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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 18:45
Le CEMAT à la rencontre de la force Sangaris

 

03/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

Le 29 septembre 2014, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, est venu faire un point de situation avec les soldats de l’opération SANGARIS à Bangui.

 

C’était le premier déplacement du CEMAT en République centrafricaine depuis sa prise de fonction, le 1erseptembre 2014. Accueilli par le commandant de la force SANGARIS : le général de brigade Eric Bellot des Minières, le CEMAT est allé à la rencontre des hommes dont il a salué la remarquable adaptation malgré un environnement difficile. En participant, ensuite, à une patrouille à pied nocturne, il a pu constater par lui-même la bonne coordination entre la force SANGARIS et la mission onusienne MINUSCA.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

 

06/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 2 octobre 2014, un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar (PRIAC) du groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a réalisé une patrouille au sud de Dékoa. Il s'agit d'une des missions permanentes dans cette partie centrale de la République centrafricaine.

 

Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le SGTIA formé autour d'un escadron du 501e régiment de chars de combat (501e RCC), assure la permanence de la présence de la force Sangaris à Dékoa et aux alentours. Si une section d'infanterie est indispensable dans la ville pour y patrouiller à pied, les PRIAC, armés principalement par des véhicules blindés légers (VBL), permettent d'effectuer des patrouilles plus rapidement, et de manière plus approfondie.

 

Ainsi, quotidiennement, les militaires français sillonnent la brousse afin d’affirmer leur présence dans leur zone d’action et d’aller à la rencontre des populations pour connaitre leur appréciation de la situation. Ce jour là, il s'agissait pour le brigadier-chef Philippe, chef de la patrouille, de rencontrer les villageois afin de leur expliquer le rôle de la force Sangaris,et leur rappeler le sens de son action, menée conjointement avec les autorités locales et la MINUSCA, pour le rétablissement de la paix.

 

La situation sécuritaire dans l’ensemble du territoire centrafricain n’est en rien comparable avec la situation à laquelle Sangaris a fait face en décembre 2013, même s’il reste encore des tensions indéniables. La MINUSCA, déployée depuis le 15 septembre grâce à l’action de sécurisation effectuée par force Sangaris, prend progressivement en compte les missions de sécurisation dans ses zones de responsabilité. La force Sangaris, quant à elle, concentre désormais ses efforts à Bangui, dans le couloir central et à l’Est du pays, toujours en appui de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
Sangaris : patrouille avec un peloton de reconnaissance et d'investigation antichar à Dékoa
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:45
Patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui

 

6 septembre 2014 Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le caporal Mathieu, occupe le poste de pilotage d'un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) appartenant au groupement tactique interarmes (GTIA) Acier engagé au sein de la force Sangaris, à l'occasion d'une patrouille de contrôle de zone dans le 6e arrondissement de Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:45
[Teaser] Centrafrique : quand le GTIA Panthère désarme la route de l'ouest (Jdef)



3 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Pour ce numéro «Centrafrique : quand Panthère désarme la route de l'ouest", le Journal de la Défense (#Jdef) a suivi pendant plus d'un mois les militaires français et les soldats de la Misca en Centrafrique. Leur mission : rétablir la sécurité sur les 586 kilomètres qui relient Bangui au Cameroun. Cet axe routier, véritable cordon ombilical, est un des seuls moyens d'alimenter le pays en denrées alimentaires, en matériel et en aide humanitaire.

Au programme de ce numéro 96 d'octobre 2014 :

-1ere partie : L'opération "Batouri" est lancée le 9 février 2014. Nous suivrons les soldats du GTIA "Panthère" lors de leur première étape de Bangui à Yaloké. 250 km durant lesquels ils ont démantelé des check-point, stopper des exactions, protéger les populations...

-2eme partie : Nous retrouverons les soldats de l'opération "Batouri" sur l'axe routier en proie aux attaques et aux pillages des camions de transport de marchandises... Il leur faudra plus d'un mois

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 19:45
Sangaris: point de situation du 2 octobre 2014

 

 

02/10/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation du 2 octobre sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.

 

La situation sécuritaire est restée globalement calme cette semaine en République centrafricaine (RCA), en dehors d’actions de criminalité à Bangui, et d’un pic de violence dans la ville de Bambari.

 

 A Bangui, lors d’une patrouille commune avec des unités de police constituées de la MINUSCA le 26 septembre, l’arrestation d’individus armés de grenades a soulevé un début d’émeutes et de prises à partie dans la région de PK5, auxquelles la force a mis fin en ripostant. En fin de journée, les forces de sécurité intérieures appuyées par la force Sangaris ont arrêté des groupes armés qui progressaient dans le même secteur et incendiaient des maisons en réaction à des actes de brigandage. Ces incidents sont restés sans suite et ont montré, par leur manque d’ampleur et leur rapide cloisonnement, la bonne réactivité des forces de sécurité centrafricaines et le peu de soutien de la population à ces groupes armés.

 

A Bambari, la force Sangaris ainsi que la MINUSCA ont été prises à partie le 1er octobre par des groupes lourdement armés qui cherchaient à attaquer le camp de l’ONU. Dans le même temps, la force Sangaris a dû s’interposer en protection de la population au Sud de la ville, alors qu’un autre groupe armé la menaçait. L’action combinée des forces Sangaris et de la MINUSCA ont contraint ces différents groupes à se replier. Dans leur retrait, ces derniers ont pillé deux sites d’organisations non gouvernementales qui apportent des soins sur le camp de réfugiés. Le calme a été rétabli dans la zone.

 

 

Sangaris: point de situation du 2 octobre 2014

 

Cette tension illustre la fragilité de la situation dans l’Est du pays, liée à la fois à des conflits interconfessionnels, à des tensions au sein du mouvement ex-Séléka, et à l’imbrication de différentes communautés.  Cette situation a amené la force Sangaris à engager une ré-articulation de son dispositif, dont le centre de gravité sera progressivement ramené l’Est du pays ainsi que dans le couloir central.

 

Dans l’ensemble du pays, la force Sangaris poursuit son action en appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieures (FSI).

 

La force de l’ONU poursuit sa montée en puissance : des forces burundaises ont ainsi rejoint Sibut le 26 septembre et le dispositif congolais à Boda devrait être rapidement renforcé, ouvrant la perspective d’un désengagement de la force Sangaris à Boda dans les jours à venir. Dans l’Ouest, la force Sangaris prépare également son désengagement de Bossangoa.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 07:45
Sangaris : distribution de livres par le GTIA ACIER

 

30/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 22 septembre 2014, les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier de la force Sangaris ont distribué des fournitures et du matériel scolaire aux élèves du complexe scolaire « Notre Dame de Chartres » dans le quartier de Fatima, à Bangui.

 

Le colonel Didier Leurs, commandant le GTIA Acier, ainsi que ses trois commandants d’unité, ont remis une vingtaine de cartons contenant des fournitures scolaires à près de 500 élèves. Ce don a été rendu possible grâce à la générosité du lycée Teyssier de la ville de Bitche avec qui le 16e bataillon de chasseurs (BC), qui arme une partie du GTIA Acier, avait initié cette démarche solidaire.

 

Le GTIA patrouille régulièrement dans ce quartier depuis son déploiement à Bangui en juin dernier, et c’est donc avec beaucoup d’émotion que le chef de corps et ses soldats ont distribué ces fournitures. Sœur Charlotte, directrice de l’établissement scolaire a fait part de sa gratitude à l’égard de la force Sangaris dans son discours. Elle souhaite profiter de la stabilisation de la situation sécuritaire pour permettre, aux élèves restés chez eux, de venir rejoindre l’école qui a  pu récemment rouvrir ses portes.

 

Cet évènement symbolise concrètement l’amélioration des conditions sécuritaires qui permettent aujourd’hui la reprise du service public. Par sa présence quotidienne le GTIA Acier a tissé des liens de confiance avec la population locale, favorisant ainsi le maintien du palier sécuritaire minimal atteint ces derniers mois à Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission onusienne.

Sangaris : distribution de livres par le GTIA ACIERSangaris : distribution de livres par le GTIA ACIERSangaris : distribution de livres par le GTIA ACIER
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa

 

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 18 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place et de la montée en puissance de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a appuyé la première patrouille du contingent gabonais dans un quartier de Dékoa.

 

Quelques jours après la création de la MINUSCA, les soldats gabonais, désormais « bérets bleus », ont ainsi réalisé leur première patrouille onusienne, conjointement avec le GTIA Magenta.

 

Cette patrouille a été l’occasion de prendre contact avec la population et les autorités locales. Dans la continuité des actions menées par la force Sangaris, les soldats de la MINUSCA se sont assurés de l’application stricte des mesures de confiance, visant notamment à interdire le port d’arme par des personnes non autorisées. Afin d’affirmer leur présence sur la zone et d’instaurer un climat de confiance, les soldats de la MINUSCA prévoient de conduire ce type de patrouilles deux fois par jour. Inscrivant dans le temps ce mode d’action, les soldats de l’ONU retrouvent chaque soir le détachement de la force Sangaris présent sur Dékoa pour planifier et échanger sur les missions à venir.

 

A Dékoa, la situation est stable et apaisée, les mesures de confiance sont bien respectées, et la population a repris ses activités. Ces indicateurs assurent à la MINUSCA une prise en compte sereine de la zone d’action. Elle pourra ainsi prendre de façon progressive, le relais des forces françaises.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à DékoaSangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa
Sangaris : le GTIA Magenta en appui de la première patrouille de la MINUSCA à Dékoa
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’Ouest

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 19 septembre 2014, sur le camp Clermont, à Bouar, une cérémonie a marqué la réarticulation de la force Sangaris et l’arrivée de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) dans l’Ouest.

 

Présidée par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Eric Bellot des Minières, et en présence du général Martin Tumenta, commandant la composante militaire de la MINUSCA, du général Evariste Murenzi, futur commandant du secteur Ouest de la MINUSCA, et du colonel Shefaul Kabir, commandant du bataillon bangladais de la MINUSCA, cette cérémonie a permis au groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu de transmettre officiellement le flambeau au bataillon bangladais de l’ONU.

 

Les troupes du GTIA de Boissieu, commandées par le colonel Armel Dirou, étaient principalement constituées d’éléments du 4e régiment de chasseurs (4e RCH), du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) et du 1er régiment étranger de génie (1er REG). Ils ont opéré durant quatre mois dans une zone de responsabilité étendue et variée, entre Bouar et Bossangoa, afin de rétablir un niveau minimum de sécurité, et permettre ainsi le retour de l’administration, de la justice et de la police au service des Centrafricains.

 

Au cours de la cérémonie, le COMANFOR a salué le travail accompli par l’ensemble des soldats, chasseurs et légionnaires, dans l’Ouest du pays. Il a particulièrement souligné l’action continue du GTIA de Boissieu pour « appuyer le retour de l’autorité de l’Etat dans les villes du grand Ouest et créer finalement les conditions d’une relève sereine par les troupes de la MINUSCA ».

 

Le GTIA de Boissieu poursuit les préparatifs en vue de son départ prochain vers le Tchad où il devrait arriver fin septembre afin de rejoindre le dispositif de l’opération Barkhane.

 

Le 12 septembre dernier, 46 caisses contenant l’allègement, l’armement, les transmissions, l’emballage logistique des valises Félin et tout l’environnement des véhicules de l’avant blindé (VAB) avaient déjà été chargées dans un Antonov 26à destination de Bangui. Le démontage des autres équipements s’échelonnera dans les jours à venir. Pour l’heure, le GTIA de Boissieu continue d’appuyer les forces de sécurité intérieures et finit d’accompagner la mise en place et la montée en puissance de la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’OuestSangaris: la force se réarticule et laisse place à la MINUSCA dans l’Ouest
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 14:45
Sangaris : point de situation du 25 septembre

 

 

25/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats.

 

La MISCA, force de l’Union Africaine, a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA, force de l’Organisation des Nations Unies. Les effectifs de cette dernière sont de 6 700 hommes.

 

Depuis le 15 septembre, la force Sangaris multiplie, partout où elle est présente, les patrouilles communes avec la MINUSCA afin d’appuyer sa montée en puissance et faciliter son identification par la population. A l’ouest de Bangui, dans la ville de Boda, la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée. Sangaris y a donc allégé son dispositif. La situation s’est également apaisée à Dekoa, dans la région centrale du pays, où les autorités civiles sont revenues après trois semaines d’absence.

 

Le 19 septembre, à Bouar, une cérémonie a marqué la relève de la force Sangaris par la MINUSCA dans l’ouest du pays. Cette relève a été précédée le 16 septembre par une reconnaissance d’un échelon précurseur de militaires bangladais dont le bataillon s’est ensuite peu à peu installé dans le camp occupé jusqu’ici par Sangaris. A ce jour, le 25 septembre, ce contingent a pris en compte la mission pour laquelle la MINUSCA a été mandatée par la résolution 2149 du 10 avril 2014 du Conseil de sécurité des Nations-Unies (CSNU).

 

Le GTIA de Boissieu prépare désormais son retour, vers le Tchad pour une partie de ses éléments, et vers la France pour l’autre partie.

 

Une fois désengagé de cette zone, la force Sangaris s’appuiera sur deux GTIA dont les capacités seront densifiées afin de permettre l’évolution de sa mission vers des actions davantage orientées vers l’appui de la MINUSCA.

Sangaris : point de situation du 25 septembreSangaris : point de situation du 25 septembre
Sangaris : point de situation du 25 septembreSangaris : point de situation du 25 septembre
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 18:56
L’ALAT incontournable

 

24/09/2014 LTN Valérian Fuet et LTN Hélène Facchin - Armée de Terre

 

Dernière-née de l’armée de Terre, l’ALAT a su se rendre indispensable sur les théâtres d’opération. Retour sur ses trois derniers engagements : Libye, Mali et République centrafricaine.

 

HARMATTAN ou les raids hélico

 

Début 2011, la population libyenne tente de renverser le régime du colonel Kadhafi. Le 19 mars, sous commandement OTAN, la France s’engage dans l’opération HARMATTAN. Les raids aériens se compliquent quand les forces loyalistes adoptent des parades aux bombardements : utilisation de véhicules civils de type 4×4, dispersion dans des zones périurbaines, mise à couvert dans des hangars ou des lisières… rendant difficile l’identification des objectifs ennemis. Un groupement aéromobile (GAM) armé par 18 hélicoptères est donc déployé le 18 mai 2011. Avec pour mission principale : conduire des frappes sur des objectifs ennemis via une reconnaissance offensive menée par des « raids hélico ». L’ALAT opère de nuit, où seule la thermographie permet de « voir » quelque chose, les troupes libyennes ne disposant pas de cette technologie. Les Gazelle traitent leurs cibles sous la protection des Tigre, suivis de près par les Puma commandement et IMEX.

Le golf de Syrte est le théâtre principal des affrontements. L’objectif est double : neutraliser des moyens lourds et accentuer la pression sur les forces gouvernementales, qui continuent de menacer la population de Syrte. Le GAM concentre ses efforts sur Brega où une vingtaine de raids est conduite. Avec 10 raids sur les environs de la ville, Misrata constitue la deuxième cible du GAM, loin devant Tripoli qui n’en subit qu’un seul. La chute de la capitale dans les derniers jours d’août réduit les activités du GAM mais les hélicoptères continuent leur travail de « laminage » des ultimes défenses ennemies. Le 20 octobre 2011 marque la fin de sept mois d’intervention militaire, dont cinq d’intense activité pour l’ALAT. En 41 raids donnant lieu à 316 sorties, les hélicoptères ont tiré 425 missiles HOT, 1 618 roquettes et 13 500 obus, détruisant 600 cibles militaires, dont 400 véhicules.

 

HOMBORI au cœur de SERVAL

 

La progression des groupes djihadistes vers le sud de son territoire pousse le gouvernement malien à demander une aide militaire internationale. La France déclenche l’alerte Guépard. Le 16 janvier 2013, le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) projette un GAM composé de 17 aéronefs, Puma, Gazelle Viviane et Tigre, 300 militaires et 70 véhicules, dont un détachement de l’armée de l’Air.

Réparti en un sous-groupement aéromobile (SGAM) et plusieurs patrouilles, il couvre quatre zones principales : Gao, Tombouctou, Sévaré et Tessalit.

Engagements au contact, destruction d’objectifs, reconnaissance offensive, appui des troupes au sol, soutien aux évacuations sanitaires, les missions du GAM sont variées et soumises à des élongations extrêmes. Au cours des trois premiers mois de l’intervention, le GAM a tiré plus de 20 missiles HOT, 150 roquettes et plus d’un millier d’obus.

Après la relève par le 1er RHC,  un GTIA à dominante aéromobile (GTIA-A) est constitué et des bases opérationnelles avancées sont construites. Elles permettent au GAM de se rapprocher de l’objectif en disposant de l’ensemble des moyens humain et mécaniques qui composent un GTIA-A.                 

 

SANGARIS, rétablir la sécurité

 

Le 5 décembre 2013, dans une déclaration à l’issue du Conseil restreint de Défense sur la situation en République centrafricaine, le président de la République annonce que le dispositif militaire français dans ce pays est renforcé, afin « d’éviter une catastrophe humanitaire ». Le 18 février, un SGAM mixte, constitué de Puma et Gazelle et d’une dizaine de véhicules, est projeté en RCA. Leur mission, encore en cours, est d’appuyer la force SANGARIS ainsi que la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), afin d’instaurer un climat sécuritaire. Le SGAM, en partie numérisé, est déployé sur l’ensemble du territoire : de Bangui pour les opérations de contrôle ciblées, jusqu’aux frontières de l’est, zone diamantifère, en vue d’éviter l’éclatement territorial. En complément, sécurisation des axes routiers et évacuations sanitaires sont des actions quotidiennes.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 12:45
Sangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à Bouar

 

 

24/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, dans le cadre de la mise en place de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), une délégation de militaires bangladais est venue rencontrer les principales autorités militaires présentes à Bouar et reconnaître les bâtiments qui seront ceux des soldats bangladais après le départ du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.

 

Le chef de corps du bataillon bangladais et ses principaux responsables sont allés au camp de la MINUSCA à la rencontre du commandant du bataillon camerounais déjà sur place. Après un briefing sur la situation sécuritaire de la région et de la ville, la délégation s’est dirigée vers le camp de Boissieu qui jouxte celui de la MINUSCA. Le colonel Armel Dirou, chef de corps du GTIA, leur a fait visiter les installations, en prévision de l’arrivée prochaine du reste de la troupe du bataillon bangladais.

 

Le bataillon camerounais de la MISCA est passé MINUSCA le 15 septembre à Bouar. A la fin du mois, le contingent bangladais viendra compléter ce dispositif déjà en place. La force Sangaris se réarticulera alors, et concentrera son action sur Bangui et le centre-Est du pays afin d’accompagner la prise en main progressive de la MINUSCA sur l’ensemble de sa zone de responsabilité.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à BouarSangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à BouarSangaris : les précurseurs bangladais en reconnaissance à Bouar
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:45
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA

 

23/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, sur le camp de M’Poko, les 14 premiers véhicules de transport de troupe prêtés par la France ont été officiellement livrés au contingent gabonais de la MINUSCA. Ces véhicules jusqu’alors utilisés par la MISCA ont été remis en état par les soldats de Sangaris dans des délais courts afin d’être remis à la MINUSCA dès le lendemain de la création de cette force de l’ONU.

 

A compter du mois de juillet, une petite équipe de 6 personnes du DETMAINT Sangaris a travaillé sans relâche pour remettre en état les véhicules afin de les mettre aux normes ONU. Il s’agissait alors de réparer, parfois de reconstruire, des véhicules fortement sollicités par un usage intensif sur le théâtre. Les véhicules ont ensuite été convoyés jusqu’à un garage privé dans Bangui où ils ont été peints en blanc. Retirés du service MISCA en vue du transfert à la MINUSCA, ces véhicules ont ensuite été intégralement passés aux normes onusiennes : équipement de moyens de transmission, trousses de secours spécifiques, immatriculations et assurances. Enfin, une formation de plusieurs heures dispensée par le DETMAINT Sangaris a permis aux futurs utilisateurs gabonais de s’approprier les véhicules et le matériel de bord.

 

Au total 42 véhicules Français équiperont trois contingents africains de la MINUSCA. Le Gabon, le Cameroun et le Congo-Brazzaville disposeront à terme de parcs identiques composés de 14 véhicules chacun (des véhicules de l’avant blindé, des camions de transport de type GBC 180 ou TRM 2000 et véhicules de dépannage de type GBC LOT 7).

 

Parmi ces véhicules certains ont été acheminés par C130 depuis Douala pour permettre une réparation et une mise en peinture rapide afin de respecter la première échéance du 16 septembre. Le reste des véhicules, en provenance des éléments français du Sénégal (EFS) et du Gabon (FFG), viendront équiper, après leur mise aux normes ONU, les casques bleus camerounais et congolais début octobre.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
Sangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCASangaris : prêt de véhicules français au profit des contingents de la MINUSCA
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:45
Sangaris : le GTIA Magenta en mission d'observation au nord de Dékoa

 

23/09/2014 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Magenta a assuré une mission d’observation sur un check-point situé à 18 km au nord de Dékoa. Cette mission a permis d’affirmer la présence de la force Sangaris dans cette zone.

 

Dans le cadre de sa mission de contrôle de zone, le GTIA Magenta assure quotidiennement des missions d’observation sur l’axe stratégique reliant Dékoa à Kaga Bandoro. Ainsi, tous les jours, une dizaine de soldats français se relaie en permanence sur cette position d'observation avancée. Leur mission consiste à surveiller et à être capable d’interdire l'avancée de tout individu ou groupe armé qui ne respecterait pas les mesures de confiance et tenterait de déstabiliser la situation sécuritaire. Ce jour-là, la relève s'est effectuée entre une patrouille du 501e régiment de chars de combats (501 RCC) de Mourmelon et un demi-peloton du régiment d'infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers équipés de véhicules blindés légers (VBL) et de Sagaie ERC 90. Les postes de combats, installés par les sapeurs du 13erégiment du génie (13e RG) de Valdahon, offraient une vue dégagée sur plus d'un kilomètre. Cette position est parfaitement adaptée aux possibilités de tirs de la Sagaie.

 

Grâce à un dispositif sécurisé, combiné par des moyens à la fois mobiles et fixes, le GTIA Magenta renseigne les échelons supérieurs en avant de sa zone d'action. En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieures (FSI), la force Sangaris continue de faire appliquer les mesures de confiance aux groupes armées récalcitrants afin de garantir un niveau minimal sécuritaire dans les zones où elle est déployée. Par une présence permanente sur les axes majeurs, le GTIA Magenta améliore significativement la situation sécuritaire dans le couloir central, favorisant notamment le retour des populations déplacées à Dékoa.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : le GTIA Magenta en mission d'observation au nord de Dékoa
Sangaris : le GTIA Magenta en mission d'observation au nord de Dékoa
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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : point de situation du 18 septembre

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 septembre 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

  • à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,
  • à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,
  • et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

La MISCA a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA. Les effectifs de la MINUSCA sont actuellement de 6 700 hommes.

 

Point de situation sécuritaire :

 

Le 11 septembre, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. Ils sont allés à la rencontre des autorités locales et de la force Sangaris pour constater les améliorations de la situation sécuritaire, judiciaire et administrative, avant la prise en compte de la zone par le contingent bangladais de la mission de l’ONU.

La journée du 12 septembre a été marquée par la visite à Bossangoa des trois ministres de l’habitat, du plan et des travaux publics. Si la sécurisation de l’aérodrome a été réalisée par la MISCA, les forces de sécurité intérieures (FSI) ont assuré seules la sécurité des autorités.

Ces deux visites à Bouar et Bossangoa sont des signaux encourageants sur le retour progressif de l’administration dans l’ouest du pays.

A Grimari, le GTIA Magentaa appuyé une action de fouille des FSI qui visait à entretenir la pression sur les groupes armés qui ne souscrivent pas à la dynamique de conciliation. Elle a abouti à la capture d’un responsable anti-balaka par la gendarmerie centrafricaine, récemment réimplantée en ville.

A Bambari, le GTIA a sécurisé des travaux de réhabilitation d’habitations dans le cadre d’un projet de « quartier-témoin » visant à permettre le retour des réfugiés dans leur quartier d’habitation. Cette initiative avait été menée à Bangui début 2014. Elle vise à favoriser la reprise d’une activité économique là où la situation sécuritaire le permet. Une fois par semaine, la force Sangaris prévoit des patrouilles pour sécuriser le déplacement des déplacés et leur journée de travail.

A Boda, une « task force interministérielle » regroupant des représentants de l’Etat centrafricain, s’est rendue dans la ville, sécurisée par les FSI. Des représentants de l’administration territoriale, du dialogue intercommunautaire, ainsi que des affaires sécuritaires, judiciaires, humanitaires et sanitaires ont ainsi pu mener des réunions de travail avec les autorités locales. La force Sangari sa appuyé la sécurisation du déplacement de cette délégation.

Enfin, les 10 et 11 septembre, Sangaris a appuyé la sécurisation d’un second convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-combattants de l’ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.

 

 

Relève de la MISCA par la MINUSCA :

Sangaris : point de situation du 18 septembreSangaris : point de situation du 18 septembre

 

Le 15 septembre, à l’occasion de la cérémonie marquant la fin de la mission de l’Union Africaine, madame Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition (CET) a rendu un hommage appuyé à l’action de la MISCA.

La MINUSCA se compose des contingents de la MISCA auxquels s’ajoutent ceux du Bangladesh, du Sri Lanka, du Maroc, et de l’Indonésie pour un effectif total actuel de 6 700 soldats.

 

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : Visite du Ministre de la Défense centrafricaine et du COMANFOR à Bouar

 

18/09/2014 Sources : EMA

 

Le 11 septembre 2014, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. A quelques semaines du passage de relais officiel du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu au contingent bangladais de la MINUSCA, les autorités militaires et civiles sont venues constater les améliorations tant économiques qu’administratives dans la ville.

 

Située sur la « main supply road » (MSR) : l’axe routier par lequel transitent toutes les marchandises en provenance du Cameroun en direction de Bangui, la ville de Bouar est emblématique des progrès sécuritaires dans l’Ouest de la Centrafrique. C’est donc tout naturellement que M. Sokambi a choisi cette ville pour son premier déplacement officiel.

 

Après avoir pris connaissance, auprès de la MISCA, des enjeux liés aux infrastructures et aux moyens nécessaires au déploiement de la MINUSCA, les autorités ont poursuivi leur visite à la préfecture de Nana Mambere. Le préfet de cette localité est revenu sur les nettes avancées sécuritaires du fait de « la franche collaboration »entre la force internationale et les autorités locales.

 

Madame Yasmine Thiam, chef du bureau MINUSCA à Bouar, a salué la « coordination entre tous les acteurs en appui de tous les centrafricains », coordination qui permet aujourd’hui d’appréhender de manière globale la résolution de la crise dans l’Ouest de la Centrafrique sur le long terme. Grâce aux « efforts fournis avec beaucoup de courage, de ténacité, et de neutralité par la force Sangaris, pas seulement à Bouar, mais également dans les régions, même celles excentrées », la chef du bureau MINUSCA à Bouar a affirmé la volonté de la mission des Nations Unies de reprendre le flambeau de la force Sangaris pour consolider la paix.

 

Le général Éric Bellot des Minières s’est félicité de « l’amélioration de la situation à Bouar due au travail collégial qui a été mené de concert par le GTIA de Boissieu et l’ensemble de ses partenaires et interlocuteurs tels que le préfet, le procureur, les forces de police et de gendarmerie de Bouar et les OI-ONG. ». Ce constat permet aujourd’hui d’entreprendre la ré-articulation du dispositif de la force Sangaris dans cette localité visant à passer, progressivement, le relais à la MINUSCA.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.

Sangaris : Visite du Ministre de la Défense centrafricaine et du COMANFOR à BouarSangaris : Visite du Ministre de la Défense centrafricaine et du COMANFOR à Bouar
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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 07:45
photo EMA

photo EMA

17.09.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

L'opération Sangaris en Centrafrique confronte les soldats français à des situations de stress importantes, des exactions et des scènes humaines voire humanitaires parfois difficiles à supporter. Finalement plus qu'au Mali, même s'il faut se garder des comparaisons.

En tout cas, les forces terrestres, désormais commandées par le général Sainte-Claire Deville ont repris le principe du sas de fin de mission pour décompresser avant de reprendre " une vie plus normale ".

Après Paphos à Chypre pour les retours d'Afghanistan, les relevés de Centrafrique passent désormais trois jours à Dakar...

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:45
Central African Republic crisis: Minusca new peace mission

 

15 September 2014 BBC Africa

 

The UN is formally taking over peacekeeping operations in the Central African Republic (CAR), where about 25% of the population has fled their homes.

 

The new force will largely comprise 6,200 African troops already there. There are also 2,000 French troops, who will not be part of the UN force, but human rights groups say a bigger force is urgently needed to end the violence.

 

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 11:45
Moyens aéromobiles en République Centrafricaine

14 août 2014 à 10h10, dans le secteur de Bolom en République centrafricaine, un hélicoptère Gazelle du sous-groupement aéromobile (SGAM) effectue un vol de reconnaissance en préparation d'une opération de fouille et de recherche de caches d’armes par le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu.

 

Crédits : EMA / Armée de terre

 

Le sous-groupement aéromobile (SGAM) mène des opérations d’appui lors du déploiement d’un groupement tactique interarmes (GTIA), des missions de reconnaissance dans la profondeur, ou encore des évacuations sanitaires. Le SGAM est aussi déployé pour soutenir les unités pendant les opérations, permettant ainsi de maintenir leurs capacités opérationnelles.
 
Reportage photos
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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:45
Sangaris: point de situation du 11 septembre

 

12/09/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 4 au 11 septembre 2014

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

    à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

    à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu,

    et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.

 

Dans l’Ouest, la situation est prise en compte de façon autonome par la MISCA. Elle sera prochainement relevée par la MINUSCA, force qui sera officiellement créée le 15 septembre prochain.

 

Dans l’Est, des efforts ont été engagés sur le triangle Sibut – Dekoa – Bambari. Sur le plan politique, les luttes de pouvoir entre les factions ex-Séléka à Bambari cristallisent les tensions, mais elles n’ont pour l’instant pas d’impact sécuritaire.

 

A Bangui, le processus de relocalisation des ex-Séléka se poursuit : l’organisation internationale de migration (OIM) a organisé un déplacement au profit des anciens combattants ex-Seleka qui souhaitaient rejoindre leur région d’origine dans le centre du pays. Un convoi escorté par la MISCA a ainsi permis le déplacement de 226 ex-Séléka le 10 septembre. La force Sangaris a fourni un appui renseignement grâce à ses moyens aéromobiles.

 

A Boda, la situation se stabilise. Malgré quelques tensions persistantes, l’administration de la ville se réinstalle progressivement.

 

Focus sur la MINUSCA

 

Le 15 septembre, la MISCA (UA) devrait être relevée par la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA). Une fois cette dernière mise en place, elle prendra en compte progressivement la sécurisation du pays, en débutant par la zone Ouest. La force Sangaris réarticulera donc son dispositif afin de concentrer ses efforts sur le centre et l’Est du pays.

 

Les compagnies de combat de la force Sangaris qui étaient dans l’Ouest seront ainsi prochainement désengagées au profit d’une densification des appuis de la force, afin de répondre à l’évolution de sa mission. Certains de ces éléments, qui provenaient du Tchad, y rentreront, tandis que les éléments qui venaient de France rentreront en France.

 

La relève de la MISCA par la MINUSCA est aujourd’hui rendue possible grâce aux avancées sécuritaires obtenues par l’action de Sangaris depuis le mois de décembre 2013. Pour permettre sa montée en puissance, Sangaris va apporter un appui logistique et matériel à la MINUSCA :

    mise à disposition d’un parc de 42 véhicules légers (VHL), constitué de véhicules de l’avant blindé (VAB) et de véhicules de transport de troupes (GBC 180 et TRM 2000)

    soutien logistique lors de l’arrivée à Bangui des contingents et matériels de l’ONU sur la plateforme aéroportuaire de M’Poko.

Sangaris: point de situation du 11 septembre
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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:45
Sangaris : la Force apporte un soutien logistique à la MINUSCA

 

11/09/2014 Sources : EMA

 

Le 15 septembre 2014, la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en république centrafricaine (MINUSCA), prendra le relais de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Dans le cadre de sa montée en puissance, la force Sangaris l’appuie au quotidien en lui apportant un soutien logistique et humain.

 

Neuvième opération de maintien de la paix de l’ONU en Afrique, la MINUSCA a été créée par l’adoption de la résolution 2149 du Conseil de Sécurité. Cette résolution prévoit le transfert de responsabilités de la MISCA à la MINUSCA à compter du 15 septembre 2014. D’un effectif prévu de 10 000 militaires et de 1 800 policiers, la MINUSCA aura pour mission de maintenir la paix en République centrafricaine. Ses tâches prioritaires sont la protection des civils, l’appui à la mise en œuvre de la transition, et la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire. Elle sera aussi chargée de surveiller et prévenir les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, perpétrés notamment par différents groupes armés. Pour se faire, elle mettra en œuvre une stratégie de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement des ex-combattants et des éléments armés.

 

La force Sangaris apporte un soutien humain et logistique à la mise en place de la MINUSCA. Des équipes du détachement du transit interarmées aérien (DETIA), renforcées par des soldats et des engins du peloton de transit et de manutention du détachement logistique (DETLOG), sont ainsi chargés du déchargement du fret de la MINUSCA sur l’aéroport international de Bangui. Depuis fin août, ce sont 12 Antonov 124 qui ont été affrétés afin de permettre l’acheminement d’hommes, de matériels et de véhicules, nécessaires à la montée en puissance de la MINUSCA. En provenance de différents pays contributeurs tels que le Bangladesh, le Maroc et le Rwanda, ce sont déjà plus de 270 tonnes soit 50 conteneurs et 45 véhicules qui ont été acheminés sur l’aéroport de Bangui et déchargés par la force Sangaris.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : la Force apporte un soutien logistique à la MINUSCASangaris : la Force apporte un soutien logistique à la MINUSCA
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:45
La Force Sangaris appuie la MISCA dans l’ouverture d’une enquête à Boda

 

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Le 2 septembre 2014, un officier de police judiciaire (OPJ) de la MISCA, est venu appuyer la brigade territoriale de gendarmerie de Boda dans le cadre de l’ouverture d’une enquête judiciaire relative aux violences intercommunautaires survenues le 20 août au cours desquelles la MISCA a été prise à partie. Inséré temporairement auprès du détachement de la force Sangaris, l’officier camerounais a supervisé les auditions dans chacune des communautés chrétienne et musulmane.

 

Arrivé de Bangui quelques jours auparavant, l’OPJ de la MISCA a dans un premier temps participé à une opération de sécurisation avec les militaires français.

 

Il est ensuite intervenu en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) dans leur enquête sur les événements du 20 août. Il a ainsi supervisé une série d’auditions effectuées par les hommes de la brigade territoriale de Boda. Ce jour là, les familles de victimes et d’autres témoins issus de la communauté chrétienne s’étaient déplacées pour se faire entendre. Trois ateliers d’audition ont donc été mis en place dans la cour de la gendarmerie. Une fois ces plaintes reçues, les gendarmes et l’OPJ se sont rendus dans l’enclave musulmane pour y recevoir d’autres témoignages. C’est en présence du maire de Boda, lui-même entendu peu de temps après les faits, que de nouvelles auditions ont pu avoir lieu.

 

Après les violences intercommunautaires qu’a connues la ville de Boda le 20 août dernier, la force Sangaris a déployé deux sections en renfort pour prévenir tout nouveau débordement. Très vite, le GTIA Magenta a entrepris des rencontres avec les autorités locales afin de permettre le retour au dialogue entre les communautés. La complémentarité des actions de la force internationale permet progressivement à l’Etat centrafricain de restaurer son autorité sur le territoire afin de stabiliser la situation sécuritaire.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 11:45
Sangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à Boda

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Le 1erseptembre 2014, le groupement tactique interarmes (GTIA) Acier a effectué une vaste opération de contrôle de zone dans les quartiers chrétiens et musulmans de Boda, ville où le GTIA Aciera renforcé sa présence après des affrontements entre groupes armés survenus fin août. Deux sections ont ainsi été déployées à Boda le 28 août, depuis Bangui. La présence de Sangaris et ses actions de médiation entre les différentes communautés ont permis le retour au calme. Certaines organisations humanitaires internationales sont ainsi revenues à Boda en fin de semaine dernière.

 

L’opération du 1erseptembre a débuté à 5 heures du matin avec le déploiement d’une compagnie du GTIA dans le quartier chrétien de Boda. Durant trois heures, plusieurs bâtiments et échoppes ont été fouillés avec le concours d’un officier de police judiciaire de la MISCA.

 

Vers 8 heures, la compagnie s’est réarticulée au niveau du quartier musulman. Sur la foi d’observations réalisées les jours précédents faisant état d’activités suspectes, deux maisons ont fait l’objet d’une fouille approfondie en même temps que plusieurs autres bâtiments et échoppes, dans les mêmes conditions que les investigations effectuées dans le quartier chrétien.

 

Au bilan, quelques armes à feu et plus d’une trentaine de machettes ont été saisies lors de cette opération de sécurisation qui s’est achevée par une rencontre avec le maire de Boda et les représentants de la communauté musulmane. Une rencontre avec les représentants chrétiens s’est déroulée le lendemain.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

Sangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à BodaSangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à Boda
Sangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à BodaSangaris : le GTIA « Acier » mène une opération de sécurisation à Boda
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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 11:45
RCA : Accident de la route meurtrier à l’ouest de Bangui, la Force Sangaris au secours des blessés

 

09/09/2014 Sources : EMA

 

Le 3 septembre 2014, en début de soirée, un grave accident de la circulation a eu lieu sur l’axe Boda-Mbaïki situé à l’ouest de Bangui. Au total, 15 personnes y ont perdu la vie. La force Sangarisest intervenue en appui de la MISCA pour porter secours aux 20 blessés recensés dans cet accident.

 

Deux hélicoptères Puma avec deux équipes médicales, spécialisés dans l’évacuation de blessés, ont été rapidement engagés sur les lieux de l’accident. A leur arrivée, les médecins et les infirmiers ont pu établir un premier diagnostic. Quatre blessés ont été héliportés en urgence sur le camp de M’Poko, pour être pris en charge par l’antenne chirurgicale de Sangaris. Arrivés sur la base française, deux d’entre eux ont été évacués par véhicule de l’avant blindé (VAB) sanitaire, et escortés par une section d’alerte du groupement tactique interarmes (GTIA) Acier, vers l’hôpital général de médecins sans frontière (MSF) à Bangui afin de bénéficier de soins complémentaires.

 

Dans le même temps, les deux autres victimes ont été rapidement prises en charge par l’équipe médicale militaire. Alors que l’état de santé du premier blessé n’était plus préoccupant, la deuxième victime a dû subir une intervention chirurgicale au bloc opératoire du rôle 2. Achevée à 4 h du matin, l’opération s’est bien déroulée, et l’état du patient a été stabilisé.

 

Le lendemain matin, la force Sangaris a reçu les ministres de la Défense et de la Santé centrafricains, ainsi que l’ambassadeur de France, à l’antenne chirurgicale du camp de M’Poko. Venus apporter leur soutien aux accidentés, les autorités centrafricaines ont également témoigné de leur reconnaissance à la force Sangaris pour son action.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place future de la MINUSCA.

RCA : Accident de la route meurtrier à l’ouest de Bangui, la Force Sangaris au secours des blessés
RCA : Accident de la route meurtrier à l’ouest de Bangui, la Force Sangaris au secours des blessés
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Nouvelle bataille autour des moyens de la Défense

 

8/9/14 Antoine Fouchet – LaCroix.com

 

Des parlementaires et des hauts gradés s’alarment des conséquences de la baisse des effectifs dans les armées et craignent toujours une érosion des crédits militaires. Leurs inquiétudes sont au centre des débats de l’université de la défense, qui se tient les lundi et mardi 8 et 9 septembre à Bordeaux.

 

Les craintes demeurent, dans les milieux de la défense, sur les conséquences des baisses d’effectifs et la pérennité des crédits militaires. Plusieurs participants à l’université de la défense, qui se tient les 8 et 9 septembre à Bordeaux, ont décidé de profiter des débats de ces assises pour le dire. Parmi eux, des parlementaires de tous bords, des hauts gradés et des industriels.

Ils vont trouver un renfort de poids dans le rapport de deux députés, Yves Fromion (UMP, Cher) et Gwendal Rouillard (PS, Morbihan). Ce rapport, qui porte sur les opérations militaires Serval au Mali et Sangaris en République centrafricaine, doit être présenté dans le cadre des travaux de l’université. Lancée en janvier 2013, Serval s’est achevée en juillet dernier, tandis que Sangaris, commencée en décembre 2013, a toujours cours.

Missionnés par la commission de la défense de l’Assemblée nationale pour faire le bilan de ces deux opérations et évaluer le dispositif militaire français prépositionné en Afrique, les deux parlementaires sont revenus de leur périple avec des conclusions pessimistes.

 

Réduction globale des effectifs militaires

Les forces prépositionnées sur le continent africain sont actuellement réparties entre le Gabon (900 militaires), le Sénégal (350), Djibouti (1 950) et la Côte d’Ivoire (450). Sur la base de la réduction globale des effectifs militaires inscrite par l’Élysée en avril 2013 dans le livre blanc sur la défense, les deux sites les plus importants, le Gabon et Djibouti, vont, d’ici à 2017, perdre la moitié de leurs postes.

Les deux rapporteurs s’inquiètent surtout pour Djibouti, position stratégique au sud de la mer Rouge, dans la Corne de l’Afrique. Ils qualifient de « massif » et « trop rapide dans le calendrier » le projet de passer de 1 950 à 950 hommes, qui repose « sur un objectif strictement quantitatif et non sur une analyse fonctionnelle préalable ». Et concluent que cela « remet sérieusement en cause la crédibilité de notre dispositif ».

 

Crises africaines

Concernant les deux dernières opérations militaires françaises, les deux députés affirment avoir constaté une série d’« insuffisances » qui « montre les limites des capacités françaises d’intervention dans les crises africaines ».

À propos de Serval – dont ils reconnaissent par ailleurs le « succès indéniable » –, ils soulignent des flux logistiques « extrêmement tendus » sur le vaste territoire malien à cause du « manque de vecteurs aériens stratégiques » (avions gros-porteurs) ainsi que des camions « à bout de souffle ». De manière plus générale, Yves Fromion et Gwendal Rouillard dénoncent une « vétusté » des matériels des forces prépositionnées plus importante que celle relevée dans l’Hexagone.

Pour Sangaris, le rapport juge « trop faibles » les effectifs déployés (1 600 soldats). Auditionné par les deux parlementaires, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, invoque une « pression budgétaire continue ».

 

Menaces de démission

Le sujet n’est pas nouveau. En mai dernier, se fondant sur une note d’un conseiller de François Hollande, l’ancien ministre UMP Xavier Bertrand avait affirmé que la loi de programmation militaire 2014-2019 (183,9 milliards d’euros au total), déjà en retrait par rapport à la précédente, serait amputée de 1,5 à 2 milliards d’euros par an. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, et tous les chefs d’état-major avaient alors fait connaître leurs inquiétudes auprès de l’Élysée et auraient menacé de démissionner. Le 2 juin, l’Élysée publiait un communiqué pour confirmer les engagements financiers de cette loi.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:45
Sangaris : groupe mortier du 2ème Régiment étranger de parachutistes (2e REP) à Batangafo

 

Crédits : EMA / Armée de terre

 

4 août à 12h20, en République centrafricaine, le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu est pris à partie à l'entrée de la ville de Batangafo. Les militaires de la force Sangaris ripostent à l'aide de mortier de 80 mm. Une fois les tirs terminés, le nettoyage des tubes canon est effectué avec des écouvillons par le groupe mortier du 2ème Régiment étranger de parachutistes (2e REP).

Engagé au sein de la force Sangaris, le GTIA de Boissieu assure la libre circulation sur l’axe Cantonnier-Boali, et transmet progressivement la sécurisation de la province ouest de la RCA à la MISCA, créant ainsi les conditions optimales pour la mise en place de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA).

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine.


 

 

 

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