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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 16:55
photo Alexandre Paringaux

photo Alexandre Paringaux


18.12.2013 Sagem DS
 

Grâce à la complémentarité de ses différentes expertises technologiques, Sagem (Safran) propose une large gamme de solutions optroniques haut de gamme à ses clients. Explications de Jean-Christophe Mugler, directeur commercial et marketing de Sagem, Division Optronics & Defense.

 

Comment expliquez-vous le leadership de Sagem sur le marché de l’optronique ?


Rappelons d’abord ce qu’est l’optronique : il s’agit de la synthèse de l’optique et de tout ce qui relève de la détection, du traitement des images et de leur stabilisation. Sagem dispose aujourd’hui d’une maîtrise des capteurs optiques couvrant l’ensemble des différentes bandes spectrales, du visible jusqu’à l’infrarouge. En parallèle, Sagem a développé un savoir-faire en matière de traitement et de stabilisation des images. Cette double expertise nous permet de concevoir des applications optroniques destinées à des industries de pointe, comme le spatial, l’aéronautique, la défense, la sécurité…
Notre appartenance à Safran représente également un atout de taille. Lors du salon Milipol 2013, où était présentée notre gamme d’équipements optroniques portables, nous avons pu valoriser les synergies entre Sagem et Morpho (Safran). Dans le domaine commercial, puisque nous avons des clients communs dans les forces de police et les forces spéciales, mais aussi technologique, comme le traitement d’images où nos deux sociétés possèdent des expertises complémentaires. Les compétences de Morpho en reconnaissance faciale se combinent en effet très bien avec celles que nous avons développées sur la fusion de bandes spectrales*.

 

Quelle est votre stratégie sur ce marché ?


Les acteurs y sont nombreux, mais très peu sont positionnés sur le haut de gamme. Notre stratégie consiste à proposer des produits à haute valeur ajoutée, mais dans des volumes de production qui permettent de garder des coûts attractifs. Nous avons aussi réussi à tirer le meilleur parti de la combinaison de l’optronique avec la stabilisation par capteurs inertiels, autre expertise de Sagem, ce qui représente un atout concurrentiel précieux. Enfin, nous intégrons nos solutions optroniques à des offres de service plus vastes : des systèmes de fantassins modernisés, de drones ou d’aéro-surveillance…
Et si nos clients exigent bien sûr des produits performants, ils attendent également un soutien, un accompagnement à long terme. Cette proximité repose sur les partenariats noués avec des industriels locaux, capables d’apporter des solutions de maintenance et de service au plus près des besoins de nos clients.

Les boules gyrostabilisées pour hélicoptères sont produites dans l’usine Sagem de Dijon | © Daniel Linares

 

Quel est le profil de vos clients ?


Sur le marché de l’optronique, nous comptons environ 500 clients dont l’armée américaine, les ministères de la Défense allemand, britannique... Nous vendons ainsi, chaque année, plusieurs milliers de caméras thermiques pour véhicules blindés, mais aussi des boules gyrostabilisées pour hélicoptères, des jumelles infrarouges destinées à équiper les fantassins des forces spéciales, ou encore des équipements de veille marine, notamment des périscopes de sous-marins. À noter enfin que l’export représente 75 % de notre activité !


* Opération qui consiste à fusionner plusieurs images issues de différentes bandes spectrales.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:55
Le Mât optronique téléscopique de Sagem, le Most (crédits: Sagem)

Le Mât optronique téléscopique de Sagem, le Most (crédits: Sagem)

 

22 novembre, 2013 FOB

 

Le groupe Safran, présent au salon Milipol essentiellement via son activité Morpho, présentait cependant une nouveauté militaire. Sagem a dévoilé sa solution de mât télescopique optronique, baptisé Most (Mât Optronique de Surveillance Terrestre) pour une surveillance panoramique à 360° et identification de cibles. Piloté depuis l’intérieur du véhicule, le Most est un mât déployable (jusquʼà plus de 8 mètres) fixé soit au sol ou sur un véhicule. Le Most accueille une lunette JIM LR (lire ici) ou un viseur CM3, ces derniers restant cependant débarquables. Lʼénergie du mât est directement puisée sur les batteries du véhicule qui le reçoit ou un groupe électrogène en station fixe. A l’intérieur, lʼopérateur dirige le Most grâce à un ordinateur portable durci, et reçoit en temps réel lʼimagerie (fusion des voies jour et thermique) sur son écran, où il peut également suivre ses cibles (tracking). Le Most a été développé pour des missions de surveillance de frontières, de protection de zones, d’appui-renseignement (désignation de cible) voire en appui au combat urbain. Il peut être combiné au système de détecteur audio de départ de coup de Metravib, afin de rallier automatiquement la source d’un tir.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 12:35
Sagem navigation system selected by DSME of South Korea for Indonesian submarines

 

Paris, November 18, 2013 Sagem

 

Sagem (Safran) beat out an international field to win the contract from Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering Co. Ltd (DSME) of South Korea as prime contractor for the navigation system to be installed on three 1,400 ton ocean-going submarines to be deployed by the Indonesian navy.

 

Ordered by Indonesia in 2012, this new class of ocean-going submarine is the first South Korean-designed submarine to be sold in international markets.

 

The Sagem navigation system (NAVS) offers outstanding reliability and precision, making it the best system for demanding submarine missions, whether at sea or for operations along coastlines. NAVS comprises two high-performance Sigma 40XP laser gyro inertial reference units, a computer and safety-critical navigation software, all contributing to the submarine’s stealth and safety during dives.

 

The decisive factors in DSME’s choice were Sagem’s proven capabilities as systems integrator, plus its expertise in data fusion and transmission to the ship’s combat system, along with extensive experience in managing major defense programs.

 

This latest contract underscores the quality of the relationship between Korean industry and Sagem on navigation systems, and the predominance of laser technology in submarine navigation systems. South Korea’s Defense Acquisition Program Administration (DAPA) had already chosen Sagem recently to modernize the navigation system on the country’s KSS-1 Chang Bogo submarines class, several modernized submarines are already in full operation at sea.

 

Through this contract, Sagem further consolidates its leadership in navigation systems for today’s submarine forces. Over 60 submarines around the world, in 14 different classes, are now fitted with Sagem navigation systems, including nuclear submarines (SNLE-NG, Barracuda, SNA Améthyste), air-independent propulsion (AIP) types and diesel-electric models (Scorpène family). More than 400 surface vessels are also equipped with Sagem inertial navigation systems.

 

* * *

 

Sagem , a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

For more information: www.sagem-ds.com

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 08:55
photo Thales UK

photo Thales UK

Le chef d'Etat-major de l'armée de terre, le général Ract-Madoux, souhaite s'offrir un ou deux drones Watchkeeper en leasing avant leur livraison prévue en 2017

 

12/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les essais mitigés du drone tactique anglo-israélien cet été en France sont aujourd’hui complètement oubliés. L’armée de terre veut le Watchkeeper, le seul drone de ce type sur le marché, assure-t-elle. Son patron, le général Ract-Madoux souhaite d'ailleurs s'offrir un ou deux drones Watchkeeper en leasing avant leur livraison prévue en 2017.

 

Depuis la fin de l'été, Thales a mis les bouchées doubles pour terminer la mise au point du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper. Chez l'électronicien, on estime que le drone sera mis en service opérationnel en février dans l'armée britannique et il devrait faire ses premières armes en opération extérieure à l'été en Afghanistan, selon nos informations. Bref, ça plane enfin pour le Watchkeeper.

 

D'autant que "la coopération entre les deux armées de terre (britannique et française, nldr) autour du Watchkeeper fonctionne parfaitement", a affirmé le 16 octobre dernier aux députés le chef d'Etat-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux. Et de rajouter qu'il "existe une vraie volonté des autorités politiques et militaires d'avancer sur ce dossier". Ce qui semble mettre définitivement hors-jeu le système proposé par Safran, le Patroller, qui n'a jamais été mis en compétition face au Watchkeeper.

 

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

Le seul drone européen certifié

 

Début octobre, Thales UK, maître d'œuvre du programme, a en outre annoncé l'obtention d'un certificat STDA (Statement of Type Design Assurance) délivré par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni pour le Watchkeeper en vue d'intégrer ce drone dans le trafic aérien civil. "Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde", a expliqué Thales dans un communiqué publié le 7 octobre.

 

Surtout, selon Thales, ce certificat ouvre "la voie pour le MoD britannique vers la délivrance de l'autorisation de mise en service initiale" du Watchkeeper, "le seul drone européen certifié pour l'insertion dans un trafic aérien civil dense", selon des propos tenus par le PDG de Thales, Jean-Bernard Lévy, en septembre à l'Assemblée nationale.

La DGA rassurée ?

 

Des bonnes nouvelles qui devraient rassurer le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, qui avait mis au début du mois d'octobre la pression sur Thales, comme il sait bien le faire pour motiver les industriels sur le mauvais chemin. "Nous avons expérimenté le drone Watchkeeper pendant plusieurs mois dans les établissements de la DGA, a-t-il expliqué le 1er octobre aux sénateurs. La maturité du produit pourrait être meilleure. Pour que nous acceptions de le considérer, il faudra nous démontrer que sa maturité est supérieure à celle que nous avons constatée". Un beau "tampon" sur Thales, comme on dit au rugby.

 

Car la déception a été semble-t-il à la hauteur des espérances. "Pour le Watchkeeper, il y avait quelque chose-là qui était très séduisant qui allait au-delà de la simple acquisition et s'intégrait dans une coopération opérationnelle", a rappelé Laurent Collet-Billon quand un sénateur lui a posé la question sur la nature de la procédure d'acquisition. Il est vrai comme l'avait révélé "La Tribune" que les essais du Watchkeeper l'été dernier à Istres par la direction générale de l'armement (DGA) s'étaient moyennement bien passés. Des essais d'ailleurs coûteux, selon le député Jean-Yves Le Déaut (PS, Meurthe-et-Moselle) : la facture s'élèverait à 8 millions d'euros pour l'armée de terre. Des essais qui ont curieusement portés sur la première génération de drones et pas directement sur la deuxième.

 

Des problèmes de liaison entre le drone et les équipes au sol

 

Que s'est-il passé à Istres cet été ? On en sait un peu plus sur ce qui n'allait pas. "Le drone vole et se pose parfaitement. En revanche, les liaisons entre le drone et le sol ont posé problème", a révélé le général Bertrand Ract-Madoux lors de son audition à l'Assemblée nationale. Et de préciser que "les capacités de vol et d'emport (du Watchkeeper, ndlr) ne sont pas en cause : il est prêt de ce point de vue". C'est pour cela que le DGA avait déclaré que le Watchkeeper n'avait pas atteint son point de maturité.

 

Du coup, Thales a dû se retrousser les manches et accélérer la mise au point du drone pour calmer la DGA. Ce qui a été gagnant visiblement comme l'a assuré le général Ract-Madoux. "Je retiens de mes contacts avec la partie britannique que l'industriel a beaucoup travaillé sur les problèmes de liaisons au cours des deux derniers mois et qu'ils seraient en voie de règlement". Le certificat anglais obtenu par Thales UK semble avoir clos le dossier. "Ce certificat de type du MAA confirme que le Watchkeeper (drone et logiciels systèmes) a atteint un niveau de sécurité et d'intégrité acceptable correspondant à l'état actuel du développement du système", a pour sa part expliqué Thales.

 

L'armée de terre veut des Watchkeeper en leasing

 

En dépit de ces problèmes, l'armée de terre n'est pas du tout inquiète sur les performances de ce drone tactique. "La réalisation du programme Watchkeeper est à notre portée", veut croire le général Ract-Madoux. C'est pourquoi il veut disposer de systèmes bien avant les livraisons prévues en 2017 par la loi de programmation militaire (LPM). "Je souhaite obtenir un ou deux drones Watchkeeper en leasing avant leur livraison prévue en 2017, tant nous en avons besoin", a expliqué le général Bertrand Ract-Madoux.

 

D'autant que Le 61e régiment d'artillerie, qui est actuellement en train de se former avec son équivalent britannique à l'emploi du Watchkeeper, a rapidement pris en main ce matériel. "Les Britanniques ont été impressionnés par l'aisance et la rapidité avec laquelle ils ont pris en main le Watchkeeper", a affirmé le chef d'Etat-major de l'armée de terre.

 

Des perspectives de mutualisation

 

Le patron de l'armée de terre ne fait donc pas mystère de son envie du Watchkeeper. "Je considère que cet appareil offre des capacités très intéressantes d'emport combiné de moyens optiques et électromagnétiques, ainsi qu'une bonne autonomie de vol. Enfin, j'observe une forte volonté, de part et d'autre de la Manche, de lever les dernières difficultés pour faire aboutir ce projet. Sa dimension européenne constitue d'ailleurs un atout supplémentaire : elle ouvre des perspectives de mutualisation non seulement en opérations, mais aussi en matière de formation et d'entraînement", a-t-il expliqué. Ce qui rend ce drone incontournable tant la mutualisation est un concept à la mode actuellement en raison des potentielles économies pour les armées. D'où la pression mise à la fin de l'été sur Thales par le DGA pour mettre au point ce système d'armes.

 

Et le général d'estimer que "l'évaluation du système se poursuit avec des résultats techniques prometteurs mais encore perfectibles, qui permettent d'entrevoir sa maturité prochaine". Pour sa part, le PDG de Thales, Jean-Bernard Levy avait estimé mi-septembre à l'Assemblée nationale que ce drone "paraît parfaitement adapté aux besoins de l'armée de terre pour un coût correspondant aux hypothèses budgétaires de la LPM. Watchkeeper n'a pas la prétention de tout faire en matière de drone mais a le mérite d'être disponible, facteur d'économies, issu d'une chaîne d'approvisionnement européenne, et sous le contrôle exclusif de nos forces, ce qui représente quatre atouts importants".

 

Le seul drone de ce type sur le marché

 

Pour le général Bertrand Ract-Madoux, "le Watchkeeper est un programme majeur pour l'armée de terre". Pourquoi ? Parce que "c'est actuellement le seul drone tactique de cette catégorie disponible sur le marché européen et le seul à avoir reçu une certification lui permettant de voler", a-t-il souligné. Selon lui, il représentera "un atout indispensable pour nos forces en opérations". Car s'agissant des drones tactiques, les engagements récents ont confirmé "l'apport essentiel qu'ils représentent en opérations". "En offrant au chef tactique et aux forces terrestres un appui renseignement immédiat, adapté au rythme des opérations menées au sol, ils contribuent à l'efficacité et à la protection des unités engagées", a expliqué le général Ract-Madoux.

 

Le chef d'Etat-major de l'armée de terre a estimé que l'on ne devait « pas perdre trop de temps. Il ne faut pas reporter la livraison du Watchkeeper à 2018 ou 2019 alors que le SDTI (l'actuel drone tactique en service dans l'armée française, ndlr) sera très difficile à maintenir à niveau au-delà de 2017 ». Il compte d'ailleurs, probablement à l'été, envoyer « des officiers et des sous-officiers de ce régiment en Afghanistan, aux côtés des équipes britanniques, pour tester le comportement de l'appareil sur un théâtre d'opérations ».

 

Selon Jean-Bernard Lévy, "Français et Britanniques pourraient bénéficier de la mise en commun de la doctrine, de la formation et du soutien, partager les coûts d'évolution, tout en conservant la possibilité d'un emploi opérationnel autonome. Ce serait un vrai coup d'accélérateur à la force expéditionnaire franco-britannique conjointe prévue par les accords de Lancaster House".

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 20:12
Renseignement - Industriels et militaires en forum à Saumur

15/10/2013 Economie et technologie

 

Industriels et militaires se sont réunis, début octobre 2013, aux écoles militaires de Saumur (EMS), pour le 9e forum du renseignement. Le centre d'enseignement et d'étude du renseignement de l'armée de Terre (CEERAT) organise tous les 2 ans cette rencontre, l'occasion de découvrir l'évolution des technologies mises au service du renseignement opérationnel. Si les industriels sont venus apporter leur expertise en la matière, c’est pour bénéficier en retour d’un précieux savoir-faire militaire… l’expérience du terrain ! Matériel éprouvé au combat, un « label » recherché, qui fait désormais référence chez les industriels.

14 oct. 2013  Armée de Terre

 

Aux écoles de Saumur, le CEERAT (centre d'enseignement et d'étude du renseignement de l'armée de Terre) organise tous les 2 ans un forum qui donne l'occasion de découvrir l'évolution des technologies mises au service du renseignement opérationnel. Cette 9e édition a pour thématique ; " L'armée de terre est déployée en zone sahélienne : quelles conséquences pour le renseignement et quels sont les défis posés aux capacités de recherche ? "

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:55
Jean-Yves Le Drian teste le FELIN au 2e RIMa, avant de mettre cap au sud

14.10.2013 par P. Chapleau Lignes de Défense

 

Quelques lignes sur la visite du ministre de la Défense au 2e RIMa du Mans, "régiment glorieux entre tous" et dont le drapeau "est celui qui comporte le plus de noms de bataille" (dixit JYLD dans son discours).

Le ministre est arrivé vers 9h15 pour quitter Auvours vers 17h, trois tables rondes, un discours, des présentations (photo ci-dessus) et un déjeuner plus tard (photo ci-dessous).

"J'ai rencontré certains d'entre vous dans l'Amettetaï", a rappelé Jean-Yves le Drian aux militaires avec qu'il a échangé. "D'autres demain s'engageront sur d'autres théâtres" (RCA?). Sur les échanges, peu de précisions mais Louvois a figuré en bonne place.

photo1.jpg

Et après? Cap au sud pour le ministre... Le 23 octobre à Pamiers (1er RCP) pour le 30e anniversaire de l'attaque contre l'immeuble Drakkar à Beyrouth; le 25 octobre à Castelnaudary (4e RE). Et en novembre, un doublé: Castres (8e RPIMa) et Carcassonne (3e RPIMa).

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:55
Sagem présente son Patroller à l’armée de terre

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

 

14.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

L’industriel français Sagem (groupe Safran), a présenté pour la première fois officiellement son drone Patroller à l’armée de terre la semaine dernière. Le Patroller a notamment été présenté aux spécialistes de la guerre électronique, à l’occasion du 9ème Forum du renseignement de l’armée de terre, organisé cette année à Saumur.

Le drone que Sagem souhaite proposer face au Watchkeeper pour succéder au SDTI (Système de drone tactique intérimaire) a réalisé cet été (juillet/août) 16 vols complémentaires d’essais, en configuration multi-capteurs. Cette campagne de vols fait suite à celle menée en juin dernier (relire l’article de FOB ici). Sagem se félicite des résultats obtenus lors de cette dernière campagne. Ces vols, qui ont été organisés en région parisienne, visaient à valider les performances de l’aéronef muni de son pod de guerre électronique. La charge utile COMINT (COMmunications INTelligence) de Thales et la boule optronique Euroflir 410 (Sagem) combinées, en temps réel depuis la station sol, ont montré de « très bons résultats », notamment pour l’aspect guerre électronique. Les relevés de radio-goniométrie ont révélé une précision élevée sur les émetteurs militaires et civils en plastron, selon l’industriel français. Ainsi qu’une  « sensibilité nominale » à propos de la comptabilité radio-goniométrie avec l’ensemble des équipements radios et électroniques de bords. C’est donc une configuration multi-capteurs dérisquée que propose aujourd’hui Sagem à l’armée de terre, avec un pod guerre électronique calibré pour offrir la précision compatible avec les missions militaires.

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:40
Ratnik – équipement du XXIème siècle

 

 

28.09.2013 Rostec

 

L’ensemble d’équipement militaire pour l’armée russe «Ratnik» a été confirmé pour son adoption dans l’armement, indique-t-on dans le Ministère de la Défense. Les tests d’état commenceront en août et ils se termineront en novembre.

 

Nous n’avons pas fait appel à des modélistes  et des couturiers lors de la création du nouvel uniforme ce qui ne l’a pas empêché d’être bien meilleur que beaucoup de ses analogues étrangers pour son apparence et sa commodité d’utilisation. La préférence a été donnée justement à «Ratnik» qui s’est trouvé être le meilleur dans toutes les principales caractéristiques.

 

L’analogue français FELIN, pour lequel l’ancien chef d’Etat-major Nikolaï Makarov insistait pour son étude et sa copie, perd de peu face au «Ratnik» dans lequel l’équipement et l’armement ne font qu’un.

 

«Ratnik» arrivera dans l’armement début 2014. Les délais de tests et de livraison de l’équipement «Ratnik» sont strictement respectés, ils sont conformes au contrat. En 2014, 5-7 grandes unités passeront au nouvel équipement. Les autres seront équipées dans les cinq années suivantes.

 

L’évaluation de plus de 100 éléments séparés de l’équipement a été réalisée, incluant les casques, les gilets pare-balles et différents moyens de protection, durant le travail sur «Ratnik» dans le cadre des tests préliminaires. Les 40 meilleurs échantillons, suivant leurs caractéristiques tactiques et techniques, ont été admis aux tests d’état.

 

La livraison de plusieurs dizaines de milliers d’ensembles d’équipement militaire pour les militaires de l’Armée de Terre, les parachutistes et l’infanterie de marine, est planifiée dans la commande d’état de la défense pour 2014.

 

Le délai garanti moyen d’utilisation du «Ratnik» est de cinq ans, l’ensemble sera transmis d’un militaire à un autre tant qu’il ne sera pas mis hors service. Et disons que si le maillot avec les valves est porté que par un soldat, l’uniforme d’été est prévu pour deux.

 

L’uniforme de campagne actuel se distingue sensiblement de l'uniforme «Ratnik» par sa couleur, sa coupe et la structure de ses matériaux. Vers 2015, l’Armée russe passera au nouvel uniforme unifié prévu pour son port quotidien. Les militaires ne devront pas se rhabiller dans le vêtement «Ratnik» pour utiliser l’ensemble militaire — il sera identique pour tous.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 12:55
Sofradir, Onera to seek new thermal imaging tech

Sofradir is teaming with France's Onera research organization to seek innovations in thermal imaging technology.

 

Oct. 8, 2013 - By ANDREW CHUTER  - Defense News

 

LONDON — Sofradir has tied up a five-year partnership deal with France’s state-owned Onera research organization to develop new thermal imaging technologies.

 

The deal, known as a partner research innovation (PRI) agreement, will see the two concerns develop thermal imaging technologies for next-generation infrared detectors.

 

A key part of the arrangement is aimed at accelerating the transfer of know-how from the state-owned aerospace and defense research organization into the marketplace through the link with Sofradir, a technology company based in Chatenay-Malabry, France.

 

The two sides have collaborated previously, but this is the first time they have signed a PRI agreement, a new type of French public-private contract that enables Onera to transfer technology and expertise to industry.

 

In a statement, the partners said their combined strengths in aerospace and defense research and industrial expertise will “facilitate the paradigm shift necessary for innovation uptake in thermal imaging.”

 

Potential innovations likely to be pursued include more compact multipurpose thermal imaging products with simplified or no external optics, as well as new thermal capabilities, such as high-resolution and hyperspectral imagery.

 

Philippe Bensussan, the chairmen and CEO of Sofradir, said the collaboration would “break down the technological barriers in infrared by exploring new possibilities in optical integration and other techniques. ... We have high expectation about what these advantages will bring to our customers who design optronics systems for defense, space and commercial applications.”

 

Sofradir is jointly owned by France’s Thales and Sagem groups. Last year, it reinforced its position as Europe’s leading infrared detector supplier when it announced the takeover of the infrared businesses of its two shareholders.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Sagem Défense Sécurité va investir 5 millions d’euros dans une nouvelle usine au Maroc

02 octobre 2013 Par PIERRE-OLIVIER ROUAUD - Usinenouvelle.com

 

La filiale de Safran, Sagem Défense Sécurité s’implante au Maroc près de Casablanca pour y produire des composants pour actionneurs et équipements d'avionique. Avec 150 emplois à la clé.

 

L’annonce en a été faite lors de l’inauguration par le roi Mohammed VI de la zone franche Midparc à Nouaceur, près de l’aéroport de Casablanca.

 

Sagem Défense Sécurité, filiale du groupe Safran va implanter une nouvelle usine, sa première au Maroc, à Nouaceur.

 

Celle-ci ne devrait toutefois pas se situer sur la nouvelle zone franche mais sur la zone industrielle Aeropôle toute proche.

 

Ce projet a fait l’objet d’une convention avec l’État marocain ce qui lui ouvre droit aux aides à l’investissement du Fonds Hassan II qui prendra en charge une part non précisée de l’investissement.

 

D’une surface de 4 000 m², l'usine doit employer environ 150 salariés à l’horizon 2015. L’investissement prévu est de 5 millions d’euros (56 millions de dirhams) sur la période 2013-2014.

 

Selon un communiqué du groupe "Sagem Maroc sera implantée début octobre 2013 sur un site provisoire pendant la durée des travaux. (…) Le site définitif sera opérationnel en septembre 2014".

 

Sagem est la marque commerciale de la société Sagem Défense Sécurité, spécialisée dans l'optronique, l'avionique, l'électronique et les logiciels pour les marchés civils et de défense. La société emploie 7 500 salariés en Europe, Asie du Sud-est et Amérique du Nord.

 

"vecteur de compétitivité"

 

La société Sagem Maroc, filiale à 100 % de Sagem, sera spécialisée dans le montage d’équipements mécaniques et électriques aéronautiques et inclura des activités de montage aujourd’hui sous-traités.

 

Ce projet assure Sagem est un "vecteur de compétitivité" et participe "à la modernisation de l’outil industriel de Sagem qui prévoit également une nouvelle usine en France à Buchelay, près de Mantes (Yvelines, NDLR)".

 

Selon le groupe, ce développement industriel vise à "pérenniser en France l’activité de pièces mécaniques critiques tout en dotant Sagem d’outils de production au plus haut niveau destinés à mieux répondre aux exigences de compétitivité du marché mondial de l’aéronautique civile".

 

En clair il s'agit là de l'application du concept de "co-localisation" cher aux pouvoirs publics marocains.

 

En tout cas, cette future usine va conforter un peu plus la montée progressive de l'industrie aéronautique au Maroc dont Safran fut un des groupes pionniers. Celle-ci a vu son activité bondir de 17% en 2012 selon le GIMAS (Groupement des industries marocaines de l'aéronautique et du spatial) pour atteindre un volume d'exportation d'environ 570 millions d'euros (6,6 milliards de dirhams).

 

 

 

Une présence renforcée

Safran s’est fortement développé au Maroc ces dernières années. Ses opérations y comptent : Labinal (cables) àTemera, Aircelle (nacelles) et Matis (JV Boeing / Labinal) à Nouaceur, Morpho (sécurité) et Safran Engineering Services (bureau d’étude) à Casablanca. Hamid Benbrahim El Andaloussi, délégué général de Safran au Maroc est par ailleurs président du GIMAS. Sagem se présente comme le n°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, ainsi que le n° 1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n° 1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:55
Défense : le drone tactique Watchkeeper à la repêche

27/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Peut mieux faire. La campagne d'essais du drone anglo-israélien Watchkeeper de Thales s'est moyennement bien passée cet été à Istres. Mais Paris continue à privilégier la coopération franco-britannique. D'autant que le SDTI de Safran, le rival de Thales, avait lui-même rencontré pas mal de difficultés de mise au point.

 

Les drones seraient-ils maudits en France ? La campagne d'essais du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper en France ne s'est pas très bien passée cet été à Istres, selon des sources concordantes. L'exemplaire prêté par Londres a rencontré quelques difficultés pour réaliser tous les vols prévus et n'a pu finalement en effectuer que la moitié. Ce qui a entraîné quelques frustrations et mécontentements au sein du ministère de la Défense, et plus précisément à la direction générale de l'armement (DGA). "Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions", a d'ailleurs prudemment précisé il y a deux semaines le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense.

Selon nos informations, la moitié des vols annulés l'ont été en raison de mauvaises conditions météorologiques, notamment au mois de juin, qui il est vrai a été très... britannique. Des raisons exogènes au programme qui exemptent de fait le Watchkeeper. En revanche, l'autre moitié des vols l'ont été pour des raisons techniques... mais qui sont "connues", explique-t-on à La Tribune. Car en Grande-Bretagne, le Watchkeeper est encore dans sa phase de mise au point finale et est dans la dernière ligne de droite pour obtenir le droit d'être mis en service dans les rangs de l'armée de terre britannique.

 

La coopération franco-britannique privilégiée

Pour autant, le Watchkeeper, réalisé en coopération entre Elbit, qui fournit la plateforme Hermes 450, et Thales UK la charge utile, garde toutes ses chances pour remplacer les drones de reconnaissance et de désignation d'objectifs, SDTI (Système de drone tactique intérimaire), livrés par Safran à l'armée de terre française et qui sont aujourd'hui à bout de souffle. Car Paris continue de donner la préférence à cette coopération franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House pour le segment des drones tactiques.

Et en dépit de la campagne mitigée cet été, les essais se poursuivent. Ce que confirme l'amiral Edouard Guillaud : "actuellement, les essais du Watchkeeper, qui n'est toujours pas déclaré opérationnel, se poursuivent au Royaume-Uni et en France. La version définitive n'est toujours pas acquise". Et de rappeler que la France était montée "dans le train sans ajouter de sur-spécifications, qui auraient rendu la coopération impossible, retardé le système, et rendu le projet financièrement bien plus difficile. Notre volonté dans ce domaine est très nette".

 

Le SDTI opérationnel jusqu'à fin novembre 2014 ?

Le temps presse. Car les SDTI devront être retirés entre 2015, pour les premiers exemplaires, et 2017, assure le ministère de la défense dans la présentation de la loi de programmation militaire (LPM). Et même plus vite si l'on en croit le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), qui dans son dernier rapport, indique que "huit marchés et trois avenants au total ont été nécessaires pour assurer la disponibilité opérationnelle de l'équipement jusqu'en novembre 2014". Ce qu'a confirmé le PDG de Safran, Jean-Paul Herteman, aux députés de la commission de la défense : "la phase de production, et, à moyen terme, d'opération du SDTI arrive effectivement à son terme".

Selon le patron de Safran, ce système sera remplacé par un drone de capacité supérieure, et son groupe "se positionne avec un produit original et intelligent, baptisé Patroller : nous espérons donc lui trouver des débouchés". Et de rappeler, compte tenu de la préférence française pour le Watchkeeper, que "la France avait été le cinquième ou sixième client pour le SDTI". Le drone Patroller, d'un poids d'environ une tonne, guidé par une liaison radio VHF, dispose d'une endurance de vol allant jusqu'à trente heures et d'une capacité de vol à une altitude de 25.000 pieds. "Sa plateforme est tout simplement un planeur motorisé fabriqué en Allemagne - leader pour ce type d'appareils -, équipé d'un système optronique, de contrôle de mission et d'évitement automatique des obstacles", a expliqué Jean-Paul Herteman. Ce drone peut être utilisé pour des activités civiles telles que la surveillance de frontières ou l'observation d'incendies.

 

La saga du SDTI appelle à la prudence

Les difficultés estivales du Watchkeeper sont toutefois à relativiser tant le SDTI a rencontré de sérieux déboires. Ce programme, qui a été lancé en février 2000, pour succéder au système Crécerelle, a fait l'objet d'un marché passé à Sagem en 2001, dans l'attente d'un système de drone futur. D'où son appellation d'intérimaire : il était prévu que pour sept ans. "Ce marché a dès l'origine rencontré de nombreuses difficultés tant pour la livraison intervenue avec plus d'un an de retard, que dans le maintien en condition opérationnelle, note le CPRA dans son rapport. L'exécution des premières tranches ont été critiques et ont fait l'objet d'un contentieux entre l'industriel et la DGA. Celui-ci s'est finalement soldé par une pénalité de 5 millions d'euros pour l'industriel".

Fin 2011, malgré les pertes et la fragilité du système - plusieurs étaient en réparation -, le SDTI a néanmoins montré un "grand intérêt opérationnel" et son utilisation a été "beaucoup plus importante que prévue, notamment en opérations".

 

SDTI : des dérives financières importantes

L'acquisition du système SDTI s'est élevée à 77 millions d'euros alors que la prévision initiale était de 68 millions. "Si cette augmentation a été modérée (+13 %), il n'en a pas été de même pour celle du maintien en condition opérationnelle et de la logistique, a constaté le CPRA : envisagée à l'origine pour 7 ans et pour une opération extérieure à un montant de près de 48 millions d'euros, elle s'est finalement élevée pour 10 ans et trois opérations à plus 196 millions d'euros (+ 310 %)".

Le coût total de possession du système, constaté sur 10 ans, est de 273 millions d'euros, très loin des prévisions initiales évaluée à environ 116 millions. Selon le CPRA, pour le SDTI, comme pour son prédécesseur le drone Crécerelle, "la part du maintien en condition opérationnelle dans le coût total de possession est particulièrement élevée : elle est de près de 70 % et correspond à plus de 2,5 fois le prix d'acquisition. Elle provient notamment d'une mauvaise anticipation de l'utilisation en opération, qui a occasionné un surcoût de près de 90 millions d'euros et des trois années supplémentaires de service des appareils, pour près de 60 millions. En revanche, le coût unitaire d'un drone est resté égal aux prévisions".

 

Quels enseignements pour l'avenir

Le CPRA estime que l'expression du besoin, qui demandait des capacités ambitieuses, a conduit "à ne pouvoir retenir qu'un seul industriel français alors que d'autres pistes auraient pu être davantage explorées". Et de souligner que des pistes "mériteront de l'être avec plus de détermination pour les programmes futurs". Pas sûr que Paris prenne cette voie, Thales étant pour le moment clairement favori pour remporter le marché d'une quinzaine de systèmes qui seront livrés à l'horizon de 2019. En outre, l'intérêt "d'évaluer au plus juste le montant du MCO lors du lancement d'une opération apparaît très clairement dans cette opération". Et pour cause, le MCO a dérivé de plus de 300 % par rapport aux prévisions initiales.

Le rôle des drones dans les armées actuelles n'est plus à démontrer, après l'emploi intensif et efficace du SDTI en Afghanistan, a rappelé le CPRA. "Mais, a-t-il souligné, les quantités envisagées dans le futur incitent à mener une réflexion pour un regroupement de l'ensemble des partenaires européens, qui permettrait la constitution d'une filière "drones", disposant d'une véritable pertinence économique". Ce qui est en train d'être réalisé entre la France et la Grande-Bretagne.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:55
Sagem et Uralvagonzavod produiront des véhicules de combat

NIJNI TAGUIL, 25 septembre - RIA Novosti

 

Le holding russe Uralvagonzavod et le groupe français Sagem créeront conjointement des véhicules de combat, a annoncé mercredi à Nijni Taguil Oleg Sienko, directeur général du holding russe.

 

"Nous avons retenu une base à Nijni Novgorod où nous fabriquerons nos produits. Nous avons avancé avec Sagem dans le domaine de la coproduction", a indiqué M.Sienko lors du Salon d'armements international Russian Arms Expo-2013.

 

Selon lui, les sociétés russe et française coopèrent sur les dispositifs terrestres, les viseurs et les systèmes de surveillance.

 

"A mon avis, nous créerons le premier lot de véhicules de combat en 2013", a ajouté le responsable.

 

Uralvagonzavod et la société française ont également progressé dans la modernisation et la commercialisation de matériels.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:55
Sagem Mission Planning for French Helo Crews

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Sagem; issued Sept. 24, 2013)

 

Sagem to Supply New Mission Planning System for French Army’s Tiger and NH90 Helicopter Units

 

PARIS --- Sagem (Safran) has signed a contract with French defense procurement agency DGA for the development and production of a new version of the MPME (Module de Préparation de Missions) mission planning system for helicopter crews, to be deployed by the French army’s air arm (ALAT).

 

The new version of the MPME system is designed to support the service entry of the army’s Tiger HAD (support & destruction) and NH90 TTH Caïman tactical transport helicopters.

 

The MPME system is operated in a network from transportable tactical modules or in a fixed infrastructure. It allows helicopter crews to plan their mission as a team, and supports formations comprising different types of helicopters. Mission planning is based on advanced functions enabling replay on the ground of flight paths in three dimensions. The MPME multiplies effectiveness during the most critical mission phases: at night, for deconfliction, avoiding known surface-to-air threats (“SAM rings”), use of weapons, landing zones, etc.

 

An upgraded version of the MPME system already in service, this new version is part of the program contract awarded to Sagem by the DGA in 2005, covering regiments deploying the Puma, Cougar, Gazelle and Tiger HAP (support-protection) helicopters, as well as the French-German Tiger flying school. This latest contract includes life-cycle support services and provides for the modernization of MPME systems already in service.

 

Part of the digital battlefield, the MPME features greater security and access to new mapping and aeronautical data.

 

The first systems should be delivered toward the end of 2014.

 

The current MPME system has been deployed in combat. It has been used for ALAT in Afghanistan, on the French navy’s Mistral and Tonnerre amphibious ships for Operation Harmattan in Libya, and most recently during Operation Serval in Mali this year.

 

Sagem is prime contractor for the SLPRM (Système local de préparation et de restitution de missions) mission planning and restitution system, designed for combat aircraft of the French air force and navy. Sagem has developed the Helipsys mission planning system for international markets, based on the MPME system.

 

 

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 10:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Paris, le 24 septembre 2013 Sagem

 

Sagem (Safran) a signé avec la Direction générale de l’armement (DGA) un contrat portant sur le développement et la production de la nouvelle version du MPME, Module de Préparation de Missions pour Equipages d’hélicoptères, destinée à l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT).

 

Cette nouvelle version du système MPME est conçue pour accompagner l’entrée en service des hélicoptères Tigre HAD (Appui Destruction) et NH90 TTH Caïman de l’ALAT.

Sagem produira le nouveau système de préparation de mission des unités Tigre HAD et NH-90 Caïman de l’armée de Terre

Système exploité en réseau depuis des modules tactiques projetables ou en infrastructure, MPME permet aux équipages de préparer leurs missions en mode collaboratif, y compris pour des formations d’hélicoptères différents. La préparation de mission intègre des fonctions de calcul avancé permettant le re-jeu des trajectoires en trois dimensions. MPME est un multiplicateur d’efficacité pour les phases les plus critiques d’une mission : vols nocturnes, déconfliction, évitement de menaces sol-air connues, emploi des armes, zones de posé, etc.

 

Evolution du système MPME déjà en service, cette nouvelle version s’inscrit dans le cadre du programme que la DGA avait confié à Sagem en 2005 pour les régiments dotées d’hélicoptères Puma, Cougar, Gazelle, et Tigre HAP (Appui-Protection), ainsi que pour l’Ecole franco-allemande du Tigre. Ce nouveau contrat est assorti d’une prestation de MCO et prépare la modernisation des terminaux MPME en unités.

 

MPME est une composante de la numérisation de l’espace de bataille. Il se caractérise par une sécurité renforcée et l’accès à de nouvelles données cartographiques et aéronautiques. Les premiers modules sont prévus pour fin 2014.

 

Le système MPME actuel a été déployé en appui de l’ALAT en Afghanistan, sur les bâtiments de projection Mistral et Tonnerre de la Marine nationale pour l’opération Harmattan en Libye, et dernièrement en 2013 pour l’opération Serval au Mali.

 

Sagem est également maître d’œuvre du SLPRM (Système local de préparation et de restitution de missions) destiné aux avions de combat de l’armée de l’Air et de la Marine. A partir du système MPME, Sagem a développé Helipsys pour les marchés internationaux.

****

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com            

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:55
Sword (JIM LR) photo G. Belan - FOB

Sword (JIM LR) photo G. Belan - FOB

13.09.2013 par Guillaume Belan (FOB)
 

Le Sword de Sagem

Outre le drone Patroller, présenté sur le stand de l’entreprise française au salon britannique de la défense, Sagem a dévoilé à Londres une évolution de sa jumelle multifonctions JIM LR (sur la JIM LR, relire l’article de FOB ici). Baptisé Sword, la JIM LR se dote d’une capacité de détection acoustique de tir, grâce à l’ajout du système Pearl de Metravib-Alcoem (relire l’article de FOB sur le Pearl ici). Outre l’intégration mécanique de la boule de détection sur la JIM LR, Sagem a également réalisé une intégration logicielle afin d’afficher les données de localisation dans la lunette. Depuis l’Afghanistan, la détection acoustique de tir est devenu un incontournable, faisant les beaux jours de la PME française, qui a vendu son système partout dans le monde. Les évolutions sur la portabilité lui permettent aujourd’hui d’être intégrée sur divers systèmes d’armes. Sagem avait réfléchi sur le sujet dans le cadre du programme Felin et étudié une solution de détection installée sur le casques du fantassin (le casque devenant un véritable capteur acoustique), mais les difficultés techniques et humaines se sont avérées trop importantes. Sagem propose également le système de détection acoustique de tir « Deloc » sur le toureleau téléopéré WASP, en service dans l’armée française sur le PVP.  Pour la JIM LR, tout en conservant ses capacités d’observation, l’ajout du Pearl lui permet de devenir un véritable centre de détection multi-capteurs.

(crédits photo: G Belan)

 
DSEI : du nouveau sur les jumelles multifonctions
 

Thales lance la Sophie Lite

L’ autre grand industriel spécialisé dans les jumelle multi-fonctions, c’est Thales, qui a dévoilé sur ce marché une nouveauté durant le salon DSEI. La jumelle optronique Sophie, bien connue et vendue à de nombreux pays, perd du poids et de l’encombrement.  Elle passe de 3 à 1,6 kg, pour des capacités qui ne sont pas revues à la baisse (imagerie thermale/TV/IR/compas/GPS/telemetrie), elle gagne même un pointer laser et une interface flexible pour d’autres applications (ports USB…).

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:55
photo MP MAUPILE Marine Nationale

photo MP MAUPILE Marine Nationale

Salon DSEI, Londres, le 10 septembre 2013 - Sagem (Safran)

 

Leader européen des technologies et systèmes de navigation, Sagem (Safran) vient de se voir confier par la DGA le marché de modernisation du Système Inertiel de Navigation et d’Alignement (SINA) du porte-avions Charles-de-Gaulle.

 

Conduit sous la maîtrise d’œuvre de Sagem, ce programme de modernisation prévoit le remplacement des centrales inertielles d’origine à cardans (MiniCIN) par de nouvelles centrales à très haute précision de type SIGMA 40 à gyrolaser.

 

Sagem (Safran) modernise le système de navigation et d’alignement du porte-avions Charles-de-Gaulle

Sagem fera évoluer progressivement le système de navigation Charles-de-Gaulle, en fournissant :

    les données de navigation, de guidage et d’attitude, en temps réel aux nombreux systèmes du bord ;

    les données permettant aux avions Rafale d’aligner leurs centrales de navigation à gyrolaser, également fournies par Sagem.

 

Sagem poursuit ainsi sa coopération avec DCNS en matière d’intégration d’équipements de navigation à hautes performances valorisant les capacités de ses systèmes d’armes et de combat embarqués. Ce savoir-faire repose sur la validation de fonctions nouvelles, la garantie de performances tout au long du cycle de développement et de production, le tout dans le respect impératif des délais octroyées par les périodes d’entretien du Charles-de-Gaulle.

 

A l’issue de ce programme, le Charles-de-Gaulle disposera d’un système de navigation équivalent à ceux de bâtiments neufs déjà équipés de SIGMA 40 de Sagem : bâtiments de projection et de commandement Mistral, frégates Horizon et Aquitaine (programme FREMM) et futurs sous-marins nucléaires d’attaque classe Suffren du programme Barracuda.

* * * *

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

 

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 16:40
Kamov Ka-52

Kamov Ka-52

Salon MAKS, aéroport de Joukovsky (Région de Moscou), le 28 août 2013. Safran

 

Kamov, société de la holding Hélicoptères de Russie et Sagem (Safran) vont mettre en synergie leurs complémentarités technologiques et industrielles en proposant une version améliorée du Ka-52 Alligator destinée à répondre aux besoins de plusieurs pays.

 

Lancée en 2011, cette coopération entre les deux sociétés porte sur la proposition et l’intégration sur les hélicoptères développés et produits par Kamov d’équipements optroniques de Sagem et de systèmes de navigation inertielle LINS 100 (*). Elles envisagent les travaux d’intégration d’un nouvel ensemble optronique début 2014 sur le Ka-52.

 

Cette coopération dans le domaine des hélicoptères contribue à la stratégie de Sagem consistant à établir des partenariats industriels durables avec les sociétés russes leaders sur leur secteur. Dans cette coopération, Sagem apportera son expérience acquise avec le viseur le Strix en production pour l’hélicoptère de combat Franco-allemand Tigre. Ce viseur a contribué, de jour comme de nuit, au succès des opérations militaires conduites par les armées françaises sur plusieurs théâtres, dont l’opération Serval au Mali en 2013.

 

(*) Système de navigation inertielle à gyrolaser, la centrale LINS-100 est produite en Russie dans le cadre de la joint venture RS Alliance créée à Ramenskoie par la société russe ZAO-ITT et Sagem.

* * * *

 

Sagem (Safran), société de haute technologie, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie-Pacifique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:50
Drones : la France à contre temps !

09 Juillet 2013 Security Defense Business Review  N° 87

 

Il est consternant de voir à quel point les politiques, sous influence d’entourages courtisans et lobbyistes, peuvent se révéler souvent à contretemps de l’Histoire et de toute vision industrielle. Après avoir tergiversé pendant 10 ans, de façon tout à fait stérile, pour savoir s’il fallait vraiment équiper les régiments de renseignement avec des drones Male, armés ou non, l’Etat français et la DGA viennent de jeter le masque en demandant poliment au Congrès américain de bien vouloir leur vendre 16 drones MQ9 Reaper, fabriqués par General Atomics, pour au moins 2 milliards ! Après avoir expliqué aux français qu’il fallait en urgence 2 drones, puis 12 drones, nous en sommes donc maintenant à l’aveu d’une commande de 16, avec les stations sol et les systèmes qui vont avec. Il faut tout de même savoir que, depuis des années, des généraux français en retraite, lobbyistes pour le compte de sociétés étrangères, font jouer leurs réseaux au sein du MINDEF pour arriver à cette option. Il faut être conscient, pour ne pas le regretter plus tard, que la conséquence directe en sera l’abandon par la France de sa filière drone, présente chez Thales, Dassault, Cassidian et Sagem, au profit d’une intégration totale aux catalogues de l’OTAN, bien évidemment fournis par les entreprises américaines, ce qui ne manque pas de sel au moment où on fait mine de s’étonner que l’Amérique des « démocrates » soit  plus que jamais à l’écoute de nos secrets industriels et commerciaux. A d’autres époques, des parlementaires se seraient enflammés pour moins que cela et auraient qualifié ces choix « d’intelligence avec l’ennemi ». Heureusement, depuis  60 ans, chacun sait que les américains sont nos amis…AE

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 13:40
Ratnik photo by Alexei Philippov

Ratnik photo by Alexei Philippov

MOSCOU, 11 juillet - RIA Novosti

 

Selon une source du ministère de la Défense, l'armée russe devrait s'équiper du système de combat individuel Ratnik au lieu du FELIN français, écrit le quotidien Izvestia du 11 juillet 2013.

 

L’Etat mènera ses essais d’août à novembre et les militaires russes pourraient recevoir leurs nouveaux équipements dès le début de l'année prochaine.

 

"Ratnik dépasse son prédécesseur – le système de combat Barmitsa - en termes de qualité, explique Alexandre Romaniouta, chef du département scientifique de l'armée de terre. L'ancien chef de l'état-major général Nikolaï Makarov s'était prononcé pour l'examen et la reproduction de l'analogue français FELIN mais bien que ce dernier ait quelques avantages mineurs, il est moins performant que Ratnik".

 

Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a probablement poussé les militaires vers ce choix : il a notamment déclaré le 4 juin que "le système de combat individuel Ratnik pourrait entrer en service dans un mois". Il a pourtant évoqué un certain nombre de problèmes sur les armes, qu'il faudra résoudre prochainement.

 

Un mois est déjà passé mais l'armée ne sera finalement dotée de Ratnik que début 2014, estiment des sources au ministère de la Défense. Cette imprécision est liée au fait que Dmitri Rogozine parlait en fait seulement du début des essais, pendant lesquels ce nouveau système devait être transmis à des unités du District militaire ouest et des troupes aéroportées.

 

"Les délais des essais et des livraisons de l'équipement Ratnik sont strictement respectés, souligne le colonel Romaniouta. Tout est conforme au contrat. En 2014 ce système équipera 5 à 7 unités et les autres le recevront pendant les cinq années à venir".

 

Les essais préliminaires de Ratnik ont permis d’évaluer plus de 100 éléments du système, notamment des casques, des gilets pare-balles et des moyens de protection. Les 40 exemplaires les plus performants participeront aux essais d'Etat.

 

La commande militaire d'Etat pour 2014 prévoit la livraison de plusieurs milliers de ces systèmes de combat individuels aux soldats de l'armée de terre, des troupes aéroportées et de la marine.

 

Le délai moyen de garantie de Ratnik étant de cinq ans, cet équipement sera transmis d'un militaire à un autre avant sa mise hors service. Et si le T-shirt n'est destiné qu'à un seul soldat, l'uniforme d'été pourrait servir à deux militaires. L'uniforme d'hiver restera en service encore plus longtemps aussi bien que les casques, les gilets pare-balle, les armes à feu et les couteaux.

 

L'uniforme actuel des soldats diffère considérablement du Ratnik par sa couleur, sa coupe et la structure des matériaux dont il est composé. Selon le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, l'armée russe s'équipera d'ici 2015 d'un nouvel uniforme unifié destiné à l'usage quotidien. Les militaires n'auront donc pas besoin de changer pour utiliser le système Ratnik : ces nouveaux vêtements seront les mêmes pour tout le monde.

 

"Nous avons créé cet uniforme sans modélistes ni couturiers, raconte le colonel Romaniouta se référant aux créations de Valentin Ioudachkine, peu appréciées dans l'armée. On a fait tout nous-mêmes mais il dépasse significativement de nombreux analogues étrangers du point de vue de l'apparence et du confort".

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:55
drone Patroller - photo RP Defense

drone Patroller - photo RP Defense

24.06.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Le salon du Bourget qui vient de fermer ses portes a été l’occasion pour Sagem Défense (Groupe Safran) de présenter son drone « made in France ». Le drone Patroller a la semaine dernière réalisé des essais en vol avec une charge guerre électronique (charge COMINT de Thales) depuis Pontoise. Et Sagem porte de grandes ambitions sur son Patroller qui a déjà mené plusieurs campagnes d’essais en vol, dont une notamment au Qatar en mai dernier. Les qataris réfléchissent à l’acquisition d’un drone de surveillance. Et Sagem porte de forts espoirs sur le marché de la sécurité civile. Mais pas seulement ! Car le groupe français compte bien présenter son dernier-né pour succéder au drone Sperwer de l’armée de terre, lui-même fabriqué par Sagem. En clair, Sagem veut offrir une alternative au Watchkeeper britannique de Thales, en cours d’évaluation par l’armée de terre.

 

Le groupe espère ainsi conserver le segment des drones tactiques de l’armée de terre français. Ses atoûts ? Conserver la maîtrise d’œuvre complète sur le système. Alors que le Watchkeeper est basé sur un drone israélien (Elbit) , « le Patroller est une cellule allemande, produite en série, certifiée, présentant des qualités aérodynamiques robustes » selon son directeur commercial Patrick Durieux. Tandis que l’ensemble du système, charges utiles, segment sol, systèmes de missions ou avionique sont entièrement françaises  (boule optronique Euroflir qui équipe également l’hélicoptère Caiman) et permettront une maîtrise complète sur le système ainsi qu’une forte réactivité et une évolution plus facile. Autres avantages : une charge utile maximum de 250 kg, jusqu’à  20 heures d’autonomie, des trains rentrant, ainsi que la possibilité de le doter d’armement air-sol léger type Brimstone.

 

« Un savoir-faire et une solution 100% française » insiste le directeur commercial. Pour Sagem, l’enjeux est important, puisque il s’agit de conserver son savoir-faire et son outils de production avec l’usine de Montluçon qui emploie une centaine de personnes sur le Sperwer.  « Avec le MCO (Maintien en Condition Opérationnelle) nous avons une charge de travail jusqu’à 2017 » précise Patrick Durieux. S’il est difficile d’évaluer les chances du Patroller face à la coopération franco-britannique, qui a le vent en poupe, autour du Watchkeeper, Sagem mise aussi sur l’export. Avec un poids d’une tonne, le Patroller n’est pas soumis à la réglementation contraignante qui ne concerne que les drones supérieurs à 1,5 tonnes. Les prospects les plus imminents seraient du côté des pays du Golfe.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:55
Crédit MBDA - I. Chapuis

Crédit MBDA - I. Chapuis

25/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Le MMP pourrait être livré à l'armée de Terre dès 2017.

 

Objectif 2014 pour les premiers tirs propulsés du nouveau MMP (missile moyenne portée) en cours de développement chez MBDA. Après de premiers essais concluants de "tirs-départs" menés en début d'année, et qui ont permis de démontrer l'éjection du missile de son lanceur, le missilier se dit prêt à mener dès l'an prochain de premiers tirs de courte portée sur son site de Bourges.

 

Au total, 10 à 20 tirs d'essais devraient être nécessaires pour qualifier le missile. Les tirs courte portée seront suivis par des tirs plus complexes qui mettront à l'épreuve le nouvel autodirecteur bimode développé par Sagem pour le MMP ainsi que la liaison fibre optique. Les tirs de qualification du missile devraient pour leur part commencer en 2016, en vue de premières livraisons à l'armée de Terre l'année suivante.

 

Pour l'heure, ce programme de développement est mené en grande partie sur fonds propres, même si certaines briques technologiques (autodirecteur, fibre optique, poste de tir…) ont fait l'objet d'un chantier de levée de risques attribué par la DGA fin 2011 et qui s'est achevé au tout début 2013. Confirmé lors d'une récente visite du ministre de la défense Jean-Yves le Drian à Bourges, le lancement du programme MMP doit encore être formalisé par la notification d'un contrat de développement et de production. Celle-ci pourrait avoir lieu fin 2013 ou début 2014.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:55
photo RP Defense

photo RP Defense

Salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, Paris, le 17 juin 2013. - Sagem

 

Sagem (Safran) vient d’effectuer entre le 10 et le 13 juin 2013 une nouvelle campagne d’essais en vol de son système de drone Patroller™ en configuration multi-capteur multi-mission intégrant à son bord un système de recueil du renseignement d’origine électromagnétique (Roem) Comint (1).

 

Conçu pour les missions militaires, ce système de guerre électronique Comint, intégré par Sagem dans une nacelle sous voilure, apporte une fonction d’interception, de localisation et d’analyse des communications V/UHF, y compris des postes à évasion de fréquences.

 

Au cours de cette campagne de sept vols, le Patroller a démontré sa capacité à accueillir aisément un système de guerre électronique Comint en nacelle, complétant ainsi le système optronique jour-nuit Euroflir 410 de Sagem. Opéré depuis la station sol, le système Comint permet d’orienter en temps réel l’emploi des capteurs optroniques du Patroller pour l’identification visuelle de cibles et leur localisation rapide et précise sur de larges zones d’intérêt.

GCS Patroler - Intelligence post - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

GCS Patroler - Intelligence post - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Conduite depuis le centre R&D drones de Sagem à Eragny (région parisienne), ces essais font suite à une campagne en environnement désertique en mai 2013, au cours de laquelle le système Patroller s’est intégré à un exercice aéroterrestre et aéromaritime.

 

Développé par Sagem, le Patroller est un système de drones de la classe 1 tonne, basé sur un aéronef de type Stemme S15 certifié EASA pour répondre aux besoins des forces armée ou de sécurité. Il tire partie du savoir-faire acquis par Sagem sur le système de drones tactiques Sperwer et du retour d’expérience de neuf années d’utilisation en Afghanistan.

 

Opérant à coûts maîtrisés, le système Patroller s’appuie sur des technologies françaises et européennes, notamment pour la cellule et les capteurs. Grâce à sa conception modulaire, le Patroller peut recevoir une charge utile en cellule ou en pods pour des vols de 20 à 30 heures et jusqu’à 25 000 ft.

 

Le système de drone Patroller en configuration multi-capteur / multi-mission avec une charge utile optronique et Comint, ainsi que son segment sol associé, sont présentés au salon du Bourget sur l’espace ST B59 de l’exposition statique.

 

(1) Communication Intelligence.

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Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55
Le Bourget 2013 : Sagem veut remplacer les Sperwer français avec son drone Patroller

18/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Sagem a profité du salon pour présenter une nouvelle configuration de son drone Patroller, désormais équipé de deux capteurs dont un nouvelle charge utile de guerre électronique intégrée dans l'un des pods disponibles sous voilure.

 

photo RP Defense

photo RP Defense

"Pour nous, le Patroller est réellement le successeur du Sperwer", explique un dirigeant de la société. Avec ce nouveau capteur "champ large", qui s'ajoute à la boule optronique offrant un "champ étroit", Sagem ambitionne de répondre au besoin exprimé par l'armée de Terre pour le remplacement de ses drones tactiques Sperwer, qui avaient également été fournis par Sagem.

 

Ce faisant, le Patroller s'oppose de front au Watchkeeper de Thales, proposé au titre d'un partenariat franco-britannique et qui fait actuellement l'objet d'une campagne d'évaluation en vol menée par la DGA et les opérationnels.

photo RP Defense

photo RP Defense

La charge utile d'écoute électronique (Comint) testée sur le Patroller est d'ailleurs la même que celle proposée pour équiper les Watchkeeper "France", et a été fournie par Thales.

 

Sagem a ainsi annoncé pendant le salon avoir réalisé une nouvelle campagne d'essais en vol avec cette nouvelle charge utile, qui s'est tenue entre le 10 et le 13 juin depuis le site d'Ergany, en région parisienne. Au total, sept vols ont été réalisés avec le nouveau capteur Comint, utilisé en complément de la boule optronique Euroflir 410.

Note RP Defense

 

Le pod Comint pèse 40 Kg. Il se fixe rapidement sous l’aile, comme charge externe : les  seules connecteurs nécessaires sont l’alimentation électrique du Pod et le système de navigation du Patroller. Pour ce type de charge sensible, la position sous l’aile du drone évite les perturbations electromagnétiques liées à la cellule.

Le Bourget 2013 : Sagem veut remplacer les Sperwer français avec son drone Patroller

En opérations, les charges Comint et Optique seront exploitées depuis la station sol (concept multi-capteurs) du drone Patroller, développé dans le cadre d’une maitrise d’œuvre industrielle française.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:35
Les forces aériennes indiennes commandent 107 Sigma 95 (Sagem-Safran)

Salon de l’aéronautique et de l’espace, Paris le Bourget, le 19 juin 2013 - Sagem (Safran)

 

Le constructeur aéronautique indien Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) vient de commander à Sagem (Safran) 107 kits de systèmes de navigation SIGMA 95. Ces systèmes sont destinés aux avions de combat indiens.

 

Développé et produit par Sagem, SIGMA 95 est un système avionique autonome de navigation inertielle à gyrolasers hybridé GPS/Glonass*. Il apporte aux avions d’arme ou aéronefs de mission une grande précision de navigation et une grande souplesse d’emploi.

 

Les deux-tiers de cette commande feront l’objet de fabrications locales en Inde, consolidant ainsi le partenariat signé entre Sagem et Hindustan Aeronautics Ltd dans les systèmes de navigation. Cet accord constitue une étape importante dans le déploiement à l’international de Sagem afin d’accompagner les développements de l’industrie aéronautique en Inde.

 

Les forces aériennes indiennes commandent 107 Sigma 95 (Sagem-Safran)

Sagem est un fournisseur de référence de l’Inde pour la navigation inertielle de ses avions de combat, navires de combat et systèmes d’armes. Aujourd’hui, près de 500 avions de combat de l’Indian Air Force et de l’Indian Navy embarquent des equipements Sagem. Cette commande viendra ainsi compléter le parc de systèmes SIGMA 95 déjà en service sur les avions de combat indiens.

 

Produit dans son établissement de Montluçon (Région Auvergne), les systèmes de navigation de Sagem sont en service sur les aéronefs militaires les plus modernes en France et à l’international, tels que les avions de combat Rafale, l’avion de transport A400 M, l’hélicoptère européen NH90, ou encore les hélicoptères EC-725 Caracal pour forces spéciales.

 

* GPS (Global Positioning System) et Glonass (GLObal’naya NAvigatsionnaya Sputnikovaya Sistema) : systèmes de localisation par satellite américain et russe.

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Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:55
Les données de vol peuvent être désormais consultées sur tablette numérique - photo Sagem

Les données de vol peuvent être désormais consultées sur tablette numérique - photo Sagem

12.06.2013 Safran

 

Ergonomiques, tactiles, fonctionnelles : les tablettes séduisent de plus en plus le grand public. Elles rendent également de nouveaux services au monde de l’industrie aéronautique et de défense. Démonstration avec deux offres de Sagem (Safran).

 

Sécurité des vols, gestion des risques, optimisation des coûts d’exploitation ou encore assistance à la maintenance des aéronefs… Commercialisée par Sagem, l’offre Cassiopée propose aux compagnies aériennes ainsi qu’aux opérateurs d’aviation d’affaires et d’hélicoptères une large palette de services. Des prestations qui s’appuient sur les informations enregistrées par un boitier d’acquisition, l’ACMS* (Aircraft Condition Monitoring System). Régulièrement, ces informations sont récupérées pour être traitées par Sagem. « La valeur ajoutée du service Cassiopée « Flight data monitoring » porte surtout sur l’interprétation des données de vol qui permet d’avoir une vision juste sur le fonctionnement des aéronefs en opération, souligne Caroline Arlotto, responsable marketing de l’offre Cassiopée. Les analyses, réalisées dès la réception des données sont livrées via un service web sécurisé disponible 24h / 24 et 7 jours / 7. » Les pilotes comme les responsables de la maintenance ou de la sécurité peuvent ainsi disposer d’un ensemble de rapports statistiques et de tendances basés sur les données de vol.

 

Gagner en réactivité

 

Désormais, ces données peuvent être consultées simultanément sur tablette numérique. « Si nous avons choisi de développer une application iPad, c’est avant tout dans un souci de réactivité, souligne Carole Arlotto. Nous avons en effet constaté que les différents utilisateurs n’avaient pas forcément un accès immédiat à un ordinateur. L’application est utilisable très simplement dans un atelier ou sur le tarmac. S’il faut, par exemple, faire des investigations supplémentaires suite à un problème survenu en vol, le responsable de la maintenance en sera informé plus rapidement. Il pourra ainsi éviter une éventuelle et coûteuse immobilisation d’un appareil en programmant les réparations en amont. » L’application est tout aussi utile aux pilotes qui peuvent accéder à une simulation en 3D de leur vol, en vue d’affiner, par exemple, leurs manœuvres d’approche. Pour gagner encore en réactivité, Sagem développe actuellement un ACMS sans fil qui permettra de récupérer les données quotidiennement.

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité photo Sagem

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité photo Sagem

Complémentarité drone-tablette

 

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité : c’est également ce qui a incité Patrick Durieux, directeur commercial de l’activité Drones chez Sagem, à développer plusieurs applications pour tablettes. « Sagem travaille actuellement sur un drone de longue endurance, le Patroller, explique Patrick Durieux. Ce drone, capable de voler trente heures d’affilée, peut embarquer une grande variété de capteurs : optroniques, dont une caméra infrarouge, radar, ainsi que des moyens de transmission de données sécurisés. Les informations du capteur sont transmises en temps réel dans la station-sol qui gère la mission. Grâce à la tablette tactile, d’autres utilisateurs peuvent désormais accéder en direct au flux vidéo généré par la caméra du drone, à sa position ou encore au plan de vol. » Mais l’application possède d’autres atouts. Utilisée sur le terrain par un groupe d’intervention, elle permettrait de contrôler la caméra du drone, par exemple pour observer plus en détail un objectif. D’autant que sa compacité et sa qualité d’affichage la rendent particulièrement adaptée à ce type d’opérations.

Tablettes tactiles : l’atout mobilité de Sagem

« Gestion de la maintenance de la flotte, accès et reporting d’informations suite à un vol, simulation de pannes pour la formation des opérateurs… Le champ d’application des tablettes pour nos drones est immense. Nous avons de nombreux projets à mettre en œuvre », confie Patrick Durieux. Si le pilotage du drone Patroller via une tablette tactile n’est pas envisagé, une réflexion est déjà en cours chez Sagem pour le développement de projets de mini-drones, moins complexes, et pouvant être manœuvrés via une tablette.

 

*Les systèmes d’aide à la maintenance (ACMS - Aircraft Condition Monitoring Systems) enregistrent les données et informations en provenance des systèmes de l’avion : paramètres au décollage, vitesse de vol, température des moteurs, etc.

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