier né du constructeur français, le drone Patroller. Ce prototype est un drone tactique de classe une tonne conçu sur la base d'un avion civil allemand le Stemme  S-15.

 

La taille de ce drone avec ses 18 mètres d'envergure lui permet une autonomie d'action pouvant aller jusqu'à 20 heures de vol à plus de sept km d'altitude et 30 heures avec une deuxième batterie embarquée. Le Patroller a été développé sur fond propre. L'équipement optronique développé par Sagem  permet de répondre aux exigences d'une surveillance civile ou militaire. Cette boule gyrostabilisée, à savoir un système optique stabilisé par des gyroscopes, permet de détecter une cible mouvante à plus de 15 km de distance et de distinguer nettement une personne à plus de trois kilomètres, de jour comme de nuit.

Ces performances confortent la position de leader mondial de Sagem pour la fabrication de ces équipements optroniques. L'entreprise travaille déjà sur un nouveau prototype, pour succéder au modèle Euroflir 410.

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:54
 photos R. Pellegrino ECPAD

photos R. Pellegrino ECPAD

 

01/10/2014 Economie et technologie

 

À l'occasion de l'annonce de la création d'une centaine d'emplois supplémentaires chez Sagem à Fougères (Ille-et-Vilaine), le ministre de Défense, Jean-Yves Le Drian, a visité les locaux et rencontré les salariés de l'entreprise lundi 29 septembre. L'entreprise fougeraise Sagem, créée en 1970, va connaître sa cinquième reconversion d'ampleur pour se spécialiser comme véritable équipementier aéronautique. Filiale du groupe Safran, elle va désormais s’occuper des calculateurs des moteurs d'avions civils et militaires qui viendront s'ajouter à l'activité actuelle de cartes électroniques.

Le ministre de la Défense a visité les locaux de Sagem à Fougères
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 15:55
photo R. Pellegrino ECPAD

photo R. Pellegrino ECPAD

 

02 octobre 2014 par  Jacques Marouani - .electroniques.biz

 

"Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet", précise Jean-Paul Herteman, Pdg du groupe Safran.

 

Visitant pour l'occasion le site de Sagem Fougères (groupe Safran) en la présence du Pdg du groupe Jean-Paul Herteman, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé la bonne nouvelle aux salariés de cette usine : le transfert d'une activité aéronautique, basée jusqu'à présent à Massy (Essonne), sera opéré sur le site breton et consolidera ainsi l'emploi à l'usine de Fougères (Ile-et-Villaine).

 

Créée en 1970, cette usine va connaître sa cinquième reconversion pour se spécialiser en tant qu'équipementier aéronautique, alors que son activité était jusqu'à présent centrée sur la sous-traitance électronique. Les calculateurs des moteurs d'avions civils et militaires seront en effet regroupés à Fougères, et viendront s'ajouter à l'activité actuelle de cartes électroniques.

 

Un investissement de 30 M€

 

Le groupe Safran avait cessé ses activités de téléphonie mobile en 2008. L'usine de Fougères s'était alors réorientée vers la sous-traitance pour les activités aéronautiques et de défense. Avec la fin du programme Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés), prévu pour 2015, et la baisse du volume des cartes électroniques pour la défense, cette reconversion est vitale pour le site."Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet", précise Jean-Paul Herteman, Pdg du groupe Safran.

 

Plus de 30 millions d'euros d'investissements sont prévus, notamment en travaux et en formation, entre 2015 et 2018. Ils permettront de consolider les 635 emplois actuels de l'entreprise et d'en créer une centaine supplémentaire à Fougères.

 

"A l'issue des investissements prévus, le site de Fougères deviendra un équipementier de premier rang positionné sur le marché en pleine croissance de l'aéronautique civil et militaire", s'est pour sa part félicité Pierrick Massiot, président de la Région Bretagne dans un communiqué.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 11:54
Usine de Fougères - Photo Daniel Linares Sagem

Usine de Fougères - Photo Daniel Linares Sagem


29.09.2014 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique


C’est l’histoire d’un site qui a tout connu. Construite en 1970 pour la fabrication de téléscripteurs, l’usine Sagem (groupe Safran) de Fougères (Ille-et-Villaine) a connu une des histoires les plus mouvementées du tissu industriel français, produisant tour à tour des équipements automobiles, des télécopieurs, des téléphones portables (100.000 par jour dans les années 2000), puis des panoplies high-tech FELIN des fantassins français, des cartes électroniques, composants de viseurs, et systèmes de guidage et de contrôle de missiles et de drones.

Le site, que le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian visitait le 29 septembre, s’apprête à entamer un nouveau virage stratégique, avec la fin anticipée de la production des systèmes FELIN : il va accueillir la production de calculateurs aéronautiques civils et militaires, actuellement basée à Massy, en région parisienne. Safran prévoit d'investir 30 millions d’euros sur le site, une centaine de créations d'emplois à la clé.

En 2008, l’usine de Fougères est pourtant clairement menacée. Safran vient de se séparer de son activité de téléphonie mobile, ultra-déficitaire, le sort des salariés du site inquiète. Le PDG Jean-Paul Herteman, décide de prendre un pari : reconvertir l’usine et ses salariés dans la fabrication des panoplies high-tech du fantassin FELIN, un investissement de 9 millions d’euros à la clé. L'opération, soutenue par un grand plan de formation des salariés (70.000 heures de formation et 45.000 de tutorat dans d'autres sites du groupe), est un succès.

La fin des livraisons de ces équipements, anticipée du fait de la réduction de cible actée par le Livre Blanc, menaçait 25% du volume d'affaires du site. Avec les calculateurs électroniques pour moteurs civils et militaires , Fougères hérite d’une charge précieuse, sur le marché en croissance des moteurs d’avions. « Il s'agit de faire passer le site de Fougères d'un statut de sous-traitant électronique à celui d'un équipementier aéronautique complet », assure Jean-Pierre Herteman, cité par Ouest France.

L’usine s’est aussi imposée comme un centre logistique de premier plan, notamment pour l’assemblage de kits pour les moteurs militaires du groupe, le M88 du Rafale, le M53 du Mirage et le TP400 de l’A400M.

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 11:55
Sagem Fougères (groupe Safran). Bientôt 300 emplois nouveaux dans l’électronique aéronautique

Sagem Fougères prend un nouveau virage. A la clé 35 M€ d’investissement d’ici 2018, le transfert de 300 emplois dans les cartes électroniques et la Recherche et développement.

 

25/09/2014 lachroniquerepublicaine.fr

 

D’ici la fin de l’année, Sagem, qui assemble les systèmes de combat Félin à Fougères pour le compte de l’armée de terre, aura fini de remplir son contrat. Ce programme occupant la plus grande partie des salariés bretons et assurant 25 % du volume d’affaires du site fougerais, Safran a décidé de transférer une partie de ses activités de Massy à Fougères.

 

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 07:55
Les Drones à tout faire


17 sept. 2014 ministeredeladefense

 

les drones s'invitent à Bordeaux. Ces engins volants télécommandés ont fait leur show sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Merignac, à l'occasion du salon UAV SHOW, du 9 au 11 septembre 2015, une manifestation qui a rassemblé tous les professionnels, civils et militaires, et les industriels.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 09:55
Sagem (Safran) à UAV Show Europe 2014

 

Bordeaux-Mérignac, UAV Show Europe 2014, 8 Septembre 2014 - Safran

 

A l’occasion de la convention internationale UAV Show Europe 2014 de Bordeaux Mérignac (9-11 septembre), Sagem (Safran) présente ses développements dans les systèmes de drones civils et militaires, pour les besoins français et internationaux.

 

En juin 2014, Sagem a pris la présidence d’une feuille de route « drones civils » sous l’égide du Ministère français de l’économie, dans le cadre des 34 chantiers de la « Nouvelle France Industrielle ». Ce projet vise à structurer et à développer la filière industrielle nationale des drones civils. Elle mobilise plusieurs leviers de politique publique : Ministères de l’économie, des transports (DGAC), pôles de compétitivité (Pégase, Aerospace Valley), Banque publique d’investissement. Cette politique soutiendra un large tissu de PME et TPE innovantes de ce nouveau secteur en forte croissance, avec l’appui de la Fédération Professionnelle des Drones Civils (FDPC).

 

Sagem souhaite apporter à cette filière ses expériences de droniste d’une part et du secteur aéronautique civil d’autre part, comprenant la réalisation de chaînes fonctionnelles de guidage pilotage et d’équipements de missions à un fort niveau de criticité, l’insertion des drones dans la circulation aérienne générale, et la certification. L’objectif est de permettre, dans le respect des exigences de sécurité, l’utilisation de drones plus performants et plus autonomes qui répondront à l’ensemble des besoins émergents, comme par exemple, ceux de l’agriculture, de la surveillance des réseaux ou de la protection de l’environnement.

 

Maître d’oeuvre dans le domaine militaire, Sagem expose également à UAV Show le Patroller, système de drone tactique endurant, et des solutions de drones pour fantassins et forces spéciales. Le Patroller permet tout à la fois d’assurer des missions de sécurité territoriale et d’appuyer l’ensemble des opérations militaires. De conception modulaire, il intègre une chaîne de mission multicapteurs à hautes performances, en cellule ou en nacelle (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de plus de 20 heures jusqu’à une altitude de 20 000 ft.

Le savoir-faire de Sagem en matière de drones s’appuie sur de solides capacités industrielles implantées sur le territoire national : Ile-de-France (R&D), Fougères (cartes électroniques), Dijon (capteurs optroniques), Poitiers (caméras), Montluçon (intégration, station sol, chaîne avionique et navigation). Sagem a produit depuis 25 ans plus de 150 drones tactiques Sperwer et soutient, au plus près des unités, le système SDTI Sperwer de l’armée de Terre française.

 

(1) Le drone Patroller est exposé à UAV Show Europe sur le statique extérieur.

* * *

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 12:56
Soldat du futur: Moscou comptait acheter des éléments en France

 

JOUKOVSKI (région de Moscou), 13 août - RIA Novosti

 

Moscou souhaitait acheter des éléments pour son système d'armes individuel Ratnik en France, mais l'UE a adopté ses sanctions, a annoncé mercredi à Joukovski Igor Sevastianov, directeur général adjoint de l'Agence russe d'import-export d'armements (Rosoboronexport).

 

Système FELIN - photo Sagem

Système FELIN - photo Sagem

 

"Nous avions l'intention d'acheter certains éléments français pour notre système d'arme modulaire Ratnik avant l'adoption des sanctions", a indiqué M.Sevastianov.

 

Dans le même temps, il a reconnu que les éléments produits en Russie étaient plus performants que ceux fabriqués à l'étranger.

 

Le système d'arme modulaire du "soldat du futur" Ratnik comprend une cinquantaine d'éléments - des armes d'infanterie, des munitions, un gilet pare-balles, des moyens de communication et de navigation, d'autres dispositifs faisant largement appel aux hautes technologies.

 

Alexandre Romaniouta, responsable du Commandement central de l'Armée de terre russe, a annoncé début août que Ratnik serait livré à l'armée à partir d'octobre.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:45
Sagem (Safran) : les caméras thermiques MATIS équiperont les véhicules de combat d’infanterie de l’Afrique du Sud

 

Eurosatory, Paris-Nord Villepinte, le 19 juin 2014 Sagem

 

Sagem (Safran) a signé avec Denel Land Systems, un important contrat de caméras thermiques destinées à équiper les véhicules de combat d’infanterie sud-africains de type Badger.

 

Au titre de ce programme, Sagem produira trois types de caméras infrarouges de la famille MATIS en vue d’équiper les différentes configurations des blindés Badger. Ces véhicules seront dotés de tourelles de 30 mm et de tourelles lance-missiles anti-char.

 

Les caméras thermiques MATIS ont été conçues par Sagem pour répondre aux besoins opérationnels les plus exigeants des plates-formes de combat opérant dans tous les milieux (terrestres, aériens, maritimes). Par leurs caractéristiques tactiques, elles contribuent aux fonctions d’observation, de reconnaissance d’identification et d’engagement sur des distances de plusieurs kilomètres.

 

Les caméras MATIS de Sagem se caractérisent par une intégration aisée dans les systèmes d’armes en tourelles et par leur haut niveau de performance démontré à l’occasion d’essais sur le terrain.

 

La production des caméras thermiques MATIS sera assurée par l’établissement de Sagem à Poitiers.

 

Au plus près du besoin des forces sud-africaines, Sagem travaillera avec un partenaire local, la société Afrimeasure qui assurera pour une partie, l’intégration finale des caméras, les tests, puis leur maintien en condition opérationnelle.

 

Leader européen des équipements et systèmes optroniques, Sagem a produit plus de 6 000 caméras thermiques MATIS qui équipent les systèmes d’armes majeurs en France et à l’international.

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d’informations : www.sagem.com

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:55
Exposition Technologie et Drones à Chaumont : Sagem met en avant son partenariat avec le 61è Régiment d’artillerie

 

09-07-2014 – Sagem

 

Ces samedi 28 et dimanche 29 juin, le 61è Régiment d’Artillerie organisait au camp d’Aboville à Chaumont (Région Champagne-Ardenne) deux journées portes-ouvertes, associant à cette rencontre armée-nation, le “Salon Technologie et Drones”, pour applications civiles comme militaires. Sagem (Safran) était présent, valorisant ainsi sur son stand le partenariat construit avec le 61è RA dans le cadre du programme de drones tactiques SDTI Sperwer.

 

Le 61è régiment d’artillerie : l’expertise drones de l’armée de Terre

 

Créé en 1910, le 61è RA traverse un siècle de guerres et d’opérations militaires. Equipé du célèbre canon de 75 mm, il connaît le baptême du feu le 22 août 1914. De ses premiers combats, les artilleurs du 61è RA gagnent leur surnom : « les diables noires ». Aujourd’hui, le 61è RA est à la pointe de la numérisation de l’espace de bataille et de la révolution de l’information. Unité de la Brigade de Renseignement, il côtoie, les 44è et 54è Régiments de transmissions (guerre électronique), le 2è Régiment de Hussard (renseignement humain), et du 28è Groupe géographique. En 2004, les premiers drones tactiques SDTI Sperwer arment les batteries du régiment, en remplacement des drones Crécerelle, eux aussi produits par Sagem. A travers Crécerelle puis Sperwer, l’armée de Terre fait figure de pionniers dans l’utilisation des drones pour forces terrestres, tout en consolidant un nouvel art opérationnel, le renseignement multi-capteurs. En octobre 2008, le régiment est projeté en Afghanistan pour soutenir depuis la FOB de Tora avec ses Sperwer les troupes françaises. A cette date, le Sperwer aura servi sans discontinuité durant neuf ans en Afghanistan sous les couleurs des armées du Canada, des Pays-Bas et de la France. Ses missions : le renseignement image, la protection des convois et des unités d’infanterie en zones hostiles, la recherche d’IED, et le guidage de l’artillerie et des hélicoptères de combat.

 

Sagem : maitre d’œuvre du système de drones SDTI Sperwer

 

« 100 % made in France », le Sperwer de Sagem est un véritable succès industriel avec 25 systèmes produits et 150 drones. Depuis son entrée en service au début des années 2000, Sagem ne cesse de le moderniser : une nouvelle catapulte, une fonction relais entre drones, une nouvelle plate-forme optronique, des terminaux portables de réception direct d’image du drone (le système RVT), l’intégration de modems Stanag 4609 pour le partage du renseignent image avec l’OTAN. Sagem, à travers ses différents établissements assure le soutien et la modernisation des systèmes en service permettant au 61è RA de remplir son contrat opérationnel. L’établissement Sagem de Montluçon (Auvergne) est en charge de la production des drones et de l’intégration du système, celui de Fougères (Bretagne) fabrique les cartes électroniques, Sagem à Poitiers (Poitou-Charentes) produit les caméras, et son établissement de Dijon (Bourgogne) les boules optroniques gyrostabilisées. Les contrats en cours avec le ministère de la Défense permettent à Sagem de garantir le maintien de la capacité drones tactiques de l’armée de Terre. Ils pourront ainsi opérer jusqu’à l’arrivée d’une future génération de drones tactiques, comme le prévoit le projet SDT (Système de Drones Tactiques) inscrit dans la LPM 2014-2019 attendus pour 2017. Sagem propose son drone tactique Patroller pour répondre à ce nouveau programme. Le régiment a saisi cette occasion pour présenter en dynamique au public la mise en œuvre du SDTI Sperwer sur sa catapulte, une station sol et l’emploi du terminal portable RVT. Sur son stand, Sagem a donc particulièrement mis en avant l’expérience acquise auprès du 61è régiment d’artillerie, notamment l’Afghanistan, et les performances de sa chaine image à très haute résolution basée sur les boules optroniques de la famille Euroflir.

 

JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range)

JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range)


Implanté à Haguenau (Alsace), le 2è Régiment de Hussards, unité de renseignement humain de la Brigade de renseignement, participait aussi à la JPO du 61è RA en exposant ses équipements optroniques portables utilisés en opérations, dont la JIM – LR (Jumelle Infrarouge Multifonction – Long Range) que Sagem produit à Poitiers.

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:55
L’AASM sur C-130 en appui feu pour les forces spéciales

 

20 juin, 2014 Guillaume Belan

 

Etonnante découverte sur le stand du groupe ARINC à Eurosatoty. Sa filiale AAROK, un bureau d’étude spécialisé dans les systèmes d’armes, présentait une maquette d’un C-130 équipé de 2ASM (Armement Air Sol Modulaire) de Sagem. Une version destinée à réaliser de l’appui feu au profit de troupes au sol. Le système a été baptisé SSA 1001 Gerfaut. Installé sous voilure, le système se fixe en lieu et place de réservoirs additionnels et occupe le même volume. Un projet sur lequel travaille le bureau d’étude depuis 2 ans et demi déjà. Le système est, selon son concepteur, très simplement adaptable, de type « plug and play » et peut être fixé en une heure sans aucun changement sur la structure de l’aéronef. Une solution qui aurait été présentée aux forces spéciales françaises (COS). Son avantage, outre la portée et la précision de la munition de Sagem (y compris sur des cibles même mobiles grâce à la désignation laser), réside dans le coût de l’heure de vol : 8000 euros de l’heure contre 15000 euros en moyenne pour un avion de chasse pour des missions d’appui feu. Reste à trouver un client, peut-être le COS français, pour financer les essais en vol.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:50
ExoSquelette photo Scuola Superiore Sant’Anna

ExoSquelette photo Scuola Superiore Sant’Anna

 

24.06.2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) a signé récemment un accord de coopération portant sur le développement des technologies de l’exosquelette avec le laboratoire Percro* de l’école supérieure Sainte-Anne de Pise. Christophe Guettier, responsable technologie des architectures système chez Sagem, revient sur les objectifs de ce projet prometteur.

 

Qu’est-ce qu’un exosquelette et dans quels domaines peut-il être utilisé ?
 

L’exosquelette est une structure électromécanique autonome, externe à l’organisme humain, qui permet de démultiplier les capacités d’une personne en termes de force, de vitesse et/ou de précision (voir En Savoir Plus).
Actuellement, de nombreuses expérimentations sont menées dans le domaine militaire, par exemple pour l’assistance à la fixation d’un missile sous l’aile d’un avion. Mais, à terme, ce sont les applications dans le secteur civil qui vont se multiplier, dans la construction, la sécurité ou la conduite des premiers secours lors de catastrophes naturelles… Utilisées dans l’industrie, les technologies d’exosquelettes pourront augmenter les capacités de manutention ou permettre de diminuer les troubles muscolo-squelettiques des opérateurs. Et, dans les années à venir, les exo-prothèses amélioreront sensiblement l’autonomie des personnes handicapées ou à mobilité réduite. En témoigne ce récent événement : c’est un adolescent paraplégique équipé d’un exosquelette motorisé contrôlé par la pensée qui a donné le coup d’envoi de la Coupe du monde de football 2014, en shootant dans le premier ballon. Compte tenu de la multiplicité des applications envisageables, il est difficile, aujourd’hui d’évaluer précisément le potentiel de ce marché prometteur.


Quelle est la finalité des travaux menés par Sagem en partenariat avec le laboratoire italien Percro ?

Notre objectif premier n’est pas de développer des produits finis. Nous travaillons sur les technologies qui permettront d’améliorer différentes applications, quitte à nouer par la suite de nouveaux partenariats afin d’industrialiser certaines d’entre elles.
Les recherches vont essentiellement porter sur les problèmes de contrôle, d’équilibre et de stabilité des exosquelettes. Le savoir-faire très pointu de Sagem sur la combinaison de la stabilisation et de l’optronique, ainsi que sur la compréhension physique et biomécanique du corps humain, sera très précieux. Le laboratoire Percro pour sa part apportera ses compétences en matière de contrôle, de mécanique et de mécatronique appliquées.


En quoi ce projet s’inscrit-il dans une perspective européenne ?

Cette coopération avec le Percro est représentative de la stratégie de Safran à s’engager pleinement dans des coopérations européennes en faisant le choix d’associer à ses propres expertises celles des meilleurs laboratoires de recherche européens. Les travaux que nous allons mener sur les exosquelettes vont notamment s’inscrire dans le programme européen de R&D « Horizon 2020** », avec lequel l’Union européenne entend démontrer la capacité de l’Europe à développer des technologies de pointe en rupture.


* Perceptual Robotics Laboratory

** Horizon 2020 est le nouveau programme de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation. Il recentre ses financements sur trois priorités : l’excellence scientifique, la primauté industrielle, les défis sociétaux. Il est doté de 79 milliards d’euros pour la période de 2014-2020.

 

En savoir plus

Exosquelette : un fonctionnement complexe

Un exosquelette pourrait se comparer à une armure mécanisée. Placés sur ce dispositif, des capteurs enregistrent les mouvements de la personne qui en est équipée. L’information ainsi collectée est transmise aux « muscles » de la machine, en l’occurrence des moteurs électriques qui vont reproduire le mouvement, mais en en démultipliant la force.

Pour que l’exosquelette fonctionne, il est nécessaire de synchroniser l’ensemble de ces moteurs. La reconnaissance posturale permet d’optimiser l’équilibre général de l’exosquelette, c’est-à-dire la capacité de la machine à interpréter la position que l’utilisateur souhaite adopter.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:55
Watchkeeper (Thales) - PatroWatchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran) ller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - PatroWatchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran) ller (Sagem Safran)

 

 

20/06/2014 Par France 3

 

Au salon Eurosatory de Paris, l'un des plus grands salons d'armement au monde, les drones tactiques ont la cote. Le ministère de la Défense devrait lancer un appel d'offres à la fin juin.

 

Suite de l'article

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:55
360Vue - photo Valeo

360Vue - photo Valeo

 

19/06/2014 ccfa.fr (autoactu.com 19/6/14)

 

A l’occasion du Salon de l’équipement militaire Eurosatory, Safran et sa filiale Sagem présentent un équipement de vision proximale à 360° pour véhicule militaire qui pourrait équiper le prochain VAB (véhicule de l’avant blindé) de l’armée française. Ce système composé de quatre caméras, offrant une image « sans couture » avec une résolution et un éclairage homogène, est directement issu du système « 360Vue » de Valeo. Il s’agit de la première application concrète du partenariat de recherche signé entres les deux entreprises en septembre 2013.

Sur le véhicule militaire, le système de vision à 360° permet d’avoir un « blindage transparent », c’est-à-dire de voir sans hublot, ni fantassin à l’extérieur qui assure la sécurité de proximité du véhicule. Il est couplé à une caméra à infrarouges et à un système de reconnaissance des silhouettes et des visages, deux technologies sur lesquelles Safran est leader européen et qui intéressent particulièrement Valeo. Les algorithmes de l’outil de reconnaissance faciale de Safran sont d’ailleurs d’ores et déjà utilisés par les équipes de recherche de Valeo pour développer un système de suivi de vigilance du conducteur qui pourrait être mis sur le marché dès cette année.

L’imagerie à infrarouges est une autre technologie que Valeo devrait utiliser à l’avenir, afin d’aider le conducteur à voir dans des conditions difficiles, de nuit ou dans le brouillard. Ce thème de recherche, sur lequel travaille les deux entreprises, a obtenu un financement par le fonds unique interministériel de la DGCIS dans le cadre de son 17ème appel à projets et est soutenu par les pôles de compétitivité Move’o, ViaMéca et Astech. Il doit déboucher sur le développement d’une caméra tout temps, à bas coût, capable de détecter les piétons, pour sécuriser la conduite de nuit et par mauvais temps, pour un usage civil et militaire.

« Par le passé, nous avons déjà équipé des Cadillac avec des caméras thermiques et même un écran à bord, avec le risque que le conducteur n’utilise que cet écran pour conduire », se rappelle Guillaume Devauchelle, directeur de la R&D de Valeo. « Aujourd’hui, l’infrarouge, et plus généralement le multispectral, s’inscrit dans un ensemble de source d’informations avec les systèmes de radars, d’ultrasons et de caméras, qui sont combinés pour fournir une analyse de la situation complète, fiable et sans fausse alarme, et alerter le conducteur du danger voir réagir à sa place, si sa vigilance est insuffisante. Tout cela à un coût compatible avec un véhicule de grande diffusion », ajoute-t-il.

« Ce système doit pouvoir équiper un véhicule premium dès 2016, à un prix de technologie divisé par 10, soit de l’ordre de 300 euros, puis d’ici à 2018-2020, un véhicule de moyenne gamme, avec un coût encore divisé par 10, soit de l’ordre de 30 euros », explique de son côté Thierry Dupoux, en charge du projet chez Safran. Ce calendrier s’inscrit dans le respect des objectifs de l’organisme EuroNcap, qui demande aux constructeurs d’équiper leurs véhicules de systèmes de freinage automatique d’urgence sur piéton de jour en 2016 et de nuit d’ici à 2018-2019.

Le dernier projet sur lequel les deux partenaires ont identifié des synergies est la « robotisation-dronisation » des véhicules. Sagem, numéro 1 européen des systèmes optroniques (associant optique et électronique) et des systèmes de drones tactiques, peut apporter son savoir-faire à Valeo dans le domaine de la voiture autonome, mais l’échange de technologie va aussi dans l’autre sens : « Nous avons testé, avec succès, sur notre drone, la dernière évolution du système de parking automatique de Valeo, qui sera très utile lors des phases de taxiing (roulage) des avions de ligne sur aéroport », indique M. Dupoux. Ce système de stationnement entièrement autonome de Valeo doit être proposé sur un véhicule de série dès l’année prochaine. « Nous avons encore bien d’autres sujets à explorer et d’échanges à opérer, comme par exemple sur la gestion des hautes températures ou les matériaux nouveaux », observe en conclusion M. Devauchelle, qui se réjouit de ce partenariat « pragmatique et simplifié par l’absence d’échanges financiers entre les deux partenaires ».

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:55
Patroller photo Peter Bastiaans - Safran

Patroller photo Peter Bastiaans - Safran

 

20.06.2014 Sagem

 

Conçu pour effectuer des missions de surveillance, le système de drone tactique Patroller de Sagem (Safran) bénéficie de vingt ans d’expérience. Jean-Pierre Rayssac, conseiller militaire chez Sagem, revient sur cette expertise aujourd’hui unique en Europe.

 

Quelles sont les caractéristiques du système de drone Patroller ?

Le Patroller est un système de drone tactique multi-senseurs, conçu pour des missions de surveillance terrestre ou maritime et de support d’opérations. Pesant près d’une tonne, il est capable de voler 24 heures, en emportant 250 kg de charge utile et sa boule optronique, fonctionnant de jour comme de nuit. Le décollage et l’atterrissage sont automatiques sur des distances inférieures à 600 mètres. Il ne nécessite pas de dispositif spécifique de freinage, comme des câbles d’arrêt et peut donc être déployé de n’importe quel aéroport, voire d’une simple piste en herbe. Deux mécaniciens suffisent pour le mettre en œuvre. Quant à son pilotage, il est assuré par deux opérateurs qui interviennent depuis une station au sol.


Quelles sont les principales qualités de ce drone ?

Son premier atout est sa modularité. Sagem a conçu un système évolutif multi-senseurs, adapté à chaque mission (voir "En savoir plus" ci-dessous). Autre qualité : sa discrétion. Le Patroller est équipé d’un moteur central, avec un échappement dirigé vers le ciel, ce qui atténue sa signature infrarouge, le rend très discret et surtout très silencieux, un point essentiel dans le cadre d’opérations de surveillance.

 

Quelle est l’expérience de Sagem dans le domaine des drones tactiques ?

Sagem fournit depuis plus de quinze ans des drones tactiques aux forces armées françaises et de pays étrangers. Notre expertise technologique et industrielle, et notre retour d’expérience de neuf ans de support en opération au profit de trois nations nous ont conduits à développer sur fonds propres le Patroller, drone tactique de nouvelle génération. Depuis 2010, nous avons réalisé en France de nombreuses campagnes d’essais pour valider les équipements embarqués et obtenir les autorisations de vol, ainsi que des démonstrations sur le territoire national et à l’exportation.


Le Patroller a été développé en France… Pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, ce sont plus de 100 collaborateurs de Sagem qui travaillent en France sur ce programme. Son développement est assuré dans le site d’Éragny, sa construction est réalisée à Montluçon, la boule optronique est assemblée à Dijon, et l’électronique à Fougères. Seule la cellule de l’aéronef a été fabriquée en Allemagne, par Ecarys, spécialiste allemand de cellules performantes en composite. La boule optronique de nouvelle génération, qui équipera bientôt le Patroller, est, quant à elle, le fruit d’une collaboration entre Thales et Sagem, au sein de leur coentreprise Optrolead.

L’offre multi-mission du drone Patroller

En savoir plus

Patroller, un drone multimission

La configuration du drone Patroller peut être déclinée en fonction des besoins des utilisateurs :

  • Pour la surveillance de théâtre d’opérations (opération de guerre électronique, interception et localisation de radiocommunications, détection d’activité, identification de menaces…)
  • Pour la surveillance maritime (détection de l’ensemble de l’activité marine, identification de bâtiments suspects...),
  • Pour la surveillance territoriale des Etats (frontières, côtes, routes, missions de police, protection des événements majeurs ou des sites sensibles, prévention ou gestion des catastrophes naturelles).

Sa conception multi-capteurs lui permet d’être équipé, selon la mission, de deux réservoirs supplémentaires, d’un radar à ouverture synthétique (SAR), d’un radar maritime, d’un télémètre laser, d’un désignateur laser, de capteurs de renseignement ou de guerre électronique (comint, elint), etc. Le drone pourra également être équipé d’un module « voir et éviter » qui lui permettra de s’insérer dans l’espace aérien civil.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

17.06.2014 20minutes.fr

Le marché a longtemps paru réservé à Thales...

 

Tous les coups sont permis dans la bagarre entre industriels français pour le marché des drones tactiques, qui a longtemps paru réservé à Thales au titre de la coopération franco-britannique.

La France a prévu d'acquérir d'ici 2019 une trentaine d'avions sans pilote pour la reconnaissance du champ de bataille, un marché évalué de source industrielle à entre 200 et 300 millions d'euros.

Il s'agit de remplacer les vieux Sperwer développés par Sagem, une filiale du groupe Safran.

L'affaire semblait gagnée pour Thales puisque le traité de Lancaster House de novembre 2010 sur le rapprochement des défenses française et britannique prévoyait l'acquisition par les deux parties du même drone Watchkeeper, développé par Thales UK pour l'armée de Sa Gracieuse Majesté.

 

Pas de marché gré à gré

Mais Sagem qui développait un nouveau drone Patroller n'a pas voulu laisser la place sans se battre. Il a fait campagne pendant des années pour que le ministère de la Défense ne passe pas un marché de gré à gré avec Thales mais l'ouvre à la compétition.

Quand il a obtenu satisfaction, un troisième larron, Airbus Defence and Space, s'est lancé dans la course. Il a présenté au salon de l'armement Eurosatory, qui se tient actuellement près de Paris, un drone Shadow M2, basé sur une plate-forme américaine mais équipé de ses propres systèmes.

«Nous pensons que le Shadow est substantiellement moins cher que toutes les offres sur le marché. C'est une offre extrêmement attractive en ces temps de disette budgétaire», a déclaré Jean-Marc Nasr, directeur général d'Airbus Defence and Space pour la France.

Thales encore bien placé

Sagem fait valoir qu'une centaine d'emplois sont menacés s'il devait abandonner le segment des drones tactiques, pour lequel il est «le seul industriel européen à posséder toutes les briques technologiques clés», selon Frédéric Mazzanti, directeur de la division optronique et défense.

Il égratigne au passage le Watchkeeper, qu'il présente comme «un drone israélo-anglais», au motif qu'il serait fabriqué sous licence de la société israélienne Elbit, et le Shadow, «drone américain».

L'attaque fait bondir chez Thales. «Elbit est associé à notre projet mais a conçu en Angleterre, dans une joint-venture, un drone nouveau, parce que les Britanniques ont exigé dès le départ la propriété de l'ensemble des éléments y compris la plate-forme», explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense.

Pour défendre le Watchkeeper, Thales devait présenter mercredi son équipe de sous-traitants français.

Thales semble encore avoir une longueur d'avance. Contrairement à ses concurrents, le Watchkeeper a été certifié en Grande-Bretagne. Il est entré en service et devrait être déployé cette année, en Afghanistan. Les industriels espèrent un appel d'offres avant la fin de l'année.

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