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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:45
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014



25/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 16 au 22 avril 2014.

 

L’effectif de la force Sangaris n’a pas évolué : 2 000 hommes, avec 3 GTIA et des moyens de soutien à leur disposition.
Le GTIA savoie est concentré sur Bangui, le GTIA Dragon porte son effort sur la partie Ouest de la Centrafrique avec un centre de gravité à Bouar, le GTIA Scorpion est pour sa part déployé dans l’Est entre Sibut et Bria.

 

Bangui

Dans la capitale, la situation est aujourd’hui relativement calme. La vie reprend dans Bangui : 33 centres de santé sont désormais opérationnels, 74 établissements scolaires ont rouvert, 18 marchés sont actifs, le trafic aérien a augmenté de 50 % et 300 véhicules arrivent par semaine du Cameroun.

Dans la ville, les éléments français sont déployés principalement sur la sortie nord (PK12) ainsi que dans les 3e et 5e arrondissements. La responsabilité de Bangui incombe essentiellement à la MISCA que la Force Sangaris est en mesure d’appuyer si nécessaire.

 

Le 21 avril, la force a escorté un convoi de l’OIM (organisation internationale pour les migrations) de 90 musulmans, peuls – essentiellement femmes et enfants - souhaitant quitter Bangui pour rejoindre Bambari, d’où ils étaient originaires. L’appui de la MISCA a facilité la sortie de Bangui et le franchissement de PK 12 qui se sont déroulés sans difficulté. Le travail préparatoire qui avait été réalisé à Bambari par la MISCA, les forces de sécurité centrafricaines, les autorités de la ville et le GTIA Scorpion a permis un très bon accueil de ces peuls par la population.

 

Province Ouest

L’effort est porté sur la Main Supply Road (MSR), un axe essentiel pour la vie économique centrafricaine. Un tiers des 300 véhicules qui ont emprunté cette route cette semaine l’ont fait sans demander d’escorte. Cela montre l’efficacité des missions permanentes de contrôle de zone menées par la MISCA et Sangaris pour garantir la liberté de mouvement dans le pays.

Ponctuellement, la force est encore confrontée à des groupes armés (coupeurs de route principalement) et à une zone de tensions à Boda. Dans cette ville, Sangaris protège la population musulmane qui reste sous la pression de groupes violents et déterminés.

 

Est

La situation à Bria est désormais apaisée. Les mesures de confiance sont comprises et acceptées par l’ensemble des acteurs.
A Grimari, la situation reste fragile. Une partie de la population musulmane avait été l’objet la semaine précédente de tentatives d’exactions par des groupes armés. Le 20 avril vers 06 heures du matin, une dizaine de leurs habitations ont été brûlées. Sur renseignement, les militaires français ont alors conduit une mission de reconnaissance dans la ville. Ils ont décelé des groupes d’hommes armés, une vingtaine au total, qui les ont pris à partie à plusieurs reprises, de façon coordonnée, et à partir de différentes positions. Les militaires français ont systématiquement riposté à ces attaques et ont permis un retour au calme vers midi. Au bilan, 7 individus ont été neutralisés (5 tués et 2 blessés) dans ces combats.

 

Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 25 avril 2014
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:45
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014

 

24/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 09 au 15 avril 2014.

 

En appui de la MISCA, la force Sangaris a poursuivi son déploiement vers l’est en capitalisant sur les progrès effectués dans la capitale (Bangui) et dans l’ouest du pays. Le dispositif Sangaris est positionné  à l’ouest avec le GTIA Dragon, à Bangui avec le GTIA Savoie et à l’est avec le GTIA Scorpion. Ce dispositif est complété sur Bangui par les forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines appuyées par un détachement de gendarmes français (DETGEND).

 

A Bangui, la Force a continué ses opérations de contrôle de zone et a poursuivi toute la semaine ses patrouilles aux côtés de la MISCA et des FSI.

Les 10, 12 et 13 avril, des actions de fouilles et de saisies d’armement se sont déroulées dans le 5e arrondissement et autour de PK12.  Le 12 avril, 3 check-points sauvages entre PK19 et PK26 ont été démantelés par le GTIA Savoie.

 

L’ensemble de ces actions contribue au retour de la vie économique. C’est le cas, en particulier, du trafic aérien civil qui a progressé de 50 % entre janvier et mars.

Parallèlement, les gendarmes centrafricains profitent du « mentoring » des gendarmes français déployés dans le dispositif du GTIA Savoie. L’action des forces centrafricaines contribue à la restauration de la souveraineté de l’Etat centrafricain et à la prise en compte de la sécurité du pays par ses propres forces de sécurité.

 

Le 14 avril, le général Soriano a accueilli une délégation sénatoriale française qui était en visite à Bangui.

 

Dans l’ouest du pays, la force Sangaris s’est désengagée de la ville de Carnot pour rejoindre Bossangoa, que les forces tchadiennes avaient quitté le 10 avril. Le 11 avril, dans l’ouest, une reconnaissance majeure a eu lieu entre Bossembele et Bossangoa afin de contrôler le secteur de Bossangoa, où le GTIA Dragon est maintenant installé. Dans cette ville, la situation reste calme.

C’est également le cas dans les autres villes où est la force Sangaris. Cette situation reste cependant fragile, notamment à Boda et à Yaloke.

 

Sur la Main Supply Road, 140 poids lourds en 4 convois ont été escortés par les soldats français cette semaine. Dans la ville de Bouar, à l’extrême-Ouest du pays), les gendarmes centrafricains ont repris leurs patrouilles avec le soutien de la MISCA et des forces françaises. Le chef de corps du GTIA Dragon a participé à la prise de fonction du préfet à Bouar. Cette invitation souligne le rôle reconnu à la Force Sangaris quant au retour à l’état de droit et démontre la confiance apportée par les autorités locales au GTIA.

 

Dans l’est du pays, des tensions avaient été observées les 9 et 10 avril à Bria : la frange la plus jeune de la population était instrumentalisée afin de rejeter les forces internationales et de les provoquer. Le 11 avril, une rencontre a été organisée entre le général Soriano, la MISCA, le général Issaka (autorité militaire des ex-Séléka) et les autorités locales afin d’apaiser la situation. L’importante mobilisation des notables locaux qui ont multiplié les réunions d’information au cours de la semaine a permis un relatif apaisement de la situation à Bria.

 

En revanche, d’autres zones de la région restent fragiles. A Sibut, le 14 avril, les éléments français présents ont été témoins d’un pillage d’un camion du programme alimentaire mondial et sont intervenus pour le faire cesser. A l’ouest de Grimari, dans le secteur de Poumale, le 15 avril, une concentration d’hommes armés a été observée par la force Sangaris. Ceux-ci ont refusé le contact et se sont enfuis dans la brousse dès l’arrivée des hélicoptères.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014Opération SANGARIS : point de situation du 18 avril 2014
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 16:45
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique

 

18-04-2014 2e REG - Réf : 545 | 1549

 

Alors que les derniers éléments de la 1er compagnie ont quitté St Christol le samedi 22 mars pour la république de Centrafrique, les légionnaires sont déjà à pied d'oeuvre dans Bangui. Mardi 25 mars, la section du lieutenant L. avec un groupe de la section appui est intervenue dans la capitale afin de rétablir avec ses EGRAP (engin polyvalent du génie), la liberté de circulation pour la population sur un axe à 2km du camp français menant directement à l'aéroport. Des groupes armés avaient en effet dressé des barricades à l'aide d'arbres et de débris de toutes sortes

Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
Premières missions pour la 1e Cie du 2e REG en Centrafrique
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 11:45
Sangaris : visite sénatoriale à Bangui

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 14 avril 2014, une délégation de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale du Sénat s’est rendue à Bangui, en République Centrafricaine.

 

Du lundi 14 au mardi 15 avril 2014, les sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale se sont rendus dans la capitale de la RCA afin de se faire présenter les opérations conduites par la Force Sangaris et rencontrer les soldats présents sur le terrain.

 

La délégation sénatoriale composée de Messieurs Jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Bockel, Jacques Berthou, Christian Cambon et Mesdames Michèle Demessine et Kalliopi Ango Ela a effectué deux jours de visite à Bangui. Elle a été accueillie par l’ambassadeur de France en Centrafrique et par le général Soriano, commandant la Force Sangaris.

 

Les sénateurs ont bénéficié d’un briefing politique et militaire avant de se rendre auprès de l’état-major de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Après une journée de rendez-vous officiels dans la capitale et de rencontres des populations banguissoises, les sénateurs ont rejoint le camp militaire pour assister au point de situation quotidien présenté par les officiers du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT). Opérations en cours, planification, évènements de la journée, missions et disponibilités des moyens aériens, les sénateurs étaient au cœur de l’action de la Force Sangaris. Un focus détaillé sur l’amélioration des conditions de vie leur a aussi permis d’apprécier les efforts réalisés dans ce domaine. La délégation sénatoriale a dîné ensuite avec une représentation de soldats déployés en RCA, ce fut un moment de convivialité et d’échanges avec les hommes et les femmes de Sangaris. Le lendemain, les six sénateurs ont visité un quartier de Bangui où opèrent quotidiennement les soldats du groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite sénatoriale à Bangui
Sangaris : visite sénatoriale à Bangui
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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:28
Sangaris : un détachement de gendarmes déployé sur Bria

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2014, un détachement de gendarmes a rejoint le GTIA Scorpion à Bria, dans l’Est de la République Centrafricaine.

 

Quelques heures après leur arrivée en RCA, une dizaine de gendarmes ont été engagés aux côtés du groupement tactique interarmes Scorpion, stationné dans la ville de Bria, à 600km au Nord-Est de Bangui. Le détachement de gendarmerie vient renforcer  le GTIA Scorpion, déployé depuis le 28 mars 2014 dans l’est de la RCA, pour lui apporter des capacités supplémentaires en gestion de foule.

 

Déployé à Bambari par voie aérienne militaire (C130 Hercule), le détachement a ensuite rejoint Bria par la route, 200km plus à l’est.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:45
photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

photo Adj Sebastien RAFFIN EMA COM

 

15.04.2014 Gendarmerie Nationale

 

Nom de code : Sangaris

Théâtre d'opération : Bangui, République centrafricaine

Moyens : un détachement de 55 militaires de la gendarmerie

Missions : contribuer à restaurer la sécurité des personnes et l'ordre public

 

Placé sous commandement de la force Sangaris, le détachement gendarmerie déployé en République Centrafricaine est désormais pleinement opérationnel depuis la mise en œuvre des premières patrouilles de sécurisation dans les rues de Bangui.

Depuis le 8 avril dernier, les gendarmes français opèrent des patrouilles conjointes de sécurité publique avec les unités de l'armée française et les forces de sécurité intérieure centrafricaines.

 

Album photos

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 12:45
En RCA, la Seleka apparaît divisée

 

15.04.2014 par RFI
 

Alors que les Tchadiens ont retiré leur contingent de la Misca et ont quitté le nord et l'est de la Centrafrique où ils étaient déployés ; alors que Sangaris se déploie à son tour dans cette zone, bastion de l'ex-Seleka, l'ancienne rébellion connaît des remous en son sein. Les événements de Bria ces derniers jours en sont une illustration. Il semble que les deux branches, militaire et politique, de la Seleka aient du mal à se parler.

 

A Bria, pour faire entendre raison aux ex-rebelles rétifs au désarmement, Mohamed Dhaffane, président par intérim de la Seleka, fait le voyage le mercredi 9 avril. Mais le lendemain, les tensions repartent de plus belle. Trois jours plus tard, c’est un autre Seleka, le général Issa Issaka, se rend sur place à son tour. Issa Issaka est le coordinateur d'un « comité militaire de crise » constitué d'une douzaine de hauts responsables Seleka, cantonnés à Bangui. Des généraux qui se sentent oubliés par leur branche politique et par le gouvernement

Signe du divorce, quand il y a quelques jours ces généraux signent un communiqué soutenant le désarmement, Mohamed Dhaffane n'est pas au courant. « J'ai commencé à perdre des officiers », explique-t-il. Des officiers lassés, selon lui, de devoir se soumettre au cantonnement alors que les anti-balaka sont toujours libres de leur mouvement.

 

A (RE)LIRE : RCA: profondes divisions chez les ex-Seleka

 

A ces deux tendances, il faut ajouter les francs-tireurs. C'est le cas d'Arda Hakouma, opposé au processus politique, partisan d'un départ des soldats français, et qui affirme protéger les populations musulmanes dans une zone située entre Kaga Bandoro et Ndélé.

Il y a aussi Abakar Sabone, ancien proche conseiller de Djotodia, celui qui le premier avait évoqué une possible partition du pays. Il revendique 5 000 hommes dans la Vakaga et rejette l'initiative du « comité militaire » en faveur d'un processus de paix. « Ces généraux comme Issa Issaka ne commandent rien », déclarait-il à Jeune Afrique il y a quelques jours. « Il n'y a pas un seul homme à lui dans la Vakaga », lui répond Moustapha Abakar, le porte-parole du comité.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 17:45
RCA: les gendarmes commencent leur mission de mentoring des forces de sécurité locales


14.04.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense
 

Les gendarmes mobiles français ont commencé leur mission de mentoring des forces de sécurité centrafricaines. Depuis vendredi, avec un appui des chasseurs du 13e BCA lors de leurs sorties dans la capitale, les "moblos" encadrent et conseillent les gendarmes centrafricains (photos AFP).

CAFRICA-FRANCE-UN_4.jpg

En patrouille dans Bangui.

CAFRICA-UNREST-2144.jpg

La double mission des gendarmes français: contribuer au maintien de l'ordre et mentorer les forces de sécurité locales.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:45
Les soldats tchadiens ont déjà quitté le sol centrafricain

 

14-04-2014 par RFI

 

L'intégralité du contingent incorporé à la Misca a passé la frontière et regagné son pays. C'est ce que déclare le général Martin Tumenta Chomu, commandant militaire de la force africaine (Misca). Le Tchad se retire donc de République centrafricaine, comme il l'avait annoncé il y a une semaine.

 

Ndjamena avait dénoncé une campagne malveillante, après des critiques formulées contre les agissements de son armée dans ce pays.

 

La force africaine perd ainsi quelque 850 hommes qui étaient déployés dans le Nord, dans les villes de Bossangoa, Bouca, Batangafo, Kaga Bandoro, Ndélé, Kabo et Dekoa.

 

Du coup, la Misca a redéployé 215 de ses hommes, en coordination avec les forces françaises de l'opération Sangaris. Un dispositif d'urgence, explique le général Tumenta Chomu, qui souhaiterait obtenir rapidement du renfort : « Nous espérons au moins un bataillon supplémentaire. Nous en avons besoin. Mais tout dépendra des négociations avec les pays donateurs. »

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. »

 

« C'est un redéploiement dans l'urgence, mais ce n'est pas du rafistolage », ajoute le général. Le commandant militaire de la Misca a dû néanmoins faire avec les moyens du bord.

 

Les 215 hommes ont été pris dans les contingents camerounais, gabonais et de la République démocratique du Congo.

 

Ils sont répartis par petites unités d'une vingtaine à une cinquantaine d'hommes, en fonction également des positions tenues par les Français de Sangaris.

 

« Ce type de manoeuvre était prévu. Nous savons faire preuve de flexibilité », explique le général Tumenta. Néanmoins la Misca se retrouve amputée d'une partie non négligeable de ses effectifs, considérés comme très aguerris.

 

Cérémonie de retour

 

Une cérémonie d'accueil sera organisée mercredi à Sarh, dans le sud du Tchad, pour les soldats de retour au pays. « Ensuite ils retourneront dans leurs unités respectives », explique le ministre tchadien de la Communication Hassan Sylla qui regrette les critiques adressées au contingent malgré une mission remplie selon lui, avec brio.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 16:45
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014

 

11/04/2014 Sources EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 2 avril 2014.

 

Cette semaine, les éléments de la force Sangaris ont axé leurs efforts sur l’Est de la République Centrafricaine ainsi que sur l’accueil et l’engagement du détachement de gendarmerie intégré au groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie à Bangui. A l’Est, le GTIA Scorpion a poursuivi sa progression, atteignant la ville de Bria.

 

Bangui

 

Dans la capitale, la force a poursuivi ses opérations de contrôle de zone, en axant ses efforts dans les 3e et 5e arrondissements de la capitale, ainsi qu’à PK 12.

 

Le 2 avril, une opération de fouille a été conduite dans le 4e arrondissement en coopération avec la MISCA et les forces de sécurité intérieures centrafricaines. Celle-ci a permis de confirmer l’absence d’armement et de groupes armés dans la zone.

 

Le 4 avril, le contingent tchadien de la MISCA a quitté Bangui, suite à l’annonce faite la veille par le Tchad de sa décision de retrait de ses troupes de la MISCA. Aucun incident n’a été relevé par la force Sangaris au cours de ce mouvement.

 

Le 5 avril, le GTIA Savoie a appuyé la MISCA dans la sécurisation de l’aéroport et de la ville lors de la visite de M. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, auprès de la chef d’Etat de transition et des représentants des différentes communautés de Bangui.

 

Le 8 avril, les unités de la gendarmerie nationale, arrivées sur le théâtre trois jours auparavant, ont conduit leur première patrouille sous contrôle tactique de Sangaris.

 

En province, les GTIA Dragon et Scorpion, déployés respectivement dans l’Ouest et dans l’Est du pays, ont poursuivi leurs efforts pour appuyer la MISCA dans la sécurisation de la zone.

 

Dans l’Ouest, la situation est calme mais elle reste fragile, notamment à Boda où une véritable fracture existe entre les communautés, malgré l’amélioration des conditions matérielles et une action conjointe des forces Sangaris et de la MISCA. Le 5 avril, sous la protection des éléments du GTIA Savoie déployés dans la ville de Boda, le programme alimentaire mondial (PAM) a pu réaliser sa première distribution alimentaire au profit de la population.

 

Dans cette partie du pays, Sangaris poursuit aux côtés de la MISCA la sécurisation de l’axe routier qui relie le Cameroun et Bangui, tout en contrôlant l’application des mesures de confiance. Des forces de sécurité centrafricaines (gendarmes, policiers, brigade des mines etc.) ont été déployées cette semaine le long de cette Main Supply Road(MSR) avec le soutien de Sangaris. Cette présence participe à la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

 

Sur la MSR, cinq convois ont été réalisés par la force Sangaris afin de permettre l’acheminement d’environ 160 poids lourds sur l’axe routier. D’autres camions ont été escortés par la MISCA ou ont réalisé le trajet sans escorte militaire.

 

Dans l’Est, depuis le 3 avril, les opérations de déploiement conjoint de la force Sangaris et de la MISCA se sont poursuivies jusqu’à Bria, dans laquelle les contingents congolais (RDC) de la MISCA ont pris en compte la sécurisation de la zone. Les actions successives de la force au cours de la semaine ont consisté en des actions offensives (opérations héliportées), visant à démontrer la détermination de la force à faire appliquer les mesures de confiance, des actions de contrôle de zone, et enfin des actions visant à expliquer et faire accepter ces mesures par l’ensemble des acteurs locaux.

 

Ainsi, le 4 avril, la journée a été marquée par la visite du commandant de la force Sangaris (COMANFOR), le général Soriano, à Bambari et Grimari, pour réaffirmer la position de la force et son engagement à protéger les populations. Le 7 avril, le COMANFOR s’est également déplacé à Ndélé où il s’est entretenu avec les autorités locales.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014Opération Sangaris : point de situation du 11 avril 2014
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 15:45
Sangaris : Un C27 lituanien en appui des forces françaises en Centrafrique

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Le 7 avril 2014, un avion militaire C27-SPARTAN lituanien s’est posé sur l’aéroport de Bangui. Il s’agissait d’une mission d’appui logistique au profit de la Force Sangaris déployée en province. En moins d’une heure, du fret et du carburant ont été embarqués.

 

Opérant depuis la base aérienne de N’Djamena, le C27 lituanien est mis à la disposition de la force Sangaris pour effectuer des missions de transport de fret (nourriture, matériel logistique). Sa mise en œuvre opérationnelle est assurée par le JFAC / AFCO de Lyon Mont-Verdun (commandement de la composante air de de l’Afrique centrale et de l’ouest).

 

Le C27 lituanien est en mesure d’effectuer des rotations air sur l’ensemble de l’AOR (area of responsibility) de Sangaris en République Centrafricaine pour assurer le soutien logistique des groupements tactiques interarmes (GTIA).

 

Il constitue un moyen supplémentaire, en soutien à la force Sangaris, aux côtés d’un C130 espagnol opérant depuis Libreville et d’un C130 polonais opérant depuis la base aérienne 123 (BA 123) d’Orléans Bricy. D’autres nations avaient précédé et apporté un soutien aérien à la France en Centrafrique, comme le Royaume-Uni, qui a mis à disposition un C17, et la Belgique, avec un C130 et un A330.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 13:45
Centrafrique: les forces internationales prises à partie, deux soldats africains blessés

 

 

11 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Deux soldats de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été blessés jeudi à Bria (400 km au nord-est de Bangui) lorsque les forces intertionales ont été prises à partie jeudi par des partisans de l'ex-rébellion séléka, ont indiqué vendredi des habitants et la force française Sangaris.

 

Des jeunes musulmans manipulés par la Séléka les ont accueillies à coup de pierres jeudi, a indiqué un enseignant, joint au téléphone par l'AFP depuis Bangui. Un jeune a été tué pendant ces accrochages, selon cette source, qui n'a pas précisé les circonstances du jeune homme.

 

Nous avons bien été pris à partie par un groupe armé malveillant, a confirmé à l'AFP le capitaine Benjamin Isern, officier de communication de Sangaris à Bangui.

 

Nous n'avons pas essuyé de pertes, mais deux soldats de la Misca ont été blessés, a-t-il indiqué, sans préciser la gravité de leur blessure. Il n'a rien dit sur les pertes éventuelles parmi les assaillants.

 

Selon lui, la situation reste complexe et volatile en raison d'une minorité qui refuse les mesures de confiance (désarmement) et qui instrumentalise des habitants.

 

Selon un employé de l'hôpital, situé dans le centre de la ville, les soldats de Sangaris et du contingent congolais de la Misca sont ensuite tombés dans une embuscade vers 19H00 (18H00 GMT) devant l'hôpital, alors qu'ils regagnaient leur base à l'aéroport.

 

Des échanges de tirs ont eu lieu pendant 30 minutes, selon cet employé sous couvert de l'anonymat.

 

La situation était tendue vendredi matin, avec des jeunes armés de couteaux, et les boutiques fermées, selon des habitants.

 

Une centaine de véhicules Sangaris sont déployés à l'aéroport de Bria, selon des habitants.

 

Après s'être déployées dans le sud et le centre, les forces internationales continuent leur avancée vers l'est et le nord, des territoires dans lesquels les ex-Séléka --en majorité des musulmans, chassés de Bangui après avoir pris le pouvoir en mars 2013-- , se sont repliés, vers les frontières du Soudan et du Tchad.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi le déploiement d'environ 12.000 Casques bleus en Centrafrique pour tenter de sécuriser un pays livré depuis un an à l'anarchie et aux violences entre chrétiens et musulmans.

 

Ces 10.000 soldats et 1.800 policiers formeront la Minusca -- Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine.

 

Ils prendront dans cinq mois la relève de 6.000 soldats de la force africaine de la Misca, sur place aux côtés de 2.000 militaires français dans cette ancienne colonie française. Les Européens ont aussi promis 800 hommes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: des gendarmes français de l'EUFOR-RCA  à Bangui

Les opérations de la force française Sangaris, engagée en République centrafricaine, se poursuivent alors que commencent à arriver les premiers éléments de la force européenne Eufor-RCA (photo Miguel Medina AFP)

 

10 avril 2014 45eNord.ca (AFP)

 

 

 

Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, sur fond de violences dans l’intérieur du pays, et dans l’attente du feu vert imminent du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12.000 Casques bleus.

 

Par ailleurs, deux soldats français de la force Sangaris ont été légèrement blessés à la jambe mercredi après-midi à Bangui par une grenade lancée par un homme qu’ils contrôlaient, a annoncé à l’AFP le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet.

«Nos soldats contrôlaient un individu ivre, excité, avec une arme blanche, quand il a lancé une grenade. Deux hommes ont été blessés très légèrement à la jambe, il n’y a aucun souci pour eux», a précisé le colonel.

Les gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne Eufor, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui, encadrés par des soldats français de l’opération Sangaris, ont constaté des journalistes de l’AFP.

«Il s’agit de leurs premières sorties» dans la capitale centrafricaine, «55 gendarmes sont arrivés», a expliqué le colonel Guillermet.

Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l’opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d’Eufor, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne.

Vêtus d’uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l’armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

L’opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission.

Elle sera notamment chargée de sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l’intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.

Parallèlement, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter jeudi une résolution autorisant le déploiement en septembre d’environ 12.000 Casques bleus pour rétablir l’ordre dans le pays, ont indiqué des diplomates.

Le texte prévoit l’envoi de 10.000 soldats et 1.800 policiers censés assurer la relève des 6.000 militaires africains de la Misca, la force de l’Union africaine oeuvrant en Centrafrique au côté des 2.000 militaires français.

Le déploiement effectif de ces Casques bleus est fixé au 15 septembre.

 

Une majorité de civils tués

Le temps presse, selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Vingt après le génocide du Rwanda, il avait appelé samedi, au cours d’une visite à Bangui, la communauté internationale à se mobiliser pour empêcher la réédition d’un drame similaire en Centrafrique, livrée à « une épuration ethnico-religieuse ».

Car exactions, pillages et meurtres n’ont pas cessé, surtout en province, et visent principalement la minorité musulmane, malgré le déploiement progressif des forces internationales dans l’ouest et l’est du pays.

Mardi, au moins 30 personnes, dont une majorité de civils, ont été tuées dans des affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka dans la région de Dékoa, à 300 km au nord de Bangui, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie locale.

«Les anti-balaka ont attaqué tôt le matin les positions des ex-Séléka [...] Mais les ex-Séléka ont fait appel à leurs compagnons d’armes basés à Kaga Bandoro qui sont arrivés dans quatre véhicules pour les appuyer. La plupart des victimes sont des civils fauchés par des balles perdues», a expliqué cette source.

«Les affrontements ont duré plus de quatre heures, faisant fuir les trois quarts des habitants» vers les localités voisines, a-t-elle précisé.

Largement affaiblis par l’intervention de l’armée française, une grande partie des ex-rebelles Séléka, mouvement majoritairement musulman au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, se sont depuis repliés dans les provinces du nord et de l’est de la Centrafrique, dont beaucoup sont originaires.

Quant aux milices armées «anti-balaka», au départ formées en réaction aux exactions perpétrées pendant des mois par les Séléka sur la population centrafricaine (composée à 80% de chrétiens), elles mènent des attaques répétées contre les anciens rebelles et les civils musulmans, qui fuient le pays en masse.

Selon l’ONU, la proportion des musulmans a chuté de 15% à 2% de la population totale de la Centrafrique depuis le début du conflit il y a un an.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Centrafrique : rencontre avec Ban Ki Moon

 

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 5 avril 2014 à Bangui, le général commandant la force Sangaris et le général commandant l’état-major de la force EUFOR RCA ont rencontré monsieur M. Ban Ki Moon à l’occasion de son déplacement dans la capitale centrafricaine.

 

Après s’être rendu auprès des différentes communautés de la capitale centrafricaine, M. Ban Ki Moon a reçu les responsables militaires des forces internationales stationnées en Centrafrique, dont le général Soriano, commandant la force Sangaris et le général Lion, commandant la force EUFOR RCA, présent depuis le 5 avril à Bangui après le lancement de cette mission par l’Union Européenne le 1er avril.

 

Le secrétaire général des Nations Unies a félicité l’action des forces internationales qui, « grâce à une action rapide, a pu à ce jour empêcher le pire et garantir un niveau de sécurité minimale dans le pays. » Le secrétaire général des Nations Unies a par ailleurs annoncé qu’il avait demandé que plus de contingents et d'unités de police soient immédiatement déployés pour renforcer l’action de Sangaris, EUFOR et à la MISCA. Il a demandé au Conseil de sécurité de permettre la transformation de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 19:45
Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé

 

10/04/2014 Sources : EMA

 

Le 6 avril 2014, le général Soriano, commandant la Force Sangaris, accompagné de membres du gouvernement et de responsables centrafricains, s’est rendu dans le Nord de la République Centrafricaine, pour y rencontrer les autorités locales de la ville de N’Délé.

 

Accompagné par les ministres de la sécurité publique et de l’aménagement du territoire, du directeur de la gendarmerie nationale centrafricaine, le général Soriano a expliqué l’action de la Force Sangaris dans le nord du pays, où les forces françaises agissent, en appui de la MISCA, sur l’ensemble du territoire.

 

Cette première visite à N’Délé des responsables politiques centrafricains, aux côtés des forces internationales déployées en RCA, vise à réaffirmer l’autorité de l’Etat et de son administration dans tout le pays.

 

La force Sangaris, en appui de la MISCA, soutenue par les populations, continue à favoriser le dialogue entre les communautés et à faire appliquer les mesures de confiance sur l’ensemble du territoire de la République Centrafricaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé
Sangaris : visite du général Soriano à N’Délé
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:45
Centrafrique: déploiement des premières troupes de la mission européenne à Bangui

 

09 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Les premières troupes de la mission militaire européenne en Centrafrique (Eufor), composées de gendarmes mobiles français, ont commencé à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l'opération Sangaris, ont constaté mercredi des journalistes de l'AFP.

 

Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux, a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Encadrés par les forces françaises Sangaris, les gendarmes ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles de la capitale centrafricaine, comme le quartier PK5, l'une des dernières enclaves musulmanes de Bangui, dont les habitants sont assiégés par les milices armées majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.

 

Toutefois, ils patrouillaient dans le cadre de l'opération Sangaris, en attendant le déploiement officiel de la force Eufor.

 

L'Union européenne a annoncé le 1er avril le lancement de son opération militaire en Centrafrique, forte d'environ 800 hommes, en appui aux forces internationales française et africaine (Misca) déjà présentes sur le terrain.

 

La mission sera pleinement opérationnelle à la fin mai, selon le général français Philippe Pontiès, qui commande cette opération. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de la capitale centrafricaine, Bangui.

 

La France sera nation cadre de l'opération, à laquelle participent 13 nations européennes.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:45
Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

Surf et "moblo"! - photo Miguel Medina AFP

 

09.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Miguel Medina, photographe de l'AFP, a fait la photo de ce gendarme mobile français en patrouille dans Bangui. "Il s'agit de leurs premières sorties (dans Bangui). Cinquante-cinq gendarmes sont arrivés. Leur premier objectif est le maintien de la sécurité mais aussi la formation des gendarmes locaux", a déclaré le lieutenant-colonel François Guillermet, chargé de la communication de l'armée française à Bangui.

 

Le gendarme en photo a toutefois encore sur le bras droit un patch "Sangaris". Pris de vitesse par EUFOR-RCA!

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 11:45
African Union peacekeepers in the Central African Republic

African Union peacekeepers in the Central African Republic

 

 

07 April 2014 defenceWeb (Retuers)

 

French and African soldiers serving in Central African Republic are "overwhelmed" by the "state of anarchy" in the country, U.N. Secretary-General Ban Ki-moon said on Saturday, a day after Chadian troops began withdrawing from the peacekeeping mission.

 

The U.N. Security Council is due to approve next week a 12,000-strong U.N. peacekeeping force for the former French colony. The force will take over authority from African Union troops in an attempt to restore order to the country.

 

But that force is not expected to arrive until September, stoking fears of a security vacuum as the interim government struggles to control intercommunal violence that has killed more than 2,000 people since December.

 

During a brief visit to the impoverished country on his way to Rwanda, Ban appealed for more help and said the international community was at risk of repeating the mistakes of the 1994 Rwanda genocide, where some 800,000 died.

 

"I commend the African Union and French forces for making a difference," he said in a speech before the interim government. "But they are under-resourced and overwhelmed by the sheer scale of the need."

 

Until the U.N. force can be established, Ban called for "the immediate deployment of more troops and police", though he did not say where he thought the extra forces might come from.

 

A long-promised European Union force is expected to start deploying at the end of this month, adding 800 new troops."The international community failed the people of Rwanda 20 years ago. And we are at risk of not doing enough for the people of the CAR today," Ban said.

 

At the same gathering, the head of the interim government, Alexandre-Ferdinand Nguendet, requested an end to a U.N. embargo on arms exports to his country. "That way, the army can play its role," he said.

 

DAYLIGHT STABBING

 

Two thousand French peacekeepers and 6,000 African Union forces have failed to stop a conflict that erupted after the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

Christian militias, known as anti-balaka, sprang up to protect the population after Seleka took to looting and killing but now stand accused of human rights abuses themselves and last month were branded as "terrorists" by the African Union.

 

Highlighting the tensions in Bangui, gunshots were heard around noon on Saturday coming from the Seleka barracks, a Reuters witness said. Earlier in the day, Seleka members stabbed a member of the national army, a resident said. It was not clear whether the victim survived.

 

Chad, which has been at the heart of the peacekeeping mission, began withdrawing around 850 troops on Friday after allegations they were involved in attacks on civilians.

 

A U.N. report on Friday accused Chad of killing 30 civilians and wounding 300 in a crowded market, although Chad denied the allegation, saying its troops were ambushed by anti-balaka.

 

"The U.N. report is a pack of lies based on imaginary facts. It contributes to the media campaign against Chad," said government spokesman Hassan Sylla on Saturday.

 

The U.S. ambassador to the United Nations, Samantha Power, plans to visit Central African Republic next week.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 20:45
Sangaris : Déploiement de la force dans l’est de la Centrafrique

 

04/04/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 28 mars 2014, le groupement tactique inter-armes (GTIA) « Scorpion » de la force Sangaris est entièrement déployé sur l’axe reliant Bangui à l’est de la Centrafrique. Il y conduit des missions de reconnaissance et de sécurisation, afin de protéger la population et d’appuyer le déploiement de la MISCA dans l’est du pays.

 

Parti du camp de M’Poko à Bangui, le GTIA « Scorpion » a emprunté l’axe en direction de Sibut, premier point à atteindre. Les éléments de reconnaissance n’ont rencontré aucune opposition, et la traversée des villages de Sibut, Grimari, Bambari et Ippy s’est faite sans difficulté. Ce déploiement a pour objectif d’étendre au reste du pays le contrôle de l’application des mesures de confiances et d’interdire toute tentative d’exaction à l’égard de la population.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 11:45
RCA: les conséquences du retrait des Tchadiens de la Misca

 

04-04-2014 par RFI

 

L'annonce-surprise du ministre tchadien des Affaires étrangères ce jeudi 3 avril est intervenue après la dernière polémique en date. Une fusillade le week-end dernier qui a fait au moins 8 morts à Bangui. Si de nombreuses voix en Centrafrique se sont élevées ces derniers mois pour réclamer le départ des soldats tchadiens accusés de bavures, leur retrait va poser un certain nombre de difficultés à la force africaine.

Comment mener à bien la difficile mission de protection des populations civiles, et en particulier musulmanes, une fois que le contingent de 6 000 hommes, actuellement, sera amputé de 850 soldats aguerris ? Cette question et celle des modalités de retrait seront discutées dans les jours et les semaines qui viennent. En attendant, Ndjamena assure que son contingent assumera sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité.

 

Le Tchad perçu comme le protecteur des musulmans

Le Tchad qui, ces derniers mois, a rapatrié des dizaines de milliers de ses ressortissants ainsi que des Centrafricains d'origine tchadienne ou non est perçu comme le protecteur des musulmans de Centrafrique. Et son retrait pourrait provoquer des craintes supplémentaires parmi ces populations. Mais les autres contingents ont déjà démontré leur capacité à remplir ces mêmes missions. Petite consolation pour la Misca, la décision tchadienne intervient alors que la force européenne (Eufor-RCA), est attendue à Bangui à partir de la fin du mois. 800 hommes qui auront pour mission de sécuriser l'aéroport et une partie de la capitale, permettant à la Misca de revoir l'organisation de son dispositif en redéployant des hommes dans les secteurs dévolus au Tchad. 

 

→ A (RE)LIRE : RCA: le Tchad annonce son départ de la Misca

 

L'annonce du retrait tchadien intervient aussi au moment où Sangaris entre dans sa troisième phase : son déploiement dans le nord-est du pays. L'armée française a commencé cette semaine à se déployer dans l'est de la Centrafrique, a indiqué jeudi le général Francisco Soriano, dirigeant l'opération. L’arrivée de l’Eufor et de renforts français « nous permettra de consacrer des moyens supplémentaires à notre déploiement dans l’est, dans un premier temps, mais aussi dans le nord ». Une région dans laquelle, a reconnu le général du bout des lèvres, les militaires français sont déjà présents. « Dans le nord, en fait, nous y sommes déjà. Voilà. Nous avons des éléments de reconnaissance, de renseignement, à Ndélé. Nous savons ce qu’il s’y passe. Nous avons des contacts avec des acteurs locaux. Et la Misca s’est déjà déployée dans le nord. Il n’est pas impossible que la Misca poursuive son déploiement dans cette partie-là », a-t-il déclaré.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:45
4 mois d’opération Sangaris : Avec l’Europe mais sans les Tchadiens

 

3 avril, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le point sur l’opération Sangaris en RCA

 

Lancement de la troisième phase de Sangaris

 

Le Général Soriano a fait un point de situation ce matin par viso-conférence durant le point presse du Ministère de la Défense. Extraits.

 

« Après 4 mois d’opérations, la relève est maintenant terminée, le second mandat de l’opération Sangaris a donc débuté, qui correspond au début de la troisième phase de notre action. »

 

Alors que la première phase (décembre-janvier 2014) visait à l’instauration des mesures de confiance dans Bangui (désarmement…) et à assurer la transition politique et la montée en puissance de la MISCA, la seconde phase de l’opération Sangaris (Février-Mars) avait pour objet la sécurisation de l’ouest du pays, notamment l’axe reliant Bangui au Cameroun, afin de désenclaver le pays et rétablir le trafic routier (humanitaire et économique). C’est pour le Commandant de Sangaris, maintenant chose faite. « Bangui est redevenu calme. Demeurent deux zones de tensions au nord de la capitale : Le 3ème arrondissement et la zone PK12, qui a connu un regain de tension la semaine dernière ». Dorénavant, la présence française dans la capitale est réduite, la MISCA ayant repris l’essentiel de la sécurisation de Bangui. Un GTIA français demeure dans la capitale, en charge de la zone de l’aéroport et en appui des forces de la MISCA dans le nord de la capitale.

 

Sangaris a donc débuté la troisième phase de l’opération, à savoir le déploiement dans l’est du pays, afin notamment d’y installer les troupes de la MISCA, notamment des soldats congolais et gabonais. Ce déploiement, qui a déjà débuté, va donc s’intensifier. Avec les mêmes objectifs: mettre fin aux agressions, protéger les populations, notamment musulmanes ; désarmer les milices et restaurer l’autorité de l’État centrafricain.

 

EUFOR RCA

 

Sangaris va bientôt pouvoir compter sur des troupes supplémentaires, à savoir celles européennes de la mission EUFOR. Enfin, européennes, c’est beaucoup dire, car les 800 soldats de la mission seront pour moitié français (dont le 152ème régiment d’infanterie, déjà sur place), tandis que le second contingent le plus important sera fourni par… la Géorgie ! un Etat, qui, cela n’aura échappé à personne, ne fait pas partie de l’UE ! Pour Tbilissi, il s’agit là, d’une décision diplomatique stratégique : apporter son soutien dans l’espoir de compter sur l’Europe et l’OTAN (que la Géorgie souhaite intégrer), en cas de coup dur à venir avec la Russie. L’Allemagne et l’Angleterre quant à eux, se contenteront d’apporter leurs soutien en transport et logistique. Tout cela révèle une fois de plus que l’Europe n’est malheureusement une réalité que sur le plan économique. EUFOR RCA doit débuter son déploiement dès la fin du mois. Rappelons, que la France joue une fois de plus le rôle de nation-cadre de cette force, qui est commandée depuis la Grèce par le général français Philippe Pontiès (commandant de l’EMF 3 de Marseille). EUFOR RCA se déploiera à Bangui, ce qui permettra au GTIA opérant dans la capitale de se concentrer dans l’ouest du pays.

 

LA MISCA sans le Tchad

 

L’annonce a été faite aujourd’hui au sommet UE-Afrique, le Tchad va se retirer de la MISCA, la force africaine, élément clef de la stabilisation du pays. C’est une mauvaise et une bonne nouvelle.

 

Mauvaise, car la MISCA, qui compte plus de 6000 soldats et policiers va se soulager d’un effectif important de plus de 850 soldats. Un gros vide, d’autant plus que les tchadiens étaient déployés dans le nord du pays, une zone difficile.

 

Mais c’est aussi une bonne nouvelle, car la composante tchadienne de la MISCA a toujours été considérée comme soutenant les ex-Seleka, ils ont en communs d’être musulmans, et de nombreux éléments des Seleka sont d’origine tchadienne. Ils n’ont ainsi jamais été acceptés par la population. Là est aussi la raison du départ des tchadiens. C’est donc une source de tension en moins. Les soldats tchadiens ont également été l’objet d’une attaque directe et meurtrière des milices anti-balaka (chrétienne) samedi dernier.

 

Reste maintenant à voir si cette perte de près de 900 soldats, va pouvoir être comblée par d’autres pays africains. Ce qui est loin d’être gagné…

 

Les anti-balaka

 

Depuis l’arrivée des français, la menace a changée. Alors que ce sont les ex-Séléka musulmans qui constituaient la menace principale, l’action combinée de Sangaris et de la MISCA les a fait fuir dans les pays voisins. Aujourd’hui, ce sont les anti-balaka chrétiens qui s’attaquent aux populations musulmanes du pays. Le général Soriano, répondant à une question ce matin a détaillé leur composition: « nébuleuse insaisissable », les anti-balaka sont constitués de trois composantes: la composante dure, boziziste, s »ouvent des anciens militaires très organisés » et redoutables. La seconde composante est fournie par « les milices d’auto-défense de quartier », jugées « mal organisées aux actions limitées ». Enfin, la troisième composantes est faite de « voyous, de pillards », qui sous l’étiquette anti-balaka, prennent les populations musulmanes en otage et les rackettent.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45
Général Soriano - photo EMA

Général Soriano - photo EMA

 

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - L'armée française a commencé cette semaine à se déployer dans l'est de la Centrafrique, a indiqué jeudi le général dirigeant l'opération, au moment où le Tchad annonçait le retrait de son contingent de la force de l'Union africaine.

 

La troisième phase a débuté cette semaine, nous avons commencé à nous déployer dans l'est, a déclaré à la presse en visioconférence le général Francisco Soriano, qui commande l'opération française Sangaris. L'objectif est de restaurer l'autorité de l'Etat, de mettre fin aux agissements des bandes armées et de les désarmer, a-t-il ajouté.

 

Cette troisième phase est rendue réalisable grâce (...) aux renforcements accordés par le président François Hollande, qui a décidé à la mi-février l'envoi de 400 militaires supplémentaires, portant ainsi les effectifs du contingent français à 2.000 hommes, a précisé le général.

 

Quelques 6.000 militaires africains sont aussi déployés au sein de la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca). Mais jeudi, le gouvernement tchadien a annoncé le retrait de son contingent de 850 hommes, en dénonçant une campagne gratuite et malveillante contre ses troupes.

 

Les soldats tchadiens ont été accusés à plusieurs reprises depuis la prise du pouvoir à Bangui en mars 2013 de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka de connivence avec ces combattants - dont certains étaient Tchadiens -, voire de passivité face à leurs exactions, ce que N'Djamena a toujours démenti.

 

Cela leur a valu l'hostilité d'une partie de la population centrafricaine. Le week-end dernier, des soldats tchadiens ont tué au moins 24 personnes à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon la Misca et le gouvernement centrafricain.

 

Sangaris et la Misca vont obtenir le renfort de 800 soldats de la mission militaire européenne Eufor-RCA, opérationnelle à la fin mai.

 

L'arrivée de l'Eufor nous permettra d'augmenter notre déploiement dans l'est et le nord du pays, a affirmé le général Soriano.

 

Il s'est par ailleurs opposé à la volonté du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) d'évacuer quelque 19.000 musulmans menacés par les milices anti-balaka.

 

Ma réponse est claire: je m'y refuse. Notre rôle est de protéger les populations et de tout faire pour qu'elles puissent vivre là où elles ont toujours vécu, a-t-il assuré.

 

Formées en réaction aux exactions contre la population perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka après leur prise du pouvoir en mars 2013, les milices anti-balaka, groupes formés à l'origine de paysans chrétiens de l'ouest de la Centrafrique, s'en prennent depuis à la population musulmane, qui fuit massivement le pays plongé dans les tueries interreligieuses.

 

L'armée française a lancé l'opération Sangaris le 5 décembre 2013 pour restaurer la sécurité en Centrafrique, après un vote de l'ONU donnant mandat aux forces françaises d'intervenir.

 

Le président François Hollande a jugé mardi que la situation sécuritaire en Centrafrique s'était dégradée et que les musulmans y étaient directement visés.

 

Depuis un an, l'ancienne colonie française traverse une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:45
Le Tchad se retire de la force africaine en Centrafrique

 

03 avril 2014 Romandie.com (AFP)

 

N'Djamena - Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi le retrait de son contingent de la force de l'Union africaine en Centrafrique (Misca), en dénonçant une campagne gratuite et malveillante contre ses troupes, dans un communiqué publié à N'Djamena.

 

Face à des accusations répétées contre le comportement des soldats tchadiens de la Misca, dont ils constituent une des principales composantes, le Tchad, après avoir informé la présidente de la transition centrafricaine, la présidente de la Commission de l'Union africaine et le secrétaire général des Nations unies, décide de se retirer de la force africaine, ajoute le communiqué.

 

Malgré les efforts consentis, le Tchad et les Tchadiens font l'objet d'une campagne gratuite et malveillante, tendant à leur faire porter la responsabilité de tous les maux dont souffre la RCA (République centrafricaine), accuse le texte.

 

Face à ces accusations répétées, le Tchad (...) décide du retrait du contingent tchadien de la Misca, ajoute le communiqué, précisant: les modalités pratiques de ce retrait seront arrêtées de commun accord entre le Tchad et l'Union africaine.

 

En attendant le Tchad assumera, sans failles, sa mission de paix dans les zones relevant de sa responsabilité en RCA, selon le texte qui ne fournit pas de détails sur ces zones.

 

Le Tchad réitère sa solidarité à la RCA et continuera de la soutenir sous d'autres formes, afin qu'elle retrouve la paix et la sécurité, l'unité et réalise la réconciliation de ses fils et filles, divisés par un conflit dont la gravité et les conséquences humanitaires et sécuritaires sont sans précédent par leurs caractères dramatiques et confessionnels, conclut le communiqué.

 

Les soldats tchadiens ont été accusés à plusieurs reprises depuis la prise du pouvoir à Bangui en mars 2013 de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka de connivence avec ces combattants - dont certains étaient Tchadiens -, voire de passivité face à leurs exactions, ce que N'Djamena a toujours démenti.

 

Cela leur a valu l'hostilité d'une partie de la population centrafricaine. Le week-end dernier, des soldats tchadiens ont tué au moins 24 personnes à l'entrée de Bangui après avoir été la cible d'une attaque à la grenade, selon la Misca et le gouvernement centrafricain.

 

La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, de passage à Paris avant le sommet de Bruxelles, a annoncé mardi l'ouverture d'enquêtes sur cette affaire.

 

Cet incident est le plus grave impliquant des troupes étrangères en Centrafrique depuis la chute du président François Bozizé par la Séléka en mars 2013.

 

Cette version a été démentie par des représentants des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka.

 

La polémique a rebondi au niveau international avec de nouvelles déclarations mardi du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme et de la diplomatie française. Il semble que les soldats tchadiens aient tiré sans discrimination dans la foule, a accusé à Genève une porte-parole du Haut-Commissariat, Cécile Pouilly.

 

Pour Paris au contraire, la responsabilité incombe pour une large part aux anti-balaka, selon le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, qui a demandé que toute la lumière soit faite sur ces violences.

 

Depuis un an, l'ancienne colonie française, pays parmi les plus pauvres de la planète, habitué aux coups d'Etat à répétition et aux rébellions, traverse une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:45
Sangaris : patrouille mixte sur PK12

 

02/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, les soldats du groupe tactique interarmes (GTIA) Savoie de la Force Sangaris, en appui des soldats congolais de la MISCA, ont effectué des patrouilles à pied et en véhicules au point nommé « PK12 », un quartier situé au nord de la capitale centrafricaine et où coexistent des populations musulmanes et chrétiennes.

 

Après les vives tensions du samedi 29 mars, ces patrouilles mixtes montrent la détermination commune de la MISCA et de Sangaris de préserver l’équilibre sécuritaire dans Bangui. Cette présence accrue permet aux habitants de retrouver une libre circulation préalable indispensable au retour à une vie normale. Ce type d’action à base de patrouilles mixtes dans les quartiers sensibles de Bangui va se poursuivre dans les prochains jours.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 14:45
Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

Le général Philippe Pontiès, chef de l'opération de l'Union européenne en Centrafrique

 

02.04.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Ce fut « un véritable chemin de croix », selon l'expression d'un diplomate à Paris. Il aura fallu des mois de discussions, et quatre réunions de « génération de forces », ces rencontres où chacun annonce sa participation, qui un avion, qui une section de combat, pour arriver à boucler une mission militaire européenne en République centrafricaine (RCA). Lancée officiellement à l'occasion du sommet Union européenne (UE)-Afrique mercredi 2 avril, Eufor-RCA comptera quelque 650 hommes sur le terrain dont 120 gendarmes, 850 en tout – la différence étant versée dans les états-majors.

 

La mission n'a été bouclée qu'avec l'aide de la Géorgie, non membre de l'UE, qui envoie 150 soldats, le plus gros contingent. Personne ne voulait les transporter. Ce sont finalement les Britanniques, soucieux d'adresser un signal à Vladimir Poutine dans la crise ukrainienne, qui le feront. Les grands pays européens se sont joints tardivement aux Estoniens et aux Lettons, volontaires de la première heure. Le nouveau premier ministre italien, Matteo Renzi, a fait un geste en acceptant de financer les travaux d'installation à Bangui. Réticente, l'Allemagne, sous l'impulsion de sa nouvelle ministre de la défense, Ursula Von Der Leyen, mettra finalement deux avions de transport. La Suède va convoyer les soldats Estoniens. La Pologne envoie des gendarmes.

 

« LA CRISE CENTRAFRICAINE EST DANS UN ANGLE MORT »

 

La France a choisi de lancer seule son opération « Sangaris » avec 1 600 soldats sous mandat de l'ONU le 5 décembre 2013, et cette absence de « portage européen » dès l'origine a été préjudiciable à une mobilisation, font valoir certains alliés. La Belgique, sur laquelle les espoirs de soutien reposaient au départ, n'a pu suivre pour des raisons de politique intérieure, à un mois d'élections. Autre point, la mission en RCA est difficile, et Paris peine déjà à convaincre sa propre opinion de sa pertinence. A la différence de la situation au Mali, dans laquelle des Européens ont pu faire le lien entre la menace djihadiste locale et leur sécurité intérieure, « la crise centrafricaine est dans un angle mort pour tout le monde », convient une source proche du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Paris.

 

De fait, le ministère la défense ne jugeait pas jouable de mobiliser les Européens, à la différence de celui des affaires étrangères, qui, par la voix de Laurent Fabius, avait annoncé dès le 17 décembre 2013 des « troupes au sol » européennes en renfort. L'entourage de M. Le Drian indique aujourd'hui ne pas tirer de leçon générale sur un échec de la politique européenne de défense à l'occasion de cette crise : car à l'inverse, les soutiens militaires européens s'accroissent pour la mission menée au Mali. Les Européens se sont néanmoins attirés les reproches du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui les trouvés bien trop timorés au regard du désastre humanitaire et sécuritaire centrafricain. A plusieurs reprises ces derniers mois, celui-ci a invité l'UE à accélérer le déploiement de sa mission militaire.

 

La mission Eufor-RCA, commandée par le général français Philippe Pontiès, se déploiera à partir de la fin avril au mieux. Elle pourra soulager la force Sangaris sur l'aéroport de Bangui. Si les effectifs sont complétés, deux quartiers de la capitale centrafricaine pourraient aussi être sécurisés comme prévu au départ. L'enjeu est de permettre aux soldats français et africains de la Misca d'être davantage présents en province, où les populations musulmanes réfugiées sous la protection des forces étrangères sont toujours menacées par les milices anti-balaka à majorité chrétienne.

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