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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 09:31
Eurosatory 2014- Combattant FELIN

 

18.06.2014 Ministère de la Défense

 

Fantassin à équipements et liaisons intégrés

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 18:55
photo MBDA

photo MBDA

 

Salon Eurosatory, Paris-Nord Villepinte, Ie 17 juin 2014 Sagem (Safran)

 

Leader européen des systèmes de navigation embarqués, Sagem (Safran) vient de signer avec son partenaire MBDA un nouveau contrat portant sur la fourniture de centrales de navigation SIGMA 20 pour l’équipement des systèmes de combat MPCV(1) destinés au marché export.

Equipement de navigation et de pointage à haute précision, le navigateur SIGMA 20 fait appel à une technologie de rupture en matière de senseurs inertiels, le Gyroscope Résonnant Hémisphérique, ou GRH. Cette technologie brevetée Sagem permet d’offrir des solutions de navigation très compétitives et d’une grande fiabilité.

Se caractérisant par une intégration aisée aux plates-formes de combat, les centrales de navigation Sigma de Sagem sont insensibles au brouillage et permettent l’engagement d’un système d’armes en l’absence de signal GPS, y compris dans les environnements les plus sévères.

En production dans l’établissement de Sagem à Montluçon depuis 2013, la nouvelle centrale de navigation SIGMA 20 vient renforcer le catalogue Sagem de systèmes de navigation et de pointage pour l’artillerie sol-air.

Sur la base de cœurs inertiels à gyrolaser ou de GRH, les centrales de navigation Sigma équipent plus de 40 systèmes d’armes différents dans le monde.

Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant), couvrant tout le spectre des applications de navigation terrestres. Seule société au monde à proposer une gamme complète de systèmes de navigation civils et militaires en France et à l’international, Sagem affiche plus de 60 ans d’expertise et de savoir-faire.

 

A Eurosatory 2014, la centrale Sigma 20 est intégrée aux postes de tir du système MPCV exposé sur le stand de MBDA et sur le stand de Sagem (Hall 2 - F80).

 

(1) Sous maîtrise d’œuvre MBDA, le MPCV ou Multipurpose Combat Vehicle est un système de combat armé de canon ou de missiles pouvant être décliné en version sol-air à courte portée lorsqu’il est équipé de missiles Mistral ou en version combat terrestre, lorsqu’il est équipé de missiles MMP.

****

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem.com

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:19
Eurosatory 2014 : Sagem maintient la pression avec le Patroller

Avec le Patroller, Sagem veut assurer la succession de son propre drone, le SDTI –photo  Sagem

 

17/06/2014 par François Julian – Air & Cosmos

 

Pour Sagem, le message est clair : pas question de laisser Thales et son Watchkeeper s'emparer du marché de remplacement des drones SDTI (Système de drone tactique intérimaire) de l'armée de Terre. Pour la filiale de Safran, il ne fait aucun doute que le drone Patroller, actuellement exposé au salon Eurosatory, est le mieux placé pour remporter l'appel d'offres SDT (Système de drone tactique) qui doit être lancé par la DGA d'ici la fin de l'année, et dont le la fiche de caractérisation militaire (FCM) est actuellement en cours d'élaboration.

 

L'objectif fixé par l’actuel LPM prévoit l'acquisition de "10 à 20 drones d'ici 2017", sachant qu'une cible finale de 30 est également évoquée.

 

Le drone Patroller a pour lui quelques arguments qui vont au delà du simple aspect "made in France" (à Montluçon, plus précisement). Certes, il permettra la création de quelques 200 emplois s'il est choisi. Mais Sagem met surtout en avant que son engin non-piloté est mieux adapté aux besoin de l'armée de Terre qui cherche à se doter d'un drone pour des missions de surveillance et de renseignement, ainsi que pour le réglage de son artillerie.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:12
Le moteur du Rafale sous toutes ses coutures

 

17/06/2014 Armée de l'air - Economie et technologie

 

Le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) et le soutien des forces aériennes (CSFA), a accueilli le 28 mai 2014, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le symposium des utilisateurs du M88-2, organisé par le groupe Safran avec une forte participation de représentants des sociétés SNECMA et SAGEM.

 

L’objectif de ce séminaire organisé par le CFA et le CSFA était de rassembler les industriels et les opérationnels autour d’un sujet commun : le M88-2. Cette année, le séminaire a bénéficié d’une large participation des acteurs industriels, opérationnels, étatiques et privés. L’armée de l’air était présente avec l’ensemble de l’expertise opérationnelle acquise du Rafale. Ils sont réunis autour de différents domaines tels que la conception, l’emploi et la maintenance du moteur du Rafale.

Les spécialistes du CSFA, d’ALAVIA, de la SIMMAD, de la DGA ou du SIAé ont orienté le séminaire sous l’angle de l’emploi. Des témoignages de pilotes du Rafale ont permis de faire avancer les recherches. De l’Afghanistan au Mali, leur vécu opérationnel des théâtres d’opérations permet de souligner les capacités de cet avion polyvalent sur une gamme de missions très diversifiées.

Pour conclure, cette rencontre a permis de nouer un dialogue entre les spécialistes et les acteurs industriels, étatiques et privés. La compréhension mutuelle des réalités de chacun permet ainsi de progresser pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui. Ce symposium permet de consolider les connaissances de cet avion pour que demain ce chasseur puisse devenir toujours plus performant.

 

ALAVIA : Amiral commandant la force aéronautique naval

SIMMAD : Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense

DGA : Direction générale de l’armement

SIAé : Service industriel de l’aéronautique

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:47
photo Isabelle-Chapuis  - MBDA

photo Isabelle-Chapuis - MBDA

 

Salon Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, le 17 juin 2014 - Sagem

 

Sagem (Safran) vient de signer plusieurs contrats avec son partenaire MBDA, dans le cadre du programme MMP, futur missile moyenne portée (1) destiné au remplacement des missiles anti-char Milan de l’armée de Terre.

Ces contrats portent sur le développement et la production de l’autodirecteur bi-mode du missile et du Boîtier Optronique de Commande (BOC) des postes de tir. Ils prévoient la production d’une première tranche de plus de 1500 autodirecteurs et de 225 boîtiers optroniques à livrer à partir de 2016.

L’autodirecteur du futur missile MMP, développé au sein d’un GIE regroupant Sagem et MBDA, permet l’acquisition et la poursuite des cibles à travers une voie infrarouge non refroidie ou une voie visible. Il intègre une unité de mesure inertielle de conception et de fabrication Sagem, dont les informations alimentent à la fois l’autodirecteur et le missile pour les fonctions de pilotage et navigation.

Le boitier optronique de commande dispose d’un capteur infrarouge bi-champs haute définition doté de traitements d’images évolués, d’une voie vidéo (jour), d’un GPS, d’un compas magnétique, et en option, d’un télémètre laser. A travers cet ensemble de visée, le tireur disposera des images obtenues par les caméras du poste de tir et celles issues de l’autodirecteur du missile.

L’expertise de Sagem en matière d’optronique et de guidage réunie dans le système MMP autorise un engagement à très faible préavis, de jour comme de nuit. Répondant aux nouvelles exigences des forces en opérations, ces équipements optroniques et de guidage contribuent à la flexibilité du MMP avec de nombreux modes d’utilisation possibles : tir et oubli, ré-assignement du missile durant le vol par le tireur en mode « homme dans la boucle », accrochage de l’autodirecteur après tir.

Les boitiers optroniques et l’autodirecteur du MMP seront produits dans l’établissement Sagem de Poitiers et les composants inertiels sur le site de Montluçon.

Ces contrats consolident le partenariat de longue date établi avec MBDA dans le domaine des systèmes d’armes et de missiles, Sagem valorisant l’offre de son partenaire avec des technologies critiques en matière de viseurs, de caméras thermiques, d’imagerie infrarouge, de stabilisation de plates-formes et de navigation inertielle à haute précision. Sagem développe et produit les autodirecteurs infrarouges des missiles de MBDA, parmi lesquels Magic, Mica IR, et Mistral.

A Eurosatory (16 - 20 juin 2014), Sagem est présent dans le Hall 6 - Stand F80.

(1) Le programme MMP (Missile moyenne portée) fait l’objet d’un contrat de développement et de production notifié le 3 décembre 2013 par la Direction générale de l’armement à MBDA. Au titre de la loi de programmation militaire 2014-2019, 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés. Le programme prévoit un parc total de 400 postes de tirs terrestres et de 2850 missiles. Sources : Ministère de la défense.

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Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem.com

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

16.06.2014 Sagem

 

Avec le programme FELIN* qui s’achève, le site de Sagem Fougères (Safran) spécialisé dans l’électronique, entreprend une nouvelle reconversion. Le directeur de l’établissement, Patrice Pérodeau, explique comment le centre de production va réorganiser ses activités.

Comment vous préparez-vous à la fin imminente du programme FELIN ?

La fin de ce programme était prévue pour 2015, et nous nous y étions préparés en conséquence. Mais la Loi de programmation militaire de décembre 2013 a mis un terme à ce contrat avec un an et demi d’avance, entraînant l’annulation de la fabrication de 5 000 systèmes FELIN. Et, par conséquent, l’arrêt de l’essentiel de la production à la rentrée, les tout derniers éléments devant être livrés d’ici la fin de l’année. Pour compenser cette baisse de charge correspondant à 25 % de notre volume d’affaires, nous préparons à nouveau une reconversion du site avec la mise en place de nouvelles activités.



Vers quels projets l’usine va-t-elle se tourner ?

Nous allons augmenter le nombre de références de cartes électroniques produites à Fougères, afin de poursuivre et renforcer le développement de cette activité au sein même de l’usine. Nous faisons régulièrement des points d’avancement avec la direction industrielle sur les programmes qui pourraient solliciter notre savoir-faire dans ce domaine.
Autre axe de travail envisagé : l’essor de notre offre de service logistique, mettant en œuvre notre expertise dans le domaine de la supply chain. En effet, dans le cadre du contrat FELIN, nous avons démontré notre capacité à gérer de grands volumes, tout en faisant preuve de rigueur et de réactivité. Notre maîtrise des flux informatiques et physiques a déjà séduit plusieurs sociétés du Groupe. Ainsi, le projet de transfert dans notre établissement du kitting* des pièces de moteurs militaires de Snecma (Safran) a été validé. Cette nouvelle activité consistera à réaliser la réception, le contrôle d’entrée et le stockage des pièces, la préparation de kits de composants à la demande et leur livraison aux clients intégrateurs. Il s’agit des pièces destinées à la fabrication ainsi qu’à la maintenance et la réparation des moteurs M88 du Rafale, M53 du Mirage et TP400 de l’A400M. Turbomeca (Safran) nous confie aussi depuis 2009 la gestion d’un stock de pièces détachées, de modules et de turbines complètes.


Le site de Fougères n’en est pas à sa première reconversion. Comment expliquez-vous cette capacité d’adaptation aux marchés, tant sur le plan humain qu’industriel ?

Les reconversions successives obéissent avant tout à une logique industrielle. Lors de la reconversion de 2008, les collaborateurs du site n’avaient pas toutes les compétences requises. Mais au vu de la capacité d’industrialisation sur place, et avec la forte implication des salariés dans l’amélioration continue de l’outil de production, Safran a fait le pari que nous étions capables de nous mobiliser et de nous adapter avec succès à de nouveaux métiers. Ce pari a été tenu. Safran a investi quelque neuf millions d’euros sur deux ans et le projet a été une réussite.

 

* FELIN (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) est un système intégré et modulaire qui augmente la protection et les capacités d’action des fantassins.

** Méthode d’approvisionnement consistant à regrouper des composants destinés à être assemblés

 

En savoir plus

Des téléscripteurs aux systèmes électroniques de pointe

Construit en 1970 pour la production de téléscripteurs, le site de Sagem Fougères (Ille-et-Vilaine) a évolué vers l’électronique automobile, puis les télécopieurs. C’est également l’un des seuls sites français à avoir produit des téléphones portables (de marque Sagem) – jusqu’à 100 000 par jour dans les années 2000. En 2008, alors que Safran s’est séparé de l’activité de téléphonie mobile, le site se spécialise dans la logistique et la production d’équipements électroniques pour l’aéronautique et la défense (moteurs d’avions et d’hélicoptères, viseurs, systèmes de guidage et de contrôle de missiles ou de drones…).

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:59
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

16 /06/2014  Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


Le ministère de la Défense va lancer un appel d'offres afin de remplacer les vieux Sperwer de l'armée de terre.

 

«Nous allons aller vite. Nous lancerons le programme Scorpion avant l'été, au plus tard en septembre, et l'appel d'offres pour remplacer les drones tactiques.» Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sait que l'armée de terre a besoin d'un sérieux «lifting».

Alors qu'elle engage 80 % de ses effectifs sur le terrain, elle ne reçoit que 20 % des crédits d'équipement (soit 2 milliards d'euros par an) de l'armée. Or, les fantassins et leur matériel n'ont jamais été autant sollicités. Ils attendent de nouveaux blindés (Scorpion) et des drones tactiques de nouvelle génération afin de prendre le relais de la vingtaine de Sperwer vieillissants. Ces engins sans pilote à bord sont devenus des auxiliaires indispensables pour surveiller et collecter des informations au plus près du terrain.

Les Sperwer fournis par Sagem (groupe Safran) doivent être remplacés à partir de 2017. «Le respect du délai de livraison est essentiel», insiste le lieutenant-colonel Chabbert, spécialiste des drones à l'état-major de l'armée de terre qui ne veut pas d'un «drone de papier». Les industriels qui se réunissent au salon Eurosatory (16-20 juin à Villepinte) sont dans les starting-blocks. Thales avec le Watchkeeper développé à partir de l'Hermes 450, une plate-forme israélienne, est en lice face à Sagem qui a autofinancé un nouveau drone, le Patroller. Il est conçu sur la base d'un S-15, un avion de missions de l'allemand Stemme, spécialiste des moto-planeurs. Les observateurs s'attendent à voir concourir Textron avec le Shadow 200 qui équipe l'US Army et le corps des Marines, et la Turquie avec le drone Anka.

 

Coopération avec les Britanniques

Développé pour 1 milliard d'euros par Thales UK pour l'armée de terre britannique, qui en a commandé 54, le Watchkeeper est le seul drone tactique européen de nouvelle génération qualifié et mis en service au sein d'une armée. Il est aussi le seul à être «bi-charge» (détection et identification), souligne l'armée française. Et le seul à s'inscrire dans l'esprit de la coopération militaire franco-britannique actée à Lancaster House en 2010.

«Nous avons évalué le Watchkeeper à Istres pendant quatre mois en 2013. Ces essais ont validé notre besoin opérationnel et l'intérêt d'une coopération avec les Britanniques, les seuls à avoir le même concept d'emploi que nous, explique le lieutenant-colonel Chabbert. Nous pourrions développer nos échanges, avoir un centre de formation et une structure de soutien communs qui permettraient de réduire les coûts.» Mais l'armée de terre «n'a pas de préférence». «Le Patroller répond aussi à nos besoins opérationnels, mais le champ de la coopération sera plus restreint», résume le lieutenant-colonel Chabbert.

«Le Patroller est un démonstrateur. Le Watchkeeper est un système déjà opérationnel, souligne Pierre-Éric Pommellet, vice-président exécutif des systèmes de mission défense de Thales. La compétitivité de notre offre repose sur une R & D qui a déjà été payée par les Britanniques et une valeur ajoutée française, principalement logée dans les PME.»

 

Retombées en France

Le groupe a formé «l'équipe France de Watchkeeper» avec une vingtaine de PME. Elles travailleront sur la version francisée, tout comme le site de Bordeaux, centre névralgique de l'activité drone de Thales, et ses usines en Bretagne, dans le Centre et en Lorraine.

De son côté, Sagem met en avant une expérience de quinze ans dans les drones et une crédibilité acquise auprès de ses clients (Canada, Grèce, Suède, Danemark, Hollande). «Nous travaillons sur une dizaine de projets export. La façon dont la France considérera le Patroller influera de façon sensible sur leur réussite», souligne le général Rayssac, conseiller militaire chez Sagem. Le Patroller et ses prédécesseurs «ont permis de maintenir et développer les compétences de la filière drone en France», ajoute-t-il en citant les sites de Montluçon, Fougères, Dijon et Poitiers avec leur bassin d'emplois. «Nous sommes capables de livrer le Patroller d'ici à mi-2017 afin de faire la jonction avec le Sperwer. De plus nous savons, s'il en était besoin, maintenir Sperwer au moins jusqu'en 2019-2020», ajoute le général Rayssac.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:56
Salon Eurosatory 2014

 

16/06/2014 Ministère de la Défense

 

Eurosatory, le plus grand salon de la Terre, de la défense aérienne-terre et de la sécurité dans le monde, ouvre cette année ses portes du 16 au 20 juin 2014. Cet événement se déroule au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte.

Retrouvez sur cette page l’ensemble des informations concernant notre présence sur le salon et la description de l’ensemble de nos matériels présents sur le stand du ministère de la Défense. La visite virtuelle vous plonge dans l’ambiance du salon et découvrez l’espace Défense, pas à pas.

En direct d'Eurosatory

Retrouvez, jour après jour, les actualités et temps fort du salon Eurosatory avec des articles sur le stand du ministère de la Défense et les animations réalisées

Visite virtuelle du stand

Vivez le salon Eurosatory comme si vous y étiez et découvrez les matériels présentés sur le stand du ministère de la Défense en version 3D.

Les matériels présentés

Des moyens de renseignement, de protection ou d’appui de la force  aux dernières innovations de la Direction Générale de l’Armement (DGA), retrouvez l’ensemble de nos matériels.

Informations pratiques

Rejoignez-nous sur Eurosatory

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:55
photo RTD

photo RTD

 

Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, Ie 16 juin 2014 Sagem

 

Le nouveau navigateur terrestre Epsilon10 de Sagem (Safran) vient d’être retenu par Renault Trucks Défense (RTD) pour équiper sa chaine d’électronique de véhicules « Battlenet Inside TM » destinée à la numérisation des véhicules de combat.

Lancé à l’occasion d’Eurosatory 2014, ce nouveau navigateur Sagem a été développé avec le soutien de RTD qui apporte son expertise en matière de véhicules de combat et son soutien aux essais terrain.

Epsilon10 est un navigateur tactique terrestre de dernière génération reposant sur la technologie brevetée Sagem des gyroscopes vibrants. Il a été optimisé pour offrir le meilleur rapport entre son coût de possession et ses caractéristiques (taille, poids, consommation et performance). Ne recourant à aucune pièce mobile, son capteur inertiel se caractérise par une robustesse et une fiabilité inégalée.

Epsilon10 fournit au véhicule des informations de cap et de positionnement en cas d’absence prolongée de réception du signal GPS. Il répond aux besoins des véhicules blindés opérant dans les environnements numérisés, notamment pour sa capacité à alimenter un système de commandement et de contrôle garantissant ainsi la géo-localisation de cibles et des positions amies (Blue Force Tracking).

A Eurosatory 2014, l’Epsilon10 de Sagem est intégré au blindé VAB Mk3 et au véhicule Sherpa Light version « forces spéciales » exposés sur le stand de RTD.

Sagem est l’unique société au monde à pouvoir proposer une gamme complète de systèmes de navigation couvrant l’ensemble du spectre des applications de navigation terrestres. Leader européen des systèmes de navigation embarqués, Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant). La société affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires en France et à l’international.

A Eurosatory, Epsilon10 est présent sur le stand de Safran (Hall 6, stand F80).

* * *

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

 

 

Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, June 16, 2014 - Sagem

 

Sagem (Safran) just tested and integrated successfully a new generation optronics multi-sensors suite on its Patroller™ endurance UAS.

Tested in France between April and June 2014, during a campaign of 30 flights, this new optronics suite is based on a Euroflir 410 gyrostabilised turret. It is characterized by extended capabilities for long distance identification, day and night. In addition, this new version of Euroflir 410 is fitted with a very high resolution spooter and a Matis AP infrared camera.

On the Patroller UAS, this new generation imagery chain integrates a high rate data link which is fully compliant with the performance of the high definition sensors of the aircraft, allowing the restitution of the images without degradation. The ground segment encompasses new processing software and new tools to ease mission operations: automatic tracking of mobile targets, activity detection.

The performance level of this new imagery system was demonstrated during several realistic scenarios as recently met by armed forces in operations: intelligence collection, operation support, search and rescue, etc…

Developed by Sagem, the Patroller is a 1-ton class tactical UAS. Because of its modular design, the Patroller drone can carry a payload with capacity of 250 kg in its bay or in pods (optronic, radar, electronic warfare), on flights of 20 hours and over, at an altitude up to 20,000 ft.

Multi-sensors intelligence system, Patroller UAS is designed to meet military or security requirements. Integrating several innovations, it draws on Sagem's extensive experience with its Sperwer tactical drone system, including nine years of feedback from operations in Afghanistan.

Developed and produced in France by Sagem, the Patroller mission system is based on a European cooperation involving Ecarys (Stemme), a German manufacturer which supplies its S15 airframe in order to address French and international needs.

The Patroller drone system is in the outside static display, Safran stand F410.

 

* * *

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

For more information: www.sagem.com

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 15:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

27/05/2014, Michel Cabirol – LaTribune

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert au lancement d'un appel d'offre pour l'achat d'un drone tactique de nouvelle génération.

 

En pleine guerre entre le ministère de la Défense et de Bercy sur la loi de programmation militaire (LPM), l'Hôtel de Brienne a décidé la semaine dernière lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI) de lancer une procédure d'appel d'offre pour se doter de drones tactiques, selon des sources concordantes. Une décision qui illustre clairement l'urgence de l'acquisition de ces matériels pour remplacer les vieux drones Harfang aujourd'hui à bout de souffle alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian n'avait pas encore gagné son combat budgétaire face à Bercy et Matignon. Un ministre qui avait lui-même pris conscience de l'urgence de livrer les premiers systèmes à l'armée de terre dès 2017 comme cette dernière le souhaitait.

Pourquoi un appel d'offre alors que l'armée de terre avait déjà porté son choix sur le Watchkeeper (Thales) et qu'elle a poussé très loin sa coopération avec son homologue britannique sur ce matériel ? Parce qu'il n'était pas possible pour la direction générale de l'armement (DGA) de passer un contrat de gré à gré avec le groupe électronique en dépit d'une étude très poussée des juristes de Thales et du ministère de la Défense pour éviter un appel d'offre. Au grand dam de l'armée de terre qui veut absolument le Watcheeper et qui trouve cette décision frileuse. Cette procédure pourrait en tout cas éviter in fine tout recours juridique d'un groupe concurrent et repousser la livraison au-delà de 2017 des premiers drones.

C'est donc contraint que le ministère a donné son feu vert à cette procédure qui devrait donner sa chance (?) au Patroller de Sagem (groupe Safran) et à des drones étrangers. Chez Thales, on reste confiant mais prudent sur l'issue de cette compétition. "Si on joue parfaitement le jeu sans excès de confiance, cela devrait passer pour le Watchkeeper", explique-t-on au sein du groupe.

 

Le seul drone à voler dans le ciel britannique

Début octobre 2013, Thales UK, maître d'œuvre du programme Watchkeeper, a annoncé l'obtention d'un certificat STDA (Statement of Type Design Assurance) délivré par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni pour le Watchkeeper en vue d'intégrer ce drone dans le trafic aérien civil. "Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde", avait alors expliqué Thales dans un communiqué publié le 7 octobre.

Puis début mars, le ministère de la Défense britannique (MoD) et l'Autorité de l'aviation militaire (MAA) ont autorisé la mise en service du système développé par Thales pour l'armée britannique. Watchkeeper est certifié au même niveau de sécurité que les avions pilotés, avait assuré Thales dans un communiqué. Selon le groupe d'électronique, Watchkeeper est "le seul de sa catégorie à avoir la permission de voler dans l'espace aérien britannique".

Pour développer Watchkeeper, Thales a bénéficié d'une aide importante sur toute la chaîne de production, notamment de la part d'UAV Tactical Systems Limited (U-TacS), coentreprise entre Thales et Elbit Systems créée lors de l'attribution formelle du contrat en août 2005. Un drone tactique est un système mobile de taille moyenne développé pour le renseignement, la surveillance, l'acquisition et la reconnaissance de cibles en appui des forces au niveau d'une brigade et de niveaux inférieurs.

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 11:55
Un lance-roquettes unitaire (LRU) à DGA Essais de missiles

Un lance-roquettes unitaire (LRU) à DGA Essais de missiles

 

21/05/2014 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le lance-roquettes unitaire (LRU) le 16 mai 2014. Cette décision intervient suite à des campagnes de tirs effectuées en août 2013 aux Etats-Unis et en novembre dernier au centre DGA Essais de missiles à l’île du Levant (Var).

 

La direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le lance-roquettes unitaire (LRU) le 16 mai 2014. Cette décision intervient suite à des campagnes de tirs effectuées en août 2013 aux Etats-Unis et en novembre dernier au centre DGA Essais de missiles à l’île du Levant (Var).

 

Le LRU permet des frappes par tout temps, précises et réactives, jusqu’à 70 km. Il est destiné à traiter des objectifs ponctuels avec des effets collatéraux réduits.

 

Ce programme est mené en coopération avec l’Allemagne et l’Italie. Il consiste à transformer des lance-roquettes multiple (LRM), entrés en service au début des années 90, pour leur permettre de tirer la munition à charge explosive unitaireM31.

 

Le marché a été passé par le Bundesamt für Ausrüstung, Informationstechnik undNutzung der Bundeswehr (BAAINBw), homologue allemand  de la DGA, en septembre 2011 à la société Krauss Maffei Wegmann, à la tête d’un montage industriel franco-allemand incluant Thales, Airbus Defence and Space et Sagem (groupe Safran). Les 13 lanceurs français ainsi modernisés seront livrés au 1er régiment d’artillerie de Belfort d’ici fin 2014.

 

La dotation initiale en munitions, 252 roquettes dont le moteur est produit par la société française Roxel, a été  livrée fin 2013 par la société américaine Lockheed Martin.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:56
Voyage de presse « Eurosatory 2014 »

 

29/04/2014 GICAT

 

Le GICAT a participé au voyage de presse « Eurosatory 2014 ». Sous pilotage du ministère de la Défense (DICoD, DGA et armées de Terre et de l’Air) et en partenariat avec les majors du secteur terrestre et aéroterrestre, Nexter en tête, ce voyage de presse a permis de réunir plus de 25 journalistes étrangers (Inde, Pologne, Espagne, Grande-Bretagne, etc.) les 24 et 25 avril 2014.

 

Le programme fut très dense : visite chez MBDA, présentation de l’A400M (AIRBUS) sur la base aérienne 123 d’Orléans. Second jour à Canjuers : Présentation de véhicules (RTD), de simulateurs (THALES), d’hélicoptères (AIRBUS), de fantassin en configuration FELIN (SAGEM) puis séance de tirs de CAESAR (Nexter).

 

Ces deux jours leur ont permis d’aller à la rencontre des militaires de l’armée de Terre (Présentation de matériels et RETEX opérationnels) et  de découvrir quelques-uns des prochains matériels qui seront exposés sur Eurosatory 2014.

Voyage de presse « Eurosatory 2014 »Voyage de presse « Eurosatory 2014 »
Voyage de presse « Eurosatory 2014 »
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Le FELIN en zone urbaine

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8eRPIMa) s’aguerrit au centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB). L’occasion de tester et évaluer l’équipement FELIN et de faire remonter les appréciations positives ou négatives des utilisateurs. Tous les retours d’expérience permettront aux industriels de perfectionner ce système d’arme, pour le rendre de plus en plus performant et en adéquation avec les besoins des combattants sur le terrain.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:30
Sagem : nouveau succès à l’international de la centrale de pointage SIGMA 30 sur les systèmes d’artillerie PzH 2000

 

Paris, le 14 avril 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) a signé avec l’industriel allemand KMW (Krauss Maffei Wegmann) un contrat portant sur l’intégration de centrales de navigation et de pointage SIGMA 30 pour l’ensemble des systèmes d’artillerie chenillés PzH 2000 destinés à l’Emirat du Qatar (*).

La centrale de pointage SIGMA 30 a été conçue par Sagem pour conférer aux systèmes d’artillerie à longue portée une capacité de tirs d’emblée très précise en l’absence de GPS. Par ses performances, elle autorise des déploiements en pièces réparties, contribuant ainsi à la mobilité et à la protection d’un dispositif d’appui. Totalement autonome sur la pièce, la SIGMA 30 opère à l’abri des actions adverses de brouillage et de leurrage.

 

Sagem Sigma 30 on Caesar - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem Sigma 30 on Caesar - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Faisant appel à une technologie gyrolaser numérique de grand périmètre optique, SIGMA 30 tire profit du haut niveau de maîtrise industrielle de Sagem dans les systèmes de navigation et les senseurs inertiels. Les centrales SIGMA 30 sont produites en France dans l’établissement de Sagem à Montluçon.

Avec ce contrat, Sagem consolide son offre de systèmes de navigation et de pointage auprès des forces terrestres. La famille SIGMA 30 est sélectionnée sur plus de 40 systèmes d’artillerie dans vingt pays, dont le système Archer (BAE), le Caesar de Nexter Systems destiné à la France et à l’international, le système sur roues Nora (SDPR), le lance-roquettes unitaires M270 Mars 2 de l’Otan (Airbus Defense Systems), et le mortier mobile 2R2M (Thales).

La SIGMA 30 a prouvé son efficacité au combat. Intégrée au canon Caesar de l’armée de Terre, SIGMA 30 a contribué à l’efficacité de l’artillerie française dans les environnements les plus sévères, en Afghanistan, et au Mali pour l’opération Serval.

Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires opérant dans tous les milieux.

(*) Le PzH 2000 est un canon automoteur chenillé de 155 mm et de 52 calibres apte à frapper jusqu’à une distance maximale de 56 km à une cadence de tir de 9 à 10 coups par minutes.

****

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem.com

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 07:55
Sécurité et aéronautique, même combat ou presque pour Safran

 

07/04 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Un jour ou l’autre, l’équipementier aéronautique sera amené à donner plus d’indépendance à ses activités de sécurité.

 

Quoi de commun entre le CFM56, le moteur d’avion le plus vendu dans le monde, et un tomographe de ­Morpho, cette machine qui scanne une valise en tranches pour détecter toute trace ­suspecte ? Pas grand-chose, reconnaît Jean-Paul Herteman, exception faite que tous deux sont des concentrés d’innovation. Et qu’« une même passion » anime ceux qui les conçoivent.

Innovation et passion ? « L’ADN de Safran », rappelle son PDG justifiant ainsi sa décision d’investir dans la sécurité. Et pas qu’un peu : 1,5 milliard d’euros, avec trois grosses acquisitions à la clef, pour faire grossir cette activité issue de la fusion avec Sagem en 2005. A l’époque, il s’agissait de doter le groupe d’un relais de croissance et, le cas échéant, d’un amortisseur en cas de crise de l’aéronautique. Depuis, le trafic aérien a défié toutes les prévisions et affiche une santé insolente.

 

Morpho, une pépite qui ne demande qu’à grossir

Avec Morpho, Safran dispose donc d’une pépite qui ne demande qu’à grossir, en tirant profit de l’expansion exponentielle d’Internet dans les usages de la vie courante. Qui plus est, aéronautique et sécurité partagent une autre caractéristique : la forte proportion de revenus tirés des services. Alors mariées pour la vie ? Pas sûr. Car un point fondamental sépare les deux activités : les échelles de temps auxquelles elles obéissent.

Un nouveau moteur d’avion voit le jour tous les trente ans. A l’inverse, dans les technologies de l’information au sens large, tout va très vite. Malheur à celui qui loupe une marche, comme en témoigne le déclin de BlackBerry.

Si tout se passe comme prévu, Morpho va grossir et enrichira Safran encore longtemps. Mais un jour viendra où les forces centrifuges qui régissent l’écosystème Internet obligeront l’équipementier aéronautique à donner à sa filiale tous les attributs d’un « pure player » du numérique.

C’est la condition sine qua non pour qu’elle maintienne son avance technologique. Autrement dit, un jour ou l’autre, Jean-Paul Herteman, ou son successeur, devra probablement couper les amarres qui relient Morpho au groupe. Le partenariat en cours de négociation avec un grand du secteur va dans ce sens.

 

Safran cherche à s’allier avec un grand de l’Internet

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:50
Perceptual Robotics Laboratory

Perceptual Robotics Laboratory

 

 

Paris, le 7 avril 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) a signé avec le laboratoire Percro (Perceptual Robotics Laboratory) de l’école supérieure Sainte-Anne de Pise (Italie) un accord de coopération portant sur le développement des technologies de l’exosquelette.

Un exosquelette est une structure électromécanique autonome externe à l’organisme permettant de démultiplier les capacités physiques de l’être humain, pour le port de charges, la mobilité, et la précision. Le concept d’exosquelette bénéficie aujourd’hui des nouvelles ruptures technologiques, dans les domaines du traitement numérique, des senseurs miniatures et du contrôle.

Au titre de cette coopération, Sagem travaillera sur l’évaluation physiologique et biomécanique et l’école supérieure Sainte-Anne de Pise sur le contrôle, la mécanique appliquée et la mécatronique. Ce partenariat débouchera sur le développement et la fabrication de prototypes pour essais d’ici à 2017.

Ces développements pourront profiter de l’expertise reconnue de Sagem dans la gestion autonome de l’énergie et les technologies de contrôle et de stabilisation de plates-formes.

Le projet s’appuiera à la fois sur des financements européens du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 (1)> et des investissements financés par Safran.

Les technologies d’exosquelette offrent des perspectives considérables dans les secteurs civils et les forces armées, telles que la construction ou la conduite des premiers secours lors de catastrophes naturelles. Les exo prothèses se présentent comme des solutions améliorant l’autonomie des personnes handicapées ou à mobilité réduite, notamment les seniors dans leur quotidien. Ils ouvrent aussi des perspectives pour la robotique collaborative en industrie, ainsi qu’en logistique (augmentation des capacités de manutention, sécurité, lutte contre les troubles musculo-squelettiques, etc.).

Les projets européens associés à ces technologies sont pour Safran, à travers sa filiale Sagem, une opportunité nouvelle de coopération avec l’Italie en matière de recherche et de développement. Faisant un large appel à des technologies innovantes, cette opportunité s’inscrit pleinement dans la stratégie de Safran de s’engager pleinement dans des coopérations européennes (A400M, NH90, etc,) susceptibles à leur tour d’associer des PME innovantes.

(1) Horizon 2020 est le programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne. Il recentre ses financements sur trois priorités : l’excellence scientifique, la primauté industrielle, les défis sociétaux. Il est doté de 79 milliards d’euros (en euros courants, Euratom compris), pour la période de 2014-2020. Entrée en vigueur : 1er janvier 2014.

****

Le laboratoire PERCO Perceptual Robotics Laboratory est l’un des centres les plus avancé dans le domaine de la robotique, de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle. Fondé en 1994 par Massimo Bergamasco, professeur de mécanique appliquée de l’Université de Saint Anne de Pise. Le laboratoire a deux implantations, l’une à Pise, l’autre à Polo Sant’Anna Valdera de Pontedera.

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:57
Sagem reçoit de Nexter Systems une commande de 37 centrales de pointage SIGMA 30 pour les canons CAESAR (màj)

 

Paris, le 05 Mars 2014 Sagem

 

Sagem (Safran) vient de signer avec Nexter Systems une nouvelle commande de 37 centrales SIGMA 30 de navigation et de pointage destinées à un client asiatique du système d’artillerie CAESAR.

 

La centrale de pointage SIGMA 30 de Sagem confère aux systèmes d’artillerie à longue portée une capacité de tirs d’emblée très précis en s’affranchissant du GPS.

 

La SIGMA 30 s’appuie sur la maîtrise industrielle de Sagem en matière de systèmes de navigation et de senseurs inertiels et intègre une technologie gyrolaser numérique à grand périmètre optique. Ses performances en font un équipement parfaitement adapté aux besoins actuels de l’artillerie. Elle autorise des déploiements en pièces réparties, et concourt ainsi à la mobilité et à la protection d’un dispositif d’appui. Fixée sur le tube, totalement autonome, elle opère à l’abri des actions de brouillage et de leurrage adverses.

 

La centrale SIGMA 30 contribue aux résultats opérationnels des CAESAR de l’armée de Terre, en navigation comme en pointage, sur les théâtres les plus sévères, en Afghanistan et, récemment au Mali pour l’opération Serval.

 

Ce nouveau contrat consolide le partenariat entre Sagem et Nexter Systems pour le CAESAR en associant les dernières générations d’équipements inertiels à l’ensemble de sa gamme de véhicules de combat (cavalerie, infanterie) en production ou en développement. Sur le segment artillerie, la totalité des systèmes CAESAR en service, soit plus de 250 unités, est équipée de la centrale SIGMA 30. Elles sont produites dans l’établissement de Sagem à Montluçon.

 

Outre le canon CAESAR, la centrale SIGMA 30 de Sagem équipe 40 systèmes d’artillerie, tels que : PzH2000 (Krauss Maffei Wegmann), MLRS M270 (Airbus Defense), Nora (SDPR), Archer (BAE), ou encore le mortier mobile 2R2M (Thales).

 

Sagem maîtrise l’ensemble des technologies inertielles (mécanique, laser, fibre optique, vibrant) et affiche plus de 60 ans de savoir-faire dans les systèmes de navigation civils et militaires opérant en tout milieu, en France et à l’international.

****

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

 

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

Sagem reçoit de Nexter Systems une commande de 37 centrales de pointage SIGMA 30 pour les canons CAESAR (màj)
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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 13:35
Sagem wins order from Nexter Systems to supply 37 SIGMA 30 pointing systems for CAESAR gun export contract

 

Paris, March 05th, 2014 Sagem

 

Sagem (Safran) has won a new order from Nexter Systems to supply 37 SIGMA 30 navigation and pointing systems for CAESAR guns, to be delivered to an Asian customer.

 

Sagem’s SIGMA 30 system gives long-range artillery system immediate, high-precision firing capability, since they do not need GPS.

 

Drawing on Sagem’s proven expertise in navigation systems and inertial sensors, the SIGMA 30 features large digital ring laser gyro technology. Its performance characteristics make it a perfect solution for today’s artillery. Enabling deployment in distributed configurations, the Sigma 30 system enhances the mobility and protection of support forces. It is mounted on the cannon, and offers totally independent operation, protected from enemy countermeasures.

 

 

Sagem wins order from Nexter Systems to supply 37 SIGMA 30 pointing systems for CAESAR gun export contract

The SIGMA 30 system contributes to the excellent operational results of CAESAR guns deployed by the French army in today’s most demanding theaters, including Afghanistan and, most recently, Mali, for Operation Serval.

 

The contract announced today consolidates Sagem’s partnership with Nexter Systems for the CAESAR gun, by bringing the advantages of latest-generation inertial systems to the company’s entire range of combat vehicles, whether in production or under development. All CAESAR artillery systems now in service, more than 250 units, are equipped with the SIGMA 30 navigation and pointing system. They are produced at Sagem’s Montluçon plant.

 

In addition to CAESAR guns, Sagem’s SIGMA 30 system outfits 40 other artillery systems, including: PzH2000 (Krauss Maffei Wegmann), MLRS M270 (Airbus Defense), Nora (SDPR), Archer (BAE), and the 2R2M mobile mortar (Thales).

 

Sagem has developed proven expertise in all inertial technologies (mechanical, laser, fiber-optic, vibrating), with more than 60 years of experience on both civil and military navigation systems operating in all environments around the world.

 

* * * *

 

Sagem , a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

For more information: www.sagem.com

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 07:55
photo Sagem

photo Sagem

 

01 mars 2014 Ouest-France

 

Le programme Félin, qui courrait depuis 2008, prend fin. Pleine de rebond, l'entreprise prépare déjà sa reconversion pour combler ce manque à gagner.

 

Le programme Félin s'achève. La dernière livraison à l'armée de Terre aura lieu dans quelques mois. L'entreprise de Fougères avait en charge la production des équipements électroniques intégrés dans cette tenue de combattant high-tech.

Le contrat était pourtant censé prendre fin en 2015, avec 22 régiments de fantassins livrés. Mais la loi de programmation militaire est passée par là. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a réduit la voilure. La commande s'est légèrement réduite et la production - un gros quart de l'activité du site - s'arrêtera un an plus tôt.

« On savait que le programme Félin allait s'arrêter, précise Patrice Perodeau, directeur de l'établissement. La reconversion du personnel (Félin mobilise un cinquième de l'effectif, NDLR) a même déjà commencé. 20 000 heures de formation sont prévues. » L'entreprise locale n'en est pas à son coup d'essai. L'adaptabilité, la reconversion, elle connaît.

Dans les années 1970, en effet, la Sagem fabriquait des télé-imprimeurs. Elle s'est ensuite diversifiée en produisant fax, décodeurs... et téléphones portables. Jusqu'à 100 000 mobiles par jour sont sortis de l'usine.

 

Reconversion

En 2008, Safran, né de la fusion entre Sagem et la Snecma, confie la fabrication de cartes électroniques aux salariés fougerais. Tutorat, formation, investissement : c'est un tournant historique pour le site comme pour son personnel. « On a complètement changé de métier, souligne Yves Riollet, directeur de la fabrication. Finie l'époque où l'on assemblait des coques en plastique. Aujourd'hui, les salariés travaillent en autonomie sur des cartes dont la fabrication dure parfois plusieurs jours. »

Pour une petite moitié d'entre elles, les cartes s'intègrent dans des équipements aéronautiques et/ou militaires : moteurs d'avion ou d'hélicoptère (le Caïman, le Rafale...), viseurs, système de contrôle, guidage de missiles... Sagem Fougères compte plus d'un millier de références, chacune étant rigoureusement contrôlée. Pas de place à l'approximation quand on fabrique des pièces d'avion !

Aujourd'hui, Sagem est certifiée en aviation civile pour vendre en Europe, au Canada, aux États-Unis et bientôt en Chine. L'export représente 60 % de son activité, mais en matière de Défense, les ventes sont régies par la CIEEMG, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre. Sans son feu vert, pas de transaction.

 

Logistique

Autre activité du site : la plateforme pour des pièces détachées de moteurs d'hélicoptère. L'arrêt de la téléphonie mobile a en effet dégagé de la surface disponible, ce qui permet à Sagem de stocker et d'affréter en urgence des pièces dans le monde entier pour que les engins puissent être réparés. À l'avenir, l'usine envisage de développer cette activité de logistique.

« L'arrêt du programme Félin sera aussi compensé par la réinternalisation de cartes électroniques jusque-là confiées en partie à des sous-traitants », ajoute Patrice Perodeau.

L'entreprise prévoit également de « se repositionner sur les marchés de l'aéronautique ». Dans cette optique, plusieurs millions d'euros vont être investis. La direction espère ainsi « asseoir la compétitivité » de l'usine, convaincue que « sa pérennité passera par des moyens modernisés et des équipes impliquées ».

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:50
Armement : comment la France négocie désormais avec la Grande-Bretagne

L'achat de drones Watchkeeper par la France dépend d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne

 

19/02/2014 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La France entend lier l'achat de drones Watchkeeper à une commande britannique portant sur des véhicules blindés à roue (VBCI) fabriqué par Nexter. Bref, une nouvelle stratégie basée sur du donnant-donnant.

 

Après les nombreux échecs entre Londres et Paris en matière de coopération dans l'armement, le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, prend aujourd'hui toutes les précautions pour que la France ne se fasse pas avoir une nouvelle fois par la Grande-Bretagne sur le programme de drone tactique britannique Watchkeeper. Car l'échec de la coopération entre Londres et Paris sur les porte-avions (PA2/CVF) a marqué les esprits. Il est vrai que la France a payé plus de 200 millions d'euros pour développer les porte-avions britanniques sans aucune contrepartie.

Du coup, Laurent Collet-Billon a expliqué que l'achat des drones Watchkeeper dépendrait d'une commande ferme de véhicules blindés français (VBCI) fabriqué par Nexter par la Grande-Bretagne. "Tout ça est en parallèle avec ce qui doit être fait dans l'évaluation du VBCI par le côté britannique et les marques d'intérêt que les Britanniques pourraient apporter à ce véhicule blindé", a-t-il précisé. Paris semble avoir adopté l'approche du donnant-donnant avec les Britanniques. "Il faut leur rentrer dedans", estime-t-on.

Cela a été également le cas pour obtenir à ce sommet de Brize Norton la poursuite d'études en commun sur un futur drone de combat. Les travaux ont été confiés à Dassault Aviation et BAE Systems. la France a en échange donné son feu vert au développement en commun d'un missile anti-navire léger (ANL), dont la Grande-Bretagne a un besoin urgent pour armer ses nouveaux hélicoptères, alors que l'armée française pouvait attendre au mieux ou n'en avait pas besoin au pire.

 

Info ou intox ?

Bluff ou pas de la part du DGA ? La France envisage depuis plusieurs mois de commander, comme l'a déjà fait l'armée de terre britannique, des drones Watchkeeper, fabriqués par Thales UK, la filiale britannique du groupe français. Et la DGA ne veut pas pour le moment entendre parler du drone concurrent Patroller que propose désespérément Sagem même si officiellement le patron de la DGA explique que ses services "évaluent en permanence" le Patroller "digne d'intérêt".

Patroller - photo Sagem

Patroller - photo Sagem

La décision sera dans les mains du ministre de la Défense. Le Délégué général a d'ailleurs rappelé que c'est Jean-Yves Le Drian qui avait décidé, lors d'un sommet franco-britannique le 31 janvier, "d'explorer une voie qui consiste à mettre en place tout ce qui permettrait l'acquisition du Watchkeeper et en regard de ça tout ce qui permettrait l'acquisition du VBCI par les Britanniques. Après on verra".

 

Le Watchkeeper plaît à l'armée française

Mais l'acquisition d'un même système d'armes par deux pays européens facilite les opérations interarmées et peut réduire les coûts de production et de soutien. Et il plait beaucoup au chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. La DGA poursuit actuellement l'évaluation du Watchkeeper, qui a démontré des "progrès sensibles" après avoir laissé les Français "un peu sur leur faim", a-t-il expliqué. Il n'est pas encore arrivé, selon lui, à un "degré de maturité satisfaisant".

Le Watchkeeper a pourtant récemment obtenu début octobre sa certification délivrée par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni en vue de l'intégrer dans le trafic aérien civil. Il doit entrer en service en Grande-Bretagne dans le courant du "premier trimestre 2014", peut-être en "février", affirme-t-on au sein de Thales. En dépit des rumeurs qui ont circulé sur de nouveaux problèmes, il a volé "comme prévu" ces dernières semaines en dehors du centre d'essais, notamment au-dessus d'une station balnéaire cet hiver.

 

Une opération de gouvernement à gouvernement

L'achat des drones Watchkeeper, selon nos informations, passerait, s'il se concrétise, par un accord de gouvernement à gouvernement entre Paris et Londres. Les Britanniques vendraient à l'armée de terre française des systèmes Watchkeeper prévus initialement pour l'armée de terre britannique. La prudence de Laurent Collet-Billon viendrait également du prix du Watchkeeper proposé par les Britanniques.

A Thales UK ensuite de négocier une commande supplémentaire avec l'armée britannique pour revenir au niveau de la cible initiale fixée par la Grande-Bretagne. Car pour le groupe électronique, l'opération entre Paris et Londres serait neutre dans une première étape. Chez Thales, on s'attend à une commande française en 2015. "Il n'y a pas de budget en 2014", explique-t-on à La Tribune. Cette coopération est en revanche "très porteuse" pour le groupe, qui fonde des espoirs sur une commande de l'OTAN.

 

L'armée de terre britannique séduite par le VBCI

C'est étonnant et cela doit être souligné. L'armée de terre britannique est vraiment séduite par le VBCI, le blindés à roues de Nexter, selon nos informations. Les militaires britanniques qui ont souvent accompagné leurs homologues français sur les théâtres d'opérations extérieures, souhaitent disposer du VBCI. Et la complicité entre les deux chef d'état-majors de l'armée de terre français et britannique pourrait débloquer l'opération. L'armée de terre française serait même prête à vendre à son homologue britannique une vingtaine d'exemplaires de VBCI pour une quarantaine de millions d'euros. 

 

Une coopération franco-britannique intense dans les missiles

Le Royaume-Uni est le principal partenaire de la France dans la conduite de programmes de  missiles et d'aéronefs. Signés en novembre 2010, les traités de Lancaster House formalisent la relation prioritaire nouée entre la France et le Royaume-Uni dont le précédent Livre blanc était venu confirmer l'importance. Les deux pays coopèrent sur le futur missile ANL. Embarquant une charge explosive limitée, l'ANL reste un programme d'ampleur assez modeste, visant à assurer des frappes mieux ciblées.

Le programme de missile de croisière SCALP-EG conduit en coopération avec les Britanniques et qu'ils appellent le Storm Shadow fait, quant à lui, l'objet d'une révision. L'ensemble de ces projets dans le secteur missilier inspirent une nouvelle vision stratégique, un effort de consolidation de l'industrie des missiles que nos partenaires nomment One complex weapon ou One MBDA, du nom de l'industriel concerné.

Enfin, la coopération porte sur les systèmes d'information ainsi que sur l'harmonisation des systèmes satellitaires de communication, Syracuse (France) et Skynet (Grande-Bretagne) devant être remplacés.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
Un FÉLIN chez les paras

13 févr. 2014 Armée de Terre

 

Les paras de la 4e compagnie du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine s'entraînent avec le nouvel équipement FÉLIN.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:55
Sagem reçoit une nouvelle commande de cinq drones SDTI Sperwer pour l’Armée de Terre française

 

Paris, Ie 15 janvier 2014 Safran

 

Sagem (Safran) a reçu fin décembre 2013 une commande de la Direction Générale de l’Armement (DGA) portant sur cinq drones tactiques SDTI Sperwer (Système de Drones Tactiques Intérimaires) supplémentaires au profit de l’Armée de Terre française, dont trois fermes et deux en options. Les drones seront livrés en 2015.

Le système de drones tactiques Sperwer a été utilisé en Afghanistan entre 2003 et 2012 par trois Forces de l’OTAN (Canada, Pays-Bas, France). Dans l’armée de Terre, le Sperwer est mis en œuvre par le 61e Régiment d’Artillerie (*) qui l’a déployé avec succès sur ce théâtre de novembre 2008 à juin 2012 pour des missions de protection, de renseignement, et d’appui des troupes au sol.

Ce nouveau contrat impliquera les établissements Sagem de Dijon et de Poitiers pour les capteurs optroniques, de Fougères pour les cartes électroniques et de Montluçon pour les systèmes de pilotage, de navigation et l’intégration des drones, ainsi que de nombreuses sociétés françaises fournissant des sous ensembles du drone. Ce tissu industriel permet à Sagem de soutenir le SDTI de l’Armée de Terre au-delà de 2017.

A partir de l’expérience acquise avec Sperwer, Sagem développe le système de drones tactiques endurant Patroller™ pour les marchés internationaux et pour répondre aux besoins futurs de l’armée de Terre.

Sagem maîtrise en France l’ensemble des technologies nécessaires au développement et à la production d’un système de drones : capteurs optroniques gyrostabilisés jour-nuit, navigation inertielle, avionique de vol, liaisons de données, segment sol (stations de contrôle, traitement d’image, préparation et restitution de missions,…), intégration, certification de navigabilité et essais en vol des systèmes et des charges utiles.

A ce jour, Sagem a produit plus de 25 systèmes de drones tactiques Sperwer et 150 véhicules aériens.

(*) A ce titre, la Brigade de Renseignement, dont fait partie le 61ième RA, a reçu la croix de la valeur militaire lors d’une cérémonie à l’Hôtel des Invalides (Paris) le 20 Novembre 2013.

****

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 000 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.
Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 06:55
Armement : 1 milliard pour faire évoluer le Rafale

 

10/01 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Jean-Yves Le Drian officialise aujourd'hui un contrat de modernisation de l'avion.

 

Le Rafale continue de se moderniser par évolution successive. En visite ce matin dans l'usine Dassault de Mérignac, près de Bordeaux, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va officialiser un contrat de développement d'un nouveau standard de l'avion de combat. Ce contrat, de 1 milliard d'euros selon nos informations, a été notifié par la DGA à l'avionneur le 30 décembre, mais n'avait pas encore été rendu public.

Baptisé « F3 R », le futur standard marque une étape importante pour le Rafale, destinée évidemment à renforcer ses capacités opérationnelles pour l'armée française mais aussi ses attraits à l'international. Les trois principales évolutions portent sur l'intégration du futur missile air-air longue portée Meteor, de la nacelle de désignation laser de nouvelle génération, et de la version à guidage laser de l'armement air-sol modulaire (AASM).

 

Regards vers l'Inde

 

Les premiers Rafale équipés de ces nouveaux armements sont attendus en 2018. De quoi occuper les bureaux d'études de Dassault, mais aussi de ses principaux partenaires, Thales, MBDA ou Sagem (Safran). Thales devrait se voir confier prochainement une nouvelle tranche d'un peu plus de 100 millions d'euros pour continuer ses travaux sur sa future nacelle. Au total, 500 entreprises participent à la fabrication du Rafale, selon l'avionneur.

Avec le contrat F3 R, les prises de commandes militaires de Dassault vont grimper en flèche. Sur les neuf premiers mois de 2013, elles ont baissé de 58 %, à 230 millions d'euros. A titre de comparaison, l'avionneur a vendu pour près de 2 milliards d'avions d'affaires Falcon sur cette période.

La suite normale, c'est un standard « F4 », attendu vers 2025 ( « Les Echos » du 17 juin ). A plus court terme, c'est du côté de l'exportation que les regards restent braqués. En Inde précisément, où Dassault espère parapher l'architecture générale du contrat avant les élections du printemps.

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