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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 12:35
Le représentant de la CNIM présente l’EDAR au CV Sharma, directeur des besoins opérationnels de la marine indienne

Le représentant de la CNIM présente l’EDAR au CV Sharma, directeur des besoins opérationnels de la marine indienne

07/06/2013 Marine nationale

 

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, en relâche opérationnelle à Goa (Inde) le 31 mai 2013, a mis à disposition ses installations pour permettre à des industriels français d’exposer leurs matériels et savoir-faire aux décideurs indiens.

 

Le groupe Jeanne d’Arc 2013 entame la troisième phase de son déploiement dans un objectif de soutien à la diplomatie navale et aux exportations de défense. Le BPC Tonnerre et la FASM Georges Leygues effectueront plusieurs escales, de l’océan Indien jusqu’à la mer de Chine dans cet objectif.

 

À Goa, le salon a rassemblé quatre industriels de défense: Cassidian, SAGEM, CNIM et DCNS. Les représentants de ces entreprises ont pu notamment rencontrer le vice-amiral Parhar, commandant la région maritime de Goa et l’aéronautique navale. Les autorités de la Marine Indienne ont ainsi pu observer en situation le matériel des industriels français équipant le BPC et présenté par les marins du bord qui l’utilisent en opérations. Ces prises de contact entre marines sont essentielles pour les industries françaises qui souhaitent collaborer avec les marines étrangères.

 

Le soutien à l’exportation des industries de défense françaises est une mission à part entière du ministère de la Défense, et donc de la Marine. L’objectif de ces manifestations est de garantir aux décideurs étrangers, susceptibles de les acquérir la qualité, la fiabilité et la pérennité des équipements français qui équipent les bâtiments de la Marine nationale. A ce titre la Marine nationale, en collaboration avec le Groupement des industries de constructions et activités navales (GICAN), organise des « salons » pendant lesquels exposent des industriels qui ont participé à l’équipement du Tonnerre.

 

Le prochain «salon» se déroulera le 13 juin, le groupe Jeanne d’Arc sera alors en relâche opérationnelle à Singapour.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:55
Sagem croit au succès de son drone Patroller

03 juin 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Si le ministre de la Défense privilégie pour l'instant d'autres fournisseurs, le fabricant français a démontré les performances de son dernier drone à l'étranger notamment au Qatar ou au Kazakhstan. Exposé au prochain Bourget, le Patroller vise également le marché de la sécurité civile.

 

Fabrique-t-on des drones militaires de surveillance en France ? Oui, à Montluçon en Auvergne ! Qui l'eut cru ? Et pourtant, en pleine terre bourbonnaise, dans le hall d'intégration de l'usine de Sagem, trois drones tactiques dont deux portant déjà la cocarde tricolore, sont en cours d'assemblage à différents stades d'avancement, ils vont bientôt effectuer leur premier vol de contrôle et rejoindre les rangs de l'armée française pour remplacer les modèles abimés lors du conflit afghan. Mais ces Sperwer, drones reconnaissables par leur voilure en forme d'aile delta, conçus dans les années 90, ne correspondent plus aux exigences actuelles des armées. Trop petits, ces drones dits tactiques sont désormais limités: aussi bien au niveau de leur autonomie (moins de 10 heures de vol) que de leur charge utile limitée à environ 60 Kg. Des performances qui restreignent de fait leur mission de renseignement. Aujourd'hui, toutes les armées du monde et les forces françaises y compris, rêvent de drones stratégiques ultra-performants dits "MALE" (pour Moyenne altitude longue endurance) voire "HALE" (Haute altitude longue endurance) capables de voler une trentaine d'heures et d'embarquer jusqu'à 2 tonnes de charge utile.

 

3 000 vols

 

Les Sperwer ont toute même fait les beaux jours de Sagem : ce modèle a été produit en série et vendu à 140 exemplaires. Aucun autre fabricant européen ne peut en dire autant. "Ce drone a été développé sur fonds propres. La conception et la fabrication sont totalement françaises ou presque, ainsi que le support en opération. Nous n'avons pas attendu de commandes de l'Etat pour le produire. D'ailleurs la France n'a été que notre quatrième client", explique Patrick Durieux, directeur commercial de l'activité drones de Sagem. Les Pays-Bas, la Suède, la Norvège, la Grèce et le Canada ont largement exploité les Sperwer en Afghanistan. En neuf ans de conflit, ces appareils ont cumulé plus de 3 000 vols. "Nous avons assuré le support en exploitation durant toute cette période. Cela nous confère une expérience unique en Europe dans le domaine des drones", explique le responsable de Sagem.

Grâce à ce savoir-faire, la filiale du groupe Safran veut réitérer ce succès avec son nouveau drone, le Patroller. Un premier exemplaire opérationnel est visible à l'usine de Montluçon à côté de la ligne d'assemblage des Sperwer. Pour le concevoir, Sagem a pris en compte l'expérience accumulée en Afghanistan. Les deux appareils n'ont plus rien à voir. Ainsi le nouveau drone appartient à la famille des MALE légers d'environ 1 tonne plutôt que des drones tactiques. Ses performances ont été démultipliées. Le Patroller s'appuie sur une cellule d'avion piloté, le S-15 de l'avionneur allemand Stemme. Cette plateforme de 18 m d'envergure et déjà certifiée EASA, est capable de voler jusqu'à une trentaine d'heures avec des pointes à 300 km/heure tout en étant relativement silencieuse. 

 

Conception européenne

 

A l'intérieur du cockpit et sous ses ailes, l'appareil peut transporter environ 250 kg de charge utile. Soit une grande variété de capteurs (caméra thermique, équipement optronique, radar, détecteur de balises, systèmes d'écoutes électromagnétiques...) et même des roquettes ou des missiles tactiques. Sa chaîne d'image, 100% Sagem (des capteurs embarqués jusqu'à la station sol en passant par le traitement informatique) permet de distinguer avec netteté des cibles à 3 km de distance. Pour compléter la panoplie de l'avion espion, le Patroller intègre d'autres équipements fournis par des partenaires européens : la transmission par Thales ou Zodiac, le radar par l'italien Selex (groupe Finmecannica), le système de guerre électronique par Thales, l'armement par MBDA...

"Ce drone est de conception européenne sous maîtrise française. On maîtrise 100% les problèmes techniques et on peut réagir très vite pour apporter des évolutions. A contrario, passer un fournisseur non européen, c'est prendre le risque d'acheter des boites noires", explique Patrick Durieux de Sagem. Toutefois, ces performances ne rivalisent pas avec les véritables drones MALE lourds d'environ 5 tonnes qui intéressent actuellement l'armée française, que seuls General Atomics avec son Reaper et l'israélien IAI avec le Heron TP sont capables de fournir. 

Sagem nourrit toutefois d'autres espoirs. Dans la catégorie des drones MALE légers, l'armée française teste avec les forces britanniques le Watchkeeper de Thales. Et tant que la décision d'achat final n'est pas prise, le fabricant français ne désespère pas de faire valoir les qualités de son appareil. Par ailleurs, le Patroller a d'autres débouchés possibles que les forces tricolores. D'autant plus qu'il a été développé sur les fonds propres du groupe comme le Sperwer. Sa polyvalence en termes de capteurs embarqués lui permet de remplir des missions de sécurité territoriale et civile (surveillance des frontières, sauvegarde maritime, détection de départ de feu, surveillance des grands événements...). Le coût d'une heure de vol de drone est en effet moindre, comparée à celle d'une surveillance effectuée par pilote. Et comme pour le Sperwer, Sagem mise également sur les marchés exports. "Le Patroller répond assez bien au cahier des charges qui sortent à l'export notamment au Moyen-Orient, en Asie, en Pologne, au Kazakhstan". Le Patroller a déjà été démontré fin avril au Qatar. Au Bourget, le constructeur ne manquera pas de mettre en avant son appareil sans pilote espérant y séduire les clients potentiels.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:55
Drones : l'histoire d'un incroyable fiasco français

 

30/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Guerre entre industriels, indécision de la France et de l'Allemagne, multiplication d'accords non respectés... Trois raisons qui ont cloué au sol tous les projets de drones de reconnaissance et de surveillance (MALE) en France. Industriels et responsables politiques se partagent les responsabilités de cet incroyable fiasco. Au final, Paris va acheter des drones américains Predator Reaper. Récit.

 

Difficile de mieux résumer un fiasco politique, industriel et militaire d'une telle envergure : "La France a raté le rendez-vous des drones (...) ce qui est invraisemblable pour une nation qui a un savoir faire technologique, aéronautique, électronique considérable avec des entreprises majeures qui étaient en situation de pouvoir le faire", a ainsi reconnu il y a une dizaine de jours le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. On croirait presque à un coup monté, tant les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) ont savamment sabordé depuis le début des années 2000 tous les projets de programmes de développement d'une arme qui, au fil des conflits, est pourtant devenue indispensable aux armées modernes dans le ciel de tous les théâtres d'opérations.

 

Comment la France a-t-elle pu manquer à ce point le virage des drones alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, EADS, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? Au final,  la France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte aujourd'hui de quémander aux Etats-Unis des drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), les fameux Reaper (faucheuse en français).

 

Un programme mal né dès 2004

 

Tout commence véritablement en 2004. Par un exploit. Mais un exploit qui fragilisera dès le départ le projet de drone EuroMale (ancêtre du Talarion) mal né, qui ira de déboires en déboires. Lors du salon de l'armement terrrestre Eurosatory en juin 2004, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, force Dassault Aviation, qui s'était pourtant allié avec Sagem (depuis Safran), et EADS à former un partenariat contre-nature dans les drones. Le groupe européen monte à bord du démonstrateur de drone de combat Ucav (avion sans pilote), le Neuron lancé un an avant et piloté par Dassault Aviation. En contrepartie, EADS doit accepter l'arrivée de Dassault Aviation, qui traîne des pieds, dans le programme EuroMale.

 

Les deux électroniciens, Thales et Sagem sont également conviés pour se partager un budget de 300 millions d'euros. Un drone MALE qui doit voler en 2008. C'est un peu le "Yalta" des drones, qui se fait aux dépens de Thales, qui avait pourtant un accord de co-maîtrise d'oeuvre avec EADS. En outre, l'électronicien devra repousser à l'automne une opération de rachat inamicale par le groupe franco-allemand... allié à Dassault Aviation. Bref, le programme EuroMale regroupe des entreprises, qui ne s'aiment pas et ne s'accordent aucune confiance. Mais pour Michèle Alliot-Marie, alors très optimiste, EADS et Dassault ont "signé un accord fondateur sur les drones, Male et Ucav, qui préfigure l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance". A voir...

 

Après l'enthousiasme des signatures, EADS rencontre très vite des difficultés à fédérer autour de lui un projet européen de drone d'observation. Les pays européens, notamment l'Allemagne, sont déjà en panne de budget et rechignent à passer à la caisse. Pourtant, le ticket de lancement est estimé à 340 millions d'euros, une goutte d'eau pour un projet en partenariat.

 

Problème financier, mais pas seulement. Berlin renacle car le projet, tel qu'il est configuré par les Français, ne correspond pas à ses besoins opérationnels identifiés. La Bundeswehr, son armée, veut un drone de reconnaissance quand la France n'en a pas besoin grâce son système RECO-NG, qui équipe ses avions. Fin 2005, le constat est clair : premier échec pour EADS. Seule l'Espagne souhaite monter à bord de l'EuroMale en y apportant 40 millions d'euros. La France est quant à elle prête à financer à hauteur de 75 millions d'euros, EADS apportant enfin 100 millions en autofinancement. Pas assez pour lancer le programme.

 

La guerre des drones aura bien lieu

 

Si le programme EuroMale a du plomb dans l'aile, EADS ne joue pas non plus réellement franc-jeu avec Dassault Aviation sur le Neuron. A la grande surprise de l'avionneur tricolore à l'été 2005, le groupe européen travaille sur un projet de démonstrateur d'Ucav concurrent du Neuron, le Barracuda. Un peu plus d'un an après la signature, le "Yalta" des drones vole en éclat. D'autant que la guerre va s'intensifier début 2006, en coulisse entre les trois grands du secteur de la défense en France, EADS, Thales et Dassault Aviation.

 

Après avoir été sélectionné par le MoD (ministère de la Défense) britannique pour fournir un drone tactique Watchkeeper, Thales se sent pousser des ailes en France et veut sa revanche sur EADS. Sentant son rival dans une impasse, l'électronicien n'hésite pas à chasser sur le pré carré du groupe européen en faisant une offre non sollicitée à la DGA. Il propose une version francisée du programme britannique Watchkeeper. Ce programme présente "une alternative fonctionnelle beaucoup plus intéressante aux projets de drones de reconnaissance à l'étude en France", estime alors le PDG de Thales, Denis Ranque. Sans succès en dépit du prix attractif du programme.

 

EADS est dans l'impasse et l'avoue même publiquement en juin 2006 lors du salon d'Eurosatory. "Nous sommes dans une impasse alors que nous avons un projet et déjà réalisé des investissements", regrette alors le patron de la division défense d'EADS, Stefan Zoller. Ce constat pousse le groupe européen à changer son projet EuroMale en proposant une plate-forme européenne (via son projet développé sur fonds propres Barracuda) pour satisfaire les exigences de la DGA, qui souhaite avoir une maîtrise européenne totale sur cette technologie.

 

Du coup, EADS est contraint de mettre sur la touche son partenaire israélien IAI, qui devait lui fournir la plate-forme Eagle 2 pour EuroMale. La DGA, qui a toujours soutenu un programme en coopération, maintient la confiance à EADS en dépit des proposition de Thales. En juin, un accord semble se dessiner "à condition d'un coût acceptable". EADS, qui a déjà perdu plus de 120 millions d'euros sur ce projet, persévère. Un drone MALE est désormais attendu en 2013-2014.

 

Dassault Aviation quitte le projet

 

Il faudra attendre un an de plus pour que le projet aboutisse dans la douleur. A l'automne 2006, EADS remet tant bien que mal un projet de drone européen de surveillance, et non plus d'observation. Un compromis entre les besoins opérationnels français (observation) et allemand (reconnaissance) pour faire monter Berlin dans le programme. Soutenu par Michèle Alliot-Marie, EADS négocie alors avec trois pays européens - Allemagne, France et Espagne - le lancement d'un programme nouvellement baptisé Advanced UAV. Exit EuroMale.

 

Ce nouveau projet réduit à la portion congrue la charge de Dassault Aviation. Furieux, le patron de l'avionneur, Charles Edelstenne, refuse de poursuivre avec EADS. L'alliance, qui préfigurait "l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance" est bel et bien cassée.

 

Au début de l'année 2007, la guerre des drones s'intensifie. Thales et Dassault Aviation, qui a dû mal à digérer ses démêlés avec EADS, proposent à la DGA au printemps deux projets de drone, l'un à court terme pour satisfaire les besoins opérationnels de l'armée française, et l'autre à long terme, qui serait le concurrent de l'Advanced UAV. En vain. La DGA maintient sa confiance à EADS. Et tord le bras à Thales pour qu'il reste dans l'Advanced UAV et surtout qu'il ne fasse pas capoter le programme. La ministre de la défense aurait eu recours à la pression sur d'autres programmes en cours de discussions entre la DGA et Thales, explique-t-on alors dans les milieux de la défense. Ce qui ravit EADS, où on explique que Thales a été "remis à son rang d'équipementier, son rôle normal dans les systèmes".

 

Dassault Aviation lance un projet de drone MALE concurrent

 

A la veille du salon aéronautique du Bourget, en juin 2007, Charles Edelstenne ne décolère pas sur le dossier drone Male. "Le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Et le PDG de Dassault Aviation annonce avoir conclu une coopération sur un drone MALE avec Thales qui, lui, reste plutôt discret sur ce projet.

 

Et pour cause... On apprendra plus tard que Dassault Aviation et Thales ont remis en novembre une proposition non sollicitée engageante pour fournir à la France un système de drones de surveillance, élaboré à partir d'une plate-forme israélienne (Heron TP fabriqué par IAI), qui pourrait être livré dès 2012, voire 2013. L'espagnol Indra rejoindra le programme, qui sera dévoilé avec beaucoup de jubilation à la presse par Charles Edelstenne en juin 2008.

 

EADS, qui a le soutien de la DGA depuis quatre ans, a quant à lui enfin son projet et ses contributeurs, Allemagne, Espagne et France. Le groupe européen propose de reprendre dans son projet de drone MALE les technologies développées par le biais du démonstrateur allemand Barracuda. Le projet d'EADS prévoit de lancer dans un premier temps un drone de surveillance, puis de reconnaissance pour le besoin de l'armée allemande. La signature était attendue au début du salon du Bourget. Mais c'était sans compter sur les lenteurs administratives du ministère de la Défense allemand.

 

Le 22 juin 2007, la DGA publie un communiqué sur une coopération entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les trois pays "s'accordent sur un arrangement technique pour une phase de réduction de risques d'un Advanced-UAV". Ce qui sera confirmé quelques mois plus trad en décembre avec la notification à EADS par la France, l'Allemagne et l'Espagne d'un contrat d'études de réduction de risques pour l'Advanced UAV, un programme qui pèse 2,8 milliards d'euros, dont environ 1,3 milliard pour le développement partagé à parts égales. Les trois pays ont exprimé un besoin de quinze systèmes (six respectivement pour la France et l'Allemagne, trois pour l'Espagne). Ce drone est désormais attendu à l'horizon 2015 pour équiper les trois armées.

 

Nouveau président de la République, nouvelle donne

 

Avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, le projet drone MALE va entrer dans une période de calme plat... qui annoncera de nouvelles de turbulences. Le lancement d'un grand programme de drone européen est désormais suspendu en France aux conclusions du Livre blanc sur la défense, qui ne sera finalement dévoilé qu'en juin 2008. En clair, le besoin opérationnel de ce système devra être démontré par le Livre blanc, puis entériné par le ministère de la Défense. Et ce même si les trois pays partenaires du programme Advanced UAV (Allemagne, Espagne et France) viennent de notifier fin 2007 à EADS en tant que maître d'oeuvre un contrat de réduction de risques d'une durée de quinze mois d'un montant de 60 millions d'euros (20 millions par pays). Pour autant, le programme drone tombe un peu dans l'oubli des décideurs politiques. Plus personne ne semble pressé.

 

EADS se rappelle toutefois au bon souvenir du ministère de la Défense lors du salon du Bourget 2009. Le président exécutif du groupe européen, Louis Gallois, un rien requinqué après avoir enfin livré en juin 2008 le drone Male SIDM (intérimaire), rappelle à la France qu'elle "a besoin d'un drone". "Même s'il y a le SIDM (Harfang) qui fonctionne déjà en Afghanistan, il faut d'ores et déjà préparer la génération suivante. Le programme Advanced UAV répond aux besoins européens. Nous souhaitons une décision aussi vite que possible. C'est une coopération européenne qui peut, au-delà de l'Espagne, la France et l'Allemagne, inclure la Turquie". Et d'estimer que l'Advanced UAV devrait être disponible en 2015-2016.

 

Drone de malheur pour EADS

 

Fin 2009, les premières rumeurs sur un lâchage d'EADS commencent à circuler. Le groupe européen est au bord de perdre un contrat estimé à 2,9 milliards d'euros portant sur le développement d'un programme de drone de théâtre Male, rebaptisé Talarion (ex-Advanced UAV) et l'achat des systèmes. « Plus personne n'a envie de le faire », affirme-t-on alors à La Tribune. Pourquoi ? Hors de prix, trop risqué, assurent des sources concordantes. D'autant que la loi de programmation militaire (LPM) n'a prévu sur 2009-2014 que 139 millions d'euros pour le segment Male. Peu, trop peu pour lancer ce programme.

 

Plus tard, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, expliquera que "l'opération a été arrêtée parce qu'elle conduisait à un objet trop volumineux qui ne correspondait pas aux besoins de l'armée française. La première partie du travail sur Talarion portait sur la création d'un porteur. Or cette opération, qui aurait été intégralement réalisée en Allemagne, nous aurait conduits jusqu'en 2017. Se posait aussi la question de la participation de notre industrie à la réalisation des capteurs. Nous n'avons donc pas poursuivi cette opération. Cela n'a d'ailleurs laissé aucune séquelle dans les relations entre l'Allemagne et la France".

 

EADS est encore dans le flou début 2010 même si le groupe pressent certaines menaces. Si l'Allemagne, la France et l'Espagne ne passent pas de commandes fermes pour cet avion sans pilote d'ici à l'été, "nous devrons geler ce programme", déclare en janvier 2010 au Financial Times Deutschland, le responsable de la branche défense d'EADS, Stefan Zoller, qui entretient de très mauvais rapport avec la France, notamment la DGA, ainsi qu'avec Dassault Aviation.

 

Le patron d'EADS Défense a sa part de responsabilité dans le fiasco du Talarion. "Il n'a jamais voulu écouter le client français", explique-t-on à "La Tribune". C'est d'ailleurs, à cette époque qu'une option américaine (Predator Reaper) est pour la première fois envisagée par Paris. En juin 2010, le ministre de la Défense, Hervé Morin, confirme à "La Tribune" que la France regarde bien le programme Predator.  "J'ai appelé Robert Gates pour lui demander d'accueillir Laurent Collet-Billon chez General Atomics afin que ce groupe puisse répondre aux questions que nous nous posons. Nous avons déjà acheté aux Américains des matériels stratégiques comme les avions Awacs ou les Hawkeye. Il faut arriver à concilier les besoins opérationnels, les moyens budgétaires fixés par la LPM et la volonté de soutenir l'industrie française. Encore une fois, il s'agit d'explorer toutes les options possibles et d'en écarter aucune".

 

Nicolas Sarkozy siffle la fin de la partie

 

Le changement de cap de Paris est dicté par la crise financière qui fait des ravages et  impacte  les budgets, dont celui de la défense. Surtout, cette décision brise les derniers espoirs d'EADS de lancer le Talarion. La DGA, furieuse de sa coopération avec EADS, en rajoute au coeur de l'été une louche sur les déboires du programme Talarion : "la problématique du drone MALE est simple, la première proposition française est à 1,5 milliard d'euros alors que le drone Predator américain coûterait autour de 700 millions d'euros. Il me semble qu'il y a une contradiction pour un industriel (EADS, Ndlr) à demander à l'État de l'aider à exporter ses matériels et, dans le même temps, de lui proposer d'acheter un produit qui coûte 800 millions d'euros de plus qu'un produit étranger concurrent".

 

Quatre solutions alternatives sont alors envisagées : l'achat de drones américains Predator, une offre commune de Dassault Aviation et Thales, ou de Dassault avec IAI sur la base des Harfang, ainsi qu'une éventuelle coopération entre Dassault Aviation et les Britanniques avec le Telemos. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni annoncent un appel d'offre de drones en 2011 pour une livraison entre 2015 et 2020, suivi d'un projet de recherche commun à partir de 2012 pour créer un drone nouvelle génération après 2030.

 

Au début de l'année 2011, la messe est dite pour EADS, qui continuera pourtant à se battre pour imposer sa solution. A raison car entre Londres et Paris, les relations sont tout aussi compliqués qu'entre Berlin et Paris sur les drones. Au Bourget 2011, les Britanniques ont d'ailleurs salement cassé l'ambiance en demandant pratiquement la veille de l'inauguration du salon à Nicolas Sarkozy de ne pas mentionner la concrétisation de leur alliance. Ce qui a enlevé à ce dernier le plaisir d'annoncer une avancée notoire de l'axe franco-britannique dans un domaine de la défense, le point fort de son discours. Pourtant, une dizaine de jours avant le Bourget, le ministre de la Défense britannique, Liam Fox, avait donné son accord à son homologue français Gérard Longuet. Mais Liam Fox n'avait pas le feu vert du Chancelier de l'Échiquier, qui ne dispose pas des budgets pour lancer le programme de drone Telemos (surveillance et reconnaissance) . Londres ne voulait pas d'une crise ministérielle ouverte.

 

Ce n'est en juillet 2011 que la France choisit officiellement l'industriel qui fabriquera le drone MALE intérimaire. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, décide lors du Comité ministériel d'investissement (CMI) l'entrée en négociations avec Dassault Aviation. L'avionneur devra fournir aux armées françaises en 2014 un système de drones, baptisé Voltigeur, selon le communiqué du ministère de la Défense. Un choix qui devrait permettre à l'avionneur "de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drone Male franco-britannique". Dans la foulée, Israël Aerospace Industries (IAI) vend à la France la plate-forme Héron TP, qui sera francisée par Dassault Aviation, pour environ 500 millions de dollars, selon des responsables d'IAI. Une décision beaucoup trop tardive : le programme ne sera pas sécurisé au moment de la prochaine élection présidentielle.

 

Le nouveau ministre Jean-Yves Le Drian rebat à nouveau les cartes

 

En février 2012, Cassidian est tout prêt de jeter l'éponge et annonce son intention de mettre fin au programme Talarion, après avoir échoué dans l'obtention d'un soutien financier des acheteurs potentiels. Mais nouveau coup de théâtre. Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, décide lors de sa première conférence de presse une "remise à plat" du dossier sur les drones. Il doit "avant le 14 juillet" confirmer ou changer d'orientation la politique en la matière. Un énième stop and go.

 

Mais en juillet, point de décision. De nouvelles rumeurs remettent en piste l'idée de l'achat du drone américain Predator Reaper. Jean-Yves Le Drian, semble effectivement s'acheminer vers un achat américain, ce qui serait dans son esprit une solution intérimaire. "Il n'y a pas actuellement d'offre nationale ou européenne disponible sur le marché en matière de drones. Il faut faire des choix et préparer des alternatives, avec des perspectives européennes", a-t-il expliqué lors de l'été 2012 aux députés de la commission de la défense. Jean-Yves Le Drian prépare déjà les esprits à un achat sur étagère de drones américains.

 

Paris et Berlin se rapprochent

 

Pour EADS, cela marque la fin de l'histoire du Talarion. Fin juillet, le groupe européen annonce que le programme, n'ayant trouvé aucun acheteur ferme, est abandonné. Il est même présenté comme European UAS sur le site de la société et lors de salons. EADS, qui a perdu beaucoup d'argent sur ce projet, peut encore espérer faire fructifier les compétences acquises lors du développement du Talarion. Notamment dans le cadre de la coopération franco-allemande initiée en septembre 2012 par Paris et Berlin.

 

Les deux capitales se sont mises d'accord sur un "ensemble commun de besoins opérationnels clés" dans le domaine du drone Male. Les deux nations évalueront la possibilité d'une coopération opérationnelle comme étape intermédiaire. La France et l'Allemagne s'efforceront d'harmoniser les structures et les processus nécessaires afin de permettre aux deux pays de lancer la réalisation de ce projet. De son côté, Paris veillera à ce que ce travail soit pleinement cohérent avec les engagements pris entre la France et le Royaume-Uni sur ce sujet dans le cadre du traité de Lancaster House. Ils ont également pour objectif "d'approfondir les possibilités d'une coopération européenne", selon le communiqué du ministère de la Défense.

 

Dans une interview accordée en septembre à La Tribune, le secrétaire d'Etat à la Défense allemand, Stéphane Beemelmans, explique la portée de cet accord : "nous allons étudier les possibilités de réalisation d'un drone commun sur la base de spécifications militaires communes. L'idée est d'avoir un drone disponible à l'horizon 2020-2023. Deuxième nouveau volet, nous voulons étudier la création d'une unité franco-allemande de drones qui couvrirait la période intermédiaire jusqu'en 2022/2023, et qui mettrait en commun les travaux effectués sur les drones jusqu'ici, et se poursuivrait probablement après l'entrée en service d'un nouveau drone commun".

 

Discussions entre les Etats-Unis et la France

 

Dans le même temps, la France se rapproche des Etats-Unis pour une éventuelle acquisition de Reaper. "Le ministère de la Défense a entamé à cette fin des discussions informelles avec l'industriel américain General Atomics, fabricant du fameux drone, a expliqué en octobre Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Si nous voulons doter nos forces très rapidement de moyens opérationnels, la seule source, ce sont les Etats-Unis, avec tous les inconvénients connus, notamment en matière de maîtrise des logiciels et de certains capteurs".

 

Le Royaume-Uni et l'Italie possèdent déjà des drones de General Atomics. L'Allemagne a déposé en janvier 2012 une demande de FMS - Foreign Military Sale - pour l'acquisition de Reaper. "L'Allemagne et la France ont du reste engagé une réflexion, en cohérence avec nos travaux avec le Royaume-Uni, sur la possibilité d'entreprendre en commun une démarche d'européanisation des équipements et, progressivement, du drone", rappelle à l'automne 2012 Laurent Collet-Billon.

 

Des Reaper dans l'armée de l'air française

 

Quel drone MALE équipera l'armée de l'air française et surtout quand pourra-t-elle les avoir ? Car le temps presse. Un contrat semble proche. L'armée de l'air en a besoin très rapidement pour le Mali en complément des deux vieux-jeunes drones Harfang d'EADS (drones francisés à partir d'une plate-forme israélienne Heron développée par IAI au début des années 90) mise en service seulement en juin 2008. Une plate-forme déjà dépassée en raison des atermoiements du ministère de la Défense, puis du retard du programme qui devait être livré initialement en 2003. "Les drones de surveillance, Harfang et SDTI, sont aujourd'hui frappés d'obsolescence", a reconnu publiquement la semaine dernière le ministère de la Défense.

 

La France est donc aujourd'hui pris au piège de son indécision. Car l'armée de l'air veut disposer avant la fin de l'année de ce type de matériels que les industriels français n'ont évidemment pas aujourd'hui en catalogue. Et pour avoir des Reaper opérationnels avant la fin de l'année, Paris ne pourra compter que sur des matériels... non francisés. Donc sous le contrôle de Washington, qui autorisera ou non certaines missions. "La nécessité d'une acquisition à brève échéance et d'une utilisation opérationnelle immédiates sont confirmées pour la surveillance et l'observation de la bande sahélienne et ne permettent pas le développement d'un nouveau programme", a expliqué le ministère de la Défense. Selon nos informations, la France devrait recevoir avant la fin de l'année deux drones Reaper et une station de contrôle au sol pour les employer au Mali. Le contrat pourrait être signé de façon imminente. Pour le ministère de la défense, cela ne fait aucun doute. Et peu importe si les Etats-Unis auront un oeil sur ce que font les Français. "C'est déjà le cas avec les Awacs (les avions radars français, ndlr), non ?", rappelle une source proche du dossier.

 

En outre, "dans les réflexions, il est apparu nécessaire de franciser la charge utile (les liaisons de données et les capteurs spécifiques)", a précisé l'hôtel de Brienne. Mais ce ne sera que dans un deuxième temps avec l'achat d'un second lot : au total, la France pourrait acheter quatre Predator Reaper. Car il faut en moyenne entre deux et quatre ans pour franciser les Reaper (capteurs, et liaisons satellitaires notamment), selon le degré de francisation. Soit au mieux en 2015 si Paris obtient le feu vert du Congrès américain cette année, voire début 2014.

 

Dassault et EADS prêts à coopérer

 

Aujourd'hui, Dassault Aviation et EADS sont prêts à coopérer, explique-t-on à La Tribune. Le départ de Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu leurs relations houleuses. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. Bae Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", a récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. Il a souligné que, sur ce point, aucun besoin n'a pour l'heure été défini. "Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français et britanniques. Cette demande n'existe pas", a-t-il commenté. Le patron de Cassidian, Bernhard Gerwert, a assuré mi-mai de son côté que "nous avons besoin d'un programme de drones armés, pour que l'Europe s'affranchisse des Américains et des Israéliens. Si nous ne le lançons pas, c'est mort pour nous".

 

Pour l'heure, les deux industriels, Dassault Aviation et EADS, lorgnent la francisation des drones que va acheter la France. Le patron d'EADS, Tom Enders, a confirmé en mars dernier son intérêt pour les opérations de francisation du drone américain Reaper si la France validait cette option. Nous avons fait savoir au gouvernement français que nous étions intéressés par la francisation de ce drone, a-t-il expliqué aux sénateurs. Le groupe européen a déjà francisé les drones Harfang (plate-forme israélienne Eagle One). C'est le cas également d'Eric Trappier a indiqué supposer "une certaine francisation" des drones qui seront achetés, "c'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences" aériennes. Il a rappelé que Dassault Aviation avait déjà travaillé avec les Israéliens sur le drone Heron TP et était capable de le franciser. "Cette offre avait été discutée à une certaine époque et est toujours valide", a-t-il fait valoir.

 

Jean-Yves Le Drian à la manoeuvre

 

Jean-Yves Le Drian est prêt à emprunter cette voix... mais dans un second temps. Il y a une dizaine de jours au "Grand rendez-vous Europe1-Itélé-Le Parisien, il a justifié l'achat par la France de deux drones aux Etats-Unis en expliquant que la France avait "raté le rendez-vous des drones" et confirmé des discussions également avec Israël pour l'achat d'autres appareils. La France doit notamment acheter deux drones de surveillance Reaper aux USA pour une livraison avant la fin 2013 afin de soutenir ses opérations au Mali. "La France a regardé chez les deux pays proposant des solutions MALE sur le marché, les Etats-Unis, avec le drone Reaper, et Israël avec le Heron-TP. La discussion est plus avancée du côté américain, dans la mesure où le drone Reaper semble répondre plus immédiatement aux principaux besoins français", a confirmé le minsitère de la Défense.

 

Interrogé sur le nombre de drones que la France comptait acquérir, le ministre n'a pas souhaité répondre. "Il nous en faut quelques uns mais je ne vais pas livrer ici les discussions que nous avons avec les uns et les autres. Dans le livre blanc de la Défense, on en annonce douze", a-t-il rappelé en précisant qu'il s'agissait de drones d'observation mais pas armés. Le Livre blanc fixe une cible à 30 drones tactiques et 12 drones MALE. "Seulement, il n'y en a pas" de disponible tout de suite, a-t-il regretté. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence et j'assume cette responsabilité", a lancé le ministre de la Défense tout en précisant qu'il s'agit pour la France d'une solution provisoire.

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 11:55
photo FOB

photo FOB

16.05.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Sagem a présenté hier sur la base aérienne 120 de Cazaux l’utilisation combinée de la JIM LR et du télémètre illuminateur laser DHY 307 dans sa version légère (LW, pour Low Weight). C’est la rencontre sur un même support de deux stars de l’industrie française, la JIM LR (Jumelle Infrarouge Multifonctions « Long Range ») de Sagem et le DHY 307 LW de Cilas. La première est assemblée à Poitiers et le second à Orléans.

 

L’ensemble permet à un opérateur de combiner la télémétrie et l’illumination laser pour le guidage des armements air-sol avec toutes les capacités de la JIM LR (télémétrie, chercheur de nord, GPS, vision infrarouge, voir jour et fusion des voies jour et IR pour le décamouflage). Dans sa version LW, le DHY 307 pèse environ 4kg, soit deux fois moins que dans sa version précédente, pour un même niveau de performance.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:35
RSS Resilience - Fearless class patrol vessel source defpro.com

RSS Resilience - Fearless class patrol vessel source defpro.com

14.05.2013 Defense Studies

Sagem (Safran) has signed a contract with the Defence Science and Technology Agency (DSTA) of Singapore to develop and produce a new Gun Fire-Control System (GFCS) for eight Littoral Mission Vessels ordered by the Republic of Singapore Navy.

Sagem’s new GFCS is a centralized system located at the ship’s operations center that integrates several functions: main and secondary guns, radar, optronics and navigation systems. Capable of operating from several multifunction consoles concurrently, Sagem’s GFCS will also be interfaced with the combat management system. It’s open architecture not only allows for easy integration but also ensures flexibility and scalability for future upgrades and enhancement.

A long-standing partner to the Singapore Navy, Sagem has also supplied the GFCS for the six Formidable class frigates, and four Endurance class LSTs.

The new GFCS will be developed by Sagem at its Massy R&D center near Paris. Through this program Sagem provides further proof of its capabilities as systems integrator for combat systems, sensors and decentralized information on military platforms.

(Safran Sagem)

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 16:59

Un Rafale tire un missile AASM de Sagem (photo DGA)

 

Paris, le 20 décembre 2012 Sagem Défense Sécurité

 

La Direction Générale de l’Armement (DGA) a réalisé avec succès, le 12 décembre 2012, le dernier tir de qualification de l’Armement Air-Sol Modulaire développé et produit par Sagem (Safran) en version guidage terminal laser (SBU-54 Hammer dans la désignation OTAN).

 

La réussite de ce tir va permettre de clôturer la phase de qualification de l’AASM laser, et de livrer les premiers AASM de série à guidage laser à l’armée de l’Air et à la Marine nationale pour une mise en service opérationnelle en 2013.

 

Le test a été réalisé au centre DGA Essais de Missiles de Biscarrosse par un Rafale de série mis en œuvre par DGA Essais en Vol depuis la base aérienne de Cazaux.

 

Un véhicule 4 x 4 téléopéré représentant la cible était éclairée par un pod Damoclès de l’avion tireur lors des dernières secondes de vol de l’AASM. Evoluant à vitesse variable, le véhicule était à cet instant à plus de 15 km du Rafale, avec une vitesse de 50 km/h à l’impact. De plus, la cible a été engagée avec un fort dépointage (90°) pour une frappe en incidence oblique.

 

Grâce à ses algorithmes de détection et d’asservissement de la trajectoire sur la tache laser et à sa manœuvrabilité, l’AASM a percuté la cible avec une précision inférieure au mètre. La chaine complète de tir laser a donc été qualifiée en environnement représentatif, l’illumination étant réalisée par l’avion tireur lui-même.

 

Cette version GPS/inertiel/laser enrichit la gamme AASM, qui comprend déjà deux versions qualifiées sur Rafale : GPS/inertiel et GPS/inertiel/infrarouge. Elle se distingue par un autodirecteur laser en lieu et place de l’imageur infrarouge et par des algorithmes de poursuite activés en phase terminale.

 

En rupture opérationnelle par rapport aux armes air-sol de précision existantes, l’AASM SBU-54 Hammer permet d’engager des cibles mobiles terrestres ou maritimes rapides et manoeuvrantes, avec une précision métrique1, notamment dans des actions d’opportunité, comme démontré lors des conflits récents2.

 

Développée et produite par Sagem, la famille AASM Hammer, constituée de kits de guidage et de kits d’augmentation de portée, s’adapte à des corps de bombe existants de 250 kg, mais aussi, à terme, de 125, 500 et 1000 kg.

 

1             Lors d’un essai d’un AASM Hammer à guidage terminal laser, le 21 avril 2011, l’impact a été démontré sur une cible fictive évoluant à une vitesse supérieure à 80 km/h.

2             Pour l’opération Harmattan, volet français de l’opération Unified Protector de l’OTAN en Libye dans le cadre de la résolution 1973 de l’ONU, l’Armée de l’air et la Marine ont procédé depuis Rafale au tir de 225 AASM (Commission de la défense de l’Assemblée nationale – rapport du 4 octobre 2011 - Audition du Ministre de la défense), en versions INS / GPS et INS / GPS / Infrarouge.

* * *

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, navigation, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d’information : www.sagem-ds.com

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:55

sofradir-soldat source ForcesOperations.com

 

05/12/2012 Frédéric Rémond, ElectroniqueS

 

Les deux fabricants cèdent leurs technologies infrarouge développées en interne à leur filiale commune.

 

Le fabricant français de capteurs infrarouge Sofradir vient de faire l'acquisition des activités de développements et de fabrication de détecteurs infrarouge développés en interne par Sagem et Thales - rappelons que Sofradir est une filiale commune à Sagem et Thales. L'accord prévoit le transfert à Sofradir de la technologie InSb de Sagem et des technologies QWIP (Quantum Well Infrared Photodetector) et InGaAs du III-V Lab, un GIE dont les membres sont Alcatel Lucent, le CEA et Thales. Déjà spécialisé dans les capteurs infrarouge refroidis HgCdTe et, via sa filiale Ulis, dans les imageurs non refroidis, Sofradir maîtrise ainsi toutes les technologies infrarouge de l'industrie.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 13:07

Bulle-aeroterrestre.jpg

 

Sissonne, le 29 novembre 2012 sagem-ds.com

 

A l’occasion de la démonstration des capacités en zone urbaine « Decazub » de l’armée de Terre au CENZUB (1) le 29 novembre 2012, le groupement TNS formé par Thales, Nexter Systems, Sagem (groupe Safran) met en avant le résultat de ses travaux réalisés dans le cadre de la préparation du programme Scorpion.

 

A cette occasion, le groupement TNS dévoile en situation réelle le démonstrateur LOCC (Logiciel Opérationnel de Conduite du Combat). Le LOCC a été développé en équipe intégrée (Forces terrestres/DGA (Direction générale de l’armement)/TNS) dans le cadre de la BOA (Bulle Opérationnelles Aéroterrestre). Il permet la mise en oeuvre des fonctionnalités d’un futur système de conduite du combat en vue d’accroître les capacités opérationnelles d’un GTIA (Groupement Tactique InterArmes).

 

Sous l’impulsion de l’armée de Terre et de la DGA, le démonstrateur BOA a été orienté vers la préparation du programme Scorpion. Le groupement TNS capitalise sur ces travaux pour répondre aux exigences du combat collaboratif à partir des technologies de numérisation de l’espace de bataille.

 

Le LOCC a ainsi été expérimenté en 2012 par l’armée de Terre et mis en oeuvre au CENZUB lors de l’expérimentation « Tactic » avec un excellent retour des opérationnels. Ce système est considéré aujourd’hui comme le précurseur des futurs systèmes d’information de l’armée de Terre.

 

Par ailleurs, Thales, Nexter et Sagem sont partenaires de la société commune MARS. Créée en juillet 2010, cette société a pour mission de mettre en commun les compétences des trois maisons mères au profit des enjeux capacitaires des unités au contact, avec le souci de cohérence et de meilleure performance économique - en assistance à la DGA, en tant qu’architecte industriel du programme Scorpion. MARS conduit cette mission en liaison étroite et permanente avec les équipes de la DGA, les états-majors et les forces terrestres dans un cadre coopératif nouveau organisé à la fois en plateau et en réseau, et en constant dialogue avec les différents partenaires industriels.

 

(1) Centre d’entraînement aux actions en zone Urbaine, le CENZUB est implanté dans le camp national de Sissonne (120 km au nord-est de Paris). Decazub comprend une démonstration de combat aéroterrestre numérisée dans le village de combat de Jeoffrecourt. L’exercice permet de mettre en évidence les savoir-faire des forces terrestres, les gains capacitaires attendus du programme Scorpion et le pôle d’excellence que représente le CENZUB.

 

***

 

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de la Défense et de la Sécurité, de l’Aérospatial et du Transport. Fort de 67 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros. Avec 22 500 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

Pour plus d’information : www.thalesgroup.com

Suivez nous sur Twitter : @ThalesPress

 

Nexter Systems, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l’Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d’affaires de Nexter s’est établi pour 2011 à 851 M€ et l’entreprise alloue 16% de son chiffre d’affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée du char Leclerc, de véhicule multimissionsARAVIS®, véhicule de combat VBCI, système d’artillerie CAESAR® et 105 LG, munition intelligente BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

Pour plus d’informations : www.nexter-group.fr

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle p our les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 12:52
Nouveau succès pour la JIM LR de Sagem

 

20 octobre, 2012 FOB

 

L’optronique portable permet d’assurer la veille, l’observation, la détection et le ciblage de jour comme de nuit, dans une logique de numérisation croissante des théâtres d’opérations. Dans le contexte actuel des conflits asymétriques, face également aux contraintes posées par des règles d’engagement de plus en plus strictes, le mariage de l’optique et de l’électronique apporte une aide essentielle aux troupes occidentales placées face à un adversaire évoluant bien souvent sous le couvert de la population civile.

 

C’est dans ce contexte que Sagem annonce avoir vendu 126 Jumelles Infrarouges Multifonctions – Long Range  JIM LR (pour « longue portée ») au profit du Ministère de la défense danois. Les JIM LR intègrent dans un même boitier les fonctions vision jour et infrarouge, télémétrie, compas magnétique, GPS, pointeur laser et transmissions de données. « Les JIM LR destinées au Danemark intégreront en outre une fonction fusion d’images infrarouge et visibles, permettant le décamouflage » précise le communiqué de presse de Safran. Elles disposeront également d’une capacité d’enregistrement images et vidéo, la maîtrise de la numérisation des images obtenues par les capteurs optroniques faisant également partie des savoir-faire de pointe de Sagem. La présence de sorties numériques permet aux JIM LR d’être intégrées à des réseaux pour y transmettre des images fixes ou des vidéo. Il peut s’agir tout à la fois d’informer le chef de section ou de garder les images d’une action pour répondre aux impératifs de la médiatisation.

 

L’annonce de cette commande vient de facto confirmer la bonne expérience déjà accumulée par le Danemark déjà possesseur d’un premier lot de JIM LR et de jumelles MATIS également réalisées par Sagem. Environ 5000 JIM LR sont aujourd’hui en service et en commande dans une douzaine de pays dans le monde, dont 2000 pour les seules forces françaises.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 11:35

drone-SDTI-Sperwer.jpg

 

29 Juin 2012 Jean-Dominique Merchet

 

En plus de trois ans, douze engins ont été perdus sur ce théâtre

 

Le drone tactique SDTI de l'armée de terre a effectué le 23 juin dernier son dernier vol dans le ciel afghan. Armé par le 61ème régiment d'artillerie de Chaumont, le détachement basé sur la FOB Tora a ensuite fait les cartons pour revenir en France, dans le cadre du désengagement en cours. Les drones Harfang de l'armée de l'air sont, eux, déjà rentrés, en mars dernier.

 

Les SDTI (Sperwer) étaient arrivés en Afghanistan en octobre 2008, après l'embuscade d'Uzbine au cours de laquelle leur absence avait été pointée. Ils ont effectué leur premier vol le 9 novembre 2008 et auront donc opéré plus de trois ans et demi. Huit engins étaient déployés. Selon les chiffres fournis par l'état-major des armées (Ema), ils ont effectué 770 missions pour une durée totale de 2100 heures de vol (soit en moyenne des missions de 2h 45 mn - plus longues en hiver à cause d'une meilleure portance de l'air). Toujours en moyenne, les SDTI ont réalisé quatre missions par semaine sur toute la durée de l'opération.

 

Non sans casse : douze engins ont été perdus en cours de mission. Quatre lors des atterrissages - qui se font sous parachute, le choc étant amorti par des cousins gonflables, et huit en cours de mission, la plupart du temps par perte de contrôle de l'engin. Selon l'Ema, il ne semble pas que les insurgés aient pu abattre un drone en vol. Les appareils cassés ou perdus ont été remplacés.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 18:00

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26.06.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

La première grande expérimentation du programme d’ensemble Scorpion se déroule en ce moment et jusqu’à la semaine prochaine au centre d’entrainement au combat urbain du Cenzub (Sissonne), comme l’annonçait FOB en avril dernier. L’opération a deux objectifs: tout d’abord tester ce que sera le futur de l’action de contact de l’armée de terre, tout en expliquant aux responsables militaires et politiques l’intérêt de Scorpion. L’opération est menée par l’armée de terre, la DGA (Direction Générale de l’Armement) et le regroupement industriel TNS (Thales-Nexter Sagem).

 

Las, la période n’est pas propice aux annonces! Les acteurs de la défense sommés de se tenir à carreau. Et tous attendent les arbitrages budgétaires qui doivent tomber, qui devraient, sans surprise, largement impacter l’armée de terre.

 

Résultat, c’est presque en silence qu’a lieu la première expérimentation grandeur nature de Scorpion…

 

Les enjeux sont pourtant importants. Scorpion, rappelons le, c’est le futur de l’armée de terre, dans sa dimension capacitaire mais aussi budgétaire. A l’heure de la numérisation et de la complexification des systèmes, Scorpion, c’est réfléchir de manière cohérente à demain. Et planifier, afin d’économiser, l’aspect financier nécessaire.

 

Cette expérimentation a été baptisée “démonstration du combat collaboratif” (DCC) et vise donc à valider les fonctions essentielles de ce que sera Scorpion. La démonstration sera menée par un SGTIA (Sous Groupement Tactique Inter-Armes) armé par le 8ème RPIMa, qui œuvrera donc pendant deux semaines à tester les futurs procédés du combat de demain (comme le tir au delà de la vue directe…).

 

Les matériels engagés sont nombreux. Felin, VBCI, VAB, VBL et le char Leclerc bien sûr, mais aussi des drones et des robots, comme le petit Cobra d’ECA qui jouera le rôle du robot du combattant débarqué ou le RCE de Nexter, le robot du combattant embarqué, qui pèse plus d’une tonne et qui doit réaliser des missions de transport ou d’évacuation de blessés.  Sans oublier de très nombreux systèmes de communication, d’information et de commandement, dont le FlexNet de Thales, le système LOCC (Logiciel Opérationnel de Conduite du Combat) de TNS, le SCC (Système de Communication de Contact), le SCIV (Système du Combattant Info-Valorisé), une évolution du Felin de Sagem…

 

Et bien d’autres acronymes barbares derrière lesquels se cachent pourtant des systèmes qui viendront demain apporter aux combattants d’avantage de protection, de polyvalence et de réactivité au combat.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:55
Sagem awarded new tactical drone contract for French army, continues to modernize fleet

Paris, Eurosatory exhibition, June 12, 2012 Sagem DS

 

French defense procurement agency DGA has awarded Sagem (Safran group) a contract for five Sperwer Mk II drones, which will join the fleet of SDTI tactical drones already in service with the French army. These new systems will be delivered between the second half of 2012 and mid-2013, and will enable the French army to maintain its tactical drone capability.

 

At the same time, the DGA announced another contract award for Sagem, this time to modernize the GPS code P(Y) module on all Sperwer drones in service. Developed by Sagem for the Rafale multirole fighter, this GPS module is coupled to the drone's navigation system, enabling very precise geo-location of ground targets by the Sagem Euroflir 350+ optronics pod.

 

The Sperwer tactical drone system has been deployed in Afghanistan since 2003 to support NATO troops. For France, the 61st Artillery Regiment has deployed this system since November 2008.

 

The drones themselves are produced by Sagem's Montluçon plant. Sagem has produced over 25 complete tactical drone systems to date, including 140 aircraft.

 

(1) Système de drones tactiques intérimaires.

* * * *

Sagem, a high-tech company in the Safran group, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 18:49
Sagem acquiert la société brésilienne Optovac

Paris, Eurosatory 2012, Ie 13 juin 2012 Sagem

 

Sagem (groupe Safran) vient de signer à Eurosatory un accord en vue de l’acquisition d’Optovac Mecânica e Optoeletrônica Ltda, société brésilienne spécialisée dans le domaine de l’optronique et de la vision nocturne. Elle fait partie du tissu de PME innovantes reconnues par le Ministère de la défense brésilienne, disposant de tous les atouts pour devenir une Entreprise Stratégique de la Défense (EED).

 

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie de partenariat local que Sagem entend développer avec l’industrie de défense au Brésil.

 

Sagem a pour objectif d’accompagner la croissance de cette société, avec l’ambition d’en faire un acteur de référence dans le domaine des technologies, équipements et systèmes optroniques.

 

Optovac aura vocation à produire et à assurer le soutien au profit de ses clients d’une large gamme d’équipements sur la base des savoir-faire de Sagem. Son activité comprendra également le développement local de solutions adaptées aux besoins des forces armées brésiliennes.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 13:30
Sagem décroche un contrat pour les drones de l’armée de terre

27 février 2012 par Astrid Gouzik L’USINE NOUVELLE

 

La filiale du groupe aéronautique Safran a remporté un contrat de maintenance pour les Sperwer de l’armée de terre française.

 

C’est donc Sagem qui sera en charge des activités de maintenance, de réparation et de support technique des drones tactiques Sperwer. Le contrat court jusqu’en 2014. Le système Sperwer est utilisé en Afghanistan depuis 2003. Il vient renforcer les forces aéroterrestres de l’OTAN.

 

"A ce jour, Sagem a développé et produit plus de 25 systèmes de drones tactiques Sperwer et 140 véhicules aériens", précise le groupe.

 

Par la même occasion, Sagem a enregistré une commande pour deux "catapultes pneumatiques tractées".  "Plus légères et compactes que les catapultes de première génération, elles permettent de réduire l'empreinte au sol du système en opérations, de diminuer les coûts d'exploitation, de faciliter les catapultages, et d'accroître la charge embarquée en vue d'une autonomie accrue", vante le communiqué.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 18:33
Sagem signs life-cycle support contract for STRIX sights on French army Tiger helicopters

Source Safran-group.com

January 12, 2012 defpro.com

Paris | Sagem (Safran group) signed a contract with SIMMAD* to provide life-cycle support for the STRIX turret-mounted, gyrostabilized observation and sighting systems on Tiger HAP combat and fire support helicopters deployed by the French army’s air arm (ALAT).

 

The five-year contract covers 50 STRIX systems and associated logistics. It includes support by the hour for curative maintenance and a flat rate for preventive servicing of certain line replaceable units. Covering both France and overseas theaters of operation, the contract also provides for Sagem to set up a dedicated hot line in conjunction with ALAT units operating Tiger helicopters.

Contract services will be provided by Sagem’s Dijon and Poitiers plants for optronics modules, and by the Montluçon plant for the gyroscopic stabilization devices.

The STRIX optronic turret, mounted over the cockpit, is a major part of the Eurocopter Tiger’s weapon system. On the HAP version of the Tiger, the STRIX system provides full day/night support for all missions: observation, reconnaissance and target identification, along with the operation of its weapon systems, the 30 mm cannon, rockets and Mistral air-to-air missiles.

During combat operations in the summer of 2011 (Opération Harmattan, French contribution to Nato operation Unified Protector), the STRIX sight demonstrated its efficiency on deployments the French navy’s Tonnerre and Mistral BPC class amphibious assault, command and power projection ships, in mobile air support operations that proved decisive in the conflict. These systems have been deployed in Afghanistan since 2009, within the scope of the PAMIR operation.

Sagem is the European leader in gyrostabilized optronic systems for military helicopters. It develops and produces the entire STRIX and OSIRIS observation and sighting systems for all versions of the Eurocopter Tiger helicopter, deployed by Germany, Australia, Spain and France.


____
* SIMMAD (Structure Intégrée du Maintien des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense) is a joint services entity, reporting to French air force headquarters, that overseas maintenance, repair and overhaul (MRO) services for aircraft deployed by all services of the armed forces.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 07:55
Libya Reveals NATO Readiness Highs And Lows

 

Photo: Dassault

 

Dec 2, 2011By Francis Tusa defense technology international

 

London - Taking the experiences of a single conflict and extrapolating them into “universal truths” can be perilous. Earlier this year, the U.K.’s Strategic Defense and Security Review took the operational template from operations in Afghanistan and made it the generic one for the future. Although lip service was paid to the idea of state-on-state warfare and other conflict options, it was simply that—lip service. Consequently, can any worthwhile lessons be drawn from Operation Unified Protector, the NATO mission to protect Libyan civilians and insurgents during the recent civil war?

 

There has been a rush to judgment to state that the mission shows all the bad sides of NATO readiness and that of European allies. Some 80% of all inflight refueling assets and capability were provided by the U.S. Air Force, which seems to have shocked some observers. The fact that except for the U.K. and France, Europe can only put two dozen tanker aircraft into the air is not impressive. One of the problems with Unified Protector was that it occurred when the U.K. was in a capability slump as old VC10s and Tristars are being retired, but before the new Airbus A330 Voyager tanker-transport aircraft arrive. At the same time, the French tanker fleet has had exceptionally low availability, although a program for an upgrade was approved in the 2012 budget. Had both of these programs been in the full swing of delivery, the “tanker gap” would have been less of an issue.

 

NATO was also reliant on U.S. assets for much of the suppression of enemy air defense missions, as has been the case for decades, a situation that is unlikely to change for some time. And the lack of proper combat search-and-rescue aircraft meant that there were issues about tasking aircraft for missions deep inside the Sahara Desert, a potential landing site for downed pilots.

 

But the modernization of air forces over the past decade and more really showed up. The fact that almost every aircraft could carry a combined targeting/Istar (intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance) pod along with a range of weapons permitted far more adaptable and flexible tasking compared with operations of the 1990s. Indeed, some air forces are already looking at the ability of European aircraft operating over Libya to undertake complex strike missions largely without ground controllers, to see how this was managed. Prior to Unified Protector, the widespread assumption, with the experiences of Afghanistan in mind, was that complex air strikes would only be conducted with ground controllers able to cue targets. Libyan operations changed this perception somewhat.

 

Early reports suggest that even if there is still major reliance on the U.S. for electronic surveillance assets (until the RAF gets three new Boeing RC-135 Rivet Joint aircraft), on the wider Istar scene there is a far greater range of European capabilities than had been perceived. The Swedish recce pod system deployed with the Saab JAS 39 Gripen fighter reportedly astounded people with the quality of its imagery and responsiveness. The Areos Reco NG pod, developed by Thales for use on the French Dassault Rafale F3 fighter, is also said to have performed well. The RAF was able to leverage the Sentinel R1 Astor (Airborne Stand-Off Radar), slated to be retired as a budget-cutting measure (although this may be reconsidered—see p. 15), from Raytheon and the Raptor (Reconnaissance Airborne Pod for Tornado) recce pod from Goodrich. No one has suggested that the operation, even without major U.S. support, lacked adequate Istar.

 

The range of weapons that the lead air forces deployed was also impressive. France made wide use of Sagem’s AASM-powered bomb system (225 were fired or dropped), while the U.K. fired a flexible set of weapons. The key Tornado GR4 weapon was Raytheon’s Paveway IV 500-lb. laser/GPS-guided bomb, with well over 700 dropped. Although this has been used in Afghanistan since 2008, in Libya it was deployed against a wider target set. Backing this up was MBDA’s Dual-Mode Brimstone missile. Originally designed as an antiarmor weapon, an upgrade to add laser guidance alongside the millimetric radar has given the weapon a new lease on life. Prolific use in Libya saw MBDA being given an urgent production contract to restock the bunkers.

 

It is true that some of the smaller nations did see a shortage in precision-guided missiles, which necessitated a quick visit to the U.S. to buy more Boeing Joint Direct Attack Munitions, but there is a silver lining. It is going to be far easier to persuade finance ministries that weapon stocks need to be larger than previously considered.

 

One aspect of the Libya operation is worth noting: the speed at which France and the U.K. generated long-range strike missions that required last-minute political approval, yet were able to hit a range of strategic and tactical targets across Libya. The structures and systems that underpin both countries’ air forces obviously have a lot of positive internal capabilities to achieve this type of success.

 

In the U.K. and France, the issue of naval gunfire support (NGS) has come back up the agenda. Royal Navy warships fired more than 240 rounds of 4.5-in. ammunition, a mixture of high-explosive and illumination shells. Several artillery units, as well as “technical” groups were engaged. Although Royal Navy vessels provided NGS to the Royal Marines as they moved ashore on the Al Faw Peninsula in southeast Iraq in 2003, the capability is one that has, of late, been more talked about than practiced. Certainly, the Libya experience means that plans for the next-generation Type 26 Global Combat Ship frigate have seen new interest in a 5-in. gun for NGS.

 

French navy ships, meanwhile, fired more than 3,000 rounds of 100-mm and 76-mm ammunition in NGS missions, a sign perhaps that the lighter throw weight of these shells required more to be fired to achieve the same effect as heavier rounds.

 

Although both countries exercised this in the past, Libya has arguably been the breakthrough point for the U.K. and France for the deployment and use of attack helicopters from the sea. The U.K. deployed five Boeing AH-64 Apache Longbow platforms, and France up to 10 EC 665 Tigers from Eurocopter. The results are being judged, but it seems likely that this isn’t going to be a one-off, but rather will be the norm in the future. One question being posed is whether the type of attack helicopter operations seen over Libya will morph into mixed wings of fast jets and attack helicopters. (U.S. Marine Corps readers can yawn at this stage.) More training, more force experimentation and more expenditure will be needed by players in Europe to perfect this type of operation, but it has delivered effects far exceeding what had been expected.

 

If there are many lessons to be learned, they are often of the commonsense type. Good tactics, techniques and procedures are vital, and luckily, for air operations, NATO forces have been honing these for two decades, from Iraq no-fly zones, through Balkan operations, and back to Iraq and Afghanistan. It must still be a concern that countries such as the U.K. and France, each of which claim to have 250-300 combat aircraft, were able to sustainably deploy only 25 or so. For sure, both have deployments in Afghanistan, but the numbers available, even with basing from home bases, is not impressive. That is something to consider about fast-jet force generation for all players.

 

One thing is obvious: Operation Unified Protector is not a paradigm of any future operation, or a brilliant template for the next operation. It reminded many that not every operation will have a land element, but most of the lessons are reinforcements of what has been learned before. By itself, this is useful, as it shows that with well-equipped, well-trained, well-led and well-supported forces, their ability to cope with the unexpected is far greater than without such forces.

 

In fact, if you were to put Unified Protector alongside NATO operations in Afghanistan, specifically from the air operations side, you would see that there is more than one way to prosecute an air-to-ground operation.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 13:00

 

May 31st, 2011 By VMSB DEFESA Global

 

In collaboration with the French-German Research Institute ISL (Institut Saint Louis), the French company Sagem SA (of SAFRAN group) has developed a compact and lightweight gunshot detection system.

 

The system called DELOC can be fitted on vehicle based remotely controlled weapon station, armoured vehicle, fixed site or on the soldier helmet.

 

The data received by the antenna is featured is on a console inside the vehicle or on the soldier portable observation terminal.

 

DELOC has been trialed integrated on Sagem SA and Panhard General Defense WASP (Weapon under Armor for Self-Protection) remotely controlled weapon station which has been installed on a Panhard General Defense PVP (Petit Véhicule Protégé) 4×4 light armoured vehicle.

 

DELOC can help as well to establish a tactical view of the field scenario when linked to a tactical battle management system like the French Army (Armée de Terre) SITEL (Système d’Information Terminal Elémentaire) system.

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 12:30
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