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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Sangaris : de Bangui à Bouar, le détachement logistique sur la piste

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Le 17 juillet 2014, le détachement logistique (DETLOG) de la force Sangaris a quitté Bangui en direction de l’ouest, afin de ravitailler le groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu déployé dans la région de Bouar, à la frontière camerounaise.

 

Le convoi, constitué d’une vingtaine de véhicules (camions citernes et de transport), a quitté le camp de M’Poko pour emprunter la main supply road (MSR) depuis le nord de Bangui. Le peloton de circulation routière (PCR) a sécurisé le convoi tout au long des 400 km de parcours.

 

Par cette rotation effectuée le long de la MSR, le DETLOG a acheminé le ravitaillement sur les différentes bases opérationnelles avancées (BOA) du GTIA de Boissieu. Partant de Bangui, le convoi passe par Bossembélé, première position atteinte, puis se dirige vers le nord pour aller à Bossangoa, et enfin à la BOA de Bouar, où est stationné l'état-major tactique (EMT) du GTIA, avec son poste de commandement principal.

 

Composante essentielle pour la conduite des opérations sur l’ensemble du territoire, le DETLOG assure le soutien des hommes et des matériels dans un contexte et un environnement exigeant. Fort de 300 soldats, il a pour mission de ravitailler les GTIA positionnés à l’est et à l’ouest de la capitale centrafricaine. Il livre autant le matériel nécessaire à la réalisation des missions (munitions, carburant, pièces de rechanges pour les véhicules) que celui indispensable au soutien du combattant en opération (réfrigérateur, cuves à eau, rations).

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : de Bangui à Bouar, le détachement logistique sur la piste
Sangaris : de Bangui à Bouar, le détachement logistique sur la piste
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 12:45
EUFOR RCA : transfert d'autorité du bataillon multinational

 

 

04/08/2014 Sources : EMA

 

Le 25 juillet 2014, sur l’emprise de la Force de l'Union Européenne en République Centrafricaine (EUFOR RCA) dans le 8e arrondissement de Bangui, s’est déroulé le transfert d'autorité (TOA) du bataillon multinational. Le lieutenant-colonel Christophe Hesry succède ainsi au colonel Benoît de Préval après quatre mois de mission.

 

Au cours de la cérémonie, présidée par le général de brigade Thierry Lion, commandant la force européenne, le ministre de la défense centrafricain, le général d’armée Thomas Théophile Timangoa a décoré le colonel Benoît de Préval de la médaille d’officier dans l'ordre national de la reconnaissance centrafricaine en présence du général de brigade Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris.

 

Les 400 hommes et femmes du bataillon multinational ont joué un rôle décisif dans la montée en puissance de l'EUFOR RCA. Après avoir pris en compte la responsabilité de l'aéroport, le 30 avril dernier, avec sa composante française, le bataillon a intégré dans ses rangs successivement les contingents estoniens, lettons et géorgiens, lui permettant ainsi d’être aujourd'hui une unité pleinement opérationnelle.

 

Grace à son engagement dans les 3ème et 5ème arrondissements de Bangui depuis le 15 juin, il a directement contribué à faire baisser le niveau de violence dans cette zone.

 

EUFOR RCA : transfert d'autorité du bataillon multinational

L'opération EUFOR RCA est pleinement opérationnelle depuis le 15 avril. Sur les 700 hommes et femmes qui la composent, la France, nation cadre de l’état-major du théâtre, y participe à hauteur de 250 militaires. Cette force de l’Union européenne, poursuit son engagement en coopération avec ses partenaires militaires et notamment aux cotés de la force Sangaris, afin de garantir les conditions nécessaire au déploiement de l’opération à venir, de maintien de la paix des Nations-Unies (MINUSCA).

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 05:45
Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014

 

01/08/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 24 au 31 juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Béloko à Bossembélé avec le GTIA de Boissieu le long de la MSR (main supply road), et dans l’Est, dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.

 

A Bangui, la situation demeure calme dans la zone du GTIA Acier. Le 26 juillet, lors de contrôle de zone, Acier a renseigné à partir des hauteurs Nord de Sassara grâce à la mise en place de deux groupes tireurs d’élite (TE). Une section a effectué une patrouille dans la zone, éloignant un groupe armé qui cherchait à reprendre pied dans le quartier. Le 27 juillet, le GTIA Acier a fait effort sur le quartier Sassara. Une section a également effectué une reconnaissance jusqu'à PK26, sans rencontrer de points de contrôles illégaux sur l'axe.

 

Dans l’Ouest, en appui et en coordination avec la MISCA, le GTIA de Boissieu a poursuivi ses missions de contrôle de zone de la MSR en multipliant les patrouilles. Sur Bossangoa, la section présente a poursuivi le recueil d'information auprès de la population sur la situation dans le Nord-Ouest. Le sous-groupement déployé en réserve à Damara a conduit des patrouilles dans la région pour contribuer à pérenniser sa stabilité.

 

Dans l’Est, les autorités locales continuent leurs tournées dans les villages environnants, suscitant un accueil chaleureux de la population. Tout en poursuivant sa mission de contrôle de zone, le GTIA Magenta maintient son dispositif défensif à Dékoa et Bambari et poursuit la surveillance de l’axe Bria-Bambari, en étroite coordination avec la MISCA. La réserve de théâtre, toujours en place sur Damara, a approfondi ses reconnaissances autour de la ville.

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Sangaris : point de situation du 31 juillet 2014
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:45
VBCI du 1er RTir

VBCI du 1er RTir

 

01.08.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Selon l'EMA, "le 1er août 2014, dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules blindés de la force Sangaris, 2 VBCI ont été acheminé depuis le régiment de tirailleurs d’Epinal vers la base aérienne 125 (BA 125) d’Istres. Dans les jours à venir, avec 6 autres VBCI, ils seront acheminés par avion Antonov 124 vers Bangui".

 

Et l'EMA de préciser: "Le parc blindé de transport tactique sera peu à peu recomplété par la mise en place de 16 VBCI. Cette opération est destinée à déployer un parc homogène et de dernière génération. Un premier acheminement sera effectué du 5 au 11 août 2014. Un deuxième est prévu fin septembre, début octobre."

 

Bonne nouvelle, diront certains, puisque les VAB poussifs stockés en Afrique et déployés depuis décembre vont être remplacés par des blindés climatisés. D'autres s'interrogeront sur le déploiement de tels véhicules qui contredit les annonces d'amélioration de la situation locale. Au moins 22 personnes ont été tuées en Centrafrique lors de violents affrontements mercredi et jeudi entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka à Batangafo (300 km au nord de Bangui).

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:45
Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris

 

18/07/2014 Armée de l'air

 

Le lundi 7 juillet 2014, un hélicoptère AS555 Fennec de l'armée de l'air s'aligne en finale sur le camp M'Poko (Centrafique), après un vol de plus de deux heures. Le capitaine Hugues C., commandant de bord, vient de franchir la barre des 4 000 heures de vol en 22 ans de carrière.

 

Son copilote et lui rentrent d'une mission de dix jours dans l'Est de la République centrafricaine pour l’opération Sangaris. Au cours d'une vingtaine d'heures, à bord de leur hélicoptère armé d'un canon de 20mm et d’obus, ils ont fourni un appui aérien (appui-renseignement et appui-feu) au profit de militaires progressant au sol. Une missions inédite pour le capitaine C., qui, à son arrivé sur le tarmac, a été accueilli comme il se doit par l’ensemble du détachement Fennec, pilotes, mécaniciens, armuriers ou encore logisticiens.

 

Entré en service en 1992 en tant qu'élève pilote officier sous contrat, il choisit très rapidement de devenir pilote d’hélicoptère, métier qui le passionne. Il débute sa carrière sur la base aérienne 128 de Metz Frescaty comme jeune pilote opérationnel au sein de l’escadron d’hélicoptères 2/67 « Valmy ». Il commence par réaliser des missions SAR (Search and Rescue – recherche et sauvetage) avant de partir trois ans en Guadeloupe où il effectuera des missions au profit des militaires déployés aux Antilles. Commandant de bord puis instructeur en unité, il devient par la suite moniteur au centre d’instruction des équipages d’hélicoptères. En juin 2014, il se porte volontaire pour un détachement en Centrafrique et rejoint le détachement Fennec.

 

Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris
Le capitaine Hugues C. atteint les 4 000 heures de vol à Sangaris
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 20:45
Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014

 

17/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones : à Bangui et Boda avec le GTIA Acier, à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu, et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Cette semaine, la situation a été calme à Bangui. Le GTIA Acier a poursuivi son contrôle de zone dans la capitale en appui des forces de la MISCA et des forces de sécurité intérieures (FSI). Ainsi, le 10 juillet, Acier a appuyé une UPC (unité de police constituée) dans le désarmement de cinq individus au niveau du point kilométrique 9, à l’entrée sud-ouest de la ville. Les individus avaient été remis à l’UPC par la population. La situation économique de la ville reste stable, avec toujours 33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires ouverts et 24 marchés actifs.

 

Dans l’Ouest, le trafic commercial s’est maintenu, avec près de 400 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 310 poids lourds. Le GTIA de Boissieu a poursuivi ses missions de contrôle de zone, en appui de la MISCA et des FSI tout en faisant effort sur Bossangoa. Le 11 juillet dans la nuit, suite à un renseignement faisant état de fortes présomptions sur la présence d’un groupe armé dans la localité de Mbali, au Nord-Est de Bossangoa, un élément du GTIA a effectué une reconnaissance offensive de la localité. Aux abords du village, les premiers éléments ont été pris à partie par des individus armés, blessant un militaire français. Une partie du groupe a été neutralisée par la force.

 

Le phénomène de rejet massif des coupeurs de route par la population, observé la semaine dernière depuis Bouar jusqu’à la frontière camerounaise, se confirme. Ainsi, le 12 juillet, sur un renseignement de la population, le GTIA de Boissieu en appui de la MISCA a déployé un dispositif de contrôle sur la MSR pour intercepter deux pick-up avec à leur bord des individus armés.

 

Dans l’Est, la situation, bien que globalement calme, demeure troublée dans certaines localités. Afin de contenir tout débordement éventuel, le GTIA Magenta a renforcé son dispositif à Bambari, Dekoa et Grimari tout en poursuivant sa mission de contrôle de zone. La présence quotidienne de la force est appréciée de la population locale qui vient de plus en plus au contact de la force et des FSI. Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les autorités locales afin de les impliquer dans la stabilisation de la situation sécuritaire de la région.

Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014
Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014
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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:45
Sangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmission

 

16/07/2014 Sources : EMA

 

Le 11 juillet 2014, s’est déroulé le transfert d’autorité du sous-groupement transmission (SGTRS) sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine. Le lieutenant-colonel Lamirault a remis le commandement des systèmes d’information et de communications (SIC) au lieutenant-colonel Balland lors d’une cérémonie présidée par le général de brigade Bellot des Minières, commandant la force Sangaris.

 

Le SGTRS a comme mission principale d’assurer – sur l’ensemble du dispositif de la force Sangaris et malgré les disparités des infrastructures de connexion entre les régions – le déploiement, la consolidation et le soutien des SIC. Il permet ainsi la transmission des informations et des ordres dont le flux de diffusion est indispensable à la bonne conduite des opérations. Il garantit ainsi une bonne coordination entre les groupements tactique interarmes (GTIA) déployés sur l’ensemble du territoire et le poste de commandement interarmées de théâtre, basé à M’Poko.

 

Depuis sa mise en place, le SGTRS, est intervenu près de 1 500 fois au profit des « utilisateurs » et a conduit les travaux générés par près de 300 ordres SIC aussi bien à Bangui qu’en province. Il est actuellement armé par le 41ème régiment de transmissions de Douai et appuyé par des éléments de la DIRISI Bordeaux, de la compagnie de commandement et de transmissions de Chalons et du 48ème régiment de transmissions d’Agen.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmissionSangaris : transfert d’autorité du sous groupement transmission
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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Sangaris : visite du ministre de la Défense

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Les 7 et 8 juillet 2014, le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Bangui, en République centrafricaine. Ce sixième déplacement sur le théâtre centrafricain a conduit le ministre auprès des soldats de l’opération Sangaris et d’EUFOR RCA mais aussi des autorités centrafricaines de transition.

 

Le 7 juillet, le ministre de la Défense a été accueilli sur l’aéroport international de Bangui par l’ambassadeur de France, monsieur Charles Malinas, et par le commandant de la force Sangaris, le général Eric Bellot des Minières. Le ministre de la Défense a assisté à un point de situation sur les opérations au poste de commandement interarmées de théâtre. Ce briefing lui a permis d’appréhender la situation complexe et tendue de Bambari à l’est du territoire où des soldats du GTIA « Scorpion » sont intervenus à plusieurs reprises en protection de la population ces derniers jours.

 

Devant une représentation de soldats français et européens, Jean-Yves le Drian a porté un message fort sur les réalisations concrètes portées par les soldats français déployés pour résoudre la crise centrafricaine. Le ministre de la Défense a insisté sur l’engagement récent des militaires présents à Bambari et qui font preuve d’une détermination et d’une maîtrise exceptionnelles face à des situations complexes où se mêlent des groupes armés et une population instrumentalisée. Le ministre de la Défense a rendu hommage au sang-froid de ces hommes dont certains ont été blessés au cours d’accrochages.

 

Le ministre de la Défense a également rencontré Mme Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition, avec qui il a pu évoquer les progrès sécuritaires significatifs à Bangui, accomplis grâce à l’excellente coopération entre Sangaris, l’EUFOR et la MISCA, soutenus par le déploiement des forces de sécurité intérieures désormais de plus en plus présentes dans les quartiers de la capitale.

 

Le 8 juillet, à PK12 au nord de la capitale, ou encore près de l’église du quartier Fatima à PK5, le ministre de la Défense a visité les zones où sont déployés les éléments français de Sangaris et de l’EUFOR. Au contact des soldats, le ministre a mesuré leur détermination dans l’accomplissement de leur mission.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du ministre de la Défense
Sangaris : visite du ministre de la Défense
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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 12:45
Sangaris : le GTIA « Magenta » relève le GTIA « Scorpion »

 

11/07/2014 Sources : EMA

 

Le 10 juillet 2014, à Sibut, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a été relevé par le GTIA « Magenta ». La cérémonie, présidée par le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, fut l’occasion de mettre à l’honneur l’engagement opérationnel des hommes du GTIA « Scorpion ».

 

Commandé par le colonel Jean-Bruno Despouys, le GTIA « Scorpion » s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à partir du mois de mars 2014. Il était composé d’un état-major tactique issu du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti, d’éléments du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers, du 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand et du 4e régiment de chasseurs (4e RCH) de Gap.

 

Ce déploiement dans l’est de la RCA visait à désarmer les groupes armés et à faire accepter les mesures de confiance dans une région où les tensions intercommunautaires sont importantes.

 

Agissant dans une zone qui s’étend sur plus de 600 km d’est en ouest, le GTIA « Scorpion » s’est impliqué avec impartialité dans la réalisation des missions qui lui ont été confiées : escorte des nombreux convois, patrouilles dans les villes et les villages les plus reculés de l’est du pays, aide à la population, etc. Les très nombreux contacts noués avec les acteurs locaux ont permis aux hommes du colonel Despouys de gagner la confiance des populations.

 

Confronté à un environnement complexe et mouvant, le GTIA « Scorpion » a effectué une mission complexe dans l’est de la RCA, sa zone de responsabilité qui a connu récemment un cycle de représailles et dont les populations font encore trop souvent l’objet d’instrumentalisation de la part de minorités malveillantes et violentes. L’engagement des hommes dans cet environnement a démontré leur professionnalisme, leur endurance et leur faculté d’adaptation.

 

Malgré les progrès sécuritaires obtenus dans cette région en l’espace de quatre mois, la situation reste fragile et nécessite la poursuite de l’action de la communauté internationale. Il appartient désormais au GTIA « Magenta » de poursuivre cet objectif de stabilisation sécuritaire tout en continuant à favoriser l’installation des forces de l’Union Africaine et le déploiement futur de la mission internationale des Nations-Unies de soutien en Centrafrique (MINUSCA).

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA « Magenta » relève le GTIA « Scorpion »
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 21:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Deux députés (Émilienne Poumirol et Olivier Audibert-Troin) rédigent actuellement un rapport parlementaire sur le suivi des militaires blessés en opérations (dont ceux qui souffrent de PTSD ou blessures invisibles). Leur rapport est attendu pour novembre.

Ils se sont rendus à Chypre, la semaine dernière, pour visiter le sas de Paphos. Ils sont arrivés mercredi soir juste à temps pour assister à l’arrivée de 140 soldats de retour de Bangui (via N’Djamena par manque de kérosène en RCA) et qui allaient passer deux jours dans l’île.

Les deux députés (dont l’une est médecin généraliste) ont décrit, devant leurs collègues de la commission de la défense, des "hommes épuisés moralement et physiquement", qui "travaillent sept jours sur sept", disposent de véhicules de patrouille dont "la moitié ne sont pas blindés". Certes 80 % des logements et bureaux de M’Poko sont désormais climatisés mais les conditions climatiques exigeantes se conjuguent à la précarité du quotidien et aux incidents endémiques (escarmouches, prises à parti par des miliciens des deux camps, colis pero de vivres qui n’arrivent pas, pertes d’effets personnels dans des tentes qui brûlent par négligences etc.).

Yves Fromion (député du Cher) qui présentait ce mercredi son rapport (conjointement avec le Lorientais Gwendal Rouillard) sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours" s’est aussi rendu à Bangui. Il a décrit des soldats qui, pour échapper à l’eau et à la boue, "font des planchers avec des planches et des clous qu’ils récupèrent". Vantant "la débrouillardise française" et les soldats français qui sont des "gens extraordinaires", Yves Fromion a rappelé que "ça ne veut pas dire qu’il faut tirer sur la ficelle".

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:45
Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014

 

10/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 3 au 10  juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones

- à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

- à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

- et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.

 

Le GTIA Magenta, armé par le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), mais également par le 501e RCC et le RICM, est aux ordres du colonel Putz. Il succède GTIA Scorpion, armé par le 5e RIAOM et commandé par le colonel Despouys. Ce dernier s’est déployé dans l’est de la Centrafrique à la fin du  mois de mars 2014 afin d’y désarmer les groupes armés et d’y faire accepter la mission des forces de la communauté internationale dans une région marquée d’importantes fractures intercommunautaires.

 

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

 

Dans la ville, la situation reste stabilisée. La vie a repris (33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires rouverts, 24 marchés actifs, 80 vols de compagnies aériennes), même si des pics de tension sont encore observés. Ce fut le cas vendredi 4 juillet sur l’axe routier qui conduit du centre-ville à l’aéroport international de M’Poko. Profitant d’un mouvement de foule initié et instrumentalisé par des anti-balaka en réaction à l’arrestation d’un de leur leader, des extrémistes ont lancé une grenade sur des soldats français d’EUFOR RCA. Trois militaires ont été blessés par des projections d’éclats et un quatrième touché par des jets de pierres. L’action du GTIA Acier en liaison avec EUFOR a permis de disperser la foule et de démonter les barricades entravant la circulation.

 

Les militaires français à Bangui ont par ailleurs accueilli la visite du ministre de la Défense les 7 et 8 juillet. Ce dernier a pris note de la stabilisation de la situation sécuritaire depuis sa dernière visite à Bangui au mois de mai et salué le sang-froid et le professionnalisme des soldats de Sangaris. S’adressant aux autorités politiques, il a mis en avant la nécessité de développer les piliers politique, économique et judiciaire.

 

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des forces de sécurité intérieures (FSI). De Bouar à la frontière camerounaise, la situation reste stable avec en particulier un phénomène de rejet des bandes de coupeurs de route par la population. Le trafic commercial sur l’axe routier reliant le Beloko à Bangui demeure toujours aussi important, avec près de 480 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 85% de poids lourds. La grande majorité de ces véhicules ont été escortés par Sangaris ou la MISCA.

 

Dans le nord et le nord-ouest de la RCA, des missions de reconnaissances sont régulièrement conduites, en particulier au-delà de Bossangoa, où persistent des signes de tension.

 

A l’ouest de la capitale, la ville de Boda continue de connaître quelques actes isolés de violence. Le GTIA Acier reste ainsi en appui de la MISCA chargée de contrôler la zone.

 

Dans l’est, la situation reste difficile. Depuis plusieurs semaines les tensions se sont cristallisées autour de la ville de Bambari.

 

Le 3 juillet, la force Sangaris s’est engagée en appui de la MISCA et des FSI, dans la partie ouest de Bambari. L’arrestation par les FSI d’un meneur anti-balaka a provoqué un mouvement de foule, vraisemblablement instrumentalisée, avec des jets de pierres sur la force. Au moment où les militaires français se désengageaient pour faire retombée la tension, des individus présents dans la foule ont lancé une ou des grenades. Sept militaires français ont été touchés par les éclats, sans gravité.

 

Le 7 juillet, suite à un renseignement faisant état d’une attaque entre chrétiens et musulmans dans le quartier de l’évêché, la force Sangaris s’est immédiatement déployée afin de s’interposer et de protéger la population. Arrivée sur zone, elle a été prise sous les tirs d’armes légères d’infanterie, auxquels elle a immédiatement riposté, infligeant des pertes au groupe armé à l’origine des tirs. Cette première intervention a provoqué un arrêt des hostilités dont la population a profité pour commencer à se réfugier auprès des camps tenus par les forces françaises et par la MISCA. Plus tard, les affrontements ont cependant repris à proximité de l’évêché. Sangaris a répondu avec l’engagement d’hélicoptères qui ont ouvert le feu sur des individus armés menaçant la population. Des éléments de combat du GTIA Scorpion ont par ailleurs été engagés en direction de l’évêché qu’ils ont contribué à sécuriser au cours de la nuit.

 

Dès le lendemain matin un retour au calme a été observé. Depuis, Sangaris poursuit son action de sécurisation de Bambari en appui de la MISCA. L’action du GTIA Scorpion se traduit par des patrouilles armées destinées à prévenir les heurts intercommunautaires, ainsi que par l’instauration d’un dialogue avec tous les acteurs locaux.

 

Plus au nord, à Dekoa, la force Sangaris est intervenue à deux reprises les 6 et 8 juillet pour prévenir des affrontements intercommunautaires. Dans ce secteur, un contrôle de zone renforcé permet de contenir la montée de tension.

Sangaris : point de situation du 10 juillet 2014
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 17:45
Mali / RCA: "Serval et Sangaris loin d'être finies"

 

09/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Les conditions d'un retrait des troupes françaises du Mali et de Centrafrique "sont loin d'être réunies", selon des députés de la commission de la Défense de l'Assemblée, qui soulignent les difficultés rencontrées pour passer le relais à d'autres forces militaires. "Serval et Sangaris sont loin d'être finies", estiment Gwendal Rouillard (PS) et Yves Fromion (UMP), auteurs d'un rapport sur la présence militaire française en Afrique présenté mercredi en commission à l'Assemblée nationale.

 

Au Mali, où la France compte encore environ 1.800 soldats, le scénario de sortie de crise reste incertain pour deux raisons principales. D'une part, le "passage de relais" à d'autres forces "paraît pour le moins compliqué", en raison notamment de la lenteur de la mise en place de la Minusma, la force de l'ONU pour la stabilisation du pays, qu'ils ont constaté sur le terrain. La deuxième raison, c'est que "le processus de réconciliation entre Maliens piétine". Les rapporteurs mettent en particulier en garde contre "un arrangement politique mal ficelé", qui déboucherait "sur une paix fragile".

 

En Centrafrique, où la France comptent 2.000 hommes, la force de l'Union africaine (Misca), d'environ 5.800 soldats, doit intégrer mi-septembre la force de paix de l'ONU, la Minusca. "Mais là encore, quel que soit le dévouement de ces soldats et l'implication politique de l'Union africaine, il faut être lucide: ces forces manquent cruellement de moyens de commandement et de projection", notent-ils. Là encore, "comme au Mali, le scénario de sortie d'Opex (opération extérieure) est moins que clair".

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 15:45
Sangaris : destruction munitions

 

10.07.2014 FORCESFRANCAISES

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:58
6e visite de Jean-Yves Le Drian en RCA

Le ministre de la Défense s'est rendu auprès des forces françaises présentes en RCA afin de saluer le sang-froid et le professionnalisme des troupes déployées dans le pays. - photo photo  J.Salles ECPAD

 

09/07/2014 Marine Picat

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu lundi en République centrafricaine (RCA) pour la 6e fois depuis le début de l’opération Sangaris lancée en décembre dernier. Objectif de cette visite de deux jours : soutenir les militaires engagés dans une opération complexe et dont plusieurs ont été blessés au cours des derniers accrochages et rappeler à l'opinion publique la nécessité de soutenir les troupes dans l'accomplissement de leur mission au service de la paix.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé à Bangui lundi pour une visite de deux jours en RCA. L'objet de son déplacement était de délivrer un message de confiance et de détermination aux troupes françaises présentes sur le sol centrafricain.

 

Ces derniers jours, les forces françaises ont été prises à partie à deux reprises par des éléments armés et incontrôlés, à Bambari et à Bangui. Lors de ces deux incidents, onze militaires français ont été blessés et le ministre a tenu à aller féliciter les personnels de l'antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés. Jean-Yves Le Drian a par ailleurs visité les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin dernier. Le ministre français s’est ensuite entretenu avec le Chef d’Etat de transition, Catherine Samba-Panza, afin d’évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine pour soutenir les forces africaines. Les forces françaises, mandatées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, favorisent la rapide montée en puissance de la MINUSCA (Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine) et de son déploiement opérationnel afin qu'elle assure le contrôle sécuritaire dans le pays et facilite la transition politique.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:45
JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

JYLD à Bangui dans le quartier PK12 - 8 jul 2014

 

08/07/2014 Par Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Dans l'inextricable écheveau centrafricain, où 11 soldats français ont été blessés ces derniers jours, le ministre souhaite une accélération du processus politique.

 

La situation est toujours très instable en République centrafricaine, où le ministre de la Défense est arrivé lundi et doit rester jusqu'à mardi soir. Jean-Yves Le Drian a évoqué la situation ce mardi matin sur RMC, où il a estimé que la situation très instable demeure en attente d'un véritable processus de réconciliation, plus de six mois après le début de l'opération Sangaris. Celle-ci compte aujourd'hui 2 000 militaires français, auxquels s'ajoutent les 5 800 soldats de la force de l'Union africaine, la Misca. Une force dépêchée par l'Union européenne compte actuellement 700 hommes, dont 250 Français, qui ont atteint leur pleine capacité opérationnelle le 15 juin dernier. Son mandat court jusqu'à la mi-octobre 2014.

 

Le ministre français de la Défense s'est réjoui que les militaires français aient été en mesure de contribuer à une baisse de la tension, qu'il devait illustrer en personne ce mardi matin en participant à une patrouille dans les rues de Bangui : "Nous avons pu atteindre deux des trois objectifs que l'on s'était fixés. On a pacifié la situation à Bangui (la capitale), qui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires. On a ouvert et sécurisé la voie vers l'Ouest, qui permet l'approvisionnement et le lien avec le Cameroun et les réseaux portuaires. La troisième mission, c'est faire en sorte que l'est du pays puisse se pacifier, c'est la mission de nos soldats."

 

De sérieuses tensions se sont faites jour, notamment dans la région de Bambari (centre du pays) où sept soldats français ont été blessés le 3 juillet, dans un contexte particulièrement complexe. Dans cette ville dont la population est majoritairement chrétienne (60 %), de vifs incidents ont éclaté lorsque des troupes de la Misca sont allées arrêter un chef milicien anti-balaka. Présents en soutien, les soldats français ont été visés par un jet de grenade qui a blessé sept hommes. Deux d'entre eux ont été évacués vers la France, sans que leur vie ne soit en danger. Lundi 7 juillet, de nouveaux incidents ont éclaté dans cette ville, avant que la tension retombe.

 

Arrivée progressive de l'ONU

 

Par ailleurs, des mouvements de foule, faisant suite là encore à l'arrestation d'un chef milicien, ont dégénéré le 7 juillet à Bangui et ont provoqué des blessures pour trois militaires français après un jet de grenade et d'un autre après un jet de pierre. Jean-Yves Le Drian devait se rendre dans la journée à leur chevet.

 

Lors de son intervention sur RMC il a ajouté : "Notre tâche, c'est de faire en sorte que la mission de l'ONU qui va s'organiser à partir du mois de septembre puisse se faire du mieux possible, pour que cette force se substitue progressivement à notre armée. En six mois, nous avons pu aboutir à un processus de pacification qui est en cours. Nous diminuerons notre format au fur et à mesure que l'ONU arrivera. D'ici la fin de l'année, nous pensons que le format pourra être diminué à partir du moment où la mission des Nations unies arrivera et s'implantera."

 

Le ministre français a rencontré lundi Catherine Panza-Panza, présidente de transition qui "essaie qu'un cessez-le-feu soit possible". Il a émis l'espoir que le processus de réconciliation se poursuive avec succès lors d'une rencontre des responsables africains qui doit se tenir fin juillet à Brazzavile, ajoutant que "la solution ne sera que politique".

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 21:45
Plus de 20 morts à Bambari, Jean-Yves Le Drian annule sa visite

 

08/07/2014, LaTribune.fr

 

PARIS/BANGUI (Reuters) - Le ministre français de la Défense a annulé mardi un déplacement prévu à Bambari au lendemain de nouvelles violences meurtrières entre chrétiens et musulmans dans cette ville du centre de la Centrafrique.

 

Jean-Yves Le Drian, arrivé lundi à Bangui pour une visite de 48 heures, a préféré annuler son déplacement à Bambari pour permettre aux forces françaises de se concentrer sur leur mission de protection de la population et de rétablissement de l'ordre, a-t-on indiqué dans son entourage.

 

Déjà théâtre fin juin d'affrontements qui avaient fait plusieurs dizaines de morts en deux jours, Bambari a connu une nouvelle journée de violences lundi avec une attaque de combattants musulmans de l'ex-Séléka et de groupes armés contre la cathédrale Saint-Joseph où étaient réfugiées plusieurs milliers de personnes, en majorité chrétiennes.

 

"Ce matin, nous avons dénombré 24 morts et 32 blessés", a dit Felix Ndarata, un responsable de la Croix-Rouge dans la ville. La plupart des victimes sont mortes sur le coup, les autres ont succombé à leurs blessures un peu plus tard à l'hôpital, a-t-il ajouté.

 

Les tensions entre communautés restent vives dans le pays plus d'un an après le coup d'Etat de la Séléka, à dominante musulmane, en mars 2013, qui avait été suivi d'exactions commises contre les civils, notamment chrétiens.

 

Cette vague de violences a entraîné l'émergence des "anti-balaka", des milices d'autodéfense majoritairement chrétiennes, qui s'en sont pris en retour aux populations musulmanes.

 

"La situation globale reste très complexe et très fragile", a souligné Jean-Yves Le Drian sur RMC mardi matin, de Bangui. "Il y a des éléments positifs (...) La situation à Bangui est relativement stabilisée grâce à la lucidité et au sang-froid de nos militaires dans une tâche extrêmement difficile qui vise à éviter des affrontements entre deux communautés".

 

DEUX OBJECTIFS ATTEINTS

 

Depuis le lancement de l'opération française Sangaris le 5 décembre dernier aux côtés de la force africaine Misca, deux objectifs sur trois ont été atteints, a estimé le ministre de la Défense: la pacification globale de la capitale, "c'est chose faite" et l'ouverture de la voie vers l'Ouest, qui est sur le point "d'être atteinte".

 

Le troisième objectif, la pacification de l'est du pays, peine pour l'heure à être atteint.

 

Quelque 2.000 soldats français sont actuellement déployés en Centrafrique aux côtés de 5.800 hommes de la force africaine Misca et de 700 soldats de la force européenne Eufor-RCA, qui compte 250 Français dans ses rangs.

 

Nommée en janvier, la présidente de transition Catherine Samba-Panza n'est pour l'heure pas encore parvenue à instaurer un dialogue entre les deux camps malgré ses appels à la réconciliation et au rétablissement du système judiciaire.

 

"Malheureusement elle est un peu isolée et essaie avec beaucoup de force de faire en sorte qu'un cessez-le-feu soit possible", a estimé Jean-Yves Le Drian qui a rencontré la présidente lundi.

 

L'"initiative de réconciliation" proposée récemment par des chefs des Etats de la région pour aboutir à un cessez-le-feu puis entamer un processus politique constitue un espoir, a ajouté le ministre.

 

"Cette rencontre devrait avoir lieu à Brazzaville (République du Congo) avant la fin du mois de juillet. Le gouvernement français porte beaucoup d'espoir sur cette réunion qui devrait permettre d'aboutir à une situation plus pacifique".

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 14:45
à Bangui dans le quartier PK12 - photo MinDefFR

à Bangui dans le quartier PK12 - photo MinDefFR

 

07/07/2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre de la Défense saluera la détermination et le sang-froid des militaires français de la mission Sangaris

 

Le ministre de la Défense est arrivé à Bangui, en République centrafricaine, pour sa sixième visite depuis le déclenchement de l’opération Sangaris le 5 décembre dernier. Jean-Yves Le Drian adressera à la force française un message de confiance et de détermination. Il saluera le sang-froid et le professionnalisme des militaires déployés dans le pays.

 

Ces derniers jours, deux incidents violents sont survenus à Bambari et à Bangui. La force française y a été prise à partie par des éléments armés et incontrôlés qui ont fait onze blessés parmi nos militaires. Jean-Yves Le Drian ira notamment féliciter les personnels de l’antenne chirurgicale avancée qui ont prodigué les premiers soins aux blessés.

 

A l’occasion de son déplacement, le ministre de la Défense visitera les lieux de vie des militaires français installés sur l’aéroport M’Poko de Bangui, ainsi que l’état-major de la mission européenne EUFOR RCA, pleinement opérationnelle depuis le 15 juin. Les 700 militaires européens, parmi lesquels 250 Français, ont pris le relais de Sangaris pour sécuriser l’aéroport M’Poko et appuyer la force africaine MISCA dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui. Le ministre de la Défense s’entretiendra enfin avec le Chef d’État de transition Catherine Samba-Panza pour évoquer les suites du sommet tenu à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin.

 

Mardi, Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Bambari (280 km à l’est de Bangui) au contact des militaires français déployés dans la ville depuis les violences du 26 juin dernier. Le GTIA Scorpion était alors intervenu pour repousser plusieurs centaines de miliciens qui faisaient mouvement vers les quartiers musulmans à l’est de la ville. Depuis avril dernier, la force Sangaris est déployée à l’est de la Centrafrique pour contribuer à la sécurisation de l’axe Sibut-Bambari-Bria.

 

Dans quelques jours, lors de la célébration de la fête nationale du 14 Juillet, la présence du 8e  RPIMa rappellera l’engagement de notre pays pour rétablir la sécurité en Centrafrique. 2000 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine en soutien des forces africaines. Mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies, nos forces favorisent la montée en puissance rapide de la MINUSCA et permettent son déploiement opérationnel, afin qu’elle assure le contrôle sécuritaire de la situation et facilite la transition politique.

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 22:45
RCA - un peloton de Cavalerie vers Bodjobo

 

07.07.2014 Crédits EMA / ECPAD

 

15 juin 2014, 17h48, dans le nord-ouest de la République centrafricaine, un détachement du GTIA « de Boissieu », composé d’un peloton ERC-90 Sagaie et de véhicules P4, progresse vers le village de Bodjobo, pour repousser les groupes armés qui pourraient menacer la population.


Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 12:45
photo EMA

photo EMA

 

07/07/2014 Par Lefigaro.fr avec AFP

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé que le regain de tensions en Centrafrique est lié au fait que le processus politique pour stabiliser le pays "est en panne". M. Le Drian se rend aujourd'hui en Centrafrique pour une visite de deux jours, après qu'une dizaine de soldats français de la force Sangaris ont été blessés la semaine dernière lors d'accrochages avec des groupes armés.

 

Suite de l'article

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 11:45
Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG

 

04/07/2014 Sources : EMA

 

Le 30 juin 2014, sur le camp de M’Poko, à Bangui, s’est déroulé le transfert d’autorité du détachement logistique (DETLOG). Le lieutenant-colonel Wadin a relevé le lieutenant-colonel Leblanc lors d’une cérémonie présidée par le général Eric Bellot des Minières, commandant la force Sangaris.

 

Composante essentielle pour la conduite des opérations sur l’ensemble du territoire, le DETLOG assure le soutien des hommes et des matériels dans un contexte et un environnement exigeant. Depuis son arrivée en Centrafrique le 4 mars 2014, le DETLOG a parcouru plus de 350 000 km avec sa centaine de véhicules et sur des axes difficilement praticables. Son peloton de circulation routière (PCR), garantissant l’appui au mouvement des convois logistiques, a permis l’acheminement de 620 tonnes de fret dont 75 000 rations de combat et 52 000 packs d’eau au profit des groupements tactiques interarmes (GTIA) déployés à l’est et à l’ouest du territoire.

 

Fort de 300 soldats, le DETLOG arme une plate-forme logistique sur le camp de M’Poko, à Bangui, véritable centre névralgique du théâtre. Il est aussi responsable de la maintenance des véhicules, du soutien du combattant, de la composante « énergie », du traitement de l’eau, des services de restauration et de la fonction « carburant ».

Adoptant une posture opérationnelle permanente avec sa QRF « maintenance » (quick response force) en alerte de jour comme de nuit, le DETLOG a largement œuvré à la mise en place des infrastructures nécessaires à la vie courante des 2 000 soldats en opérations.

 

Le nouveau chef du DETLOG continuera à assurer la cohérence logistique de la force Sangaris tout en fournissant un appui aux forces de la MISCA mais aussi à celles de l’EUFOR RCA que le DETLOG a soutenues lors de son déploiement à Bangui.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : transfert d’autorité du DETLOG
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:45
Sangaris : point de situation du 3 juillet

 

03/07/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 26 juin au 3 juillet 2014.

 

Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :

-        à Bangui et Boda avec le GTIA Acier,

-        à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu,

-        et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Scorpion.

 

Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français. Pleinement opérationnelle depuis le 15 juin, EUFOR-RCA a aussitôt pris le relais de Sangaris pour appuyer la MISCA dans les 3e et 5earrondissements de Bangui.

 

Les effectifs de la MISCA sont de 5 800 hommes.

 

A Bangui, avec le GTIA Acier, la force Sangaris maintient des éléments aux côtés des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la MISCA à la sortie nord de la ville, à PK12. D’une manière générale, elle est aujourd’hui en posture de réaction rapide (« quick reaction force » ou QRF), en mesure d’intervenir au profit des forces internationales déployées dans la capitale.

 

Le GTIA Acier a fait effort sur le point d’entrée sud-ouest de la capitale, à PK9, où un groupe d’extrémistes, vraisemblablement associés à des éléments relevant davantage du banditisme, cherchait depuis le 21 juin à perturber la situation sécuritaire dans le quartier. Ils se livraient à des actes de prédation envers les populations et entravait leur liberté de circulation. Leurs barrages ont été systématiquement démontés par la force Sangaris, qui, après avoir recherché le dialogue avec eux, a repris les barrages de vive force après avoir été prise à partie par des éléments armés.

 

Dans l’ouest, le GTIA de Boissieu poursuit son contrôle de zone en appui de la MISCA, mais aussi des FSI. L’engagement de ces forces de sécurité centrafricaines permet de développer un embryon de « pilier sécuritaire » qui manque à la RCA. Le 1erjuillet, au sud de Bouar, les éléments du GTIA ont ainsi participé au désarmement, avec les gendarmes centrafricains, d’un groupe d’une vingtaine de personnes. Les individus ont ensuite été remis aux forces de sécurité intérieures.

 

Après une très forte affluence la semaine passée, le trafic sur l’axe reliant le Cameroun à Bangui a repris de manière normale, avec près de 400 véhicules entrés en République Centrafricaine, dont environ 200 poids lourds. 140 d’entre eux ont été escortés par la MISCA ou la force Sangaris. 

 

Dans l’est, au cours des 3 dernières semaines, Sangaris a fait face à un cycle de représailles entre les différentes communautés, avec, en particulier, des affrontements au sud et à l’ouest de Bambari. La force Sangaris a appuyé la MISCA en renforçant ses effectifs et en engageant des hélicoptères armés. La situation a été particulièrement tendue le 26 juin avec une tentative de prise des quartiers est de la ville de BAMBARI par un groupe de près de 400 anti-balakas. Sangaris a dû s’engager dans une reconnaissance offensive pour barrer l’action de ces individus et leur interdire les accès de la ville. Depuis, la situation s’est stabilisée.

 

Le 1er juillet, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, s’est rendu à Bambari aux côtés du ministre centrafricain de l’administration territoriale, pour impliquer les autorités locales, civiles et religieuses, dans le rétablissement de la situation sécuritaire de la ville.

 

Dans le couloir central, le GTIA Scorpion poursuit ses actions de sécurisation entre les villes de Sibut et Dekoa. Une brève montée de tension a eu lieu le 30 juin à Dekoa, où l’intervention de la force a permis d’éviter un affrontement entre deux groupes armés. Cet incident ne remet toutefois pas en cause la stabilisation progressive dans la zone.

Sangaris : point de situation du 3 juillet
Sangaris : point de situation du 3 juillet
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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:45
Sangaris : fortes tensions à Bambari

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Le 23 juin 2014, alors qu’il était majoritairement déployé au nord de Dekoa afin de prévenir toute escalade de la violence, le groupement tactique interarmes (GTIA) « Scorpion » a dû renforcer son dispositif dans la région de Bambari après à une série de crimes interconfessionnels dans cette zone.

 

Agissant avec impartialité, les soldats français se sont déployés dans le quartier de l’évêché de Bambari ainsi que le long de l’axe principal reliant les quartiers musulmans et chrétiens.

 

Des éléments de la force Sangaris se sont également positionnés sur le seul pont de la ville, permettant ainsi de contenir les tentatives de débordement des deux côtés de la rivière Ouaka, véritable ligne de confrontation entre les deux communautés. Effectuant des points de contrôle fixes et mobiles aux entrées de la ville, les hommes du GTIA « Scorpion » ont stoppé les tentatives d’intrusion d’individus armés.

 

Le chef de corps du GTIA « Scorpion » a ensuite conduit de nombreuses KLE (key leader engagement) avec les représentants des différentes communautés ainsi qu’avec les autorités locales. L’objectif de ces rencontres était de convaincre chaque partie d’enrayer les pillages et lynchages.

 

Face à une situation qui reste tendue dans la localité de Bambari, les hommes du GTIA « Scorpion », en appui de la MISCA et des forces de sécurité intérieures récemment déployées, ont été renforcés temporairement par deux sections du GTIA« de Boissieu » et une du GTIA « Acier » en provenance de Bouar et de Bangui. Les forces internationales maintiennent ainsi un dispositif de surveillance accru et poursuivent les patrouilles conjointes tout en assurant la protection des populations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : fortes tensions à Bambari
Sangaris : fortes tensions à Bambari
Sangaris : fortes tensions à Bambari
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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:45
Sangaris : appui d’un groupe cynotechnique

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 20 juin 2014, un groupe cynotechnique du 132e bataillon cynophile de l’armée de terre de Suippes est déployé en République Centrafricaine, au profit de la force Sangaris.

 

Ce groupe est divisé en cinq équipes, chacune composée d’un chien et de son maître.

 

Prévus être utilisés en appui des groupements tactiques interarmes (GTIA) lors des opérations de contrôle de zone ou de gestion des mouvements de foule, les binômes sont également employés pour la force protection du camp de M’Poko, à Bangui. Les chiens d’intervention assurent une présence dissuasive dans un environnement complexe et tendu.

 

Après quelques jours d’acclimatation à leur nouvel environnement, les chiens et leurs maîtres sont pleinement opérationnels. Déjà engagées auprès du GTIA « Scorpion » dans la localité de Dékoa et à Bangui avec le GTIA « Acier », les équipes cynophiles appuient les soldats durant les patrouilles de jour comme de nuit, lors de la mise en place de points de contrôle fixes et pour contenir les populations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:55
Carte des operations - juin 2014

Carte des operations - juin 2014


30.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le premier semestre de 2014 se termine et l'enveloppe annuelle destinée aux opex est déjà vide. Mauvaise nouvelle certes mais qui n'a rien d'inattendu ! 

 

"On doit être à 400/450 millions pour les 4 premiers mois de l'année", précise-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense... On se souviendra que la provision pour 2014 a été fixée à seulement 450 millions d'euros en loi de finances initiale et que ce n'est certainement pas le vote du budget rectificatif, demain mardi, qui va changer grand-chose.

 

Des raisons? L'opération Sangaris (RCA), lancée début décembre 2013, a en effet considérablement augmenté les dépenses opex pour 2014. Par ailleurs, le désengagement du Mali se poursuit mais sur un rythme plus lent qu'annoncé (Serval compte encore 1 600 hommes auxquels s'ajoutent ceux de Sabre). Au total, près de 7 000 militaires français sont actuellement déployés en opex. "Serval, Sangaris, Atalante, Finul, fin de l'Afghanistan" énumère-t-on au ministère de la Défense pour expliquer ces coûts et surcoûts.

Les dépassements sont désormais chroniques comme le démontrent le tableau ci-dessous et les chiffres suivants: en 2013, le poste opex a représenté une dépense effective de 1,257 milliard d'euros, alors qu'en LFI, 630 millions avaient été budgétés.

 

 

A vot' bon coeur... L'enveloppe budgétaire consacrée aux opex pour 2014 est vide

 

Solidarité. La Défense va donc devoir compter sur la solidarité interministérielle jusqu'à la fin de l'année pour régler la facture des opex. Ce principe est désormais inscrit dans la LPM et c'est un progrès, même si le taux de couverture n'est pas précisé. Et puis il faudra compter avec Bercy qui" conteste tout" ironise un député.

 

Quelle facture à la fin de l'année? "Nous verrons", dit-on à l'hôtel de Brienne. Les projections pour 2014 "n'ont été ni estimées ni rendues aux parlementaires". Mais du côté des commissions, on parle d'un total de 1,5 milliard.

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 06:45
Sangaris : les Fennec en RCA

 

30/06/2014 Sources : EMA

 

Le 9 juin 2014, sur l’aéroport de Bangui, en République centrafricaine (RCA), un hélicoptère Fennec a été relevé par un hélicoptère du même type, acheminé depuis la France par avion porteur C 17.

 

Le détachement Fennec (DETFENNEC) fait partie de la force Sangaris. Présent en RCA depuis le 7 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, il est constitué d’une vingtaine de pilotes, mécaniciens et spécialistes chargés de mettre en œuvre deux hélicoptères Fennec. Le détachement est actuellement armé par des aviateurs de l’escadron d’hélicoptères 3/67 de Villacoublay.

 

Le Fennec est engagé sur l’ensemble du théâtre centrafricain pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol.

 

Outre le DETFENNEC, la force Sangaris comprend un sous-groupement aéromobile (SGAM) composé de six hélicoptères de manœuvre Puma et de quatre hélicoptères d’attaque Gazelle.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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